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Career options magazine francais
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options carrièrespour les étudiants des cégeps, collèges et universités
www.magazineoptionscarrieres.comautoMne/Hiver 2009 / voluMe 23 no 2
oc
évitez les pièges coMMuns de l’entrevue
salons carrières :une des pièces du casse-tête
carrières en santé
06
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a Vos marQUes, prets... partez!STRATeGIeS GAGNANTeS POUR LeS SALONS CARRIeReS
OptiOns carrières aUtOMne/HiVer 2009 1
options carrièresAUTOMNE/HIVER 2009
06Évitez les pièges communs de l’entrevue Par Kristen Stolze
08salons carrières :une des pièces du casse-têtePar Panagiota Panagakos
11dÉcrocher un emploi : offrir davantage que des bonnes notesPar Gaël Bachand
14quand l’Éducation sort des sentiers battusPar Gaël Bachand
20dates des salons carrièresPar Anne Markey
21guide des salons carrièresPar Anne Markey
22carrières en santÉPar Anne Markey
28c’est votre première annÉe au cÉgep ou à l’universitÉ?Par Véronique Sylvain
31prÉparez-vous : un emploi vous attend!Par Rémi Villeneuve
36comment je vis la transition d’Étudiante à professionnellePar Erica Simmonds
38lignes directricessur la dÉontologie du recrutement de l’acsee Par L'Association canadienne des spécialistes en emploi et des employeurs
» la superbe image ornant la couverture de ce numÉro est de gabrielle beer, gagnante du tout premier concours de photos OptiOns Carrières. gabrielle a rÉcemment obtenu son diplôme du programme d’imagerie photographique professionnelle au collège langara de vancouver. fÉlicitations!
2 aUtOMne/HiVer 2009 www.MagazineOptiOnscarrieres.cOM
OptiOns carrières aUtOMne/HiVer 2009 3
options carrières
rÉdactrice en chef
Anne Markey
gestion de projet – gordongroup
Kita Szpak
direction artistique / gestion de l’impression – gordongroup
Leslie Miles
conception et montage – gordongroup
Dominika Kowalczyk
direction des ventes publicitaires – gordongroup
Thomas Krayer
ventes publicitaires – gordongroup
Fred Hanson Kirill Kornilov
collaborateurs
Gaël Bachand Francine Forget Panagiota Panagakos Erica Simmonds Kristen Stolze Véronique Sylvain
Rémi Villeneuve
La revue Options Carrières est publiée deux fois l’an par l’Association canadienne des spécialistes en emploi et des employeurs (ACSEE),
720, av. Spadina, bureau 202, Toronto (Ontario) M5S 2T9.
pour toute information sur l’abonnement, veuillez contacter anne markey :
Téléphone : 416-929-5156 poste 223 Télécopieur : 416-929-5256 Courriel : [email protected]
Site Web : www.magazineoptionscarrieres.com
pour toute information sur la publicitÉ, veuillez contacterthomas krayer, directeur des ventes publicitaires chez gordongroup :
Téléphone : 613-234-8468 poste 223 Télécopieur : 613-234-8655
Courriel : [email protected] Site Web : www.gordongroup.com ISSN: 0835-3921
L’Association canadienne des spécialistes en emploi et des employeurs (ACSEE) est une association à but non lucratif réunissant deux groupes
partenaires, les employeurs-recruteurs et les experts des centres de carrières. Notre mission est de fournir aux employeurs, aux spécialistes en emploi et
aux étudiants de l’information et des conseils qui font autorité ainsi que des occasions de perfectionnement professionnel et de nombreux autres services.
La revue Options Carrières est distribuée gratuitement aux étudiants dans les établissements d’enseignement postsecondaire du Canada par
l’intermédiaire des centres de carrières.
NOTE : Les opinions exprimées dans cette publication sont celles des auteurs et ne représentent pas nécessairement celles de l’ACSEE. Toute reproduction, en totalité ou en partie, est interdite sans l’autorisation écrite du rédacteur en chef.
Ressource nationale pour les étudiants présentée par : L'Association canadienne des spécialistes en emploi et des employeurs
720, av. Spadina, bureau 202, Toronto (Ontario) M5S 2T9 www.acsee.com
mot de la rÉdactrice
n ous sommes heureux de vous présenter le numéro d’automne-hiver 2009 d’Options Carrières. Nous vous remercions de nous lire. Vous trouverez assurément ici de l’information utile à votre planification de carrière. Options
Carrières sera une ressource précieuse pour votre transition des études postsecondaires au monde du travail.
Options Carrières est unique, créé expressément pour les étudiants des collèges et universités du Canada. Son contenu vise à répondre à vos besoins. Les annonceurs soutiennent la revue parce qu’ils veulent vous faire connaître les débouchés qui s’offrent dans leurs organisations. De fait, Options Carrières est la seule publication où les annonces publicitaires sont tout aussi précieuses que les articles!
Dans ce numéro, des représentants de Loblaw, Camco et Financière Sun Life donnent des conseils sur la façon d’obtenir l’emploi que vous voulez. La récente diplômée Erica Simmonds discute de sa transition de la vie étudiante à la vie professionnelle. Pour ma part, j’ai dressé une liste de carrières en soins de santé comprenant des options autres que médecin ou infirmier – qui restent toutefois des choix de carrière parfaitement valables!
Par ailleurs, quand vous lirez ces lignes, notre nouveau site Web www.magazineoptionscarrieres.com devrait être en ligne. Il a été conçu afin d’approfondir les sujets et communications du magazine papier. Vous pourrez y afficher vos opinions sur les articles, soumettre vos propres articles, lire le blogue « Demandez à un spécialiste » et y participer, et communiquer avec des employeurs dans la « Zone connexions ». Le site Web d’Options Carrières est en direct, interactif et à votre disposition pour vous accompagner dans votre transition des études à la carrière!
Pour terminer, je tiens à attirer votre attention sur la photo en page couverture du présent numéro. Elle est l’œuvre de la photographe Gabrielle Beer, qui a gagné le concours de photos estival organisé par Options Carrières et l’ACSEE. Les participants étaient invités à présenter des images ayant trait aux études postsecondaires et aux carrières.
Nous organisons un nouveau volet du concours, qui débutera à la fin de ce mois en vue du numéro hiver-printemps 2010. Aspirants photographes, ne manquez pas la chance!
Anne MarkeyRédactrice en chef
4 aUtOMne/HiVer 2009 www.MagazineOptiOnscarrieres.cOM
OptiOns carrières aUtOMne/HiVer 2009 5
nous aimerions remercier nos annonceurs…
24 ASSS de la Mauricie et du Centre-du-Québec
32 BPR
10 Campus Saint-Jean – University of Alberta
17 Cégep@distance
40 Conseil canadien sectoriel de la chaîne d’approvisonnement
i CSSS de Gatineau
35 École de technologie supérieure – Université du Québec
04 Enterprise location d’autos
41 Financière Sun Life
12 Foire nationale de l’emploi – Montréal
42 Gendarmerie royale du Canada
26 Groupe Pages Jaunes
34 Home Depot
10 Insight Canada
05 JobMire
02 L’Association des courtiers d’assurances du Canada
19 Le Collège de l’immobilier du Québec
01 Le Conseil des ressources humaines de l’industrie minière
32 Le Mouvement Desjardins
40 L’Impériale
26, 40 Office national de l’énergie
09, 40 Shell Canada
18 Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT)
24 Université du Québec en Outaouais
40 Urgence Médicale Code Bleu
6 aUtOMne/HiVer 2009 www.MagazineOptiOnscarrieres.cOM
www.MagazineOptiOnscarrieres.cOM
AUTOMNE/HIVER 2009 / VOlUME 23 NO 2
www.MagazineOptiOnscarrieres.cOM
AUTOMNE/HIVER 2009 / VOlUME 23 NO 2
OptiOns carrières aUtOMne/HiVer 2009 7
Vous est-il déjà arrivé d’avoir une entrevue qui vous
semblait s’être bien passée, puis d’apprendre que
vous n’aviez pas obtenu l’emploi? Vous êtes-vous
demandé ce que vous auriez pu faire autrement?
Ce que l’intervieweur avait réellement pensé?
L’entrevue est habituellement l’élément du processus
de recrutement qui détermine si vous obtenez
l’emploi ou non. Une bonne tenue à l’entrevue est
donc essentielle. Examinons certaines des erreurs
communes et la façon de les éviter.
1 ÉcoutezLes candidats font souvent l’erreur de décider à
l’avance de quoi ils veulent parler à l’entrevue,
quelles que soient les questions posées. Il importe
certes de préparer des réponses qui mettent vos
qualités en valeur, mais des réponses préparées
ne doivent pas vous empêcher de véritablement
répondre à la question. Dans une entrevue, il
n’y a pas de mal à noter la question et à prendre
quelques moments pour formuler la réponse. Si
vous ne comprenez pas la question, demandez des
précisions. En répondant, donnez des exemples
pertinents qui permettent à l’intervieweur de vous
imaginer dans l’emploi. Une réponse qui donne un
exemple complet est plus efficace qu’une réponse
offrant de nombreux exemples partiels. Écoutez
attentivement à la question et assurez-vous que
votre réponse y correspond.
2 faites preuve de confiance mais pas de vantardiseDans une entrevue, vous voulez vous présenter
comme le meilleur candidat pour l’emploi, sans
toutefois témoigner d’arrogance ou de vantardise.
La confiance en soi est essentielle, mais attention
de ne pas franchir cette ligne. Exposez vos qualités,
vos connaissances et votre volonté d’apprendre,
en prenant soin de ne pas sembler prétendre que
vous savez déjà tout.
3 examinez la description d’emploiUne autre erreur fréquente est de ne pas examiner
soigneusement la description d’emploi avant
l’entrevue. Lorsque vous postulez divers emplois,
surtout s’ils ont des titres semblables, ne supposez
pas que les tâches sont toujours comparables.
L’analyste marketing d’une entreprise peut avoir
un travail très différent de celui d’une autre
entreprise. En étudiant la description d’emploi, vous
pourrez répondre aux questions de la meilleure
façon possible, et poser des questions éclairées
et perspicaces. Vous éviterez par exemple de
demander un renseignement qui figure dans
l’annonce du poste. Vous pourrez aussi penser
à des exemples pertinents.
4 restez positif au sujet des expÉriences et des employeurs actuels ou passÉsCritiquer un employeur ou gestionnaire actuel ou
passé démontre un manque de maturité et de
professionnalisme. Vous pouvez aussi faire croire
à une incapacité de travailler avec d’autres
personnes ou de faire face à des situations
difficiles. Faites preuve de tact et de diplomatie.
5 prÉparez des questionsLes intervieweurs terminent souvent une entrevue
en demandant au candidat s’il a des questions.
Si vous n’en avez pas, vous pouvez donner
l’impression que l’entreprise ou l’emploi ne vous
passionnent guère. Préparez des questions
sur l’entreprise et sur le poste. Par exemple si
l’environnement vous tient à cœur, demandez si
l’entreprise a des initiatives environnementales. Si
l’entreprise vient de lancer un nouveau produit,
demandez des détails à son sujet. Posez des
questions sur la culture d’entreprise ou sur la
nature possible de vos premières tâches. Choisissez
vos questions soigneusement pour afficher votre
connaissance de l’entreprise et votre intérêt pour
l’emploi. Tenez compte du ton de l’entrevue. Et ne
posez pas une question qui a déjà été traitée.
