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GRATUIT - Numéro 255 - Edition du 1er Mai au 7 Mai 2013 Journal Israélien en langue française

Israël Actualités n°255

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Toute l'Information en Provenance d'Israël

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Page 1: Israël Actualités n°255

GRATUIT - Numéro 255 - Edition du 1er Mai au 7 Mai 2013 Journal Israélien en langue française

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3L’information en provenance d’IsraëlEdition du 1er Mai au 7 Mai 2013

Directeurs de la publication

Alain SayadaTel: 06 68 17 25 55

Rédacteur en chefEliahou Ben YéouchouaIsraël Actualités est une marque déposée en France

Directeur commercial Israel:Sigalit Siksik Sitbon06 67 78 40 00Régie publicitaire exclusiveEpsilon Media Associés77bis, rue Robespierre93100 MontreuilFrance

Crédits photoAFP, Reuters, Alain Azria :

Abonnement : 06 67 44 3000

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Dimanche 23 avril, près de 600 per-sonnes étaient présentes au Gala an-nuel de l’ABSI Keren Or afin d’hono-rer Tsahal.

Une délégation importante de l’armée (pilotes, commandants, militaires du rang) emmenée par le chef d’état major adjoint de l’armée de l’air, le général NORKIN, était présente afin de témoi-gner aux donateurs de l’ABSI de la reconnaissance de Tsahal pour l’action menée depuis plus de 20 ans au profit du bien être des soldats israéliens. Avec en levée de rideau, la présence de notre très chère Rika. La soirée a été ouverte par l’inauguration de plaques en souvenir de Messieurs Henri Boret, David Mes-sas, Serge Benatar et Alex Moise zal. Le tout en liaison satellite directe avec la maison du soldat de kyriat Shmona où se trouvaient près de 400 soldats qui ont pu suivre en direct le déroulement de cette soirée.

Le président Gil Taieb a présenté les réa-

lisations de l’année 2012 et les projets 2013.

Les donateurs ont pu alors annoncer leurs dons et c’est avec beaucoup de fierté que je peux vous annoncer que l’objectif a non seulement été atteint mais même dépassé.

« Il est aussi très important de remercier ces centaines de bénévoles et donateurs qui répondent présents depuis plus de 20 ans à nos appels. Sans eux, rien ne serait possible. Nous savons tous que notre destin est lié à celui d’Israël et à ses gar-diens qui protègent et défendent le seul foyer national juif » nous a déclaré Gil Taieb.

Une soirée forte en émotion et en frater-nité.

Bravo à Gil Taieb et à son association exemplaire.

Alain Sayada

Bravo à l’ABSI KEREN OR et à son président Gil TAIEB

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4L’information en provenance d’IsraëlEdition du 1er Mai au 7 Mai 2013

L’ancien chef d’état-major de Tsa-hal, Gabi Ashkenazi, a déclaré dimanche qu’Israël peut gérer les suites d’une frappe militaire sur l’Iran. « Nous avons travaillé long-temps et durement pour nous pré-parer, » a-t-il dit lors de la confé-rence du Jérusalem Post à New York.

L’ancien chef des renseignements militaires, Amos Yadlin, qui a égale-ment pris la parole lors de la confé-rence, s’est fait l’écho des déclara-tions d’Ashkenazi en disant qu’Israël peut monter une attaque de son propre chef, sans l’aide américaine, et peut gérer les conséquences.

Si toutes les autres options échouent, Israël devra attaquer les installations nucléaires de l’Iran, a dit Yadlin. Autrefois un haut commandant des forces aériennes israéliennes, Yadlin a expliqué qu’une attaque contre l’Iran est préférable à une arme nu-cléaire iranienne.

Plus tôt dimanche, l’ancien premier ministre Ehoud Olmert s’est adressé à la conférence en disant que l’Iran n’a

pas encore franchi la « ligne rouge » tel que définie par le premier ministre Benyamin Netanyahou lors de son discours à l’ONU.

Selon Olmert, le programme nu-cléaire iranien n’a pas fait de progrès au cours des dernières années, et l’ampleur de la menace a été exagé-rée.

Olmert a encore prédit que le dicta-teur syrien Bachar al-Assad pourrait subir une chute, disant que c’était une question de temps avant qu’il ne soit renversé.

La conférence a également accueilli l’ancien chef du Mossad, Meir Da-gan, qui a affirmé qu’Assad n’était pas celui qui avait ordonné l’utilisa-tion d’armes chimiques. Il a ajouté que la Russie continuera à soutenir le régime syrien, car elle possède une base navale cruciale en Syrie.

Dagan a soutenu les déclarations d’Olmert disant qu’il n’avait pas changé d’avis sur une frappe israé-lienne sur l’Iran.

Ashkenazi : « Israël peut gérer les suites d’une frappe sur l’Iran » Un audit Canadien vient de dé-

montrer l’incroyable ascension des actes antisémites et du déni de l’holocauste. (plus 77 % de négatio-nistes).

Le rapport commandé par le B’naï B’rith Canada pour les Droits de l’Homme présente un substantiel accroissement des actes antisémites : 1 345 en 2012 contre 1 297 en 2011.L’analyse de ce rapport a mis en évi-dence plusieurs anomalies repérables dans la géographie du Canada.

En effet, on dénombre pas moins de 25 % de hausse d’actes antisémites dans les trois provinces les plus occi-dentales.La Province du Québec est particu-lièrement touchée puisqu’on constate une multiplication par 4 des actes antisémites avec un très léger bémol concernant Montréal.« Nous sommes particulièrement préoccupés par les conclusions de ce rapport démontrant que les actes antisémites sont très majoritairement perpétrés par des individus identi-fiés comme musulmans et adhérant à l’idéologie islamiste basée sur la haine et la violence. »a déclaré Frank Dimant, Président du B’naï B’rith Canada.

« Toutefois, nous sommes ne sommes pas découragés car des musulmans collaborent avec nous afin de contrer cet antisémitisme issu de leur com-munauté. »Frank Dimant fait remarquer une légère diminution dans les actes de vandalisme sur les biens mais une hausse très nette dans le harcèlement contre les personnes issues de la com-munauté juive.

« Les juifs ont été pris pour cibles dans leurs maisons, lieux de travail et sur le chemin de l’école ou de la synagogue. » insiste Frank Dimant.« Pire encore, la violence du langage est passée de « F…ck les juifs » à « Kill the jews » (tuer les juifs). Le né-gationnisme est devenu monnaie cou-rante au point d’atteindre près de 77 % dans la communauté musulmane. Quant aux termes utilisés par ceux qui harcèlent les juifs, ils sont in-croyablement ignobles et violents. »

BIENVENUE AU CLUB FRANK !

Frank Dimant et les communau-tés juives du Canada, prennent conscience sans doute de la partici-pation de l’islam par l’immigration musulmane dans leur pays.

En France ou dans le reste de l’Eu-rope, nous sommes déjà dans les

suites du constat, pour notre plus grand malheur. Il est vrai que nous avons eu nos attentats antisémites, nos morts et nos audits qui ont pété le plafond depuis fort longtemps.

Je comprends la répugnance du B’naï B’rith à s’interdire de généraliser les fauteurs, à mettre tous les musul-mans dans le même sac. Il manque surtout aux juifs Canadiens quelques exactions bien senties suivies d’AB-SENCE de musulmans qui dénonce-raient l’antisémitisme.Le Canada et surtout le Québec ne sont pas assez regardants en ce qui concerne leur immigration.Peu à peu s’installent des bédouins qui, si au départ, ne montrent aucune velléités anti-occidentales mais sont vite rattrapés par leur atavisme maho-métan.

Un seul muslim c’est dangereux. Deux, c’est une cellule terroriste ! Les faits donnent raison aux parano dans mon genre. Et nous sommes loin d’avoir vu les splendeurs de la Taqya.Puisque les peuples occidentaux commencent à s’éveiller aux joies de l’immigration imposée de musul-mans transformistes en jihadistes à n’importe quel moment, pourquoi une fédération trans-continentale an-ti-musulmans ne se met pas en place ?Trop…fasciste ? Sans doute. Tou-tefois, ce ne sont pas les politiques, les démographes, les économistes qui assurent que les frontières c’est mal et qu’il faut du sang neuf dans nos vieux pays.

Ceux qui tombent…les innocents qui meurent sous les bombes de ces décé-rébrés, sont des citoyens lambda, des gens ordinaires.

Décréter que la vie sans une immi-gration massive de musulmans venus du Caucase, du Maghreb, des pays du Golfe ou d’Afrique Sub-Saharienne est sain pour l’économie de nos pays est scandaleux.Envisager une décroissance contrôlée ne serait-il pas nécessaire pour garder les identités de nos pays et nos cou-tumes, nos lois, notre art de vivre ?

Qu’a-t-on besoin de plus de gens ? Ah oui…nous vieillissons…et on nous certifie que ces gens là paieront nos retraites ! mouahahahahahah !

On se fout vraiment de nos gueules. Mais admettons…De quelles retraites parle-t-on si nous vivons mal nos vies actives ? Si nos enfants ne peuvent étudier correc-tement, nos ouvriers ou employés doivent attendre le tri imposé par les grands théoriciens du multi-ethni-

cisme ou égalité des chances ?

Juste sur nos territoires ? Ou est l’équivalent chez nos « chances » ? Les avez-vous seulement entendu ré-clamer des droits équitables pour les « infidèles » que nous sommes dans leurs pays de naissance ou d’origine ?

Marre du prêt à penser de l’Occident. Marre d’être les jouets des méga-en-treprises qui se foutent de nous impo-ser des primo-arrivants qui nous font chier jusque dans nos rues. Marre de voir se dégrader l’école républicaine parce que ces cons se foutent pas mal d’apprendre à leurs gosses l’amour de l’étude.

Tout le monde passe à la caisse sauf les gros cons d’en haut qui nous culpabilisent de ne pas aimer nos voi-sins « d’une autre culture ».

Et marre surtout de la cécité de mes concitoyens qui ont la trouille d’être traités de fascisants parce qu’ils voudraient une audit sérieuse sur les carences de la Sécurité Sociales, de la Caisse d’Allocations Familiales ou encore de la CNAV et des régimes complémentaires.

Lorsqu’on apprend que la France paie des millions d’Euros de retraite à des gens morts depuis des lustres en Algérie, Tunisie ou Maroc, je me demande quand les gaulois auront les couilles de demander qu’on leur res-titue ce pognon. ON EN A BESOIN !

Le pire, c’est que ça continue tran-quillement…Le pire, c’est que des immigrés et des sans-papiers profitent du système alors que nous sommes dans une merde économique et finan-cière abyssale.

Je digresse…je digresse…mais le lien existe entre les besoins d’un pa-tronat quel qu’il soit, en France ou au Canada et la chienlit qui en découle du fait de cette immigration arabo-musulmane qui n’en finit pas de nous casser les couilles à tous les niveaux.

Ils veulent plus d’arabes ? Qu’ils se les tapent dans leurs coins à eux : de Saint-Germain à la Motte Piquet ou bien encore dans les Hauts de Seine. Nous, on n’en veut plus. On déprime de voir ces connasses en hijab, leurs mecs barbus en robes ou burnous qui se croient tout permis parce que la loi les protège constamment.

Ils nous pourrissent la vie et le pay-sage visuel. Le pire, c’est que l’hé-morragie continue.

par:Nina

INQUIÉTANT RAPPORT AU CANADA

Trois personnes tuées, un blessé, c’est le bilan de l’attaque terroriste qui vient de se produire jeudi 25 avril à 14 heures à Istres, dans les Bouches-du-Rhône.

L’auteur de l’attentat qui a été com-mis avec un fusil à pompe, a été inter-pellé.

Il s’agit d’un jeune musulman d’une vingtaine d’années qui dit faire partie d’al-Qaida. Il est connu des services de police, mais pas pour son activité terroriste.

La brigade criminelle de la police judiciaire a été prévenue.

Encore un loup solitaire, un détraqué, où bien ses proches diront que c’est un acte incompréhensible venant d’un très gentil garçon extrêmement sociable ?

Et il y a encore 25% de Français qui ne sont pas islamophobe ?

© Jean-Patrick Grumberg

Attaque terroriste à Istres : Un musulman abat trois personnes en pleine rue

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5L’information en provenance d’IsraëlEdition du 1er Mai au 7 Mai 2013

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a ravivé les inquié-tudes des milieux laïcs sur sa vision islamique de la société en accusant les fondateurs de la République d’avoir fait de la bière la boisson nationale alors que selon lui le peuple turc préfère l’ayran, à base de yaourt et sans alcool.

« Dans les premières années de la République, une boisson alcoolisée comme la bière a malheureusement été présentée comme une boisson populaire turque. Mais notre boisson nationale, c’est l’ayran », a clamé tard vendredi Recep Tayyip Erdogan lors d’un symposium à Istanbul sur les politiques relatives à l’alcool.« C’était au point que certaines fa-milles ont commencé à donner de la bière à leurs enfants en âge d’aller à l’école primaire au motif que c’était

bon pour la santé et nourrissant », s’est ému le Premier ministre, repris par la presse.

Le Premier ministre a réitéré ses pro-pos samedi, expliquant devant un parterre d’hommes d’affaires que son grand père lui avait recommandé de proclamer l’ayran boisson nationale « pour que la nation aie une génération en bonne santé ».Les sorties de M. Erdogan ont im-médiatement été accueillies par des salves de critiques et de quolibets sur les réseaux sociaux. « Il ne manquait plus que nous soyons déclarés traîtres à la nation parce que nous ne buvons pas d’ayran », s’est exclamé un utili-sateur de Twitter. « Bien sûr que notre boisson nationale est l’ayran. C’est pour nous faire dormir qu’on veut nous en faire boire », a commenté un autre internaute, soulignant les ver-

tus réputées soporifiques de l’ayran, boisson faite de yaourt mélangé à de l’eau.Le Premier ministre et son Parti de la justice et du développement (AKP), issu de la mouvance islamiste, sont souvent accusés par les milieux laïques de vouloir islamiser la Tur-quie en catimini. Des mesures restrei-gnant localement la consommation d’alcool donnent régulièrement lieu à des polémiques.

Ce fut le cas notamment lorsque la municipalité d’Istanbul a exclu toute boisson alcoolisée des cafés et jar-dins, ou encore lorsqu’elle imposa des restrictions au nombre de licences et de terrasses ouvertes aux amateurs de vin ou de raki. Le gouverneur de Afyon avait lui pris des mesures pour interdire la consommation d’alcool dans les lieux publics.

Turquie: Erdogan fait scandale sur l’alcool

Le meneur d’une cellule terroriste basée à Birmingham a été empri-sonné à vie aujourd’hui après qu’il a été reconnu coupable de complot visant à déclencher des attaques kamikazes destinées à être plus meurtrières que les attentats de Londres de 2005.

Irfan Naseer, 31 ans, a été condamné à au moins 18 ans en prison, pour avoir orchestré le complot visant à envoyer jusqu’à huit kamikazes armés de sacs à dos bourrés d’explosifs parmi une foule de gens.

Naseer, diplômé en pharmacie, et le fabricant des bombes, a appris son métier au Pakistan, et a recruté quatre jihadistes pour se joindre à lui. Cepen-dant, son opération a été arrêté après que des micros ont été plantés dans leurs voitures et dans leur « usine » de

fabrication des bombes, ce qui a per-mis à la police de les intercepter avant qu’ils réalisent leur attaque.

Le juge Henriques a dit à Naseer, le chef de file : « Votre complot a eu la bénédiction d’al-Qaïda et vous vous destiniez à promouvoir les objectifs d’Al-Qaïda ».

Neuf autres musulmans ont été recon-nus coupables et emprisonnés.

Le groupe terroriste était inspiré par l’imam américain Anwar al-Awlaki, qui a été tué dans une attaque de drone au Yémen quelques semaines après l’arrestation de ces représen-tants de la religion de paix de tolé-rance et d’amour.

© Jean-Patrick Grumberg

Onze islamistes condamnés pour complot terroriste

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6L’information en provenance d’IsraëlEdition du 1er Mai au 7 Mai 2013

Environ 5 millions de Hollandais croient qu’Israël est en train de commettre un génocide.

C’est le résultat d’une étude de l’Université de Bielefeld, en Alle-magne. Elle a enquêté auprès de 1.000 Hollandais, pour leur deman-der si Israël mène une guerre d’ex-termination contre les Palestiniens.

Plus de 38% des personnes inter-rogées répondent par l’affirma-tive-1-[1].

J’ai rédigé un article à propos de ces croyances erronées, portées par de nombreux Néerlandais, qui rappellent les plus sombres poncifs antisémites qui se propageaient au Moyen-Âge.

J’ai envoyé ce papier à deux journaux néerlandais.

