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RECUEIL DE FABLIAUX Par les élèves de 5 ème D 2012 Collège les Capucins Enseignante : Mme SABOURIN - LHOMME

Par les élèves de 5 ème D 2012 Collège les Capucins Enseignante : Mme SABOURIN - LHOMME

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RECUEIL DE FABLIAUX

Par les élèves de 5ème D2012

Collège les Capucins

Enseignante : Mme SABOURIN - LHOMME

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LE JONGLEUR ET LE PRÉVÔT

  Une foule de spectateurs se hâtait devant la cour d’une auberge très réputée, même le prévôt de la ville se précipitait pour trouver la place la plus appropriée à cette grandiose prestation. Soudainement, il y eut un chemin tracé dans la foule pour laisser place au merveilleux jongleur.

Le prévôt, riche comme un seigneur, s’assit à la place la plus digne de son nom. Il prit la parole, en s’adressant au jongleur :

« Jetez-nous de la poudre aux yeux, époustouflez –nous !»          Pour démarrer ses numéros, il commença par des tours d’adresse, de culbutes et

des sauts. Lorsqu’il entama son chapitre de pitreries, il prit une poignée de sable, s’élança sur un rocher non loin et jeta les grains sur le public. Le prévôt se sentit visé, pris de colère, il se leva et se disputa avec le jongleur.

Un chevalier passant près de l’auberge, entendit des injures, s’approcha et s’exclama :

« Ne vous fâchez pas ! » Le prévôt, surpris, prononça ces mots : « Il m’a lancé des grains de sable dans les yeux qui m’ont aveuglé ! » Le chevalier, ne comprenant pas, demanda des explications et le jongleur prit parole : «  Il m’a pourtant crié, de lui jeter de la poudre dans les yeux et je l’ai fait ! » Le chevalier déclara : «Oh, je comprends le jongleur a voulu vous faire un tour ! Apprenez que tout flatteur vit aux

dépens de celui qui l’écoute » Cames Pauline - Sanselme Laura

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LE MAUVAIS CONSEIL

e vais vous raconter une histoire, celle d’un vilain et de sa vache .Ils vivaient heureux dans la campagne.

Mais un beau jour la vache tomba malade et ne produisit plus assez de lait pour faire vivre le pauvre paysan. Le vilain n’avait pas l’argent pour racheter un animal et demanda conseil à sa voisine :

« Je pense que tu devrais céder ta vache au curé. Mais attention, il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, tu pourrais encore gagner de l’argent et conserver ta vache que tu aimes tant!

-Tu as raison. J’y vais de ce pas.»   Le soir venu, l’homme partit à l’église entraînant avec lui sa vache. Le curé lui demanda :  « Que fais-tu donc avec cette vache ? - Je suis venu vous la vendre, mon père. Mais tout d’abord, il faut la tuer, s’écria-t-il ! - Mais pourquoi la tuer ? - Ma voisine m’a dit qu’il ne faut pas vendre la peau de la vache avant de l’avoir tuée, expliqua-t-il.  - Mais, mon cher, votre voisine a employé une expression! s’esclaffa-le curé, elle a voulu dire que la

situation pouvait encore s’améliorer ! » Il lui racheta l’animal un bon prix et le vilain se paya une nouvelle vache. Telle leçon donne le

fabliau : « Plaie d’agent n’est pas mortelle. »

BEAURAIN Jude DESABRES Martin      

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E VOLEUR DE BEURRE Je vais vous conter l’histoire, assez cocasse, d’un vilain et de sa femme. Pas très riches, ils n’avaient

qu’un champ d’épinards pour toute subsistance; il est donc entendu que ces légumes leur servaient de repas tous les jours. Un soir donc, la femme apportait les habituels épinards dans un plat de terre et les posa brutalement sur la table de bois. Le vilain et elle s’assirent, et commencèrent leur repas dans un silence maussade.

