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Limite des méthodes d'imagerie pour suivre le devenir de l'agent infectieux dans l'hôte. Serge BERNARD UR 1282 – IASP 311 Centre INRA de Tours 37380 Nouzilly [email protected] Master 2 – Infectiologie. 10 Septembre 2008. méthodes d' imagerie. - Image Imagerie médicale : - PowerPoint PPT Presentation
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Limite des méthodes d'imagerie pour suivre le devenir
de l'agent infectieux dans l'hôte
Serge BERNARD
UR 1282 – IASP 311Centre INRA de Tours
37380 [email protected]
Master 2 – Infectiologie
10 Septembre 2008
l'agent infectieux dans l'hôte
- agent infectieux
- l'hôte : modèle infectieux
méthodes d'imagerie
- Image
- Imagerie médicale :
- Signaux intrinsèques
- Traceurs
Limite des méthodes d'imagerie pour suivre le devenir de l'agent infectieux dans l'hôte
Agent infectieux
Ce terme décrit tout agent ayant la capacité de provoquer une infection
Agents Infectieux : Définitions
Infection
Une infection est caractérisée par l'invasion anormale de
l'organisme par un agent étranger (considéré alors comme agent
infectieux). Cet agent infectieux (bactérie ou virus) a un pouvoir
pathogène plus ou moins important : il en résulte une maladie
infectieuse.
Pathogenèse (syn. : pathogénie)
La période pendant laquelle la maladie apparaît, où les différents mécanismes se mettent en place pour aboutir à la maladie
La virulence est une notion quantitative
alors que
le pouvoir pathogène est une notion qualitative.
Agents Infectieux : Définitions
Agents Infectieux : Définitions
Manifestations de l’infection
-multiplication de l’agent infectieux, et/ou invasion de l’organisme
-lésions élémentaires des cellules et tissus
-troubles métaboliques, perturbations hémodynamiques et
circulatoires
-inflammation, réaction du système immunitaire
-oncologie (cancérologie), dysgénèses (malformations et embryo-
fœtopathies)
-> Ce sont ces manifestations (de la cellule à l’organe) que l’on pourra suivre
Suivi de l’agent infectieux :
- Animal : Infection naturelle / Infection expérimentale
- Modèles animaux : Plans expérimentaux affinés pour
analyser et décrypter un ou plusieurs facteurs
déterminés
- Infection expérimentale
- Suivi expérimental
- Prélèvements, analyses, …..
-=> Créer des connaissances nouvelles
Hôte : Modèles animaux
Suivi de l’agent infectieux :
- Homme : Infection naturelle
Pourquoi un modèle animal ?
L’ animal va permettre d’étudier dans des conditions de laboratoires
contrôlées, sur des animaux adaptés (trangénèse, KO, ….) les
causes , les processus et les traitements éventuels d’une pathologie
Qu’est ce qu’un modèle ?
Représentation simplifiée d’un processus ou d’un système qui ne
peut pas être étudié pour des raisons éthiques ou techniques sur
l’original.
Intérêt des modèles animaux
Agents Infectieux : Modèles animaux
L’analogie d’un modèle animal avec la pathologie humaine (ou animal)
correspondante doit satisfaire au critère d’isomorphisme
SymptômesLe modèle animal doit présenter des symptômes identiques avec ceux de la pathologie humaine compte tenu des différences anatomiques, physiologiques ...
Qu’est ce qu’un « bon »modèle ?
Agents Infectieux : Modèles animaux
Qu’est ce qu’un « bon »modèle ?
Symptomes
MécanismesLa connaissance initiale ( souvent faible) des mécanismes de la pathologie permet une comparaison qui s’affine avec l’utilisation du modèle ( et donc une meilleure connaissance des mécanismes)
Agents Infectieux : Modèles animaux
Qu’est ce qu’un « bon »modèle ?
Agents Infectieux : Modèles animaux
Symptômes
Mécanismes
Causes les causes de la pathologie humaine n’étant pas toujours connues (exemple maladies neurodégénératives) la comparaison est souvent délicate et l’analogie difficile à établir
Symptômes
Mécanismes
Causes
TraitementsSi l’on dispose de pharmaceutiques dont on connaît l’effet sur la pathologie humaine , le modèle animal doit également y répondre de la même manière.
Qu’est ce qu’un « bon »modèle ?
Agents Infectieux : Modèles animaux
Qu’est ce qu’un « bon »modèle ?
Agents Infectieux : Modèles animaux
il n’existe pas de modèle parfait et il faut se garder d’extrapoler trop directement des résultats obtenus chez
le rongeur
Tout dépend du niveau de complexité et de globalité que l’on
souhaite étudier- Expression génique- Observation cellulaire- Organisation tissulaire- Interaction cellulaires et tissulaire- …. - Réaction globale de l’organisme
Agents Infectieux : Modèles animaux
Autres critères de choix
- Problèmes
économiques,
- Problèmes logistiques,
- Problèmes éthiques
Qu’est ce qu’un « bon »modèle ?