Ne sous-estimez jamais l’importance de l’entrevue.
Elle est l’occasion de vous « vendre » et de
démontrer votre valeur potentielle à l’employeur.
Soyez toujours préparé, franc, professionnel et
positif. oc
ÉVITEz lEs pIègEs cOMMUNs dE
l’entrevue
Par Kristen StolzeDirectrice, Programme
des diplômés, Les Compagnies Loblaw
limitée
8 aUtOMne/HiVer 2009 www.MagazineOptiOnscarrieres.cOM
cessez de vous plaindre des systèmes de recrutement en ligne – rencontrez de vraies personnes à un salon carrièresLes salons carrières présentent une excellente
occasion de vous renseigner directement
sur les carrières et les industries qui vous
intéressent. Lorsque vous visitez un salon
carrières, vous voulez nouer des liens avec
des représentants d’entreprises qui peuvent
vous fournir de précieux renseignements ou
mieux, des recommandations en vue d’un
emploi éventuel.
Maxine Dubuc, responsable des services
d’apprentissage axé sur la communauté et de
planification de carrière au Collège universitaire
Huron, croit que les étudiants devraient considérer
les salons carrières comme une composante
de leur stratégie globale de recherche d’emploi
en raison des relations qu’on peut y créer. « La
prochaine fois que vous irez à une activité de
réseautage comme une séance d’information,
vous reconnaîtrez peut-être quelqu’un (un
représentant d’entreprise) que vous avez
rencontré à un salon carrières, et vous pourrez
discuter avec lui de façon plus familière », dit-elle.
Les salons carrières ne servent pas seulement à
obtenir un emploi, mais à rencontrer des gens
dans des organisations et à cultiver des relations.
Rappelez-vous que les premières impressions
sont durables. En vous préparant convenablement
à un salon carrières, vous ferez en sorte qu’auprès
des représentants d’entreprises, cette première
impression sera positive.
arrivez avec un bon Élan – faites des recherchesÀ un salon carrières, votre but est de vous faire
remarquer. Les représentants des entreprises
rencontrent des centaines d’étudiants. Pour sortir
du lot, la clé est d’être préparé. « La qualité des
rencontres (avec les employeurs) compte plus que
la quantité », affirme Angie Paisley, conseillère
des Services des carrières du Collège Durham
et de l’Université de l’Institut de technologie
de l’Ontario. Avant le salon, déterminez quelles
entreprises seront présentes et faites des
recherches sur celles qui vous intéressent. Vous
pourrez ainsi aborder leurs représentants avec
plus d’assurance.
« À notre école, le portail des Services des
carrières est comme un dépôt d’information,
dit Mme Paisley. Les étudiants y vont pour savoir
quelles entreprises seront à un salon carrières
et ils y trouvent les liens à leurs sites Internet. »
Pour un employeur potentiel, le fait que vous ayez
fait des recherches indique non seulement que
vous cherchez un emploi, mais que vous êtes
intéressé à travailler chez lui. La recherche vous
permettra d’ailleurs de vérifier la pertinence de vos
capacités et expériences par rapport aux besoins
d’une entreprise. « Vous devez savoir ce que fait
l’entreprise, ajoute Mme Paisley. Vous ne voulez pas
être du genre qui demande “Que faites-vous?” »
Chris Antzinas, propriétaire de l’entreprise Design
Cycle Resources spécialisée dans la recherche et
le placement, estime que les personnes qui savent
se distinguer et qui ont une grande confiance en soi
connaissent plus de succès aux salons carrières.
Son avis : « Tout le monde pose les questions
habituelles et obtient les réponses habituelles. Avant
d’aller au salon, visitez le site Web de l’entreprise qui
vous intéresse et trouvez-y des nouvelles récentes
dont vous pourrez discuter. Imprimez les pages
intéressantes, surlignez les passages importants et
apportez le tout avec vous au salon. »
salons carrières :UNE dEs pIècEs dU cAssE-TêTE
Par Panagiota Panagakos
» les salons carrières sont des occasions de rencontrer des employeurs et de nouer des liens avec eux. crÉez une bonne première impression en vous prÉparant et en affichant de l’assurance.
» faites des recherches en ligne sur les entreprises pour pouvoir poser des questions pertinentes à leurs reprÉsentants.
» habillez-vous de façon à convaincre et prÉparez à l’avance votre argumentaire de vente express.
» apportez vos cartes d’affaires : habituellement, les reprÉsentants qui participent aux salons carrières ne veulent pas des cv.
bons conseils pour les salons carrières :
OptiOns carrières aUtOMne/HiVer 2009 9
habillez-vous selon l’emploi que vous voulez, pas comme un ÉtudiantVous n’avez qu’une occasion de faire une
première impression, donc le professionnalisme
est essentiel. Habillez-vous comme si vous alliez
à une entrevue. Pensez à vérifier quelques jours
à l’avance les vêtements que vous porterez : ils
doivent être propres, repassés et bien agencés.
Veillez aussi à cirer vos souliers et à soigner votre
apparence personnelle. Selon Chris Antzinas,
« l’employeur potentiel ne se soucie pas du sens de
la mode d’un candidat, mais bien de son jugement ».
En d’autres termes, la façon dont une personne
se présente à un salon carrières détermine l’image
qu’elle projettera aux clients de l’entreprise.
l’argumentaire de vente express : pour lancer la conversation et vous faire valoirPréparez-vous un argumentaire de 20 à 30
secondes résumant vos études, votre expérience,
vos intérêts et la contribution que vous pouvez
apporter à l’entreprise que vous visez. Terminez
toujours par une question à poser à votre
interlocuteur, de façon à engager la conversation.
apportez les bons outilsIl est conseillé d’apporter les articles suivants
à un salon carrières :
cartes d’affaires : Créez-vous une carte
d’affaires. Les représentants des entreprises
participant à un salon carrières ne cherchent
habituellement pas des curriculum vitæ. « Si
vous avez une carte d’affaires, remettez-la aux
représentants que vous rencontrez, suggère
Maxine Dubuc. Si vous les avez impressionnés,
ils peuvent y ajouter des notes et ainsi ils vous
reconnaîtront lorsqu’ils recevront votre demande
d’emploi. » Vous devriez présenter votre carte
d’affaires avec l’avant de la carte face au
destinataire, en la tenant par le coin supérieur.
Si vous recevez une carte d’affaires, prenez-la
par le coin inférieur, lisez-la et remerciez la
personne qui vous l’a offerte.
bloc-notes et stylo : Achetez un porte-
documents pour y caser votre stylo, du papier
et des cartes d’affaires. Ensuite, prenez des
notes au salon carrières : vous démontrerez
ainsi aux représentants votre intérêt pour leur
entreprise et l’importance que vous attachez
à leurs propos.
liste de questions : À partir de votre recherche,
dressez une liste de questions à poser aux
représentants des employeurs potentiels.
effectuez un suivi par courrielAprès le salon carrières, il importe de faire un
suivi. Dans la semaine suivante, envoyez par
courriel une note de remerciement personnalisée
à chaque représentant avec qui vous avez
discuté. C’est un moyen efficace de vous
présenter à nouveau et de démontrer votre
intérêt envers l’entreprise. Comme les salons
carrières sont une forme de réseautage, Maxine
Dubuc suggère de chercher d’autres occasions
de revoir les représentants que vous avez
rencontrés, comme des séances d’information.
Vous assurerez une présence auprès d’eux et
vous pourrez créer une bonne relation avec
l’employeur. Lorsque vous faites en sorte que
l’employeur se souvienne de votre enthousiasme
et de votre professionnalisme, votre demande
d’emploi sera bien considérée. oc
10 aUtOMne/HiVer 2009 www.MagazineOptiOnscarrieres.cOM
OptiOns carrières aUtOMne/HiVer 2009 11
vous êtes jeune, ambitieux, la tête
pleine de rêves et quelque diplôme
en poche. Vous terminez votre
circuit scolaire et êtes impatient
d’entreprendre enfin une carrière professionnelle.
Mais ne vous leurrez pas : il existe une véritable
rupture entre le monde académique et le monde
du travail. C’est bien normal puisque les attentes
et les intérêts ne sont pas les mêmes dans ces
deux domaines.
En cette période de ralentissement économique,
il est primordial de s’outiller pour faire face à la
compétition sans cesse grandissante sur le marché
de l’emploi. Avoir des bonnes notes à l’école est un
atout notoire. Cela démontre une aisance et des
connaissances dans un domaine particulier, ainsi
qu’une capacité d’apprendre. Mais les patrons
n’embauchent pas des bulletins! Ils emploient
des êtres humains, avec leurs qualités et leurs
défauts, leurs ambitions et leurs capacités. Et c’est
justement les qualités qui ne sont pas notées de
manière explicite qui intéressent le plus les gens
qui embauchent. N’oubliez pas que vous êtes
plus en tant qu’être humain que la somme de
votre moyenne générale, de la même façon qu’on
ne peut pas réduire un humain à son ADN ou à
son squelette! Les expériences de vie, comme les
voyages, le sport ou les relations sociales, nous
définissent et comptent même plus lorsque vient le
temps de se présenter.
Super, il a 80 % de moyenne, mais est-il bon
vendeur? Est-il motivé? Est-il plus à l’aise dans
le travail individuel ou en équipe? Possède-t-il
une vaste culture générale? Peut-il mettre les
choses en perspective face à une menace?
dÉcrocher un emploi : OffRIR dAVANTAgE qUE
dEs bONNEs NOTEs
par Gaël BachandMaîtrise en communication publique, Université Laval
12 aUtOMne/HiVer 2009 www.MagazineOptiOnscarrieres.cOM
OptiOns carrières aUtOMne/HiVer 2009 13
Est-il un bon communicateur? Est-il patient?
Ses compétences concordent-elles avec le type
d’emploi qu’il postule? Voici quelques exemples
des nombreuses questions qui trottent dans la
tête des responsables de l’embauche. Il s’agit de
réduire les incertitudes à votre égard et d’ouvrir
votre personnalité pour exposer toutes les facettes
qui caractérisent votre être complexe.
mettre en valeur ses compÉtencesChaque métier, chaque entreprise comporte son
propre lot d’exigences. Par exemple pour travailler
dans le monde de l’enseignement, il faut être
pédagogue, passionné, patient, pertinent et bon
communicateur. Si on veut vendre, il faut aussi
une belle présentation. Si on travaille le bois ou le
métal, il faut être un peu artiste, fort de ses mains,
rigoureux, etc. Faites une liste des aptitudes
qui vous caractérisent. Mettez vos qualités de
l’avant, mais aussi vos défauts! Trouvez-vous des
défauts qui vont bien avec le type d’emploi que
vous cherchez. Par exemple, dans le domaine
de l’administration ou de gestion, il est bon d’être
obsédé par des détails! Vous comptez tout :
combien d’essence pour vous rendre au coin de
la rue, combien d’argent dépensé en biscuits au
cours des deux dernières années. Ou alors vous
maintenez un ordre impeccable dans vos armoires
ou votre réfrigérateur. Si vous voulez travailler en
vente, tant mieux si vous êtes bavard! Vous avez la
langue déliée et possédez une capacité d’empathie.
