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Dossier publicitaire réalisé par sa IPM I Product Manager : José Piron (0475 73 85 20) I éditeur Responsable : Emmanuel Denis Groupe Multimédia IPM - Rue des Francs 79 - B-1040 Bruxelles Bureau de dépôt : Bruxelles X DOSSIER Supplément publicitaire à La Libre Belgique et à la Dernière Heure du 13.02.2014 PROVINCES, VILLES ET COMMUNES WALLONNES ET BRUXELLOISES : LES NOUVEAUX DéFIS DES POUVOIRS LOCAUX ET RéGIONAUX 2014 voir page 29 PRIX BELGE DE L’éNERGIE ET DE L’ENVIRONNEMENT 2014 VILLES ET COMMUNES : METTEZ EN LUMIèRE VOS PROJETS DURABLES ! Plus d’infos sur www.eeaward.be

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Dossier Villes et Communes

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Page 1: Llb services publics de proximité 13 02 2014 bd

Dossier publicitaire réalisé par sa IPM I Product Manager : José Piron (0475 73 85 20) I éditeur Responsable : Emmanuel Denis Groupe Multimédia IPM - Rue des Francs 79 - B-1040 Bruxelles Bureau de dépôt : Bruxelles X

DOSSIER

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PRovInces, vIlles et coMMunes Wallonnes et BRuxelloIses :

lEs nouvEauX DéFIs DEs PouvoIRs locauX Et RéGIonauX

2014

voirpage 29

PRIx Belge De l’éneRgIe et De l’envIRonneMent 2014vIllEs Et coMMunEs : MEttEz En luMIèRE vos PRoJEts DuRaBlEs ! Plus d’infos sur www.eeaward.be

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soMMaIReentRetIen avec le MInIstRe Paul FuRlan : 4“FaIRE EntRER la coMMunE Dans la MoDERnIté”

la soFIco : 8Plus DE MoBIlIté GRâcE au covoItuRaGE

unIon Des vIlles et coMMunes De WallonIe : 10l'annéE DE tous lEs DanGERs

l'unIon coMMunale FeRa-t-elle la FoRce ? 14

IgRetecBuREauX Et atElIERs nEuFs à PRoXIMIté DE l'aERoPoRt ou En cEntRE vIllE 16

vIeIllIsseMent : 17l'aIDE Et lEs soIns à DoMIcIlE PouR FaIRE FacE à l'uRGEncE

ethIas 18unE vIsIon oPtIMalE DEs PEnsIons léGalEs

conFéDéRatIon constRuctIon Wallonne (ccW) 20sIMPlIFIER, InvEstIR Et PERMEttRE lEs InvEstIssEMEnts

vIlle De veRvIeRs 21unE IMaGE PosItIvE PouR unE RElancE socIo-éconoMIquE

PRovInce De lIège 22covoIt'stoP : Il Faut quE ça RoulE ! // DévEloPPER la MoBIlIté élEctRIquE

PRovInce De haInaut 24REMPoRtER l’aDhésIon, PouR DEs sERvIcEs touJouRs Plus EFFIcacEs Et PERtInEnts !

gIlBeRt laloux : 25PaRtaGER avEc lE PuBlIc Et lEs cRéatEuRs D’EsPacEs DE vIE aPPoRtE à chacun unE qualIté au quotIDIEn

haInaut DéveloPPeMent : 25PRIX Du DévEloPPEMEnt DuRaBlE DE la PRovIncE DE haInaut

ManDataIRe... Bon à tout FaIRe 26

le PoRtFolIo RévolutIonnaIRe 28

PRIx Belge De l’éneRgIe et De l’envIRonneMent 2014 29vIllEs Et coMMunEs : MEttEz En luMIèRE vos PRoJEts DuRaBlEs !

la FoRMatIon en alteRnance Dans votRe aDMInIstRatIonc’Est quoI l’altERnancE à l’IFaPME ? 31

Administrateur déléguéFrançois le Hodey

Directeur des ventes publicitairesEmmanuel Denis

Sales advertising managerHenry VisartT. : 02 211 29 59F. : 02 211 29 [email protected]

Coordination d’éditionJosé Piron - Product Managergsm : 0475 73 85 [email protected]

Mise en pagewww.crd.be

Editeur responsableEmmanuel DenisRue des Francs, 79B-1040 Bruxelles

Toute reproduction totale ou partielle est strictement réservée à l’éditeur.

Le contenu de cette édition n’engage pas la rédaction.

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entRetIen avec le MInIstRe Paul FuRlan :“FaIRE EntRER la coMMunE Dans la MoDERnIté”

la législature wallonne touche tout doucement à sa fin. les premiers bilans s'esquissent. le ministre Paul Furlan, en charge des Pouvoirs locaux et du tourisme, a accepté de répondre à nos questions pour ce dossier sur le salon des mandataires. Ministre plutôt discret sur le plan de la communication, Paul Furlan a fait évoluer les matières qu’il gère durant ces cinq années mais il sait aussi qu'il reste pas mal de boulot sur la table même si les évolutions sont réelles et largement reconnues.

Monsieur le ministre, les responsables communaux sont particulièrement inquiets. Divers dossiers leur font craindre qu'ils soient encore plus mis à contribution avec des budgets qui, eux, dans le meilleur des cas, ne progresseront pas...

“Sincèrement, et ce n'est pas de la démagogie, je comprends leurs inquiétudes. Je n'ai aucune difficulté à me mettre à leur place. Je suis moi-même bourgmestre emopêché et je connais tous les niveaux des pouvoirs communaux pour être passé par tous les étages de la vie communal. J'ai commencé comme conseiller communal dans l'opposition. Lors des életions suivantes, nous étions dans la majorité et je suis devenu échevin. Ensuite, bourgmestre, président de l'asbl Union des Villes et Communes

de Wallonie avant de devenir ministre des Pouvoirs locaux. Aujourd'hui encore, je vais régulièrement dans les collèges communaux. Je connais les exigences de ce travail. Aujourd'hui, c'est vrai que le métier a bien changé, s'est complexifié. Il s'est aussi professionnalisé. Les défis pour l'avenir sont énormes. Mais quand on regarde la situation à d'autres niveaux de pouvoirs, quand on voit aussi comment ça se passe chez nos voisins européens, il faut constater que les communes traversent mieux la crise que bien d'autres. Regardez en Italie ou en Espagne, les licenciement sont légions, certaines municipalités n'ouvrent plus leurs portes qu'un jour sur deux, faute de moyens. Ici, on ne connaît pas cette situation de casse sociale généralisée, et c'est particulièrement heureux.”

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coMMEnt EXPlIquER quE nos vIllEs Et coMMunEs tRavERsEnt MIEuX cEttE PéRIoDE DIFFIcIlE ?

“Je ne dis pas que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Je sais que certaines communes tirent méchamment la langue, que c'est dur au quotidien. Il y a une petite dizaine de communes qui sont vraiment en difficultés et qui ont même dû couper dans leurs effectifs. Ca, c'est vraiment la démonstration ultime que c'est difficile. Mais malgré les transferts de charges en matières sociales, malgré que ça fasse mal, les 120.000 agents communaux sont toujours bien là.”

cEs tRansFERts DE chaRGEs vIEnnEnt Du FéDéRal. quE PEut FaIRE la RéGIon wallonnE ?

“Je sais qu'il y a énormément d'attentes mais nous ne pouvons évidemment tout éponger, tout prendre en charge. Par contre, la Région a préservé, sanctuarisé, le fonds des communes qui a même progressé de 110 millions d'euros sur la législature. On a aussi mis au point une nouvelle méthode d'investissement plus simple. Il s'agit du fonds d'investissement doté de 180 millions d’euros et qui remplace les précédents Programmes Triennaux et Droit de Tirage. Ainsi, l’ensemble des Villes et Communes wallonnes a reçu une enveloppe sous forme de droit de tirage pour la période 2013-2016 sur base de critères objectifs arrêtés par le Gouvernement wallon. C'est plus simple, plus efficace et donc plus fonctionnel. Un outil qui participe à la modernisation des pouvoirs locaux.”

cEttE sIMPlIFIcatIon DEvaIt notaMMEnt FacIlItER lE tRavaIl DEs coMMunEs Dans l'élaBoRatIon DE lEuR BuDGEt. ou En êtEs-vous ?

“On peut être satisfait. Il y a un an, à la même période, nous avions reçu 20 budgets. Cette année, 243 budgets sont rentrés sur 253. Et encore, les 10 budgets qui sont manquants sont votés, nous ne les avons pas reçus suite à des problèmes techniques. C'est une belle évolution. Aujourd'hui, il y a un meilleur encadrement et plus de souplesse. On peut aussi désormais mieux objectiver les budgets. De manière générale, on peut dire que les communes sont en équilibres”

c'Est un Résultat Plutôt InattEnDu ?

“Oui, par rapport à ce que l'Europe, notamment, avait prévu. Non, quan je vois la manière dont se comportent la plupart des responsables communaux. Nous sommes à – 310 millions alors qu'on nous prévoyait à – 600 millions. Les investissements des communes s'élèvent à 1,2 milliard, si on admet un correctif à 50%, la situation des communes est équilibrée. Cette situation est due à la prise de conscience des gestionnaires communaux qui se sont comportés comme des fourmis que comme des cigales, pour reprendre le lexique de La Fontaine. Les 262 communes wallonnes oeuvent être créditées, dns l'ensemble, d'une bonne gestion, voire d'une très bonne gestion. A côté de cela, comme je l'ai déjà dit, on traverse une crise et tout n'est pas rose. Cette très bonne gestion nous permet notamment de mieux traverser ce gros temps que nombre d'autres niveaux de pouvoir”.

Justement, beaucoup de gestionnaires communaux ont le sentiment que leurs efforts ne sont pas vraiment récompensés vu qu'on leur fait supporter sans cesse de nouvelles charges...

“Il y a un côté frustrant, c'est vrai. Beaucoup d'élus communaux me le disent régulièrement. Ils n'ont pas l'impression d'être récompensés pour la qualité et l'ampleur de leur travail car les marges dégagées sont immédiatement mangées. Mais nous avançons, je ne peux pas donner une date précise, mais tout le monde est d'accord pour dire que la situation économique s'améliore. On peut se dire qu'on a mangé notre pais noir. Il faudra encore maintenir le cap et on ne pourra pas réduire notre attention dans les prochains mois, mais on sent qu'on va vers un mieux et, de toutes façons, au regard de ce qui se passe ailleurs, on peut être très fier d'avoir préservé le service aux citoyens. Pour en revenir au côté bucolique de La Fontaine, je dirais l'hiver aura une fin, on voit revenir les bourgeons. Aujourd'hui, on parle d'un taux de croissance de 1%. Ce n'est pas le Pérou mais ça aura un impact évident sur les finances et les rentrées communales.”

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lEs vRaIs BEauX JouRs, c'Est PouR quanD ? “Je ne suis pas Madame Soleil mais je ne pense pas que ce sera pour 2015. Je pense que la vraie reprise, ce sera pour 2016-2017. On est dans le gué et on ne s'est pas encore mouillé les pieds, c'est déjà pas si mal.”

vous êtEs un aDEPtE DE la MéthoDE coué ?“C'est possible mais pas dans ce cas précis. Il y a une différence entre la sensation subjective et la situation objective. Moi, je lis les budgets et je vois qu'ils sont majoritairement en équilibre. La reprise de la consommation des ménages, elle, se fait attendre parce qu'elle, elle est liée à la perception qu'on a de la situation. Ce qui montre bien que la morosité est toujours dans l'air.”

la PluPaRt DEs élus coMMunauX lE DIsEnt En choEuR, vous avEz Donné un couP D'accéléRatEuR DE la MoDERnIsatIon Du FonctIonnEMEnt DEs coMMunEs, quEl BIlan tIREz-vous ?

"Avec la refonte du code de la démocratie locale, outre le droit d’interpellation des citoyens au conseil communal, la présidence du conseil communal ou l’encadrement des bulletins communaux, j’ai fait entrer les communes dans la modernité avec la réforme des grades légaux et la gestion par objectif. Désormais, les projets sont mieux budgétés et inscrits sur une ligne du temps. On ne gère plus de manière annuelle mais pour l’ensemble de la législature".

MaIs lE PRocEssus n'Est Pas FInI...

“Il y a toujours moyen de faire plus. La législature arrive à son terme et je souhaiterais que le futur ministre régional qui reprendra mes responsabilités aille encore plus loin. Il faudra mener une réflexion sur la fusion des services entre les communes et les CPAS. Si pour le moment cette question est laissée à l’appréciation des communes, il faudra être plus intransigeant à l’avenir. La réforme des grades légaux devra aussi percoler sur l’ensemble de l’administration et avec l’arrivée de nouvelles compétences dans les communes, il faudra envisager un statut unique dans la fonction publique locale pour garantir l’avenir des retraites.

vous êtes aussi pour l'extension du Fonds d’investissement communal que vous avez mis en place et qui a pour objectif d'octroyer de manière plus transparente un certain nombre de subsides.

"Pour l’avenir, je pense qu’il faut étendre ce mécanisme aux subsides qui dépendent des autres ministres. Il faut mettre fin à cette habitude

ministérielle de faire de la politique en distribuant les subsides. Quand on regarde le degré de notoriété des ministres wallons, on se rend compte que la distribution de subsides ne fait pas gagner en notoriété".

Dans vos attributions, vous avez aussi les intercommunales. un secteur qui a été un tantinet bousculé ces derniers mois alors qu'il semblait ronronner tranquillement jusqu'au rachat des éditions de l'avenir par tecteo...

“Le secteur a été touché par ce rachat. Sans cet événement, pas certain que la réforme sur les intercommunales aurait pas été mise en chantier. D'ailleurs, rien n'est fait. Je n’ai pas fait la réforme dans la polémique mais je ne suis pas certain qu’elle pourra vraiment voir le jour. On verra bientôt au sein du gouvernement de quel bois chacun se chauffe. Il y aura ceux qui ne veulent pas bouger et ceux qui voudront tout changer en allant même au-delà du droit. Ça amenuise les chances de la réforme même si on est sous les feux de l’actualité."

quID DE l'avEnIR DEs PRovIncEs ?

le ministre Furaln a réduit le nombre d’élus siégeant au conseil provincial, il a limité les dépenses de fonctionnement de l’institution, mis en place un encadrement des missions à l’étranger et transférer les voiries provinciales vers la Région...

