notable pour ?.-.' vi]'!-:

our viil

RKCHEBCKÜ , D 'EAU POTABLE

POUR LA VILLE DE DIEIJZE (MOUI

Quantité 8

Les besoi: s journaliers en eau potable ;ie la ville de

Dieuze (population en 1946 : 5460 habitants) vont estimés à

750 mètres cubes par jour.

L'alimentation est assurée par l'adduction des eaux des

deux sources, l'une captée dans le vallée du Ruisseau des Ro-

seaux près de GUENtíSTROFF, l'autre captée à I kilomètre environ

à l'Ouest de LIND^'5-HAUTE. Kous reviendrons plus loin sur ces

sources, nous bornant ici à indiquer le résultat des ¿au^ea^ee

effectués •* Sources de

Dates : GU-iNESTROlT LIÏÎDRS-ïiAUT:-:

¿abite en litrei-':;inuteSO-¿-49 : 320 24,7

22-9-49 : 320 14,56

"¿tant donnée l'époque à laquelle ont été effectués ces

3ao.¿;eag,es ces chiffres peuvent être considérés comme très voi-

sins de i'ètiage. C'est donc un débit quotidien assuré, théori-

que, de l'ordre de 480 mètres cubes (400 environ avec les pertes

Le supplément de débit à rechercher s'élèverait ainsi à

300-350 ;nètres cubes par jour.

-2-

LTutilisation après épuration ou traitement des eaux de

Seule ou du Spin doit être écartée car elle se heurtera

vraisemblablement -\ des difficultés par suite d'une conditio.

chimique défavorable des eaux. On se trouve donc ici en pré-

sence des solutions suivantes :

Io) adduction des eaux de la source dite MARIKI-IEOUI

située entre BOURGALTROFF et GUEELING qui pourrait fournir un

appoint moyen de 300 mètres cubes par jour.

La source émerge à fond de vallée, à 200 mètres environ

EHS du clocher de GUEBLING, à une cote voisine de + '¿¿2. Elle

est distante de Dieuze d'environ 7 kilomètres et il ne semble

pas qu'elle puisse être distribuée par simple gravité .

2°) recherche d'eau par forage dans la proximité de la

ville •

C'est la solution de la recherche d'eau par forage qui

sera examinée dans ce qui suit.

o

Principe de la recherche

On aurait pu penser à rechercher, pur un forage d'une

proiondeur de 600 nètres environ la réserve ^quifère des grés

du Trias inférieur : Grés bigarré et Grés vosgien • En effet,

•s-

il üva it oté exécuté en 1906-07 pour la Société des Anciennes

wines Domaniales de l'Est un forage profond de 64 7 mitres qui a

jusque vers 1930 fourni un débit artésien intéressant : 400 li-

tres/minute, d'une eau renfermant 0,4 gr. de sel par litre à

la température de 22° .

Indépendamment du prix de revient élevé dTun tel forage,

une telle solution doit cependant être écartée» En effet, le

forage ayant été établi avec une protection insuffisante è la

traversée des gisements de sel gemme du Keuper inférieur et du

Muschelkalk moyen ne devait pas tare1 era de détériorer. Des

1913, l'eau du forage révélait une teneur en sel qui alla en

augmentant - en même temps que les pompages d'eau et: 14e d:";ns

les forages d'exploitation voisins mettaient er? évidence une

intercommunication par les couches de sel entre le l'orage et

le gisement.

En même ter,ps, le débit artésien diminuait progressivement

pour tarir définitivement pendant l'hiver I9P-.-I93S. Pfr la

suite, des effondrements se produisirent entraînant, avec la

destruction du fora^e^des dégâts de surface qui aaem-rent les

U&lines à entreprendre des travaux de cimentation des venues

d'eau. Ceux-ci furent exécutée, dans des conditions particu-

lièrement délicates par le Société des Travaux ¿Souterrains en

1925 . Il paraît Liai heure use ment à peu près certain que ces tra-

- 4 -

vaux n'ont pas abouti à cond^mn^-r efficacement la communication

ouverte ainai par le. p; rtie inférieure d^ forage entre le jise-

ment de sel gemme e.t les assises aquifl-res des grés du Trie-

inférieur .

Ainsi, à moins que l'emplacement en ¡-oit report;' à une

assez grande distance de DIEUZE, on doit s'attendre à ce qu'un

nouveau forage profond dans lü proximité immédiate de la ville

de DIEUZE rencontre des eaux plus ou moins chargées en sel

marin.

Une telle situation devrait attirer impérieusement l'at-

tention sur la nécessité et l'urgence de mesures de protections

le le. réserve aquifère profonde des grés du Trias inférieur, la-

quelle a apporté depuis un quart de siècle dé^à une contribution

importante à l'alimentation en eau potable de la 'vioselle .

o

o o

II reste donc, comme seule possibilité de forage, aux

environs de DIEUZE, celle de ls recherche par un fora¿e relati-

vement peu profond, convenablement emolacé, des eaux di; nive-iu

aquif&re de XB Dolomie en dalles. Eventuellement ce forage sertit

poursuivi óusqu'fu niveau aquifère du Grés à Roseaux.