Pendant le dîner la femme du vilain commença enfin à parler et dit : « J’aimerais bien mettre du beurre dans les épinards, mais malheureusement nous n’en avons pas ». Son mari ne lui répondit pas mais réfléchit à une façon de contenter son épouse. Après avoir fini de

manger il partit se coucher toujours tracassé par l’idée de ne pas pouvoir « mettre du beurre dans les épinards ». Soudain, le vilain eu une idée.

Il attendit que sa femme soit endormie et sortit silencieusement de la maison. Il emprunta le chemin sinueux menant chez le curé et s’arrêta devant la demeure de ce dernier. Prudemment, le vilain fit le tour du logis, et avisant une porte ouverte à l’arrière, il rentra. Et je vous dis que la chance sourit aux audacieux car c’était la porte de la cuisine que le maraudeur venait d’ouvrir. Il s’introduisit dedans et aperçut le buffet. Saisissant la plaque de beurre qui s’y trouvait, le voleur se prépara à revenir chez lui. Mais le curé, qui était réveillé, alerté par le bruit, avait saisit un chandelier et attendait le vilain derrière la porte. Ayant omis d’allumer une bougie, le curé visa quand même la tête du filou avec son arme de fortune.

Heureusement, la femme du vilain, qui l’avait suivi tout le long du chemin, empêcha le curé d’assommer le voleur. Elle le prit à bras-le-corps pour qu’il n’allume pas les chandeliers et voie qui était le larron. A ce moment, le malfrat reprit le chandelier des mains du religieux, l’assomma et il repartit chez lui avec sa femme toute contente d’avoir un butin, même si elle ne savait pas lequel.

Arrivés à leur masure, les comparses se félicitèrent d’être sortis de la riche maison. Lorsque le vilain posa le beurre sur la table, sa femme s’exclama :

« Mais qu’est-ce donc que cela ? Tu as péché en volant le curé pour une misérable plaque de beurre ? - Femme, n’es - tu pas contente ? C’est ce que tu voulais ! - Mais non, idiot, quand j’ai dit que je voulais mettre du beurre dans les épinards, j’entendais par là plus

d’argent ! répondit l’intéressée ». Ainsi donc se clôt ce fabliau, et vous devez vous rappeler du proverbe : « Qui vole un œuf vole un

bœuf ». CHATEAU Pauline DEVILLE Jeanne

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LE SOLEIL LUIT POUR TOUT LE MONDE

’envie, messires, m’est venue de vous raconter l’histoire d’un vilain très craintif et croyant. Si vous voulez l’entendre, dites- le moi, mais il faut y prêter attention.

Un vilain assez pauvre vit avec sa femme et ses deux enfants. Il habite dans une petite maison. Ce modeste foyer ne comprend que des paillasses pour dormir, une lampe à huile, une table à tréteaux et quelques vieux bancs. Il n’a en sa possession qu’un mouton.

Nous sommes un dimanche, jour où le pauvre homme va à la messe. Arrivé devant l’église, il prie devant l’autel puis allume un cierge. Les larmes lui montent aux yeux sous l’effet de l’émotion.

Tout à coup, la flamme chatoyante de la bougie s’éteint à cause d’un coup de vent sans doute, laissant apparaître une légère fumée dans l’obscurité de l’église. Le vilain s’inquiète. Le prêtre apparaît :

<< La bougie s’est éteinte, c’est un signe de Dieu. Il va vous arriver malheur ! -Mon seigneur, quel malheureux suis-je ! N’y a-t-il pas quelque chose que je

puisse faire pour conjurer cette malédiction ? s’enquit le paysan. -Donne-moi ton animal. J’en ferai une offrande. Et fais attention à toi et à ta

famille ! conseille le religieux. >>

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De retour chez lui, affolé, le vilain décide de ne rien révéler à son épouse de sa mésaventure à l’église. Devant son bouillon parfumé au lard, il fait la moue. Il n’a pas faim, mais fait honneur aux pommes cueillies par sa femme. Il se hâte de sortir. Sa voisine, qui arrosait son potager, remarque la mine inhabituelle de son compère :