“Je suis tout à fait pour leur maintien. Je ne veux en aucun cas les voir disparaître. Il faut organiser la supracommunalité via les provinces. Elles peuvent être utiles en matière de sécurité (police et incendie). Elles pourraient à l’avenir jouer au côté des communes le même rôle que notre futur Sénat avec des conseillers provinciaux issus des conseils communaux."

REvEnons un Instant suR lEs InquIétuDEs DEs BouRGMEstREs quI cRaIGnEnt DE voIR aRRIvER DE noMBREuX EX-chôMEuRs Dans lEuR cPas au 1er JanvIER 2015...

“Ce sont des règle qui sont édictées au niveau fédéral. Lesc ommunes doivent respecter ces lois et leurs effets. C'est un des fruits de la sixième réforme de l'Etat. La Région wallonne se prépare à faire face. On parle beaucoup de l'activation des chômeurs mais ce n'est pas la seule mesure qui aura des conséquences aux échelons inférieurs.”

votRE avIs ?

“C'est une erreur fondamentale”

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votRE PaRtI Est PouRtant au GouvERnEMEnt...

“Cette mesure est une mesure voulue par les partis de droite du gouvernement. C'est une mesure que je regarde comme une mesure d'annonce, une mesure qui n'aura pas d'effet positif sur l'économie réelle. Si on veut caricaturer, on se dit que vous jetez les fainéants vers les CPAS des communes. Conséquence : certaines communes pourront mieux absorber cette arrivée que d'autres. Cela ne va faire qu'augmenter les différences entre les communes. Celles qui sont déjà pauvres aujourd'hui risuqe de devenir encore plus pauvres demain.”

quE Faut-Il FaIRE, Dès loRs ?

“Le mieux, c'est que le fédéral puisse faire marche arrière. J'y crois parce qu'il y a des élections le 25 mai et que si un gouvernement progressiste peut être mis sur pied, il pourra remettre en cause cette loi qui, je le répète, n'aura aucun effet positif sur l'économie réelle. ”.

vous vous tRansFoRMEz En oRGanIsatEuR DE GRanDE FêtE avEc lE salon DEs ManDataIREs*...

“C'est une belle occasion de se retrouver. A l'origine, c'est une idée de mon prédécesseur Philippe Courard. Un concept que j'ai fait grandir au fil des ans de cette mandature. C'est devenu la fête des pouvoirs locaux, des communes. Cette année, il y aura 280 exposants et on compte sur 12.000 visiteurs en deux jours, ce qui est assez exceptionnel pour un Salon qui est quand même orienté vers les professionnels même si c'est ouvert à tous.”

DE nouvEautés ?

“J'essaie d'inviter des bourgmestres flamands et bruxellois. Cette rencontre permet de donner une autre image des communes wallonnes, de montrer leur dynamisme. Ces rencontres permettent aussi, évidemment, de mieux se connaître, d'échanger. Finalement, on traverse tous la même crise et c'est parfois utile de voir ce qui se fait chez l'autre. Autre nouveauté cette année, la présence des télévisions locales, ce qui permettra au salon d'avoir des retombées sur chacune des sous-régions. Ce n'est pas nouveau, mais il y aura aussi des conférences et des colloques avec des experts et des universitaires. Une fois encore, le but est d'échanger.”

* salon des mandataires, les 13 et 14 février 2014 au wEX de Marche en Famenne.

InFos ? www.wex.be

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la soFIco : Plus De MoBIlIté gRâce au covoItuRage la soFIco poursuit actuellement la concrétisation de son Plan routes dont l’objectif est de réhabiliter le réseau structurant wallon (autoroutes et routes nationales stratégique). au-delà de cette remise à niveau, la soFIco travaille concomitamment à la mise en œuvre de solutions visant à favoriser la mobilité et, notamment, fluidifier l'accès aux grandes villes. Parmi celles-ci : le covoiturage.

“Fluidifier le trafic, faciliter l'accès aux grandes villes en désengorgeant les axes autoroutiers. Ce sont des enjeux majeurs dans lesquels la SOFICO a un vrai rôle à jouer”, explique Raymond langendries, président du conseil d’administration. “Nous ne pouvons agir seuls, nous devons donc nous concerter avec les autres pouvoirs qu'ils soient régionaux, provinciaux ou communaux. Aujourd'hui, on a pris conscience que si on n'agissait pas sur ce problème, on allait droit vers de sérieux problèmes qui auraient des répercussions sur le développement des villes, sur l'environnement et, évidemment, sur le quotidien des gens. Cette prise de conscience doit amener tous les pouvoirs à se mettre autour de la table pour trouver la voie la plus efficace possible pour fluidifier le trafic”.

Différents projets sont sur la table et Raymond langendries, Président, rappelle que la soFIco a, notamment, financé la création de 525 emplacements poids-lourds supplémentaires sur son réseau structurant et qu'elle oeuvre à la création de parkings de covoiturages.

“Le covoiturage est une piste évidente. Tout le monde s'accorde sur ce point. Les transports publics, aussi efficients soient-ils, ne peuvent satisfaire tout le monde. Ce constat posé, il faut être pragmatique et essayer de trouver la meilleure réponse pour faciliter le quotidien des usagers de la route. L'idéal, c'est que l'autoroute se déleste de ses voitures à proximité des métropoles wallonnes et de Bruxelles. Pour Bruxelles, une collaboration étroite est nécessaire entre les trois régions pour trouver les solutions idéales, vu sa situation géographique”, poursuit M. langendries qui plaide pour un grand plan de covoiturage qui "ne pourra voir le jour que si les différents partenaires se parlent et étudient les emplacements pour la création de ces parkings".

En attendant, ajoute Jacques Dehalu, administrateur-délégué, la société continue d'œuvrer pour répondre le mieux possible à ce défi de la route. “La problématique de l'autoroute, c'est qu'on arrive dans un sens et on repart dans l'autre. Autrement dit, il faut trouver des endroits où les automobilistes peuvent facilement faire demi-tour. Les ponts sont des pistes intéressantes mais il est difficile d'y envisager des parkings géants.Les sorties d'autoroutes sont aussi des lieux stratégiques. Il faut aussi réfléchir au fait que ces parkings de covoiturages puissent aussi être des points de chute où l'on peut avoir accès aux bus des TEC. Aujourd'hui, la politique des TEC, c'est de prendre les gens pour les conduire à la gare la plus proche, on pourrait imaginer que les parkings de covoiturage soient une

nouvelle destination privilégiée pour ces bus. Les parkings joueraient ainsi pleinement leur rôle. Dans le Brabant wallon, nous avons aussi mis la bande des pneus crevés à disposition des bus des

TEC.” un parking de covoiturage doit ainsi voir le jour à andenne – à proximité de l’E42 – ainsi qu'à Battice au pied de l'échangeur et c'est la soFIco qui finance ces projets sur son réseau structurant.

sécuRIté DétERMInantE

a la soFIco, on sait aussi que la sécurité de ces parkings est un autre élément déterminant. “Il ne sert à rien d'investir dans ces aires de stationnement si elles demeurent vides. Il faut être attractif et cela passe par la sécurisation des lieux. Il s'agit donc de créer des enclos avec surveillance. C'est un argument important pour le succès de cette démarche. Des projets pilotes sont à l'étude à Barchon, Ittre, Thieux et Verlaine”, continue M. Dehalu qui souligne aussi que la soFIco peut mettre son foncier à disposition des communes en vue de la réalisation des parkings de covoiturage.

unE aPPRochE quI RéunIt PRovIncEs,vIllEs Et coMMunEsla soFIco a accepté de cofinancer le premier parking d'éco-voiturage de la Province de liège, à sprimont, au pied de l’E25.

Elle ne s'arrête pas en si bon chemin puisqu'elle a décidé de mettre une partie de son foncier à la disposition de certains des 54 parkings d'éco-voiturage qui doivent voir le jour sur l'ensemble de la Province de liège.

ces parkings seront notamment installés à proximité des grands axes routiers. outre une aide financière de 75% sur un montant maximum de 100.000 euros par parking – le solde étant financé par la commune - la Province se charge des études et de l'accompagnement administratif des marchés dont la commune sera le maître d'œuvre. “Aujourd'hui, ces projets sont circonscrits sur la Province de Liège, parce que c'est cette Province qui a lancé le mouvement. Demain, nous espérons que nous pourrons travailler de la sorte avec d'autres provinces”, explique Raymond langendries qui évoque aussi des partenariats public-privé comme la création de parkings privés sur le réseau non-structurant. une chaîne de grands magasins de sports offre ainsi désormais 143 places de parking pour le covoiturage à louvain-la-neuve. un partenariat gagnant-gagnant. la surface s'ouvre à une nouvelle clientèle potentielle tout en posant un geste pour l'environnement, les usagers disposent d'un parking surveillé et la Région wallonne peut ainsi gonfler son offre de places de parking pour le covoiturage à moindre coût.

au départ de ce projet pilote, l’objectif à trois ans est, en cas de succès, de mobiliser environ 1.500 emplacements sur 60 parkings. le mécanisme devrait également être étendu aux pouvoirs publics locaux.

www.sofico.org

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LA SOFICOÉQUIPE LA

WALLONIE

Réhabilitation des grandes voiries routières et autoroutières

Équipement des voies navigables wallonnes

Valorisation du domaine

Énergies renouvelables

Rue du Canal de l’Ourthe 9/3B-4031 Angleur (Liège)t. +32 4 231 67 39www.sofico.org

Page 10: Llb services publics de proximité 13 02 2014 bd

“Il faut que les gouvernements, le fédéral et le régional, cessent de ponctionner les niveaux de pouvoirs qui sont juste en-dessous d'eux”, explique un patron qui a enregistré une baisse de commande de l'ordre de 25% en deux ans. “Mais le phénomène s'est radicalisé ces derniers mois”, prévient-il. “Je travaille beaucoup avec les communes du Namurois et un peu du Hainaut. Les commandes qui étaient passées fin 2012 et début d'année dernière ont été honorées, ce qui nous a permis de passer sans trop de difficultés 2013. Par contre, en 2014, c'est ceinture complète. Les communes ont revu à la baisse leurs prétentions. Nous sommes dans les travaux de voirie et, à part ce qui est incontournable, les pouvoirs locaux essaient de geler un maximum de dossiers. Plus de sous”.

Et comme pour nous prouver qu'il ne s'agit pas d'une situation personnelle ou d'un cas isolé, notre patron de PME appelle un de ces colègues luxembourgeois. Même son de cloche.

“L'année s'annonce particluièrement difficile. On annonce une reprise par rapport à 2013 mais, pour l'instant, je ne vois rien venir. J'ai peu de coups de fil et de toute façon, on était tellement bas l'an dernier que si c'est un petit mieux, on ne le sentira même pas”.

DEs chIFFREs éloquEnts

le ton n'est pas à l'optimisme béat. Du côté des institutions supracommunales, on ne dit rien d'autre et on aime marteler le poids économique des communes du pays (et des intercommunales) qui, toutes ensemble, concentrent plus de 50% de l'investissement public du pays.

Et de rappeler quelques chiffres marquants comme le fait que 90% des routes wallonnes sont communales (soit plus de 74,000 kilomètres) ou que la protection de l'environnement est assurée à hauteur d'un milliard d'euros par les pouvoirs locaux (soit 57 % de l'effort des pouvoirs publics belges). sans oublier le poids dans le secteur de l'enseignement fondamental. Ici, le communal recense 248.670 élèves, soit 51% de l'offre francophone...

sonnEttE D'alaRME

Francis carnoy, le directeur général de la confédération construction wallonne, tire aussi la sonnette d'alarme. « Les communes et les villes ont considérablement réduit leurs investissements », flingue-t-il, avant

de poursuivre : « la Région wallonne a aussi suivi le mouvement » et de sortir, pour étayer ses propos, les chiffres avec lesquels il jongle aisément. « Avant, en 2000 et 2006, lors des précédents scrutins communaux, on connaissait, l'année des élections, une belle progression des investissements. Cette fois, en 2012, on a juste assisté à un léger frémissement, rien d'autre. Pis, l'année qui a suivi, c'est à dire l'année dernière, les chiffres sont passés dans le rouge et pas qu'un peu puisque les investissements communaux ont baissé, en moyenne de 16% ».

Du côté des responsables des communes et des villes, on reconnaît que les temps sont durs. « Vous avez vu que certains confrères ont dû parfois se séparer de certains membres de leur personnel », explique un bourgmestre luxembourgeois. « Quand on en arrive-là, dans des structures de proximité comme une commune, c'est qu'on n'a vraiment pas d'autres possibilités». «On est exsangue », ajoutait un autre.

les difficultés budgétaires sont sur toutes les lèvres mais pas question, pour le panel interviewé d'accepter cette lecture des investissements liés au cycle électoral. « Si on en arrivait à lancer des travaux l'année des élections pour grappiller des voix, c'est qu'on n'a rien compris. Pour commencer des travaux dans une ville ou une commune, il faut s'y prendre à temps. Il y a des règles à respecter. Les travaux sont donc prévus sur du long terme. En plus, si vous commencez une phase de travaux l'année du scrutin, vous prenez le risque qu'ils ne soient pas terminés au moment du passage par l'isoloir, ce qui pourrait être mal vu. Bref, il faut arrêter avec cette lecture d'une gestion improvisée », commente Jacques Gobert, bourgmestre de la louvière et président de l'union des villes et communes wallonnes.

