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L’ÉCHO DU TRI Page 2 2012 N°32 FOCUS Un verre c’est bien, deux verres c’est mieux pour le tri Printemps / Eté Trimestriel Page 1 Page 6 Page 7 Page 3 Page 5 Page 6 page X Actualité Travaux en cours et le tri au bureau Compost’mag Côté jardin Brèves Prévention Réduire nos poubelles Côté cuisine Quand les restes réduisent les déchets Particip’actions Par Charles III et Triez Manège Page 1

Page 1 Page 3 Page 6 L’ÉCHO DU TRI - doyoubuzz.com · et Triez Manège Page 1. ÉDITO La prévention des déchets, une expression nouvelle pour certains, une pra- tique déjà

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L’ÉCHODU TRI

Page 2

2012N°32

FOCUSUn verre c’est bien,

deux verres c’est mieux pour le tri

Printemps / Eté

Trimestriel

Page 1

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Actualité Travaux en cours et le tri au bureau

Compost’mag Côté jardin

Brèves

Prévention Réduire nos poubelles

Côté cuisineQuand les restes

réduisent les déchets

Particip’actionsPar Charles III

et Triez Manège

Page 1

ÉDITOLa prévention des déchets, une expression nouvelle pour certains, une pra- tique déjà ancienne pour d’autres. Une perspective d’actions qui s’intéresse autant aux causes qu’aux con- séquences de notre production de déchets. Cela ne se décrète pas, cela s’acquiert. Ni texte de loi, ni promesse électorale, ni cam- pagne marketing, n’auront d’incidence sur notre production de dé-chets.Nous devons changer de comportement ! L’environ-nement est un patrimoine confié en partage et nous en sommes, tous et cha-cun, les visiteurs et les

gardiens. Avec vous, le Grand Nancy s’engage et la nou- velle maquette de votre Echo du Tri en est l’illustration : plus d’espace pour plus d’informations pour rendre compte de plus d’actions sur le terrain, le tout dans un document au poids allégé. Faire plus avec moins : un nouveau défi que nous devrons relever ensemble pour atteindre, d’ici 2015, les objectifs du Grenelle de l’Environnement.

Le Vice Président, délégué à l’écologie urbaine, au déve-loppement durable et parte-

narial du territoire Sénateur de Meurthe-et-Moselle

Jean-François Husson

• Directeur de la publication : André Rossinot • Directeur de la rédaction : Jean-François Husson • Comité de rédaction : Christophe Fritsch, Véro-nique Tèche, Maryse Charpin, Sophie Renaud, Véronique Escoffier, Emmanuelle Chapin • Conception / rédaction : latetede.com • Crédit Photos : Grand Nancy / latetede.com • Impression : Nancéienne d'impression - imprimé sur papier recyclé N° dépôt légal 1638

ACTUALITÉS Travaux en cours Les travaux de la déchetterie de Vandœuvre ont bien avancé : après la déconstruction du site, les voiles en béton séparant les bennes sont terminés. Elles soutiendront les enceintes acoustiques qui, complé- tées par la toiture, limiteront les nuisances sonores. Côté rue de Crévic, la réalisation du mur en ga-bions est amorcée tandis que le mur d’enceinte périphérique côté Palais des Sports est terminé. Une fois le gros œuvre achevé, la déchetterie s’habil-lera de panneaux photovoltaïques et de végétalisa-tion. La réouverture est prévue pour septembre 2012. Tri au bureau La mise en place de la collecte du papier de bureau pour les Très Petites Entreprises (TPE) est en cours. À chaque bureau sa boîte à papier que l’associa-tion d’insertion ADLIS viendra chercher en porte à porte. Le Grand Nancy et ADLIS accompagneront ces entreprises dans cette démarche environnemen-tale en leur apportant les conseils de tri. Le Grand Nancy invite les TPE, non soumises à la redevance spéciale et désireuses d’installer ce dispositif, à s’inscrire via le site internet www.letriaubureau.fr.

