Bonbon Centre - Fevrier 2012

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édito Bon’jour !

On raconte que le mal du siècle se situe au niveau des lombaires, qu’on le soigne à grand renfort de matelas Power Confort et autres oreillers Miracle, fers de lance des Télé Shopping. God bless TMC. Je m’inscris en faux : le mal du siècle se situe sur mon ordonnance de Stilnox.

Sur le point de donner naissance à un marmot (une marmotte, en fait), j'interroge ma figure maternelle, l'hérédité pouvant se dissimuler on ne sait où, après tout. « Je suis née rapidement ? », « J'étais chiante, bébé ? », « À quel âge j'ai fait mes nuits ? » À cette question plus que banale, une réponse sans équivoque, une réponse que je ne connais que très bien : jamais. Je n'ai JAMAIS fait mes nuits. À 27 ans, je suis incapable de somnoler plus de 4 heures de suite, je connais tout de la chasse au sanglier (merci TF1), j'ai revu l'intégralité des épisodes des Filles d'à Côté (avec Karen Chéryl ET sans Karen Chéryl) et je fredonne quasi par cœur les succès de Shym’ sans avoir prêté attention une seule seconde aux ondes de Skyrock ou NRJ depuis mes 14 ans.

Une loose intersidérale, ces insomnies. Mais… Il n'est pas négligeable que sans elles, j'aurais raté de précieuses brèves de trottoir entre ivrognes dans ma rue tôt le matin. Evident que si je dormais comme le commun des mortels, je ne connaitrais pas par cœur à ce jour les cir-cuits de GTA 3, et je n’aurais pas démasqué la provenance des poissons du chinois d’en bas (la Seine ou le Canal Saint Martin, ça reste du com-merce local me direz-vous).

Il est probable que si je faisais mes 8 heures règlementaires, je ne serais pas en train de t’écrire, cher Bonbon.

Peace, love & happy Valentine’s day.

Camille ClanceRédactrice en chef

Publicité[email protected]

06 83 22 97 63Régie grands comptes

[email protected] / 06 48 26 88 53

Président

Jacques de la Chaise

[email protected]

Rédactrice en chef

Camille Clance

[email protected]

Graphiste

Alexandra Praud

[email protected]

Secrétaire de rédaction

Sophie Rosemont

Rédaction

Ada de Lita, Coralie Dienis, Anne-Laure

Parmantier, Caroline Ugarte

Photographes

Margaux Monneri, Ledroit-Perrin

Photo couverture

Flavien Prioreau

Illustratrice

Agathe The Melon

Styliste

Anthony Watson

Responsable culture et partenariats

Macha Binot / 06 22 36 20 88

Dreamteam

Mazen, Delphine

Petites annonces

[email protected]

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01 48 78 15 64

SAS Le Bonbon

31 bis, rue Victor-Massé

75009 Paris.

SIRET 510 580 301 00016

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Ouvert 7/7 de 12h à 23h en service continu

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sommaire

6. Yoba

18. Poppy Pantone

10. Yaniss Lespert

22. Isotéry

14. Louvre Bouteille

28. Flavie Costamagna

5. Le Bon Timing6. Le Bon Commerçant

10. La Bonne Étoile12. Les Bons Plans

14. Le Bon Resto

16. Le Bon en Arrière17. Le Bon Mot

18. La Bonne Femme20. Les Bons Shops22. Le Bon Artisan

24. La Bonne Parisienne26. Les Bons Snapshots

28. Le Conte est Bon30. Le Bon Agenda

32. Les Bonnes Adresses

Février 2012

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le bon timing Les événements à ne pas manquer !

événement

brunch

chip chop

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nuit

Brunch Bazar - 1500m2 de brunch bio & bon par Nanashi, des ateliers pour enfants dans la Doolittle House, des vide-dressing, des workshops de danse & autres surprises. Un rendez-vous incontournable ! Entrée : 6! dont 1! reversé a WWF / 3! pour les moins de 1m20. Pour réserver un stand vide-dressing, contactez : [email protected] Samedi 11 et dimanche 12 février de midi à 21h, Garage Turenne. 66, rue de Turenne, 3e - www.brunchbazar.com

Cointreau Privé - Le retour du chic en club. On avait adoré la première édition de ce club secret réservé aux initiés. Cette année, le bar à l’ambiance feutré a pour parrain Alexis Mabille, et pour accessoire féti-che le nœud papillon. Point de devanture, un pin’s comme passe droit, qui vous donnera accès à cet espace inédit : on s’inscrit dès maintenant sur le site pour faire partie des privilégiés. À partir du 28 février, 19, rue Danielle Casanova, 1er. www.cointreauprive.fr

L’art abordable - Si vous ne voyez pas d’alternative entre le poster Nirvana et la litho de Fichet, si vous vous demandez ce que vous pourriez accrocher sur vos murs, si vous êtes amateur d'artistes émergents, la galerie itinérante Chip Chop et ses expos éphémères abordables sont pour vous ! Lors du vernissage "La générale", découvrez 10 photographes contemporains. Reste plus qu'à acheter des clous ! Jeudi 9 février de 17h à 22h, 76 rue Quincampoix, 3e. www.chipchop.com

Saint Valentin - Magnum Photos au service des amou-reux. Et si on disait qu’on allait se faire prendre en photo avec son chéri dans un des plus beaux hôtels de Paris (Hôtel Lutetia, Hôtel Amour…) par des pho-tographes tous plus talentueux que réputés (Steve McCurry, Paolo Pellegrin…), et qu’on allait admirer le résultat le jour J chez Colette ? Allez, on fait comme ça. Sur réservation : events.magnumphotos.com/events Expo du 14 au 18 février au Waterbar chez Colette.

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Yoba

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le bon commerçant

Et oui. Février, ses vacances au ski, ses lâchers de Ugg… et sa fête des amoureux. Il est loin le temps où offrir un vibromasseur à sa chérie faisait passer le plus romantique des chevaliers servants pour un pervers de la pire espèce. Rencontre avec Virginie, DA de la marque Yoba.

Yoba, qu’est ce que c’est ?Yoba, c’est une marque dédiée aux plaisirs qui pro-pose des produits relatifs à l’érotisme, à la volupté, toujours dans un esprit de raffinement.

Et concrètement…Concrètement, nous commercialisons des sex-toys, des cosmétiques intimes, de la lingerie, des livres coquins… le tout en suivant une ligne directrice mêlant glamour et sensualité !

