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Découvrez le magazine Le Bonbon Paris 9eme d'octobre 2011.
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édito 'Bon'jour !
Chers Bonbons,
Quel mois d’octobre en perspective ! L’été indien radieux qui semble se
prolonger s’accompagne de la promesse d’une belle coupe du monde
de rugby. Alors pourquoi ne pas siroter un cocktail devant un match,
se rendre à toute heure chez la souriante Marie-Odile, patronne de
Chez Georgette, coiffer ses cheveux d’un bijoux de Melle San ? En cet
automne flamboyant, tout est possible !
On nous parle de crise, c’est vrai, mais restons positifs. Après tout, notre
quartier nous offre toujours autant de belles et bonnes choses et il est
plus que jamais le temps d’en profiter et de soutenir nos commerçants
de proximité. Qui plus est, très bonne nouvelle : l’Opéra Garnier a enfin
ouvert un restaurant pour parfaire nos soirées de ballets et de concerts.
Et si vous jalousez les petits rats de l’Opéra, pas de panique, Fanny,
Zowa et Michèle, nos profs de danse du mois, vont vous apprendre la
danse classique ET la danse africaine avec le sourire, à vous et à vos
enfants !
Enfin, nous sommes allés à la rencontre de Jacques Bravo, notre maire.
Après 10 ans de mandat, il met toujours son énergie pour conserver la
qualité de vie incomparable de notre cher arrondissement. Alors vous le
voyez, cet automne dans le 9e, si les feuilles mortes se ramassent à la
pelle, les bonnes nouvelles et les bons plans aussi !
Marie Raymond
Régie Publicitaire
06 37 22 02 61
Président
Jacques de la Chaise
Rédacteur en chef
Marie Raymond
Graphiste
Gaëlle Lepetit
Secrétaire de rédaction
Marie Dupuis
Redaction
Sally Jorno, Léonie Carrara,
Agnès Vessemont, Tiphaine Illouz,
Antonin Delimal, Charles Guillet
Macha Binot
Photographes
Antonin Delimal, Arnaud Chaillou
Margaux Bezault
Chef de pub
Charles Guillet
06 37 02 22 61
Grands comptes
Matthieu Lesne / 06 50 71 92 71
Jean Perret / 06 10 82 31 92
Partenariats et culture
Macha Binot
06 22 36 20 88
Dreamteam
Victoria, Julien,Antoine
Petites annonces
Contactez-nous
01 48 78 15 64
Le Bonbon
31 bis, rue Victor-Massé
75009 Paris
SIRET 510 580 301 00016
Vous avez un nouveau voisin dont vous allez entendre parler.
Il est audioprothésiste.
Centre d’audition ConversonsKevin Serpaggi9 rue de MaubeugeParis 9e
Tél. 01 48 74 34 66
Bonbon 9e_Mise en page 1 22/09/11 19:33 Page1
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sommaire
6. Chez Georgette
34. Jacques Bravo
10. Arthur H
38. Les headbands Mlle San
14. Le Lutin
44. Gateway College
5. Le Bon Timing
6. Le Bon Commerçant
10. La Bonne Étoile
12. Les Bons Plans
14. Le Bon Resto
16. Le Bon en Arrière
18. Le Bon Astro
20. Le Bon Week-End
22. Le Bon Look
24. Le Bon Moment
25. Le Casse Bonbon
28. La Bonne Destination
30. Les Bons P’tits Diables
32. Le Bon Jeu
33. Le Bon Écolo
34. Le Bon Homme
36. Les Bons Shops
38. Le Bon Artisan
40. Le Bon Parisien
42. Les Bons Snapshots
44. Le Conte est Bon
Octobre 2011
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clichy montmartre
tables de poker
billards multicolore
84, rue de clichy paris 9
ouvert tous les jours
de 13h à l'aube
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le bon timing Les évènements à ne pas manquer !
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La comédie musicale « Lili Lampion »
Le duo poétique Amanda Sthers et Sinclair ont donné
naissance à une jolie héroïne pleine de vie et débor-
dante d’imagination : Lili Lampion. Cette petite Pari-
sienne au grand cœur doit suivre sa famille à New
York et recommencer une nouvelle vie. D’aventures
en aventures, Lili découvre et les petits aussi.