REPRIsE En vuE ?

que faut-il attendre de 2014 ? sur le plan économique, la plupart des témoignages attendent une légère embellie. Par contre, tout le monde reconnaît aussi qu'une bonne partie de cette cuvée 2014 sera déterminée par les couleurs en vogue à la fin de mois de mai dans les bureaux de vote.« C'est l'année de tous les dangers », reconnaît Jacques Gobert et son collègue namurois ne dit rien d'autre. « Mais la tendance économique qui se dessine semble un peu plus favorable que ce que nous venons de vivre ces derniers mois ».

la croissance économique s'est accentuée au troisième trimestre chez nous à la faveur d'une augmentation de la consommation des ménages comme des exportations, selon les chiffres publiés par la

unIon Des vIlles et coMMunes De WallonIe :l'annéE DE tous lEs DanGERs

cent jours. Il reste approximativement cent jours avant que nous soyons appelés à nous rendre aux urnes, le 25 mai pour la “mère de toutes les élections”. les scrutins législatifs, régionaux et européens sont au rendez-vous. un scrutin qui ne rassure guère les responsables des pouvoirs locaux qui se demandent à quelle sauce ils seront mangés. Il n'y a pas que les élus qui s'interrogent. les responsables de sociétés qui travaillent régulièrement avec les pouvoirs locaux ne cachent pas leurs inquiétudes...

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Banque nationale de Belgique au mois de décembre dernier. la Banque nationale de Belgique dit d'ailleurs s'attendre à une croissance de 1,1% en 2014, prévision conforme à celle de la commission européenne. Pas de quoi crier définitivement victoire et oser tourner le dos à la crise. Mais le chiffre est encourageant et succède à une croissance nulle en 2013 et même à une contraction de 0,1% en 2012.

Pour le directeur général de la ccw, qui se base sur une étude Belfius, les investissement communaux devraient enregistrer une hausse de 3%... pas plus. « Quand on voit d'où on vient, c'est à dire de très bas, on voit qu'on n'est pas vraiment, doux euphémisme, dans une période faste. »

lEs coMMunEs BRIDéEs!

Mais Francis carnoy met immédiatement en exergue le fait que les communes sont désormais bridées dans leur possibilité d'investir. « Je sais qu'elles ne peuvent plus investir au-delà de montants restrictifs. Je sais aussi que vu ces restrictions, certains bourgmestres ont déjà annoncé des baisses d'investissements de 30 à 40% ».

Dans le même temps, Francis carnoy insiste aussi sur le nouveau système instauré pour les droits de tirage. « Un système positif », selon lui. un système mis en place par le gouvernement wallon au printemps et qui instaure par décret un droit de tirage pour les investissements relatifs aux travaux subsidiés (voiries, parkings, égouts, éclairage public, bâtiments publics, …). ce nouveau système doit remplacer les actuels plans triennaux. selon ce projet, les communes wallonnes (à l’exception des 9 communes germanophones qui disposent depuis plusieurs années de leur mécanisme propre) recevront dorénavant de la part de la Région une dotation individuelle, calculée selon des critères préétablis, dans laquelle elles pourront puiser pour réaliser ce type d’investissement. ce droit de tirage étendu s’appuiera sur une programmation pluriannuelle s’étendant sur la durée d’une mandature communale (6 ans). cette programmation sera scindée en deux programmations distinctes: une première de quatre ans (2013 à 2016) et une seconde de deux ans (2017 et 2018).

“Ce texte simplifie largement le parcours du combattant des édiles communaux qui veulent entreprendre des travaux. Seul souci, désormais, certaines communes encaissent les droits de tirage pour... améliorer leur trésorerie. Elles thésaurisent et n'investissent plus ? Dans ce contexte, vous comprendrez que des secteurs comme les travaux publics ou le logement trinquent méchamment”, explique Fracis carnoy.

sIMPlIFIEz, svP!

la confédération construction wallonne, mais elle n'est pas la seule dans ce cas, appelle aussi les communes à une meilleure gouvernance.

Beaucoup d'entrepreneurs déplorent que les communes n'appliquent pas le principe de simplification administratives. « Beaucoup de villes et de communes paient aussi avec énormément de retard, ce qui peut évidemment mettre des entreprises entière en grandes difficultés. Pourriez-vous vivre plusieurs mois en travaillant sans être payés. C'est la même chose pour les entrepreneurs. Enfin, trop d'adjudications n'aboutissent pas. Les communes lancent des appels d'offre. Des sociétés investissent en temps et en moyens humains pour y répondre et puis... plus rien. Les communes enterrent le dossier. Une fois encore ce sont les entrepreneurs qui restent au milieu du gué dans une situation particulièrement délicate. D'ailleurs, il est aussi plus que temps que les communes passent au nouveau cahier des charges type de travaux et oublient une bonne fois pour toutes leurs vieux cahiers de charges. Ce n'est pas toujours facile de changer sa manière de tavailler quand on a déjà une longue carrière derrière soi, j'en conviens», lance M. carnoy.

« Mais ces innovations doivent permettre de structurer la demande et de faire gagner du temps et donc de l'argent et aussi de l'efficacité à tous les acteurs. Le jeu en vaut vraiment la chandelle. »

Jacques Gobert, le président de l'union des villes et communes wallonnes refuse de botter en touche. « Je sais que tout n'est pas toujours parfait. Mais je peux vous assurer que les villes et communes et leurs agents font tout ce qu'ils peuvent pour se moderniser. Aujourd'hui, tout va de plus en plus vite et nous récupérons des tas de nouvelles compétences qu'il faut digérer. Avant, en caricaturant un peu, les communes se limitaient à poser quelques gestes légaux et à réparer les trous dans les routes. Aujourd'hui, ce temps est révolu, nos missions se sont largement développées sans que les moyens suivent. Nos agents doivent donc faire mieux avec des moyens humains constants voire avec moins de moyens», tempère le patron de l'uvcw qui sait ce qu'il doit gérer à la louvière, cinquième ville de wallonie.

JacquES GoBERT, BouRGMESTRE DE La LouVièRE ET PRéSiDEnT DE L'union DES ViLLES ET coMMunES waLLonnES.

FRanciS caRnoy, DiREcTEuR GénéRaL DE La conFéDéRaTion conSTRucTion waLLonnE

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lEs coMMunEs étRanGléEs

Et le mayeur de la cité de loups de rappeler fièrement que les communes sont le niveau de pouvoir qui a le meilleur taux de confiance de la part du citoyen. « On est en première ligne et on doit faire avec les décisions de ceux qui sont en deuxième, voire en troisième ligne. Nous avons une spécificité évidente en étant le premier pouvoir de proximité. Quand le citoyen a un souci, c'est vers nous qu'il revient. Nous, on fait ce qu'on peut, du mieux qu'on peut, pour lui répondre mais avec les moyens qu'on a bien voulu nous donner. Aujourd'hui, nous, à notre niveau, nous connaissons notre poids et notre capacité d'aider à la relance de la machine économique. Une relance qui est nécessaire, voire vitale à tous les échelons. Si cette reprise pouvait se dessiner, si nous pouvions avoir les moyens pour aider à la relance, cela vourait dire que nous pourrions être capables de donner du travail à nos concitoyens. Un cercle vertueux qui serait bien nécessaire. Mais aujourd'hui, on en est loin. C'est l'effet perver de l'étranglement économique des communes qui ne peuvent aujourd'hui permettre la relance. Vous savez que 120.000 personnes travaillent aujourd'hi dans les Villes et Communes, ce qui représentent 36% des emplois publics du pays. Si vous voulez encore d'autres chiffres, sachez que plus de 50% des investissements publics sont réalisés par les pouvoirs locaux. »

caPacIté D'EMPRunt

lancé dans les chiffres le directeur-bourgmestre poursuit en donnant l'exemple parlant des capacités d'emprunts trés limités de sa commune. « Le calcul est simple, à La louvière, nous pouvons emprunter 150 euros par an et par habitant (± 80.000). Il suffit de multiplier le chiffre obtenu par 6 pour savoir qu'elle sera notre capacité d'emprunt pour une mandature. C'est beaucoup trop faible pour que nous puissions jouer pleinement notre rôle de moteur de la relance. C'est pour cette raison que nous lançons un appel pour qu'on ne presse pas les villes et communes, qu'on leur donne les moyens d'investir car c'est un moyen évident de relance. »

les bourgmestres insistent aussi sur le lien de proximité qu'ils tissent avec leurs administrés.

« Les communes, c'est le niveau de pouvoir de proximité par excellence, le niveau qui influe le plus sur la cohésion sociale. Or, aujourd'hui les décisions qui sont prises à différents niveaux de pouvoirs déstabilisent. La cohésion sociale risque d'en être victime et ce sont les citoyens qui vont être impactés. »

PolItIquE D'actIvatIon DEs chôMEuRs

la politique d'activation des chômeurs pointe alors le bout de son nez. chaque bourgmestre y va de son calcul. a chaque fois, l'impact sur les finances communales se fait lourdement sentir. « C'est évident qu'on espère qu'il pourra encore y avoir une adaptation de cette loi », explique le président de l'union des villes et communes de wallonie qui a fait ses calculs. chez lui, ce sont 1.200 chômeurs qui pourraient être concernés et qui pourraient aboutir du jour au lendemain au cPas. « Même si tous les chômeurs ne viendront pas au CPAS. Chez nous, on a fait une projection avec 50% des chômeurs qui pourraient frapper au CPAS. Cela fait donc 600 personnes, soit un budget de 1,5 million d'euros par an. La première revendication, c'est exiger la neutralité financière de toutes les décisions qui seront prises. La Région a pris cet engagement et la respecte. On voudrait que le fédéral suive ce mouvement. C'est vraiment un préalable non négociable», poursuit Jacques Gobert qui a présenté, au nom de l'asbl de l'union des villes et communes de wallonie, un mémorandum en 12 points destiné aux quatre grands partis démocratiques de la scène politique francophone. un document intitulé 12 propositions-clés pour la législature 2014-2019.

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PouRquoI cE DocuMEnt ?

"A moins de 6 mois de la mère de toutes les élections, nous avons estimé indispensable de faire entendre la voix des municipalistes wallons auprès des autres autorités et de leur faire connaître nos priorités dans des compétences gérées certes à l'échelon communal, mais souvent aussi à d'autres niveaux institutionnels, et dont les décisions devraient être systématiquement concertées et évaluées en amont, car elles impactent directement le terrain local. Notre démarche se veut revendicative et constructive", commente Jacques Gobert.

“Nos propositions ne tombent pas du ciel: elles ont été largement débattues lors de plusieurs séances de notre Conseil d'administration, qui les a adoptées le 26 novembre 2013. Elles ont également été nourries et étayées par les relations étroites que nous entretenons avec nos membres, les nombreuses remontées du terrain et … récemment, un sondage mené auprès des 262 communes de Wallonie", explique encore le Président de l'uvcw.

sERvIcEs MEnacés

"La commune est l’autorité publique de proximité par excellence", rappelle Jacques Gobert. "Ensemble, les 262 communes de Wallonie créent, entretiennent et mettent à disposition des citoyens et des entreprises quantité d'équipements et de services: état civil, voirie, police et sécurité, services d'incendie, gestion de l'eau et des déchets, espaces publics et cadre de vie, urbanisme et développement territorial, parcs d'activités économiques, enseignement fondamental, petite enfance, logement, hôpitaux, et, avec les CPAS, aide sociale, maisons de repos/de soins, maintien à domicile, etc. En déployant des politiques locales et en relayant au mieux les impulsions régionales, les municipalités sont des partenaires essentiels pour l’avenir de la Wallonie. Point de politiques publiques sans ces leviers d’action assurant un parfait et permanent

maillage de proximité, pour un service public adéquat", souligne Mr Gobert, qui met toutefois en garde: "les politiques de proximité et le niveau de service offert à la société sont gravement menacés. En effet, les communes œuvrent dans un contexte d’austérité et de crise économique et financière. Elles s’inscrivent dans un tissu institutionnel belge complexe, mouvant. Elles supportent d'importantes charges indues en provenance des autorités supérieures (police, incendie, aide sociale…). Enfin, elles sont confrontées aux exigences européennes et à leur impact sur le service public".

Et Jacques Gobert d'embrayer sur les sérieux efforts déjà consentis par les villes et communes de wallonie :" face à ces pressions, le service public local doit faire preuve d'une efficacité optimale pour assurer son déploiement dans la durée. Ce que les communes n'ont pas manqué de faire: efforts de rationalisation (réduction des frais de fonctionnement, optimisation des performances); mesures de réduction du personnel (non remplacement de départs à la retraite, plans zéro embauche, voire licenciements); réduction de services à la population; report, redimensionnement ou suppression de programmes d'investissements, avec un regrettable effet pervers sur l’économie et le soutien de la relance"

PPP ?

Face aux coupes budgétaires, les villes et communes doivent aller à la recherche d'autres modes de financements ? les partenariats public-privé sont-ils devenus incontournables? Jacques Gobert n'hésite pas longtemps avant de répondre, « je suis toujours à la recherche du bon PPP. On général, les PPP consistent à mutualiser les dépenses et à privatiser les recettes. Je ne suis pas pour. Sur le principe, c'est quelque chose qui est tentant mais il est très difficile de le mettre en oeuvre de façon équilibrée. »

lEs 12 PRoPosItIons Du MEMoRanDuM DE l'uvcw

1 stopper l'étranglement fianncier de l'action locale

2 Miser sur des commues gestionnaires, responsables et solides

3 assurer des mécanismes de dialogue/concertation entre les autorités supérieures et les communes

4 amplifier les synergies entre les communes, via la supracommunalité, et entre les communes et les paralocaux

5 Investir massivement dans la politique du logement

6 Renforcer le rôle des communes en tant que garantes du bon aménagement du territoire

7 consolider l'action locale en matière d'environnement

8 compter sur les pouvoirs locaux pour une politique d'énergie au service du citoyen

9 Renforcer la mobilité au niveau local

0 soutenir les cPas et assurer la cohésion sociale

q assurer les moyens pour une police et une sécurité de proximité

w assurer la neutralié financière de la réforme des services de secrours

Et aussi... la coopération internationale communale

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le mot semble être sorti tout droit d'un jeu lettres où le mot le plus long pourrait toujours prétendre avoir le bon compte. seize lettres. sept syllabes. Pas mieux ! supracommunalité. le mot est lâché. Pour nombre de bourgmstres, de responsables politiques de tousles niveaux, c'est le mot qi sera à la mode dans les prochains mois.

