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GRATUIT - Numéro 261 - Edition du 12 Juin au 18 Juin 2013 Journal Israélien en langue française

Israël Actualités n°261

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Toute l'Information en provenance d'Israël

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GRATUIT - Numéro 261 - Edition du 12 Juin au 18 Juin 2013 Journal Israélien en langue française

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3L’information en provenance d’IsraëlEdition du 12 Juin au 18 Juin 2013

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Alain SayadaTel: 06 68 17 25 55

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La semaine dernière, en pleine rue à Paris, une altercation entre les extré-mistes de gauche et de droite a eu lieu. L’issue de cet affrontement s’est malheureusement terminée par le décès de l’un d’entre eux, Clément Meric, jeune homme âgé seulement de 18 ans. Embrigadé et endoctriné par la mouvance d’extrême gauche, Clément Meric a été sauvagement assassiné par un jeune à peine plus âgé (20 ans) faisant parti du mouve-ment des Jeunes Nationalistes Révo-lutionnaires affiliés à l’extrême droite. La mort de Clément Meric, bien que cet événement soit un malheur absolu pour sa famille et ses proches, reflète le fait que ces mouvements extré-mistes, que l’on soit de gauche ou de droite, sont des mouvements fanatisés par la cause qu’ils défendent.

Pourtant, ils ont un point commun nous concernant : la haine d’Israël et celle des Juifs. Mais il ne faut pas se voiler la face. En effet, des bagarres comme celle-ci ont lieu régulièrement en province entre les extrêmes mais heureusement sans conséquences aussi graves. Ces mou-vements d’extrême gauche proches de Dieudonné et de Mélenchon ou ceux d’extrême droite avec Marine Lepen n’ont fait qu’attiser la haine entre les communautés. Des bagarres entre mili-tants, il y en a toujours eu avec comme

résultat, des dent en moins, un œil au beurre noir, un bras cassé … mais cette fois-ci, une étape a été franchie par la mort d’un homme ... Il est important de savoir que ces mouvements ont comme officine le Front de Gauche et le Front National ...

Alors mes amis, ne tombons pas dans le piège de nous attendrir et de prendre parti pour l’un ou l’autre de ces extrêmes car quoi qu’il arrive, ils ne nous aiment pas. De toute façon, nous ne les aimons pas non plus ! La mort de ce jeune n’est qu’un fait divers parmi tant d’autres en France. La mort aurait pu être dans l’autre camp mais la zone de choc aurait-elle été la même ? Je ne le pense pas ... Aujourd’hui, Clément Meric y a laissé la vie, demain, à qui le tour ?

Pour terminer cet édito, je voudrais féli-citer mon ami Meyer Habib, vice-prési-dent du Crif pour sa brillante victoire à l’occasion de l’élection de la 8ème cir-conscription des Français de l’Etranger d’Europe du Sud et d’Israël. En espérant qu’en prenant le poste de député, tu seras à même de placer haut et fort l’intérêt d’Israël dans l’hémicycle de l’Assem-blée Nationale.

Am Israel Hai

Alain Sayada

D’un extrême à l’autre !

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4L’information en provenance d’IsraëlEdition du 12 Juin au 18 Juin 2013

Pour tous ceux qui jusque-là s’illu-sionnaient sur une gouvernance américano-occidentale, les récents événements au Moyen-Orient sont très édifiants. L’Occident, l’Union Européenne, le pied solide des USA dans cette région n’est plus rien d’autre qu’un symbole.

Les USA se retirent en silence et dans leur sillon l’Union européenne suit le pas.

Les changements géopolitiques qui commencent à s’incruster dans cette région nous mettent à nu leur fai-blesse témoignée par leur manque d’initiation et d’implication dans les bouleversements dramatiques et défi-nissants qui frappent la région.

Nous avons assisté à l’écroulement successif des régimes dits totalitaires pour laisser la place à celui non moins tyrannique de l’Islam. Système ram-pant qui accumule succès après suc-cès dans une région qui hier seule-ment était sous le socle des USA et de l’Union Européenne. Le monde vague sur des sables mouvants s’en vouloir se l’admettre.

Le travail de sape avait commencé bien avant le réveil du fameux Prin-temps Arabe, avec la chute du Shah et la montée fulgurante de Khomeiny, largement appuyée par le monde libre et l’ancien président américain Jim-my Carter. Le comble dans toute cette affaire est que personne (ou très peu), n’a pu entrevoir la perforation de la brèche qui entrainerait la démolition du barrage entier.

La démocratie compte ses derniers jours non seulement au Moyen-Orient mais aussi dans l’Occident qui pour parer à la débâcle imminente, se voit contraint d’appuyer certaines lois qui la rapproche visiblement des préceptes du totalitarisme. Les vérités sont chuchotées par crainte de répression, les medias ne font plus acte qu’emblématiquement puisqu’ils opèrent sous une influence croissante des politiques courantes face à des

gouvernements qui, pour colmater leur déficience, s’emploient dans la rhétorique vide et le leurre, alors qu’en réalité ils frôlent la faillite dans tous les sens.

Rien d’extraordinaire à ce que le premier ministre israélien déclare qu’Israël ne peut compter que sur lui-même pour sa sécurité… oui mais là, ce n’est plus seulement la sécurité d’Israël qui se trouve dans cette cor-beille, c’est celle du monde libre qui prend la poudre d’escampette au vu et su du monde entier.

Bachar Al Assad a vu se profiler la déchéance et a misé sur le bon cheval qui le tirerait d’affaire : l’axe Russie-Iran-Hezbollah qui viendront récla-mer leur dû bientôt et s’installeront sous le nez de du dernier bastion local de la démocratie : Israël.

L’ONU n’étant plus qu’une marion-nette entre les mains des grands mani-pulateurs a cessé depuis longtemps de représenter une quelconque justice et droits de l’homme pour se substituer en repaire des régimes anti-démocra-tiques et cruels.

Comme on dit en langage simple, le ROI est mort, VIVE le roi. Il faut faire place à ces puissances nouvelles qui se profilent à l’horizon et qui se-ront demain celles qui nous dicteront la conduite à suivre.

Quant aux élucubrations d’Obama et John Kerry face à Israël, ils devraient honnêtement s’acheter de nou-velles paires de lunettes pour mieux localiser l’origine des catastrophes actuelles qui s’abattent sur eux, au lieu de soigner un moribond avec de l’aspirine. C’est en Iran que les choses se manigancent… Israël et les palestiniens ne résoudront jamais les véritables défis qui jour après jour se déterminent et leur éclatent en plein visage.

Par Thérèse Zrihen-Dvirhttp://theresedvir.com/

L’Occident perd pied au Moyen-Orient ou la débâcle annoncée

Ivre de son succès récent à Quous-seir, le Hezbollah lorgne sans am-bages le plateau du Golan. Dans un récent article publié sur Almanar, il met en ligne son intention évidente de diriger ses milices et l’armée syrienne vers le Golan, ouvrant un front très convoité avec Israël.

Il faudrait être complètement aveugle pour ne pas voir qu’Assad dans sa situation présente et dans la démoli-tion quasi totale de la Syrie, n’aime-rait pas du tout s’aventurer dans une nouvelle conflagration avec Israël…

Ce serait un suicide incontestable … il le sait mais sait aussi qu’il est devenu le vassal de l’Iran… Il est une offrande aux ambitions illimitées des mollahs iraniens qui ne se trouvent pas là spécialement pour sauver la peau d’Assad, mais surtout pour accéder à leurs objectifs bien précis, faisant de la Syrie leur tremplin.

Il reste toutefois une issue béante

bien intrigante, le financement de la Syrie… si l’Iran en est derrière, quelqu’un doit bien se demander quel est l’effet des dites sanctions écra-santes imposées par les USA et les pays d’Europe sur l’Iran ?

Le Hezbollah, qui suit les instructions reçues de l’Iran, veut et cherche à en-traîner Israël dans une guerre qui ne tardera pas à engloutir tout le Moyen-Orient… et c’est là l’intention qui se cache derrière cette initiative.

Une guerre contre Israël ouvrira bien des plaies anciennes et changerait la direction de l’humeur globale et des vents de la guerre actuelle. L’Iran le veut, le cherche par tous les moyens, et même si les pays d’Europe et les USA jouent aux sourds et aux muets… ils ne tarderont pas à se retrouver face à une situation qu’ils auraient bien voulu éviter, mais ont vraisemblablement raté le train.

L’Iran joue un jeu très serré en inti-

mant à son armée proxy libanaise à allumer la mèche de ce baril de poudre qu’est devenu en ces récentes années le Moyen-Orient.

Une chose est certaine, ni l’Occi-dent et ni Obama ne lèveront un petit pouce pour défendre leur intérêts au Moyen-Orient comme le fait si bien la Russie, ou encore défendre Israël. Ils sont devenus les maîtres de la rhé-torique creuse et distribuent ce qui est vulgairement connu, des chèques sans provisions.

Il semble qu’Israël est de plus en plus conscient qu’il va se retrouver tout seul devant ce gouffre et se prépare activement à défendre son existence et celle de ses vaillants citoyens.

Am Israël Hay.

Par Thérèse Zrihen-Dvirhttp://theresedvir.com/

Le Hezbollah mènerait-il Assad au Suicide ?

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5L’information en provenance d’IsraëlEdition du 12 Juin au 18 Juin 2013

Un comité spécial du ministère de la défense chargé de compenser les victimes que ne répondent pas aux critères standards d’indemnisation de l’état a récemment décidé de payer deux familles arabes de la bande de Gaza, qui ont perdu deux de leurs proches dans une attaque à la roquette en 2005, avant le retrait israélien de l’enclave côtière.

Chaque famille va recevoir un mil-lion de shekels, soit à peu près 210 000 euros.

Au cours de l’incident en question, deux arabes et un chinois ont été tués par une roquette Qassam tirée par des terroristes du groupe islamiste Hamas qui a explosé dans la serre dans la-quelle ils travaillaient.

Cinq autres arabes ont également été

blessés dans l’attaque, qui a eu lieu dans l’ancienne implantation israé-lienne de Ganei Tal. L’implantation était située dans la partie sud de la bande de Gaza, avant qu’Israël ne dé-mantèle les villages juifs de la bande côtière.

A l’époque, un hélicoptère de Tsahal avait été appelé sur les lieux et a éva-cué les deux arabes grièvement bles-sés au centre médical universitaire Soroka de Beer Sheva, le reste des blessés étant emmenés en ambulance.

L’armée israélienne avait d’abord cru qu’un engin explosif avait explo-sé sur le site, mais il a plus tard été révélé qu’il s’agissait d’une roquette Qassam.

Le mot hébreu « frayer », vous connaissez ?

Israël va compenser des arabes de Gaza tués par le… Hamas

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6L’information en provenance d’IsraëlEdition du 12 Juin au 18 Juin 2013

Un Américain s’est rendu lundi de-vant un juge aux affaires familiales portant un uniforme nazi, espérant obtenir le droit de voir ses enfants. Il avait donné à ses enfants des prénoms inspirés du nazisme et en a perdu la garde. Ses trois aînés s’appellent respectivement Adolf Hitler Camp-bell, 7 ans, JoyceLynn Aryan Nation Campbell, 6 ans, et Honzlynn Jeannie Campbell, 5 ans.

Ils ont été retirés à leurs parents en 2009, et Heath Campbell, 40 ans, affirme ne pas les avoir revus depuis deux ans.

Le quatrième enfant, Heinrich Hons Campbell, âgé de 18 mois, a été retiré au

couple par les services sociaux quelques heures après sa naissance, en novembre 2011, les autorités invoquant un passé de violences familiales. «J’aime mes enfants, je veux être leur père», a déclaré Heath Campbell, petite moustache et coupe de cheveux portée comme son idole Hitler, énorme croix gammée rouge et noire tatouée sur le cou, avant l’audience au tribunal de Flemington (New Jersey), à la chaine locale NBC 10.

Le fils aîné appelé «Adolf Hitler Campbell»Le couple, depuis séparé, était devenu célèbre en 2008 quand un supermarché avait refusé d’écrire «Adolf Hitler» sur

le gâteau d’anniversaire de leur fils aîné. Une enquête avait alors été ouverte, et les enfants retirés peu après à leurs pa-rents. «Je n’ai jamais fait de mal à mes enfants. Je leur ai simplement donné un prénom, et je ne pense plus aujourd’hui que c’était bien», s’est défendu Heath Campbell, qui se présente néanmoins comme «un nazi».

Quant à l’opportunité de porter un uni-forme nazi au tribunal, tout dépend se-lon lui du juge. «Si ce sont de bons juges et de bonnes personnes, ils regarderont à l’intérieur et ne s’arrêteront pas à l’appa-rence», a-t-il conclu.

Source: leparisien

États-Unis : il se présente au tribunal habillé en naziLes Google Glass seront persona non grata lors d’un séjour à Las Vegas. Les utilisateurs dispose-ront de plusieurs fonctionnalités et pourront donc réaliser des films, se connecter à Internet, prendre des photos. Les lunettes de Mountain View pourront surtout recevoir des informations. Cela poserait un réel problème dans les casinos puisque les joueurs pourraient aisément communiquer et perturber le bon déroulement d’une partie. Comme les casinos souhaitent que le risque de tricherie soit de zéro, les Google Glass seront interdites. Ce ne sera pas les seuls lieux où elles seront bannies puisque les clubs de strip-tease n’en veulent pas. Les cinémas demanderont également aux spec-tateurs d’ôter leur Google Glass. À cause des photos et des vidéos, il y aurait une atteinte aux droits d’auteurs.

Les lunettes interdites de casinosLes Google Glass n’ont pas encore fait leur preuve, mais les interdic-tions sont d’ores et déjà connues.

Le directeur de la division du jeu du New Jersey explique que « Même si les lunettes n’ont pas encore été utili-sées pour tricher. Leur présence à une table de jeu conduirait à la perception que quelque chose de louche pourrait se passer ». L’ensemble du jeu pour-rait ainsi être truqué et elles feraient « perdre la confiance du public en l’intégrité du jeu ».

Pas de Google Glass dans les barsLes Google Glass seront donc ban-nies des cinémas, des clubs de strip-tease et des casinos (New Jersey, Pennsylvanie, Connecticut, Ohio, Las Vegas)… La liste pourrait tout de même s’allonger. Aux USA, un projet de loi serait sur le point de se concré-tiser en Virginie Occidentale. Les au-torités ne veulent pas que les lunettes de Mountain View soient utilisées pendant la conduite. Un bar à Seattle a également annoncé qu’il ferait une zone au sein de son établissement où les lunettes seront interdites, car elles menaceraient la vie privée des clients.