-5 -

Eca pl& cement

La nécessité d'assurer au î'orj e an b f<;in versant suf-

fisamment étendu de la ou des formations aquif'res oblige à re-

porter l'emplacement à une aasen grande distance de la ville

dans lTun des vallons des petits aff?Luents de rive droite

(îlord-Ouest) du Spin. Le vallon du ruis ser. u du Moulin, le plus

rapproché de B'EUZE, entre GUJSIïJaSTHOPF et KERTÏlICll-l^o-DIKUZE,

doit être écarté car un forage dans ce vallon risquerait de

nuire aux captares déjà utilisés pour l'alimentation de ces

localités.

Un emplacement dans le vallon du Ruisseau dt.-s Hoseuux,

plus au Nord, se présente plus favorablement sous ce rapport.

De plus un forage dons ce vallon se trouverait à relativement

faible distance de la conduite existante d' araen'e des eaux de

la source de GUEBïSTiiOFF . Il est situé à 1900 mètres environ

au ITord-Cuest du carrefour central de CEB-ïTROF^' , à proximité

de la traversée du Ruisseau des Roseaux par le chemin, en bor-

dure Ouest du che:nin et au Sud-Ouest du ruisseau. Cet emplace-

ment a été reconnu le 2-2-50 en compagnie de ":, Déret et /.yme,

du Génie Rural de la Moselle, et de M . r.iinoux, Ingénieur Géolo-

gue du E . R . G . G . Il est report'- sur la c;,rte au 1/20.000

jointe à ce rapport.

Cote approximative de l'orifice : +• 233

Provisions pour lü coupe géologique

Llames irisée;;, supérieures

Division inférieure : 'viornes rouges

DoloLiie en dalles

soit une profondeur ù prévoir de

Dans le cas où le débit rencontré se-

rait insuffisant, le forage serait pour-

suivi dans les assises suivantes :

Marnes bariolées sur le Grés à Roseaux

Grés à Roseaux

SO

5

Z5 ai. env

soit une profondeur totale à prévoir TO m- env

Le niveau piézométrique doit être attendu au voisinage de 1:

ourface, soit à la cote f 2ZC environ.

Données concernant l'exécution

Profondeursa ppróximatives

0 - 8 mètres Fora¿-e en 75 0 mm.Tubace en colonne d'acier, rivée, 600 mm.,épaisseur 5 mm. Colonne centrée par guides.Gaine de ciment, entre tube et terrain,coulis de ciment pur - Ciment Portl;-.-r„ DISHrZINC, première qualité. Il est important quecette cimentation soit effectué- avant de pour-suivre l'approfondissement du forare.

Cette ¿,úine répond aux nécessitée suivantes;stabilité de la tête de forage ..•élimination de:; eaux superficielles (sécuritébactériologique des eaux).

-7-

8 -

7 -

0 -

30

30

Zö

mètres

mètres

me tres

: Forage en 595 mm.

Tubage en 55o mm.; colonne rivée, épaisseur5 mm. Tubes pleins.

Traversée de la Dolomie en dalles.Forage en 545 mm.Essai de pompage après curage prolongé«Ponpe à 5 m. du fond. Débit 15"à SO m V hDurée : en principe 134 h., éventuellementprolongée à 72 heures en cas de résultatfavorable quant au débit.

Prélèvements pour analyse chimique renou-velés de 6 en 6 heures• Le dernier prélève-ment étant seul envoyé au Laboratoire d'i.n; *lyses •

Si cela est reconnu nécessaire, le forage serr-< poursuivi

comme suit :

?orage en 545 m m .'¿b - 65 mètres

29 - 65 mètres Tubage en 450 m m .Colonne ci';jcier rivée, épaisseur 5 ras.Cette colonne sere crifpinée sur la hauteurde la Dolomie en dalles (prévus entre f"0 et25 mètres) ainsi que les parties les plusaquifères du Gré« à Roseaux (entre 4T >jtG5m) .

L'intervalle entre colonne de 450 et terreinsera garni de gravier.

Essai de pompage après curage prolonri,aspiration de la pçrape à 5 m . du fond.Débit de 15 à SO m^'/heures . Dur^e de pompage72 heures sans interruption.

Prélèvement pour analyses chimiques .

Forage terminé .

Si le forage devait être exécuté à l'injection, ce qui pourrait

être autorisé jusqu'à la rencontre de la Dolomie en dalles, soit

- 8 -

jusqu'à la profondeur de 50 mètres environ, l'entreprise devra

assurer le carottage de la traversée de la Dolomie en dalles.

Remarques concernant la composition chimique probable des eaux.

Les eaux de la Dolomie en dalles recherchées par le forage

trouvent actuellement leur exutoire dons 2 sources sommairement

captées au voisinage de la Patte d'oie formée par la jonction

des trois vallons confluant au Ruisseau des Roseaux«

L'une de ces sources est située à proximité et en bordure

Ouest du chemin conduisant à l'emplacement des ceptages environ

650 m . au SSE de cet emplacement«

Une deuxième source est captfe sommairement à 400m« au UE

de la précédente.

L'emplacement des sources est indiqué sur la c&rte au

l/EG«000 e ¿ointe à ce rapport.

C'est probablement des eaux de l'une de ces sources qui

ont donné lieu à une analyse chimique er date du 2I-II-ZZ p&r

le Laboratoire Municipal de btrasbourg (ainsi désignée :

source n° 4 = source de la Panse, vallée du Ruisse&u des

Roseaux) .

Cette analyse a donné les résultats suivants :

Aspect limpide, dépôt de

sable

Per soluble dam: l'acide chloihydrique••••• 0,5 mg/litre«

dilué à froid.