Tous deux ont, purement et simple-ment, refusé de le publier.

Il a, alors été diffusé par l’un des blogs les plus en vue aux Pays-Bas, Dagelijkse Standaard.-2-[2]

Ce blog est aussi lu par des journa-listes des principaux journaux hol-landais, pourtant, ils se sont abstenus de parler de cette étude, dans leurs propres articles.

Il n’y a qu’une petite station de radio chrétienne, Pilier de Feu, dont le ré-dacteur en chef s’est dit choqué par les découvertes de cette recherche, qui m’a contacté pour une inter-view-3-[3].

La plupart des medias hollandais importants diffusent des articles tri-viaux, à propos d’Israël, tant que leur charge demeure suffisamment néga-tive. Autant cette opinion abjecte, véhiculée par ces 5 millions de Hol-landais, que le silence des médias sur la haine extrémiste d’Israël, reflètent ce qui va, foncièrement, de travers, dans la société hollandaise.

Cela dit, j‘ai reçu quelques réactions de personnes privées. Plusieurs par-venaient des habituels dissimulateurs, qui prétendaient que les découvertes de cette enquête étaient fausses.

Mais, ils ne se contentent pas seule-ment d’ignorer cette étude allemande, mais, également, l’enquête menée par l’Eurobaromètre, en 2003, qui mon-trait que 59% des Européens pen-saient qu’Israël représentait la plus grande menace pour la paix mondiale.

Le pourcentage, aux Pays-Bas, était le plus élevé, parmi les pays européens avec 74%-4-[4].

Si on prend un peu de recul, la réalité s’avère très différente de la percep-tion qu’on en a.

Ce sont les Hollandais, et non les Israéliens, qui ont combattu aux côtés des Américains en Afghanistan, alors que d’autres nations européennes se sont jointes à eux, durant la guerre d’Irak.

Cela a eu des conséquences cruciales pour l’ordre du monde.

En outre, le nombre de morts dans

ces deux guerres était, et de loin, bien plus important que lors de toutes les campagnes militaires où Israël était impliqué.

Un petit nombre de Hollandais qui m’ont écrit, au sujet de cet article étaient sous le choc.

Un journaliste néerlandais m’a in-formé que mes conclusions étaient justes, mais que, pourtant, il pensait que le peuple hollandais ne les recon-naîtraient pas comme telles.

Un troisième groupe comprenait ceux qui étaient très conscients des problèmes essentiels concernant les normes, les valeurs et les attitudes prévalant aux Pays-Bas.

Certains d’entre eux pensent que la dégénérescence du pays est telle qu’il n’y a aucun espoir à attendre pour l’avenir.

Un universitaire a écrit : « Hélas, cet article était nécessaire ».

Le silence des medias hollandais n’arrange rien à l’image des Pays-Bas, bien au contraire.

Cette histoire de point de vue dia-bolisant sur Israël que détiennent 5 millions de Hollandais a fait le tour d’Internet.

Une chaîne de radio juive internatio-nale lui a consacré un article d’actua-lités-5-[5], qui a été repris par Ynet News -6-[6].

Rabbi Abraham Cooper, doyen asso-cié du Centre Simon Wiesenthal, a soulevé ce problème, face à Lodewijk Asscher, l’adjoint au Premier Mi-nistre Hollandais, au cours d’une ren-contre dans les bureaux du Ministre.

Il a demandé à Asscher de lutter contre les opinions extrémistes de nombreux Hollandais, à propos des Juifs et d’Israël.

Les informations au sujet de cette réunion se sont, également, répan-dues sur Internet -7-[7].

A Jérusalem, un journaliste d’une chaîne de TV néerlandaise m’a rendu visite.

Il est venu discuter pour savoir s’il devait m’interviewer à propos de l’étude allemande, mais pourtant, il a très rapidement renoncé à cette idée.

Je lui ai dit que les journalistes hol-

landais, souvent, ne publiaient pas les informations importantes.

Il m’a répondu :

« Vous insultez mes collègues et moi-même ! »

Pourtant, le manque de réaction à mon article n’est qu’un infime exemple du silence parfois durable ou des distorsions que se permettent les institutions et médias néerlandais, au sujet de faits particulièrement négatifs, causant des problèmes très graves, concernant les Pays-Bas.

En 1969, le Commandant d’une unité de l’armée hollandaise, Raymond Westerling, était interviewé par un journaliste de la télé néerlandaise.

Son unité avait réprimé un soulè-vement dans l’île indonésienne au-jourd’hui appelée les Celebes, à la fin des années 1940.

Westerling avait admis des crimes de guerre majeurs perpétrés par ses sol-dats, y compris des exécutions som-maires de gens, sans aucun procès.

Il avait prétendu que rien ne pouvait lui arriver, parce que les autorités néerlandaises étaient parfaitement au courant de tout cela.

Cette interview n’a pu être program-mée qu’en 2012, en partie à cause des menaces qu’ont subies les médias -8-[8].

Au cours des soi-disant “actions de police” menées, à la fin des années 1940, aux Antilles néerlandaises, on estime à 150 000 les personnes assas-sinées par les combattants des deux camps.

Sur assignation officielle, il y a quelques décennies, l’historien hol-landais Cees Fasseur a enquêté sur les crimes commis par les soldats hollandais.

En 2008, il a admis que sa recherche était restée volontairement superfi-cielle-9-[9].

En 2000, les journalistes Alfred Edelstein et Karin Coevorden, de la TV hollandaise, ont interviewé des habitants du village de Rawagede, de l’île indonésienne de Java.

Là, au cours des « actions de police », des civils innocents ont été exécutés sans procès, par des soldats hollan-dais.

Les habitants de Rawagede ont été surpris par la visite des journalistes dans leur village et leur ont confié que des meurtres similaires, commis par l’armée hollandaise en Indoné-sie, s’étaient produits dans un grand nombre de villages de cette zone -10-[10].

Durant les guerres de Yougoslavie, dans les années 1990, un génocide s’est déroulé, dans la ville de Srebre-nica.

Les soldats hollandais des Nations-Unies, qui s’y trouvaient, ont reçu l’ordre de leur gouvernement de quitter la ville, sans l’autorisation de l’ONU.

A la suite de quoi, des Serbes Bos-niaques ont massacré entre 6 et 8. 000 hommes musulmans de Srebrenica.

Une étude sur plusieurs années, de l’Institut Hollandais de Documenta-tion sur la Guerre (NIOD), a trouvé que le gouvernement hollandais ne connaissait pas les risques encourus par la population civile, lorsqu’il a donné l’ordre à ses hommes de s’en-fuir.

Peu de temps après la publication de ce rapport, deux ministres de ce gou-vernement, Jan Pronk et Els Borst, ont publiquement déclaré que la dé-couverte essentielle de cette étude de longue haleine, était fausse et que le gouvernement connaissait parfaite-ment ces risques.

Lorsque j‘ai interviewé l’ancienne adjointe au Premier Ministre Borst, un certain nombre d’années plus tard, elle me l’a confirmé -11-[11].

Tout ceci relève de l’histoire.

La question subsistante est, à pré-sent, de savoir combien de temps les médias hollandais vont-ils continuer à censurer les données de l’étude de l’Université Bielefeld, concernant l’anti-israélisme extrême que mani-feste le peuple hollandais, aux Pays-Bas ?

Le Dr. Manfred Gerstenfeld est membre du Conseil d’Administration du Centre des Affaires Publiques de Jérusalem, qu’il a présidé pendant 12 ans. Il a publié 20 ouvrages. Plusieurs d’entre eux traitent d’anti-israélisme et d’antisémitisme.

Adaptation : Marc Brzustowski /Lessakele Blog

Le silence des médias hollandais sur l’étendue de la haine d’Israël.

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7L’information en provenance d’IsraëlEdition du 1er Mai au 7 Mai 2013

Un groupe terroriste affilié à Al-Qaïda a posté une vidéo sur inter-net montrant environ 20 enfants qui pratiquent le tir au pistolet et à la Kalachnikov dans un camp d’entraînement.

Certains des enfants sont si petits que l’onde de choc du tir les met pratique-ment KO.

La vidéo montre des enfants, certains n’ayant apparemment pas plus de cinq ans, tirant avec plusieurs armes, dont des pistolets, des AK-47 et des mitrailleuses, habillés en tenue tradi-tionnelle musulmane.

Le mouvement islamique du Turkes-tan exploite plusieurs camps d’entraî-nement au Pakistan et est responsable d’une série d’attentats au Pakistan et en Afghanistan.

Depuis 1997, le groupe aurait tué plus de 150 personnes et blessé plus de 400 autres dans des attaques ter-roristes ayant pour objectif la libéra-tion du Turkestan oriental, une région sous contrôle chinois officiellement connue comme le Xinjiang.

Les activités du groupe terroriste sont principalement dirigées contre les ressortissants chinois.

Un rapport publié par le groupe Am-nesty il y a deux mois déclare que de-puis janvier 2011, l’utilisation d’en-fants soldats (ou enfants terroristes) a été faite dans au moins 19 pays.

Parmi eux, le Mali, la république centrafricaine, le Tchad, la Côte-d’Ivoire, la république démocratique du Congo, le Sri Lanka, la Somalie et le Yémen.

Les enfants de l’islamisme : terroristes à 5 ans

Les frères Tsarnaev ont réalisé leur attaque terroriste avec une grande habileté, mais ils ont commis une erreur [qui leur a été] fatale en lais-sant leur visage et leur corps être vus lors d’un événement sportif international fortement photogra-phié. Cela signifie que les énormes effectifs de policiers avaient à leur disposition plusieurs images d’eux pour tout passer au peigne fin et, au bout de trois jours, les identi-fier par leur nom et leur apparence physique.

Cette identification rapide n’est pas sans précédent – la police de Londres avait fait de même dans les attentats-suicides de juillet 2005, mais parce qu’aucun des quatre auteurs n’avait survécu à cette attaque, ce fut une réalisation plus théorique que pra-tique. Autant que je puisse en juger, les Tsarnaevs [sont] les premiers ter-roristes à être traqués par des photos et des images vidéo

Rétrospectivement, [on peut penser que (NDLT)] les frères n’auraient pas dû laisser voir leur apparence physique. Mais comment éviter de le faire? Les survêtements à capuche laissent le visage découvert. Les masques de ski suscitent la suspicion sous un climat tempéré, comme le font les masques d’Halloween, sauf pour une nuit par an, et un bas de ny-lon sur le visage est toujours suspect.

Évidemment, ils auraient pu mettre un vêtement islamique qui couvre intégralement le corps et qui ne montre que les yeux (niqab) ou rien du tout (burqa). Ces vêtements ont des vertus multiples et un avantage qui est unique, celui de cacher totale-

ment l’identité du porteur; une tenue légitime par tous les temps et en tout lieu; permettant le transport discret des armes; dégageant la fausse im-pression rassurante que ce sont des femmes qui le portent, ce qui réduit à la fois la suspicion et trompe les témoins; créant utilement une bar-rière sociale, développant au maxi-mum les prérogatives personnelles; et étant idéologiquement approprié, car émettant un signal islamiste sans équivoque.

Le niqab montre les yeux, ce qui est un inconvénient auquel des lunettes de soleil peuvent remédier, et cela a le grand mérite de permettre au ter-roriste de voir autour de lui mieux qu’avec la burqa.

Il faut s’attendre à l’avenir à ce que les auteurs d’attentats non-suicides se tournent vers le niqab ou la burqa. (Comme de nombreux terroristes et criminels l’ont maintes fois fait: voir mon article de blog de 16.000 mots sur ce sujet.)

Mais pourquoi attendre qu’ils se lancent à commettre plus de meurtres? Pourquoi fermer la porte de la grange après que le cheval s’est enfui? Il se-rait beaucoup plus intelligent d’inter-dire le niqab et la burqa dans les lieux publics maintenant, avant qu’une tra-gédie ne se [re]produise.

par Daniel PipesVersion originale anglaise: Boston Bombing Lesson: Ban Niqabs and Burqas

Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert

La leçon de l’attentat de Boston: il faut interdire niqabs et burqas

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8L’information en provenance d’IsraëlEdition du 1er Mai au 7 Mai 2013

Mali : « On paie des gars qui nous tirent dessus » (Christophe Guillo-teau, député UMP)

«On paie les gars qui nous tirent des-sus», constate Christophe Guilloteau, député UMP, en révélant que l’armée française a mis la main sur des docu-ments de Pôle Emploi dans les caches des islamistes au nord du Mali.

«Vous savez ce que nos soldats ont

découvert dans les caches des isla-mistes, au beau milieu du massif des Ifoghas, dans le nord du Mali?» de-mande Christophe Guilloteau, député UMP et surtout membre de la Com-mission de défense de l’Assemblée nationale, sourire en coin. «Peut-être les fusils, les missiles sol-air ou en-core les mortiers que la France avait généreusement distribués en 2011 aux insurgés libyens pour détrôner Mouammar Kadhafi», lui répondons-

nous.

«C’est le cas, sourit Christophe Guilloteau. Mais ce n’est pas tout. En fait, ils sont tombés sur des cir-culaires vierges de Pôle Emploi dans les caches des islamistes. Vous vous imaginez. Il y avait des chômeurs français, des gens qui recevaient de l’argent de l’Etat français en face de nos propres hommes. On paie des gars qui nous tirent dessus.» Un comble qui ne fait sourire personne à Paris. ….

Encore une piste sur l’hémorragie de fric que nos « chances » ont organi-sée.

Le mec sait de quoi il parle puisqu’il appartient à la Commission de Dé-fense de l’Assemblée Nationale !

Par:Nima

LA FRANCE EST UNE VACHE A LAIT

Le joueur vedette portugais du Real Madrid Cristiano Ronaldo a débarqué à Tel-Aviv mais sans réussir à faire de l’ombre jeudi à un autre hôte de marque d’Israël, Barack Obama, qui lui vole la une.Seuls les cahiers sportifs des quo-tidiens consacrent plusieurs pages à la venue de l’équipe nationale portugaise qui doit affronter Israël vendredi après-midi pour les qua-lifications du Mondial 2014. Em-mené par Ronaldo, le Portugal est actuellement troisième du groupe F

de la zone Europe avec 7 points, à égalité avec Israël, mais à cinq lon-gueurs de la Russie.

Obama ou Ronaldo?

« Yes we can », titre le supplément sportif du quotidien Yediot Aharonot à l’adresse du onze bleu et blanc is-raélien, une allusion au célébrissime slogan de campagne du président américain Barack Obama en 2008. Le site d’information Ynet compare l’accueil de M. Obama à celui réservé

à Ronaldo, en se demandant qui aura le plus de chance: « Ceux qui seront les invités au discours d’Obama jeudi à Jérusalem ou ceux qui pourront voir Ronaldo évoluer sur la pelouse de Ramat Gan ? », vendredi près de Tel-Aviv.

En catimini

A son arrivée mercredi soir à l’aéro-port Ben Gourion de Tel-Aviv, des dizaines de fans se pressaient pour apercevoir la star du Real, mais Ro-naldo et ses coéquipiers ont été em-menés en catimini à leur hôtel par une sortie dérobée. Pour Bibras Natkho, milieu de terrain d’Israël, interrogé par Yediot Aharonot, « les Portugais sont meilleurs mais nous pouvons les surprendre ».

Signe de l’extrême popularité de Ronaldo, les 50.000 places du stade de Ramat Gan se sont arrachées pour un match qui sera joué à guichets fermés. La demande est telle qu’un marché noir s’est même développé: la cote de ces places dépassent, selon la télévision, les 500 shekels (100 euros).

Obama ou Ronaldo,le joueur vedette passe inaperçu en Israël

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10L’information en provenance d’IsraëlEdition du 1er Mai au 7 Mai 2013

Voici venir le mot »halal », dans les premiers versets de la Parasha que nous lirons ce samedi au Temple, et qui édicte entre autres les lois rela-tives au Cohen. Ce mot se présente à nous sous plusieurs variantes, dont la traduction française du rabbinat est la suivante :

« Il ne doit pas se rendre impur, lui qui est maitre parmi les siens, de ma-nière à s’avilir. »

« Ils doivent rester saints pour leur Dieu, et ne pas profaner le nom de leur Dieu. »

Les deux mots utilisés en hébreu se disent « Lehehalo » et « Yehalelou » soit, pour les hébraïsants, les racines du mot « halal » conjugué ou accordé selon les règles de la grammaire hé-braïque.

Dans son commentaire, Rachi nous dit que se rendre « halal » (Mehou-lal), c’est se rendre « profané ». (Voir la traduction de la Bible et le com-mentaire de Rachi sur le site sefarim.fr).

Personnellement, je trouve cela pas-sionnant, car, comme vous le savez, les mots sont porteurs d’énergie de vie ou de mort, et il est essentiel en ce qui me concerne, de m’aider des racines hébraïques et du contexte pour connaitre le sens fondamental de ces mots.