Source : Cnet

Google Glass : Les lunettes seront refusées dans les casinos des USA

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7L’information en provenance d’IsraëlEdition du 12 Juin au 18 Juin 2013

Le président tchadien, Idriss Déby, a livré un diagnostic alarmant sur la Libye qui risque de « nous ex-ploser à la figure » en étant la base de « tous les islamistes radicaux » dans la région du Sahel, samedi dans un entretien au journal fran-çais Le Figaro.

« La Libye est au bord de l’explo-sion. Je n’ai pas du tout la solution mais on ne peut pas regarder cette situation, la laisser évoluer et nous exploser à la figure. La communauté internationale doit aider les autorités légitimes de la Libye », a déclaré M. Déby. « Tous les islamistes radi-caux sont aujourd’hui en Libye », poursuit le président tchadien pour qui les liens de ces groupes avec Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) ne font « pas de doute ».

« Hier ils n’avaient pas de terrain, aujourd’hui ils en ont un: c’est la Libye tout entière. Hier ils n’avaient pas d’armes, maintenant ils les ont toutes. Ils n’ont même pas besoin de fabriquer des trucs artisanaux. Hier ils se cachaient.

A Souk Aldjoumoua, un quartier au cœur de Tripoli, Mohamed, 35 ans, dénonce l’ineptie des autorités li-byennes aux manettes du pays depuis deux ans. «Le nouveau régime peine

à redonner fière allure à une capitale miséreuse et à reconstruire un pays en ruine et en plein tumulte», affirme cet ingénieur en pétrochimie.

Aujourd’hui ils [les islamistes] s’af-fichent et disent qu’ils imposeront la charia en Afrique », affirme M. Déby.

« La communauté internationale doit se réveiller pour sauver la Libye sinon tout ce que nous avons fait au Mali ne servira à rien », insiste-t-il.

«Gardons les pieds sur le sable et ar-rêtons de rêver. Regardons la réalité en face: le pays est instable et ingé-rable. Notre quotidien se transforme en cauchemar qui fait fuir les Li-byens et les investisseurs étrangers», tonne Fatim al-Mourabat, universi-taire de 35 ans, qui a participé à la révolte sous le nom de Zahra Altara-bulssia, et déplore la situation désas-treuse dans une Libye libre mais en proie à l’insécurité et à la violence.

Tripoli, comme les principales villes libyennes, est aux mains des milices armées

Après la chute de Mouammar Kadhafi, plus de 200 000 anciens rebelles campent toujours dans les installations stratégiques de l’Etat, dans les hôtels de luxe, les écoles et les propriétés des dirigeants de l’an-cien pouvoir. Ils occupent aussi les ministères et réclament le départ de plusieurs hauts responsables.

Les katibas (milices armées) se sont réparti le territoire. Elles font la loi et pointent leurs armes partout. «Dès la tombée du jour, nous entendons des

tirs d’armes automatiques. Les gens ont peur de sortir», regrette Fatim al-Mourabat, qui chaque jour brave le danger pour aller à l’université où elle prépare son master en sciences politiques. Abu Bikr Algharghouti, lui, a préféré quitter Tripoli après avoir été menacé de mort.

«J’avais grand espoir de participer à l’édification de la nouvelle Libye.» Mais il a vite déchanté. Cet intel-lectuel, qui se présente comme un opposant indépendant, est retourné en Norvège où il anime le site «la révolte du 17 février» pour dénoncer un pays à la dérive, gangrené par la lutte des clans, la corruption et les trafics en tous genres.

« La situation évolue de la façon la plus négative possible pour la Libye mais aussi pour nous », constate M Déby. »Malheureusement, à l’hori-zon je ne vois pas dans les trois ou quatre années à venir une Libye sta-bilisée à moins d’un miracle (…) Le terrorisme peut frapper quand il veut même au Tchad », conclut-il.

Des soldats tchadiens sont interve-nus aux cotés de l’armée française et d’autres pays africains pour chas-ser les groupes islamistes armés qui occupaient le nord du Mali.

JPG : pour ma part, je considère que Bernard Henri Levy doit se rendre d’urgence sur place, bien sûr avec une tenue vestimentaire toute neuve pour s’adapter aux différences de lumière de l’été.

© Jean-Patrick Grumberg

http://www.lorientlejour.com/

La Libye risque de « nous exploser à la figure »Six villes, deux aéroports, un com-plexe high-tech, une université et un système de routes pour relier tout cela sont inclus dans le nou-veau plan de construction de l’au-torité palestinienne visant à établir les faits sur le terrain et créer une continuité territoriale en Judée et Samarie.

Des dizaines de sites de Judée Sama-rie font partie du nouveau plan de construction pour lequel les auto-rités refusent d’attendre la reprise des pourparlers de paix et jettent les bases et les infrastructures d’un état indépendant.

Le journal israélien Yedioth Ahro-noth a obtenu un document détaillant les projets de constructions qui font partie du « plan Fayyad », un modèle pour un état palestinien de facto.

La majorité des projets sont prévus dans la zone C, contrôlée par Israël, et beaucoup d’entre eux ont déjà com-mencé. Certains sont en attente d’ap-probation de l’administration civile, l’instance israélienne dirigeante qui opère en Judée et Samarie.

L’autorité palestinienne espère pous-ser les projets que l’administration civile rejettera par le biais de négocia-tions comme « mesures de confiance ». Compte tenu des fréquentes visites du secrétaire d’état américain John Kerry dans la région, le plan semble ancré dans la réalité.

Les pétitions adressées à l’adminis-tration civile révèlent que les pales-tiniens ont l’intention d’ériger cinq

villes et une ville touristique sur les rives de la mer Morte appelée Moon-light. Les deux aéroports seraient construits à Jérusalem Est et dans la vallée du Jourdain. Des plans sont également en place pour mieux cana-liser l’eau naturelle et les ressources énergétiques et créer des installations de purification d’eau.

La partition de la Judée Samarie comme stipulée par les accords d’Os-lo est la suivante : la zone A repré-sente 11% de la Judée Samarie et est sous contrôle total de l’AP. La zone B représente 28% de la région et est contrôlée civilement par l’AP, avec un contrôle militaire d’Israël, alors que la zone C, qui représente environ 61% du territoire, est sous contrôle civil et militaire israélien total.

En août 2009, le premier ministre palestinien Salam Fayyad a publié un document intitulé « la fin de l’occu-pation et la création d’un état », di-sant que l’état palestinien s’élèvera sur la Judée Samarie dans les fron-tières de 1967, Jérusalem Est inclus. Depuis, Fayyad a travaillé à brouiller les distinctions entre les trois zones A, B et C.

Certains de projets repris dans le plan sont financés par des gouvernements étrangers, notamment l’Allemagne.

Le conseil de la Yesha a déclaré dans un communiqué que le plan représente un danger pour la sécurité d’Israël, une violation des obligations données à Israël, et va à l’encontre du droit international.

L’AP jette les bases d’un futur « état palestinien »

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8L’information en provenance d’IsraëlEdition du 12 Juin au 18 Juin 2013

Les premiers résultats de l’accord « Open Sky » signé entre l’Etat Juif et l’Union Européenne, com-mencent à apparaître. La compa-gnie aérienne low cost Ryanair, vient de demander officiellement au Ministre israélien des trans-ports, Yisraël Katz, l’autorisation d’effectuer des vols réguliers vers/depuis Israël à prix réduit.

L’accord Ciel Ouvert permet aux entreprises telles que Ryanair de tra-vailler en Israël et de faire chuter les prix des billets. Il ouvre le ciel israé-lien à la concurrence et devrait per-mettre à des centaines de milliers de personnes (en plus) a arriver en Israël

pour visiter le pays.

La compagnie « Ryanair » a ainsi annoncé son intention d’effectuer des vols vers de nombreuses destinations en Europe, y compris à Brême et Ba-den-Baden en Allemagne, la Sicile, Kaunas en Lituanie, Eindhoven aux Pays-Bas, Oslo en Norvège. « La compagnie nous a annoncé son inten-tion de faire des billets à 50 euros » explique le Ministère des transports.

Il n’y aura donc aucune destination vers la France. Par le passé, la com-pagnie El Al avait mis la pression au gouvernement pour qu’une autre compagnie low cost, Easy Jet, ne soit

pas autorisée à faire la liaison Paris-Tel Aviv. Actuellement, Easy Jet fait des liaisons entre Israël et Mulhouse pour des prix très bas (jusqu’à 65 euros le billet). On imagine mal El Al et ses prix enflammés, tenir face à la concurrence. Et ce, même si on connaît l’argument sécuritaire…

Selon la compagnie, il est prévu que les vols Ryanair à destination d’Israël apportent 2 millions de personnes à Tel§Aviv tous les ans, avec dans leurs bagages 600 millions de dollars de recettes fiscales et plus de 2.000 nou-veaux emplois.

Ryanair aimerait commencer à opérer « dès octobre 2013″ depuis l’aéroport d’Ovda (près d’Eilat) puis, lors des premiers mois 2014, depuis l’aéro-port Ben Gourion de Tel-Aviv.

«Ryanair» – la compagnie nationale irlandaise, est considéré comme la plus grande compagnie aérienne à opérer des vols domestiques depuis 140 aéroports, pour un prix moyen de 50 euros par billet. La flotte de la compagnie se compose de plus de 300 avions (Boeing 737-800).

Par Elyes Kahn

Ryanair va lancer des billets /depuis Israël à 50 euros !

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10L’information en provenance d’IsraëlEdition du 12 Juin au 18 Juin 2013

Le chanteur, qui doit donner un concert à Tel-Aviv le 7 juillet, ex-plique au « Nouvel Observateur » pourquoi il se produira.

Julien Clerc donnera bien, comme prévu, un concert Symphonique à Tel-Aviv le 7 juillet prochain. Et ce, malgré les pressions que l’artiste subit de la part du BDR (Boycott Desinvestissement Sanctions), cette association créée par la société civile palestinienne au début des années 2000, visant à faire peser sur Israël toutes sortes de pressions, qu’elles soient économiques ou culturelles.

Des membres de cette organisation, qui se présente donc comme la « réponse citoyenne et non violente à l’impunité d’Israël « , ont manifesté devant le Shepherds Bush Empire de Londres où le chanteur se produisait le 8 mai dernier. D’autres sont inter-venus dans le même but à Paris de-vant le Châtelet les 13, 14 et 15 mai.

Sur Internet, Julien Clerc qui est par ailleurs ambassadeur de bonne Volonté au HCR (Haut-Commissa-riat des Nations unies chargées des réfugiés) depuis octobre 2003, est à ce titre pris à parti au nom des 4 millions de réfugiés palestiniens : « Le rôle que vous assumez comme ambassadeur n’est-il pas aussi celui de porte-parole pour les droits de ces millions de personnes déracinées par la force ? »

Nombre de personnalités internatio-nales (Paul Mc Cartney, Madonna, Leonard Cohen et bien d’autres) ont chanté en Israël malgré les menaces. Seule Vanessa Paradis avait suscité la polémique en annulant son concert prévu à Tel-Aviv en février 2011.

Julien Clerc, lui, compte bien hono-rer ce contrat. Il sera accueilli à bras ouvert à son arrivée en Terre Promise comme le lui a précisé la ministre de la Culture et des Sports, Limor Livnat, dans sa lettre du 8 mai 2013 : « Les Israéliens sont connus pour leur amour des arts et de toutes expres-sions culturelles, nombreux sont ceux parmi eux qui vous connaissent, vous aiment et vous admirent, et suivent votre longue et exceptionnelle car-rière depuis 45 ans « .

Les explications de Julien Clerc

Julien Clerc ira donc à Tel-Aviv, il a accepté de nous dire pourquoi : « Quelques membres du BDS étaient présents devant la salle où je me produisais à Londres puis devant le Châtelet pour m’inciter à ne pas aller chanter le 7 juillet prochain à l’Opéra National de Tel-Aviv. J’ai aussitôt contacté Philippe Leclerc qui dirige le bureau français du HCR pour lui demander conseil et il m’a répondu qu’il n’y avait pas d’obstacle insti-tutionnel pour moi à aller chanter à Tel-Aviv. Le HCR a d’ailleurs une antenne en Israël. Ce sera pour moi l’occasion de leur rendre visite et de connaître leur travail en faveur des réfugiés.

Pas question d’annuler ce concert même si j’ai en effet subi des pres-sions. Ces membres du BDS essayent de m’en dissuader mais pourquoi demander à un chanteur français de prendre partie dans un conflit que les chefs d’Etat des plus grandes nations n’ont pas réussi à régler ?

De ma fenêtre, je ne peux que prêcher la tolérance mutuelle et souhaiter qu’Israéliens et Palestiniens arrivent un jour à vivre ensemble.

Mais je le répète : ce n’est certaine-ment pas un artiste français qui peut régler ce problème. »

Source: nouvelob

Julien Clerc chantera en Israël malgré les pressions

La nomination de Rami Hamdallah, universitaire palestinien, en tant que Premier Ministre, est une grande victoire pour Mahmoud Abbas et ses amis du Fatah.

Hamdallah, Président d’An-Najah Uni-versity depuis 1998, a été choisi par Abbas pour remplacer Salam Fayyad il y a quelques jours. Fayyad avait décidé de quitter le gouvernement en avril après des années de tensions et de désaccords avec le président de l’Autorité palesti-nienne et le Fatah.

Abbas et le Fatah veulent un premier ministre faible qui ne constituera jamais une menace pour leur hégémonie.

Jusqu’à la semaine dernière, de nom-breux Palestiniens étaient convaincus que Abbas serait contraint par l’admi-nistration américaine et les Européens de garder Fayyad en place. Les dona-teurs occidentaux ont même menacé de suspendre l’aide financière à l’Autorité palestinienne si Abbas licenciait effecti-vement Fayyad.

Mais au final, Abbas et le Fatah ont obtenu exactement ce qu’ils voulaient. Non seulement ils ont réussi à se débar-rasser de Fayyad, mais l’homme qui a été choisi pour le remplacer sera moins

problématique que Fayyad.

Pour Abbas et le Fatah, Fayyad, un éco-nomiste très respecté, a posé un réel pro-blème et une menace. Tant que Fayyad était premier ministre, il était presque impossible pour Abbas et le Fatah de mettre la main sur des centaines de mil-lions de dollars d’aide internationale.

Fayyad a non seulement bloqué Abbas et le Fatah de saisir les fonds, il a éga-lement commencé à poser un défi poli-tique pour eux.

Abbas et le Fatah, dans les territoires disputés, soupçonnent que Fayyad avait des ambitions politiques, y compris pour une élection présidentielle.

Pourtant, plus important que de se dé-barrasser de Fayyad était de trouver une figure charismatique et inexpérimenté qui jouerait le rôle du serviteur fidèle et dévoué des dirigeants du Fatah.

Si se débarrasser de Fayyad a été une victoire, la nomination de Hamdallah, un «yes man» qui n’a aucune expérience politique, est encore un plus grand suc-cès.

