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GRATUIT - Numéro 263 - Edition du 26 Juin au 2 Juillet 2013 Journal Israélien en langue française

Israël Actualités n°263

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Toute l'Information en provenance d'Israël

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Page 1: Israël Actualités n°263

GRATUIT - Numéro 263 - Edition du 26 Juin au 2 Juillet 2013 Journal Israélien en langue française

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3L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Juin au 2 Juillet 2013

Directeurs de la publication

Alain SayadaTel: 06 68 17 25 55

Rédacteur en chefEliahou Ben YéouchouaIsraël Actualités est une marque déposée en France

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Mission accomplie pour les organi-sateurs des 12 Heures pour Israël. L’événement de l’année attendu depuis près de 10 ans par la commu-nauté juive de France et des amis d’Is-raël. de très nombreuses personnes se sont déplacées tout au long de la jour-née pour soutenir les couleurs Bleu et Blanc, les couleurs du Drapeau d’Israël. Les exposants, ravis de voir venir sur le salon une foule acquise à la cause et à la défense d’Israël ont pu rencontrer les responsables de dif-férentes institutions pour leur poser des questions dans tous les domaines : Alya, immobilier en Israël, la cache-route, le FSJU, l’Organisation Sio-niste Mondiale, la compagnie El Al ...

L’inauguration du salon a eu lieu à 10 heures avec l’ensemble des responsables communautaires venus couper le ruban de l’ouverture du salon. Plusieurs res-ponsables ont pris la parole, notamment le représentant de l’ambassade d’Israël, Mr Kalifa, vice-président du CRIF, Mr Gil Taieb, vice-président du FSJU et président de l’ABSI, Sylvain Elkouby, vice-président de l’UPJF. Ils ont tous

dit combien il était important dans cette période difficile d’être unis contre les en-nemis d’Israël et qu’il ne fallait en aucun cas baisser la garde car aujourd’hui plus qu’hier, le peuple juif et Israël doivent rester vigilants. Ils ont ajouté qu’il était important d’apporter son soutien à ce genre d’opération et de se mobiliser. En clôturant leur discourt, les responsables communautaires se sont déjà donné ren-dez-vous pour l’année prochaine.

Encore une fois cet événement qui a fait se déplacer le communauté juive à mon-tré à tous que le peuple juif et Israël ne faisaient qu’un !

Merci à tous les participants qui nous ont apporté leur soutien et à tous les vi-siteurs qui se sont déplacés pour l’événe-ment de l’année. Désormais, nous avons un an pour préparer l’année prochaine.

Mission accomplieMERCI !

Am Israel HaiAlain Sayada

Mission Accomplie

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4L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Juin au 2 Juillet 2013

Surnommé parfois le «Schindler italien», un policier resté dans les mémoires pour avoir sauvé quelque 5 000 Juifs dans la ville de Fiume (aujourd’hui Rijeka, en Croatie), entre 1940 et 1944, était en réa-lité un collaborateur nazi, selon les conclusions d’une équipe de cher-cheurs.

Giovanni Palatucci, mort à Dachau en février 1945 à l’âge de 36 ans, avait été honoré du titre de «Juste parmi les nations» par le Mémorial de Yad Vashem à Jérusalem en 1990, et dé-claré martyr par le pape Jean-Paul II, une étape vers la béatification.

Mais une étude menée par une dou-zaine de spécialistes ayant revu près de 700 documents vient de faire voler en éclats ce portrait héroïque. Et le Musée de l’Holocauste à Washington a annoncé qu’il l’avait retiré de son site Internet, et allait également le re-tirer d’une exposition en cours, après avoir reçu ces nouvelles informations du Centre Primo-Levi de New York.

Dans un courrier envoyé le 7 juin, le Centre souligne notamment que «Giovanni Palatucci n’a jamais été chef de la police de Fiume. Il n’y avait pas 5 000 juifs à Fiume en 1943, la région en fait en comptait à peine plus de 500, dont 80 % ont fini à Auschwitz», y écrit Natalia Indrimi, la directrice du Centre. «C’était un exécuteur enthousisaste de la loi ra-ciale, et après avoir prêté serment à la république sociale de Mussolini, il a collaboré avec les nazis», a-t-elle dit. «C’était l’un des nombreux employés

du gouvernement qui travaillaient dans la machine de persécution, comme si c’était n’importe quel autre travail», a-t-elle ajouté.

Dans son courrier au Musée de l’Ho-locauste, Mme Indrini, qui a coor-donné les recherches, souligne égale-ment que «Palatucci n’a pas non plus envoyé des centaines de Juifs à Cam-pagna, pour qu’ils soient protégés par son oncle» qui en était l’évêque. «Seulement 40 Juifs ont été internés à Campagna, et ce n’était pas dû à un ordre de Palatucci», souligne-t-elle. Le courrier dénonce aussi l’idée selon laquelle le policier aurait détruit des documents concernant des Juifs de Fiume, pour éviter qu’ils ne soient envoyés en camp de concentration.

Palatucci est célébré en Italie par des places et promenades, dont la der-nière a été inaugurée dimanche der-nier à Polino (Ombrie). En mai 2005, La ligue antidiffamation (ADL), sise à New York, lui avait décerné un prix spécial, confortant la légende d’»un homme ayant fait tout ce qu’il pou-vait pour sauver des Juifs entre 1940 et 1944, fabriquant des faux papiers et visas, livrant de l’argent et de la nour-riture à ceux qui se cachaient, et les avertissant» quand il entendait parler d’une rafle. Ces dernières années, certains chercheurs avaient cependant commencé à douter de cette histoire Palatucci, qui projetait une lumière favorable sur l’Italie après la guerre, mais dont le gouvernement italien lui-même disait n’avoir aucune trace jusqu’en 1986.

Le «Schindler» italien était en réalité un collaborateur nazi

Un nouveau rapport présenté au gouvernement israélien fait res-sortir que 26% des juifs d’Europe ont été harcelés durant l’année der-nière, et que beaucoup considèrent émigrer en Israël car ils ne se consi-dèrent plus en sécurité.

C’est un rapport qui perturbe dont le gouvernement israélien a pris connaissance ce dimanche, et qui confirme ce que beaucoup – mais pas tous – les juifs ressentent depuis de long mois : l’antisémitisme augmente en Europe, et il atteint des sommets jamais vu depuis la seconde guerre mondiale, comme si le démon de la persécution des juifs d’Europe pen-dant 2000 ans n’avait été assoupi que quelques décennies.

L’étude sur l’antisémitisme a été faite à la demande de l’agence de l’Union européenne pour les Droits fonda-mentaux dans neuf pays d’Europe, et non par une organisation juive dont les conclusions sont toujours contes-tées par ceux qui veulent à tout prix présenter un paysage lisse, consen-

suel, harmonieux et en passe de deve-nir le paradis sur terre en Europe. Il n’empêche, certains la contesteront car elle ne correspond pas à leur pré-sentation dogmatique de la réalité.

Selon l’étude, 26% des juifs ont souf-fert de harcèlement antisémite au moins une fois durant l’année passée, 34% ont été confrontés à l’antisémi-tisme au moins une fois ces cinq der-nières années, et 5% ont déclaré que leurs biens ont été intentionnellement vandalisés parce qu’ils sont juifs. 7% ont été physiquement agressé ou me-nacés d’agression ces cinq dernières années.

Selon l’étude encore, 40 à 50% des juifs de France, de Belgique et de Hongrie ont déclaré qu’ils consi-dèrent émigrer car ils ne se sentent plus en sécurité.

Autre fait troublant de l’étude, les juifs d’Europe dans leur ensemble sont plus pessimistes sur leur futur qu’ils veulent bien l’admettre, car, se-lon les auteurs du rapport, ils ne sont

pas loin de conclure que leur situation ne peut que s’aggraver.

A la lumière de cette réalité, il de-vient clair que beaucoup de juifs chercheront à émigrer en Israël, et le rapport recommande des mesures concrètes au gouvernement israélien, comme faciliter la reconnaissance des diplômes étrangers, de faciliter l’intégration des immigrants dont les professions nécessitent l’obtention de diplômes, et d’éviter de demander systématiquement à chaque immi-grant de faire l’armée. Le rapport suggère aussi de faciliter la conver-sion au judaïsme et d’encourager les non-juifs mariés à des juifs à se convertir, ces trois dernières mesures ne manqueront d’ailleurs pas de faire débat et soubresauts dans la société israélienne.

Il faut s’attendre, en Europe, à trois sortes de réactions : ceux qui vont ri-caner en déclarant le rapport ridicule, biaisé et sans valeur car il contredit leur décision que l’Europe de l’inté-gration et du multiculturalisme est une réussite en déni de toute réalité ; ceux qui affirmeront, à l’instar du gouver-nement français, qu’ils lutteront avec la plus grande fermeté contre l’anti-sémitisme, mais ne feront absolument rien en ce sens, car il faudrait s’atta-quer aux principales origines du mal : l’antisémitisme caché derrière l’anti-sionisme des médias, des intellectuels et des élites de gauche et d’extrême gauche, et l’islam, et ils en sont par-faitement incapables, et ceux qui se réjouiront sur les forums et dans les mosquées que les juifs disparaissent enfin de leur horizon.

© Jean-Patrick Grumberg

La haine du juif atteint de nouveaux records en Europe, selon une étude troublante de l’UE

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5L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Juin au 2 Juillet 2013

Il semblerait que nulle personne n’ait vraiment prêté attention au si-lence écrasant et religieux des Mol-lahs iraniens lors de l’élection du Premier Ministre Hassan Rouhani. Personne n’a vraiment noté que ces élections exceptionnelles, ce revire-ment de situation, se soient dérou-lés sans aucune anicroche, sans émeutes, et surtout sans fraudes… que pour une fois le peuple iranien et ses dirigeants se sont enfin ren-contrés sur un pont qui réussit ad-mirablement à les unir… et ce pont s’appelle ROUHANI.

Étrange pourtant que pour des extré-mistes religieux comme Al Khameni et consorts, ce premier ministre élu fasse leur affaire et en même temps celle de toute la nation iranienne puisque plus de 50% ont voté pour un Rouhani enturbanné qui prétend à la modération et se dit prêt vaille que vaille, à ouvrir des négociations avec l’Occident.

Et le monde entier a mordu à l’hame-çon…. Tous sont prêts à lui accorder un mérite, voire lui lâcher du fil afin de lui permettre de prouver sa bonne volonté aux grandes puissances. Pour la Russie, l’avènement de son élec-tion seul est amplement suffisant pour éliminer les sanctions contre l’Iran – aucune vérification de transparence n’est plus nécessaire, la parole de Rouhani est assez convaincante …

Une question pourtant m’empêche de dormir : comment se fait-il que l’Occident qui détient des informa-tions sur toute la hiérarchie politique

mondiale, des plus innocents aux plus dangereux, des plus simples aux plus sournois, s’est fourvoyé en omettant de jeter un petit coup d’œil sur le dos-sier privé de ce cher monsieur Rou-hani le modéré, que les Mollahs ont vendu au peuple iranien en particulier et au monde entier en général ?

On applaudit d’abord, on vérifie ensuite… stratégie, diplomatie très fréquente en ces récentes années… Il faut attendre la fin des élections pour apprendre un peu plus sur ces diri-geants élus démocratiquement ( ?)… ainsi le dossier de Rouhani n’est pas aussi blanc que neige, puisqu’il a un passé bien lourd dans la terreur – faits et éléments gardés précieusement avant les élections qui, avouons-le aujourd’hui ont été magistralement préméditées et orchestrées par les Mollahs… triste bilan, ils ont encore une fois réussi à faire avaler la grosse dragée au monde entier.

Rouhani est un autre Ahmadinejad avec la parole mielleuse et des gestes plus onctueux contrairement à son antécédent qui, lui au moins, ne ca-chait pas son jeu. Jeu qui a couté très cher aux Mollahs et qui aujourd’hui changent de ton mais pas de couleur.

Mais la plus grande victime dans cette intelligente arnaque c’est le peuple iranien d’abord à qui aucune vérité sur ce candidat tant modéré n’a filtrée ni de l’Occident bien préparé et encore moins des Mollahs, bien entendu …

Rouhani ou la vente d’un fruit véreux

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6L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Juin au 2 Juillet 2013

L’UNRWA – Office de secours et de travaux de l’ONU – a été créé en 1948 pour fournir une aide financière et matérielle aux 700.000 Arabes qui avaient fui ou avaient été chassés de leurs maisons pendant la guerre de 1948-49 entre l’Etat nouvellement créé d’Israël et ses voisins arabes. L’aide avait été conçue pour faciliter soit leur retour ou leur réinstallation ailleurs. On s’attendait à ce que de toute façon, la question de l’aide aux réfugiés soit réglée rapidement. C’est pourquoi la charge de l’UNRWA de-vait initialement expirer au bout de trois ans

Parallèlement aux 700.000 Arabes deve-nus réfugiés et jusqu’aux années 1970, plus de 600.000 juifs vivant au Moyen-Orient et en Afrique du Nord avaient aussi fui ou été chassés de leurs foyers. La majorité de ces réfugiés avait fini par se réinstaller en Israël. Il n’y eut bien entendu pas d’équivalent de l’UNRWA pour les réfugiés juifs. Ils avaient auto-matiquement échu à la responsabilité de l’Etat juif et avaient été immédiate-ment acceptées en tant que citoyens et finalement absorbés au sein de la société israélienne.

Mais pour des raisons beaucoup plus branchées à la politique moyen-Orien-tale qu’au bien-être des réfugiés arabes, le mandat de l’UNRWA n’a pas expiré après les trois premières années comme prévu. En fait, l’UNRWA et ses clients se sont transformés en accessoires perma-nents « temporaires », figés depuis plus de 65 ans. Et marqués par des taux de fé-condité relativement élevés, les 700.000 réfugiés sont devenus en 2010 environ 5 millions. D’entre ces 5 millions, 1,5 million de personnes vivent encore dans des camps de réfugiés construit en 1949 dans la bande de Gaza, en Cisjordanie, au Liban, en Syrie et en Jordanie. Les 3,5 millions de réfugiés hors des camps,

conservent leur statut de réfugié auprès de l’UNRWA.

Il y a plus d’un million de réfugiés dans la bande de Gaza. Un peu moins se trouve en Cisjordanie. La Jordanie en abrite le plus grand nombre: environ 2 millions. Les réfugiés en Jordanie sont uniques en leur genre parmi la population des réfu-giés arabes en ce un point que contraire-ment aux autres, les réfugiés de Jorda-nie ont été offerts la citoyenneté par le gouvernement jordanien et plus de 90% d’entre eux l’ont acceptée.

