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MANUEL GÉNÉRAL POUR LA RÉALISATION DE COMMUNICATIONS ORALES ET ÉCRITES DIRECTION DES SOINS INFIRMIERS - SECTEUR RECHERCHE (DSI – RECHERCHE) © Tous droits réservés, CHUM, Direction des soins infirmiers, 2009

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MANUEL GÉNÉRAL POUR LA RÉALISATION

DE COMMUNICATIONS ORALES ET ÉCRITES

DIRECTION DES SOINS INFIRMIERS - SECTEUR RECHERCHE (DSI – RECHERCHE)

© Tous droits réservés, CHUM, Direction des soins infirmiers, 2009

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REMERCIEMENTS

Ce document a été réalisé grâce à la collaboration de plusieurs membres de la Direction des soins infirmiers (DSI) – Secteur. Nous tenons à les en remercier sincèrement.

Conceptrices : - Sylvie Dubois, inf., M. Ed., MBA, Ph.D., Directrice des soins infirmiers, DSI,

CHUM et professeure adjointe, Faculté des sciences infirmières, Université de Montréal.

- Nathalie Folch, Ph.D., kinésiologue, Conseillère à la recherche, DSI, CHUM.

Collaboratrices : - Céline Corbeil, inf., Msc., Directrice adjointe, CHUM. - Danielle Fleury, inf., Msc., Directrice des soins infirmiers, Ministère de la

santé et des services sociaux du Québec. Première version du document : 20 novembre 2009 Révision : 31 octobre 2011

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Table des matières

Remerciements ii Table des matières iii Liste des tableaux iv Liste des figures v Liste des personnes ressources de l’équipe de la DSI – secteur Recherche vi 1. Introduction 1 2. Auteurs, droit d’auteur et reconnaissance des conceptrices⁄collaboratrices/ présentatrices 1

2.1. Loi et règles concernant la reconnaissance des auteurs 2

2.2. Reconnaissance du travail accompli comme conceptrice/collaboratrice/ présentatrice 32.3. Règles concernant la reconnaissance de l’organisation d’appartenance et des organismes subventionnaires (s’il y a lieu) 4

3. Communications orales 4

3.1. Consignes générales pour la préparation d’un PPT 43.2. Préparation d’un exposé et utilisation d’un PPT 53.3. Conception du PPT 83.4. Rappel des consignes pour s’exprimer en public 11

4. Communications écrites 12

4.1. Conception d’une affiche 124.2. Rédaction d’un protocole de recherche 174.3. Rédaction d’un rapport scientifique ou rapport de recherche 214.4. Rédaction d’un rapport professionnel 214.5. Rédaction d’un article scientifique 244.6. Rédaction d’un article professionnel 25

5. Matériel scientifique additionnel et informations complémentaires 26 6. Conclusion 27 7. Bibliographie 28 Annexes 31

iv

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Éléments du rapport scientifique ou rapport de recherche ……………………22

v

LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Fonds d’écran (2) de la Direction des soins infirmiers du CHUM et du CHUM…………………………………...……………..………………..6

Figure 2 : Page titre d’une présentation PPT - exemples…………..………………...7 Figure 3 : Affiche concernant l’homogénéité et l’utilisation parcimonieuse des

mots - exemples.………………………………………..……………………..9 Figure 4 : Affiches horizontale et verticale avec utilisation de photos, dessins

et graphiques - exemples.……………………………………………………14

Figure 5 : Détails du contenu d’une affiche horizontale………………………………16 Figure 6 : Affichage sur feuille grand format ou sur petites feuilles - exemples……18

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LISTE DES PERSONNES RESSOURCES DE LA DSI – SECTEUR RECHERCHE

Équipe :

Sylvie Dubois Directrice des soins infirmiers - Direction des soins infirmiers

Tél. : 514-890-8071 [email protected]

Nathalie Folch Poste : 33108

Coordonnatrice de recherche - Direction des soins infirmiers [email protected]

Direction des soins infirmiers :

Sylvie Dubois Directrice des soins infirmiers - Direction des soins infirmiers

Tél. : 514-890-8071 [email protected]

Ressource administrative :

Sophie Désormeaux Poste : 35911

Agente administrative - Direction des soins infirmiers [email protected]

Tél : 514-890-8000

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1. Introduction

En lien avec le développement d'une culture et d'une structure de recherche, la DSI du CHUM a souhaité mettre à la disposition des infirmières1 des outils pour la réalisation de communications. Issues de la littérature et de différents sites universitaires, des informations jugées pertinentes ont été regroupées et structurées dans un manuel afin de faciliter la réalisation de communications (orales ou écrites), de résultats issus de la recherche, de programme de formation ou autres secteurs. Voici donc le contenu qui sera traité dans ce document :

- les auteures/conceptrices/collaboratrices/présentatrices d'une communication et la propriété intellectuelle;

- les communications orales; - les communications écrites.

NOTE: Quelque soit votre production (écrite ou orale), il est souhaitable et recommandé que la personne responsable d’un document, quel qu’en soit la forme (Power Point [PPT], rapport, résumé, article, etc.), soumette le contenu du document à son supérieur immédiat pour relecture, et ce, au moins une semaine avant sa présentation ou soumission. Ceci permettra à la DSI d’être informée des communications orales et écrites qui seront réalisées, tout en s’assurant de la clarté et de la pertinence du message à transmettre.

2. Auteurs, droit d’auteur et reconnaissance des conceptrices/collaboratrices/

présentatrices

Que vous souhaitiez présenter oralement ou écrire un texte à partir de résultats de recherche ou à partir d’un document déjà réalisé par une autre employée ou une autre personne, vous devez avant toute chose :

1. Obtenir l’accord de toutes les personnes impliquées dans le projet; 2. Définir avec elles dans quel ordre les personnes doivent être citées.

Il faut noter que cela est valable pour vous mais aussi pour n’importe laquelle de ces

personnes qui voudraient présenter en partie ou en totalité vos résultats, votre programme, etc.

1 Le générique féminin est utilisé sans aucune discrimination et uniquement dans le but d'alléger le texte.

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2.1. Loi et règles concernant la reconnaissance des auteurs

Le droit d’auteur est sanctionné au Canada par la Loi sur le droit d’auteur Ministère de la Justice du Canada, 2009). Le CHUM s’est donc doté d’une politique sur le droit d’auteur, soit la politique n0 60 900, respectueuse de la loi en vigueur et disponible dans le Manuel de gestion du CHUM (CHUM, 2009a).

Le droit d’auteur accorde à l’auteur des attributs financiers et moraux qui lui permettent de

bénéficier de son travail et d’en contrôler les utilisations. Il est donc strictement interdit de publier, produire, reproduire, d’exécuter ou de représenter en public, d’adapter, de traduire ou de modifier, en tout ou en partie, des documents sans autorisation préalable du ou des auteurs. Ceci est valable autant pour les livres que les dessins, les photos, les vidéos, les logiciels, les cassettes ou les brochures, en fait quelque soit le support du document (CHUM, 2009). Cependant, l’article 13.3. de la Loi sur le droit d’auteur stipule que :

«Lorsque l’auteur est employé par une autre personne en vertu d’un contrat de louage de service ou d’apprentissage, et que l’œuvre est exécutée dans l’exercice de cet emploi, l’employeur est, à moins de stipuler le contraire, le premier titulaire du droit d’auteur; mais lorsque l’œuvre est un article ou une autre contribution, à un journal, à une revue ou à un périodique du même genre, l’auteur, en l’absence de convention contraire, est réputé posséder le droit d’interdire la publication de cette œuvre ailleurs que dans un journal, une revue ou un périodique semblable » (Ministère de la Justice du Canada, 2009, p. 19).