Malheureusement, pour certaines études, et notamment pour l’évaluation pré-clinique des nouvelles thérapeutiques, il n’est pas possible de s ’affranchir des études sur modèles animaux.
Remplacement
Réduction
Raffinement
Agents Infectieux : Modèles animaux
Expérimentation animale et éthique : Règle des 3 R
L’imagerie médicale
"Voir à l'intérieur du corps sans lui nuire"... C’était le rêve d’ Hippocrate, ce médecin grec de l'Antiquité, ….
… rêve devenu réalité de puis la fin du XIXème siècle
L'imagerie médicale est le procédé par lequel un médecin peut examiner l'intérieur du corps d'un patient sans l'opérer.
Utilisation à des fins
- cliniques (diagnostic ou traitement de pathologies)
- de recherche scientifique étudiant la physiologie des
êtres vivants.
Le but de l'imagerie médicale est de créer une représentation
visuelle intelligible d'une information à caractère médical.
Le principe de l'imagerie médicale
L’imagerie médicale
L'objectif : représenter sous un format relativement simple une grande
quantité d'informations issues d'une multitude de mesures acquises.
Imagerie : images
Le traitement de l'image
L’imagerie médicale
-Transformation d’un signal continu analogique en signal discontinu (digital)
Le traitement de l'imagerie médicale
L’image est véhiculée par des photons et l’ordinateur ne gère que de chiffres entiers.
L’imagerie médicale
7 pixels par cm 30 pixels par cm
- La résolution- Le codage- Les couleurs- Les formats
Image matricielle/vectorielle
- La résolution- Le codage- Les couleurs- Les formats
Le codage de l'information
L'information est codée en binaire
un même élément -> 2 états différents : mémoire élémentaire ou bit
1 bit : 2 possibilités 0/1 ou noir/blanc2 bits : 2x2 = 4 possibilités : 00/01/10/113 bits : 2x2x2 = 8 possibilités : 000/001/010/011/100/101/110/1118 bits : 2x2x2x2x2x2x2x2 = (2)8 = 256 possibilités (octet)
10 000 pixels : 10 000 bits
1 bit pour 1 pixel (0 pour noir, 1 pour blanc)
10 000 pixels : 2 560 000 octets
8 bits = 1 octet: 256 possibilités (on dit 256 niveaux de gris)
Codage d'une image en couleurs
La synthèse soustractive de la lumière, ou le mode CMJN
les trois couleurs "primaires" sont le cyan (C) , le magenta (M) et le jaune (J) renforcer par un quatrième passage d'encre noire (N). Les encres déposées sur le papier agissent comme des filtres qui absorbent la lumière.
Une image RVB est composée de la somme de trois rayonnements lumineux rouge, vert, et bleu dont les faisceaux sont superposés.
La synthèse additive de la lumière, ou le mode RVB
La gamme des couleurs reproductibles est très étendue, et reproduit bien les couleurs saturées.mais elle convient mal à la restitution des nuances délicates des lumières intenses et des tons pastels.
Autres espaces : HSL (TSL : Teinte, Saturation, Luminance)
8 bits par couleur : le rouge de 0 à 255 , le vert de 0 à 255, le Bleu de 0 à 255.
addition de ces 3 couleurs primaires en proportions convenables.On obtient ainsi 256 x 256 x 256 = 16777216 (plus de 16 millions de couleurs différentes)
256 octet à partager (palette de 256 couleurs) :- rouge : 0 à 84 , - vert de 0 à 84, - Bleu de 0 à 84
Ces 256 couleurs sont choisies parmi une palette de couleur RVB. Pour chaque image le programme recherche les 256 couleurs les plus pertinentes.
Codage image en couleurs 8 bits en couleurs 24 bits
Image numérique vectorielle
Images décrites par un ensemble de formes
Ex : Rond’coul=bleu,ray10,pos(20,20) + ligne’col=rouge,pos=(10,10), pos=(30,30)
FormatCompression des données
Nb de couleurs
Affichage progressif
Format propriétaire
Usage
BMP Non compressé de 2 à 16 millions
Non Non Image non dégradée mais très lourde. Stokage
JPEG Réglable, avec perte de qualité. Plus compression importante, plus image dégradée.
16 millions Oui Non, libre de droits
Tous usages, selon compression.Images "naturelles".Format destructeur
GIF Oui, sans perte de qualité
de 2 à 256 avec palette.
Oui Brevet Unisys
Logos et Internet.Supporte les animations et la transparence.