Faites transparaître vos atouts. Faites votre CV à
l’image de vos capacités. Faites-vous des listes de
qualités et défauts, et repérez les mieux adaptés
au profil voulu.
rÉpondre à un besoinLorsque vous voyez une offre d’emploi, dites-
vous bien que c’est l’entreprise qui a besoin
de vous et non le contraire. Vous offrez vos
compétences et vos services; ce n’est pas
l’entreprise qui offre ses bienfaits en distribuant
simplement des emplois parce qu’il le faut.
Quand un patron cherche à embaucher, c’est
que l’entreprise ne peut pas répondre à ses
propres besoins. Elle cherche des personnes
qui seront capables de répondre aux enjeux
auxquels elle fait face. Certes, vous avez besoin
d’un emploi, mais souvenez-vous que l’entreprise
a encore plus besoin de vos compétences. Un
patron ne veut pas un simple employé; il désire
un allié possédant les aptitudes qu’il ne trouve
pas déjà dans ses ressources actuelles.
être crÉatifImaginez que vous êtes responsable des
ressources humaines dans une entreprise. Vous
affichez un emploi, les gens postulent, et les
CV s’empilent. Face à cet océan de feuilles de
papier, qu’est-ce qui retiendrait votre attention?
Dans une entreprise comme L’Oréal, c’est plus de
200 000 demandes de stage et d’emploi par an
qui aboutissent sur les bureaux des ressources
humaines. Comment font-ils le tri?
Certaines entreprises filtrent les CV de manière
informatique, en examinant certains mots clés ou
en décodant les compétences recherchées selon
le profil de l’emploi. D’autres s’attardent plus à
l’expérience parascolaire que professionnelle.
Bref, il n’y a pas de « mode d’emploi ». Ce qui
est commun à toutes les sphères d’activités, c’est
la recherche de l’innovation. Soyez à l’affût des
nouvelles tendances. Débordez de vos champs
d’intérêts. Sortez du cadre établi! Traversez les
frontières. On doit se faire remarquer. Faite une
lettre de présentation personnalisée pour chaque
demande. Ne faites pas l’erreur d’envoyer 100
CV semblables un peu partout. Pour être efficace
dans votre recherche d’emploi, il importe de bien
ajuster votre mire. Saviez-vous que serrer la main
de quelqu’un quatre secondes plutôt que deux
augmente le pourcentage de mémorisation de
plus du double? Prenez le temps de réfléchir à
votre présentation.
adapter son discoursSe présenter toujours de la même façon constitue
l’une des erreurs les plus communes des
chercheurs d’emploi. Ceux qui réussissent le
mieux sur le marché de l’emploi sont conscients
qu’il n’y a pas une seule manière de se présenter.
Chaque entretien nécessite sa forme unique de
présentation. Une seule présentation bien adaptée
au profil de l’emploi et aux activités de l’entreprise
est une option plus intéressante que l’envoi de
100 CV. Faites une recherche approfondie sur
les activités, les produits, les filiales, les clients, la
direction, bref tout ce qui concerne l’établissement
que vous visez. Ciblez les capacités qui concordent
avec les besoins de votre futur emploi. Concevez un
CV pour chaque entretien que vous aurez à faire.
Ajoutez une photo de vous à votre meilleur. Souriez.
Soyez décontracté. Prenez la place qui vous est due.
à bas l’ordinaireLa clé du succès réside dans la qualité de votre
présentation. Ne vous limitez pas au format
conventionnel de présentation. Élargissez
votre réseau. Mobilisez votre entourage. Le
bouche-à-oreille est la plus ancienne méthode
de communication, mais aussi une des plus
efficaces. Par ailleurs, soyez prêt à répondre aux
questions les plus tordues : certains patrons ne
manquent pas d’audace et d’imagination pour
vous mettre un candidat dans l’embarras afin de
mieux cerner sa personnalité. oc
faites transparaître vos atouts. faites votre cv à l’image de vos capacitÉs. faites-vous des listes de qualitÉs et dÉfauts, et repÉrez les mieux adaptÉs au profil voulu.
» imaginez que vous êtes responsable des ressources humaines dans une entreprise. vous affichez un emploi, les gens postulent, et les cv s’empilent. face à cet ocÉan de feuilles de papier, qu’est-ce qui retiendrait votre attention?
OptiOns carrières aUtOMne/HiVer 2009 15
Quand l’éducation sort dess
sentiers battus
concilier Études et mobilitÉ : lA VOIE dEs ÉTUdEs pAR cORREspONdANcE ➸
par Gaël BachandMaîtrise en communication publique, Université Laval
16 aUtOMne/HiVer 2009 www.MagazineOptiOnscarrieres.cOM
iPod, voiture, ordinateur portable,
téléphone cellulaire, les jeunes
d’aujourd’hui sont plus mobiles qu’ils
ne l’ont jamais été. Les dernières
années se caractérisent par la multiplication des
nouvelles technologies de l’information et de la
communication (NTIC). Alors que la frontière
entre le temps et l’espace se réduit, c’est le
monde où vit la jeunesse du XXIe siècle qui en
subit les conséquences.
Dans cette nouvelle économie du savoir, ces
technologies de l’information sont les catalyseurs
d’une démocratisation des connaissances. Dans
la réalité, elles se traduisent aussi par la possibilité
d’accéder à toutes sortes de formations partout
dans le monde sans avoir à se déplacer. Tous les
systèmes pédagogiques s’affairent à adapter leurs
savoirs et leurs méthodes d’enseignement pour les
rendre disponibles au plus grand nombre. C’est la
voie tout indiquée pour suivre une formation qui
s’adapte à votre style de vie.
Cependant, le choix de poursuivre des études par
correspondance nécessite une réflexion profonde.
Voici quelques outils et conseils pratiques qui
vous permettront d’y voir plus clair.
une nouvelle ère : celle des nouveaux mÉdias Internet est probablement le média de prédilection
pour tout ce qui concerne les études, car en plus
de bouleverser la communication en général, il
s’insère dans une logique d’interactivité qui le
distingue des médias traditionnels. Une étude
de Statistique Canada confirme qu’un peu plus
du quart (26 %) des adultes au Canada, soit un
nombre estimatif de 6,4 millions de personnes,
ont utilisé Internet en 2005 pour l'éducation, la
formation ou le travail scolaire . Selon Luc Dupont,
professeur au Département de communication de
l’Université d’Ottawa, Internet a créé une nouvelle
façon de communiquer et d’enseigner. Il a modifié
le comportement des gens quant à l’accès à
l’information, à la consommation, à l’éducation
et au divertissement.
Les études par correspondance s’inscrivent
dans cette nouvelle réalité d’accessibilité qui
séduit la jeunesse du monde d’aujourd’hui.
C’est l’émergence d’un nouveau modèle
d’éducation en rupture avec le rythme régulier
de la formation en établissement. C’est un
retour de pendule. Dans le passé, les individus
devaient s’adapter à l’éducation; c’est maintenant
l’éducation qui s’accommode à nos besoins.
pourquoi suivre une formation à distance?Les raisons sont aussi nombreuses que les gens qui
choisissent cette voie. Elles varient d’une personne
à l’autre et d’un domaine à l’autre. Certaines
formations ne s’offrent pas dans les écoles de notre
région. Si on désire les suivre tout en restant chez
soi, c’est une option qui évite tout déplacement.
C’est une façon d’acquérir de l’expérience et une
reconnaissance du domaine à un rythme adapté à
notre style de vie. Plusieurs personnes ne peuvent
tout simplement pas arrêter de travailler pour se
consacrer à plein temps aux études, mais désirent
suivre une formation qui leur permet de décrocher
l’emploi ou la promotion qu’elles convoitent. Comme
elles sont maîtres de leur horaire et apprennent
à leur rythme, la formation à distance leur offre
une plus grande flexibilité que les établissements
scolaires classiques.
tenir compte de ses valeurs personnelles : Études à distance pour tous?Si l’offre des études par correspondance se
multiplie, convient-elle vraiment à tout le
monde? Se soumettre à une constance et à une
autodiscipline pour mener à terme son projet de
façon autonome n’est pas à la portée de tous.
Certains types de personnalités ont besoin de
plus d’encadrement que d’autres pour cheminer
dans ce parcours.
Un des problèmes les plus fréquents chez ceux
qui suivent une formation à distance est justement
le manque « d’encadrement ». Certaines
personnes disent se sentir isolées et livrées à
elles-mêmes. En effet, étant responsables de votre
horaire, la rigueur s’impose. Avec une formation
à distance, vous n’êtes plus contraint de vous
rendre en personne dans un local ou un atelier
pour y suivre le déroulement structuré d’un cours
quelconque. La solution, c’est d’être capable
il s’agit de se poser les bonnes questions et de bien passer en revue l’ensemble de sa personnalitÉ pour voir si elle est compatible avec ce mode d’enseignement.
» suis-je une autodidacte?
» suis-je assez disciplinÉ pour pousser à terme mon apprentissage de façon autonome?
» mes valeurs, mon style de vie et mon objectif de carrière sont-ils adaptÉs à une formation à distance?
» quelle sera la valeur du diplôme que j’obtiendrai?
OptiOns carrières aUtOMne/HiVer 2009 17
de reconnaître objectivement ses forces et ses faiblesses qui pèsent dans
la balance du pour et du contre de la formation à distance. Si vous êtes
du genre autodidacte, studieux et assidu, les études par correspondance
vous offrent la flexibilité et la liberté d’action dont vous avez besoin lors
de l’acquisition d’une nouvelle compétence. La souplesse de l’horaire des
études est sans doute l’argument qui pèse le plus lors du choix de suivre
une formation à distance. En plus de permettre d’étudier à son rythme,
la formation à distance s’adapte à son mode de vie. La plupart des gens
choisissent ce cheminement pour concilier le travail, la vie de famille et les
études, sans la contrainte du déplacement.
Par contre, si vous êtes plutôt du type à remettre à plus tard ce que vous
pourriez faire aujourd’hui, la formation à distance pourrait vous paraître
interminable et fastidieuse. Il s’agit de se poser les bonnes questions et de bien
passer en revue l’ensemble de sa personnalité pour voir si elle est compatible
avec ce mode d’enseignement. Suis-je assez discipliné pour pousser à terme
mon apprentissage de façon autonome? Suis-je un autodidacte? Mes valeurs,
mon style de vie et mon objectif de carrière sont-ils adaptés à une formation à
distance? Quelle sera la valeur du diplôme que j’obtiendrai? En définitive, il faut
prendre le temps de faire une bonne introspection avant même de considérer
tout autre aspect de cet engagement.
une Étape à la fois : poursuivre son cheminementLorsqu’on a finalement choisi de suivre une formation à distance, il
importe de bien se renseigner sur ce qui est offert. Les propositions sont
presque aussi nombreuses que les demandeurs! En bref, on doit choisir
une formation adéquate qui correspond à son objectif de carrière et qui
permettra de progresser dans son cheminement, que celui-ci soit personnel
ou professionnel. En effet, la formation à distance est un bon moyen
d’enrichir sa culture personnelle et de perfectionner ses connaissances
dans un domaine professionnel précis ou même d’obtenir une compétence
supplémentaire pour un emploi actuel. Tout est possible, mais il faut
respecter les étapes à suivre pour mener à bien sa décision. Il faut tout
d’abord définir la formation qui offre les compétences pertinentes à son
en bout de ligne, ce qui compte rÉellement, c’est de s’assurer que votre style de vie s’adapte aux rigueurs d’un tel exercice.