Autrement dit, en tant qu’employée du CHUM, quelque soit le document que vous produisez dans le cadre de vos fonctions et quelque soit le support utilisé (papier, dessin, page web, etc.) le CHUM est titulaire des droits d’auteurs. Ainsi, vous, de même que les personnes précédentes qui ont modifié un document, un programme de formation, une présentation PPT ou toutes autres productions, n’êtes pas considérées comme des auteures. Ainsi, sur tous vos documents écrits (en bas de la page titre), vous devrez indiquer :

© Tous droits réservés, CHUM, Direction des soins infirmiers, 2009 ou

© Tous droits réservés, CHUM, 2009

si le document implique des personnes d’autres directions du CHUM que la DSI et que le texte a été réalisé conjointement. Vous en trouverez un exemple sur la première page de ce document.

De même, lors d’une présentation PPT ou lors de la rédaction d’un rapport, si vous utilisez une ou plusieurs diapositives, graphiques, figures, dessins, schémas ou tableaux conçues par une autre personne qui n’est pas employée du CHUM, vous devrez obtenir son

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autorisation et indiquer son nom et l’année de création du document, suite à son acceptation évidemment .

Auteur, 20xx.

S’il s’agit du travail ou de la production d’un employé du CHUM, en application de la politique # 60 900 du CHUM, vous indiquerez en bas de la diapositive : CHUM, 20xx

2.2. Reconnaissance du travail accompli comme conceptrice/collaboratrice/

présentatrice En tant qu’employée, le CHUM sera donc l’auteur de tous vos documents. Cependant,

la DSI du CHUM a estimé important de reconnaître et faire reconnaître votre contribution dans les communications orales ou écrites que vous développez. La DSI a donc choisi de distinguer le travail d’une conceptrice, d’une collaboratrice et d’une présentatrice.

Est considérée comme conceptrice d’une communication la personne qui a participé

à au moins deux des trois étapes suivantes (ICMJE, 2009) : - Conception et mise en place du plan de travail et collecte des

données/informations. - Analyse et interprétation des données/informations. - Rédaction ou révision critique (plus de 50%) d’un document (rapport, PPT, etc.)

Est considérée comme collaboratrice d’une communication la personne qui : - A apporté un soutien logistique, technique, administratif ou autre, sans avoir

participé à la conception ou à la présentation de la communication - Par contre. un subventionnaire ou un commanditaire ne peut être considéré comme

un collaborateur. Est considérée comme présentatrice d’une communication la personne qui : - Ne détient pas les droits d’auteur. - Ne remplit pas les critères en tant que conceptrice - Peut être ou non collaboratrice Dans tous les cas, vous devez vous identifier selon que vous êtes conceptrice,

collaboratrice et/ou présentatrice (selon le cas) et remercier verbalement ou par écrit les personnes qui ont offert du soutien à la réalisation et⁄ou à la modification du document que vous présentez. Il vous suffira d’indiquer :

Sur la 1ière diapositive : «Conçu et/ou présenté par (votre nom)», en plus du

copyright du CHUM Sur la 2e diapositive du PPT : le nom des collaboratrices que vous souhaiter

remercier

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2.3. Règles concernant la reconnaissance de l'organisation d'appartenance et des organismes subventionnaires (s’il y a lieu)

Vous travaillez pour le CHUM et vous avez peut être obtenu des subventions d’un ou plusieurs organismes. Dans ce cas, vous devez leur donner une certaine visibilité et reconnaître leur rôle et leur implication lors de vos présentations ou dans vos communications écrites.

L'organisation d'appartenance : Lors d’une communication orale, chaque diapositive doit avoir le logo de l'organisation soit

le CHUM. Des informations concernant ce logo sont disponibles sur le Portail intranet du CHUM, en suivant les rubriques suivantes : Accueil => DC => Normes graphiques.

En effet, toute contribution du CHUM devra être soulignée considérant que le projet n’a pu se matérialiser qu’avec l’aide de celui-ci : soutien technique, utilisation d’infrastructures et de matériel, implication de ressources humaines, pour ne nommer que ceux-ci. Le logo de l’organisation devra donc aussi se retrouver sur la première page de toutes communications écrites.

Les organismes subventionnaires : Il est possible que ce que vous présentiez ait été soutenu financièrement par un ou des

organismes subventionnaires ou d’autres organisations. Dans ce cas, vous êtes tenue de mentionner leurs contributions (significatives et d’appoint) en insérant leurs logos sur la première diapositive d’une présentation orale. Évidemment, il serait bien qu’ils apparaissent sur chaque diapositive mais le nombre de collaborateurs (donc de logos) peut surcharger les diapositives et ainsi nuire à la clarté des informations que vous voulez transmettre. De la même façon, les logos des organismes subventionnaires et organisations partenaires devront se trouver sur la première page (au minimum) de toutes communications écrites. 3. Communications orales Que ce soit dans le cadre d’une conférence scientifique ou lors d’une réunion professionnelle, vous avez à présenter vos réflexions, vos recommandations et/ou vos résultats de recherche. Dans cette partie, quelques conseils vous sont donnés relativement à la préparation d’un exposé oral, à la réalisation et la présentation de diapositives et concernant la façon de s’exprimer en public. 3.1. Consignes générales pour la préparation d’un PPT Modèle du PPT à utiliser :

Si vous faîtes une présentation dans le cadre de vos fonctions et que toutes les personnes impliquées dans cette présentation sont liées à la DSI, vous utiliserez les fonds d’écran de la DSI (Figure 1). Par contre si votre présentation implique des personnes d’autres directions du CHUM, vous êtes invitée à utiliser le fond d’écran du CHUM comme présentée à la Figure 1.

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3.2. Préparation d’un exposé et l’utilisation d’un PPT Le titre : Le titre est celui que vous avez choisi lorsque vous avez soumis votre résumé

(AIPU, 2007a). Vous devez donc penser à un titre «punché» et accrocheur avant même que vous sachiez si vous allez être retenu pour faire une présentation orale. Comme illustré à la Figure 2, le titre devra surtout être représentatif du sujet à traiter et pourra être sous la forme d’une question ou d’une formule suscitant l'intérêt.

Un contenu sélectionné : En général, selon le temps alloué pour faire une présentation,

vous ne serez pas en mesure de présenter tout ce que vous aimeriez (AIPU, 2007a). Vous devez donc faire un inventaire du matériel dont vous disposez et faire un choix en fonction :

1. De l’auditoire; 2. Du temps qui vous est alloué pour présenter et; 3. Des objectifs de votre présentation.

NOTE: Les gens ne retiennent qu’une partie de l'information qui leur est présentée; Ne cherchez pas à trop en dire afin qu’ils retiennent les éléments que vous trouvez importants.

L’organisation de l’exposé (AIPU, 2007a):

Avant de débuter, vous devez remercier l'auditoire qui s'est déplacée pour venir vous écouter et établir le contact avec eux.

Faîtes une introduction brève (1-2 min) en indiquant les objectifs et le plan de présentation. Stimulez votre auditoire en annonçant les perspectives et les bénéfices de ce que vous allez présenter.

Vous n’êtes pas tenu d’équilibrer en temps chacune des parties. Pensez toujours à ce que vous voulez que les gens retiennent : Est-ce le nombre de participants à l’étude et le nombre d’entrevues ou les 2 principaux résultats de l’étude ?

