République de GUINEE BISSAU

.......--Bureau des Nationc-Unies

pour la Région Soudano-S&1élienne

(U.N .S.O)

Office de la Recherche

Scientifique et Te~~nique

Outre-Her

(O.R.S.T.O.u)

MISSION UNSO

D'EVALUi.nOn DU PIDBLE2!ΠDE LA SECHERESSE

ET O'EXiJi~H DES ACTIVITES EU œuns ou PREVUES

POUR Lù MISE EN OEUVI'-E DU PLiJ~ D'ACTION

DE LUTTE a:mTRE Ll.. DESER'I."ll'ICi..nON

E N GUI NEE BIS S A U

(7...18 Mai 1901)

--.

R A P P 0 R T 0' ACT l VIT E S

--

Jean-Claude OUYm:'

Consultant en Hydrométéorologie

......... ..' ~ ..

;'-1 ' : Chap. l. OBJECTIFS ET DEROULEMENT riE LA MISSION

1. lXlN'l'EXTE DE LA MISSION

1.1 Oirconstances de mon intervention

C'est à la demande de ~ S~<E, responsable du Bureau-R~gional

de lfU.N.S.O ~OUAGJùX)UGOU,'HAU:rn-VOLTA. que l'ORS'IOM m,'a mis à la ~ispo-. '. - ,. ~ .' .

sition de l'UNSO pour 1a durée de la mission en GUINEE BLSSAU en qualité. .... . \

. . . ." ..' ~ ,de Consul tant en Hydrologie. Ha formation d'hydrogeo;o~ue, mon expe1;'ience

africaine ~n hydiométéorologie et ~esac~clles r~s~onsabi1ités~da~ les

é~des hydrologiques de llORSTOM au 5ENroALcomplèt~nt ie profil requis

pour cette intervention~

1,2 Présentation de l'U.N.S.O

, , Le; Bureau des Nàt:ions Unies' 'pour lii':S-ahel (U.N .S.O) , a' été dési..

gné par l'Assemblée Gén8rale des Nations Uaies (24,1.1979), dans le cadre

dasesfonction$ liées à l'Environncacntt, pour mettre en oeuvre dans lat· ..._. . .

région Soudano-~ahé~ienne ou, les régions~ 3djacentes le Plan d'action pour

lutter contre la déser:tification. Dix-huit pays sont" aujourdthuiconcernés. .... . i •.

par cette action, DJI.roun. la GUINEE et la GUINEE BISSAU ayant été admis

à 1'ml&> récemnent.

Avec l' appui du PNUD et du PNUE, l'UNSO doit déterminer l'aide

·-à apporter aux états dans leurs efforts de .r:iobilisatlon des ressourcés

:n<Scessafres cOrrespondantes et se Charger de la mise en oeuvre de projets

financés directement par le Bureau.

l.,3.,Obje:c.tifs' dela\ mission

COTIIIle première_ étape dans 1 Jc:;cécu tion de _..sOJlmandat, 11UN~

a décidé d'effectuer en GuINEE BISSAU une mission de planification et de. • . . "'" .. 1.,.. ,'"

proCùœiation 'ayant pour objectif d' analyser le problè~e de la désertifi-,cation, causes et ses conséquences~ d'évaluer les activité~ en cours dans

2.. <XlMEG8ITION DE LA MISSION

La mission était c~poséede

• U. SAUAKE, Chef de Mission

• ll~ KABALA, UNESCO, Scie~ces' de 'llEnvironne..-nent (D.'J.<AR)

• 11. TALLA Jean, Ecopédologue,C. T.l? .. PHUD(BISS'AU)

• M.LAlmERT L.,Acronome Consultant FNJ (WNTPELLIER)

.• 11. LEnANT J.P., Ingénieur des gaux et'Fo~ts (BELGIQtJE),

• ~ EOuLHERATJ.L.; Ingénieur du Génie Rural et des Eaux et For~ts,

Directeur de Techno...Fo:r~t (MENDE)

• He OLIVRY J .C., Docteur en Hydrologie, lIattre de Recherches à l'ORSTOl!

(DAKAH.).

3. CALENDRIER DES ACTIVITES DE J.C. OLIVRY AU 00ms DE LA MISSION (7 liai-lB Mai 81). . .

Jeudi 7 • Réunion de préparation du programme de l'él Mission avec M. SAMAKE, Chef

de ltlpsion,· 11. Kl'illALA de llUNESm et M. Lc'\lIDERT, Agronome Consul tant

FNJ, ~ LEDANT, Expert en Fore'steric,et t:lo.i~eme J.C. oLIVRY , Consultant

en Hydroloe;ie.

Vendredi 8 • DAl<AR-oBISSAU : arrivée 10 H 15 •

• RC<SUfi' à 1 i aéroport per M. "2.:"- DE JO~:jGS~ Représentant-Résident Adjoint,

Sieglinde RING, Chargée des ProeraroI:les, Ana Maria de SA AImIDA, Direc­

trice d~ Secteur Forestier aux Ressources Naturelles. Pu:ts réunion de. '

présentation de l~ Mission avec M. TCHI!OVJ Représentant-Résident àu PNUD

à BIS3AU. L1après-midi, visite de courtoisie au Ministère des A.s.à

16 H 30.

~ REI~Us"par le Oirecteur Général, Lionel BEInA.

M.; J'ci:m TAtLA,' Ecopédologuc résidant à B!33AU, se joint à la mission

d 1 ez.perts.

- 3 •

• A 17 Hs Miniztère desRessourc~s Naturelle.G. DélézaUon reç.iJe pèr. le

Directeur G6néral p.i., 1~ Pio Gomer CORREIA.

• A 19 H, réunion de travail avecM. SELLIES, C•.T.P. cù.l1?~ojet OORRUBAL

(secteur Hydrologie).

. .

Samedi 9 • :p~l~~at:l.~n reçue à.9, If par le rnj,r.istredu M.D.R."Avito JoséQP-S'fLVA.

i.': .\ ·r·

• A 9 li 30, réunion de travail avec les tc~ciens des différents miniG­

tères,... Etablissement d'un prog:ramme .. Récupération de la documentation'.

disponible.

Dimanche 10 .·Consuitatioti cié 'la dcicumentado'n • Andyse des questions relaÜves aux

.;~êcipÜations et' aux données hydroioSiques et hydrogéolqg±ques • Réunion

des GXpérts~ , •.

Lundi 11. Rencont;t'e'S, sectorielles •

,/ .'

... 9 Hs Ressources Naturelles

. \ ~

Service des ,Eaux Souterraines réunion

Rural (Techno-Fot:et: et SCET Inter-".1 ., .,., "

avec~ Léonid STEPNfISTCHEV (C.T.P. du PlfUD) ct Antonio ~IDA.

: '!}','

... 10 H 30, ~D.R. Directeur de l'Hydraulique Agricole et des Sols,

U. Lucio: BRITID .. Visite du laboratoire Gt ana-lyse des sols ct dés eaux ..Réunion de travail avec M. Jean JAGQUSS, Expert F.A..O et FraI\z SCHNOLL

ç' . .

. (Projets deréhab'ilitation d~~' ri~i~rcs de mangroves du Sud-Ouest et

Projet: Engrais ë:t~utreslntrarih!s).

-.15 :li .30 , Servi~.de la Mé téorologic Il ationale '(Minis tèré des Trans-

ports)~ ,avec U. Antonio Martins-PEl'J:J:?A, Directeurs et M1. Manuel

. M-VARENZA ct. fransdsco REIS .... ·:·

M.,·U>VLHERAT J Ingénieur du Géti.c

national), rejoint la tiis~ion~'

" "....... , .•

Mardi 12 • ',101 an hélicoptère IDE .. GABU (escale) - OOHTUIDEL (esca~e) -:BAFATA (escale)

de ::'4 II 50 à 18 H 50 •

• Rcmcontré • le Gouverneur de GABU,

.' les Recponsables 'deOONTUmEL et'14MEUNIER4" \ , ~ ...... " .:

, .

Uercredi 13 • Vis i te à l' i:IIlÙ>as 5 ade de FRANCE •

• Visite à la l1ission de Coopération Française li. MARCHANDISE.

Vu 14 SEILlES (compl(.~ents d 1 info1T.1ation).

"Réunion de synthèse au PNUD, de 17 H à 20 H.

',' ~

Jeudi 14 j lüsc au point des divers éléments à pré center à la réunion finale entre

, le ''Souvernement et la l:1ission moISO - Réunion PNUD eri fin de matinée •

• Repus offert par U. TCHI1DV à la mission unso et à une dé légation de

GUIllEE, BISSAU coadtdtc par M. Vasco CAE:?.AL, Ministre de la Coordination

Economique et du plan.

, • Réunion de synthè~e à 15 a 30, sous 'la p~sidence 'du llinis tre de la Coor.

dirultion Economique et du plan, H. Vasco CABRAL, avec AnatoliTCHl'lOV,

Repcisentant..Résidcmt, 11. Paul Van de JŒ1GE, R.R•..Adjoint, Mlle Sieglinde. .. . .

Rn1G, Chargée des Progr~es, tl. Gilles ~TE, Conseiller au }ünistèrc. " . .

du Développement I{ural, et une' délégation guinéenne constituée de la

plupart des personnalités rencontrées.

Au cours de cette réunion, M. SAMA..tŒ él indiqué Les conclusions de ,la

lxission et la liste des projets qui seront soumis, avec l'approbation

du eouvernement, à 1 'UNSO.

Après la réunion, rencontre avec ~ Diogène OLIVEIRA, Conseiller au Plan.

Veudredi 15 " Retour à DAKAR à, 12 H par le vol régulier dlAir SENEGAL•.

• L 1 après-mid'i,' de 14 H 30 à 20 H 30) début de la rédaction du rapport

de 16 llission UNSO J adoption d fun plan c1&finitif et répartition des t~ches

de rédaction pour les ~~apitres 1 à 7 (informations générales, objectifs

ct str~tégie èu dévBloppement so~io-économique, évaluation du problème

de 1':1 ~G5ertific_.:ltion, impact de la dé~er1:.ification sur le d6veloppement

cocio~économique7 stratégi~ nationale de l~tte contre la désertification,

identification e,~ 2valuation-des projets :Joumis par le Gouvemàment)

entre lt1. SAUAKE, LtHBERT, LEDANTl IDUtHEI'.ATet OLIVRY (auxquels se

joindront li. TALLà pour la pédologie et L. y~ pour une par~ic du

secteur Elevage).

