41
:) .. ,mm La pNlUn puUe a pel'lld.8 de det1n1r qwtlqu. ....... cIea oan.c cbl 801 en aW"taoe I etn PI1 nmarquer que dan8 1.. 50 8UP&JI1ev.J celU1-el skit. toujO\ll'8 d. _true eab1... e\ &vut une gl"lJlQl0JJ6trie &88.. COU- tante CaDpOftant, 01 10 d'aqU.e, , %de lJJIon, 1& pnsque totallte de 1& lracn tion 1"88tant.e tStant tOnaM de Hbl. tln. D' aiUeun, CODDe cela a ft, preo1s'}la ent .... 1 .. d1ft ..... couleun de lI&Dle ettect.'e d' apria 1& natUJIII de celU1-ei A SO QII d. pal ...... plua pria de la surface, l .. ftriatloDB ... mow acoentu&•• et U en I'&N qu 1& t.neur en arg;Ue pula•• dtSpu.e.. , %. La arual_trie du aabl.. de surface eet. done ..lift cons- tant.eJ cle taibl .. n.r1&tiona dans la structUN n la compac1t6 dll sabl. pn.ftIIt; aussi exiater de taqoa permanante par lIuite de la plu O\l JD01ns graD4e 'pa1.aeur ( (t ..... , ) de l'homon aab1eux Cot. ',11 b' _.pi'" .lire partie). a:1e 0 .. variatlons intr.l.n8tquu .oot la1blu par rappol'tt aux 1apo1'toad .. lIOd1ticatloDII que subissent cel'k1ne. Pl"Opr'1't'. d.. sabl.. de nrface 8OU8 l'1Dtluence clu peupl_ut toreatler et du divers lJ."OUP8Mnta y8getaux. A1na1 le premier chapitre Ta .. _ d8montNr ooanent. c.r- tains du 801 tel. qu. le pH, la porosit.', 1& teneur en matUre org .. n1que I etc., out. du valeurs qu1 sont. 80WJ l' ft,ro1\e dependance du tapi. veget.al. Ce premie.. chap1tn Bera done axe or l' mlut.10n du sol. Mals, d' autre part., en se buant sur 0_ doDn8eS et sur du obsenations botaniqu8l/ U va It re poaa1b1e d. pmi.e.. cert,a1nes modalites d' e. ft1at.lOn 4.. groupeaent.a 'rigtS\aux; c' eat oe qui tera l' obJet clu dewd.ltme obapi- tre . / ... ' :) .,mIE La pNIÜ... puUe a pel'lld.8 de dét1n1r qwtlqu. ....... ÙII oan.c cl1l 801 en aW"taoe 1 GD pa remarquer que dans 1.. 50 cent1mü.recr 8UP&JI1ew celui-cl ékit. toujO\ll'8 d. _t.1Ift eab1... e\ avait une gl"lJlQl0JJ6tri. &88.. cou- tante caçoftant, 0l 10 cl'aqU.e, , %de lJ.IIon, 1& presque totallt' de 1& tion 1"88tant.e tStant tOnaN de Hbl. tln. D' aiUeun, CODEe cela a 'té priais'}la en'... 1.. d1ft ..... couleun de lI&Dle a ett.t.'e d' apris 1& natUJlll de celui-ci A sa CIl d. pat ...... plu pria cie 1& surface, l .. ftriatloDS ... ,,- moine acoentU&•• et U l'aN qu 1& teneur en arg;Ue puls.e dépu.e.. , %. La arual_trie du sabl .. de surface eet. donc ..lift cons- tant,eJ cle taibl .. n.r1ationa dans la structUN ft la compacite' du sabl. pn.ftIIt; aussi exiater de taqoa permanante par lIuite de 1& plu ou JD01ns gra04e épai.seur ( ft ..... ,) de l'horizon sableux CGt. ',II b' _.pi", .lÀ" partie>. aie ou variatlons intr.l.n8tquu .ont '&lbl.. par rappol'tt aux 1apo1'toad .. mod1ticatloDII que subissent cel'k1ne. pl"Opr1'té. d.. sabl.. de nrtace 8OU8 ltWluence du peupl .. ut torestler et du divers lJ."OUP8Mnta yégétaux. A1na1 le premier chapitre ft .. _ démontrer OODlnent. c.r- tains caractères du 801 tel. que le pH, la porosit', 1& teneur en matUre org .. n1que 1 etc., ont. du valeurs qu1 sont. 80WJ l' ft,ro1\e dépendance du tapil végét.al. Ce proed.... chap1tn Bera donc axé nI' l'mlut10n du sol. Mais, d' autre part., en se buant sur 0_ doDnées et sur d.. obsenations botaniqu8l/ U va Itre poaa1ble d. priei.er aenaines modalités d' li- ftlat,lOn 4.. groupeaents rigtS\aux; c'est ce qui tera l'obJet clu dewd.ltme chapi- tre . / ... '

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La pNlUn puUe a pel'lld.8 de det1n1r qwtlqu........ cIea oan.c

~"a cbl 801 en aW"taoe I etn • PI1 nmarquer que dan8 1.. 50 cent~N«r 8UP&JI1ev.J

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tante CaDpOftant, 0 1 10 • d'aqU.e, , %de lJJIon, 1& pnsque totallte de 1& lracn

tion 1"88tant.e tStant tOnaM de Hbl. tln. D'aiUeun, CODDe cela a ft, preo1s'}la

4a~1nct1on ent.... 1.. d1ft..... couleun de lI&Dle a~' ettect.'e d'apria 1& natUJIII

de celU1-ei A SO QII d. pal...... • plua pria de la surface, l .. ftriatloDB ...

mow acoentu&•• et U en I'&N qu 1& t.neur en arg;Ue pula•• dtSpu.e.. , %.

La arual_trie du aabl.. de surface eet. done ..lift cons­

tant.eJ cle taibl.. n.r1&tiona dans la structUN n la compac1t6 dll sabl. pn.ftIIt;

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variatlons intr.l.n8tquu .oot la1blu par rappol'tt aux 1apo1'toad.. lIOd1ticatloDII

que subissent cel'k1ne. Pl"Opr'1't'. d.. sabl.. de nrface 8OU8 l'1Dtluence clu

peupl_ut toreatler et du divers lJ."OUP8Mnta y8getaux.

A1na1 le premier chapitre Ta ~.._ d8montNr ooanent. c.r­

tains caract~res du 801 tel. qu. le pH, la porosit.', 1& teneur en matUre org..

n1que Ietc., out. du valeurs qu1 sont. 80WJ l'ft,ro1\e dependance du tapi. veget.al.

Ce premie.. chap1tn Bera done axe or l'mlut.10n du sol.

Mals, d'autre part., en se buant sur 0_ doDn8eS et sur du

obsenations botaniqu8l/ U va Itre poaa1b1e d. pmi.e.. cert,a1nes modalites d' e.ft1at.lOn 4.. groupeaent.a 'rigtS\aux; c'eat oe qui tera l'obJet clu dewd.ltme obapi­

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:) .,mIE

La pNIÜ... puUe a pel'lld.8 de dét1n1r qwtlqu........ ÙII oan.c

~"a cl1l 801 en aW"taoe 1 GD • pa remarquer que dans 1.. 50 cent1mü.recr 8UP&JI1ew

celui-cl ékit. toujO\ll'8 d. _t.1Ift eab1... e\ avait une gl"lJlQl0JJ6tri. &88.. cou­

tante caçoftant, 0 l 10 • cl'aqU.e, , %de lJ.IIon, 1& presque totallt' de 1& fra~

tion 1"88tant.e tStant tOnaN de Hbl. tln. D'aiUeun, CODEe cela a 'té priais'}la

4a~1nct1on en'... 1.. d1ft..... couleun de lI&Dle a ~é ett.t.'e d'apris 1& natUJlll

de celui-ci A sa CIl d. pat...... • plu pria cie 1& surface, l .. ftriatloDS ...,,­

moine acoentU&•• et U 8Â l'aN qu 1& teneur en arg;Ue puls.e dépu.e.. , %.

La arual_trie du sabl.. de surface eet. donc ..lift cons­

tant,eJ cle taibl.. n.r1ationa dans la structUN ft la compacite' du sabl. pn.ftIIt;

aussi exiater de taqoa permanante par lIuite de 1& plu ou JD01ns gra04e épai.seur( V~n.>l. ft ..... , )

de l'horizon sableux CGt. "1'1141~" ',II b' _.pi", .lÀ" partie>. aie ou

variatlons intr.l.n8tquu .ont '&lbl.. par rappol'tt aux 1apo1'toad.. mod1ticatloDII

que subissent cel'k1ne. pl"Opr1'té. d.. sabl.. de nrtace 8OU8 ltWluence du

peupl..ut torestler et du divers lJ."OUP8Mnta yégétaux.