Abbas voulait et a finalement obtenu un Premier ministre qui jouera le même rôle que les premiers ministres de la Jor-danie et d’autres pays arabes non démo-cratiques.

Contrairement à Fayyad, Hamdallah va maintenant servir en serviteur obéissant et fidèle Mahmoud Abbas, ainsi que le Fatah et la direction de l’OLP.

C’est exactement ce qu’ils ont voulu –

un Premier ministre impuissant qui enté-rinera leurs décisions et les plans.

Sur le plan politique, la nomination de Hamdallah n’aura aucun impact.

L’OLP est le seul parti autorisé à négo-cier avec Israël. Les dirigeants de l’OLP, y compris Abbas, Fayyad n’ont jamais permis l’ouverture des négociations avec Israël. Bien sûr, ils ne permettront jamais que quelqu’un comme Hamdal-lah, qui a une expérience nulle dans le processus de paix, soit impliqué.

La nomination de Hamdallah ne veut rien dire pour le processus de paix. En outre, il ne va pas apporter des chan-gements réels, le cas échéant, dans les stratégies économiques et sécuritaires de l’Autorité palestinienne.

La nomination de Hamdallah montre qu’Abbas continue d’agir comme si l’Autorité palestinienne était son fief pri-vé. Les dirigeants de l’OLP ont déclaré que Abbas a omis de les consulter au sujet de la nomination du nouveau Pre-mier ministre, de la même manière qu’il les maintient dans l’ignorance de beau-coup de choses, y compris des efforts du secrétaire d’Etat américain John Kerry à reprendre le processus de paix avec Israël.

De fait, la nomination de Hamdallah sert à renforcer le statut de dictateur non élu de Mahmoud Abbas, dont le seul but est de rester au pouvoir aussi longtemps que possible. Comme Arafat.

Par Déborah Coen

Pourquoi Mahmoud Abbas a t-il nommé Rami Hamdallah nouveau Premier Ministre palestinien ?

Lors d’une cérémonie festive qui s’est déroulée lundi, Israël a offi-ciellement signé l’accord « ciel ouvert » avec l’Union Européenne. L’accord, en négociation depuis plusieurs années, a été signé par la ministre israélien des transports, Israël Katz, et le directeur des au-torités aéroportuaires, Giora Rom, avec les ministres des transports de l’UE.

L’accord a été ratifié en avril par le cabinet ministériel israélien, déclan-chant une grève par El Al et d’autres compagnies aériennes. El Al, Israir et Arkia ont tous exprimé la crainte de ne pas être en mesure de rivaliser avec les transporteurs européens a bas prix qu’Israël devra accueillir à l’aéroport Ben Gourion suite à l’accord.

La grève a pris fin lorsque le gou-vernement a accepté de payer la part du lion des dépenses de sécurité sup-portées par les compagnies aériennes israéliennes, une « subvention » que le gouvernement et les compagnies aériennes espèrent aideront à rester concurrentiel avec les transporteurs

européens.

Afin de permettre aux compagnies aériennes israéliennes de s’adapter à la nouvelle situation, l’accord sera mis en œuvre sur cinq. Passé ce délai, il est prévu qu’il y aura beaucoup plus de trafic aérien entre Israël et l’Europe, avec des billets moins chers résultant de la concurrence accrue. Commentant l’accord après l’avoir ratifié plus tôt cette année, le ministre des finances Yair Lapid a déclaré que l’accord était « bon pour Israël, et conduira à la baisse des prix et à une concurrence accrue. Il ne provoque pas de perte d’emploi, comme le craignent les compagnies aériennes, mais plutôt le contraire. »

L’accord se substituera à tous les accords qu’Israël a actuellement avec les différents pays européens, a dit le bureau de Katz.

Israël et l’UE signent l’accord « ciel ouvert »

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 12 Juin au 18 Juin 2013

Une personne a été tuée par des tirs dimanche lors d’une échauf-fourée qui a éclaté entre partisans et adversaires du Hezbollah devant l’ambassade d’Iran à Beyrouth, a annoncé l’armée libanaise.

Cet incident, le plus grave du genre dans la capitale libanaise qui soit lié au conflit syrien, intervient deux jours après une mise en garde de l’armée contre des «complots» pour entraîner le Liban dans la guerre.

La bagarre a éclaté lorsque des par-tisans du mouvement chiite se sont attaqués à des personnes protestant contre la participation du Hezbollah aux combats en Syrie devant l’am-bassade d’Iran, parrain de ce parti.

«Une personne a tiré à partir d’un revolver, blessant grièvement un ci-toyen qui a fini par succomber», a in-diqué l’armée dans un communiqué.

«L’armée est en train de poursuivre la personne qui a tiré», a indiqué le texte.

L’armée ne donne plus de précisions sur l’assaillant ou la victime mais d’après lesmédias libanais, la victime faisait partie du groupe protestant contre le Hezbollah l’échauffourée a duré quelques minutes.

Des jeunes hostiles au Hezbollah étaient arrivés près de l’ambas-sade pour y organiser un sit-in et en quelques secondes, d’autres jeunes armés de bâtons sont apparus et ont commencé à les attaquer ainsi que les photographes sur place.

La bagarre s’est terminée avec l’in-tervention de l’armée, selon le pho-tographe qui avait vu au moins une personne le visage ensanglanté.

Téhéran, principal allié régional du régime du président syrien Bachar al-Assad, est le parrain du Hezbol-lah. L’ambassade d’Iran se situe à Bir Hassan, près de la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah.

Le rôle du Hezbollah a été détermi-nant dans la prise par le régime syrien cette semaine de la région de Qous-seir, ex-fief des rebelles situé dans le centre-ouest de la Syrie près de la frontière libanaise.

Le conflit en Syrie divise profondé-ment les Libanais entre partisans et opposants du président Assad, et exa-cerbe les tensions confessionnelles.

La majorité des chiites emmenés par le Hezbollah sont favorables au régime, tandis que les sunnites, qui représentent la majorité de la popula-tion en Syrie, soutiennent la cause de l’opposition.

Parallèlement à l’incident de l’am-bassade d’Iran, une centaine de per-sonnes se sont rassemblées dimanche sur la place des Martyrs dans le centre-ville de Beyrouth avec pour slogan «Les Libanais avec la liberté et la dignité du peuple syrien, contre la bataille du Hezbollah en Syrie».

«Le Hezbollah doit se retirer de Sy-rie. Ce qu’ils font, aucun mouvement armé libanais ne l’a jamais fait, c’est-à-dire participer à une guerre dans un autre pays», a affirmé Charles Jab-bour, un des organisateurs du sit-in.

«Le Liban n’a jamais été aussi fra-gile, ils sont en train de transférer la guerre de Syrie dans le pays. L’armée libanaise doit se déployer à la fron-tière pour empêcher le Hezbollah s’entrer en Syrie», a-t-il ajouté.

«Pourquoi tuent-ils des Syriens? Ils doivent revenir au Liban pour rede-venir des résistants» contre Israël, affirme Mohammad, venu de Tripoli, la grande ville à majorité sunnite du nord du Liban.

La lutte contre l’Etat hébreu est le cheval de bataille du Hezbollah, créé par l’Iran dans les années 1980.

La foule a scandé «Bachar, dégage!» et observé une minute de silence en hommage aux morts en Syrie, dont le nombre s’élève à plus de 94.000 selon une ONG.

Des réfugiés syriens, qui participaient également à la manifestation, ont ex-primé leur colère contre le Hezbollah.

«L’armée syrienne et le Hezbollah n’arrêtent pas d’accuser la révolution d’attirer des jihadistes de l’étranger, mais qu’en est-il du Hezbollah? Ils viennent d’un autre pays combattre en Syrie», a lancé un Syrien de Qous-seir, arrivé il y a deux mois au Liban.

«Nous ne voulons pas qu’une guerre confessionnelle (entre sunnites et chiites) éclate ici en raison de la présence de Hezbollah à Qousseir», affirme de son côté Khaled Nasra, 25 ans et originaire de la ville syrienne d’Alep (nord).

© 2013 AFP

Liban: un mort dans une échauffourée entre pro et anti-Hezbollah à Beyrouth

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14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 12 Juin au 18 Juin 2013

La paracha de la semaine nous parle de la «Para adouma»(la Loi) de la vache rousse. Pourquoi est-elle désignée «Houkat Athora» un décret de la thora et non pas « Hou-kat Apara » le décret de la vache? Tout simplement pour nous ensei-gner dit le Kéli Yakar, que la Loi de la vache rousse est un décret du «Roi de l’Univers» et comme toutes les lois de la thora elle est d’essence divine. Par ailleurs il existe des dé-crets et des lois de la thora tout à fait perceptibles par l’homme, mais celui de «la vache rousse» est resté voilé à la compréhension humaine à tel point que le Roi Salomon qui fut dit-on l’homme le plus sage, ne put percer son secret. C’est la rai-son pour laquelle il dit à propos de cette loi de la vache rousse : « Veyi rehoka miméni » La sagesse se tint loin de moi!. Le Talmud Sota

affirme que la «Para Adouma» est en fait une expiation pour la faute du veau d’or et explique ainsi : «La vache (la mère) viendra «nettoyer» en quelque sorte, les saletés de son rejeton (le veau)..Et pour renfor-cer cet argument le Talmud Sota ajoute : De la même façon qu’à la suite du péché du veau d’or, Moise a réduit cet idole en poussière qu’il mélangea à de l’eau qu’il fit absor-ber au peuple, il en sera de même pour la vache rousse qui sera ré-duite en cendres pour le purifier!. Les cendres de la vache rousse, venaient purifier ceux qui avaient été en contact avec une impureté, comme un cadavre ou un reptile mort. Nous savons hélas que le péché du veau d’or, entrainera l’emprise définitive de l’ange de la mort…après qu’il avait été exclu du monde au moment «Matane Thora» au Sinaï.

Le Talmud Nédarim affirme qu’il fut donné au monde 50 portes de connaissance (sagesse) et 49 d’entre elles furent accessibles à Moise, mal-gré tout, il ne pu accéder au secret infini de la loi de la vache rousse, pourtant d’autres sources disent que D-ieu lui expliqua les tenants et les aboutissants de cette loi, au soir de la vie de Moise notre Maitre (Rabinou Bahié). Nous voyons également dans la section hebdomadaire se produire un nouveau drame, lorsque les en-fants d’Israël assoiffés, demanderont à boire. C’est alors que D-ieu enjoint

à Moise et Aaron de parler au rocher, pour faire sortir de l’eau, devant toute l’assemblée. La suite nous la connais-sons hélas, Moise frappera par deux fois et l’eau jaillira…mais Moise, se verra privé de rentrer en Erets Israël pour n’avoir pas exécuté l’ordre de D-ieu. Pour Moise c’est un véritable déchirement!. La raison invoquée par HM, est que Moise aurait dû s’en tenir à l’ordre de «parler» unique-ment au rocher pour sanctifier le nom sacré de l’Eternel. En fait ce qu’a demandé HM à Moise en parlant au rocher, c’est de sanctifier la nature et de l’élever au rang de la spiritualité. La paracha nous relate également la mort de Aaron le pontife. Le verset dit : «Toute la Maison d’Israël pleura Aaron durant 30 jours.. » Pourquoi cette précision du verset? : « Toute la Maison d’Israël –hommes et femmes- pleura Aaron. Tout simplement pour faire la différence entre cette mort et la mort de Moise dont il est écrit que seuls les hommes ont pleuré. Par contre pour Aaron explique Rachi tout le peuple s’est lamenté. Cet homme épris de paix et la recherchait sans cesse pour réconcilier les uns avec les autres et notamment les hommes avec leur épouses !. Cette paracha nous relate également la disparition de Myriam la prophétesse et avec elle la source d’eau qui accompagnait les enfants d’Israël dans le désert. Rachi explique que le peuple n’avait pas ac-cordé assez de respect à la disparition de Myriam et c’est ce qui explique du coup la pénurie d’eau dans le désert.

De même que le Kéli Yakar nous fait remarquer que la disparition des Tsadikim vient pour expier les fautes du peuple d’Israël. Moise avait une grande influence sur le peuple, mais il était moins impliqué que son frère Aaron dans les problèmes quotidiens. Les grandes qualités d’Aaron furent d’encourager et de susciter le chalom et l’harmonie entre tous les hommes, partout où il se trouvait. C’est ce qui a fait de lui un personnage central dans la vie des enfants Israël. Le Talmud affirme qu’il consacrait du temps pour chacun. D’ailleurs pour décrire Aaron D-ieu dit : « En Paix et avec droiture, il a cheminé à Mes côtés et nombreux, par sa grâce à lui, se sont écartés de l’iniquité!». Aaron était doté d’une force de perception des sentiments humains. Lorsqu’il déce-lait entre deux individus un climat d’animosité, il savait trouver les mots justes pour apaiser les querelles et il priait pour qu’il en soit ainsi. Aaron avait compris que rien de durable et de constructif ne pouvait se faire sans le Chalom.

De nos jours, nous assistons parfois incrédules à de véritables miracles et voyons des personnes échapper à la mort, grâce aux prières de Tsadi-kims–des Justes ou grâce parfois au rappel, de certains actes méritoires. C’est d’ailleurs ce que nous évo-quons dans le rituel du mois de Tichri : Le repentir, la prière et le Tsédaka-la charité, qui écarte le mauvais sort et éloigne la mort. Le roi Salomon

écrit dans les proverbes que la Tsé-daka sauve de la mort!. A propos de Aaron, le verset dit : « D-ieu parla à Moise et à Aaron à Hor Hahar, sur les confins du pays d’Edom : «Aaron doit rejoindre ses père, car il n’en-trera point dans le pays» Rachi nous explique, qu’ Aaron n’est pas mort pour des péchés qu’il aurait commis, ou même du fait qu’il avait atteint le nombre de jours fixés par D-ieu, mais seulement à cause du fait qu’il s’était rapproché des descendants d’Essav(Edom) le méchant, pour les associer aux enfants d’Israël dans des domaines profane…Aaron ne dis-parut réellement que pour expier la mauvaise conduite du peuple, comme il est dit dans le Talmud Chabat 33b : «Les justes paient toujours pour les péchés de leurs contemporains». Dans les Maximes des Pères, Hillel l’ancien disait : «Sois plutôt parmi les disciples de Aaron, aime la Paix et recherche la, aime tes semblables et rapproche-les de notre Sainte Tho-ra». Les sages affirment que celui qui recherche et instaure le Chalom entre les hommes n’est pas suffisant …encore faut-il les rapprocher de D-ieu pour devenir un authentique disciple de Aaron, comme l’affirme Rabbi Hanina : «Les Etudiants de la Thora permettent en effet de sauvegarder la Paix dans le Monde!».

