Michel Van Praet 14.02.2013

7/23/2019 Michel Van Praet 14.02.2013

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Évolution des expositions du

Muséum,entre évolution des idées

scientifiques et des professionsdans les institutions de

recherche

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La création du Jardin royal des Plantes médicinalesau cœur des enjeux sciences/société

Sa création, telle qu’elle est définie dans

les édits royaux de 1626 et 1635, permetd’utiliser l’institution, dès son origine,comme un révélateur de l’élaboration dedisciplines scientifiques et des tensions

entre communautés.«… de l’utilité et la nécessité qu’il yd’établir à Paris, un jardin des plantesmédicinales […] Attendu que l’onenseigne point […] à faire lesopérations de pharmacie, d’où procèdeune infinité d’erreurs des médecins […]et d’abus ordinaires des apothicaires[…] à la ruine de la santé et de vie de

nos sujets ».

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L’organisation des collections dans leJardin et le Cabinet depuis 1635, puisdans les galeries ouvertes au public estconnue par des descriptions et uneiconographie qui témoignent del’histoire de la recherche en sciencesnaturelles et des savoirs que la

communauté scientifique a vouludiffuser, …

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• …voire de l’image que lacommunauté scientifique a vouludonner d’elle même.

De ce point de vue l’analyse desespaces ouverts au publiccontribue à documenter l’histoiredes disciplines et de leur « mise àvoir » dans des espaces quicorrespondent davantage, pourles galeries, à des réservesouvertes qu à des expositions –ausens contemporain du terme- et ce

pendant plusieurs siècles.

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Les collections du « Cabinet » :bibliothèque d’objets

Sébastien Vaillant est nommé en1708 « Garde du Droguier », en 1722Bernard de Jussieu lui succède et serasuccessivement remplacé par Noguezpuis Demours, avant de retrouver la

charge des collections en 1732, jusqu'à ce que Buffon confie en 1745la charge de « Garde et démonstrateur du cabinet d'Histoirenaturelle » à Daubenton.

Les spécialités, de botaniste oud’anatomiste, de ces 5 gardescorrespondent à des disciplinesmajeures, mais révèlent aussi encreux les difficultés de conservation

des spécimens zoologiques.

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Les collections du « Cabinet » :bibliothèque d’objets

• Les descriptions et les illustrations,comme ce bandeau de l’ Histoiregénérale et particulière, avec ladescription du cabinet du Roy dansTome III (1749), témoignent de la

nature des collections, mais ausside leur présentation .

• La description rédigée parDaubenton reflète les intentions de

la communauté scientifique, maisaussi les prémisses d’une approchemuséologique prenant en compteles visiteurs.

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Le Cabinet, une bibliothèque de plus en plusexhaustive des productions de la Nature

• « à chaque coup d ’ oeil non

seulement on prend une

connaissance réelle de l’ objet

que l’ on considère, mais on y

découvre encore les rapportsqu’ il peut avoir avec ceux qui

l’ environnent »

• (Daubenton, 1749, Histoire naturelle.Tome III).

• Ancienne galerie de zoologie, 1885.

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Le Cabinet, une bibliothèque de plus en plusexhaustive des productions de la Nature

• « Il faut meubler les murs dans

toute leur hauteur, & garnir le plafond (…) on ne peut voir uncabinet d ’ Histoire naturellesans une certaine application

qui est déjà fatigante ; quoiquela plupart de ceux qui y entrent,ne prétendent pas en faire uneoccupation sérieuse, cependant

la multiplicité et la singularité des objets fixent leur attention. »

• (Daubenton, 1749, Histoire naturelle. TomeIII).

• Ancienne galerie de zoologie « Cabinet Bonnierde la Mosson » (1885).

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Du Cabinet au Muséum

• L’objectif d’exhaustivité continued’induire la démarche de collecte àl’époque de la Révolution, maisl’organisation systématique descollections bouleverse l’organisation

intérieure et conforte les démarchescomparatistes qui accompagnentl’émergence des concepts évolutionnistes

• Lamarck (circa 1790) « Mémoire sur les Cabinets

d’histoire naturelle et particulièrement celui du

Jardin des Plantes ».

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Du Cabinet au Muséum, quelle organisation descollections?