A1na1 le premier chapitre ft ~.._ démontrer OODlnent. c.r­

tains caractères du 801 tel. que le pH, la porosit', 1& teneur en matUre org..

n1que 1etc., ont. du valeurs qu1 sont. 80WJ l' ft,ro1\e dépendance du tapil végét.al.

Ce prœd.... chap1tn Bera donc axé nI' l'mlut10n du sol.

Mais, d'autre part., en se buant sur 0_ doDnées et sur d..

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ftlat,lOn 4.. groupeaents rigtS\aux; c'est ce qui tera l'obJet clu dewd.ltme chapi­tre•

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Chapitr~/'I/

/

Etude de facteUrs pédQlogiques qui sont sous l'étroite

dépendance de la végétation

~ l>o. ~;J;;. ~), t&.- f- k.r-Jt.~Ci !ftapi~%~a certains résultats pédologiques ob-

tenus dans la parcelle CL SE lla; mais pour leur compréhension, il a semblé néces-

saire d'inclure aussi un prellder paragraphe qui relate des études effectuées sur

le pH du sol dans une parcelle d'expériences de la forêt de Marnora qui présente

de nombreuses analogies botaniques et pédologiques avec la parcelle Sb ~~,....~"_0 ~,}- ~ u:tk ~~.L, - .t ';r. G r~ -V'ARrATIONS SAISON1UERES DU PH DES SOLS

Cette étude a été effectuée en 1955 dans une parcelle nommée

CL SE 2 et située en Marnora orientale dans les environs du poste forestier de Dar

ben - Basine. De m~me que la parcelle CL SE 11 celle-ci a été assise dans le but

d'étudier la régénération naturelle du chêne-liège; elle présente quelques diffé-

rences ~vec celle qui fait l'objet de cette monographie par le fait d'une part

que le climat y est un peu plus aride et d'autre part que le peuplement est plus

ouvert et formé d'arbres plus âgés; mais ces quelques différences étant ridses ~

p!lrt il faut constater que les sols :3ont très analogues et qu'on retrouve bns

cette parcelle la majorité des associations et sous-associations végétales qui

ont été décrites dans la 2 ème partie.

D'ailJ.eurs, les principaux. résultats qui vont être énoncés

ont été vérifiés en d'autres points de la forêt de la Hamora ce qui arnène a

penser qU'ils sont applicables à la presque totalité de celle-ci.

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- 3 -

A - HODALITE3 D' EXSECUT ION DES I-:E3U}lliS

l - Généra1itéz.

Dans la parcelle CL SE 2, des placettes de repérage bornées,

et mesurant soit l m x l ID, soit 3 fil x 3 m, avaient été installées de façon que

chncune soit située dans des conditions écologiques bien définies; leur but était

de pep.mettre l'étude de l'évolution de l'hULLidité des sols en fonction des diversnombre

milieux écologiques L BEAUCORPS 19571; dans un certain/ct i entre_eD.es l' \~vülution

du pH a aussi été étudiée de façon précise. Des mesures furent effectuées aux en-

virons du 1er de chacun des mois suivants : avril, mai, juin, juillet, septembre,

novembre 1955 et janvier 1956.

2 - Appareillase et son utilisation pratique.

C'est sur le terrain et avec un pH lilètre portatif Heito à piles

type pp 22, que furent effectuées la majorité des détenninations. Souvent des mesu-

res de vérification furent faites au laboratoire avec un pH-mètre Heito sur secteur

alternatif 110 volts. Les électrodes uti1isoes ont toujours été des électrodes de

verre du type dit Il incassable" CR V2) où la partie en verre mince de l'électrode

à membrane de verre se trouve à l'intérieur d'une hémisphère en verre ~pais. Dans

ce système d'électrodes celle de référence est au calomel tandis que l'autre est

remplie d'une solution de CLK.M/l.

Chaque mesu:f:\e était effectuée par une dilution approxi.lrk1.tive

à 1/2,5 de la terre dans de l'eau distillée. A chaque échantillon correspondaient

deux mesures, la première effectuée immédiatement après la mise en solution de la

terre, l'autre 5 à 10 minutes plus tard et après remise du sol en suspension par

agitation. C'est le résultat correspondant à la deuxième mesure qui a toujours

été pris en considération ; le premier, qui lui est en général soit égal, soit

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-4-

~ lézèrement supérieur, n'était utilisé qu'à titre de vérification

les fJ.esures étaient entièrement recommencées avec un autre échantillon de prove-

nance identique si la différence entre les deux mesures était supérieure à 0,2

unités pH.

Quelquefois le pH a été aussi xmRlŒ mesuré dans les mêmes con-

ditions, mais dans une solution de CLK. Les résultats obtenus alors sont toutlours

inférieurs de 0,5 à 2 unités pH à ceux obtenus en suspension dans l'eau disti21ée(1)

et ceci par suite de l'acidité d'éctlange.~!lHs&jlbi-W.Les pH dans CIKL~roXimative,

ont,' ~ suivi les mêmes lois de variation que ceux obtenus dans

l'eau distillée.

3 - Fidélité et précision des mesures.

Les notices des pH-mètres utilisés indiquent que leur précisior

est de 0,02 ou 0,05 unités pH'- En fait cette précision théorique est illusoire par

suite des variations qui se produisent dans le tarage de l'appareil et surtout à

cause du vieillissement des électrodes(2). De plus, au sein d'un même échantillon

de terre il peut exister une certaine hétérogénéité. Ainsi, à condition d'avoir unE

certaine hatitude et de maintenir bien constant le r<lpport sol lors de chaque .!.l

ea.umesure, \L~ grand nombre de répétitions effectuées sur les mêmes échantillons a per-

mis de considérer que les résultats obtenus sont connus à : 0,2 unités pH ; enten-

dons par là que plus de 95 ~ des lectures correspondant à un m&ne échantillon

seront comprises dans ces l~ldtes même si ces mesures sont effectuées avec

(1)- En effet, en présence d'un sel d'acide fort il y a fixation par le complexe

absorbant d'une certaine quantité dl ions K qui Si échangent contre des ions H

qui vont acidifier la suspension.

(2)- La porosité du verre de l'électrode au CU(~1/1 décroît en èffet assez rapi-

dament.

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- 5 -

des électrodesplus ou moins usagées ou à des époqae8 différentes du tarage de

l'appareil.

4 - Etude ue la végétation des diverses placettes étudiées.

Les placettes étaient installées dans les groupements végé-

taux suivants dont la définition a été donnée dans la de~ème partie :

a) Association à Helianthemum guttatum et Er;rngium tenue

sous-association à Plantago Cmronopus

Placette Tl

sous-association à Bzparrhenia birta

Placette

sous-association à Or.menis mixta

Placette X2

b) Association à Briza ma.x:ima

sous-association à Briza maxima T 6

G) Complexe de souche qui occupait la placette X:3

Enfin" un groupement à Antho.xa.nthum odJbratum occupait les

placettes S; et T3 et représente un facies nitrophile situé à l'abr;k:ord des

chênes-lièges(l) vraisemblablement distinct de la sous-association à Anthoxanthum

odoratum définie antérieurement.

(1) Dans cette parcelle CL SE 2 où les arbres sont âgés et souvent très isolés

les uns des autres il peut en effet se produire une opposition très nette entre

la végétation qui se développe à l'abri sud des arbres et celle qui se développe

à l'abri nord. J. BARlON LÏ9521 a bien montré comment <lU sud :i,l y avait ten­

dànce à l'installation d'une épaisse litière de feuilles mortes tandis au'à.l.

particulier des pullulations d'Anthoxanthum odoratum. Voir aussi à ce sujet

l'annexe nO 2.

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.'COURBES DE VARiATioN SAisONNiERE DU pH DU SOL

DANS DivERS GROUPEMENTS VÉGÉ.TAUX

___ Surface ___ IDem ___ 20 cm de proFondeur

pH ~A:.;-_...:.MT-_.;,J__-TJ_-.,;A.,-_...;Si--__-r0__"TN_-.,;D,--~..,J7

6

5

,/

4 Groupement nitrophile ~

?

6

5

4 Complexe de souche

7

/11/

5

6

l .1;. , S. ass. a f!1>.'li; 'm.aI.l::ùrna. [6]

pH L.-.,.A--1.'!l-S-S-ML----'J'----'-J--A.:l----S"'--.....;o"---..J.N--D"----lJ 7956

Mois DE L'ANNtE

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1 »

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S.ass.é!l30a, rrUl/xVrna.

