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EDITION N°: 159 Du lundi 15 février 2021 PROTÉGEZ-VOUS, ON VOUS INFORME ! www.maroc-hebdo.com PRÈS DE 1,56 MILLION DOSES DU VACCIN ANTI-COVID INJECTÉES PAR LE MAROC CONTRE 262 POUR L’ALGÉRIE : UNE NOUVELLE ÈRE POUR LE TRANSPORT URBAIN À CASABLANCA LE ROYAUME EN TÊTE DU CLASSEMENT AFRICAIN 700 BUS FLAMBANT NEUFS SILLONNENT LA MÉTROPOLE ÉCONOMIQUE : Retrouvez l’édition digitale de Maroc Hebdo sur votre smartphone ou tablette. Scannez le QR code pour vous connecter à notre site web. /press.mhi NORMALISATION AVEC ISRAËL DU RIFIFI CHEZ LES ISLAMISTES

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EDITION N°: 159Du lundi 15 février 2021

PROTÉGEZ-VOUS, ON VOUS INFORME !

www.maroc-hebdo.com

PRÈS DE 1,56 MILLIONDOSES DU VACCIN ANTI-COVIDINJECTÉES PAR LE MAROC CONTRE 262 POUR L’ALGÉRIE :

UNE NOUVELLE ÈRE POURLE TRANSPORT URBAINÀ CASABLANCA

LE ROYAUME EN TÊTEDU CLASSEMENT AFRICAIN

700 BUS FLAMBANT NEUFS SILLONNENT LA MÉTROPOLE ÉCONOMIQUE :

Retrouvez l’édition digitalede Maroc Hebdo sur votresmartphone ou tablette.Scannez le QR code pourvous connecter à notre site web./press.mhi

NORMALISATION AVEC ISRAËL

DU RIFIFI CHEZLES ISLAMISTES

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Protégez-vous, on vous informe !

Edition 159 - Du lundi 15 février 2021

La décision prise par le Parti de la justice et du développement (PJD) de soutenir le rétablisse-ment des relations avec Israël

continue de faire du remous au sein de la mouvance islamiste. Ayant gelé son adhésion au parti suite justement à cette position de ce dernier, le député Abou-zaid El Mokrie El Idrissi a carrément ap-pelé, dans un live diffusé ce samedi 13 fé-vrier 2021 sur sa page Facebook, à voter contre le PJD aux élections qui doivent se tenir cette année. Pour lui, le PJD a trahi ses valeurs et, par là même, les électeurs qui lui ont permis d’arriver en tête des deux dernières légis-latives du 25 novembre 2011 et du 7 oc-tobre 2016. M. El Mokrie El Idrissi a, dans le même sens, également reproché à son parti de toujours d’avoir joué un rôle, au titre de loi-cadre adoptée début août 2019, dans la refrancisation en cours

trouver le député-maire de Casablanca, Abdelaziz El Omari, qui bien qu’il ne se soit pas vraiment exprimé à ce sujet a laissé fuiter dans les médias qu’il y avait un lien de cause à effet. Le secrétaire gé-néral du PJD et Chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, a toutefois in-diqué, dans un entretien, que le retrait de M. El Omari n’avait pas été avalisé et que, de fait, ce dernier continuait de sié-ger au secrétaire général. Également membre du secrétariat gé-néral du parti, le ministre de l’Énergie, Aziz Rabbah, avait, lui, pris une posi-tion publique totalement à rebours en déclarant à la télévision que s’il avait à se rendre en Israël il le ferait et qu’il agirait dès lors en tant que représentant de l’État. M. Rabbah avait justement pris part, le 15 janvier 2021, à une réunion avec plusieurs de ses homologues de la région MENA au titre desquels figurait notamment l’Israélien Yuval Steinitz. M.

El Mokrie El Idrissi ne l’a d’ailleurs pas épargné dans son live. Plus nuancé, l’ancien se-crétaire général du PJD, Abdelilah Benkirane, était venu à la rescousse de M. El Othmani et de son gou-vernement en arguant du fait que le parti devait s’unir, indépendamment de ses convictions pro-fondes, autour de la per-sonne du Roi et ne pas susciter une crise institu-

tionnelle en refusant de cautionner la normalisation. M. El Othmani avait par la suite repris le même propos, plus tard, dans un discours. Sans, visiblement donc encore, convaincre tout le monde l

de l’enseignement, alors qu’il faisait jusqu’alors du maintien de l’arabe dans les écoles un quasi dogme. Ce qui, aux yeux du concerné, fera passer, à raison selon lui, le PJD et son leadership pour des bonimenteurs, usant de certaines “causes” comme simple fond de commerce. Une position que semblent partager de nombreux membres du PJD, ayant également au cours du der-nier mois remis leur tablier.

Lien de cause à effetCar M. El Mokrie El Idrissi n’a pas été le seul à prendre, depuis l’annonce de la normalisation avec Israël, ses distances. Parmi les démissionnaires on peut aussi

DU RIFIFI CHEZ LES ISLAMISTES

NORMALISATION AVEC ISRAËL

Ils sont nombreux encore, au sein du PJD, à refuser tout bonnementque le gouvernement issu du rang du parti de la lampe ait cautionné

le rétablissement des relations avec l’Etat hébreu.

PARMI LESDÉMISSIONNAIRES

ON PEUT AUSSITROUVER LE

DÉPUTÉ-MAIREDE CASABLANCA,

ABDELAZIZEL OMARI.

W. EL BOUZDAINI

Abouzaid El MokrieEl Idrissi.