TIFF Réglable, au choix sans perte ou avec perte de qualité
16 millions Non Brevet Aldus corporation
Tous sauf Internet
PNG Oui, sans perte de qualité
de 2 à 256 ou 16 millions
Oui Non, libre de droits
Tous, recommandé Internet mais incompatible avec les navigateurs anciens. Supporte la transparence.
Intérêt des techniques d’imagerie in vivo
- Évitent le sacrifice de l’animal- Permettent d’obtenir sur un même et unique animal des images 2D ou 3D - Autorise un suivi dans le temps d’un même animal (non invasif) - Vision globale sur un organe, ou le corps entier - Permet l’étude d’une maladie ou d’un traitement sur un individu, (plus de différences interindividuelles qui nécessitent une normalisation).- Différents techniques à disposition
Imagerie in vivo
Imagerie in vivo
Inconvénients des techniques d’imagerie in vivo
- Vision globale (minimum cellulaire)
- technique apporte des informations spécifiques inhérentes à
l’appareil
- Nécessiter d’utiliser différentes approches (techniques généralement
complémentaires)
- Nécessite un appareillage complexe et onéreux,
- Nécessité d’avoir un appareillage dédié pour les animaux de
laboratoire,
Choix du modèle
Imagerie animal domestique- Evite le sacrifice de l’animal- Pour les mammifères domestiques pas de miniaturisation de l’équipement- Actuellement utilisation des réactifs humains pour l’animal
Imagerie in vivo :
Animal domestique
Souvent son propre modèle
Pas de transposition essai en grandeur
nature
Modèle sur animal de laboratoire
Problèmes économiques,
Problèmes logistiques, Problèmes éthiques
Faible dimension des organes et des structures : Haute résolution spatiale
Imagerie in vivo :
Animal de laboratoire
Faible concentration des molécules à détecter : Haute sensibilité
Anesthésie : Suivi des paramètres physiologiques
- si l’on gagne un facteur 10 en résolution spatiale sur les 3
dimensions, on aura un voxel qui sera 1000 fois plus petit
Ces contraintes imposent le développement d’appareils dédiés à l’imagerie des petits animaux
Principes physiques des différents procédés utilisés en imagerie médicale :
utilisation des ondes électromagnétiques
US
- informations sur l’anatomie des organes (leur taille, leur volume,
leur localisation, la forme d’une éventuelle lésion, etc.)
imagerie structurelle ou anatomique
- informations sur le fonctionnement des organes (la physiologie, le
métabolisme, etc.), pharmacologie, biodistribution, « imagerie
moléculaire ».
imagerie fonctionnelle.
Les différentes techniques d'imagerie médicale
IntroductionL’imagerie médicale
Les différentes techniques d'imagerie médicale
IntroductionL’imagerie médicale
Imagerie anatomique/structurelle
Détection de signaux intrinsèques à l’organisme
- visible
- Imagerie basées sur les rayons X (radiologie conventionnelle, radiologie 3D ou CT-scan, tomodensitomètre, angiographie, ...) - méthodes échographiques (qui utilisent les ultra-sons).
- Imagerie tomographique par résonance magnétique (IRM)
- Imagerie nucléaire (TEP, TEMP) basés sur l'émission de rayons gamma par des traceurs radioactifs,
- imagerie par Fluorescence et Bioluminescence basés sur l'émission
de rayons lumineux par des traceurs fluorescent ou luminescent
-techniques d’électrophysiologies (en particulier en lien avec l'activité nerveuse) ou encore les mesures thermographiques, mais aussi d’IRM fonctionnel (IRMf), ou X avec agents de contraste
Les différentes techniques d'imagerie médicale
IntroductionL’imagerie médicale
Imagerie fonctionnelle/moléculaire
Détection d’un traceur spécifique d’une cible biologique
Les rayons visibles : imagerie Optique ou photonique
Imagerie anatomique
US
L’imagerie optique des tissus se divise en trois catégories principales :
- imagerie de surface
- imagerie sub-surface
- surfaces accessibles du corps : Organes creux internes (cavité
buccale, bronches, tractus gastro-intestinal, vessie, appareil reproducteur féminin)
- endoscopie : émission et/ou captation de la lumière avec une fibre
optique
- imagerie de volume. -biais de sources et de détecteurs de lumière multiples (couplés à de la fibre
optique) placés autour de la cible (exemple sein ou cerveau)
L’imagerie optique des tissus se divise en trois catégories principales :
- imagerie de surface (Observations visuelles, photos- Explorations macroscopiques visuelles, - microscopique de surface
- Prélèvements, Biopsie sous contrôle de la vue
Les rayons visibles : imagerie Optique ou photonique
Imagerie anatomique
Les rayons visibles : imagerie Optique ou photonique
Imagerie anatomique
Les rayons X (RX) l=10-9 m
Imagerie anatomique
US
Technique de radiographique traditionnelle. Les rayons résiduels (ceux qui auront traversé le corps) provoquent le noircissement du film placé derrière la table de radiographie
Les rayons X (RX) l=10-9 m
•Röntgen, 1896
Imagerie anatomique
Technique de radiographique traditionnelle. Les rayons résiduels (ceux qui auront traversé le corps) provoquent le noircissement du film placé derrière la table de radiographie
Technique nouvelle de radiographieLes films radiographiques peuvent être remplacés par des détecteurs électroniques, ce qui permet une numérisation et donc un traitement informatique des images obtenues en radiographie.