» somme toute, suivre un cursus de cours par correspondance reste un choix particulier auquel il faut accorder beaucoup de rÉflexion.
18 aUtOMne/HiVer 2009 www.MagazineOptiOnscarrieres.cOM
projet de carrière, pour ensuite trouver les
établissements qui l’offrent. Notez qu’il est
important de comparer les établissements, les
formations spécifiques et les diplômes qui sont
proposés; ils n’ont pas tous la même valeur.
Quand toutes ces étapes sont franchies, il ne reste
plus qu’à négocier votre horaire en fonction des
modalités de la formation.
comment les cours sont-ils structurÉs, et où sont les profs?Selon la formation choisie, il existe une multitude
de façons de suivre un curriculum. Le mode le
plus couramment utilisé est l’envoi postal et le
suivi par Internet. La plupart des cours offerts par
correspondance sont synthétisés dans des séries
de cahiers d’exercice relatifs au domaine d’étude.
Ces cahiers résultent souvent d’une collaboration
étroite entre des professionnelles de métier et
des professeurs de différents domaines d’études.
Les cours peuvent aussi être disponibles en ligne
à tout moment. On reçoit une série d’exercices,
on les complète, on rend le travail, on reçoit les
corrections et la boucle recommence jusqu’à la
fin du cursus. Certains établissements et certaines
formations offrent parfois de l’assistance par
vidéoconférence. Fini les heures fixes! On peut
maintenant joindre les profs en dehors de leurs
heures de bureau.
Le suivi pédagogique se fait de multiples façons.
Que ce soit par Internet ou par la poste, tous
les documents relatifs à votre formation vous
sont acheminés à votre lieu de résidence. Tout
dépendant de la formation choisie, on reçoit des
cours relatifs au domaine d’étude, puis des exercices
et des devoirs à renvoyer à un destinataire qui en fait
la correction, assigne une note, et achemine la suite
du curriculum. Notez que la majorité des formations
offrent la possibilité de rencontrer des instructeurs
en personne, par téléphone, par vidéoconférence,
par courriel, par télécopieur ou par courrier lorsque
le besoin s’en fait sentir.
le mot de la fin : un choix personnelSomme toute, suivre un cursus de cours par
correspondance reste un choix particulier auquel
il faut accorder beaucoup de réflexion. C’est un
engagement important et un investissement de
temps et d’effort personnel. En bout de ligne,
ce qui compte réellement, c’est de s’assurer
que votre style de vie s’adapte aux rigueurs
d’un tel exercice. Pour reprendre une maxime
populaire de Lafontaine : rien de sert de courir,
il faut partir à point. Les études à distance ne
sont pas des sprints, mais bien des marathons.
Il y a plus de 2000 ans, Socrate énonçait un
précepte qui sera toujours d’actualité : connais-
toi toi-même! Cette devise s’applique plus que
jamais à cette nouvelle réalité que sont les
études par correspondance. oc
Pour connaître les programmes d’études offerts à
distance par les établissements canadiens, informez-
vous auprès du service de carrière de votre école,
de votre faculté ou du département de l’éducation
permanente, ou consultez les liens suivants :
» ciblÉtudes (www.cibletudes.ca/
fra/preparer/trouver/ded.shtml)
» l'universitÉ virtuelle canadienne (www.cvu-uvc.ca/englishFR.html)
» distance ed canada (www.distanceedcanada.ca/index.cfm)
(en anglais uniquement)
PUBLIREPORTAGE
20 aUtOMne/HiVer 2009 www.MagazineOptiOnscarrieres.cOM
collège algonquin 15 sEpT. cAMpUs cONNEcTIONs – TRAVAIl à TEMps pARTIEl
universitÉ brock 1ER NOV. cARRIèREs ET ÉTUdEs sUpÉRIEUREs
universitÉ carleton 29 sEpT. TRAVAIllER ET ÉTUdIER à l’ÉTRANgER
universitÉ carleton 6 + 7 OcT. sAlON cARRIèREs
collège confederation 22 OcT. sAlON cARRIèREs
collège durham / universitÉ de l’institut de technologie de l’ontario 20 OcT. cARRIèREs ET ÉTUdEs
universitÉ lakehead 23 OcT. JOURNÉE cARRIèREs
universitÉ mcgill 24 sEpT. sAlON cARRIèREs dE lA fAcUlTÉ dE gEsTION dEsAUTEls
universitÉ mcgill 29 + 30 sEpT. McgIll TEcHfAIR (gÉNIE, scIENcEs pHysIqUEs ET INfORMATIqUE)
universitÉ mcmaster 17 sEpT. sAlON cARRIèREs
universitÉ mcmaster 29 sEpT. sAlON cARRIèREs – gOUVERNEMENT
universitÉ memorial 30 sEpT. + 1ER OcT. sAlON cARRIèREs ET ÉTUdEs sUpÉRIEUREs 2009
universitÉ queen’s 28 + 29 sEpT. sAlON dE l’EMplOI à TEMps pARTIEl
universitÉ queen’s 1ER OcT. sAlON cARRIèREs – TRAVAIl / ÉTUdEs à l’ÉTRANgER
universitÉ ryerson 16 sEpT. sAlON dE l’EMplOI à TEMps pARTIEl
universitÉ ryerson 23 sEpT. sAlON cARRIèREs – scIENcEs ET HAUTE TEcHNOlOgIE
universitÉ ryerson 29 sEpT. sAlON cARRIèREs – AffAIREs
École de gestion schulich 25 sEpT. sAlON cARRIèREs
École de gestion schulich 6 NOV. sAlON dEs sTAgEs ET dEs EMplOIs d’ÉTÉ
collège d’arts appliquÉs et de technologie seneca 23 sEpT. sAlON dE l’EMplOI à TEMps pARTIEl
institut sheridan de technologie et d’enseignement supÉrieur 18 NOV. sAlON cARRIèREs – INfORMATIqUE ApplIqUÉE ET scIENcEs dE l’INgÉNIEUR
universitÉ st. francis xavier 30 sEpT. MAkINg THE cAREER cONNEcTION EVENT
universitÉ trent 5 NOV. sAlON cARRIèREs
universitÉ de moncton 30 sEpT. 9E sAlON cARRIèREs ANNUEl
universitÉ de sherbrooke 1ER OcT. JOURNÉE cARRIèREs – gÉNIE ET INfORMATIqUE
universitÉ de l’alberta 23 sEpT. JOURNÉE cARRIèREs
universitÉ de l’alberta 26 sEpT. sAlON cARRIèREs – scIENcEs dE lA sANTÉ
universitÉ de l’alberta 4. NOV. sAlON cARRIèREs – ARTs
universitÉ de l’alberta 20 NOV. sAlON cARRIèREs – pHARMAcIE
universitÉ de la colombie-britannique 25 sEpT. sAlON cARRIèREs IgNITE
universitÉ de calgary 22 sEpT. sAlON cARRIèREs 2009 – scIENcEs ET gÉNIE
universitÉ de guelph 14 OcT. sAlON dEs EMplOIs AgRIcOlEs EN ONTARIO
universitÉ du nouveau-brunswick 1ER OcT. sAlON cARRIèREs dE l’AUTOMNE
universitÉ du nord de la colombie-britannique 6 OcT. sAlON cARRIèREs dE l’AUTOMNE
universitÉ d’ottawa 29 sEpT. sAlON cARRIèREs – sEcTEUR pUblIc
universitÉ d’ottawa 1ER OcT. sAlON cARRIèREs – gÉNIE ET HAUTE TEcHNOlOgIE
universitÉ d’ottawa 8 OcT. sAlON INTERNATIONAl : EMplOIs ET ÉTUdEs à l’ÉTRANgER
universitÉ de la saskatchewan 16 sEpT. ExpO-cARRIèREs 2009
dates des salons carrières
OptiOns carrières aUtOMne/HiVer 2009 21
universitÉ de toronto 16, 17 + 18 sEpT. TEcHNOlOgIE dE l’INfORMATION ET gÉNIE
universitÉ de toronto 21 sEpT. VIE, scIENcEs pHysIqUEs ET AffAIREs / cOMMERcE
universitÉ de toronto 22 sEpT. ARTs, scIENcEs pOlITIqUEs ET AffAIREs / cOMMERcE
universitÉ de waterloo 23 sEpT. sAlON dE l’EMplOI à MI-TEMps sUR lE cAMpUs
universitÉ simon fraser – campus surrey 22 sEpT.JOURNÉEs cARRIèREs 2009
universitÉ simon fraser – campus burnaby23 + 24 sEpT.JOURNÉEs cARRIèREs 2009
universitÉ simon fraser – campus burnaby24 sEpT.sAlON dEs ÉTUdEs sUpÉRIEUREs ET dE lA fORMATION pROfEssIONNEllE
universitÉ western ontario 1ER OcT. sAlON cARRIèREs
universitÉ wilfrid laurier, universitÉ de waterloo, collège conestoga,universitÉ de guelph 30 sEpT. sAlON cARRIèREs – pARTNERsHIps fOR EMplOyMENT
dATEs dEs sAlONs cARRIèREs :lIsTE dREssÉE sElON lEs sAlONs cARRIèREs dEs MEMbREs dE l’AcsEE RÉpERTORIÉs AU 31 JUIllET 2009
Étudiants, que vous soyez dans votre première année ou
votre dernière, trouvez le temps de visiter le salon
carrières de votre établissement! Le salon carrières
ou salon de l’emploi est un élément important du
recrutement sur le campus. Les employeurs qui
y participent cherchent aussi des candidats pour
des postes de travail-études ou des stages.
prÉparez-vous1. Discutez avec un conseiller de votre centre des
carrières (ou du moins consultez le site Web du
centre) pour découvrir quels employeurs seront
présents au salon carrières et de quels genres
d’emplois ils feront la promotion. Si votre salon
carrières s’étend sur plusieurs jours, il se peut que
des entreprises différentes y participent chaque jour.
2. Faites des recherches sur les organisations
qui participent au salon. Repérez celles qui vous
intéressent, visitez leurs sites Web et renseignez-
vous sur elles.
3. Dressez une liste de questions intelligentes
qui démontrent votre connaissance de chaque
organisation. Les représentants des organisations se
rappelleront de vous si vous êtes arrivé bien préparé.
4. Réfléchissez à la façon dont vous vous
présenterez à des employeurs potentiels.
Assurez-vous de parler de l’essentiel : qui
vous êtes, ce que vous recherchez, quelles
sont vos qualités essentielles.
5. Veillez à ce que votre curriculum vitæ vous
décrive fidèlement en tant que futur diplômé.
Il devrait mettre en valeur vos qualités pour les
genres de postes que vous recherchez.
le jour même6. Habillez-vous de façon à faire bonne
impression. Vous n’avez pas besoin de porter
un complet ou un tailleur, mais vos vêtements
devraient être propres et repassés, vos souliers
devraient être bien cirés (pas de sandales) et votre
présentation générale devrait être soignée. En
somme, vous voulez avoir l’air professionnel.