-9-

Analyse de l'eau décantée

Résidu à 110° 1093,0 oag par litreRésidu à 180° 1055,0 " „Késidu calciné 330,0 " Ç"Ammoniaque 0 „

.Nitrites 0 "Nitrates traces "Fer dissout en FeO <\I0 "Calcium en CaO 294,0 "i. ,¿nésiuDi en '"gO Il-iü, O "i.cidepCarbonique dee bicarbonatesoí, 00 ¿ 350,0 "Acide suli'urique en ¿0r/ï 355,0 ";cide cñlorhydrique en"Cl 5,0 "

Lureté totale •;[ ^ , 5 = ^ n

Ainsi^ si l'attribution de cette eau à l'une des sources

ci-dessus est bien exacte, l'eau de la Dolomie en dallas nux

äffieurementö révèle une minéralisation de l'ordre du rar me

par litre. L 'on doit raisonnablement s'attendre à troaver par

forage une eau un peu plus ciiai-gée en sels minéraux, soit une

teneur de I à 1,5 gramme par litre.

En ce qui concerne la composition chimique des eau>. du

Grés à Roseaux une indication est fournie par l'analyse sui -

vante effectuée pai- le Laboratoire Municipal de Strasbourg,

sur prélèvement du 7-4-49 à la source de GUEBESTROFF servant

actuellement à l'alimentation de la ville de DIEUZE :

Aspect et couleur limpide, incolore treeléger dépôt de matiè-res terreuses.

Odeur 0Goût norma 1Résidu à 105° 778,0 mg per litreRésidu à 100° 73ó,O "Résidu Cülciní 5b4,0 "Ammoniaque ' 0 "Nitrites 0 "Kitrates tracesFer total en PeO 0,05 "Calcium en CaO 211,0 "Magnésium en îffgO 97,OC "Acide carbonique en Co 0 299,0 "Sulfates en S0„ ~. 191,0 "Chlorures en CÏ 13,0 "PII 8, 5 "Dureté totale 61,9° fren o T Í s

lureté permanente (calculée) 29,7° "

Le Directeur, s if-né : '.'.'eis s

II s'agit d'une eau isoint; chargée que la précédente . "Tou-

tefois, si la recherche doit êtr^ poussée ¿usque dans le ^rés à

Roseaux on doit attendre par forage une mineralisation par fora-

ge légèrement supérieure, soit par exemple de l'ordre du ;raame

par litre. Cette minéralisation atjsez élevée ne doit cepend&nt

pas, à mon avis, constituer un obstacle pour l'utilisation de ces

eaux. On connaît trop, en effet,les difficultés, souvent insur-

montables rencontrées dans la région pour obtenir des eaux de mi-

néralisation moins forte« Sous ce rapport la source de riARIENBCUE

près BOURGÀLTROPF se présenterait beaucoup plus favorablement

d'après les résultats de l'analyse suivante en date du I0-II-23.

-II-

effectuée par le Laboratoire Municipal de Strosbocrg

Aspect • liRésidu sur le filtre tr; esP.e.. i du à 110e AI'," m¿: n-:.r litreHásidu à 180° 412, "Résidu calciné 43,- "A.;itnoni:.<a ue 0Nitrites 0Nitrttea treesPer total en FeO ",08 T!

Fer dissout en FeC ' , 0 8 "Culcium en CaG IC? ,0 ";;agnésiurrî er; "gü 8 r ; ,0 ".-.cide carbonique des bicarbonates . . . . . . . .en C0 2 SOC, 0 "Acide suli"arique en S0„ 2 8,0 "A.ciàe ohlorhydrique en Cl '¿,, 0 "

(40,3° fronça isDurit ' totale ( î- . ,9° allc:r:?-:nds

PARIS, le 9 '.!;¡rn Ï950

A¿;;régí de l TUnivercitéCollaborateur auxiliaire

au Service de la Carte G 'olo.jiquede France•

MINISTEREde L'INDUSTRIE 5c du C O ' . E R C E Paris, le 31 Mai 1952

Bureau des Recherches Géologiques

et Géophysiques

69, Rue de la Victoire, PARIS (9°)

L. GUILLAUME tat G. MINOUX

LE TûaAGV. PCTJH Lk VILLi.: DK DI'-lUZ-E

à GlTJJlTESTr.Or1^ (Moselle) 1952.

("totale » 44, 80m

Profondeur :|reboaLuLe = C 5 f 57m

Rapport final de surveillance géologique - Coupe ¿r./'ologique

Résultats obtenus « Conditions d'utilisation.

Coordonnées Lambert de l'orifice du forage :

x - 920,00 \ '¿oney = 156,18 J Nord Iz = -1- 234,17

423,99 1 ¿one Nord,44 / de Guerre227

FeuilleB

L.fi. 1/20.000 : Chate-cu-balins XXXV-I4 N°5 ~6Carte E .;•.!. 1/50.000 : '¿.irrebourg K c 53 1/4 S.v..

- £ -

LE FOR» GE POUR LA VILLE DE DIEÏÏZE

à CÜL'NESTROFF (Moselle) 195 .

Rapport final de surveillance géologique - Coupe géologique

Résultats obtenus - Conditions d'utilisation»

DONNEES CONCERNANT LE FORAGE.