Yvan Lellouche

Pararachat Houkat : Les secrets de la Thora

Il s’agirait d’une première en Tuni-sie. Deux cent imams du Gouver-norat de Tunis ont décidé d’enta-mer une grève de la faim et ce, à partir du 1er jour du Ramadan. C’est ce qu’a annoncé le secrétaire général du syndicat des cadres des mosquées, Fadhel Achour sur les colonnes du journal en langue arabe Achourouk, dans son édition de vendredi dernier. Les deux cent imams futur-grévistes protestent contre le ministre des Affaires reli-gieuses, Noureddine Khadmi qui a publié un décret permettant aux fidèles de choisir eux-mêmes leurs imams. Un décret qui contredit les prérogatives du ministère. Cette décision du ministre a fait qu’envi-

ron 178 mosquées se trouvent ac-tuellement sous le contrôle exclusif de quelques salafistes djihadistes qui y pratiquent toutes sortes de types de violences afin de nommer les leurs comme imams.

Selon M. Achour, les personnes qui ont été victimes d’agressions de la part de ce groupe de djihadistes sans que le ministère des affaires religieuses ne daigne ouvrir une enquête sur ces dépassements, sont aujourd’hui au nombre de 1048.

Le silence complice du ministère face à ces dépassements dure depuis suffi-samment longtemps pour le syndicat des cadres de mosquées, qui estime

que l’heure a sonné pour «libérer» les mosquées otages et obliger le ministre à prendre ses responsabilités. M. Ben Achour a aussi accusé certains sala-fistes de servir les intérêts de certains pays golfiques comme le Qatar, qui les financent gracieusement sous cou-vert d’associations religieuses.

Il y a quelques jours, quelle fut la sur-prise des jeunes aspirants bacheliers de voir des militants du parti Enna-hdha les croiser à l’entrée des centres d’examen et des écoles et leur distri-buer des «brochures» affichant le logo de ce parti et contenant ici quelques sourates et ailleurs des formules en guise de prières censées apporter de la réussite et favoriser l’aide du Tout Puissant…

Dans certains établissements, cerise sur le cadeau, le parti au pouvoir a même distribué, en plus de ces bro-chures, des tablettes de chocolat et autres petits gâteaux et friandises em-palés, et des boisons fraiches, histoire de palier à toute éventuelle baisse d’énergie des candidats.

Outre le fait que le timing ne se prête pas à ce genre d’opération de commu-nication et que certains enseignants auraient été aussi impliqués dans la distribution de ces brochures, il est à préciser que ces brochures, même si d’apparence, ne sont que des vœux de réussite accompagnés de quelques prières de circonstances, semblent afficher des contenus de type pro-pagandistes. Un élément qui fait qu’elles n’ont point leur place dans des établissements ou la stricte neu-tralité devrait être de mise. Le parti Ennahdha semble, par ses méthodes, s’inscrire bel et bien dans la lignée du défunt RCD. En effet, tout en ne dérogeant point aux «bonnes vieilles

pratiques» de l’ère ancienne par la multiplication des opérations «distri-bution de couffins, de moutons et di-verses autres aides»,… aides sociales faut-il le préciser. Conditionnées… voici donc une nouvelle forme de récupération, celle des examens sco-laires par quelques gestes d’attention, certes louables à première vue mais sentant à mille lieux l’«esprit de récu-pération».

Messieurs et Mesdames d’Ennahdha, laissez donc de côté ces pures opéra-tions de «com» et ouvrez sans tarder le chantier de l’éducation en Tunisie, il en va de l’intérêt du pays et de tous vos enfants. Enfin, aux dernières nou-velles, Al-Joumhouri semble avoir emboîté le pas en offrant aux candi-dats des bonbons à l’anis… Faut-il y voir un hasard ou tout simplement une confirmation du rapprochement entre ce parti et l’allié et ami de tou-jours Ennahdha… mais ça, c’est une autre histoire. On y reviendra!. Par ailleurs, effet insidieux de l’Affaire Amina et de l’activisme international des Femen, les opposants au mono-kini sur les plages touristiques font de nouveau entendre leur voix sur le thème : «Elles n’ont qu’à se dénuder chez elles».

Ce rejet du monokini et dans certains cas du bikini, jugé indécent, est porté par plusieurs courants islamiques qui refusent cet habit léger sur les plages et affirment que cela devrait être ri-goureusement interdit y compris aux touristes alors même que le tourisme de Tunisie éprouve toutes les peines à redémarrer. Ce n’est pas la première fois que pareilles menaces de sévir contre les tenues légères sont enten-dues et cela ne promet rien de bon à l’orée d’une saison touristique. De plus, le Ramadan étant à nos portes,

les positions risquent de se crisper. Affaire à suivre tant ses répercus-sions potentielles peuvent ajouter une épine de plus au pied du secteur du tourisme qui est déjà chancelant...Il est fort probable que si cette situation perdure, on verrait dorénavant sur les belles plages de Tunisie des écriteaux sur lesquels seraient mentionnés : Te-nue de rigueur, costume trois pièces ou bornous!.

Mais pendant ce temps là à Paris, Al-loceltia, plateforme des produits du terroir tunisien, la Société de fabrica-tion des boissons de Tunisie (SFBT) et la société civile franco-tunisienne annoncent la préparation d’une fête inédite aux Parisiens, les 13, 14 et 15 juin prochains, dans une vingtaine d’établissements franciliens (brasse-ries, restaurants et caves à bières). A cette occasion et pour la première fois en Europe, la fameuse bière Celtia sera servie aux clients accompagnée de ses «kémias» typiques, précise la même source.

Pour les organisateurs, cet événe-ment, à Paris, est avant tout l’occasion de faire découvrir une dimension peu connue de la Tunisie festive et convi-viale, de bon augure avant le lance-ment de la semaine économique tuni-sienne en France ( du 17 au 21 juin 2013). Les organisateurs rappellent que dans la Tunisie cosmopolite des années 50 qui comptait arabes, juifs, français, maltais et autres européens, la bière s’imposait, avant et encore maintenant, comme un liant inter-culturel essentiel. Aujourd’hui, elle participe au rayonnement tunisien à travers le monde, grâce aux expatriés et aux touristes qui sont rares à ne pas avoir succombé à la «belle blonde»…

Yvan L.

Tunisie : 200 imams de Tunis en grève de la faim pour «libérer» 178 mosquées sous contrôle salafiste

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15L’information en provenance d’IsraëlEdition du 12 Juin au 18 Juin 2013

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16L’information en provenance d’IsraëlEdition du 12 Juin au 18 Juin 2013

La porte-parole du département d’état américain, Jen Psaki, a appe-lé jeudi soir Israël et la Syrie à évi-ter toute action qui pourrait ébran-ler la situation explosive le long de la frontière israélo-syrienne.

« Nous continuons à appeler toutes les parties à éviter toute action qui mettrait en péril le cessez-le feu de longue date entre Israël et la Syrie, » a déclaré Psaki.

Ses remarques viennent à un moment où la guerre civile syrienne menace de déborder sur les frontières d’Israël, un fait inquiétant qui a été souligné par la décision autrichienne de retirer ses gardiens de la paix de l’ONU dans la région.

Quneitra, une ville syrienne située le long de la frontière avec Israël, est considéré comme un site impor-tant pour les forces d’Assad et les rebelles, et est devenu un point chaud des combats ces derniers jours.

Psaki a abordé la problématique de la proximité des combats avec Israël, en disant : « nous prenons note des rapports d’affrontements pendant la nuit dans le plateau du Golan, d’où le régime a tiré quatre obus de mortier qui ont frappé le territoire israélien. »

« Nous avons été très clairs au sujet

de nos inquiétudes sur l’instabilité régionale provoquée par la crise en Syrie, » a-t-elle ajouté.

Elle a également noté les préoccu-pations américaines au sujet de « l’afflux de combattants étrangers (en Syrie). »

L’expert du Moyen-Orient, Daniel Nisman, a décrit la situation précaire d’Israël pour le New York Times en disant « ce que cela signifie est que le Golan est beaucoup plus instable et nécessite beaucoup plus de vigilance. »

« Il y a certainement un risque accru, ne fut-ce que parce que cela brouille la situation, » a ajouté Nisman.

Alors que Psaki était proche de de-mander à l’opposition d’éviter son assaut sur Quneitra, elle a demandé aux forces rebelles « de ne pas entraî-ner la lutte dans des zones telles que le Liban et d’autres régions à l’exté-rieur de la Syrie. »

En ce qui concerne la décision des autrichiens de retirer son personnel de maintien de la paix dans la région, Psaki a dit : « nous avons demandé aux autrichiens de travailler avec l’ONU sur le calendrier de leur retrait afin que l’ONU trouve un remplaçant pour leurs soldats. »

Les Etats-Unis appellent Israël et la Syrie à la retenue

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18L’information en provenance d’IsraëlEdition du 12 Juin au 18 Juin 2013en PARTENARIAT AVEC LE Plus HEBDO

Comme chaque matin, une fois les remerciements au Ciel terminés, je découvre lentement les titres de l’ac-tualité du jour. Je sors mon comp-teur et m’apprête à comptabiliser les scores. Tout d’abord, déterminer qui est contre qui. C’est la pagaille en Syrie, mais aussi en Turquie et mal-heureusement en France. On parle de guerre fratricide en Syrie or, ceux qui combattent sauvagement n’ont rien de fraternel et encore moins de paternel envers leurs victimes… La scène rappelle plus des crocodiles dévorant la gazelle imprudente qui s’est trop attardée sur la rive pour s’abreuver. Le Hezbollah au grand cœur, met le feu aux poudres, comme toujours.

Assad-Hezbollah-Iran contre les re-belles de tous pays et de toute cruauté, supportés - mais de loin pour l’instant - par le Hamas, l’Arabie saoudite, le Qatar et… l’Europe. Pour Israël un As-sad vainqueur très affaibli permettrait une trêve d’environ 30 ans. La Turquie, elle, n’ose pas mettre les pieds dans ce hammam car les Kurdes attendent pa-tiemment leur heure pour déclarer leur indépendance. Erdogan, qui n’aime pas être traité de dictateur - la vérité fait mal - doit mater la rébellion interne des laïcs, car il en reste, qui guettaient une bonne occasion pour sortir dans la rue hurler leur dégoût envers ce diri-geant aux manières si peu raffinées. Ils

ne veulent pas passer, comme tous les pays voisins, au régime de la charia… Ils espèrent que manifester engendrera plus de liberté, de droits et d’espoir pour l’avenir… Mais partout c’est le même scénario et la même triste conclusion. Ces manifestants turcs luttent pour la démocratie et tendent désespérément la main à l’Europe occidentale… Mais où est-elle donc cette Europe qu’ils implorent ? Elle aussi se débat face à la montée inquiétante de l’Islam et contre cette charia de la pensée unique et vio-lente qui tente de s’imposer en force sur son territoire. Les ‘’rebelles européens‘’ résistent encore, mais tous les jours, des bastions de démocratie, en Suède, Nor-vège et même en France, s’écroulent. La menace islamiste envahit et para-lyse méthodiquement le système, qui se soumet, de crainte d’un soulèvement islamiste sur le vieux continent. Les di-rigeants européens semblent bel et bien avoir capitulé, et préfèrent se ranger du côté de leurs invités - qui ne se conten-tent déjà plus de la grande hospitalité de leurs hôtes.

N’y a-t-il donc plus de juste milieu ? Et le monde traditionaliste, tolérant, où est-il donc passé ? Il semblerait que le seul endroit où religieux et non-reli-gieux, juifs, chrétiens, et musulmans, orthodoxes ou athées, peuvent encore cohabiter en toute liberté reste Israël… mais attention à bien maintenir ce statu quo, ce respect des différences sans jamais s’inspirer, d’aucune manière, de la dictature des tyrans de l’Islam pur et dur.

Mazal tov à Meyer Habib, notre nou-velle voix à l’Assemblée nationale française! Nous lui adressons tous nos vœux de réussite!

Une pensée également pour Valérie Hoffenberg qui n’a pas démérité dans cette campagne. Nous lui souhaitons une bonne continuation dans sa vie politique.

Avraham Azoulay

Encore un matinSophie AttalDirectrice d’une troupe de théâtre

De nos jours le net est un outil indis-pensable et extraordinaire qui permet sans trop d’effort d’accéder à la culture sous toutes ses formes. Mais qu’est-ce que la culture si ce n’est une invitation à l’échange et à la communication ? La sociabilisation des jeunes passe par les rencontres à l’extérieur. Or la plupart d’entre eux sont cloués devant un écran les trois quarts de leur temps par facilité. C’est grave ! Sans compter qu’ils rentrent dans un monde virtuel, aseptisé et déconnecté de la réalité. Le retour au monde réel est parfois dif-ficile et le moindre effort leur parait pesant. Faire sortir les jeunes et les moins jeunes est devenu un calvaire car plus personne ne s’ennuie actuel-lement chez soi face à son ordinateur. Et pourtant, le plaisir d’aller voir une pièce de théâtre, d’aller écouter un concert en live, d’aller au musée ou dans une galerie d’art ou même de regarder un film dans une salle, ne peut être remplacé par aucun écran d’ordinateur pour la bonne raison que ce sont des plaisirs qui passent par l’échange. De même qu’aucun écran ne pourra se substituer au merveilleux contact du livre ou d’une revue papier. Valérie CudkowiczÉditrice du site Jérusalem-info

Aujourd’hui tout doit aller vite, être consommable tout de suite. Le si-lence et la supposée inactivité, qu’on appelait poétiquement autrefois la contemplation, nous effraient. Alors dans ce contexte, Internet est devenu l’outil de référence. D’un seul clic il donne accès à plus de contenu qu’il n’en est possible d’absorber dans toute une vie. Quelques clics supplé-mentaires et on se retrouve avec des centaines d’amis. Mais tout cela reste VIRTUEL. L’homme a été créé com-plexe, en trois dimensions et avec cinq sens. Mais aujourd’hui, il ne vit qu’en deux dimensions, celles de son écran de télé, de téléphone ou d’ordinateur. Quel dommage ! Car la vraie vie doit se vivre pleinement avec tous ses sens et dans toutes ses dimensions. Rien ne

remplacera la vue d’un tableau, l’im-pression laissée par sa texture. Rien ne vaut plus qu’être assis à un spectacle et sentir la salle vibrer autour de soi. « Liker » d’un simple clic ne remplacera jamais les discussions enflammées entre amis autour d’un verre à la ter-rasse d’un café. Alors merci à Inter-net, Facebook, Skype de nous per-mettre de rester en contact avec ceux qui sont loin de nous géographique-ment. Merci de nous faire découvrir le bout du monde, sans avoir à quitter notre salon. Mais le savoir et la culture se trouvent aussi derrière l’écran, à quelques mètres de soi, en bas de son immeuble, dans sa rue ou sa ville. Jé-rusalem a tant de choses à offrir à celui qui accepte de sortir à sa rencontre. Il y a tant de musées, de spectacles, de festivals, d’endroits magnifiques à découvrir. Et la plupart sont aussi gra-tuits que du wi-fi mais tellement plus riches en émotions vraies.