Pour terminer, parlez des faits saillants ou des éléments clés de l’étude. Parlez des pistes de réflexion, des retombées ou des projets à développer par la

suite. Remerciez le public et invitez-les à poser des questions.

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Figure 1 : Fonds d’écran (2) de la Direction des soins infirmiers du CHUM et du CHUM (CHUM, DSI, 2009)

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Figure 2 : Page titre d’une présentation PPT - exemples (Dubois, 2009a; Handfield & Dubois, 2009; Dubois, 2009b)

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3.3. Conception du PPT

Il existe quatre principales règles de l’esthétique pour la conception d'un PPT à savoir (HEC, 2009):

Homogénéité : Les diapositives doivent se ressembler (fond de diapo identique, polices de caractères et taille identiques) et on doit retrouver la même structure de phrase sur une diapositive. Ainsi et comme illustré à la Figure 3, si vous commencez une diapositive par : un tiret/un verbe, vous devez continuer de le faire pour les points suivants dans cette même diapositive.

Parcimonie : Comme vous pouvez le constater à la Figure 3, trop de mots nuisent à la

compréhension et donc à la présentation. Comptez environ 6 mots par ligne et 6 lignes maximum par diapositive.

Mouvement : Le sens de lecture de la diapositive doit être facile à détecter (surtout lors

de l’utilisation de schémas ou dessins). Utilisez au minimum les animations. Si vous en utilisez, veillez à ce qu’elles soient simples et qu'elles donnent une valeur ajoutée à votre présentation.

Effets sonores : Ils sont à éviter dans toutes présentations.

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Figure 3 : Affiche concernant l’homogénéité et l’utilisation parcimonieuse des mots - exemples (Moralejo, 2008)

RECOMMANDÉ

NON RECOMMMANDÉ

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De plus, on doit tenir compte de six règles en regard du texte à diffuser soit l'utilisation de (CHUM, 2009b; HEC, 2009; Moralejo, 2008) :

1. Minuscule : Écrivez plutôt en minuscule. Exemple : Philosophie vs PHILOSOPHIE.

2. Police de caractère : Ne mettez pas plus de deux polices sur une même diapositive. Exemple : Arial pour les titres et Times pour le texte.

3. Taille : Les tailles 32 à 44 conviennent bien aux titres alors que les tailles 18 à 28

conviennent bien au texte.

4. Forme : Les styles doivent être utilisés sur des mots et non sur des phrases. Les styles Gras, Italique, Souligné, RRReeelll iiieeefff ou OOmmbbrréé doivent être utilisés avec discernement.

5. Données : Plusieurs éléments peuvent être présentés plus efficacement en tableau,

en graphique, en dessin ou en photo.

6. Couleurs : Utilisez le mariage «fond clair, texte sombre». En effet, les couleurs de textes et de fond choisis ne doivent pas être agressantes pour l'auditoire ou illisibles. Cependant et comme illustré par un des exemples de la Figure 1, vous pouvez opter pour un «fond sombre, texte clair» si la lumière naturelle est importante dans la salle.

7. Durée de la présentation : En fonction du temps qui vous est donné pour faire la présentation, vous devez prévoir un certain nombre de diapositives. Vous trouverez plusieurs indications selon les auteurs, le tout est de ne pas avoir réalisé trop de diapositives que vous n’aurez pas le temps de montrer à votre auditoire. Vous pouvez vous fixer l’objectif «20 minutes de présentation = 20 diapositives».

NOTE : Si vous ne savez pas combien créer de diapositives en fonction du temps imparti pour votre présentation et que vous ne vous rappelez plus des règles concernant la taille de la police, retenez ce principe de Kawasaki (2005) :

10/20/30 10 diapositives pour 20 minutes de présentation avec une police de 30 environ.

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3.4. Rappel des consignes pour s’exprimer en public

Voici un bref rappel de consignes lorsque vous devez vous exprimer en public (AIPU, 2007a). Il va de soi que cela peut également vous être utile dans toutes situations cliniques. La voix :

Parlez aux gens, ne lisez pas votre texte. Mémorisez un texte appris peut être fatal en cas d’oubli.

Ne soyez pas monotone : variez le ton et la cadence tout en utilisant les silences. Évitez les Heu ! Hein ! Alors… ! Ben…! Ouais !...tout ce qui se répète sans utilité et

constitue un tic verbal ou qui est un langage trop «friendly».

Le regard :

Regardez les gens dans la salle, un par un si vous le pouvez. Promenez votre regard d’un coté à l’autre de la salle.

Ne regardez pas toujours les mêmes personnes ou pire encore, le plafond, le plancher, l’écran de votre ordinateur ou vos chaussures.

Le corps :

Restez debout. On ne devrait jamais faire une présentation assis. Déplacez-vous sans trop vous agiter, si cela peut vous aider à vous calmer. Restez face au public même si vous voulez montrer quelque chose au tableau. Ne mettez pas les mains dans les poches et évitez de jouer avec un stylo, votre clé

USB, votre mèche de cheveux ou de vous balancer d’un pied à l’autre. Utilisez un pointeur ou votre index pour monter quelque chose.

Si vous pensez que vous allez tremblez pendant la présentation, identifiez verbalement ce que vous expliquer à l’écran : «Dans la colonne, à l’extrême droite du tableau, vous pouvez voir…»

Vous pouvez aussi bloquer votre pointeur en l’appuyant sur le pupitre ou vous servant de l’autre main pour le stabiliser.

Pour terminer, sachez que vous êtes le meilleur et le principal véhicule pour passer votre

message. Cependant, vous devez vous pratiquer pour être certaine de bien gérer le temps qui vous est imparti sachant qu’en réalité cela demandera toujours plus de temps que ce que vous avez pratiqué.

NOTE : Sachez que «les participants : o Entendent plus rapidement qu’ils ne lisent, o Voient plus vite qu’ils n’entendent, o Saisissent mieux une image simplifiée qu’un texte écrit, o Lisent de gauche à droite, de haut en bas et dans le sens des aiguilles d’une

montre (dans nos culture)» (AIPU, 2007b).

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4. Communications écrites

Si vous devez communiquer par écrit certaines informations, présenter des programmes de formation ou des résultats de recherche scientifique, vos façons de faire devraient être différentes. Il ne suffira pas d’ajuster votre contenu à votre auditoire même si cela est un point important, il faudra aussi construire ces documents différemment selon qu’il s’agit d’une affiche, d’un rapport ou d’un article. Il est aussi nécessaire de définir si vous souhaitez rédiger une communication écrite de type scientifique ou professionnelle.

Ainsi dans le domaine de la science, une recherche n’est formellement pas terminée tant que les résultats ne sont pas publiés. En fait, cela vient du principe en science qui dit qu’une recherche originale doit être publiée afin que ces nouvelles connaissances soient connues et/ou authentifiées.

Voilà donc la différence fondamentale entre des communications écrites professionnelles

et scientifiques. En effet, des connaissances connues mais non authentifiées enrichiront les discussions et permettront la transmission de l’expérience vécue mais ceci restera au niveau expérientiel. Les connaissances authentifiées font la même chose, mais elles s’ajoutent aux résultats probants constituant la connaissance scientifique.

Concernant les règles de l’écriture et hormis l’importance de l'orthographe, de la

grammaire et de la syntaxe, les productions écrites (protocole, rapport, affiche, etc.) sont généralement rédigées en utilisant les règles de l’American Psychological Association (APA, 2009). À cet effet, la plupart des organismes subventionnaires s'y réfèrent (voir le site web de l'APA pour plus d'informations : www.apastyle.org).