“La supracommunalité sera au coeur de tous les débats dans les prochains mois”, prévient aussi Paul Furlan, le ministre régional des Pouvoirs locaux, de la ville et du tourisme.

la supracommnalité vise à trouver un niveau intermédiaire entre les communes et la Région. un niveau qui permettrait de fédérer les actions, de limiter les coûts, de maîtriser au mieux les investissements pour un service toujours plus performant pour les citoyens de cette zone.

si le débat débarque aujourd'hui sur la table des négociations, il n'est pourtant pas neuf comme le rappel un ancien bourgmestre qui reprend les termes d'un document émis par l'union des villes et communes de wallonie qui explique que “contrairement à ce que l'on pourrait penser, le débat sur la supracommunalité n'est pas neuf. En effet, bien avant la création des Régions, mais surtout, avant la fusion des communes en 1977, nous avons connu, dès 1971, la loi sur les agglomérations et fédérations de communes, laquelle n'a jamais vu qu'une seule concrétisation, à Bruxelles, et pour ensuite se fondre dans l'institution régionale. C'est, sans conteste, l'opération de fusion des communes en 1977 qui a supplanté la mise en oeuvre de la législation sur les agglomérations et fédérations de communes, et ce tant au Nord qu'au Sud de notre pays. Près de trente-cinq ans plus tard, il n'est d'ailleurs pas rare que, dans le cadre de la réflexion sur des communautés de territoires, des voix s'élèvent pour également proposer une réflexion sur l'ouverture d'un processus volontaire de fusions de communes.”

FusIon En vuE ?

“Ce n'est pas qu'une déclaration en l'air de quelques mandataires dépressifs”, explique un échevin ixellois qui a longtemps roulé sa bosse aux quatre coins du pays. “Aujourd'hui, certaines petites communes sont au bord du précipice. Pas nécessairement parce qu'elles ont été mal gérées, mais parce que les demandes qui leur tombent sur la tête sont pratiquement impossible à réaliser. Et les bourgmestres de ces entités savent qu ece n'est qu'une première étape.”

Jacques Gobert, le président de l'asbl de l'union des villes et communes abonde dans le même sens. “On a tous entendu les mêmes témoignages. Les mêmes demandes de certains bourgmestres qui envisagent, vu la situation actuelle, de demander une nouvelle fusion des communes. C'est une réalité. C'est aussi pour cette raison et pour faire face aux nouveaux défis de demain qu'il faut travailler sur ce qu'englobera demain le concept de supracommunalité”.

En fait, qu'il s'agisse du logement, des implantations commerciales, des infrastructures médico-sociales, de la mobilité, des équipements sportifs,

des zonings, …une concertation, une coordination supracommunale s'avère souvent nécessaire. on perçoit de plus en plus que le développement économique et social d'une ville-pôle ou d'un territoire trouve avantageusement son orientation stratégique dans le cadre d'une coopération supracommunale.

la coopération intercommunale est un outil qui a déjà fait ses preuves comme outil de gestion et de mutualisation de services. Mais il ne s'agit pas d'un outil de programmation et de coordination stratégique – même si les intercommunales de développement économique ont pris une place particulière dans le paysage intercommunal.

assocIatIons DE PRoJEt Et convEntIons

“A côté des intercommunales, basées sur des compétences sectorielles territorialisées en fonction des opportunités”, explique union des villes et communes, “nous disposons également de deux outils de coopération ponctuelle entre communes: les associations de projet et les conventions entre communes. De plus en plus, la nécessité se fait sentir de réfléchir, à un niveau supracommunal, à des communautés urbaines ou des communautés de pays qui correspondent à des bassins de vie, à des territoires pertinents. Le développement équilibré et complémentaire des territoires est devenu un tel enjeu stratégique, que, ici et là, des solutions volontaristes sont expérimentées”.

DEs EXPéRIEncEs éMERGEntEs, sIGnEs D'un BEsoIn

l'uvcw continue en mettant en avant “les initiatives, sur base d'un mécanisme bottom-up, qui ont émergé. Des expériences de communautés urbaines (Liège Métropole avec le plan de mobilité pour l'agglomération et son projet d'un transport en commun structurant, La Louvière/Communauté urbaine du Centre), ainsi que des projets de territoires (la Wallonie Picarde, le Pays de Famenne,le Coeur du Hainaut, etc.), mettent en évidence que nous sommes à la recherche de territoires pertinents de coopération à une échelle intermédiaire entre la commune et la Région. Ces démarches ont en commun de faire émerger un territoire de projet, une vision prospective du territoire qui transcende les limites communales. Elles témoignent d’une prise de conscience que l’échelle communale n'est pas toujours la plus adéquate lorsqu’il s’agit de mener une réflexion stratégique touchant à la fois au développement, à l’aménagement du territoire, au cadre de vie et à la cohésion sociale.”

la PolItIquE DE la vIllE

Et le texte de l'union des villes et communes de wallonie continuait en affirmant à raison : “Il n'est pas surprenant que la question de la supracommunalité revienne à la surface au moment où l'on prend également conscience de la nécessité de maximiser, au profit de tout le territoire wallon, les effets de pôles que sont les villes. L'attractivité

l'unIon coMMunale FeRa-t-elle la FoRce ?la tendance paraît inexorable. les communes vont se voir attribuer de plus en plus de missions jusqu'ici dévolues à des niveaux de pouvoirs supérieurs. une reconnaissance pour le pouvoir communale ? a voir. un surplus de travail pour des entités qui n'ont pas toujours les moyens de faire face ? c'est une évidence. Dans un tel contexte comment s'en sortir ?

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des villes et des aires métropolitaines est l'un des enjeux majeurs du développement territorial. C'est en effet dans les grandes agglomérations que se concentrent la population, les activités économiques et de nombreux enjeux environnementaux et de cohésion sociale. Les villes jouent un rôle essentiel pour le développement des Régions. Nous devons donc mettre au point des politiques transversales pour harmoniser le rapport des grandes villes et de leur périphérie, pour mieux assurer la solidarité territoriale et le partage des équipements et des ressources.”

tRouvER un caDRE DéFInI !

toutes les initiatives qui ont vu le jour jusqu'ici répondaient à un besoin ou un ensemble de besoins auxquels il fallait trouver une réponse. De manière générale, ces ensembles ont atteint leur objectif mais de manière presque intuitive, en tout cas sans un cadre clairement défini. ces expériences fonctionnent sur base d'intérêts négociés et sans attribution de compétence formelle. ce qui peut, assez rapidement, constituer une limite. Il convient donc de donner un cadre institutionnel à ces territoires pluricommunaux. Et ce n'est pas simple.

Pas D'usInE à Gaz

la création d’un nouveau territoire de projet ne doit pas donner naissance à un niveau supplémentaire de gestion supracommunale qui se rajouterait aux intercommunales existantes. cela nécessitera de réfléchir sur le rôle des intercommunales de développement. ces intercommunales, grâce à l’expérience et au savoir-faire qu’elles ont acquis, pourraient se mettre au service des nouveaux territoires.

quEls tERRItoIREs suPRacoMMunauX ?

En 2010, lors de son colloque sur la coopération supracommunale, l'uvcw avait demandé au Professeur vandermotten de l'éclairer sur l'identification des bassins de vie.

En analysant les différentes zones d'influence, il observait qu'il n'y avait pas de bassins de vie univoques, même si des polarisations se recoupaient. ainsi, deux échelles de cohérence et de solidarité territoriale semblent se dessiner et parfois se superposer: la première avec les centres d'enseignement secondaire, d'achats semi-courants et d'affinités socio-culturelles; la seconde, plus large, autour des villes régionales, pôles d'enseignement supérieur, d'infrastructures hospitalières et centres d'achats.

les territoires s'articulent donc de manières différentes selon la thématique, mais la thématique du développement économique est certainement à prendre prioritairement en considération pour retenir un niveau pertinent de supracommunalité.

une autre question centrale à se poser est de savoir si nous allons uniquement partir de situations présentes, d'organisations spatiales naturelles. ne faut-il pas songer à esquisser des territoires stratégiques pour asseoir le développement économique, social et environnemental de la wallonie de demain ?

la nécessité de disposer d'une taille suffisante pour pouvoir mettre en place un projet de développement global a déjà été maintes fois mise sur la table. Des standards existent qui pourraient servir de référence.

ne faut-il aussi fixer un nombre minimum et maximum de communes ? la démarche doit-elle être choisie ou initiée par la Région ? les deux approches ont peut-être vocation à se rencontrer et à se compléter.

la composition de ces communautés de territoires devra être portée par une vision stratégique prospective; il faudra composer de véritables territoires de projet; ne pas “regarder en arrière”, ni s'accrocher à des structures qui ne répondraient plus aux besoins de cette recomposition territoriale.

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les zones De PolIce

au début des années 2000, la réforme des polices a déjà mis en place une nouvelle institution supracommunale: les zones de police.

la wallonie en compte 72 (dont quelques zones unicommunales).

Reliant la police locale et la police fédérale, les Gouverneurs de province jouent dans ce maillage de sécurité un rôle important qui se pérenniserait quelle que soit par ailleurs l'évolution de l'institution provinciale, niveau supracommunal.

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vIeIllIsseMent : l'aIDE Et lEs soIns à DoMIcIlE PouR FaIRE FacE à l'uRGEncE

les chiffres sont interpellants. aujourd'hui, la Fédération de l'aide et des soins à Domicile (FasD), ce sont plus de 4.000 professionnels qui répondent aux besoins de plus de 70.000 bénéficiaires en perte d’autonomie. Demain, selon toutes les statistiques, notre région connaîtra une croissance annuelle de 10% de personnes âgées. Pourtant, malgré ces chiffres, malgré l’évidence des demandes qui iront croissantes, le secteur semble mener un combat digne de Don Quichotte...

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avec trois départements (les soins infirmiers, l’aide à la vie journalière et la coordination), les centres aide & soins à Domicile fournissent, en effet, un panel de possibilités de réponses aux personnes en demande d’aide ou de soins. la coordination est même un élément clé des centres. avec sa connaissance des différents prestataires, elle peut aiguiller les bénéficiaires vers le service le plus adéquat à leurs besoins. “Nous offrons un service professionnel qui contribue au maintien à domicile de milliers de personnes. Sans nous, un certain nombre d’entre elles devraient se retrouver en maisons de repos ou à l'hôpital. Notre mission est essentielle et pourtant nous ne sommes pas assez connus. Les responsables politiques n’ont pas encore le réflexe ‘aide à domicile’”, lance Brice Many, le directeur général de la Fédération de l'aide et des soins à Domicile. “Les statistiques annoncent même que, d'ici 15 ans, on connaîtra une croissance de plus de 40% de personnes de plus de 65 ans. Aujourd'hui, on a une vision du vieillissement qui est extrême. Or, on vieillit désormais plus lentement ; les personnes âgées ont envie de rester le plus longtemps possible chez elles et d’y vivre bien. Qui plus est, les maisons de repos ne peuvent éponger toute la demande et les hôpitaux sont souvent contraints d'écourter les séjours pour tenter de répondre aux demandes.” Et Brice Many d’ajouter : « Vivre bien chez soi le plus longtemps possible, c’est possible ! Nos services s’y attèlent chaque jour. Ils répondent du mieux qu’ils peuvent aux besoins de la société, aux besoins, anciens et nouveaux, des personnes en demande, mais il y a des manques ! »

Pas DE contEstatIon

les chiffres énoncés ne font d'ailleurs l'objet d'aucun débat. Et le constat qu’il est temps de « faire quelque chose » fait consensus. Mais, lorsqu'il s'agit de dégager des pistes pour tenter de répondre à ce défi, elles se font attendre. “Il est pourtant urgent d'agir. Il faut investir dans le secteur des soins et des aides à domicile. Les communes et les régions doivent intervenir pour le bien de leur population. Si on ne le fait pas aujourd'hui, on va droit dans le mur”, continue Brice Many. "nous travaillons avec de vrais professionnels qui sont capables de remplir des tâches très spécifiques. nous apportons déjà toute une série de solutions sur lesquelles peuvent s'appuyer les communes et les régions. Elles peuvent dès lors en toute confiance orienter les personnes vers nos services, parler de nous, même préventivement, avant les potentielles crises (chutes, hospitalisations, etc.)."

Regardez les aides ménagères. C'est souvent le premier contact que les personnes qui vieillissent ont avec le secteur des aides et soins à domicile. À un moment donné, ces personnes se rendent compte (ou leur entourage les amène à se rendre compte) qu'elles ne peuvent plus tout faire elles-mêmes. On fait alors appel aux aides ménagères. On peut en

distinguer deux catégories : les aides ménagères dites « sociales » et les titres-services. Les titres-services sont généralement peu intéressants pour le public cible qui ne peut bénéficier de la déductibilité des chèques. Mais ces services sont tous déficitaires. Nous agissons mais aujourd'hui nous manquons de moyens et ne pouvons engager plus de personnel. Ce sont donc des aides familiales qui sont souvent appelées à intervenir. Elles le font très bien mais elles pourraient être mieux « utilisées » en pratiquant des soins d'hygiène, des soins relationnels, de l’aide pour les repas plutôt que des tâches ménagères. Pour trouver une réponse adéquate, il faut structurer le métier d'aide ménagère dans un contexte d’aide aux familles et aux personnes âgées comme un métier à part entière, avec un cadre de financement par les pouvoirs publics et les bénéficiaires. Aujourd'hui, depuis la régionalisation du secteur des titres-services, la balle est dans le camp des régions. Il faut donc une réponse politique qui pourrait être profitable à tous. En effet, on formerait et on remettrait au travail des gens qui sont aujourd'hui sans emploi, on rencontrerait un besoin qui va crescendo et on permettrait aux aides familiales de se concentrer sur les soins aux personnes âgées qui sont, eux aussi, de plus en plus demandés. C'est un cercle vertueux qui aurait aussi des répercussions sur les infirmières qui, aujourd'hui, évidemment, n’ont pas suffisamment l’opportunité d’exercer leurs compétences les plus pointues. En reconstruisant l'édifice par les fondations, on permettrait aux personnes âgées de rester plus longtemps chez elles, ce qui serait moins onéreux. Pas question d'entrer en guerre avec les maisons de repos. D'ailleurs, quand nos services constatent que ça devient difficile pour une personne âgée de demeurer chez elle, nous préparons ensemble le passage vers les maisons de repos. Et c'est un processus que nous essayons de préparer le plus humainement possible”. Et Brice Many de souligner l'importance psychologique au quotidien de ces services pour les personnes âgées. “Il m'arrive d'aller à la rencontre des bénéficiaires de nos services. Je suis encore et toujours marqué par leur impact au quotidien pour les personnes à qui nos professionnels viennent en aide.”

la GaRDE à DoMIcIlE, l'IMPossIBlE REconnaIssancE“C'est une aide aux personnes qui ne peuvent rester seules chez elles pour quelques jours. Imaginez un couple âgé. Monsieur est dément et Madame doit subir une petite intervention. Sans cette possibilité de recourir au service de garde à domicile, la Dame postposera généralement l'intervention avec les risques que cela suppose. Avec une garde à domicile, cette situation ne dégénère pas. Avant, on disait que c'était impayable. Aujourd'hui, on comprend que si on ne fait pas appel à ce type de professionnels, ce couple pourrait se retrouver à l'hôpital avec tous les dommages psychologiques et la facture que cela représenterait. On se rend compte qu'il faut faire bouger les lignes. Une fois de plus, c'est une décision politique. Tout le monde est d'accord pour dire qu'il faut investir dans nos métiers mais le passage aux actes se fait attendre et on n'est pas prêt à faire glisser une partie du budget des hôpitaux vers nos services. »

“Notre secteur a, à ce propos, rédigé un mémorandum que nous allons déposer aux quatre présidents des grands partis politiques de la région dans la perspective des élections de mai prochain. On attend impatiemment leurs engagements...”