Hanna ZiniEnseignante

La culture est tout d’abord un exercice : celui-ci consiste à développer cer-taines facultés. Ces facultés peuvent être de différentes sortes, comme les facultés intellectuelles afin d’accé-der à la connaissance des mathéma-tiques, des lettres ou de l’histoire..., ou bien des facultés de sensibilité qui se concentrent sur la psychologie ou l’art ; ou bien encore des facultés qui développent la volonté humaine et qui font que l’homme aspire à se « dépasser ». Or il s’avère qu’à notre époque où la technologie progresse à pas de géants, où la jeunesse principa-lement ne vit que par Internet, toutes ces facultés sont remises en ques-tion. Certes, Internet est un moyen d’accès extraordinaire aux domaines les plus variés, et dans ce sens il est vrai qu’une utilisation intelligente de l’objet informatique permet de décou-vrir, se cultiver et savoir. Le problème se situe dans l’application : si la tech-nologie permet de découvrir et de perfectionner les applications d’une invention générale, il est nécessaire de dominer les techniques afin de déve-lopper un jugement, de garder l’esprit critique et nous rendre apte à la vie sociale. Or l’homme moderne affiche une passivité face à l’écran et malgré Facebook, il est en fait déconnecté de la société. Cet homme moderne « sait » en une fraction de seconde ce qui se déroule à l’autre bout de la planète, il « parle » avec un nombre incalcu-lable « d’amis », mais il ignore ce que devient son voisin ! Nous vivons une guerre entre l’impact de l’image et des mots. L’image est une agression émotive, brutale et parfois immorale. Il est urgent de conserver la valeur des mots. Notre Maître Moshé Rabbenou a agressé le rocher alors qu’il devait lui parler. La parole, le mot, la lettre

sont les éléments qui ont permis au peuple juif de conserver le trésor qui lui a été confié.

Claire Dana-PicardJournalisteLa lecture de livres est un véritable plaisir et une source intarissable de savoir dont il ne faut se priver à aucun prix. Et si la « mode » est aujourd’hui de surfer sur Internet, il ne faut pas oublier que ce moyen de communi-cation reste un outil, certes indispen-sable et incontournable, mais qui a ses limites. Fort heureusement, les gens continuent à lire : la preuve en est la Semaine du Livre qui a récemment ou-vert ses portes en Israël, donnant accès à un éventail extrêmement large d’une littérature très diversifiée. Les statis-tiques sont encourageantes : le nombre d’inscrits dans les bibliothèques aurait augmenté de 25% ces quatre dernières années et plus de 12 millions d’ou-vrages auraient été empruntés l’an passé. Conclusion : continuons à lire et à nous instruire par ce moyen très classique mais si agréable, tout en uti-lisant Internet pour voguer sur la toile et parfaire nos connaissances.

Dr Gilles MoraliGastro-entérologue, écrivainPlusieurs études scientifiques ont montré que plus on surfe sur Internet, moins on communique avec les autres. Envoyer des like sur Facebook ou y raconter sa vie ne nous apprend certai-nement pas à échanger véritablement. L’échange, c’est fondamentalement donner et recevoir, comme l’explique le Rav Ashlag : on donne pour rece-voir. Cet échange ne peut se faire que dans le cadre d’une relation interper-sonnelle véritable, et non virtuelle. Que donne-t-on quand on envoie un mail impersonnel à tous ses amis vir-tuels ? Si en revanche Internet et les réseaux sociaux sont utilisés dans le but de créer dans un second temps des relations authentiques « panim el panim », un face à face où chacun s’engage de par le temps et l’attention qu’il donne à l’autre, alors on aura conjugué, pour le bonheur de tous, technologie et sentiments.

Jean-Charles ZerbibLa formulation de la question est ambiguë, et de ce fait, la réponse ne peut être claire. Contrairement à la rumeur, le « niveau monte » en édu-cation. Jamais le savoir n’a été mis à la disposition d’autant de personnes. Jamais la culture n’a été aussi peu chère ! Laisser croire qu’il y a eu un « temps idéal » situé dans un passé glo-rieux est une erreur. Tous les élèves-enseignants connaissent le texte de Platon se plaignant de la baisse du niveau de ces élèves par rapport aux époques précédentes ! Le problème est le rythme infernal dans lequel les avancées techniques nous obligent à penser ou agir. Alors, au lieu d’appro-fondir, on survole, on « like » sans savoir exactement ce qu’on « like ». L’éducation demande du temps, beau-coup de temps, car elle se doit de pré-senter une thèse, son antithèse et de laisser à l’apprenant le soin de faire le tri. Là est la question. Là est le souci des enseignants et des éducateurs, qui en concurrence avec l’image (souvent trompeuse) ou Rav Google doivent changer de méthode et de stratégie.

De nos jours, pour accéder au savoir et à la culture, on surfe sur Internet, on « like » des articles et des vidéos, on ne sort plus, on ne se rencontre plus. Est-ce suffisant ou est-ce superficiel ?

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Depuis quatre ans et demi, Nir Bar-kat dirige la municipalité de Jéru-salem. Cet ancien entrepreneur à succès a réussi sa reconversion en politique : il est apprécié d’un grand nombre de ses administrés et a laissé son empreinte lors de son mandat de maire. Au mois d’oc-tobre, il se présentera à nouveau devant les électeurs pour un second mandat. Cet homme à l’attache-ment indéfectible à Jérusalem uni-fiée, pacifiée et multiculturelle nous présente son bilan et ses projets, à quelques mois de la fin de ce pre-mier mandat de maire.

Le Plus Hebdo : Vous arrivez bien-tôt au terme de votre mandat de cinq ans. Quel bilan en faites-vous ?Nir Barkat : Lorsque j’observe ce que j’ai dit et ce que j’ai fait, je suis surpris dans le bon sens ! Je ne m’attendais pas à ce que l’évolution soit aussi rapide. Pour ma plus grande joie, je pense que tout le monde voit les avancées significatives qui ont été réalisées dans le domaine de la culture : la renaissance culturelle de Jérusa-lem (événements, instituts culturels, festivals...). Nous avons aussi beau-coup agi pour améliorer l’aspect es-thétique de la ville : implantation de nombreux parcs, rénovation du stade Teddy... Tout cela contribue à élever le niveau de la qualité de vie à Jéru-salem.

Lph : Quelles sont vos réalisations sur le plan économique ?N.B. : Jérusalem connaît une période d’expansion industrielle et écono-mique. Les constructions sont nom-breuses, ce qui prouve que les habi-tants ont confiance dans leur avenir ici. Nous sommes parvenus à drainer des budgets étatiques pour dévelop-per les transports et les infrastructures de la ville. Sous la précédente muni-cipalité, la moyenne de créations d’emplois était de 5000 postes par an. En 2009-2010-2011, 10000 postes ont été créés chaque année ; en 2012 nous avons atteint le chiffre de 17000 postes. Nous avons des projets très ambitieux pour la prochaine manda-ture : créer 100000 emplois, doubler le nombre d’entreprises, créer de nouvelles lignes de tramway, déve-lopper la Vieille Ville...

Lph : Un autre sujet tient beaucoup

à cœur les habitants de Jérusalem, surtout lorsqu’on parle de son ave-nir : l’éducation.N.B. : Dans ce domaine, nous avons mené des reformes globales. Tous les indicateurs montrent les progrès réa-lisés. Pour ce qui est de la réussite au bac, nous sommes passés d’un taux inférieur à la moyenne nationale à un taux supérieur. Nous avons le taux le plus important de jeunes qui fréquen-tent les mouvements de jeunesse, ain-si que d’enrôlés dans Tsahal. Notre système éducatif fonctionne de mieux en mieux. La tendance qui était néga-tive sous mon prédécesseur s’inverse : Jérusalem est plus attractive pour les jeunes, les entrepreneurs, les investis-seurs.

Lph : Comment avez-vous agi pour faire le lien avec la population arabe de Jérusalem ?N.B. : Il est clair qu’aujourd’hui les différentes populations de Jérusalem sont beaucoup plus liées que par le passé. Nous avons mené une poli-tique très volontariste dans les quar-tiers arabes de la ville, que ce soit au niveau de l’éducation ou des infras-tructures. De ce fait, les habitants arabes sont beaucoup plus enclins à coopérer. Les Arabes de Jérusa-lem ont les yeux tournés vers deux modèles diamétralement opposés. Le premier est celui de l’Arabe Israélien qui s’intègre dans la société israé-lienne et y vit bien. Israël est d’ail-leurs l’endroit du Moyen-Orient où il fait le plus bon vivre, y compris pour la population arabe. L’autre modèle est celui des ennemis d’Israël. Ceux qui suivent ce chemin voient leur si-tuation se dégrader, ceux qui suivent le premier voient leur niveau de vie s’améliorer. Ils doivent faire un choix entre ces deux conceptions. Dans ce choix, nous pouvons les influencer en leur donnant les possibilités de venir vers nous. C’est le rôle du peuple juif : prendre soin de l’étranger qui vit en son sein. Ainsi, nous leur donnerons envie de vivre dans Jérusalem unifiée. Lorsque nous les traitons avec res-pect et que nous sommes à l’écoute de leurs demandes et problèmes, ils nous le rendent. Ce n’est que de cette façon que nous conserverons Jérusa-lem unifiée. La preuve en est que de plus en plus de résidents arabes de la ville ne veulent pas entendre parler de diviser Jérusalem !

Lph : Les habitants de Jérusalem constatent les progrès que vous venez d’évoquer. Néanmoins, de nombreuses voix vous reprochent une certaine « folie des grandeurs » : mettre en place de grands projets, mais ne pas se soucier des petites choses. Que répondez-vous à cela ?N.B. : J’entends très bien ce que vous me dites. Pour commencer, je voudrais souligner le fait que pour chaque shekel que nous devons in-vestir dans la ville, la municipalité de Tel Aviv en dispose de 2,5, celles de Haïfa ou de Raanana de 2, ceci pour donner une indication. Les grands projets sont des stimulateurs qui per-mettent de tirer la ville vers le haut et ainsi de pouvoir régler en profondeur les petites choses du quotidien. Nous sommes entrés dans un processus qui prend du temps. Je vais vous donner un exemple : Jérusalem compte 1200 km de routes. Pour rénover 1 km il en coûte 1 million de shekels ! Sous la précédente municipalité, le budget consacré à ce secteur était de 3 mil-lions de shekels : la Mairie n’avait pas assez d’argent. Ceci explique que l’état des routes s’est dégradé. J’ai augmenté ce budget pour pou-voir rénover 45 km de routes. C’est encore peu mais cela représente une progression en cours. Pour réunir un tel budget, je me suis appuyé sur les grands projets, et ce budget est loin d’être le seul dont la ville ait besoin.

Lph : Le changement va-t-il se ressentir aussi sur le prix des loge-ments ?N.B. : Tout ce processus demande du temps. La municipalité ne s’occupe pas directement du sujet. Le prix des logements dépend surtout des subventions de l’État et des entrepre-neurs immobiliers.

Lph : Ce point est très important pour les jeunes lorsqu’ils réflé-chissent à rester ou à s’installer à Jérusalem. Comment comptez-vous les y inciter ?N.B. : Ce qui est déterminant aussi, ce sont les possibilités d’emploi. Le développement économique de Jéru-salem que nous avons réalisé et que nous souhaitons poursuivre avec tou-jours plus de force incite beaucoup de jeunes à rester. Encourager les entreprises à s’installer à Jérusalem est la clé pour toutes les probléma-tiques que nous rencontrons : maîtri-

ser la pauvreté, donner des emplois, répondre aux demandes quotidiennes des habitants. Notre premier man-dat s’est efforcé d’améliorer et de construire sur la base des structures existantes ; notre prochain mandat s’appuiera sur des acquis nouveaux et qui commencent déjà à prouver leur efficacité.

Lph : Venons-en aux prochaines élections municipales. Votre comité de campagne a-t-il déjà été mis en place ?N.B. : Oui, il a déjà commencé à tra-vailler. Notre premier objectif est de convaincre le maximum de personnes d’aller voter. En effet, de nombreuses personnes pensent que de toute façon je serai réélu, donc ne voient pas la nécessité d’aller voter. Je leur demande de le faire, chaque voix compte parce que ce n’est pas uni-quement le maire que nous élisons, mais aussi un conseil municipal. Sans un conseil municipal stable, solide, je ne pourrai pas mener à bien mes missions. Et je m’adresse à tous les publics, sans distinction.

Lph : La population francophone représente près de 10 % de la po-pulation totale de Jérusalem. Com-ment considérez-vous ces olim ?N.B. : Si nous voulons relever le défi démographique à Jérusalem, nous de-vons garder nos jeunes et faire venir des olim. Force est de constater que ces dernières années, les olim s’im-pliquent de plus en plus dans la vie de la municipalité, que ce soit sur le plan culturel, de l’éducation ou de l’entre-prise. Et les Francophones en sont un exemple remarquable.

Lph : Comment incitez-vous les Français à choisir Jérusalem plutôt qu’une autre ville ?N.B. : Déjà par le développement de l’aspect culturel et touristique de la ville. Ces domaines donnent un avan-tage considérable aux personnes im-migrées, qui ont une deuxième langue et une deuxième culture. Je constate aussi que les Français ont une parti-cularité dans l’apport qu’ils donnent à la ville : la finesse. Je vois comment Le Plus Hebdo évolue, toutes les en-treprises de Francophones : ces olim sont un moteur !

Lph : Les Francophones ont-ils une adresse, quelqu’un à qui s’adresser

à la mairie ?N.B. : Tout d’abord, je constate avec joie que les Francophones savent demander, savent réclamer. Je pense aussi qu’ils ont toutes les capacités pour apprendre l’hébreu et être consi-dérés comme n’importe quel habitant de Jérusalem, en s’exprimant sans aucune difficulté. Parallèlement, nous sommes en train de construire une maison à Talpiyot qui sera un point de rencontre entre olim et pour des échanges professionnels.

Lph : On vous sait très impliqué auprès de la population franco-phone, vous participez à tous nos événements. Serez-vous présent le 1er août pour notre salon avec la communauté anglo-saxonne ?N.B. : Bien sûr, je viendrai. Je suis là pour vous servir. Mon principe est que si l’on veut attirer d’autres olim, il faut faire en sorte que ceux qui sont déjà là soient heureux, intégrés dans tous les secteurs de la société.

Lph : Quel message souhaitez-vous transmettre aux Juifs de France ?N.B. : Si vous voulez réussir, venez tester les opportunités que l’on vous offre à Jérusalem !