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MONÉTIQUE :AL BARID BANK LANCE KLIK VISA, CARTE BANCAIRE DÉMATÉRIALISÉE DÉDIÉE AUX E-PAIEMENTS Le leader du Mobile Banking au Maroc, Al Barid Bank lance la E-carte KLIK Visa, une carte bancaire dématérialisée, offrant de nouvelles solutions de paiement. Ce service permettra au client de régler ses achats internet via un numéro de carte bancaire consultable uniquement sur l’application Barid Bank Mobile. «Il s’agit d’un service intégré à l’application Barid Bank Mobile. La E-carte KLIK Visa est une exclusivité Al Barid Bank, avec un circuit totalement digitalisé et qui intègre entre autres la souscription, l’activation de la dotation devises et la réception du numéro de la carte. De plus, ce produit se différencie des offres existantes sur le marché dans la mesure où il cible à la fois le e-commerce national et international et répond parfaitement aux besoins de nos clients en matière de paiement sur internet, de commodité et d’accessibilité», fait savoir Najm-Eddine Redouane, président du directoire d’Al Barid Bank. Concrètement, le service E-carte Klik Visa permet de payer ses achats nationaux et internationaux sur internet, en dirham ou en devise grâce à un numéro de carte bancaire et un code de vérification (CVV2) accessible uniquement à travers l’application Barid Bank Mobile. Cette E-carte sans support physique est prépayée, rechargeable et complétement dissociée du compte chèque.

La famille royale a célébré, le dimanche 14 février 2021, un événement heureux. Il s’agit de la conclusion de l’acte de mariage de Lalla Nouhaïla Bouchentouf, fille de SAR la Princesse Lalla Asmaa, avec le jeune Ali El Hajji. Selon un communiqué de la Maison royale, du protocole et de la chancellerie, la cérémonie de signature de l’acte, qui a eu lieu avec la bénédiction de S.M. le Roi Mohammed VI, s’est déroulée dans un cadre familial dans le strict respect des mesures sanitaires préventives prises face au Covid-19.

Signature de l’acte de mariage de Lalla Nouhaïla Bouchentouf, fille de SAR Lalla Asmaa, avec Ali El Hajji

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UNE NOUVELLE ÈRE POUR LE TRANSPORT URBAIN À CASABLANCA

700 BUS FLAMBANT NEUFS SILLONNENT LA MÉTROPOLE ÉCONOMIQUE

Les habitants de Casablanca disposent enfin d’un service de transport par bus digne des grandes métropoles européennes. Wifi, climatisation, caméras de surveillance, chaises confortables, les nouveaux engins apparaissent comme des palaces roulants.

I ls étaient tous là, vendredi 12 février 2021, vers 10h: le wali du grand Casablanca, Saïd Ah-midouch, le wali directeur gé-

néral des collectivités territoriales au ministère de l’intérieur, Khalid Safir, le maire de Casablanca, Abdelaziz El Omari, et le président de la région, Mustapha Bakkoury. Devant la wilaya de Casablanca se déroulait ce jour-là un événement historique. Il s’agit du lancement officiel des bus flambant neufs qui sont venus remplacer les anciens engins rouges mis temporai-rement en circulation en 2020. Les per-

sonnalités présentes affichaient une fière allure face aux caméras et ne ra-taient aucune occasion pour montrer leur joie de voir un grand rêve devenu enfin réalité.

Une délivrance extraordinaire700 bus au total de la marque Scania Irizar et Mercedes, fabriqués locale-ment pour un budget de 1,4 milliard de dirhams, vont d’une manière pro-gressive sillonner les artères de la métropole économique pour le plus grand bonheur des Casablancais. 450 bus sont déjà opérationnels depuis

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Aissa AMOURAG

le samedi 13 février dernier avec un dé-ploiement progressif pour atteindre d’ici la fin de l’année les 700 bus prévus. Les nouveaux bus s’insèrent dans un système de transport intermodal et interopérable, visant la complémentarité avec les autres moyens de transport, dont tout particuliè-rement le tramway. Le wali du Grand Casablanca évoque une délivrance extraordinaire pour les Casa-blancais qui ont tant souffert durant ces longues années des problèmes du trans-port urbain avec les anciens bus bleus ap-partenant à la défunte société marocaine, M’dina Bus. C’est désormais la société es-pagnole Alsa qui exploite et gère le trans-port urbain par bus à Casablanca. Et ce, depuis début 2020. Son patron, Alberto Perez, qui était présent pendant l’événe-ment, parle d’une nouvelle étape dans la vie urbaine de la métropole économique.

Une accessibilité rapide et facileIl estime que la mise à niveau de ce service permettra assurément de dynamiser l’ac-tivité économique qui a subi un énorme ralentissement suite à la crise du Covid-19. Alsa est connue depuis plusieurs années par les Marocains pour disposer d’une expérience probante dans la gestion du transport urbain dans le Royaume. «Nous gérons ce service stratégique dans plu-sieurs villes marocaines, à savoir Agadir, Marrakech, Tanger, Khouribga et Rabat», explique Pedro Perez. Son arrivée à Casablanca est vue comme une consécration pour cette société espa-gnole qui a démontré une grande efficaci-té dans ce domaine avec un business mo-del fondé sur la qualité de service et une gestion optimale des ressources humaines et logistiques.Pour sa part, Nabil Belabed, patron de Casa Transport, qui est une SDL apparte-nant au conseil de la ville de Casablanca, esime que «la mise en service de cette nou-velle flotte apportera un bénéfice énorme aux zones qui connaissent le plus grand be-soin en matière de transport, notamment celles bénéficiant du programme de lutte contre les bidonvilles et du programme de relogement des habitants des construc-