à partir du 22 octobre - 15, rue Blanche
www.theatredeparis.com
Chic Art Fair
On se précipite à la cité de la Mode et du Design pour
profiter de la présence d’une trentaine de galeries. On y
accède par les BatoChic une fois les SMS envoyés dans
l’espace grâce aux ballons de Gilles Ouaki. On circule au
travers d’un parcours urbain imaginé par Jakob + Mac-
farlane et on profite des graffs live du collectif M.U.R.
Du 21 au 24 octobre - www.chic-today.com
34, quai d’Austerlitz, 13e - PT : 10€ // TR : 7€
Blackfeet Revolution
Influencés par les figures du blues moderne, du hip-
Hop, et des grands classiques du Rock’n’Roll, le duo
offre un spectacle impressionnant de générosité et
de virtuosité. Deux voix, une guitare endiablée, mar-
telée par des battements hip-hop, pour un retour
au source sans compromis. Un condensé de blues
fumant et de rock stoner.
Le 28 octobre au Bus Palladium - Tél. :01 45 26 80 35
Simplement complexe
Christophe a rencontré l’amour dans les méandres
virtuels de la Toile… mais tout s’effondre lorsque la
connexion lâche. L’urgentiste du web -et des cœurs-,
Norbert, met tout en œuvre pour reconnecter ce soli-
taire 2.0 à l’amour sans pages html. «Un peu d’huma-
nité dans un monde de web, si si, c’est possible !»
à partir du 8 septembre à la Comédie de Paris
42, rue Pierre Fontaine - Tél. :01 42 81 00 11
Pour les petits
Comédie
Concert
Art exposition
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le bon commerçant
Poussez la porte du restaurant Georgette, et un vent
de fraîcheur rétro s’empare de vous.Un bar années
60, des poutres, des tables colorées, on se sent tout
de suite bien, et pour ne rien gâcher, on se régale !
La jolie petite dame souriante à l’origine de ce projet,
c’est Marie-Odile. Ce jour-là, elle nous reçoit dans
une robe colorée un brin sixties, comme le lieu. Son
restaurant, elle l’a fait à son image : agréable, plein
de peps, et d’une simplicité rassurante. Aller chez
Georgette, c’est comme aller à un rendez-vous avec
un ami bienveillant qui va vous concocter un bon
petit plat.
« Quand j’ai repris le lieu, il y a 11 ans, le cadre était
idéal mais avec beaucoup de bazar dedans. J’ai gardé
le bar, qui date de 1969 et le sol des années 60. J’ai
aussi conservé les ogives de la devanture et les sièges
vert olive. En fait j’ai souhaité gardé ce décor années
60 en y ajoutant le peps des années 50 » raconte la
patronne.
Pour agrémenter le restaurant, Marie-Odile s’empare
des magazines « Arts ménagers », des vieux mags
de déco des années 50. Elle leur emprunte la police
unique de l’enseigne « Georgette » et des idées de
déco. Ainsi pour assortir le vert olive des chaises
et les poutres de bois foncé, elle choisit des murs
jaunes et recouvre les tables de stratifié de toutes
les couleurs. Pour la lumière, elle opte pour de
petits abats jour fixés aux murs qui offrent une
lumière conviviale et tamisée.
Pour la cuisine, « Georgette » propose des plats
simples et traditionnels avec ici et là quelques
originalités de la maison. A la cuisine : Marie-Odile
pour les pâtisseries et un chef venu de diverses
grandes maisons pour le reste de la carte. On vous
recommande, par exemple, en entrée : le velouté
de topinambours au curry (10 €), le foie gras poêlé
à la graine de pavot (13,50 €)ou encore les harengs
et oignons doux (8,50 €). En plat, craquez pour
les oreilles de porc au vin blanc doux (13 €), les
tagliatelles aux escargots petits gris (14 €) ou la
classique bavette pommes sautées (15 €). L’ori-
ginalité se retrouve davantage dans les plats du
jour et sachez que le restaurant propose en sai-
son des produits de la mer comme des moules, ou
encore des St Jacques en carpaccio. « Je propose
ChezGeorgette
Un ReSto de MAd Men veRSion FRenChie
Texte Marie Raymond
Photo Sébastien Moulène
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le bon commerçant
une cuisine simple de produits frais, avec beaucoup
de légumes de provenances différentes, des légumes
biologiques, des vins choisis avec soin. Mon plat
phare : le croustillant de veau, une recette que j’ai
inventée. Il s’agit de poitrine roulée comme un gigot,
dont on coupe des tranches et qu’on poêle des 2 côtés
très fort avant d’envoyer » explique Marie-Odile.
