Paris 11eme - le bonbon 12/2009

édito“bon”jour

Directeur de la publication

Jacques de la Chaise

[email protected]

Rédactrice en chef

Marie Arquié

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Design original

Tom & Léo

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Rédaction

Laura Potron, Maïté Rivière, Rosco,

Laurent Deburges, Sened Dhab,

Victoire D’Aboville, Marie Arquié,

Camille Herbert, Maxime Pain, Nora

Hilton.

Photographes

Thomas Pirel

Rémi Desclaux

Laura Potron

Maquette

Pierre-Marie Lenoir

Illustrateurs

Edouard Baribeaud, Lotie,

Guillaume Ponsin

Styliste

Anthony Lee Watson

Remerciements

Cécilia Michaud, Michael Pecot-Kleiner,

les enfants du sud.

Chef de Pub

Fanny Lavedan

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Petites annonces

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Le Bonbon

30, place St Georges,

75009 Paris.

SIRET 510 580 301 00016

ISSN : en cours

Dépot légal : à parution

Imprimeur

Centre Impression

C’est toujours émouvant la Création d’une revue, la Création tout Court

d’ailleurs… inCertain, passionnant, palpitant, une aventure à part entière.

Alors voilà, j’ai le plaisir de vous annoncer, au nom de toute l’équipe, la naissance du Bonbon 11e. le Bonbon a pour mission de créer un lien, une proximité entre vous et les commerçants du quartier, qui animent et donnent de la vie à notre petit ‘‘village’’.

Au travers d’un vrai contenu journalistique dans lequel vous découvrirez toutes les facettes de notre cher quartier, le Bonbon entend favoriser les échanges, en proposant un système de bons de réduction prédécoupés : les Bonbons. En les remettant à vos commerçants préférés, vous bénéficierez ainsi de remises incitatives.

Ces petits Bonbons, ludiques et amusants, sont tout autant une réponse à la crise du pouvoir d’achat qu’un moyen pour nos commerçants de continuer à apporter un supplément d’âme à notre environnement. Une façon de mettre en avant, très simplement, l’échange, l’ouverture, les rencontres, etc.

le Bonbon sera disponible chez tous vos commerçants et nous le distribuerons également le jour du marché (dimanche matin) pour venir à votre rencontre. Le Bonbon est votre magazine gratuit et mensuel. C’est pourquoi nous comptons également sur vous pour nous écrire et nous proposer toute contribution susceptible de le faire évoluer : [email protected]

Amicalement,Jacques de la Chaise

RÉGIE PUBLICITAIRE06 33 54 65 [email protected]

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EnseigneLe nom du commerçant

CoordonnéesAdresse et téléphone

DescriptionLe type de commerce

AvantageDéfinition du type d’offre

LES BonBonS moDE D’EmPLoICommEnT PRofITER DES Bonbons

DESCRIPTIf D’Un Bonbon

1 ChoISISSEz

Repérez les Bonbons pré-découpés au milieu du magazine.

2 DÉTAChEz

Détachez ces Bonbons qui vous feront bénéficier d’offres et d’avantages.

3 PRofITEz

Présentez vos Bonbons au moment de payer et vous bénéficierez immédiatement de l’avantage annoncé !

le tabarin

bar à vins, restaurantFormule déjeuner à 12 euros 50Brunch le dimanche, Ouvert 7j/721 Rue Amelot – Tél. 01 48 07 15 22www.letabarin.fr

Un café Offert pOUr tOUt repas

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sommairemiam !

page 5. Le Bon Timingpage 6. Le Bon Commerçantpage 10. La Bonne Étoilepage 12. Les Bons Planspage 14. Le Bon Artisanpage 16. Le Bon Écolopage 18. Le Bon Look

page 20. Le Bon Artpage 22. Les Bons Shopspage 25. les Bonbonspage 34. Le Bon Hommepage 36. Le Casse Bonbonpage 38. Le Bon Astropage 42. Le Conte est Bon

page 44. Les Bons P’tits Diablespage 46. Le Bon Agendapage 48. La Bonne Recettepage 50. Le Bon Filpage 52. Les Bon Tuyauxpage 55. Bon en Arrièrepage 56. Les Bonnes Adresses

page 6. bernard durin

page 34. romuald

page 14. malte martin

page 42. victor cuno

page 18. le loup et l’agneau

page 48. ginger disco biscuits

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le Bon timingles évènements à ne pas manquer

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One

l’atelier bOUtiQUe nadja carlOtti Nadja Carlotti invite trois créateurs à s’exposer pendant 3 jours, dans son Atelier-boutique. Les deux derniers week-ends de décembre, vous pourrez donc admirer les créations bijoux et textiles, de jeunes gens talentueux…Les 11, 12 et 13 décembre 2009 puis les 18, 19 et 20.

Apéro-dînatoire lors du vernissage, les vendredis 11 et

18 décembre, de 18h à 22h.

43, rue de la Folie Méricourt 06 03 73 02 97

beat&jUice n°36 / spécial nOel Orchestrées par Antoine Missir, fondateur de CO2 activity, les soirées Beat&Juice invitent des DJs du monde entier pour une approche du clubbing très ins-pirée. Musiques Hip-Hop, caribéennes, funk ou électro, l’énergie est garantie. Le public conquis. C’est noël ! Antoine reçoit BOST&BIM pour une soirée remix reggae savoureusement concoctée. Nouveau casino 25/12/2009, de minuit à 6h00. 109, rue Oberkampf - 75011 Paris 09 54 43 88 22

Vide Grenier VintaGe-retrOL’espace vintage est maintenant bien connu des aficionados de la récup’ stylée, et autres Fashionistas, qui se retrouvent pour l’occasion, un dimanche par mois. Auparavant plus orientée ‘‘Rockabilly’’, la vente de ce mois-ci fait la part belle au swing des années 1950 ! www.fiftiessound.comDimanche 27 décembre 2009 de 10 h à 21hEntrée : 2 euros - ESPACE VINTAGE -SWING11, cour Debille Métro : Voltaire

sOiree le clUb de la Vie iniMitable cabaret MartyrLe Club de la Vie inimitable est un collectif fondé par quatre comédiens. Le Club s’est enrichi au fil des rencontres et a donné naissance à des soirées qui associent univers théâtral et musiques électroniques. Il s’est aventuré dans des lieux comme le Café de Paris, la Bellevilloise, l’OPA, le Yono, le Baron, etc. A La Loge 11 décembre à 20h30 / 16 jan-vier 2010 à 20h30 www.lalogeparis.fr

vide grenier

clubbing

vernissage

cabaret

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le Bon commerçanttexte sened dhab / photo Thomas p i re l

Bon produits, passion ‘‘dévorante’’, réel amour du métier, Bernard Durin est à la boucherie ce que Charles Aznavour est à la chanson française : un monument.

Dire que chez les Durin, la boucherie, c’est une affaire de famille ce n’est pas très loin de la vérité. Papa Durin étant arrivé au Faubourg Saint-Antoine en 1963 pour ouvrir son affaire, Bernard a effectivement été ‘‘élevé au pied du billot’’. Il est à l’aise derrière son étal qu’il a ins-tallé Rue de Charonne il y a à peine huit mois, après des années passées à Philippe Auguste et Saint-Germain-En-Laye, le couperet à la main et du bonheur plein ses chambres froi-des. Parce que Bernard est un professionnel, un passionné, un carnivore. Il n’y a, pour lui, pas de meilleure manière d’apprécier ce qu’il a à offrir. Rester simple et laisser la parole à sa côte de bœuf. Il n’a rien contre les viandes en sauce, non, c’est juste qu’il compare ça à ‘‘mettre du cassis dans un Sauternes’’. Bernard un puriste ?

Bernard va a Rungis deux à trois fois par se-maine remplir ses frigos chez un noyau de fournisseurs avec lesquels il travaille depuis des années. Sa côte de bœuf est sans aucun dou-te la meilleure que nous ayons jamais goûté. Croix de bois, croix de fer, si on ment, on va en

enfer… D’une impossible tendresse, virtuelle-ment dénuée de gras. Une tranche de nuage vous fondant sur les papilles. Alors quand on demande à Bernard pourquoi sa viande est meilleure que partout ailleurs, il a un petit sou-rire empli de fierté : ‘‘Je ne travaille pratique-ment que de la Blonde d’Aquitaine, c’est une variété de vaches moins grasse que les autres, mais très savoureuse’’. Pour Bernard, c’est im-portant d’aimer le produit que l’on vend.‘‘Quand vous ouvrez un bon morceau, vous avez une odeur qui vous vient, et vous savez tout de suite avec quoi elle a été élevée.’’

Lui et sa femme Véronique ont une vision de leur métier ancrée dans le dialogue. En échangeant avec le client, en l’aiguillant d’une recette, ou d’un conseil de cuisson, les Durin ne se contentent pas de vous vendre une pièce de viande d’une qualité exemplaire, ils vous offrent les moyens de la sublimer. Ils vous ap-prennent à apprécier les viandes en saison – l’agneau est meilleur d’avril à juin, les volailles en fin d’année – et vous parlent de ces mor-ceaux méconnus et délicieux (demandez lui un ‘‘bon bifteck dans le persillé’’). Une addition de petits plus qui n’ont pas de prix. Quand on lui parle de crise et de pouvoir d’achat, Bernard ne sourcille pas. D’abord, parce que chez les bouchers, les crises, on connaît.

Bernard DurinOn a gOûté la meilleure côte de bœuf du mOnde

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bernard durin

Économiques ou sanitaires, ils ont appris à fai-re avec. Ensuite, parce que Bernard ne manque pas d’idées pour un ‘‘Panier Crise’’, autant de façons de faire à dîner pour cinq, sans dépasser la barre des 15 euros.