Samedi 16 • Oc C II à 13 H, de 14 H 30 à 20 H 30

Calculs et ana11~e fréqu~ntielle de quelques données pluviométriques

et hydrologiques recueillies en GUI.NEE BISSAU., , ~

• Travaux de :rédaction.

.. 5 ..

Dimanche 17 .. De 0 H à 13 Il et da 14 H 30 à 21 H 30

Pourzuite des travaux de rédaction et ~actylographie au fur et à oeSure

de llavnnc~2en~ de la rédaction (1er èraft).

Lundi 18 • De Û H à 13 Ii et de 14 H 30 Q. 21 H 30 :

Dans la matinée, dis~ssion du rapport sous la présidence de ~ ~~,

amen~e~~nts et corrections sur lafo~e et le fond. Dans ltaprès-rJidt,

acllèvement des fiches de Projet ct organisation de la frappe du rapport

entre 4 secrétaires dactylographes. Celles-ci ne pourront achever leur

~c..~a et las travaux seront arr@tés à 21 li 30 après recomposition du

rapport constitué d'éléments mi:; au prop~G et d'éléments d\.! premier

• Départ du Chef de Mîssion,

23 I-1 59 •

• Fin de la mission.

4. OONOWS'IONS

~Œ, et des experts non résidents à

La mission s'est déroulée dans de bo~~es conditions, dtune part

srtce au soutien de la Représentation locale des Nations-Unies et en parti~

culier de ~ TCHlIOV, Représentan~Résident à BISSAU et de ses collaborateurs,

M.. Van de JONGE et Mademoiselle Sieglinde D.:nlG, d1 autre part~ grlcc à

11n:L"!lablc collaborction de nos hOtes Guinéens ..t en particulier des respon..

sables deG services techniques du gouvcrncncnt dont la connaissance de la

lansuc française a l~rgement fucilit6 notre travail.

Je regrette personnelleMent que le progr~ de tournées initial

n'ait ~ ~trc réalisé. Le survol en hélicoptère des régions Est et Hord

a été fort intéressant, ~~is il aurait été c~npl&té utileaent par des

visite$ plus npprofondies 5ur le terrain.

Dans les chapitres suivant~, je rGpporte l'essentiel des éléments

sur leoquels j'ai été amené à travailler plus particulièrement au cou~

de cette mission.

Après un~ courte présentation de la GUINEE BISSAU, je fais

une or~vc analyse des différentes re~sources en eau du pays, puis oxarnine

- 6 •

leur êvolu'tion au cours de la dernière Jécennie. On verra qu' aux termes

de lIo~cheres.scllct de IIdés,"r'tificationll , nou:: avon5.,préféré ceux.de

lIdéficit pluviométriques" ct de "dégracl",Uon cles êcosystèmc:s" qui corres­

pondent mieux à la situation de la GUINEE BISSAU.

Un tour d1horlzon des rcncon'tr~s s~ctoricl1cs avec l~s différents

,.,.;S9ry-i,ccs guinécns ..:mtène la.'justificaticnclc qüelques projets rentrant

d~ns le ;caqrq de; la mission de l 'UNOO: .d,ms ledotriàin0 de l'hydromé téorologic•

.-, ;."

. ~.

".. ";

':. :. ...

:~ :

- 7 ..

Chap. II. l'RESENTAnON DE U, Gtf.üm.E BISSAU, DE SES

RESroURCES EN E:AU ET DE LEuR EWLUTION RECENTE

- -1. -GENERALITES

La GUINSE BISSAU couvre une superficie de 36 125 km2 ; elle

ezt située sUr la façade atlantique de 1 tAl."RIQUE de 1'Ouest, entre le

SmlEGAL, au Nord, et la GUINEE OJNAKRY à l'Est et au Sud•

. - C'est un pays au relief tr85 peu "larqué Constitué à l'Est par

le, s()cle ancien pénéplanisé, eénéraleme::t <:.u...dessoUs de 70 m d'altitude

(avec quelques collines dans la région de BELl qui n'att~ignent pas 300 m),

au centre et à l'Ouest par des plateaux très bas formés des sédiments

"du ~ontinental Terminal et des dépOtsquatemairesdont les terrasC'es

et horizons ~irassés marquent les traits essentiels de l~ géomorphologie.

La façade uar!time est profondément entaillée par de larges

estuaires (Rio GEBA) facilitant, sous lfinfluence de la marée, la péné­

tratio:lde la me·r à l'intérieur du pays. On j,Jeut estimer que les eaux

de surface à liOaestdu méridien 150 U sont constituéc~ d'eaux salées.

La GUINEE BISGAU' se prolonge par un 1ar3c plateau continental à faible

profondeur d'où émergent de nombreuses tles, dont l'archipel des Bijagos.

La végétation passe, du Sud au Nord, de for~ts sub-humides,

avec palncraies naturelles d'Elaeis guincusis, aux forOts semi-sèches puis

aœ{ io~ts claires sèches et à la savane arborée au Nord.Est. Plus des

2/3 du territoire sont occupés par les fortts ; celles-ci sont en voie

de dégradation rapide essentielloment GU fait de la multiplicité des feux

de brousse. En bordure de mer et des rios) on observe une végétation de

mangroves.

Le climat de 1", GUINEE BISSAU, qui sc situe à égale distance

entre lléqua~ur et le tropique du Cancer, est subordonné à l'action des

alizés ~ritL~es et continentaux qui constituent la zone tropicale de

convergence.

· .. e -

C'est un cluùat tropical de transition caractérisé par :

.. l'alternance d'une saison pluvieu~e de courte durée (juin à octobre),

avec une' 'pltIviOmétrie moyenne élevêe, et J'une lon'5ue saison sèche

de sept ffiC)is (de novembre à mai),

- des températures moyennes élevées (26 0 C) et de faibles amplitudes

tb.arraiques,

une hycrométrie assez forte liée à l'influence maritime,et à llim~or­

tance des plans d'eau.

'Les préc1pitat;ions augmentent rapiûe!nentdu Nord-Est au Sud­

Ouest ,(de 1 ,200 mm à 2 .sOO mm), et trois Srandes régions climatiqiJes peuvent

~tre distin~6:)s:

M,ltext~eNorà-Estdu pays, au-dessu~de la ligne GABU-FARLM, où la

hauteur~moyenne annuelle de précipitatio~ est ,inférieure à 1 qoo mm,

.. le Sud . ('i'OHBALi, OOLAliA, BUBA), qui re'S0it plus de 2 000 mm,

.. les régions intermédiaires, où la pl~~:iol:létrie ,varie de 1 4:)0 à 1 800 mm.

Le caractère humide qui semblerait pouvoi:t ~tre déduit des

hauteurs de précipitations doit ttre s&rieurcment nuancé du fait de l'exis­

tence d'une saison sèche de 7 mois, et si ,Iton aune forte augmentation

des précipitations du Nord au Sud du pays, il nly a pas d'augmentation

sensible de la saison des pluies. Le t&blcau suivant ~ésume les caracté..

.ristiques climatiques principales de la GUIl.!EE BISSAU :

".

,...-9 ..

PRINCIPALES CARACTERISTIQUES CLIMATIQUES DE LA GUIlIEE BISSAU

R u b r i que s BISSAU 00LAMA BAFATA

Pré cipitatio'us

Hauteur moyenne 1948 .. 1977 (mm)

Nombre de ,jours ,de pluie

Mois pluvieux

Tempérab.1re

MOyenne 2nnuelle (0 c)

~yenne mensuelle minimale

~YGnne mensuelle maximale

Amplitude thermîque moyenne

Humidité relative moyenn~ (%)

Evaporation annuelle (mm)

(:?ichè)

E.T.P. annuellecTurc (mm)

Ensoleillement annuel (heures)

1877

112

Juin à Octobre

26,5 ,1

18,5 Janvier

33,3 Mars

13,0 à 5 J 9

70

1837

26JfJ

2300

125

Juin à Octobl,:'e

26,9

18,8 Janvi,er

33,9 Mars

13,6. à 6,0

70

145B

1172

. 2741

1470

107

Juin à Octobre!

27,4

15,6 Janvier

38,8 Avril

18,1 à7,8

62

2507

1345

2533

-_.10 ..

QUELQUES OONNEES SOCIOooECONOMIQUES

SUR LA GU!.1-rEE BIS'SAU

-0-0-0...

..S~12.erfic~e..

Popul2tion (recensement 1979)

papitalc Bissau

.. Densité moyenne

Taux de croissance d~mographique annuel

Tau;~ d 1alphabét.i:;ation

Structure de la population active

- total es·tim~

.. secteur pr~aire

• secteur secondaire

- secteur tertiaire

Population salari6e (1977)

.. oectcur primaire

.. secteur secondaire

36. ·125- .lœl2

777 214 hab.

110 COO hab.

22 hab./lœ2

1,1 %

15 '70

45J 000

87,8 %

3,2 %

9,0·%

6,8 %

7,6 %

- secteur t.erti~~~e

Produit intérieur brut (1977) millions de dollar~

Contribution de la valeur ajoutée au p.!.n :

l.seëteur pr:L-naire·

.. secteur secondaire

.. secteur tertiaire

P.I.B par capita (1977) dollars E.U.

Ba12nce Commerciale (1979) :

.. eJ~ortations (millions de pesos)

- L~ortations (millions de pesos)

Solda

123,5

·39, i %

18,9 %

42,0 %

170

400

2 067

.. 1 5C7

.. '. j

~nnaic PG (Peso Guinéen) 1 Dollar E.U. environ 35 PC

," 11 -

La Iilajcure partie des sols: da 12. GUINEE BISSAU sont ferralli ..

tiques ou ,fcrrug;!.new: tropic....-ux à, te;~ture sab1o..argileuse et suffisamuent

épaic pour pernct:.~~, 1c~ cul tu:::-es annuelles et pérenne!: adaptées aux condi­

tions clLuatiques mais de faible fertilité et sensibles aux risques de, ..,' .

lessivage et J;~érosion en nappe (forte intensid des averses). Des sols

,hy~~~orphes_occupe.l:ltgénér~lement les d~pr~szions alluviales et per:nettent

la ou1 ture du riz sur les parties inond'~cs. Le,s, sols 'associées aux:rnangrovcs

occupent plus de la ï. des superficies et sont largement représent~s sur

lb fûçade maritime dé frici,és , les sites les plus favo2:ab1es sont cultivés

Dy!1S la région de BOE,"~:'lvaste ~ctenr.ion de sols aSsociés à

(\es cuirasses ou des affleurements roç.heu~: lielite leur utilisation è. . "... ..-. " .-

La GUINEE BISSAU a une' popu12tion dfenviron 80C 000 habitants

do.. t CS % ~e populations rurales avec de fortes densités dans la vallée

du ~{io GE:aA (BAFATA), 1<; rs?,~on de BISSOili\.-FAP-Il1 et celle de BISSAU, la

c~pit~le, qui compte 110 000 habitants.