Comment est née la marque ?Ca fait 8 ans que Yoba existe. En vérité, c’est Sonia Rykiel qui a ouvert la voie aux sex-toys élégants avec son petit canard. Yoba arrive un an plus tard. Peu après, c’est l’explosion de Sex & The City : les filles s’arrachent le Rabbit, ce vibromasseur qui change la vie de Charlotte dans la série… Ce sera notre premier succès !

Qui est le client Yoba ?On a débuté principalement avec des jeunes femmes entre 25 et 35 ans, plutôt aisées… Puis la tranche d’âge s’est considérablement étoffée. Tout d’abord,

des femmes, surtout jusqu’à 50 ans. Plus jeunes aussi. Et maintenant, tout le monde ! Comme ce cou-ple d’une soixantaine d’années qui vient de sortir de la boutique avec un anneau vibrant… Quand je leur ai mentionné les risques de l’objet si pilosité il y avait, ils m’ont répondu qu’ils n’avaient ni l’un ni l’autre ce genre de problèmes !

Quels sont les best-sellers de l’année 2011 ?Le Rabbit forever ! Ca reste un objet très fantasma-tique. Les œufs vibrants aussi, qui se glissent dans les sous-vêtements et sont contrôlés à distance par le partenaire…

Parlons du partenaire… Vers quoi se dirige un homme qui rentre dans la boutique ?Vers nous ! En général, ils sont effrayés à l’idée de faire un mauvais choix… L’idée, c’est de scotcher sa partenaire, de la surprendre, surtout pas de la faire fuir en courant. Il ne faut pas que notre homme passe la porte de la boutique avec la peur d’offrir son paquet ! La relation de l’homme au sex-toy a beaucoup évoluée. Avant, il était en concurrence avec ce morceau de plastique capable de faire grim-per au rideau sa femme en moins d’une minute. Et puis, avec de la patience et de la compréhension, on a réussi à leur faire comprendre que le meilleur des vibros ne faisait pas de câlins et n’apportait pas les croissants ! Depuis, le Rabbit et l’homme sont deve-nus amis.

COQUINE, LA SAINT VALENTIN

Texte Camille ClancePhoto Margaux Monneri

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le bon commerçant

Qu’est-ce qu’on conseille pour cette Saint-Valentin ?Définitivement, les jouets de « complicité », qui font participer le couple. Le meilleur exemple étant l’œuf vibrant, mais il se décline dans des formes plus accessibles quant à l’usage sur un partenaire mas-culin (Virginie me montre un genre d’O.V.N.I en sili-cone rose, qui sert aussi bien de vibromasseur fémi-nin classique que… masculin. Affaire à suivre !). Ces objets favorisent l’intimité, créent des situations de fou rire. Utilisez un œuf vibrant dans un restaurant par exemple, et essayez de ne pas vous faire remar-quer ! Autre idée cadeau : les cosmétiques intimes. Poudre à déguster qui s’étalent sur le corps, bou-gies parfumées qui se transforment en huile chaude pour un massage sensuel : il y a un côté gestuel très romantique. Ça change des menottes en fourrure, et ca ouvre plein d’horizons !

Et puis il y a bien entendu la traditionnelle lingerie. Chez Yoba, on se réapproprie les codes des sex-shop avec élégance. Notre coup de cœur : la culotte ser-rure. Un tanga fendu qui permet de garder ses des-sous pendant l’acte, mais qui ne ressemble pas à un string fendu à la mode Pigalle quand on se tient debout. C’est juste une jolie pièce de lingerie fine en soie ! Et puis la culotte vibrante, les guides éroti-ques… Tout ça est à découvrir à la boutique !

Yoba11, rue du Marché St Honoré, 1er

Tél. 01 40 41 04 06www.yobaparis.com

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la bonne étoile

Ne vous fiez pas à ce visage d’ado : le jeune Lespert a déjà tout d’un grand. Frère de, fils de, à bientôt 23 ans, il mène sa carrière de comédien avec volonté et légèreté. Rencontre avec un espoir du cinéma français.

On te retrouve, entre autres, dans la 4e saison de « Fais Pas Ci, Fais Pas Ca », gros succès d'audience. Comment a débutée l’aventure ?Tout simplement par un casting, puis un call back avec Pascal Chaumeil. La premiere rencontre de notre famille « fictive »s'est passée pendant une séance photo. Nous avions été réunis pour prendre la première photo de famille, et cela s'est passé très naturellement et simple-ment. Tout le monde était déjà dans le bain. Ensuite tout s'est accéléré sans qu'on s'en rende vraiment compte et aujourd'hui nous sommes ravis.

Tu as beaucoup de projets cinématographiques, et tes partenaires sont dans l'ensemble assez presti-gieux…C'est vrai que j'ai eu la possibilité de travailler avec beaucoup de gens depuis mon enfance, c'est une chance d'apprendre le métier dans ces conditions, des comédiens à l'équipe technique, je suis toujours bien tombé. Un réalisateur avec lequel tu rêverais de tourner ?David Ayer, j'aime beaucoup son univers que l'on peut retrouver dans Bad Time ou Training Day, dont il est le scénariste. Ces films donnent une énergie

particulière qui m'attire beaucoup. Mais, en réalité, la liste est longue : nombreux sont les réalisateurs avec qui je rêve de tourner.

Tu viens d'une famille de comédiens : est-ce cela qui t'a donné envie de faire du cinéma ?C'est sûr que je n'ai pas fait le rebelle, tout cela a commencé par hasard, un casting sauvage dans la rue pour une pub. Ils cherchaient un enfant d'envi-ron six ou sept ans. J'avais pris beaucoup de plaisir… Quand on est tout gamin, c'est un super jeu, et ça reste un des plus beaux métiers du monde, comment dire non ?

Et si tu n'avais pas été comédien ?J'aurais fait autre chose, mais quoi exactement ? Ca, je le garde pour moi, je ne veux pas qu'on me pique l'idée (rires).

À chaque artiste son Paris : raconte nous le tien ?Une bonne journée de travail en extérieur dans Paris, puis retrouver mes amis, déguster une viande bleue dans un restaurant simple mais efficace, pour ter-miner sur une bonne virée à pied. J'aime les villes où on peut contempler des choses tout en rentrant chez soi. C'est pour ça que j'aime Paris. C'est une ville riche en terme d'énergie humaine, je viens d'un quartier populaire, et j'ai toujours parcouru Paris en long, en large et en roller, ou en bmx. On peut passer du quartier chic au quartier touristique en un ins-tant. C'est ça qui est magique ici. Paris est magique, mais je n'apprends rien a personne !