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FOCUSLe Grenelle de l’Environnement nous rappelle que notre statut de consom’acteur a une incidence tant sur nos modes de consom-mation que sur nos gestes de tri. Une ana-lyse de nos déchets ménagers montre qu’en moyenne 20 kg de déchets de verre par an se retrouve dans les déchets non recy-clables. Quasiment le même poids que met chaque Grand-Nancéien en point d’apport volontaire. Autrement dit, seulement un emballage en verre sur deux est recyclé... une double peine pour l’environnement, par l’impossibilité de recycler et par la surcharge pondérale de nos poubelles ! Or le verre est un déchet très précieux car il se recycle à l’infini sans ajout de matière première. Un constat qui ne peut laisser personne indif-férent et qui nous invite à l’action corrective, simple et efficace : ne plus jeter un seul em-ballage en verre dans les ordures ménagères. Aussi simple à dire que facile à faire car on peut difficilement se tromper sur ce déchet à trier. Le Grand Nancy s’engage également dans cette action pour soutenir et amplifier la parti-cipation grâce à une densification des points d’apport volontaire en partie associé à un programme pilote d’Eco-Emballages. À l’outil sera joint le message pour redynamiser l’im-plication : campagne d’affichage, communi-cation de proximité par les ambassadeurs du tri, challenge trie-ton-verre pour les écoles primaires, sensibilisation en milieu scolaire...

LE VERRE, UN DÉCHET TRÈS PRÉCIEUX

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2011en quelques

chiffres6010 tonnesde verre collectées

315993 & ÉCOBACS POINTS D’APPORTS

VOLONTAIRES

22 KGSoit

COLLECTÉS

PAR ANHABITANTS

ET PAR

MOYENNE NATIONALE 3O KG

Bilan carbone : 6 000 tonnes de verre collectées, c’est 2 760 tonnes de rejet de CO2 évitées, soit 1500 voitures parcourant 15 000 km.

Quand l’expérience des uns profite aux besoins des autres pour favoriser le prolongement de la vie de nos appareils du quotidien, c’est à découvrir sur les sites d’entraides, de forum et d’échanges comme par exemple

www.commentreparer.com

ou encore

www.quefaireavec.com

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PRÉVENTIONPRÉVENTION, COMPLÉMENT DIRECT DU TRIPartant du constat que «Le meilleur déchet est celui qui n’est pas produit !», la prévention des déchets vise à alléger nos poubelles. Pourquoi ? Les raisons sont multiples : économiser nos res-sources naturelles, avoir moins de déchets à col-lecter puis à traiter, limiter les coûts de traitement... autant d’arguments pour un environnement de meilleure qualité. Depuis 2007, le Grand Nancy est engagé dans un programme de prévention.

L’objectif fixé par le Grenelle de l’Environnement de réduire de 7% les déchets d’ordures ménagères, d’encombrants et de déchetteries, d’ici 2015, a renforcé cette volonté et a conduit la collectivité à signer un programme de prévention avec l’ADEME. Calculé sur la base des tonnages produits en 2009, cela représente une diminution de 34 kg par habitant passant ainsi de 481 kg par habitant et par an à 447.

La prévention recouvre toutes les actions qui per-mettent d’éviter ou de retarder le moment ou un produit devient déchet. Ces actions peuvent se situer à tous les stades de la « vie » d’un produit qu’il s’agisse de sa conception, sa produc- tion, sa distribution ou sa consommation. L’ADEME nous précise que ces actions ont pour objectifs : la réduction des quantités de déchets produits et collectés ; la réduction de la nocivité des déchets, c’est à dire de leur impact environ-

nemental ; l’amélioration de leur recyclabilité dans une logique de préservation des ressources. Signe encourageant, la tendance est à la baisse sur le Grand Nancy et aujourd’hui l’objectif à at-teindre est désormais de 24 kg par habitant. Cette tendance naturelle n’est cependant pas suffisante pour y parvenir. Le programme de prévention des déchets nous aidera à amplifier et conforter dura-blement cette baisse en nous donnant plus d’op-portunités pour préserver les ressources naturelles.