Llêconomi~ qu p~ys est pauvre. Seuls sOnt exportés une partie

de la production al;.achidière ou de ses dérivés, un peu de bo'is et déS

palmistes, noix de cajou, (anacard;ier) et, dlici peu, du coton..

Su~ le plan inèustri~lJ les activités sont très limit6es

(usine de boisson::;, huilerie d ' ar<lchir',c (:c Cù1œRE••• ).

Le potentiel Ilu.néra1iar doit ~trc encore précisé mais ne para1t

p<:e aussi prOMetteur que prêvu pour les ba'xdtes de FOE à l'Est.; le gise­

"lent de phosphates de FARIM est en coure dtinvestigation .; des r~cherches

pétrolières off"shorc ont donné des i~dices ~ncourageants.

L'activité cssentie1le est t~Jrnéc vers l'agriculture ~vec un

ohjectiZ prioritaire : a1inlentcr les popul~tions. Le riz étant la nourriture

do bas~ du pays constitue 1 1essentic1 de la production agricole, 1GC

sor3hos J ;:itil ct raa!s 4 tant des productions secondaires. Les cul tures :uar.::.t..

cllère::;, de tuberculcs et fruitières sont rares.

Lt é1evage, qui a de bonnes potentialités de dévc1oppemGnt,

eet oncore secondaire. Les ric..~esses ha1i::lutiques du plateau continental

o~t Léveloppé le::; p~cl.es et constituent un apport essentiel en prote!nes

anir::alcs aw~ populations.

- 12 -

La GUINEE·BlôSAU doit faire fncG' à· de graves problèmes. Le manque;

!.le d:aviscs fortes a 'urte grande incidence sur: Les importations qui sont

très réciuitos. Ceci constitue un des freine essentiels aux possitilités

de d~vcloppementùu pays qui a gr~nd besoin d 1équipcments. L'inf~astructurc

routiè.re est très insùffi5~mte ; peu de routes asphal des (430 km), des

pistes an ~auvais état, ne facilitent pas les circuits de commercialisation

entre récions productricC'5 et consommatrices.

~c manque quasi-total de cûdrcs ct de· personnel spécialisé à

tous les niveaux constitue un handicap majeur pour la jeune République.

E~fin) les aléas climatiques de ces de:rni.èrcs années ont entratné de gravcs

déficits dans la produètion agricole et rizicole en particulier (dt après

le gbuvernarncnt, 20 ;0' de la' récol te seul6mcnt cn 1980 ; 80 ooC tonnes

de céréales ont été danandées à l'aide œ:t8ricure' pour pouvoir sàtisfnire

les besoins alimentaires minimum des populations).

Les responsables du pays reçoivent un2 assistance technique

~ùportante bilatérald ou intcrn~tionale.

L'aide extérieure, en assist2nce et à travers de multiples

'projets, est considér.:J.ble. Elle.pèrticii?c po-Jr une bonne part à l'effort

de reconstruction nationale ùe la GUINEE ro:SSAU qu~i c~tc p~Imi l~~ pays

les plus pauvres du monde avec un P.I,B do 170 dollars/habitant/an.

. ~..,

-.

~ 1 .

- - - 1#00 hoh)'èle~ ÎnleIQ"nue"e~

z

abandonne'

BOUllile~

PhOlopholc,

p,é( ip,tulion annuelle moyenne

III

118U

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2. ,LES RESSOURCES EN EAU. c,

, .,. 1 .

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..• 13 ..

2.1 RESSOURCES EN 2AU DE SURrACE

1·...•

;. =- _,:,.::':":':.

", .. :. r·

La GUINEE BISSAU 8~t drainée par de nombreux cours d'eau dont_..--- ..-- .

.le.; e.tJ.~v~t1! hy<,i1;"O.graphique irrégulier découpe les plClteciux dé faible al ti--

~u<1a qui corts tituent ta majeure partie ~du pays;. Le:f3·:{t.e.uyes les .p.lus .ï.q>or--- "-'-"'--". _ __. -.' ~ ." .".. ".. .- ,'-'" ,,. .

tants !:ont les rio.~ GEBA, CORUBAL, CACHEU"j l;iANSOA, CUUBIDJA, GRANDE" BllBA-. '. " . . '. ... .

e tcM:I.NE.' .

Les principes qui d8issent le~ éco.ulemcntsson~ qualit..ativem<::nt

lec ~ttivant:.; :

• Intr..ti3ion des caux m,:_~nes dans les biefs aval, accentuÉ:e par des phéno­

~neG èltestuaire (concentration d'6ner;:;ic) ct qui peut sc faire. sentir

~r,w.r&;c·haut~ ju~qutà ~.so km à l'intérieur qez terlTes j ll amplitude des

marée clépasse très SOuvan t 4 m. Le.s phénor,l2l;:lCS de. flot et jusant prennent

'.. au' niveau des biefs aval une import.:mce majeure sur le~ apports de.s

.' b.::ssins amont.""'.

• Ecoulcnent des apports en eau dcuce sc répartissant e~ rui~sellcmen~

dircc~ dc~ précipitations cn saison des pluies et cn vidan~e des ~appes

corrcP\?ondant cu dr~inage de cel1e;--ei pc.x. ID réseau hydrogr~phique dans

la. phas.e; de ,tarissemcnt ~uiconsti·tuclJcs5anticldes~pp6rts en d"chors. ..\.'.

d~.}a..saison des pluies.

,:, •.. , .Les é~.J.dcG·hydrologiques sont ~r~tiquemcnt ine}'~§tantesà

.". ':1 le~~èap/ti()~ dés t"ravat!A de lél '~rigéldé.1.de es.tuq.os .hi~r~uli~os; da CtJnlE"

. cn .'1956..10.57 su~ ie ,.10 GEnb. ct de ~létuè~ s4rleRiç ())RUBAL financée pGr

le l?N~U~D: coIi't":l~néé~'cn 1977 et Q.ont los J:'(5ultats~sol1t trèsnttendus.

: .:~.'.. ~

à sa confluence aVCG· le ·Ri-oGAHBI-EL,:I ·Utl-bâssi'iive'i:sanE

10 700 tcm2 dont lotiers en dehorS de l'a·GUINBE·BISSldJ.

, , ~! '.

,~ Le GEBA._.~ .... - .. _.. ,

'. çl1une superfici~ de," '. <'

Le b'ls.s~~. :t::.eli?~t,deS précipitati.ons en amée !".loycnne dé ·l'O"rdre· de i jOo~~"La 1.':::1":1c ~:coulée est ùe 153 ITrn, soit un cocfficiant d'é.coulement do 12 % •

6,9

1,1 1

_____-i

1

-- 1.4 -

Les appor~s ~oyens ann~8ls sont de 1 635,106 m3. LG module interannuel c~t

de 52 m3/s et le débit spécifique correspondant est de 4,8 l/s.km2.

L1irrégularité interannuelle des modulGs e::it. gré!nde. Le rapport: .

f~ du Qodule dècennal humide au module ùéccnnal sec est de l'ordre de 7.

La répartition ~ensuelle des débits en annee normale pourrait

~tre la suivante (sur l'année hydrolof,ique).

~:===~:;;:=;.::=:;;===::;='::;;.::::·=·=·::s~~r=~=i=r!=J:;::u=i=n==:=;:;=J=u=i=l::::::;r==A=O=a=t=:;=:·=s=e=p=t=r:r=;=c;-;t::::::rf

=N=O=V="";=D=Q=c=i'!=J=<t.=n=;r;=.=F=e=v==::;.i;=Ma==~=S==A=vr=i=~:, 1 1· I·!· 1 . 1 ... 1i..-----!ia-..-...-......-~-... --..-1 ...._ .... -----"1 ....---: .'-~_.. ! --_.. i --.... ·1 .... --- ----.. ..... ...... l---...

: : 1 . 1 1 ~. J:.1 m3 / ~' :-3 ~ 7- ; 1:5 , B l~2, 7' i 73, il' 164 ! 171 i 69,4 i 30,5 20 ,1 ii-. _~ ,,5i 9,2

d 1I r 1 ! 1 - 1 l' 1% e eCOll ement 0 6 1 2 5 i 7 1 12 ; 26 1 28:. 11 5 3,3 l' 2 Il 1,5

ûnnuG1 '!' i 1 1 1;.. 1 1 - i il:

..... : ";;;;:s

L1étiaGG spécHiquc absolu pouttoit sc si tuer 3Utour de 0,3 l/s .bû.. <

Les· débits de t3rls:;ernent rcs tent assez soute nus pour 12 résion, ce qui

correspond àun bOn dr,::linage des nappes par le réséau hydrographique au

moins·- Gur ie bassin 6nont (LzAYANGA ~.u Slli-œGf~L).

Le- r~~imam de la crue annuelle pourrait ~trc dë l'ordre de 300-400 r~/s,

1.::. erua -décennale "dépass2.Iltprobablement·600 ru/s compte tenu des forts

ruissell~ents prévisibleD sur la partie Est du bassin.

Le Rio COR1J:&'.L prend naissonce t;, 9.50 in d'altitude sur le versant

ouest du roUTA DJALON dpns lél' région de LA13Z,en GUINEE CONAKRY. Il pénètre

en GUllTEE BISSAU dans une région de pénépL:.ine dt al titudc inférieure à 60 m.

Son cours 2. une longueur de 8.50 kœ cnvi.ron dont 3.50 en GUINEE BISSAU. Trois

stations hydrologiques ont été installées : sur le cours principal, TCHE-TCHE". '"' ..

ctSALTINlP ; sur rè FEFINE, station de DELI. Les ~ést1ltats de 3 campagnes

dema~urGs;en 1977~i978, 1978-1979-et 1979-1900 donnent les résultats1 •

r.loyens - Suivants ... pour SALTIHID (EV de 23 G4a -km2) •

--r- 1

&i 1_ Juin ,1 Juil Aoat Sept Oct 1 Nov Dec i Jan! l ' . 1--.....-1 1

..._--.. ----...... II ----... ---..,. ',-.... ......;..1 -·....--1 ...---.1 1 .