Tiré à quatre épingles, cravate et chemise sous veste à rayures rouges, Bernard Durin rit fort quand on lui demande si la moustache, c’est un truc de boucher. Parce qu’il aimerait bien casser les clichés : ‘‘Si vous connaissez des gens qui veulent faire de la boucherie, j’embauche.’’ Malgré le chômage, on manque cruellement de bons bouchers. La faute, dit-il, à l’image surannée que se fait le public du métier, alors que ce qui prime avant tout, c’est l’amour des bonnes choses. De l’amour, Bernard Durin en a à revendre…

Sa Bonne Recette : Joue de Bœuf bourguignonne

Ingrédients pour 6 personnes: 1,5 kg de Joue de bœuf3 bouteilles de vin rouge3 oignons4 gousses d’ail1 bouquet garni.3 carottes.

Préparation : Faire mariner dans le vin 24h les joues de bœuf, ainsi que les oignons coupés et les gous-ses d’ail écrasées (pas hachées). Égoutter la viande et l’oignon. Dans une cocotte à fond épais, poêler les joues de bœuf dans un peu d’huile jusqu’à coloration. Faire ensuite blondir les oignons, et mouiller avec la marinade de la veille. Ajouter les carottes coupées en rondelles. Baisser le feu à doux et faire cuire 3 heu-res à couvert.Servir avec une bonne purée maison, ou des tagliatelles. Accompagner du même vin que celui utilisé pour la cuisson (donc faire sa marinade avec du vin buvable…)

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la Bonne étoile

Christian Carion

texte mari e arqu ié / photo Thomas p i re l

Christian Carion est né dans le Nord pas de calais de parents agriculteurs. Entre Christian Carion et le 11e, ce n’est pas l’his-toire d’un coup de foudre, mais celle d’un amour qui s’est apprivoisé lentement pour mieux s’épanouir.

Il est 8h00 du matin. Le Pure café où Chris-tian Carion nous a donné rendez-vous, est encore fermé. Nullement inquiet, le réali-

sateur d’Une hirondelle a fait le printemps, de Joyeux Noël, et de L’Affaire Farewell, nous sa-lue chaleureusement. Le gérant du café lui fait signe et nous ouvre sa porte, pas question de laisser Christian dehors et pour cause, le Pure café c’est sa deuxième maison. Il y prend ses repas mais surtout y travaille. ‘La déco est ré-tro et élégante. J’aime la lumière, c’est très rare les cafés avec trois expositions différentes.’’ Le café se remplit au compte goutte et presque tout le monde salue Christian. Je lui dis que pour quelqu’un qui se qualifie de ‘‘provincial de souche’’, il m’a l’air très bien à Paris. Il rit

et grimace un peu. Au départ, Paris était pour lui une histoire de travail. ‘‘Lors de l’écriture et du tournage d’Une hirondelle, je squattais l’appart d’un ami. Puis, pour écrire Joyeux Noël, je me suis ‘‘sédentarisé’’, la production m’avait loué un studio exigüe et sombre, dans cet immeuble (Il nous montre l’immeuble en face du café). Durant toute cette période, je rêvais à l’appartement que je voyais de ma fe-nêtre et qui est aujourd’hui le mien.’’ Christian a, jusqu’à présent, préféré séparer son travail à Paris et sa famille qui réside à Lyon.Mais tandis qu’il est désormais décidé à fran-chir ce dernier pas, il avoue ne pas pouvoir s’imaginer changer de quartier. ‘‘Il y a des 11e, mais mon 11e est devenu mon havre parisien, on y est en retrait tout en restant au cœur de Paris. J’aime sa gourmandise : la rue Paul Bert par exemple est exceptionnelle pour sa densité de bons restau, avec une petite préférence pour L’Ecailler du Bistrot, sans parler du marché Aligre. Je me promène beaucoup sur le Fau-bourg Saint Antoine, j’aime les réminiscences

un réalisateur a fait la saisOn

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des ébénistes et des ateliers qu’on trouve en-core dans les passages comme celui de la Main d’Or, un de mes préférés. Dans ce quartier, Il y a des traces visibles d’un passé qui n’est pas grandiose, mais d’un passé humain, c’est peut-être pour ça qu’autant de cinéastes et d’acteurs y résident.’’

En revanche, il lui manquera toujours les pers-pectives, l’horizon, la lumière, avec lesquels il a grandit et qui ont formées son regard. Je lui demande alors s’il filme différemment depuis qu’il est parisien. Il réfléchit. ‘‘Je n’y avais pas pensé, mais c’est vrai que beaucoup de scènes de L’Affaire Farewell ont été tournées en studio ou en intérieur, dont une au Pure café d’ailleurs. Auparavant, je n’avais réalisé qu’en extérieur. On peut dire que Paris a mo-difié ma vision du cadre.’’

‘‘Si je devais filmer ce quartier ? Je filmerais les immeubles XIXe et les personnes âgées qui y

habitent. Derrière ces petites fenêtres, il y a un exode qui n’a pas eu lieu. Il y a une vieille dame dans l’immeuble. Elle s’accroche à son appar-tement comme à ses souvenirs, il y a dans ses yeux la mémoire d’un quartier que je n’ai pas connu.’’Christian Carion reste avec nous après la fin de l’interview, bois un autre café, nous demande qui nous sommes, nous parle avec humour de Cannes et de la difficulté de trouver des crèches à Paris, avec passion du foot, du jour-nalisme d’investigation en France, et surtout de L’Affaire Farewell avec Guillaume Canet qui est sorti en septembre dernier.

L’affaire Farewell (Avec Guillaume Canet, Emir Kusturica) 2009Joyeux Noël (Avec Guillaume Canet, Diane Kruger) 2005Une hirondelle a fait le printemps (Avec Michel Serrault, Mathilde Seigner) 2001

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les Bons planson a testé pour vous

la plancha par Victoire Daboville

Avec ce nom de famille, Christophe Bouquet ne pouvait faire de son commerce qu’un hymne à l’amour du vin et c’est ce qu’il a

fait dans sa petite échoppe de la rue Amelot. Ici, tout est question de goût, d’authenticité et de qualité. Pas de barrière ni de frontières dans ses sélections. Dans sa petite bou-tique chaleureuse (il n’est pas rare de trouver du fromage ou de la charcuterie à côté d’une bouteille ouverte que Christophe fait gouter à ses habitués) se côtoie des vins de toutes sortes et de toutes origi-nes. Christophe aime ou n’aime pas et c’est là son seul critère. Alors à côté de vins très abordables et surprenants on trouve par exemple le rosé le plus cher du monde (Le fameux Château d’Esclans de Sacha Lichine), et s’il

fait travailler des vignobles peu connus, il est aussi l’un des six ambassadeurs parisiens du très prestigieux vin La Chapelle. Christophe aime la rareté et l’exclusivité

qui rendent les choses précieuses. On sera par exemple sensible à sa curiosité na-

turelle quand il nous apprend qu’il aime à travailler avec des femmes

vignerons qui, émancipées des traditions familiales et souvent patriarcales, sont plus encli-nes aux audaces gustatives. Vous l’aurez compris, on se rend chez Christophe Bouquet

animé d’un désir de découverte et d’échange et le voyage promet

d’être aussi harmonieux que les sa-veurs d’un bon vin. Marie Arquie

49, rue Amelot - Paris 11e - Tél : 01 47 00 39 29www.bouquetdesvins.com

le bouquet des vins par Marie Arquié

Au numéro 34 de la rue Keller, une devanture qui flaire bon le petit

bistro aux airs de San Sébas-tian, vous ne serez pas déçus par cette bodega authentique.

La décoration impec-cablement bordélique, méli-mélo du propriétai-re, de son pays basque natal et de son amour du vieux Paris, m’attire vers ce petit îlot hors temps de la rue Keller. Alors je prends mes aises, accoudée au massif bar en bois.

Le bon vin vendu comme on l’aime réchauffe la gorge et l’âme, même si selon Hervé, je suis bien trop jeune pour en avoir une. Je suis bien, les bons plats égayent mon estomac et ma potentielle âme. Je resterais

bien là assise à regarder couler les heures au son des chants basques. Hervé, rassurant avec sa silhouet-te massive et son accent du pays que des années parisiennes n’ont pas affaibli, m’explique. Ici, pas de concept, juste l’évidence: boire du très bon vin du pays basque tout en dégustant des plats typiques : plancha de poissons : thon, gam-bas, calamars à l’encre, tortillas, assiettes diverses. Il y a l’embarras du choix. Si vous hésitez, Hervé prend les choses en main et vous êtes assurés de vous régaler avec ses ‘‘petites’’ planches qu’il concocte lui-même derrière le bar.

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les bons plans

TABARIN (s. m.) ‘‘Farceur qui égayait de ses quolibets, au commencement du XVIIe siè-cle, les rues et les places de Paris, principa-

lement le pont Neuf.’’