Fédération de l'aide et des soins à Domicile tél. : 02 735 24 24www.fasd.be

BRicE Many, DiREcTEuR GénéRaL DE La FéDéRaTion DE L’aiDE ET DES SoinS à DoMiciLE

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ethIas unE vIsIon oPtIMalE DEs PEnsIons léGalEs

le vieillissement de la population est au centre de tous les débats et, par conséquent, cette problématique des pensions est au coeur de toutes les attentions. comment assurer que les pensionnés de demain bénéficieront toujours de rentrées suffisantes pour leur permettre d'envisager une retraite agréable ? c'est le défi auquel s'est associé ethias, partenaire fidèle et attentif des instances publiques.

aujourd'hui, Ethias s'érige en partenaire de premier plan pour les gestionnaires et les Rh de la fonction publique à travers un nouvel outil d'analyse et de projection qui permet d'offrir une vision précise et sur mesure des futurs coûts salariaux et des engagements de pension dans les institutions publiques.

Effectivement, les chiffres sont là, implacables. actuellement, on compte en Belgique 17,4% de la population âgée de plus de 65 ans. un chiffre qui devrait grimper à 22,4% à l'horizon 2030. notre système, on le sait, se base sur la solidarité entre ceux qui travaillent - et donc qui cotisent - et ceux qui bénéficient de la retraite. un système désormais ébranlé par le changement de structure de notre pyramide des âges. En effet, le nombre d’actifs diminue alors que celui des inactifs croît sans cesse. la prochaine génération qui partira à la retraite devra affronter tout le choc de ce déséquilibre, et la situation devrait continuer à se détériorer.

Pour faire face à cette remise en cause de ce système qui a garanti la paix sociale et le développement harmonieux de notre société, les responsables politiques cherchent des alternatives en évoquant, par exemple, la piste de la pension minimum, de l’allongement du temps de travail, du changement des modalités de calcul,… et la quête est loin d'être finie.

une des pistes est de basculer de ce régime actuel vers un système qui reposerait sur trois piliers qui sont la pension légale classique et généralisée chez nous (calculée en fonction de la carrière professionnelle), et la pension complémentaire (payée par l’employeur et/ou l’employé) auxquelles viendrait s'ajouter une épargne-pension individuelle (comme une assurance épargne-pension prise chez un assureur.).

lEs tRoIs PIlIERs

Pour les spécialistes d’Ethias, la combinaison d’un système de répartition et de capitalisation apparaît comme une solution indispensable, dans ce contexte, pour tous ceux qui souhaitent disposer à la retraite d’un niveau de vie suffisant.

Ethias est, et a toujours été, un acteur important dans le domaine des pensions dans le secteur privé mais aussi et surtout dans le secteur public. Ethias est d'ailleurs la seule compagnie d’assurances active tant sur le 1er

que sur le 2e pilier des pensions du secteur public. une position unique qui est un plus évident pour les partenaires publics puisqu’ils peuvent ainsi bénéficier de la vision d'ensemble de la problématique des pensions du secteur public.

Ethias avance quelques chiffres et quelques dates qui démontrent cette affirmation : elle paie 60.000 retraites chaque mois, gère près de 4 milliards d’euros de réserves et encaisse près d’un milliard d’euros en pensions chaque année. Elle est également partenaire de l’Etat depuis près d’un siècle avec une activité liée à 80% au secteur public. c’est d’ailleurs pour satisfaire les besoins des collectivités locales qui ne trouvaient pas de solutions d’assurances propres au secteur public qu’Ethias a été créée en 1919. aujourd'hui, son ambition est bien sûr de continuer à offrir le meilleur service pour calculer, gérer, donner une information de qualité, mais aussi de véritablement accompagner ses assurés dans ces matières complexes et en constante mutation. Plus que du conseil, Ethias propose ainsi une aide à la décision et s’inscrit comme un partenaire qui guide dans les prestations de retraite et qui aide à faire les meilleurs choix.”

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RéFoRMes Des PensIons : la RéFéREncE PouR tout coMPREnDRE

les récentes réformes des pensions soulèvent bon nombre de questions quant à leurs effets sur les dossiers des pensions au sein des administrations locales. à partir de quand peut-on entrer en ligne de compte pour la prépension ou la pension anticipée ? comment la pension de retraite est-elle calculée ? Peut-on acquérir d’autres revenus à côté de sa pension ? Quelles sont les retenues ?

l’ouvrage "la réglementation des pensions dans les administrations locales. les pensions légales des agents statutaires" répond à toutes ces questions et offre un aperçu clair de la réglementation en la matière.

Dans cet ouvrage, silvy tomassetti, conseiller juridique Direction vie collectivités chez Ethias, trouve un juste équilibre entre la théorie et la pratique. les nombreux exemples illustrant l’application concrète des règles en vigueur permettent d’apporter des réponses claires et détaillées.Grâce à ce guide, les responsables politiques et les collaborateurs du service “Personnel” disposent, ainsi, d’un outil qui offre le juste équilibre entre une approche théorique et un suivi pratique des dossiers.

Ethias offre un exemplaire de cet ouvrage aux 50 premières personnes qui se manifesteront en envoyant un email à : [email protected] avec leurs prénom, nom, adresse postale et fonction au sein de leur organisation.

silvy tomassetti : La réglementation des pensions dans les administrations locales /Les pensions légales des agents statutaires. Ed. vanden Broele, collection Rh Publica, 2013.

Les récentes réformes des pensions soulèvent bon nombre de questions quant à leurs effets sur les dossiers des pensions au sein des administrations locales. À partir de quand peut-on entrer en ligne de compte pour la prépension ou la pension anticipée ? Comment la pension de retraite est-elle calculée ? Peut-on acquérir d’autres revenus à côté de sa pension ? Quelles sont les retenues ?

Cet ouvrage répond à toutes ces questions et offre ainsi un aperçu clair de la réglementation des pensions légales des agents statutaires. L’auteur, Silvy Tomassetti, traite en détail de la pension de retraite et de la pension de survie. Les nombreux exemples illustrent l’application concrète des règles en vigueur.

Responsables politiques et collaborateurs du service « Personnel » disposent grâce à ce guide d’un outil qui offre le juste équilibre entre une approche théorique et un suivi pratique des dossiers.

Silvy Tomassetti est Conseiller juridique Direction Vie Collectivités – Ethias

L’auteur suit de très près la règlementation des pensions telle qu’appliquée dans les collectivités locales. Le suivi pratique des dossiers ne connait également plus de secrets pour elle.

Ensemble avec ses collègues de la direction Vie Collectivités et de la Cellule Traduction d’Ethias, elle a créé ce guide pratique de la réglementation des pensions au sein des collectivités locales.

collection La réglementation des pensions dans les administrations localesLes pensions légales des agents statutaires

La réglementation des pensions dans les administrations localesLes pensions légales des agents statutaires

SILVY TOMASSETTI

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PLAN

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PuBlI-Plan :Du suR-MEsuRE PouR lE sEctEuR PuBlIc

Par exemple, il n’est pas toujours évident, dans la fonction publique, de s'y retrouver dans les différences de statut entre fonctionnaires et contractuels et de savoir, ainsi, quel est le meilleur choix à opérer pour obtenir l’équilibre fonctionnaires/contractuels dans le cadre du volet salaires et retraites. Partant de ce constat, Ethias a imaginé Publi-Plan : un outil unique qui permet de réaliser de nombreuses simulations de manière à mieux estimer la charge financière que représentent les salaires, les traitements et les pensions du personnel d’une entité publique.

Grâce à cet outil, il est désormais tout à fait possible d’estimer l’évolution de la masse salariale des statutaires, celle des contractuels, et donc de prévoir les charges inhérentes à une politique de nomination statutaire ; de calculer l’évolution de la charge pensions et des engagements, la prime de régularisation (en cas de nomination tardive), les cotisations des contractuels, le coût du 2e pilier des contractuels ; et enfin de comparer un cadre ouvert avec un cadre fermé. Des calculs qui apportent une vision globale et qui permettent une projection dynamique de la gestion des ressources humaines. Publi-Plan permet, en effet, une utilisation flexible des profils de remplacement, une projection annuelle des nominations, l’évolution du cadre du personnel, les conséquences des départs et l’impact des nominations tardives. c’est, donc, un outil performant, offrant une projection précise et sur mesure qui permet de prendre, en toute connaissance de cause, des décisions optimales grâce à des chiffres détaillés pour les différents scénarios, des tableaux synthétiques et des graphiques précis.

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sIMPlIFIeR, InvestIR et PeRMettRe les InvestIsseMentsFrancis carnoy, le patron de la confédération construction Wallonne (ccW) n’est pas du genre à s’apitoyer sur son sort ni sur celui de son secteur. la ccW a déposé un mémorandum en 10 points dans l’optique des élections régionales de mai prochain. FRanciS caRnoy,

DiREcTEuR GénéRaL ccw

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Dix points qui sont autant de pistes pour améliorer la vitalité d’un secteur essentiel. “Tous ces points sont importants pour le secteur et pour le dynamisme de la région. Si je devais mettre un point en avant, je soulignerais le manque criant de nouveaux logements qu’ils soient publics ou privés”, explique Francis carnoy. « Aujourd’hui, on sait que vu l’évolution démographique, la Wallonie comptera 4 millions d’habitants en 2040. A cette échéance, nous aurons 350.000 ménages supplémentaires qu’il faudra loger. Or, aujourd’hui, le secteur de la construction constate que le nombre de permis de bâtir est en chute accélérée depuis 5 ans alors que le nombre de ménages augmente. On est ainsi passé de 15.000 permis de bâtir en 2007-2008 à 11.000 en 2013, soit une baisse de près de 30%. »

Pour expliquer cette chute, Francis carnoy met en avant la baisse du pouvoir d’achat des ménages, la frilosité du monde bancaire et les exigences du code de l’aménagement du territoire. « On entend souvent que des centaines de milliards dorment sur les comptes d’épargne, mais cet argent reste confisqué par une génération plus âgée qui possède déjà son logement. Pour répondre à ce vrai défi d’accès au logement pour les jeunes ménages, il faut lancer de véritables états généraux du logement », poursuit-il. « Pour résoudre cette équation, il faut que tant le public (pour 10 à 15%) que le privé (pour le solde) investissent dans ce secteur. Pour parvenir à atteindre cet objectif, la CCW propose un cocktail de 5 conditions qui prévoit notamment qu’il faudra un urbanisme dynamisant et plus simple. Il faudra aussi maîtriser les coûts de la construction neuve, mettre en place une politique foncière dynamique et innovante, une fiscalité immobilière incitative (par exemple le maintien du bonus logement) et développer des mécanismes de financement alternatifs ».

GaRE au coût Du PassIF

« Aujourd’hui, on se rend compte que de plus en plus de jeunes ménages ne peuvent s’offrir un logement neuf. Si on veut remédier à cette situation, il n’y a pas de miracle, il faut limiter les coûts de la construction neuve et pour y parvenir, une des pistes est de ralentir la marche vers le zéro énergie. Il faut un cadre législatif ambitieux mais réaliste. Il faut éviter que l’imposition de normes énergétiques soit trop contraignante. Les banques ne tiennent pas compte du surcoût de la basse énergie dans une construction pour l’octroi d’un crédit hypothécaire, le ménage doit donc sortir beaucoup plus d’argent de sa poche, ce qui est souvent impossible. C’est donc un cercle vicieux », enchaîne le patron de la confédération

construction wallonne qui avance aussi quelques pistes pour contrer la frilosité du monde bancaire. « Il faut soit amener les banques à changer d’attitude, soit pouvoir se tourner vers d’autres investisseurs. Il y a la piste des Sicafi résidentielles ou on peut aussi, notamment, penser à faire appel à des fonds de pension. Il faut choyer le privé qui veut investir dans le logement. Ce que le privé fera, ce sera moins de dépenses pour le public qui n’a, de toute façon, pas la possibilité de le faire. L’investisseur privé peut ainsi acquérir des biens pour les louer. Il faut par exemple que le pouvoir public puisse garantir une partie du risque en garantissant une partie du loyer du ménage modeste ».

aPPEl auX coMMunEs

Francis carnoy, intarissable, lance aussi un appel aux communes pour qu’elles soient « moins tatillonnes dans l’octroi des permis d’urbanisme, et pour plus de simplification administrative dans la passation des marchés. Les communes et CPAS ont aussi encore pas mal de foncier qu’elles pourraient réinjecter dans le circuit. Nos agglomérations wallonnes ne sont pas très denses en regard de ce qui se passe ailleurs. On peut densifier et cela peut se faire en recyclant l’actuel territoire urbain ».

la RénovatIon sE PoRtE BIEn

Mais tout n’est pas noir dans le viseur de la ccw et son patron met d’ailleurs en avant la bonne santé de la rénovation. « Dans ce secteur, on maintient le cap, c’est un secteur qui se porte correctement. On enregistre ainsi chaque année 9.000 permis de rénovation, motivés surtout par des motifs énergétiques. Par contre, la restauration du patrimoine déprime, et je voudrais qu’on puisse mettre sur pied un vrai plan patrimoine comme il y eut un Plan route. Dans ce secteur, le budget de la Région ne couvre pas 50 % des besoins. Or, le patrimoine est un secteur dans lequel il est possible de créer un maximum d’emplois locaux tout en améliorant le cadre architectural, voire en développant des atouts touristiques. On peut aussi envisager, comme cela se fait ailleurs, un plan alternatif qui prévoirait que certains châteaux, certaines églises, en mauvais état puissent être restaurés avec l’aide de privé qui transformerait ces endroits en appartements haut de gamme; il y a une demande pour ce genre de logements. Par ailleurs, la Confédération Construction Wallonne demande un effort de simplification des procédures administratives et urbanistiques pour la restauration du patrimoine immobilier ».