Dans cette partie du document, vous aurez donc accès à quelques règles de base dans

la rédaction de différentes communications écrites comme une affiche, un protocole de recherche, un rapport (scientifique ou professionnel) et un article (scientifique ou professionnel).

4.1. Conception d’une affiche

Si vous pensez que la conception d’une affiche prend moins de temps qu’une présentation orale, détrompez-vous !

Ce sont deux exercices de style différents mais qui prennent l’un comme l’autre du temps

et de la réflexion.

L’affiche est un résumé visuel de votre projet qui doit être court, concis en utilisant davantage des images, des tableaux, des graphiques et/ou des photos que du texte. Ce résumé permet de :

- toucher un nombre illimité de personnes; - laisser une trace, un témoin et peut-être même de faire circuler le contenu entre

plusieurs personnes si vous avez prévu des tirés à parts (point traité plus loin dans le texte) .

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En fait, en lisant votre affiche, le lecteur devra avoir retenu (Villeneuve, 2007) : 1. votre nom; 2. le titre du projet; 3. le ou les 2 ou 3 résultats importants.

Les aspects techniques concernant la réalisation d'une affiche: Il s’agit en fait de réaliser une très grande diapositive (p. ex., 42 x 60 pouces) en

utilisant PPT ou un autre logiciel comme par exemple Publisher (Moralejo, 2008; Villeneuve, 2007). Vous devez définir la taille de la 1ière (et de la seule) diapositive que vous utiliserez.

Allez dans «Fichier» => «Mise en page» => indiquez la largeur et la longueur de la diapositive.

Vous avez maintenant devant vous votre affiche en taille réduite. Définissez un encadré pour chaque partie de votre contenu (voir plus loin

pour les détails sur le contenu de l’affiche). Chaque encadré pourra être déplacé par la suite afin de créer un visuel d’ensemble final qui vous convienne.

Vous constaterez qu’avez une police de 24, vous n’arrivez pas à lire le texte dans les encadrés. Augmentez le pourcentage de la diapositive à au moins 50%. Pour voir l’ensemble de l’affiche, recliquez sur «Ajuster» dans la case des pourcentages.

Informez-vous auprès des organisateurs du congrès (courriel, site web, etc) de la

dimension de l’affiche (largeur x longueur). Si vous avez le choix et commue illustré sur un des exemples de la Figure 4, préférez une affiche dans le sens de la largeur. La lecture sera ainsi plus facile et pour plus de lecteurs. Vous pourrez aussi demander si l’affiche sera fixée avec du velcro, des punaises, du ruban adhésif, etc.

Faîtes des tests pour estimer la grosseur de la police en fonction de l’espace

disponible car votre affiche doit être lisible à 1 ou 2 mètres. Au minimum, privilégiez une police Arial ou Helvetica.

Exemples : Titre: 85 selon la longueur du titre Auteurs: 56 Titres de section: 36 Texte: 24

Utilisez la couleur mais avec parcimonie. De superbes couleurs sur une affiche ne

sont pas synonymes d’un succès assuré. Comme illustré à la Figure 4, utilisez des photos, images, tableaux, logos

disponibles. Vous devrez évidemment demander la permission à l’auteur pour utiliser ce matériel et appliquer les règles vues au point 2.2. Il est important de se rappeler que la facilité avec laquelle on peut trouver des photos et des images sur le Web ne signifie pas qu’elles sont libres de droit d’auteur et donc libres d’être

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Figure 4 : Affiches horizontale et verticale avec utilisation de photos, dessins et graphiques - exemples (Kim Le, Brodeur, Corriveau & Handfield, 2009; Cao et Morin, 2005)

©, CHUM, 2009

©, Cao et Morin, 2006. Note. Accès libre sur

http://www.freewebs.com/vincentroy/cvfranais.htm#691196265

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utilisées. Si vous avez un doute, n’hésitez pas à contacter l’équipe Recherche de la DSI (poste 33108).

Le contenu (Moralejo, 2008; Villeneuve, 2007) :

Comme illustré à la Figure 5, l’affiche est composée de plusieurs sections décrites ci-dessous :

1. Le titre : Tout comme pour la présentation orale, vous devrez avoir judicieusement choisi votre titre lorsque vous soumettez votre résumé aux organisateurs du congrès. En effet, sur une affiche, non seulement c’est la première chose qui est lu mais, en plus, il est visible pendant toute la durée de la session d’affichage.

2. Le résumé : Comme vous l’avez déjà soumis, vous n'avez qu'à le reporter sur votre

affiche.

3. Le contexte théorique : Il faut rendre le contexte simple et court. Le but est d’amener le lecteur à comprendre ce que vous allez faire. Mentionnez brièvement les travaux principaux qui vous ont inspiré, ce qui a suscité cette question de recherche ou ces hypothèses, etc. Utilisez un style télégraphique, facile à lire (Exemple: par puces).

4. La méthode : Elle n’a pas besoin d’être décrite longuement. Mentionnez brièvement

les instruments utilisés et donnez une idée de la procédure. Si quelqu'un s'intéresse surtout à votre méthode, vous serez sur place pour répondre à ses questions et lui donner toute l'information qu'il souhaite. Si cela est possible, utilisez un schéma pour présenter votre méthode.

5. Les résultats : C’est le point central et le but principal de votre affiche. Exprimez

vos résultats le plus simplement possible. Vous n’êtes pas obligé de tout présenter. Pensez aux résultats les plus intéressants de votre recherche, ce sont eux qui doivent être insérés dans votre affiche. Utilisez les images, les graphiques, les tableaux, la couleur, etc. pour capter l’attention. Soyez créatifs et n’oubliez pas de donner des titres à vos graphiques, tableaux, etc.

6. La discussion : Expliquez les raisons des résultats obtenus et allez-y d’hypothèses

explicatives. Cette partie peut être enlevée pour aller directement aux conclusions.

7. La ou les conclusions : Soyez directe et précise. On doit y retrouver ce que l’on veut que le lecteur se rappelle en quittant votre affiche. N’indiquez que quelques points (3 ou 4 puces) et éviter les longues discussions traditionnelles.

8. Les références : Ne mettez que les plus importantes donc deux ou trois devraient

faire l’affaire.

Ces rubriques ne sont pas exhaustives mais plutôt à titre indicatif. Vous pouvez également inclure des sections comme les forces et/ou les faiblesses de l’étude, les recherches futures suites au projet, des remerciements, etc.

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Figure 5 : Détails du contenu d’une affiche horizontale (Lachapelle & Cyr, 2007)

©, CHUM, 2007

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Impression de l’affiche et aspects financiers : Vous devez faire imprimer votre affiche. Contactez la Direction des communications du CHUM pour avoir un soutien technique concernant la mise en page (si besoin), les prix et les délais d’impression (voir la section Annexes).

Il faut également penser aux coûts générés par le développement d'une affiche. À cet effet

et comme illustré Figure 6, vous avez le choix entre 2 types d’affichage (AIPU, 2007c; Villeneuve, 2007) :

- Sur feuilles 8,5’’ x 11,0’’ : Non plastifiées (++ économique) ou plastifiées

(+ économique). - Sur feuilles grand format : Non plastifiées (- économique) ou plastifiées (-

- économique).

Dans la mesure du possible, choisissez le grand format plastifié qui est peut être plus cher mais très durable et qui se transporte bien. Sur place, lors de la conférence :

Devant votre affiche, vous mettrez à la disposition des lecteurs des tirés à parts de votre affiche. Il s’agit de pouvoir donner aux lecteurs, une version 8.5 x 11 de votre affiche, disponible dans une pochette ou sur une table. Inscrivez vos coordonnées pour que l’on puisse vous rejoindre si ce n’est pas indiqué sur l’affiche. Une liste de références plus complète peut être aussi offerte (Villeneuve, 2007).