7. Soyez prêt à vous présenter et ayez des
questions à poser. On vous demandera peut-
être un curriculum vitæ ou peut-être pas, mais
assurez-vous d’en avoir des copies en main.
Certains étudiants préfèrent remettre une carte
d’affaires indiquant leurs coordonnées et quelques
compétences ou qualités clés.
8. Demandez leur carte d’affaires aux représentants
que vous rencontrez. Vous en recevrez peut-être ou
peut-être pas, mais une réserve de carte d’affaires
vaut son pesant d’or dans la recherche d’un premier
emploi professionnel.
après le salon9. Prenez des notes sur ce que vous avez appris
des représentants des entreprises. Vous pourrez
utiliser cette information lorsque vous rédigerez un
curriculum vitæ pour un poste annoncé ou que
vous vous préparerez pour une entrevue.
10. Déterminez si une entreprise et un poste
répondent ou non à vos intérêts et vos exigences.
Le simple fait qu’un poste soit disponible ne
signifie pas qu’il vous convient. oc
guide des salons carrières
par anne MarkeyRédactrice en chef, Options Carrières
22 aUtOMne/HiVer 2009 www.MagazineOptiOnscarrieres.cOM
OptiOns carrières aUtOMne/HiVer 2009 23
VOIcI UN ApERçU dEs cARRIèREs pERTINENTEs AU cANAdA ET dEs ÉTUdEs qUI y MèNENT. Il NE s’AgIT pAs d’UNE lIsTE cOMplèTE; VEUIllEz VIsITER lE cENTRE dEs cARRIèREs dE VOTRE cAMpUs pOUR dE plUs AMplEs RENsEIgNEMENTs.
carrières en santÉ
sI VOUs VOUlEz TRAVAIllER dANs lEs sOINs dE sANTÉ...
➸
par anne MarkeyRédactrice en chef, Options Carrières
24 aUtOMne/HiVer 2009 www.MagazineOptiOnscarrieres.cOM
OptiOns carrières aUtOMne/HiVer 2009 25
chiropraticienAu Canada, les chiropraticiens sont formés grâce
à deux programmes proposés respectivement
au Canadian Memorial Chiropractic College
(CMCC) à Toronto et à l’Université du Québec
à Trois-Rivières (UQTR). Tous deux sont agréés
par la Fédération chiropratique canadienne des
organismes de réglementation professionnelle
et d’agrément des programmes d’enseignement
(FCCORPAPE).● Minimum de trois ans d’université avant
d’être admissible à l’entrée.● Le CMCC exige quatre ans d’études à temps
plein, y compris un an de stage.● L’UQTR exige cinq ans après l’obtention d’un
diplôme de CÉGEP, profil Sciences de la santé.● www.ccachiro.org
diÉtÉtisteLa première étape est un baccalauréat dont la
majorité des crédits proviennent de cours sur la
nutrition et l’alimentation, dans une université
offrant un programme universitaire reconnu par
l’association Les diététistes du Canada. Vient
ensuite un programme agréé d’expérience
pratique. Cela fait, vous pouvez demander
l’admission à l’ordre professionnel de la province
dans laquelle vous entendez travailler.● La plupart des provinces exigent la réussite
de l’examen d’admission à la profession de
diététiste au Canada. ● Pour accéder à la profession par la voie
des études supérieures, vous devez obtenir
une maîtrise et, en général, de l’expérience
pratique à titre de bénévole sous la direction
d’un diététiste.● www.dietitians.ca/public/content/career_in_
nutrition/how_to_become.asp● www.dietitians.ca/public/content/career_in_
nutrition/comment_devenir_dietetiste.asp
professionnel en gestion des dossiers de santÉ / gestion des soins de santÉCe domaine diversifié recèle de nombreux
emplois. Cherchez sous la rubrique des
professionnels agréés en systèmes d’information
et de gestion des soins de santé (Certified
Professional in Healthcare Information and
Management Systems) dans le site Web de la
Healthcare Information and Management Systems
Society (www.himss.org). Divers programmes de
maîtrise en administration des affaires offrent
aussi une formation en leadership dans la gestion
des soins de santé.
mÉdecinLa plupart des étudiants débutant en médecine
ont un diplôme ou autres études postsecondaires,
et au moins une moyenne pondérée cumulative
de B+. Des sujets tels que physique, chimie et
biologie peuvent être utiles, et il est recommandé
d’avoir étudié dans une variété de domaines
non médicaux. Par ailleurs, une expérience de
bénévolat pertinente au domaine médical qui
vous intéresse est essentielle. En 2006-2007,
25 % des demandes d’admission à l’école
de médecine ont été acceptées. L’Université
McMaster, qui auparavant n’exigeait pas que
les candidats passent l’examen d’admission
en médecine (MCAT), a enregistré un taux
de succès de 4,9 % parmi l’ensemble des
candidats en 2007-2008.● Trois à quatre ans d’école de médecine,
puis deux à sept ans de résidence (selon la
spécialisation ou le domaine d’intérêt).● Examen écrit obligatoire pour exercer la
médecine au Canada.● www.cma.ca ● http://www.fmrac.ca/members/index.html● www.afmc.ca/index-f.php
technologue de laboratoire mÉdical et assistant en anatomopathologieCes emplois peuvent exiger un baccalauréat
en sciences ou un baccalauréat en sciences
de laboratoire médical, ou un diplôme d’un
programme collégial de deux ou trois ans et
une période de formation avec supervision.
L’agrément de la Société canadienne de science
de laboratoire médical peut aussi être nécessaire,
ainsi que l’inscription auprès d’un organisme
de régie provincial dans le cas du Nouveau-
Brunswick, du Québec, de l’Ontario, de la
Saskatchewan et de l’Alberta.● La plupart des provinces ont des programmes
distincts spécialisés en cytologie. La Colombie-
Britannique et l’Ontario ont des programmes en
génétique médicale.● www.csmls.org/french/french.htm ● www.csmls.org/english/english.htm
naturopatheLa naturopathie relève d’un système distinct de soins
de santé primaires combinant des connaissances
scientifiques modernes et des formes traditionnelles
et naturelles de médecine. La philosophie de la
naturopathie vise à stimuler le pouvoir de guérison
du corps et à traiter la cause sous-jacente de
la maladie. Les universités et collèges peuvent
choisir d’appeler les titulaires de leur diplôme en
naturopathie soit docteur en naturopathie, soit
naturopathe, deux termes équivalents.● Au Canada, il faut habituellement avoir
terminé un programme de quatre ans dans
un établissement agréé.● www.cand.ca/index.php?id=home&L=0&L=1
– Renseignements généraux de l’Association
canadienne des docteurs en naturopathie● www.ccnm.edu – Canadian College of
Naturopathic Medicine (en anglais seulement)
profession infirmièreCertaines provinces acceptent encore un
diplôme collégial en sciences infirmières, mais
la plupart exigent un baccalauréat en sciences
infirmières (B.S.I. ou B.Sc.Inf.). Le programme du
baccalauréat exige quatre ans. Il existe aussi des
il n’y a pas que les mÉdecins et les infirmières : il y a des carrières pour tous les goûts en soins de la santé.
26 aUtOMne/HiVer 2009 www.MagazineOptiOnscarrieres.cOM
OptiOns carrières aUtOMne/HiVer 2009 27
programmes de maîtrise en sciences infirmières
qui sont ouverts aux diplomés de baccalauréat
en arts ou sciences (ceux-ci peuvent exiger une
année ou plus d’études supplémentaires). ● Les conditions d’admission varient d’une
école à l’autre. En général, il faut un diplôme
d’études secondaires ou D.E.C. avec des cours
des années supérieures en anglais ou français,
mathématique, chimie, physique et biologie.● Un diplôme ou baccalauréat approuvé en soins
infirmiers est requis pour rédiger l’Examen
d’autorisation infirmière au Canada (EAIC).● www.cna-nurses.ca/CNA/nursing/becoming/
default_f.aspx ● www.cna-nurses.ca/CNA/nursing/becoming/
default_e.aspx
ergothÉrapeuteLes ergothérapeutes ont une formation
universitaire et 1000 heures d’expérience pratique
avec supervision, à titre de formation en cours
d’emploi. En 2010, tous les diplômés canadiens
souhaitant travailler comme ergothérapeutes
devront obtenir une maîtrise.● L’Association canadienne des ergothérapeutes
(ACE) recommande de communiquer
directement avec une université offrant un
programme d’ergothérapie pour connaître les
conditions d’admission, les détails des cours
et autres renseignements sur le programme.● L’obtention d’un diplôme d’un programme
agréé est habituellement un critère
d’admissibilité à l’examen national d’attestation
que certaines provinces exigent comme
condition d’inscription.● www.caot.ca
aide-ergothÉrapeute / aide-physiothÉrapeute● Aider à la réadaptation de patients ayant
des troubles physiques ou psychologiques,
sous la supervision d’ergothérapeutes ou
de physiothérapeutes.● Vous aurez besoin d’une base en sciences
et d’une expérience bénévole.● Diplôme de collège communautaire
(ou CÉGEP) après les études secondaires.
paramÉdic / technicien en soins mÉdicaux d’urgenceLes exigences varient selon les provinces. Dans
la plupart des cas, il faut avoir terminé l’école
secondaire et une formation en premiers soins et
en réanimation cardio-respiratoire. Il faut aussi un
permis de conduire et une bonne forme physique.
● Pour devenir un paramédic en Ontario, après
avoir terminé votre programme de formation,
vous devrez aussi réussir l’examen des préposés
aux soins médicaux spécialisés d’urgence
administré par le ministère de la Santé.● Les collèges communautaires et les
établissements privés d’enseignement
professionnel peuvent offrir de la formation.
Pour assurer votre mobilité à l’échelle nationale,
vérifiez si le programme est reconnu par
l’Association médicale canadienne.● http://www.paramedic.ca/
pharmacienIl existe une école de pharmacie dans neuf
universités canadiennes. Pour travailler comme
pharmacien au Canada, vous devez :● obtenir un baccalauréat en pharmacie d’une
université canadienne;● réussir l’examen du Bureau des examinateurs
en pharmacie du Canada; ● acquérir de l’expérience pratique dans le cadre
d’un programme de stages.
Les exigences précises varient d’une province
à l’autre. Pour de plus amples renseignements,
consultez les ordres professionnels provinciaux.● www.pharmacists.ca/content/about_cpha/
about_pharmacy_in_can/licensing/index.cfm● www.opq.org● www.pebc.ca/FrenchPages/FGeneral/
FHomePage.html
technicien en pharmacieLes techniciens en pharmacie aident les
pharmaciens autorisés à fournir des médicaments
et autres produits de soins de santé aux patients.
Ils effectuent habituellement des tâches routinières
associées à la préparation de médicaments
d’ordonnance, par exemple compter des pilules
et étiqueter des contenants. Les techniciens
renvoient à un pharmacien toute question sur les
ordonnances, les médicaments ou les questions de
santé. Selon un sondage réalisé en 2007, environ
43 % des techniciens en pharmacie travaillent dans
des hôpitaux et autres établissements de soins
de santé, 37 % dans des magasins de chaînes
de pharmacies, et 16 % dans des pharmacies
indépendantes. Pour accéder à cette carrière, il
faut terminer un programme canadien de formation
des techniciens en pharmacie agréé par le Conseil
canadien de l’agrément des programmes de
pharmacie, et réussir l’examen d’évaluation pour les
techniciens en pharmacie du BEPC. ● www.capt.ca ● www.pebc.ca
physiothÉrapeuteLe Canada compte 14 programmes d’études en
physiothérapie répartis à la grandeur du pays.
