MERA Projet dAppui à la Filière Bovine UE - FED Projet d'Appui à la Filière Bovine PAFIB Atelier de lancement officiel Ndjamena, le 27 janvier 2010 Cellule

MERA Projet d’Appui à la Filière Bovine UE - FED

Projet d'Appui à la Filière BovinePAFIB

Atelier de lancement officiel Ndjamena, le 27 janvier 2010

Cellule Permanente

REPUBLIQUE DU TCHADMINISTERE DE L’ELEVAGE

ET DES RESSOURCES ANIMALES

UNION EUROPEENNE FONDS EUROPEEN DE

DEVELOPPEMENT


Objectif de la présentation Vous faire connaître le contenu de

l’assistance technique du groupement

Contenu de la présentation• La pertinence du PAFIB

• Eléments de diagnostic initial

• Préconisations méthodologiques

• Le rôle de l’assistance technique


L’assistance technique, pour quoi faire ?

Appuyer le Ministère de l'Elevage et des Ressources Animales dans la mise en œuvre du PAFIB afin de faciliter l'obtention des résultats du projet


Les éléments qui confortent le bien fondé du PAFIB

• Tirer profit des marchés en croissance : demande nationale et marché sous-régional

• Valoriser le potentiel de l’économie pastorale, première richesse agricole du pays

• Améliorer la commercialisation pour dynamiser la production, et par effet d’entrainement, réduire la pauvreté

• S’attaquer aux contraintes importantes à lever dans trois domaines complémentaires : l’exportation sur pied, la valorisation bouchère sur les marchés intérieurs et extérieurs, développer durablement la qualité des cuirs et peaux.


Quelques éléments de diagnostic initial


Exportation sur pied – Estimation : le Tchad exporterait annuellement plus de 800 000 bovins – La majeure partie du bétail tchadien est exportée sur pied, principalement vers le

Nigéria– L’organisation des filières d’exportation est extrêmement complexe, rendant

notamment difficile d’enregistrer les volumes concernés et les taxations officielles

La viande pour le marché intérieur– Abattage contrôlé en 2005 : 136 000 têtes– Abattage non contrôlé beaucoup plus important– Dynamiques de structuration des bouchers existent– Absence de toute industrie de transformation de la viande et inexistence

d’infrastructures de base comme des abattoirs suffisamment dimensionnés

Marché des cuirs et peaux – peu ou pas exploités– Le potentiel de peaux brutes de qualité reste à estimer de manière précise


• Le poids de la croissance démographique (+ 3 millions de personnes / an)

• Une forte urbanisation (27% en 1979, 43% en 2000, 60% en 2020)

• Fluctuation de la croissance avec la hausse tendancielle du

pétrole

Les facteurs de la hausse de la demande en viande au Nigeria


Circuits, marchés, acteurs

Massakory

Moundou

Nigeria

Tchad

Niger

Faya- Largeau

RépubliqueCentrafricaine

Moussoro

Bitkine

AtiBol

Cameroun

Adoumri

Guider

Kousseri

Pala

Banyo

Banki

Gamboru

Mubi

Karmé

KéloSido

Mongo

Banki

Kano

Lagos

Ngali Gambarou

Abuja

Diffa

MachinaNguru

ZinderGouré

Sorgha

Pala

Bongor

Abéché

KéloMubi

Bogo

Port-Harcourt

EnuguIbadan

Maiduguri

N’Djamena

Massakory

Moundou

Nigeria

Tchad

Niger

Faya- Largeau


Moussoro

Bitkine

AtiBol

Cameroun

Adoumri

Guider

Kousseri

Pala

Banyo

Banki

Gamboru

Mubi

Karmé

KéloSido

Mongo

Banki

Kano

Lagos

Ngali Gambarou

Abuja

Diffa

MachinaNguru

ZinderGouré

Sorgha

Pala

Bongor

Abéché

KéloMubi

Bogo

Port-Harcourt

EnuguIbadan

Maiduguri

Massakory

Moundou

Nigeria

Tchad

Niger

Faya- Largeau


Moussoro

Bitkine

AtiBol

Cameroun

Adoumri

Guider

Kousseri

Pala

Banyo

Banki

Gamboru

Mubi

Karmé

KéloSido

Mongo

Banki

Kano

Lagos

Ngali Gambarou

Abuja

Diffa

MachinaNguru

ZinderGouré

Sorgha

Pala

Bongor

Abéché

KéloMubi

Bogo

Port-Harcourt

EnuguIbadan

Maiduguri

N’Djamena

Flux principaux

Flux secondaires

Marché terminal

Marché relais frontalier

Flux principaux

Flux secondaires

Marché terminal

Marché relais frontalier

Des opérateurs : des collecteurs, des garants et des dilalis, des petits et grands commerçants, des commerçants patentés, des transitaires, des bergers, des abatteurs, des bouchers, …

Des marchés :- de collecte- de regroupement- frontaliers- consommation

Nguéli

CentrePala

Nord


Origine des approvisionnements sur les marchés nigerians et destination des animaux

• Origine des animaux– Animaux tchadiens et nigérians en

majorité sur tous les marchés– Niger : circuits ouest Cameroun: circuits est– 570 000 à 800 000 animaux

tchadiens abattus annuellement à Lagos, Ibadan et Port-Harcourt

• Destination des animaux vendus sur les marchés nigerians – 60% abattage– 40% pour élevage et régulation de

l’offre – 40 000 têtes par an à Lagos pour

les industries agroalimentaires

Origine des approvisionnements à dire d’acteurs

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Maïduguri Lagos Ibadan Mubi PortHarcourt