Les rayons X (RX) l=10-9 m
Imagerie anatomique
Technique de radiographique traditionnelle. Les rayons résiduels (ceux qui auront traversé le corps) provoquent le noircissement du film placé derrière la table de radiographie
Radiographie de contraste Il est aussi possible de visualiser certains organes ou parties creuses, habituellement invisibles aux rayons X, en les « remplissant » d’un produit de contraste, opaque aux rayons X.
Technique nouvelle de radiographieLes films radiographiques peuvent être remplacés par des détecteurs électroniques, ce qui permet une numérisation et donc un traitement informatique des images obtenues en radiographie.
Les rayons X (RX) l=10-9 m
Imagerie anatomique
Les rayons X : L’angiographie
Injection dans la circulation d’un produit de contraste opaque aux rayons X -> visualiser la vascularisation
Angiographie numérisée (2007):artères coronaires(1904)
Les rayons X (RX)
Imagerie anatomique : Agents infectieux
Tuberculose pulmonaire
Maladie à champignon chez le chien
Pneumonie à Rhdococcus equi chez le poulain
• Information anatomique
• Bonne résolution spatiale (~ 0,5mm)
• Des précautions doivent être prises pour
– le patient (dose et région exposée bien définies)
– le radiographe (mesure et contrôle des doses subies)
•Représente 70% des actes d’imagerie
La troisième dimension de l’espace est perdue: image = projection 2D de structures 3D
Les rayons X (RX) conventionnels : Bilan
Imagerie anatomique
Imagerie tomographique (3D)
(tomein signifiant « couper » en grec).
Imagerie tomographique (3D)
Il n’y a pas de solution unique, et de petites différences peuvent provoquer des écarts importants sur les coupes reconstruites.
Reconstruction analytiqueL’unique méthode utilisée est la rétroprojection filtrée (FBP)
Reconstruction itérativeLa plus courante est MLEM (Maximum Likelihood ExpectationMaximization) ou sa version accélérée OSEM (Ordered Subset
Expectation Maximization)
… mais ce n’est pas la seule !
Reconstruction
Imagerie tomographique (3D)
Reconstruction
Imagerie tomographique (3D)
Monde des fréquences
Monde de l’image
Monde des fréquences
Le scanner à rayon X- mesure du coefficient d’atténuation des rayons X en balayage (traitement numérique )- restituer une image de la zone étudiée dans les trois plan de l’espace : -Coronale, Sagitale, Transaxiale et 3D.
Les rayons X : Computerized Tomatography (CT) ou Scanner x
Imagerie anatomique
wild type Ang1 mutation
Comparison of liver vasculature between a wild type mouse and mice overexpressing human Ang1. These images were obtained by perfusing the animals with a contrast agent.
Les rayons X : Tomographie (CT)
Imagerie anatomique
Mouse vertebra
Les rayons X : Tomographie (CT)
Imagerie anatomique
left: tibial metaphysis of a control Wistar male rat.right: tibial metaphysis of an orchidectomised (ORX) rat 16 week after surgery
Fusion d’image
Angiographie par scanner X des artères
fémorales
Reconstitution des surfaces
(artères, pelvis et fémurs)
Les rayons X : Tomographie (CT)
Imagerie anatomique
Tuberculose
Imagerie anatomique : Agents infectieux
Les rayons X : Tomographie (CT)
aspergillus Osteomyelitis à Staph
•Information anatomique
•Bonne résolution spatiale (~ 0.5mm)
•Irradiation du patient
•Risques liés aux produits de contraste iodés
•Reconstruction liées aux méthodes utilisées : quantification
très difficile
Les rayons X (CT) tomographie : Bilan
Imagerie anatomique
US
Ultrasons : Échographie
Imagerie anatomique
Ultrasons : Échographie
Imagerie anatomique
MilieuMilieuVitesse de Vitesse de
propagation propagation (m/sec)(m/sec)
AirAir 330330
EauEau 14801480
Tissus mousTissus mous 15401540
OsOs 40804080
- L'onde sonore en déplacement dans un milieu donné est caractérisée par sa fréquence (f) et sa longueur d'onde (l). - Ces 2 caractéristiques permettent de déterminer la vitesse de propagation des sons (v) dans le milieu :
v = l x f
En échographie, les ultrasons
utilisés ont une fréquence qui
varie entre 2 et 40 MHz.