Ce mot qui fait couler tant d’encre, en France notamment, lorsqu’il s’agit d’imposer aux non-musulmans une viande qui est la seule comestible aux yeux de la loi religieuse musulmane, se trouve donc être utilisé dans le pre-mier verset de la lection de la Bible Emor pour designer l’état de profa-nation.

Le texte nous dit donc exactement le contraire de la foi musulmane concer-nant la viande halal, puisque pour les musulmans il faut absolument man-ger halal alors que pour les Juifs, « halal » veut dire « ce qui profane ».

Le mot halal veut dire « vide »

Le mot « halal » veut également dire Vide ; c’est le terme utilisé pour desi-gner l’espace conçu comme un vide et il désigne également l’état de Mort, donc Vide de vie ; c’est la raison pour laquelle, lors de la cérémonie de sou-venir des soldats morts pour défendre l’État d’Israël, ainsi que pour le sou-venir des victimes des attentats terro-ristes, nous utilisons les mots « Hal-lalé Tsahal », car leurs corps ont été profanés par la manière dont ils sont morts. Enfin, c’est tout au moins ainsi que je l’entends, mais je suis prête à entendre davantage.

Qu’il soit clair, mon propos n’est cer-tainement pas de vouloir réguler en quelque manière que ce soit la liberté religieuse des musulmans de se nour-rir comme ils l’entendent. C’est un droit absolu et je le revendique pour tout un chacun — les bouddhistes, les végétariens et bien entendu les Juifs.

Il faudra un jour que j’écrive afin de donner quelques clés à nos amis de la liberté intelligente sur ce qui sous-tend les règles de la cacherout et pourquoi, selon la Thora, nous « devenons » une partie de ce que nous mangeons ; je puis simplement d’ores et déjà dire que les lois alimentaires se rattachent à une science ésotérique des plus profondes. Simplement, je souhaite rappeler que jamais, au grand jamais, les Juifs, quel que soit le lieu de leurs résidences, n’ont tenté d’imposer ces lois aux non-juifs ni dans les cantines scolaires, ni dans les prisons ou autres.

je me tiendrai debout… parce qu’il n’y a pas d’autre choix

Ceci dit, Dreuz est et doit rester le lieu de la liberté de la foi de chacun, y compris musulmane ; simplement, comme en toute chose, aucun peuple, aucune foi, n’a le droit de s’impo-ser comme modèle exclusif pour l’ensemble de l’Humanité et, contre toute tentative totalitaire religieuse ou autre, je me tiendrai debout… parce qu’il n’y a pas d’autre choix.

© Rachel Franco

Le mot « halal » et ses racines dans la Bible hébraïque

Chacun sait dorénavant que pour Shlomo Sand le peuple juif et la terre d’Israël furent « inventés ». Du coup, il a « cessé d’être juif » ! Nul Sioniste n’en sera contrit. En revanche, celui-ci ne sera pas surpris de voir ‘’l’historien’’ per-sévérer et contester la recherche génétique récente contredisant la thèse de son livre. A savoir : ‘’les populations juives de par le monde ne constituent pas un peuple uni par une origine commune et ayant une histoire nationale commune re-montant à l’exil de la terre d’Israël il y a 2000 années’’.Dans une nouvelle postface de l’édi-tion américaine de poche du livre « Comment le peuple juif fut inventé », Shlomo Sand écrit :« Cette tentative pour justifier le sio-nisme par la génétique n’est pas sans rappeler les procédures de la fin du dix-neuvième siècle, des anthropo-logues qui, très scientifiquement, partaient à la découverte des spé-cificités des Européens. À ce jour,

aucune étude basée sur des échan-tillons d’ADN anonymes n’a réussi à identifier un marqueur génétique spécifique aux Juifs, et il est peu pro-bable qu’une étude ne le fasse jamais. Il s’agit d’une amère ironie de voir les descendants des survivants de l’Holo-causte se mettre à la recherche d’une identité juive biologique : Hitler aurait certainement été très heureux ! Et c’est d’autant plus répugnant que ce type de recherche est effec-tuée dans un État qui a mené pendant des années une politique déclarée de “judaïsation du pays” dans lequel, aujourd’hui encore, un Juif n’est pas autorisé à épouser un non-Juif. »De prime abord, la première réac-tion est de soupeser la possibilité que Shlomo Sand n’aurait pas crié victoire si les chromosomes Y, trans-missibles de père en fils de génération en génération sans se recombiner, au-raient été différents d’une population juive à une autre ?Très difficile de croire à une attitude différente de sa part !Le deuxième réflexe est de com-prendre son besoin de communiquer si peu sur ces recherches génétiques ‘’peu crédibles’’ selon lui ? Relève t-on ce qui est risible et médiocre ? Pas au niveau médiatique où il se trouve ! Ce paragraphe et donc une charge contre ce qui est cause de gros ennuis de respectabilité pour sa per-sonne et son statut d’universitaire. D’autant plus qu’il lui est impossible de s’élever avec méthode contre des preuves scientifiques.En troisième lieu, Sand note que les études veulent identifier « un mar-queur génétique spécifique aux Juifs ». Faute de marqueur spécifique aux

Juifs ou à tout autre groupe humain, les résultats de ces enquêtes renfor-cent uniquement « la notion d’une origine commune datant d’environ une centaine de générations ». Soit deux mille années. Conclusion sou-lignée par les responsables de cette étude génétique. D’éminents Profes-seurs de médecine et de génétique humaine, et Directeurs de recherche de l’Inserm et CNRS.

La dernière réflexion porte sur le rap-pel de la période hitlérienne accolé à la prétendue interdiction israélienne pour un juif d’épouser un non-juif. Interdiction n’ayant aucune maté-rialité ailleurs que dans son esprit mais possédant comme seul objec-tif de désigner l’état du peuple juif comme héritier spirituel du IIIème Reich. La loi israélienne imposant le mariage religieux, l’union entre deux personnes de religions différentes ne peut effectivement se faire dans ce pays. En revanche, l’union libre ou le mariage à l’étranger sont à la portée de chacun et jamais sanctionnés par l’état.Ces quatre réflexions sur sa nouvelle postface démontrent la pauvreté des arguments développés par cet indi-vidu ayant tout de l’idéologue et rien de l’universitaire prenant en compte les découvertes des confrères. Une attitude qui plaît tant à ses adulateurs prêts à réciter le mantra du « juif oc-cupant ».Une posture aidant à la poursuite du conflit au grand dam de ceux en quête d’une solution à ce conflit !

Publié par Victor PEREZ

Le doctrinaire Shlomo Sand

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 1er Mai au 7 Mai 2013

Questions: David Shapira, avant d’évoquer les élections, pourriez vous vous présenter pour nos lec-teurs?Je suis né à Paris en 1965 et après une jeunesse passée aux éclaireurs israé-lites et à l’école Yavné, je suis monté en Israël en 1983 où j’y ai fait mon service militaire, au sein de l’unité des jeunesses pionnières combat-tantes. Après des études de Yeshiva, j’ai été éducateur, puis journaliste. A l’âge de 32 ans, j’ai entrepris des études universitaires sur l’Histoire du peuple juif jusqu’au post-docto-rat. J’ai publié deux livres, l’un sur le grand rabbin Kaplan aux Editions Albin Michel et l’autre sur l’antisé-mitisme et l’antisionisme en France sous le titre «Les antisémitismes fran-çais» aux Editions Le Bord de l’Eau. Actuellement, je dirige une société de gestion de patrimoine immobilier et

je suis en seconde année de Droit à l’Université hébraïque de Jérusalem. Je ne peux envisager la vie sans une symbiose entre le travail et l’étude. C’est la pensée qui amène à l’action.

Q: Justement, pourquoi vous êtes-vous présenté le premier dès le 19 février dernier comme candidat à l’Assemblée nationale?Ce ne sera pas la première fois que j’assume un rôle de représentation. Contrairement aux autres candidats qui évoquent des sentiments pour la Judée-Samarie, j’y ai vécu plus de 22 ans et j’ai assumé la fonction de Porte-parole du Conseil de Judée-Sa-marie. J’ai représenté le Keren Kaye-met Leisraël deux ans à Paris. J’ai été également 3 ans élu au conseil muni-cipal de la ville de Bet El dans les an-nées 90. C’était l’époque incroyable de la grande Alyah des Juifs venant

de l’ex U.R.S.S. Mon employeur était à l’époque l’adjoint du Ministre de la construction et du logement d’Ariel Sharon. Nous avons construit en quelques mois des infrastructures en Samarie pour 100.000 nouveaux immigrants. Nous étions au cœur de l’action.

Q: Depuis plus de 30 ans en Israël, vous vous sentez plus Israélien ou davantage Français? Même si je suis arrivé à 18 ans, j’ai maintenu un lien très étroit avec les Français d’Israël par le biais d’un programme de radio francophone quotidien que je dirigeais entre 1996 et 2003 à Arouts 7. Nous sommes des «produits culturels français» ins-tallés en Israël. Même si je me suis totalement intégré en Israël, il n’en reste pas moins que je reste attaché à la France car nous y avons tous en-core de la famille et des amis ; nous parlons et lisons encore beaucoup le français. Les chaines de télévisions francophones nous sont accessibles et nos références sont françaises. En réalité, nous vivons dans une espèce de schizophrénie enrichissante intel-lectuellement et culturellement. Nous sommes donc des schizophrènes inté-ressants.

Q: Sans formation politique, avez-vous une chance. L’U.M.P et l’U.D.I nous ont para-chuté les purs produits du judaïsme français, certes attachés à Israël mais qui ne résident pas sur place. J’estime

que nous ne sommes pas des autoch-tones sous développés et que nous n’avons pas besoin de candidats qui découvrent soudainement un intérêt particulier pour nos problèmes qui existent depuis toujours. Il y a là une forme d’indécence et un opportu-nisme repoussant à vouloir représen-ter une population lorsqu’on habite à 3.300 kilomètres de sa circonscrip-tion et qu’on ne vit jamais sur place sauf pour les vacances. Quant à la représentante du parti socialiste, cette dernière vit à Istanbul et les relations israélo-turques sont au plus mal. J’ai l’impression que le parti socialiste a désigné une candidate sachant qu’ils allaient déjà perdre.

Q: Avez-vous une chance de gagner ces élections en tant que candidat indépendant?Oui si les électeurs israéliens décident qu’il leur faut un candidat israélien, du terroir et si les candidats locaux font preuve de plus d’unité. Je suis un rassembleur, je n’ai que peu d’enne-mis et je suis à l’écoute de l’humain dans ses épreuves. Ici nous de débat-tons pas du mariage pour tous mais plutôt de la baisse de l’euro par rap-port au shekel, ce qui réduit considé-rablement les sommes perçues par un grand nombre de retraités. Nous évo-quons les taux de change et les com-missions exorbitantes prélevées par les banques françaises et israéliennes pour un transfert effectué. Je n’ai pas la prétention, comme certains le dé-clarent, de stopper tout seul la bombe

nucléaire iranienne ou bien d’obliger le gouvernement français à construire en Israël des maisons de retraite. Tout cela relève de la fantaisie et j’ose es-pérer que les électeurs feront preuve de discernement.

Q: votre programme en 2 phrases?Il faut s’occuper des inégalités et des discriminations dont souffrent tous les Français installés à l’étranger et plus particulièrement pour les populations socialement les plus affaiblis comme les retraités. Je me fais un devoir de défendre l’image de l’Etat d’Israël et de rétablir la vérité des faits qui sont souvent déformés afin de délégitimer l’existence même de l’Etat d’Israël. A l’heure où le gouvernement syrien gaze ses populations, Israël et ses ins-titutions démocratiques peut servir d’exemple à tous les pays qui nous entourent.

Comité de soutien: Serge Klars-feld – Président de l’association des fils et filles des déportés juifs de France, Ivan Levaï - Journaliste, Pascal Elbé - comédien, Olivier Rafowicz – porte parole de Tsahal, Simon Epstein – Historien, Daniel Gal - ambassadeur, Michaël Bar-Zvi - Philosophe, Régine Frydman – Ecrivain et rescapée du Ghetto de Varsovie, Gershon Messica- Prési-dent du conseil régional de Sama-rie.

Interview de David Shapira : Candidat dans la 8ème circonsription des français de l’étranger

Un communiqué publié par le siège militaire des rebelles a affirmé que les avions de chasse israéliens ont survolé le palais du président Ba-char al-Assad à Damas, puis ont attaqué le quartier général d’armes chimiques près de la capitale. Contrairement aux rapports en Janvier, cette fois ci, c’est l’Armée

syrienne libre qui a donné cette information.

Israël aurait elle agi en Syrie?

Selon l’armée syrienne libre , un avion de la force aérienne israélienne a volé hier au dessus du palais pré-sidentiel à Damas, puis a attaqué le

Centre de recherche en sciences et son quartier général . Actuellement, les rebelles sont les seuls qui ont pu-blié l’information, et ils ont présenté le rapport d’approbation officielle.

Le Conseil militaire de Damas et de ses environs a dit hier, « vers six heures du matin, des avions israéliens ont pénétré l’espace aérien syrien. Ils sont passés au dessus du palais d’As-sad et au-dessus d’autres installations de sécurité, puis ont attaqué un centre de recherche près de la ville. »

La fumée s’élève de la scène de l’agression présumée. YouTube

Selon le rapport, les batteries de dé-fense aérienne syriennes ont tiré sur les avions de guerre israéliens, mais les avions ont réussi à quitter l’espace aérien sans encombre.

Les rebelles ont affirmé que l’objectif de l’attaque était le siège du quartier général des armes chimiques syriens. Ils ont même posté une vidéo mon-trant la fumée s’élevant de l’endroit.

À la fin de Janvier , de telles infor-mations ont été publiées disant que

l’Armée de l’Air israélienne a attaqué en Syrie un convoi d’armes à destina-tion du Hezbollah. Selon les rapports, le convoi a été frappé alors qu’il se tenait à côté du centre du bâtiment de la recherche scientifique près de Damas .

Israël n’a pour l’instant pas officiel-lement confirmé cette information, mais a dit de façon plus suggestive : « Ce qui s’est passé en Syrie il y a quelques jours montre que quand nous disons quelque chose, nous le faisons. Nous n’autoriserons pas le transfert d’armes du Hezbollah au Liban », a déclaré l’ancien ministre de la Défense, Ehud Barak, quelques jours après l’attaque.

La semaine dernière,le ministre de la Défense Moshe Yaalon, a dit lors d’une conférence de presse avec son homologue américain, Chuck Hagel: « Nous avons mis en ligne rouge très claire contre le régime syrien, et au-jourd’hui ils l’ont dépassé. »

Cette information vient en pleine révélation concernant le régime As-sad et son utilisation d’ armes non conventionnelles. Selon un respon-

sable de la recherche en intelligence militaire, le brigadier – général Itai Baron, Israël sait que le régime a utilisé des armes chimiques contre les rebelles à plusieurs reprise. Le gouvernement américain a également déclaré qu’il existe des preuves de l’utilisation d’armes chimiques.

Maintenant, les yeux sont tournés vers le président américain Barack Obama.Le Président a noté que l’uti-lisation de telles armes » modifie les règles du jeu ». Bien que le mi-nistre de la Défense Chuck Hagel a confirmé la semaine dernière que le régime d’Assad fait usage d’armes chimiques, le porte-parole de la Mai-son Blanche, Jay Carney, a déclaré ce week-end: « Le président veut attendre les résultats de l’enquête si la Syrie utilise oui ou non des armes chimiques. »

Pendant ce temps, The Sunday Times a rapporté ce matin que le chef britan-nique du major, le général Sir David Richards, a averti que l’intervention en Syrie pourrait conduire à une guerre générale.