Si la prévention est synonyme de réduction des déchets, ses bénéfices sont nombreux avec des impacts très variés en termes environnemen-tal, économique, écologique et sociétal. Un mot unique pour des qualités multiples, la prévention est un outil de développement durable du terri-toire. Pour rendre compte de cette diversité des effets positifs de la prévention, une série de pic-togrammes précise les sujets abordés dans cette partie dédiée au plan d’actions de la prévention.

PRÉVENTION : UN MOT, DES ACTIONS

PRÉVENTION : EN FAIRE PLUS AVEC MOINS

PRÉVENTION : LES TUILES DE LA SOLIDARITÉ

LE COIN DU GEEK

270 m2 de panneaux photovoltaïques ont été intégrés à la toiture du bâtiment « Aviron » au Pôle Nautique du Grand Nancy. Ils produisent l’énergie équivalant à la consommation en électricité de 13 logements. Les 3 000 tuiles délogées pour la bonne cause et encore en bon état se sont vues offrir une nouvelle vie en étant récu- pérées par Environnement Initiative Multi Activité (E.I.M.A.). Cette société coopérative d’intérêt collec-tif basée à Verdun, les réutilisera pour deux chantiers

: la construction de trois logements pour l’accueil d’urgence et la rénovation de la toiture d’un garage. « En réutilisant et recyclant les pro-duits dans le bâtiment » affirme Jean Rizk, directeur de l’entreprise E.I.M.A., « on réduit les coûts tout en conservant la qualité des matériaux utilisés ». Une opération exemplaire pour diminuer les émis-sions de CO2 et pour éviter la production et le coût de traitement de 16 tonnes de déchets de tuiles. E.I.M.A 5 rue Laurent Pons à Verdun (tél. : 03 29 86 92 96)

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PRÉVENTION : DE NOUVEAUX LOCAUX POUR EMMAÜS

La Communauté Emmaüs, en s’installant à Van-dœuvre-lès-Nancy se place plus encore dans le monde économique local. Son emménagement dans des locaux plus vastes lui permet d’accepter plus de dépot et de donner une deuxième vie à plus d’objets ou appareils dont veulent se débarasser les habitants. Amirouche Ould Kaci, le responsable de la Commu-nauté Emmaüs 54, est heureux. L’emménagement de son entreprise d’insertion dans les locaux d’un an-cien grand magasin lui permet de passer à la vitesse supérieure : « Nous pouvons valoriser au maximum ce que nous recevons. La surface de dépôt dont nous disposons nous permet de faire une sélection moins contraignante que dans nos anciens locaux. Les objets, meubles, électroménager, bibelots, outil-lage, vaisselle, textile, jouets... sont mieux présen-tés dans le magasin si bien que la fréquentation et le nombre de clients ont énormément évolué ». Un exemple de solidarité Dans l’atelier de menuiserie, les compagnons rivalisent d’imagination pour transformer ces lits-bateaux dont plus personne ne veut en coffre-banc ou encore ce vélo d’enfant et quelques planches en petit train. Les appareils ménagers sont aussi réparés et remis en ser-vice. La Communauté compte 24 compagnons et l’ou-verture de ce magasin a permis d’employer une famille pour assurer le gardiennage. Mais outre cet effectif, Emmaüs peut compter aussi sur 25 bénévoles (la situa-tion plus centrale de Vandoeuvre a permis d’augmenter le bénévolat) et également des retraités, qui, à travers leur association ECTI, mettent leur savoir-faire à dispo-sition. Toute une chaîne humaine qui fait de cette action solidaire une véritable entreprise utile à l’environnement et qui a toute sa place dans le monde économique.