Lph : Vous êtes un homme d’action et de terrain. Comment conciliez-vous ce rôle et votre vie de famille ?N.B. : Mon travail est une mission pour le bien public et cela entraîne inévitablement un sacrifice de la vie de famille. L’aspect le plus difficile est celui d’avoir moins de temps pour ma famille et mes amis. Nous nous consolons en nous disant que la qualité du temps que nous pas-sons ensemble compense la quantité réduite. Par ailleurs, ma femme et mes filles sont très fortes, assument très bien tout cela et le comprennent. Mon entourage voit les résultats de mes actions, saisit leur importance et m’encourage de toutes ses forces.

Lph : Vous êtes donc optimiste pour un deuxième mandat ?N.B. : Oui, je le suis. La seule chose qui importe pour moi est que le maxi-mum de personnes aillent voter aux prochaines élections municipales. Chacun de vous compte.

Interview de Nir Barkat : Maire de Jérusalem Par Avraham Azoulay19L’information en provenance d’Israël

Edition du 12 Juin au 18 Juin 2013en PARTENARIAT AVEC LE Plus HEBDO

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20L’information en provenance d’IsraëlEdition du 12 Juin au 18 Juin 2013

Beaucoup d’encre a déjà coulé à propos de l’expression introduite par la philosophe Hannah Ahrendt dans la terminologie de la Shoah : « la Banalité du Mal ». Ce concept lui était venu à l’esprit alors qu’elle couvrait le procès du nazi Adolf Eichmann à Jérusalem en 1961, donnant lieu à son fameux ouvrage controversé « Eichmann à Jérusa-lem » (1963). S’attendant à voir un

être cruel et satanique derrière la cage de verre du tribunal, Ahrendt avait au contraire découvert avec stupeur que l’architecte de la Solu-tion Finale était un homme dénué de tout charisme, un monsieur-tout-le monde à l’allure de petit bureaucrate zélé convaincu d’avoir accompli sa besogne.

Cette constatation confirma chez

elle la conviction que tout régime ou idéologie totalitaires avaient besoin – en plus d’un appareil d’Etat répressif et de portefaix zélés – d’un puissant système de propagande permettant de transformer des millions de citoyens, pas forcément politisés au départ et parfois même de haute moralité, en agents dociles d’une administration asphyxiante. Jamais le régime nazi n’aurait réussi à appliquer sa politique d’extermination sans avoir aupara-vant « formaté » sa population par des années de propagande dont le but était clair : déshumaniser le Juif afin qu’au moment voulu, chaque rouage de la machine exterminatrice, depuis le cruel SS du camp de concentration jusqu’au fonctionnaire subalterne qui signe une directive anodine, agisse dans la « bonne direction » en étant persuadé qu’il accomplit une action positive et bienfaitrice.

Dans son livre « Des gens très bien », l’écrivain français Alexandre Jar-din rompt avec fracas avec sa famille en détruisant l’icône de son grand-

père, Jean Jardin, « homme bien sous tous rapports » et jouissant d’une grande notoriété, directeur de cabi-net de Pierre Laval en 1942, et qui avait donc joué un rôle certain dans la Rafle du Vel d’Hiv. Avec mépris et colère, l’auteur décrit dans son livre la bonne conscience qui a accompa-gné son grand-père jusqu’à sa mort, et son sentiment permanent de ne jamais avoir accompli d’actes mora-lement répréhensibles.

Les ravages commis par le régime nazi et ses alliés n’ont pu être rendus possibles que parce qu’ils furent pré-cédés d’une préparation méthodique de longue haleine, d’un « péché ori-ginel » qui transformait leurs futures victimes en ennemis de l’Humanité. Le Juif fut présenté comme « parasite », « nuisible », « fauteur de troubles », « source de tous les maux » et fut progressivement exclu de la commu-nauté des Hommes. Son exclusion so-ciale ne pouvait alors déboucher que sur son élimination physique, qui est alors apparue normale et même mo-rale aux yeux de citoyens au-dessus de tout soupçon qui ont pu participer activement ou passivement à l’entre-prise génocidaire sans aucun scrupule ni sentiment de culpabilité.

Fort de cette cruelle expérience, com-ment ne pas penser à ce qui se passe à l’heure actuelle et qui se trame contre Israël, transformé en « juif des Etats ». Mêmes intentions, même méthode, plus sophistiquée certes. Aujourd’hui, la propagande se fait à l’échelle planétaire et atteint des po-pulations qui n’ont jamais vu de juifs de leur vie, qui n’ont aucune idée de ce qu’est Israël et de ce qui s’y passe. Ayant échoué depuis 1948 dans leur tentative de détruire l’Etat juif par la force des armes, le monde arabo-musulman et son Cheval de Troie « palestinien » ont passé à une offen-sive mondiale tous azimuts visant à délégitimer l’Etat d’Israël, le mettre au ban des Nations, convaincre les citoyens du « village global » que le monde se porterait mieux si « l’entité sioniste » disparaissait de la surface de la terre. Quelle analogie frappante ! Bien-sûr, la proximité de la Shoah empêche encore pour l’instant – quoique de moins en moins – l’uti-lisation de l’arsenal terminologique de l’antisémitisme classique, mais le discours antisioniste que l’on entend à travers la propagande arabe comme dans toutes les versions de l’antisio-nisme – de gauche comme de droite – n’a fait que reprendre les anciennes accusations antisémites en rempla-çant tout bonnement le mot « juif » par « sioniste ».

L’Histoire ne repasse jamais exac-tement les mêmes plats mais l’on sait aussi que les mêmes causes pro-

voquent toujours les mêmes effets. La même volonté qui animait les nazis dans leur préparation méthodique du génocide juif anime aujourd’hui ceux qui veulent perpétrer le « politi-cide » de l’Etat juif. Et comment s’en étonner lorsque l’on sait aujourd’hui l’influence énorme qu’a eue l’idéolo-gie nazie sur les Frères musulmans et les fondateurs du mouvement natio-nal arabe « palestinien ». Il serait très dangereux d’ignorer cet aspect fon-damental de la tactique adoptée par les hérauts du totalitarisme islamique qui ont pris la relève du nazisme et du communisme en ayant bien pris soin de s’en inspirer.

La machine à broyer antisémite s’est aujourd’hui installée à l’échelle pla-nétaire. L’Etat d’Israël est aujourd’hui honni à travers le monde comme l’était le Juif dans les sociétés de l’Europe occidentale de l’entre-deux guerres : de manière irrationnelle. Et les consciencieux fonctionnaires alle-mands ou français des années 1940 ont été aujourd’hui remplacés par toute une armée de consommateurs, académiciens, artistes, scientifiques, militants antiracistes ou travailleurs humanitaires recrutés par la propa-gande à travers le monde, persua-dés qu’ils font œuvre de salubrité publique en en oeuvrant pour la dis-parition de la seule démocratie du Proche-Orient en commençant pas son boycott.

Dans ce processus historique métho-dique, ceux qui aujourd’hui en Israël commémorent Yom Hashoah la larme à l’œil et au slogan de « Plus jamais ça », tout en occultant l’antisémitisme nazi qui est à nos portes et suinte de-puis les officines du Fatah et du Ha-mas, portent une très lourde respon-sabilité. Lorsque Shimon Pérès loue à chaque occasion la « modération » d’un Abou Mazen qu’il qualifie « d’ami », tout simplement parce qu’il a décidé tactiquement d’opter pour une lutte moins violente mais bien plus sournoise contre Israël, il se rend comptable des malheurs qui risquent de s’abattre sur nous dans les années à venir.

De même que les puissances de l’époque on eu tort de temporiser, transiger et négocier avec la Bête na-zie, ainsi faut-il faut livrer aujourd’hui un combat sans pitié contre la progé-niture en keffieh qui est sortie de son ventre encore fécond. A l’heure où la délégitimation de l’Etat juif est deve-nue une chose banale et envisageable un peu partout, il convient de rappeler quelle fut l’étape suivante de ce pro-cessus de liquidation.

Par Shraga Blum

La « Banalité du Mal » en version planétaire !

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La défaite des rebelles syriens dans la ville clef d’Al Qusayr, le mercredi 5 Juin, est également une débâcle stra-tégique majeure pour les Etats-Unis, Israël et l’Europe occidentale. Prix qu’ils paient pour avoir ouvert aux troupes syriennes alliées au Hezbollah et orchestrées par des agents iraniens, un terrain béant pour la victoire. La machine syrienne-Hezbollah est prête à tirer profit de sa victoire à présent et rouler vers Alep et le sud de la Syrie pour y éteindre la résistance rebelle. Israël est le suivant dans le collima-teur.

Il y a cinq mois, le 26 Février, un repor-tage vidéo exclusif de DEBKAfile inti-tulé « Bachar al-Assad, Ali Khamenei, Vladimir Poutine et Hassan Nasrallah ont gagné la guerre », révélait comment, étape par étape Bachar al-Assad virait les vents de la guerre en récupérant l’ini-tiative, soutenue par une large alliance comprenant la Russie, l’Iran, l’Irak, la Syrie et le Hezbollah.

Cette alliance s’est attelée déjà à l’ampli-fication de son succès – et pas seulement dans le conflit syrien, mais bien au-delà de ses frontières aussi. Le Premier mi-nistre irakien Nouri al-Maliki a scellé la frontière syrienne en positionnant 20.000 soldats afin d’empêcher le pas-sage des renforts sunnites et d’Al-Qaïda aux rebelles syriens. Des commandos irakiens se préparent à lancer des raids contre les forces d’al Qaeda à l’est de la Syrie. Le Front Nusra, par exemple, semble avoir disparu du champ de ba-taille et garde bas son profil.

Le demi-million de Druzes syriens, à l’abri loin du conflit dans leurs villages à Jebel Druze au sud, a reçu du Hezbollah un ultimatum : proclamer leur fidélité à Bachar el-Assad ou faire face à une attaque.

Une agression des druzes par le Hezbol-lah aurait une portée sur la communauté au Liban et sur son chef, Walid Joum-blatt. D’autre part, si les Druzes syriens lient leur sort au régime d’Assad, les Druzes du Liban se verraient forcés de s’aligner avec le Hezbollah, proxy de l’Iran. Ce réalignement empêchera les rebelles syriens d’attaquer les bastions du Hezbollah au Liban. Et ces change-ments contraindront les villageois dru-zes du Golan israélien à s’aligner avec le reste.

À l’insu d’Israël, le long bras de la guerre syrienne a touché profondé-ment la bande de Gaza. Ses dirigeants palestiniens du Hamas n’ont pas perdu de temps pour sauter sur le wagon des gagnants. Une délégation se trouve déjà à Téhéran afin de négocier un nouveau pacte de coopération militaire.

Le Premier ministre Ismaïl Haniyeh et Khaled Meshaal chef du bureau poli-tique du Hamas sont sous la forte pres-sion de quitter leurs liens avec la Turquie et le Qatar et renouveler le pacte militaire que le Hamas avait signé avec l’Iran et le Hezbollah en Septembre 2012

La pression venait de Marwan Issa, com-mandant adjoint de la branche armée du Hamas, les Ezz a-Din al-Qassam – qui avait fui la bande de Gaza après l’opé-ration israélienne « pilier de défense » contre les roquettes du Hamas, et est

depuis, resté à Téhéran – et Mahmoud a- Zahar, qui perdit sa position dans le bureau politique, reléguée à Meshaal.

Le jeudi 6 Juin, la branche armée du Hamas émettait soudain une déclaration d’allégeance à l’Iran et au Hezbollah.

Le Hamas a désespérément besoin d’un nouveau mécène, et encore plus, d’argent. La Turquie et le Qatar ont coupé les fonds au mouvement radical palestinien, et ses dirigeants, la victoire al Qusayr retentissant fortement à leurs oreilles, se tournent vers Téhéran et le Hezbollah pour mendier des fonds pour l’acquisition de roquettes.

Cet effet secondaire de la guerre sy-rienne et le succès du Hezbollah sont de mauvaises nouvelles pour Israël. Un retour sous la coupe de l’Iran et de son proxy, le Hamas risque bien dans sa hâte de rejoindre le camp des vainqueurs de la guerre syrienne, d’abandonner son accord de cessez le feu avec Israël, après neuf mois d’un calme relatif à la fron-tière.

Ce serait une gifle stratégique à Israël et à l’administration d’Obama, qui avait négocié le cessez le feu l’an dernier, et un obstacle majeur aux plans du secré-taire des États-Unis d’Etat John Kerry et son travail acharné pour relancer la paix israélo-palestinienne.

Avec deux fronts anti-israéliens qui se profilent au Golan et à la bande de Gaza, aucune personnalité de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas compris n’oserait s’asseoir avec le Premier mi-nistre israélien Benyamin Netanyahou.

La victoire syro-Hezbollah au Qusayr expose la futilité de la non-intervention israélo-américano-européenne dans le conflit syrien. Alors qu’ils hésitaient à confirmer l’emploi d’armes chimiques en Syrie, hormis une rhétorique vide, Moscou, Téhéran et Bagdad réparaient l’empiètement de deux ans et-un-quart de durs combats infligés à la puissance militaire d’Assad, en façonnant une ma-chine de guerre syro-Hezbollah capable d’écraser le soulèvement syrien.

Ayant fait ses preuves dans une victoire épique, le partenariat syro-Hezbollah confronte Israël, la Jordanie et les forces américaines positionnées, munis de plans d’assurer le suivi de son succès en deux étapes : d’abord la conquête d’Alep et du sud de la Syrie et l’anéan-tissement des rebelles ; ensuite utiliser le Golan comme tremplin pour faire face à Israël sur le champ de bataille.

Leur campagne pour s’emparer de la ville de Quneitra du côté syrien du Golan a commencé. Le sifflement des coups de feu et des obus est entendu distinctement en Israël. Le jeudi, 6 Juin, les chefs de guerre israéliens déclaraient dans des termes sans équivoque que le front de la guerre contre le Hezbollah s’était dépla-cé du sud du Liban au Golan.

DEBKAfileAdaptation française Thérèse Zrihen-Dvirhttp://theresedvir.com/

Qusayr, débâcle pour l’Occident et Israël. Répercussions directes sur le Golan et Gaza

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24L’information en provenance d’IsraëlEdition du 12 Juin au 18 Juin 2013

Le Pentagone a récemment terminé une série d’exercices sur le terrain sur le sol américain dans le cadre desquels une réplique d’une instal-lation nucléaire souterraine a été détruite, a rapporté vendredi la presse israélienne.

Les tests ont été décrits comme un succès retentissant ayant dépassé toutes les attentes.

Les résultats de l’expérience ont été transmis à des pays amis dans le but de les rassurer quant à la capacité des Etats-Unis à détruire les installations nucléaires iraniennes en une seule frappe.