Yaniss Lespert

PELOTON DE TÊTE

Texte Camille Clance Photo Ledroit-Perrin


Fidèle lecteur du Bonbon ? Ton bonbon préféré (pour de vrai) ?Quand je tombe dessus je le lis. Sinon je ne suis pas très sucreries (rires). Peut-être les Dragibus mais pour la meilleure couleur, je laisse ça aux puristes.

Tu vis dans le 3e depuis quelques mois…Mais j'ai habité dans de nombreux autres quartiers auparavant, et là, je pense bien être dans le coeur de la ville, à deux pas de tout : bars, boutiques sympas et surtout je suis tout proche de ma famille et de mes amis. Je me sens bien.

Ses bonnes adressesLe 1er, un restaurant juste très bon au premier étage

d'un immeuble, 47, rue Saint Honoré, 1er

La Contrie, une superbe boutique de maroquineries parisienne, 11, rue de la Sourdière, 1er

Une chanson, Avava Inouva de Idir depuis toujours.

Un livre, Des Souris et des Hommes depuis peu de temps.

Un film, Old Boypour longtemps.


les bons plans

Triple Stars TattooAnne-Sophie, Olivier et leur Univers

Une croix dans la nuque, un symbole chinois au poi-gnet et plus (ou plus gros !) si affinité, ce studio de tatouage ouvert depuis maintenant 9 ans propose un univers propre dans lequel l'imagination et la création artistique ont une place primordiale dans le dessin du tattoo.Je rencontre Olivier en forme, blagueur, qui me raconte naturellement sur un fond de Hard Rock son parcours de plus de 15 ans comme tatoueur. Diplômé d'une licence de graphisme, il a surtout appris tout seul car dans les 90's le monde du tatouage est encore un milieu très fermé. C'est sa grand-mère qui lui a trouvé son premier plan dans un studio : WELL DONE ! Par la suite Olivier part vivre en Thaïlande où il approfondit son apprentissage en tatouant un peu “à l'arrache’’, comme il aime le dire, pour parfaire son coup de main. Aujourd'hui, il se rend régulièrement à Bangkok et Taipei, notamment, pour des conventions sur le tattoo.Olivier & Co sont tous d'accord sur l'importance chez eux de laisser place à la création. Du coup ils pré-fèrent ne pas trop s'inspirer d'artistes pour éviter le simple recopiage. Mais qu'on ne s'inquiète pas non plus, on a aussi la parole.Quand Olivier a une préférence pour le dessin réa-listique, le portrait ou encore la reproduction, son acolyte Nico, lui, s'adonne au graphic style. Enfin, l'univers d'Anne-Sophie c'est le piercing. Diplômée de l'Ecole de San Francisco de piercing, elle est pro

fessionnelle et fiable, avec des prix qui commencent à 20! pour les oreilles.Chez Triple Stars tous les styles sont représentés: "Notre spécialité c'est de connaitre toutes les spé-cialités". D'ailleurs toute la rue est abonnée, les com-merçants tatoués du coin sont tous copyright Olivier and friends, et pas seulement. Les guests tatoueurs viennent de partout pour des collaborations uniques et tout le monde est content. Finalement les prix sont assez abordables: à partir de 90! pour un petit tatouage. Ensuite c'est NO LIMIT.Pour anecdote Olivier nous raconte qu'en Asie, on peut se faire tatouer avec du sang de pigeon… Et alors ? Alors le sang de pigeon réagit quand on boit de l'alcool et le tatouage a tendance à gonfler ! Origi-nal ! Le Hic : pour avoir son motif au max de ses avan-tages, on a un délai d'un mois pour avoir un rendez-vous, mais ça vaut le coup.Ne vous faites pas tatouer par les scratcheurs*(NDLR tatoueurs à domicile) ce n'est pas beau ! Préférez Triple Stars Tattoo.* scratch= érafler

168, rue Saint-Martin, 3e

Tél. 01 40 27 83 37www.triplestars.fr - [email protected] Ouvert le lundi de 14H à 20H et du mardi au samedi

de 12H à 20H

Texte Margaux Monneri

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les bons plans

L’IvressPeu importe le flacon, pourvu qu’on l’ait…

L’Ivress, c’est un peu l’endroit parfait pour passer sa soirée : en plein cœur du quartier du Sentier, on peut déguster du très bon vin accompagné d’une planche de charcuterie fine / de saumon fumé ou encore d’un assortiment de légumes (pour ceux qui font atten-tion à leur ligne !) à des prix plus que raisonnables et tout ceci en compagnie des charmants proprié-taires !

Voici en résumé la volonté de Loris et Christophe, deux amis lyonnais d’origine, qui après une dizaine d’années dans les métiers de l’hôtellerie de luxe ont décidé de créer un endroit qui leur ressemble ; un bar à vin à la fois cosy et tradi qui propose des produits de très bonne qualité à des prix très accessibles, mais qui est aussi une épicerie fine (condiments, choco-lat etc.) et une cave à vin exceptionnelle. Pour avoir de si bonnes bouteilles et une carte si alléchante, tous deux ont leurs réseaux de petits producteurs, de vignerons indépendants et de bonnes adresses en France (la charcuterie vient d’une des meilleures charcuteries de Lyon par exemple, et Loris et Chris-tophe assurent une carte exclusivement française).

En plus de la qualité indéniable des produits à la carte et du vin (mention spéciale au verre de Lalande de Pomerol à 5!) se mêlent à l’intérieur bonne humeur, choix musicaux sympas et agréables ren-contres dans une ambiance élégante, épicurienne

et détendue. Que demander de plus ? Afterwork, soi-rée entre ami(e)s (car la maison propose des soirées thématiques parfois girly comme la « soirée torchon après shopping ») ou même pour une idée cadeau car l’épicerie fine regorge de produits savoureux et alléchants. L’Ivress assure de toute les manières un accueil chaleureux et des conseils pointus. N’oubliez pas de réserver (par téléphone ou SMS) et de liker la page Facebook où vous partagerez vos photos de soirées avec la communauté déjà adepte de l’Ivress ! Bref, un lieu à investir d’urgence si vous êtes en recherche d’un (nouveau) QG !