Emplacement : Forage exécuté au voisinage immédiat du point

proposé par M . L . Guillaume, soit à ?060m env.

au Nord du clocher de Kerprich- les-Dieuze (Cf. ai

nexe 1, 1/20.000 - Annexe 2 , l A « 2 5 0 ) .

Profondeur maxima atteinte - 44,30mProfondeur finale de capta¿,e = ¿:.',ö7m

Cote du sol à l'orifice = + £14,174 (N G F)

Cotf borne repère = f 234,£69

Durée d'exécution : environ 4 mois, du 16-1 au 7-5-19-52

Entreprise de forages : ï>ï fiULSTLR ± FAIBIE à Gt-Nicolae, du Poi

Chef sondeur : RUKBACH

DISPOSITION DU FORAGE. - (Annexe S = croquis üt l'ouvragetermine)

0,00 - "* , 70 Avant puits et tubage plein 800mm, épaisseur 6maacier ordinaire.

1,70 - 8*, 00 ¿orage en 800cim à l'injectioh.Tubage plein 600mûi 0 int., ep. 5mm, acier orainai •Gaine ciment Portland 160 et 850, 6C sacs (cimentadditionné de sable) -F complément de oiuie^tbtion

de 10 sacs derrière tube de 800aim. (1)

^ • ' Cette cimentetion a été exécutée en dehors de la surveillancrde la Direction des Travaux. Elle a été ¿:en£e par l'inonda»tion du chantier qui avait occasionné des affouillementa è latête du „sondage (rapport du 13-2-1952)

X; ï

- 3 -

8,00 - 29,33 Forage en 600 mm à l'injection+ 0 , 8 7 - 29,33 Tubage plein 550 mm 0 int., ép . 6 mm, acier ordi-

naire rivé.0,00 - 29,33 Gaine ciment Portland bouchon : 17 sacE coulé per

tube?gaine : : 38 + 20 + 7 «

65 sacsLa pose de le gaine proprement dite s1est effec-tuée à la pompe par tige 1/4" descendue à 22,65m(tête du bouchon vers 26,00m)

29,33 - 44,80 Forage trépan 18" à sec.35,57 - 44,80 Remplissage d'argile damée surmonté d 'un bouchon

de ciment de 5sacs- (rebouchage du forage jusqu'àl£ baso de la dolomie)»

27,57 - 35,57 Tubage perdu 400 aim, crépine sur 6m à 1s base,guidé .Gaine de gravier calibré à l'extrados de ce tubag

Coupe géologique (d'après les échantillons recueillis mètre parrnfetre et les renseignements consignés ac rapport]

0,00 - 0,20 Terre végétale.0,20 - 6,00 Mélange d'srgile jaune rougeître, avec débris

calcaires et graviers roulés, ébouli ; des pentes(grés rhétien, par exemple) et de Marnes iriséessupérieures .

MAÎÎNE.S IRISEES SUPERIEURES

6,00 - 28,65 ("Harnes Rouges")» argileuses avec quelques rarespassages de dolomie marneuse verdâtre .Pratiquement pas de gypse.

KEUP^R MOYEN

28,65 - 36,20 "Dolomie en dalles" (horizon aquifère recherché)36,20 - 40/41 Marnes bariolées rougeutres et grises.40/41 - 44,30 Grés à roseaux, gréa, -H argileux.

Résultats hydrogaolofiiau.es

Observations sur les essais d'étanchéité effectués après lesclmentations """"

A) Forage à 3,00m. Cimentation du 600 mm effectuée les I? -it13 -2 . Partie supérieure du bouchon à - 6,05

le L5-*:-I952 après épuisement jusqu'à -5 ,79 , afflux d'eaude 40 1/h (^0,66 l/minute) entre -5 et - 5 , 7 9 .

le I9-.';-I952 après épuisement jusqu'à - 5 , C 4 , afflux dTe.:.ude 50 1/h (C,OZ l/minute) entre 5,46 et 5 ,64 .

£,) i'orage à 29,33m. Cimentation du 550 mm effectuée les 8-3(bouchon) et les II, 12 et 13-3 (¿aine) .Tete du bouchon vers -26,00-(ùnnexe I V ) .

le I4-3-I952 après épuisement jusqu'à -20,57, afflux d'eaude 240 1/h (=4 l/minute).

le I5-3-I952 après épuisement jusnnrà -21,88 et remontée denuit non pbservée, afflux d'eau de 9ô 1/h (-1,6 l/minute)entre -12,50 et - 9 , 0 4 .

le I7-3-T952 après épuisement jusqu'à -21,85, afflux d'eaude 127 1/h (=2,12 l/minute). Une arrivée dTeau a pu être déte-lée par inspection solaire vers 20m da profondeur.

le I9-3-I952 après traversée du bouchon jusqu'à «-."9,00m,dernier épuisement à -27,13 indiquant à la remontée et à ceniveau un afflux d'eau de 72 1/h (=1,2 l/minute).

Basai d'épuisement du 8-4-1952

Forage è 44,80m - Retiré 65 goupapes de 230 litres de10 28 à I£ 51 soit à une cadence moyennede 6,25 m "'/h environ

Mvei-u de lTeau - au départ -2 ,60à peu près stabilisé en fin dTessai, ver.c

-^5,4C

Remontée observée pendant In 1/2 à l'issue de l'essai - niveaurétabli à - C , 0 8 au bout de ?C minutes.

- 5 -

Essai de débit N° I (10 et II-4-I952) (Diagramme Annexe V) .