« Georgette » reçoit une clientèle de quartier assez
variée, allant des employés de bureau le midi aux
bandes de copains venus se délasser et bien dîner
le soir. « En fait, explique la créatrice du lieu, il y en a
pour tous les goûts car le principe de ce resto est qu’il
soit pour tout le monde. Les jeunes viennent facile-
ment car ce n’est pas trop cher, surtout en ce moment
où j’essaie de faire des plats abordables car c’est une
période difficile ».
En tout cas, soyez sûrs qu’ici, vous serez reçus à la
bonne franquette, pas d’obligation de choisir telle
ou telle heure pour le service, vous pouvez débar-
quer quand bon vous semble jusqu’à 23h (pensez
quand même à réserver car le lieu est souvent pris
d’assaut). « Ce n’est pas un resto intimidant, il y a des
serveuses et moi, on fiche la paix aux clients, on ne
les oblige à rien s’ils n’ont pas très faim. Je pense que
l’on va au restaurant pour se détendre, alors on faci-
lite les choses, on est open. Sortir dîner doit rester un
plaisir. » conclut la patronne.
Pour l’anecdote, l’équipe du Bonbon a une affection
particulière pour Marie-Odile qui a soutenu Le Bonb-
bon pour son lancement.
Chez Georgette
29, rue St Georges
Ses bonnes adresses
Le Playoff - 35, rue Saint-Georges
Librairie vendredi - 67, rue des Martyrs
Le musée de la Vie romantique - 16, rue Chaptal
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la bonne étoile
Une lumière tamisée, un canapé, une table basse,
quelques murmures et soudain, une voix rauque et
sensuelle. Le charme d’Arthur h. opère très vite dans
ce salon calme et spacieux. Le poète chanteur qui
sera en concert le 27 octobre au 104, nous revient
avec un album plein d’amour, dans les bacs le 17
octobre : Baba Love.
Rencontre.
L’album s’appelle Baba love et parle d’Amour, sous
toutes ses formes. Vous êtes amoureux ?
C’est assez particulier car je ne suis pas amoureux,
mais je me sens amoureux. J’avoue que tout cela
n’est pas clair pour moi mais je ne peux que consta-
ter que je suis parfois complètement illuminé, et
pour cela je n’ai pas forcément besoin d’être avec
quelqu’un.
Il y a des instants où je suis très heureux et ce qui est
fort, c’est que même quand j’ai plein de problèmes
que l’on considère comme importants, j’arrive à avoir
des moments de bonheur et à jouir de mes propres
problèmes. Et là on voit que je suis un vrai pervers !
(rires)
Votre album, votre univers, vos chansons sont telle-
ment poétiques. Pourquoi avoir envie de chanter vos
poèmes qui se suffisent en tant que tels ?
Parce que la musique, c’est plus sexy que la poésie.
Je ne pense pas être assez sérieux pour juste écrire
des poèmes tout seul dans mon coin. En réalité, j’ai
envie de m’amuser et la scène est le terrain de jeu
ultime. Tu peux y faire tout ce qui te passe par la tête.
C’est joyeux, ça danse, c’est sexuel, c’est mystérieux.
Et puis je trouve ça plus actuel de faire de la poésie
chantée que de faire de la poésie uniquement écrite.
On sent que ça bouillonne chez vous, êtes-vous en
permanence inspiré pour l’écriture ?
Déjà, j’ai l’exemple de Brigitte Fontaine qui a décidé
que c’était facile d’écrire. Elle commence assez tôt
à boire beaucoup de champagne et elle est toujours
en train de planer plus ou moins. Cet état de flot-
tement fait que quand elle s’assoit à une table, elle
n’a aucune angoisse de la page blanche. J’ai décidé
que ce serait pareil pour moi, mais sans avoir besoin
de champagne ou d’une quelconque drogue. Dans
le quotidien, je ne suis pas inspiré, mais j’utilise
quelques techniques personnelles pour monter mon
niveau d’énergie, que ce soit la concentration ou l’au-
tosuggestion ou simplement me mettre derrière un
piano et jouer le même riff pendant 10 min. C’est une
sorte de transe.