8,9~ 7·~i)-.4. i 251 1 TI3 ! 9461813 -427 r-162 i''- gO, .:.!. = 1 1 .:::: 1

Mod~le moyen des 3 .:mnées : 305 ri3 /s.

Fev i Mars

-·_··..1·------50,6 • 29,6-

Avril1---_..--;

15,1

- 15 -

. L'application d1un :modèle sUùple de rèconstitution des d~bits

à partir des observations pluvi~étriqucs aux stations lcn~~e-durée a

pèrmiri df."cstir.tcr sur une moyenne de 20 ·~nn6es le C'..ooule interannu,ü. Celui­

ci serdt à SALTINl-D de 336 ru/s, soit u.... nodule spécifique de 14,1 l/s.kr.l2.

L'ir:régularité interannuè11e est t:o:eduitepnr un coefficient

de: variation Cv de 0,207 ct un coefficient la de 1,7.

Pour une hauteur interannuelle de précipitations de 1 700 mm,

le cocf~icient d'écoulement est de 26 %. Le volume transitant en année

moyenne à SALTINlD est de 10,6 mi11 iards de m3.

_ L'étiage spécifique absolu sc situcraiten année moyenne autour: .. ,.

deO,3S l/s.km2.

Le maximum de la crue de fréquence annuelle .est de l'o~dr~ de

1 400 ~ s. La crue décennale pour:rait dépasser très largement 1 600 rn3/s.

Les obzervations en cours et q~i doivefit se poursuivre perme~

trontde préciser, et éventuellement cor:r:'Ge=, l'ensemble de ces paramètres

hydro losiques.

2.1.3 Autres fleuves

Aucune donnée hydrologique n'e encore été re~eiilie. Leurs

ressources nonnéglicenbles devront Ùtre déterminées et il fcut csp~ter

que 1 'entension 'actuel1edu'rése~ude f.1eCures du Rio CORUBAL au Rio GE~

sc pour3uivra également pour les nutreS fleuves et en particulier le Rio

CAC11EU.

2.2 RESSOURCES EN EAU SOUTERRAINE

sont iié:es

..

Ces ressources de qualité,ycriable et plus ou moins abondantes

à l~ géologie du pays et .apP<:lrtiennent.à.,différents aquifères •

• L'aquifère superficiel existe presque sur tout l'Èmsemblc du territoire ;

il app'articnt ~u Plio-quaternaire pour lcs régions s~dimentaires età la

zone d f .11 térntion du socle ,:;:ncien dans les régions de l'cst. Sables,. .

arGil~s sableuses, ict~rites) sur u~e ép~icceur maxüuum de 35 à 40 ID,

en font 'le plus:: souven~ ~n uquifèr~· a~.sez pauvre. L~ niveaupiézomét:rique\

e~t généralement attei~t à lS m de profondeur. Les débits d'exploitation

- 16

sont faibles (de_l'ord;r~ de 1 à 2 ;113jheur~), et les,puits·cu forages

(40 :a. maximum) cntr~pris sont des tin6s .3., 1. ~approvi:: ionncment en pau.' .~.

pot.:.ble des popul.,.tiO'lS rurales. La qu.:.lité des eaux est généralement.... .

Lanne. Quelques exceptions :\'

~ les r8gions bordant ~es estuaires envcllis par la mer ~vec risque de

snlinisation ; le projet holland~is nûr.s la région de BAFU"TO~

rencontre la nappe douce entre 15 et 30 m meis l'cau s~lée, plus

dense, est prdc.ntc à 40 fi de profonèeur (surexploitation à éviter)r

- présence de Fe++ cn concentrations trop fortes vers CANCHffi1GO ; pH

2.cides de 5 à 6.

Des travaux importants d'exploitation Ge la nappe superficielle sont\.

en cours pour al~enter les villages.

LI~plitude annuelle du rabattement est de l'ordre de 5 m.

Outre l'aquifère superficiel, le pays dispos~ d'aquifères plus

profonds dont le prer.ierpeut ~tre capté par des ouvrages ne dépassant pos

10 0 de profondeur.

• Dans les régions Est (socle ,mcien), il n'y a général~ent pas dl2.quif~res

profonds. Les roches du socle paléozo!quc sont rarement fissurées ou

fracturées et les rccher~~es n'ont pas e~core mis en évidence d'aquifères

à pc:tnéabilité en sr:md trè.s import2.nts., Seuls les grès Ordonciens de

la r~gion de GABU ont donné des indices de ressources intéressantes de

6 à 15 m3jh qui restent exceptionnelles.

• L'aquifère Macstri~~ti2n, à moins ~e 70 2 de profondeur à pro~imité du

socle et st~pprofondissant vers l'ouest (170 à 250 m dans la ré8ion de

BISSAU), est constitué de sables ct de 3r2s. Les' débits extractibles

sont élevés ct peuvent atteindre plusicurs:,izaix:~s de rrJjh,. Les eaux

sont douces sauf dans la zone ey.t~ruC occident2leo~ elles seraient sal&es.

Ceciinpliquede surveiller la quali~é de~ caux en cas d'cxploit~tion

,i,r.1por'cante de cette: ,napp:e .. à des fins ':'Griçoles.

• L t ~quifèrcl'aléo"éocène, ~ ffioins de 70 :a de profondeur ver::: MANSOA, BIS­

SO~~\ (100 6à 150 mdans la région de BISSLU), est constitué de calc~~rcs,; . '. . .

calcaires' marneux 'c t de grès marna-calcaires ; les débits extractibles

peuvent etre &lcvés (20 à 30 rrJ/h). Les eaux sont en généralr,-eu salée~

(moins d~ '1 8/1).

.. 17 ..

• L'o.qtlifèra Oligocène, à r.J.oins de 70 !TI de profondüur vers MANSOA, BISSORA,.

BJLilUA et slapprofondisso.nt verS--l'buest '(100- à '150- fi ve-ts CACHEU et

d~ns l'archipel des EIJAGOS), est constitué de snbles ct grès SitU8S

sous un niveeu i~:,perné~ble. Les ,.~ébit c:~tra~tibles sont égaler:lent. -as5èz

ébvéz et les eam: peu snlées (moin:; de 1 8/1).

. '. . .

• L t aquifa:re l1iocène est atteint à moins de 70 III de profondeur, dans1a

po.rtic Nord.(,.uest du pr;ys et_dans l'archipel des BIJAGOS ; il est cOnsU...

tttê de sables, de c2lc2.ir~s ct de culc.~::ros marneux reposant sur .le

~~vc~u imperméable d~ la partie supérieure de l10ligocène 1 les débit~

extractibles sont assez f2ibles, quelques F3/h, ct les eaUJ: peuvent ~tre

s.:lléez 2 à 5 g/J. en bordure des rios ct ~c 12 mer.

·~En· àéfinitivE:i ces ressources en 32U permettent 'de r8pondre

élU:: becoins des populations rurales dnns le cas de la nappcsuperfici'ellc

ct au:: besoins des villes ou de périmètres c.Gricoles irriguée par des

forages profonds. Cependant une survcilL:ncc de la qualit6 des' C'au:~ et

de leur pi2zométric doit ~trc rcnforc~e 3;::'n cl léviter les. pMnomèncs souvent

irr6vcrsibles- conséCùiifs à une surexploito.tion des aquifères du Continentnl

Teminnl.

De multi?lcs projets de l'&ide internationale (~{UD, FAO, OMS,

'?ED, nAD ••• ) oubilatéralc oDLi..ANDE, mss', USA, FRANCE y SuEDE••• ) con.­

courent à répo~dr~ àU~ besoins de-la' GUInEE BISSAU~

"..J ~.- : . ..: .. '

.........

" .'

• 18 ..

~. EVOLUTION' REGENTE 'DÉS RESSOÙRCES EN EAU

3.1 L~B déficit~ pluviométriques

A partir de la documentation consultée par la ndssion, documen­

tation malheurcusem.;;nt incomplète et èicpar;].tEl en ce qui concerne l'infor­

mation pluviométrique, jt~i tent;~ de préciser l'importancc'et les carac..

téri~ti~ucs du déficit 4es précipitationz ~u cours de la dernière décennie

en mrr.NEE BISSAU en mettant autant que possible l'accent sur la zone II.

3.1.1 Hauteurs de p~écipitations an~~llas

Certains docur:l.ents comparent 1.:. noycnne de la dernière décennie

à celle d'une periodc antérieure plus ou nains longu~ suivant la station

nais toujours centr:~e sur une période. h'.!Dide. Ain~i la moyenne sur la

p0riode 1970..1980 (11 ans) est de. :

1 585 i:lr.l,

BISSAU,' soi"t 7C,4 % de la ( 1942-60) de 2 023a moyenne nn1l,

• 924 rrrn,

IDk\MA, soit: 70,6 i. .11 11 (1954-64) de 2 724- ... a mm,

1 392 llIr.1,

BAFATA, soit 80,1 '7. Il Il (1954-64) de 1 719- a ï.lffi.

. .-

.En fait, ceS mcyénnes doivent ~tre ramenées aux noyennes inter-

annuc.lles, calculées' sur ,30 ans (1948-1S"77) qui résul tent d'une' hèmogénéi .." ,

sation des données (rapport SCET).

Les précipit~tions de la dcrni~rc décennie représentent alors,

en pourcentases :

84 ~/3,

BISSAU de la valeur interannucllc 1 877.. a mm,

ûL~ '7.,

ID LAMA 11 Il Il 2 300.. a mm,

95 '7.,

BAFATA Il 11 Il 1 470.. a ... rlllU •

On note donc globalement un déficit. Celui ..ci est relativement

faible et ne rend ?a~ vrQimcnt: c~pte ,je l'i~cidcnce de certaines années

sur l'évolution et la dégradation des écosystèmes et sur 12. production

acricoL~.

La chronique des L1é1uteurs de ::>r-:cipit.::ltions annuelles sur ln

période 1970..80, avec indication cn pourccnt~gc des écart~ à le normale

(déficitz (-)) exc~dents (+) ); est beauc~Jp plus instructive :

- 19 -

• 1______ : 1 ' 1 _

; ; !...~ :: . J ~_. ,. ! ._.;;;: ':"

1900

. =r:t===

~; ''947'·'

... 3'6

1 c

[1613

- ..30

1979

1172

- 20

1863 ; 1413 L· 1:.553'1 •1

- 1 : .. 25 ; .. 17l ,

.. ' ..... 1... --. --r" .....-... _....1

f ",.