Principe de base : Utiliser le fait que, lors de l’émission d’une vibration mécanique dans un milieu, une partie de l’énergie revient vers « l’envoyeur » en fonction de la nature locale du milieu traversé.
Ultrasons : Échographie
Imagerie anatomique
L’échographie permet d’explorer : - Le coeur,
- les organes digestifs (foie, rate, pancréas, vésicule biliaire), - urinaires (vessie, reins)- génitaux (prostate et testicules, ovaires et utérus)
L’échographie ne permet pas d’explorer : - Le tube digestif et les poumons, - les os - les gaz
Les ondes ultrasonores ont - une très bonne directivité - un pouvoir de se réfléchir à l’interface de milieux ayant des
impédances acoustiques différentes.
A comparison is shown between sagittal UBM images of a wildtype (normal) embryo and a VCAM-1 homozygous null mutant, both at 10.5 days of gestation (approximately equivalent to 4 weeks human). The reduction in cardiac dynamics and pronounced pericardial effusion in the VCAM-1 mutant embryos was obvious onreal-time UBM images.
Ultrasons : Effet Dopler
Imagerie anatomique
La fréquence du signal réfléchi sur une cible diminue si celle-ci s’éloigne (et inversement)
Ultrasons : Bilan
Imagerie anatomique
•Information anatomique
•Résolution spatiale ~ 1mm
•Très bonne résolution temporelle
•Innocuité, confort
•Coût (comparativement) modéré
Résonance Magnétique Nucléaire : Imagerie IRM
Imagerie anatomique
US
Résonance Magnétique Nucléaire : Imagerie IRM
Imagerie anatomique
• Fondée sur les propriétés magnétiques de l’atome d’hydrogène
• Tout noyau porte une charge
• Mouvement de spin autour de l’axe nucléaire
-> l’atome se comporte comme dipôle magnétique
-> moment magnétique M
• En l’absence de champ magnétique extérieur,
-> les moments magnétiques ne sont pas orientés
Comportement dans un champ magnétique
• En présence de champ magnétique extérieur-> les moments magnétiques prennent 2I+1 orientations
-> les moments magnétiques associés aux deux états d’énergie se mettent en mouvement et décrivent deux cônes de précession. Ce mouvement a une vitesse correspondant à une fréquence de précession ω0
Résonance Magnétique Nucléaire : Imagerie IRM
Imagerie anatomique
• Orientation parallèleou anti-parallèle au champ• Précession àla fréquence de Larmor ν= γB / 2π• Entre les deux états: ∆E = hν• Aimantation Mz proportionnelle à la densité ρ
C'est cette différence entre les deux niveaux d'énergie qui va rendre possible la détection d'un signal de résonance magnétique. Lorsqu'on augmente l'intensité du champ magnétique, on augmente la différence d'énergie qui existe entre les deux états des spins.
Comportement dans un champ magnétique
Résonance Magnétique Nucléaire : Imagerie IRM
Imagerie anatomique
Pour observer la résonance il faut fournir l’énergie d’un second champ magnétique d'intensité 106 fois plus faible que ce qui permet aux noyaux de passer de l'état fondamental à l'état excité.
Lorsque la fréquence de rotation de est égale à la fréquence de précession de spin, il y a résonance.
Il y a basculement des moments magnétiques sur xOy
Résonance magnétique
Résonance Magnétique Nucléaire : Imagerie IRM
Imagerie anatomique
Ces temps de relaxation vont varier pour un tissu donné selon l'organisation physico-chimique de l'eau dans ce tissu,
Relaxation
Résonance Magnétique Nucléaire : Imagerie IRM
Imagerie anatomique
La mesure de l’évolution des moments Mz et Mxy permet de déterminer les temps de relaxation T1 et T2
- les images « pondérées en T1 » : détection de l’eau peu mobile c’est à dire intracellulaire (souvent utilisées pour l'anatomie, (signal élevé pour la substance grise et faible pour les os par exemple).- les images « pondérées en T2 ouT2* » : détection de l’eau mobile c’est à dire extracellulaire ou intravasculaire (utilisées comme images fonctionnelles)
Toxoplasmose cérébrale chez un sujet infecté par le VIH
Résonance Magnétique Nucléaire : Imagerie IRM
Imagerie anatomique
Aimant horizontal de 7 Teslas (fréquence de résonance des protons : 300 MHz) Diamètre d’ouverture : 16 cm Monocanal : proton
Fast spin echo. Body. Subject dimensions: length = 11 cm, diameter = 3 cm. Resolution = 40 µm.