Un rêve de collaboration ?
J’ai rencontré Damon Albarn et j’aimerais bien faire
quelque chose avec lui. En fait ce que j’aimerais vrai-
ment, c’est être aussi créatif qu’il l’est, avoir différent
projets. Non seulement ça me botte, mais en plus j’ai
Arthur H on en eSt BaBa Love
Texte Marie Raymond
Photo DR
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l’impression que c’est la seule chance de survie pour
un musicien aujourd’hui. D’ailleurs, c’est pour ça que
j’ai monté ma boîte de production.
Vous avez pas mal vécu dans le 9e, qu’est-ce que vous
y aimez ?
J’aime le côté calme du quartier, ses petites ruelles
comme la rue Chaptal. J’aime le musée de la Vie
romantique où je suis allé boire un thé 2 ou 3 fois
au printemps, c’est très plaisant. A chaque fois que
je fais des courses au supermarché à côté de la rue
des Martyrs, je me souviens que c’était le plus grand
cirque en pierre de Paris et que Picasso et Apollinaire
y allaient ensemble voir des spectacles. Je trouve ça
drôle la confrontation de ces 2 univers. Sinon j’aime
bien le Bus Palladium pour danser ou prendre un
verre à l’étage.
Un mot sur Le Bonbon ?
C’est la vie, c’est sensuel, c’est de toutes les couleurs.
(Sourire)
Sortie de l’Album Baba Love (Universal Music)
le 17 octobre 2011
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les bons plans
Ballerine et CalebasseLes cours de danse dont on rêvait
votre fille rêve de faire des pointes, votre fils aime
les rythmes africains, ou vice versa. oui mais voilà,
vous imaginez des profs de classique hyper stricts
et des cours de danse africaine atrocement chers. Au
Bonbon, fidèles à notre envie de rencontrer les belles
âmes du quartier, tout en dénichant les meilleurs
plans, nous avons trouvé les cours et les profs de
danse de vos rêves.
Rue de Bruxelles, au cœur du quartier historique de
la danse, l’association Ballerine et Calebasse propose
des cours de danse classique et de danse africaine.
Aux commandes de cette toute jeune association,
Fanny et Zowa. Elle est danseuse classique, il est dan-
seur africain. Elle a les yeux d’un ange, il en a le sou-
rire. Pour les accompagner, Michèle au regard mater-
nel et bienveillant a démarré sa carrière de danseuse
dans ce quartier mythique. «Michèle et moi pensons
que la danse classique donne aux enfants matière
à rêver, penser, et s’épanouir tout en se construisant
dans le mouvement », explique Fanny.
Quant à Zowa, il offre plus que des cours de danse
africaine « C’est une vraie découverte de l’Afrique que
je propose. Sa culture, ses chants, ses masques, ses
contes… » nous dit-il. Leur gentillesse et leur dou-
ceur font un carton auprès des bambins, et leur pro-
fessionnalisme est une garantie sérieuse auprès des
parents. Michèle et Fanny sont professeurs de danse
classique, diplômées d’Etat. Zowa a été formé dans
les meilleures écoles en Côte d’Ivoire et en Guinée.
Les cours sont enseignés les lundi, mercredi, jeudi et
vendredi, dans un studio de danse féerique apparte-
nant à un couple d’anciens danseurs du quartier. Le
parquet ciré y est illuminé par une immense verrière,
les miroirs d’époque renvoient le reflet des petits dan-
seurs d’aujourd’hui. Des tableaux, des masques et des
voilages en dentelle éveillent l’imagination des petits
et grands visiteurs. Bien sûr, les prix (voir ci-dessous)
en font l’un des meilleurs plans du quartier en termes
de cours artistiques.
Au Bonbon, nous sommes conquis, et ça tombe bien
puisque nos trois amis sont tout à fait ouverts à l’en-
seignement pour adultes. Alors mesdames, mes-
sieurs, n’hésitez pas à tester les meilleurs cours de
danse du quartier, d’autant plus que la première heure
d’essai est gratuite !