Ces faits démographiques et géogra-phiques définissent les réfugiés arabes sous le parapluie de l’UNRWA comme étant une race très spéciale parmi la race des réfugiés du monde. Après tout, des trois millions de réfugiés arabes qui ne sont citoyens d’aucun pays, deux mil-lions vivent actuellement en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, (et font partie de la Palestine). Ce qui revient à dire que plus de 60% des réfugiés enregistrés par l’UNRWA actuellement reconnus sans citoyenneté vivent réellement dans le même espace politique identifiable à partir duquel les 700.000 réfugiés origi-naux avaient fui en 1948.

La tenure de 65 ans de l’UNRWA dé-montre encore une autre particularité de la situation visant les réfugiés arabes. Des 700.000 réfugiés palestiniens ori-ginaux, il n’en reste encore vivants aujourd’hui qu’un total approximatif de 50.000. C’est-à-dire que plus de 90% des réfugiés actuels de l’UNRWA sont soit des enfants, des petits-en-fants et plus probablement même des arrière-petits-enfants des Arabes qui, en 1948, avaient fui leur maison, mais pas leur pays. Et comme leurs parents, ou grands-parents, voire arrière-grands-pa-rents – ces 90% de réfugiés arabes enre-gistrés chez l’UNRWA en 2010 n’ont jamais vraiment quitté cette Palestine

UNRWA, les Arabes et les Réfugiés non-Réfugiés

qu’ils aspirent à y retourner.

Et c’est sans doute là une sorte de re-bondissement ironique qu’un certain nombre de ces réfugiés enregistrés à l’UNRWA en Jordanie, après avoir com-ploté pour renverser le régime jordanien qui leur avait octroyé refuge et citoyen-neté, soit expulsé de la Jordanie par l’armée jordanienne en 1970 et trouve refuge au Liban (Opération Karameh). Là, ces expulsés feront équipe avec les réfugiés libanais enregistrés à l’UNRWA et d’autres militants sunnites libanais afin de dénuder le Liban de son carac-tère chrétien.

La guerre civile qui s’ensuivit au Liban – essentiellement entre musulmans et chrétiens – a commencé en 1975 et s’est poursuivie jusqu’en 1991. La guerre a produit une toute nouvelle cohorte de 600.000 à 900.000 réfugiés, cette fois composée d’Arabes chrétiens qui ont dû fuir ou ont été chassés de leurs maisons au Liban, tandis que plus de 250.000 quittaient le Liban définitivement. En d’autres termes, ces réfugiés palestiniens inscrits à l’UNRWA ont joué un rôle décisif dans la création d’une population de réfugiés aussi grande en nombre de réfugiés que les réfugiés arabes origi-naux de 1948 eux-mêmes.

Mais, contrairement aux descendants des réfugiés palestiniens, les enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants de ces réfugiés chrétiens ne sont pas considérés comme « réfugiés ». Ils n’ont aucun accès à l’UNRWA ou à quelque

équivalent de l’UNRWA. Pas plus que les descendants israéliens des 600.000 Juifs qui avaient fui l’Algérie, l’Égypte, l’Irak, la Libye, le Maroc, la Syrie et le Yémen ne sont considérés comme des « réfugiés ». Pas plus que les descendants des 25 millions d’hindous, musulmans, sikhs et qui ont fui leurs maisons en 1947 lors de la séparation de l’Inde et du Pakistan ne sont considérés comme des « réfugiés ». Pas plus que les des-cendants des 9 millions de Coréens qui ont fui leurs maisons pendant les années 1950, lors de la guerre de Corée ne sont considérés comme des « réfugiés ». La révolution hongroise et le soulèvement au Tibet dans les années 1950 ont été les principaux événements qui ont créé des « réfugiés ». Les descendants de ces réfugiés ne sont pas considérés comme des « réfugiés ».

Qui sont donc les réfugiés d’au-jourd’hui? Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), créé en 1950, est chargé de superviser l’ensemble des réfugiés dans le monde, sauf les Arabes palestiniens. Ce qui est particulièrement instructive est de savoir comment l’UNRWA et le HCR – créés à la fois par l’ONU – définissent le sta-tut de réfugié. Pour le HCR, le réfugié est une personne qui a été forcée de fuir son pays à cause des persécutions de la violence et de la guerre. La définition de l’UNRWA doit être amplement incom-préhensible pour inclure les réfugiés eux-mêmes et leurs descendants à per-pétuité.

Le HCR recense 33 millions de per-sonnes d’intérêt, parmi lesquels plus de 10 millions de réfugiés. La plupart d’entre eux sont des victimes de per-sécution et violence lors des guerres civiles asiatiques et africaines. Ils ont tra-versé les frontières internationales pour survivre. Ils ne sont pas la deuxième, troisième ou quatrième génération de réfugiés. S’ils déménagent et s’installent ailleurs, ils ne sont plus des réfugiés, selon les normes du HCR. Pourtant, ces millions sont pratiquement sans voix par rapport aux réfugiés non-réfugiés arabes enregistrés à l’UNRWA hautement poli-tisés.

Et personne ne semble s’en soucier.

Par Fred GottheilAdaptation françaiseThérèse Zrihen-Dvirhttp://theresedvir.com/

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7L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Juin au 2 Juillet 2013

Cherchant des références pour l’écriture d’un livre en cours, je suis allé sur le site de vente de livres en ligne amazon. Et j’ai rentré le mot « Israël ». Simplement pour voir ce que seraient les résultats. Ceux-ci ont été, je dois le dire, conformes à mes craintes. Si mon dernier livre, L’Etat à l’étoile jaune*, a figuré, un temps assez bref, dans le peloton de tête (bien qu’amazon n’ait cessé d’annoncer des délais de livraison très susceptibles d’être dissuasifs), il a disparu. Et on trouve désor-mais des guides de voyage, avec la mention « Israël et les territoires palestiniens », ou, pour le Guide du Routard, « Israël-Palestine ». On trouve aussi, immédiatement après, des livres plus « toniques », le « classique », Israël Palestine d’Alain Gresh, censé donner une vision « impartiale » et « objective » du conflit (avec l’ « impartialité » et l’ « objectivité » qui caractérisent Le Monde diplomatique, cela va de soi), l’ouvrage que je n’ai pas lu et que je ne lirai pas de Michel Bole Richard, Israël, le nouvel apar-theid, (Bole Richard a été lui-même journaliste au Monde, journal qui déborde d’amour pour les assas-sins d’Israéliens dès que l’occasion se présente). Dans la présentation du livre, on lit la description d’un « système ségrégatif » sadique et odieux, et il est ajouté que ce sys-tème « ne pourra que prospérer en raison du refus d’Israël de créer un Etat palestinien digne de ce nom et de sa volonté de vouloir maintenir le caractère juif de l’Etat hébreu ». On n’a aucune difficulté à deviner quelle est la carte de l’Etat pales-tinien digne de ce nom imaginée par l’auteur et que la survie du « caractère juif » d’Israël lui donne de vives aigreurs d’estomac. Vient ensuite un Israël, parlons-en, livre d’entretien dirigé par le gauchiste « antisioniste » belge Michel Col-lon. La liste des gens avec qui les entretiens ont été réalisés est à elle seule tout un programme : Noam Chomsky, Shlomo Sand, Tarik

Ramadan, Michel Warschawski, Ilan Pappe, et même un certain Paul-Eric Blanrue, auteur d’un livre traitant des relations entre Sarkozy et une « communauté reli-gieuse très influente » (suivez mon regard). Suit un livre de Shlomo Sand lui-même, bien sûr : Com-ment la terre d’Israël fut inventée.

Si, comme je l’ai expliqué lors de mes conférences en Israël, et comme je l’explique dans L’Etat à l’étoile jaune, la position économique et géostratégique d’Israël s’est renfor-cée ces dernières années et ne cesse de se renforcer, si les ennemis régio-naux d’Israël sont en voie d’effon-drement (comme l’Egypte), ou enli-sés dans une guerre civile devenue guerre régionale (comme en Syrie), si le recul des Etats-Unis dirigés par Obama dans tout le Proche-Orient a laissé place à une avancée de la Rus-sie de Poutine, qui ne se conduit pas en ennemi d’Israël, il n’en reste pas moins que la guerre contre Israël se poursuit de manière ininterrompue, et avec un acharnement croissant, dans les grands médias, et dans les livres qui paraissent.

Israël sans cesse dans la position de l’accusé, du tortionnaire, du colo-nisateur

Cette guerre n’est pas menée sur un ton antisémite, et ceux qui la mènent sont quelquefois Juifs eux-mêmes, mais elle n’en est pas moins vectrice de haine en ce qu’elle place sans cesse Israël dans la position de l’ac-cusé, du tortionnaire, du voleur, du « colonisateur », de l’ « occupant », voire du massacreur d’enfants. Pour disséminer la haine, elle recourt à la désinformation et à la falsification de l’histoire, et comme rien ne vient s’opposer à elle , ou si peu, la désin-formation qu’elle dissémine passe peu à peu pour l’information vraie, la falsification de l’histoire passe pour l’histoire elle-même.

Cette guerre conduit ceux qui la mènent vers une impasse et vers un déphasage par rapport à la réalité du Proche-Orient et d’Israël (ceux qui la mènent parlent d’un pays que je ne connais pas, où je ne suis jamais allé et où je n’irai jamais) : elle n’en est pas moins délétère. Elle s’articule avec les initiatives « diplomatiques » que peuvent prendre les pays d’Eu-

La guerre menée contre Israël ne cesse pas

rope et l’administration Obama, et débouche sur des pressions inadmis-sibles exercées sur le gouvernement d’Israël.

Elle déborde sur les terrains « artis-tiques », comme le montre l’exposi-tion présentement organisée au musée du Jeu de Paume où une photographe « palestinienne » (une certaine Ahlam Shibli) exhibe des photos montrant le culte des « martyrs palestiniens » (auteurs d’attentats suicides et assas-sins d’Israéliens) dans le « territoires palestiniens », et dans le catalogue de l’exposition, évoque « un peuple qui a tout perdu sauf sa dignité », « dont l’existence est niée par l’occu-pation », « dont l’histoire est réé-crite par l’idéologie colonisatrice », « dont les fils sont bafoués », et qui n’a plus d’autre issue que « la mort des résistants » (et ce genre d’exposi-tion, glorification du terrorisme et des assassinats contre des Juifs, gorgée de propagande odieuse, est présentée, c’est effroyable mais exact, comme « intéressante » et « courageuse » par divers « critiques»).

Elle conduit à la haine des Juifs eux-mêmes et à la montée de l’anti-sémitisme, voire sans aucun doute à l’émergence d’immondices tels que Mohamed Merah.

Elle s’accompagne de tous les gestes et de toutes les décisions émanant du mouvement BDS, Boycott Désinves-tissement Sanctions, qu’il s’agisse de l’intimidation de musiciens et d’intel-lectuels devant se rendre en Israël, de la construction d’un mur du silence entourant ceux qui osent défendre Is-raël en Europe et, parfois, aux Etats-Unis, de l’interdiction à la vente de

produits israéliens, de petites nuits de cristal organisées par les jeunesses national-socialistes de notre époque dans divers commerces, ou d’étique-tage particulier de produits juifs que vient de décider de mettre en place l’Union Européenne (à qui je suggère de donner aux étiquettes une forme d’étoile jaune : cela rappellerait des souvenirs à certains boycotteurs par-mi les plus anciens, les autres pour-raient regarder avec émotion les pho-tos de l’époque où on pouvait peindre en lettres blanches sur les devantures juives à Berlin jüdisches Geschäft, aux fins de dissuader les bons Aryens d’entrer).

Elle doit être appelée par son nom, car c’est une guerre. Elle implique une attitude non plus défensive, mais offensive. Résolument offensive.

Une pétition existe contre l’expo-sition au Musée du Jeu de Paume. J’invite à la signer : europe-israel.org. Mais ce n’est pas suffisant.

Une manifestation sera organisée le 30 juin devant le musée du Jeu de Paume. J’apporte mon soutien à la manifestation. Mais ce n’est pas suf-fisant.

Des actions en justice ont été menées contre diverses actions du mouve-ment BDS. Mais ce n’est pas suffi-sant.

Je suggère de demander au Minis-tère de la Culture l’organisation d’une exposition de photographies de scènes d’attentat en Israël, d’enfants juifs égorgés ou mutilés par des « résistants ». et je suggère d’exiger que cette exposition soit appelée «

Oeuvres d’art palestiniennes ». Il faut exiger que l’ « art » palestinien soit regardé en face.

Si un refus est exprimé, comme c’est probable, on peut demander aussi au Ministère de la Culture que soit orga-nisée à nouveau l’exposition « Le Juif et la France », comme l’a suggéré un lecteur de Dreuz. Elle avait remporté un succès certain au temps de Vichy. C’était une exposition « artistique », comme on dit en France aujourd’hui.

On peut aussi faire campagne pour que tous les produits juifs soient ef-fectivement étiquetés en France et en Europe avec une étoile jaune. Pour-quoi la France et l’Union Européenne devraient-elles s’arrêter aux demi-mesures ?

On ne doit pas hésiter à se faire pro-vocateur aux fins de placer ceux qui mènent la guerre face à leur propre obscénité.

On peut aussi décider de quitter ce continent nauséabond, et si on ne peut le quitter physiquement, le quit-ter intellectuellement, culturellement et économiquement autant que faire se peut.

On doit résister. Vraiment. En gardant au mot de résistance sa vraie signifi-cation. Ou partir : d’une manière ou d’une autre. Mais en ce cas, pas par-tir en silence, mais en affirmant son dégoût.

© Guy Millière

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8L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Juin au 2 Juillet 2013

La Belgique, ce plat pays qui n’en finit pas de se diviser sauf sur l’opi-nion qu’il faut avoir d’Israël, a la ‘’chance’’ d’avoir une agence de presse aux qualités équivalentes à celles de l’AFP. Belga News Agency a pour mission de livrer « 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 une information fiable, rapide et qua-litative en Belgique et à l’étranger ». Chacun sera donc rassuré ! Sauf les Israéliens et leurs soutiens qui connaissent le peu de fiabilité à accorder à de telles affirmations en provenance d’Europe de l’Ouest et particulièrement de Belgique.

La crédibilité est une qualité qui fait dorénavant défaut en ce pays !