Je suis immédiatement séduite par cette ambiance où tout semble facile : des serveurs avec des têtes sympas, un bar en bois qui vous accueille en cas d’attente, des fauteuils clubs chaleureux et surtout le sentiment d’être tranquille. Les yeux plongés dans une carte sympathi-que, j’hésite entre la salade thai de boeuf et une bonne entrecôte d’argentine, tout en lorgnant déjà sur une as-siette de fromage et j’avoue que je me sens bien.Et c’est normal. L’heureux propriétaire des lieux, c’est Raphaël, deux trémas et un air de Marlon Brando des temps modernes qui ne choisit aucune de ses passions mais les vit toutes. Au menu, pour vous et pour lui : Bon-ne cuisine, Bon vin, Jazz et ardoise qui ne fait pas mal au porte monnaie ! Enfant du pays du 11e arrondissement, ce restaurateur d’origine corse et tunisienne découvre l’amour de la cuisine auprès de sa maman et développe son oreille de jazzman grâce aux conseils avisés de son parrain et de ses amis. Le jazz c’est l’autre Tabarin, et il n’est pas en reste. Raphaël est né dans cette musique riche et ne compte pas la laisser tomber! Sportif professionnel de skateboard et de snow, Ra-phaël est immobilisé suite à un accident et s’occupe, ses dix doigts dans les cordes d’une guitare au rythme des blues men mythiques. C’est la naissance d’une vocation qu’il fait partager avec amour à sa clientèle reconnaissante. C’est à travers ses tournées dans le monde entier, sa guitare en bandoulière, qu’il s’ouvre

aux autres et à leur cuisine. Car sous ses airs bourrus, Raphaël est un sensuel qui aime les bonnes choses de la vie : le vin, le vrai celui qui a du goût, les bons produits, ses potes et le tout sur air de jazz chatoyant… Alors quand il passe devant le tabarin chevauchant son fidèle destrier de scooter : il a le coup de foudre comme dans les films et lâche son poste au Père Fouettard pour se lancer seul, à fond. Réunion au sommet de tous ses amis et de leurs talents : Al Sanders, qui a joué avec des grands artistes comme Nina Simone, mais aussi Taha son ami d’enfance, chef cuisinier du Tabarin. Aujourd’hui, le restaurant compte une équipe de 8 per-sonnes et la cuisine offre ses bons petits plats jusqu’à 00h30. A l’instar de son restaurant , Raphael veut une cuisine pour tous : traditionnelle et surprenante. A sur-veiller, bientôt des plats en cocotte revisitée viendront étoffer la carte. En début d’année prochaine, le restau-rant ouvrira ses portes lors de week-ends et soirées prolongées pour devenir le rendez vous incontournable des badauds de toute heure. Le Tabarin c’est pour tout le monde, tout le temps et pour longtemps. Voilà que je quitte à regret mon cuir rouge, j’ai sifflé mon mojito et dévoré mes gambas, il est temps de rentrer chez moi, mais je reviendrai vite, avec vous j’en suis sûre !

Le Tabarin - 21, rue Amelot 75011 Parisouvert 7/7 de 9h à 2h du matin - Service jusqu’à 00h30 / Happy hour de 17h à 19h30Formule midi à 12,50 euros : entrée / plat ou plat /dessert avec un verre de vinConcert tous les mardis et mercredis soir de 20h30 à 23h00 - Brunch le dimanche jusqu’à 16h

le tabarin Quand le jazz est là… dans votre assiette par Victoire Daboville

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le Bon arttexte maîTé r i v ière

malte martinDes couloirs de métro à la rue Sedaine, Malte Martin nous ‘‘fait signe’’ et reconquiert l’espace public : à voir dans la très belle ex-position qui lui est consacrée à la Galerie Anatome jusqu’au 23 décembre.

Malte Martin est un artiste pluriel : graphiste autant que plasticien, il développe notam-ment, dans l’atelier graphique qu’il dirige, l’identité visuelle de structures culturelles. Au détour d’un couloir de métro, votre regard s’est sûrement déjà laissé accrocher par les affiches qu’il réalise pour le Théâtre de l’Athénée, cita-tions en noir et blanc, effets prenants de typo-graphies et de ponctuations, ou encore pour le Théâtre de Malakoff, par le ‘‘pop’’ des pochoirs fluos qui détonnent dans le terne paysage des affiches publicitaires des couloirs suburbains. C’est tout l’enjeu de ces derniers petits espaces de réserve où s’agit d’attirer le regard de la plus belle manière !

Parallèlement, il développe un laboratoire d’expérimentations graphiques dans l’espace urbain, Agrafmobile. Il compte à son actif des

interventions aussi diverses que des projections de commentaires des habitants sur les façades des barres d’immeubles (Cité Saint-Blaise, 20e), des jardins d’images (Chaumont) ou encore l’installation d’une vitrine-galerie (Fontenay-sous-Bois). A chaque fois, il s’agit de proposer un ‘‘théâtre visuel itinérant’’ à la frontière entre spectacle vivant et installation.Dernièrement, et pour les nuits blanches 2009, ce sont les vitrines des magasins de la rue Sedaine, dans le 11e, qui se sont habillées de citations énigmatiques toujours en lien avec le tissu, l’étoffe, sortes de miniatures ou haïkus précieux racontant l’omniprésence des bouti-ques de vêtements dans le quartier. Une bien jolie façon de donner à l’espace public un souf-fle poétique, une respiration dans la cacopho-nie visuelle urbaine

Autant d’affiches et projets à découvrir à la Ga-lerie Anatome jusqu’au 23 décembre, galerie consacrée aux arts graphiques en France de fa-çon permanente et qui a cœur de valoriser cet art, populaire par excellence. Soit une double bonne raison de vous y arrêter !

de signes et de parOles

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Malte Martin, double vie, jusqu’au mercredi 23 décembre 2009 Du mardi au samedi de 14h à 19hGalerie Anatome 38, rue Sedaine - 75011 Paris Métro : Bastille, Bréguet-Sabin, Voltairewww.galerie-anatome.com

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le casse BonBontexte rosco

Depuis quelques années le 11e est envahi par une espèce très étrange, des oreilles se prome-nant seules, sans surveillance et dotées d’un es-prit revendicatif. Que faire pour endiguer cette invasion si peu adaptée à la tradition sonore et festive de notre cher quartier.

Peuple parisien ! Que faire pour briser la sain-te trinité du boulot-métro-dodo que nous connaissons si bien ? Lire un bon bouquin ? Oui, pourquoi pas… Regarder un film cap-

tivant à la télé ? Plutôt sympa, mais… Faire une belote entre amis ? Je préfère personnellement le po-ker… Sortir boire un verre, écouter de la musique et danser ? Ah ! Nous y voilà ! Si tu fais partie de cette dernière catégorie, peu-ple parisien, tu as sans doute dû remarquer qu’il se passait dans nôtre bel onzième quelque chose de bizarre… Et oui, fermé l’endroit ou tu te déhanchais comme un beau diable sur du rockab’, écourtés les vernissages ou tu frimais en buvant du champa-gne, interdites les soirées où tu draguais sur de la deep house trop deep… Face à l’inquié-tante augmentation de ce phénomène, je décidai de mener l’enquête pour toi, peuple parisien, et de me servir de cette tribune pour répondre à tes frus-trations. Je questionnai d’abord les patrons de bars,

puis les clients de bars, puis les piliers de bars et notai soigneusement leurs témoignages dans mon calepin. Après d’intenses jours de réflexions, j’en vins à cette conclusion provisoire : les murs avaient des oreilles. Je continuai cependant mes recherches jusqu’au jour où… Elémentaire, mon cher Picon ! Si les murs avaient des oreilles, le problème venait des oreilles, ou plutôt de la sensibilité de certaines oreilles. C’est donc à cause de ces oreilles sen-sibles que tu peines à jouir peuple parisien et que notre arrondissement se transforme peu à peu en

musée-dortoir. Alors maintenant, il nous faut réagir pour que nos quartiers

retrouvent leurs lustres d’antan et leurs renommées mondia-

les. La solution est simple : invitons avec le sourire ces oreilles sensibles à nos soirées, accueillons les avec humour à nos ver-nissages, offrons leur le meilleur des vins, et ça, peuple parisien, je sais que

tu en es capable ! Oh oui, je sais que ce ne sera pas

simple, mais notre avenir en dépend. Et puis si l’oreille semble

récalcitrante devant cette main ten-due (après tout elle n’a pas de main, c’est

une oreille), cotisons nous pour distribuer un bon lot de boules Kies bariolées qui l’habilleront joliment et lançons une grande campagne pour que ces oreilles retrouvent leurs propriétaires afin que la rue laisse libre cours à son vital, libre et puissant murmure.

Oreilles sensibles

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le Bon look Le Loup et l’agneauphoto rém i desclaux / style hélène drueT & nora h i lTon / maquillage Ju li eTTe chup in

nora artiste, vidéaste

Robe et boléro 0044 archives 59 rue Jean-Pierre Timbaud

Pochette cuir, bague et pendentif le corner des créateurs en vente au 24, rue de Lappe

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rémY comédien

Manteau et veste fourrure 0044 archives 59, rue Jean-Pierre Timbaud

Pantalon en cuir Adom Boutique vintage 56, rue de la Roquette

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le Bon artisantexte sened dhab / photo Thomas p i re l

Caroline et Cristina, installées en atelier depuis 5 ans font de la restauration de tableau depuis plus de 20 ans. Elles nous ouvrent les portes de leur monde.

Quand j’arrive dans le petit atelier de la Rue Basfroi, Cristina est penchée sur une immense toile, sous la lumière d’un

spot. Caroline n’est pas là mais elle ne devrait ‘‘plus trop tarder’’. J’ai à peine le temps d’ap-prendre que Cristina est d’origine Péruvienne et a fait la globe-trotteuse quelques années avant de s’installer en France il y a 14 ans, que Caroline et ses faux airs de Meryl Streep arrive. Cristina lui fait remarquer qu’elle a mis son gi-let à l’envers. Elle lui dit avec l’air de l’habitu-de. Celui qu’on voit dans les yeux des femmes quand elles refont le nœud de cravate de leur homme. ‘‘C’est un peu comme un mariage, fi-nalement.’’ Cristina et Caroline travaillent plus de 10 heures par jour ensemble depuis 5 ans, chacune sur son chevalet. Alors évidemment, à la longue, on finit par se connaître par cœur. Les deux femmes ont d’abord travaillé pour des collections nationales et privées avant de se tourner vers les particuliers. Cristina a vu

passer sous ses doigts de fées Rubens, Rem-brandt, Caravage et Rothko en supervisant le déménagement de la collection Thyssen de Lugano à Madrid. Caroline a travaillé avec l’acheteur d’une immense collection chinoise, appliquant son savoir faire sur des grands maîtres comme Picasso, Modigliani ou Renoir. Quand on leur demande si le fac-teur risque et émotion est plus important sur ce genre de tableaux, elles relativisent : ‘‘C’est comme le médecin qui opère un président de la république, ou vous. C’est le même travail.’’ Ce n’est pas vraiment un hasard si Cristina et Caroline se sont installées dans le quartier. Regroupant historiquement tous les métiers de la décoration et de l’ameublement depuis Louis XIV et l’installation des différentes guil-des d’ébénisterie, ainsi que celles des métiers afférents (bronziers, tapissiers, vernisseurs), on y trouve le seul magasin de fournitures pour la restauration de tableaux ainsi que les derniers représentants de corps de métier en voie de dis-parition – le bronzier, voisin, cherche désespé-rément à transmettre, en vain, son savoir. Mais c’est sans chichis, loin des projecteurs que nos deux conservatrices-restauratrices travaillent.

les dOigts de fée de la rue basfrOi

Caroline & Cristina

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Ouvertes, passionnées, elles nous sortent quelques toiles sur lesquelles elles travaillent, comme des trésors interdits qu’elles parta-geraient avec bonheur. D’abord cette Vanité sur miroir, gravant sur le visage réfléchi de celui qui la regarde les preuves de l’éphémè-re du corps et de la jeunesse. Délicat et sur-prenant, leur travail les mène parfois sur des chemins qu’elles ne pensaient pas emprunter, comme la découverte de ce ‘‘repentir’’ sur une toile de Charles Le Brun, premier peintre de Louis XIV, auteur des peintures murales de la Galerie des Glaces du Château de Versailles : une main découverte sous la première cou-che de peinture, témoignant d’une ‘‘erreur’’ de l’artiste, insatisfait par sa première version, et ayant repeint au-dessus… C’est ce genre de surprises qui crée le dialogue avec l’œuvre.