Soyez prête à toutes éventualités et emportez avec vous : punaises, velcro, ciseaux,

tube et/ou sac de transport, crayons, papier, votre affiche en format électronique sur CD ou clé USB en cas de perte lors du transport ou pour imprimer d’autres tirés à parts (Villeneuve, 2007).

Des lecteurs sont devant votre affiche… :

Portez votre cocarde indiquant votre nom et le nom de votre établissement. Ne vous référez pas à des notes. Adressez-vous à vos interlocuteurs quand vous parlez. N’attendez pas que les lecteurs posent des questions, allez vers eux en leur

demandant s’ils veulent plus de détails ou s’ils ont des questions. 4.2. Rédaction d’un protocole de recherche

Qu’est-ce qu’un protocole de recherche ? Définition

Le protocole est utilisé pour soumettre une demande de subvention à un (ou des)

organisme(s) subventionnaire(s). Il sera donc soumis à un processus d’évaluation scientifique par les pairs. En cas de non obtention de fonds d’organisme(s) subventionnaire(s), ce même protocole pourra être présenté à la DSI pour l’octroi d’éventuels fonds de recherche (dans la mesure des budgets disponibles et des priorités de la Direction – voir sur le site de la DSI le Guide de la recherche infirmière : à venir).

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Figure 6 : Affichage sur feuille grand format ou sur petites feuilles - exemples (Loiselle & Dubois, 2006; Villeneuve, 2007)

©, CUSM, 2006

RECOMMANDÉ

©, Villeneuve, 2007. Note. Gracieuseté Villeneuve.

NON RECOMMANDÉ

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Bien que chaque organisme subventionnaire ait ses propres règles de rédaction, il peut être constitué de six sections (IRSST, 2007) :

SECTION 1. Sur une seule page, on retrouve : - Le titre du projet, - Le nom du chercheur principal, - Le nom des autres chercheurs, - Le nom du ou des établissements de santé impliqués, - Le nom du ou des organismes subventionnaires qui ont octroyé des fonds (le

cas échéant) SECTION 2. Un résumé du projet en 250 mots environ, sur une seule page. SECTION 3. Voici les éléments, à titre d’exemple, que l’on devrait retrouver dans cette section qui peut varier entre 5 et 20 pages, selon le projet (excluant les pages de références). - Problématique :

Indiquez l’importance du sujet et donner l’origine de la recherche (besoins cernés par le chercheur ou exprimés par le milieu de travail, etc.).

- But(s) du projet :

Indiquez l’originalité scientifique ou technique de l’objet d’étude (nature, portée et limites des connaissances ou des moyens existants et de l’objet d’étude).

- Hypothèse :

Précisez l’hypothèse de recherche et les objectifs. Une hypothèse de recherche est la réponse présumée à la question qui oriente une recherche. Un objectif de recherche est la contribution que les chercheurs espèrent apporter à un champ de recherche en validant ou en invalidant une hypothèse.

- L’hypothèse est une supposition qui est faite en réponse à une question de recherche. Une recherche ne comporte normalement qu’une seule hypothèse principale, qu’elle cherche précisément à confirmer ou à infirmer.

- L’objectif d’une recherche se divise en deux parties: l’objectif général concerne la contribution que les chercheurs espèrent apporter en étudiant un problème donné; les objectifs spécifiques (ou opérationnels) concernent les activités que les chercheurs comptent mener en vue d’atteindre l’objectif général.

- Méthode de recherche :

Décrivez en détail le travail prévu pour atteindre les objectifs.

1) Détaillez les étapes et les sous-étapes, leur durée ainsi que leur ordonnancement.

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2) Décrivez les moyens, outils ou modèles utilisés. Par exemple : population cible, critères d’inclusion et d’exclusion, modèle et taille d’échantillonnage, collecte de données (enquête, questionnaires, entrevues), analyse de données, considérations éthiques. 3) Indiquez les résultats mesurables de chaque étape. 4) Indiquez la chronologie et la durée des étapes identifiées.

- Résultats attendus ou retombées prévues :

Décrivez dans quelle mesure les résultats attendus :

a. Contribuent au développement de la connaissance scientifique et intègrent les connaissances existantes;

b. Apportent une solution originale et fonctionnelle à un problème existant.

- Livrables attendus à la fin de la recherche : Énumérez le ou les livrables, scientifiques ou autres qui seront déposés à la DSI à la fin de la recherche. Exemples : rapport de recherche, guide, fiche, formation, article scientifique, etc.

SECTION 4. - Efforts de transfert et d'échange des connaissances : 1) Énumérez les événements (congrès, colloques, autres activités) où les résultats de recherche seront présentés. Ceci est valable qu’il s’agisse d’évènements scientifiques (présentations dont les résumés, avant acceptation, font l’objet d’une évaluation par les pairs scientifiques) ou d’autres types d’évènements (toutes autres présentations faites dans le cadre de divers réunions, rencontres, colloques ou événements). 2) Énumérez les revues et journaux où les résultats de recherche seront publiés, que ce soit des journaux scientifiques (publications qui font l’objet d’une évaluation par les pairs scientifiques) ou toutes autres publications (articles de vulgarisation, articles dans des revues sans comité de lecture, journaux professionnels, etc.).

Dans tous les cas vous devrez reconnaître la contribution des chercheurs impliqués, du CHUM et des organismes subventionnaires (si applicable) – Voir point 2. du manuel.

SECTION 5. - Budget détaillé : Indiquez, pour la période prévue de la durée du projet, quelles seront les dépenses budgétaires prévues :

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Ressources humaines : Salaires prévus pour une ressource autre que les chercheurs (assistant de recherche, technicien,…). Préciser le salaire horaire, le nombre d’heures par semaine et le nombre de semaines prévues.

Achat ou location d’équipement : Tous les équipements achetés deviendront la propriété de la DSI, à moins d’entente particulière.

Frais de déplacement requis par les membres de l’équipe de recherche en cours de projet.

Autres dépenses de fonctionnement : interurbains, photocopies, etc., et inscrire le montant à prévoir pour chacune des dépenses.

Dépenses de transfert et d'échanges des connaissances : Seules les dépenses des chercheurs sont acceptées, à moins d’entente particulière. Ceci inclut les frais d’inscription, de déplacements et de subsistance lors des congrès pour présenter le projet.

SECTION 6. - Références bibliographiques : Rapportez ici l’ensemble des références bibliographiques utilisées pour rédiger le protocole.

4.3. Rédaction d’un rapport scientifique ou rapport de recherche Qu’est-ce qu’un rapport scientifique ou rapport de recherche ? Définition D’une manière générale, un rapport scientifique également appelé rapport de recherche est un écrit scientifique qui contient l’ensemble des résultats originaux (première publication) obtenus et doit être publié selon certaines règles, par exemple celles définies par les organismes qui demandent ce type de rapport (Buttler, 2002).

Contrairement au protocole de recherche, le rapport scientifique ou rapport de recherche est publié quand tous les résultats sont obtenus et présente les volets «discussion des résultats» et «conclusion».

Les sections «activités de transfert et d’échange des connaissances» et «budget»

peuvent être demandées et contrairement au protocole de recherche, il faut présenter les activités de transfert et d’échange des connaissances déjà réalisées et à venir ainsi que les dépenses réelles et totales du projet.