INFOS PRATIQUESMagasin : 8 rue du 8ème RA à

Vandœuvre-lès-Nancy 03 83 29 76 79 Dépôt d’objets : du mardi au samedi de 9 à

12 et de 14 à 17 h Enlèvement chez le particulier : demande par téléphone. Condition : 50 % du stock

doit être réutilisable. Ouverture du magasin :

Mardi et vendredi : de 14 à 17 h 30 Mercredi et samedi : de 10 à 12 h et

de 14 à 17 h 30

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CÔTÉ CUISINEDU DÉCHET AU GÂCHISChaque Grand Nancéien produit en moyenne 70 kg/an de déchets alimentaires. Près de la moitié sont constitués d’aliments encore consommables ! Plats cuisinés ou aliments encore emballés, restes de repas, pain, fruits et légumes non consommés... ces déchets ont un nom : le gaspillage alimentaire. Une forme de non-consommation qui n’est pas sans incidences en-vironnementale, économique et sociale. Un type de déchets que chacun peut éviter avec quelques gestes simples : - j’achète malin selon mes be-soins, en choisissant par exemple un conditionnement adapté à la consommation du foyer ;

- je conserve au mieux les ali-ments ;

- en suivant l’exemple des chefs, je cuisine astucieux et j’accom-mode les restes.

... sans oublier le tri des embal- lages en cuisine et le compos-tage des épluchures de fruits et légumes.

INITIATIVE : LES FOYERS TÉMOINS DU LOMBRICOMPOSTAGE

CUISINE DES RESTES, LA RECETTE DU CHEF

Parmi les 13 foyers volontaires pour tester le lombricompostage, Monsieur Bouko, résidant à La-neuveville-devant-Nancy, nous fait part de ses premiers mois d’expé-rimentation proposée par le Grand Nancy. « Il s’agit de pouvoir recy-cler ses bio-déchets à l’intérieur de l’appartement et fabriquer son propre compost ». Pour cela « j’ai introduit en décembre une colonie de vers » (les ensenia foetida, dit aussi vers de fumier) « qui se ré-galent de mes biodéchets et m’ont donné déjà 3 kg de compost et 20 litres de thé de compost, que

j’utilise aussi pour les plantes ». Dans le cadre de l’expérimenta-tion, les déchets sont pesés et Monsieur Bouko n’en revient pas « mon composteur a déjà avalé plus de14kg en tout juste 4 mois!» Des difficultés, des contraintes ? « Non, grâce à Thomas, le maître-composteur du Grand nancy, le démarrage s’est bien déroulé et je n’ai jamais eu de problème ». Fina-lement, c’est mieux qu’avant, car en plus de faire grandir son cactus, embellir ses jardinières, Monsieur Bouko profite d’un stock dispo-nible de vers... pour aller à la pêche !

Le saviez-vous ? La réduction des déchets passe aussi par votre assiette !

Vous pouvez régaler votre entourage avec « les restes » du repas de la veille ! Bruno Ballureau, chef de l’Institut à Nancy, nous fait partager une de ses

recettes.

Parmentier de gigot d’agneau confit aux épinards frais

Ingrédients : • les restes d’un gigot, environ 500g de viande,• 200 g d’épinards frais, 600 g de pommes de terre Agata et 80 g de beurre,• 1 échalote et du thym frais

Recette : Faire une purée de pommes de terre et incorporer 50g de beurre. Désosser la viande sur le gigot, la hacher et conserver le jus de cuisson parfumé au thym. Faire fondre l’échalote hachée dans une poêle avec 30 g de beurre en ajoutant les épinards frais hachés. Préchauffer le four à 180° (th 6). Dans des petits plats, répartir par couches : viande, épi-nards égouttés et purée. Répartir quelques noisettes de beurre et passer au four pendant 15 min.

ASTUCE : Vous pouvez remplacer la viande d’agneau par le reste de rôti de porc ou de bœuf bourguignon.