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C<fMPAR}~isON DÈS VALEURS DU Tl-H dwrvo J:eau DANS LES SOLS

DES DivERS GROUPEMENTS vÉGÉTAUX

Valeur du pif dMl/.J l'eau5 6 7o ,; "c ml__~__-r-__'---';---"--'- :'-I~......

- - - - - - - - - -de prof.

5 6 7L --:- ......J

Figure n° ~O

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'>1il .

25 c m -L....L-.JL..LJ....--'L~l..-'- L....;_

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S. ass. à~~

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S.ass. à.;I;y[WNV1wnw. lWtla

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S.ass.àGfî~ ~ J.h •/lM .f.a.-rrww..t.a:t:1!~9~

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:), ~ .COMPARAisON DES VALEURS DU TtH cla.m/.J CeK DANS LES SOLS'

.ÏI DES DivERS GROUPEMENTS VÉGÉTAUX

Valeur du Ti H~ cl K_ _ _ _ _ __ _ _ _ 0 à 7 cm~.!...---i-4 -r--,;.5"""""---r1.---__--r-6__

de prof.

S. ass. àtf'~~ C~t.cnOfUU.Jet G"vo'/;c /l.:rpipnaea

[A]

6- _ - - - _ - - _ - - -_..L-..L..R.=--.---L.------..1-lL-L ----l.._

4- 5

Figure n° ~~

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VARIATioN DE LA pORosiTÉ. OE LA SURFACE DU SOL

EN FONCTioN' DES GROUPE.MENTS VÉGÉ.TAUX

r---------'----~---~·-----~-~-~---if

1

Prélèvements de 0 à7em

1 ~!

(

•• •

•• •• • •

. .. ~

.. ...

.....

r,

. ..

•••

• • •••

i· • • • • • • •1 I~-- 1

50

\55

Porositê totale en "/0\,

• •••. .•••• • •••

I!.:.~~ur absolue moyenne sur l'estim'1tion de chaque valellr 1 une division, soit 1 _ ..::J_. _0 _ \

{

[A] •••

'. [B] •'""""'---.

~.

f[c] S.oSS. è S~~~ ;. •

rO' Lm. à :iJ~ q;&,~~ ... '1.1 :.J et :11J«CA.UJ~ ",

[E] Sol/SS 0 à ~a. -.na.a:</m.a. '

A,'.' ;'tiatiQn1,;,;; vides

Asso::iation à'r-l . •

.!,/tl$' l 1n.axum.o.

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·-.. tÉPARTiTiONÇOE LA MATIERE ORGANiQUE DANS LES SOLS

DES DivERS GROUPE MENTS VÉGÉTAUX

6

7 profils analysés

8 profils analysés

5 pro(i/s analysés.

6 profils analyses

7 profils analysés

10 proms analysés

Pourcentage de matière organique1 2 3 4 5

5.a5S. àéJ?ljp<MAknia

[a]

S.ass.à93'Li.!ja rnaxinnu. [E]

11111

/wda:1111

____________ !-'..LJL.LLL-----'- '-----__..L-__--'---__--'-----'----'--'.._

ua

o à 7cm- - - - - - - - - de pro·F-.--T"'7.f...---.---.----r---:----r---r-~ ,Ql 5.ass. à :

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1111

Ass. à ~U/.J~ :et XCl/lJOflUI-«ta. St~

[F] :- __ - _ _ _ 'l..-.LI-""""-'-----__--'---__--'-__--' "--_--"-__'+_

012 J 4 5 6

Figure n° ~~

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- 8 -

Voici donc à titre dl exemple les résultats obtenus en mai

1955 sur toutes les placettes 3( 5,)" T3, X3) et 6( S6' T6i'PMoyenne

Surface 5,,9 6,,2 5j6 5,,9

10 cm 5,,9 6,,3 6,,1 6,,1

20 cm 6,,1 6,,2 6,,3 6,,2

. Moyenne

Moyenne

Surface 6 5,,8 6,,1 6

10 cm 5,,7 5,,4 5,,5 5,,5

20 cm 5,,8 5,,4 5,,1 5,,4-

T 3-

Surface 5,,5 5,,9 6 5,,8 5,,8

10 cm 5,,9 5,,7 6,,1 5,,8 5,,9

20 cm 6 ~,,6 6,3 6,1 6

T6-

); Moyenne

Surface 5,7 6,3 5,8 6,1 6,3 6,05

10 cm 5,8 6 5,8 5,8 5,5 5,8

20 cm 5,6 5,3 5,7 5,6 5,,2 5,,5

Moyenne

Surface 6,3 6,,2 6,2 6,,2 6,2,

10 cm 6,,7 6,5 6,7 6,5 6,,6

20 cm 6,6 6,6 6,,9 6,6 6,,7

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- .

- 9 -

Un examen détaillé de ces chiffres montre qu'en un certain

cas (X,) une homogénéité presque parfaite des résultats a pu ~tre obtenue;

dans d'autres (s, surface, T,; 20 cm) des différences de 0,7 unités pR

peuvent ~tre notées entre des 6chantillons ayant une signification analo-

gue; mais cette différence est faible par rapport à l'amplitude totale

de la variation qui peut ~tre observée soit dans cet essai particulier

(1,8 unités) soit dans le courant de l'année entière (, unités). De plus,

des règles qui ont très peu d'exceptions se dégagent de ces chiffres

comme, par exemple, la constatation que dans les placettes 6 le pH décro1t

vers la profondeur tandis que dans toutes les placettes , il a, au contrai-

re, tendance à cro1tre légèrement.

Les résultats correspondant à un même type de peuple­

ment végétal provenant d'endroits divers de la parcelle CL SE 2 (comme

par exemple S6 et T6 qui représentent tous deux la sous-association à

Briza maxima ou bien S, et T3

celle à Anthoxanthum odoratum) peuvent ttre

rapprochés. On peut vérifier, en effet, qu'en un seul cas la différence

entre les valeurs moyennes homologues des divers profils correspondant à

une m~me sous-association dépasse 0,2 unités pR; cet ordre de précision

des résultats est celui qui s'est reproduit le plus fréquemment, aussi a-t-

il été possible de déterminer pour chaque mois une estimation moyenne et

approximative de la valeur du pR pour les diverses profondeurs de chaque

sous-association étudiée.

Sur tous les résultats présentés une seule série, celle de

novembre 1955, est entachée d'une notable imprécision. En effet, c'est

à cette occasion que le nombre de répétitions a été le moindre, par suite

du peu de temps disponible pour l'exécution des mesures; or il s'est trou-

vé que c'est aussi en cette occasion que les résultats obtenus furent les

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# •

- 10 -

plus hétérogènes; ceux-ci ont été tout de m~me conservés car sans 3tre connus

avec certitude ils sont au moins vraisemblables; mais, pour rappeler ce

fait, ils ont été entourés d'un rond sur la figure nO 17 et, dans le cours

de l'exposé, aucun raisonnement ne s'appuiera sur eux.

3 - Enoncé des principaux résultats

a - Présentation des courbes de variation saisonnière : les para-

graphes précédents ont permis de donner un aperçu relativement aux impréci-

sions qui peuvent entacher, pour chaque période de l'année, la détermination

et le calcul de la valeur moyenne du pH dans des conditions bien définies

de végétation,

LUne erreur sur l'estimation de la valeur moyenne semble ne

devoir jamais dépasser 0,5 unités pH et ~tre en général très inférieure à

." cela. Or les résultats reportés sur la figure nO 17 montrent que des

fluctuations très importantes ont pu ~tre notées et qu'elles dépassent de

beaucoup l'ordre de grandeur des erreurs possibles. Il faut d'ailleurs

noter que la très grande régularité de ces courbes incite à penser que les

fluctuations aléabires dues à des erreurs d'expérience ou d'interprétation

doivent ~tre assez faibles.

b - Observation d'une baisse de ~H en saison sèche

L'observation des 6 graphiques de la figure nO 17, représen-

tant les variations des pH dans les 6 milieux différents qui ont été étudiés,

fait appara1tre du premier coup d'œil que l'évolution du pH est essentiel-

lement marquée par une baisse progressive de celui-ci pendant le printemps

et le début de la saison sèche tandis que l'hiver produit sa remontée au

voisinage de la neutralité.

Un certain nombre de chercheurs se sont déjà penchés sur

l'éventualité dtune fluctuation saisonnière du pH mais leurs opinions sont

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••

..-

- Il -

loin d'être concordantes: DORPH-PETERSEN ~95Q7 dans une étude poursuivie

pendant 4 ans au Danemark ne réussit à mettre en évidence aucune variatiob

et RAUPACH ~9517 en Australie, tout en restant assez sceptique au sujet

de variations régulières de ce facteur,a tout de même réussi à mettre en

évidence une variation de 0,3 unités pH dans un sol pourtant très bien

tamponné; c'est une variation de cet ordre que FAUCK l'95~ a pu observer..au Sénégal. Par contre, SIl{ et SCHONFELD LI95Y et surtout MANNINGER l'95g]

ont réussi à trouver en Hongrie des variations beaucoup plus importantes;

ce dernier observe une fluctuation de près de 2 unités entre pH5 et pH7Uln .

avec un maxiifi) au printemps et un minimum en été.