tions menaçant ruine». Les communes et les quartiers desservis, pour la première fois, sont désormais reliés à Casablanca, à travers des lignes radiales ou à Nouaceur, Mediouna et Mohammadia à travers des lignes transversales et ce, par l’ajout de 10 lignes supplémentaires. Il s’agit notam-ment des communes de Sidi Moussa Ben Ali, Sidi Moussa Ben Majdoub, Chellalate, Ben Yakhlef (Préfecture de Mohammadia), Sidi Hajjaj, Tit Mellil et Majattia Ouled Taleb (Province de Médiouna), Ville En-nasr/Ouled Saleh, Khyayta/Ouled Azzouz, Zaouia et Zone Industrielle de Nouaceur (Province de Nouaceur) et des quartiers Salama 1 et 2 et la Zone industrielle de Sidi Bernoussi à la ville de Casablanca. Contrairement aux bus retirés, les nou-veaux bus sont des engins de dernière génération dotés des technologies de cir-culation, de communication et de confort les plus modernes. Climatisation, GPS, caméras de surveillance, Wifi, ils sont éga-lement conçus pour offrir une accessibilité

À peine 24 heures après leur mise en circula-tion, les nouveaux bus de Casablanca ont été la cible d’actes de vandalisme. La toile

s’est indignée par rapport à un acte abject de jet de pierre survenu ciblant un bus reliant Tacharouk au quartier Maarif, ainsi qu’un bus de la ligne 11, dont le chauffeur a été blessé à la tête. Ce n’est pas la première fois que des actes ciblent les moyens de transport publics au Maroc. Outre la dégradation de biens publics, ces actes entraînent des consé-quences dramatiques sur les usagers de ces moyens de transport. Aussitôt alertée, la Direction générale de la Sureté nationale a communiqué sur son compte Twitter sur cet incident. Elle précise que deux mineurs âgés de 16 et 17 ans ont été arrêtés pour leur implication présumée dans ces actes de vandalisme. Comme pour les tramways, les nouveaux bus devaient-ils accueillir pour leur mise en circulation des éléments de la police pour assurer la sécurité des usagers? Faut-il un policier pour chaque Marocain? En tout cas, la nouvelle flotte de bus casablancais est équipée en caméras haute définition pour contrôler les gestes et agissements des fauteurs de troubles. Ces derniers doivent être lourdement sanctionnés pour donner l’exemple. Le développement de tout pays dépend du niveau de discipline et de civisme de son peuple. On peut s’enorgueillir de nos réalisations en infrastructures, notre tramway, bus, TGV, parcs et espaces verts… payés par le contribuable, mais sans une prise de conscience collective et responsable sur la nécessité de les préserver, ces investissements seront vains l

LE VANDALISME A ENCORE FRAPPÉ

rapide et facile aux personnes handicapées avec l’intégration d’un plancher bas et des rampes pour les personnes à mobilité ré-duite. Fabriqués selon les normes interna-tionales les plus modernes et les plus ri-goureuses en matière de sécurité pour les passagers, les nouveaux bus sont déclinés en deux versions. Une version de 12 mètres de long avec une capacité de 78 personnes debout, 29 assises et 4 personnes à mobi-lité réduite. Et une seconde version de 18 mètres de long avec une capacité de 139 debout, 32 assises et 4 personnes à mobi-lité réduite. Côté politique tarifaire, les prix demeurent relativement inchangés par rapport à l’an-cienne offre. Selon les responsables d’Alsa, le prix au niveau du réseau urbain sera fixé à 5 dirhams. Il est relevé à 6 dirhams pour les lignes interurbaines sur 30 kilomètres et 8 dirhams pour les lignes interurbaines au-delà de 30 kilomètres l

M. A. H.

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LE PERSONNEL DE SANTÉ A OBTENU, POUR LE MOMENT, GAIN DE CAUSE

LACUNES DANS LA CAMPAGNE DE VACCINATION

Le personnel de la santé s’est fendu, vendredi 12 février 2021, d’un communiqué revendicatif où il révèle plusieurs dysfonc-tionnements dans la campagne de vaccination, notamment ceux liés aux horaires de travail, la surcharge…. Le ministère de

la Santé a aussitôt provoqué une réunion d’urgence et a répondu favorablement aux doléances des syndicats.

Mohamed Amine HAFIDI

Première victoire pour le person-nel de santé. Le bureau national du Syndicat indépendant des médecins du secteur public a

obtenu gain de cause après la publication, vendredi 12 février 2021, d’un communi-qué revendicatif révélant les problèmes et

de rotation a été adopté entre les équipes chargées de la vaccination afin d’éviter une surcharge du travail. Par ailleurs, le ministère de la Santé s’est engagé à augmenter le budget alimen-taire dans le but de fournir des repas de qualité et en quantité. Il s’est aussi engagé à renforcer la communication avec le per-sonnel de santé, les impliquer dans toutes les décisions liées à la campagne nationale de vaccination et les accompagner pour so-

lacunes qui sont apparus récemment dans la gestion de la campagne de vaccination anti-Covid. «La bonne gestion de la cam-pagne nationale de vaccination passe prin-cipalement par l’engagement sans faille du personnel de santé qui se trouve au front. Malgré sa bonne volonté, le personnel de santé se trouve encore une fois lésé dans ses droits. La réussite de la campagne de vaccination ne doit pas se faire aux dépens de ce personnel qui endure une charge de travail très importante, des heures de tra-

vail supplémentaires sans indemnisation, sans parler des dysfonctionnements pour le transport du personnel et les repas», a déclaré le syndicat. Le ministère de la Santé a aussitôt pris au sérieux ces revendications et a provoqué une réunion d’urgence avec les respon-

sables syndicaux le dimanche 14 février 2021.