Le test a également pour but de trans-mettre le fait que les Etats-Unis sont sérieux dans leurs intentions d’atta-quer l’Iran si les circonstances le demandent.

L’expérience a consisté à la mise a feu de plusieurs bombes anti-bunker

introduites dans l’arsenal américain en juillet 2012. La bombe GBU-57B est montée sur un bombardier B-2 et dans le cadre de l’expérience a péné-tré les plafonds en béton des installa-tions souterraines.

Les Etats-Unis ont suggéré qu’ils vont fabriquer une quantité limi-tée d’une telle bombe anti-bunker. Chaque bombe est estimée à 3,5 mil-lions de dollars, et le coût global du développement de la nouvelle arme est de 500 millions de dollars.

La taille de la bombe est six fois plus grande que n’importe quelle autre bombe anti-bunker connue. Elle pèse 13 tonnes et sa vitesse de pénétra-tion est deux fois plus rapide que la vitesse du son, avec un taux de préci-sion de cinq mètres.

Des officiers supérieurs américains ont récemment souligné lors de réu-nions avec des homologues de la ré-gion que les coupes budgétaires dans le budget de la défense américain n’affecteront pas les préparatifs pour une attaque contre les installations nucléaires de l’Iran.

Le sous-secrétaire aux affaires poli-tiques, Wendy Sherman, a dit au Sénat le mois dernier que les Etats-

Unis ne ménageront pas leurs efforts pour saper le programme nucléaire de l’Iran.

Ces déclarations ont été renforcées par le secrétaire d’état John Kerry, qui, dans une conférence de presse avec son homologue allemand Guido Westerwelle, a déclaré qu’Israël fera tout ce qu’il faut pour se protéger. C’était la première fois qu’un haut responsable américain discutait pu-bliquement d’un possible raid israé-lien.

Des sources de la défense israélienne affirment que le plus récent rapport de l’AIEA montre que les sanctions américaines n’ont pas découragé Té-héran d’aller de l’avant avec son pro-gramme nucléaire. Ils pensent égale-ment que les prochaines élections ne changeront pas la situation.

Un ministre des affaires étrangères européen qui a récemment visité Israël a cité un haut responsable israélien lors d’une conférence des ministres des affaires étrangères. Les iraniens, a dit le responsable israé-lien, ne croient pas les menaces israé-liennes et américaines de frapper les installations nucléaires iraniennes, mais ils se trompent.

Test : l’armée US détruit une réplique d’une installation nucléaire souterraine

L’Iran a inauguré son premier centre de surveillance spatiale, annoncent dimanche les médias locaux.

« L’objectif du centre est d’assurer la sécurité de stations spatiales ira-niennes et de surveiller d’autres appa-reils spatiaux, concernant surtout les satellites », a indiqué le ministre ira-nien de la Défense, le général Ahmad Wahidi, ajoutant que les informations obtenues par ce centre seraient acces-sibles aux autres pays.

La cérémonie d’inauguration a été assistée par le président iranien Mah-moud Ahmadinejad qui s’était décla-

ré auparavant être prêt à devenir le premier cosmonaute iranien dans le cadre du programme national.

L’Iran entend aussi mettre en orbite plusieurs satellites destinés à surveil-ler les catastrophes naturelles, à amé-liorer les télécommunications ainsi qu’à contrôler son armée.

Le pays dispose de neuf stations ter-restres de gestion de son programme spatial, dont une se trouve en Syrie et les autres sont déployées au centre et dans le sud de l’Iran. Le centre de surveillance a été inauguré près de la ville de Delidjan, à 200 kilomètres au sud de Téhéran.

Iran: un centre de surveillance spatiale inauguré par Téhéran (médias)

Le premier ministre Benyamin Netanyahou a déclaré au président russe Vladimir Poutine durant le week-end qu’Israël retiendra son feu contre la Syrie, aussi longtemps que la Syrie retient son feu contre Israël.

Dans une déclaration faite à l’ouver-ture de la réunion ordinaire du conseil des ministres dimanche matin, Neta-nyahou a déclaré qu’il avait discuté de la situation avec le président Pou-tine lors d’une conversation télépho-nique, l’avertissant que « la situation devient chaque jour plus complexe ».

« La semaine dernière, nous avons vu des combats près de la frontière sur le plateau du Golan. Israël n’intervient pas dans la guerre civile syrienne, tant que le feu n’est pas dirigé contre nous, » a dit le premier ministre.

« L’effondrement de la force des Na-tions Unies sur les hauteurs du Golan met en évidence le fait qu’Israël ne peut pas dépendre des forces inter-nationales pour sa sécurité, » cepen-dant, a-t-il ajouté, « elles peuvent faire partie des arrangements. Elles ne peuvent pas être le fondement de la sécurité d’Israël ».

Sur un autre front, Netanyahou a ajouté qu’il discuterait également,

une fois de plus, de la nécessité de relancer les pourparlers sur le statut final avec l’autorité palestinienne avec le secrétaire d’état américain John Kerry, disant qu’il avait déjà parlé avec lui de cette question pré-cédemment, et en parlera de nouveau.

« Ensemble, nous allons tenter de faire avancer un moyen de trouver une ouverture pour des négociations avec les palestiniens dans le but de parvenir à un accord. Cet accord sera basé sur un état palestinien démilita-risé qui reconnaît l’état juif, et sur des mesures de sécurité solides basées sur l’armée israélienne. »

Netanyahou a également noté que le gouvernement est en train de changer la date de conclusion de l’heure d’été, et a énuméré les réalisations déjà atteintes à ce jour dans les premiers mois de la nouvelle coalition, comme le vote du budget et l’accord « ciel ouvert », deux pièces controversées de la législation qui ont suscité des protestations.

« Je tiens à souligner de nouveau que les citoyens d’Israël nous ont choisi pour faire des choses, et non sur la petite politique, » a-t-il commenté avec une certaine âpreté, « et c’est ce que nous ferons. »

« Israël ne peut pas faire dépendre sa sécurité sur les forces de l’ONU »

Des armes portant des inscriptions hébraïques ont été trouvées dans la ville syrienne de Qusair, a rapporté vendredi la chaîne de télévision Al Manar appartenant au groupe ter-roriste libanais Hezbollah.

Qusair a été reprise la semaine der-nière aux rebelles par les forces du

dictateur Bachar al-Assad soutenues par les terroristes du Hezbollah, après plusieurs jours de violents combats.

Le journaliste d’Al Manar a montré différentes armes qui comprenaient un obus de 120 mm, des Uzis, et des appareils de communication israé-liens.

Le journaliste a été montré prenant un obus sur lequel les inscriptions « 120mm », « fusée » et « mark3″ étaient vues en hébreu.

Al Manar a affirmé que ces armes sont la preuve qu’Israël soutient les rebelles qui cherchent à renverser Assad.

Israël n’est pas ennuyé par le rapport, des responsables israéliens disant que

c’est « une tentative désespérée du Hezbollah de détourner l’attention de sa participation en Syrie. »

Un responsable a souligné qu’Israël ne fournit aucun type d’armes à l’une des parties en conflit en Syrie. D’autres sources militaires ont décla-ré que le matériel présenté était pro-bablement des restes datant du retrait israélien du Liban en 2000.

La Syrie accuse régulièrement Is-raël et d’autres pays occidentaux de soutenir les rebelles. Dans le même temps, les rebelles accusent Israël de soutenir Assad. Un commandant de l’opposition syrienne a récemment affirmé que le régime d’Assad a été vaincu, mais a accusé Israël de colla-borer à le maintenir au pouvoir.

Des armes avec des inscriptions en hébreu trouvées en Syrie

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26L’information en provenance d’IsraëlEdition du 12 Juin au 18 Juin 2013

Ce sera donc finalement Meyer Habib qui représentera les fran-çais de la 8ème circonscription de l’étranger à l’Assemblée Natio-nale. La campagne électorale aura été courte, mais particulièrement intense. Ce soir, avec plus de 53% des suffrages exprimés, depuis son QG de campagne à Jérusalem où il a fêté sa victoire avec un grand nombre de militants, il a accepté de donner sa première interview à Jplus.

Jplus: Avant tout, félicitation pour votre victoire. Quel est votre senti-ment maintenant que le score est officiel ?Meyer Habib: J’ai beaucoup d’émo-tion et de reconnaissance. Ce qui est arrivé ce soir est l’aboutissement d’une campagne forte ou les électeurs ont compris qu’il y avait un candidat fortement attaché aux valeurs de la France, de la République, mais aussi au judaïsme et à Israël.Je tiens d’ailleurs à remercier toute mon équipe, tous les bénévoles, qui ont fait leur maximum pour moi. Et puis, je tiens aussi à remercier Jona-

than-Simon Sellem qui a été le pre-mier à me soutenir à la fin du premier tour, je ne l’oublierai pas.

Jplus: A présent que vous êtes élu, quelle sera la première chose que vous comptez faire à l’Assemblée ?MH: C’est une question qu’on m’a souvent posé. C’est compliqué à dire car il y a de grands chantiers: les retraites, la reconnaissance des diplômes, mais aussi aider la France à lutter contre la crise économique. Mais il y a une chose fondamen-tale pour moi: faire comprendre à la France que Jérusalem ne doit pas être divisée. Une Jérusalem unie est la seule garantie de paix dans la région.

Jplus: Qu’avez-vous à dire à Valé-rie Hoffenberg, la candidate dé-chue de cette élection ? M. H.: Je n’ai rien contre elle mal-gré la dureté de la campagne. Je lui adresse mes pensées amicales. Je suis persuadé qu’elle arrivera à d’autres fonctions très bientôt.

Par JSSNews

Interview exclusive / Meyer Habib: « Beaucoup d’émotion et de reconnaissance !»

Le Territoire de Belfort est-il en train de devenir un nouveau territoire per-du de la République ? Un territoire dédié au terrorisme ? A ceux qui ont du sang sur leurs mains ?

La communauté juive de Belfort conteste un projet du maire qui veut donner le nom de Yasser Arafat à une place de la ville. Alors, pour faire dans la demi-mesure, ils voudraient y asso-cier le nom d’Yitshak Rabbin. Mais comment peuvent-ils se permettre de mettre sur pied d’égalité le Premier Ministre pacifiste d’une démocratie, quelqu’un qui n’a jamais appelé à la violence et qui n’a jamais organisé le moindre attentat… Et un terroriste né en Egypte, qui se revendique palesti-nien… Et qui a des litres et des litres de

sang juif sur les mains ?

Comme on pourrait s’y attendre, le projet est porté par maire PS de la ville, Etienne Butzbac.

La place en question porte déjà depuis la fin des années 1990 le nom de M. Rabin, assassiné en 1995, et le maire souhaite désormais lui associer celui de Arafat. Belfort sait il vraiment qui était Arafat ? Accusé de pédophilie par les siens, il est surtout responsable des plus grands malheurs des palestiniens. Il n’a jamais, Jamais, accepté de signer un accord de paix de peur d’être tué le lendemain.

« Pour lui, c’est le symbole des accords d’Oslo, pour nous, c’est le symbole

d’un assassin », a déclaré Laurent Hofnung, président de la communauté juive de Belfort, indiquant qu’il y avait « un large consensus » dans cette communauté sur la question. « Arafat est quelqu’un qui a commandité des attentats contre des familles, contre des enfants, dans des hôtels, ou qui les a cautionnés. Même après les accords d’Oslo, quand il y a eu des attentats, il ne les a jamais vraiment désapprouvés », a-t-il poursuivi.

Le maire de Belfort a précisé que la question serait probablement débat-tue l’automne prochain en conseil municipal. « La place est en cours de rénovation, et nous réfléchissons au fait de pouvoir associer le nom de Yasser Arafat à celui de Yitzhak Rabin, dans la mesure où la paix, c’est aussi le fait de ne pas diaboliser son adversaire », a-t-il expliqué. Il a raison: ne diabolisons surtout pas les terroristes ! Mettons les à l’honneur. Et pourquoi pas une école Yasser Arafat ?!

« Je suis préoccupé que tout un chacun comprenne le sens de ce geste, mais d’un autre côté la mairie ne peut être l’expression d’une communauté ou d’une autre, nous n’avons pas à choisir entre les communautés, nous devons représenter l’intérêt général », a sou-ligné Butzbach. Comme il est étrange d’apprendre que des attentats qui ont tués des femmes et des enfants sont dans l’intérêt général …

Par Sam Delage

Interview exclusive / Meyer Habib: « Beaucoup d’émotion et de reconnaissance !»

Diffusion des quotidiens en avril 2013 (par rapport à avril 2012) :

Libération -17,3% Le Parisien -7,7% L’Equipe -6,7% Le Monde -2,5% Le Figaro -1,2% Les Echos -1%

jerusalemplus.tv : + 407,03 %

Dans sa dernière enquête sur l’indé-pendance et la pluralité des journa-listes, menée par l’Observatoire des Journalistes et de l’Information Mé-diatique (OJIM) du 7 au 16 février sur un échantillon de 5 000 personnes, il ressort que :

Pour 95% des répondants, les médias sont considérés comme peu ou pas indépendants,

Ils sont influencés par leurs proprié-taires selon 88% des personnes inter-rogées, ou les annonceurs (81%)

La liberté d’expression tend à se dégrader en France (85%), parce que les journalistes sont classés à gauche (47%) voire très à gauche (39%) et sont considérés comme éloignés des réalités (89%)

Leur manque de pluralisme idéolo-gique nuit à leur indépendance (60%).

Internet est plébiscité comme le mé-dia le plus indépendant (94%) et qui respecte le plus la liberté d’expres-sion (75%).

Je pense qu’il n’en faut pas plus pour que les lecteurs de Dreuz se consi-dèrent comme bien mieux informés, et bien moins manipulés par la pensée dominante.

Mai joie, c’est que les journalistes sont si méprisants, qu’ils ne risquent pas de s’interroger sur leur métier et leur piteuse façon de l’exercer. Pa-rions qu’ils vont, au contraire, conti-nuer à tout faire pour perdre le peu de crédit qui leur reste. Pour le bonheur d’internet…

© Jean-Patrick Grumberg

Aïe, ça va mal pour la presse…

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28L’information en provenance d’IsraëlEdition du 12 Juin au 18 Juin 2013

Alerte à la polio dans un village bédouin d’Israël…

Le virus de la poliomyélite a été trouvé dans un bac d’eaux usées en Israël, pour la première fois depuis 2002. L’information a été publiée par l’Organisation mondiale de la Santé qui ajoute que « aucun enfant ou adulte a été touché par le virus, que ce soit en Israël ou dans les territoires palestiniens. »

La polio a été découverte dans à Rahat, un endroit sale poussiéreux, au milieu du désert du Néguev. Une bille bé-douine de plus de 50.000 habitants.