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Découvrez le site web de la ville de verviers :www.verviers.be

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le nouveau bourgmestre de verviers est un adepte de la méthode coué. Il le reconnaît avec un large sourire tout en affirmant : “Aujourd'hui, Verviers présente un visage nettement plus positif et attractif qu'il y a quelques années. C'est crucial. Il faut recréer une image et un discours positifs. Evidemment, ces deux éléments doivent être des éléments moteurs mais ils ne suffisent pas longtemps. L'image et le discours ne peuvent être pertinents que s'il y a des faits derrière.”

Et le bourgmestre d'égrener les projets économiques et culturels qui sont en train de donner un nouveau souffle à l'ancienne capitale lainière. “C'est une image qui a été très forte et qu'il a été très difficile de dépasser. On a vécu longtemps sur un acquis qui n'existait plus. Aujourd'hui, en fait depuis quelques années, parce qu'il n'est pas question que je m'attribue tous les mérites, les choses sont en train de bouger. D'Ouest en Est, les projets se développent. Si vous avez un message pessimiste, si vous vous refermez sur vous-même, les candidats partenaires n'ont pas envie de se lancer dans des projets avec vous. Or, ces partenariats public – privé sont nécessaires pour développer une ville. A l'Ouest de Verviers, il y a eu la mise en oeuvre et l'ouverture du complexe commercial Crescend'eau où s'est installé un Décathlon. Un produit d'appel qui a amené pas mal d'enseignes dans son sillage. Un succès rapide et remarquable qui démontre que même si on a parfois développé une certaine morosité, il est possible de redresser la barre. Toujours à l'Ouest, sur le site de l'ancienne gare, on trouve aussi un très bel hôtel flambant neuf qui marche très bien. Beaucoup on été étonnés de découvrir que de bonnes choses pouvaient être réalisées dans ce quartier”, conclut le bourgmestre qui va ensuite balayer le centre et l'Est de sa cité où d'autres projets sortent de terre.

“MouIllER sa chEMIsE”

“Il faut que ce soit l'ensemble de Verviers qui se développe”, martèle le bourgmestre qui met en avant la nécessité de nouer et d'entretenir des contacts entre responsables communaux et acteurs socioéconomiques. “Il faut mouiller sa chemise” lâche-t-il, avant de revenir sur le centre de sa cité et sur le projet Au fil de l'Eau. “Le centre commercial historique, au centre de la cité, connaissait quelques difficultés. On a noué un partenariat public – privé qui a va aboutir à la revalorisation de ce centre en plein coeur de Verviers. C'est un dossier vieux d'une dizaine d'années. On a connu des ratages au démarrage notamment en ne parvenant pas à fédérer les acteurs socio-économiques et les habitants. Si on ne fédère pas, on suscite la crainte qui devient un vrai frein. Aujourd'hui, les permis sont déposés. On entrevoit le bout du tunnel. Pour que ça réussisse, il faut qu'on ait l'adhésion des autres commerçants. Ce ne sera pas facile,

les travaux vont prendre trois ans, il faudra soutenir les commerçants qui sont déjà en place. C'est notamment pour cette raison qu'a été remise sur pied une très positive Union des commerçants verviétois. Mais fédérer les forces en présence, c'est le rôle du politique”, conclut le bourgmestre qui s'engage vers l'Est de verviers, vers la vieille ville où les projets ne manquent pas non plus, notamment avec la construction d'un projet mixte (logements-bureaux-commerces) à hauteur de la porte d'heusy, sans oublier des projets socio-économiques et culturels pour lesquels verviers frappe à la porte de l'Europe (fonds Feder) et de la Région pour obtenir des subsides.

RôlE FéDéRatEuR

“La rénovation du Grand théâtre de Verviers constitue aussi une des priorités de cette législature. Verviers se doit de jouer un rôle fédérateur comme chef-lieu d'arrondissement”.

commune, arrondissement,... verviers se serait-elle lancée dans une guerre contre la centralisation qui se dessine de plus en plus au niveau supérieur ? “Il y a une tendance naturelle à provincialiser. Il y a des points positifs dans cette centralisation et on doit travailler la supracommunalité, mais je suis pour le maintien de certaines spécificités. Les édiles communaux sont ceux qui connaissent le mieux leur ville, ses besoins, ses points forts et ses faiblesses. Un savoir incontournable pour se développer . Je crois aussi dans le rôle fédérateur de l'arrondissement”, explique Marc Elsen. “Je dis que Verviers doit redevenir le capitaine du navire de l'arrondissement mais vous ne m'entendrez pas dire que tout doit revenir à Verviers. Je me réjouis toujours du développement de l'ensemble de l'arrondissement. La conférence des bourgmestres a pour objectif de créer des projets fédérateurs dans lesquels tout le monde se retrouve.”

aujourd'hui, même si beaucoup de choses restent à faire, verviers affiche les signaux concrets de son développement, ce qui renforce l'optimisme. tout n'est pourtant pas rose et l'ancienne cité lainière n'échappe pas aux restrictions. “Budgétairement, les communes rament. Les moyens sont de plus en plus étriqués. On peut augmenter les additionnels au PRI, faire des efforts sur le personnel communal,... Mais il faut oser malgré tout être porteur d'un message positif et fédérateur surtout quand on représente le chef-lieu de l'arrondissement”, conclut Marc Elsen, bourgmestre de verviers.

une IMage PosItIve PouR unE RElancE socIo-éconoMIquE

Marc elsen, le bourgmestre de verviers y croit dur comme fer, verviers, sa ville, est en train de renaître, de se reconstruire une image qui va inexorablement déboucher sur des plus en termes socio-économiques.

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la Province de liège fourmille d’idées pour aller au-devant des attentes de ses villes et communes. “Aujourd’hui, on est vraiment dans le concret. De nombreux projets sont en passe d’être réalisés”, explique andré Gilles, le Député-Président du collège provincial liégeois. “Mais toutes ces idées, elles ne sont pas tombées du ciel. Nous avons interrogé tous les Conseillers communaux des Villes et Communes de la Province. Nous avons rencontré chaque Collège communal. Nous avons entendu ce qu’ils attendaient de nous. Et croyez-moi, la volonté de travailler ensemble est réelle. La Province de Liège a un rôle central et majeur à jouer dans de nombreux domaines”.

“Ces idées ne tombent pas du ciel. Nous avons interrogé toutes les Communes.”

Parmi les sujets mobilisateurs : la... mobilité et le développement durable. “Les deux sont éminemment liés”, enchaîne andré Gilles. sur ce terrain, la Province de liège finalisera, dans le courant du printemps prochain, dix premiers dossiers techniques pour son projet de 54 parkings d’écovoiturage.

“Des parkings intelligents qui comprendront, non seulement des espaces pour stationner les voitures, mais aussi des bulles à verres, une boîte aux lettres de Bpost, un éclairage LED qui ne fonctionne que lorsque le besoin s’en fait sentir, une borne de rechargement pour les véhicules électriques… Bref, on est bien loin du simple parking. Ces endroits offriront vraiment une succession de services à leurs utilisateurs.”

valoRIsER l’auto-stoP DE PRoXIMIté

une nouveauté qui rejoint un autre grand programme lié à la mobilité : le covoit’stop. un projet qui a été élaboré en partenariat avec l’asbl voitures à Plusieurs (vaP), initialement active dans le Brabant wallon et sur Bruxelles-capitale. En Province de liège, c’est tout d’abord le Groupe

Régional économique ourthe-amblève (GREoa) qui l’a initié dans 17 communes avant de faire confiance à la Province en vue de le développer à l’ensemble du territoire. son but ? la valorisation de l’auto-stop de proximité en tant que complément des transports en commun.

“C’est un système qui permet à un automobiliste et à un auto-stoppeur de faire un bout de chemin ensemble. Les deux sont enregistrés dans

une banque de données, ce qui est un solide gage de sécurité. Ce n’est pas de l’auto-stop improvisé. Le chauffeur doit garantir qu’il possède un permis de conduire valide et une assurance RC. Les personnes inscrites reçoivent un numéro de membre et un kit complet qui comprend une carte officielle, un autocollant pour les automobilistes, un carton de direction et un brassard pour les piétons. Des éléments visuels qui sont autant de garanties. C’est donc sûr, convivial et plus économique.” la Province, qui a fait de la mobilité et du développement durable deux de ses grands axes, ne pouvait qu’être séduite par ce projet. “Nous avons donc lancé une centrale d’achats qui va permettre aux Villes et Communes qui rejoignent ce concept de bénéficier de panneaux de signalisation, de brassards et autres signes distinctifs à des prix attractifs. Le travail de la Province n’est pas seulement de passer commande et de négocier les

prix, mais aussi de “normer” l’ensemble du matériel pour obtenir une gamme homogène et faire baisser les prix”, précise andré Gilles.

“Nos centrales d’achats permettent des prix abordables et une qualité optimale”

une démarche qui n’est pas sans rappeler l’initiative de la Province de liège pour l’acquisition de défibrillateurs dans les bâtiments publics et les enceintes sportives. “Nous avons relancé une opération d’achat groupé. Le marché était très onéreux il y a cinq ans. Aujourd’hui, les prix ont baissé, la centrale d’achats peut vraiment jouer son rôle pour obtenir les prix les plus abordables et une qualité optimale.”

Il Faut Que ça Roule !la Province de liège déclenche l’étincelle électrique pour promouvoir la mobilité durable auprès de ses citoyens. elle propose désormais aux communes et autres pouvoirs locaux une centrale d’achats pour l’acquisition de bornes de chargement électrique. avec le projet covoit’stop, elle prône aussi un auto-stop de proximité.

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En termes de mobilité, la Province de liège va encore plus loin en misant aussi sur les voitures électriques. c’est le premier pouvoir public en Belgique à lancer une centrale d’achats en matière de bornes de chargement. “Il faut être cohérent et jouer un rôle... moteur. Une fois encore, nos services ont travaillé pour répondre de la manière la plus fine aux attentes des Communes. Sur base de ce cahier des charges réalisé en tenant compte des demandes et des attentes, nous avons élaboré le profil le plus précis de ces bornes de rechargement. Une tâche que certaines petites Communes peinent à réaliser, sauf à passer par un cabinet d’experts qui, évidemment, enverra sa facture. La Province s’engage aussi à subsidier à hauteur de 2.500 euros l’achat par chaque Commune de sa première borne, soit 30% du prix. C’est un investissement conséquent pour nous. La Province de Liège, ce sont 84 Communes. Mais il faut parfois un petit incitant pour lancer des programmes qui font bouger les choses.”

ce faisant, la Province de liège se conforme à une directive européenne de 2013 qui impose aux états membres d’implanter 800.000 points de chargement accessibles au public. Pour la Belgique, cela représente 21.000 points de chargements.

a l’heure des bilans, la Province de liège affiche le sien avec une belle fierté. «Nous étions trop souvent associés à des choses abstraites. On parlait de communauté urbaine, de supracommunalité, etc. Ce sont des termes qui cachent de vrais enjeux mais qui ne parlent pas toujours aux acteurs qui nous entourent. Quand on parle de centrales d’achats, comme pour le sel de déneigement, l’année dernière, nous avons dépassé les 25.000 tonnes achetées et nous avons fait baisser la facture de 25 % pour les 69 Communes qui ont adhéré à cette centrale. Ça, c’est du concret. Nous sommes allés au-devant des Villes et Communes pour mieux appréhender leurs attentes et pour mieux nous connaître mutuellement. Grâce à cette approche, nous pouvons apporter des réponses à leurs besoins. Des demandes qui se traduisent souvent en actions concrètes en faveur des citoyens.»

Plus D'InFos ?

Michel MaréchalInspecteur général au Département Infrastructures et Environnement de la Province de liège04 230 48 69 ou [email protected]

DévEloPPER la MoBIlIté élEctRIquE

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MÉMOIRE – PROGRÈS – CITOYENNETÉProgramme en Province de Liège : expos, commémorations, activités culturelles et touristiques, dossier pédagogique…Participation citoyenne au cœur de Liège les 2, 3 et 4 août.