Pratique, possibilité de réserver par SMS (avec confirmation en retour) au 06 61 40 27 97La Page facebook : http://www.facebook.com/pages/LIvress/143244845715549

5, rue poissonnière, 2e

Tél. 01 42 21 90 26www.livress.fr

—Ouverture épicerie fine

du lundi au samedi 15h00 – 18h00Ouverture Bar

du lundi au jeudi 18h00 – 00h00 / du vendredi au samedi 18h00 – 1h00

Texte Anne Laure Parmantier

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le bon resto

Trois mois de travaux, un incendie en cuisine… À coups de Redbull-Guronzan en guise de boisson officielle pour tenir le rythme, Rodolphe et Julien font déjà salle comble après moins d’un mois d’ou-verture.

Louvre Bouteille, c’est tout nouveau, tout beau et le vin y coule à flot. C’est des formules classes et pas chères. C’est délicieux mais pas prétentieux. C’est accueillant mais pas pédant. Porte Saint Honoré, vestige de la muraille de Philippe Auguste, enceinte de Paris dans les années 1200. Puis ancien mythique Stado, resto du Sud-Ouest bien connu des accros de rugby et du showbizz. Le bâtiment abrite aujourd’hui Louvre Bouteille. La rénovation et la décoration, entièrement confiée aux soins de l’architecte Syl-vie Blanchet, s’impose en bi-goût, sur deux étages. Rouge, blanc, noir. Mur de briques et bar en zinc, il a tout d’un bistrot à bons vins. Haut en couleurs et recherché, il s’impose en resto moderne et à la cui-sine fine.

Et en cuisine, c’est Cyril Rouquet, l’ancien finaliste de l’édition 2010 de Masterchef, qui a pris ses quartiers. Tout démarre d’un blog culinaire : le Kitchen-Crise, qui n’a rien avoir avec la crise, mais qui cartonne, il y a trois ans, grâce à celle-ci. Tout s’enchaîne pour Cyril qui fort de son succès impromptu devient consultant culinaire pour M6 puis participe à Masterchef. De la Mère Poulard à l’espace Saint Martin, en passant par un voyage culinaire en Malaisie, il atterrit ici. Rodolphe avait le lieu, Cyril la cuisine. Rodophe, le nez pour les bons vins. Julien, l’expérience de la res-tauration. Cyril, les recettes.

Et en parlant recettes, tous s’éveillent et je salive juste à l’idée de « l’œuf bourgogne », œuf en meurette revisité grâce à une superbe réassociation des ingré-dients : crème de champignons et œuf poché, assor-tit d’une gelée de vin et d’un croustillant de coppa séchée. Je ne vous parle même pas des plats et je me réserve pour le dessert : la « déjà fameuse » soupe de chocolat blanc aux fruits de la passion « le dessert qui tue tout ». Bref, de la cuisine créative. Des plats raffinés pour des menus complets qui ne dépassent pas 33! le soir et 24! le midi. Un rapport qualité-prix imbattable pour le quartier. Le tout cuisiné avec des produits de saison ultra-frais. Le seul resto où je n’ai trouvé ni congélateur, ni micro-ondes, « où on ne trouve ni salade de tomates, ni courgettes cet hiver » et où tout est fait-maison.

On y vient aussi pour l’ambiance. Pour eux ! Parce qu’on se sent chez soi et « qu’ils ne disent jamais non ». Ni au strip-tease de Julien, ni à la privatisa-tion de la salle à l’étage entièrement personnalisable avec bar privé, balcon fumeur ou terrasse d’amou-reux selon la saison, pour une soirée, un anniversaire, un mariage, un petit dej’ … et tout ce que vous vou-drez ! Leur leitmotiv: « Tout est possible ! »

Louvre Bouteille 150, rue Saint Honoré, 1er

Tél. 01 73 54 44 44—

Ouvert 6j/7 du lundi au samedi. De 12h à 14h30 et de 19h30 à 22h30. Réservation fortement conseillée.

[email protected]

Louvre BouteilleDÉLICIEUX ET PAS PRÉTENTIEUX

Texte Ada de Lita Photo Margaux Monneri

Le Bonbon a décidé de rendre hommage à Annie Girardot, grande dame, décédée le 28 février 2011, qui fût peut être pour vous plus qu’une artiste, une voisine bienveillante.

Annie Girardot est avant tout une femme de scène, qui s’est illustrée sur les planches avant d’enta-mer sa carrière cinématographique. Dès le début des années 60, elle est l’actrice fétiche des grands cinéastes de son temps. Elle joue sur les plateaux de Visconti (Rocco et ses frères), Michel Audiard ou encore Claude Pinotau et Claude Lelouch (Vivre pour vivre).

« Vivre pour vivre » près de la place des Vosges, tel est le quo-tidien d’Annie Girardot. D’ailleurs, elle n‘a cessé de faire parler d’elle. Peut-être l’avez-vous entendue à côté de la rue du Foin où l’illustre actrice avait élu domicile, tout près de son inoubliable place des Vosges. Elle vit au dernier étage de son immeuble, s’installe sur sa terrasse et aime à contempler les toits de Paris, l’agitation de ce quartier si vivant et fantasque. Elle aime plus que tout être spectatrice de l‘ardeur du

Marais, et c’est sans doute son plus beau film. L’ac-trice bien-aimée que les habitués du quartier sur-nommaient « la petite Annie de la Place des Vosges » vivait dans ce quartier qui lui ressemble : un quartier désinvolte, acidulé et bariolé. Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais… elle cause (comme son film) ! Annie aimait les gens, elle était proche de ses

voisins, conversait avec les maraîchers, et arpentait la place des Vosges ; elle ado-

rait l’effervescence de cet endroit qui attire encore aujourd’hui les

innombrables touristes, mais aussi les Parisiens férus de balades dominicales.Entre deux tournages, il n’était pas rare de croiser sa cheve-

lure ébouriffée dans la rue de Turenne ou des Francs Bourgeois.

Elle aimait se perdre dans les rues étroites et charmantes à la découverte

des jardins coincés entre les bâtisses et de passages aux échoppes urbaines.

Tristement célèbre à la fin de sa vie pour son combat contre Alzheimer, c’est cette grande dame que nous avons perdue avant qu’elle ne se perde. Elle nous a peut-être oubliés, mais nous ne l’oublierons jamais !