Renforcer la communicationLa réunion a abouti à un retour à l’heure officielle et légale du travail, à partir du lundi 15 février 2021. Pour ceux qui se-raient contraints de travailler les samedis au niveau des centres de vaccination, une compensation financière leur sera accor-dée, dont le montant a été convenu entre les deux parties. De même, un système

lutionner tous les problèmes soulevés dans les sites de vaccination. Le ministère de tu-telle assure, par ailleurs, l’accélération de la mise en œuvre du dialogue social. Rappelons que le personnel de santé n’a cessé d’alerter sur le non-respect par le gouvernement de ses engagements sur ce point. Plusieurs grèves et sit-in avaient été organisés l’année dernière pour activer ce dialogue social. Le point de discorde de-meure l’indice-échelon 509 dans le calcul des salaires. Un indice qui devra faire aug-menter le salaire des médecins de 3.600 dirhams, à 12.300 dirhams mensuels, ceci sans oublier les compensations pour la garde et le service obligatoire l

UNE COMPENSATION SERA ACCORDÉEÀ CEUX QUI SERAIENT CONTRAINTSDE TRAVAILLER LES SAMEDIS DANS

LES CENTRES DE VACCINATION.

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La campagne marocaine de vacci-nation massive anti-Covid est sur la bonne voie. Après avoir ciblé, dans un premier temps, les per-

sonnes âgées de 75 ans et plus et les person-nels de la Santé, de l’enseignement et de la sûreté, la priorité a été désormais accordée aux personnes âgées de 65 ans et plus. En se faisant vacciner le premier jeudi 28 janvier 2021, date du lancement officiel de cette campagne, S.M. Roi Mohammed VI a inspiré confiance à tous les Marocains, par-ticulièrement les plus sceptiques. L’afflux sur les centres de vaccination va crescendo. En témoignent les chiffres révélés par le site covidvax.live, qui propose des données en temps réel du nombre cumulé de doses du vaccin anti-Covid injectées au niveau mon-dial. Se référant à son classement, le Maroc est en tête des pays du continent africain en

ment. Un jour après, l’Algérie a lancé en grande pompe sa campagne. Seulement voilà, celle-ci traîne depuis. En effet, l’Algé-rie est dernière du classement africain en termes de doses de vaccins injectées. Le voi-sin de l’est est à sa 262ème doses seulement! Et pourtant, le gouvernement algérien avait annoncé la réception d’un premier lot de 50.000 doses du vaccin russe Spoutnik-V puis 50.000 autres du vaccin britanno-suédois d’AstraZeneca, la campagne de vaccination algérienne avance à un rythme d’escargot. Mais où sont passées ces doses si le pays n’en a, à ce jour, administré que 262? L’Afrique du Sud a pris une décision pour le moins surprenante mais compréhensible. Elle a suspendu le 7 février sa campagne de vaccination. Après avoir reçu un million de

vaccins Oxford-AstraZeneca, il s’est révélé, selon une étude pré-publiée de l’université du Witwatersrand, que ce vaccin ne serait efficace qu’à 22% contre le variant sud-afri-cain chez les plus de 65 ans.Côté médiatique, la presse internationale encense le Maroc et se félicite de l’état d’avancement de sa campagne de vaccina-tion lancée le 29 janvier 2021. La cadence de vaccination marocaine dépasse les at-tentes. Une preuve, et non des moindres, que les Marocains y croient dur comme fer, suivant l’exemple de leur Roi l

termes de doses du vaccin anti-Covid-19 in-jectées. Le Royaume est à 1.596.000 doses injectées au lundi 15 janvier 2021. Le même jour, à titre de comparaison, les Syechelles ont administré 59.200 doses.

Décision surprenanteL’Egypte, qui a démarré sa campagne avec le vaccin chinois de Sinopharm, occupe la troisième place, loin derrière le Maroc, avec 4.215 doses. Dans le continent africain, le Maroc est le troisième pays à avoir démarré une cam-pagne vaccinale, le 29 janvier plus précisé-

LE ROYAUME EN TÊTE DU CLASSEMENT AFRICAIN

PRÈS DE 1,56 MILLION DE DOSES DU VACCIN ANTI-COVID INJECTÉESPAR LE MAROC, CONTRE 262 POUR L’ALGÉRIE

La presse internationale et notamment espagnole encense le Maroc et se félicite de l’étatd’avancement de sa campagne de vaccination lancée le 29 janvier 2021. Une preuve, et non des moindres,

que les Marocains y croient dur comme fer, suivant l’exemple de leur Roi.

LA PRESSE INTERNATIONALE ENCENSE LE MAROC ET SE FÉLICITEDE L’ÉTAT D’AVANCEMENT DE SA CAMPAGNE DE VACCINATION.

Marouane KABBAJ

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UN VIRUS QUI A LA PEAU DURELE COVID AURA UN IMPACT DURABLE SUR LES SYSTÈMES DE SANTÉ MONDIAUX.

Selon l’OMS, certains malades remis du nouveau coronavirus peuvent conti-nuer à afficher pendant des mois des symptômes, sous forme d’une fatigue extrême, des difficultés respiratoires ou des troubles neurologiques et car-diaques parfois très sévères.