Forage à 44, 80m : (Forage curé lors de l'essai dTépuisementdu 8-4) «

Niveau de l'eau avant l'essai : -0,60m ( 10-4 à 7h)(Profondeur du niveau de l'eau rapportée au sol naturel.)«

Pompe à piston 8" - Moteur 45 CV - Aspiration à 42 ,80 .

Mesures de débit : bac jaugé de 194 litres.

Mesures de niveau : sonde électrique, observation par mil liaia-pèremètre.

Pompage commencé le 10-4 à 9h46, terminé le II-4 à 14 h .

Durée totale : 28 h 14 Durée totalisée des arrêts :Durée effective ; 24 h 12 4 h 02'

Une stabilisation satisfaisante <ÎU débit, avec toutefois, unetendance générale légèrement décroissante, de 9m3/n environà 8,5 rag/h environ, n'a été obtenue qu'à partir de la 8e heureet jusqu'à la 25e heure, le niveau étUi.u fixé à la limite d'aepiration de la pompe, soit vers 4I-42m. (I)»

L'essai de réduction ..e débit, pendant les 4 dernièresheures s'est révélé peu satisfaisant en raison des difficulté?du réglage de la pompe et m.O^ré les diminutions successivesde la course. Stabilisation partiellement obtenu« vers , 3 , 6 -3,7 m3/h pour un niveau voisin de - I4m.

Ces diverses valeurs ont été portées sur une 1ère carac-téristique (Voir Annexe VII) .

Température de l'eau : I0°5 à IIo.

Remontée de l'eau : Niveau rétabli à -12,15 après 10 minutes-10,22 " 20 »- 3,40 " 3 0 "- 3,10 " 4 heures

(I) Les mesures de débit étaient toutefois entachées d'uneerreur par défaut d'l/6 environ par suite de projectionsde 1'emulsion air et eau hors ue l'écoulement de la pompe,soit pour fixer les idées, 30 litres environ (1,30 m2/hjéchappant au jaugeage pendant une mesure qui a donné 194litres en 1*20 (8,73 m 3 / h ) .

- 6 -

Le débit ainsi obtenu étant nettement insuffisant (demande

complémentaire de l'ordre de 200 à 300 mS/J , soit £6 à 25 ?,!3/h

en 12 heures), plusieurs solutions ont été envisagées pour l'a-

croître :

a) approfondissement complémentaire au grés à Roseaux ,* ceci

comportait le risque^pour un gain de débit probablement assez

faible.de mettre à jour ces eaux beaucoup plus minéralisées que

celles de la dolomie•

b) afin de pj-ofiter de l'installation et du personnel sur place

acidification de la dolomie.

Acidification N° I (2I-4-I952)

a) La tete du tubage 550mm avaient été préalablement surélevée

de C,80m par rapport au sol.

Essai d'absorption préliminaire ; 10 h 13 à II h 13

Niveau statique avant essai : -1,68m (par rapport au sommet550mta)

Remplissage à l'eau claire.

Niveau abaissé de-0,l0m dans 3a 1ère minutesoit une absorption utilisable, en tete, de l'ordre de I ,50m3/h .

b) Acidification proprement dite : 13 h 5?. à 15 h 59 .

Injection par gravité d'I tonne d'acide muriatique étendud'une fois son volume d'eau"J soit en tout 30 tcuriesrle 6*0 à 70kilos d'acide étendu, par tiges crépin^es 30/42 descendues auniveau de la dolomie, aolt pied à - 3 5 , 5 0 .

c) Eau de smpression injectée pendant et après l'acidificationsoit au total : 4 è 6m3 environ .

Une assez vive réaction (notamment dégagement d'hydrogène )a été constatée dans le forage jusqu'au lendemain matin 2 - 4 .

- 7 -

Essai dTépui3enent consécutif à l'acidification N° I (2I-4-52)

Après curage du fond ayant ramené eu jour 20 à 50 litres dedébris (dolotaie, marnes bariolées et marnes grises), épuisementconduit en deux phases, au moyen de la soupape de 230 litres.

1ère phase 60 soupapes de I0h43 à I2hO2

Niveau i e b a i s s é d e " ¿ > I Í à " 2 0 , 8 7remonté à - 10 ,90 après 1/2 heure

" 3 ,36 après 2 heures

2ème phase 8o soupapes de T4h39 à Iôh3I (cadence de 9mr/

w . abaissé de - 2 , 9 5 à - S 2 , 2 7Niveau : * 'remonté à - 1 0 , 9 5 après 1/2 heure

« - 5 ,59 après I h 08 ' .

Acidification N° 2 ( 2 4 - 4 - 1 9 5 2 ) .

La tête du tubage a été encore sur;levie d ' u n mètre (toit

+• Im, S"1 pur«*- 0!) e ^ ^ e i'ond ar^ileu;; redamé à - 3 5 , 5 0 .

a) essai d'absorption préliminaire : 9 h 27 à 13 h ? C .

Niveau statique avant l 'essai : - I,04rr poieg> . 'Ol.

Remplissage à l 'eau claire jusqu'à l 'orifice.

Niveau abaissé de - 0 , 2 0 m dans la 1ère minute .

Boit une absorption utilisable, en tête, de 2 m S / h env .

b) acidification proprement dite : 13 h 40 à 14 h 47

Injection par gravité de 850 kilos dTacide muriatique pu :

(20° B é ) , soit. 1 3 couries de 65 kilos environ, selon le même

dispositif que pour l'acidification n° I

c) eau de surpression Injectée pendant et après l'acidificatior

soit au total 5 à 7 m3 environ.