16 — CENTRE

AnnieGirardot

Texte Caroline UgartePhoto DR

le bon en arrière

LA PETITE ANNIE DU 4e

16 — CENTRE

Le Bistro Burger

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le bon mot Texte Coralie DienisPhoto DR

Curieusement la lettre « Y » est plutôt tendance en ce moment. Y comme Yoyo ? Trop réducteur ! Yankee ? Légèrement dépassé !… Y comme un savant mélange de marketyng et de sociologye ! Nous y sommes ! Grammaticalement incorrect et pourtant…

Quand on sait que les joyeux dotés d’un Y béatement apposé sur le front par, on ne sait trop qui, représentent 40% des actifs, soit une bonne partie de la population de Paris centre, y’a de quoi se poser quelques questions n’est-ce pas ? Mais pourquoi cette lettre quasi inutilisée et inutilisable? Déjà parce que la génération d’avant s’appelle X et que celle d’après s’appelle Z - il fallait y penser - mais aussi car Y se prononce « why » en anglais ce qui donne, d’après de savants calculs, génération pourquoi. Pourquoi Y ? Parce que pourquoi. Exaltant non ?

Continuons l’exploration. Alors il paraitrait que lorsqu’on est un Y, un vrai, du genre 25e lettre de l’al-phabet, symbole de l’ytrium en chimie et nom donné au chromosome seulement présent chez l’homme - déjà, là y’a anguille sous roche - on serait condamné

à « baby looser », soit ne pas ou presque, trouver d’emploi. À « Peter Panter », soit à avoir un déviance du genre ado prépubère, mais à vie. À « Boomran-guer », soit à avoir quitté bien vite maman et sa fameuse blanquette de veau… pour y revenir presto, faute de réussite. Ha ! Et j’oubliais le plus important, la I génération, soit de pauvres agneaux privés du lait

maternelle pour un breuvage googlelisé à outrance ! Elle est pas belle la vie ?

Hé oui, vous l’aurez compris ! Nés avec une souris dans la main droite et une zapette dans la main gauche, nous sommes de ceux dont on a toujours demandé l’avis : le Big Mac

c’est sur place ou à emporter ? Le prototype du client imbuvable

car il y a trop d’attente. Indépen-dants, voire impertinents, on ne sait

plus se taire ! Et si tu entends de plus en plus parler de génération Y c’est, qu’en cauchemar

des DRH, on débarque sur le marché du travail ! Et que, contrairement aux générations précédentes, notre travail ne passe pas avant notre bien être, enfin… dans l’absolu.Car comme dans toute boite, case, courant, tout est relatYf !

« Y » POUR LE MEYEUR ET POUR LE PYRE

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la bonne femme

Il y a des choses dans la vie d’une femme aussi indis-pensables que difficiles à trouver. La crème de jour parfaite. La chanson qui met de bonne humeur tout le temps. L’amoureux idéal (forcément). Et la coif-feuse à qui on confie sa tignasse les yeux fermés ? Je l’ai trouvée. Je vous présente Lydiane, alias Poppy Pantone.

« Il y a des gens qui m’appellent Poppy maintenant, ca me fait toujours rire ! » Petite jeune femme au sou-rire contagieux et à l’énergie solaire, Lydiane reçoit dans son salon de la cité Dupetit Thouars. Déco design et vintage, ambiance chaleureuse : un endroit qui lui ressemble. « Le salon est ouvert depuis 10 mois. Juste avant, j’officiais au Living Room (75011) aux cotés de mon associé pendant 7 ans. Ca mar-chait super bien, j’ai beaucoup appris, mais j’ai eu envie d’un endroit à moi, plus féminin, plus cosy… Beaucoup de clientes m’y ont suivie. »

La coiffure, une passion que Lydiane porte en elle depuis longtemps. « J’ai commencé à 16 ans. En général, la coiffure c’est le domaine vers lequel on oriente les cancres, les gens qui n’ont pas de projet professionnel. Moi j’ai toujours aimé ca ! Je coupais les cheveux de mes copines avant même d’entamer une formation. » Elle passe ses examens en France, et de sa Vendée natale s’exile à Londres, capitale de toutes les folies capillaires « un sacré grand écart

culturel ! J’y ai passé 3 ans que j’ai adorés. Puis je suis partie aux Etats-Unis, en Espagne… J’ai pu observer à quel point les techniques et les demandes sont différentes d’un pays à l’autre. Et réaliser qu’on est très sages à Paris ! Très classiques, finalement. »

Poppy Pantone voit donc le jour en mars dernier, en l’espace d’un mois et demi « J’ai pris soin de la déco, j’ai chiné avec patience, je voulais me sen-tir bien dans cet endroit, et inspirer la sérénité et la confiance à mes clients. Et je pense que j’y suis arrivée ! Les gens apprécient les bouquins sur les tables, les chocolats à disposition… Je prends mes rendez-vous sur Facebook ou par mail, et surtout je ne reçois qu’un client à la fois. Je suis vraiment dans une démarche de rencontre, d’écoute. »

Dans cette idée de partage et d’échange, elle orga-nise le plus souvent possible des happenings dans son salon « On a eu la visite du collectif France Tricot pour un apéro-tricot, c’était top ! On était une bonne quarantaine. J’ai aussi eu les filles du magazines Paulette qui ont investi les murs pour l’une de leurs soirée : c’est complètement dans la lignée de ce que j’aime expérimenter ».

Question style, Lydiane se définit comme « une fausse coiffeuse. Il n’est pas rare qu’une de mes clientes me demande de recouper, d’y aller plus fran-

Poppy Pantone

LA FINE FLEUR DE LA MÈCHE

Texte Camille Clance Photo Margaux Monneri

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chement. »Partisante du changement en douceur, elle pratique aussi avec talent la couleur, de la plus classique à la dernière tendance. « Le tie & dye ? Oui, comme Daphné Burki ou Emilie Albertini. On me le demande beaucoup en ce moment ».

Bon, j’aurais appris un truc.

Ses bonnes adressesVitelloni, 12, rue Dupetit Thouars, 3e

Merce & The Muse, 1, rue Dupuis, 3e

Erotokritos, 109, boulevard Beaumarchais, 3e

Un groupe, MétronomyUn livre, “L’Ecume des Jours’’ de Boris VianUn film, “Arizona Dream’’ d’Emir Kusturica

Poppy Pantone4, Cité Dupetit Thouars, 3e

Ouvert du mardi au vendredi de midi à 21h et le samedi de 10h à 17h

Tél. 01 44 78 92 94Possibilités de réservations sur Facebook :

Poppy Pantone ou [email protected]


les bons shops

Iris et BoréasDes étoffes en or

On aime ces histoires-là. Trois jeunes qui sortent de l’école, de l’ambition, de la créativité, de la volonté… Et du style ! Ce sont les quelques ingrédients de la success story de Guillaume, David et Jean. Ren-contre avec des entrepreneurs pas comme les autres.