<< Bonjour voisin, quelque chose ne va pas ? murmure la curieuse. >> Le malheureux lui raconte son arrivée à l’église et la rencontre avec le curé. << Tu n’as plus qu’à marcher sur des œufs ! affirme la jardinière. >> Sur ces paroles, elle se retire. Le vilain, un peu naïf, réfléchit, puis prend presque

tous ses œufs, les dispose par terre, réajuste sa peau d’ours, et appuie généreusement dessus avec ses gros sabots noirs de saleté. Il n’a pas bien compris le discours de sa voisine, mais éxécute son conseil pour ne plus avoir ce mauvais sort en lui. La femme, le voyant à la fenêtre, rit à gorge déployée. Quel drôle de paysan !

Un cochon sauvage, qui passait par là, attiré par l’odeur des œufs écrasés, entre dans la chaumière. Le vilain est très surpris, mais enchanté d’avoir un animal qui lui servira de provisions pour l’hiver. Il se hâte d’attraper la bête.

Le vilain et son entourage sont satisfaits. Ce n’est pas parce qu’une bougie s’éteint, qu’il s’agit d’un message divin et qu’il va vous arriver malheur. Telle est la morale du fabliau : Le soleil luit pour tout le monde.

Noémie Malochet – Breuilh Arold TOURATIER

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LE RICHE ET LE PAUVRE  

oulez-vous que je vous raconte une charmante histoire ? Alors ouvrez grands vos oreilles et écoutez :

Un beau jour de printemps, un bourgeois rentrait à sa demeure pour déjeuner et soudain il rencontra son frère.

Etonnamment surpris, l’homme aisé salua son frère, qui était allongé devant une cordonnerie et s’exclama :

« Que fais- tu donc seul dans cette ruelle ? -Et bien je … je dors ! murmura t-il. -Que vois-je, serais-tu redevenu pauvre ? -Oui…Répondit le défavorisé avec honte. -Tu n’as pas de chance hélas, moi je suis toujours richissime et je ne m’en plains pas ! -Je rêve d’être comme toi. -Tu n’as aucune chance d’être comme moi ! » L’homme fortuné continuait de se vanter de sa réussite, pendant que son frère

contemplait ses beaux vêtements. Le misérable demanda : « Veux-tu être généreux en me donnant quelques pièces, pour que je puisse

m’acheter une galette de pain noir ? -Voyons, tu en as déjà dans tes poches et retiens que, dans ton cas, il faut se serrer la

ceinture ! répondit le Bourgeois en riant à gorge déployée.

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L’homme défavorisé rentra alors dans la cordonnerie et demanda au vendeur une ceinture en cuir. Il voulait absolument suivre le conseil de son frère. Le vendeur enroula la ceinture dans un papier cadeau pensant que c’était pour offrir au noble homme. Sortant de la boutique, l’infortuné serra la ceinture autour de sa taille jusqu’au dernier trou. 

son riche frère cria : « Mais qu’est - ce que tu fais comme idiotie !? -Je suis ton conseil ! »

Le cordonnier venait à son tour pour vérifier ce qu’il se passait et dit : « Et dis donc, il ne faut pas serrer comme cela, c’est du cuir extrêmement solide

et tu vas t’étouffer ! conseilla le cordonnier prévenant. - Je suis les recommandations de mon frère, monsieur ! protesta le misérable. -Et bien moi, je m’en vais ! s’exclama l’homme aisé. » Le cordonnier, lui, repartit dans sa cordonnerie, ne comprenant pas le

comportement de son acheteur. Cette histoire finit comme elle a commencé, le richissime retourne à son

égoïsme et l’appauvri se retrouve seul, mais n’oubliez pas…le pauvre devine ce que donne la richesse, le riche ne sait pas ce que signifie la pauvreté.