1978

+ 31

1919r

1,~.

1

i.. L

!

1312

-11

989

.. 47

1129 i 2451 '1652

.. 51 + 7 28

1977

1767

6

19761975

1r-1766 1713i-:. 20 1 '.~ 17

... 1. .

l._. i

1853 1 L3û3 29l()!

.. 19 + 4 + 28. ,.,

1974

1699 :• 1

.. 26 ,,:.;_.,

1 19731

1. [ ••. -.. ~ 1.

1

1196'" 131û-:

19' 10';l" .:

1

1494'le

~65.!. 1476 1C96

- ,20 .. 27 - , l..... , T

.. -_..- ~ 'j

910

- 38

- 33

1912. 197'i

,: 13~

[~ .. 5: r·

; f 1997 , 1622

+ 6 ... 14

'1"_ .. ~~-- .. _- .l1 1

l.

':'::'P%

BAFATA

Pnxo.

21.'50 ;1741 i 15501. . i\, \ .

. D P % .. 7 ;' .. 24! ...

. BISSAU·"

Prn

\ :.

. ,- ôP %

r ;i 1970

. i• .. ....... 1 ..... ..

,

-+ ,~ .•...._.....~-roLAMl\

P mm

,':.,' :1

.,,~ i"

L' année 1977 2. r;t ~ la plus ciêficitaire danG :es régionz de

BISSAU c t f30Ul~.

L'année 1972 e~t la plus défici~~re à BAFATA j suivie de près

par .1' onnée 80.

"..' "f .-LeG ar~cies 7S et 80 corrcsponLont à un épisode secdanz tout

le p.:ly:> corùparable à celui des années 72'-73.

On retrouve là le Gché~ ~éü[r2.l. cie la ~part:ition dans le temps

obscrvé dans les ~~ys voisins.

Ces r<~s~~t~tG doi:Vlmt .etre situés sur le :plan s:tatistique.

Dans. cc but, j'ai procédé à une analyse fr6quentiel1~ rapi.cic de l 'éch~n­

tillon disponible pour le station de BISSAU ct d~ux stations de l~ zone II

ll?FE.TA et GABU. Cette analyse montre que l'on <1 une distribution normale

(loi Lle GAUSS) po'J't' BISSAU· et BAFATA ct 1~8èrcrn:e~t·'hypèrgaussiqtie'pour GABU

(au vu de la répârtition des points expLri:_,ehtaux par rapp()rt à la droit2

de Henry en di.:\grammc· gnussique). O~ a ir.diqué ci-dcsso1,ls -ics réGul tats. .' • • ")' 1 •

dè' ce'tte analys~ fréquentielle en précisant les hauteurs - de précipitations

pOur différentes périodes de retour, en an.î:S~~ sèCh~SJ,lél·~ré~ipitatiOnannuelle décennale ilumidc~ le nombre d t 2nnécs disponibles, lt6cart"~JPeJ

113 '. cocf5icient 5:l~ y~riation ct 12 !OOyenne de llêchf'.ntillon•.

-'

. ' ", -':4 " '.A titre ùtinformation, les résultats correspondants ontét6

indiqués pour les st.::tior..c de ZIGUINCi-DR, I~LDA ct VELINGARA qui reçoi.vent

u:l pou lilOins de précipitations que lé:, kndc nord de GULNEl:: BISSAU.

- 20 ...

t 1

en annéessèc.hes . l ' .Précipitationpériodes de r~touriHOyenne: décennale

'. ,10 5

Coe.ff. , 'Précipito.tionsVarlationlPour différentes.

C~ 50 20

==-

fi Etart-typeannées'" s

1_____~~~ __~~~~~~:~----~--~M-~ ~__~__~ ~ M_!--~~iM---~-------_ .

~ =e

Station

.---...............,.!13I.s.SO~U

BAFATA

GABU

3.8

25

31

393

298

238

0,#,207 ·1100 1260

0~202 860· %0

0,166 91.J[) 10Li)

lLœ

10 <X)

1125

1570

1225 . i. 1230 :

1896 '

1477

1436

2400

1860

17l/Ji__~~_~~_!~_~~R~~__~_~,~~~_ ~__~~ M~ M"__~ ---~---i~__~~_M '

IGU:I:HCID R 50 290.. .Q,l90 971 1065 11~3 1267 1524 1920.. _.... . .. ..

KOLDA 48 220 0,179 812 8û{4- 952 1038 1232 1530

~LINGARA 33 245 0,128 615 6Sû 761 855 1076 1417

= ='

La comparaison de ce tableau au::: observations récentes de BISSAU

ct i3u.~"?ATA montre. que :

" los ~récipitations annuelles de 1977 à BISSAU ont une récurrence plus

ryue centennale' Z celles de 1973 e·t 1979 ont 'une période ..le retour de

1 fois tous les 10 an::; environ ..

... A nAFATA, la période de retour est de lfJ ans en 1972, 30 ans en 1980,

presque décennale en 1973 et:. 1979 j 1.972-, en revanche, est une année

décennale humide.

Lfirrésularlté interannuellc traduite par le coefficient de

variation est importantc mais correspond cependant à ce quc l'on tro~

sour; ce~ lati~udcs avec ce type de clicd.",1' -

3 .1.2 Répartition des pl.uies dans l'armée

En année n0i'T:l.ale, du Nord au Sud du pays, la saison des pluies

a uncçiurée pratiquement identique de 5 Dois (juin à octobre), moï.'s pluvieux

enc;:adrés par les mois de Taai et novembre 'où l'on observe lesiprémisses

ct V~rrière-gardc.du flux de ",ousson.

Corrélativement au déficit quanti~atif des précipitations, on a

ob~erv4 un net raccourcissement 'de la saiB<m des pluies aù cours de la

dernière décennie.

Par e;{eople" È; l3ÂFATAJ le m0i:-c de. juin a ~té pé.:.rticulièrement.. '. ,-

défi.citaire en. 1970, 197;!, 1973,' 1~974 et 1980. De-,m~e octobre; a été très

déficitair'2 en 1974, 1977 et 1980 et ClobdcrJ.cnt déficitaire à l'exception

des annlâes 1976 J 7e et 79. En 1977, la saison des pluic's est très en 2.\'ancc

(dès le taois de r::ai) mais cesse brutalement fin septembre.

1973, ~974 et 1980 ont vu une saison des pluies de 3 mois

. seulG.-:lentne perrriettant que dé maigres rêcol tes de riz pluvial 2. cycle lonG.

Dans lep, rp~ions sur mangroves, le w&1e type dcphénotnène

(juin d(ficitai~2) n 1 ?, flas permis un, lc_ssiv8Cc correc~ des çépOtssalins

superficiels, pré liminaire inâi,spensablc. à yne mise en. cul ture J dans les

d~laic du calendrier agricole.

Répar::.:. tion mensuelle des .précipitations à, BAFATA

(armée moyenne et an:1écs sèches)

1

G

aa

Dl1

---;i11;

22

35,6

a83,5

103

47,5

93

174354i

,11·;

424

Jt

221

273

237 217

506' ( 251,

357 ! 451 '. 282 ;:,

311

Ti

41 5" ,.

i------: ----..

153,29

37,9

47,0

9,2

A

o

0,7

''0,3

M.

o

o

o

F,

o

aa

aoo

BAFf!,l'A!--~~~-_M '~__~: ~ ~ 1 ~

: ; if,,:· ..1 Normale 1 !

sur 30 ans 0,5 0,5 0 11948..1977

'-1972

1973

1974

1'977

1980

O~3

1 0

J

a

1

1 17 ,4 o

c

a 2,8

i347

82,2

238

188

292

322

198·i'i

274

a

60,8

a

a

'"

o

o

....

Le nombre annuel de jours C1C pluie a égaleme.nt ~iminué, non".'"..

sculcr-.::cnt du fd:: de'la réduction de la j~:rée de la saison des. ptuies mais. ,,- .:.

c-.:ssi dti fait de ?récipitations moins abondantes pendant les mo.ispluvieux.

De 107 jours de pluie. par an en .üoyenne àBP.?t\TA~ on est passé

à C4 jours sur' la périodc:1970-1900 (avec ~culement 76' jours cri 1972,

77 jour~ en 1973, nOjburs en 1974, 75 jour:::;,:m 1977 ct 68 jours en 1900).

A BISSAU, le nOl7lbremoyen de jours de pluies est passé::à 93

pour la m~mc période avec une normale de 112 jours (75 jours en 1977,

79 en 1900).

.. 22 ..

A BOLAMA, il est passé de 125 à 1ce (~ jours cn 1980). On a

dbnc une baisse moyenne du nombre annuel de joürs (Je pluie

7<:; "1<,

Bl..:iATA )

83 "l,,

BISSAU)

par rapport:,

la nomale- a ) .. 2-

.. G6 "1• à OO1.AHA )

Le détail journalier des relevés ~e quelques stations pluvio­

métriques montre en outre une occurrence non négligeable de pèriodcs sèches~

en plein coeur de la sâison de~ pluies tcourar~ent d!une ser:l.aine et. pouvant

atteincll:c 15 jours dans le Hord-Est:, périodes sèches particulièrement

graves pour ltagriculture lorsqu'clles co!ncident avec les' stades sensibles

du cycle vécétatif cie~ plantes cul tiv€es.

Enfin il faut souligner que la aaisse générale de pluviosité

ntentra~ne pas pour autant de modificction fondamentale dans la distribution

del:: hauteurs de pr&cipitations jc~rna1ièrcs. Geci sleni.fieque 12 prc1.>abi..

lité d10bserver des averses exceptionnelles Gst prâtique~ent là m~me sur

la période 70 ..00 que sur- la p~riod(; 1947 -lS77'~-

Les averses exceptionnelle~ rccsuc~' dans une période de déficit

pluv'i,or'.é.trique cUIm.13.ant leurs cffe ts àceUJ~ de lé:!. sécheress~ dans 1.:::. dégra­

datiori d"2s écosyst~;ncs en. particulier dans le domaine de l'érosion.

