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N°172 - AVRIL 2014 En partenariat avec

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N°172 - AVRIL 2014

En partenariat avec

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Editorial

QQuand vous lirez ces lignes nous serons en avril 2014, et vous découvrirez un palma-rès issu de pas moins de six réunions du jury ayant démarré dès juin 2013.

Cette année Télécom ParisTech et son association Télécom ParisTech alumni ont dé-cidé d’innover sur les trois Prix qui constituent le Prix des Technologies Numériques.

Pour le Prix du Manager d’Entreprise 2014, une orientation ETI (Entreprise de Taille Intermédiaire) a été prise dès le départ. La France a su produire des grands groupes implantés avec succès sur tous les continents, et il nous tenait à cœur de montrer que la France avait également des ETI capables de relever le défi de la compétition mon-diale, au delà des groupes phares du CAC 40.

Pour le Prix de l’Innovation 2014, le thème retenu a été celui des innovations numéri-ques dans le domaine de la performance énergétique. Ce thème recoupe au moins une dizaine des 34 plans de reconquête pour dessiner la France industrielle de demain présen-tés à l’Elysée le 12 septembre 2013, et le numérique y est omniprésent, c’est dire son importance dans le paysage des Technologies Numériques et de leurs usages.

Pour le troisième Prix, il a été décidé de supprimer le Prix de la Personnalité Numérique (anciennement appelé Prix du Promoteur de la Société Numérique) et de le remplacer par le Prix de l’Objet connecté. Cette évolution prend acte du fait que le numérique est désormais présent (presque) partout dans nos vies, et intronise ainsi un Prix visant à reconnaître l’Objet connecté de l’année.

Pour la première fois en 2014 les sociétés ont pu candidater sur ces deux Prix (Innovation et Objet Connecté), ceci afin d’élargir autant que faire se peut le spectre d’analyse du jury.

Enfin, dernière innovation cette année, nous nous sommes associés avec le groupe NextRadioTV (BFM TV, 01Net, etc) afin qu’il soit le partenaire media du Prix des Technologies Numériques.

A titre exceptionnel cette année, le jury a décidé d’attribuer un quatrième Prix, à un entrepreneur nommé dans la catégorie Prix de l’Innovation 2014. Son innovation est une véritable rupture technologique et d’usage que le jury a souhaité récompenser.

En 2014 plus que jamais, le palmarès du Prix des Technologies Numériques souli-gne que le slogan de Télécom ParisTech « Innover et Entreprendre dans un Monde Numérique » constitue bien plus que de simples mots et qu’il correspond véritable-ment à un état d’esprit que notre École s’efforce de diffuser en son sein (auprès de ses étudiants, de ses personnels) et autour d’elle (auprès de ses diplômés, de ses parte-naires…).

EditorialPar François PAULUS (1989), Président du Jury

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TELECOM n°172

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Sommaire

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03. EDITORIAL par François PAULUS (1989), Président du Jury

06. PRIX DU MANAGER D’ENTREPRISE 2014 : Henri SEYDOUX08. Entretien avec Dominique JEAN (1973)

09. Entretien avec Yves POILANE (1984)

10. Les lauréats du Prix des Technologies Numériques de 1998-2013

12. PRIX DE L’INNOVATION DE LA PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE 2014 : Frédéric POTTER (1993)

15. Les interviews des nommés

16. PRIX DE L’OBJET CONNECTÉ 2014 : Jean-Luc ERRANT19. Les interviews des nommés

20. PRIX SPÉCIAL DU JURY 2014 ESPOIR DU NUMÉRIQUE : Paul BENOIT (2000)

22. LE JURY 201427. Entretien avec Frédéric SIMOTTEL

28. Synthèse des travaux des élèves

LA PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE31. Le mot du rédacteur, par Michel COCHET (1973)

32. La performance énergétique : pilier du monde de l’énergie 2.0

Myriam MAESTRONI et Jean-Marie CHEVALIER

34. Interview de Pierre-Marie ABADIE, par Michel COCHET

37. Smart-Grids : qu’attendre de la convergence des réseaux électriques et de télécommunications ?

Patrice GEOFFRON

39. La gestion intelligente de l’énergie : mariage de deux mondes Emmanuelle CARPENTIER (1991)

42. Le réseau de transport d’électricité : vecteur essentiel de la transition et de la performance énergétique

Olivier GRABETTE

PRIX DES TECHNOLOGIES NUMÉRIQUES 2014

«un grand merci à nos partenaires qui contribuent à faire de ce prix l’évènement de l’économie numérique »

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TÉLÉCOM n°172 - Mars 2014est édité par l'Association Télécom ParisTech alumni.