Plus d’infos sur www.liege1418.be

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engagée dans une démarche de positionnement comme un service public de proximité et d’acteur de développement territorial, la Province de hainaut est remontée aux fondamentaux : elle s’est interrogée sur son aDn, ce qui constitue sa raison d’être.

la “suBstantIFIquE MoEllE”

cet aDn se compose de son ambition – où l’institution veut aller - , de ses missions, de ses valeurs et de ses axes stratégiques. autant d’éléments que l’Institution a définis et consignés dans un Plan stratégique et opérationnel (Pso) ambitieux, le plan “aDhésion”.

si elle était exigée par la wallonie, cette démarche a été anticipée par le hainaut dès 2009. Belle démonstration d’une capacité à se projeter dans l’avenir en intégrant le changement. « Le plan ADhésioN, c’est la feuille de route de notre administration. Elle comprend les activités des services provinciaux ainsi que leurs projets. Ce qui importe, c’est d’avoir une administration forte, pour des services de qualité en faveur des citoyens, dans les domaines d’action privilégiés de la Province : enseignement/formation, culture/tourisme, action sociale, sport/promotion de la santé, éco-développement territorial », indique le Directeur Général Provincial hainuyer, Patrick Mélis.

chaque service garde ses métiers et ses spécificités. « Ce que l’on formalise, ce sont les échéances, les étapes, les responsables, etc., sous forme de tableaux de bord, de fiches dites “PSO”. Le modèle est uniforme pour l’ensemble des services ». Il existe aujourd’hui plus de 500 fiches, dotées d’instruments de mesure et d’évaluation, permettant à l’Institution de savoir où elle en est dans l’accomplissement de ses missions. un comité de management provincial et des comités de direction au sein des institutions sont chargés d'assurer le suivi du plan.

l’aFFaIRE DE tous

ce formidable outil de management que constitue le plan aDhésion ne concerne donc pas que les autorités du hainaut ! tous les acteurs provinciaux de projets sont concernés. les agents, rouages essentiels de cette nouvelle mécanique de fonctionnement, ont été sensibilisés au processus via une pièce de théâtre mettant en scène les tenants et aboutissants, les enjeux et le fonctionnement du plan. une manière inédite d’approcher et de mettre en forme concrète les valeurs modernes

contenues dans le document : citoyenneté, intérêt général, bonne gouvernance et excellence. une manière aussi d’inviter le personnel à s’approprier ce plan.

cette première étape fait maintenant place à des réunions d’information au sein des services, rencontres entre la cellule stratégique et les agents destinées à parfaire l’information de ces derniers sur la manière concrète de faire vivre ce plan dans leur travail quotidien. « Une fiche PSO ne sert à rien... si ce qu’on dit qu’on va faire, on ne le fait pas. Donc on met le pied à l’étrier, on organise une mobilisation générale des énergies, des ressources, des compétences », explique alain Braun, responsable de la cellule stratégique.

un MoDèlE à DéclInER, un PaRtEnaRIat à PRIvIléGIER la Province de hainaut est assurément l'un des pouvoirs locaux les plus avancés en matière de plan stratégique. Et donc un référent pour les communes, elles aussi invitées à se doter d’un outil de gestion “nouvelle génération”. Pour que ce plan aDhésion fonctionne, il nécessite d’ailleurs la collaboration et l’implication de multiples partenaires, à différents niveaux. Mettant les compétences et savoir-faire de ses agents au service de la collectivité, le hainaut n’envisage plus son travail que comme l’un des rouages d’un grand ensemble d’actions au plus grand bénéfice de la population. une vision partagée par les pouvoirs locaux. « Les municipalistes sollicitent la Province dans le cadre de la supracommunalité et de grands projets essentiels au développement du Hainaut comme on en voit fleurir à Charleroi avec le campus technologique et la cité des métiers, à Mons via Mons 2015, à La Louvière par le biais de la création d’un pôle culturel et touristique, ou encore à Tournai sous la forme d’un e-campus dédié aux technologies de la communication, défend serge hustache, Président du collège provincial du hainaut. Nous sommes d’autant plus partants que nous avons accompli de gros efforts pour assainir nos finances ».

une campagne de communication externe sur le plan aDhésion est dès lors annoncée pour les prochains mois.

Pour en savoir plus : www.youtube.com/watch?v=vaJl-8ebrea

www.hainaut.be

PRovInce De haInaut

REMPoRtER l’aDhésIon, PouR DEs sERvIcEs touJouRs Plus EFFIcacEs Et PERtInEnts !

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ce jeudi 30 janvier s’est déroulée la cérémonie de Remise du Prix hainaut horizons – Prix du Développement durable de la Province de hainaut, co-organisé avec la Fondation pour les Générations futures.

c’est la ville de silly pour son implication dans le réseau cittaslow et son projet slow Food, qui a remporté cette 2ème édition du Prix hainaut horizons.

En effet, silly est la première commune belge à avoir adhéré à cittaslow, le “Réseau des villes lentes”. cette démarche est axée sur la qualité de vie des citoyens dans leur commune grâce à une volonté politique communale. les critères comprennent des paramètres de politiques énergétique, environnementale, de qualité urbaine, d’infrastructures agricoles, touristiques et artisanales, d’accueil, de sensibilisation et de formation, de cohésion sociale et de partenariats. ce concept intègre l’agenda 21; il fédère tous les projets et leurs transversalités sous une même enseigne. silly a également créé le convivium slow Food “les saveurs de silly”, asBl d’acteurs pluridisciplinaires actifs dans l’éducation à la consommation d’aliments propres, sains et justes. contact : sabine stoRMe 068 25 05 37- [email protected] - www.silly.be/slowfood

le jury final était composé de personnalités du hainaut :3 Philippe lovEns, Président du Jury, Manager chez BElvas, chocolaterie

bio et équitable, lauréat de la 1ère édition du Prix hainaut horizons et lauréat du Grand Prix des Générations futures 20133 Damien huBERt, Eco-conseiller à la ville de Mons

3 Jean-Marc zanatta, chef de projets à la saw-B, Fédération d’Economie sociale3 vincent BEcuE, Doyen de la Faculté d’architecture et d’urbanisme de

l’uMons3 Marcel lERoY, Journaliste, auteur de nombreux livres sur le hainaut

EcotERRE REMPoRtE lE PRIX Du PuBlIc

ayant obtenu le plus de votes du public sur le site de l’événement www.hainauthorizons.be, Ecoterre remporte le Prix du Public de la 2ème édition du Prix hainaut horizons. Ecoterre, c’est plus qu’un magasin en ligne de produits biologiques, équitables et naturels destinés aux parents soucieux de préserver les ressources de notre planète. c’est un concept, un mode de vie, décliné de différentes façons. ce sont des ateliers abordables et ouverts à tous, traitant aussi bien du maternage que des produits d’entretien écologiques; des conseils personnalisés; des partenariats avec les artisans locaux; des activités organisées avec les associations de la région et la maternité d’ath; un cercle de parents testeurs et un bâtiment auto-suffisant énergétiquement.

lE PRIX Du DévEloPPEMEnt DuRaBlE DE la PRovIncE DE haInaut

le Prix hainaut horizons est organisé par une dizaine d’institutions provinciales hainuyères, guidées par la Fondation pour les Générations futures (www.fgf.be). sur le site de l’événement (www.hainauthorizons.be), vous découvrirez, notamment en vidéo, les 3 nominés de cette 2ème

édition, et vous pourrez également télécharger la brochure présentant l’ensemble du projet.

contacts : aurore BaYet · Responsable communication · haInaut DEvEloPPEMEnt · +32 475 300 191 · [email protected] caroline DoRIgnaux · coordinatrice du Prix hainaut horizons · +32 65 342 579 · [email protected]

LéGEnDE PHoTo - DE GaucHE à DRoiTE : Philippe Lovens, Président du Jury, Manager chez Belvas, chocolaterie bio et équitable, Lauréat du 1er Prix Hainaut horizons et du Grand Prix des Générations futures 2013 · Sabine Storme, Lauréate du Prix Hainaut horizons, coordinatrice du réseau cittaslow belge et Présidente de Slow Food Silly · christian Leclercq, Bourgmestre de Silly · Gérald Moortgat, Député provincial, Président de Hainaut Développement

né en 1945, gilbert laloux s’est rapidement orienté vers le dessin et la peinture.

après l’académie de namur où plus tard il enseignera la peinture, il fréquente l’Institut supérieur des Beaux-arts, saint luc à liège en peinture et décoration. la rencontre avec le sculpteur albin couRtoIs fut déterminante. sa première exposition personnelle date de cette époque (1968), elles se succéderont en Belgique et à l’étranger jusqu’à ce jour.

la collaboration avec le marchand Isy BRachot lui permettra de participer à de nombreux salons internationaux et à exposer avec les grands représentants de l’art international. Depuis une trentaine d’années, il crée de nombreux modèles de joaillerie.

Dès 1976, il réalise plusieurs peintures monumentales et expose aux Etats unis, où il fait de fréquents séjours. ses œuvres sont présentes dans de nombreuses collections publiques et privées en Belgique mais aussi en

Europe, aux Etats-unis et au Japon.

Passionné tant par l’art du bijou que par des œuvres monumentales intégrées à l’architecture, il réalisera prochainement les cartons de vitraux ainsi que la décoration d’un violon monumental, sculpture du luthier Gauthier louppe.

après une importante exposition avec son fils samuel à Bruxelles, il prépare une suite de 20 tableaux, dessins et aquarelles sur le thème de l’opéra de Mozart : “la Flute Enchantée”. Il a dans ses cartons deux ouvrages en cours d’édition : “les chevaux de légendes” et “abécédaire”. Il est également auteur des textes accompagnant les peintures et aquarelles. la création est son aventure de chaque jour et le passionne. Il considère que la partager avec le public et les créateurs d’espaces de vie apporte à chacun une qualité au quotidien.

le rêve est ainsi à la portée de tous.

gIlBeRt laloux25

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Menace pour la biodiversité, danger pour la santé, … les méfaits des espèces invasives, qu’elles soient végétales ou animales, ne sont plus à démontrer. la wallonie n’est malheureusement pas épargnée et les communes sont amenées à intervenir en vue d’enrayer certaines de ces invasions.

les communes doivent réagir sur le terrain car elles détiennent certaines clés d’action, mais elles ne doivent pas attendre pour agir car plus une espèce invasive se développera sur un territoire, plus il sera difficile de l’en éradiquer et plus cette opération deviendra coûteuse.

coMMEnt unE coMMunE PEut-EllE Dès loRs oRGanIsER sa luttE “antI-InvasIvEs” ?

l’adage “Mieux vaut prévenir que guérir !” se vérifie une fois de plus. les communes peuvent prendre des mesures efficaces pour éviter d’introduire, volontairement ou non, ces espèces sur leur territoire. Mais comment se prémunir contre ces invasions ? que recommande le code de conduite belge sur les espèces invasives ? quels sont les bons gestes à adopter dans le cadre des mouvements de terre et de la gestion des déchets verts ?

la lutte contre les espèces invasives doit se faire de manière coordonnée sur le territoire wallon. comment s’organiser concrètement ? Existe-t-il des priorités et des aides régionales ? comment informer et sensibiliser les citoyens et les entreprises concernées ?

Enfin, lorsque les espèces sont en place, les communes participent à la détection des foyers d’invasion et à leur éradication. qui peut aider les communes dans cette démarche ? comment s’organiser pour mener une lutte efficace sur le terrain ?

une kyrielle d'interrogations qui démontrent bien toute la complexité du travail des pouvoirs communaux.

seules, face à des défis aussi concrets avec des conséquences qui peuvent s'avérer vraiment néfastes pour la population, les communes seraient souvent bien démunies. les mandataires peuvent alors compter sur une structure comme l'asbl de l'union des villes et communes qui organise nombre de séminaires pour tenter de répondre à ces innombrables questions soulevées par les élus locaux qui, viennent toujours avec des cas vécus.

la preuve avec cette coccinelle asiatique qui en énerve plus d'un.

la BEstIolE Du XXIe sIèclE “Tout a commencé par un coup de fil à l'été 2000. Je me souviens de la date parce qu'on s'était dit, en riant, que c'était les envahisseuses du XXIe siècle”, se souvient Michel Joffrain, ancien employé communal en province de namur parti en retraite il y a deux ans. “On a envoyé des hommes qui sont revenus avec quelques coccinelles qui avaient des couleurs bizarres. Elles tiraient ben plus sur le jaune et l'orange que nos coccinelles. Sur base des échantillons, on a passé un coup de fil à un professeur de l'Ecole d'Agronomie de Gembloux. Il a tout de suite identifié l'animal...”

les pullulations de cette espèce, répondant au nom scientifique d'harmonia axyridis, ont d'abord été observées chez nous. Elles sont ensuite apparues en allemagne, puis dans le nord de la France et elles n'ont cessé de gagner du terrain. aujourd'hui, une vingtaine de pays d'Europe occidentale et centrale en hébergent. "Et il est difficile de dire où cela va s'arrêter", explique le directeur de recherche à l'Inra de Montpellier, qui étudie l'origine des invasions de coccinelles asiatiques.

Pourquoi nos communes doivent-elles faire attention à l'expansion de cet insecte ? De grande taille (plus de six millimètres) et de couleur variable (jaune, orangée ou rouge, portant une vingtaine de points noirs et une tache noire en forme de M sur le thorax, ou bien encore noire avec de deux à quatre points rouges et un grand trapèze noir sur le thorax), harmonia axyridis a quelques particularités plutôt gênantes.

ManDataIRe... Bon à tout FaIRe

service de proximité par excellence, les villes et communes doivent répondre à toutes les questions de tous leurs administrés sur tous les domaines qui les préoccupent au quotidien. Pas toujours facile. souvent un vrai casse-tête... comme cette problématique des espèces invasives, un fléau qui coûte plus envahissant et toujours plus onéreux...

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cannIBalE

la première est sa tendance au cannibalisme. Espèce tardive qui apparaît dans le courant du mois de juillet, la coccinelle asiatique connaît régulièrement des périodes de disette à l'automne. Particulièrement vorace, elle s'attaque alors aux coccinelles indigènes, dévorant leurs œufs et parfois même leurs larves. "Certaines espèces qui partagent la même niche écologique que Harmonia axyridis (même régime alimentaire, même habitat) sont clairement menacées. Ainsi la coccinelle à deux points (Adalia bipunctata), qui était courante dans nos pays, est-elle devenue une espèce rare", affirme le spécialiste français des espèces envahissantes.

se nourrissant des mêmes pucerons et vivant comme harmonia axyridis dans les feuillus, adalia bipunctata est en passe de perdre la compétition. "Et les conséquences globales au plan de l'écosystème demeurent encore difficiles à évaluer".

autre défaut de ces petites bêtes venues d'asie, elles ont une fâcheuse tendance à vouloir hiverner en bande (parfois par centaines) dans nos maisons. or, si elles ne présentent pas de danger (si ce n'est quelques rares cas d'allergie), elles peuvent occasionner des désagréments tels qu'une odeur nauséabonde ou encore des taches sur les murs.

MEnacE suR lEs RécoltEs

Pourquoi les Français étudient-ils partiuculièrement cet insecte ? Parce qu'au plan économique, elles pourraient poser des problèmes aux... viticulteurs. les coccinelles asiatiques adorent les vignes. Elles ne mangent alors que peu de grains de raisin mais peuvent, en revanche, donner un goût très désagréable au vin si elles se glissent dans la récolte.