D'ailleurs, dès 1938, DEMOLON avait indiqu~ : "On constate

l'existence de variations se traduisant sous nos climats (climat parisien)

par un pH minimum en juillet-aont et maximum en novembre-décembre. Ces

variations dites" saisonnières" se reproduisent sensiblement d'une année

sur l'autre. Leur amplitude moyenne est de l'ordre de 0,5 pH. Exceptionne~-

lement elles peuvent atteindre une unit~". Il avait aussi suggéré comment~tre

ces fluctuations pourraient/en relations avec les teneurs en électrolytes

du sol qui s'accumulent en êté et sont lessivés en hiver.

Il semble que nos observations cadrent parfaitement avec

celles qui sont rapportées par Dm~OLON mais, étant ici en climat méditer-

ranéen marqué par une beaucoup plus forte opposition entre la saison sèche

et la saison humide, de plus, travaillant sur un matériel sableux très

peu tamponné contre les variations de pH, celles-ci n'ont plus une ampli-

tude moyenne de 0,5 unités pH mais atteignent des valeurs proches de 2

unités pH.

Ainsi, sous climat méditerranéen et en sol non calcaire et

peu tamponné, la variation saisonnière de pH serait telle qu'elle rendrait

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- 12 -

illusoire toute détermination de celui-ci en vue de la caractérisation

d'un sol. Nous allons voir, par contre, comment ces déterminations qui

peuvent dans certaines conditions avoir perdu toute signification absolue

semble;t pouvoir prendre au contraire, une signification relative les

unes par rapport aux autres pour définir l'orientation de l'évolution

biologique d'un sol.

o - Répartition des pH au sein d'un m~me profil

En reprenant les chiffres des tableaux du paragraphe BI

on peut noter, comme cela a déjà été indiqué, que dans les placettes 6

le pH déoro1t toujours vers la profondeur tandis que dans les placettes

} il a, au contraire, tendance à cro!tre légèrement.

Un coup d'œil sur la figure nO 17 montre que ce phéno-

mène ne s'est pas produit par hasard pendant un mois mais a été général

pendant le courant de l'année où furent effectuées les observations.

Ainsi, en réunissant sous une m~me rubrique les groupementsse

végétaux qui semblent/caractériser par une évolution analogue du pH du

sol, on arrive aux observations suivantes :

~l-l Sous-association à Plantago ~oronopus : Valeur du pH pratiquement

constante dans les 30 cm

: Valeur du pH légèrement

décroissante (de 0,2 à 0,5

pH) de la surface vers 20 cm

~2-' Sous-association à Ormenis mixta

et

Sous-association à H:parrhenia hirta

~3-l Groupement d'apparence nitrophile à

~~thoxanthum odoratumQ,t

Complexe de souche

..

supérieurs du sol;

de profondeur;

Valeur du pH ayant tendance

à cr01tre légèrement (0,2 à

0,5 pH) de la surface vers

20 cm de profondeur,

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~.

- 13 -

~6-' Sous-association à Briza maxima : Valeurs du pH décroissant très

fortement (0,5 à 0,8 pH) de la

surface vers la profondeur. Diffé­

rence beaucoup plus marquée entre

o et 10 cm qutentre 10 et 20 cm,

ces deux dernières valeurs étant

souvent assez voisines.

Ainsi, la répartition des pH au sein de chaque profil

semble refléter lIimportance et la nature du raIe joué par la matière

organique au sein de cha~ue groupement végétal; si la màtière organique

est presque totalement absente ~l-' le pH est uniforme; en ~2.J.., où

elle joue déjà un raIe plus important, on note une très légère acidifi­

cation du sol vers la profondeur; enfin d~s les catégories ~3-l et ~6-l

où la matière organique joue un r~le très important l'évolution est la

suivante J

- La catégorie ~3-' réunit deux groupements difÏérents qui se carac­

térisent par la prolifération d'espèces le plus souvent annuelles et qui

recouvrent le sol à loo~i. Ces deux groupements ont aussi pour caractéristi~

que commune de profiter de la minéralisation dtune importante quantité

de matière organique, en effet les complexes de souche se développent

par suite de la décomposition dtune importante quantité de matière orga­

nique qui était accumulée dans le sol tandis que les groupements nitro­

philes à flouve doivent leur existence à la rapide décomposition de la

litière qui se renouvelle de façon continue. • Ces eroupements végétaux

ont donc)tous deux, le caractère de groupements nitrophiles et il est

intéressant de constater que l'évolution du pH est assez analogue dans

les deux cas et se caractérise par une tendance à la croissance du pH

de la surface vers la profondeur.

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\,\

f

\

f

-~-

Cette augmentation du pH vers la profondeur est d'impor-

tance assez irrégulière et peut varier d'une valeur très faible, presque

nulle, à une valeur dépassant 0,5 unités pH; ce caractère a toujours été

lié, et de façon quasi exclusive, aux groupements à tendance nitrophile,

il semble donc qu'on puisse le considérer comme caractéristique de ceuz-ci.

- La catégorie ~6-7 se caractérise au contraire par l'accumulation

d'une importante litière, sans qu'il y ait pour cela une augmentation no-

table de la teneur en humus du sol sous-jacent; une baisse de pH très

accentuée, lorsque l'on descend de la surface vers 5, 10 et 20 cm de pro-

fondeur, peut y ~tre notée. Cette accumulation del1tiè%e à décomposition

très lente est certainement le signe d'une activité microbiologique ralen-

tie; peut-~tre peut-on aussi y voir le signe d'une mauvaise orientation

de cette vie microbienne qui, au lieu de conduire à une synthèse d'acides

humiques colloldaux, ne produirait que des composés solubles qui acidifie-

raient les horizons sous-jacents. De toute façon il est intéressant de

constater que cette évolution est parallèle à celle observée sous épaisse

litière de feuilles mortes dans les peuplements d'eucalyptus qui poussent

sur ces m~mes sols.

C - Conclusions

Les paragraphes précédents ont démontré comment certains

faits relatifs à l'évolution saisonnière du pH des sols ou à la répartition

de celui-ci au sein deun m~me profil pouvaient ~tre considérés comme

acquis avec certitude. D'autres n'ont jamais trouvé de confirmation comme

par exemple cette légère remontée du pH qui a pu ~tre notée lors des mesures

effectuées vers le 1er juillet 1955 et qui a été provisoirement attribuée

aux conséquences d'une pluie de 8 à 10 mm tombée la veille du prélèvement.

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.. ;>

.. 15 -

ceDe toute façon, bien que/soit avec certitude que certains

faits aient pu ~tre démontrés, les hypothèses qui pourraient les expliquer

ne sont encore que provisoires •

Pourtant, l'hypothèse déjà émise par DEMOLON tendant à

attribuer les fluctuations saisonnières à des fluctuations de la teneur

en électro~tes du sol consécutives aux variations d'intensité de la vie

microbiologique, semble parfaitement expliquer les faits observés. En

effet, on ne peut pas faire intervenir des variations dans le pourcentage

de saturation du complexe absorbant, puisque c'eat en période de les9i-

vage le plus intense que le pH est le plus élevé. Par contre l'activité

microbienne conduit à l'élaboration de divers élect~olytes qui s'accumulent

dans le sol de façon continue pendant le printemps et la saison sèche

pour décro!tre pendant la saison des pluies; ce phénomène a pu 8tre mis

en évidence de façon très nette en ce qui concerne l'azote minéral

~LEFEVRE et DROUINEAU, 19517. Si ces électro~tes sont des sels neutres,

ils ont déjà tendance à acidifier le sol (acidité d'échange) J mais, de

plus, certaines observations effectuées lors d'études de minéralisation

à l'étuve m'amènent à penser que l'activité nitrifianté : joue un rSle

Ainsi, ces quelques observations effectuées à la parcelle

aussi montré comment ce facteur se trouve sous l'étroite dépendance des

particulièrement important dans l'abaissement du pH du sol.\

__ \:.. i(, ......

)- ~ f-.~.~ \ CL SE 2 ont permis d~établir certaines lois de variation du pHf elles ont

-r 't / .

conditions de végétation et ont ainsi ouvert la voie à des recherches

plus précises dans ce domaine •

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~- .