Seddik MOUAFFAK

“N ous savons que cette affection post-Covid-19 -certains patients et cliniciens l’appellent

aussi la Covid longue- est un groupe hétéro-gène de symptômes qui se produisent après la phase aiguë de la maladie”, a déclaré la Dre Janet Diaz, lors d’une conférence de presse qui a eu lieu à Genève, le vendredi 12 février 2021, au siège de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ajoutant que cette persistance des symptômes, appelée «Long Covid», aura un impact sur les sys-tèmes de santé mondiaux. Si quelques études commencent à lever un coin du voile, on ne sait toujours pas vrai-ment pourquoi certains malades atteints du nouveau coronavirus affichent ensuite pendant des mois des symptômes, affirme l’OMS, relevant qu’il s’agit généralement d’une fatigue extrême, des difficultés res-piratoires ou des troubles neurologiques et cardiaques parfois très sévères.Citant des symptômes signalés telles que des maladies neurologiques et physiques, la Dr Diaz a noté qu’un nombre indétermi-né de malades n’avaient pas pu retourner au travail, une fois qu’ils s’étaient remis de la maladie aiguë causée par le nouveau coronavirus. «Nous sommes évidemment préoccupés par le nombre de patients in-fectés par le virus du SRAS-CoV-2, que les chiffres ... juste par l’ampleur de la pandé-mie, auront un impact sur les systèmes de santé» a-t-elle fait savoir.Bien que des données complètes sur cette maladie ne soient pas encore disponibles,

L’OMS N’A PAS UNE IDÉE SUR LA DURÉE PENDANT

LAQUELLE CES SYMPTÔMES PEUVENT PERSISTER.

Janet Diaz.

avait relevé des études disponibles sur le sujet, qui montraient qu’environ 10% des malades ont des symptômes un mois après avoir été infectés. Et à ce stade, l’OMS n’a pas une idée sur la durée pendant laquelle ces symptômes peuvent persister.«Ce qui est déconcertant avec la Covid longue, c’est que le profil des patients qui en souffrent ne se superpose pas avec les profils les plus vulnérables. Cela frappe des gens qui ont été malades de la Covid à di-vers degrés, et inclut également des gens plus jeunes», y compris des enfants, avait expliqué la Dre Diaz.«Ce que nous savons jusqu’à présent, c’est que les patients souffrant d’un état post-Covid-19 auraient pu être hospitali-sés, ceux qui se trouvaient dans l’unité de soins intensifs», a-t-elle dit aux médias ce vendredi à Genève. A ce sujet, l’agence onusienne rappelle que cela s’est produit chez des patients très malades, mais aussi chez des patients qui n’étaient pas pris en charge à l’intérieur de l’hôpital.Décidément, la covid-19 est de ces virus qui ont la peau durel

la responsable de l’OMS a insisté sur le fait que «ces (symptômes) étaient réels». «Cer-tains des maux les plus courants étaient la fatigue, l’épuisement ou le dysfonctionne-ment cognitif, ainsi que ce que certains pa-tients appelaient le brouillard cérébral», a estimé la Dre Diaz, décrivant une «constel-lation de symptômes».

Dysfonctionnement cognitifD’autres recherches sont également né-cessaires pour déterminer combien de personnes souffrant de Covid-19 qui n’ont pas eu besoin de soins intensifs ont conti-nué à développer cette maladie, affirme la même source. Mais la semaine dernière déjà, l’Agence sanitaire mondiale de l’ONU

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UNE SÉANCE DE TRAVAIL LE MARDI 16 FÉVRIER 2021 :

La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), à travers sa région MeM by CGEM, dédiée aux Marocains entrepreneurs et hauts potentiels du monde, organise, le mardi 16 février 2021, une rencontre sur le thème «Relance économique du Maroc: la mobilisation des compétences, des entrepreneurs et des investisseurs marocains du monde, levier de synergies». Ouverte à tous les membres de la CGEM opérant au Maroc, aux entrepreneurs et investisseurs marocains du Monde (MeM), ainsi qu’aux institutions internationales partenaires, cette séance de travail sera l’occasion de présenter aux MeM les opportunités d’investissement au Maroc, dans l’industrie notamment, ainsi que les moyens pour stimuler une relance économique post-Covid-19 effective et durable. Elle se veut également une plateforme opérationnelle pour créer des synergies, établir des partenariats entre les MeM et les chefs d’entreprise opérant au Maroc, toutes régions et secteurs confondus, et échanger les expériences et les idées. Modéré par Karim Amor, président de MeM by CGEM, cet événement connaîtra la participation de Chakib Alj, président de la CGEM, de Mohamed Benchaâboun, ministre de l’Économie et des Finances, Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie et du Commerce, et de Nezha El Ouafi, ministre déléguée chargée des MRE.