En 2010, la formation des physiothérapeutes
au Canada se situera surtout au niveau de
la maîtrise.● Diplôme de premier cycle habituellement
assorti d’exigences particulières pour obtenir
l’admission aux premiers programmes
de maîtrise.● Les diplômés des programmes de
physiothérapie doivent réussir l’examen
de compétences en physiothérapie (ECP).● www.physiotherapy.ca● www.physiotherapy.ca/public_fr
technologue en radiographie, radiation mÉdicale ou mÉdecine nuclÉaireUn diplôme collégial ou universitaire peut être
requis pour les professions de ce groupe,
dont les suivantes :● Technologues en résonance magnétique –
la résonance magnétique recourt à des
champs magnétiques, des ondes radio
et des ordinateurs pour produire des
images médicales.● Radiothérapeutes – ils utilisent des
rayonnements concentrés pour détruire des
tumeurs en épargnant le plus possible les
tissus sains.● Technologues en médecine nucléaire –
ils se chargent de certains procédés liés à
l’imagerie diagnostique ou aux traitements; ils
produisent des images qui aident à préciser la
nature d’une maladie et ses effets sur le corps.● www.radiopharmacycollege.com● www.camrt.ca/english/home.htm ● www.camrt.ca/french/home.htm ● www.csnm-scmn.ca
orthophoniste / audiologisteLa formation d’orthophoniste ou d’audiologiste
se donne au niveau de la maîtrise dans neuf
universités canadiennes. Vu le nombre de places
limité dans les écoles d’études supérieures,
il n’est pas inhabituel que des Canadiens
obtiennent leur diplôme aux États-Unis.● Maîtrise en audiologie ou en orthophonie
ou l’équivalent.● Stage pratique.● Examen de certification clinique et autres
exigences prévues par l’Association canadienne
des orthophonistes et audiologistes.● www.caslpa.ca oc
28 aUtOMne/HiVer 2009 www.MagazineOptiOnscarrieres.cOM
c’est votre première annÉe au cÉgep ou à l’universitÉ?Où s’INfORMER pOUR êTRE sUR lA bONNE pIsTE
ah… le début de la première année
au cégep ou à l’université! Je m’en
souviens comme si c’était hier : les
choix de cours, le déménagement,
la semaine d’initiation, la fébrilité dans l’air,
les inquiétudes, le stress, mais aussi la joie et
l’excitation de quitter l’école secondaire et/ou la
maison familiale. Bref, j’en garde de très beaux
souvenirs, mais j’en retiens aussi quelques
mauvaises expériences, surtout puisque je ne
m’étais pas bien informée au sujet de certains
aspects de ma nouvelle vie d’étudiante.
Aujourd’hui détentrice d’un baccalauréat ès arts
spécialisé en études françaises de l’Université
Laurentienne de Sudbury, j’entreprends ma
deuxième année à la maîtrise en lettres françaises
à l’Université d’Ottawa. Puisque j’ai vécu deux
fois une première année à l’université (au
baccalauréat et à la maîtrise), j’ai cru bon vous
donner quelques conseils et quelques pistes afin
de vous aider à suivre la bonne voie lors de votre
première année au cégep ou à l’université.
Premièrement, il vous faut, dès la première
journée de classe, devenir un étudiant modèle
(ou presque!) et assumer vos responsabilités.
J’ai connu plusieurs étudiant(e)s qui ne se
présentaient pas souvent à leurs classes et qui
ont échoué certains de leurs cours. Alors, si vous
planifiez faire beaucoup d’école buissonnière,
vous risquez d’échouer des cours puisqu’il arrive
très souvent que des professeurs apprennent à
connaître leurs étudiants ou bien prennent note
de la présence et de la participation des étudiants.
D’autre part, n’ayez surtout pas peur de poser des
questions à vos professeurs (soit en personne, soit
par courriel). Ils sont là pour vous aider et ils ont le
salaire pour le prouver!
La plupart des cégeps et des universités au
Canada offrent, dès que l’étudiant reçoit sa
lettre d’acceptation, une adresse électronique
à laquelle vous pourriez recevoir des courriels
importants, que ce soit en provenance des
professeurs ou des étudiants de votre institution.
Prenez donc l’habitude de vérifier vos courriels
au moins chaque jour. Je vous suggère fortement
de commencer à utiliser ce courriel comme
votre compte personnel. D’ailleurs lorsque vous
recevez votre lettre d’acceptation au cégep ou à
l’université, vous devriez premièrement sauter
de joie, mais aussi vous mettre à lire l’information
que votre nouvelle institution vous envoie afin
de bien comprendre le déroulement de votre
première année.
Pour survivre au cégep comme à l’université,
il est important de rester bien organisé. Ce qui
m’aidait souvent, c’était mon meilleur ami :
l’agenda scolaire. Chaque jour, je dressais une
liste de choses que je devais accomplir (mes
» il faut certes bien travailler et s’organiser. mais les activitÉs sociales et rÉcrÉatives font aussi partie de la vie Étudiante.
par Véronique sylvain
OptiOns carrières aUtOMne/HiVer 2009 29
c’est votre première annÉe au cÉgep ou à l’universitÉ?Où s’INfORMER pOUR êTRE sUR lA bONNE pIsTE
travaux et mes lectures universitaires, mes
activités parascolaires, mes sorties sociales et
même mes tâches ménagères). Je me suis aussi
établi une routine afin d’éviter la procrastination
(pour ceux qui ne savent pas ce que c’est,
eh bien c’est la tendance à toujours remettre
au lendemain) et afin de respecter les dates
auxquelles je devais remettre des travaux ou
bien pendant lesquelles que je devais étudier.
De plus, il m’a été très utile de me créer un
budget (réaliste!) afin de gérer et de contrôler mes
dépenses scolaires, sociales et autres.
Tous les cégeps et universités au Canada
possèdent un certain nombre de ressources
auxquelles vous avez droit. Je vous conseille d’en
profiter dès la première semaine de classes. Afin
de bien vous adapter au cégep ou à l’université,
apprenez à utiliser au moins une fois par semaine
les bibliothèques, les ordinateurs, les travaux
dirigés, l’aide en rédaction ou bien tous autres
services mis à votre disposition.
Les meilleures années de votre vie, c’est au
cégep ou à l’université que vous les vivrez. Donc,
afin de bien réussir vos cours, il vous faut bien
évidemment étudier, lire, écrire, faire vos devoirs
et vos travaux, mais il vous faut aussi vous éclater
de temps à autre. Toutefois, il vous faut aussi,
afin de rester en forme et d’aider votre cerveau,
faire des exercices au moins chaque semaine,
dormir au moins huit heures, vous détendre
(par exemple, afin de me détendre je médite
beaucoup), mais aussi bien manger et vous
cuisiner de bons petits plats (évitez de manger
trop souvent aux restaurants, surtout ceux où on
vend de la mal bouffe).
Si vous décidez de consommer de l’alcool,
faites-le avec modération et assurez-vous d’être
accompagné de quelques personnes que vous
connaissez bien. De plus, je vous conseille
fortement de participer à certaines activités et
événements organisés par votre cégep ou votre
université, de vous joindre à divers clubs, de
décrocher un emploi sur campus ou dans votre
région ou même de faire du bénévolat pour votre
institution ou votre région, de participer à des
groupes d’études ou de vivre la vie en résidence.
Pour ma part, j’ai vécu trois années dans des
résidences universitaires sur campus (la résidence
Lucien Matte de l’Université de Sudbury et la
MSR-RÉMA) et j’ai été chroniqueuse culturelle au
journal francophone des étudiants de l’Université
Laurentienne (L’Orignal Déchaîné). J’ai aussi
participé à des spectacles de variétés présentés
sur campus dans lesquels je chantais et jouais de
la guitare. Ces activités sur campus m’ont permis
de m’éloigner du train-train quotidien universitaire,
de m’épanouir, mais aussi de rencontrer des gens
exceptionnels avec lesquels j’entretiens encore
aujourd’hui de très belles amitiés.
Finalement, si vous suivez certains de mes
conseils (que j’ai moi-même suivis grâce à des
amis mais aussi au Service de l’orientation de
l’Université Laurentienne) ou ceux de vos parents,
de vos amis ou de vos conseillers d’études, cela
vous permettra de garder un certain équilibre
entre votre vie sociale et académique, tout en
faisant de bons choix et en étant un étudiant
épanoui et heureux. oc
suggestion de lecture :Orientation, Université Laurentienne,
Conseils à la vie universitaire, en ligne :
www.orientation.laurentian.ca/Laurentian/
Home/Departments/Orientation/Need+Answers/
Top+Ten+Survival+Tips.htm?Laurentian_Lang=fr-CA
(page consultée le 4 août 2009).
OptiOns carrières aUtOMne/HiVer 2009 31
préparez-
VOus un emploi
vous attend!
beaucoup d’étudiants attendent la fin de leurs études avant
d’amorcer sérieusement leurs démarches de recherche
d’emploi. Et cette attente occasionne souvent des déceptions
quant au délai constaté avant de trouver l’emploi correspondant
à leurs aspirations. Contrairement à ce que beaucoup peuvent penser, une
bonne recherche d’emploi ne se limite pas à envoyer un nombre considérable
de CV et attendre d’être convoqué en entrevue. En effet, trouver un emploi
en lien avec sa carrière demande davantage de préparation.
par rémi VilleneuveConseiller en emploi, Centre de gestion de carrière ESG UQAM
32 aUtOMne/HiVer 2009 www.MagazineOptiOnscarrieres.cOM
OptiOns carrières aUtOMne/HiVer 2009 33
Voici le plan d’action que le Centre de gestion de
carrière ESG UQAM propose à ses membres. Ce
plan est présenté en trois blocs faisant référence
au cheminement académique d’un étudiant, soit
le début, le mi-chemin et la dernière session du
programme d’études.
dÉbut des Études
1 déterminer les grandes lignes de l’objectif professionnel
La détermination de ces lignes directrices
assurera un départ dans la bonne direction. Voici
quelques sources susceptibles d’aider à cerner
les grandes lignes de son objectif professionnel :
les conseillers en orientation professionnelle
de son institution d’enseignement, les outils
d’auto-évaluation, les tests psychométriques, les
gens qui nous connaissant bien, les ouvrages
détaillant les différentes carrières possibles, etc.
De façon plus spécifique, l’objectif est de cibler
une sphère générale d’études (ex. : médecine,
marketing, ingénierie, comptabilité…) et/ou un
secteur d’activité (ex. : aérospatial, manufacturier,
événements, urbanisme…).
2s’assurer d’être dans le bon programme d’études
Une fois les grandes lignes de l’objectif
professionnel esquissées, il est important de
valider le programme d’études permettant
l’apprentissage des connaissances pertinentes.
Pour ce faire, il est possible d’étudier les
perspectives professionnelles et les exigences
académiques des différentes offres d’emploi
susceptibles d’intéresser à la fin des études.