,•

- 16 -

II - pH du sol et associations végétales

A - Principes de l'étude et modalités de réalisation

1 - Généralités sur les modes de prélèvement des échantillons de sol

Cette étude a été conduite à l'automne 1956 dans la sous-

parcelle CL SE lIa en vue de chercher quelles sont les propriétés

du sol qui varient de façon concomitante avec les groupements végétaux

qui le cOloniset!en vue aussi de définir et chiffrer ces variations.

Une étroite collaboration entre le botaniste et le pédologue a permis

de mener à bien ce travail.

Des prélèvements de sol furent effectués le 18 octobre et

le 6 novembre 1956. Les échantillons étaient recueillis en surface

(0 à 1 cm de profondeur cf. § III) et à 25 cm de profondeur. Chaque

prélèvement était effectud en un endroit où chaque groupement végétal

se présentait sous un facies aussi typique que possible; le plus sou-

vent toute variation éventuelle, par rapport aux caractéristiques de

la sous-association, était soigneusement notée.

Tous les groupements végétaux décrits dans la deuxième partie

n'ont pas été étudiés et seuls 6 d'entre eux ont été choisis; les au-

tres ont éta élimin6s, soit parceAue leur rSle dans l'évolution des

groupements végétaux est moins important soit parce que les surfaces

qu'ils occupent sont trop faibles.

Les groupements étudiés ont donc été les suivants :

Association à Helianthem~

guttatum et Eryngium tenue

Association à Briza maxima

sous-association à Plantago Corono~us etEvax pygmaea Z-îJ _

sous-association à Hyparrhen~a hirtaL 2-7

~ous-association à Scabiosa rutifolia ~3~

sous-association à Dactylis glOmerata et

llalcus lanatus ~4-l

sous-~ssociation à Briza maxima L-5-1

Assooiation à Cytisus linifolius e~ Lavandula atoechas ~6-'

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"..

~..

,

- 17 -

Dans chacun de ces groupements 8 à 16 échantillons ont été

prélevés aux deux profondeurs précédemment définies. Sur chacun d'eux des

études effectuées au laboratoire ont permis de définir la porosité, le pH,

la teneur en matière organique, celle en bases échangeables, etc •••

Avant d'entreprendre l'énoncé des résultats il semble bon

de signaler que l'exécution des prélèvements et surtout l'interprétation)

des résultats auxquels ils ont condui~ ont été grandement facilitées par

l'uniforme état de dessiccation des sols lors des prises d'écha~tillon;

en effet l'automne 1956 a été très sec et, avant le 7 novembre 1956, il

n'état encore tombé que 10 à 15 mm de pluie depuis la fin de l'été (aux

environs du 25 septembre).

2 - Particularités propres à l'étude des pH ;

Les études dont les résultats ont été rapportés au début

de ce chapitre ont montré comment on avait pu mettre en évidence d'une part

des fluctuations saisonnières de pH et, d'autre part, une certaine corréla-

tion entre le pH du sol et le groupement végétal qui le recouvre. rualheu-

reusement l'étude présente a été effectuée en automne; or, c'est justement

en cette période de transition/caractérisée par une remontée générale du

pH, que la valeur de celui~&i est la plus mal définie. La vitesse de remon-

tée du pH semble, en effet, ne pas ~tre rigoureusement la m~me pour tous

les profils. Ainsi, dans les résultats présentés on peut observer des diffé-

rences de plus d'une unité pH entre des échantillons homologues provenant

d'une m~me sous-association •

Pourtant, malgré ces difficultés, quelques utiles conclusions

peuvent ~tre tirées de l'étude de ces résultats.

B - Valeurs du pH dans l'eau et dans CL K,M

La figure nO 18 montre les résultats obtenus lors de la

mesure du pH dans l'eau des divers échantillons prélevés; la figure nO 19

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.-.

,")

1

- 18 -

exprime les résul ta.js correspondant au ;pH dans CL hI.Lw

Si l'on peut déjà, sur la figure nO 18 observer une très1

légère organisation des résultats en fonction de la sous-association

d'où proviennent les échantillons, c'est surtout sur la figure nO 19

que certaines observations peuvent ~tre effectuées relativement à la

répartition des valeurs du pH. Il est d'ailleurs normal que les pertur-

bations momentanées qui ont affecté les valeurs du pH dans l'eau aient

eu leurs effets atténtiés si l'on considère non plus le pH dans l'eau..mais celui dans CL K.M; en effet. dès 1927 la Commission de GRONINGEN

avait recommandé d'effectuer les mesures dans une telle solution afin

d'atténuer les variations temporaires.(1)

Si l'on considère les valeurs du pH dans CL K' on se rend

compte que tous les résultats concernant les groupements végétaux des '

vides sont très homogènes ou, du moins, très homo~ogues.

En ce qui concerne les associations du couvert, llhétéro-

généité est beaucoup plus importante, mais il semble tout de m@me bon

de signaler 1 COlDllLe l'indique le tableau XV] que la répartition des pH

à l'intérieur de chaque profil semble obéir à certaines lois.

(1) La répartition des ;pH dans l'eau et des ;pH dans CL K ont de nombreux

points communs/mais il ne faut pas s'attendre à un parallélisme

total.

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- 19 '11

TABLEAU XVI

Répartition des pH au sein des divers profils

des groupements du couvert

========================~================.=~.=?=========~===~============================pH dans l' eau "~ pH dans CL K.M

sous-asso-~sous~asso~ sous-asso-~sous-asso~ sous-asso-j sous-ass~

ciation à 1ciation à 1 ciation à ;ciation à; ciation à ~ ciation à· .. . . .• • scabieuse 1dactyle i brize .~scabieuse! dactyle 1 brize-----------------------+-----------~---------~-----------4---------~----------~----------· . . . . .· .. . . . .· : : : : :

pH croissant vers la : : : . :~ ~ :

profondeur 10 2 3 10 3 1

oo11face et à 25 cm

· .'· .'., ..'I-----------------------r-----------;---------~-----------1---------1-----------~---------

:: :::pH identiques en sur- .: ~ ~ ~

~ ~ 12 0

· . . .'-----------------------T-----------T---------1-~---------7---------------------1----------

pH diminuant vers la ~ ;· .· . .· .. .. .• • '" • 1

profondeur ~ 3 i Il ~ 1 ) 2 Il ~ 9 i: : :: : j«. .... '.- --:------------------~-----------r---------1-----------:---------------------~----------,~ombre total des pro- . 1 :

1filD observés 14 10 14 14 10

· . . . . " .=============================================~===========~=========~===========J=====:===.

Evidemment, ces résultats sont entachés de l'impré­

cision résultant du fait que la période de l'année était défavorable pour

une telle étude. D'autre part, une autre difficulté s'est glissée par

suite du mode de prélèvement qui conduisait au mél~ge des 1 cm supérieurs

du sol; or, les expériences antérieures ont montré que, sous une épaisse

litière de feuilles mortes, la décroissance du pH se produit très rapide-

• ment dans les quelques centimètres supérieurs; ainsi, dans ces résultats,

fles différences entre le pH dit de surface et le pH à 25 cm sont sous-esti-

mées par rapport à ce qu'elles auraient été si les échantillons de surface

avaient été prélevés de 0 à 1 cm de profondeur au lieu de 0 à 1 cm.

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• •

••

20

I.~algré ces réserves,! il est tout de m~me intéressant de cons­

tater',que c'est dans la seule sous-association à Scabiosa rutifolia que le

profil du sol présente de façon assez régulière une croissance du pH vers

la profondeur/ce qui, d'après les observations rapportées dans le premier

chapitre, indiquerait sans doute une tendance vers la nitrophilie de ce

groupement végétal.

C - Observations au sujet de certaines valeurs aberrantes, conclusions

Une étude détaillée des prélèvements dont les résultats se

sont révélés particulièrement aberrants est très instructive. En effet, si

nous considérons le seul résultat provenant de la sous-association à HYpar-

rhenia hirta qui se soit marqué par un pH dans CL K croissant vers la pro­

fondeur, nous remarquons qu'il s'agit d'un profil (profil nO 16) où la des-

cription du sol effectuée lors du prélèvement indiquait: "Sol très meuble

en apparence et anormalement humifère". Les analyses ont d'ailleurs confirmé

ce point de vue, puisque c'est celui qui, dans ce groupement végétal, a

conduit à la plus forte porosité observée et à la plus forte teneur en

carbone. C'est aussi un des deux profils qui s'était marqué par un pH dans

l'eau croissant. Ains~:.'est le m~me échantillon qui est venu perturber les....

divers résultats obtenus d_"",,,ette sous-association.

De m~me, le seul profil dont le pH dans CL K soit aberrant.

au sein de la sous-association à brize, est celui qui coirespond au prélève-

ment Er2 ; en cet endroit le passage antérieur de chars a laissé des traces

encore visibles et la porosité est anormalement élevée.