A titra dlcxem~le, nous citerons les plus fortes averses mesuries

en 1980 : BISSAU a reçu 201 lnffi le 2 sept~ùbrc, puis 123,5 nm l~ 5 septernüre ;

roLl~ a reçu 166,1 r,x-ù le 9 juillet ct 147,C r!lD. le 3 s~ptecbrc.

s.1.3 Conclusions

Les connaisnancos e~ climatolocie ne permettent pas de Gitu2r

l~ période actuelle dans la ?crspective ù1unc tendance générale ct continue

vere l'aridité. La période actuelle correspond davantage à l~ partie basse

de vËrlations cycliques telles qu'on 2 pu l~s r~surcr en AFRIQUE depuic

le G~iJut du siècle. La périodicité ùû telles variations:, .si périodicid

il ya, ne: peut encore ~trc pr'~cis8c. 1.2, e6::l"lGresse actuelle n~ constitue

Gonc pas cn soi un ph~nomène .?Xceptionnel. Mais. l'impact cleo la baisse

des prCcipitatiorw 1i5 aujourd'hui à cl' ûutr~s facteurs (anthropiques en

particulier) pourrait avoir ùes cffetc irrmrsib~es sur le milieu.

-·23. -

3.2 D;'unution de~, ressou;::ces en eau

l~ pluviosit6. Elle sc traduit

aaux de, surface, d'autre part

au niveau dc~. ;-éserves ùes nappes, soutc..rr",i.~cs. liais les renseiGnements

nanquent pour mesurer glob•.l1emcnt lti.-:lIJ.:J.c~ <.1~ la séchere,sses:~r ces :res­

sources vitales pour le développement du pay~ •

. . (

.- Si lt~rt se-refèrc pour le Ri.?_CORUBAL à l'Gtüde de CHINPO'TEP J

qui introduit un modèle silnple dQ. recon:>titution des lames 6coul~e~: à ..

pirtir des relations Ly-iropl"uvioülétriqucs obtenue~ sur 3 anncÇls .d l obser­

vation seulcnlent (Projet GBS77/001), ln baizGc èe l'~coulement annuel à

S.'ù,TI11ID cst manife~te pour l1ense:mblc de 1::1. cbrnière décennie. Seules

les nnn~cs hydroloeiques 1971-1972 et 1970-1979 ont une hydr~ulicité plus

forte, <).ue la mo)'~nne (lame ~coulG02 ,intcr~i.mue::'lc: 445Qffi). Le déficit

&ttci,nt: lfJ i'o ~n"1,97~~ ..78et la, moyenn,q.,~cs neuf è.ernièrGs années ,n~;QS:t que

dc'3r6Srnn (!loit - 17 i'.. ). La O,aisse ct IhyG::,<:.uI.icit& pour)~ Ri~l· CORUBAL

. .. .' :. ..'. .dont l 'c~sent:t.el. ~c,s ê.l?ports provient de Q;UJJ/EE serait donc du ,rùemc ox:dre

que celle des précipitatio~.

Pour le Rio GEB:'., la lame 6coul~e ;noyennc serdt de 141 am

è SOUACG (7 3LtO b'l2) et de 153 rm:n à. la confluence avec le Rio Gam:>EL._,'-' :

(10 1(,9 !-::n2) (donn~es !l.'l.A.). La rll5C cm oe'Uvr~':..éccptc û r"mr6seau dt;.

mesures sur le Rio GE'BA ~e permet pas G1.:-.ppr6cier encoro. la bôis:3cde. . " . --

llécoule.cëlent, ba~ssc F.1ar.~fcste d'cprès les rensei.pncr.l~ntc cbt:mus.

.-_ .. Sur leh:aut..bassin du GI:BA, :"c:J,1' .' }

do~!ccs recueillies sur l~

Y"~WAl'lGA au Pont de ~TIAl?O (1 755 kre2) trnc.b:!.:;0nt pi,en l' :~volution d.e

l 'llyclr:1ulicité pendant la p<:riodc déficitnire. On observe de!: écoulenents

•ns.rc~r&.sentant; qUe le l/Se de ln nonnale.

,Haut-ba~sin du Riq GEBA .. ,Pê.rtie sénégalai~c~. )

(données 9RS1'0M) " .". ~: .

Station de la KAYANGA . 1 755 :'J"It2 Ecoulam\Smt annuel.,

62-63 417.106 ;-;3, soit 233 'CffiJ. 13)22 r.-3/s 7,53 l/s.kr02,,. G7..{j:J 425.10 6 ru, soit 242 r,!'!l 13,48 m3/s 7,68 1/s.km2

6&--6S: 111.:106 83, boit 63~2 lUd 3 J 52 m3/s 2.01 1/-:. .1:m.2

130 .106,

GS-7'J m3, ~oit 74,2 mm 4,12 m3/s 2,35 1/s.~0n2

. "'_...

7o-TI

77 ...78

- 24 -

52.106 03, soit 29,6 mm

29,3.106 m3 soit 16,7 tL!n

1,65 m3/s ·0,9' l/~.kr02

oJ 930 ro3/s 0,5 Ils .1crn2

Un comportement comparable ~ SONi~CO porterait les apports annucl~

en année sèche à seulement 220 mitlions de ~0 contre 1 milliard dern3 en.

·annec moyenne.

A des précipitztions plus faibles, correspondent des coefficients

d f 8coulement plus faibles. Le phénomène de G~cheresse est don.cH

amplifi~

au niveau des êcoulements pour le GEBA et les autr~s rios du Nord du pays

~récipitation annuelle

., .1 700 rrm

1 liJo rrm

%0 rrm

Coefficient cl técoulement

26 /'>

~C 70

lQ CI10

Lame écoulée

445

250

Pour les autres bassins fluviaux, on ne dispose pas d'infor-

nations. Par analogie avec la CASAM&~CE, on ~eut estimer que le bassin

à relief sub..horizontal du Rio CACHEU, rour lequel un coefficient dtécou­

lement ~oyen de 6 à 8 % peut ~tre ret8nu, a pu conna1tre des écoulements

pratiquement nuls pour les années les pluz 'déficitaires.

Cette baisse de llhydrnulicité a un impact irnmfdiat sur les

reSBources en eau disponibles pçur ltaGricùlture des populations riveraines

oais aussi deon consGqucnces à 1 t aval dans Li ,llesure où elle entratnc une

augmentation générale dez salinités dens ~es estuaires et les biefs soumis

à l'influence de la narée et une salinisation plus durable de terres

affectéos à la rizi~ulture en mangroves avec for~mation de tannes.

J .2..z Eaux souterraines

II nlexiste pas d~ dOTh.ées anciennes pouvant indiquer aujourd'hui

une baisse du niveau pi6zométrique des nappe~ superficielles. En CASAMANCE.

on sai!: que le niveau moyen des nappes Guperficiell(~s- a baissé de 4 à S m

ac cours de la sécheresse actuelle.

Il e:Jt probable que, dans la . zone II où ta nappe5uperficielle

est atteinte à environ 30 m dans les zonG~ citaltérationdu socle, la baisse. '" .. \,'

du niveau moyen au cours de la dernière c:tcennie soit t~,:lement de cet ordre

de granàéui. Nombre de puitsvilla;eois traditionnels tarissent en fin

de saison sèche.

Pour le~ nappes profondes) il n 1cst pas possible dtestL~er les

oonséquences de la s&chere5se sur leur allllonta tion.

' .. 25- ..

Chéip. III ~ COMPTE RENDU DE QUE1.QUES IillNCONTRES SEC'IDRIELLES

1. It:;~..I.;I.C:;2 D2 :2.AVAIL Ana LE SERVICE DE L ll-:YDRAULIQUE ':"U MINISTERE IJES

RES SOURCES NA~LLES

1.1 Projet "Aménag~i1ent du Rio CCRUBALl!

Séances'" d'<;:(trav,:-.il avec M~ SELLIES, Conseiller Technique Princi-l·

pal du Projet.

L'étude de préfactib'ilid arrivera à son tenne en 1982. Elle

avait pour objectifs" les études hyùrolociqu,;c et hydro'graphiques nécessaires

à 1-'1 collecte de données de base pour lès projets mini-ars, industriels,

éne'r2(~tiques, hydrauliques, 8ero-forestierr. et routiers, l'étude des sites

de bar=éi1;e posGibl",s'suivant les câractér:'tlti-=lues d'ut.ilisation de la1

- ret:enue, ct 'la cré'ation d'un service hydroloe;ique guinéen. 'La participation

du' PNTJD a' été ci;:)' 1 200 000 do 11arr •

Goomenc:éeSl en 1977 sur le Rio eXmUBAL, l es mesures hydromé téo­

roloeiques se sont é~en~ucs au Rio GEBA (relcvés 1 mais étalonnage des

stations de SONAOO ~t Amont BAFATA à rfaliser 3U cours de l'été 1981).

On dis~ose des données de 4 années sur le Rio CORUBAL (G~,im~ atteint

1 600 =0/s). La parti~ BISSAU d~ bassin versant est également équipée

d'un léger réseau hydr~Jt6orologiq~e.

de b2.u::i tes

lbititàine ;

Le projet de barrage était en Gr2.~de partie li6 aux gisements

dont l!c.xploi tation paratt rcporté~, atjjouJ:d 1hui, à une~chéa~1t;c,.. .:.';, _é\. , .. - ..

la Vo(:ation âë la retenue,outre'la fourni·t.ure d t électricité 1

deviendrait hydra-aGricole. A partir du r~scrvoir, il est envisagé d'ali­

scnter le baszin du Rio GEBA non seulement par recharge des nappes nais

pat 12f'-réal±~ation:c1ecanaux gravitaire~ passant par les J~ols des deux: ,.. ~ \: . 1_

bassins (suric.ce du plan d'oaau entre lIJ ctSO lil). Lfintérttde l'aménagement

grandit 8n cas de régularisation des apports ~ont en saison sècile. Un site

de barraGe a été reconnu en GUINEE CONAlar.Y et il est question aujourd'hui

d'une mise en valeur concertée des ressourcc~ du Rio CORUBAL entre les

- Z6.-

dcu~~ GUINEES. En attcnd<!nt le règlement de problèmes internationaux et

de financement, BISShU mettra en oeuvre son projet cn prév~yant des

Ilpointuz:cstl adaptab~es aux réalisations futures. QuoiquTil en soit, le. . .

projet CORUBAL est un projet à long terme dont l'intér~t imr:lédiat dans

le ~adre de notre mission est de rc~eillir d~s données de base et de

former "sur le tas ll des hydromé tris tes. La création d'un service Hydro ..

M6téorologique:au sein des Re:ssources Naturelles, reprenant les activités··

du Service MétéJl~ique tJational, n'a pas encore abouti.