Rebelles syriens: Israël a attaqué le quartier général d’armes chimiques à Damas

A propos de la mutation profonde du Monde Arabe.Le 17 décembre 2010, Mohamed Bouazizi s’immolait à Sidi Bouzid, en Tunisie, pour protester contre la saisie de sa marchandise par la po-lice. Ce geste de désespoir a déclen-ché une vague de contestation qui a traversé l’ensemble du monde arabe. Au départ, ce mouvement n’est pas politique. Il est spontané, il n’est ni orchestré, ni organisé. Il trouve dans

les nouveaux moyens de communi-cation, comme facebook ou Twitter, des relais extrêmement puissants pour l’organisation de la contesta-tion. Il conduit à la chute de plusieurs hommes forts, à des situations insur-rectionnelles et à des transitions poli-tiques.Cette vague s’est nourrie d’un terreau commun : sans sous-estimer la capta-tion des richesses par les clans, les fa-milles au pouvoir, la cause profonde

tien dans l’essoufflement des modèles économiques, un sentiment croissant d’exclusion, un chômage endémique, notamment chez les jeunes et les jeunes diplômés, ou encore des iné-galités territoriales trop criantes. Les économies tunisienne et égyptienne ont connu des succès économiques significatifs. Mais les efforts n’ont pas suffisamment porté sur la réduc-tion des inégalités. Les mouvements ont prouvé leur origine dans l’épuise-

ment de régimes autoritaires.Grâce à la scolarisation des femmes, notamment en Tunisie, ces pays sont en transition démographique, même si le rythme est lent ; cette évolu-tion a probablement eu un effet sur les mouvements révolutionnaires. Malgré cette perspective positive, de 450 millions d’habitants en 2010, la région passera à près de 700 millions en 2050, soit une augmentation de 55% en quarante ans. En Egypte, 650

000 personnes sont attendues chaque année sur le marché du travail, alors même qu’aujourd’hui déjà, il n’y a pas assez d’emploi. L’un des princi-paux défis de la région est de réussir à ce que les pays arrivent à bénéficier de l’effet d’aubaine générationnel, le fameux dividende démographique, fruit de l’augmentation de la popula-tion active à un rythme annuel de 3 à 4% par an. Y.Lellouche

Extrait du livre : L’exigence d’une gouvernance mondiale par Dov Zerah

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13L’information en provenance d’IsraëlEdition du 1er Mai au 7 Mai 2013

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14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 1er Mai au 7 Mai 2013

Ce dimanche 28 avril 2013 a eu lieu la 3e édition de la fête de LAG BAOMER organisée par la com-munauté juive de Créteil dans le site magnifique du Parc municipal de la Brèche à Créteil.

Cette journée champêtre qui réunit les juifs de la communauté connait un succès croissant et ce sont plus de 4 000 personnes qui ont partici-pé à cet évènement qui fut de l’avis de tous un très grand succès malgré

un soleil timide et un climat mitigé.De nombreuses personnalités ont honoré de leur présence cet évè-nement ; on a pu ainsi croiser au milieu des stands :

Monsieur Thierry LELEU, Préfet du Val-de-Marne, qui rencontrait officiellement pour la première fois la communauté juive de Créteil, Monsieur Laurent CATHALA, Dé-puté-Maire de Créteil, ami de tou-jours de la communauté, auquel,

Monsieur Albert ELHARRAR a exprimé sa plus vive gratitude pour l’importante participation de la municipalité, tant au plan logis-tique qu’humain, qui a largement contribué au succès de cette jour-née champêtre.

Etaient également présents, le Rav GUGENHEIM , Grand Rabbin de Paris, Monsieur Joël MERGUI, Président des Consistoires, Mon-sieur David TIBI, Président du

CCJ 94 et Monsieur Ariel AMAR, représentant du CRIF.

La bonne humeur était au rendez-vous pour les fidèles qui flânaient au grès des stands ou dégustant une spécialité dans le pôle restau-ration ; les enfants ont pu profiter allégrement des jeux et structures gonflables mis à leur disposition, le tout dans une ambiance festive et musicale.

Enfin, cette belle journée a été clô-turée par un défilé de chars orga-nisé par le Beth Habad.

Il est à noter que la fête de LAG BAOMER fait partie du calendrier des évènements de la ville de Cré-teil.

D’ores et déjà, rendez-vous est pris pour l’année prochaine.

LAG BAOMER 2013 A CRETEIL JOURNEE CHAMPETRE AU PARC DE LA BRECHE

Dans cette paracha D-ieu dit à Moise : «Je suis l’Eternel qui vous a sortis du pays d’Egypte, pour vous donner le pays de Canaan, pour être votre D-ieu !». Par ce verset ex-plique Rachi, nous comprenons que celui qui quitte la Terre d’Israël est à considérer comme un idolâtre…Le Talmud affirme même que ce-lui qui habite Israël est considéré comme s’il avait un D-ieu, tandis que celui qui habite en dehors est considéré comme n’ayant pas de D-ieu. Pour Rachi c’est celui qui «quitte la Terre d’Israël» et pour le Talmud, c’est celui qui «ne l’habite pas». Parmi les lois ordonnées dans ces versets figurent également l’in-terdiction de pratiquer l’usure et le commandement de la «Chemita» c’est-à-dire l’interdiction de tra-vailler la terre la septième année, qui fut une des causes majeures qui

causa l’exil ?

Il est écrit : « Si ton frère vient à déchoir, ne lui donne point ton ar-gent avec intérêt… Ces trois sujets à savoir, la terre d’Israël, l’interdic-tion de l’usure et la terre en jachère ont un point commun qui est le sui-vant : Si un homme a la véritable foi que la Terre appartient effective-ment à D-ieu et que lui n’a qu’une vie éphémère, il admettra alors l’idée de la jachère pour la terre, et le devoir d’aider son prochain sans pour autant lui demander d’intérêt !. En respectant les règles des prêts d’argent, en observant le repos de la terre, nous affirmons la conviction que la terre que nous habitons est à D-ieu. Notre foi en l’Eternel se trouve ainsi raffermie, comme conséquence directe du fait que nous résidons en terre d’Israël. Le Roi Salomon écrit

dans les Proverbes : «Le juste mange pour apaiser sa faim, mais le ventre des méchants n’est jamais rassasié…L’explication qui est donnée de ce verset est la suivante : En raison de son amour pour le Tsadik-l’homme juste, D-ieu lui procure tout ce dont il a besoin pour subsister. Par contre, il en prive le Racha-Le méchant, à cause de sa mauvaise conduite. Le juste qui s’en remet à D-ieu, ne pense pas au lendemain et mange à sa faim contrairement au méchant qui par crainte de l’avenir, met toujours de côté et se prive en restant affamé en permanence!.Il est écrit dans le verset : « îm beho-khotaï telêkhou… » « Si vous vous conformez à Mes Lois et respectez Mes Préceptes. Je vous donnerai alors la pluie en son temps et vous demeu-rerez en toute sécurité dans votre pays…Je ferais régner la Paix…et le glaive ne traversera pas votre ter-ritoire… ». Rachi nous apporte son commentaire et dit : « Si vous redou-blez d’effort dans l’étude de la Thora en vue d’accomplir les commande-ments, alors, Je vous donnerai… ». Nous apprenons de ce verset que celui qui souhaite sincèrement contribuer à la protection du Peuple d’Israël sur sa Terre, se doit de respecter également la Mitsva qui recommande de consa-crer une partie de son temps, aussi infime soit-elle, à l’étude de la Thora , de même au respect des Mitsvot, tant celles vis-à-vis d’HM que celles vis-à-vis de ses semblables. Cet «in-vestissement» nous disent les sages,

peut apporter la Paix et la prospérité en terre d’Israël ; car plus les Textes sacrés sont étudiés, plus les Mitsvot sont observées par le peuple et plus les conséquences seront bénéfiques. La pluie tombera en son temps avec abondance et bénédiction, ainsi la sécurité sera assurée…

Un Midrach nous enseigne également que : « L’épée et le Livre (la Thora) descendirent du Ciel entrelacés ». HM dit au Bné Israël : «Si vous observez ce qui écrit dans ce livre, vous serez sauvés de l’épée, à défaut, l’épée se retournera contre vous..». En effet, disent les sages, c’est toujours l’ab-sence de l’étude de la Thora et de l’observance des misvots qui donnent en quelque sorte sa force à l’épée…Nous savons raconte le Midrach, que tous les peuples de la terre, de même que tous les éléments de l’univers, y compris les anges « accusateurs » ont témoigné de l’acceptation par Israël de la Thora au mont Sinaï. Par consé-quent, autant ne pas prêter le flan aux critiques !. La Haftara de cette paracha est une très belle prophétie de Jérémie elle dit en substance : « Ainsi parle l’Eternel : Maudit soit l’homme qui met sa confiance en un mortel……Béni soit l’homme qui se confie en l’Eternel, et dont D-ieu est l’espoir ! Il sera tel un arbre planté au bord de l’eau et qui étend ses racines près d’une rivière : vienne la saison chaude de sécheresse, il ne s’en in-quiète point, il ne cessera pas de por-ter des fruits. «Le cœur de l’homme

est rempli de détours, et il est malade : qui pourrait le connaître? Moi, ré-pond l’Eternel dit le prophète, moi je scrute les cœurs, je sonde les reins, je sais rétribuer chacun selon ses voies, selon le fruit de ses œuvres ». Cette prophétie s’achève ainsi : « O espé-rance d’Israël, Eternel, tous ceux qui te délaissent seront confondus ! Oui, ceux qui se tiennent éloignés de moi seront inscrits sur la poussière, car ils ont abandonné la source d’eaux vives : l’Eternel. Guéris-moi, Sei-gneur, et je serai guéri ; sauve-moi et je serai sauvé, car tu es l’objet de mes louanges!. Ceci est à mettre en paral-lèle avec ce qui est dit au début de notre paracha, amenant bénédictions et malédictions. Si un homme est capable de s’élever pour servir D-ieu, par l’accomplissement des mitsvot et l’étude, alors D-ieu répandra sur l’homme toutes les bénédictions, matérielles et spirituelles. C’est la réparation, le « tikoun » de la Majesté divine. Si au contraire, l’homme suit ses impulsions et dévie du chemin fixé par D-ieu lui même, il s’en suivra la réprimande. Cependant, la Thora, au terme de ce livre de Vayikra, a prévu l’antidote au mal : le dixième animal, même si il est imparfait, il re-montera à la source du Bien et sancti-fiera pour ainsi dire tout le bétail. Il en va de même pour le collectif humain : Un groupe uni ne peut être digne de ce nom que s’il intègre les personnes a priori éloignées de la Thora..Yvan Lellouche

Parachat Behar-Behokhotaï : Le Peuple d’Israël, la Thora et la Terre d’Israël

Dans la nuit du 20 janvier I944, la concierge Marie vient frapper à notre porte : «C’est moi, Marie ». Nous habitons au 5-7 rue Frédéric Sauton, tout près de Notre Dame. Ma mère ouvre, sans méfiance. Marie ne vient pas seule, elle est suivie d’un homme petit au regard fuyant. Il est maigre, en civil, sans papiers officiels. Il a des vêtements avachis, usagés, d’une propreté douteuse, son regard est fuyant. Embarrassé et agressif ; « Je vous arrête ! ». Nous étions tous les trois,

ma mère, mon petit frère Sami et moi. Il fallait le suivre, avec une valise hâtivement bouclée. Aucun témoin, à part Marie.

J’ai encore une fois perdu l’occasion de me taire «Vous faites un bien sale métier!» Furieux, il nous bouscule et nous entraîne, dans les rues désertes et la nuit noire. Le noir de l’Occupa-tion, tous les éclairages étant mas-qués. Au Commissariat du Panthéon. Les grands hommes du Panthéon n’ont pas protesté, enfermés qu’ils

sont dans leurs boîtes, sauf celui qui tend un flambeau et qui m’effrayait tant quand j’étais petite. Au commis-sariat du Panthéon, nous n’étions pas les premiers. Quelques habitants du cinquième arrondissement, ramassés avant nous, étaient rassemblés près des toilettes malodorantes. On ne se connaissait pas. On avait en commun d’être venus de Palestine, nous étions des sujets britanniques prisonniers sur parole, et nous devions signer chaque jour au poste de police à partir de l’âge de 15 ans.

Vers DrancyDrancy, dernière étape avant Aus-chwitz pour des milliers de juifs vivant en France. Je n’ai que ma mémoire pour faire surgir des bribes de ce passé, car notre séjour fut ex-ceptionnellement long. Deux mois à Drancy, quand les déportés des rafles massives de la zone Sud n’y passaient que quelques jours. Les conditions de notre ramassage ont été calquées sur celles de juillet 1942 Les grandes rafles des juifs étrangers comman-dées par Vichy. Les mêmes autobus ont suivi le même itinéraire, sans pas-

ser par le Vélodrome d’Hiver, direc-tement vers Drancy. Nous n’étions que 300 : quelques hommes, surtout des femmes et des enfants. Au cours de la nuit du 20 au 21 janvier 1944, dans ce commissariat du Panthéon un jeune policier me reconnaît On se rencontrait au poste de police où je signais tous les jours depuis le jour de mes quinze ans, je bavardais avec lui sur le pas de la porte pendant les alertes, fréquentes à l’époque. Il avait cru que j’étais anglaise. Sujet britan-nique, certes mais aussi juive Il est parti à l’ambassade Suisse prévenir qu’on arrêtait des sujets britanniques : «c’est une initiative de la police fran-çaise » m’ont-ils dit: Lors de notre retour, en octobre 1944, il n’était plus là. Le commissaire était le même…

Journée nationale du souvenir de la déportation à la Mairie du XIe à Paris Une émouvante cérémonie a eu lieu dimanche dernier au Gymnase Japy à Paris dans le XIe en présence de nombreuses personnalités parmi lesquelles le Député Maire Patrick Bloch ainsi que des personnalités de

la communauté juive dont le Dayan du Consistoire le Rav Yérmihaou Koen qui récita le « Maalé Rahamim et le Kadich en souvenir des six mil-lions de nos frères et sœurs victimes de la barbarie nazi.

Y.Lellouche

C’était en France : «J’ai eu seize ans à Drancy» : 21 janvier 1944 - 21 mars 1944, par Liliane Lurçat

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15L’information en provenance d’IsraëlEdition du 1er Mai au 7 Mai 2013

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18L’information en provenance d’IsraëlEdition du 1er Mai au 7 Mai 2013en PARTENARIAT AVEC LE Plus HEBDO

Décidément les membres de Yesh Atid savent mettre le feu aux poudres… Dans une ambiance déjà torride, le ministre de l’Éducation Shay Pirone a décrété deux jours de Lag Baomer, en plus des incendies de forêts et des grosses chaleurs du sharav – voilà une affaire qui n’a pas aidé les parents, dont les petits pyromanes ont couru non pas une, mais deux nuits, entre les flammes de l’exaltation…

On attise d’autres flammes, moins joyeuses celles-là, mais toujours en provenance du même foyer : Yaïr Lapid et ses amis. Ils animent la Knesset avec des réflexions plutôt déplacées, des incitations dangereuses à la désunion, et des mesures douloureuses pour la population orthodoxe - voilà des nou-velles du front qui ne sont pas là pour faire baisser la température !Même le célèbre Yehoram Gaon, en noble défenseur de la cause h’aredite, monte au créneau sur les ondes et pro-clame lui-même « Je suis h’aredi », avec un plaidoyer plein d’émotion entre

le « J’accuse » de Zola et le « Touche pas à mon pote » de Coluche…

Alors que le torchon brûle avec Yaïr et ses sbires en mode haute tension. Ben-nett, lui, se veut plus rassembleur en envoyant les Canadairs de l’apaisement et de l’écoute, pour une meilleure inté-gration dans la société et dans le monde du travail.

Décidément, ici comme dans le reste de la planète, nos préoccupations conver-gent toujours vers Jérusalem… Les an-ti-israéliens du BDS viennent de faire un très beau cadeau à notre capitale pour l’anniversaire de sa réunification, en perdant un procès intenté contre le tramway qui relie les quartiers où la population n’est pas essentiellement juive. Le tribunal régional de Paris qui ne voit pas les choses de la sorte, les a déboutés... Prémices de la Gueoula... ?

On est en droit de se poser des ques-tions : pourquoi Jérusalem reste-t-elle encore une capitale non reconnue par les nations ? 46 années d’affrontement et d’affronts qui pourraient s’achever si seulement ici-même, nous com-mencions, nous-mêmes, par faire de cette journée, comme pour Yom Haats-maout, une fête nationale chômée, afin de célébrer comme il se doit cet autre miracle. Et si, pour en finir avec le doute de la réunification, nous chan-gions réellement la donne - la solution ne pourrait venir que de nous-mêmes : chacun devrait apporter le meilleur de lui-même pour accueillir le troisième Bet Hamikdash dans notre capitale éternelle.

En attendant, Yom Yeroushalayim Samea’h à tous !