Tchad Nigeria Cameroun Niger Mali Soudan RCA


Les premières préconisations du groupement auprès du

PAFIB


Une approche basée sur le diagnostic et l’analyse – Appréhender avec plus de finesse la réalité : affiner les

estimations des exportations sur pied, le marché domestique de la viande et le potentiel des peaux

– Prendre en compte l’organisation spatiale et la dynamique des flux du commerce du bétail

– Bien identifier les stratégies et les contraintes des différents acteurs concernés par la filière bovine : la part des différents systèmes d’élevage et les stratégie d’éleveurs dans les approvisionnements, les mode d’accès au financement de activité des commerçants, les artisans bouchers


Un appui préconisant la prise en compte des expériences dans la stratégie et la définition des actions du PAFIB dans les domaines suivants : – Sécurisation du commerce du bétail en réduisant les risques techniques, économiques,

sécurité (vols, agressions) ; – Amélioration des conditions sanitaires de la commercialisation, de l’abattage, de la

conservation de la viande ;– Réponse à la demande en qualité, en volume, en régularité ;– Réduction des tracasseries administratives ;– Amélioration de la gouvernance des échanges au niveau local : gestions des marchés,

choix d’investissement ;– Amélioration du positionnement des petits éleveurs dans la chaine de valeur ;– Amélioration des textes et leurs applications en se rapprochant progressivement des

standards et normes internationales ;– Valoriser le potentiel de cuir tanné tout en s’inscrivant dans la politique nationale de

développement durable


Les principes d’intervention à suivre– Centrer sur les acteurs économiques :

• Identifier les logiques des différents groupes d’acteurs favorables à l’action du PAFIB (résultats et effets attendus) ;

• Associer les leaders sociaux des différentes catégories d’intervenants des filières

– Une processus de recherche-action : • démarche concertée qui associe les acteurs à la conception et la mise en œuvre de dispositif pilotes

(composante 1)• Intégrant les intérêts des différentes parties prenantes privés et publiques

– la mise aux normes sanitaires progressive afin de permettre l’exportation certifiée du bétail tchadien que ce soit sur pied ou sous forme de carcasse et pour l’amélioration des peaux brutes susceptibles d’être tannées.

– Etre particulièrement scrupuleux sur les impacts environnementaux des actions, notamment en matière de valorisation des cuirs et peaux

– Appui auprès des services de l’Etat :• Renforcer les capacités des agents publics de la filière. • Renforcer institutionnellement des services du Ministère• Rechercher la cohérence avec les politique nationales et les initiatives soutenues par les autres

partenaires du Tchad.


L’assistance technique ……dans la pratique

Appuyer le Ministère de l'Elevage et des Ressources Animales dans la mise en œuvre du PAFIB afin de faciliter l'obtention des résultats du projet


• Ensemblier de l’AT, chef de file du groupement• Système d’élevage pastoraux, hydraulique pastorale• Filière bétail Tchad – Nigeria• Organisations professionnelles

• Expertise zootechnie et vétérinaires, traçabilité

• Cuirs et peaux

Les compétences apportées par le groupement



Dans les domaines suivants – gestion opérationnelle, administrative et

comptable du projet ; – animation technique et le renforcement des

capacités des cadres, – appui technique et méthodologique des

problématiques spécifiques abordées par le PAFIB



Les moyens mis à disposition :– Mise à disposition d’un assistant

technique longue durée– Mise à disposition d’expertise technique

spécifique court terme


Mandat de l’assistant technique Long TermeGestion opérationnelle, administrative et comptable du projet :

•élaboration et la mise en œuvre des devis-programmes, •passation et bonne exécution des marchés et des contrats de subventions avec des ONGs.

Animation technique et renforcement des capacités des cadres du MERA. •Préparation des étapes de concertations avec les différents acteurs des filières considérées. Préparation, planification, suivi et coordination des activités, Préparation des comités de suivi opérationnel et comités de pilotage, les rapports narratifs et financiers,Renforcement des liaisons avec les partenaires (autres bailleurs, centres de recherche, organisations internationales, autres ministères, organismes de formation, ONGs, entrepreneurs privés…)Assistance et conseil aux différents partenaires (institutions et bénéficiaires) impliqués dans l’exécution des activités,Clôture du projet

Appui au montage et au fonctionnement du système de suivi-évaluation. •Indicateurs du cadre logique•Pilotage opérationnel : suivi des activités•Pilotage stratégique : Les premiers effets des actions du programme.


Expertise technique spécifique :8 missions d’étude et d’appui conseil prévues

Composante 1

1. Faisabilité et définition d'un dispositif de services aux acteurs, de certification et de traçabilité des bovins destinés à l'export,

2. Renforcement des capacités du MERA en matière de statistiques et d'appui conseil aux organisations professionnelles d'éleveurs,

3. Renforcement des capacités du MERA en matière de réglementation de commerce du bétail (réglementation internationale / rénovation de la réglementation nationale),

4. Evaluation des capacités du Fonds élevage pour la gestion de la certification sanitaire en vue d'appuyer son développement sur les axes d’exportation du bétail,


Expertise technique spécifique

Composante 25. Inventaire des appareillages et des équipements de laboratoire

CECOQDA nécessaires au bon fonctionnement de l’unité d’analyse de la viande du centre,

6. Evaluation du dispositif humain de contrôle des denrées d'origine animale du Ministère, la définition et la mise en œuvre d'un plan de requalification des inspecteurs de terrain, prioritairement ceux en poste dans la capitale,

Composante 37. Etude d'impact environnemental de l’activité de tannerie et

formulation de propositions pour une gestion rationnelle des effluents et des autres déchets issus de l'activité,

8. Renforcement des capacités du MERA en matière d'installations classées.


Merci de votre attention

Documents

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