A preuve, par une dépêche, cette agence, reprise par la Libre.be entre autres, nous indique que, lors de son récent voyage dans l’état hébreu, « Le Prince Laurent (a été) reçu par une organisation sioniste ». Si beaucoup d’organisations se disent sionistes, ne sont-elles pas, d’abord, israéliennes ? Par ailleurs, est-il d’usage de noter en titre la qualité de cette organisa-tion plutôt que son nom ? La seule raison que l’on peut attribuer à cette façon de procéder est la dénonciation camouflée, subliminale du journaliste envers cette rencontre. Un grief qui frappe l’inconscient de chaque lec-teur. Une critique reprise telle quelle par les médias.

Faut-il s’en étonner ? Le passé nous dit que non !

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D’autant plus lorsque le début de cette dépêche pose une question confirmant la triste idée du Sionisme que se fait le journaliste.

« Une nouvelle maladresse du fils d’Albert II ? »

Est-ce une « maladresse » que de rencontrer les dirigeants de l’ONG environnementale Keren Kayemet LeIsraël, qui a déjà, nous rappelle cette même dépêche faute de pouvoir cacher sa raison sociale, « planté « plus de 230 millions d’arbres sur plus de 100.000 hectares et continue de planter 3 millions d’arbres par an« ».

Qu’on l’excuse du peu !

Une association qui a également comme objectif, et c’est là que le bât blesse le journaleux, « l’éducation sioniste à destination des jeunes géné-rations d’Israël et de diaspora et des nouveaux immigrants ». Une éduca-tion aux valeurs juives et israéliennes qui défrisent les tenants d’une idéolo-gie où la ‘’colonisation’’, les ‘’crimes de guerre’’ et ‘’contre l’humanité’’, la ‘’disproportion des armes’’ lors des représailles ou encore les ‘’résistants palestiniens’’ chargent le Sionisme à le rendre infréquentable.

Le moins que l’on puisse dire, est que le Sionisme est devenu, aux yeux des ‘’moralisateurs’’ une idéologie qu’il faut à tout prix combattre, mettre à l’index, interdire de tout contact jusqu’à la victoire finale. A savoir, l’élimination de cette ‘’maladie’’ et, par effet de bande, l’éradication du seul état du peuple juif à travers la planète.

D’autres avant eux ont accusé les Juifs de toutes sortes de forfaits, de méfaits, de crimes, d’entorses aux lois du moment. Le peuple juif est aujourd’hui florissant ! Avec lui l’Etat d’Israël et le Sionisme. Quant à ses accusateurs ils ont depuis disparu.

La conclusion se fait donc d’elle-même quant à cette idéologie qui mène actuellement l’Europe !

Publié par Victor PEREZ

L’agence Belga aussi bien que l’AFP

En France, le mariage religieux est possible mais n’a aucune valeur légale depuis 1791.L’article 433-21 du code pénal pu-nit de six mois d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende tout ministre d’un culte qui procède, de manière habituelle, aux cérémonies religieuses de mariage sans que lui ait été justifié l’acte de mariage préalablement reçu par les officiers de l’état civil.

Pour épouser une musulmane en France, il faut devenir musulman.Et ce sont les mairies qui vous y obligent!

Ne tombez pas de votre chaise et lisez ce qui suit !

On aura tout vu et encore ce n’est pas sûr… quand les mairies demandent au futur marié de se convertir à l’Is-lam !

Les mairies françaises refusent le mariage civil d’un français avec une marocaine s’il ne s’est pas converti à l’islam.

Quand Frédéric Gilbert, journaliste télé, a voulu épouser sa compagne marocaine et mère de son enfant, il était loin d’imaginer le piège admi-nistratif qui l’attendait.

Après avoir retiré un dossier de de-mande de mariage à la mairie d’Au-bervilliers, il découvre, parmi les formulaires habituels, un document intitulé : « certificat de coutume ». Une pièce à se procurer auprès du

Consulat du Maroc, que « tous les couples franco-marocains nous four-nissent, tous les jours », lui explique l’officier d’état civil.

> Confiant, Frédéric Gilbert se rend donc au Consulat, où il apprend, éberlué, que l’obtention de ce très anodin « certificat de coutume » est en fait conditionnée à une petite for-malité : la fourniture d’un « Acte de Conversion à l’Islam ».

efusant catégoriquement de se sou-mettre à cette conversion express, le mécréant retourne à la mairie républi-caine et laïque d’Aubervilliers.

Et là, figé sur place, il s’entend déli-vrer un verdict administratif sans ap-pel : pas de mariage civil sans certifi-cat de coutume! … Sans conversion à l’Islam, donc.

Sous le choc, le postulant au mariage épluche le Code civil qui lui confirme que ce certificat de coutume n’est pas obligatoire.

Il peut éventuellement servir à vérifier l’état de célibat d’une personne étran-gère si, comme il arrive dans certains pays, les mariages et les divorces ne sont pas inscrits en marge de l’acte de naissance. Un cas de figure qui, en l’occurrence, ne le concerne en rien, puisque sa future épouse est en possession d’un certificat officiel de célibat.

Mais non, l’affaire est entendue, l’Of-ficier d’Etat Civil de la mairie d’Au-bervilliers reste inflexible : «Vous

n’avez qu’à faire semblant comme les autres, et devenir musulman sur le papier, mais pas pratiquant.»

Incrédule, Frédéric Gilbert se ren-seigne auprès de plusieurs mairies : même réponse !

Autrement dit, la loi marocaine pré-vaut sur la loi française ! Et c’est la même chose avec la Tunisie, l’Algé-rie et l’Égypte.

En poursuivant son enquête, il dé-couvre alors avec effarement que tous ses compatriotes mariés en France à des musulmanes sont devenus musul-mans « sur le papier ».

C’est si simple! Une conversion se fait dans n’importe quelle mosquée en trois minutes.

Il suffit de lever l’index à hauteur du visage et de prononcer « avec convic-tion et avec cœur » cette phrase : « Je reconnais qu’ il n’ y a de Dieu qu’ Allah et son prophète Mahomet » et l’imam décide que vous êtes devenu musulman.

C’est ce que font la plupart des hommes épousant une marocaine en France, pour régulariser leur union à la Mairie et éviter lesproblèmes avec l’administration française ou maro-caine.

Et vu la progression des musulmans en France, ça n’est pas près de chan-ger.

N’oublions pas qu’au Maroc toute relation hors mariage est un délit.

Aux dernières nouvelles, un élu d’Aubervilliers lui a fait savoir que le dossier serait étudié «étape par étape» par le service juridique de la mairie.

Le fils de ma voisine est passé par là, baptisé « catholique », il a dû choisir Ottman comme prénom pour épouser Jasmina, l’élue de son coeur. Oui, il s’est fait musulman !

http://www.leparisien.fr

Pour épouser une musulmane en France, il faut devenir musulman

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9L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Juin au 2 Juillet 2013

Dimanche 16 juin en fin de journée, en Seine et Marne (77), une famille est réunie dans son pavillon.

Le jeune fils de la famille sort sur le pas de la porte pour demander à un homme qui fait des allers retours en moto à grande vitesse dans une petite rue limitée à 30km/h de ralentir car des enfants traversent. Le motard énervé tente de l’écraser. Le reste de la famille rejoint le jeune homme pour lui porter secours.

Le motard qui s’avère être un voisin est rejoint dans la rue par ses amis : 5 personnes de type européen.

Le ton monte.Une bagarre explose.

L’un des agresseurs a une barre en fer qu’il utilisera a plusieurs reprises contre les membres de la famille dont deux jeunes femmes. Ils font à plu-sieurs reprises le salut nazi, crient « Heil Hitler, on aurait dû tous vous brûler et finir le travail en 40″ ; « sale feuj, je vais brûler ta maison et brûler ta voiture avec tes fils dedans » « sale chien de feuj je t’encule».

Le service de sécurité du lotissement intervient, la police aussi.

Un des attaquants est placé en garde à vue le soir même. Les 5 autres le lendemain matin.

La fille de la famille attaquée et la fiancée du fils ont eu 5 jours d’ITT chacune, l’une d’elle a le poignet cassé. Tous les membres de la famille présents sont convoqués au commis-sariat. Deux d’entre eux sont placés en garde à vue. En fin de matinée toutes les gardes à vues sont levées.

Plusieurs voisins ayant assisté à la scène ont témoigné auprès de la po-lice et relaté les insultes antisémites virulentes et répétées ainsi que les violences physiques commises. Une vidéo tournée sur les lieux atteste d’une partie des insultes antisémites.

Tous les protagonistes (famille + agresseurs) ont reçu une convocation pour audience au Tribunal de Grande Instance de Melun pour le 20 janvier 2014.

Mais comment imaginer à présent que les voisins reviennent vivre juste à côté de la famille juive ? Comment la famille juive peut-elle accepter cela ? Comment la France peut-elle accep-ter la remise en liberté des nazis ? Un jugement rapide n’aurait-il pas plutôt lieu d’être ? Une ordonnance récla-mant aux nazis de se tenir à au moins 10 km de ses voisins en attendant le procès ne serait-elle pas légitime ? Pour la justice de daube Taubira, non.

Par Luce Pierre – Avec le SPCJ

Des nazis s’attaquent à leurs voisins juifs. En France.

Devant un palais de congrès de Montreuil (Paris-Est), plein à cra-quer, le président de Nidaa Tounes, Béji Caïd Essebsi, a fait un check-up en règle de la situation en Tunisie, aussi bien sur les plans économique et social qu’en matière politique. Il a notamment mis en relief l’échec du partie islamique Ennahdha, pilier de la Troïka gouvernante, dans la réalisation des objectifs pour les-quels ces partis sont au gouverne-ment. Mais quelles alternatives pro-pose-t-il ?

Au-delà d’une introduction adres-sée à cette communauté tunisienne à l’étranger, estimée par le chargé de l’étranger au bureau exécutif de Nidaa Tounes, Abderraouf Khammassi, au dixième de la population tunisienne, Béji Caïd Essebsi a adressé quatre messages essentiels, qui englobent ses réponses aux problèmes vécus par la Tunisie.

Le premier message est plutôt intro-ductif. Nidaa Tounes est ouvert à tout le monde. Il réunit tous ceux qui croient en l’Etat tunisien et son dra-peau, sa tolérance et sont contre la violence, a dit BCE, en insistant sur l’impératif de dissoudre les Ligues de protection de la révolution. « Notre parti est formé de syndicalistes, des-touriens, indépendants et gens de la gauche », a-t-il ajouté.Le deuxième message est adressé aux militants de Nidaa Tounes : travaillez ensemble, Tous ensemble! Nul n’est censé posséder la vérité absolue. Vous devez vous unir autour des objectifs tracés par le parti. «J’ai trouvé des

gens dit-il en discordance. Chacun se croyant indéfectible. Nous devons nous tolérer les uns les autres et tra-vailler main dans la main », avec un air de critique. BCE a rappelé ce mes-sage lorsqu’il a insisté à la fin de son discours sur cette solidarité impérative de tous : « Nous devons travailler en rangs soudés, aussi bien au sein de Nidaa Tounes qu’avec les autres partis alliés. Si nous perdons les prochaines élections, Rendez-vous dans 50 ans! », a-t-il dit dans un message, on ne peut plus clair. Le troisième message est adressé à En-nahdha et il comporte un constat, une proposition et une accusation. Pour le constat, «de la bouche même de votre ancien chef du gouvernement, il y a un échec dans la réalisation des objectifs tracés par la Troïka. Il fau-drait donc changer de politique. Mais, comme les options choisies n’ont pas été changées et, même, les hommes, les choses ne vont pas s’améliorer comme l’indiquent les premiers résul-tats du gouvernement Laârayedh. Il s’est donné jusqu’à décembre 2013. Or, après plus du tiers de son parcours, il n’a rien réussi. Donc, ça ne promet pas », a-t-il indiqué. Béji Caïd Esseb-si a proposé de mettre en place un gouvernement d’union nationale, en ajoutant : « c’est pourquoi je me suis proposé comme candidat à la prési-dentielle». Comment doit-on lire cette proposition ?On dirait que BCE se proposerait à un poste de président d’une phase tran-sitoire, à la tête d’un gouvernement d’union nationale. La même proposi-tion que celle avancée sur le plateau de télévision d’El Watania 2 par le député

Mehdi Ben Gharbia, à l’adresse de M. Caïd Essebsi. Pour l’accusation, elle est toute simple. Si le tourisme est en crise, c’est à cause de ces dis-cours mal-placés qui appellent à la haine. «Les juifs sont nos cousins», a-t-il dit martelé dans une déclaration de fraternité entre les peuples et les reli-gions. Il faut quand même souligner que Béji Caïd Essebsi qui fut ministre des affaires étrangères de Bourguiba ne rater pas une occasion de critiquer Israël, bien que sa propre famille était très proche de certains cercles de la communauté juive de Tunis, comme l’était d’ailleurs la famille de Wassila et Neila Ben Amar.

Enfin le dernier message adressé par Caïd Essebsi aux Tunisiens vivant en France était de leur signifier que la si-tuation était difficile. «Les jeunes ont fait la révolution contre la pauvreté, l’exclusion, le déséquilibre régional et le chômage. Or, les statistiques montrent que les choses ne bougent pas. La Compagnie de phosphate de Gafsa est en crise. Pourtant, c’est l’une des vannes des rares richesses du pays», a-t-il constaté, en appelant à «des solutions imminentes pour ces jeunes chômeurs et ces régions margi-nalisées». «Un gouvernement d’Union nationale est dans l’obligation de trou-ver de telles solutions », a-t-il martelé. Le seul bémol au cour de cette allo-cution fut provoqué par une bande de barbus illuminés sortis tout droit d’une mosquée parisienne qui se mirent à hurler des slogans hostiles en jetant leurs chaussures en direction de l’hôte de marque. Yvan Lellouche

Tunisie : Béji Caïd Essebsi appelle de Paris à un gouvernement d’Union nationale et condamne ceux qui appellent à la haine contre les juifs !

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10L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Juin au 2 Juillet 2013

Excellent nouvelle pour le hightech israélien. La célèbre firme Kaspers-ky s’installe en Israël. Kaspersky Internet Security ou KIS est une suite de sécurité développée par la société russe Kaspersky Lab com-patible avec Windows. KIS propose la détection et la suppression des logiciels malveillants, du spam, et bloque les tentatives hameçonnage et les détournements de données.Eugène Kaspersky, né le 4 octobre 1965 à Novorossiisk, en Russie, est un informaticien russe et l’un des fondateurs de la société russe Kas-persky Lab, réputée pour ses pro-duits antivirus et pare-feu.