Mais les anomalies observées n'ont pas toutes trouvé une jus-

tification aussi claire, et aucune loi infaillible ne peut 8tre énoncée en

ce qui concerne les rapports entre le pH du sol et le groupement végétal qui

l'a colonisé.

La répartition des pH obéit pourtant à certaines tendances qui

sont les suivantes: assez grande homogénéité au sein de chaque sous-associ~

1tion des pH dans CL K et croissance des pH vers la profondeur dans les profil~

issus de la sous-association à scabieuse,alors que dans toutes les autres

sous-associations le pH a tendance à décro!tre vers la profondeur.

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. .

,.

•. .

t

III - Etude de la porosité

A Généralités

l - Définition

On appelle poroait' totale d'un sol, le pourcentage de

son volume qui est occupé par de l'eau ou par de l'air. La porosité

d'un sol déterminé dépend essentiellement de son état dtaggrégation;

si la structure est inexistante les possibilités de variation sont gé~-

ralement beaucoup plus faibles que dans des sols qui peuvent ~tre forte-

ment aggrégés; l'étude menée dans cette parcelle sableuse va pourtant

prouver que ces variations sont loin d'~tre négligeables.

2 - Lode d'exécution des mesures

La porosité est déduite du poids spécifique apparent du

sol, valeur que l'on peut conna!tre en pesant un volume déterminé de

sol en place. Le prélèvement est généralement effectué à l'aide d'un

cylindre en fer aux parois assez épaisses et qui a un volume de 250 cm};

c'est ce qu'emploie et décrit P. DUCHAUFOUR Lï95~; cet auteur a d'ail-

leurs défini certaines valeurs moyennes de la porosité dans divers types

de sols et précisé que ses limites habituelles de variation se trouvent

situées entre 40 ~ (destruction de la structure, sol à tendance asphy­

xiante) et 70 %(chernozems).

Dans cette parcelle le sol a une texture sableuse et la

résistance à l'enfoncement est donc faible; j'ai donc préféré utiliser

de petits cylindres à parois très minces d'après les indications sui-

vantes

- On déblaie le sol de toute litière ou horizon exclusivement

organique (Ao) , puis on enfonce verticalement un petit cylindre de 7 cm

de hauteur et 125 cm2 de capacité; on prélève ainsi 125 cm} de sol en

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"'--

• •

- 22 -

place et l'on fait 3 prélèvements en des points très voisins; en général

les 3 échantillons sont recueillis dans un m~me récipient et ce triple

échantillonnage a seulement servi à diminuer les sources d'erreur; quel­

quefois les 3 échantillons sont recueillis séparément et la difÎérence

obtenue entre les 2 valeurs extr~mes permet de tester la précision de

la méthode.

L. -

,.

••

- De retour au laboratoire les échantillons sont séchés à

l'étuve à 600 pendant 48 heures (1), puis pesés avec une précision de

0,5 g. On en déduit la densité apparente. L'importante desstcation du

sol lors des prélèvements a beaucoup facilité les mesures.

3 - Mode d'exécution des calculs

Un certain nombre de mesures effectuées au pycnomètre ont

démontré que la densité réelle des divers sables de surface est toujours

très voisine de 2,6; la présence de matière organique perturbe donc

très peu cette valeur ce qui est compréhensible puisque, dans la moyen­

ne des 1 premiers centimètres, les fluctuations extr~mes des teneurs

en matière organique sont à peu près ~et 5%. Ces quantités de matière

organique conduiraient, d'après les valeurs universellement admises, à

abaisser la densité d'une valeur absolue de 0,06, c'est-à-dire d'à peu

près 2,5~ de la valeur de celle-ci. Une erreur relative de A,5% est

faible par rapport aux autres erreurs que peut engendrer ce mode de

détermination (erreurs d'échantillonnage dont il sera question plus

loin), mais surtout elle est particulièrement faible par rapport aux

écarts observés puisque les résultats obtenus peuvent différer l'ùn par

rapport à l'autre de plus de 30.% de leur propre valeur.

(1) Une fois effectuées les pesées nécessaires pour la détermination de

la porosité, ces échantillons sont conservés et utilisés pour l'exécu­

ti()n.Q..es autres analyses; c'est la raisQ1lJ)Our laquelle il ne fall~:i.t

, pas dépasser la température de 60 0 lors de la dess~ation; cette tem­

pérature était d'ailleurs suffisante pour permettre la dessiccation

du sol puisque le pourcentage d'humidité de l'échantillon tlhumide8

ne dépassait jamais 1 à 1,5 ~G.

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" .-

r,.

•. ..

2:5 -

On peut donc négliger le facteur correctif dû à la matière

organique et adopter 2,6 comme denité réelle pour tous les échantillons

prélevés dans cette parcelle. La porosité se déduit alors de la for-

mule :

Porosité totaleaF 2,6 - Densité apparente X 1002,6

B - Valeurs de la porosité du sol en surface

1 - Enoncé des résultats

Les résultats obtenus ont été réunis sur la figure n020

où ils sont groupés d'~près la nature de l'association et de la sous-

association au sein de laquelle l'échantillon a été prélevé.

On voit du premier coup d'œil que les variations extr'mes. varie de

sont très importantes puisqu' la.po:roatt.·:;4},5% à 62%; de plus, cesdes associations végé­

résultats sont très nettement ordonnés en fonction~tale~

et à l'intérieur de celles-ci certaines sous-as-m@me

sociations semblent/légèrement s'individualiser•

Ainsi, tous les échantillons p~lev.é~ dans l'association à

Kelianthemum guttatum et Eryngium tenue ont une porosité inférieure à

5• .5%' tous ceux prélevés dans les associations du couvert ont une poro­

sité supérieure à 50.%.

En somme les groupements J:J:::! et J:IJ semblent se carac­

tériser par une porosité faible et analogue variant de 4},5 à 50,5%;

les groupements I:iJ et .a::J par une porosité forte et analogue,

variant de 5} à 62%; le groupement L:I:7 aurait des propriétés intermé­

.ires mais se rapprochant surtout de celles de I:iJ et .a::J (Poro­

sité variant de 50 à 57%).

L'association à Cytisus linifolius et Lavandula Stoechas

serait celle qui conduirait aux valeurs les moins groupées puisque la

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" ..

,

- 24 -

porosité varie de 50 à 59% pour seulement 8 prélèvements; d'ailleurs,

à l'intérieur de cette limite, la fluctuation ne semble pas se produire

sous le seul effet du hasard car les porosités les plus élevées sont

observées dans le maquis sitûé sous couvert forestier tandis que les

plus faibles valeurs sont observées dans le maquis situé à découvert.

2 - Précision des résultats

Le prélèvement des échantillons s'est toujours effectué

par séries de 3; lorsque ceux-ci ont été recueillis séparément on a

pu définir et reporter sur la figure n020 la valeur de la porosité

moyenne de ces trois échantillons mais on a pu aussi calculer les poro-

sités correspondant aux deux échantillons extr~mesJ la différen~e entre

les résultats auxquels ils ont conduit donne une estimation de l'erreur

absolue que peuvent entr!!ner le mode d'échantillonnagé et l'hétérogétia-

té du sol~ ~n effectuant plusieurs estimations de cette sorte au sein

d'un m~me groupement végétal il a été possible de définir pour chaque

sous-association une estimation de l'erreur moyenne qui peut ~tre commise 1

à chaque mesure. Cette erreur est plus faible dans les groupements du

couvert que dans les groupements des vides et il est aisément compré-

hensible que l'erreur soit d'autant plus grande que le sol est plus

tassé et plus difficile à pénétrerJ mais cette erreur absolue moyenne

représente en général une porosité approximative de 1% et l'on conçoit

facilement que si chacun des points de la figure n020 est~ remplacé .

par des traits couvrant l'intervalle d'une division, ni l'allure de

la figure ni les conclusions na seront modifiées.

C - Conclusions

Alors que la porosité varie de 4,,5% à 62%, soit de

18,5 unités, aucun groupement végétal n'a sa porosité étalée sur plus

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..

- 25 -

de 9 unités et la sous-association à HYparrhenia hirta arrive mtme

à grouper ses 16 résultats sur 6 unités. Il y a donc une corrélation

très nette entre la nature du groupement végétal et la porosité du sol •

De mtme que dans l'étude des pH cette corrélation serait

encore plus nette si l'on éliminait certains résultats qui pour une

raison ou une autre ne sont pas très caractéristiques du groupement

,-végétal qu'ils sont censés représenter (cf". § II C).