Car ‘‘Il y a un moment où la peinture te dit ça suffit’’. Au delà, c’est de la dénaturation. C’est dans la recherche de cette infime limite que Caroline et Cristina continuent leur tra-vail, patientes, douces et passionnées. Tou-jours.

leurs adresses :Curiosité du Quartier : La somptueuse fresque baroque de l’église Sainte-Marguerite36, rue Saint-BernardProduits d’Antan : Fournitures de restauration10, rue Saint-BernardQuincaillerie Au Progrès11 bis, rue FaidherbeLa Muse Vin : Restaurant101, rue Charonne

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les Bons petits diaBlestexte mari e arqu ié

Une cuisine comme on en rêve, adulte ou enfant. Immense, lumineuse, aux couleurs acidulées comme un bonbon, c’est le paradis de l’apprentissage culinaire. Et pour cause Alexandra Ruegg et Sandrine Chartier proposent des ateliers pour vos enfants qui sentent bons le naturel et mettent l’eau à la bouche.

En plus de nombreux cours pour adulte (speed cooking, cuisiner en anglais, atelier fois gras et j’en passe), les mercredi sont dédiés à ces chè-

res têtes blondes, rousses et brunes. Les deux fonda-trices les accueillent le matin ou l’après-midi pendant deux heures éducatives, ludiques et tout à fait repo-santes pour vous. En effet, vous pouvez abandonner sans craintes vos chérubins aux plaisirs de la création culinaire : pas de cuisine à nettoyer ou de mains plei-nes de farine sur le canapé. Les activités et les menus se suivent mais ne ressemblent pas bien que fondés sur un principe commun : pendant deux heures les

enfants cuisinent tous ensemble un gouter à manger sur place puis un plat et un dessert pour deux per-sonnes à ramener à la maison pour votre plaisir (On vous l’avait dit que c’était reposant.). Vous pouvez éga-lement partager ce moment avec votre descendance et cuisiner en famille. Plus important encore, tous les produits sont frais, les aliments de base (huile d’olive, farine, agrumes, etc.) sont bios et les cuisinières insis-tent sur la nécessité de combiner plaisir et éducation du palais : ‘‘Il est devenu urgent que les enfants ap-prennent à manger équilibré et avec plaisir.’’ C’est ainsi que légumes et fruits frais de saison sont à chaque menu. Il est également possible de privatiser le lieu pour un anniversaire où les enfants feront eux même le gâteau avant de le déguster tous ensemble.

tours de cuisine90, rue de la Folie-MéricourtRéservations 01 55 28 57 02 30 euros par enfants, à partir de 6 ans, le mercredi de 10h à 12h ou de 14h à 16h

Tours

Cuisine Emmenez vos enfants faire un voyage savoureux

de

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Sur une petite place à l’abri de la cohue du quartier Oberkampf, au cœur de ce que les habitants appellent “le Village“, se situe La Cachette à Malices.

Maylis, jeune femme pleine de peps, a quitté la Finance, pour écouter ses rêves, et ouvrir une boutique de jouets pour enfants!

En tant que maman, elle déplorait qu’il n’y ait rien pour les bambins dans son quartier.Une clientèle d’habitués y passe, beaucoup de “bobos“ du quartier, mais aussi de plus en plus de grand-mères, appréciant le service personnalisé, et la dimension humaine de la boutique.

Si le moment de noël est synonyme de féerie,il repré-sente pour Maylis un grand moment d’excitation, mais aussi de stress! En effet, les mois de Décembre et de juin (appelé dans le métier“le petit noël“)représentent une plus grande quantité de commande, un stock à gérer et une véritable pression au niveau de l’attente: qu’est ce que les enfants veulent sous le sapin cette année?!

Mais avec son âme d’enfant, Maylis fait ses com-mandes aux soixante fournisseurs du monde entier, comme on fait une lettre au père noël! Et elle tombe toujours juste, à en croire les mamans qui reviennent enchantées! Maylis déniche des merveilles enfantines. Souvent bien inspirée, elle récolte avec curiosité et passion les envies du moment.Véritable caverne d’Ali baba, cette cachette recèle d’intemporels succès:le fameux Monsieur Patate,ou l’éternelle Barbie… Mais aussi les tendances actuelles,comme le finger skate,les figurines Gormiti ou les superbes jeux Djeco.

Sa priorité: offrir un choix pour toutes les bourses et du temps pour tous les curieux alors rendez vous dans sa cachette.

la cachette à malices14 rue TernauxTél.01 48 06 52 32Ouvert du mardi au samedi, de 10h30 à 19h.

CachetteLa

Malices Mille trésors enfouis…

à

texte laura poTron

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Pour profiter des “bonbons” de réductions, il vous suffit de prononcer le mot magiquele Bonbon au moment de payer et vous bénéficierez de l’offre annoncée !

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© Thibault Brunie

le Bon hommetexte mari e arqu ié / photo rém i desclaux

RomUALDcO-fOndateur et directeur du lazy dOgLe passage Thièré est en fête. Les milieux du graphisme, du design et autres disciplines, célèbrent la galerie – librairie qui contribue activement à leur reconnaissance artistique. Le Lazy Dog a eu 6 ans et est drôlement grand pour son âge.

Je rencontre Romuald dans la librairie, concept store, qu’il a ouvert il y deux ans à côté de la galerie. Il a l’air avenant, un peu

gêné par la perspective de l’interview, comme ceux qui aiment faire, bien plus que parler. Il nous fait descendre dans sa cave reconvertie en bureau. Romuald et sa femme Aurélie tra-vaillent sans compter. ‘‘C’est une mission cultu-relle pour nous, de mettre en lumière des artis-tes ou formes artistiques trop souvent oubliés ou confondus à tort avec leurs utilisations commerciales.’’ Aux vues de l’importance de la mission, je lui demande pourquoi l’étiquette un peu réductrice de Street Art semble ne pas vouloir se détacher de sa galerie. ‘‘Je ne pense pas que le Street Art soit réducteur, mais il est vrai que cette étiquette n’est pas représentative de notre travail.’’ Quand Aurélie et Romuald se sont installés dans le passage Thiéré, le quar-tier était très populaire et porteur d’une longue tradition d’art de rue (C’est rue de Charonne que le très célèbre Space Invader a posé sa pre-mière mosaïque), ‘‘C’était un quartier avec un grand potentiel mais qui n’était pas exploité.’’ Naturellement les aficionados du genre y ont vu la réponse à leurs prières. ‘‘Les gens avaient

besoin d’un lieu représentatif du Street Art et ils se sont tournés vers nous, nous étions jeunes, en plein dans ce territoire artistique et l’étroitesse du lieu donnait à nos évène-ments quelque chose de spontané et d’under-ground. Pourtant, dans les faits, nous n’avons fait que très peu d’expo orientées vers l’art de rue seul. Par exemple, nous avons accueilli le crew de grapheurs 123 Klan parce qu’ils étaient les premiers à combiner graffiti et techniques numériques pour en faire de nouvelles œuvres à part entière. C’est ce mélange, ce déplacement d’un support à un autre qui nous touche.’’ Par ailleurs, s’il s’est agrandi au risque de per-dre cette ambiance particulière, c’est pour atti-rer des artistes plus conséquents, pour conférer à son lieux une vraie valeur artistique, qu’elle soit marchande ou esthétique. ‘‘Il faut tout faire pour qu’on prenne enfin au sérieux ces formes d’art, qu’on les respecte en tant que telles. Il s’agit de créer une nouvelle généra-tion de collectionneurs et ainsi de donner une côte à ces artistes pour les dégager de leurs sta-tuts illustratifs et utilitaires. Cela ne choquait personne lorsque à la fin du XIXe, des pein-tres reconnus s’essayaient à l’art de l’affiche.’’ Mais Romuald veut également que ses proté-gés puissent vivre de leur création. Il a donc monté, en face de la galerie, l’agence Mon-sieur l’agent où il s’occupe d’artistes tels que Anamorphee, Douglas Lee ou Emily Forgot.

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On l’aura compris le ‘‘chien paresseux’’ ne chô-me pas. Mais alors pourquoi ce nom ? ‘‘En typo-graphie, un pangramme est une phrase dans la-quelle on trouve toutes les lettres de l’alphabet, Lazy Dog, est l’un des termes du pangramme : ‘‘The quick brown Fox jumps over a lazy dog et puis quand on a commencé on avait un chien qui passait son temps à dormir sous le comptoir.’’ Quand l’art rejoint l’intime et le quotidien… le lazy dog

25, rue de Charonnewww.thelazydog.fr

ses adresses :Born bad17, rue KellerPizzeria Ameici Miei44, rue Saint Sabin Tél. 01 42 71 82 62

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les Bons shopsles nouvelles boutiques du quartier

la bOUtiQUe atelier denadja carlOtti un bijou De cRéAtion ! Nadja Carlotti, 30 ans, a grandi entre l’Algérie, la Nouvelle Calédonie et la France. Cette enfance à travers le monde a sans aucun doute influencé ses créations actuelles.