Il est fils d’un ingénieur et d’une archiviste. Eugène Kaspersky est diplômé de l’Institut de cryptogra-phie, des télécommunications et d’informatique. Jusqu’en 1991, il a travaillé dans un centre de recherche scientifique multidisciplinaire. C’est en 1989 qu’il a commencé à étudier les virus lorsqu’il découvrit le virus Cascade sur son ordinateur.

De 1991 à 1997, Eugène Kaspersky a travaillé au Centre des technologies de l’information KAMI où il a déve-loppé, avec un groupe de partenaires, le projet d’antivirus AVP (AVP fut renommé Kaspersky Anti-Virus en novembre 2000). Il allait devenir l’un des co-fondateurs de Kaspersky Lab

en 1997.

Eugène Kaspersky est une sommité à l’échelle internationale dans le domaine de la sécurité informatique. Il a écrit un grand nombre d’articles consacrés à la virologie informa-tique et intervient fréquemment dans le cadre de séminaires spécialisés et de conférences dans le monde entier. Eugène Kaspersky est membre de la Computer Antivirus Researchers’ Organization (CARO), une associa-tion internationale regroupant les plus grands experts de la lutte contre les virus.

En avril 2011 son fils cadet, Ivan Kas-persky, est victime d’un enlèvement. Ses ravisseurs demandent une rançon de 4,3 millions de dollars.

Il est également un fervent partisan d’un contrôle d’Internet dans lequel chaque utilisateur devrait s’identifier avec un passeport numérique afin de se connecter au réseau, permettant un traçage absolu des activités des inter-nautes. Il préconise désormais deux Internet, l’un complètement libre et ouvert et un autre entièrement sécu-risé avec système d’identification pour l’e-commerce et tout ce qui est officiel.

par:Michaël Kaplan

Le spécialiste antivirus Russe Kaspersky s’installe en Israël

La police de la ville d’Aartselaar, près d’Anvers, a ignoré et même minimisé la plainte d’une femme victime d’une agression à caractère antisémite, a indiqué l’avocat Mis-chael Modrikamen au magazine juif Joods Actueel.

L’avocat exige une enquête du comité P de contrôle des activités de la police et demande à la ministre compétente de réagir.

Les faits se sont déroulés il y a un mois lorsque Ruth Sverdloff, une ancienne championne israélienne de tennis, a emménagé avec sa com-pagne belge Cindy Meul dans un appartement d’Aartselaar.

Le lendemain de leur installation, Ruth a posé une mezouza (petit tube contenant un parchement de prière juive) sur la porte de l’appartement. Depuis lors, les deux femmes n’ont cessé d’être harcelées par des voisins racistes qui frappaient sur les murs et lançaient des slogans anti-juifs tels que »Juifs puant », « nous ne voulons pas des Juifs dans ce bâtiment’’ ou »les Juifs doivent foutre le camp ».

La police a été prévenue mais cela n’a rien changé. »J’ai du envoyer ma propre fille chez ses grands-parents parce que l’enfant avait trop peur de rester dans l’appartement », explique Ruth.

La situation a dégénéré le 24 mai lorsque deux des voisins ont envahi l’appartement des deux femmes, frappant violemment Cindy Meul, qui à ce moment était seule chez elle. Saignant abondemment, la femme a eu le nez cassé et a subi plusieurs

ecchymoses. Transportée à l’hôpital, elle y est restée deux semaines.

La situation était réellement »hallu-cinante », raconte Me Modrikamen, quand il est apparu que le policier souhaitait classer l’affaire comme ‘‘sans importance’’. Selon lui, Cindy Meul a même vu le policier d’Artse-laar discuter et rire avec les agresseurs lorsque l’ambulance est arrivée. Plu-sieurs témoins auraient confirmé cette version.

Quand Ruth Sverdloff s’est décidée à porter plainte, la police lui a répondu : ‘Ici on est en Flandre, alors vous devez parler le néerlandais, » parce qu’elle s’est exprimé en anglais.

C’est seulement lorsque l’affaire a été rapportée par la presse, notamment israélienne, que Ruth a été entendue et qu’un procès-verbal a été établi, un mois après les faits.

Me Modrikamen a dit s’attendre à une réaction des autorités politiques. L’an dernier, les ministres de l’Intérieur et de la Justice avaient décidé qu’une plus grande attention serait accordée à l’antisémitisme dans la formation de la police et qu’un magistrat de référence en ce qui concerne l’anti-sémitisme serait nommé, justement pour éviter de tels cas. « Tout ceci semble être resté lettre morte», a-t-il dit.

Source: ejpress

Acte antisémite grave en Belgique : la police refuse d’enregistrer la plainte

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Juin au 2 Juillet 2013

Nous avons vu dans la paracha pré-cédente que Pin’has tua Zimri fils de Salou. Les chefs de tribus mani-festèrent leur volonté de l’excommu-nier voire même de le tuer…raconte le Talmud Sanhedrin (Jérusalem). Alors D-ieu s’exprima en ces termes : «Mon alliance sera pour lui est sa postérité, une alliance d’un sacerdoce perpétuel». Rachi explique : c’est en assouvissant la vengeance de D-ieu, que Pin’has aura mérité cet honneur. Mais Rachi est convaincu que Pin‘has n’éprouvait guère de haine pour Zi-mri. Ainsi donc «il a détourné ma co-lère» dit HM de sorte que je n’ai pas anéanti les enfants d’Israël. Par ail-leurs il est écrit dans le Talmud Baba Batra que Celui qui porte secours à une seule âme d’Israël est considéré comme ayant permis au monde entier de se maintenir!. HM dit : «Pin’has a donc détourné ma colère de dessus les enfants d’Israël «Békano» en se montrant jaloux à ma place». En fait, il ne s’agit nullement ici de la jalou-sie identique à celle des hommes. Ce sera effectivement Moise qui aura la charge par D-ieu d’annon-cer à Pin’has qu’il lui accorde son alliance de Paix. Le Midrach Raba précise : «Je lui donne mon alliance de Chalom ..Signifie que Pin’has et «Kaïam», c’est-à-dire qu’il a une existence Eternelle. «La Paix de son vivant, dit le Midrach comme après la mort, la paix dans la poussière où les vers ne viendront pas troubler son repos!». Dans le livre des Lévitique le verset mentionne également : «Si vous vous conduisez selon mes lois, dit HM, si vous gardez mes préceptes et les exécuter…» Il est évident que dans ce cas là, les enfants d’Israël se comporteraient comme les justes qui n’auraient plus de souci à se faire lorsqu’ils «dormiront dans la pous-sière». Dès lors, dit D-ieu, Je ferais régner «Baarets» (comprenez sous le terre) dans la tombe, où vous pourrez dormir en toute quiétude. Comme il est dit dans les RoisII à propos du Roi David : «David s’endormit avec ses pères et fut enseveli dans la Cité de David, sans que rien, ni même vermine, ne viennent troubler son repos». Dans le Talmud Sanhedrin 82b on nous raconte que Pin’has (en digne petit fils d’Aaron) supplia

D-ieu d’arrêter l’épidémie comme il est écrit dans les psaumes du Roi David. L’amour de Pin ‘has pour son prochain était grand à tel point qu’il ne pouvait supporter de voir des personnes souffrir. Rabenou Yona écrit qu’un «vrai» Bné Israël doit prier tous les jours pour la guérison de tous ses frères malades et même pour les personnes en bonne santé de manière à ce qu’ils ne tombent pas malades. Le bon juif doit également prier pour que le peuple soit épargné de toute souffrance et de tout mal qui pourrait lui être causé par les nations ou par la pauvreté ou même par des catastrophes diverses. Il est égale-ment indispensable de prier pour les filles d’Israël afin que les douleurs de l’accouchement soient supportables, mais aussi pour celles et ceux qui sont éloignés de la communauté, de manière à ce qu’ils reviennent au bercail. Prier avec ferveur de ceux qui n’ont pas d’enfant de manière à ce que l’Eternel exauce leur prière. Le Talmud raconte l’histoire de deux hommes condamnés à la potence…la sentence qui avait été prononcé était la même, pourtant l’un deux revint saint et sauf dans son foyer! Alors on posa alors la question à un sage : Pourquoi cette différence? Simple-ment dit-il parce que les prières sin-cères de l’un furent acceptées, tandis que les prières de l’autre manquaient de conviction et de ferveur…Prier comme le dit le Zohar c’est «L’arme» d’Israël !. Le Roi David écrit : «Ka-rov A-donaï le kol koréav lékol acher ikraouo be emêth!» HM est proche de celui qui l’appelle avec sincérité!

A l’issue de l’épisode dramatique vécu dans le désert où le peuple se livra à la débauche avec les filles de Moab (on déplora la mort de 24.000 hommes). D-ieu dit à Moise et à Eléa-zar fils de Aaron : «faites à présent le décompte de toute la communauté…Je désire, en joignant mon nom à cha-cun des leurs (Rabinou Bayé nous fait remarquer que le verset qui énu-mère les enfants d’Israël commence par «Yod » et se termine par «Hé» le nom de D-ieu), Par ce signe HM vient témoigner en leur faveur étant donné qu’ils avaient gardé la mitzva de la pureté familiale, qui est essentiel dans

Parachat Pin’has : L’homme exemplaire

la vie d’un couple .«Je me porte donc garant dit D-ieu de la chasteté de cha-cune de leurs épouses, à l’exception notable de Chelomith Bat Divri. La paracha aborde également le partage de la Terre sainte par «tirage au sort» ainsi que la requête des filles de Tsé-lopfrat, descendant de Yossef, d’une part de l’héritage de leur père. Elles obtiendront finalement gain de cause grâce à l’amour fidèle quelles avaient pour la Terre d’Israël. Nous devons également retenir que la paracha de Pin’has est lue en principe dans la pé-riode appelé «Ben Ametsarim-entre les barrières» qui démarrent du jeûne du 17 Tamouz jusqu’au 9 Av. En cette période se sont abattus cinq dé-sastres sur le peuple d’Israël : Moïse a brisé les premières tables de la loi, on dit également que le «Korbane tamid» le sacrifice perpétuel que l’on apportait au Temple fut suspendu, on dit aussi que la première faille dans la muraille du Second Temple est appa-rue, de même qu’Apostemos ordonna l’autodafé d’un seffer Thora et qu’on

installa une idole dans l’enceinte du Temple !. Il est important de souligner que les sages, conseillent aux parents et aux éducateurs que nous sommes de redoubler de vigilance vis-à-vis de leurs enfants en cette période historique difficile pour le peuple d’Israël. Puisse l’Eternel nous proté-ger!. Le Zohar affirme que Pin’has est aussi la réincarnation de Joseph. C’est pourquoi ils s’interrogent sur un lien possible entre Pin’has et Yos-sef…Le Talmud nous apprend que Pin’has n’alla pas au combat contre Midian sans raison évidente, mais au contraire pour bien appliquer une or-donnance de jugement qui concernait son arrière grand père maternel qui n’était autre que Yossef dont le ver-set dit : «Les Médiantes le vendirent en Egypte…Pin’has serait donc un noble descendant de Yossef Atsadik. Mais pas seulement, Le Zohar Aka-doch nous explique qu’après avoir tué Zimri et Cosby, D-ieu rajouta à Pin’has un Youd dans son nom, ce youd provenait justement de chez Yossef. Joseph et Pin’has disent les Sages ont la même vocation onto-logique : permettre l’union parfaite

entre la Présence Divine et le peuple d’Israël, en se préservant des dérives morales et de la débauche.

En effet pour la Thora, la base d’une société saine repose avant tout sur la famille. C’est le noyau essentiel dans une vie sociétal. Il est donc extrê-mement important que les bases de cette famille soient claires, tant du point de vue moral que du point de vue généalogique. Ce sont ces bases qui ont toujours caractérisé le peuple d’Israël. L’acte de Pin’has nous appa-rait alors dans toute sa dimension. Il a mérité ce titre de Grand prêtre pour permettre l’expiation de tout un peuple. Il est écrit dans le livre «Chaarei Téchouva» les portes de la Téchouva : L’une des grandes bontés de D-ieu fut de permettre à l’homme d’atteindre les voies du repentir, qui est la clef de l’expiation. Les Séli-hot-supplications qui débuteront le 8 août prochain dans certaines com-munautés, seront une belle entrée en matière.

Yvan LELLOUCHE

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13L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Juin au 2 Juillet 2013

Le Général Rachid Ammar, 67 ans, un des héros de la révolution Tunisienne a pris de court tout les téléspectateurs qui ont regardé, lundi soir l’émission Attassiaâ Mas-saa diffusée sur Attounissia TV, en annonçant son départ à la retraite.A la surprise générale des présents sur le plateau il a indiqué avoir informé le président de la Répu-blique samedi dernier et avoir for-mulé sa demande écrite de départ à la retraite vu qu’il a dépassé l’âge légal de la retraite depuis octobre 2006.

Rachid Ammar précise bien qu’il ne démissionne pas et que malgré l’in-sistance de Moncef Marzouki pour le faire revenir sur sa décision, le géné-ral insiste pour partir à la retraite et indique que s’il est resté en activité c’est pour mener l’appareil militaire

et tout le pays à bon port dans ces conditions exceptionnelles que tra-verse la Tunisie.

Il ajoute que ce n’est pas la campagne menée contre sa personne et contre l’Armée qui justifient sa décision de partir mais qu’il éprouve désormais le besoin de souffler et de s’occuper de sa famille.

Après l’interview choc de Rachid Ammar, l’homme prend une nouvelle envergure, au point où certaines voix parlent déjà de lui comme un candi-dat idéal à la présidence de la Répu-blique.

Libéré de ses obligations militaires, paré de son actif en faveur de la ré-volution et ayant une réputation de sagesse, Rachid Ammar rassure le peuple. Et des sondages d’opinion

pourraient aisément le démontrer. «L’armée au service d’un Etat civil, républicain, protectrice de la révolu-tion et de la liberté et des droits so-ciaux qu’elle a revendiqués» a insisté le général en lisant la lettre qu’il avait préparé en guise d’annonce en direct à la télévision.

Ets-ce ce profil idéal qui a motivé la récente cabale dont il a été la cible ? On pourrait y songer… Toutefois, aujourd’hui, nul ne connaît les inten-tions du général (à la retraite, prochai-nement) et lui affirme qu’il voudrait se consacrer à sa famille. Pourtant, à contrario, personne ne pourrait antici-per sur l’avenir.