En général et comme illustré dans le Tableau 1, ce type de rapport se divise en quatre

grandes parties soit les pages liminaires, le corps du texte, la bibliographie et les annexes (ENAP, 2008). Plusieurs de ces parties comprennent également plusieurs éléments.

4.4. Rédaction d’un rapport professionnel Qu’est-ce qu’un rapport professionnel ? Définition

Il s’agit d’un rapport de nature professionnelle qui concerne une question précise. Ce

rapport présente des faits et des réflexions pour qu’une décision éclairée puisse être prise sur

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Tableau 1 : Éléments du rapport scientifique ou rapport de recherche (adapté de ENAP, 2008) Les pages liminaires comprenant, dans l’ordre,

Le corps du texte comprenant, dans l’ordre,

La bibliographie

Les pages annexes comprenant, dans l’ordre,

la page de titre, comprenant le titre de la recherche ou de l’activité, le nom de ou des auteurs, l’établissement, les subventionnaires et la date ;

l’introduction, comprenant la problématique, les objectifs et l’hypothèse ;

la bibliographie ne doit comporter que les titres qui ont servi directement à la recherche et non être une bibliographie générale sur le sujet.

les annexes. Les annexes ne sont pas limitées. Il est préférable de rapporter ici toute information complémentaire pour ne pas alourdir le document principal;

Les remerciements, permettant de remercier ceux et celles qui ont contribué au succès du projet, à un titre ou à un autre;

les méthodes comprenant, le plan d'expérience, l’échantillonnage, les protocoles, les tests et les instruments, la cueillette des données, la chronologie des observations ou des expériences, les méthodes statistiques,… ;

le glossaire. Si nécessaire, joindre un glossaire qui dressera la liste alphabétique des mots de spécialités avec leur définition;

Les faits saillants en 2 ou 3 pages;

le résumé (environ 250 mots) et des mots clés (environ 5);

les résultats présentant les données significatives;

la table des matières; la discussion soulignera les principes ou les relations entre les résultats. L’interprétation des résultats permettra de montrer en quoi l’hypothèse de travail se trouve corroborée ou infirmée. Elle permettra de faire état et d’expliquer les restrictions, les limites interprétatives, les exceptions ou les résultats aberrants;

Le nombre de pages est illimité. Il faut s’assurer cependant du bon ordre des annexes;

la liste des tableaux et des figures;

la conclusion comprendra le rappel des objectifs et des hypothèses, un abrégé des résultats en faveur des conclusions logiques, les conclusions logiques et les recommandations ;

Les annexes sont présentées dans un document distinct.

la liste des sigles et acronymes.

Le corps du texte est d’environ 25 à 30 pages.

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la question étudiée et permet de faire partager ses connaissances à d’autres et de faire connaître ses idées et ses expériences.

Un rapport est efficace s’il rend possible la solution d’un problème précis ou amène des réponses à des questions précises. Un rapport peut aussi se conclure sur une recommandation, puisque généralement c’est un avis professionnel que l’on sollicite sous cette forme.

La longueur d’un rapport professionnel varie selon sa nature. Il faut débuter avec une page de titre comportant : le titre du rapport, l’objet du rapport, les auteurs, le(s) destinataire(s), l’établissement de santé et les éventuels partenaires et la date. Par la suite, vous pouvez appliquer la règle 1 : 3 : 25 : (FCRSS, 2009) c'est-à-dire: 1 page renfermant les principaux messages 3 pages de résumé 25 pages maximum représentant le corps du rapport

Le 1 dans la règle du 1 : 3 : 25 est une page où sont présentés les principaux messages sous une forme schématique. Ces messages sont le cœur de votre rapport, les enseignements que les décideurs peuvent tirer de votre travail ou de votre recherche. Ne semez pas la confusion chez eux avec un résumé des conclusions; vous devez allez plus loin et dire à votre public ce que, selon vous, signifient pour eux les résultats que vous avez obtenus. Voilà une opportunité de partager avec les décideurs les implications de votre travail sur le leur.

Les principales qualités d’un rapport sont l’objectivité et la concision. Il s’adresse à des gens dont le temps est précieux, qui doivent rendre une décision rapide sur un sujet précis ou qui doivent être informés rapidement.

Pour formuler ces messages, vous devez mettre de côté votre texte et tenter d’exprimer clairement vos conclusions en vous appuyant sur ce que vous avez appris. Tenez compte de votre auditoire – qui est-il, et qu'est-ce qui est le plus important qu'il sache dans ce que vous avez appris ? Interpellez ce lecteur intelligent et instruit et répondez à cette question pour lui : qu'est-ce que cela signifie donc vraiment ? Après ce travail, peut être ne pourrez-vous pas tirer de recommandations définitives car peut être n’y en a-t-il tout simplement pas. Soyez aussi concret que vous pouvez l'être, et si vous n'êtes vraiment pas en mesure de tirer d'autres conclusions, ne vous contentez pas de dire que « d'autres recherches sont nécessaires ». Servez-vous de vos messages principaux pour définir les questions qu'il reste à poser.

Le 3 dans la règle du 1 : 3 : 25 correspond au résumé. Là vos conclusions sont condensées pour répondre aux besoins du décideur pressé qui veut savoir rapidement si le rapport sera utile. Commencez par indiquer quelle problématique est abordée, dans un langage et à l'aide d'exemples que tout-un-chacun pourra comprendre, puis résumez les réponses que vous avez trouvées. Un résumé semblable doit plutôt ressembler à un article de journal, le plus intéressant venant en premier, suivi de l'historique et du contexte, les

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détails moins importants figurant à la fin. L'approche, les méthodes et les autres détails techniques ne doivent pas prendre plus d'une ou deux lignes.

Le 25 dans la règle du 1 : 3 : 25 correspond au nombre de pages du rapport complet.

Dans cette partie, vous pouvez :

- Faire une table des matières ainsi qu’une liste des tableaux et annexes si nécessaire. - Faire une courte introduction présentant les raisons pour lesquelles le rapport a été

réalisé et/ou commandé et la problématique dont il traite. - Faire une partie « développement » présentant :

o Le contexte et donc énoncez la question fondamentale ou le problème de gestion sur lequel porte votre recherche/travail.

o Les implications : Indiquez ce que vos conclusions signifient pour les décideurs et pour les différents types d'auditoires. Si la recherche a différents messages à offrir à ces différents auditoires, séparez-les et marquez-les.

o L’approche : Exposez les méthodes, les détails de l'échantillon, les techniques d'analyse, etc. La matière hautement technique peut faire l'objet d'une annexe. Expliquez pourquoi vous avez choisi une approche plutôt qu'une autre.

o Les résultats : Résumez vos résultats pour montrer comment ils appuient les conclusions que vous avez tirées, en faisant ressortir les thèmes et les messages. Utilisez des graphiques et des tableaux s'ils améliorent la compréhension. Les résultats qui ne se rapportent pas directement aux conclusions doivent être présentés dans une annexe.

o La conclusion comprenant les éléments requis pour prendre une décision (recommandations et justifications des recommandations).

o Les références et la bibliographie entièrement annotée ne sont pas comptabilisées dans les 25 pages du rapport. Elles sont alors ajoutées à la fin du rapport.

o Les annexes numérotées, comprenant tous documents nécessaires à la compréhension du rapport, suivent les références.

4.5. Rédaction d’un article scientifique

Qu’est-ce qu’un article scientifique ? Définition

L’article scientifique ressemble beaucoup au rapport scientifique ou de recherche. Une

des différences vient du fait que dans l’article scientifique, on peut soumettre l’ensemble des résultats obtenus ou bien uniquement une partie de ces résultats. Dans le rapport scientifique ou rapport de recherche l’ensemble des résultats obtenus doivent être soumis.