• « Toute collection d ’ histoire naturelle

n’ est pas comme telle essentiellement

utile: l’ ordre, la détermination et un

certain état des objets, sont des

conditions indispensables pour qu’ une

collection de ce genre ait le degré

d ’ utilité qui peut la rendre précieuse et lui mériter un grand intérêt […] on voit,

en effet, souvent des collections

d ’ histoire naturelle dont l’ objet en

quelque sorte est de former spectacle et

peut-être d ’ offrir une image de larichesse et du luxe du propriétaire… »

« Mémoire sur les Cabinets d’histoire naturelle etparticulièrement celui du Jardin des Plantes »

Lamarck (circa 1790) .

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Du Cabinet au Muséum, quelle place pour le public ?

• « … que l’ ouverture au public du

cabinet ne se fasse point l’ après-midi, c’ est-à-dire aux heures où les

promeneurs et les gens oisifs

cherchent de la dissipation contre

l’ ennui; mais qu

’ elle se fasse le matin

époque de la journée plus

particulièrement destinée au travail,

surtout dans les recherches relatives

aux sciences… »

• « Mémoire sur les Cabinets d’histoirenaturelle et particulièrement celui du Jardindes Plantes » Lamarck (circa 1790)

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Une prise en compte accrue des visiteurs

• « Les animaux ont été condamnés pendant si longtemps à toutes

les souffrances de la captivité que les professeur du Muséum

décidèrent d ’ élever […] un monument […]

Trois objets sont le but principal de cet établissement.

Le premier est de faire servir la curiosité publique à répandre

une instruction durable et facile, sous l’ apparence d ’ une

satisfaction passagère et légère… »

Lacépède (1804)

« La ménagerie du Muséum d’histoire

naturelle, ou description des animaux

qui y vivent ou y ont vécu ».

Lacépède B., Cuvier G., E. Geoffroy

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Des galeries comme autant de bibliothèques

d’objets, se voulant exhaustives des productions dela Nature

Les principes majeures continuentd’être ceux d’une collecte la plusexhaustive possible des

productions de la Nature, de leurdescription, dénomination etclassification.La compréhension de notreunivers passe par la description deses constituants et la comparaisondes espèces participe d’une

analyse des relations entre celles-ci dans le temps.

• Galerie de Zoologie en 1803 gravured’Adolphe Roehn

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La galerie de Minéralogie et Géologie:le plus ancien bâtiment conçu pour être une galerie

• La galerie construite de 1883 à 1842 pourabriter et présenter les collections deminéralogie et géologie, ainsi quel’Herbier et la bibliothèque est le plusancien bâtiment construit en France pourêtre un musée.

• Les musées plus anciens, comme le

Louvre (1793) ou l’ancienne galerie duJardin royal des Plantes et les musées enrégions sont des bâtiments « recyclés »

• La conception muséologique est, commeen zoologie, celle d’une bibliothèque

exhaustive des productions de la nature,ici influencée par les concepts desystématique cristallographique de RenéJust Haüy (professeur de Minéralogie de1802 à 1822) ce qui n’est pas

contradictoire avec une scénographie del’espace.

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Quand les scientifiques détiennent les institutions

de recherche, leur expression publique etmondialisent « leur » Histoire

Le style néo-classique des entrées,la volée de marches qui conduitvers la culture… témoignent etparticipent de l’essor des sciences

et de la communauté scientifiquedans la France du XIXe. Cestemples-musées contribuent de lavolonté d’enraciner de part lemonde la Science mais aussi lesmusées et la culture matérielle dansl’image de la Grèce antique.

Galeries et bibliothèque 1842

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• La science (ou son image)

progressivement confrontéeà l’opinion publique

On croirait que le public admisà visiter ces magnifiques

galeries, est conduit de l’une àl’autre avec une certaineréflexion logique, il n’en est rientout est confus, tout se heurte et se contrarie… Tout cela

entremêlé de bustes, de boisrongés par les vers, decoquillages et d’une multituded’étiquette auxquelles il nemanque que les sujets absents…

De tout cela, quels avantages peuvent retirer les visiteurs?Une grande fatigue, uneexcitation de curiosité non

satisfaite, une admirationaveugle pour des choses qu’ilsne comprennent pas.