BOUGUENNA Takfarinas ALRIC Constance

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LE MARIAGE

uvrez grand vos oreilles si vous voulez vous divertir. Un vilain amoureux d’une jeune fille, va chez sa marraine pour lui dire qu’il veut se marier,

mais qu’il ne sait pas comment approcher sa bien aimée. Le jeune homme est enfin arrivé chez la vieille femme .Il lui avoue : « Marraine, j’aime la fille du voisin mais je ne sais comment le lui annoncer. - Mais, mon enfant, le prévôt l’a déjà demandée en mariage. - Oui, mais elle n’a pas encore dit oui! s’exclama –il. » Le filleul et la marraine ne se sont pas rendu compte qu’ils étaient écoutés par le prévôt. Le vilain prend son déjeuner chez sa marraine et tout à coup celle - ci lance : « J’ai trouvé une solution ! Pour l’approcher, tu n’auras qu’à te plier en quatre pour lui demander de

l’épouser, conseille -t-elle. -Tu as raison. Je vais la voir de ce pas. » Le jeune homme se recroqueville sur lui-même puis s’en va en sautillant pour aller voir sa voisine. Quand il arrive chez la jeune fille le prévôt sort de la maison en voyant le jeune homme puis

s’esclaffe. La jeune fille étonnée par son rire ouvre la porte puis elle a pitié du paysan et lui demande : « Pourquoi êtes –vous recroquevillé, jeune homme ? - Je suis plié en quatre pour vous demander en mariage ! Ma marraine m’a dit que si je me pliais en

quatre, je pourrais vous épouser alors je me suis recroquevillé sur moi - même pour vous demander en mariage, déclare-t-il.

- Ah ! Je pense que vous n’avez pas bien compris ce que l’on vous a dit ! Je vais réfléchir à votre demande. » Quelques jours plus tard, elle accepte la proposition car le prévôt l’a déçue en se moquant du jeune vilain amoureux. Les deux fiancés se marient le lendemain de la réponse de la jeune fille. La marraine du paysan a organisé une très grande fête en l’honneur des deux tourtereaux. Je peux vous dire qu’ils vivent heureux aujourd’hui. Ainsi se termine mon fabliau : qui se ressemble s’assemble. Alix LHOMME et Victor PINTO

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LE VILAIN ET LA VACHE

  Ecoutez l’histoire qui est arrivée jadis à la femme d’un vilain. Les deux paysans vivaient dans une chaumière, ils avaient une vie tranquille ; ils allaient travailler le jour et rentraient au coucher du soleil pour manger ensemble.

Mais la femme s’aperçut en allant au garde-manger, que celui-ci était presque vide : il ne restait plus de fromage dans la réserve, plus aucun laitage.

Pour remédier à leur manque de produit laitier, les deux vilains économisent et ont enfin assez d’argent pour acheter une vache. Il se trouve que leur voisin en vend une. Ils décident de l’acheter, payent l’animal, mais écoutez comment le voisin s’y prend :

« Je vous donnerai votre vache demain, pour l’instant elle me fournit mon dernier bol de lait, leur annonce-t-il après avoir mis les écus gagnés dans sa bourse. »

Un mois plus tard, les vilains n’ont toujours pas récupéré leur vache. Ils en parlent à leur cousine : « Il faut que tu prennes le taureau par les cornes, conseille-t-elle aux vilains. - D’accord, c’est ce que je vais faire, cette histoire va être vite réglée. Le soir, le mari se rendit dans le champ du vendeur et essaya de ramener la vache chez lui en l’attrapant par

les cornes, mais l’animal lui donna un coup de sabot et le blessa.    Tous les jours qui suivirent pendant trois semaines, le paysan se rendait au château pour parler de sa

mésaventure au seigneur. Un lundi matin, le seigneur se décida enfin à recevoir le paysan. Le vilain lui explique la situation :

« Ma cousine m’a conseillé de prendre le taureau par les cornes, je me suis donc rendu dans son champ et j’ai essayé d’emmener la vache, mais elle m’a blessé !