Tarifs : 120€ / par trimestre pour le cours d’éveil, 130€
/ par trimestre autres cours
Adhésion annuelle et assurance : 26 €
Studio la Tortue
30, rue de Bruxelles
Tél. : 06 88 77 07 61
Communiqué Marie Raymond
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les bons plans Texte Macha Binot
©D
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SozenParenthèse dans notre vie urbaine
Parenthèse dans notre vie urbaine
Il y a des personnes dont la reconversion est une
véritable réussite, une évidence dans le parcours de
vie… Solenn Nicolas nous le confirme. Ancienne de la
Communication, elle excelle depuis plus de 6 ans, en
acupuncture, réflexologie plantaire et massage.
Elle vient d’ouvrir son nouveau cabinet au 60 rue de
Condorcet et nous avons testé pour vous… autant
vous dire que nous nous sommes bousculés pour y
aller… et quel délice. La personne, le lieu, l’ambiance
vous place déjà dans un sas où le temps semble cou-
ler sur vous.
Dans un écrin épuré où flotte des odeurs rassurantes
d’onguents exotiques, Solenn nous prépare à rece-
voir les bienfaits des techniques de cette médecine
alternative aux vertus plus que reconnues dans nos
régions de stressés occidentaux. J’ai aimé cette
phase de préparation avec les quelques explica-
tions du déroulement de la séance et des bienfaits
que cela procure. Immédiatement, les bénéfices
vont se faire ressentir, on se sent mieux lorsque l’on
peut comprendre les bienfaits de ces appositions et
autres manipulations. J’avais l’impression que le plus
gros du travail était en marche.
Echauffement de ses petits doigts, elle m’enduit
d’une huile bio qui sent bon… et me voilà parti dans
une heure de massage de la tête au bout des pieds…
avec une information de détente donnée pour chaque
mouvement.
Solenn offre une prestation de grande qualité. Sa for-
mation, qu’elle a complétée de voyages initiatiques
en Asie, nous permet de nous livrer à elle en toute
confiance.
Sa carte de soins se présente sous trois formes de
pratiques.
L’acupuncture, thérapie de la Médecine traditionnelle
Chinoise, elle le conduit en plusieurs étapes. L’objec-
tif est de remettre en mouvement l’énergie dans tout
le corps et de rétablir l’équilibre.
La réflexologie plantaire, dans la même idée du tra-
vail énergétique, quel délice ! Une douleur agréable
a ressentir, un bienfait sur le long terme. Elle me
confirme que chaque point et surface de cette extré-
mité a une répercussion sur le reste de notre corps
et sur du long terme … je vous le confirme encore à
l’heure où j’écris ce papier. Quant aux massages… elle
les propose thaïlandais ou chinois… nous, on vous
conseille les deux.
Après un retour à la réalité, notre premier réflexe sera
de reprendre rendez-vous tout simplement !
Sozen
Sur Rdv – 60, rue Condorcet
Tél. : 06 63 73 90 18 – [email protected]
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le bon resto
Un ami me l’avait vendu comme « le meilleur cous-
cous de Paris ». Un peu facile, avais-je alors pensé.
tout le monde connaît un « meilleur couscous
de Paris », moi la première. Ceci-dit, l’info me fut
maintes fois confirmée par de bons vivants et de
fins gourmets, alors j’ai décidé de me laisser tenter.
Un beau jour, j’ai donc entrepris de saisir ma copine
Macha par le bras et de l’emmener dans cette petite
rue cachée derrière l’église Notre-Dame-de-Lorette,
la rue Bourdaloue. « Impossible qu’il soit meilleur
que celui de ma mère ! » m’a-t-elle immédiatement
déclaré. « Mais ok allons-y » a-t-elle ajouté.
Nous sommes donc arrivées, la faim au ventre et l’air
sceptique, chez Mustapaha le Lutin, que ses habi-
tués appellent allègrement «Mouss».
Une fois entrées dans ce resto plutôt chaleureux,
au décor mi marocain –mi kitch, nous nous sommes
affalées dans la grande salle cosy et nous avons étu-
dié la carte. Du méchoui, des boulettes faites mai-
son, des couscous pour tous les goûts, des tajines
amandes oignons et pruneau, et même des entre-
côtes et des pommes sautées. En gros, ce fut diffi-
cile de choisir. Mais nous avons quand même décidé
d’opter pour un couscous. Après tout, c’était le plat
que l’on m’avait si bien vanté aux quatre coins du 9e
arrondissement.
En quelques minutes, une semoule jaune safran
accompagnée de brochettes d’agneau subtilement
grillées venaient embaumer la table.
- « Hmmmm la semoule est aérienne ! » furent les
premiers mots de Macha.