Avraham Azoulay

Show à JérusalemShlomo BalsamIntervenant et guide à Yad Vashem, Président de l’association Aloumim

Jérusalem est un centre de gravité d’une force d’attirance incroyable. Qui n’a pas pleuré dans le monde entier, sur les accents du chœur des déportés Juifs en Babylonie se lan-guissant pour revoir Jérusalem, dans l’Opéra de Verdi Nabucco… Jérusa-lem est présente dans toutes les nos-talgies, « Si je t’oublie Jérusalem…. », « L’an prochain à Jérusalem »…se disent dans toutes les cultures, dans toutes les langues. Ayant fait mon Alyah en 1968, un an après la Guerre des Six Jours, je me suis trouvé parmi les premiers à habiter le quartier juif rénové de la Vieille Ville de Jérusa-lem, en partie détruit en 1948… Un moment magique dans un endroit magique, à deux cents mètres du Ko-tel. Des gens du monde entier, juifs et non-juifs, venaient contempler ce Mur vestige de glorieux passé et de rêves. Les premières années après la réunification de Jérusalem ont été pour moi très marquantes : le Kotel est devenu un centre extraordinaire non seulement de prière, mais d’ac-tion. En 1970 après les procès de Le-ningrad contre des Juifs soviétiques qui voulaient quitter l’URSS, de grandes manifestations spontanées se sont organisées près du Mur Occiden-tal. Jeune étudiant, j’y ai commencé une carrière qui m’a lié à cette lutte pour la Liberté des « Refuzniks ». Un mur de pierres avec un cœur humain dit le Rabbin Kook… des pierres qui rendent plus humain. Le symbole « Jérusalem » est tout d’un coup bien réel. Je ne pourrais décrire l’émotion de rescapés du génocide rwandais, que je guidais en 2007, à leur arrivée à Jérusalem : une espèce d’apothéose pour eux. Et bien sûr mon émo-tion quand j’y ai prêté serment avec mon unité comme soldat de Tsahal. Et quand une famille de France m’a demandé d’organiser près du Kotel une Bar mitsva improvisée pour un homme de près de 90 ans qui n’avait pas eu la chance de la fêter pendant la Shoah dont il était rescapé… Que vous dire : Jérusalem est un puits de nostalgies, d’espoirs. Mon père m’a dit un jour : « Tu sais pourquoi il y a tant de pierres à Jérusalem ? Parce que chaque personne qui s’y rend ouvre son cœur et y dépose la pierre qui s’y trouve… ».

Professeur René LevyAuteur de « La Haine gratuite, comment cela m’implique »

Jérusalem fait autant d’effet à tant de gens de par le monde simplement parce que notre peuple est arrivé à réaliser l’impossible : rentrer chez lui après 19 siècles d’exil et rentrer à Jérusalem 19 ans plus tard, grâce à une victoire militaire sans pareil. Je voudrais espérer que certains nous admirent, mais je suis sûr que beau-coup n’arrivent pas à accepter notre réussite et se sentent même lésés par elle. Il faut comprendre que notre succès n’est pas seulement unique dans l’histoire humaine, il est char-gé de conséquences. L’existence de Jérusalem comme capitale d’Israël oblige les adhérents des religions mo-nothéistes (et de beaucoup d’autres) à faire face à la véracité de nos textes sacrés sur le rôle central de Jérusa-lem, par exemple : « lieu choisi parmi toutes vos tribus » (Deutéronome 12,5) et « C’est là que montent les tri-bus, les tribus de l’Éternel… Pour le bien de mes frères et de mes amis, je désire la paix dans ton sein » (Psaume 122). Tout cela n’est pas facile !

Guy MillièreÉcrivain. Essayiste

Jérusalem est une ville très particu-lière. Elle est la ville la plus sacrée du judaïsme. Et elle est, depuis des mil-lénaires, ville juive, incluse dans les prières juives. Elle est devenue ville sacrée pour les Chrétiens depuis la prédication de Jésus et sa mise à mort par les Romains, et surtout depuis que le christianisme s’est détaché du judaïsme et placé en rivalité conflic-tuelle avec lui. Pendant des siècles, les Chrétiens ont tenté de chasser les Juifs de Jérusalem. Les Musulmans, quand l’Islam est né, ont conquis par la force Jérusalem, en ont chassé les Juifs à leur tour, puis les Chrétiens, et ont entendu faire de la ville un lieu saint de l’Islam. Depuis que Jérusa-lem est redevenue capitale du pays souverain du peuple juif, Israël, les Musulmans redoublent d’ardeur pour se voir reconnaître des droits sur Jéru-salem, non pas parce qu’ils n’ont pas accès à leurs lieux saints, car Israël garantit exemplairement cet accès, mais parce qu’ils refusent la souve-raineté juive sur la ville, et ils ne ces-seront de refuser cette souveraineté juive. Les Chrétiens eux-mêmes ont du mal à admettre cette souveraineté juive. Peu importe, Jérusalem est la capitale réunifiée d’Israël, et la capi-tale réunifiée et indivisible d’Israël accueille dans la tolérance et la liberté de conscience Juifs, Chrétiens et Mu-sulmans, il en est et il en sera ainsi dans l’avenir.

Professeur Noah Dana-PicardPrésident du Jerusalem College of Technology

Parlons de noms. Le vrai nom de la ville est Yeroushalayim. C’est uni-quement en Hébreu que notre ville a un nom qui exprime une réalité de dualité. À l’origine Chalem est la ville de Malkitsedek (Berechit 14,18), un roi qui fait régner la jus-tice entre ses sujets. La société qui vit là est équitable (Tsedek=justice). Et c’est ainsi qu’Avraham la découvre. Mais Avraham va la rencontrer dans un autre cadre, quand suite à l’ordre divin il emmène son fils Its’hak vers le Mont Moriah. Là, en réponse à une question d’Its’hak, il lui dit « H’ verra » (en général on traduit pourvoira, car il s’agit de l’animal destiné au sacri-fice).Yeroushalayim est la ville où nous nous rendons trois fois par an afin de nous présenter au Bet HaMikdach, pour accomplir le commandement הארי הנשב םימעפ שולש Trois fois par an tous » ךרוכז לכtes hommes seront vus » (Deva-rim 16,16 entre autres). Il s’agit d’être vus (par D.) et de « voir » D. (Yaro=voir). Voilà la double nature : Yaro+Chalem=Yeroushalayim. Cette perfection dans la relation horizon-tale (entre les hommes) et la relation verticale (entre D. et son Peuple) ne laisse personne indifférent. Certains veulent y participer, Juifs et non Juifs. D’autres cherchent à empêcher cette symbiose de se réaliser. C’est le sens du verset des Psaumes 2,3, expliqué par le Talmud Avoda Zara 3a : même les Gentils bien intention-nés se retournent en définitive contre D. et son Messie. Aujourd’hui nous voyons bien ce double mouvement. Beaucoup de non Juifs viennent à Ye-roushalayim, en particulier à Souccot (ce qui a été prévu par nos Prophètes) et à Yom Yeroushalayim, anniversaire de la Libération de la Ville. Et bien plus nombreux encore sont ceux qui regrettent le vote de 1947 à l’ONU, ceux qui cherchent par tous le moyens à empêcher l’accomplissement de la prophétie de Zekharia 8,4-5: תונקזו םינקז ובשי דע :תואב-צ ’ה רמא הכ ברמ ודיב ותנעשמ שיאו ,םלשורי תובחרב תודליו םידלי ואלמי ריעה תובחרו .םימי.היתבחרב םיקחשמ« Ainsi a parlé l’Eternel, D. des ar-mées : on verra de nouveau des per-sonnes âgées assises dans les rues de Yeroushalayim, chacune appuyée sur sa canne à cause de son grand âge, et les rues de la Ville se rempliront d’en-fants joueurs ». C’est cette prophétie qui se réalise sous nos yeux, et avec nous. D. soit loué.

Claire Dana-PicardJournaliste

Pourquoi Jérusalem fascine-t-elle tant de monde ?

Que Jérusalem fasse de l’effet, c’est indéniable. Son passé historique, sa spiritualité, sa luminosité et l’émo-tion qu’elle suscite, irraisonnée, instinctive, donnent à l’air qu’on y respire une odeur de sainteté à nulle autre pareille. Le monde entier a les yeux tournés vers Jérusalem mais ce n’est pas toujours à notre avantage : nous en sommes encore aujourd’hui à devoir défendre nos droits sur cette ville, capitale indivisible de l’État d’Israël et du peuple juif. On nous parle sans cesse des « trois religions monothéistes » qui revendiquent Jérusalem, en dénonçant sa « judaïsa-tion », alors qu’elle n’occupe aucune place dans le Coran et que les Chré-tiens se sont servis des Croisades, en massacrant au passage de nom-breuses communautés juives, pour faire valoir leurs pseudo-prétentions sur la ville. À cela s’ajoutent les questions politiques à régler avec les Arabes sur le statut de Jérusalem et les tentatives visant à détruire les ves-tiges attestant une présence juive très ancienne dans la cité. Cet acharne-ment à vouloir nous l’arracher en dit long sur les intentions de nos détrac-teurs : nier un droit incontestable et séculaire. Jérusalem vit au rythme des fêtes juives : les pèlerins, d’Israël et de diaspora, y affluent par dizaines de milliers tout au long de l’année pour assister notamment à la Birkat Coha-nim, aux Hakafot Shnioth ou aux fes-tivités du Yom Yeroushalayim dans une atmosphère exceptionnelle. Les Juifs ne sont d’ailleurs pas les seuls : des délégations chrétiennes du monde entier viennent régulièrement se res-

sourcer à Jérusalem. Mais à l’heure actuelle, Jérusalem n’a pas encore retrouvé sa splendeur passée et notre nostalgie s’exprime le jour de Tisha Beav lorsque nous pleurons la perte du Temple et nous rendons au Kotel, par vagues incessantes, afin de prier pour sa reconstruction. Jérusalem est au centre de nos pensées : lorsqu’un couple se trouve sous le dais nuptial, le fiancé doit briser un verre en se souvenant de la destruction de Jérusa-lem. Nous ne devons jamais, à aucun moment, oublier Jérusalem !

Schlomoh Brodowicz

Il convient de faire le distinguo entre fascination et convoitise. Cette ville emblématique de la période biblique cristallise des passions bien distinctes les unes des autres. Elle fut à l’ori-gine la ville dans laquelle Celui qui se révéla à Moïse choisit d’établir Sa résidence définitive. Tandis que le peuple juif exilé de sa terre appelait D-ieu trois fois quotidiennement à restaurer sa présence à Sion, la reli-gion qui le vilipendait revendiquait la ville sainte à travers des croisades

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dont les hécatombes n’avaient qu’un lointain rapport avec la vocation des lieux. (Le chroniqueur médiéval Ray-mond d’Agiles, témoin de la première croisade, rapporte : « Ce fut un tel massacre dans la ville que les nôtres marchaient dans le sang jusqu’aux chevilles »). Plus récemment, depuis qu’Israël a recouvré la souveraineté sur Jérusalem, l’Islam, dont aucun dignitaire ou souverain ne crut bon d’y faire le moindre pèlerinage, a apposé le cachet de sainteté sur des lieux laissés en décrépitude pendant des siècles. La politique a dès lors façonné les passions religieuses. Jé-rusalem fascine certes par une beauté indissociable d’une histoire plusieurs fois millénaire. Mais tandis que la ville éternelle n’est qu’une pièce rap-portée de la foi de certains, la Jérusa-lem d’ici-bas fut toujours pour la tra-dition juive le reflet de la Jérusalem des Cieux qui habite l’âme juive.

Docteur Gilles MoraliGastro-entérologue. Écrivain

Jérusalem est le lieu où se drainent toutes les attentes mystiques et mes-sianiques de la civilisation occiden-tale. Même si elle n’est sainte que pour le judaïsme (et non trois fois sainte comme le proclament les autres religions « monothéistes »), elle en-traîne dans son sillage des torrents d’espoir du monde entier, qui sait que

le chalom authentique est la valeur la plus élevée à laquelle une civilisa-tion doit aspirer. Malheureusement, ces religions en sont encore au stade du désir impérialiste et veulent ainsi s’approprier (sous couvert d’interna-tionalisation de la ville) la Ville de la Paix. Il serait temps, 46 ans après sa réunification, que Jérusalem soit enfin reconnue pour ce qu’elle est : la ville du Saint, Ir Hakodesh. Et cette ville appartient donc au peuple vec-teur de la sainteté dans le monde. Son édification, y compris le troisième Temple, est donc directement liée au degré de sainteté que le peuple juif entretient avec sa ville. C’est parce qu’une partie des dirigeants israé-liens n’ont pas voulu du Mont du Temple que celui-ci a été donné aux Musulmans, qui n’en attendaient pas tant. Et c’est lorsque la majorité du peuple juif exigera d’aller y prier que le Temple sera reconstruit. En paral-lèle, les Juifs doivent savoir qu’ils établiront le Temple non seulement pour eux, mais aussi pour l’huma-nité entière, comme l’a déjà dit Isaïe (56,7) : « Car Ma Maison sera nom-mée Maison des prières pour toutes les nations ».

Daniel RadfordÉcrivain. Éditeur

« Dix mesures de beauté descen-dirent sur le monde, Jérusalem en prit neuf et le reste du monde en prit une ». Jacob notre patriarche dans son rêve prophétique pensait que D.ieu se trouvait partout et qu’il n’était pas besoin de Lieu. Mais lorsqu’il s’en-dormit à l’endroit « BA MAKOM »

il comprit et il vit que MAKOM (le lieu) c’est d’abord D... mais qu’il se trouvait un lieu où la présence divine était révélée plus qu’à d’autres, futur endroit où le sanctuaire trouvera place, porte des cieux où passe la prière des hommes. Si dans le H’ou-mach le mot Jérusalem n’apparaît ja-mais, les Sages nous disent que c’est pour éviter que les 70 nations s’en emparent, car ce Lieu est le plus sa-cré de la Terre. Louz était d’abord le nom de la ville de Jérusalem. Le mot Louz a aussi un autre sens : c’est un os de la colonne vertébrale qui ne se détruit jamais, même par le feu. C’est par cet os que se fera la résurrection des morts (Levit. Loi rabba c.18), il ne se décompose pas. Comme Louz, Jérusalem est aussi éternelle. Toutes les métropoles du monde entier sont construites autour d’un fleuve ou d’une ouverture portuaire. Seule Jérusalem fut construite par David en tant que capitale sans eau. Paris a la Seine, Londres la Tamise, Prague le Vltava, Anvers l’Escaut… Même Tombouctou se love autour du fleuve Niger, seule Jérusalem est construite n’ayant ni porte vers la mer, ni fleuve charriant avec lui ses bienfaits. Jéré-mie ne s’écrit-il pas : « toutes les nations du monde afflueront vers Jérusalem » (Jérémie 3, 17) ? Il n’est pas une nation qui n’a pas tenté de vouloir se l’approprier, car l’eau qui coule à Jérusalem n’est autre que le fleuve Torah, cette eau qui vient du ciel directement de la main de D. Tous les peuples viennent s’y désalté-rer. On dit qu’au temps de Machia’h un fleuve prendra force sous l’Even Hachtiya (la pierre fondamentale) sur laquelle fut ligaturé notre père Itzhak. On entend comme une vibrance, un chuchotement de l’autre côté du Kotel que cette eau a commencé à jaillir de dessous la pierre. Jérusalem, l’indivisible, n’est autre que la mai-son de D.ieu.

Pourquoi Jérusalem fascine-t-elle tant de monde ?

Le Rav Yaakov Sitruk dirige le centre Alef Ledorot à Jérusalem. En outre il est une autorité reconnue, ap-préciée et écoutée de la communauté francophone en Israël. Attirant de nombreux auditeurs, de tous les âges et de toutes les tendances lors de ses cours, il apporte un éclairage inté-ressant aux questions de société et pousse à la réflexion sur notre vie de Juif à notre époque, dans notre pays. Il nous livre ici un message d’ouver-ture, de tolérance et de respect au re-gard des débats qui agitent la société israélienne depuis les élections à la dernière Knesset.

Le Plus Hebdo : Pourquoi décidez-vous aujourd’hui de vous exprimer sur les débats qui agitent la société israélienne ?Rav Yaakov Sitruk : Lors des der-nières élections, nous avons malheu-reusement assisté à une expression décomplexée d’une certaine haine entre les différentes composantes de la socié-té israélienne. En tant que Rav, je pense qu’il est de mon devoir de dire au plus grand nombre que les débats d’idées sur la perception de la Torah, sur Eretz Israël sont légitimes. Mais nous devons toujours chercher ce qui nous relie.

Lph : Quel est votre regard sur les derniers mois écoulés au regard de ce que vous évoquez ?Rav Y.S. : L’un des recueils les plus caractéristiques de la pensée juive est le Talmud. Le Talmud est essentiellement composé de discussions, de désaccords mais à l’issue de chaque débat, le res-pect mutuel était préservé. Si l’on ne parvient pas à cela alors c’est que l’on a échoué. Aujourd’hui la carte politique d’Israël a changé, ce sont les règles du jeu, nous devons les accepter. Si nous ne sommes pas prêts à les accepter alors nous ne devons pas jouer.