Négliger cette étape pourrait être particulièrement
problématique lors de la recherche d’emploi finale.
3faire l’inventaire de ses compétences
Il s’agit d’un exercice de réflexion dont l’objectif
est de préciser et mettre en lumière l’ensemble
de ses connaissances (savoir), habiletés (savoir-
faire), attitudes (savoir-être) et motivations. Pour
le réaliser, tout doit être pris en compte : sa
formation, ses expériences, ses réalisations, sa
personnalité, ses valeurs et ses centres d’intérêt.
Entre autres, il permettra de déterminer les aspects
à perfectionner au cours de son cheminement et
de préciser son objectif professionnel.
4bâtir et entretenir son réseau de contacts
Sachant qu’un réseau ne se bâtit pas du jour au
lendemain et qu’il permet d’accéder au « marché
caché » de l’emploi, évalué à environ 80 % des
offres d’emploi, il est important de le développer
dès le début de ses études et d’entretenir celui
déjà existant. Comment le développer? Entre
autres, en s’impliquant auprès de divers groupes,
soit au sein de son institution ou autres
(ex. : associations étudiantes, sports, bénévolat, etc.).
mi-chemin du programme d’Études
5étudier le marché de l’emploi selon l’objectif fixé à l’étape 1
Lancer sa carrière équivaut à lancer son entreprise;
une étude du marché cible s’impose! Pour ce faire,
il faut entre autres examiner i) des exemples de
postes de débutant, intermédiaires et demandant
beaucoup d’expérience, ii) les compétences
minimums recherchées dans ces postes, iii) les
statistiques salariales en lien avec ceux-ci, etc.
6spécifier l’objectif professionnelÀ l’aide des informations obtenues à l’étape
précédente, il est maintenant temps de préciser
l’objectif professionnel. Cet exercice est important
afin de concentrer les énergies consacrées à la
recherche d’emploi.
7déterminer les compétences à acQuérir
La connaissance des compétences recherchées dans
le domaine ciblé et de celles déjà acquises permettra
de déterminer le perfectionnement nécessaire. Le
but principal de cette analyse est de combler les
compétences manquantes durant les études, pour
ainsi avoir dès la fin des études un profil complet et
vendeur pour s’intégrer au marché du travail.
8s’inscrire aux cours nécessaires et trouver un
emploi étudiant pertinentIl faut maintenant passer de la parole aux actes
et combler les lacunes en se perfectionnant et en
trouvant un emploi favorisant le développement des
compétences à parfaire ou acquérir. Par exemple,
si l’objectif professionnel nécessite le bilinguisme,
il est important de remédier à la situation si la
maîtrise de la deuxième langue n’est pas acquise.
9poursuivre le développement de son réseau et prioriser
ses contactsGarder son réseau vivant sous-entend d’y
consacrer du temps et des efforts soutenus.
Aussi, il est important de prioriser ses
contacts selon l’objectif professionnel précisé
préalablement afin de le rendre plus efficace.
dernière session d’Études
10compléter ses outils de recherche d’emploi
La connaissance de ses forces et de son objectif,
ainsi que l’expérience acquise pendant les études,
autant professionnelle qu’en termes d’implication,
permettent enfin de produire des outils percutants
(CV, lettre, carte de visite, portfolio, etc.). Le centre de
gestion de carrière de son institution d’enseignement
peut certainement offrir une bonne aide.
11se tenir informé de l’actualité en lien
avec son objectif professionnelIl faut savoir lire entre les lignes afin de déceler
les occasions d’emploi. Par exemple, l’expansion
d’une entreprise dans sa région est très souvent
synonyme de possibilités d’emploi.
en rÉsumÉ, voici une formule gagnante afin
d’obtenir l’emploi dÉsirÉ :
Objectif prOfessiOnnel clair et précis
+bOnne cOnnaissance de sOi
+cOnnaissance dU
MarcHé cible
+réseaU bien déVelOppé
+perfectiOnneMent et
eMplOi étUdiant pertinent
+diVersificatiOn des
stratégies de recHercHe
+OUtils adaptés
+entreVUe bien préparée
= obtention de l’emploi convoitÉ
34 aUtOMne/HiVer 2009 www.MagazineOptiOnscarrieres.cOM
OptiOns carrières aUtOMne/HiVer 2009 35
12organiser un calendrier de recherche d’emploi
La recherche d’emploi est réputée être un emploi à temps plein en soi!
Il est donc important de se réserver des plages horaires consacrées
uniquement à cette fin.
13diversifier ses stratégies de recherche d’emploi
a. Faire savoir à son réseau que sa recherche d’emploi est entamée,
en communiquant clairement l’objectif professionnel.
b. Cibler les entreprises intéressantes et communiquer avec elles
(téléphone, courriel, en personne, par l’entremise de contacts, etc.).
c. Effectuer des rencontres d’information permettant entre autres de
développer son réseau (professeurs, personnes exerçant l’emploi
souhaité, etc.).
d. Communiquer avec les agences de placement pertinentes
(voir : www.agences-de-placement.ca).
e. Consulter régulièrement les moteurs de recherche d’emploi dans
son domaine.
f. Participer aux divers événements de recrutement et de réseautage
en lien avec l’objectif (journée carrière, lunch emploi, réunions
d’associations professionnelles, etc.).
14se préparer à l’entrevueLa clé d’une entrevue de sélection réussie réside dans la préparation.
Principalement, il est souhaitable de i) s’entraîner à répondre aux questions
fréquemment posées et aux différents tests, ii) connaître les particularités
d’une première et d’une deuxième entrevue, iii) s’entraîner dans le cadre
d’une simulation d’entrevue et iv) faire appel au service de conseils ou de
coaching du centre de gestion de carrière de son institution. Enfin, connaître
en profondeur l’offre d’emploi et l’entreprise convoitée est impératif. oc
à propos du centre de gestion de carrière esg uqamÊtre la référence en matière d’emploi, tel est l’objectif du Centre de gestion
de carrière ESG UQAM. Il œuvre à favoriser le rapprochement entre ses
membres étudiants et diplômés de l’École des sciences de la gestion de
l’UQAM et des employeurs ayant des postes à combler. Le Centre met donc
à disposition tous les outils nécessaires pour garantir un placement réussi.
www.cgc.esg.uqam.ca oc
la clÉ d’une entrevue de sÉlection rÉussie rÉside dans la prÉparation.
36 aUtOMne/HiVer 2009 www.MagazineOptiOnscarrieres.cOM
mon premier emploi m’a donné
la possibilité de voyager, de
découvrir une autre culture et de
rencontrer des gens incroyables.
Il était sans rapport avec mon diplôme, mais
c’est la meilleure expérience de vie que j’ai eue
depuis que j’ai fini mes études.
À mon dernier semestre en journalisme à
l’Université King’s College de Halifax (Nouvelle-
Écosse), je n’avais pas d’idée précise sur ce que je
voulais faire une fois mon diplôme en poche. Je ne
savais pas comment je voulais utiliser les aptitudes
que j’avais acquises. Par contre, je savais que je
voulais voyager. J’ai trouvé très facilement mon
premier travail : enseigner l’anglais au Japon.
Presque trop facilement : j’ai offert mes services à
deux entreprises sur Internet; une ne m’a jamais
répondu mais l’autre m’a engagée.
Je croyais qu’enseigner l’anglais au Japon
serait comme un emploi-vacances. Je pourrais
explorer une autre culture et gagner de l’argent
pour financer mes voyages en Asie. Je n’avais
pas d’expérience dans l’enseignement, et la
pensée de me trouver devant une classe pleine
d’étudiants m’inquiétait. Pour m’y préparer, j’ai
pris un cours TESOL (formation en enseignement
de l’anglais à des allophones) et j’ai offert mes
services comme auxiliaire à l’enseignement,
aidant des adolescents récemment arrivés au
Canada à améliorer leur anglais.
Ma première semaine au Japon a été tout à la
fois choc culturel, exaltation et contrecoup du
décalage horaire. J’étais chargée d’enseigner à
quelque 50 étudiants, de les conseiller pour
les aider à progresser et de gérer leurs dossiers.
Mes étudiants avaient entre 2 et 65 ans.
Je me suis creusé la tête pour trouver des
idées de leçons et me rappeler les exercices
d’échauffement, les jeux et les activités que
j’avais appris dans ma formation. Au début,
mes étudiants adultes me posaient beaucoup
de questions sur mes origines, ma famille et
mes passe-temps. Certains des enfants restaient
assis en silence à leur pupitre alors que d’autres
pleuraient, se cachaient sous leur pupitre ou
se sauvaient de la classe pour retrouver leur
mère. Je n’avais jamais imaginé qu’un de mes
premiers défis à relever dans le monde du travail
serait de discipliner des enfants.
Graduellement, j’ai pris de l’assurance et je suis
devenue une meilleure enseignante. À mesure
que j’apprenais à connaître mes étudiants, ils
ont commencé à m’inviter chez eux pour un
repas, à m’emmener visiter des châteaux et
autres attractions touristiques locales. Dans mon
temps libre, j’ai commencé à prendre de cours
sur la peinture et sur le cérémonial du thé. J’ai
aussi visité d’autres villes japonaises comme
Kyoto et Hiroshima, et d’autres pays dont la
Thaïlande, la Chine et le Vietnam.
J’aimais bien d’enseigner, mais je n’y voyais pas
une carrière. Au terme de mon contrat, j’ai décidé
de ne pas le reconduire et de rentrer à la maison.
4faites du rÉseautage et demandez des conseils. Les
meilleurs conseils viendront parfois d’une
personne d’un domaine complètement différent.
2vivez votre passion. Demandez-vous ce que vous
voulez faire, non pas ce que vous
croyez que vous devriez faire.
ce que j’ai appris »
cOMMENT JE VIs lA TRANsITION d’Étudiante à professionnelle
1 si vous n’êtes pas sûr de ce
que vous voulez faire après votre diplôme, voyagez, travaillez ou faites du bÉnÉvolat outre- mer. Vous vivrez de
magnifiques expériences
qui pourraient vous aider
à mettre vos objectifs de
carrière en perspective.
3soyez ouvert et
souple. Êtes-vous
prêt à déménager ou
à tenter de travailler
dans une industrie
différente?
par erica simmonds
OptiOns carrières aUtOMne/HiVer 2009 37
En arrivant au Canada, je me suis mise à la
recherche d’un emploi. Je voulais quelque
chose qui me permette d’utiliser ma formation
en journalisme et qui comprenait de la
rédaction. Je croyais que ce serait simple et
facile, comme pour mon emploi au Japon.
J’ai passé des heures à fouiller les annonces
d’emploi, à rédiger des lettres de présentation
et à envoyer des demandes d’emploi, mais les
offres d’entrevues et d’emplois n’ont pas suivi.
J’ai reçu quelques réponses, mais beaucoup
moins que j’imaginais.
Certains de mes amis avaient pris des
emplois de débutant immédiatement après
leurs études et avaient déjà eu des promotions.
Quand j’étais tentée d’envier leur succès, je
regardais mes photos du Japon : avec mes
étudiants, à visiter des temples, portant un
kimono, montant un éléphant et escaladant le
Grand Mur de Chine. Si j’étais restée au pays
et j’avais obtenu un autre emploi, je n’aurais
pas vécu toutes ces expériences.