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PARTICIP’ACTIONS

CÔTÉ JARDIN

Le challenge Trie Ton Verre : une action solidaire entre élèves et habitants

PARC CHARLES III

LES CONSEILS DU MAÎTRE COMPOSTEUR PARC NATURALISTE DES CARRIÈRES

BON À SAVOIR

Dix écoles du Grand Nancy ont répondu à l’invitation pour faire la chasse au verre dans les foyers grand-nancéiens. À la mai-son bien sûr, mais également auprès des habitants de leur quartier en les invitant à les soutenir par l’apport de verre déposé dans le point d’apport volontaire attribué à l’école. Mi-juin, les tonnages collectés ont été calculés par école, grâce au système de pesée embarquée, dans les camions de RIMMA, ayant enregistré chaque vidage de point d’apport volontaire. L’établisse- ment scolaire gagnant se verra à la rentrée 2012, un bon pour un spectacle anima-tion au bénéfice de l’ensemble des élèves.

Quand on partage une cour de récréation, un espace d’agré-ment, un terrain de jeux, un lieu de pique-nique, c’est avec des lycéens, des parents, des enfants, des promeneurs... À toute heure de la journée, le parc Charles III reçoit des visi-teurs et collecte leurs déchets, avec désormais la possibilité de faire le tri pour les emballages, le verre et le papier. Un projet participatif élaboré conjointe-ment entre le Grand Nancy, la Ville de Nancy et le lycée Loritz.

L’une des plus grandes foires attractives en centre-ville donne l’exemple par la mise en place du tri des déchets sur la place Carnot tant pour les forains que pour les visiteurs, et sur leur base de vie au zénith. Sur la foire ont été in- stallés une mini déchetterie pour les forains ainsi qu’un prototype de mobilier pour points tri avec signalétique et des sacs de tri pour les visiteurs. Une équipe d’ambassa-deurs de tri composée d’agents du Grand Nancy, de jeunes et personnes en insertion profession- nelle sont allés à la rencontre des visiteurs pour les guider dans leur geste tri.

Avec les beaux jours, les activités de jardinage ne manquent pas : repiquage, taille, embellissement, tonte. Toutes ces tâches produisent un surcroit de dé-chets verts. Votre composteur va ainsi vite se remplir. Pour faire de la place vous pouvez utiliser le compost, même s’il est jeune (6 mois), c’est-à-dire pas encore entièrement dégradé. Il est tout à fait adapté pour les massifs de fleurs ou en pieds d’arbres et de haies. Les parties fines du compost s’incorporeront natu-rellement au sol, tandis que les branchages for-meront un paillage protégeant votre sol et retenant l’humidité. Vous pourrez ainsi diminuer votre arro-sage et libérer du volume dans votre composteur.

Quand la trame verte s’insère dans le projet ambitieux de la réno-vation urbaine du Haut du Lièvre, ce sont 17 ha d’espaces natu-rels et de partage qui donnent une nouvelle dimension au site. L’association Saint-Fiacre anime le jardin familial proposé aux voisins des nouvelles habitations. Le compostage est de rigueur et pourra également accueillir les déchets végé-taux du parc. Un parc qui sera exemplaire dans sa gestion car en complète autonomie : déchets végé- taux compos-tés sur site, aménagements et mobiliers construits avec les matériaux sur place (coupes et tailles), espaces barbecues avec mise à disposition des coupes d’entretien, techniques naturelles de protection et régénération des espaces boisés. Par exemple, la tech- nique du taillis consiste à laisser au sol les branchages coupés pour favoriser la pousse naturelle puis la sélection au bout de trois ans des essences et arbustes à privilégier. Un autre exemple avec la mise en défend consistant à protéger un espace avec les coupes de bois réali- sées pour favoriser les pousses naturel- les qui assureront la régénéra-tion du site pour les prochaines décennies. Des tech- niques douces pour un environnement plus fort, c’est au profit de tous !