Dépôt légal à parution.

Directeur de la publication : Dominique Jean (1973)

Directrice de la rédaction : Agnès Maître (1983)

Secrétaire de rédaction : Amélie Pageard

Rédacteur en chef dossier Prix des Technologies Numériques : Gilles Vaqué (1998)

Rédacteurs en chef dossier performance énergétique : Michel Cochet (1973)

et Ayoub Figuigui (2011)

Comité de rédaction : Marylin Arndt (1981),

Céline Beillouin (2011), Skander Benattia (2009),

Christine Chardon (1995), Michel Cochet (1973),

Jean-Pierre Dardayrol (1977),

Stéphane Debarbieux (1984),

Louis-Aimé de Fouquières (1982),

Hélène Delahousse (1993), David Fayon (1993),

Ayoub Figuigui (2011), Grégoire Galievsky (2000),

Philippe Hilsz (1980), Paul Jolivet (1995),

Michel Mairal (1997), Mejdi Mrad (2011),

Pascal Verveur (1988)

Ont contribué à ce numéro : Antoine Teillet,

Jean-Claude Merlin (1962)

Maquettiste : DHTL - [email protected]

Dessinateur : Gédéon

Banque d’image : Fotolia

Les illustrations des articles sont fournies par les

auteurs, sous leur responsabilité concernant les

droits de reproduction. Les idées exprimées dans

cette revue engagent la seule responsabilité de

leurs auteurs. Reproduction autorisée avec mention

d’origine après accord de la publication.

Rédaction & Abonnements : 46 rue Barrault 75634 Paris Cedex 13

Tél. 01 45 81 74 77

Courriel : [email protected]

Site : www.telecom-paristech.org

Régie publicitaire : EM-COM 11, rue Chevreul - 94100 SAINT MAUR DES FOSSES

Tél. : 01 43 97 40 82

[email protected] - www.em-com.fr

Imprimé en france

Abonnements annuels 2014 : 53 € TTC

Prix au numéro : 21 € TTC

ISSN 0040-2478

LE PROCHAIN NUMÉRO SERA CONSACRÉ

À FINANCE & SÉCURITÉ

ET AUX INDUSTRIES DE CONTENUS À L’ÈRE NUMÉRIQUE

44. Modèle économique de l’effacement diffus Fabien CHONÉ

46. Le scénario négaWatt : considérer l’énergie autrement Association négaWatt

48. Les TIC, partenaires d’une transition énergétique réussie Jean-Philippe LAURENT (1993)

50. Pour plus d’efficacité énergétique dans le secteur des TIC et dans les autres secteurs grâce aux TIC

Jean-Manuel CANET (1991)

52. Les « smart grids » : l’avenir des réseaux électriques passe par l’implication des consommateurs

Olivier Hersent (1996)

55. Smart Grids : les normes du changement Emmanuel DARMOIS

58. L’humain dans la boucle des systèmes intelligents Chloé LE BAIL et Robin DESPOUYS

61. Le compteur intelligent, enfin intelligent ? Rémi SHARROCK et Robin DESPOUYS

64. L’Internet des objets et la Grille Intelligente Claude CHAUDET

67. Le radiateur numérique Q.rad Paul BENOIT (2000)

69. Le soutien des énergies renouvelables en France : quel bilan ? Wael ELABED (2006)

NOTRE RÉSEAU

74. Retour sur…76. Les actualités de l’Association78. Les actualités de l’Ecole79. Les actualités de la Fondation81. Loi et Internet par Fabrice MATTATIA (1995)

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Prix des Technologies Numériques 2014

Jean-Luc ERRANTPrix de l’Objet connecté 2014

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Prix des Technologies Numériques 2014

PJean-Luc ERRANT

Prix de l’Objet connecté 2014

Jean-Luc ERRANT - PortraitJean Luc ERRANT, fondateur de la société Cityzen Sciences-Cityzen Data1982-1989 // France Telecom : Responsable Exploitation.1989 -1999 // Groupe BAYER : Chef de projet R et D, Directeur Marketing - Recherche et Développement : Membre représentant pour l’Europe de la structure R&D auprès de la maison mère US.- Chef de projet : Conception d’un nouveau produit breveté JL Errant (Prix Janus), suivi de l’industrialisation et de la commercialisation.