Léon Curmer (1848)

Le Constitutionnel

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La galerie de Zoologie, l’

une desdernière bibliothèque d’objets• En dépit des déménagements de la

minéralogie, de la géologie del’herbier et de la bibliothèque en1842, l’espace est insuffisant pourles spécimens zoologiques. L’undes professeurs de zoologie écrit en

1877 « Après avoir utilisé lesmoindre recoins, on a été forcé d ’ évacuer dans les laboratoires desséries entières dont le placement sous les yeux du public était impossible »

• La nouvelle galerie de zoologiesera inaugurée en 1889 et, selonMilne-Edwards, recevra 204.094visiteurs dans les 5 mois suivants.

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une desdernière bibliothèque d’objets• Un violent conflit porte dans les

deux ans précédent l’inaugurationde la galerie sur sa conceptionmuséologique : s’agit-il d’exposerl’exhaustivité des collectionsordonnées de manière systématique

dans le millier de vitrines, ou deréaliser une exposition thématique,par exemple autour des Cétacés,comme le propose G. Pouchetprofesseur d’Anatomie comparée,opposé aux 4 professeurs deZoologie (A. Milne-Edwards, E.Blanchard, L. Vaillant et E.Perrier).

• Installation de la Nef en 1889

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La galerie de Zoologie,

l’une des dernière bibliothèque d

’objets, oule débat sur l’image des sciences de la nature

• Pouchet dénonce en 1888 un projet

qui « ne repose sur aucune donnéescientifique : les animaux que l’ onva rapprocher là n’ ont d ’ autre lienentre eux que la taille ».

• Son projet de Cétacéum préfigureles concepts contemporainsd’exposition en liant « l’ histoire descétacés vivants et fossiles »,l’industrie baleinière et sa crise. Il

pose ainsi la question « serait-cedonc sans intérêt (de montrer unebaleinière) aujourd ’ hui que laFrance n’ a plus un seul navirebaleinier ».

La Revue scientifique 1888

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une desdernière bibliothèque d’objetsLes principes majeurs continuent

d’être ceux d’une collecte la plusexhaustive possible des

productions de la Nature, de leurdescription, conservation etprésentation.La galerie joue le rôle de réserveet de lieu d’exposition. Tout estmis à voir grâce la multiplicationde mobiliers vitrés, mais comme

l’

écrit un journaliste en 1896 « Iciles naturalistes ne se plaindront pas, l’ espace ne leur à pas été ménagé et cependant, tout est déjà rempli ».

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une desdernière bibliothèque d’objets• Les principes d’exhaustivité et de

comparaison guident les modes denaturalisation et d’exposition desspécimens.

• Les objectifs évoqués par Pouchetqui visaient à prendre en compte

l’étude des processus dansl’exposition sont rejetés même si

l’anatomie, la physiologie et lapaléontologie ont des chaires auMuséum et que les premiers

musées séparant « réserves » et« expositions » sont créés pourrépondre au développement del’écologie, de l’anthropologie… àl’étranger.

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Emergence de l’exposition et affermissement denouvelles disciplines au Muséum

C’est dans une autre galerie et sur la

base d’autres disciplines que va naîtrel’innovation au Muséum.Cuvier a développé l’anatomiecomparée (professeur de 1802-1832)et de facto « créé » la paléontologie,mais les collections demeurent enpartie dans divers laboratoires et dansune galerie de petite taille, jusqu’à ceque A. de Quatrefages, A. Gaudry etG. Pouchet, obtiennent la créationd’une nouvelle galerie d’anthropologie,paléontologie et anatomie comparéequi ouvrira en 1898.

L’ancienne galerie d’Anatomie comparée vers

1890 dans le bâtiment de la baleine

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Emergence de l’exposition et affermissement denouvelles disciplines au Muséum

C’est dans une autre galerie et sur la

base d’autres disciplines que va naîtrel’innovation au Muséum.Cuvier a développé l’anatomiecomparée (professeur de 1802-1832) etde facto « créé » la paléontologie, maisles collections demeurent en partie dansdivers laboratoires et dans une galeriede petite taille, jusqu’à ce que A. deQuatrefages, A. Gaudry et G. Pouchet,obtiennent la création d’une nouvellegalerie d’anthropologie, paléontologieet anatomie comparée qui ouvrira en1898.