La boutique, ouverte en juin dernier, offre un univers rétro-romantique, entre bohême et salon à l’anglaise ! Nadja Carlotti a grandi entre l’Algérie, la Nouvelle Calédonie et la France. Diplômée de L’Ecole Duperey, elle s’est fait connaître grâce à sa première collection : Pat-chwork, présentée en 2005 au salon des pro-fessionnels du bijou, Bijorhca. Elle reste encore aujourd’hui la pièce maitresse de la créatrice, même si ont déjà vu le jour des collections plus récentes telles que Cotillons, ou Bohême.

Ses bijoux associent des tissus qui provien-nent directement de la splendide boutique Liberty de Londres, où la jeune styliste aime flâner.

Comme un gage de qualité, on peut assister au work in progress, puisque Nadja fabrique ses bijoux sur place ! Entre ‘‘euphorie et désespoir, tout est issu d’une nouvelle manipulation textile’’. On y trouve aussi le prêt-à-porter de Lisa Perle, les pochettes Sauve qui peut et surtout, les accessoires très prisés de la marque Les cakes de bertrand.

La sélection se fait sur coup de cœur unique-ment ! Une consigne : les créations doivent être créées et produites en France ou respec-ter des valeurs éthiques de productions. A découvrir bientôt, la collection : French Cancan, présentée au Bijorhca 2009.Laura Potron

43, rue de la Folie Méricourtwww.nadjacarlotti.comTél. 06 03 73 02 [email protected] du lundi au samedi de 11h à 19h

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les bons shops

chez den’stAPAs-fusion-bAR à vins

‘‘Un bar derrière lequel se cache un resto-grignotage haut de gamme’’

Au croisement entre les traditionnels ‘‘pintxos“ basque espagnol et les bars à sushis déroulant, Den’s est unique en son genre. Comme dans n’importe quelle bodega, s’étalent sous vos yeux gourmands les petites tartines colorées. Le choix peut vous prendre un moment tant les différentes saveurs semblent rivaliser d’originalité pour vous séduire. ‘‘Les inspirations vien-nent sur le moment, parfois issues d’un brain storming improvisé avec les aliments du jour…’’ Sur le principe des tapas, Denis vous compose des bouchées de plaisir surprenantes, et parfois luxieuses lorsqu’il travaille des produits “nobles“ comme le foie gras, la truffe ou les saint-jacques… Son favori : la tapenade poivron-brie-anchois. Mes préférées : la brochette de légumes du soleil marinés à l’huile d’olive et le toast de pavé de saumon aux prunes tièdes ! Une nouvelle formule très raffinée pour seulement 12,50€ : 2 soupes, 1 verrine de légumes, 2 tapas et 1 boisson, mérite également toute votre attention. Ludique et inventif ce joli bar est par ailleurs décoré par la designer Vanessa Kima : un esprit brut, des couleurs profondes un éclairage sobre… comme un loft de Brooklyn ! Laura Potron

13, rue Saint Sabin Tous les jours 12h-02hTél. 01 43 14 04 79 [email protected]

la lOGe parisiL étAit temPs !

Non ce n’est pas une boutique de fringues, ni un bar qui a ouvert rue de Charonne, mais bel et bien une salle de concerts et théâtre, on se dit que les miracles peuvent encore arriver.

Vous vous souvenez de La Loge théâtre ? Ce minuscule espace scénique installé rue La Bruyère avait réussi à se faire remarquer et apprécier. Fermée il y a plus d’un an, c’est elle qui vient de rouvrir sous le nom La Loge. Plus grande, plus ambitieuse et tout aussi conviviale, elle propose aux habitants du 11e et d’ailleurs, du théâtre du mardi au jeudi (deux spectacles par soir à 19h et 21h), le vendredi, des soirées résidents (cie de clowns, cabaret ou soirée électro), le samedi des co-plateaux musicaux. Pour l’équipe de la loge, le but est de fournir un vrai espace de création scénique. En effet, la salle incite les artistes à réorienter leurs ‘‘spectacles’’ vers une plus grande transdisciplinarité. Le résultat ne laisse personne indifférent ! Entourée d’ateliers d’artistes, dans une cour étonnante, La Loge propose aussi un bar où vous pourrez déguster des petites assiettes de qualité à 3€ en profitant d’un bon verre de vin sélectionné avec soin à 3€ également ou d’une bière à 2, 50€. Marie Arquié

77, rue de Charonne Théâtre : 12 euros tarif plein, 10 euros tarif réduit - Tarifs soirées et concerts : 8 euros

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les Bons shopsles nouvelles boutiques du quartier

haMMaM alcazarse PeRDRe DAns LA vAPeuR…

Vivre une expérience extra sensorielle sans drogues, en se faisant du bien, s’éloignant de sa part d’ombre et du stress pendant quelques heures ?

Dès l’entrée, le jeune sultan du lieu vous accueille avec gentillesse et vous confie à Zina qui vous accompagne au vestiaire avec tout le nécessaire aux ablutions. Il n’est pas nécessaire, en effet, d’apporter ici ses effets. Du savon noir, à base d’olives broyés de grande qualité, riches en acides de fruits anti-oxydants et vitamine E, est offert pour sublimer la peau. Le rituel commence dans les salles carrelés… L’entrée dans le bain de vapeur est un pur moment de bonheur, une sorte de départ en vaisseau fantôme glissant silencieusement dans les brumes denses, sauf que là, c’est chaud et réconfortant… On songe à l’oubli et les pensées flottent ainsi au gré des lueurs vacillantes des bougies. On sent son corps se transformer, se liquéfier délicieusement ! Une salle douillettement chaude abrite ensuite les ablutions, on en profite pour se dorloter et rincer les différents produits, avec des brocs selon la coutume, tout en papotant dans un esprit complice avec les autres odalisques, égarant ainsi ce qu’il nous reste de la notion du temps ! Mais voici qu’on vous enveloppe d’argiles naturelles, on vous tartine, et hop ! quelques minutes de pose supplémentaire, où le regard se pose sur un système hydraulique digne des Ro-mains ! L’étape suivante, le gommage, semble être

ici une étape essentielle pour parvenir à ce grain de peau radicalement affiné et lumineux. Heureusement, le gommage respecte les peaux plus sensibles qui n’auront pas à souffrir un tourment comme dans cer-tains autres lieux plus roots… Rincée et parfaite, on se laisse emporter en peignoir immaculé vers le salon de repos aux belles couleurs rouge, ocre et noir, aux mystérieux voiles flottants. Là, un thé avec petits gâteaux délicieux vous est apporté avec délicatesse. Ce moment de détente est nécessaire et précède tout autre soin désiré : épilation orientale, soins du visage au miel et fleur d’oranger, à l’argan, au karité, massage à l’huile d’amande douce, à l’huile de jasmin (divin !), soins au Ghassoul et à l’eau de rose, à la fa-çon des Berbères, des Andalous, des Byzantins pour un dépaysement dans l’espace et dans le temps. C’est parce que le temps n’a pas de conditions pour Yacine qu’il songe à lancer bientôt un forfait illimité. Et si vous n’êtes toujours pas pressée, il vous sera possible de demander une beauté des mains et des pieds pour repartir vernis.Maud Sanders

06, rue Roger Salengro M° Porte d’Italie Tél. 01 49 60 01 53 - Produits bio Charmes d’Orient en vente sur [email protected] www.hammam-alcazar.comOuvert aux femmes exclusivement, lundi et mardi de 11h à 21h, jeudi et vendredi, 22h, samedi et diman-che 10h à 20h. Pensez à réserver vos bons cadeau en avance pour les fêtes de fin d’année!

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Bon en arriÈre

Le gymnase JapyLe gymnase Japy, situé au n°2 de la rue éponyme, est un lieu chargé de politique, d’histoire et de tragédie.

Cette sombre bâtisse, faite de briques, d’acier et de verre fût d’abord un marché dont la construction s’acheva en 1870 avant d’être dédié au sport et à la musique. Au cœur d’un quartier artisanal et préin-dustriel, marqué à gauche de longue date, c’est là que se tint le premier Congrès général des organisations socialis-tes, début décembre 1899. Sous les yeux attentifs d’un Blum encore novice en socia-lisme, s’y opposèrent notamment Jules Guesde et Jean Jaurès sur la question de la participation à un gouvernement bourgeois. A défaut d’union, c’est à l’unisson que la gauche y entonnera l’Internationale pour en faire l’hymne du mouvement ouvrier et socialiste. Pendant la deuxième guerre mondiale, le gymnase Japy devient un lieu de la plus sinistre mémoire des heures sombres de notre histoire. Le 14 mai 1941, la police française adresse aux juifs d’origine allemande, tchèque et polonaise un ‘‘billet vert’’ convoquant chacun en personne, accompagné d’un membre de sa famille, pour ‘‘examen de situation’’. Ce piège les conduira aux

camps de Pithiviers et de Beaune-la-Rolande, avant les déportations de 1942. Devenu bureau de chômage, le Gymnase servira encore à arrêter des juifs, le 20 août 1941. Puis ce sera la rafle du 16 juillet 1942, où des milliers d’enfants juifs seront parqués dans le gymnase sur ordre de René Bousquet, préfet de police,

et destinés au Vel d’Hiv avant les camps de la mort.

D’autres moments peu glorieux devaient encore il lustrer le

gymnase Japy, car c’est en août 1958 que le préfet Maurice Papon, y fit rassem-

bler des milliers d’algériens raflés dans les rues de Paris.