« Ooohhh les légumes sont croquants et fondants à
la fois » furent les miens.
« Je n’en parlerai jamais à maman » s’inquiéta Macha.
« Mes brochettes vont être vite englouties »décla-
rai-je gouluement.
Le mythe était donc avéré : Mouss proposait bien
le meilleur couscous du quartier, et même de Paris.
Sa viande était effectivement tendre et savou-
reuse, et ses légumes parfumés étaient réellement
servis copieusement. Et pour les amateurs d’ha-
rissa, sachez que celle-ci est délicatement aillé, et
concocté par Mouss lui-même.
Pour 13 €, nous Macha et moi furent donc comblées
et repues. Ne manquait que la sieste.
Une seule idée nous trotte désormais en tête : aller
vérifier si Mouss fait aussi le meilleur tajine de Paris.
Le Lutin
3, rue Bourdaloue
Tél. : 01 48 78 70 94
Le Lutin
Le MeiLLeUR CoUSCoUS dU 9e, et PLUS enCoRe
Texte Marie Raymond
Photo DR
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le bon en arrière
Le saviez-vous ? Le premier match de basket-ball en
europe s’est déroulé il y a 118 ans, au 14, rue de tré-
vise dans le 9è arrondissement de Paris.
C’est à ce numéro que se trouvait l’Université Chré-
tienne de Jeunes Gens de Paris (UCJG). La première
rencontre a lieu le 27 décembre 1893 dans
le gymnase de l’association. Melvin
Rideout, professeur d’éducation phy-
sique fraîchement débarqué des
2tats-Unis, emporte dans sa valise
les treize règles du basket. Une
sorte de missionnaire chargé
d’exporter le jeu en Europe. Le
sport qui rendit célèbre Michael
Jordan, fut inventé en 1891 par
James Naismith, un pasteur cana-
dien installé aux Etats-Unis. Ce
dernier cherche à l’époque à occu-
per ses étudiants entre les saisons de
football et de baseball, pendant l’hiver. En
effet, pendant cette froide et rigoureuse sai-
son, la pratique du sport en extérieur était difficile.
Naismith souhaite également leur trouver une acti-
vité où les contacts physiques soient restreints, afin
d’éviter les risques de blessure.
Ce sport de salle débarque donc en Europe pour la
première fois dans notre beau quartier de Paris. Et
ce sont les Américains qui ont financé l’arceau et les
plaques en bois. Qui joua le match, quels furent les
résultats, y avait-il un public ? L’histoire ne le dit pas.
On pense toutefois que les équipes se composaient
de quelques étudiants de l’UCJG.
Aujourd’hui mondialement célèbre,
ce n’est qu’en 1920 que le basket
deviendra sport officiel en France.
Un siècle après ce match histo-
rique, la salle de la rue de Trévise
n’a pas changé et a même été
classée aux monuments histo-
riques français en 1993. Malheu-
reusement, les visites sont accor-
dées au compte-gouttes, mais la
fédération cherche à redonner un
peu de vie à l’endroit. On tente une
offensive ?
Gymnase trévise
14, rue de Trévise
M° Grands Boulevards
Dribble
Texte Léonie Carrara
RUe de tRéviSe
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le bon astro
Découvrez votre avenIr avec Esther, Maya et leur équIpe.
Pour en savoir plus sur les moments forts de votre vie. N’attendez plus.
01 75 43 08 55 (prix d'un appel local)
Texte Aimée & MayaTexte Aimée & Maya
BeLieR 22 mars / 21 avril
Vous vivrez de bons moments dans l’intimi-té. Si vous êtes au travail, que votre emploi est répétitif et qu’il ne vous amuse plus, ce sera le bon moment pour en changer. Vous êtes en mesure de donner de bonnes idées aux gens qui sont en panne, n’hésitez pas à le faire !
tAUReAU 22 avril / 21 mai
Un courrier tant attendu arrive enfin, rem-boursement ou autre il vous donnera le sourire. Votre partenaire vous prouvera qu’il vous aime. Et si vous êtes célibataire et comptez le rester, vous vous rendrez compte que certaines personnes sont très importantes pour vous. En ce début d’au-tomne vous vivrez des moments de pur bonheur.
GeMeAUX 22 mai / 22 juin
Les rapports avec vos enfants seront parti-culièrement stimulants. