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GRATUIT N°4 - DÉCEMBRE 2009 - NE PAS JETER SUR LA VOIE PUBLIQUE L’ Inébranlable Snoop Doggy Dog, qu’est-ce qu’on attend ? http://inebranlablebranly.free.fr/ Deux romans policiers de deux auteurs aux univers différents vous sont proposés... Tout d’abord Fred Vargas qui signe, avec Debout les morts, un polar jubilatoire et drôle, où trois « jeunes types », paumés et fauchés, s’installent dans une maison délabrée, dans un quartier pavillonnaire de la capitale. Sans s’imaginer qu’un meurtre se trame dans la demeure voisine. Sans se demander quel lien peut être établi entre une cantatrice et un arbre planté miraculeusement dans le jardin d’à côté. Sans feu ni lieu, lui aussi de la plume de Fred Vargas, part également d’une situation absurde: non pas l’apparition quasi fantastique d’un arbre, mais celle d’un « accordéoniste demeuré », poursuivi pour des meurtres qu’il n’a pas commis. Le sort le conduit dans la « baraque pourrie » des trois protagonistes de Debout les morts. Quant aux deux livres qui suivent, ils sont choisis dans l’œuvre éminente de la reine incontestée du roman policier : Agatha Christie. Impossible de lui résister quand on s’aventure sur le terrain du polar. Si vous êtes de ceux qui s’enorgueillissent d’avoir lu une dizaine de ses romans, je vous en suggère deux qui sont en quelque sorte de petits chefs-d’œuvre oubliés. Tout d’abord, Les sept cadrans ou comment sept pendules se retrouvent dans la chambre où un homme vient d’être assassiné. Ni de Miss Marple ni d’Hercule Poirot en vue mais une intrigue rebondissante, entre affaire d’Etat et organisation secrète. Enfin, Une poignée de seigle nous fait découvrir une savoureuse mise en scène, non pour une pièce de théâtre mais pour un triple meurtre : « une poignée de seigle » dans la poche de monsieur, du poison dans le miel de madame, une pince à linge sur le nez de la bonne... Le tout à déguster dans un canapé moelleux, de préférence au coin du feu. Solène BARON QUATRE POLARS à « MOURIR DE PLAISIR » L’HISTOIRE DU BLUES PAGE 3 LES DIX FILMS 2009 PAGE 4 DÉCRYPTAGE SPIDERMAN PAGE 5 MODE HOMME HIVER PAGE 2 Quatre polars à « mourir de plaisir ». Page 1 — Mode Homme Hiver. Page 2. — L’histoire du Blues. Page 3 — Les herbes folles. Page 4. — Les dix films qui ont marqué 2009. Page 4. — Décryptage d’une superproduction hollywoodienne. Page 5. — Dessinez un logo pour Branly. Page 6 — Exposez à Branly. Page 6. — Mots mêlés. Page 6 & 7. — Sudokus. Pages 7 & 8. — Qui dit quoi ? Page 8.

L'Inébranlable - Numéro 4

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Le quatrième numéro du journal des lycéens du lycée Édouard Branly, de Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne, France)

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GRATUIT N°4 - DÉCEMBRE 2009 - NE PAS JETER SUR LA VOIE PUBLIQUE

L’InébranlableSnoop Doggy Dog, qu’est-ce qu’on attend ?http://inebranlablebranly.free.fr/

Deux romans policiers de deux auteurs aux univers différents vous sont proposés... Tout d’abord Fred Vargas qui signe, avec Debout les morts, un polar jubilatoire et drôle, où trois « jeunes types », paumés et fauchés, s’installent dans une maison délabrée, dans un quartier pavillonnaire de la capitale. Sans s’imaginer qu’un meurtre se trame dans la demeure voisine. Sans se demander quel lien peut être établi entre une cantatrice et un arbre planté miraculeusement dans le jardin d’à côté. Sans feu ni lieu, lui aussi de la plume de Fred Vargas, part également d’une situation absurde: non pas l’apparition quasi fantastique d’un arbre, mais celle d’un

« accordéoniste demeuré », poursuivi pour des meurtres qu’il n’a pas commis. Le sort le conduit dans la « baraque pourrie » des trois protagonistes de Debout les morts.

Quant aux deux livres qui suivent, ils sont choisis dans l’œuvre éminente de la reine incontestée du roman policier : Agatha Christie. Impossible de lui résister quand on s’aventure sur le terrain du polar. Si vous êtes de ceux qui s’enorgueillissent d’avoir lu une dizaine de ses romans, je vous en suggère deux qui sont en quelque sorte de petits chefs-d’œuvre oubliés. Tout d’abord, Les sept cadrans ou comment sept pendules se retrouvent dans la chambre où

un homme vient d’être assassiné. Ni de Miss Marple ni d’Hercule Poirot en vue mais une intrigue rebondissante, entre affaire d’Etat et organisation secrète.Enfin, Une poignée de seigle nous fait découvrir une savoureuse mise en scène, non pour une pièce de théâtre mais pour un triple meurtre : « une poignée de seigle » dans la poche de monsieur, du poison dans le miel de madame, une pince à linge sur le nez de la bonne... Le tout à déguster dans un canapé moelleux, de préférence au coin du feu.

Solène BARON

Quatre polars à « mourir de plaisir »

L’HISTOIREDU BluesPAGE 3

LES DIX FILMS

2009PAGE 4

DÉCRYPTAGEspidermaNPAGE 5

MODE HOMMEHiVerPAGE 2

Quatre polars à « mourir de plaisir ». Page 1 — Mode Homme Hiver. Page 2. — L’histoire du Blues. Page 3 — Les herbes folles. Page 4. — Les dix films qui ont marqué 2009. Page 4. — Décryptage d’une superproduction hollywoodienne. Page 5. — Dessinez un logo pour Branly. Page 6

— Exposez à Branly. Page 6. — Mots mêlés. Page 6 & 7. — Sudokus. Pages 7 & 8. — Qui dit quoi ? Page 8.

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• Alors si certains de vous en ont ras le bol d’être engoncés dans des jeans serrés qui compriment de partout, partout, partout... (même où il ne faudrait pas), je suis désolée mais vos adieux ne sont pas pour demain !Les slims sont de nouveaux de la partie et même les leggins se déclinent maintenant au masculin (le carrot pant de J-P Gaultier) ! Alors, hop ! On enlève son vieux blue-jeans qui a essuyé pas mal de guerres pour enfi-ler le pantalon « IN » du moment... en cuir made in Dior. Bon je vous l’accorde c’est osé (même risqué) mais comme l’a dit Coco Chanel : « La mode se démode, le style ja-mais ». À méditer...

• Cet Hiver rime avec fourruuuuure : sur les podiums on l’a vue déclinée en toutes les formes : en veste chez Ungaro, en col ou écharpe pour Galliano, on réveille la bête sauvage qui est en vous !Conseil [!!!] : Afin que le titre peu glorieux de « massacreur de bébé phoque en An-tarctique » ne soit écrit en lettre gras sur votre front ce qui du coup serait [beaucoup] moins sexy, pensez au synthétique ! En plus d’être beau vous deviendrez pour le même prix défenseur attitré des bébés poilus tout mimi qui peuplent notre planète. Et pour le

coup les filles ne voient plus qu’une chose en vous : mec branché + défenseur de la cause des mignonnes boules de poils = prince charmant (cheval blanc en option) !

• Manteaux, trenchs, blazers, blousons... une fois encore, tout un panel de pardessus vous est offert en cette saison : car on peut se protéger des intempéries et du froid sans pour autant ressembler au bonhomme Mi-chelin ! Crise oblige votre porte-monnaie ne criera pas famine cette année parce que les indémodables de la mode comme le strench anglais (style Burberry) n’ont toujours pas dit bye bye et sont de retour plus beaux et classes que jamais !

• Englishmen : cette année, la mode se rend à Buckingham Palace chez sa majesté d’An-gleterre (so chic) ! Blousons et pantalons à petits carreaux skas pour le style londonien aux Dr. Martens dévoilées par des jeans à revers et des clous postpunk genre Hoo-ligans. On retrouve des grands classiques entre Oxford et Cambridge – duffle-coat de collégien, tartan et jacquard Burlington. On n’a alors plus qu’à lever nos tasses de thé et à souhaiter que « God save the mode » !

• Les couleurs sont toutes rangées au pla-card pour laisser place à du noir, du noir et... du noir. So chic, so épuré on vise les valeurs sûres. Alors je sais, vous êtes déçus, la nos-talgie du « style » tektonick vous submerge : où sont passées ces belles années où porter des t-shirt lilas tagués « I LOVE tecktonik » couleur or d’un goût remarquable faisait tomber toutes les « meufs» comme des mouches à vos pieds... Pas de panique  ! Même si on rêvait, messieurs, de vous voir cette saison vous trimballer en ultra-slim rose bonbon on adorera tout autant votre aura sombre et mystérieuse.... Dracula n’a qu’à bien se tenir !

Pauline DÜRR

MODE

Parce que la parité homme/femme peut même être sur les podiums et que les mecs [aussi] ont droit à leur part de classe et d’élégance, je suis partie pour vous à la pêche aux tendances et voici, messieurs ce que j’ai trouvé dans mes filets :

l’HiVer pour les Hommes

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PAGE 2 - DÉCEMBRE 2009 - NUMÉRO 4 - http://inebranlablebranly.free.fr/ - LE MAGAZINE DES LYCÉENS DE BRANLY - L’INÉBRANLABLE

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L’INÉBRANLABLE - LE MAGAZINE DES LYCÉENS DE BRANLY - http://inebranlablebranly.free.fr/ - NUMÉRO 4 - DÉCEMBRE 2009 - PAGE 3

Pourquoi le Blues ? Parce que c’est la base de la majeure partie des genres musicaux modernes (à savoir le Jazz, le Rhythm & blues, le Rock & roll, le Hard rock, la Soul et aussi la Pop) ; mais aussi parce qu’il est toujours très joué et en perpétuelle évolution. Je ne ferai ni la longue histoire détaillée du Blues ni une anthologie démentielle de tous les artistes ou albums blues qui valent la peine d’être minutieusement écoutés. J’essaierai simplement de l’introduire brièvement dans son contexte historique et musical, et je tenterai de vous proposer une sélection personnelle d’albums qui m’ont marqué. Il faut tout d’abord savoir que, bien qu’il émergea et se développa aux États-Unis (plus précisément dans le delta du Mississipi), le Blues fut importé d’Afrique

noire (principalement du Mali) durant les périodes de colonisations européennes (fin du XIXème - début du XXème siècle). Le marché de l’esclavage étant alors en expansion, de nombreux noirs africains furent envoyés dans les champs de coton situés principalement de part et d’autre du célèbre fleuve du petit Sawyer de Mark Twain (pour plus d’informations sur le voyage Afrique-Amérique du Blues, je vous conseille fortement le film « Du Mali au Mississipi » de Martin Scorsese). C’est donc parce qu’il fut premièrement chanté par les travailleurs afro-américains que le Blues (qui donnera plus tard l’expression « avoir le blues ») est avant tout un moyen d’exprimer sa tristesse ou son mal-être. Étymologiquement, ce nom est un dérivé de l’appellation anglaise «  Blue devils  » (diables bleus) qui signifie « idées noires ». Il vient également de

l’ancien français « blue » qui correspond en langage courant à « histoire personnelle ». Les bluesmen font donc généralement dans leurs chansons le récit subjectif d’une de leurs aventures. C’est ce que fit parmi d’autres Robert Johnson qui dit dans Me and the Devil Blues : « Le Diable et moi marchions côte à côte ». Il prétendait avoir rencontré le Diable à la croisée des chemins (Crossroads Blues) et avoir signé un pacte avec lui, ce qui lui aurait permis de jouer et chanter le Blues comme personne avant lui. Musicalement, ce genre apparut à peu près en même temps que la Country qui venait également de la souche populaire pauvre des États-Unis, mais du côté de la civilisation blanche. Les deux genres s’inter-influencèrent tout au long du XXème siècle donnant le jour à beaucoup de variantes (par exemple le Folk).

Voici une petite liste, certes non exhaustive, d’albums de blues (sans classement de valeur idiot), mais qui vous permettra (si vous êtes amateur ou simplement curieux) de découvrir de petits bijoux (j’ai essayé de sélectionner aussi bien du blues noir que du blues blanc afin de faire varier les plaisirs) : • The Complete Recordings, Robert Johnson (1990 chez Sony BMG Music Entertainment)• Hard Again, Muddy Waters (1977 chez Sony également)• The Essential John Lee Hooker, John Lee Hooker (1964 chez Geffen Records)• Blues, Jimi Hendrix (1994 chez Experience Hendrix L.L.C.)• Irish Tour, Rory Gallagher (1974 chez Strange Music Ltd.)• Royal Albert Hall, Cream (2005 chez Reprise Records)• Smokin’, Jonny Lang (2002 chez Eagle Records)• Exile On Main Street, The Rolling Stones (enregistré en 1972 et paru en 1989 chez Virgin Records)• The Millennium Collection, B.B. King (1999 chez Geffen Records)• Talking Timbuktu, Ali Farka Touré & Ry Cooder (1994 chez World Circuit)• Kongo Magni, Boubacar Traoré (2005 chez Marabi Productions)• Bluesbreakers with Eric Clapton, John Mayall & The Bluesbreakers (1966 chez Decca Music Group Limited)• Super Session, Michael Bloomfield, Al Cooper & Steve Stills (enregistré en 1968 et paru en 2003 chez Sony)

Voilà, je pense que 13 est un bon chiffre dans ce contexte-ci.Bonne écoute et joyeux Noël à tous !

Merlin BARTHÉLÉMY

le Blues : uN pacte aVec le diaBle

MUSIQUE

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1. SlUMDOg MIllIOnnaIrE (Danny Boyle)Est-il nécessaire de le présenter ? Il a raflé 8 Oscars, le box-office français et américain. Le champion de 2009 c’est lui !!

2. gran TOrInO (Clint Eastwood)Le cru Clint Eastwood 2009 est une tuerie. Ça faisait longtemps que l’on n’avait pas vu un Eastwood aussi réussi !

3. là-haUT (Peter Docter & Bob Peterson)C’est le Pixar de 2009 ! L’histoire d’un petit garçon et d’une personne âgée qui voyage dans une maison volante. C’est magnifique, agréable... Pixar en force !

4. Un PrOPhèTE (Jacques audiard)Un des meilleurs Jacques Audiard.

5. InglOrIOUS BaSTErDS (Quentin Tarantino)Peut-être pas au niveau des autres chefs-d’oeuvre de Tarantino, mais quand même très réussi !

6. lE rUBan BlanC (Michael haneke)La Palme d’Or de cannes.

7. l’ETrangE hISTOIrE DE BEnJaMIn BUTTOn (David Fincher)Une histoire très originale !

8. ThE rEaDEr (Stephen Daldry)L’adaptation très réussie d’un magnifique roman.

9. harry POTTEr – lE PrInCE DE Sang-Mêlé (David yates)Harry Potter, 6ème édition ! Banale à force … Mais quand même génial quand on est fan !

10. TwIlIghT 2 (Chris weitz)Le phénomène !! Peut-être pas un bon film mais un phénomène ça c’est sûr !

Claire ELADOUI

CInéMaLe film est lent, un peu décousu ; on regarde sa montre, on ne comprend pas tout, et beaucoup de questions restent sans réponses, même à la fin du film. On en attendait plus de la part d’Alain Resnais, et d’un film noyé d’éloges par la presse. Le film se veut psychologique, par rapport aux pulsions humaines, aux choix qui scellent notre destin. Le scénario pourrait être intéressant, mais le réalisateur n’en fait rien : le film n’apparaît malheureusement que comme une histoire d’amour de vieux, dont la fin est pour le moins... inattendue.

Léa MURAWIEC

les herbes folles, d’Alain Resnais

les diX Films Qui oNt marQuÉ 2009En 2009 le cinéma a été très riche en succès et en attente ; petit tour d’horizon des 10 films qui ont marqué 2009. De la ro-

mance, de la vengeance et du spectaculaire, voilà les thèmes principaux de cette année.

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L’INÉBRANLABLE - LE MAGAZINE DES LYCÉENS DE BRANLY - http://inebranlablebranly.free.fr/ - NUMÉRO 4 - DÉCEMBRE 2009 - PAGE 5

Ma mère m’a toujours dit (je sais qu’on s’en fout de ma vie, mais il fallait bien une intro) que les blockbusters hollywoodiens n’étaient que machines à fric et qu’ils étaient superficiels, qu’il n’y avait que de l’action et pas de scénario. Lorsque je lui ai montré la jaquette de la trilogie Spiderman, elle m’a regardé d’un air désabusé, et m’a dit « Tu crois vraiment que, même soldé, ça vaut le coup ? » Malgré moi, j’ai toujours aimé les blockbusters hollywoodiens, comme les films Spiderman. Avant, je pensais que cette trilogie était superficielle, simpliste, contrairement au cinéma intimiste européen, mais j’aimais quand même. Enfin bon, je me suis dis que je n’étais pas anormal, vu le succès mondial qu’ils ont eu. Mais quand même, j’avais un peu honte, ce n’était pas de l’ « art cinématographique», ce n’était qu’une source d’argent comme une autre. Durant le visionnage de ces trois long-métrages, j’ai compris qu’il y avait plus que ça, que j’avais tort. Les thèmes abordés par Spiderman sont nombreux, variés, populaires. Le plus contemporain est certainement l’un de ceux du troisième opus : l’influence de la gloire et de la « réussite professionnelle » sur un couple, le statut de la femme par rapport à l’homme. Mary-Jane est le personnage féminin au centre de toute la saga. Peter ne pense qu’à la conquérir, c’est son but dans

les deux premiers films. Mais lorsque leur relation devient enfin réalité, il s’éloigne d’elle en savourant son succès propre auprès des new-yorkais, alors que sa belle se voit descendue par la critique et jetée à la porte de sa comédie musicale ... Il devient petit à petit égocentrique et oublie ce que lui a dit sa tante : « il faut faire passer sa femme avant tout ». Mais la nouvelle tenue noire de Spiderman est tout autant une menace pour Peter. Elle le rend certes beaucoup plus fort, mais accroît aussi son orgueil. Peter s’enfonce alors encore plus, M-J s’éloigne de lui. Certaines séquences le montre même se pavanant dans la rue, comme une star. Ce changement de personnalité est matérialisé par une coupe « à la nazi ». On voit donc la menace grandissante pesant sur Spiderman. Va-t-il arriver à surmonter ses démons ? L’amour qu’il semblait avoir pour Mary-Jane va-t-il être plus fort ? On se pose beaucoup de questions, et l’on comprend alors que la gloire est dangereuse, qu’il ne faut pas « attraper la grosse tête ». Remontons dans le temps. Premier épisode : un dilemme est imposé à l’homme-araignée  ;  il doit choisir entre sauver M-J ou les passagers d’un téléphérique. Même si l’on sait qu’il les sauve tous, on ne peut pas s’empêcher de se demander ce que l’on ferait à sa place, quel est le bon choix ... L’Histoire ne manque pas d’exemples de ce

genre. A sa place, que feriez-vous ? Fin du premier épisode : le Bouffon vert, qui a imposé le dilemme dont nous venons de parler, meurt. Cet évènement va bouleverser le cours des choses. Son fils, Harry, va vouloir venger sa mort en tuant Spiderman, qu’il considère comme coupable  ; il ignore alors que Peter est Spiderman. Deuxième épisode : Harry découvre la vérité, et ne sait que choisir entre la vengeance de son père et l’amitié qu’il porte à Peter depuis de nombreuses années. De son côté, ce dernier veut venger son oncle, assassiné par Flint Marco, alias l’Homme-sable. Dans les deux cas il apparaît que le présumé coupable ne l’est pas directement. Ce qui nous démontre ici l’importance de l’arbitrage du système judiciaire dans les affaires criminelles. C’est donc là un aspect original de la saga Spiderman, communément considérée comme simpliste et destinée aux jeunes. Peut-être cette cible est-elle la source de ces aspects moralistes ? En effet, quoi de mieux pour inculquer des valeurs à un quelqu’un que de le faire par le divertissement, sans qu’il en soit conscient ? (On croirait presque entendre un humaniste) Rendez-vous en 2011 pour voir si le quatrième épisode sera du même acabit.

Cantien COLLINET

les superproductions hollywoodiennes dominent le monde du cinéma. Ces films véhiculent un grand nombre de valeurs « occidentales » et on peut toujours en retirer une morale. Exemple avec la trilogie Spiderman.

dÉcrYptaGe d’uNe superproductioN HollYWoodieNNe

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aCTU lyCéEdessiNeZ uN loGo pour BraNlY

eXposeZ au lYcÉe

Le proviseur lance un appel à tous les lycéens afin de créer le nouveau logo officiel de Branly, tous à vos crayons ! Le logo apparaîtra sur les t-shirts, les papiers officiels, tout quoi. Un premier pas vers la célébrité ! À remettre au secrétariat du proviseur !

Branly : future galerie d’art ? En tous cas, le proviseur propose désormais aux artistes du lycée d’exposer leurs travaux (en 2D : dessins, peintures, photos...). Ils seront encadrés aux murs. Vous pouvez voir ce que cela peut donner à côté du secrétariat du proviseur. Allez voir le proviseur si vous êtes intéressés !

MOTS MêléS

E g è I S é l é T Z J E I

E g I E n l l y X B J E K

T K X T n S D y P y O l S

w Z g n Q T V K J V E w P

a l P E S E y h O E P n M

w P O n M O U F l E S M B

E T S I P I Q U E T a  M

E h C n a l a V a S T V a

S E T T E n U l Q O X D I

B g B h O Z n U n D l I S

C J J F V Q E J F l h E Q

Q M K C a S Q U E T F F E

E n g a T n O M X S C P n

1) AVALANCHE2) TÉLÉSIÈGE3) LUNETTES4) MONTAGNE5) MOUFLES6) CASQUE7) MASQUE8) PIQUET9) ALPES10) BÂTON11) NEIGE12) SKI13) PISTE

mots à trouVer :

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MOTS MêléSU g a n E D h D M w J E E

a w M O T I T U J D B h l

E n g l ê n E w é J a C U

D y U l F D r y S g M Û O

a M I I S E a a U Z E B B

C S r E F I Z B S h Z é E

l a l V M w a E C T T g O

a U a é n y n è h a a n T

g B n r O J r h B l I n l

y Q D X Ë C n l I P E D a

J P E Z l Q E l a V l a V

S I C l l r é S a U Q r X

P F F T a E h B E a r E l

1)GUIRLANDE2)RÉVEILLON3)NAZARETH4)GALILÉE 5)CADEAU6)CRÈCHE7)ÉTABLE8)AVENT 9)BOULE10)BÛCHE11)DINDE12)JÉSUS 13)SAPIN14)FÊTE15)NOËL

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L’Inébranlable - Quatrième numéro - Décembre 2009 Site internet : http://inebranlablebranly.free.fr/ - Adresse électronique : [email protected] - Adresse postale : 14, Rue de la République 94360 Bry-sur-MarneDirectrice de la rédaction : Eve ZUCKERMAN / Directeur de la publication : Mathias MORA / Directeur des Relations externes : Cantien COLLINETCorrecteur : Mathias MORA / Maquettiste : Cantien COLLINET / Trésorier : Jules BOUTÉÉquipe de rédaction : ALBERTO Dolly, BARON Solène, BARTHÉLÉMY Martin, BELMIN Camille, BOUTE Jules, BRIFFARD Élodie, CHEVREAU Laura, CHOLLET Laura, DENIS Charlotte, DESCHAMPS Lucas, DUGAY Coralie, DÜRR Pauline, ELADOUI Claire, HAMMAMI Naima, HWANG Innho, L’HOSTIS Rachel, LIRON Marie, MURAVIEC Léa, MORA Mathias, QUAGLIAROLI Cindy, SCHEFFER Maxime, YOUSFI Saâd, ZUCKERMAN EveDessins de : HWANG Innho, MURAWIEC LéaRemerciements à : M. Le proviseur, M. L’intendant, M. Le secrétaire du proviseur

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Envoie ton annonce à [email protected] sera publiée dans le prochain numéro de l’Inébranlable !

Mme Cassagne •Mme Casper •

M. Casper •Mme Darras •

M. Desmarets •Mme Froment •

Mme Missio •M. noguier •

Mme rischard •

• « hier j’ai regardé Desperate housewives »• « les gogoles »• « Somme toute »• « les poulains »• « à lundi, si le cœur vous en dit »• « Mon poussin »• « Moyennant quoi »• « Voilààààà »• « Je suis toute oreille »

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