Selon le journal scientifique dans lequel vous souhaitez soumettre votre article, il existe

des règles de rédaction très précises que vous trouverez sur le site web du journal ou dans un numéro publié du journal (voir section «Recommandations aux auteurs»). Les consignes

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sont clairement énoncées et doivent être rigoureusement appliquées sous peine de voir votre article refusé sur la forme et non sur le contenu.

Un article scientifique, lorsque soumis, peut facilement faire 20 à 30 pages excluant les

références (Buttler, 2002). D’une manière générale, le contenu ressemblera à ce qui est indiqué à la rubrique 4.3 de ce document.

On devrait donc y trouver :

- Le titre avec le nom des auteurs et leur établissement d’attache - Un résumé - La problématique avec le ou les buts du projet et la ou les hypothèses - Les méthodes de recherche - Les résultats - La discussion des résultats - La ou les conclusions - Les remerciements aux subventionnaires et aux personnes ayant contribué au projet

Vous devrez aussi prévoir quelques mots clés (3 à 5) qui caractériseront votre projet et permettront de trouver votre article via PubMed ou sur Internet. 4.6. Rédaction d’un article professionnel Qu’est-ce qu’un article professionnel ? Définition

Un article professionnel se rapproche le plus d’un article pour la presse. Comme l’article

scientifique, l’article professionnel peut ne présenter qu’une partie des résultats obtenus. Il peut être soumis à des journaux professionnels ou lors de certaines rencontres de travail qui souhaitent du matériel de réflexion.

Tout comme pour le rapport professionnel, il est important de savoir pour qui on écrit et

de connaitre son « auditoire » afin d’adapter son langage. D’une manière générale, l’article professionnel devra avoir (Pouleur, 2008) :

Un titre accrocheur, informatif, compréhensible et précis qui devra refléter votre article mais surtout donner envie de lire l’article.

Un texte introductif présentant les enjeux du sujet que l'on va évoquer. Il doit

être court, c'est-à-dire environ 250 à 350 mots maximum. Cette partie doit donner envie de lire la suite de l'article, elle ménage le suspense en levant les principales questions du sujet.

Le corps de l’article, qui pourra s’articuler en trois parties, en allant de l'idée la

plus simple à l'idée la plus complexe. La première partie expose le sujet de façon globale en précisant les tenants et les aboutissants du contexte. La seconde partie soulève la problématique en montrant les points positifs et négatifs quand le contexte s'y prête. Elle est le cœur du sujet et le sens de l'article. La troisième partie est une sorte de conclusion. Cette partie doit être un

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point de vue, montrer votre positionnement particulier sur le sujet et si possible, ouvrir des perspectives, soulever un point innovant et/ou poser une autre question : cette partie doit vous différencier des autres positions connues sur le sujet.

Les références bibliographiques peuvent être indiquées dans le texte par un

numéro d'ordre (1), (2), etc. et regroupées en fin de texte selon cet ordre sous la rubrique "Bibliographie". Dans ce type d'article, les annexes doivent être évitées au maximum.

Selon le journal que vous aurez choisi, vous aurez à rédiger un article en une, trois ou 20

pages.

De plus, vous devriez aussi prévoir cinq lignes présentant votre biographie et une photo peut parfois vous être demandée.

5. Matériel scientifique additionnel et informations complémentaires

Bien que l’ensemble des références utilisées dans ce document soient fournies (voir point 7), nous avons pensé vous donner du matériel additionnel (voir la section Annexes) afin de vous aider immédiatement, à réaliser vos communications orales et écrites.

Vous trouverez des informations concernant la création d’affiche et où les imprimer, des documents scientifiques concernant la réalisation de présentations orales ou écrites et les citations des auteurs. Certains sites pour vous aider à réaliser un PPT sont aussi fournis ainsi que les coordonnées de la bibliothèque du CHUM pour vous aider dans votre recherche de références bibliographiques.

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6. Conclusion

Dans le cadre de vos activités professionnelles quotidiennes, vous êtes déjà appelée à communiquer oralement ou par écrit avec différents interlocuteurs. Loin de vouloir vous faire changer toutes vos habitudes, ce document, souhaité par la DSI du CHUM, vous offre les informations nécessaires pour réviser ou améliorer vos communications orales et écrites, que ce soit dans un cadre professionnel ou scientifique. Bien souvent vous avez les connaissances, l’expérience et l’envie de transmettre aux autres. Un peu de pratique et les outils fournis dans ce document vous permettront de diffuser et d’échanger vos connaissances avec différents auditoires (collègues, étudiants, journalistes, etc.). Plus souvent qu’autrement, c’est vous la plus experte dans le domaine dont vous voulez parler ou sur lequel vous voulez écrire, alors ne soyez pas stressée tout en restant rigoureuse et vous réussirez, contribuant du même coup au développement de la recherche infirmière au CHUM. Bien entendu, tous vos commentaires et suggestions sur ce document seront les bienvenus et nous permettront de le bonifier d’années en années. Le document sera annuellement révisé afin de le mettre à jour en ce qui concerne d’éventuelles nouvelles normes ou décisions (p. ex., la propriété intellectuelle et les droits d’auteurs, les nouveautés graphiques et les normes, etc.) afin de le rendre le plus complet possible.

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7. Bibliographie 1. American psychological Association (2009). Publication Manual of the American

Psychological Association, Sixth Edition. Washington, DC: American psychological Association.

2. Association International de Pédagogie Universitaire [AIPU] (2007a). Préparer et donner

une communication orale. 24e Congrès de l’Association International de Pédagogie Universitaire, Vers un changement de culture en enseignement supérieur – Regards sur l’innovation, la collaboration et la valorisation, Montréal, Canada. En ligne http://aipu2007.umontreal.ca/conseils.php, consulté le 8 octobre 2009.

3. Association International de Pédagogie Universitaire [AIPU] (mai 2007b). Réussir une

présentation avec Power Point. 24e Congrès de l’Association International de Pédagogie Universitaire, Vers un changement de culture en enseignement supérieur – Regards sur l’innovation, la collaboration et la valorisation, Montréal, Canada. En ligne http://aipu2007.umontreal.ca/conseils.php, consulté le 8 octobre 2009.

4. Association International de Pédagogie Universitaire [AIPU] (mai 2007c). Concevoir une

affiche convaincante. 24e Congrès de l’Association International de Pédagogie Universitaire, Vers un changement de culture en enseignement supérieur – Regards sur l’innovation, la collaboration et la valorisation, Montréal, Canada. En ligne http://aipu2007.umontreal.ca/conseils.php, consulté le 8 octobre 2009.

5. Buttler, A. (2002). Comment rédiger un rapport ou une publication scientifique ? Université

de Franche-Comté, Laboratoire de Chrono-Écologie, CNRS/UMR 6565. En ligne http://www.sante.univ-nantes.fr/cidmef/menu/CommentRediger.pdf, consulté le 8 octobre 2009.

6. Cao, H., et Morin. M. (2006). «La population étudiante de l’Université de Moncton (NB,

Canada) : Répartition spatio-temporelle et enjeux». Études canadiennes, 59:93-121. En ligne http://www.freewebs.com/vincentroy/Cao_2005_UdeM.JPG, consulté le 31 octobre 2011.

7. Centre hospitalier de l’Université de Montréal [CHUM] (2009a). Politique sur le droit

d’auteur. En ligne http://portail/Portail/Document.php?ID=1742, consulté le 8 octobre 2009.