Attendons voir… Bien que nombreux sont ceux qui pensent que Rachid Ammar prépare quelque chose et les commentaires ont fusé sur les réseaux sociaux abordant la longue interview (plus de 3H30) sur Attounissia TV du chef d’Etat-major des trois armées comme une habile manœuvre desti-née à rebondir… :«Chacun y va de son commen-taire… Je ne vais pas me priver du mien... Son (Rachid Ammar) exer-cice consistant à passer de la langue d’acier (pas de bois) au bavardage en mode libre du discours solennel à la petite confidence, ressemble comme deux gouttes d’eau à un immense brouillage des pistes. Aujourd’hui, les adorateurs des beaux discours se sont royalement ennuyés mais pour moi ce bonhomme s’est fait passer pour un piètre orateur, un type sans culture ni ambition politique histoire de se faire oublier un temps avant de rebondir… Le discours final qu’il a lu vers la fin atteste tant sur le plan de la forme que du fond que c’est tout sauf un retraité», a d’ailleurs commenté MBJ.

Y. L

Tunisie : Le Général Rachid Ammar annonce son départ à la retraite

L’information relative à l’abdica-tion de Cheikh Hamad Ben Khalifa Al-Thani, le tout-puissant émir du Qatar, ne date pas d’aujourd’hui. Des rumeurs avaient en effet fait le tour de la toile trois semaines auparavant expliquant ce «geste» par des pressions qui auraient été exercées sur le prince régnant par certaines puissances occidentales, notamment les Etats-Unis, ou peut être aussi la France ou la Grande Bretagne peut-être dérangées par le tapage fait autour du minuscule émirat sur sa contribution voire sa participation active dans la diplo-matie internationale et surtout le rôle joué sur la scène arabe.

Aujourd’hui, cette information prend forme puisque le Cheikh Ben Kha-lifa Al-Thani serait sur le point de délaisser son trône au profit de son fils et jeune héritier Cheikh Tamim, âgé de seulement de trente trois ans. Pourquoi un tel changement soudain et plutôt inattendu dans la mesure où rien ne prédestinait Cheikh Hamad à «démissionner» et à laisser sa place à quelqu’un d’autre, soit-il son fils ?Est-ce un choix délibéré du souverain régnant âgé «seulement» de soixante

et un ans qui souhaitait passer la main et vaquer à d’autres occupations au-trement plus «reposantes» comme le laissent entendre les sources proches du palais, Cheikh Hamad ayant envi-sagé cette solution depuis quelques mois déjà !? Rien n’est moins sûr dans cet émirat devenu, par la force de son gaz et de ses dollars, un impor-tant (trop) dans l’échiquier internatio-nal de par le rôle qu’il est en train de jouer dans son soutien à l’interna-tionale islamiste, toutes obédiences confondues, des Frères Musulmans en Egypte en Tunisie, ou encore les djihadistes au Mali ou en Syrie ou ailleurs.

A ce sujet, on peut se risquer d’avan-cer deux hypothèses. La première est que l’image de Cheikh Hamad et «sa politique», notamment sur la scène internationale, commence à déranger ceux qui l’instrumentalisaient dans la mesure où sa crédibilité et sa pro-bité politiques se rognaient. Autre-ment dit, le nouveau souverain serait appelé à se montrer plus «discret» et moins «encombrant» ! La seconde est que cette abdication n’est que le résultat d’une sournoise lutte dans les arcanes du palais entre les puis-santes familles régnantes et leurs plus proches alliés. Il semble que le clan de la très influente seconde épouse de Hamad, Mouza, dont Cheikh Tamim est le deuxième fils, veut mettre la main sur les affaires du petit émirat. Ce serait là en quelque sorte un coup d’Etat blanc ! Maintenant, est-ce que ce changement aurait des répercus-sions sur la scène intérieure et exté-rieure? Rien n’est moins sûr sachant que Tamim, avant d’être intronisé nouveau souverain, partageait les points de vue de son père surtout sur la participation de ce pays dans les économies occidentales…

Y.L

Changement au Qatar : coup d’Etat blanc ou abdication volontaire?

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14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Juin au 2 Juillet 2013

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16L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Juin au 2 Juillet 2013en PARTENARIAT AVEC LE Plus HEBDO

Ce matin, c’est en écoutant Gilbert Bécaud que j’ai écrit ces quelques lignes, inspiré par des mots tellement justes : « Ce qui détruit le monde, c’est l’indifférence… Un homme tombe dans la rue et personne ne l’a vu… ».

Non ce n’est pas par nostalgie que je le cite, mais plutôt pour partager avec vous un moment d’émotion face à une réalité qui souvent nous dépasse. En tous cas, l’indifférence, l’équipe du Plus Hebdo ne connaît pas : deux des dossiers spéciaux que nous avons déve-loppés ces dernières semaines ont eu un impact impressionnant et immédiat sur nos lecteurs. Le tout dernier consa-cré aux adolescents a suscité un grand intérêt et de nombreuses réactions sur Facebook - la caravane de l’école des parents pour apprendre à mieux com-muniquer avec ses enfants est attendue comme le Messie dans tout le pays… On nous suggère aussi d’ouvrir une ligne téléphonique pour répondre aux questions d’éducation… Certains su-jets jusqu’alors tabous pourraient enfin être traités en toute confidentialité, avec

de vrais professionnels dans chaque domaine… Encore un peu de patience, tout arrive à temps !

Le deuxième sujet qui a retenu votre attention est non moins douloureux : la violence conjugale. Ici aussi les réac-tions n’ont pas tardé, ainsi que des mes-sages privés, parfois terribles, concer-nant des femmes bien sûr, mais aussi des enfants. L’exemple tragique de Ro-nite Bitton, qui affronte au grand jour l’homme qu’elle a quitté pour violence envers elle et son fils Mickael Solal il y a déjà plus de douze ans, montre bien l’ampleur de la détresse que ces situa-tions provoquent. Un ex-mari belge qui ne cesse de la harceler, la disparition mystérieuse depuis cinq ans de leur fils, et pour finir la voici condamnée à cinq ans de prison, ici en Israël…

L’information commence à être relayée par les médias israéliens et franco-phones, médias auxquels nous consa-crons justement notre dossier de cette semaine. À part diffuser l’information, les médias jouent-ils un rôle essentiel dans la société ? Si le P’tit hebdo est devenu le Plus Hebdo, c’est pour sou-ligner sa vocation d’être non seulement un magazine, mais en plus un outil ca-pable de lutter contre l’abus et l’indif-férence. Nous avons pu réaliser à quel point les lecteurs sont attentifs et moti-vés pour chaque cause, prêts à se mobi-liser et à s’engager pour repousser la pénombre et apporter un peu de lumière de réconfort à ceux qui tendent la main. Plus encore, des personnalités poli-tiques ou artistiques, en France comme en Israël, se sont mobilisées pour aider cette femme traquée à retrouver son fils et à en finir avec le cauchemar. Alors joignons-nous à leur combat et à celui de toutes les causes qui réveillent en nous un sentiment d’injustice.

L’indifférence… Pas chez nous !Jean-Charles ZerbibDirecteur FSJU-Israël Président des Anciens EEIF en Is-raël

En principe, les médias sont à l’image de leurs utilisateurs, ce qui renvoie la question vers le public des médias francophones en Israël. Il est clair qu’à première vue la partie émergée de « l’iceberg francophone » a plutôt une vision globalement monocolore ! De fait, c’est une vision du noyau dur de cette communauté qui est principale-ment de droite, plutôt engagé religieu-sement, souvent regroupé dans des villes ou quartiers spécifiques. Les « autres » plutôt laïques ou de gauche ne sont pas suffisamment organisés, mo-tivés, mobilisés ou intéressés à créer une presse spécifique en langue fran-çaise. Soit ils lisent les médias israé-liens en hébreu, soit ils consultent les médias anglophones. S’il existe bien une pluralité sur le plan quantitatif, elle n’est pas vraiment pluraliste. Bien entendu, les lecteurs comprennent bien les nuances entre les médias ul-tra-orthodoxes ou ceux plutôt proches des sionistes-religieux, mais cela reste dans un espace restreint d’ouverture.

Georges Elia SarfatiFondateur de l’Université populaire de Jérusalem

L’activité médiatique fait partie inté-grante de la réalité contemporaine. Si l’on excepte les débuts de la radio-phonie et de la télévision, marqués par l’utopie éducative, force est d’ad-mettre que depuis plus d’un demi-siècle, les médias sont aussi un appen-dice de la domination politique. De ce point de vue, les oligarchies libérales (démocraties représentatives) sont à égalité avec les bureaucraties totali-taires, le « pluralisme » en plus. À cela il faut ajouter que dans la mesure où la « question sioniste » est pour une bonne partie de la planète l’analogue de la « question juive » des 19è et 20è siècles, il ne faut donc pas s’étonner que la place accordée à Israël dans les médias internationaux confine à l’ob-session collective. Si l’on devait juger du dynamisme d’une civilisation à la place qu’elle accorde à Israël, il ne se-rait pas exagéré de dire que le trait juif est une dimension de l’identité non-juive ! Que l’univocité, aux couleurs du préjugé, de la diffamation et du mensonge érigés en système, soit de règle lorsque les médias traitent d’Is-raël est aujourd’hui un constat qui par-

ticipe du lieu commun le plus éculé. Reste à savoir comment le peuple juif et l’État d’Israël ont fait face et font face à cette univocité. Il semble que depuis quelques années, le souci de la hasbara ait cédé le pas à la contre-of-fensive et au contre-discours. La mul-tiplication des sites médiatiques alter-natifs est la preuve éloquente d’une prise de conscience nouvelle : Israël a aussi les moyens de gagner la guerre de l’information.

Shlomo BalsamPrésident d’Aloumim. Intervenant et guide à Yad Vashem

Il y a, à Jérusalem, rue Keren Kayemet, un merveilleux magasin où on peut acheter tous les journaux israéliens en langue étrangère, russe (Vesti, Vre-mia), hongrois (Ujkelet) etc… et fran-çais. Chacun a une autre vocation et chacun est lu, le plus souvent dans les communautés juives à l’étranger. La voix israélienne en Diaspora. Et une « grande presse ». Le problème est que les médias français évoquant Israël le font trop souvent d’une façon curieuse et trompeuse : on « enderline », on « dieudonnise »… Les médias israéliens francophones se doivent de parler à un public français plus large que le public israélien francophone. Sortir plus de leurs « chapelles », de leurs messages ciblés pour donner des leçons de vrai judaïsme ou autre, de leurs « prêches publicitaires » pour tel ou tel rabbin. Dans les années 1945-1946 et même 1947, la presse française dans sa presque totale majorité était très « pro-palestinienne »… Soutenant la lutte des bateaux clandestins ramenant des rescapés de la Shoah vers la Palestine juive, notamment l’Exodus, les jour-nalistes appuient le droit de la Pales-tine Juive à l’indépendance et à la libre immigration contre l’inique Livre Blanc britannique… François Azouvi, écrivain et ancien professeur au CNRS et à l’EHESS, montre dans un livre le soutien total à cette époque, des édi-torialistes comme Camus, Mauriac et même…, surprise, Jean-Paul Sartre… Ces derniers temps j’ai rencontré des journalistes de GEO à Yad Vashem : leurs articles sur Jérusalem m’ont déçu ; j’ai rencontré des émules « indignés » de Hessel qui m’ont vexé en disant : « c’est une honte que Yad Vashem soit en Israël »... Le rôle des médias francophones israéliens est de fournir des réponses sur la réalité sioniste et israélienne en donnant un cours de journalisme objectif et impartial aux « collègues » français qui ont oublié de-puis longtemps d’être plus cartésiens.

Claude David FrankforterConsultant en marketing et commu-nicationMa réponse paraîtra paradoxale : l’un et l’autre, c’est à dire une « unicité plurielle ». Le monde a été créé par la Parole divine et a failli disparaître à cause de la parole humaine : après le Déluge, lors de l’édification de la Tour de Babel, Dieu en colère supprime le langage unique et attribue à chaque groupe humain sa langue propre, in-compréhensible pour les autres. Dès lors, chaque groupe fait évoluer sa langue selon les concepts qui lui sont

propres. Concrètement, chaque peuple a sa culture spécifique et ses membres se comprennent entre eux, car leur langue commune leur permet de com-prendre les idées de l’autre, même s’ils ne les approuvent pas. Puisque nous parlons de « culture » et de « racines » françaises, nous pouvons faire une métaphore en les comparant à un arbre (élément important dans la symbo-lique juive !) : un arbre a des racines profondes, qui supportent un tronc massif, duquel partent de multiples branches, mais tous ces organes par-tagent la même « sève » qui est vitale pour l’ensemble de l’arbre. Autrement dit, en plus de leur éducation juive, les francophones en Israël ont des racines et un tronc communs, correspondant à leur culture française, et se diversi-fient comme les branches d’un arbre par leurs opinions (religieuses, poli-tiques, etc), le tout étant alimenté par cette sève commune qu’est la langue française. Ainsi, partageant la même langue, ils sont capables de com-prendre les pensées d’autrui, sans for-cément y adhérer... donc une unicité plurielle. CQFD !

Claire Dana-PicardJournaliste

La création d’une presse et de sites d’information francophones en Is-raël a été motivée notamment par un besoin de lutter contre une désinfor-mation de plus en plus flagrante et lamentable dans les médias européens. Les journalistes, soucieux de rétablir la vérité, se sont donc investis pour donner une image plus exacte des événements et une interprétation plus juste de la situation sur le terrain. Si les médias francophones d’Israël se sont rejoints dans cet effort, cela ne signifie pas pour autant qu’ils se sont alignés sur un modèle unique de pensée. Bien au contraire, chacun apporte sa touche personnelle en s’attachant à certains sujets de l’actualité qui l’interpellent davantage que d’autres. Souvent, il est vrai, ils ont tendance à faire preuve d’une certaine subjectivité mais il est difficile de garder son sang froid quand Israël est accusé des pires for-faits dont il n’est bien entendu pas coupable. C’est là que notre âme de Juif aimant son pays prend le dessus, outrée par les mensonges dont Israël est accablé. Il faut donc réagir sans tomber dans le piège de nos détrac-teurs : rester dignes et professionnels et répondre calmement, en veillant à être convaincants, précis et bien do-cumentés, aux attaques injustes dont Israël est la cible.