Hilare, le seigneur lui répondit : - Pauvre paysan, tu n’es visiblement pas très cultivé, mais tu me fais pitié, nous allons nous rendre ensemble

chez l’escroc. » Celui-ci eut une peur bleue lorsqu’il vit arriver dans sa demeure le seigneur accompagné du vilain. Le

seigneur demanda aux deux hommes d’expliquer l’affaire. Il fut convaincu de l’innocence du vilain naïf qui l’avait appelé à l’aide. Il se leva et ordonna que la vache lui fut remise : justice fut rendue.

Le vilain et sa femme ne manquèrent plus de rien et le vendeur fut emprisonné pour son escroquerie. Telle est la leçon du fabliau : « Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. »  CHAUVET Clara DAVAILLAUD Charlotte

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LE COUP DE POUCE  

C’est l’histoire d’un vilain très pauvre qui n’avait plus rien à manger.  

Il alla voir un après-midi son voisin, et celui-ci lui proposa : « Et si tu allais donner un coup de pouce au voleur lors d’un de ces cambriolages ». Etant chrétien le vilain hésita puis, poussé par la faim, il se décida : « Tu as raison, je vais aller proposer mes services au voleur ».

Il se dirigea vers la maison du voleur et sonna. « Bonjour voleur, je viens vous voir pour vous demander si je peux vous donner un

coup de pouce lors de l’un de vos cambriolages - D’accord tu vas m’aider mais tu obéiras aux ordres. Rendez - vous demain soir

devant la maison du bourgeois. Le soir venu, le vilain attendit le voleur quelques minutes. Ils allèrent ensemble

dans la grange du bourgeois, prirent quelques seaux de grain puis tuèrent deux cochons qu’ils mirent sur leurs épaules et quittèrent les lieux.

Arrivé dans la rue, le vilain donna un grand coup de pouce dans le dos du voleur et prit le butin .Le voleur tomba dans le fossé.

Le vilain se reput de son butin et fit quelques réserves. Cette histoire se finit bien mais vous rappelle qu’on ne cesse jamais d’avoir faim

quand on a faim. MERCIER Paul FIGUEIRAS Maxime

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LE POULET Ecoutez l’histoire qui est arrivée jadis à un jeune vilain habitant une chaumière divisée en deux car il devait la

partager avec un autre vilain pour pouvoir payer son loyer. Ils dormaient sur des paillasses. Un beau jour l’homme décida d’aller acheter une galette de pain noir et une tourte pour le déjeuner.

En revenant de chez le marchand, il aperçoit une bourgeoise fort belle qui est en train de discuter avec la marchande de fleurs. Quelques secondes après, il tombe sous son charme. L’homme laisse tomber sa galette de pain noir pour lui faire un signe bref que la bourgeoise ne comprend pas.

Il rentre chez lui et demande à son ami le vilain : « J’ai rencontré une belle demoiselle en revenant, je voudrais lui déclarer mon amour, comment faut-il faire? -Ben, tu lui dis que tu l’aimes, répond brièvement l’autre homme. -Mais je n’oserai jamais ! -Alors tu n’as qu’à envoyer un poulet à ta belle. -Cela est distingué ? -Mais oui, par Sainte Marie, j’ai faim donne - moi la tourte. » Sans hésiter, le jeune garçon court d’abord à la ferme voisine pour acheter un poulet encore vivant puis, il va voir la marchande de fleurs pour lui demander où est la jeune fille. Par chance celle – ci discute encore, donc le vilain s’approche de trois mètres et lui lance le poulet dans le décolleté. La dame sans hésiter se lève et lui donne un soufflet.

Le vilain, triste de sa bêtise, va se confesser. Il s’explique : « J’ai envoyé un poulet sur la femme que j’aime pour lui dire mon amour.