Réactions dans le forage très faibles.

- 8 -

Essai d'épuisement consécutif à lTacidification N° 2 (25-4-52)

Après curage du fond (très peu de débris : mêmes éléments qu1

après l'acidification K° I ) . Epuisement à la soupape de 22C

litres conduit en 2 phases .

1ère phase ôo soupapes de II h 23 à 12 h 41

Niveau abaissé de -2,85 à -23,50

remonté à -11,69 au bout de 50 minutes- 4,06 au bout de 2 h 16' .

2ème phase 100 soupapes, de 15 h 25 à 17 h~I3 (soit cadencede

„. . abaissé de -26,65 au maximum

remonté à - 15,00 au bout de 24'

- ' 5 ,15 au bout de 2 heures.

Les opérations d'acidification n'ont pas été poursuivies, en .

raison : :Io) de l'état de l'altération de la dolotnie servant d'appui

au tubage 550 m m .

2°) de la protection nécessaire de la gaine ciment du 550 mmau pied de la colonne.

3°) de la faible amélioration de la pente de la remontéeconsécutive à la 2ème acidification, par rapport à celleobservée à l'issue de la première opération.

Essai de débit ne 2 ; Essai final (28 au 30-4-5 2) (Annexe VI)

Forage rebouché à -3C.75 (argile damée)

Niveau de lTeau avant l'essai : - 0,95 (28-4 à 15 h 00)(profondeurs du niveau de l'eau rapportées au sol naturel)

Pompe à piston 8" - moteur Diesel 45 CV - Aspiration -33,95

Mesures : bac de 194 litres et sonde électrique.

- 9 -

Pompage commencé le 28-4 à ]5 h 02, terminé le SO-4 à IôhOf

Durée totale : 48 h 06 ' /Durée de l'arrêt pour changeA

Durée effective: 47 h 41 paient de course : 25' /

Sauf ?. pointes poussées au voisinage de 15 et 16 m / h(?.C et 2.0e neure de l'essai), une stabilisation généralementsatisfaisante a été obtenue dans la 1ère phase (4e à 4 C e h)puis dans la phase finale à débit réduit (41 à 4 8 e heure) avecles éléments suivants :

40 premières heures

7 dernières heures

Débits i Niveaux

nII à 12 m V h

6 à 6,4tn2/h

26 à 2 3 m . env.

II mètres enviror

Pendant la dernière partie de la 1ère phase, on peut obser-

ver, {soit de la 2Ie à la 38e heure) une remontée progressive

du niveau de -20 à -27m environ, pour un débit moyen de IIm"/i.-

Ceci peut être interprété comme l'indice d'un décolmatage de

l'horizon aquifère en profondeur.

Température de l'eau : voisine de IIo

Remontée observée pendant 2 heures à l'issue du pompaie *

Niveau rétabli à - 3,33 après 15'- 4,5 2 Tt I heure- 2 48 " 2 "- 1*20 " 40 " (2-5 à 7 h OC)

Après cet essai, le captage a été définitivement aménagé par

cimentât ion du fond à - 55j5.7_ > pose du 400 mm crépine et de

la gaine de gravier. Aucun essai de débit nTa suivi ces opé-

rations.

- 10 -

CARACTERISTIQUES DU FORAGE,

(avant et après acidification) .

Le diagramme Annexe VII établit les caractéristiques de

1Touvrage avant et après "ouverture" de la dolomie par acidifi-

cation.

Ce traitement chimique a permis de réaliser, pour une

même dépression de pompage, un gain de 5Of« environ par rapport

au débit initialement obtenu :

Niveau dynamique ¿ssa i N°I Essai final

23,50 (toit de la dolomie) 7,5 m V h II à 12 m0/heure

Le régime d'exploitation maximum du forage se trouve

ainsi limité ou voisinage de cette dernière valeur, sans qu'on

puisse raisonnablement*espérer obtenir un supplément d'amélio-

ration notable par des acidifications ultérieures.

- 11 -

-QUALITE DI-::. EAUX

Les tableaux suivants rassemblent les principaux élément?des analyses effectuées sur prélèvements à l'issue de deuxessais de débit :

Essai de débit N° 1 - Prélèvement du 11-4-52 -10 h 00.a près

24 neures de po.-apage

en mg/litre

f 13° f Res . sec

t 105-110° jDureté

tot. | perm.

o rj y •

l'uncy1017 805 » 6?°5 j ?

B . il . (r . & .896 99

Essai de débit N° 8 - Prélèvement du 50-4-52 » 15 h 0Ctaprès

48 heures de poi: pa¿.e• I _

IKancy

air 1 .076 P.60 : 108 65

La b • «un •STRASBOURG 1.198 44°8 j 308 j ?36 S08 92

L'annexe VI a indiqué (courbe verte) la marche de 1'du chlore introduit dans 1' ^orizon âquifère lors des deux acidifi-cations : après 48 heures dTépuisement ininterrompu, la quantité dechlore était encore 9 fois supérieure à celle des eaux d'origine.