1999 - 2007 // Société SANTEOS-Uni Médecine filiale santé du groupe Atos Origin : Directeur Associé. 2007 // KADRIS Consultants : Etude, analyse des besoins et suivi de mise en place applications internationales en Télémédecine. NTIC et Dépendance pour la CDC (Caisse des Dépôts et Consignations). Projet Européen GAP (Guard, Anticipate and Predict) : Prédiction des risques à grande échelle.Depuis 2008 // Président fondateur Cityzen sciences, Cityzen Data.

Pourquoi créa-t-il Smart Sensing ?

1-Un cerveau curieux rencontre un problème à résoudre.En 2003, Jean-Luc Errant se demande comment proposer aux gens de suivre leur santé et leurs activités physiques d’une façon simple et utile, notamment dans des situations extrêmes où ces informations sont fondamentales, comme en haute montagne ou en haute mer.2-Un tour de table éclectique.Pour trouver la solution, il part rencontrer des scientifiques, des sportifs, des ingénieurs, des guides de montagnes, et même un chef cuisinier pour recueillir leur avis et leurs idées.3-Eurêka!Quand on part de chez soi aujourd’hui, on emmène toujours trois choses : ses clés, son téléphone portable, ses vêtements. Or, on oublie parfois ses clés, parfois son téléphone, parfois les deux…4-Smart Sensing est né.C’est le textile qui s’est imposé comme le support idéal pour sui-vre son activité physique et son état de santé tout au long de la journée ou de ses entraînements, quelles que soient les condi-tions météorologiques, l’endroit où l’on se trouve et notre niveau de santé.5-Des industriels de tous horizons pour relever le défi.Pour inventer le produit idéal, il fallait mettre autour de la table des entreprises capables de sortir de leurs habitudes et de casser les codes. Depuis 2012, un consortium s’est créé pour inventer le textile demain.

Présentation de Cityzen Sciences

Entreprise française créée en 2008, spécialisée dans la concep-tion, création développement de textiles « connectés ». Pilote du consortium industriel Smart Sensing fortement soutenu par BPI France.Objectif : créer, concevoir et développer l’industrie française du vêtement connecté.Mission : révolutionner les modes de production de valeur grâce au textile intelligent.Missions détaillées- Cityzen Sciences est un accélérateur d’innovation. Notre mis-

sion est d’assurer le succès de nos partenaires et clients dans le développement de produits textiles connectés, créés sur me-sure en fonction de leurs besoins, produits, et de leurs valeurs.

- Notre équipe pluridisciplinaire et notre réseau de partenai-res international nous permettent d’avoir toujours un temps d’avance.

- Nos clients utilisent cette expertise pour développer des pro-duits et services uniques, en révolutionnant les modèles et les offres.

- Nos clients accèdent à une nouvelle dimension de produits et services dans l’économie numérique, et s’assurent une place clé dans le monde de demain.

Valeur ajoutée- Plateforme de solutions technologiques brevetées, de la minia-

turisation des capteurs à leur intégration, en passant par la cap-tation communication et gestion des données.

- Avance technologique et conceptuelle sur les concurrents. Solutions propres et personnalisables appuyées sur une analyse marketing et business model par secteur.

- Création de valeur au-delà du produit avec l’exploitation de ser-vices autour des données collectées.

- Création de services et produits propre à chaque client.- Mise à disposition d’une équipe pluridisciplinaire et internationale.- Transparence du partenariat : PI, ASIC, transfert de compétences.- Conceptions industrielles : productions d’outillages adaptés,

fabrications en série dans le respect des mesures mais aussi des règles de design & manufacturing.

Présentation de Cityzen Data

Cityzen Data assure la collecte et le stockage des données produites par le programme Smart Sensing au sein d’une plate-forme sécurisée, évolutive et ouverte de gestion de don-nées massives issues de capteurs.Cityzen Data au travers d’une approche unique qui considère le temps et l’espace comme des données de prime importance asso-ciées à chaque mesure collectée est le partenaire technologique idéal pour les données liées au sport.Leur plate-forme expose les informations collectées au travers d’une API offrant de multiples fonctions qui permettent la réali-sation rapide de services complexes.La plate-forme Cityzen Data comporte également des mécanis-mes de partage de données permettant l’émergence d’un écosys-tème applicatif dont peuvent bénéficier les clientsSmart Sensing en y apportant de façon contrôlée leurs données personnelles.