Shraga BlumJournalisteL’expansion prodigieuse du nombre de médias en langue française est l’un des phénomènes les plus notables de la mutation que connaît la population francophone en Israël depuis un cer-tain nombre d’années. L’alyah fran-cophone est désormais bien installée dans le paysage israélien et il est tout à fait logique que le nombre de publi-cations et de sites d’informations ait suivi cette évolution. Quant au conte-nu qui s’en dégage, si l’on ne peut pas parler de pensée unique, il n’en reste

Les médias francophones en Israël : pluralité ou pensée unique ?

pas moins que la gamme des ten-dances qui s’expriment reste circons-crite dans une mouvance bien distincte de l’éventail politique. Raison princi-pale à cela, les médias francophones ne sont que le reflet de la composition sociopolitique de la francophonie en Israël qui est majoritairement à droite et plutôt religieuse et traditionaliste. N’oublions pas non plus cette donnée fondamentale : l’information franco-phone qui est diffusée depuis Israël doit être une source de ré information indispensable et un outil de référence pour tous les Juifs et amis d’Israël qui vivent à l’étranger et qui ont besoin d’informations fiables sur ce qui se passe en Israël et au Proche-Orient. Il serait donc surréaliste que des médias basés en Israël leur assènent la même désinformation et la terminologie de la pensée unique pro-palestinienne en vogue en Occident. On comprend alors pourquoi un média francophone de gauche en Israël, même s’il ne fau-drait pas en exclure le principe, aurait quand même du mal à se frayer son chemin dans la francophonie israé-lienne.

Docteur Joseph ZrihenPrésident Exécutif de la FÉDÉRA-TION ISRAÉLIENNE FRANCO-PHONEPoser cette question et la poser ainsi, sous cette forme, relève d’un certain panache et pour la direction d’un jour-nal comme Le Plus Hebdo prendre le risque d‘une critique de la part de ses lecteurs, ou à tout le moins des per-sonnes à qui est directement posée la

question. Certes on peut sans exagé-rer dire que la presse francophone en Israël relève plus parfois de la presse d’opinion (sans pour autant évoquer systématiquement la pensée unique). Mais avoir une opinion est aussi la marque d’une expression démocra-tique et donc tout à fait respectable, à condition qu’elle ne soit pas dans l’exclusion, la condamnation systéma-tique voire la haine et la médisance. Le débat démocratique se nourrit de ses diversités d’opinion et dans ce pays force est de constater sa vivacité, sa pugnacité et sa présence dans toutes les couches de la population, en fai-sant avec le Al Ha’eich (le barbecue) l’un des sports nationaux. Et la presse francophone qui s’adresse aux franco-phones, eux-mêmes habitués dans leur pays d’origine à cette liberté d’expres-sion, participe de ce débat. Mais je note avec un certain intérêt que ladite presse francophone, presse d’opi-nion donc, a évolué. Et à mon sens favorablement. Elle a gardé ses fon-damentaux idéologiques, mais intel-ligemment se fait aussi l‘écho d’opi-nions diverses, voire différentes. Car la population francophone n’est pas monolithique dans ses opinions même si fondamentalement il existe un large consensus sur la sécurité d’Israël et sur TSAHAL. Cette presse a également évolué qualitativement tant sur le plan rédactionnel qu’iconographique. Elle est devenue maintenant une nécessité et remplit des fonctions utiles d’infor-mation mais aussi de lien social et de liens identitaires.

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17L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Juin au 2 Juillet 2013en PARTENARIAT AVEC LE Plus HEBDO

Ils sont de plus en plus nombreux les médias francophones en Israël, et l’on ne peut que s’en féliciter. Cha-cun dans son style, dans sa forme et dans son fond apporte sa touche à un paysage médiatique que nous avons voulu explorer cette semaine. Voici quelques-uns des principaux médias francophones qui accom-pagnent notre quotidien en Israël avec la volonté de nous informer, mais aussi de nous divertir et de nous guider dans la société environ-nante.

Nathalie BlauEditor – Jerusalem Post French Edition

1) Présentation du média : Avec vingt-deux ans d’existence, l’édition française du Jerusalem Post est le plus ancien des médias francophones d’Israël. Créée à la toute fin des années 1990 sous la forme d’un hebdomadaire de 8 pages en noir et blanc, elle s’est étoffée au fil des ans en un véritable magazine papier de 32 pages couleur, présent en kiosque chaque mercredi. Son credo : raconter Israël, sous toutes ses facettes, celles évidentes qui font bien souvent l’actualité, mais celles aussi moins connues, reflet d’une so-ciété plurielle et cosmopolite. Sa cible : les lecteurs francophones d’Israël et de l’étranger, juifs ou non, avides de recevoir une information objective et de qualité.

2) Et si c’était à refaire ? Depuis la création du journal, six rédacteurs en chef se sont succédé, qui ont tous contribué à son développement. Je leur rends ici hommage pour le travail accompli.

Sabrina HaniaFondatrice du site Alyaexpress-News.com

1) Présentation du média : Où trou-ver des informations israéliennes, 24/24, inédites, et en français ? Notre site Alyaexpress-News.com est un webzine israélien mis à jour au quo-tidien par quatre rédacteurs web et un fil info 24h/24. Il est modéré par Sabrina Hania qui vit en bordure de Gaza. Notre particularité ? Publier des informations INÉDITES sur le web : conflits du Moyen-Orient, dé-

couvertes israéliennes, antisémitisme, conseils pour les olim, alertes en cas de roquette, désinformation... Retrou-vez aussi Sabrina tous les mardis sur Radio Chalom, à 18h50 pour connaître les « Bonnes nouvelles en Israël » avec Bernard Abouaf.

2) Et si c’était à refaire ? Alyaexpress-News est promu pour devenir l’un des premiers médias israéliens fran-cophones en terme d’audience, vu le nombre de visiteurs en moins d’une année et demi d’existence. Nos annon-ceurs l’ont bien compris !

Jonathan-Simon SellemFondateur du site Jssnews.com

1) Présentation du média : JSSNews est un site Internet d’information, d’opinion et d’analyse, que j’ai créé en 2008 lorsque j’évoluais au Ministère Israélien des Affaires Étrangères. À l’époque, j’avais constaté que les jour-nalistes refusaient de parler d’Israël sous un angle « honnête » et le but de JSSNews était d’offrir un nouvel angle de vue sur notre pays. Au fil du temps, nous sommes devenus le premier site Internet israélien francophone en termes d’audience. Notre revue de presse montre que nous sommes régu-lièrement cités et repris dans la presse française et internationale. Et ceux qui nous attaquent ne savent pas vrai-ment comment le faire, notre ligne est troublante : ni de droite, ni de gauche, mais sioniste ! Par exemple, lorsque Nicolas Sarkozy est le premier à se battre contre l’Iran nucléaire, nous le félicitons haut et fort. Quand, derrière, il crée un État Palestinien à l’ONU, nous le dénonçons avec vigueur. Mais ce qui fait la marque de fabrique de JSSNews, en plus de toutes les infor-mations qui sont publiées chez nous avant les autres, c’est, je crois, notre liberté de parole, notre liberté de ton. Elle peut surprendre. Elle peut cho-quer. Mais elle est qui nous sommes : des Israéliens qui refusent de bais-ser la tête pour faire plaisir à la bien-pensance.

2) Et si c’était à refaire ? Je ferais pareil. Mais en mieux !

Yael LancriDirectrice du magazine Ashdod Au-jourd’hui

1) Présentation du média : Ashdod Aujourd’hui est un magazine local de proximité gratuit qui existe de-puis dix ans. Il y a plus d’un an, il a changé de propriétaires, et la nouvelle équipe a fait évoluer son contenu. Le magazine est un mensuel grand for-mat qui s’adresse à tout public. On y développe entre autres des sujets poli-tiques, économiques, religieux, des problèmes de société, on met à l’hon-neur des personnes qui s’investissent dans la communauté. L’optique est de réaliser un magazine de qualité, tant dans la présentation que dans le conte-nu des articles, et surtout de montrer que vivre en Israël est une chance pour nous tous.

2) Et si c’était à refaire ? On peut toujours améliorer notre travail, chaque mois est un nouveau challenge qui s’offre à nous, et nous y mettons tout notre cœur !

Charles BenguiguiDirecteur du Fute Magazine

1) Présentation du média : « FUTÉ Magazine » a été conçu il y a mainte-nant plus de huit ans avec la seule am-bition de pouvoir donner du Bonheur en couleurs aux lecteurs francophones. En effet, ce n’est pas un journal d’in-formation, mais plutôt un magazine riche et varié sur le divertissement et les loisirs. Il est le partenaire idéal au quotidien pour se cultiver d’une ma-nière « Futé ».

2) Et si c’était à refaire ? J’aurais commencé bien avant, au vu de l’in-térêt que les lecteurs portent à notre média, qui évolue sans cesse en adé-quation avec les attentes de notre lec-torat, et qui n’était au départ qu’un programme T.V., disparu aujourd’hui au profit d’un vrai magazine, qui vous réserve b’h encore de nombreuses sur-prises. À suivre donc…

Jean-Marc MOSKOWICZPrésident d’Europe Israël

1) Présentation du média : Europe Israël est une association dont le siège est situé en France et dont l’objectif est de soutenir Israël, de lutter contre la désinformation sur Israël et le Moyen-Orient et de dénoncer l’antisémitisme

et l’antisionisme partout en Europe, de dénoncer les excès de l’Islam radi-cal qui est largement responsable de l’antisémitisme en Europe de l’Ouest. Nous avons créé un site d’information www.europe-israel.org qui en trois ans est devenu le principal site pro-israé-lien français avec plus de 450.000 vi-siteurs chaque mois. Notre association organise des actions politiques, des manifestations, des rassemblements, des distributions de tracts et produit des films et des vidéos. Nous avons de nombreux succès à notre palma-rès : fermeture de l’exposition Gaza 2010, annulation de la conférence de Stéphane Hessel à l’ENS, recul de l’UNESCO et de Google concernant Jérusalem, etc… Europe Israël en quelques chiffres : 450.000 visiteurs par mois, 30.000 inscrits à notre news-letter, près de 20.000 personnes nous suivent sur Facebook, plus de 6.000 sympathisants actifs et des près de 1000 adhérents payants. Nous avons rassemblé une grande manifestation de plus de 20.000 personnes pour une grande marche silencieuse le 19 mars, au soir de l’attentat de Toulouse, en moins de 12h !

2) Et si c’était à refaire ? Nous refe-rions encore plus ! Nous allons donner un nouveau tournant à notre site Inter-net pour qu’il devienne une grande plateforme fédératrice de tous ceux qui luttent contre la désinformation et qui soutiennent Israël... Vous en saurez plus dans quelques semaines.

Aschkel Levy et Jean-Marc Mos-kowiczIsrael-flash.com

1) Présentation du média : Israël-flash est un site israélien francophone d’informations et de réflexions sur les défis qui sont posés à Israël et au Peuple Juif. Il est tout jeune et a été créé il y a un an et demi par Aschkel Lévy et Jean-Marc Moskowicz. Il se veut participatif, et des intervenants peuvent y publier leurs analyses, tels Shmuel Trigano, Alain Rubin, les élèves de l’école de Saint-Cyr, Dora Marrache, Jacques Vanzand, Shraga Blum, Yéochoua Sultan, la liste est encore bien longue. Un forum est à la disposition des visiteurs qui peuvent commenter les interventions. Israël-flash se veut sans concessions contre

la propagande mensongère en pro-venance des pays arabo-musulmans essentiellement, et reprise le plus sou-vent par les médias occidentaux. Mal-gré son jeune âge, le site connaît un grand succès et chaque jour ne cesse d’évoluer ; il a d’ailleurs été catalogué par Véronique Fourest comme l’un des sites sionistes les plus influents de la blogosphère francophone avec notre partenaire Europe-Israël. Ce qui est pour nous un véritable compliment.

2) Et si c’était à refaire ? Je n’hési-terais pas une seule seconde, car la guerre de l’information fait rage, ou plutôt de la désinformation contre la seule démocratie du Proche-Orient. Le site évolue chaque jour, et de nou-veaux projets seront mis en œuvre pour les deux ans du site.

Daniel HaikRédacteur en chef d’Hamodia en français

1) Présentation du média : Hamodia est né en novembre 2007 (Hechvan 5768) à l’initiative du gaon rav Aaron Leib Steinman et du rabbi de Gour qui, impressionnés par la vitalité de la communauté juive de France, ont vou-lu la doter d’un hebdomadaire qui soit à la fois d’obédience religieuse et ou-vert sur le monde. D’emblée, Hamo-dia s’est imposé par une qualité tech-nique, graphiste et rédactionnelle qui n’avait rien à envier aux plus grands titres de la presse française. Grâce à une équipe de journalistes talentueux, et à un réseau de distribution perfor-mant, Hamodia est rapidement devenu un titre « incontournable » et influent dans la communauté juive en France, ainsi qu’au sein de la communauté francophone en Israël. C’est d’ailleurs aujourd’hui le seul journal à être dif-fusé, chaque semaine, dans les deux communautés. Près de six ans après sa création, Hamodia continue de se distinguer par la diversité et la qualité de ses dossiers, reportages et analyses.

2) Et si c’était à refaire ? Hamodia aurait, sans aucun doute, réemprunté la même voie, celle qui l’a conduit au succès qu’il connaît aujourd’hui.

Par Guitel Ben-Ishay

Les médias francophones en Israël - Par Guitel Ben-Ishay

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18L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Juin au 2 Juillet 2013

Communiqué de Tsahal, dimanche 23 juin 21h40 : Selon les premières vérifications, des roquettes tirées de Gaza viennent de frapper le sud d’Israël.

Communiqué de Tsahal, lundi 24 juin 00h10 : Le Dôme de Fer a in-tercepté deux roquettes tirées depuis Gaza sur le sud d’Israël.

Communiqué de Tsahal, lundi 24 juin 02h00 : En réponse aux tirs de roquettes, Tsahal cible des infras-tructures terroristes dans la bande de Gaza.

L’aviation israélienne a frappé deux entrepôts de stockage d’armes situés dans le centre de la bande de Gaza, et une fosse de lancement de roquettes. Après l’attaque du Hamas, le ministre

de la Défense Moshe Ya’alon, a fermé les points de livraison de marchan-dises et de passage des personnes de Kerem Shalom et Erez.

Voici entre autres ce qui distingue un gouvernement de gauche pro paix plus intéressé à appliquer un dogme qu’à regarder la réalité en face et protéger ses citoyens, d’un gouver-nement de droite pour qui la vie hu-maine et le bien être de ses citoyens est la première préoccupation, et qui réagit immédiatement à toute agres-sion.

Et comme les israéliens n’ont pas la mémoire courte, ils n’oublient ni la réaction immédiate du gouvernement Netanyahu, ni l’absence de réaction du gouvernement Olmert/ Tzipi Liv-ni, qui avaient laissé les israéliens du sud recevoir près de 8000 roquettes sans de réagir.