DUCHAUFOUR f)95§] avai t indiquf- les valeurs de 40 et 70%

comme étant presque des valeurs extrtmes pour la porosité des sols

(cf. § III J2)J il est intéressant de constater que la porosité peut

osciller de 4; à 62% sous le seul effet d'un plus ou moins grand tas-

sement du sol et ceci sans variation notable ni dans la texture ni•dans la structure du sol.,.- -------...

Il est vraisemblable que de telles variations de porositél'

,

• du sol peuvent avoir des conséquences importantes sur la germination

et le développement de certaines espèces evl~~~alt~~tlier/~i'semis

de ch~ne-liège craindraient les sols trop tassés; mais s'il est possi-

ble d'entrevoir les conséquenèes de ces variations de porosité, il est

difficile d'en comprendre exactement les causes. Le fait que la porosité

soit tellement différente suivant que l'on est sous couvert ou hors

couvert forestier laisse entrevoir le raIe joué par la couverture morte

qui s'accompagne d'une importante vie biologique et qui, d'autre part,

joue vraisemblablement un rSle physique par l'intermédiaire des alter-

natives d'humectation et de dessiccation du sol. Mais le facteur couver-

ture morte n'est peut 8tre pas seul à entrer en ligne de compte et il

est possible que les modalités de l'évolution de la matière organique

jouent aussi un raIe; dest ce qui permettrait d'expliquer que les sols

du groupement à scabieuse aient une porosité nettement dif~érente de

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~.

,.,', -

- .

- 26 -

celle des autres groupements du couvert.

IV - Répartition de la matière organique dans les sols

A - Description physionomique des horizons supérieurs de certains sols

Les sols ne peuvent se c:d.lsti-ngueri' entre eux ni par la texture

qui est très constante, ni par la structure qui est le plus souvent

{ inexistants les deux seuls ~acteurs de di~~érenciation physionomique

sont donc la porosité, dont les mesures effectuées ont donné une bien

meilleure idée ~ue ne pourraient le faire des descriptions, et la répar-

tition de la matière organique. Sauf en ce qui concerne l'horizon Ac,

qui est par définition un horizon presque uniquement organique et dont

la présence et les caractéristiques sont faciles à discerner de visu,

il n'y a gu~re d'autre moyen d'~tre renseigné sur le terrain au sujet

de la répartition de la matière organique que d'observer la couleur ,

du sol; or les observations rapportées antérieurement (1ère partie,

chapitr~ II) ont montré à quel point l'intensité de la couleur noire

était mauvaise indicatrice de la teneur du sable en matière organique.

Malgré ces réserves, quelques observations ont pu ~tre effec-

tuées, c'est ainsi que parmi les groupements du couvert il semble y

avoir permanence de certains caractères du sol au sein des diverses

sous-associations; c'est ainsi que dans la sous-association à Briza

maxima, le sol peut en général répondre à la définition suivante:

importante litière (souvent 5 feuilles ou plus d'épaisseur;

horizon Ao. Cet horizon est plut/St qu'une couche humifiée au sens

strict, une couche où la litière achève de se décomposer.Elle se pré-•

f - sente sous un aspecty

et l'on/observe m8me

très noir mais possède une te~re encore fibreuse--­des restes de débris végétaux non décomposés.

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..

L'épaisseur de cet horizon pourrait éventuellement atteindre 1 cm

Ui8 en général ne dépasse pas 2 ou 3 mm.

Horizon minéral qui se caractérise par 2 à 3 cm supérieurs très forte­

ment organiques, pui!3 diminution très brutale du taux de matière

organique de telle sorte que,dès 5 cm de profondeur~ucune coloration

noire due à la matière organique ne vient se superposer à celle tui

est propre au sol.

Dans la sous-association à Bacty1is glomerata et Rolcus 1anatus

la définition du sol est à peu près identique, mais il semble qu'en géné-

ra1 la litière et l'horizon Ao soient légèrement moins épais.

Par contre, dans la sous-association à Scabiosa rutifolia la

nature du sol semble ~tre totale.ent différente; en effet, en certains

cas la litière peut y ttre épaisse, mais l'est, en moyenne, beaucoup

moins que celle observée dans les deux sous-associations précitées et en

pa~icUli.rl'horizon Ao est inexistant ou d'épaisseur très réduite. De plus,

les oaractères de l'horizon minéral sont différents, si bien que le sol

peut répondre à la définition approximative suivante:

Litière généralement moyenne comportant une à quatre feuilles d'épais-

seur;

- horizonAo inexistant ou très réduit;plus faible

- horizon minéral caractéris' par une teneur en matière organique/dans

la partie supérieure de l'horizon minéral qu'elle ne l'était dans les

groupements à briza et à dactyle; par contre, la décroissance de la

teneur en cet élément appara!t beaucoup plus lente, si bien que vers

r.r-!t la cm de profondeur le sol semble encore assez riche en matière

~aniqUe; cet enrichissement cesse de se marquer au delà de 15 • 20 cm.

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". ,

- 28 -

Dans les groupements des vides une faible litière peut

exister, mais de toute façon l'horizon Ac est toujours inexistant

l,et la faible ten.-a.rdl1 801 en matière organique conduit au fait que7

c'est essentiellement la coloration noire, propre au sol, qui prédo-

mine•

B - Résultats analvtiques concernant la répartition de la matière

organique

1 - Modalités d'étude

Le dosage du carbone organique d'un sol permet d'estimer

en matière organiquede façon assez précise la teneur de ce dernier

matière organique totale ttotale; le rapport escarbone

variable et voisin de 1,7. Le carbone organique

en effet assez peu

a été dosé par· la

'.

méthode ANNE L!9421 sur environ les deux tiers des échantillons dont

les modalités de prélèvement ont été définies au début de ce chapitre.(1)

Le dosage était effectué après passage au tamis de 1 mm ,sans broyage

car la nature sableuse et particulàire du sol rendait cette dernière

opération inutile.

2 - Enoncé des résultats

Tous les résultats obtenus, exprimés en matière organique

totale, sont. représentés sur la figure nO 21. Malheureusement, le mode

de prélèvement ne renseigne pas beaucoup sur la répar[tion de la matière

organique au sein de chaque profil puisque l'échantillonnage, effectué

de 0 à 7 cm, conduit au mélange d'horizons dont les teneurs en matière

organique sont très différentes; mais tout autre mode d'échantillonnage

ne comportant que deux prélèvements par profil aurait eu des imperfec­

1- t~s analogues.

; (1) Ceci dans le seul but d'homogéiéiser l'échantillon et d'éliminer

toute matière organique non incorporée au sol.

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••

.. ...

- 29 -

JIai dl ailleurs reporté sur le tableau XVII Iii. moyerme ari-

thmétique et les ~es extr8mes de variation de la teneur en matière organique

au sein de chaque groupement végétal. Les moyennes de ces résultats n'ont été

signalées qu'à titre indicatif et il ne faut leur attribuer aucune significa-

tion absolue; ces résultats sont en effet un peu plus hétérogènes qUit ne l'é-

taient ceux obtenus pour la porosité par exemple. Dlautre part, les a~ses

effèctuées à partir de 11 échantillonnage en triple exemplaire, tel qu'il a été

défini au paragraphe III B de ce chapitre, ont permis dl estimer que la sonune :

erreur dléchantillonnage plus erreur d'a.na.lyse, peut conduire à une erreur rela-

tive dépassant 10 %. (Contre 2,5 %pour la porosité) •

D'autre part, lors des études effectuées pour étudier l'éven­

tuelle corrélation entre l'intensité de la coloration noire du sol et sa teneur 1

en matière organique (voir 1ère partie), les prélèvements avaient été effectués

en divisant seulement les échantillons en trois catégories suivant qu'ils prove-

naient de l'une des trois sous-associations végétales fondamentales. J'ai repor-

té sur le tableau XVII les valeurs extrêmes des teneurs en matière organique ob-

servées à 30 et 50 cm de profondeur ; on peut remarquer que les résultats ob-

tenus dans cette série de prélèvements sont tout à fait en accord avec ceux ob-

tenus lors des prélèvements plus superficiels.

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TABLEAV XVII

Valeurs moyennes et ,valeurs extr~mes de la teneur

du sol en matière organique

1,6-6

. '- ,

1,18-2

;moyen- ;: :;nes .