1.2 Proj~t llfl.pprovisionnement en e.au en milieu rural"

Séances de travail avec MM. :~tonio l~IDA et Leonid STEPhNITClffiV

(C.T.P. du PNUD).

Ce projet, qui a débuté en 1977 pr8voyait la création de 500

poi:1tc cl'e2.u devant alimenter les petits villages (100 000 personnes)

(création de forages nouveê.UX et récupération de forages anc~ens). Les

fora.ges se li.mitent à 30 ou 40 m de pro~onde~ dans· la nappe superficielle

(régions de B~ATA-Gf\BU et de BISSORA-FARIM), les nappes plus profondes

n 1étant recher~~ée5 qu'en cas d'absence de site superficiel. Débits d'ex­

ploitations de 1 à 2 n~/heure. Les 2/3 doc objectifs seront atteints fin,

19û1 et un nouveau projet (1982 ..1986) pron~lr3 la relève. D'autres projets

(aide bilatérale duFED, du FAC,de la lDWl1lDE, d'USAID, de l'URSS) sont

en ~ours dar.s tout le pays et devraient· 'amé liorer très rapidement les

copditions d: l alimentation e~ eau potable de::; populations rurales.

Trois techniciens hydrogéoloCUes ont. rC<iu un c~p~ément de

fonn~tion dans les techniques de forace (13 .R.G.M) ,et devraient pouvoir

anils-cr les brigades Ee.ux Souterraines du Service de 1 tHydraulique.

".

2. REUNIONS DE TRAV~ÜL AVEC U;' DIRECnONDE L'lffDMULIQUE AGRICOLE ET DES SOLS

élJ.nist.ère du Développement Rural)

Séances de travail avec U. Lucio BRITIC, Diracteur et HM. Jean

JACQUES (FM) et Franz SCHNOLL (FM).

-27-- -

2 ..1 Rêcupératiol)de,terrè.sde rilarlgtovc.po~_la riz.iculture dans les régions

de BUBA et 10MBALI (fin2.ncement JADEA ET FNJ)

:. .~.',

Ce projet~ qui a démarré, ,,m 1900, ê. pour objectifs de récupérer

environ 3 .500 ha par .:ln de rizières s:ie mangroves abandonnfSes.qans le Sud-,

Ouest du fait de l~ guerre et de l'ab2.ndon des travaux traditionnels de, '.. ",:." '. '.~ .. -diGues lIanti-marée". A la Sème année:, on prévoit 17 .500 ha et une production

~e 16 500 tonnes de. pé!ddy. Les travaux dt él<:lénagement prévoient la construc­

tion de digues,plus hautst1uc les plus hautes maréés et un r(,scau dc

.. d~.:li:1age avec canau;•. dc jonction menant il des passes de'2 ~,3,,1 de large

sur 1 ID de haut,avec vannes-clapets.

Lé! ma1trise de 1-eau implique d<? conna1tre l~splus héiutes.-'

marées, de pouvoir faire à volon~é le dr2.inacc ct de pouvoir évacuer le

ruis3ellc.'1lent d 1 averses. exceptionnelle!;. Gelles-ci sont mal'connues de

m&1e que les co,effic:tents de ruissellement sur lcs bë:lssins'versants

(30 à .40 km2)· amont de:s mangrovcs. M~ BRlTI(J souhaiterait la création de

deu:: bases à :CABOX;Al~_QU'E (région de CATio) et TITE (région de KINARA) e.fin

de fi;:er les cadres tcChniquc:s sur le'tcrroin (10 cadres + expatriés).

Ces travaux sortent ,4\l::p:6lè. d'intéret de l.:-. rllssion,se situant dans l'a

zone Llplus arrosé:e du. 'pays. Les pro blèr.le~ (~e sàlinis.':'.tion des terreS

sont importants mais pourront ~tre réglés d,ms le cadr~ du projet.·-

Au Nord de.. BISSAU, par contre (CACHEU, BISSORA, FARIM), on. .retrouve des co~itions de salinité aSSe=- proches de ccÙcs de la CASAMANCE

qui poseront dav~ntage de problèmes dar~ l~ récupération des :d.zières

de rù.:lngro;ve..1

2.2 Laboratoire de:::. Cols.- Projet Engrais et é!utres Intrants

J"ai visité le lnbor~toire:dc~ sels doté dtéquipements assez

cOQpl~ts ct de c~drGs techniques canpêtents. Un frein au fonctionnement

du lobort'.toire se situe :lU niveau de la f~urniture: dccour2.nt..· ~lectriquc,., .

(èiscontinuc à mSSAl,J) ct dçs sautes de tension néfastes po~r les;:lppereils.

distribution conl::'dt~:c le problème majeur.

.. 28 ..

3~ REUNION DE TRAVAIL AU SEP-VICE DE :LA METEOROLOGIE NATIOHALE (Ministèrt!

des Transports)l

. Ave.c 11. Antonio l1zrtins PEREIP-.A, Directeur

li1. Manuel ALVA..tŒNZA,' Adjoint

el' Fro.ncisco REIS, Rcspon~~..0le du Secteur Pluviooétric.,

De nombr~uscs difficult8s mat''::ricllcs, budgé taires e't;"de personnel

e~:p1iqu'mt que .d'un réseau de 27 stations pluviométrique,) le réseau opéra­

tionnel de la Mé téorologic Nationale de GUDŒE BISSAU soit pessé à 3 stations

synoptiques ?rincipale~ (BAFATA, BOL:~, BISSAU), 2 stations de 2èmc classe

(CAIO, l?ARlM) et 5 stc.tions pluvior.J.étriqucs ,(B:IDANDA, ~lSSORA, BUBA, MANSOA,

PlfADA), (+ BISSAU Aéropbrt).

"Il -y. a bien eu, par le canal de l10U1, dotation de pluviomètres

filéÛs ces pl,lJviomètrcs, de fé'lb~·ication soviétique (16 cm ~, 200 mm de capa­

cité):, présentent l ' inconvénient d 1U:-.Q capé'.cité trop petite pour les 2-verses

c~:cc.ptionnelles de le r&gion d~ Sud.;()ucstl'Pn:~ ailleurs, lJéquiperr.ent

dq ln r'::gion de BUBA, JAns le c:adreciu'Projet :1011andais, en pluviomètres

SIAP à surfa~ réceptrice de 400 oZ' (type DM 8121)~ équipement devant

~trepri~ en chë::rce par 1? ll~téorolo::ic,Nationale en fin de projet, incite

celle-ci à retenir ce modèle pour la nécessaire remise en étct de son réseau.

Enfin, il parattrait souhaitable que soit centralisé à la M.N.

~'?nze~ble de llintorwation météorologique acquise par les divers projets

en cours. (CORUDf.L,. station, de CONTUroEL, près cie BAFb-TA) , au moins pour

que les utilisdteurs puissent avoir accès facilement à tout~ {'information

recueillie, la diffusion d'Annales Clioatolociques régulières n'étant pas

pos~ible actucllc~~nt faute de moyen~ ~~ rcproduction~.

D1autrep obstacles pourraie~t slopposer à une restauration

du réseau pluviométrique ;, -

.. II absence de véhicule tout-terrain suze ~ptible,de permettre le contrOle

ct ln maintenance, ct dans 1 1ir.roêdi2.t~ 11 installation des' stati'ons ;

-.lc.pauvrcté du budget nécessaire pour une gratification, pourtant

. r~duite~ des observat~urs (300 pcsos~ùois).

En rfsumé,1)ass~~t2nce socl1aitéc par ld Direction de la Météo-• 1 .'.

roloBie Nationale porte sur :

-'

- - a9 -

10 ..-Installéltion4c pOGtcs pluviométdques en différent::; point.s du p"y.s

du type SIAP(2ü poste.s),

2° _ MOyens àe c~unic2tion pO'lI la. r.5ception des <ionnéce. desst.:'.tions

synoptiques de BAFATA 2t BOLt~, soit ~ B.L.U. pouvant cocnuniquer

<wcc le B.L.U. de BISSAU Aéroport: qui appartient à ta Météo. Appoint

~n matériel cl~ctologiquc (Bac Cla~sc A·Inox).

3° - Moyens de df;plac~ent : 1 P.U. Land-~over.

4° .. Aide budgétaire pour paiement dez observateure (150 000 pc.sos par an).

Sur le plan de la formation de personnels, l'entr~e de la G.B.

danz 10. CILSS permettrait l'octroi de bourses au Centre de formation

AGPlM1ET de NlAHEY.

Pour ma part, deuz points cc p2r~issent import~nts

1° .. L<l réfection du dseau pluviom~triqu::.

2° - L'inventaire de toute l'information pluviométrique disponible pour

collecte, trD.iter:K~nt et Fublic~,ti.or:. de données st2.tistiques utili-

sables par les service::; techniques ct ~cs projeteurs.

Ces deux questions peuvent e~rc r2.pid~~ent r8glées sur inter­

vention directe de Services spécialisée e::i.s tant dans les pays voi.sins

cie lG GUIHEE.

4. AUTfillS HEN(X)NTRE3

Avec H. SELLlES (C.T.P. Projet GOm..~.L) ct M. 11ARCHAl'TDISE,

Chef de l~ ~ssion Franç~ise de Coopération, j'ai en particulier étudié

le projet financé par le F.A.C intitulé : '~~vcntairc des ressourceS en

ef.'.U on vue dl aménazcmcnts hyd:;:éluliqucs ~ buts mul tiples en GUINEE D!SSAU

e= c::;quicse du schém~ directeur".

Ce pr0jct sc propose de faire l'invent~irc de petits aménag~~nts

avec :nn1:trise de l'cau .. '':'ans les petit.e::; vallées (à 1texclusion donc

deo rios GERA et O(.RUBAL) ~ barrages collinaircs ou nu fil de l'eau,

.. danz les zones basses de bolanhaz : digues, drainage, barrages unti..sel,

de pr~pcrer les dcrGicr.s de factibilité pour au moins 2 projets ct le

projet dtexécution (\lau moins un ouvr28e.

- 30 -

~s invest~gations de base et l'établissement des normesgén~­

raies p~vaient un volet iraportant en Hydrologie et Climatoloeie (régime

des pr2cipitations et ~tudes statistiques, évapotranspiration, régi@es

hydrologiques, études stàtistiques,r:J.arécs et salinité).