Avez-vous déjà croisé un garçon avec une écharpe léopard ? Moi oui. Car Guillaume arbore fièrement une des créations de la marque qu’il a fondée en décembre dernier avec ses deux compères (oui, il y a trois mois, vous lisez bien), j’ai nommé Iris et Boréas. Une collection d’écharpes, étoles et autres foulards chics, tendances et élégants. Le tout made in France exclusivement « Nous utilisons la technique dite “du cadre’’, la même que pour les carrés Hermès. C’est un procédé de création très qualitatif et surtout, très franco-français. Intransigeants sur la qualité, nous sommes convaincus que seules la France (et l’Ita-lie) sont capables de maitrise sur un tel niveau de savoir-faire. » Haut-de-gamme donc, Iris et Boréas. Avec des matières riches et luxueuses (principalement des soies et blends de soie), les trois garçons travaillent des imprimés contemporains et addictifs, au rythme de l’air du temps et, plus surprenant, des idées de leurs proches ! « Pour débuter notre première collec-tion, nous avons donné à chacun de nos modèles le prénom d’un de nos amis. Et chacun de nous a décrit, à

l’aide d’un questionnaire qu’on avait inventé, le fou-lard de ses rêves. »

Des modèles recherchés et emprunts d’une classe toute parisienne, revendiquée par les fondateurs. « Paris est une inspiration importante ! Nous vivons tous les trois entre St Germain et le 1er arrondis-sement, nous avons donc tout le loisir d’observer chaque jour l’évolution de la mode dans les rues les plus fashion du monde ! C’est aussi un peu pour ça que nous privilégions les formats maxi, qui peuvent aussi bien servir de châle que se porter façon chèche décontracté. » Une offre qui touche donc toutes les cibles, de la jeune afficionada de mode à la mère de famille amoureuse de confort et de sobriété.Iris et Boréas, c’est aussi une marque qui se veut uni-sexe. Leurs modèles, d’ailleurs, portent chacun un prénom masculin et un autre féminin. Une idée pour la St Valentin ? Faute de n’avoir pu prendre d’assaut le pop-up store de la rue Vieille du Temple qui a car-tonné en décembre dernier, on fonce sur le e-shop acquérir ces petites merveilles de douceur.

Iris et BoréasTél. 06 10 74 65 18

www.iris-et-boreas.comPour toute information

[email protected]

Communiqué Camille Clance

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les bons shops Texte & Communiqué Camille Clance

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Anne Charlotte GoutalFashion Vinyl Accessories

Au cœur du Marais vient de s’installer une boutique Anne-Charlotte Goutal. Niché entre une pâtisserie portugaise et un bar marocain, cet Éden de l’acces-soire mode brille de mille feux. En s’approchant, on découvre les collections de la créatrice : une ligne de sacs, cabas, trousses réalisés entièrement en vinyle. Lorsque le badaud pousse la porte de la boutique, il est happé par les couleurs psychédéliques du lieu. Qui se cache sous cet univers coloré et décalé ? La créatrice et fondatrice de la marque ; Anne-charlotte Goutal. Ancienne styliste pour une agence de com-munication, c’est en 2006 qu’elle décide de lancer sa marque d’accessoires. D’abord distribuée au sein de boutiques indépendantes en France et à l’étranger, le succès est tel qu’elle ouvre ses propres boutiques, à Garches puis dans le 16e arrondissement. Depuis décembre, c’est au 37 rue du Roi de Sicile dans le Marais qu’elle a posé bagages afin de se rappro-cher des touristes et fashionistas du quartier. Son créneau : le vinyle, les couleurs mais aussi des pic-togrammes ludiques (chien, étoile…) qu’elle décline à l’infini à travers une large gamme de produits. De quoi satisfaire les modeuses aguerries, les touristes en quête du cadeau « french touch » ou encore les mamans branchées souhaitant gâter leurs rejetons.

37, rue du Roi de Sicile, 4e Tél. 09 82 20 55 40 - www.anne-charlottegoutal.com

Rétro ChicDu vintage comme on l’aime

La boutique est cosy et conviviale, agencée dans un esprit "dressing" pour le plus grand bonheur des clientes. Ouverte depuis septembre 2010, Retro Chic se différencie d’une friperie classique par sa sélection des vêtements : ici tout est trié sur le volet. « C'est un véritable travail de fourmi qui consiste à trouver la belle pièce en bon état, en adéquation avec la mode du moment » nous explique Yann, gérant de l’espace. Une sorte de collection vintage à prix sympas : beau-coup de produits compris entre et 20 et 120 !, d’autres entre 300 et 600 !. Un vestiaire idéal pour toutes les afficionadas du glamour à l’ancienne : robes des années 1900 à 1960, bottes italiennes et allemandes 1960/1970, foulards en soie, et j’en passe… « Certes, la fripe est à la mode. Mais je trouve qu’on ne parle pas assez de la dimension écologique du vêtement vintage, qui en plus d'être unique et branché contri-bue à un effort collectif puisqu'il est recyclé ! » Yann, en amoureux du Paris chic et mode, se fait aussi pro-vocateur d’évènements (voir le Marché Rétro dans le Bon Agenda en fin de magazine). « J'ai choisi le marais parce qu'il compte un certain nombre de boutiques vintage, ce qui créé une dynamique dans les environs. Une véritable tradition de quartier ! »

4, place du marché Sainte Catherine, 4e

Tél. 01 44 54 97 13Ouvert toute la semaine de 12h à 20h


le bon artisan

À deux pas de la frétillante rue Montorgueil, il est de ces havres de mode dont on doit desormais refuser d’ignorer l’existence. Toi, parisien branché, amou-reux de l’allure, accro du shopping ou flemmard de la garde-robe, le Bonbon a ce qu’il te faut.

