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Nouvelles stratégies pour traiter le diabète de type 2: un commentaire audio avec Jean-Pierre Courrèges, MD

This education initiative is in collaboration with theAmerican Diabetes Association’s 71st Scientific Sessions,

June 24 – 28 20011, San Diego CA

Disclaimer The material presented here does not necessarily reflect the views of Medscape, LLC, or companies that support educational programming on www.medscape.org. These materials may discuss therapeutic products that have not been approved by the US Food and Drug Administration and off-label uses of approved products. A qualified healthcare professional should be consulted before using any therapeutic product discussed. Readers should verify all information and data before treating patients or employing any therapies described in this educational activity.

Medscape Education © 2011 Medscape, LLC

Authors and DisclosuresAuthor

Jean Pierre Courrèges, MDHead of Internal Medicine, Diabetology Vascular Diseases Unit, Centre Hospitalier Narbonne, Narbonne, France

Disclosure: Jean Pierre Courrèges, MD, has disclosed the following relevant financial relationships:Served as an advisor or consultant for: Novo NordiskServed as a speaker or a member of a speakers bureau for: Novo Nordisk; Eli Lilly and Company; Merck Sharp & Dohme Corp.; Bristol-Myers Squibb CompanyReceived grants for clinical research from: Novo Nordisk; Eli Lilly and Company; Merck Sharp & Dohme Corp.; Bristol-Myers Squibb Company; Johnson & Johnson Pharmaceutical Research & Development, L.L.C.; Boehringer Ingelheim Pharmaceuticals, Inc.

Dr. Courrèges does not intend to discuss off-label uses of drugs, mechanical devices, biologics, or diagnostics approved by the FDA for use in the United States.

Dr. Courrèges does intend to discuss investigational drugs, mechanical devices, biologics, or diagnostics not approved by the FDA for use in the United States.

Editor

Anne G. Le, PharmD, RPhScientific Director, Medscape, LLC

Disclosure: Anne G. Le, PharmD, RPh, has disclosed no relevant financial relationships.

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Nouvelles stratégies pour traiter le diabète de type 2: un commentaire audio avec Jean-Pierre Courrèges, MD

L’auteur de cette revue, Mark Molitch, s’est particulièrement intéressé aux nouvelles classes thérapeutiques incrétino-mimétiques d’une part, inhibiteur des co-transporteurs du (SGLT2 ?) d’autre part, à travers des publications majeures de l’American Diabeses Association Congress. Naturellement, nous sommes dans un contexte de recherche clinique, donc hors autorisation de mise sur le marché.

Alors, tout d’abord, parmi les nouvelles classes thérapeutiques encore en essai, dans la famille des incrétino-mimétiques, le lixisenatide de 20 mg sous cutané une fois par jour, nouvel analogue du GLP1, a bénéficié d’une étude prolongée 24 semaines en double aveugle versus senatide deux fois par jour chez des diabétiques de type 2 mal contrôlés malgré la metformine.

Les auteurs concluent à la non-infériorité concernant l’hbA1c, la glycémie à jeun et le poids, et une meilleure tolérance digestive, à une moindre fréquence des hypoglycémies. Dans le groupe des inhibiteurs dpp4, la linagliptine, encore en essai, semble également intéressante ; il a été publié un pooling de trois études de phase 3 comparées à cet inhibiteur DPP4 versus placebo. Soit en monothérapie, soit en add-on de metformine plus sulfamide. Des bons résultats sont en faveur de la linagliptine : baisse de 1,2% versus 0,4 de l’hbA1c et une bonne tolérance, les effets indésirables sont comparables au placebo, avec moins de 1% d’hypoglycémie sauf, si on l’associe à un sulfamide hypoglycémique. L’hypoglycémie est alors plus fréquente 17, 9 versus 8,3%.

Toujours d’actualité dans la famille des incrétino-mimétiques, une enquête rétrospective sur la prévalence de l’insuffisance cardiaque et l’intérêt de l’éxénatide a été menée de 2005 à 2010 à travers la tenue d’un registre G 778 408 diabétiques de type 2. Cette étude a permis de montrer une nette diminution de la fréquence de l’insuffisance cardiaque avec un autre ratio de 0,52 sous éxénatide plus insuline autre traitement versus 1,2 sur le groupe insuline plus autre traitement.

En revanche, pas de différence significative sur éxénatide versus autre traitement directement sans add-on d’insuline. En reprenant des résultats sur le poids, l’éxénatide plus insuline et autre traitement présentent une diminution de 57% versus insuline et autre traitement et de 31% si on ajuste ces résultats sur un index de comorbidité, on en déduit naturellement et avec les précautions d’usage, que l’éxénatide doit améliorer la fonction cardiaque de manière significative dans la vraie vie.

Dans le cadre d’étude de nouvelles stratégies, l’add-on d’éxénatide à un traitement insulinique chez des diabétiques insulino-requérant est une avancée majeure. Les patients diabétiques de type 2 sous glargine ont 48 unités en moyenne plus (inaudible) insuffisamment contrôlés ont, durant trente semaines, reçu de l’éxénatide 10mg matin et soir ou un placebo en adjonction du traitement insulinique. Les doses de glargine étaient diminuées de 20% si l’A1c de départ était inférieur à 8% et maintenues si l’A1c était supérieur à 8%. Et notez dans le groupe éxénatide versus placebo une amélioration de l’hbA1c -1,74% versus 1%, et du poids -1,8kg versus +1kg. L’augmentation du poids est plus nette si l’A1c est supérieure à 8% dans le groupe placebo. Il n’y a pas de prise de poids quel que soit le taux de l’A1c dans le groupe éxénatide ; la diminution des besoins en insuline et hypoglycémie sont similaires ; augmentation des troubles digestifs sont à noter bien sûr dans le groupe éxénatide.

La deuxième catégorie thérapeutique originale et prometteuse en cours d’expertise actuellement : les inhibiteurs du co-trans-porteur du SLGT2 qui s’opposent à la réabsorption tubulo-rénale du glucose et conduisent à une baisse de l’hbA1c et une perte de poids. Sont relevées deux études : la première comporte l’intérêt de la dapagliflozine versus glipiside en double aveugle randomisé de longue durée deux ans et en comparant 406 diabétiques de type 2 traités par dapagliflozine 10 mg versus 408 dt2 sous glipiside en add-on de metformine. Dans le groupe dapagliflozine versus glipiside, l’hbA1c diminue de 0,32% versus 0,14%, le poids baisse de 3,7 kg versus une prise de 1,36 kg, la fréquence des hypoglycémies est moindre 4,2 versus 45%, en revanche la fréquence des infections urinaires et surtout des infections génitales 14,8 versus 2,9% est plus importante avec la dapagliflozine. Ces résultats sont en partie contradictoires avec ceux d’une étude sur la canagliflozine où utilisé à dose versus placebo sitagliptine, la fréquence des infections urinaires était identique mais pas celle des infections génitales tandis que l’hbA1c diminue de 0,45%.

En conclusion, en résumé, plusieurs communications mettent en relief l’intérêt particulier de ces deux nouvelles classes thérapeutiques et leur avancée thérapeutique stratégique pour leur utilisation ultérieure dans la vraie vie.