"Une seule coccinelle par kilo de fruits peut suffire à gâter le précieux nectar", explique le professer de Montpellier.

comment ces coccinelles d'asie sont-elles arrivées chez nous ? l'espèce qui envahit l'Europe aujourd'hui serait le résultat d'un croisement entre des coccinelles asiatiques importées accidentellement du nord-est des états-unis et d'autres individus introduits volontairement dans nos pays depuis une vingtaine d'années pour lutter contre les pucerons des rosiers. Moins coûteuses à élever et présentant un meilleur taux de fécondité, elles avaient alors été préférées aux espèces indigènes pour la lutte biologique. à l'époque, on ne connaissait encore de cette coccinelle que ses vertus.

en ce mois de février, l'union des villes et communes organise deux séminaires contre les espèces envahissantes présentes chez nous. les petites bêtes ne mangent pas souvent les grosses, mais l'influence des coccinelles d'asie sur notre quotidien démontre bien que les représentants des communes doivent vraiment pouvoir s'occuper de tout !

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nom de code : cahier individuel de compétences. Présenté de la sorte, ça n'a rien de vraiment séduisant ou révolutionnaire, mais quand on évoque ce cahier avec les membres du conseil régional de la Formation (cRF), on comprend tout de suite mieux sa portée.

“A l'origine, il s'agit d'un outil destiné aux agents publics locaux”, explique Pierre Petit, le patron du cRF. “Cet outil avait été commandé par le ministre des pouvoirs locaux et visait à permettre aux agents locaux de prendre coscience de leurs compétences, tout en permettant aux autorités locales de mieux percevoir les talents qui étaient à leur disposition. Au fil du temps, au vu des retombées que nous avions, nous nous sommes dit que nous pouvions élargir notre public. Aujourd'hui, le cahier individuel de compétences est à la disposition de tous”, continue Monsieur Petit.

GRatuIt Et sans FIn

“Le cahier indiciduel de compétences est une base, un véritable portfolio que chacun va pouvoir s'approprier de façon absoluent individuel. On peut y entrer tous ses diplômes mais aussi toutes ses expériences professionnelles ou extraprofessionnelles et toutes ses compétences.”

le cRF avoue avoir trois cibles distinctes avec ce cahier individuel de compétences. les étudiants, les personnes à la recherche d'un emploi et ceux qui travaillent. c'est dire si le public potentiel est vaste.

En réalité, cet outil est un véritable cv ambulant, modulable et adaptable. un outil essentiel.

“C'est sur le web, ça peut donc vous suivre partout”, continue Pierre Petit. “Pour entrer, il faut s'identifier et intoduire un mot de passe, ce qui garantit la sécurité du système. Beaucoup de points sont préremplis, ce qui facilite l'approche, la rend moins fastidieuse. Ensuite, quand vous avez introduit les éléments de votre parcours, vous pouvez construire un CV très facilement, en choisissant les éléments que vous voulez voir apparaître. Ce n'est pas une incitation à la tricherie mais on ne se présente pas de la même manière pour un emploi dans un service public ou pour un poste dans une fanfare locale”, poursuit-il.

cahIER Du Bout Du MonDE

la portabilité du cv des temps modernes le rend indispensable pour tous ceux qui veulent voyager et surtout ceux qui veulent tenter l'aventure dans un autre pays. Et Pierre Petit d'étayer ces propos avec l'exemple d'un jeune homme parti au québec. arrivé sur place, il avait besoin de se présenter, il

est donc allé sur un pc et a sorti son cahier individuel de compétences. comme il avait scanné ses diplômes et qu'il les avait joints à son dossier, il a pu tout sortir en quelques minutes de l'autre côté de l'atlantique. “Ce sont des histoires vécues qui font chaud au coeur et qui démontrent bien que ce cahier individuel peut être universel”, continue Pierre Petit, pas peu fier, à raison, de son bébé.

un bébé qui n'a pas été conçu en vase clos. “En effet, on a travaillé en collaboration avec l'IFAPME, l'enseignement de promotion social, le monde universitaire, les hautes écoles, le Forem ou encore la Communauté Française. Un brassage qui a permis d'ouvrir ce portfolio à tous les secteurs. Ce qui en fait un outil moderne et en constante mutation”, conclut M. Petit.

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Accessible en ligne sur www.crf.wallonie.be

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le conseil régional de la Formation lance un outil qui va pouvoir faciliter la vie de tous où que nous soyons.

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PRIx Belge De l’éneRgIe et De l’envIRonneMent 2014vIllEs Et coMMunEs : MEttEz En luMIèRE vos PRoJEts DuRaBlEs !

votre ville ou commune est porteuse d’un projet en faveur de l’environnement ou de l’économie d’énergie ?Participez au Prix belge de l’energie et de l’environnement 2014 et remportez le Public sustainable Development award !

Pour la 9ème année consécutive, le Prix belge de l’energie et de l’environnement met à nouveau à l’honneur celles et ceux qui, à titre individuel ou via leurs organismes, contribuent de manière exceptionnelle à la construction d’un avenir durable à l’échelle locale, régionale et nationale.

Depuis 2006, le Prix belge de l’Energie et de l’Environnement a rendu hommage à plus de 1.550 belges – qu’ils s’agissent de villes ou communes, de citoyens, d’entreprises, d’institutions, d’associations, d’écoles ou universités, … porteurs de projets visant à mettre en place des énergies renouvelables, à économiser l’énergie, à protéger la nature et l’environnement,…

EllEs ont PaRtIcIPé : lEuR PRoJEt GaGnant

en 2013, la ville d’anvers a remporté le trophée des villes et communes avec son initiative : “Moins de gris, plus de vert”.

la ville, en collaboration avec ses habitants, a souhaité protéger les petits espaces verts et les mettre en valeur. le jardinage urbain et le jardinage communautaire touchent différents aspect de la vie citadine : le climat, la biodiversité, la participation, l’alimentation saine, la collaboration et la rencontre entre les citoyens. l’action “moins de gris plus de vert”, accompagne les riverains afin de créer ensemble des jardins urbains.

PluS D’infoS : www.antwerpen.be/ecohuis

en 2012, c’est la commune de sprimont (Province de liège) qui a remporté la palme pour son projet pilote : “covoit’stop”

le covoit’stop est un projet d’auto-stop de proximité en région rurale. Il a été lancé par le conseil communal des Jeunes et élaboré dans le cadre du Plan de cohésion sociale de la commune de sprimont. le but du covoit’stop est de favoriser l’auto-stop entre habitants d’un même quartier, en complément des transports en commun, tout en mettant l’accent sur la sécurité via l’identification des utilisateurs. chaque participant doit s’inscrire au préalable à la commune pour recevoir sa carte de membre. l’inscription est entièrement gratuite ! covoit’stop a démarré en septembre 2011 à sprimont et est aujourd’hui présent dans 17 communes : anthisnes, aywaille, chaudfontaine, clavier, comblain-au-Pont, Esneux, Ferrières, hamoir, ouffet, Marchin, Modave, nandrin, neupré, sprimont, stoumont, tinlot et trooz. D’autres devraient suivre…

PluS D’infoS : www.covoitstop.be

en 2012, la ville de gand récompensée par la Fondation Polaire Internationale.

la volonté de Gand est de devenir neutre sur le plan climatique d’ici 2050. cet objectif passe par l’amélioration des performances énergétiques des bâtiments et plus particulièrement celle des toitures. la ville a ainsi fait effectuer par thermographie, des photos de celles-ci afin d’identifier leurs pertes thermiques. un programme d’accompagnement est ensuite proposé aux habitants afin d’améliorer la performance énergétique de leur toiture respective.

PluS D’infoS : www.gentsklimaatverbond.be

vous aussi vous avez une réalisation ou un projet qui se distingue dans le domaine de la protection de l’environnement et/ou de l’économie d’énergie? Inscrivez-vous dès à présent sur www.eeaward.be et renvoyez votre dossier de présentation pour le 2 avril 2014 au plus tard.

InFoRMatIon : nathalie nicosia +32 (0)477 617 041

2014

lEs lauRéats DE l’éDItIon 2013

MonSiEuR aLain HuBERT (FonDaTion PoLaiRE inTERnaTionaLE) RécoMPEnSE La ViLLE DE GanD

cHaquE annéE, M. LaLLEManD RécoMPEnSE LES ViLLES ET coMMunES PouR LEuRS acTionS EnViRonnEMEnTaLES

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Mais nous voulons faire encore mieux.

de clients satisfaits.

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En tant que partenaire privilégié du secteur public et social, nous avons construit avec vous, et depuis de longues années déjà, une solide relation. C’est ainsi que nous parvenons à créer en permanence des produits et des services qui répondent exactement à vos attentes. Et cela porte ses fruits, pour vous comme pour nous. Dans une étude récente du bureau Ipsos, nous atteignons le meilleur degré de satisfaction parmi toutes les banques belges. 93 % exactement. Nous tenons à vous en remercier !Pouvons-nous faire mieux ? Nous pensons que oui et voulons également faire des 7 % restants des inconditionnels de LA banque de référence des pouvoirs publics locaux !

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les 6es assIses De l’eau en WallonIeMERcREDI 19 FévRIER 2014 Dès 8h30 à JaMBEs · DéBat PolItIquE suR la GEstIon DE l’EaucolloquE DEstIné unIquEMEnt auX ManDataIREs coMMunauX Et PRoFEssIonnEls Du sEctEuR DE l'Eau

aQuaWal organise, en partenariat avec l’union des villes et communes de Wallonie et pour la sixième année consécutive, les “assises de l’eau en Wallonie”.

Dans le cadre des élections du 25 mai, les 6es assises permettront aux représentants des quatre principaux partis politiques francophones de dresser le bilan de la dernière législature et de réfléchir aux perspectives futures en matière de gestion de l’eau, en wallonie et au niveau européen.

DIFFéREnts thèMEs sERont aBoRDés loRs Du DéBat tEls quE :Directive-cadre sur l’eau, tarification et accessibilité sociale, réglementations sur le nitrate et les pesticides, investissements massifs en épuration des eaux, régionalisation de la compétence de la régulation du prix de l’eau, certification des installations intérieures d’eau potable et d’eaux usées, entretien des réseaux d’égouttage, service Public d’assainissement autonome (sPaa), maintien du caractère public de l’eau,… ces thèmes sont notamment abordés dans les Mémorandums respectifs d’aquawal et de l’uvcw qui seront présentés en ouverture des assises de l’eau et serviront de fil conducteur à la matinée.

lEs REPRésEntants DEs PaRtIs PolItIquEs sERont :3 Pour le Ps : Monsieur Daniel senesael, Député wallon, Bourgmestre

d’Estaimpuis, Président de la fédération Ps de wallonie picarde.3 Pour le MR : Monsieur Willy BoRsus, Député wallon, Bourgmestre de

somme-leuze, Président du groupe MR et vice-président exécutif du MR.3 Pour le cdh : Monsieur Michel De laMotte, Député wallon, Président

de la commission de l’Environnement, de l’aménagement du territoire et de la Mobilité au Parlement wallon, conseiller communal de liège. 3 Pour Ecolo : Monsieur xavier DesgaIn, Député wallon, Membre

du comité des régions de l’union européenne, vice-président du groupe écolo au Parlement wallon.

la présentation et la modération des débats seront assurées par Monsieur olivier MaRoY.

Pour plus de renseignements : www.lesassisesdeleau.be

lessixiemes Assisesde l'eau

enwAllonie

mercredi 19 fevrier 2014Jambes

Organisées par aquawal,

l'union professionnelle

des opérateurs publics

du cycle de l'eau en wallonie,

en partenariat avec

l'union des Villes et Communes

de wallonie

et avec le soutien de la wallonie

débatpolitique surla gestiOn

del'eAu

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christine nolard, Directrice des Maisons d’accueil d’enfants à Fontaine-l’evêque, est convaincue : renforcer ses équipes, c’est à la portée de tous ! sa solution : accueillir une personne dans le cadre de sa formation en alternance. une mesure qui peut s’appliquer à de nombreux métiers. nous avons voulu en savoir plus. Direction les Mini Puces.

Dans un silence mêlé de gazouillis, les grands font la sieste tandis que Julie (23 ans) nourrit les plus petits. Depuis 1 an, à raison de 5 jours par semaine, Julie apprend son métier auprès de puéricultrices expérimentées. une expérience complétée par une formation d’accueillante d’enfants, en horaires décalés dans un centre IFaPME.

« Julie fait partie de l’équipe. Elle est devenue compétente et autonome au fil de son apprentissage», expliquent les collègues. « Guider, épauler, répondre aux questions, ça prend logiquement un peu de temps au départ. Mais cela vaut la peine. Rapidement, nous avons bénéficié de son efficacité. »

Former une personne en alternance peut aussi être une source de motivation. les collègues de Julie sont unanimes : « Devenir une référence, cela nous oblige à nous remettre en question, à apprendre à nous améliorer continuellement. Partager les connaissances que Julie acquiert lors de ses cours à l’IFAPME est aussi très enrichissant. » convaincue par la formation en alternance, la Directrice des Maisons d’accueil d’enfants n’en est pas à son coup d’essai avec Julie. Pourquoi? « Cela fait 5 ans que nous accueillons des apprenantes. Le coût avantageux est à portée de tous et le renfort est très apprécié au quotidien par les puéricultrices. Aussi, lorsqu’une puéricultrice est absente pour maladie ou congés; l’apprenante qui a acquis une certaine autonomie peut la remplacer », argumente christine nolard. Elle ajoute : « Etre acteur de l’alternance, c’est s’impliquer socialement: offrir aux personnes de tous milieux la possibilité de s’insérer professionnellement et de décrocher un diplôme, c’est gratifiant.»

comme à Fontaine-l’Evêque, plusieurs administrations publiques en wallonie ont saisi l’opportunité de renforcer leurs services au public, en formant des apprenants dans des domaines variés: la petite enfance, la comptabilité, l’informatique, l’horticulture, la construction, les travaux de voirie, le tourisme, le sport, la culture, la cuisine de collectivité, l’infographie,…

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