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Prix des Technologies Numériques 2014

« On pourra même comparer ses stats à celles de Nadal… »

Thomas OTTON, Babolat

Joueur de tennis, avez-vous jamais souhaité en savoir plus sur votre jeu et vos défauts ? Avec la « Babolat Play », nouvelle raquette connectée, vous pourrez dis-poser de toutes les informations nécessaires pour pro-gresser là où ça fait mal. Explications de Thomas Otton, directeur de la communication de Babolat.

Pourriez-vous rappeler le principe de la Babolat Play ?Jusqu’à maintenant, un joueur de tennis n’avait que très peu d’in-formations sur son jeu. Quelques sensations, le regard des obser-vateurs… Désormais, la raquette Babolat Play dont l’intérieur du manche a été équipé de capteurs, va pouvoir fournir au tennisman des informations fiables sur sa frappe de balle, la puissance de son coup droit, la vitesse de son service, son

slice ou encore sa zone d’impact. Une vraie mine de renseigne-ments pour mieux cerner ses défauts mais aussi se challenger entre joueurs. On pourra même comparer ses stats à celles de Rafael Nadal… Les premiers à avoir testé l’appareil le trouvent très agréable d’utilisation, et les professionnels l’attendent avec impatien-ce. C’est une vraie révolution pour le tennis.

Comment l’innovation est-elle encouragée au sein de votre entreprise ?Nous avons travaillé sur cette raquette presque dix ans avant son lancement en décembre dernier aux Etats-Unis puis en Europe pour le prochain Roland-Garros. Pourquoi un temps si long ? Parce que tout en affinant le concept, nous avons tenu à parfaitement intégrer les joueurs et les coaches àcette innovation. Nous nous sommes aussi associés aux meilleurs spécialistes de ces technologies. Et puis l’innovation est pour nous une habitude. Je rappelle les premiers cordages inventés voici 137 ans, puis nos premières raquettes lancées en 1994 et nos premières chaussures en 2003…

Se retrouver nommé pour le Prix des Technologies Numériques est-il important pour vous ?Nous vivons cela comme une grande fierté puisque cela prou-ve la pertinence de nos innovations. Les premières ventes aux Etats-Unis sont bonnes, les retours des utilisateurs excel-lents. Cette nomination est une satisfaction de plus.

« J’ai toujours aimé me placer là où le monde change »

Rafi HALADJIAN, Sen.se

Avec Mother, Sens.se a voulu concevoir un équipement cohérent et pouvant servir à de multiples usages. Une innovation proposée par Rafi Haladjian, déjà connu pour avoir lancé FranceNet, l’un des premiers opéra-teurs Internet en France, puis le lapin Nabaztag.

Vous avez été à l’origine de nombreuses innovations ces dernières années… Quel est votre « moteur » ?

J’ai toujours aimé me trouver là où le monde change pour tenter à mon niveau d’en écrire une page… Arrivée du minitel, développement d’Internet, percée des objets connectés, nous avons vécu ces dernières années des évolutions impressionnantes. Il m’a toujours paru important de les anticiper pour proposer des produits ou des services nouveaux.

Quel est le principe du dispositif Mother ?Ce dispositif est parti d’un constat dressé voici quelques an-nées… Alors que les objets connectés s’annonçaient, allait-on se limiter à quelques produits à usage unique ou pourrait-on tirer pleinement partie de ces technologies prometteuses pour proposer des centaines voire des milliers d’usages ? Avec Mother, vous disposez d’un équipement central faisant of-fice de passerelle entre le Web et des motioncookies installés à différents endroits de votre maison. Des capteurs capables d’enregistrer et d’interpréter différemment vos mouvements en fonction de leur programmation pour ensuite fournir à l’utilisateur des informations intelligibles.Vous souhaitez garder la forme et courir ? Le cookie pourra devenir un podomètre. Vous souhaitez vérifier votre prise de médicament ? Un capteur installé sur une boîte de cachets véri-fiera que vous l’utilisez régulièrement et préviendra d’éventuels oublis. Et ainsi de suite. Un seul équipement, divers usages.

Etre nommé par le jury du Prix des Technologies Numériques est-il important à vos yeux ?

C’est évidemment un grand plaisir. Tout ce qui peut nous apporter de la notoriété et des moyens ne peut que nous aider. C’est d’autant plus important que l’innovation,

à mon sens, reste très mal soutenue en France. Quoi qu’en disent les autorités, nous demeurons dans un pays où l’on aide avant tout les grands corps existants

et les grandes multinationales qui cherchent sans doute mais n’innovent pas beaucoup.

C’est évidemmqui peut noudes moyens d’autant plu

à mon sensFrance. Qunous demaiaiaidede a avavant

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Les interviews des nommés

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