L’espace sent bon le bois, le vernis, la country. Le mec, quoi. Nous sommes chez Isotery, jolie marque pour homme qui fête ses 2 ans, dont le créateur, Jean-Phi-lippe ressemble à sa boutique, qui ressemble à ses collections, qui ressemble à son quartier : l’élégance est de mise, la sobriété est reine, et le détail fait toute la différence. C’est Jean-Philippe qui dessine tous les modèles, en s’inspirant des magazines, de la rue, des tendances qui l’entourent. « Je mets surtout un point d’honneur à rester ouvert sur l’avis des gens. Tout processus de création part nécessairement de soi. Or, la mode a besoin de renouvellement constant. Observer le monde et être perméable aux remarques extérieures est donc indispensable à la survie d’une marque ! »

À personnage inédit, parcours inédit. Paysagiste de formation, architecte d’intérieur de profession, sculpteur et photographe à ses heures, Jean-Phi-lippe se définit comme « un artiste dans l’âme, un

créateur fondamentalement. J’ai toujours eu ce souci de la matière, des volumes. La rencontre avec le vêtement a été une évidence. C’est un plaisir de travailler sur l’espace du corps humain, une expé-rience sans limite. Le point commun entre toutes mes passions : travailler pour les gens, être à l’écoute de leurs besoins. ».

La boutique, ouverte en avril dernier, est un heureux hasard. « J’ai eu l’opportunité de m’installer dans ce quartier de proximité que l’on vit comme un village. L’homme est plus fidèle que la femme en terme de QG shopping : ici, mes clients –de tous âges- passent en famille, parfois même juste pour dire bonjour. Il m’arrive de me retrouver avec 3 poussettes dans la boutique : d’ailleurs, à moyen terme, j’aimerais beau-coup dessiner pour toute la famille. De la femme bien entendu, mais aussi de l’enfant ! »

L’espace, habillé de bois brut, de poutres apparentes et de pierres de taille, accueille des collections réso-lument masculine, authentiques, fabriquées au Por-tugal « pour leur savoir-faire indéniable et la dimen-sion européenne de la collaboration », pensées dans des matières le plus souvent possible naturelles, comme le coton ou la laine d’agneau.

UN DANDY À PARIS

Communiqué Camille ClancePhoto Léonard Porché


L’homme qu’habille Jean-Philippe est moderne, actif, et a un goût certain pour la mode « Plus que la mode, il aime l’élégance. Je dessine des vêtements que l’on peut porter aussi bien de façon décontractée le jour qu’habillée le soir en enfilant une petite veste noire. » Une touche british omniprésente, et des accents d’originalité saupoudrées subtilement sur une dou-blure flashy, des boutons, un empiècement… En bon parisien, messieurs, pas question de s’en priver !

Isotery Flagship Store15, rue Marie Stuart, 2e

Tél. 01 45 08 53 09www.isotery.fr / [email protected]

Ses bonnes adresses :Stuart Friendly, 16, rue Marie Stuart, 2e Le Marie Stuart, 49, rue Montorgueil, 2e

Le Cœur Fou, 55, rue Montmartre, 2e

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la bonne parisienne Texte Sandra SerperoIllustration Agathe The Melon

Love is in the air1 — ENVOUTEMENT FLORAL

Boudez les traditionnelles roses et démarquez-vous en offrant à votre bien-aimée un lys. Vous marcherez ainsi sur les pas des Grecs et des Romains de l’Antiquité qui paraient les jeunes filles de sublimes cou-ronnes de lys pour appeler l’amour, deux jolis ingrédients pour une Saint Valentin réussie ! Lys en pot, 25 ! - www.maplanteetmoi.fr

2 — REBOOSTEZ VOTRE SEX APPEAL !

La plus grande communauté de la séduction en France prodigue des conseils au quotidien pour avoir confiance en soi, pour oser aborder la fille de vos rêves et la conquérir ! Distributeurs du plus célèbre des coachs en séduction, Mystery, les coachs présents sur www.artdeseduire.com attendent ceux qui ont besoin d’un coup de pouce en la matière.

3 — CLICHÉS TRÈS INTIMES…

Immortalisez votre soirée de Saint Valentin et figez l’inattendu sous l’ob-jectif de la photographe Daisy Reillet. Elle installe son studio dans votre chambre, vous n’avez plus qu’à dormir, les clichés se font tous seuls. Les croissants vous sont apportés le matin au moment du démontage avant la livraison des 12 meilleures photos collées sur dibond et chassis. Dé-ment. Infos sur www.justfortwo.fr

4 — AUDACE CHOCOLATÉE

La St Valentin 2012 sera coquine ou ne sera pas ! Donnez le ton avec cet écrin 69 signé Fauchon et dégustez ces délicieux chocolats, mélange éton-nant de saveurs. Une belle entrée en matière pour poursuivre la soirée sur plus de gourmandise… Collection 69, Fauchon – 15 ! - www.fauchon.com

5 — UN AMOUR DE DÎNER-CROISIÈRE

Paris la ville la plus romantique du monde ! Retrouvez le plaisir de la dé-couvrir au fil de l’eau le temps d’une soirée sur un élégant bateau. Dans l’as-siette, un menu raffiné imaginé par le chef Tateru Yoshino, étoilé au guide Michelin. Et dans les yeux de votre fiancée, le plein d’étoiles… Dîner croi-sière, Paris en scène, 1h30, 99 ! - Réservation : www.paris-en-scene.com

24 — CENTRE

Il vous suf!t de prononcer le mot magique le Bonbon au moment de payer et vous béné!cierez de l’offre annoncée !

Retrouvez encore plus de bons plans surwww.leBonbon.fr


© Kitty Baltimore


© Margaux Monneri & Léa Tudor


le conte est bon

Pour ce mois de février, tout d’amour enrubanné, un conte est bon comme un conte de fée : Flavie, atta-chée de presse de son état, nous offre sa vision du quartier St Honoré. Un peu de fraicheur, que diable !