Lph : Que devons-nous retenir de ces débats ?Rav Y.S. : Le peuple d’Israël doit essayer de se dépasser, de se soucier les uns des autres. Le peuple doit se concentrer sur ce qui le rassemble tout en étant conscient des choses qui nous différencient. Nous devons être convaincus de ce que chacun a à ap-

porter : nous avons besoin les uns des autres. De chaque côté se trouvent des gens responsables, intelligents. D’ieu merci, nous vivons dans notre pays, en Israël, dans une démocratie où chacun a sa place. Toutes nos divergences, tous nos débats doivent nous mener à un dialogue constructif.

Lph : Pensez-vous que la société is-raélienne possède la maturité néces-saire pour cela ?Rav Y.S. : Le peuple juif durant toute son histoire a toujours, Barou’h Hashem, été capable de remporter tous les combats. Il nous suffit pour cela d’être déterminés à trouver une solu-tion.

Lph : La communauté juive fran-çaise a également été agitée par des événements dramatiques. Que vous ont-ils inspiré ?Rav Y.S. : De façon générale, je dirais que malheureusement dans une société, on tombe facilement dans le piège du Lachon Hara. Si cela est interdit, c’est bien parce que ce que l’on raconte dépasse souvent de loin l’événement lui-même. N’oublions pas qu’il y a une différence colossale entre le nombre de gens qui connaissent la vérité et le nombre de gens qui en parlent.

Lph : Évoquons votre actualité. Alef Ledorot a ouvert une synagogue rue King David il y a huit mois. Com-ment cela se passe-t-il ?Rav Y.S. : Les résultats sont encoura-geants. Nous nous apercevons qu’une synagogue à cet endroit répond à une réelle demande. Lors de la première Hakhnassat Sefer Torah que nous avi-ons faite au mois d’août, les riverains ont participé avec joie et nous ont avoué n’avoir jamais vu cela alors qu’ils habitent ici depuis 40 ans ! D’ailleurs, nous organisons le 07 mai une deu-xième Hakhnassat Sefer Torah : nous avons obtenu l’autorisation de fermer la rue King David. L’événement sera encore rempli de joie et de kedoucha ! Alef Ledorot a pour but essentiel de prodiguer un enseignement permettant de comprendre le message de la Torah, qui concerne tous ceux qui sont impli-qués comme ceux qui le sont moins : un message, une Torah pour tous !

Rav Yaakov Sitruk« Préserver le respect mutuel dans les débats »

Par Guitel Ben-Ishay

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20L’information en provenance d’IsraëlEdition du 1er Mai au 7 Mai 2013

Comme je l’ai écrit récemment, comme chacun peut le constater, et comme je le prévoyais depuis longtemps, la situation en France s’aggrave. J’y reviendrai.

Certains lecteurs m’ont dit, parfois, que je faisais preuve d’un pessimisme excessif en traitant de cette aggrava-tion, et ils m’ont demandé pourquoi je n’évoquais pas la possibilité d’une alternative.

J’entends leur répondre ici.

Le premier point à souligner à mes yeux est qu’une alternative s’élabore, et repose sur le travail des idées.

Pour l’heure, en France, les alter-natives qui ont pu être élaborées se trouvent marginalisées et ne sont re-prises par aucun grand parti politique. Le travail des idées se mène, mais il est très largement marginalisé. Les choix qui se présentent sont des choix entre des socialistes, des conserva-teurs teintés de socialisme, des natio-nalistes xénophobes teintés de socia-lisme, et des marxistes qui seraient pire que des socialistes. Il n’existe aucun dirigeant politique d’envergure qui soit un défenseur clair et net du droit naturel, de l’économie de mar-ché et de la liberté d’entreprendre, et aucun dirigeant politique d’envergure qui soit susceptible d’expliquer les paramètres de l’économie du vingt-et-unième siècle et les défis auxquels la France et le continent européen sont confrontés.

Il n’existe aucun intellectuel à même de fournir des idées sur lesquelles un dirigeant politique d’envergure qui entendrait prendre ces chemins pour-

rait s’appuyer : non pas parce que de tels intellectuels n’existent pas, mais parce qu’ils sont impitoyablement condamnés au silence médiatique. Je suis bien placé pour le savoir. Et je pourrais dresser la liste des gens de qualité avec lesquels j’ai travaillé de-puis trente ans, et qui sont eux aussi bien placés pour le savoir.

Le deuxième point à souligner est que la situation est ce qu’elle est en raison d’une victoire quasiment totale en France (mais il en va de même dans d’autres pays européens) des tenants du socialisme sous toutes ses formes.

Cette victoire est le fruit d’un travail opiniâtre et acharné d’infiltration et de prise en main de tous les appareils d’éducation, de culture, de formation par les tenants du socialisme. Ce tra-vail a été opéré depuis les lendemains de la Deuxième Guerre Mondiale. Il s’est exacerbé pendant les années où François Mitterrand était au pou-voir. Il n’a été contré par aucun des Présidents dits de « droite » de la Cinquième république, qui ont pra-tiqué une politique d’errance et de confusion. Les résultats sont là : il n’y a plus personne qui puisse avoir l’audience que pouvait avoir Ray-mond Aron dans les années de l’après guerre, plus personne qui puisse avoir l’audience que pouvait avoir Jean-François Revel il y a dix ans encore. J’ai consacré trente années de ma vie à mener ce que Ludwig von Mises appelait le « combat des idées ».

Chaque décennie depuis trente ans, le combat a été plus difficile. Le tra-vail opiniâtre et acharné d’infiltration dont je parle a été défini par divers auteurs marxistes, mais aucun ne l’a mieux défini qu’Antonio Gramsci, communiste italien du début du ving-tième siècle. Gramsci disait que les idées qui avaient porté le capitalisme étaient hégémoniques. Il suggérait aux ennemis du capitalisme une « longue marche » au travers des insti-tutions de façon à éroder puis broyer l’hégémonie aux fins de la remplacer par une autre hégémonie, jusqu’à ce que tous les débats se déroulent sur l’horizon mental de l’anti-capita-lisme. Nous sommes dans le cadre de l’autre hégémonie théorisée par Gramsci. Il n’existe quasiment plus de débats contradictoires en France aujourd’hui. En lisant la presse bri-tannique, le Daily Telegraph par exemple, je ne cesse de me dire que ce que je lis serait impubliable en France. En regardant des débats télé-visés aux Etats-Unis, je constate que nombre de phrases vaudraient un pro-cès immédiat en France à celui qui les prononce. Tout est tenu en France au-jourd’hui, strictement tout : les partis

politiques, les écoles et les lycées, les universités, les maisons d’édition, les grands médias, la justice elle-même.

Le troisième point à souligner est la transformation de la société : l’autre hégémonie qui s’est mise en place s’appuie sur un changement de po-pulation en même temps que sur un lavage de cerveau généralisé. Les porteurs de capital intellectuel se lassent ou s’en vont ailleurs. Les Juifs s’en vont peu à peu. Le Christianisme s’érode. L’islam gagne du terrain. Le but des tenants de l’autre hégémonie est de contribuer à ce changement de population en même temps qu’ils lavent les cerveaux. Ce qui leur per-mettra, espèrent-ils, de rendre ce qui vient irréversible.

Je voudrais penser qu’ils ne sont pas parvenus à l’irréversibilité. Je voudrais le penser d’autant plus que l’autre hégémonie est porteuse de destruction et de stérilité, et ne peut que conduire davantage vers la déli-quescence qui avance aujourd’hui.

Pour l’heure, cette déliquescence révèle surtout ce que j’ai défini dans d’autres articles en parlant d’ano-mie, autrement dit de destruction des repères qui permettent à une société d’exister. Je pense que nous sommes dans l’anomie, ou, pour le moins, tout au bord de l’anomie.

La déliquescence et l’anomie mènent vers les décombres. Après le stade des décombres, il est des sociétés et des civilisations qui se redressent, d’autres qui meurent.

Nous allons présentement, plutôt vers la mort.

Pour que les rudiments permettant de conduire vers une alternative puissent poindre, il faut d’abord regarder la situation en face.

Nous en sommes à un stade où qua-siment personne n’ose regarder la situation en face.

C’est dire à quel point nous sommes loin des rudiments que je viens d’évoquer.

Je viens de publier un livre consacré à l’antisémitisme et à Israël.

Je consacrerai un prochain livre à cela, précisément : donner des moyens de regarder la situation en face.

Ce sera un commencement.

© Guy Millière

France : la déliquescence et l’anomie

Récemment lors de mes posts, commentaires et publications, je suis tombée sur ce texte dont je ne connais pas l’auteur.

Cela ressemblez étrangement aux impressions vécus par certains de mes patients.

Plus nous crierons après nos enfants, plus ils auront des habitudes ner-veuses. Tirer les cheveux, mettre les doigts dans le nez, cligner des yeux, faire pipi au lit et encore d’autres symptômes de stress, tout cela aug-mente lorsque les parents crient plus. Plus nous crierons, plus leur santé physique se dégradera : encore plus de maux de tête, de maux d’estomac, de rhumes et de grippes. Plus nous crierons, plus ils auront tendance à avoir des problèmes de comporte-ment : désobéissance et attitude de défi à la maison et/ou à l’école. Plus nous crierons, plus nos enfants auront des problèmes sociaux : être victimes des enfants tyrans, être eux-mêmes des enfants tyrans, avoir du mal à se faire et à garder des amis. Et plus nous crierons, plus ils auront ten-dance à être distraits dans leur travail scolaire. Aucun enfant d’une maison où l’on crie ne s’effondre de toutes ces façons à la fois. C’est la vulné-rabilité de chacun qui déterminera la ou les zone(s) de fonctionnement qui pourront être affectées.

Et il y a plus. Si nous leur crions des-sus pendant deux décennies consécu-tives (c’est-à-dire à travers les années de l’adolescence), arrivés à l’âge adulte, ils auront tendance à avoir :

plus de troubles de la personnalité, plus de problèmes relationnels, plus de dépression et d’anxiété, plus de problèmes de santé, plus de difficul-tés pour éduquer leurs enfants, plus de dysfonctionnements de toutes les sortes possibles.

Plus nous crions à nos enfants, et moins ils nous apprécient. Moins ils nous apprécient, moins ils veulent être comme nous. En ne s’identifiant pas à nous, ils peuvent rejeter nos enseignements, nos valeurs et tout ce que nous voulons leur transmettre. Ainsi, plus nous crions, moins nous pouvons influencer nos enfants dans la direction que nous voulons qu’ils empruntent. Transmettre notre héri-tage juif, leur enseigner à différencier le bien et le mal, leur apprendre ce qui nous semble fondamental – notre capacité à faire tout cela est sérieuse-ment menacée si nous crions sur nos enfants.

De plus, il y a de bonnes chances que les enfants sur qui nous crions fréquemment pendant 20 ans ne nous aimeront plus tellement quand ils grandiront et quitteront la mai-son. Certains ne nous parleront plus jamais. Certains iront habiter à l’autre bout du monde et n’appelle-ront qu’une fois de temps en temps. Certains resteront suffisamment près pour se disputer avec nous pour tou-jours. Peut-être verrons-nous nos petits-enfants. Peut-être pas. Et nos petits-enfants seront très susceptibles de se faire crier dessus parce que nous aurons installé dans le cerveau de nos enfants le logiciel du cri. Lorsque nous crions contre nos enfants, nos cris parviennent à nos petits-enfants et au-delà.

Donc, même s’il est tentant de crier pour toutes les raisons citées plus haut, c’est probablement un prix trop élevé à payer pour obtenir un peu de coopération. Heureusement, il existe des alternatives inoffensives et puis-santes pour obtenir la coopération d’un enfant. Cela vaut la peine de les apprendre.Vous souhaitez faire le point? …

Moshé-Aaron Hypnothérapeute et coach.

01 77 38 13 44www.mosheaaron.com

Plus nous crierons après nos enfants !!!

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22L’information en provenance d’IsraëlEdition du 1er Mai au 7 Mai 2013

Dans un remarquable retourne-ment de situation, le Secrétaire à la Défense Chuck Hagel a déclaré, à Abu Dhabi, jeudi après-midi, 25 avril, que la communauté du ren-seignement américain pense que le gouvernement syrien a employé des armes chimiques contre son propre peuple, déterminant, selon « plu-sieurs niveaux de confiance », que les forces du Président Bachar al Assad ont utilisé l’agent innervant du Sarin contre des civils et des forces combattant pour le renver-sement d’Assad du pouvoir.

La Maison Blanche est, actuellement, en train d’informer le Congrès sur cette utilisation des armes chimiques, a dit Hagel, quelques heures après avoir exprimé des réserves sur cette évaluation, faite mardi, par l’officier supérieur du renseignement militaire israélien, le Général de Brigade Itaï Brun, affirmant que le régime d’As-sad avait, bel et bien, commencé à mettre la guerre chimique en pratique.

Un peu plus tôt, ce jeudi, des avions israéliens F-16 ont abattu un drone du Hezbollah, à 8 kms au large des côtes du grand port d’Haïfa.

Il volait vers le sud en provenance du Liban.

Des témoins, présents sur le Mont Carmel de Haïfa, ont pu observer les traînées de fumée des chasseurs israéliens et entendre des roquettes

exploser.

Des navires de la marine israélienne sont sortis pour rechercher des débris en Mer Méditerranée.

Le porte-parole de l’armée israé-lienne a diffusé une déclaration :

« Une tentative, de la part d’un véhi-cule aérien sans pilote, d’entrer dans l’espace aérien d’Israël a été déjouée.

Le drone a été identifié alors qu’il vo-lait depuis le nord, passant au-dessus des côtes du Sud Liban et poursuivant plus au Sud.

Il a été suivi à la trace, jusqu’à ce qu’il soit abattu par des avions de combat israéliens et des hélicoptères d’attaque israéliens.

Ils sont entrés en action après que le drone ait été identifié comme ne pro-venant pas d’une source alliée.

Les forces aériennes ont, alors reçu l’ordre de l’abattre ».

Le Premier Ministre Binyamin Neta-nyahou a déclaré :

“Nous considérons comme extrême-ment grave cette tentative de violer nos frontières et continuerons à les garder et à veiller à la sécurité de nos citoyens ».

Il a ajouté : « Nous observons les évènements en Syrie et au Liban avec une extrême préoccupation.

La Syrie vole en éclats et le Liban est instable.

Ces deux endroits posent deux types de menace à Israël que nous ne puis-sions prendre en considération – tous deux provenant de Syrie.

Le premier concerne le transfert éventuel d’armements sophistiqués à des organisations terroristes et le se-cond, les tentatives des terroristes de faire des percées à travers nos fron-tières et d’attaquer nos villes et vil-lages. Israël se tient prêt à contrer et agir contre toutes les menaces venues de Syrie ou du Liban, par mer, air et par terre ».

Debkafile ajoute : le drone, qui a été lancé depuis la côte libanaise de Sidon, vers les côtes israéliennes, n’était que le premier mouvement d’un plan plus vaste.

Juste au moment où la guerre civile syrienne est déjà en train de déborder au Liban et menace de percer à tra-vers une autre frontière, à l’intérieur de la Jordanie il existe des plans mis sur pied pour répandre la violence en Israël.

L’intrusion du drone du Hezbollah, déjoué par les forces aériennes israé-liennes et les tirs répétés, depuis le côté syrien du Golan n’étaient que les prémisses de bien d’autres attaques à venir.

Bachar al Assad de Syrie, le Hezbol-lah et l’Iran n’auront de cesse de re-pousser toute intervention des Etats-Unis, d’Israël de la Jordanie ou de la Turquie – même si une intervention étrangère est déjà présente, matéria-lisée par l’envoi de 3000 comman-dos du Hezbollah, combattant avec l’armée d’Assad, dans les zones de Qusayr et Damas.

DEBKAfile

Reportage Spécial Adaptation : Marc Brzustowski/Lessakele Blog

Assad et le Hezbollah : ce plan qui menace Israël

Au cours de la nuit, Tsahal a pris pour cible un site d’activités terro-ristes et une réserve d’armes dans le sud de la bande de Gaza. Des frappes directes ont été confirmées. Cette opération est une réponse aux tirs de roquettes palestiniennes contre des zones d’habitations civiles dans le sud d’Israël. Tsahal ne tolérera aucune tentative de nuire aux soldats et aux citoyens israéliens, continuera à opérer avec force et détermination contre tout élément qui utilise le terrorisme contre Israël et fera tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher un retour à la situation antérieure à l’Opération Pilier de Défense.

Tsahal tient le Hamas responsable pour toute activité terroriste éma-nant de la bande de Gaza.

Le porte-parole de l’armée israé-lienne a confirmé ces raids lancés « en réponse à un tir de roquette » sa-medi dans le sud d’Israël qui n’avait fait ni victime ni dégât. Les attaques ont visé des entrepôts d’armes et une installation pour l’entraînement du Hamas dans le sud d’Israël.