L ors de sa réunion de samedi 13 février 2021, au siège de la confédération, le bureau exécutif de l’Union générale des entreprises et des professions a validé la demande pressante de plusieurs fédérations sectorielles de pour-suivre le gouvernement devant le tribunal administratif pour la fermeture

de milliers de petites et très petites entreprises (PME et TPME) sans aucune mesure de compensation. Pour Moulay Ahmed Afilal, le président de l’UGEP, une confédération patronale proche du Parti de l’Istiqlal, la crise sanitaire a mis à mal l’économie natio-nale, c’est un fait. «Mais que le gouvernement décide d’arrêter le travail de tel ou tel secteur sans subventionner les professionnels, cela a poussé près de 20000 très petites, petites, voire même des moyennes entreprises à déclarer faillite. Celles qui résistent encore risquent de leur emboîter le pas sous peu. Cela concerne tous les secteurs du textile en passant par les services, le BTP ou encore l’artisanat… En tant qu’UGEP, nous avons alerté plusieurs fois le gouvernement sur cette situation sans aucune réponse... Reste donc à saisir le tribunal administratif pour casser la décision gouvernementale de maintenir fermés plusieurs secteurs économiques… »Le président de l’UGEP rappelle que dans des pays qui ont été obligés de fermer les en-treprises, des subventions ont été accordées à ces dernières, contrairement au Maroc. «Des dizaines de petites entreprises n’ont même pas pu bénéficier des produits ban-caires créés à l’occasion de la crise sanitaire actuelle et le gouvernement n’a même pas daigné nous répondre. Ajouter à cela le fait que des saisies ont été exécutées sur certaines entreprises, des dirigeants de PME se retrouvent devant la justice pour des chèques impayés… Autrement dit, le gouvernement n’a même pas pris la peine de mettre un moratoire sur l’exécution des jugements visant les entreprises en arrêt de travail…. Et j’en passe», précise Moulay Ahmed Afilal. Fils du leader syndicaliste Ab-derrazzak Afilal, secrétaire de l’UGTM (1960/2006) mort le 25 octobre 2020, M. Afilal tient à relever que derrière toute entreprise qui ferme, ce sont au bas mot une dizaine d’ouvriers directs ou indirects qui sont au chômage. Rien que pour les bains maures, ce sont parfois une quinzaine de familles qui vivent de cette activité. «C’est vous dire que le problème concerne les entrepreneurs, certes, mais aussi les employés. Le taux de chômage a atteint des niveaux inquiétants et le début de 2021 n’est pas rassurant non plus. On espère que la justice sera de notre côté…», conclut-il l

L’UNION GÉNÉRALE DES ENTREPRISES INTENTE UN PROCÈS AU GOUVERNEMENT

N. Jouhari

FAILLITE DES TPME ET PME

LA CGEM PRÉSENTE LES OPPORTUNITÉS D’INVESTISSEMENT À LA DIASPORA MAROCAINE Moulay Ahmed Afilal.

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Professionnaliser et moderniser davantage les prestations de l’in-génieur géomètre-topographe, renforcer la transparence des tran-

sactions et lutter contre les pratiques frau-duleuses qui nuisent à la profession. Ce sont là les principaux objectifs qui sous-tendent l’adoption par l’Ordre National des Ingénieurs Géomètres-Topographes (l’ONIGT) de la plate-forme «QRContrat». D’ailleurs, l’Ordre n’en fi-nit toujours pas de faire la promotion de cette solution comme outil de validation des docu-ments établis par les IGT et comme moyen de certification de l’ONIGT des prestations réali-sées par les professionnels. Pour Khalid Yousfi, président de l’ONIGT «l’adhésion des IGT du secteur privé et l’engagement des Conseils régionaux de l’ONIGT ont donné à cette plate-forme la place escomptée». Ainsi, «la plate-forme «QR Contrat» est devenue actuellement un outil de validation des documents établis par les IGT du secteur privé et un moyen de cer-tification de la part de l’ONIGT de leurs pres-tations», dit-il. «Elle garantit en outre plus de transparence, plus de traçabilité et plus de sé-

intelligente de l’information et contribuera à assurer la spatialisation, la sécurisation et l’archivage des contrats numériques des IGT et des données spatiales y afférentes. Ainsi, l’ingénieur topographe peut joindre aux in-formations attributaires de son contrat une donnée à caractère spatiale faisant référence à l’affaire qui fait l’objet de la prestation to-pographique. Autre avantage de taille en termes de sécurisation qu’offre la plateforme est «la possibilité pour l’ingénieur d’éditer, de valider et de générer le code QR du contrat», souligne avec force le président de l’ONIGT. Le code généré est, en effet, crypté et contient des informations attributaires et spatiales sur la prestation. De même, la plateforme permet d’archiver d’une manière structurée les docu-ments liés à un contrat établi par l’IGT, ce qui lui permet de construire son propre référentiel

technico-juridique. Pour l’Ordre national des ingénieurs géomètres-topographes, la mise en place de la plateforme QR Code présente un intérêt particulier et une opportunité à saisir, permettant l’évolution des bonnes pratiques des IGT et la lutte contre la fraude en préservant les intérêts des citoyens. «L’ap-plication du QR Code a contribué à mettre en place des plateformes web sécurisées, assurant l’authenticité de l’information, les meilleures conditions de transparence et ca-pitalise le patrimoine informationnel, attribu-taire et spatiale, produit par les IGT», précise l’Ordre des géomètres- topographes l

curité dans les interventions professionnelles des IGT», ajoute -t-il en substance. Mise en place en mai 2019 et opérationnelle depuis juillet 2019, la nouvelle plateforme a été conçue par l’Ordre national pour garantir plus de transparence, de traçabilité et de sé-curité dans les interventions des IGT.

Bonnes pratiques Ainsi, pour garantir l’adhésion de tous les professionnels à cette plateforme, l’ONIGT a adopté une décision à travers son Conseil na-tional instaurant l’obligation pour les profes-sionnels d’utiliser cette solution pour valider les contrats liant les IGT du secteur privé à leurs clients (citoyens et opérateurs privés) et certifier les documents.Selon l’ONIGT, la mise en place de cette plate-forme permettra de migrer vers une gestion

LES GÉOMÈTRES- TOPOGRAPHESMODERNISENT LEURS PRESTATIONS

UNE PLATEFORME NUMÉRIQUE POUR LA CERTIFICATION DES CONTRATS

La mise en place de la plateforme du contrat électronique n’a d’autre but que de lutter contrela concurrence déloyale et l’exercice illégal de la profession.