Collection de paléontologie vers 1890 dansl’ancienne galerie (à côté ?) du bâtiment de labaleine.

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Exposition et émergence denouvelles disciplines

• En 1898 les trois disciplinesd’Anatomie comparée, dePaléontologie etd’Anthropologie, disposent

d’une nouvelle galerie oùchacune dispose d’un niveau

d’exposition ouvert au public.• En Anatomie comparée le

concept d’exhaustivité yconserve un sens. L’expositions’appuie sur un troupeau et desvitrines, mais …

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Exposition et émergence denouvelles disciplines

• En 1898 les trois disciplinesd’anatomie comparée, depaléontologie etd’anthropologie, disposent

d’une nouvelle galerie oùchacune dispose d’un niveau

d’exposition ouvert au public.• En Anatomie comparée le

concept d’exhaustivité yconserve un sens. L’expositions’appuie sur un troupeau et desvitrines, mais …

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Emergence de nouvelles disciplineset invention de l’exposition• Sur le balcon supérieur consacré à

l’ anthropologie, tout estégalement mis à voir, mais enpaléontologie Gaudry ne disposequ’une partie des collections face

au public. Une partie est mise enréserve dans les tiroirs et la partieexposée forme « un troupeau de

l’ évolution » où les visiteurs sont

appelés à déambuler pourdécouvrir « les enchaînements de

la Nature ».

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au public. Une partie est mise enréserve dans les tiroirs et la partieexposée forme « un troupeau de

l’ évolution » où les visiteurs sont

appelés à déambuler pourdécouvrir « les enchaînements de

la Nature ».

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au public. Une partie est mise enréserve dans les tiroirs et la partieexposée forme « un troupeau del’ évolution » où les visiteurs sontappelés à déambuler pour

découvrir « les enchaînements dela Nature ».• Galerie construite par Dutert de 1892 à

1898.

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Inventer de nouvelles vitrines dessciences• Si l’exposition de paléontologie

répond à la volonté de présenterles processus diachroniques del’évolution, la volonté d’exposerles processus synchroniques, parexemple de l’écologie, va

conduire à l’invention d

’autresmodes d’exposition comme les

dioramas où les spécimensnaturalisés sont remis encontexte.

• Diorama de la galerie du Ducd’Orléans (1928) aujourd’huidétruite.

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On peut objecter qu’il ne

répond que très

imparfaitement aux buts dumusée tel que le conçoit un

naturaliste …Mais, pour le

public, qui veut surtout avoir

une idée d’ensemble sur lesanimaux d’une région … la

présentation en dioramas est

de beaucoup la meilleure

formule… Il faut attirer ce

public par des méthodes

nouvelles en rapport avec le

développement des

connaissances générales qui

s’accroissent par les filmsscientifiques et la T.S.F.

Rode Le musée du duc d’Orléans .

La Terre et la Vie 1934

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Croiser les objectifs des scientifiques avec lesattentes et représentations de la société

• Divers spécimens de la collectiondu Duc d’Orléans furent sauvés lorsde la création de la Grande Galeriede l’Évolution inaugurée en 1994.Mais surtout, celle-ci se place dansce mouvement où l’exposition tentede présenter les questionnementsdes sciences en conduisant lesvisiteurs à des interrogations sur lanature, son histoire, les relationsdes sociétés avec cet

environnement… Les principes dediffusion pris en compte depuisplusieurs siècles par lesscientifiques se croisent avec lesattentes des visiteurs dans un

processus de médiation à acteursmultiples

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• Au delà du débat entre disciplineset entre scientifiques, le

développement des expositions,puis plus encore des expositionstemporaires dans le dernier quartdu XXe siècle, s’accompagne

d’une professionnalisation quimultiplie les acteurs.

• Dès lors l’exposition ne peut plusêtre décryptée comme un miroir

des disciplines et de leurs acteursmais s’apparente à une imagefractale reflétant les interactionsd’une multitude d’acteurs et denouvelles prises de pouvoir ausein des musées.

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La fréquentation des expositions temporaires reflète la réception desexpositions et constitue un élément important d’analyse de la vitalité desmusées … mais l’étude de leur programmation, l’analyse des projets retenuspar rapport à ceux abandonnés constitueraient autant de sources d’analyse des

rapports entre acteurs, des représentations des acteurs dominants....

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