Un couvre-feu sera instauré, et ce sera le début d’une forte répres-

sion, menant à la fameuse nuit du 17 octobre 1961, où lors d’une mani-

festation pacifiste, des centaines de corps d’algériens seront jetés dans la Seine. Chargé d’histoire, on comprend que le Gymnase Japy ait été si souvent utilisé pour des manifestations poli-tiques depuis une vingtaine d’années : les politiciens aiment à y tenir des meetings, et à plusieurs reprises, le Gymnase a pu servir de ‘‘refuge’’ très provisoire à des sans-papiers africains menacés d’expulsions et réclamant des régularisations.

texte laurenT deburge

lieu de mémOire et de pOlitique

le Bon astropar J ean m ichel poTe l 06 81 12 54 58 / astralcoach.blogspot.com

saGittaire 23 nov. / 22 déc. Vos mots-clés connaissances, voyages, ouverture aux autres. Bon anniversaire ami(es) Sagittaire!Ce mois de décembre vous verra sous le feu de l’action (Mars) et de la communication (Mercure). Sous cet aspect tonique les contrats et les déplace-ments seront favorisés, un avancement profession-nel peut être envisagé. Soyez sur le coup ! Vénus (amour) en bon aspect, pourra, pour les célibatai-res, vous faire rencontrer l’âme soeur.Mon conseil : vous qui aimez refaire le monde autour d’un verre, n’oubliez pas d’utiliser les bons que vous trouverez dans votre magazine préféré.

belier Du 22 mars / 21 avril

L’impulsif fonceur que vous êtes se voit stoppé par la volonté de Saturne qui vous oblige à la réflexion et à l’analyse avant toute action.Vous voilà averti. Patience et sagesse seront de mises pour ce mois de décembre.Mon conseil : prenez soin de vous et pourquoi pas une nouvelle coupe de cheveux, votre magazine préféré fourmille d’adresses utiles pour vous relooker.

taUreaU 22 avril / 22 mai

Ami(es) Taureau, la lune, votre précieuse alliée vous guide pour tout ce mois. Elle vous inspire après ces quelques semaines de tumultes, vous voici à nouveau sur les rails. Des rencontres amoureuses, sorties agréables sont au programme. La créativité inspirera les plus artistes d’entre vous.Mon conseil : offrez-vous des fleurs et pourquoi pas un bon petit restaurant entre ami(es), fiez-vous au choix de votre magazine préféré.

GeMeaUX 22 mai / 22 juin

Hélas, certaines planètes sont contre vous ce mois-ci. Notamment votre planète Mercure (communication, déplacements) qui vous inciteraà la prudence ce mois-ci. Sur le plan financier et professionnel. Remettez au mois prochain lesnégociations qui auront plus de chances d’aboutir…Mon conseil : ami Gémeaux, pour vous changer les idées, feuilletez dès à présent votre magazine préféré et découvrez les bons plans que celui-ci vous offre.

cancer 23 juin / 21 juillet

Le Cancer se pose des questions existentielles : Qui suis-je ? Où vais-je ? Où cours-je ? Qui ? Que ? Quoi ? Où ?Inhabituels chez vous, ces questionnements vous tiraillent. Sachez que pendant cette période agitée, la réflexion est votre meilleure alliée. Mon conseil : ressourcez-vous lors d’une sortie en famille autour d’un brunch, votre magazine saura vous guider dans votre quartier.

liOn 24 juillet / 23 août

Une belle énergie soutient nos ami(es) Lion, c’est le moment d’entreprendre, de se dépenser, sous cet aspect de Mars plutôt bénéfique. Evitez les disputes qui pourraient se retourner contre vous. Soyez plus diplomates. Pour les couples, il flottera comme un regain d’amour dans l’air.Mon conseil : Mesdames, gâtez votre compagnon, Messieurs, faites plaisir à l’être aimé, le Bonbon regorge de mille adresses pour les combler.

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le bon signe

VierGe 24 août / 23 sept.

Pluton, planète de la transformation et de l’analyse vous soutient désormais, ce qui vous structurera positivement. Après les doutes, l’évidence revient, vous rendant plus lucide affectivement ce qui vous promet de belles rencontres marquantes. Après le rouleau compresseur qui vous a plombé pendant des mois, c’est un nouveau départ que vous prenez.Mon conseil : vous qui êtes si attentif à votre santé, n’hésitez pas à franchir la porte d’un magasin bio, les meilleurs sont dans le Bonbon.

balance 24 sept. / 23 oct.

Nos chères Balances sont dans la tourmente, les interrogations sentimentales vous obsèdent. Votre quête d’harmonie est mise à mal. Ne fuyez pas les problèmes. La remise en question de certains acquis s’avère d’actualité. Il est temps d’affronter et de grandir.Mon conseil : pour retrouvez l’harmonie si chère à votre coeur, un bouquet de fleurs, une nouvelle coupe de cheveux, ou pourquoi pas un beau bijou, fiez-vous aux bons plans du Bonbon.

scOrpiOn 24 oct. / 22 nov.

Le dernier décan des Scorpions se verra gratifié par la présence de Vénus qui leur permettra de soit rencontrer l’âme soeur, soit de se lancer dans une carrière artistique (théâtre, chant), également de re-décorer leur intérieur avec inspiration. Quant aux autres décans, l’agressivité naturelle du signe peut se trouver renforcée : conflits, disputes et ruptures peuvent hélas se produire sous cet aspect martien.Mon conseil : feuilletez le Bonbon et dépensez votre énergie à la recherche du meilleur plan.

capricOrne 23 déc. / 20 jan.

Plein feux sur le pôle familial qui peut être problématique sous cet aspect de Saturne votre planète qui vous incitera à être plus juste et plus diplomate que d’habitude. Ecoutez votre entourage, laissez tomber vos certitudes. Ouvrez-vous davantage aux autres et faites le premier pas.Mon conseil : une envie de déménager ? Ou de vous occuper de votre patrimoine ? Retrouvez les bonnes adresses dans le Bonbon.

VerseaU 21 jan. / 19 février

Désormais, les énergies cosmiques sont avec vous. Des planètes amies vous soutiennent, les déplace-ments et les voyages sont à l’ordre du jour. Soyez toutefois prudents, pas d’emportements, gardez la tête froide. La dernière partie du signe se trouve galvanisée par la présence de Jupiter (planète de la chance). Les contacts à l’étranger seront favorisés.Mon conseil : envie de sortir avec vos amis dans des endroits branchés ? Le Bonbon regorge d’adres-ses uniques et originales.

pOissOn 20 fév. / 21 mars

Le dernier décan du signe se trouve confronté à des changements, Uranus visite votre signe, ce qui laisse présager de la nouveauté. Ne refusez pas cette étape, car elle est porteuse d’un renouveau essen-tiel, d’une réelle mue. Pour les autres décans, faites attention à vos papiers, votre étourderie légendaire pourrait vous les faire perdre.Mon conseil : artiste comme vous l’êtes, il faut vous réaliser dans la pratique d’un art, feuilletez le Bonbon, vous trouverez votre voie.

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le conte est Bontexte v icTo ire dabov i lle / photo Thomas p i re l

Un SUiSSe à PariSDans la rue, arc-bouté sur sa cigarette, ses petites lunettes rondes vissées sur le bout de son nez et son pas hésitant, Victor Cuno détonne. Avec sa veste à carreaux et ses cheveux de paille, il promène depuis dix-neuf ans sa silhouette de Tchao Pantin dans les rues du 11e arrondissement.

La vie de ce Mr Claquettes commence comme dans un film de Franck Capra. C’est dans une petite salle de cinéma de la ville de Bâle en Suisse alémanique, en plein milieu des années 1960, qu’un adolescent découvre subjugué Chantons sous la pluie. Les claquettes devien-nent une idée fixe. Mais pas question d’inquié-ter des parents attentifs. Alors Victor trouve un bon compromis en rentrant dans le prestigieux Conservatoire Classique de Bâle. Victor fait tout : il danse, chante, compose, joue du piano sauf des claquettes. Il devra attendre le début des années 1970, lors d’une représentation amateur, pour taper du pied, pour la première fois. Le numéro est un succès.La Suisse ne lui suffit plus, il débarque à Paris avec sa petite valise : direction le 11e arrondisse-

ment : son coup de cœur. La France ne connaît pas la crise. Juste avant le premier choc pétrolier, l’époque est à la légèreté. Paris digère à peine sa révolution culturelle de Mai 68, ‘‘Il est interdit d’interdire’’ a fait son chemin dans les esprits et Victor se lance sans se poser de questions. Il loue une salle au Café de la Danse pour donner des cours de claquettes et ça marche ! Pendant 19 ans, le suisse élancé va taquiner le parquet de la salle parisienne. Gene Kelly et Fred As-taire ont trouvé en Victor un digne héritier. Et plus que ça même, car tout en les respectant, notre Suisse veut s’affranchir des Classiques. Les claquettes, c’est tout de suite, pour tout le monde et sur n’importe quelle musique : rap, hip hop, blues, soul. Les claquettes séduisent, intriguent assurant ainsi une clientèle régulière qui lui permet de vivre. Ce succès l’encourage à s’installer à son compte : il élit domicile au 21 de la rue Keller il y a onze ans, pour monter sa propre école : Swingtap. Il s’impose comme la référence des claquettes en France, l’air de rien, tout simplement. ‘‘La passion ça se développe’’, dit-il à la terras-se du Pause Café entre deux gorgées de bière blanche. Cinéma, théâtre, ballet, rien ne lui

VictOr tape du pied

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échappe. Récemment, Antoine de Caunes in-terprète Good Morning en claquettes, en direct des Césars : Victor Cuno est derrière le rideau attentif. Victor Cuno a une jolie histoire. Comme il dit si bien lui-même avec son accent germa-nique : ‘‘On est pas courageux, quand ça mar-che’’. Mais le travail, la précision, la rigueur, le bon sens liés à la passion : c’est lui. Loin de la morosité actuelle, Victor est un humble poète qui avec un piano et deux bouts de fer rend heureux. Bien sûr, il a observé avec une légère inquiétude les mutations de son petit Paris à partir de l’apparition de l’Opéra Bastille à la

fin des années 1980. Le paysage humain qui change : les marchands de livre qui sont rem-placés par des boutiques branchées. Mais il n’a jamais songé vivre ailleurs. Il aime le travail des menuisiers du Faubourg Saint Antoine, les bouquinistes, les friperies de la rue des Taillan-diers et les restaurants qui ont une âme comme Au 10 vins Muguet. Et il est tout simplement heureux quand il boit une bière blanche bien installé en terrasse du Pause Café.