Diet drug effect. T1-weighted spin echo images emphasizing the body fat
•Activation d’une zone -> variation du rapportHb02/Hb-> modification locale du champ magnétique (effet
BOLD)•Soustraction image activation –image contrôle
IRM Fonctionnelle : IRM f
Imagerie anatomique
MRI visualization of diabetes progression (left: normal mouse, right: mouse 3 days away from becoming diabetic)
•Information anatomique
•Bon contraste entre tissus mous
•Bonne résolution spatiale (~ 1 mm)
•Information fonctionnelle (IRMf et SRM)
•Impraticable dans certains cas
•Temps d’acquisition longs
•Coût élevé
IRM : Bilan
Imagerie anatomique
•Information anatomique
•Bon contraste entre tissus mous
•Bonne résolution spatiale (~ 1 mm)
•Information fonctionnelle (IRMf et SRM)
•Impraticable dans certains cas
•Temps d’acquisition longs
•Coût élevé
IRM : Bilan
Imagerie anatomique
Imagerie anatomique
Suivi de l’infection : Bilan
- Tissus dur : Os,
- Tissus transparents : Poumons, Circulation …)
Rayons X (RX) conventionnel/(CT) Tomographie :
Ultrasons
liée à une modification anatomiqueConséquence de la multiplication microbienne
- Tissus mous : muscle, tendons
- Cavités : cœur, utérus,
- Circulation : echo DoplerIRM et IRMf
- Tissus mous : graisse (cerveau), muscle, …
- Circulation,
- IRM spectral autres atomes que l’hydrogène
Imagerie anatomique normale
Imagerie fonctionnelle anormale
Imagerie anatomique : des insuffisances
Modifications physiologiques ou biochimiques (sans altération anatomique)
Principe
Imagerie Fonctionnelle
L’imagerie fonctionnelle va donc consister à :
- Identifier le phénomène métabolique ou fonctionnelle;
- Identifier un substrat caractéristique de la fonction métabolique
ou physiologique à étudier : le traceur ;
- “Marquer” ce traceur à l’aide d’un marqueur qui se prête à
une détection externe ;
- Déterminer le devenir du traceur dans l’organisme pour étudier
ainsi la fonction métabolique ou physiologique.
L’imagerie fonctionnelle va donc consister à :
- Identifier le phénomène métabolique ou fonctionnelle;
L’imagerie fonctionnelle va donc consister à :
- Identifier le phénomène métabolique ou fonctionnelle;
- Identifier un substrat caractéristique de la fonction métabolique
ou physiologique à étudier : le traceur ;
L’imagerie fonctionnelle va donc consister à :
- Identifier le phénomène métabolique ou fonctionnelle;
- Identifier un substrat caractéristique de la fonction métabolique
ou physiologique à étudier : le traceur ;
- “Marquer” ce traceur à l’aide d’un marqueur qui se prête à
une détection externe ;
Principe
Imagerie Moléculaire
L’imagerie moléculaire est la visualisation de gènes ou de protéines spécifiques,
ou encore de signaux émanant de ces entités.
frontière entre imageriemoléculaire et imagerie fonctionnelle est
encore actuellement mal définie.
Essentiellement chez le petit animal
Imagerie Optique ou Photonique :
Saul cas particulier, utilisé uniquement in vitro ou in vivo sur souris ou plantes
Imagerie Fonctionnelle/Moléculaire
La Fluorescence :
phénomène naturel qui consiste en l’excitationlumineuse d’un fluorophore qui ré-émet de la lumière en se relaxant.
intérêt : pas de molécule à injecterinconvénient : doit apporter de la lumière
La Bioluminescence :phénomène naturel qui consiste en l’excitation
chimique d’un fluorophore qui émet de la lumière en serelaxant.
intérêt : pas d’excitation lumineuse externe quipourrait entraîner des artéfacts
inconvénient : doit apporter le substrat (injection)
Imagerie Optique ou Photonique :
Imagerie Fonctionnelle/Moléculaire
Imagerie Optique ou Photonique :BioluminescenceBioluminescence
Imagerie Fonctionnelle/Moléculaire
Certains organismes vivants possèdent la capacité étonnante d'émettre de la lumière. Ce phénomène s'appelle la bioluminescence
Imagerie Optique ou Photonique :FlurorescenceFlurorescence
Imagerie Fonctionnelle/Moléculaire
Imagerie Optique ou Photonique :Fluorescence/Bioluminescence BilanFluorescence/Bioluminescence Bilan
Imagerie Fonctionnelle/Moléculaire
Information Fonctionnelle
- Imagerie de l’expression génique
- Résolution spatiale correcte (~ 1-2 mm)
- Grande absorption des photons par les organes
- Utilisable uniquement sur souris (blanche)
La troisième dimension de l’espace est perdue: image = projection 2D de structures 3D
Suivi de l’infection- Localisation de l’agent infectieux (fluo-bioluminescene)- Perturbation du métabolisme- Ciblage spécifique
Imagerie Radioactive : Marquage du traceur
Imagerie Fonctionnelle
US
Imagerie Radioactive : Marquage du traceur
Imagerie Fonctionnelle
Propriétés du radiotraceur :
• Être spécifiques d'un organe, d'une fonction ou d'une pathologie.