-Mon pauvre homme, rit le curé, il fallait lui envoyer un mot d’amour, envoyer un poulet est une expression que vous avez pris au premier degré. -Oh ! Je n’avais pas compris ! -Ne perds pas de temps, va rejoindre cette jeune fille et explique lui ton amour. »

Le vilain partit à la rencontre de sa dame, au bord d’une fontaine ; avant de la rejoindre, il repensa à la première fois qu’il l’avait aperçue devant l’étal de la marchande de fleurs et pensa qu’elle était encore merveilleusement belle, ainsi assise sur le banc près de la fontaine : son reflet était pur. Puis, le vilain courageux et brave ne se démonta pas et alla lui déclarer sa flamme et s’excusa pour le poulet.

La femme écouta attentivement le vilain, ils se regardèrent et c’est ainsi que la dame tomba amoureuse de l’homme. Et un mois plus tard, ils décidèrent de se marier. Un mois après, la femme tomba enceinte de jumeaux.. Quiconque a un peu de jugeote, se tire toujours d’affaire en ce monde.

PERROT Océane ISSAYEVA Malika RABIER Emma

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LA FEMME QUI AVAIT UN CHAT DANS LA GORGE

Je vais vous raconter l’histoire d’un vilain et de sa femme. Ils vivaient paisiblement dans leur vieille maison. Mais un beau jour, le vilain se réveilla et vit que sa femme était gravement malade et toussait beaucoup. Ne

sachant que faire, il alla demander conseil à son voisin : « Bonjour mon bon voisin, dit le vilain. -Qui y a-t-il mon ami ? -Ma femme est gravement malade et tousse beaucoup. -Elle doit sûrement avoir un chat dans la gorge, répondit le voisin. » Entendant ces paroles, le vilain s’empresse d’aller voir le médecin. « Qu’il y a-t-il mon bon monsieur ?questionne le médecin. -Ma femme est gravement malade, elle a un chat dans la gorge. » -Dépêchez- vous de me conduire chez vous. » Le vilain l’emmena chez lui, mais le curé, ayant entendu la conversation, les suivit car il ne croyait pas à cette

histoire . Il fit comme s’il passait par là et demanda : « Vous avez l’air fort pressé mes frères, qu’il y a-t-il donc ? -Ma femme est terriblement malade, elle a un chat dans la gorge ! -Diantre, je préfère vous aider » Ils entrèrent dans la maison. Alors que le curé et le médecin examinait la femme malade, Un chat passa par la

fenêtre et se mit sur le lit pendant que le médecin et le curé discutaient dans un coin de la pièce. En se retournant, ils aperçurent ensuite le chat. Le curé n’en croyait pas ses yeux.

La femme fut soudainement guérie et désormais de bonne humeur, elle se sentait mieux et retourna au travail aussitôt. Le curé alla au château aussi vite que possible pour raconter cet exploit au seigneur ,qui, n’aimant pas les mauvaises blagues, le révoqua de ses fonctions.

Cependant, la vérité n’a jamais été dévoilée ,l’histoire finit bien sauf pour le curé. Mais elle vous rappelle quelque chose : qu’il ne faut pas foncer sans réfléchir, sinon gare aux conséquences !

BARIBEAUD Arthur et COLOMBAIN Guillaume

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UN COUPLE AVARE

Ceci n’est pas un conte ni une fable, Messires, c’est une histoire vraie. Figurez-vous qu’un bourgeois, un jour décida d’aider son ami, le seigneur, à financer la fin des travaux du royaume car notre héros était héritier d'une riche famille, il vivait heureux avec sa femme.

Un matin, le nanti raconta à son épouse qu’il avait promis au seigneur de faire l’aider à finir les constructions du royaume. La dame fut choquée par la révélation de son mari, car pour elle, leur fortune ne devait servir que leur intérêt. Le gentilhomme remarqua le désaccord de sa femme. Je ne vous cacherai point que plusieurs mois auparavant, l'épouse du bourgeois avait eu une liaison avec le seigneur, qu'elle avait dissimulée à son époux ce qui pourrait expliquer qu’elle ne voulait pas que son mari aide le baron. L’épouse conseilla donc à son bourgeois de retourner sa veste.