8. Centre hospitalier de l’Université de Montréal [CHUM] (2009b). Guide d'élaboration de

présentations PowerPoint, par David Levesque. En ligne http://portail/Portail/Document.php?ID=113, consulté le 8 octobre 2009.

9. Centre hospitalier de l’Université de Montréal [CHUM], Direction des soins infirmiers [DSI]

(2009). Fonds d’écran (2) de la Direction des soins infirmiers du CHUM et du CHUM (1). En ligne http://portail/Portail/Document.php?ID=15359, consulté le 26 octobre 2011.

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10. Dubois, S. (2009a, novembre). Partenariat FSI-CHUM: Implantation d’une équipe de la recherche à la Direction des soins infirmiers du CHUM. Présentation orale à la 3e Journée de Partenariat de la Faculté des sciences infirmières de l’Université de Montréal, Montréal, Canada.

11. Dubois, S. (2009b, novembre). La recherche infirmière : Comment implanter une équipe ?

Présentation orale à la 3e Journée de Partenariat de la Faculté des sciences infirmières de l’Université de Montréal, Montréal, Canada.

12. École nationale d’administration publique [ENAP] (2008). Centre de recherche et

d’expertise en évaluation. Guide de rédaction des rapports de recherche. En ligne http://archives.enap.ca/bibliotheques/2008/09/030045899.pdf, consulté le 8 octobre 2009.

13. Fondation canadienne de recherche sur les services de santé [FCRSS] (2009). Notions de

communication. Rédaction facile à lire - 1 :3 :25. En ligne http://www.chsrf.ca/knowledge_transfer/communication_notes/comm_reader_friendly_writing_f.php, consulté le 1er octobre 2009.

14. Handfield, L & Dubois, S. (2009, novembre). Évaluation d’une intervention éducative sur le

sentiment d’autoefficacité et l’anxiété des femmes atteintes d’un cancer du sein ayant à subir une chirurgie mammaire. Présentation orale à la 3e Journée de Partenariat de la Faculté des sciences infirmières de l’Université de Montréal, Montréal, Canada.

15. HEC Montréal (2009). Powerpoint: faire des présentations gagnantes (XP). En ligne

http://web.hec.ca/virtuose/index.cfm?page=192, consulté le 8 octobre 2009.

16. Institut de recherche Roger-Sauvé en santé et en sécurité au travail [IRSST] (2007). Guide de rédaction du protocole de recherche. En ligne www.irsst.qc.ca/files/documents/fr/Guide-protocole.doc, consulté le 8 octobre 2009.

17. International Committee of Medical Journal Editors (2009). Uniform Requirements for

Manuscripts Submitted to Biomedical Journals, Ethical Considerations in the Conduct and Reporting of Research: Authorship and Contributorship. En ligne http://www.icmje.org/ethical_1author.html, consulté le 23 avril 2010.

18. Kawasaki, G. (2005, 30 décembre). Re: The 10/20/30 Rule of Power Point [Forum de

ommentaries en ligne]. En ligne http://blog.guykawasaki.com/2005/12/the_102030_rule.html.

19. Kim Le, X., Brodeur, J., Corriveau, C. & Handfield, L. (mois, 2009). Cancer de l’œil :

Trajectoire de soins. 21e conférence annuelle de l’Association Canadienne des Infirmières en Oncologie (ACIO), Montréal, Canada.

20. Lachapelle, D. & Cyr, N. (novembre, 2007). Implantation d’un programme d’intégration

novateur : pour une transition humanisée en soins critiques. Assemblée générale annuelle de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec, Montréal, Canada.

30

21. Loiselle, C., & Dubois, S. (2006, mai). The Impact of Information Technology on

Psychosocial Adjustement to Illness and Use of Health Care Services by Women Newly Diagnosed With Breast Cancer. Communication par affiche au 24nd Annual International Nursing Computer and Technology Conference, Toronto, Canada.

22. Ministère de la Justice du Canada (2009). Loi sur le droit d’auteur (L.R., 1985, ch. C-42).

En ligne http://lois.justice.gc.ca/fr/C-42/index.html, consulté le 8 octobre 2009. 23. Moralejo, D. (2008, juin). Conception d’affiches, de présentations et de résumés.

Présentation orale à CHICA-Canada, Séance avancée sur la prévention et la lutte contre les infections. Montréal, Canada.

24. Pouleur, M. (2008). Comment rédiger un article d'expert... et se faire publier. Le journal du

Net. La Tribune de Myriam Pouleur. En ligne http://www.journaldunet.com/management/expert/33957/comment-rediger-un-article-d-expert----et-se-faire-publier.shtml, consulté le 1er octobre 2009.

25. Villeneuve, S. (2007, mai). La présentation par affiche : Comment faire une bonne

impression ! Présentation orale au 24e Congrès de l’Association International de Pédagogie Universitaire, Vers un changement de culture en enseignement supérieur – Regards sur l’innovation, la collaboration et la valorisation, Montréal, Canada.

31

ANNEXES Annexe A : Billings, D.M. & Kowalski, K. (2009). Strategies for Making Oral Presentation

About Clinical Issues : Part I. At the Workplace. The Journal of Continuing Education in Nursing, 40(4), 152-153.

Annexe B : Billings, D.M. & Kowalski, K. (2009). Strategies for Making Oral Presentation

About Clinical Issues : Part II. At Professional Conferences. The Journal of Continuing Education in Nursing, 40(5), 198-199.

Annexe C : Caulley, D. N. (2008). Making Qualitative Research Reports Less Boring :

the Techniques of Writing Creative Nonfiction. Qualitative Inquiry, 14(3), 424-449.

Annexe D : Colyar, J. (2009). Becoming Writing, Becoming Writers. Qualitative Inquiry,

15(2), 421-436. Annexe E : Moos, D. D. & Hawkins, P (2009). Barriers and Strategies to the Revision

Process From and Editor’s perspectives. Nursing Forum, 44(2), 79-92. Annexe F : Sandelowski, M. & Barroso, J. (2003). Writing the Proposal for a Qualitative

Research Methodology Project. Qualitative Health Research, 13(6), 781-820.

Annexe G : Yoder-Wise, P.S. (2009). Using the Words of Others : Let Me Put It in

Another Way. The Journal of Continuing Education in Nursing, 40(5), 195.

32

Annexe H : Centre de documentation du CHUM : bibliothèques et personnes-contact.

33

34

Annexe I : Réalisation et conception d’une affiche au CHUM : Personnes-contacts.

Équipe Illustration-Graphisme au CHUM : http://portail/externe/prod_mm/pages/illustration_equipe.html HÔTEL-DIEU André Dubois Coordonnées : Porte 2-330, pavillon Olier | Poste 14129 [email protected] HÔPITAL NOTRE-DAME André Bachand Coordonnées : Porte MR-1204, pavillon Mailloux | Poste 27287 [email protected] Danielle Mongrain Coordonnées : Porte MR-1204, pavillon Mailloux | Poste 14128 [email protected] HÔPITAL SAINT-LUC Mireille Bricault Coordonnées : Porte R-15, pavillon Édouard-Asselin | Poste 34740 [email protected]

Annexe J : Sites web offrant des conseils pour la création d’un PPT.

1. http://office.microsoft.com/fr-ca/training/CR100654571036.aspx Site intéressant comportant un tutorial audio pour créer un PPT pour la 1ère fois. 2. http://www.onlydoo.com/creer-un-site/AspDocs/faire-unsite. asp?NomPage=Page73 Site simple et intéressant pour faire un PPT avec des conseils simples, des modèles, etc.