Swing Tap15, rue KellerRenseignements 01 48 06 43 40

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agenda des manifestations culturelles

le Bon agenda

théatre

COMÉDIE BASTILLE Du 7/9/2009 - 20/12/2009 - Gros mensongesAvec : Roland Marchisio, Didier Constant... Quand on a fait de Gros mensonges à l’ex femme de sa vie c’est sur qu’un jour on risque d’avoir de Gros problèmes. Pour Étienne ce jour-là est arrivé...Du mardi au samedi à 21h00 / matinées samedi à 17h00 / dimanche à 15h30 - 10 euros

LA FOLIE ThÉâTREJusqu’au 6 décembre - stabat Mater furiosade Jean-Pierre Siméon, avec Sylvie Dorliat...21euros ou 10,5 euros (tarif adhérents)www.theatreonline.com

Du jeudi 5 novembre 2009 au 10 janvier 2010 Quisaitout et Grobêta de Coline Serreau etmis en scène par Julie PierronQuisaitout et Grobêta est une pièce philoso-phico-comique tout public. Le maître et le valet entreprennent un voyage initiatique au cours duquel ils vivront de nombreuses aventures : tra-versée d’océan, du désert, rencontres, bal, course poursuite, etc.Du jeudi - samedi à 20h30 et le dimanche à 16h30www.folietheatre.com

Du 05/11/2009 au 10/01/2010 Ma feMMe vaudeville catastrophe Vous êtes venu assister à ma femme, vaude-ville gentiment licencieux dans lequel Monsieur Fournier surprend deux inconnus dans sa salle de bains. Mais un des acteurs passe à un cheveu de la mort. Tout bascule. Le théâtre se transforme en piège mortel. La comédie massacre peut alors commencer. Du jeudi au samedi à 22h et le dimanche à 18h Relâches le 12 novembre, les 24, 25 et 31 décembre ainsi que le 1er janvier 2010.

SPeCtaCLeS eNFaNtS

LA FOLIE ThÉâTREDu 09/09/2009 au 02/01/2010 bizarre, bizarreRien ne vas plus chez la famille Fadièse. Depuis ce matin leur grande maison est le théâtre de phénomènes étranges, signes d’une présence invisible: des objets disparaissent inopinément et des bruits inquiétants se font entendre. Mercredis à 10h30 et samedi à 16h30Pendant les vacances scolaires : du lundi au vendredi à 10h30 et le samedi à 16h30Tél. 01 43 55 14 80

COMÉDIE BASTILLEDu 27/10/2009 au 2/1/2010 - zik boumSpectacle musical pour les enfants dés 3 ans. Version rock, swing ou reggae des comptines de notre enfance.Mercredis et samedis à 14h30, tous les jours sauf dimanche et lundi pendant les congés scolairesTarifs : 16 euros

CIRQUE D’hIVERDu 24/10/2009 au 7/3/2010 - festifLe nom du nouveau spectacle Bouglione s’est imposé de lui-même: il sera « Festif » !

CoNCertS

LOGE ThÉATRELe 05/12 - Macadam club + rezawww.reza-music.com - 20 heuresLOGE ThÉATRELe 12/12 - clint is gone + elephanz20 heuresBATACLANLe 11/12 - peaches + sweet Machine20 heures – 29 euros50 Bd Voltaire 75011 PARISTél : 01 43 14 35 35

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le bon agenda

SoiréeS

LOGE ThÉATRELe 18/12 - impulse !LIPPIE, rock électroAVA’S VERDEN, électro expérimentale21 heures - 7 euros

NOUVEAU CASINOLe 12/12/2009 - beat & juiceFOOL’S GOLD EUROPEAN VACATION

De minuit à l’aube - 14 euros - www.digitick.com

exPoSitioNS

ATELIER ENCRE NOUSJusqu’au 23 décembre 2009exposition 5 peintres, 5 photographesPour ce second rendez-vous de l’année, l’atelier Encre nous vous propose de découvrir de jeunes artistes ayant peu ou jamais exposé.Le principe est le même qu’au printemps : 10 artistes, 10 caissons et un peu plus de 200 œu-vres…pour une durée de 3 mois.Jeudi, vendredi 14h à 18h - Samedi 11h à 19hRenseignements : 06.11.20.28.10

DOROThy’S GALLERyDu 10/10/2009 au 06/12/2009art stories, fantasmes dévoilés ...L’art comme un exutoire fantasmagorique.L’art comme une rencontre… entre réminiscence enfantine, mythologie et déchirures.Et aussi : conférence sur la Digigraphie, musique, soirées en présence des artistes.www.dorothysgallery.comTél: 01 43 57 08 51

LAzy DOG GALLERyDu 3/12/2009 au 20/01/2010evan hecoxLe Lazy dog, encore une fois précurseur dans la diffusion des artistes et des tendances, expose pour la première fois en France une icône du graphisme et de la scène skate : Evan Hecox.Les peintures et illustration de ce jeune artiste évoque dans les couleurs, les affichistes des années 50 aux USA…2 passage Thiéré, Paris 11e

Tél. +33 (0) 1 49 29 97 93Ouverture : du Mardi au samedi 13h-19h

humour

LA LOGE ThEATRELe 02/12 - Le 09/12 et le 16/12nora one-woman showDélires ? Fantasmes ? Névroses ? Les errances extravagantes de Nora réveillent en nous une part de fantaisie jusqu’ici étouffée par notre quotidien...Sur scène, Nora se confie et dit toute la vérité. La vérité absurde, inavouable, irrationnelle, cachée au plus profond de chaque femme.19 heures - Tél: 01 43 57 08 51

CABARET MARTyRLe 11/12 et 16/01/2010 à 20H30sOiree le clUb de la Vie iniMitableLe Club de la Vie inimitable est un collectif fondé par quatre comédiens. Fondé en Novembre 2007, le Cabaret Martyr, associe univers théâtral et musiques électroniques.20 heures 30

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le Bon écolo

UN CAFÉ, UN JARDIN ET L’ADDITION

Dans le très intime quartier Saint-Bernard, charlotte a créé il y a trois ans son havre de paix, sa propre campagne à Paris, le café Cha et nous la campagne en plein cœur du 11e, on aime.

Chez Charlotte, on se sent bien, parce que chez charlotte on est en famille (pas la notre ce qui est toujours un plus). Elle nous explique qu’elle voulait recréer le sen-timent paisible des petits villages en restant en plein centre de la capitale et c’est réussi : Char-lotte vit au dessus du café, le studio de musique de son compagnon compositeur oc-cupe le sous-sol du local et l’école des enfants est en face… Le petit café Cha fait de bois et de pierre est décoré dans un style années 1950 avec les trouvailles de la mère de Charlotte, antiquaire. Des affiches de vieux films à certaines pièces du mobi-lier, tout est à vendre. Un bon moyen de chiner tout en res-tant assis à déguster tout ce que Charlotte, passionnée de cuisine et experte dans le maniement du mixeur, a à vous offrir. A deux pas du faubourg Saint An-toine, cet établissement offre un cadre agréable pour un petit-déjeuner, un déjeuner ou un goû-ter composés exclusivement de produits frais de saison. On vous conseille de vous laisser ten-ter par le cheesburger ‘‘bio’’ et son pain maison que vous accompagnerez d’un mélange de jus

de fruit et/ou de légumes frais des plus surpre-nant (betterave, cèleri, fenouil) au plus classique (orange, carotte, pamplemousse). Et comme ici on est en famille, ici on ne ruine pas : à 3 euros le jus de fruits et 1,80 le café sur la jolie terrasse on a envie de se faire plaisir.Sans se revendiquer écolo, Charlotte garde un rapport simple à la nature qui se traduit dans les plats et accompagnements qu’elle propose. Si vous ne trouvez pas systématiquement des ali-ments bio, soyez assurés que tous les produits sont minutieusement choisis tous les matins à deux pas de là, au marché Aligre, ‘‘en fonction

de l’œil, de l’odeur et du goût’’. Le menu du midi est donc de saison et très

souvent le résultat de ces re-cherches matinales. Quant aux

herbes aromatiques dont elle use généreusement, Char-lotte les fait pousser dans le jardin mitoyen à son café. Si vous avez besoin de chaleur

et de simplicité en des temps qui ne le sont pas (ni chauds,

ni simples, on s’entend) , venez vous refugier chez Charlotte, nous

on y sera déjà.

café cha46, Rue trousseau Menu midi Entrée + plat 12 eurosEntrée + plat + dessert 15 euros

texte laura poTron

Charlotte Rock

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texte laura poTron

Au Croisement de la rue Trousseau et de la rue Candie on tombe en arrêt devant ce carré vert et fleuri qu’est le jardin nomade. Seul ou à plusieurs, les rive

Comme tout jardin partagé, le jardin nomade est un jardin de proximité, animé par une association proposant des activités collectives de jardinage dévelop-pant l’éducation, l’insertion et la création de lien social.

Pour Charlotte et l’associa-tion Saint-Bernard, il s’agit avant tout ‘‘de lutter contre le phénomène d’individua-lisme en proposant des ac-tivités saines dans un lieu de vie et de rencontres’’.

Mitoyen au Café Cha, le jardin Nomade occupe environ 100 m2 pour 40 m2 d’espace cultivable. Enfants, jeunes parents et retraités se mêlent pour entretenir leur parcelle où cohabi-tent thym, ciboulette, persil, fraises, etc. Certains font même des tentatives périlleuses comme faire pousser du poivre en hiver.Des évènements portes ouvertes privilégiant les

moments d’échanges entre riverains sont régu-lièrement organisés, se transformant souvent en barbecue durant les mois d’été ou en soupe durant l’hiver, autour de la grande table et de la cabane à outil transformée en buvette pour l’occasion.