© Jean-Patrick Grumberg

Nouvelle attaque terroriste contre Israël. Aucun palestinien n’est mort, donc ce n’est pas dans les médias

Un homme de confession juive a été tué vendredi matin devant le mur des lamentations à Jérusalem après s’être fait tiré dessus par un garde de sécurité.

Le garde a tiré sur Doron Ben Shush, âgé de 46 ans, lorsque celui-ci a crié « Allahu Akbar », une phrase criée avant chaque attaque terroriste en Israël (et dans bien des endroits dans le monde). Une phrase aujourd’hui synonyme d’une catastrophe à venir..

Selon le responsable de la sécurité, « au moment où il criait en arabe, il fouillait quelque chose dans ses poches. »

Le Magen David Adom a tenté de réanimer la victime, un habitant de Jérusalem. Mais il était trop tard.

La police a ouvert une enquête sur l’incident et a interrogé le gardien. Il a ensuite été arrêté et placé en garde à vue pour les 5 prochains jours.

Lors de l’audience provisoire, ven-

dredi midi, le juge a décrit l’incident comme «grave. Il s’est terminé par la mort d’une personne innocente. « Le juge a noté que le gardien a gardé le silence tout au long de l’audience. » Comment expliqué avoir voulu tuer un terroriste arabe qui s’apprêtait à faire un attentat contre des juifs et avoir tué un « innocent. »

Le rabbin Shmuel Rabinovitch, res-ponsable du Kotel, a exprimé sa pro-fonde tristesse après la fusillade et a dit, « quelles que soient les circons-tances, un tel incident est une grave tragédie. »

Ben Shlush était une figure fami-lière du kotel, a expliqué un proche de l’enquête. « C’était une personne instable mentalement, mais inoffen-sive. »

La victime était sans-abri et résidait dans la maison des Habad près du mur des lamentations.

Par Jacques Barby – JSSNews

Un SDF, malade mental, crie « Allahu Akbar au Mur des Lamentations, il se fait tuer par la sécurité…

Quatre roquettes tirées depuis la bande de Gaza ont frappé le conseil régional de Hof Ashkelon tard dimanche soir. Le système de défense antimissile Dôme de Fer en a intercepté deux, qui se dirigeaient vers des zones habitées, et deux autres ont explosé dans des zones ouvertes. Aucun blessé ni dégât n’a été signalé.

Deux autres roquettes ont été tirées sur le conseil régional de Bnei Shi-mon. Toutes deux ont explosé dans des zones ouvertes et aucun blessé ou dégât n’a été signalé.En réponse aux tirs de roquettes, l’aviation israélienne a attaqué des cibles dans la bande de Gaza durant la nuit, et le ministre de la défense Moshé Yaalon a ordonné la fermeture des passages frontaliers entre Israël et le territoire contrôlé par le groupe terroriste Hamas. Tsahal estime que le Djihad Islamique était derrière les

tirs.Suite à une réunion avec des hauts responsables du commandement sud et le chef des renseignements de l’armée, le chef d’état-major, Benny Gantz, a demandé à l’armée de lancer des frappes aériennes contre quatre cibles terroristes dans le centre et le sud de Gaza. Les objectifs, y compris une cache d’armes et une base de tirs de roquettes, appartiennent au Djihad Islamique. Le groupe terroriste a ap-paremment lancé l’attaque comme un acte de défiance a l’encontre des diri-geants de Gaza. Cependant, l’armée n’exclut pas la possibilité que des salafistes extrémistes étaient derrière l’attaque.Les tensions entre le Hamas et le Djihad Islamique se sont accumulées après la mort récente d’un terroriste du Djihad Islamique aux mains des forces de sécurité du Hamas au cours d’affrontements. Le Djihad Islamique a annoncé qu’il coupait les liens avec

le Hamas pour le moment.« Nous sommes très choqués, » a déclaré Sigal Moran, président du conseil régional de Bnei Shimon. « J’espère que c’était une erreur et non le début d’une nouvelle ère de routine d’urgence. »« Nous avons pensé que nous aurions un peu de paix. J’espère que cela était sporadique et ne se répètera pas, surtout maintenant que les enfants entrent dans les vacances d’été. »

Les sirènes d’alerte ont retenti à Ra-hat, Beer Sheva, Lehavim et Shaar Haneguev. Les résidents locaux ont déclaré avoir entendu des explosions.La semaine dernière, une sirène d’alerte a retenti dans la zone du conseil régional de Hof Ashkelon, mais aucun impact n’a été détecté.Les arabes de Gaza ont tiré plusieurs roquettes depuis qu’un cessez-le feu informel ait été déclaré après l’opé-ration antiterroriste Pilier de Défense.

6 roquettes tirées sur le sud, Tsahal riposte

La Russie a stationné un de ses navires de renseignement de pointe en méditerranée orientale afin de suivre la préparation des Occiden-taux sur une éventuelle interven-tion en Syrie

La semaine dernière, Israël a mené une vaste opération militaire qui a vu la participation des forces terrestres de Tsahal, la marine israélienne et l’IAF (forces aériennes). Les objec-tifs précis de l’exercice n’ont pas été rendus publiques.

Cependant, certaines sources pensent que c’est une préparation en relation avec les tensions qui existent avec la Syrie et le Hezbollah au nord d’Israël.

Ce qu’on ignorait, c’est que dans le même temps, le navire de la Marine russe le CCB-201 – l’un des plus grands navires de renseignement de la marine russe – était présent dans les eaux de la mer Méditerranée. La CCB-201 n’est pas un navire de ren-seignement ordinaire, mais plutôt une

unité de collecte du renseignement naval, qui est similaire dans ses ca-ractéristiques à l’unité 8200 d’Israël.

Avec une unité de décryptage capable d’intercepter et écouter les transmis-sions entre les navires et les avions dans la mer Méditerranée.

Ce navire, qui est également équipé de systèmes de défense aérienne, a quitté l’une des bases de la mer Noire et a traversé le détroit turc le 10 Juin vers une zone au large des côtes de la Syrie et Chypre.

Il semble que le but des Russes dans la zone est de recueillir des renseigne-ments sur les activités des forces amé-ricaines de l’OTAN et de connaître la position d’Israël si le conflit venait à déborder sur ses frontières

En 2000, la Russie avait envoyé un navire de renseignement similaire pour le Golfe persique en raison des informations reçues par le renseigne-ment militaire russe, qui avait indi-

qué que les forces de l’OTAN avaient l’intention de frapper l’Irak.

L’objectif du navire était de suivre les activités de l’OTAN dans le Golfe

L’attaque avait eu lieu seulement en 2003,

Aujourd’hui la Russie réagit de la même manière avec la crise syrienne.

La CCB-201 a été construit en 1980, l’OTAN a appelé ce projet «Pro-jet 864» de la marine russe dans la mer Noire. Le navire compte 150 membres d’équipage, dont des dizaines d’opérateurs d’écoute, de suivi de transmissions radio et de systèmes de décryptage de signaux électroniques, ainsi que des systèmes de guerre électronique. Les informa-tions recueillies sont transmises en en temps réel via les antennes satellites du navire au siège des Services de renseignement de la marine russe.

Rédaction Israëlflash

Nouvelle attaque terroriste contre Israël. Aucun palestinien n’est mort, donc ce n’est pas dans les médias

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20L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Juin au 2 Juillet 2013

Alain Sayada : Bonjour Oded, ravi de vous rencontrer ! Pour cette interview, pouvez-vous vous présenter à nos lec-teurs. Quel est votre rôle ?Oded : Je suis très heureux de vous ren-contrer en tant qu’associé à l’idéal sioniste. J’habite à Modiin, je suis marié, j’ai 4 enfants, j’ai grandi dans un mouvement de jeunesse sioniste, j’y ai été madrire. J’ai fait l’armée en tant qu’officier dans l’unité des parachutistes. Mon grand-père était membre actif sioniste en Europe, ainsi que mon père qui était membre actif dans un mouvement sioniste et envoyé comme délégué en Europe. Etant donné que j’ai grandi dans un milieu sioniste avec beau-coup d’idéaux, cela m’a conduit vers ce chemin tout naturellement. La première fois que j ai vu le monde juif, c’était après avoir effectué mon service militaire. J’ai voyagé en Australie, en Nouvelle Zélande. J’ai un MBA en psychologie, j ai beaucoup d’expérience dans les milieux associatifs, j ai été le directeur d’un grand mouvement associatif. J’ai aussi de l’expérience dans le domaine du marketing et dans le secteur public et professionnel.En 2008, j’ai dirigé l’activité de l’Organi-sation Sioniste Mondiale aux Etats-Unis durant 3 ans. C’était un travail très inté-ressant de porter le sionisme et l’Alya à la communauté juive américaine. Quand je suis revenu en Israël, j’ai été mobilisé de nouveau par l’Organisation Sioniste Mon-diale pour être le directeur de l’unité de la promotion de l’Alya.

AS : Pouvez-vous nous en dire plus sur ce projet : le projet Ha’bayta ?O : Ha’bayta est le slogan de la promotion de l’Alya. Le message est clair, Israël est la maison de chaque Juif dans le monde et tous les juifs du monde sont invités à retourner à la maison. L’Alya n’est pas l’émigration, c’est complètement différent. Nous travaillons particulièrement avec le monde occidental : en Europe, en Angle-terre, en France – dans le nord de l’Europe et aussi en Amérique du Nord, Centrale et du Sud. Ce qui caractérise l’Alya du monde occidental, c’est de faire l’Alya par choix et non par nécessité comme cela avait été le cas dans le passé avec le sau-vetage, par exemple, des Juifs d’Ethiopie. C’est pour cela que nous poussons les Juifs du monde à faire leur Alya parce qu’ils ont choisi de le faire. C’est de cette façon que nous voulons faire passer le message. Les messages sont par nature positifs, nous ne voulons pas faire passer le message que le pays dans lequel ils vivent soit néfaste pour eux mais que la vie en Israël est beau-coup plus agréable ; que ce soit dans la vie professionnelle, au niveau de la sécurité des enfants à l’école … En gros, la vie au quotidien en Israël est beaucoup plus facile en Israël que dans les pays ou les Juifs vivent. Nous faisons cela parce qu’Israël est notre pays. Nous ressentons notre pays. Nous sommes actifs dans notre pays. Nous participons à la vie et au développement de notre pays et à l’histoire de notre peuple.

AS : En France, beaucoup de Juifs veulent franchir le pas mais ils ont peur

de se retrouver seuls, de se sentir perdus devant cette inconnue ? Je parle des professions libérales évidemment mais surtout des employés dans les bureaux, des vendeurs et bien d’autres profes-sions encore ... La question qu’ils se posent : qu’est-ce-que je vais bien pou-voir faire en Israël une fois là-bas ?O : Le judaïsme français est le judaïsme le plus différent que j’ai eu la chance de côtoyer dans le monde. Je dois dire, et je l’ai vu à l’occasion des « 12 heures pour Israël », qui se sont déroulés Dimanche 23 Juin, que cela a été une expérience extra-ordinaire de voir une communauté cha-leureuse avec une entité juive, un amour véritable pour Israël. Mais lorsqu’il y a une critique, c’est toujours une critique constructive car le dialogue que nous avons avec la communauté juive de France est complètement différent de celui que nous pouvons avoir avec les autres communau-tés dans le monde. C’est difficile, nous en sommes conscients. On ne vend pas des rêves, ni des mirages mais comme nous connaissons et comprenons les difficultés quotidiennes concernant le travail, c’est le problème que nous affrontons. C’est pour cela que nous accompagnons le futur Olé, migrant vers Israël. Le premier point sur lequel nous tra-vaillons, c’est le travail, l’emploi. Je vois le problème divisé en deux. Le premier problème concerne l’équivalence des diplômes et je travaille avec les différents ministères au niveau le plus haut pour évi-ter ces obstacles.

Le deuxième problème est de trouver du travail et nous mettons en place de vrais groupes de travail pour trouver du travail avant que le migrant fasse son Alya. Nous sommes en contact avec beaucoup de so-ciétés et d’administrations aussi bien dans le domaine de la santé, pour les médecins, qu’avec des sociétés qui ont besoin d’ingé-nieurs. Nous avons commencé à travailler avec la compagnie Teva, numéro un des médicaments génériques dans le monde ... Nous travaillons aussi avec beaucoup d’autres compagnies pour intégrer dans les meilleures conditions les nouveaux migrants car les grandes compagnies israé-liennes doivent respecter des quotas cor-respondant à l’emploi pour les migrants ... Nous consultons les CV, nous les étudions et ensuite, nous rencontrons et voyons avec les compagnies le meilleur poste à pourvoir. Ensuite, concernant la Com-pagnie Teva, elle n’est qu’un exemple parmi d’autres. De toute façon, chaque cas est unique et notre devoir primordial est d’accompagner les olé Hadashim pour la meilleure intégration possible.

AS : Pour finir Oded, comme nous le faisons pour toutes nos interviews, pourrais-tu me donner un synonyme du mot Habayta ?O : Je dirais « le chemin qui mène directe-ment à Israël, à notre Maison ». Habaytah, pour moi, c’est la direction que chaque Juif doit avoir. C’est la direction vers Israël.

AS : MerciInterview réalisée par Alain Sayada

Interview de Oded feuer, directeur de Habayta (OSM)

C’est l’histoire de deux imams afri-cains qui officient à Paris et qui déci-dent, pour la première fois de l’his-toire de l’Islam de France, de partir en pèlerinage en Israël. Pour la pre-mière fois ? En effet, leur voyage a été organisé uniquement dans le but de découvrir par eux-même, sans l’appui d’un gouvernement ou d’une organisation, de visiter Israël (et uni-quement Israël, pas les territoires palestiniens).

Sur place, ils découvrent la modernité de l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv, ils n’ont pas de passe-droit avec les douaniers et expliquent qui ils sont. Ils comprennent les mesures de sécurité. Ils foncent à Jérusalem visiter seuls le Mont du Temple où a été construit, sur les vestiges des Temples Juif, la Mos-quée Al Aqsa et le Dôme du Rocher. Ils se baladent dans les rues de Jéru-salem-Est et Ouest. Ils découvrent la mixité sociale. La bonne entente de la population.

Ils rencontrent aussi des imams et des cheiks des plus importants d’Israël. Ils

parlent avec eux.

A leur retour à Paris, devant près de 4.000 fidèles, ils annoncent à leurs ouailles: « nous revenons d’un voyage de quelques jours en Israël. » C’est d’abord la stupeur dans la mosquée. Mais les deux, des imams parfaitement respectés et connus pour leur sens mo-ral, continuent à expliquer le voyage.