Tu as installé ton bureau de presse en mai dernier dans le quartier…En effet ! Le 1er autour de la place Vendôme est un emplacement stratégique qui permet d’être rapide-ment partout dans Paris. Ce quartier est un véritable outil pour les relations publiques, les journalistes y accèdent avec beaucoup de facilité et sont toujours dans le coin. Raconte-nous la population que tu croises dans la rue St Honoré ?On peut croiser les rédactrices du Vogue ou du Air France Madame, Anna Wintour, mais aussi Jared Leto, les directeurs de communication de toutes les marques et de tous les hôtels du quartier…. Des tou-ristes, des coursiers, et les parisiennes branchées. Un beau panel ! En tant que marseillaise, qu'est ce qui te frappe dans la vie parisienne ?L’effervescence de la ville qui est toujours en mou-vement. À Marseille on prend son temps. À Paris on court contre le temps. Tu t'es parisiannisée avec le temps ? Si je dis non personne ne me croira… Premier point :

je fais désormais la bise du côté parisien et plus marseillais. Quand un marseillais et un parisien se dise bonjour, généralement ils s’embrassent sur la bouche. Deuxième point : j’ai chopé l’accent parisien. En fait je me suis plus attachée de pressisée que parisianisée. Si ton Paris nous était conté ?J’aime Paris pour sa diversité, ses nombreux quar-tiers tous les restaurants qui sont à découvrir tous les jours, ses expos, ses nombreux théâtres. J’aime le fait de pouvoir sortir incognito. J’aime rouler la nuit, voir tous les bâtiments éclairés. Paris c’est une ouverture d’esprit, une ville incontournable pour exercer mon métier. Un mot sur ton agence ?J’ai créé mon agence de presse le 17 mars dernier, je suis spécialisée dans le luxe (www.magnapresse.com). Je m’occupe d’horlogerie et de joaillerie, de champagne, d’une galerie, d’un restaurant… Le quar-tier est un vrai plus car je suis à moins de 5 minutes de chacun de mes clients. Un personnage emblématique du quartier ?Le chien Raspoutine, un berger suisse blanc de 8 mois qui est devenu la vraie mascotte du quartier, tous les commerçants le reconnaissent, il a ses entrées au Costes, chez Moynat, au Castiglione. La place Vendôme n’a plus de secret pour lui…

FlavieCostamagna

LA PRINCESSE DE ST HO’

Texte Camille ClancePhoto DR


La panoplie de l'habitant du 1er ?Un Goyard, un Blackberry, une paire de Zanotti.

Ta journée type dans le 1er ? Levée 7h00, scotchée à mon Blackberry. Petit dej au Castiglione (235, rue St Honoré 75001). Bureau. Déjeu-ner chez Torraya (10, rue St Florentin) avec une journa-liste. Bureau. Rendez-vous. Bureau. 21h00 : direction le 18e pour aller faire un babyfoot au Mansart !

Ses bonnes adresses Le kiosque au pied de l’Eglise Saint-Roch.

Claudie Pierlot 1, rue du 29 juillet.Chez Colette pour les cadeaux de dernières minutes,

213, rue St Honoré.Patrice Fabre le joaillier contemporain qui m’a offert

les créoles Rivières Noires que je porte tous les jours, 350, rue St Honoré.

le bon agenda L’Agenda des manifestations culturelles

Shopping

Chantal Thomass & Carte NoireFort de CaféChantal Thomass s’allie à Carte Noire pour habiller un trio d’objets collector ou l’on retrouve tous les codes des deux marques. Pour obtenir ces précieux objets, il suffit de cumuler les codes-étoiles situés à l’intérieur des paquets Carte Noire. Pour plus d’infos, rdv sur www.cartenoire.fr

Hôtel Particulier

À mes piedsCélèbre pour ses collections de prêt-à-porter rock & mode, Hôtel Particulier inaugure cette saison (été 2012) une première collection capsule de chaus-sures ! Des tonalités sobres, des matières nobles, élégantes pour une silhouette féminine et gra

phique : un pari réussi dans l'univers de l'acces-soire !En vente à partir de février / environ 290 !.

Exposition

Philippe DruilletDessins L’exposition Répliquant(e)s annonce le retour sur le devant de la scène du Maitre du dessin de Science Fiction : Philippe Druillet. A l’occasion de la sortie du dernier album du légendaire personnage aux yeux rouges Lone Sloane, la galerie Petits Papiers consacre un solo show à cette figure emblématique du 9e art.Du 16 février au 10 mars - Galerie Petits Papiers 91, rue Saint Honoré 1 er

www.petitspapiers.be Tél. 01 40 28 04 71


le bon agenda Agenda des manifestations culturelles

Centre Pompidou

Danser sa Vie - Le Centre Pompidou consacre une exposition sans précédent aux liens des arts visuels et de la danse, depuis les années 1900 jusqu'à aujourd'hui. « Danser sa vie » montre comment ils ont allumé l'étincelle de la modernité pour nourrir les courants majeurs et les figures qui ont écrit l'histoire de l'art moderne et contemporain. 23 novembre 2011 - 2 avril 2012Le Blobterre de Matali - Nouvelle proposition pour les enfants et les familles, un objet naturel non iden-tifié (ONNI) a surgi dans la Galerie des enfants. « Le Blobterre de matali », espèce de jardin et espace hybride, fait croître et proliférer une extraordinaire néo-végétation. 1er octobre 2011 - 5 mars 2012.

Théâtre

Les PremiersAu sol, une ligne blanche. Derrière cette ligne, un homme fait la queue. Très vite, un autre le rejoint. Puis arrive une femme. S'ensuit un troisième homme, puis un quatrième, le mari de la femme. Peu à peu la compétition s'installe, la tension monte, et tous les coups sont permis pour être Le Premier.Jusqu’au 27 février - Théâtre Les Déchargeurs3, rue des Déchargeurs 1er

Les Caprices de MariannePièce écrite par Alfred de Musset (1810 -1857) en 1833. Jusqu’au 31 mars - Théàtre du Marais37, rue Volta 3e Tél. 01 45 44 88 42


À LA TÊTE DU CLIENT

154, rue Saint-Honoré - 75001Tél. 01 40 20 40 19

POUR VOS BEAUX YEUX

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LES GOURMANDISES LITTÉRAIRES

3, rue Vivienne - 75002 Tél. 01 42 60 68 32

DJAKARTA BALI

9, rue Vauvilliers - 75001Tél. 01 45 08 83 11

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6/8, square Ste-Croix-de-la-Bretonnerie - 7500425, rue de la Reynie - 75001. Tél. 01 42 77 69 34

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11, rue de Braque - 75003Tél. 01 40 27 00 70 - 06 32 24 38 50

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LE COMPTOIR DE LA GASTRONOMIE

34 rue Montmartre - 75001Tél. 01 42 33 31 32

GWEN CHOC

5, rue du Temple - 75004

DUPONT CAFÉ

25, bd Sébastopol - 75001Tél. 01 44 76 80 90

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8 rue de Jouy - 7500401 43 46 01 64

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13, rue Vivienne - 75002Tél. 01 42 60 68 32

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Bonbon Centre - Fevrier 2012