• Avoir une période courte et une énergie
• Ne pas être toxiques (biologique et radiotoxicologique)
• Utilisés à de très faible concentration de manière à ne pas modifier le
métabolisme de l'organe étudié.
• Avoir une cinétique équivalente à la substance mère
• Etre stable (détection du seul métabolisme pour lequel il est employé)
- Phénomène physique naturel : recherche spontanée d’une
stabilité nucléaire
- Le noyau d'un isotope radioactif se transforme spontanément
en un noyau d'un isotope plus stable
- La désintégration dégage de l'énergie sous forme de
rayonnements.
L’énergie dégagée par ces rayonnements est une constante du
nucléide et exprimé en Kev.
Généralités : Radioactivité
Les Rayonnements ionisants
- particules alpha (noyaux d’hélium)- très ionisantes, peu pénétrantes - parcours trop faible dans les tissus -> non adaptés à une détection externe
- Électrons- ionisants, libre parcours moyen très faible dans les tissus -> utilisés en radiothérapie pour détruire des cellules
- photons gamma, résultant de désexcitation d’un noyau instable- annihilation de positons (électrons béta+) -> pénétrants donc adaptés à une détection externe
Les neutrons
Mesure de l'effet biologique- En fonction des effets spécifiques de chaque rayonnement sur la matière vivante,les dégâts occasionnés (effet biologique) s'appelle équivalent de dose (Unité : Sievert (Sv)
Unités : quelques définitions
Activité d’un échantillon- nombre moyen de désintégrations par unité de temps (unité : le
becquerel, Symbole : Bq, 1Bq correspond à une désintégration/sec).
Dose absorbée- quantité d'énergie reçue par ce corps. (unité utilisée : le Gray (Gy), correspond à une énergie de 1 joule par kg de matière irradiée). si on fait intervenir le temps : débit de dose 1 Gy/h
La période radioactive (Demi-vie t1/2)
La période radioactive (T) est le temps pour lequel la moitié des atomes initiaux disparaissent. (constante spécifique du nucléide)
NT = No . e (- . T)
T = 0.693 / Ln(NT/N0)=-
Imagerie Radioactive : Emetteur
Imagerie Fonctionnelle
Deux types d’isotopes radioactifs sont utilisés en médecine nucléaire
• les émetteurs γ (Imagerie 2D, Tomographie par Émission
MonoPhotonique TEMP ou SPECT)
• les émetteurs β+ (Tomographie par Émission de Positons)
Imagerie Radioactive : Scintigraphie
Imagerie Fonctionnelle
Comment transformer un rayonnement gamma en signal électrique ?
Imagerie scintigraphique : Contraintes
Imagerie Fonctionnelle
Les plus utilisés des émetteurs gamma sont le technétium 99mTc, le thallium 201Tl, le xénon 133Xe, l’iode 131I, l’indium 111In .
IsotopesIsotopes Energie gamma (keV)Energie gamma (keV) Demi-vie physique Demi-vie physique (heures)(heures)
Technétium Technétium 99m99mTcTc 140140 6 6
Iode Iode 123123II 159159 13 13
Thallium Thallium 201201TlTl 75 et 13575 et 135 73 73
Xénon Xénon 133133XeXe 8181 127 127
Indium Indium 111111InIn 173 et 247173 et 247 67 67
Imagerie scintigraphique : Choix de l’émetteur
Imagerie Fonctionnelle
Localisation et quantification d’un radiotraceurinjecté au préalable dans l’organisme
Hyperthyroïdïe
Agent Pathogène : Marquage direct
Listeria monocytogenes / Ovin
Agent Pathogène : Marquage indirect
Localisation des foyers infectieux (Staphyloccoques) dans la mamelle de la chèvre
par les PMN autologues
Trait ClodronateTmoin
Dcubitus Latral
Dcubitus Ventral
Décubitus
Latéral
Décubitus
Ventral
Traité ClodronateTémoin
0.0%
10.0%
20.0%
30.0%
40.0%
5min
1 h 20 h 5min
1 h 20 h 5min
1 h 20 h
Post inoculation Time
Radio-activity (% injected)
Non traited Traited
Liver Lungs Spleen
Agent Pathogène : Activité de molécules
pharmacologiques
Capture de Salmonella après destruction de l’activité phagocytaire pulmonaire ovine par du clodronate
Imagerie scintigraphique : Imagerie Tomographique SPECT
Imagerie Fonctionnelle
Imagerie Tomographique d’émission de positrons
PET
Imagerie Fonctionnelle
Imagerie PET : Collimation électronique
Imagerie Fonctionnelle
fenêtre de coïncidence de 5 à 20 nano sec
Traceur: FDG [18F]fluoro-2-deoxy-glucose
In vivo PET imaging of TK2 expression in transduced and wild-type U87 xenografts in mice at 2 hours after [124I]FIAU administration.