Le Hamas et Israël ont conclu un cessez-le-feu, jusqu’à présent glo-balement respecté, au terme d’une semaine d’hostilités meurtrières fin novembre. Les derniers raids aériens de l’Etat hébreu dans la bande de Gaza remontaient au début du mois. Il s’agissait des premiers depuis la trêve conclue fin novembre avec le Hamas, au pouvoir à Gaza. Le 19 avril deux roquettes tirées de la bande de Gaza s’étaient abattues sur le sud d’Israël sans faire de victime.

Gaza : raids de Tsahal en riposte au tir de roquette

Un diplomate occidental en poste à Beyrouth a déclaré au journal libanais An-Nahar que les Etats-Unis ont demandé à Israël de faire preuve de retenue et de ne pas immédiatement répondre au drone qui a été abattu au-dessus de la baie de Haïfa jeudi.

Selon la source, le principal motif de la demande est que le drone n’a pas causé de dommages.

En outre, a dit le diplomate, des hauts responsables du gouvernement amé-ricain ont déclaré qu’avant qu’Israël réponde, ceux responsables pour le drone et sa cible doivent être trouvés.

Le journal déclaré également que les

Etats-Unis ne veulent pas que l’atten-tion internationale soit détournée des accusations portées par les Etats-Unis concernant l’utilisation par Bachar al-Assad d’armes chimiques contre les forces d’opposition.Selon le diplomate, « le commande-ment militaire israélien ne traite pas les drones lancés du Liban à la légère, puisque leur objectif pourrait ne pas être seulement de prendre des photos, mais aussi d’assassiner un haut res-ponsable, militaire ou politique. »

Parallèlement, les responsables israé-liens sont de plus en plus d’avis que le Hezbollah n’est pas nécessairement responsable, mais plutôt les gardiens de la révolution iraniens.

Les militaires iraniens opèrent sur le sol libanais, tant pour le compte du régime d’Assad que pour celui du Hezbollah, est sont responsables du développement des drones dans l’ar-senal du groupe terroriste libanais.

Le Hezbollah a nié toute implication dans le lancement du drone, et l’unité porte-parole de Tsahal n’a encore fait aucun lien entre l’incident et le groupe terroriste chiite.

Washington a demandé à Israël de ne pas répondre au drone

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24L’information en provenance d’IsraëlEdition du 1er Mai au 7 Mai 2013

La 8e circonscription, un siège de député particulier

Le siège de député de la huitième cir-conscription des Français de l’étran-ger peut sembler d’une importance secondaire.

Ce n’est, de fait qu’un siège de dé-puté parmi plus de cinq cents autres. Ce n’en est pas moins un siège repré-sentant les expatriés français installés dans plusieurs pays du bassin médi-terranéen, et les plus nombreux de ceux-ci : les Français juifs qui ont choisi de vivre en Israël, par volon-té de retrouver la terre ancestrale du peuple juif, ou que ce soit pour fuir l’antisémitisme qui remonte en France et en Europe. Et cela en fait un siège particulier.

Défendre clairement Israël

Son détenteur peut être un député de plus dont la voix se fondra parmi des dizaines ou des centaines d’autres voix. Il peut aussi être un député défendant les Français du bassin méditerranéen. Il peut en cela être un député qui tout en défendant tous les Français du bassin méditerranéen défend aussi ce qui est cher aux plus nombreux de ceux-ci : le choix de vivre en Israël, ce qui implique de sa part une défense claire et nette d’Is-raël et de l’amitié franco-israélienne.

Je ne prends pas position ici pour un candidat, tout en me réservant la possibilité de le faire par ailleurs. Je prends par contre position contre un candidat, ou, plus exactement, une candidate.

Mieux vaut, à nos yeux, un député de plus, un député indifférent à Israël, ou un député mêlant sa voix à celle des ennemis déclarés d’Israël qu’un député qui se présenterait comme un ami d’Israël et se conduirait comme un ennemi inavoué et hypocrite, prêt à trahir à la moindre occasion.

L’UMP, mouvement héritier du gaullisme et de la politique arabe de la France

Et je dis : pas une seule voix juive ne doit se porter sur Valerie Hoffen-berg. Elle est la candidate de l’UMP, et quand bien même l’UMP comporte des membres qui sont des défenseurs d’Israël, elle est un mouvement héri-tier du gaullisme, dont est issue la sinistre « politique arabe de la France ».

L’UMP a porté au pouvoir Nicolas Sarkozy qui, tout en déclarant son «

amitié » pour Israël n’en a pas moins été l’un des plus ardents défenseurs de l’accès de l’Autorité Palestinienne au statut d’ « Etat associé » aux Nations Unies et l’un des adeptes de l’accès de la même Autorité palestinienne à un siège à l’UNESCO.

Valerie Hoffenberg a soutenu pen-dant des années Charles Enderlin

Quoi qu’elle puisse prétendre au-jourd’hui, Valerie Hoffenberg a sou-tenu pendant des années les positions de Charles Enderlin, alors même que celui-ci s’est enlisé dans les maré-cages de l’affaire al Dura et a, ce faisant, contribué de facto à quelques unes des plus virulentes et des plus meurtrières campagnes anti-israé-liennes des deux dernières décennies.

Quoi qu’elle puisse dire aujourd’hui, Valerie Hoffenberg a, dans un passé récent, parlé de la nécessité de « fon-der les bases d’un Etat palestinien » et de « l’impact négatif indéniable de la colonisation » israélienne.

On ne peut prétendre incarner l’ami-tié franco-israélienne et entériner l’offensive diplomatique de l’Auto-rité palestinienne aux Nations Unies et à l’UNESCO.

On ne peut prétendre défendre Israël et se faire complice de campagnes anti-israéliennes.

On ne peut prétendre être au côté d’Israël et défendre l’idée d’un Etat palestinien, qui, dans les conditions présentes, serait un Etat terroriste de plus au Proche Orient.

On peut moins encore prétendre être au côté d’Israël en traitant les Juifs israéliens qui ont choisi de vivre en Judée Samarie de « colons ».

Je l’ai dit : je ne prends pas position ici pour un candidat, ce n’est pas le but de ce texte.

Je prends position contre une can-didate. Je prends position contre la ligne présente de l’UMP, qui n’ose pas sortir de l’ambiguïté, et reste un parti marqué par des orientations anti-israéliennes. Ma position aurait été, bien sûr, très différente si Gilles-William Goldnadel, qui a mon estime et mon amitié, avait obtenu l’investi-ture de l’UMP, ce qui aurait indiqué une réorientation positive.

Pour une amitié franco-israélienne dépourvue d’ambiguïtés

Je constate que l’ensemble des partis politiques français aujourd’hui ont des positions modérément ou réso-lument anti-israéliennes. Je regrette qu’il n’y ait pas un candidat unique parmi les défenseurs clairs et nets d’Israël et d’une amitié franco-israé-lienne dépourvue d’ambiguïtés.

Je souhaite qu’un candidat parmi ces défenseurs l’emporte. Que le meil-leur gagne. Et, comme cela avait été écrit en 2012 lors de la précédente campagne électorale pour le siège de député de la huitième circonscription, je dis : que pas une seule voix juive se porte sur la candidature de Valérie Hoffenberg. Je sais qui sont les enne-mis d’Israël. Qu’Israël se défie de ses faux amis.

© Guy Millière

Contre la ligne Hoffenberg

Le « mur des cons » est ce pan-neau trouvé dans un local syndical fichant, il n’y a pas d’autre terme mieux approprié, des individus peu appréciés par le Syndicat de la magistrature classé à gauche. Selon Libération qui a ‘’enquêté’’, ce ne serait pas un magistrat apo-litique et non syndiqué mais un « journaliste de la chaîne publique France 3 » qui aurait filmé, avec un téléphone portable, ce fumeux mur puis l’aurait transmit au site Atlantico « marqué à droite » aux fins d’instrumentaliser « cette info à des fins politiques ».

Tout devient donc clair ! A lire l’ar-ticle, ce n’est donc plus le mur qui ferait scandale mais sa divulgation !« Selon Françoise Martres, prési-dente du Syndicat de la magistrature, qui apparaît au début de la séquence filmée, ‘’les éléments qui ont pu être décortiqués [au sein de la vidéo] amènent à penser qu’il s’agit d’une équipe d’une chaîne de télévision nationale’’ »..Ce qui serait confirmé, semble t-il, par deux représentants syndicaux de la rédaction nationale de France 3. Des faits convergents pointeraient

« un journaliste de la chaîne, édito-rialiste en charge de la justice ». Un journaliste « engagé à droite de ma-nière assez affichée » et « déontolo-giquement problématique au sein de la rédaction ».Celui-ci, contacté par le quotidien, nie : « Il y a une rumeur stupide et mal-veillante qui circule sur mon compte, que j’ai démentie. C’est tout. Je suis totalement étranger à cette affaire ».« Il dit que ce n’est pas lui, témoigne un journaliste de la chaîne publique, mais il s’est décomposé quand on l’a confronté »Voir un journaliste de France, en France se ‘’décomposer’’ pour avoir fait son travail d’information est-il si surprenant par les temps qui courent ? D’autant plus lorsqu’il est désigné de droite, et décrit comme « déonto-logiquement problématique » par une rédaction où le politiquement correct remplace allègrement la déontologie de la profession ?

Bien sûr que non !Le plus étonnant n’est-il pas qu’il reste encore un journaliste se reven-diquant de droite dans une presse où règne, sans partage, la gauche ? Le plus écœurant n’est-elle pas cette précipitation à dévoiler la source de

ce petit film concernant un fait sans précédent dans une magistrature se devant à une parfaite neutralité ? Source désireuse, apparemment, de rester anonyme !Celui-ci sera-t-il sanctionné ? Sera-t-il livré, pour une raison ou une autre, aux mains de ces magistrats si prompts à épingler un opposant au mur ?Ceci dit, qui peut donc être ce jour-naliste ? A suivre Libération, il ne faut pas être très malin pour remonter jusqu’à son nom !

Engagé à droite publiquement, édito-rialiste en charge de la Justice sur la chaîne France 3, et de surcroît, pré-cise Libération, « controversé pour avoir ‘’mené la campagne contre Charles Enderlin’’, correspondant de France 2 à Jérusalem, qu’il accuse d’avoir truqué les images d’un sujet sur la mort d’un enfant palestinien en 2000 »…Mais c’est bien sûr ! Clément Weill-Raynal.La question qui reste à se poser est celle de savoir pour quelles raisons ce journaliste talentueux a préféré fil-mer ce « mur des cons » au moyen de son téléphone portable, et non pas au moyen de la caméra à sa disposition, puis de communiquer les images à un site marqué à droite plutôt qu’à sa propre rédaction ?Aurait-il préféré rater un scoop à mettre à son actif par peur de voir étouffer ce scandale par celle-ci ? Ou pire, d’avoir des ennuis judiciaires ?

L’avenir nous le précisera !Publié par Victor PEREZ

Clément Weill-Raynal sera t-il le dindon du « mur des cons » ?

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Myriam Cymbalista, 78 ans, et son frère Norbert, 74 ans, sont revenus d’Israël, hier, pour l’inauguration de la Stèle des Justes parmi les nations de Loos-en-Gohelle. Beau-coup de monde et un défilé qui a traversé le centre-ville. Norbert et Myriam avaient 7 et 3 ans, en 1942, quand la famille Tysiak les cacha, leur évitant la déportation et une mort promise à Auschwitz.

Prenant la parole à la salle Varet, Myriam, qui s’appelait Marie en 1942, pense bien sûr à la famille Ty-siak, aux parents Joseph et Marianna comme à leurs deux filles Marianna et Johanna. En février 2009, les deux Loossois (lui était mineur, elle gardait des enfants) étaient désignés, à titre posthume, Justes parmi les nations, selon les critères de Yad Vashem, organisme israëlien qui veille sur la mémoire de la Shoah.

Leur première fille, Marianna, rece-vait alors ce titre de son vivant mais décédait six mois plus tard. Johanna vient à son tour de mourir voici un mois.

Myriam s’émeut : « Je me réjouissais tellement de la revoir, elle était la der-nière source de nos souvenirs dans cette famille de Loos-en-Gohelle ». Car de ces enfants d’alors, beaucoup sont déjà morts et ceux qui peuvent témoigner de la vie sous l’occupation seront de plus en plus rares dans les années à venir.

Pourtant « que de vies sauvées ! », s’exclame cette femme qui, comme son frère Norbert, détient la double nationalité de France et d’Israël, pays où ils se sont installés en 1953. « Ils ont permis aux enfants de vivre mais aussi aux enfants des enfants, aux arrière petits-enfants... » Du monde au bout du compte, pour les Cymba-

lista comme pour toutes les familles de ceux qui sont nés de personnes cachées par les 3 600 Justes de France reconnus à ce jour.

La mémoire, il faut donc l’entrete-nir, se dire que « rien n’est acquis ». Myriam salue « trois femmes remar-quables qui ont montré une obstina-tion contre vents et marées pour faire lever cette stèle ». Elle parle de Flo-rence Chaumorcel, bibliothécaire de la médiathèque municipale, Sylviane Roszak, enseignante à l’école Basly, et Jacqueline Lucas, bénévole, celle qui a permis de remonter aux deux Israéliens cachés dans une famille résistante en tombant sur un article de la revue Gauhéria consacré au POWM, groupe de résistance polo-nais en France.

Trois femmes qui ont fait, depuis dix ans, du mois d’avril un mois de réflexion et d’échanges sur la Shoah, la Déportation et la Résistance. Ce travail, encouragé par le maire de Loos-en-Gohelle, a notamment vu la remise d’un prix national aux élèves de troisième du collège Cassin au concours national sur la Résistance. Ce lundi, dernier acte pour 2013 avec le spectacle Naz au foyer Omer-Ca-ron. Où comment le nazisme s’ins-talle dans la tête d’un jeune. À 14 h 30. Entrée gratuite mais priorité aux scolaires.

PAR PHILIPPE BESSINLa Voix du Nord

Deux enfants cachés sont revenus d’Israël pour saluer leursJustes de Loos-en-Gohelle

26L’information en provenance d’IsraëlEdition du 1er Mai au 7 Mai 2013

Comme d’habitude à Lag Baomer, partout les communautés juives se sont associées aux festivités

en l’honneur du Tana-du Maître du Zohar(la tradition ésotérique) Rabbi Chiméone Bar Yohai. De

Mérone à Djerba en passant par Paris où ailleurs, cette joie popu-laire et intense transmise depuis

des millénaires par nos parents et nos grands parents de toutes tra-ditions, prouve que le «feu sacré»

de la Thora de rébbi Chiméone a gardé toute sa splendeur ! Y.Lellouche

Ils sont venus, ils étaient là, Tous pour la Hilloula !

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27L’information en provenance d’IsraëlEdition du 1er Mai au 7 Mai 2013

Une batterie métal-air avec une autonomie de 1600 kmUne entreprise basée en Israël, Phinergy, a affirmé qu’elle pour-rait mettre en marché, d’ici 2017, un ensemble de batterie métal-air qui serait en mesure de fournir une autonomie de 1600 kilomètres à un véhicule électrique. Une telle techno-logie permettrait sans doute de déve-lopper beaucoup plus rapidement le marché encore marginal qu’est celui des véhicules électriques.

Toutefois, ces batteries seraient plus difficiles à recharger que les batteries

conventionnelles, ce qui fait en sorte qu’il faudrait les combiner avec celles utilisées présentement dans les véhi-cules électriques. Or, il semblerait que cette technologie soit assez prometteuse pour que Tesla s’y intéresse; d’ailleurs, le constructeur a déjà déposé 8 brevets concernant ce type de batteries.

Essentiellement, Tesla décrit le même type de batterie double que Phinergy veut commercialiser d’ici 2017, avec une autonomie similaire. Toutefois, alors que Phinergy mise sur des batte-

ries « remplaçables » étant donné la dif-ficulté de les recharger, Tesla planche plutôt à développer un système de re-charge spécifique à ce type de batterie.

Par ailleurs, Tesla a aussi noté que ces batteries pourrait être faites en diffé-rents métaux, comme le zinc, l’alumi-nium, le magnésium, le fer, le lithium et le vanadium.

Sources : greencarreports.com

Benny Gantz à la communauté Druze: “Nous sommes des frères d’armes”

En l’honneur de la fête Druze de Nabi Shu’ayb, le chef d’état-major Benny Gantz a salué les soldats druzes de Tsahal et a annoncé son intention de renforcer la relation entre l’armée israélienne et cette communauté.

Mercredi dernier, le 24 avril, le chef d’état-major, le lieutenant général Benny Gantz, s’est adressé à la com-munauté druze d’Israël dans une lettre écrite en l’honneur de la fête de Nabi Shu’ayb. Dans la lettre, le chef d’état-major a remercié l’engagement de longue date de la communauté druze à la sécurité de l’Etat d’Israël.