Des initiations thématiques sont également proposées pour sen-

sibiliser les habitants ou encore les classes de jeunes élèves aux enjeux liés au respect de l’environnement ainsi qu’à la protection et la préservation de la nature.

Avis donc à celles et ceux qui souhaiteraient cultiver leur

coin de nature et leur coin de rue, contactez Martine (06 84 64 92 02)

ou Roselyne (06 12 42 98 83) de l’asso-ciation Saint-Bernard. Attention cependant, la lis-te d’attente pour avoir de l’herbe plus verte dans son pré peut parfois être longue. En attendant, si en passant par là vous voyez un agriculteur ur-bain, n’hésitez pas à entrer, ce jardin c’est aussi le votre !

LES MAINS DANS LA TERRE AU CœUR DU QUARTIER

Jardin Nomade

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la Bonne recettealice gaz io & dor is hémar

Pour la pâte

370 g de farine125 g de beurre mou mais pas fondu90 g de sucre roux4 cuillères à soupe de miel liquide1 œuf entier légèrement battu1 grosse pincée de sel1 cuillère à soupe de gingembre en poudre1 cuillère à café de cannelle en poudre1 cuillère à café de mélange 4 épices

Pour le glaçage

1 blanc d’œuf200 gr de sucre glacele jus d’un demi citron+ des bonbons pour la décoration+ papier sulfurisé

POUR

20BISCUITSGinger

Disco Biscuits

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Coupez le beurre mou en petits morceaux, mélangez-le à la cassonade et au miel avec une cuillère en bois puis avec les mains pour créer un mélange homogène. Ajoutez l’œuf légèrement battu, la farine, le gingembre en poudre, la cannelle, le mélange 4 épices et le sel. Malaxez jusqu’à obtention d’une pâte épaisse. La pétrir et en faire une boule. Enveloppez-la dans du Céllophane et placez-la au frigo pendant une demi heure. Pendant ce temps préchauffez le four à 180°C. Recouvrez la plaque du four de papier sulfurisé. Sortez la pâte du frigo et étalez-la à l’aide d’un rouleau à patisserie jusqu’à ce qu’elle fasse 5mm d’épaisseur. Vous pouvez découper les biscuits à l’aide d’emporte-pièces ou

créer des formes à l’aide d’un couteau. Une fois les biscuits découpés, posez-les sur la plaque du four et cuire pendant environ 8 min. (un peu plus ou un peu moins, selon la taille des biscuits). Surveillez-les de près. Retirez du four et laissez refroidir. Préparez le glaçage : mélangez le blanc d’œuf au sucre glace, ajoutez le jus de citron et mélangez. Vous pouvez ajouter du chocolat en poudre pour le colorer. Une fois les biscuits bien refroidis, appliquez le glaçage et décorez comme il vous plaît.

Les biscuits se conservent une bonne semaine dans une boîte hermétique ou en métal.

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le Bon fille fil d’info avec l’aimable collaboration de la mairie

Lire avec une écrivaine - Ateliers de lecture

Tous les mercredis jusqu’au 23 décembre, la Mairie du 11e vous invite à participer à un atelier de lecture animé par Chantal Portillo, auteur. L’occa-sion de découvrir des romans, des récits, des nouvelles ou bien encore des poésies sur le thème de la ville.Atelier de lecture Les 9 et 23 décembre De 14h à 16h

Atelier d’écriture sur le voyageur

A la Librairie Violette and Co. 102, rue de Charonne - M° CharonneSamedi 5 décembreDe 16h à 18h

Portrait d’auteur, avec auteur

Rencontre avec Solenn Bardet qui, nourrie des récits d’Isabelle Eberhardt et de Lawrence d’Arabie, a entre-pris à 18 ans un voyage aux confins de la Namibie.Son dernier ouvrage paru s’intitule Pieds nus sur la

terre rouge, voyage chez les Himbas, portrait de Namibie, éditions Robert Laffont Jeudi 10 décembre - 14h - Mairie du 11e

Lecture des textes écrits par les participants des Ateliers d’écriture à la Ligne

Mercredi 16 décembre - 14h Mairie du 11e

Entrée libre et gratuite, sur inscription au 06 87 49 96 40

Cours d’histoire de l’art

Tous les premiers jeudis du mois, la Mairie du 11e vous invite à un cours d’histoire de l’art, animé par Barbara Boehm, historienne de l’art. Au programme, des regards d’artistes contemporains sur la ville : des avant-gardes au tournant du XXe siècle aux graffeurs qui s’approprient la ville comme terrain d’expéri-mentation artistique. Le graff, Keith Haring, Basquiat, Miss. Tic, le M.U.R., Jérôme Mesnager, Nemo, Space Invader, etc. Jeudi 3 décembre à 19h

Entrée libre et gratuite Salle des mariages - Mairie du 11e

12, place Léon Blum - M° Voltaire

Le Musée du Fumeur

Le Musée du Fumeur vous accueille dans un cadre chaleureux, que vous souhai-tiez découvrir ses expositions temporaires, ou admirer ses collections permanentes (tableaux, gravures, antiquités, etc.). 7, rue Pache - 11e

Tél : 01 46 59 05 51 ou 01 43 71 95 51 www.museedufumeur.net Jours et horaires d’ouverture : Du mardi au dimanche 14h -19h Tarif : 2 euros

Café littéraire

Françoise Triffaux, des éditions Belfond et Maggie Doyle, des éditions Robert Laffont viennent au café Léopard parler de littéra-ture étrangère et de belles histoires, de leurs coup de cœur déjà en librairie et des publications à venir.

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le bon fil

RetRouvez tous les bons plans suR

RetRouvez tous les bons plans suR

leBonbon.fr

Leur bonne humeur est com-municative, il ne faudrait pas manquer cette soirée. Mercredi 4 décembre Rendez-vous à 20h au Léopard, 149, boulevard Voltaire, 01 40 09 95 99

Service civique, postulez !

La ville de Paris propose à 250 jeunes de 18 à 25 ans, avec ou sans qualification, un service civique à temps plein indemnisé. Les missions sont variées : aide à la personne, protection de l’environnement, vie de quartier. Envoyez vite vos CV et lettre de motivation avant le 15 décembre.

CONSEILS DE QUARTIER

Conseil de quartier Bastille/

PopincourtJeudi 10 décembreEntrée libreRendez-vous à 19hEcole élémentaire31-33, rue Saint-Bernard75011 ParisConseil de quartier Nation /Alexandre DumasMercredi 16 décembreEntrée libreRendez-vous à 19hEcole élémentaire14, rue Titon75011 Paris

Benjamin Chaud, illustra-teur jeunesse - Rencontre

Samedi 5 décembre, la librai-rie La Manœuvre vous invite à la rencontre de Benjamin Chaud, illustrateur jeunesse à l’occasion de la parution de son nouvel album Tout nu, aux

éditions Hélium Tralali.Benjamin Chaud est notam-ment l’illustrateur de La Fée Coquillette et de Pomelo aux éditions Albin-Michel Entrée libreRendez-vous à partir de 16hLibrairie La Manoeuvre58, rue de la roquette

LOGEMENT ET SOLIDARITE

La Mairie de Paris a confié la gestion du dispositif Louez solidaire et sans risque, mis en place en 2008, à Habitat et Développement Ile-de-France. Des familles en grande difficulté peuvent ainsi retrouver un logement et les propriétaires ont une garantie de paiement des loyers et des charges. Pour vous renseigner, un numéro vert a été mis en place : 08 00 50 05 45.

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le Bon questionnaire

Vous êtes ? Un homme Une femme

Quel âge avez-vous ? . . . . . . .

Quelle est votre catégorie socio-professionnelle ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

chez quel commerçant avez vous trouvé le bonbon ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

dans quel arrondissement habitez-vous ? . . . . . . .

dans quel arrondissement travaillez-vous ? . . . . . . .

Quelles rubriques du magazine vous intéresse ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

a propos des bonbons de réductionsUtilisez-vous les Bonbons ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Si oui, combien par mois ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Quels Bonbons avez-vous utilisé ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Quel type de Bonbons de réductions aimeriez-vous trouver dans le magazine ? (ex. pressing, fromager, etc.). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Vos coordonnées (pas obligatoire)Nom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Code postal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ville . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . E-mail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

complétez, découpez et renvoyez ce questionnaire à l’adresse suivante : Le Bonbon - 30, place St Georges - 75009 Paris

1er+2èmeparis

11eparis

Novembre 2009 - n°05 - lebonbon.fr

3e+4eparis

LE GRATUITqUI DonnE

EnvIE AvoTRE vIE !

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Le Bonbon est imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement, sur un site labellisé imprim-vert avec des encres végétales. Ne pas jeter sur la voie publique.

les Bonnes adressesRÉGIE PUBLICITAIRE06 33 54 65 [email protected]

1/ b o uq u eT d e s v i n s

49, rue Amelot - 75011

01 47 00 39 29

2/ ca F e d i v an

60, rue de la Roquette - 75011

01 48 05 72 36

3/ c h e z l e s F i l l e s

3, passage de la Bonne Graine – 75011

01 55 28 57 05

4/ c o nv e r s o n s

49, rue Saint Sébastien - 75011

01 43 55 24 73

5/ d e n !s

13, rue Saint Sabin - 75011

01 43 14 04 79

6/ Fb i v o lTa i r e i m m ob i l i e r

3, place Léon Blum - 75011

01 43 73 00 30

7/ iTa l ian sTYl e ca F e


01 43 57 83 71

8/ l a cac h eTTe a mal i c e

14, rue Ternaux - 75011

01 48 06 52 32

9/ l e Tabar i n


01 48 07 15 22

10/ mad i m e

73, rue La Fayette - 75009

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Paris 11eme - le bonbon 12/2009