The paradigm of HSV1-TK Reporter Gene Imaging
Information fonctionnelle ou métabolique
Résolution spatiale > mm
Matériel radioactif
- Approvisionnement
- Protection des manipulateurs et Irradiation du patient
Coût élevé
Suivi de l’infectionLocalisation de l’agent infectieux (radio)Perturbation du métabolismeCiblage spécifique
Imagerie radioactive : Bilan
Imagerie Fonctionnelle
1 ms.
1/10 s.
0.5 mn.
20 mn.
0.25 mm.
0.5 mm.
1 mm.
5 mm.
Temporal resolution
Spatial resolution
X-Ray
MRI CT
Echography
SPECT
PET
MEG / EEG
- Ne jamais oublier qu’une image reste une image, - Que le cerveau l’analyse en fonction de ce qu’il connaît- L’interprétation des images même en imagerie médicale n’est donc pas objective
Serge BERNARD, INRA UR1282, IASP 311 37380 NouzillyTel : 02 47 42 78 [email protected]
Les protons alignés dans le champ magnétique sont représentés par un vecteur de magnétisation M qui a deux composantes, - la magnétisation longitudinale Mz - la magnétisation transversale Mxy
Résonance magnétique
Si les protons rentre en résonnace résonance (fréquenceH1):- Mz égale 0- Mxy est maximum
Résonance Magnétique Nucléaire : Imagerie IRM
Imagerie anatomique
Relaxation
Résonance Magnétique Nucléaire : Imagerie IRM
Imagerie anatomique
Si on supprime le champ H1, le vecteur M a tendance à revenir à sa position initiale
- colinéaire à l'axe Oz- My et Mx se déphase et tend alors vers 0, - Mz croît
La relaxation longitudinale
Le retour de Mz à sa valeur de départ Mo est exponentielle : Mz (t) = Mo (1 - e -t/T1 )
Cette relaxation longitudinale, dite relaxation T1 ou encore relaxation "spin-réseau".
Relaxation
Résonance Magnétique Nucléaire : Imagerie IRM
Imagerie anatomique
T1
M12/3 Mo
T1 dépend de la mobilité des atomes d'hydrogène ou de celle des molécules où ils sont engagés.
T1 sera d'autant plus court que ces hydrogènes seront liés à de grosses molécules.
La relaxation transversale
Le retour de Mxy vers 0 est exponentiel Mxy (t) = Mo e-t/T2.
Ces temps de relaxation vont varier pour un tissu donné selon l'organisation physico-chimique de l'eau dans ce tissu, et c'est sur ces variations que l’on s'appuie pour détecter au sein d'un tissu les modifications liées à la présence d'une lésion.
Cette décroissance se caractérise par le temps de relaxation T2 (encore appelé temps de relaxation "spin-spin").
Relaxation
Résonance Magnétique Nucléaire : Imagerie IRM
Imagerie anatomique
Imagerie structuraleImagerie structurale Informations anatomiquesInformations anatomiques
La région explorée est-elle normale ?La région explorée est-elle normale ? Existe-t-il une structure anormale ?Existe-t-il une structure anormale ? Quelles sont ses dimensions ?Quelles sont ses dimensions ? Où se trouve-t-elle exactement ? Où se trouve-t-elle exactement ? Prend-elle la place d’une autre structure ?Prend-elle la place d’une autre structure ? Est-elle de forme régulière ou irrégulière ?Est-elle de forme régulière ou irrégulière ? Est-elle homogène ou hétérogène ?Est-elle homogène ou hétérogène ?
Radiologie, échographie, IRM
Imagerie fonctionnelleImagerie fonctionnelle
Informations sur le fonctionnementInformations sur le fonctionnement La fonction étudiée est-elle normale ?La fonction étudiée est-elle normale ? Est-ce un hypo- ou hyperfonctionnement ?Est-ce un hypo- ou hyperfonctionnement ? L’anomalie est-elle globale ou partielle ?L’anomalie est-elle globale ou partielle ? Porte-t-elle sur l’intensité du fonctionnement ? Porte-t-elle sur l’intensité du fonctionnement ? Porte-t-elle sur le moment de survenue ?Porte-t-elle sur le moment de survenue ? Est-elle modifiée par une action ?Est-elle modifiée par une action ?
Médecine Nucléaire, IRMf