Les annexes VIII a-b-c, donnent le détail des analyses effec-tuées par lee laboratoires de MAKCY et bT

Même en faisant abi-.tr>-ction de la teneur en chlore artificiel-lement élevée à lTissue de l'essai final et qu'une exploitation

prolongée doit normalement ramener à sa valeur initiale, on

ne peut que constater l'élévation notable de la teneur en sul-

fate de chaux, ainsi que des duretéB, durant le pompage inin-

terrompu de 48 heures : on se trouve ainsi, finalement en pré-

sence d'une "eau très dure et de dureté permanente dlevée",

traduisant un appel aux réserves profondes d'une nappe en re-

lation plus ou moins lointaine avec .:es assises gypseuses.

Il est douteux que la qualité de lfeau de ce forage puis-

se s'améliorer -près une exploitation plus ou moins intensive.

- CONCLUSIONS -

Sous, le rapport des conditions de débit, le forage pour

la ville de DIüüZE exécuté sur le ban de GUE1ÍESTR07F n'e per-

mis d'obtenir que In moitié environ de l'appoint horaire

nécessaire pour l'alimentation en eau de la localité, soit 10

à 11 m 5 / h contre 20 à 25.

La qualité d*s eaux s'est, au surplus, révélée assez mé-

diocre, en ce qui concerne lu dureté et le minéralisation, par

suite de le présence d'une quantité notable et croissante de

gypse, laissant peu d'en noir pour une amélioration subst&rtiel-

le par exploitation prolongée .

PARIS, le 2 Juillet 1954

G.

Ingénieur Géologue B.ïï.G.G.

Collaborateur au Service de la Carte Géologique

de FRAIIGE

JJocumetvCs Pho toqraphiaues

Je GUeWSmOFF (ßleuze JAcioUFtcBbion //?/

¿t-

Act dif/cet/on /V?2 . 24.4. fy5*

¿puisement â/orès acidification

Je ctiHt

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L» "•* \ * ' ' / CHATEAU~ SAL/W$ S-B

ANNEXE IT

F O R A G E dgJ))EUZE

2° Feuille

Section A - 5° Feuilley 2o3

fOBAGE DE 6UENESTR0FF.- DÎEIJ2E

CROQUIS. DU FORAGE TERMINEDe orifice 1334-. 1?

j Avaht puits¡Tb

Arqile ¡aune'Fartage trépan

Tubage plein. 5%, ep.

Gaine ciment 70*acaPortland _

Marnes rouqes"

( ID i vision

inférieure

T u b a g e pleut tto"Z,\ nvé 6% Marnes irisées

supérieures^)

bouchor i /- 65 »ac-i

l—, 28,65• 1-29,313 (

e en dalles"/crépine Sur 6

Gaine et qrav>er *-,tre r,,b»

Marnes bariolées

Heà>ouch<3qe du foraqe

Echelle d?s p/tofofj&eurs,

18' ¿r

TTÏÏFH

d'élan

/a" /a'

chéilé

: ! . ! . : • : . - | : ::i:

..-A .'

après cimentation du 5 5 0 % ^r ¡""Remontée die Peau ^

=_! 240 ¡/mètre

FOR'AGÉ DE ' DlgUZEi MoselleProf: 29735

• • , i - - r

. •

- -

Aspiration àUM

de ÜfFfJ7F(wäMJI

30-4-1952 A N

flî 1 2 h W 1

FORAGE DE GUENESTROFFDIEUZE (Moselle)

Essai de débit Pina

40- 2-

ANNEXETZZT

0 1 2 3 4 5

FORAGE DE GUÉNESTROFF(DÍEUZE)

CARACTERISTIQUES

Profondeur find rebouchaffe

Aspiration¿2,60

CM.

¡6.

STATION D E REC iihkcm:s QLa 5 M » ! 1952.

N A N C Y

' **'*4 Forage de PISOZE (Moeelle).

ETÜDE PHYSIQUECARACTÈRES ORCANOLEPTIQUES

Couleur : . .,' .. .... 'Oaeur :Saveur : , . .Turbiditú :

MATIÈRES EN SUSPENSlOï : !»,,• examen

CARACTÈRES PHYSICO-CHÎMiÛ^f S

Rôsistivjté à le» • . 1017 obas/Ott*Rösidu sec â 105-; : O 892,0 A

Degré hydrotiméL. (jut ' .total : 47,5 émgréê françeiapermanent £1*0 • - •

Alcalinité total* <£U |(. Û J «|a?t0 ««Ai**» (eu OO^H)Bilan-duCO2 :

CO2 des ca- ûa* s : OjO - • - * mg''litre 1 G0° totalCO2 des bica iïormtes • 244 ,0 —.COa équili: -*ftt 2 3 Î OCO 2 agressi: . 0,0 — '

Oxygène dissous T

APPRÉCIATION DE L'AGRESSIVITÉ i

Bau Incrustante (par suite de le perte de CO2 au contactde l'air atmosphérique. Défaut de OOg équilibrant 1 teneurthéorique * 40 mg/litre).

da Dieuze.-

ÉTUDE CHIMIQUE

ANIONS

Alcalinité bicarboniqu© (HCO-Alcal m i t <? vraie ' (OH:~Carbonates . = -co-* -Sulfates _ . . . . . - . . so* -Chlorures . _ . . -»... reí?~Nitrates ... ._. ino"J-~Phosphates . - _ ^ H *Silice „.... isio3j~

CATIONS

Calcium . - - - (Caj + •Magnésium . . .'. . i«g,+

Sodiua . - {Nal +

P o t a s s ¡.um . . JCBÙtFer " . 'Fe, + •

Azote ammoniacal .:«K4. +Azote niLreux -ÜO*; ."Sal f lire s H2SI

orgfBTiiquetf »w

RECHERCHES SPÉCIALES

r n g litre

427,00,0

198,012,0

5,2

m ù ¡ilre

7,00

4,120,340,08

33,5 1,08

176,057,0

0,09

8,624,68

-v-

« ! «C | CO 0

U

E A U âure, dont la minéralisation est surtoutformée de bicarbonates de chaux et deLégèrement sulfatée.