"Enfin ie~ problèmes de formction de cadres 'de base et cadres

moyeru: ont été évoqués •

•0_.

. ,

- 31. -

Cr:.ap. IV. ProJETS RETZl-lUS PAR L''JrTSü S;:;: HATIACIWIT

i--. L'HYDROLOGIE ET A LA EIITffiffiLOGIE

1. RA.P1?EL DE 2 ProJETS DEJA ElAOORES (:.' ...~.OL(rr'~s....n6)

... ~ ....-;. ....~ SOURCE DE FIHAl1CEMElIT :

- dreG~p.r le cGta10sue des vallées et Las-fonds aménaGc~b1es par utili-

c~tio~ ~r~vitair8 des r~5sources en 0au ùisponiblcs ;

~t2~lir lez projets et p~~c~der ~ l~ r6~lisation Ges pr~~icrs amena-

ccrlcnts hydro-ugricoles représer-t~tif~ j

.. :Eor..l.Cr 1>25 cèdres tcc...'-::Liques pour pO",-l:i:~'jivrc 1 t act.ion entrepr:1.se.

Ob~e~~if immédiat Constituer une cellule technique, amorce de circon~-

eri?t.ion Ju Génie Rural Zone Il.. ('J1.~.FA'.f.L .. G'::'.B'J) ; cat2.logue réalisé en 3 .s.ns.

Liaisor:s é:VCC le Projet de Développement Int6;:;rù de lé! Zone II C[lAC))

l'rojet OOIUJBAL (:PHUD), inventaire des reSGour::es en eau en vue dfa;<18na­

0~~onts 2 buts multiples (FAC).

CariJ.ctér:!.sti';Ues: Superficies aznén<;c2~leG de 20 à 60 ha 5 parfois

100 h~, 50ft en rnoyen.'e lfJ ha et 1 500 ,lo~sicrs 5ion veut atte1n;re les

60 OGO l·,a. prévus ••• Méthod.ologie dtanalYDc Ù Il'.ettre au point.

Actualizé à 960 OCO dollars.

1.2 ReE-~o):'cement de la co.pacit(.sec.imi.9.ue ct des actitit,6..5 du Service

1e 1 tUydr3Ulique. <lU Miniztèrc des ~c::>50urces Naturelles

Fonct:.op.. r:rir:cipale

Hydrolosique.

•__ Collecte de donn~cc de: uase, création d'un Service

Objcct::!.fs imr:1êdiatz,. Equipement de ~t.:lt:.\)ns hydrologiques sur principaux

cour::: d'eau autrcs:rue le GEBA et le (J)~!Ii3AI•• Mesures hydrométriques, etc.

FOl:'-1.ation d 'hydrOI'1ci tri;; tes.

- 32 ...

CoOt: Actualis,:: à 2!{J 000 .Jollars pocr Z an:> dont 144 000 dollars pour

1. hydromé tri~ te exp atri~.

2. E.LA.ror.J."TION D'UN F20JET ~lOU''lEAU mNCERHilj~ h\ MESURE ET LIETUDE DES PRECl­

FI'rA.TIONS EN GUINEE BISSAU

~ Déta~l de la Fiche de Projet

SOUTIEN AU SE...';.ViCE l!ETEOROLOG:QUE tTATIONAL

ET 'fRAITIllENT DE LfINFORMf.TION PLUV1.0l1ETRIQUE

DISPONIBLE

oour ZSTIMATIF

6 mois

50 000 doll~rs US

Mïnistère Ges ~r2nsports

Service de 1él liét'~orologie Nationale

.i

De no~brcuBes difficultés ~~t~~cl~cs et budgétaires eÀ~liquent

que le Service l1ét2orolosique Nation<.ll renCOL:.tte de grandes difficultés

G2ns 1& scstion du réseau de stations cl~.oatoloBiques et pluviométriques.

Ce rfseau, qui a comr-ris jt~;3qu J~, 27 stations (l. stations (le

1ère cL::.cce ou :Jynoptiques, 6 statioruJ de 2è:J.C classe et 17 post.e!3 pluvio­

wétriques), n'est plus op&rationnel q~c pour les s~ations synoptiques,

ùeuJ~ stations de 2ème clasce 8 t 5 postes IJluvionétriques ,soit au cotaI

11 stDtions seula~ent.

Une ~eille~re connaissance du bilan de l'cau en GlJlNEE BISSAU,

-L~di~pcnsablc à la r6~lisationde multiple~ ~rcjets de développement liés

~ l'agriculture, au:c ~:~énagern.ents hyc'.rQuliques et aux infrastructures

routièrc~, implique une complète re~t~ur~tion du réseau de stations cillna~~­

loSicr..lc~ ct plu''io~!l6t.riques sur l'ense:.~b:L~ du territoire.

Par ailleurs, la réalisation ùe C8S ~es projets de dévelop­

pCQ~rtt ~JPlique éictuellc8ent pour :es rC5?onzablcs l'exploitation de données

de base souvent incOT':"i?lètc~ ou disparates, li.;..dtée aux problèmes sp';cifiqucs

33 ..

Il pa.ra!'t donc inportz-nt pour L GUINEE BISSAU de pcuvoir

d1spocer d t u."'1 docu;len~' dcsynthèoE: sur l'en.:>c;:ùlc de 1 tinfon:latf.Lm phwio­

m6tr:'cruc disponible résultant ct 'un traitC":"llc:J.t des donnée:: ct de' recherches

ar.~lytiqucs et statistiques.

A court terme

.. IL1pLmtation de 20 po;,tcz pluviométriques en complément du ri:soau e~i::;tant

.:>.ct"JoHcrùc::t en GUIUEZ BISSùU (mission cl' L1.plantation ct iourniture

du r.l2.t8r1el).

Sout.lcn au Service Médorologique Ha.tiona.l pour completer lléquipemc:1t

doo ~tJ.tions cH.lù.ato logiques (bacs cl t Ziv.::poration en particulier) •

.. ?on"'..ation des observateurs dee postee pluviométriques.

Collec=e, traitc:ncnt ct Z\na.lyse cie l tini:or:>...,tion pluviométrique.

Cor.naissance satisfD.isantc de 1 t6volution d<.ns le tO:ilPS et dans l'espace

des divers pZ\ramètres climatologi~les.

Comp15ter le réseau pluviométrique et lec (~quiperaent5 de certaines

stations cl irnatol 0:;:: iqucc •

.. Publ:'C<J:èion de synthèse sur lIétud~ cles pr-!:cipitations en GUINEE BISSi.U•

• Gor.n<:>.nde de 20 pluviomètres à su~face réceptrice de lIJO cm2 avec. éprou­

vettes, support::; et fourniture de cahicr~ cltobservat.;i.ons~ de de~~ bacs

~vnporatoires de cl2~sc A en inox, livrês à BISSAU•

• Minsions de courte durée, dêterminùc~ p~r sous-contrat devant conduire

~ lJL~p13nta.tion de 20 postes pluvim~~triques dont les emplacements

~eront définis d'un commun accor0 C\vcc le Service de la Mét6orologie

nationale (dt.:réc 1,5 moie enviror.) ;

." 34 -

.. à L~ ~olbctc '.:0 lli7i~<Hr:l.ation plUV':or.l~tr:tque au Service de l~ Nétéo­

rolor.;ie Nation<:ilc et évcntuellcrncnt ,,\U!?r~G dt autres orcartis",lCS na~ioD3uX

(.~uréc : 2 à ,15 jours) •

• Tzoai tcmcnt~ par sous..-<:ontrat, Je l1inf~~tion pluviométri<luC conprenant

~SG cur support infonùêtique) trait~,cnt ct éffialysc) publication des

~sultats (6 ~ois).

E, M)'YEN S A METTRE EN 0 EU'\lRE

Contribution de Itorca~swc donateur

L'oreanisr..e c1onat;:).ur slengage 2. '"lettre à 12. disposition du

projct :

.. les :natéric1z nécessé,irc~ 3. sa rê.::lisp.:tiQn (phlviomètrcs, bacs • •• ) ;

.. p:.::.r sous-contrat, le:> perr:onnels t:èc!:miquc:> ct spi,;cialisés dotés de

le-..1rs moyctlZ cl'intarvcntion (véhicule, ot!til1a6e~ car~cment, etc.)

pour le~ travaux ~3 tcrruin, ainsi qU2 ces personnels

rour l' analyse c:.~e II infonUl.tion ph.:';:'.OD.,'st.riquc.

Contr':'àution de la. contrepc.rtic

sv2cialisés..

La contrepartie s'engage ~ settre ~ la ùispositio~ &1 projet

.. le budcet néCGn~aire au règlement de Gr~tifications mensuelles des

obscrv~~tcurs ci.es pOGtes pluviométt.qUG.s (JOO PG x 12 x 20 = 72 000 PG

+ L-:J.prévur = 100 aoe PC par an) ;

.. l rassis tance Gu Service lfé téoroloe:;ique H~tionê.l lors de 13. coll~cte

clen données èe b2~C p1uviom'~triqllcs e~ cell'3 d'un technicien du Service

lors des uéplacemc~ts de la mi~siQ~ sur le terrain ;

- à f~cilitcr l'acquisition de csrbur2nt pour les bcsoi~ de la mission

et 3 2ssurcr le contr6le 2 à 3 fois ~nr an àu réseau pluviométriquc

?~r unû évcntuellë coo~clination des ~ervices appelés à sc déplacer

GU::: 1 r cnseJ.nble du territoire de GUIJ.:tE BISSAU.

- 35 -

F. BUDG~f (en ~ol12rz US)

• M2::ériels :né téorologiques rendus BIS3f~U ..

• Personnel 5péci~lisé pour missions s~r le terrain :

2 f:.\ois en déplaccracnt ••.•••.•••••.•••. , .

• or.,éliiculc \J t carburéiIlt ••••• " .

.. Y/oy ~.Gc~ 0 ••••••••••••••••••

• 11atéri:.lls di"flcrs ••••••••••• ,. ., ••.••••

• 7r~itC2ent des ~ol4néa5 de base en c~lcu: ~ut0matiquc :

~~ly~e, interprét~tion (temps calcul + tomps Ingénieur

+ publication) .

• Tot.::l ~ •.•••••••••••

la OOC'

15 cac5 000

2000

4 ooc

ll~ 000

.50 000

•

-'

..

La finalisation du document de proj~t ne nGccssitc pos de

nûs~ion complG~ent~irc dans le pays. Elle peut ~trc faite à partir de

cette fiche d", projet•