LA MISE EN PLACE DE CETTE PLATEFORME PERMETTRADE MIGRER VERS UNE GESTION INTELLIGENTE DE L’INFORMATION.

Seddik MOUAFFAK

Khalid Yousfi,président

de l’ONIGT.

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Edition 159 - Du lundi 15 février 2021

L’ÉVÉNEMENTIEL, UN SECTEUR À L’AGONIE

PLUS DE 75% DE BAISSE DU CHIFFRE D’AFFAIRES EN 2020 À CAUSE DU COVID

Le secteur de l’événementiel a enregistré une baisse de plus de 75% de son chiffre d’affaires en 2020 à cause de la pandémie de Covid-19, selon un rapport du groupement professionnel des prestataires de l’événementiel au Maroc (GPPEM). Asphyxiés

financièrement, les acteurs sollicitent le soutien de l’Etat pour relancer leurs activités.

Elimane SEMBENE

Dans cette crise sanitaire, tous les secteurs ne sont pas logés à la même enseigne. Certains en pâtissent plus que les

autres. L’événementiel figure dans ce lot. La preuve: 93,5% des acteurs estiment que leur activité traverse la pire conjoncture, d’après une étude sur l’impact de la pandé-mie dans ce secteur culturel commanditée par le Groupement professionnel des pres-tataires de l’événementiel au Maroc (GP-PEM). Ce constat émane principalement des professionnels établis à Marrakech, Fès et Tanger, et auprès des agences conseil. Pis, 60% des professionnels interrogés ré-vèlent une baisse de plus de 75% de leur chiffre d’affaires.Beaucoup d’entre eux ont réduit drasti-quement leurs effectifs pour faire face à la crise. 54,5% ont licencié une partie de leurs ressources humaines permanentes.

63% DES ENTREPRISES ONT SOLLICITÉ DES AIDES AUPRÈS DE

LA CNSS POUR LEURS SALARIÉS.

n’avoir aucune visibilité commerciale sur les prochains mois, tandis que 47% dé-clarent qu’ils ont été consultés pour un projet d’événement prévu en 2021. En dépit de cette situation morose, 97,5% se disent tout de même prêts à reprendre leurs activités en respectant le protocole sanitaire mis en place par le ministère de la Santé. Asphyxiés financièrement, ils sol-licitent un soutien de l’Etat pour faciliter la relance de leur secteur, à travers notam-ment l’exonération des impôts de l’année 2020, le report des échéances bancaires et fiscales, ainsi que l’augmentation des aides aux salariés et une aide généralisée au personnel non déclaré. 206 professionnels de l’événementiel ont participé à ce sondage, qui a été réalisé par téléphone entre le 21 et le 28 janvier 2021, notamment les agences organisatrices (87), et les prestataires y compris les free-lance et sites d’accueil (69) et les agences conseils (50). 87,5% des professionnels éta-blis majoritairement à Casablanca (143) et à Rabat (43) sont soit gérants, directeurs généraux, ou propriétaires des entités re-présentées, d’après le rapport l

Les employés en mode freelance ont été les plus impactés. 51% des entreprises sondées ont remercié plus de 50% de ces collaborateurs externes. Gravement fragi-lisées, 63% d’entre elles ont sollicité des aides auprès de la CNSS pour leurs salariés essentiellement lors du confinement, ainsi que les crédits «Damane Oxygène» (-30% des entreprises) et «Damane Relance» (-20%) garantis par l’Etat. Toutefois, précise l’étude, la grande majorité estiment que ces montants sont insuffisants. D’ailleurs, presqu’un quart des représentants d’entre-prises de l’événementiel (23,5%) ont mis en vente une partie ou l’ensemble de leur matériel et 22,5% ont même pensé arrêter leurs activités après le confinement.

Manque de visibilitéLe secteur vit actuellement des lende-mains incertains. Près de 60% indiquent

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À défaut d’arguments, le Polisario use des menaces. Ses milices s’attaquent ouvertement aux in-

tellectuels occidentaux qui défendent la marocanité du Sahara et expriment librement leurs idées au sujet des der-niers développements et surtout du succès diplomatique du Royaume. Une de leurs victimes terrorisées est le poli-tologue espagnol Pedro Ignacio Altami-rano, qui a reçu des menaces de mort via les réseaux sociaux, proférées par deux sbires du Polisario. M. Altamirano, qui craint pour sa vie, a déposé plainte via son avocat auprès du juge d’ins-truction du tribunal de Malaga. «Les faits sont extrêmement graves, car ils constituent des menaces très sérieuses contre mon client, M. Altamirano, qui est menacé de mort», précise l’avocat dans sa plainte, notant que les posi-tions et les déclarations du politologue espagnol sur la question du Sahara ma-rocain sont derrière la réaction de ces deux éléments du Polisario. La défense

du politologue espagnol réclame des poursuites à l’encontre de ces individus pour menaces de mort et diffamation. Il n’y a pas d’équivoque à ce sujet, la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté du Maroc sur son Sahara et les ouvertures de consulats à Dakhla et Laâyoune font perdre le bon sens ou ce qu’il en reste à cette bande de mer-cenaires. D’ailleurs, le plaignant, lui-même, le reconnait: «Face aux victoires diplomatiques engrangées par le Ma-roc et suite aux derniers évènements qui confortent la position du Royaume concernant ses provinces du sud, le Polisario fait usage de la violence et des menaces dans une vaine tentative d’intimider les voix qui disent la vérité sur la situation du Sahara. En tant que défenseur de la paix dans le monde, j’ai exprimé ma position concernant la question du Sahara. J’ai dit et redis que le Polisario est à la dérive et il ne repré-sente pas les Sahraouis» l

LE POLITOLOGUE ESPAGNOL ALTAMIRANOMENACÉ DE MORT PAR LE POLISARIO

SES AVIS SUR LA MAROCANITÉ DU SAHARA DÉRANGENT

M. KABBAJ

Pedro IgnacioAltamirano.