-H"1-

en

par ittre

Le Directeur

VILLE DE STRASBOURG(Bas-Rhin)

Office Municipal d'HygièneLaboratoire Municipal de ChimieI, Place de l'hôpital

Téléphone : 416.48App. ¿99,

ANNEXE VII

C O P I E

Strasbourg, le 8 Mai 1952

L'échantillon de n_Eau"

déposé le 3 11 si. 1952

par leGKNIE RU •"•AL

CÍIATEAU-SALINS

a donné à l'analyse les résultats suivants :

Conc. : Eau forage A . E . P . Dieuze- prélevé le 30-4-52 à 15 heures, après48 heures de pompage, à l'issue de l'essai de débit Îΰ ° .

aspect et couleur trouble, lér'-rr- :.t ; : . -lescente, d.'-.*' de rouille.

Odeur . inodoreGout normo IRésidu à 105° «. II9n,0 tn /litreRésidu à 180° 1021,0 mg/litrelêri.&x calciné 800,0 mg/litreAmmoniaque • 0Nitrites 0Nitrates tracesPer total en Pe 0 0 ,7 . tng/litreCalcium en Ca 0 3C3,0 mg/litreMagnésium en M & , 0 ^ . 92,0 mg/litreAcide carbonique des bicarbonates en CO*". 303,0 mg/litreSulfates en SO" 286.0 mg/litreChlorures en Cl 3¿., 0 tng/litroPh 7,0Dureté totale 7PCC degrés françaisDureté permanente 'calculée ) 4*±° 8 " "

Le Directeur

signé : illisible

ANNEXE VIII c

STATION DE RECHERCHES HYDROLOGIQUES

Nancy53bis, Sue de le Commanderie L e z ^ ± I g 5 g

Tel¿phone 44-44Forage de Dieuze (!'.

C O P I E———————— _•_ (

Prélèvement du 30-4-52 à 15 h . après 48 heures de pompage àl'issue de l'essai de débit N° 2 (

ETUDE PHYSIQUE

CARACTERES OiiCAÏÏC^PTlQUES

Couleur :Odeur :Saveur :Turbidité :

MATIERE EN SUSPar.'JION : leur exaaen

,95

CARACTERES PHYSICO-CHIMIQUES

pK 6

Résistivité à 18° C 812 ohms/cnRésidu sec à I05-Iir° C 107 6,C mgAitre

Cegré hydrotimétriquo : 3U, 2 degrés franchir.totf 1 4L1., 0 " "

per:;;aner. t

Alcalinité totale ( u " . O ) 45 7, 0 mg/litrt ( er: CO 2 H

"Bilan du C O 2 :C0„ des carbonatyg 0,0 m g A i t . (CO tot.COy des bicarbonates 260,0 - (C O ; équilibr-tnt 46,0 - (C0 ¿ agressif 0,0 - (

Oxygène dissous i nor. doté, nécessite un prélèvement epécial.

APPRECIATION DE ^AGRESSIVITE

La déterminatior. des différents termes de l'équilibre du yck, car-bonique et des bicarbonctes, ainsi que les résultats de l^essaiau marbre, montrent que cette eau eat voisine de sec conditionsd'équilibre, avec une nette tendance à être incrustante. Si leconcentration actuelle en sulfates se maintient, cette eau pourraêtre dangereuse à ce point de vue vis-à-vis de.a mutéri&ux fei*reux

ETUDE CHIMIQUE

Amono

Alcanité bicarbonique (HCO^)-

Alcalinité vraie (OH)-

Carbonates (00^)=

Sulfates (S04)=

Chlorures (Cl) -

Kitrates (NO3)

Phos pile tes (P04H)=

Silice (3iO3)=

Cations

C.ulcium (Ca)-H-

•Magnésium (Mg)+ +•

..odium ( Î ÏU)+ )

Pot. .: o i um ' )

.¿'er (Fe)-f- +

(NH4) f

(NO2) -

(H2S)

''•.zote ammoniacal

Azot-„ nitreux

Sulfures

Matières organiques (en mg/lftre a'milieu alcalin)

RECIüJiiCHES ..PECIALüü

0,0

0,02 aig/litre

mg/litre457,0 :

0,0 :

336,0

108,0

4,3 :

0,0

36,0

m. V l7

•-• »

o,-

I,

itre50

05

••7

20

«•

:

t

»•

••

•m

Í:6 , 0 :65,0 :

2C,0 :

11,5,

r:32 o

35

C , ¿0

0,08 e/,

Gr.-.. pulque e

lyntí; par

litre .

CONCLUSION E&u très dure et de dureté permanente élevés, l'aug-

mentation de la minéralisation (voir prélèvement du

II Avril 1952) peut être due encore à 1'acidification

(surtout en ce qui concerne les chlorures). Il faut

donc attendre quelques jours avant d'avoir le type de

minéralisation définitif.

Le Directeur de la otation

signé : illisible