Pendant la nuit, Le bourgeois, certes riche mais un peu sot, veste retournée, s’enfuit de sa demeure pour parler au châtelain dans sa forteresse, il lui affirma:

«Sire, je ne peux plus vous procurer l'argent pour votre projet car ma femme ne veut en aucun cas que je vous aide financièrement.

- Comment cela? De plus, dans quel accoutrement arrivez – vous ici ? Ah , je vois ! Vous êtes un idiot ! Votre femme vous mène par le bout du nez et vous ne comprenez même pas ce qu’elle vous dit !s’exclama le seigneur.

- Que voulez – vous dire par là, mon bon seigneur? Je suis désolé, je n’ai pas eu le temps de m’habiller ! Je devais vous rejoindre impérativement.

- Vous êtes idiot! - Oui, je m’en excuse.»

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Quelques jours plus tard, le seigneur décida de se venger des deux bourgeois. Il sortit de sa forteresse pour rejoindre leur demeure. Ensuite, il vérifia qu'il n'y avait plus personne à l'intérieur et vola toute la richesse du couple en ne laissant que quelques pièces. A leur retour, les bourgeois s’aperçurent que l'héritage avait disparu. Le mari et sa femme pleuraient car ils ne savaient guère qui avait eu la mauvaise idée de les spolier de leurs biens. Ils n'allaient plus avoir assez d'argent pour payer les taxes et impôts, ils seraient exclus du village; mais le seigneur choisit de les garder dans son territoire.

Après dix années de pauvreté, le seigneur rendit aux époux vieillis et las leur richesse. Heureux d’avoir retrouvé ses biens mais furieux d’avoir perdu la santé, le bourgeois s'emporta et s’exclama:

«Nous sommes sans argent depuis dix ans, et maintenant nous sommes fatigués et malades. Tout l'argent du monde ne nous ramènera pas la santé!»

Devenu à présent très puissant, le seigneur comprit la gravité de la situation et convoqua les meilleurs médecins du royaume qui s'occupèrent du couple sans lequel finalement il n'aurait jamais acquis une telle puissance.

La force retrouvée, les bourgeois purent à nouveau jouir pleinement de la vie et vieillir en toute tranquillité jusqu'à la fin de leurs jours. Mais le nanti ne changea pas d'avis, il continua de refuser d'aider le noble. Ainsi, se finit mon fabliau en nous faisant part d'une leçon: Richesse et avarice sont les racines du mal.

BOUZAT Laëtitia ARNAULT-DA SILVA Alice      

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E VILAIN TROP BAVARD

Un seigneur lors d’une de ses promenades aperçut un vilain essayant de rattraper ses moutons , le vilain vit ce dernier et s’écria :« Oh sire , je vous en prie aidez - moi à ramener mes moutons ! »Le seigneur avec ses hommes réussirent tant bien que mal à retrouver les bêtes .

Le vilain heureux de récupérer son bétail dit au chevalier :« Seigneur je vous jure de vous rendre un service en retour de cette dette. - Très bien, je veux que tu viennes dans trois jours à l’aube pour venir nourrir mes bêtes dans mon château »

Le vilain intimidé ne voulut pas se rendre au château et demanda conseil à son voisin .

« Peux-tu me rendre un service? demanda le vilain. -Oui bien sûr, que puis-je pour toi ? répondit le voisin. - Je veux que tu m’aides, le seigneur a retrouvé mes moutons puis m’a demandé un

service , mais je n’ose pas y aller. Je ne sais pas comment faire! s’exclama le vilain. -C’est simple ! Tu n’as qu’à lui poser un lapin. -Un lapin ? je vois, merci bien . » Le paysan, qui n’a pas bien compris ce qu’on lui a dit, se rend chez lui puis prend

un lapin de son enclos et le met dans un sac . Il reprend son chemin et se met en route vers le château où il dépose le lapin devant les

portes . Mieux vaut se taire que de promettre n’importe quoi !!

SECARDIN Victor POUYADE Kévin