MINE DE KHÉMISSET :EMMERSON OBTIENT SON PERMIS D’EXPLOITATION Le groupe minier britannique Emmerson a eu, enfin, le fameux sésame. Le ministère de l’Énergie, des mines et du développement durable vient de lui accorder le permis d’exploitation minière. Ce permis qui couvre une superficie de 558 km, permettra au groupe de développer et exploiter le gisement de potasse de la mine de Khémisset, dont le potentiel est estimé à plus de 800.000 tonnes par an. Ce qui évalue la mine de Khémisset à plus de 400 millions de dollars. «Il s’agit d’une étape majeure dans le développement de ce qui va devenir la première mine de potasse à grande échelle en Afrique. En produisant jusqu’à 800.000 tonnes de potasse par an, destinées à la consommation intérieure et à l’exportation, la mine de Khémisset devrait offrir des avantages économiques considérables, notamment une augmentation prévue de 1% des recettes fiscales du pays et de 40% du PIB local», déclare Graham Clarke, PDG d’Emmerson. Suite à l’obtention de ce permis, Emmerson a annoncé le début de la construction de la mine à partir du quatrième trimestre de 2021.

M.A.HAFIDI

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Le Maroc fait mieux que les pays de la région. C’est en substance la portée de la dernière sortie média-tique de Jesko S. Hentschel, direc-

teur du département Maghreb et Malte à la Banque mondiale. «Par rapport à la plupart de ses pays voisins, le déficit budgétaire du Maroc en 2020 reste sous contrôle. La dette publique du Maroc reste gérable compte tenu de la crise économique liée au Covid-19», a-t-il déclaré. Si la dette du Maroc reste gérable, malgré son poids important par rapport au Produit intérieur brut (PIB) du pays (76% prévu cette année), c’est que sa structure présente certaines qualités non négligeables, ce qui li-mite considérablement les risques. En effet, le poids de la dette à court terme est faible, ainsi que celui de la part de la dette extérieure et

en devises. Ces attributs permettraient au Ma-roc d’entamer confortablement son plan de relance économique post-Covid, sans trop de risques et de contraintes budgétaires majeurs. «Le Maroc a mis en place un ambitieux plan de relance post coronavirus à la fois en mobi-lisant des capitaux substantiels pour relancer l’économie et en lançant des réformes struc-turelles pour améliorer la résilience sociale et économique», a souligné le responsable à l’institution de Bretton Woods. Ces mesures devraient aider le Maroc à accroître son effi-cacité budgétaire, à élargir l’assiette fiscale et à rendre le système fiscal plus compétitif et

réformes qui rappelons-le sont au point mort. Les Assises de la fiscalité tenues les 3 et 4 mai 2019 à Skhirat avaient abouti sur une série de réformes à mener urgemment, des enga-gements du gouvernement ont été tenus sui-vant un calendrier bien précis. Près de deux après, presque rien n’a été fait dans ce sens. La crise du Covid-19 présenterait en effet une opportunité pour le Maroc pour repartir sur de bonnes bases plus résilientes. Dans son rapport semestriel de suivi de la si-tuation économique du Maroc, publié il y a un mois, la Banque mondiale avait tablé sur une récession beaucoup moins forte au Maroc que dans pratiquement tous les pays du voisinage, grâce particulièrement à la prudence des au-torités monétaires et l’ambitieuse stratégie de relance économique l

équitable. «La mise en œuvre de ces réformes marquera l’entrée du Maroc dans une nou-velle ère de croissance, accélérant la conver-gence du pays vers le niveau de développe-ment des économies plus avancées», estime Hentschel.

Des réformes urgentesToutefois, il faudrait que le Maroc atteigne son objectif de réduction régulière de son dé-ficit budgétaire dans les années à venir afin de préserver ce degré de soutenabilité. Ceci sans oublier la mise en œuvre des réformes essentielles du système fiscal marocain, des

BANQUE MONDIALE : LE DÉFICIT BUDGÉTAIRE DU MAROC RESTE «SOUS CONTRÔLE»

LE MAROC FAIT MIEUX QUE LES PAYS DE LA RÉGION

La Banque mondiale reste optimiste pour le Maroc. La structure de sa dette, malgré son taux importantpar rapport au PIB, présente plusieurs qualités qui limiteraient les risques d’aggravation de déficit budgétaire.Si le Maroc met en œuvre sa stratégie de relance économique et les réformes annoncées, «il marquera son

entrée dans une nouvelle ère de croissance», selon l’institution de Bretton Woods.

IL FAUDRAIT QUE LE MAROC ATTEIGNE SON OBJECTIF DERÉDUCTION RÉGULIÈRE DE SON DÉFICIT BUDGÉTAIRE DANS LES ANNÉES

À VENIR AFIN DE PRÉSERVER CE DEGRÉ DE SOUTENABILITÉ.

Mohamed AMINE HAFIDI

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