Ils sont allés en Israël sans rien dire à personne pour ne subir aucune pres-sion. Et ils sont revenus enchantés.

Ils donnent en exemple une histoire incroyable. Devant un cheik israélien, ils ont alors demandé comment la vie se faisait dans « l’apartheid israélien » pour reprendre les termes qu’ils lisent un peu partout. Les musulmans israé-liens ont alors répondu : « vous rigolez ? Qui vit l’apartheid, vous ou nous ? »

Ne comprenant pas vraiment la ré-ponse, l’un des deux pèlerins en de-mande plus. La réponse fuse: « quand en France vous avez un problème au sein de la communauté, un problème

d’ordre civil par exemple, pouvez-vous vous tourner vers un tribunal de Sharia ? »

Bien entendu la réponse est négative. Mais en Israël, les musulmans peuvent demander à être jugé de la sorte pour toute une série d’infractions ou de délits. « Jamais on n’aura ça en France admet un imam africain.

« Est-ce que vous êtes payés par le gou-vernement français, à hauteur de 1.800 euros par mois, pour officier ? » ajoute le cheik israélien. « Encore une fois non » explique le même cheik, surpris par la question. « Ici, en Israël, Etat Juif ou 20% de la population est arabe, les musulmans ont les mêmes droits que les juifs. Et les imamns sont payés par l’Etat, tout comme c’est le cas des rab-bins. Et c’est la même tarification ! »

Dans la mosquée où les deux racontent le pèlerinage, la plupart des croyants n’en croient pas leurs oreilles. Il y a aussi ceux qui remettent en cause le dis-cours, mais eux préfèrent se taire: ces deux imams ne sont pas « corrompus » et ils le savent.

« Quand on vous parlera de l’apartheid israélien contre les palestiniens, réflé-chissez à deux fois » conclu un imam. « Et allez-y par vous-même pour consta-ter la véracité de ce que nous venons de vous dire. C’est le meilleur moyen de lutter contre la médisance, une maladie proscrite en Islam. »

Par Amos Lerah

Islam de France: deux imams donnent une leçon de démocratie israélienne à leurs ouailles

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22L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Juin au 2 Juillet 2013

La nouvelle invention israélienne qui va révolutionner la chirurgie

Opérer un patient sans aucune inci-sion ni anesthésie mais en utilisant tout simplement une mystérieuse machine… Cela semble sortir tout droit de Star Trek ! Et pourtant, cette technologie est actuellement commercialisée sous le nom d’ExA-blate O.R. par la société israélienne Insightec, une start-up créée en jan-vier 1999.

Des ultra-sons à la place des scalpelsL’idée d’Insightec est audacieuse. Il s’agit d’utiliser des ultrasons pour dé-truire tumeurs et kystes sans qu’aucune incision ou anesthésie ne soit néces-saire. La destruction de ces grosseurs est suivie en temps réel grâce à des techniques d’imagerie médicale, ce qui permet au médecin de modifier les pa-ramètres d’utilisation et d’adapter ainsi le traitement tout au long de l’interven-tion.

Cette technologie a tout d’abord été ap-pliquée au traitement des fïbroides uté-rins, une pathologie aux effets symp-tomatiques non négligeables et qui concerne environ un quart des femmes. Le traitement classique de ces fïbroides est l’hystérectomie, une procédure chirurgicale lourde. A l’heure actuelle, plus de 9.000 femmes ont pu éviter une telle opération grâce à cette technologie israélienne.

Deuxième étape : traiter les cancersMais Insightec ne s’est pas borné à de simples applications gynécologiques. La société a décidé de se tourner vers une utilisation en oncologie, avec comme premières cibles les tumeurs osseuses métastasiques.

Les premiers essais ont été fructueux et l’autorisation de mise sur le marché aux Etats-Unis a été obtenue en octobre 2012. Une étude devrait être lancée afin de comparer l’efficacité d’ExAblate O.R. par rapport au traitement clas-sique.

Vers un traitement des maladies neu-ronalesL’entreprise israélienne ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Elle vise dorénavant les applications neurolo-giques, qui sont loin d’être évidentes. En effet, le cerveau est protégé par la boite crânienne et les ultrasons doivent pouvoir être focalisé en un point précis malgré la non-uniformité de cette boîte. En outre, toute la procédure doit pou-voir être guidée par IRM (Imagerie par Résonance Magnétique), une technique d’imagerie médicale fréquemment uti-lisée en neurosciences.

Mais Insightec est parvenu à surmonter ces difficultés et sa nouvelle gamme, ExAblate Neuro, vient tout juste d’être autorisée en Europe. Pour l’instant, trois types de maladies neurologiques peuvent être ainsi traités : la maladie de Parkinson – une maladie neuro-dé-générative affectant le système nerveux central et responsable de troubles mo-teurs -, les tremblements ainsi que les douleurs neuropathiques. La société envisage également une application prochaine au traitement des tumeurs cérébrales.

Coralie Ebert, Volontaire interna-tionale chercheuse à l’Institut Weiz-mann

Sources : http://israel21c.org

Le Inspiromatic (Israël) : les asthmatiques vont l’aimer

Un nouvel inhalateur pour les pa-tients asthmatiques, matérialisé par l’Israélien Nimrod Kaufmann et le Dr Guy Steuer, a récemment était testé au centre médical Schneider à Petah Tikva, où le Dr Steuer exerce ses fonctions de pneumologue pédia-trique. Il est également conférencier régulier à l’Université de Tel-Aviv.

Kaufmann, dont l’enfant souffre

d’asthme, est ingénieur médical avec plus de dix ans d’expérience dans l’in-dustrie des dispositifs médicaux. Il est titulaire d’un baccalauréat ès sciences en génie mécanique de l’Université Ben Gourion.

Le Inspiromatic est un inhalateur de poudre sèche. Il offre aux patients une amélioration des voies respiratoires et les enquêtes médicales prouvent les

avantages qu’il confère aux personnes souffrant d »asthme. Le dispositif est actuellement en cours de production par Inspiro Medical, une filiale du groupe Trendlines.

Inspiromatic dispose d’un capteur de débit optimal qui permet aux patients de recevoir la bonne quantité de médi-cament au bon moment, sans néces-sité d’inhalation énergique, ce qui rend l’appareil beaucoup plus facile à utili-ser pour les enfants notamment.

Le dispositif est également utile pour les médecins, car il comprend un enre-gistreur intégré qui stocke toutes les données à chaque fois que le patient l’utilise. Cela permet aux médecins d’avoir accès plus facilement à ces données et d’ améliorer l’évolution du traitement du patient.

Source: Maeva Tibi pour -Tel-Aviv

Le Inspiromatic (Israël) : les asthmatiques vont l’aimerLe Port de Tel Aviv va prendre de la hauteur en 2014, en s’offrant une Grande Roue, une des attractions touristiques que les plus grandes villes du monde s’arrachent.

Loin d’être l’une des plus Grandes Roues du monde, celle de Tel Aviv aura tout de même fière allure avec ses 80 mètres de haut (à titre de comparaison, celle de Paris fait 60 mètres, celle de Londres 134 mètres). Elle sera équipée de 42 capsules spacieuses et climati-sées, pouvant accueillir jusqu’à six per-sonnes chacune.

Dans les capsules, les passagers pour-ront regarder des vidéos sur l’histoire

du premier port hébraïque.

Le Groupe international Freij Enter-tainment, qui a construit la Grande Roue London Eye ou celles de Hong Kong, New York, Paris et autres villes, érigera également la Grande Roue de Tel Aviv.

« La Grande Roue est l’une de ces acti-vités récréatives des plus populairse au monde et pour tous les âges, et nous sommes ravis de l’offrir au public is-raélien » a dit Iris Baratz, le PDG de la société Otzar Mifalei Yam, qui exploite le Port de Tel Aviv.Par Déborah Partouchelemomde juif

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24L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Juin au 2 Juillet 2013

Un député arabe appelle à l’intifada lors d’un discours à la… Knesset

De pire en pire dans la fameuse seule démocratie du Moyen Orient : un député arabe de la Knesset a publiquement appelé lundi à une intifada (soulèvements, attentats contre les juifs) lors d’un débat houleux sur la loi qui légalise les campements bédouins pirates du Néguev.

Le député Afou Agbaria (Hadash) était un des députés arabes qui se sont levés a la tribune pour dénoncer le projet de loi, parce que l’une de ses sections stipule que les bédouins qui n’ont pas de preuve de propriété du terrain sur lequel ils ont construit leurs maisons seront forcé de les quit-ter, mais se verront donner d’autres terres. Une situation pourtant bien plus enviable que celle des juifs, comme d’habitude.

Le plan, qui a été proposé par l’an-cien ministre Benny Begin avant les dernières élections va ajouter plus de villages bédouins à la liste de ceux qui recevront une reconnaissance officielle, et augmentera la quantité de terres qui seront remises aux bé-douins dans le cadre d’un accord. Les députés arabes, cependant, ont choisi d’ignorer ces faits.

Alors que la plupart des députés arabes qui se sont exprimés au cours du débat ont choisi de déchirer une copie du projet de loi, le député Ag-baria a entraîné les choses plus loin encore. Alors qu’il parlait au plenum, le ministre adjoint des finances, Mic-key Lévy (Yesh Atid), l’a interrompu. Agbaria, en réponse à Lévy, a déclaré : « je suis en faveur d’une nouvelle intifada, parce que vous causez une nouvelle nakba (catastrophe) dans le Néguev. »

Répondant à Agbaria, Lévy a déclaré : « honte à vous, un membre de la Knesset qui appelle à une agression contre Israël ? Vous appelez à atta-quer le pays dans lequel vous vivez ? » Le député Ahmed Tibi s’est égale-ment tournée vers Lévy et a dit : « ce n’est pas le droit des arabes du sud de se rebeller. C’est leur devoir. »

La plupart des députés arabes qui sié-gent à la Knesset sont connus pour leurs positions et leurs actions anti-israéliennes. Un de ces députés est Hanin Zoabi, qui a participé à la ten-tative de 2010 de violer le blocus na-val israélien du Hamas. Zoabi était à bord du navire Mavi Marmara, où les soldats qui sont montés à bord, désar-més, ont été violemment attaqués. Un clip vidéo montre qu’elle savait que l’attaque était planifiée à l’avance.

Zoabi a ensuite rencontré plusieurs terroristes du Hamas. Elle a égale-ment été critiquée pour des discours anti-israéliens, y compris celui dans lequel elle affirmait que « l’occupa-tion israélienne » était la raison de l’assassinat de touristes israélien en Bulgarie.

Tibi s’est rendu en 2012 à New York pour faire partie de la délégation de l’autorité palestinienne aux Nations Unies où elle a fait sa demande uni-latérale de reconnaissance.

De même, Tibi a salué les terroristes de l’autorité palestinienne lors d’une cérémonie organisée à l’occasion de la « journée des martyrs palestiniens » et parrainée par le président de l’AP, Mahmoud Abbas.

Un autre député arabe, Jamal Zahal-ka, a il y a quelques mois dénoncé « l’apartheid israélien » lors d’une conférence au Canada, ignorant le fait que les arabes israéliens jouissent des même droits que les juifs, et que lui-même est payé une fortune par Israël pour « représenter » le peuple israélien, après avoir été élu démocra-tiquement.

Le comité d’éthique de la Knesset a décidé la semaine dernière de ne pas sanctionner Zahalka, malgré ses pro-pos anti-israéliens.

Il est grand temps qu’Israël se ré-veille. Non seulement il ne com-bat plus ses ennemis qui tirent sans cesse sur ses populations, mais en plus, l’état juif continue de financer des députés arabes qui se permettent, au nom de la seule démocratie de la région dont ils profitent tous les jours, d’appeler à la destruction de cette même démocratie.

Il y a quelques jours a eu lieu la jour-née internationale des réfugiés. Ash-ton, la représentante de l’Europe, se trouvait alors dans la bande islamiste de Gaza aux mains des terroristes du Hamas. Elle n’a fait aucune mention du million de juifs qui se sont fait expulser des pays arabes dans les-quels ils vivaient depuis bien plus longtemps, souvent, que les arabes eux-mêmes.

Est-ce qu’Israël ne devrait donc pas prendre la décision, tout simplement, d’expulser tous les arabes qui sont en son sein, à l’image de ce qui s’est fait avec les juifs ? Si il est légitime d’expulser un million de juifs qui vi-vaient en paix, il est logique d’expul-ser un million d’arabes qui appellent au meurtre, tout en recevant tout de l’état juif.

Israël va geler la construction et reprendre les négociations

Netanyahou s’est incliné une fois de plus : Israël va libérer certains terroristes dans le cadre d’une ac-cord obtenu par les américains qui va permettre à Israël et l’autorité palestinienne de reprendre les né-gociations pour un accord de paix, selon le journal israélien Maariv.

Selon le rapport, le premier ministre Benyamin Netanyahou a accepté d’effectuer un « geste de bonne vo-lonté » et de libérer un nombre indé-terminé de terroristes qui sont en pri-son en Israël depuis avant la signature des accords d’Oslo, au moment où le

mois musulman du Ramadan com-mencera le 7 juillet.

En outre, selon Maariv, « la possibili-té que Netanyahou passe une décision formelle au cabinet ministériel de geler la construction juive en dehors des grands blocs de Judée et Samarie devient de plus en plus probable. »

Le chef de l’AP, Mahmoud Abbas, pour sa part, va abandonner ses conditions préalables à la reprise des négociations avec Israël. Il insistait pour que ces pourparlers se fondent sur les lignes d’armistice de 1949, et

que les frontières d’un éventuel état palestinien soient esquisses avant les négociations.

Des sources diplomatiques occiden-tales ont déclaré au journal israélien que ce sont des « journées décisives dans l’effort américain de parvenir à une reprise des négociations. » Elles ont ajouté que le secrétaire d’état américain John Kerry a convaincu chacune des parties en conflit de faire des concessions qui pourraient être présentées comme des réalisations par l’autre partie.

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26L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Juin au 2 Juillet 2013

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50ème anniversaire du Centre Communautaire de Paris

Parc de jeux pour enfants Stands des associationsPique-nique littéraireDébats et rencontres

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Podium CentralAnimation musicale

Cérémonie officielle présidée par

Laurent Cathala, député-maire de Créteil

avec le soutien de la Mairie et de Communauté de Créteil

au Parc de la Brèche à Créteil Dimanche 30 Juin 2013

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