Selon les autorités israéliennes, « au-cun cas n’a été détecté chez l’homme depuis 1988 et les derniers échantillons trouvés remontaient à 1991 et 2002. »

Parce que la plupart des Israéliens et des Palestiniens sont systématiquement vaccinés contre la polio, il est peu pro-bable que le virus se propage, a déclaré le Dr Bruce Aylward, directeur de la campagne anti-polio de l’OMS.

« On ne sait pas encore d’ou vient le virus… Mais ces derniers mois, en Egypte, on a retrouvé de plus en plus de trace de ces bactéries. On l’a trouvé aussi au Pakistan et en Afghanistan » explique l’OMS.

La souche de Rahat n’est certainement pas liée à celle récemment trouvé en Somalie et au Kenya, souche qui a tou-ché des centaines de personnes.

Seulement 0.5% des personnes infec-tées deviennent paralysés, même tem-porairement.Par Zeev Koskas

Augmentation des constructions juives en Judée et Samarie

Les chiffres officiels israéliens montrent que les mises en chantier dans les implantations juives de Ju-dée et Samarie ont sensiblement aug-menté au cours des trois premiers mois de 2013, par rapport à la même période l’an dernier.

Un document sur les mises en chantier publié par le bureau central des statis-tiques a montré que la construction en Judée Samarie est passée de 313 mises en chantier entre janvier et mars l’année dernière à 865 pour la même période cette année.

Le rapport complet du bureau des sta-tistiques détaille les constructions à l’échelle du pays. La construction en Judée Samarie représente le pic le plus élevé par rapport à l’année dernière par rapport aux autres régions d’Israël, mais représente la plus petite partie des nouvelles constructions à l’échelle glo-bale du pays.

Le rapport, publié à la fin du mois de mai, parait quelques jours avant que le secrétaire américain John Kerry arrive en Israël dans sa tentative de convaincre les deux parties à reprendre les négociations. Kerry a fait la navette entre les parties au cours des derniers mois dans l’espoir de trouver une for-mule pour reprendre les négociations. Il est prévu dans la région cette semaine pour ce qui sera sa cinquième visite depuis qu’il est devenu secrétaire d’état au début de cette année.

Abbas, qui refuse tout contact avec l’état juif, a déclaré que « la position palestinienne est claire. Israël doit être forcé à arrêter ses activités de construc-tion. »

Un responsable du gouvernement is-raélien a déclaré que les mises en chan-tier sont une réponse aux démarches unilatérales de l’autorité palestinienne l’année dernière aux Nations Unies. Le responsable a parlé sous condition d’anonymat, parce qu’il n’était pas au-torisé à parler aux journalistes.

Dimanche, nous avons publié un extrait d’un document détaillant les projets de construction de l’autorité palestinienne prévus dans le « plan Fayyad », un mo-dèle pour un état palestinien de facto.

La majorité de ces projets sont dans la zone C, contrôlée par Israël, et beau-coup d’entre eux ont déjà commencé. Certains sont en attente de l’approba-tion de l’administration civile, l’ins-tance israélienne dirigeante qui opère en Judée et Samarie.

Six villes, deux aéroports, un complexe high-tech, une université et un système de routes pour relier tout cela sont in-clus dans le nouveau plan de construc-tion de l’autorité palestinienne visant à établir les faits sur le terrain et créer une continuité territoriale en Judée et Samarie.

Ces dizaines de sites de Judée Sama-rie font partie du nouveau plan de construction pour lequel les autorités refusent d’attendre la reprise des pour-parlers de paix et jettent les bases et les infrastructures d’un état indépendant.

Dimanche également, un haut respon-sable israélien a déclaré que le Likoud au pouvoir n’acceptera pas un état palestinien dans les frontières de 1967, que favorise l’autorité palestinienne et la communauté internationale.

Le premier ministre Benyamin Neta-nyahou s’est éloigné des commentaires de son ministre de la défense adjoint, Danny Danon.

Dans une interview télévisée, Danon a déclaré : « il n’y a certainement pas de majorité » dans le Likoud pour établir un état palestinien basé sur les fron-tières d’Israël d’avant la guerre des Six Jours de 1967. »

« Un état palestinien dans les frontières de 1967 est quelque chose de dange-reux pour Israël, et donc je m’oppose a cette idée, » a déclaré Danon, ajoutant qu’il était possible qu’une plus large coalition du gouvernement, qui inclut des autres partis de la ligne dure, s’op-pose également à un retour aux lignes de 1967.

Des fonctionnaires du bureau de Neta-nyahou ont déclaré que Danon a fait part d’une opinion personnelle, et ses commentaires ne reflètent pas la poli-tique du gouvernement.

L’aéroport Ben Gourion teste un nouveau dispositif sécuritaire pour réduire les files d’attente

Le principal aéroport international d’Israël teste actuellement un nou-veau dispositif sécuritaire automatisé des bagages qui permettra de réduire considérablement le temps des files d’attente des passagers.

Grâce au système multi-convoyeur à bagages de la firme israélienne Ziv-Av, les passagers placeront dorénavant leurs bagages sur des convoyeurs qui les achemineront en sous-sol, où la technologie sophistiquée de numérisa-

tion vérifiera chaque valise automati-quement.

Le système est conçu pour identifier tout explosif et autres éléments dan-gereux. Les bagages suspects seront acheminés vers un caisson siphonné pour une vérification de sécurité ma-nuelle tandis que les bagages autorisés seront directement acheminés pour le chargement en soute des avions.

Avec leurs bagages pris en charge, les passagers devront seulement s’enregis-trer aux comptoirs vol, mettant fin à la longue attente actuelle endurée. Toute-fois, le personnel de sécurité continuera lors du check-in de poser un certain nombre de questions d’ordre sécuritaire d’usage aux passagers comme précau-tion supplémentaire.

La nouvelle méthode a été également

présentée comme une solution pour faciliter le voyage des passagers arabes, qui se sont longtemps plaints de subir un contrôle plus stricte de leurs ba-gages. « Il n’y a aucun doute que c’est une étape importante et significative ces changements » a déclaré Nasrin Alian, de l’Association pour les Droits Civils en Israël.

Le Terminal 3 de l’aéroport, qui s’oc-cupe actuellement de la plus grande partie des vols internationaux, sera fermé pendant sept heures, ce vendredi, pour poursuivre les tests du nouveau système. Les passagers seront déviés sur le terminal 1l le temps nécessaire pour valider le processus du nouveau système.

par:Par Arié Azoulay

lemondejuif

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29L’information en provenance d’IsraëlEdition du 20 au 26 février 2013

Samantha Power, en faveur d’une invasion US en Israël, nommée à l’ONU par Barack Obama…

Il sera intéressant de voir quel impact aura la vidéo ci-dessous sur la campagne de la Maison-Blanche pour convaincre le Sénat de confir-mer la nomination annoncée hier de Samantha Power au poste d’am-bassadrice des États-Unis à l’ONU.

Avant de devenir conseillère de Barack Obama, Power a pratiqué le journalisme et remporté un prix Pulitzer pour A Problem From Hell, un livre sur la politique étrangère des États-Unis.

La même année, elle a accordé une interview où elle préconisait l’envoi d’une force d’intervention améri-caine dans les territoires disputés pour mettre fin aux «abus majeurs des droits de l’homme» commis par les deux parties (elle empruntait en outre au journaliste Tom Friedman le terme «Sharafat» pour parler d’Ariel

Sharon et Yasser Arafat, deux leaders «affreusement irresponsables» selon elle).

Power précisait dans cette interview que « pour aider la région, il faudrait investir des milliards de dollars, mais pas dans l’entretien d’Israël, unique-ment dans le futur état de Palestine, pour en faire un Mammouth. » Puis, elle a mis en garde « je sais que le lobby juif va m’attaquer pour ce que je viens de dire. »

Et malgré la tempête médiatique, Power a reçu un allié de poids dans la communauté juive, Alan Dershowitz. Il a publié une tribune expliquant que Power est aujourd’hui plus mûre, plus âgée, et qu’elle représente ce dont à besoin l’ONU: pas de diplomates, mais de personnes d’action.

Par David Herman Netanyahou à Abbas : « donnez une chance à la paix »

Le premier ministre Benyamin Neta-nyahou a appelé mercredi le prési-dent de l’autorité palestinienne, Mah-moud Abbas, à relancer le processus de paix et a dit à la tribune de la Knes-set que « vu qu’il ne parle pas hébreu et que mon arabe est assez moyen, je m’adresse à lui dans une langue que nous comprenons tous les deux : Give Peace a Chance. »

Netanyahou a ajouté : « les citoyens d’Israël veulent la paix, et je veux la paix et la sécurité. Quiconque est fami-lier avec les détails des négociations sait qu’Israël n’est pas la partie qui élude les pourparlers et les obstrue. »

« La chose importante est de ne pas poser des conditions préalables, mais il suffit d’entrer dans les négociations, nous sommes à votre écoute pour toute initiative, l’initiative de la Ligue Arabe a été mentionnée, et nous sommes prêts à discuter des initiatives qui sont des pro-positions, mais pas des impositions. »

Netanyahou a fait ces déclarations lors d’une session spéciale de la Knesset passant en revue la politique du gou-vernement. La session a été initiée par l’opposition qui a obtenu les signatures de 40 membres de la Knesset, forçant donc Netanyahou à y assister.

Abordant la campagne du gouverne-ment contre les migrants illégaux, il a dit : « nous agissons en conformité avec les normes humanitaires et internationales, mais nous ne sommes pas dans l’obliga-tion de prendre (en Israël) des centaines de milliers (de migrants). »

« En ma qualité de ministre des affaires étrangères, j’ai rencontré des dizaines de ministres des affaires étrangères, et beaucoup d’entre eux ont exprimé leur regret de ne pas avoir agi dans les temps comme nous le faisons pour empêcher une infiltration à grande échelle. »

Se référant au projet de reforme sur la

conscription militaire, Netanyahou a dé-claré : « nous avons attendu cela pendant 65 ans, et nous allons y arriver tout en respectant le public ‘haredi en engageant le dialogue comme nous l’avons fait au cours des quatre dernières années. Nous allons avancer dans le respect mutuel. La dernière chose que nous voulons faire et de nous mettre en pièces. »

Le premier ministre a également abordé la question iranienne, remarquant que « l’Iran a accumulé plus de 180 kilos d’uranium enrichi à un niveau de 20%. Il y a un peu plus d’un an, il en avait 110 kilos. »

« Il n’ont pas encore franchi la ligne rouge que j’ai dessiné à l’ONU, mais ils se dirigent vers elle systématiquement. Ne soyez pas dupe, les élections ira-niennes ne changeront rien, et alors que Téhéran poursuit sa politique nucléaire, il continue à armer la Syrie, le Hezbol-lah, le Hamas et le Djihad Islamique. »

Le KKL annule le discours à 11.100$ la minute de Bill Clinton

Le Fonds national juif (aussi connu sous le nom de KKL: Keren Kaye-met Leyisrael) a déclaré jeudi qu’il a annulé la venue de l’ancien pré-sident américain Bill Clinton, pour son gala. L’annulation fait suite au choc, en Israël et à l’étranger, de savoir que l’organisation était prête à payer un demi million de dollar pour un discours de 45 mi-nutes (soit plus de 11.000 dollars par minute).

Le discours de gala aurait dû être tenu lors du 90 ème anniversaire du Prési-dent Shimon Peres, le 17 juin. La soi-rée de gala qui doit se tenir à Reho-

vot, elle, n’est pas annulée. Les plus hauts dignitaires du pays seront là.

Le Centre Peres Pour la Paix, en coo-pération avec le KKL, souhaitaient, selon un communiqué de presse « améliorer l’image d’Israël à l’étran-ger avec ce discours, mais aussi obte-nir plus de dons à l’étranger. » mais il faut croire que les sommes folles ont mis les donateurs hors de colère !

Il faut donc créer le scandale pour rentrer dans la normalité… Est-ce bien normal ?

Elinor Cohen-Aouat

Netanyahou : « la construction dans les implantations se poursuit »

Le premier ministre Benyamin Neta-nyahou a dit au comité des affaires étrangères et de la défense de la Knesset lundi qu’il voulait reprendre les pourparlers de paix, mais que la construction dans les implantations de Judée Samarie se poursuivrait, « et se poursuit aujourd’hui. »

Il a ajouté, cependant, que « nous avons besoin de réaliser ce qui se passe autour de nous. Nous devons être intelligent à ce sujet, et pas seulement correct. »

« La construction dans les blocs ne mo-difiera pas la capacité de parvenir a un accord, » a-t-il dit, ajoutant que « la vraie question est de savoir si oui ou non il y a une volonté de reconnaître l’état juif. »

Netanyahou a parlé derrière des portes closes, et des responsables ont divul-gué certaines de ses remarques dans un

communiqué publié plus tard aux jour-nalistes.

Israël a longtemps dit pour tout accord de paix il a l’intention de garder ses plus grandes villes construites à Ariel, dans le Goush Etzion et dans la région de Jérusalem (Maalé Adumim, Pisgat Zeev, Givat Zeev,…).

Le président de l’autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a jusqu’à présent posé comme condition à la reprise des négo-ciation un gel total des constructions juives en Judée Samarie.

Les constructions juives ont été citées comme une des principales raisons de l’échec des pourparlers de paix parrai-nés par les américains en 2010, pendant lesquels toute construction était pourtant gelée pendant 10 mois, et une pierre d’achoppement aux récents efforts du

secrétaire d’état John Kerry pour relan-cer les négociations en vue de fonder un état palestinien sur les terres prises par Israël à la Jordanie lors de la guerre de 1967.

L’un des partenaires politiques de pre-mier plan de Netanyahou, Avigdor Lie-berman, a déclaré à la radio de l’armée qu’Israël observe déjà une pause dans la construction à Jérusalem Est.

« Il faut voir cela comme un hiatus tem-poraire, » a déclaré l’ex-ministre des af-faires étrangères, ajoutant : « nous avons intérêt à ce que Kerry réussisse. »

Depuis sa prise de fonction en février, Kerry a visité Israël et les territoires occupés par les palestiniens à quatre reprises, montrant sa volonté d’arriver à un accord entre les parties pour qu’elles reprennent les négociations.

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30L’information en provenance d’IsraëlEdition du 20 au 26 février 2013

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50ème anniversaire du Centre Communautaire de Paris

Parc de jeux pour enfants Stands des associationsPique-nique littéraireDébats et rencontres

Non-stop

Podium CentralAnimation musicale

Cérémonie officielle présidée par

Laurent Cathala, député-maire de Créteil

avec le soutien de la Mairie et de Communauté de Créteil

au Parc de la Brèche à Créteil Dimanche 30 Juin 2013

de 11h30 à 19h00

Entrée libre – informations détaillées sur www.centrecomparis.comParking Gratuit 800 places – Parc de la Brèche – Avenue de la Brèche - Créteil