Lorsque vous prélevez votre compost (jeune ou mûr), profitez-en pour vérifier deux paramètres essentiels au bon fonctionnement du compostage, à savoir : • l’aération : le compost ne doit pas être tassé car il s’effectue en présence d’air • l’humidité : si le compost est trop sec, il faut arroser. Si le compost est trop humide, il faut y ajouter de la matière brune (branchages, feuilles mortes, ou carton)

Information et commande : Maison de la Propreté

• payable par chèque uniquement • réservé aux habitants des communes

du Grand Nancy

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BRÈVESCAMION LAVÉ, EAU PRÉSERVÉE

QUESTIONS DES LECTEURS / ASTUCES DES TRIEURS

Bennes et bacs sont quotidiennement lavés par la RIM-MA pour garantir la propreté et l’hygiène publique. Ce nettoyage nécessite près de 3 000 m3 d’eau potable, soit l’équivalent chaque année de la consommation de plus de 100 personnes ou d’un immeuble de 35 apparte-ments ou encore le volume d’une piscine olympique !... Pour éviter d’utiliser l’eau potable, le Grand Nancy a mis en place pour RIMMA, avec l’autorisation de VNF, une solution alternative en puisant l’eau dans le canal. La sta-tion de lavage s’est transformée en solution écologique et économique au service du développement durable !

L’idée est aussi simple qu’intéressante : vous troquez avec d’autres am-ateurs et passionnés de jar-dinage les objets, matériels, acces-soires dont vous n’avez plus l’usage, vous parta-gez plants et plantes, bulbes et boutures, livres et magazines... c’est aussi l’occasion d’échange d’ex-périences, de conseils, de trucs et astuces dans la convivialité des rencontres de Jardins de Ville, Jar-dins de Vie. À retrouver dans les allées du Domaine de Montaigu, les 22 et 23 septembre prochains.

L’édition 2012 se prépare et vous conc-octe un programmecomplet et éclectique pour que parents et enfants, amateurs et spécialistes, exposants et prom-eneurs partagent tous cette culture de notre terri-toire durable et de la vie au naturel. Les 22 et 23 septembre, vous avez rendez-vous au Domaine de Montaigu, à Jarville-la- Malgrange et Laneuveville-devant-Nancy.

Pour cette édition 2012, le Grand Nancy a invité les visiteurs à appréhender, à travers un quizz multimé-dia interactif, ses actions en faveur du développe-ment durable. En complément, une action concrète a permis de sensibiliser les visiteurs au tri des dé-chets sur le site, en collaboration avec la Foire Inter-nationale et des élèves du lycée Pierre de Coubertin. Une action de poids au vu des 10 tonnes de verre, papiers et emballages récupérés et au regard des 42 tonnes d’ordures ménagères collectées par ailleurs.

Peut-on utiliser un carton d’emballage pour pré-senter ses déchets recyclables à la collecte ? Non, le carton doit être, soit déposé dans l’écosac/écobac ou le conteneur enterré après l’avoir plié ou aplati, soit déposé à côté de l’écosac/écobac ou le conteneur enter-ré après l’avoir ficelé. C’est la taille de votre carton qui détermine le choix de la présen-tation à la collecte, mais il ne faut jamais le dé- couper en petits morceaux pour diminuer son encombrement car il ne pourrait plus être

J’optimise l’encombrement de mon écosac en emboî-tant mes déchets d’emballages, plutôt astucieux, non ? Non, malheureusement, car les emballages ainsi agglomérés ne peuvent plus être séparés et donc triés sur la chaîne de tri au Centre de Valorisa-tion des déchets de Ludres. C’est dommage, car votre geste de tri est alors transformé en refus de tri ne permettant plus le recyclage des maté-riaux. Pour gagner un peu de place, vous pou-vez aplatir les emballages les plus volumineux.