Je n’étais peut-être pas aussi avancée dans
ma carrière que certains de mes amis, mais
ce n’était pas important. La vie n’est pas une
course. J’ai eu tellement de plaisir de voyager,
de découvrir la culture japonaise et d’apprendre
à connaître mes étudiants. Je n’échangerais pas
ces expériences pour un solide début de carrière
au début de ma vingtaine.
Enseigner l’anglais au Japon m’a appris
beaucoup de choses sur l’organisation, les
techniques d’animation, le service à la clientèle
et le professionnalisme. Certains employeurs
potentiels m’ont dit que l’expérience n’était pas
pertinente, mais d’autres ont dit qu’elle prouvait
que je pouvais faire presque n’importe quoi.
Je n’ai reçu aucune offre d’emploi dans mes
premiers mois de retour au Canada. J’ai donc
décidé de changer ma stratégie. J’ai trouvé un
travail dans une boutique pour gagner un peu
d’argent et j’ai commencé à prendre des cours
sur la recherche d’emplois. Les instructeurs
disaient qu’environ 80 % des emplois se
trouvent par l’entremise de personnes qu’on
connaît, donc j’ai commencé à parler à mes
parents, mes amis, les amis de mes parents et
mon association d’anciens. Tous m’ont appris
quelque chose de précieux.
Pour élargir mon réseau et acquérir de
l’expérience, j’ai fait du bénévolat pour deux
organismes sans but lucratif. Un d’eux m’a
offert un stage en communication quelques
semaines plus tard. Lorsque j’étais étudiante,
je n’ai jamais songé travailler pour un
organisme sans but lucratif, mais j’ai adoré
mon stage. J’étais contente de participer à une
bonne cause. J’aimais aussi travailler au sein
d’une petite équipe et recevoir davantage de
responsabilités que je n’en aurais eu dans une
plus grande organisation.
Depuis l’arrivée de la récession, il est devenu
plus difficile d’obtenir des entrevues et des
offres d’emploi, mais je persiste. Après mon
premier stage, j’ai obtenu plusieurs autres
stages et contrats. La plupart ont découlé de
mon réseautage avec les relations d’affaires de
mes amis, avec des gens que j’avais rencontrés
grâce à une association professionnelle et, plus
surprenant, avec un ami d’un ami d’un ami d’une
personne à qui j’avais un jour vendu un chandail.
Voilà quatre ans que j’ai obtenu mon diplôme
et je suis toujours en train de faire la transition
d’étudiante à professionnelle établie. J’étoffe
mon curriculum vitæ et mon portfolio. En plus
de mes projets scolaires, je peux maintenant
montrer aux employeurs potentiels des articles
que j’ai publiés et des bulletins que j’ai aidé
à réaliser.
Mon année au Japon, combinée à la récession,
a fait en sorte qu’il me faudra un peu plus de
temps que je n’avais d’abord pensé pour lancer ma
carrière. Mais toutes les magnifiques expériences
que j’ai vécues en valent bien la peine. oc
erica simmonds a obtenu
son diplôme en journalisme
il y a quatre ans. Elle
continue d’alimenter son
cv en publiant des articles,
comme celui-ci.
« pour Élargir mon rÉseau et acquÉrir de l’expÉrience, j’ai fait du bÉnÉvolat pour deux organismes sans but lucratif. un d’eux m’a offert un stage en communication quelques semaines plus tard. »
38 aUtOMne/HiVer 2009 www.MagazineOptiOnscarrieres.cOM
le présent document énonce des
lignes directrices sur la déontologie du
recrutement dans les établissements
d’enseignement postsecondaire. Ces
lignes directrices visent à encadrer les rapports
professionnels entre les employeurs, les étudiants,
les tiers recruteurs et les spécialistes en emploi.
Les lignes directrices sont le fruit de recherches
auprès de l’industrie, ont reçu l’assentiment
général des employeurs et des spécialistes en
emploi et constituent une norme que l’Association
canadienne des éducateurs de carrière et des
employeurs (ACSEE) préconise à l’échelle nationale.
employeursil incombe aux employeurs de : ● Se conformer à toutes les lois fédérales et
provinciales pertinentes.
sÉances d’information :● La plupart des établissements d’enseignement
postsecondaire acceptent les réservations selon
le principe du « premier arrivé, premier servi ».
Il est fortement recommandé aux employeurs
de réserver leur place longtemps à l’avance
afin de prévenir tout conflit d’horaire.
ligne directrice :● Les séances d’information devraient
commencer au plus tôt le premier lundi
suivant la fête du Travail.
entrevues : ● Communiquer suffisamment à l’avance avec
le centre d’emploi afin de réserver les locaux
d’entrevue et fournir de la documentation sur
l’entreprise. La plupart des établissements
d’enseignement postsecondaire acceptent
les réservations selon le principe du « premier
arrivé, premier servi ». Il est fortement
recommandé aux employeurs de réserver tôt. ● Fournir de l’information exacte sur les
responsabilités, la rémunération et les avantages
associés à l’emploi de même que les coordonnées
d’une personne-ressource. ● Informer individuellement tous les candidats de
la situation de leur candidature. ● Mener des entrevues pour des postes dont la date
d’entrée en fonction se situe dans les 12 mois
suivant la première entrevue. ● Répondre à tous les candidats à l’intérieur
de délais convenus et donner un préavis
suffisamment long (recommandation : au moins
trois jours) pour toute annulation d’entrevue. ● Informer les étudiants des frais remboursés pour
les entrevues ou les visites des installations.
ligne directrice :● Les entrevues sur le campus devraient
commencer au plus tôt le premier jour
ouvrable d’octobre.
offres d’emploi : ● Accorder aux étudiants un délai raisonnable
pour répondre à une offre d’emploi. ● Confirmer les offres d’emploi et les conditions
de travail par écrit aux étudiants. ● Informer régulièrement le centre d’emploi des
progrès de la campagne de recrutement. ● Honorer toutes les offres d’emploi.
ligne directrice :● Les offres relatives à des emplois à temps plein
faites aux étudiants à la suite d’une campagne
de recrutement sur le campus doivent avoir un
délai d’acceptation d’au moins deux semaines
ou jusqu’au premier jour ouvrable de novembre,
selon l’échéance la plus généreuse.
● Les offres relatives à des emplois d’été faites
aux étudiants ne sont pas assujetties à des
règles minimales sur le délai de réponse; il
est toutefois recommandé d’accorder un délai
minimum d’une semaine pour l’acceptation
de l’offre d’emploi.
Étudiants il incombe aux Étudiants de : ● Se conformer à toutes les lois fédérales et
provinciales pertinentes. ● Fournir de l’information exacte et appropriée
sur leur curriculum vitæ, sur les formulaires de
candidature et lors des entrevues.
entrevues : ● Se préparer pour l’entrevue. ● Prévenir le centre d’emploi longtemps à
l’avance si une entrevue doit être reportée
ou annulée. ● Répondre rapidement aux invitations de visite
des installations de l’employeur ou de seconde
entrevue, qu’ils les acceptent ou non. ● Prévenir l’employeur suffisamment à l’avance
si la visite des installations de l’employeur ou la
seconde entrevue doit être reportée ou annulée. ● Accepter les convocations à une entrevue
(seconde ou subséquente) seulement s’ils
songent sérieusement à travailler pour
cet employeur.
offres d’emploi : ● Discuter des offres avec l’employeur afin de
connaître les conditions d’emploi et d’en arriver
à une entente qui satisfera les deux parties. ● Répondre à toutes les offres, quelle que soit
la décision. ● Aviser l’employeur de l’acceptation ou du refus
de l’offre dès que la décision est prise.
lignes directrices
sUR lA dÉONTOlOgIE dU REcRUTEMENT dE l’AcsEE
par L'association canadienne des
spécialistes en emploi et des employeurs
OptiOns carrières aUtOMne/HiVer 2009 39
● Communiquer immédiatement avec le centre
d’emploi pour confirmer l’acceptation d’une
offre, afin de se retirer du processus de
recherche d’emploi. ● Honorer l’acceptation d’une offre, car il s’agit
d’une entente contractuelle avec l’employeur.
spÉcialistes en emploiil incombe aux spÉcialistes en emploi de : ● Se conformer à toutes les lois fédérales et
provinciales pertinentes. ● Fournir des services équitables à tous les
étudiants et employeurs.
entrevues : ● Répondre aux demandes raisonnables des
employeurs en matière d’affichage de postes,
de séances d’information et de locaux. ● S’assurer que les étudiants disposent de
suffisamment de temps à partir du début de
l’année scolaire pour se préparer en prévision
de la campagne de recrutement sur le campus
avant le début des entrevues (recommandation :
au moins cinq semaines).
prÉparation à l’emploi : ● Fournir de l’information, des ressources et des
conseils aux étudiants sur la planification de
carrière et la recherche d’emploi. ● Informer les étudiants du code de déontologie,
des pratiques et des responsabilités en matière
de recrutement.
autres : ● Suivre les lignes directrices juridiques et
déontologiques lorsqu’il s’agit de fournir aux
employeurs de l’information sur les étudiants. ● Porter à l’attention des deux parties concernées
toute pratique de recrutement douteuse.
tiers recruteurs Les tiers recruteurs sont des agences, organismes
ou personnes qui recrutent des étudiants pour
combler des emplois auprès d’autres organisations.
Les lignes directrices suivantes ont été établies
à l’intention des tiers recruteurs afin de satisfaire
le mieux possible aux besoins des étudiants, des
employeurs et des spécialistes en emploi.
● Aucun poste vacant annoncé par un tiers
recruteur ne sera présenté directement aux
étudiants sans que les renseignements liés
au poste soient affichés ou communiqués
directement aux candidats potentiels. ● Les tiers recruteurs devront révéler l’identité
de leurs clients employeurs; les spécialistes
en emploi veilleront à ce que cette information
demeure confidentielle. ● Les tiers recruteurs ne conserveront pas
les curriculum vitæ des candidats pour
référence ultérieure à l’égard d’autres postes
sans le consentement écrit préalable de
ces candidats.
gestion des lignes directrices : ● Lorsqu’ils planifient les campagnes de
recrutement sur le campus, les employeurs
et les spécialistes en emploi devraient tenir
compte des dates qui revêtent une importance
religieuse ou culturelle. ● Les lignes directrices devraient être
déterminées et gérées à l’échelle locale. ● Les sanctions en cas de non-conformité
devraient : ● être déterminées à l’échelle locale; ● être imposées par une autorité locale et être
proportionnelles à la gravité de l’infraction; ● être expliquées aux employeurs longtemps à
l’avance de la période de recrutement.
En cas de différend non résolu entre les parties
aux campagnes de recrutement sur le campus,
les membres de l’ACSEE sont invités à exposer
la situation ainsi que toute sanction entrevue au
Comité de déontologie de l’ACSEE, qui examinera
le dossier et formulera des recommandations,
le tout par l’entremise du site Web de l’ACSEE à
www.acsee.com. oc
la dÉontologie professionnelle commence dès l’Étape du recrutement... tant pour l’employeur que pour l’employÉ.
40 aUtOMne/HiVer 2009 www.MagazineOptiOnscarrieres.cOM