“Lors du serment de fidélité des pre-miers soldats druzes durant la Guerre d’Indépendance, les jeunes combat-tants ont juré : ‘En tant que volontaire dans la guerre de libération du peuple d’Israël dans sa terre, je jure sur mon honneur d’obéir, sans condition et sans exception, à la discipline des Forces de défense israéliennes.’ Ce serment a marqué une étape importante dans la relation entre l’armée israélienne et la communauté druze à laquelle nous vouons tout notre respect”, écrit le lieu-tenant-général Gantz.

Le chef d’état-major a ajouté que “de-puis l’indépendance d’Israël, deux na-tions ont vécu une vie commune dans le respect et la reconnaissance mutuelle. Dans nos cœurs, nous prions tous pour que cette relation soit un modèle pour les pays de la région “.

Dans sa lettre, le lieutenant-général Gantz déclare que la contribution de la communauté druze dans la lutte pour la sécurité d’Israël est une source fierté pour les deux peuples et que les ami-tiés profondes qui s’établissent entre les soldats qui se battent côte à côté en témoignent.

La mémoire des disparusLe chef d’état-major a également adressé ses condoléances aux familles endeuillées de la communauté druze et leur a dit que l’armée israélienne se tient à leurs côtés dans les moments de joie comme dans les moments de tristesse. “Les noms des soldats druzes tombés pour la défense de la patrie font également partie de la longue liste de nos filles et fils disparus avant l’heure”.

“Aujourd’hui, nous gardons dans nos cœurs la mémoire des morts de la communauté druze. L’héroïsme de nos frères d’armes continuera à nous guider dans la lutte contre nos ennemis avec l’espoir de voir des jours de paix dans notre pays.”

Le lieutenant-général Gantz a conclu sa lettre en espérant que l’avenir rap-proche d’avantage les peuples juifs et druzes. “En l’honneur de Nabi Shu’ayb et au nom de l’armée israélienne, je vous souhaite de joyeuses fêtes. Puis-sions-nous continuer à renforcer nos liens et apporter à cette relation unique entre nos deux peuples encore plus de proximité.“

Israël: la police lira les courriels des touristes à l’aéroport

Une mesure légaleDésormais, fouiller les courriers électroniques des touristes est une pratique légale dans l’aéroport de Tel-Aviv.

Confirmée par le procureur général Ye-houda Weinstein, cette mesure contro-versée pourra être appliquée « en cas de soupçons réels » de menace. « Le voya-geur n’a pas à révéler son mot de passe, il ouvre lui-même sa messagerie. Il a le

droit de refuser et on ne peut l’y forcer mais cela sera pris en compte au mo-ment de la décision de le laisser entrer ou pas en Israël », a déclaré le procu-reur général. Les services de sécurité de l’aéroport Ben Gourion pourront donc légalement ouvrir les ordinateurs des voyageurs et lire leurs courriels person-nels.

Interdiction d’entrée sur le territoire israélien

Le Shin Bet, le service de sécurité inté-rieure israélien, ne pourra en revanche réclamer les mots de passe des tou-ristes. Si le voyageur refuse de coopé-rer, il pourrait se voir refuser l’entrée en Israël.

Déjà en juin dernier, trois touristes amé-ricains d’origine palestinienne s’étaient fait expulsés du pays après avoir refusé de fournir l’accès à leur boîte courriels.

Atteinte à la vie privéeCette mesure a provoqué la colère de l’Association pour les Droits civils en Israël (ACRI) qui pointe du doigt une mesure d’ « intrusion considérable dans la vie privée ». Pour Lila Margalit, une avocate de l’Acri, « un touriste arrivant à l’aéroport, interrogé par des agents du Shin Bet et à qui on demande d’ouvrir sa messagerie, n’est pas vraiment en position de donner un libre consente-ment », rapporte le journal 20 minutes.

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28L’information en provenance d’IsraëlEdition du 1er Mai au 7 Mai 2013

Un robot israélien qui remplace les fermiers

Pour de nombreux fermiers , utilisa-teurs des techniques de l’agriculture moderne, le savoir-faire israélien a joué un rôle important dans la pro-duction du lait, permettant aux pro-ducteurs laitiers de tripler ou de qua-drupler leurs rendements.

Grâce à une innovation mise au point par une start-up évoluant dans le do-maine agricole, la production laitière israélienne va désormais prendre une ampleur considérable. Mirobot auto-matisera entièrement la production de lait à un coût qui défie toute concur-rence.

Le fondateur du robot, David Rubin déclarait sur The Times of Israel : « Les

systèmes automatiques de traite déjà existants, ne sont pas appropriés aux grandes exploitations. Les robots dis-ponibles peuvent prendre en charge 70 vaches par jour et coûtent entre 150 000 et 200 000 dollar. Mais pour les exploi-tations de plus de 3000 vaches avec 100 trayeuses, l’automatisation est incom-plète et il faut du personnel pour diriger les vaches vers les machines. » Le robot coûtera environ 12 000 dollars mais les prix seront différents selon le modèle.

Le marché de l’exploitation laitière a de faibles marges et profits. Au lieu de maximiser les revenus, les fermiers devraient essayer d’augmenter la pro-duction, en faisant tourner les machines 24h sur 24 et en ayant plus de vaches.

Rubin affirme qu’il y a « une limite à la productivité des vaches et même si l’on essaye d’obtenir du lait plus souvent, on devra payer du personnel pour faire ce travail, à condition d’embaucher de nouvelles personnes aussi compétentes. » Trouver du personnel disponible, prêt à se salir les mains et a installer les vaches sur les machines à traire n’est pas chose facile, surtout dans les cam-pagnes de l’Ouest.

C’est pour cette raison que l’idée d’un robot pour les grandes exploitations a été envisagée sérieusement. D’après Rubin, ce système permet aux fermiers d’être sûrs que les vaches sont soumises à la traite « le robot accomplit toutes les taches complexes : mener les vaches à la machine, attacher les pis, nettoyer le lait et s’assurer de la sécurité du méca-nisme. »David Rubin estime cependant que le système n’est pas encore parfait : il sacrifie la précision des mouvements de bras du robot, mais reste opération-nel pour une exploitation : « les pis d’une vaches sont assez larges, si la ma-chine est positionnée un peu trop vers la gauche ou vers la droite de quelques millimètres, le processus se déroulera quand même sans problème. »

L’entrepreneur se rend aux Etats-Unis à la fin du mois à la recherche d’inves-tisseurs. 500 000 dollars ont déjà été récoltés mais pas encore suffisant pour couvrir la totalité de la production. Ru-bin est certain que Mirobot est l’inven-tion du siècle « nous savons que cela marche et nous espérons que le succès sera au rendez-vous.»

Par:Caroline Haiat

Organisation désastreuse pour Lag Baomer à Meron

Des dizaines de milliers de personnes attendent toujours de quitter Meron suite aux célébrations de la fête de Lag Baomer sur la tombe de Rabbi Shimon bar Yochai. La situation est inquiétante alors qu’Israël traverse une difficile vague de chaleur et que les approvisionnements en boissons sont insuffisants sur le site.

A cause de la congestion les bus sont incapables de tracer leur route dans et hors des zones de stationnement à proximité du lieu saint.

Les visiteurs qualifient l’organisation sur le site de « dégoûtante » et « catas-trophique ». Certains disent même que tenter d’atteindre Meron représente un danger pour la vie.

« Nous avons attendu pendant des heures sans transport public et cer-taines personnes manquent d’eau, » explique un visiteur. « Il y a beaucoup de cas d’évanouissements et certains craignent le pire. »

Des membres des partis religieux de la Knesset tentent d’apporter un sou-lagement aux visiteurs. Le député Uri Maklev a appelé l’échec de l’organisa-tion de cette année de « mère de tous les

effondrements ».

« Aucune explication ne peut excuser ce résultat, » a déclaré Maklev. « C’était le but des préparations à l’avance. »

« Nous allons tirer les conclusions et obliger les responsables à rendre des comptes, » a-t-il ajouté. Maklev a dit que les députés travaillent avec plu-sieurs partis, et espèrent trouver une solution pour les visiteurs « bientôt ».

Un autre député a déclaré : « ce n’est pas possible qu’après tant de prépara-tion pour cet événement, nous avons ce genre de colère et de frustration, des hommes, des femmes et des enfants qui atteignent un point de danger mortel. Je travaille à tous les niveaux possibles pour rétablir l’ordre immédiatement. »

Meron voit l’afflux d’environ un demi million de visiteurs en 24 heures sur la tombe du saint Rabbin Shimon pour l’anniversaire de sa mort. Ce pèlerinage a pourtant lieux chaque année, mais il semble que des manquements impor-tants sont à constater cette année dans l’organisation, auxquels il faut ajouter la chaleur insupportable qui pèse ac-tuellement sur tout Israël.

Smartphone d’Israël : mesurer à distance tension artérielle, température, rythme cardiaque.

En Israël des dizaines de startups se sont lançés dans le “smartphone mé-dical”. Pour l’instant malgré des dé-buts intéressants bien peu de success stories le sont autant que Scanadu.

Tension artérielle, température, rythme cardiaque… la société Scanadu prépare pour la fin 2013 un système permettant de suivre ses signes vitaux grâce à un smartphone.

Selon La Tribune (Copyrights) : « Et si un smartphone se transformait en… médecin généraliste? Basée au sein du centre de recherche de la NASA, l’agence spaciale américaine, la société Scanadu développe actuellement un système qui permettra de vérifier ses signes vitaux avec son téléphone. Dé-nomé Scout, celui-ci permettra de gar-der un œil sur sa tension artérielle, son rythme cardiaque ou encore l’oxygéna-tion du sang. Et via une application dé-diée, de disposer de recommandations.

Le principe? On se passe sur le corps un petit appareil cubique, de la taille d’une noix, et muni d’une batterie de détecteurs. Grâce à des électrodes et à un thermomètre infrarouge, le gadget recueille des données sur la santé de l’utilisateur, et les envoie via Bluetooth à son smartphone. Une application dédiée traite dans la foulée ces infor-mations. Et se fend alors de quelques recommandations médicales, comme on peut le voir sur cette vidéo de dé-monstration :

Scanadu espère commercialiser son sustème d’ici à la fin 2013 sur le mar-ché américain, pour 150 dollars. Tou-tefois, il lui faudra d’abord décrocher l’approbation de l’agence américaine des médicaments et des produits ali-mentaires (FDA). La société est égale-ment en discussions avec des hôpitaux pour initier des essais cliniques ».

Source: Le Tribune (Copyrights)

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29L’information en provenance d’IsraëlEdition du 20 au 26 février 2013

Netanyahou : « un juif séfarade sur la prochaine série de billets de banque »

Le premier ministre Benyamin Ne-tanyahou a répondu aux récentes critiques concernant l’absence de personnalités juives séfarades sur les nouveaux billets de banque d’Israël et a promis que « la pro-chaine fois nous allons y mettre un représentant séfarade ».

Les nouveaux billets de banque israé-liens mettront en vedette les poètes Shaoul Tchernichovsky, Rachel, Léa Goldberg et Nathan Alterman, tous ashkénazes.

Netanyahou a ajouté que son choix personnel pour orner la prochaine sé-rie de billets de banque d’Israël sera Rabbi Yéhouda Halévy, qu’il juge

comme « un des plus grands poètes d’Israël, dont je pense la poésie est géniale. »

L’affaire démontre une fois de plus le fossé sectoriel entre ashkénazes et séfarades, qui est toujours une question importante dans la politique israélienne.

« Il est inconcevable qu’un poète sé-farade n’a pu être trouvé pour intégrer son portrait sur les billets de banque, » a déclaré vendredi Aryeh Déry, du parti Shass.

« L’argent orné d’une image d’une figure séfarade ne vaut pas moins. »

Alors que l’affaire prenait de l’am-pleur, le ministre de l’économie et du commerce, Naftali Bennett, a exhorté à un traitement « sensible » de la question, et a souligné sur sa page Fa-cebook qu’il n’y a « aucune raison de manquer des occasions qui pourraient combler ce fossé entre les différents secteurs. »

Depuis que les premiers billets de banque ont été émis pour la première fois en Israël, ils n’ont montré qu’un seul séfarade, Moise Maimonide (le Rambam), certains comprenant aussi le séfarade italien Moshé Montéfiore.

Les premiers billets de banque israé-liens imprimés en 1959 représen-taient des images sans aucune marque sectorielle : une femme fermière, un marin, un travailleur, un scientifique et un pionnier.

Mais sur la série de 1969, on voyait Albert Einstein, Hayim Nahman Bia-lik, Chaïm Weizmann et Théodore Herzl, tous des ashkénazes.

Le Rambam, le premier séfarade sur un billet de banque israélien, a seule-ment été présenté en 1980.

Une loi pour couper le financement des écoles ultra-orthodoxes

La Loi sur les Arrangements, qui sera soumise pour approbation à la Knesset par le ministre des finances, Yair Lapid, comprend des réductions dans le financement des établisse-ments d’enseignement officieux qui n’enseignent pas les matières essen-tielles du programme.

Selon la loi, l’état ne subventionnera que les institutions ‘haredi (ultra-ortho-doxes) qui enseignent au moins 55% des matières de base.

Selon le projet de loi, qui sera soumis à la Knesset avant l’approbation du bud-get de l’état, « la condition pour recon-naître une institution non officielle sera les études de base, qui comprendront

55% des sujets du programme d’étude fondamental enseigné dans un établis-sement d’enseignement officiel, en plus de la participation à des tests examinant l’efficacité des écoles et des mesures de croissance (connus sous le nom de tests Meitzav) dans la même mesure et au même format qu’un institution éduca-tive officielle. »

« Le document du Trésor explique que la condition de seuil pour le finance-ment est de 75% des études de base… Une institution enseignant moins que cela est financée en tant qu’institution exonérée à hauteur de 55%, et est donc obligée d’enseigner 55% des études de base. Nous suggérons donc que la condition de seuil de reconnaissance

d’une institution non officielle sera l’enseignement des principaux sujets qui devront composer au moins 55% du programme. »

Selon le projet de loi, le financement sera fonction du pourcentage réel des études de base, jusqu’à un maximum de 75%.

Le projet de loi révèle également que le réseau d’écoles du Shass, Maayan Ha-hinouch Hatorani, et le système d’édu-cation indépendant, ne seront financé que si ils participent aux tests Meitzav et aux examens internationaux.

En outre, un comité interministériel sera chargé d’examiner les moyens d’accroître l’admissibilité d’immatricu-lation auprès de la population ‘haredi.

Selon le projet de loi, « le nombre d’étu-diants dans les établissements d’ensei-gnement du secteur ‘haredi pourrait at-teindre 26% de tous les élèves d’Israël à la fin de la décennie. Le taux d’emploi et de productivité du secteur ‘haredi sont nettement inférieurs à ceux du sec-teur général, entre autres en raison de l’absence d’études de base qui servent comme un élément clé dans l’obten-tion des outils appropriés pour entrer sur le marché du travail. Les matières de bases essentielles sont l’hébreu, les mathématiques et l’anglais. »

« Les ultra-orthodoxes sont des parasites ! » : un député de Yesh Atid crée le scandale à la radio !

Le ministre adjoint des Finances, Mickey Levy (Yesh Atid) a dénoncé les « parasites », à savoir les ultra-orthodoxes, lors d’une interview radio en direct mercredi. Il aggrave ainsi la situation tendue entre le pu-blic et le gouvernent, à l’heure ou chacun tendait à calmer le jeu.

Dans une interview à Kol Berama, une station de radio ultra-orthodoxe, Levy, un ancien chef de la police du district de Jérusalem, a déclaré que la communauté doit intégrer le mar-ché du travail, car «il est impossible d’être de rester parasites selon l’opi-nion publique israélienne. Les ultra-orthodoxes doivent supporter le far-deau national comme chacun et entrer sur le marché du travail. Il est impos-sible de continuer à être porté sur les épaules du contribuable israélien « .

Levy s’est immédiatement excusé et a

retiré sa remarque, et a ajouté: « vous êtes des citoyens égaux et le droit vous oblige à prendre vos responsabi-lité au lieu de continuer à vivre grâce à ceux qui servent leur pays. »

Eli Yishai du Shas a immédiatement dénoncé les propos de Levy, les com-parant aux déclarations faites en 1942 en Allemagne. « Si des déclarations similairesavaient été prononcées sur la communauté juive par un membre du parlement dans un autre pays, ce pays serait choqué, et à juste titre. »

Yishai a déclaré que de tels compor-tements « légitime et encourage de nouveaux dangers pour les ultra-or-thodoxes… »

Levy a plus tard, devant les membres de la Knesset, réitéré ses excuses.

Par Rainy Shimouna

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30L’information en provenance d’IsraëlEdition du 20 au 26 février 2013

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