,. .. " ~ 0;- ,.~. _ t" ~ ..\Valeurs~ j~extr3- ~ 0,8-1,1 10,85-2,1

~====~===;.=======================••=••••••••••~==================~=======================prof'ond'euj:. ~ Association des vides f Association; :Briza maxima Association

~iprélè-~ Sous-asso.i~ sous-asso-~ Sous-asso~ Sous-asso-iSous-asso- à Cytisusvement ~ tion à ~ ciation à ~ ciation à.~. ciation à . • t· à 1inifolius'!I.: :: 1cJ.aJ.on et' l EryngiUJll ~ ;ayparrhe- ~ Scabiosa j Dactl1is ~ :Briza Lavandula

1 tenue ~ nia hirta l ru1;ifolia~ glomerata Emaxima Stoechas

-~~-;-::t;:~::::r-----~-----:----~~~;---r--~~;-----~---~~;-----f--~~;------f-----;~;-----. .: :: :

0,34-0,7

0,5 à 0,7Z

0,27-1,4

. " .' :. ~ .. " ".'.."".""'" , , .

0,14-1,4

0,2 à 1,14

0,~4...o,75

. .. ...'" +'; :::::::::: ; ..0,25-à 0,5

,.,~mes

.' ~ " " ~ "., :." .

iValeurs;0 cm1extr'-~mes

jmes .................................. : ol''''::''::1:." " '.-,," :,,":::::::~:::;.. _ :;::•••.:::;••:~~•• ". '. '. '.', -. ';, '~':. '.:::.-::::::~:~"f::':~:~:::~~ \\'\.'\.~ " ···.. ·f·" .. ·.·.·"''''~IP'f1 '_1'1' ..ft.··· .L· .. ··, "'.. ll'rrr1l'TW' ".·· .. •••• ~.I

25 cm !valeursj 0,25 : 0,4 : 0,5~ ~.: 0;b5 :!. 0,65 0,5~~ \moyen- 1t- ' .

'. \nes 1 ...~..•:··· ··r····· ·· ..·.. ·· ~ ,, < ••

1Valeurs 0,18-o,~4 ~ 0,21-0,62

1extr'-

.................... : " -:-... . .. . ... .. . , ~ .. , ~. .. . .· .

0,4 à 0,60,18 à 0,410,24 à 0,4

.,.50 cm, ~valeurs j1extrl- ~· .· .· .:mes.. : i . .

.=======*==============~=====~===========~==========================================a====~1\. .

•; - Observations sur la répartition de la matière organique

Il est aisé de voir sur la figure n021 que la réparti­tout de m&le .

tion de la matière organique des so~ ~lüie certaine homogénéité au

sein des divers groupements végétaux.

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j.

- 31 -

Les lois les plus importantes qui semblent régler

cette répartition sont les suivantes:

- Les résultats obtenus au sein des deux sous-associations

••

.',. "..

•-,

\

• •

des vides sont relativement très homogènes; la teneur en matière orga-

nique ~ est toujours faible mais est en moyenne légèrement supérieure

pour la seconde qui est caractérisée par la présence et l'abondance

d'une graminée vivace.

- Dans les groupements végétaux du couvert les résultats

sont beaucoup plus hétérogènes m~me au sein de chaque sous-association;

mais, si en profondeur les résultats sont en moyenne assez analogues

entre les' diverses sous-associations, en surface la sous-association

à Scabiosa rutifolia se caractérise par une teneur en matière organique

beaucoup moins élevée que celle des autres groupements du couvert qui

ont été étudiés; le pourcentage de matière organique n'y dépasse jamais

2% alors que plus de la moitié des résultats des autres sous-associa-

tions dépassent cette valeur. Les prélèvements ont cependant été effec-

tués en ne tenant compte que de l'horizon minéral et en éliminant

l'horizon Ao; si celui-ci avait été incorporé aux horizons supérieurs

du sols les différences auraient été encore beaucoup plus accentuées.

- Enfin, il convient de noter que c'est sous cytise que

les plus fortes teneurs en matière organique et la teneur moyenne la

plus élevée ont pu 8tre observées en surface; de plus alors que dans

les autres associations la teneur en matière organique ne dépasse

pas 0,4'i/oà 50 cm de profondeur, SUlls le cytise elle varie de 0,4\à 0,6"1.donc

Les résultats confirment/toutes les observations qui ont pu 3tre effec-

tuées en Mamora concernant le raIe du maquis sur le maintien de la

( richesse hf'que du sol.

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"Sauf de r8l'•• exceptions, le 801 porte une couverture

"'g'tale. 0'111=01 'B$ à 11~ JI !dice de ,a nature et un fagteur 4e

ID 'Y2~1l$loal .n effet .11. orie un alcro-cllmat 1..&1 ,szotioulier, elle

ltB1t sur la ooapo.i t10n du milleu pAZ' la productlon de mat1'1'8 O1"gen1que,

.lle iDteZ'rient en Gréant dan. l,e p1"Ofil v.n régime ~clriqu. "f'viabl. qui

modifi. les aoUT.,nt. de nb.tac.. Aussi d. plus en plue p~to.ooiologue.

et p'dologues ..soclent-ils leurs .ft~...

Vsra o.tte mtme 'poqu, d'ailleurs, un forestier

J1r1CHATIJ'OUl., 1948 pUfJ 19'iI prioisait la 11&1lon qui enste entre l'ÔTOlu­

tion des grOll}H~_Dts .'Bétaux et l'évolution des sols en faisant en parti­

oulier aJ)).l l la notion de olimax du sol ...Age !4dtat&2P oUMoiqU

aneBlond deM s.l al1wigu,·.

Les r'su1tats rapporU. 4ans ce chapitre s'iDscrlvent

4_ oett. tend_o., ile ont eD etfet permis 4e 4éaoDtz'.r qu'en fortt de

la JI.ora c.rtains earactltres ,du sol, qui 8e ·rif.rent l aon ae,ect 4yDaai­

qu••t rivant (pH, h1lll141té, ...ti~re orgaulqu•• eto•••) .t que l'on 8ayatt

dépendants de la 'Yégétatlon, ont troun 4.8118 le. groçeaent••é«étau: une

b... JG1U' leur '%pns.ion. Aiui, aucun des fact.urs éooloclques tell qll'

la pro-tmtté des ar\res, l'expoBition, le couvert 8QgUla1re, eto••• ne

peut nff'lre l défWr oes oar8Ct~r.s du 801 pui8qU' 118 d'pendent de l'en­

s.abl. 4e tous ceB facteura. 118 dépendent 8a8si 4e l'historique 4u sol,

11é à oelui de la vég,tat1on(1), et le8 résultats obtenU8 dans cette étude

(1) Par exeaple l' ~vo1utlon 4u 801 serA très Uf'f'«h·ente en un point 4'1111

'ride ac18n, 4éf'1D1 ,U certaines conditions écologi,ues, d. ce qu'elle sera

en un autre ,oint, où toutes 1eo conditiOD8 actuelles seront le8 dmes, aa1s

-. UD &:l'br. ava!t erlaté dans un p&886 récent, dans le deu:.d~.. ou le sol

co-portera en effet un stock de mati~re organique dont la alnéra11s&tion aR­

ra d'1IIlportantea conséquenoes sur la v6gétation (coaplexe 4e souche) .&1s

auasi sur le pH. l'hum1~d~.t~t~é~.~e,-"t~c~.!..:__~ _

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font p..;r que 1•• poea.Je...ts Tégt$'aux, d'fini. par la .thod. pb.1toao­

olo~~, 40zan.r&1ent uae ..s•• bonne expression 4. 8J'DthA•• et 4••

facteur- 6colos1,u•• pr'.ect. et 4e l'historique 4•• conditions biologi-

, ..e••

n ••abl. 4oao Clue l'. put••• ooaai4'rer q\l' 'eUe 88aoolatlon

"'41"&1' .t t.l1. 'YOlutlon a. B.1,.ant tout•• deux 1•• c0D8'quenoe. et

pnnnt 4cmo senir 4e ri.tU. d'une s1t1latl011 'oolog1qu. A"erm1n'e.

Jla1a, 48 ,lu. oh.... BJ,"012Peaeat ""gêta1 a 1Ul8 ..ti••p'clt1'.8 BU' le

••1 ,ar nite 4. la ,lu eN ..iDe torte dendté 4. la ""pt.,!. qui 1.

00"'" OU du tatt que o.U.....l so1t te•• I.e ,1__8 ammeU•• ou de ,1-.t •• nTU... 4e (l'rud.né.. OU 4e l'B'WIiD.....

• 00ll011&810n,et at1a 4e lut 4ou.er W1 een. plu8 ~ol., cm1

,nn&it ,nt"'" lI04U1er ainsi la phrue 01.". 'I"""__a' • kt' IDM'·

URk Ddt. ua. E8!am.~.l1 III .8' JIll (.Hg ,. 'e 'Wp.tlg. et

11118$ JI. tIfM. Mi••BIII 1; "IMJaIJTP .tUA...NE 'tn1LJI..vu .. It'I_WJ,__ AI.l1..I1l!.'DAt..At! t!tHln atltJ,KigI'!

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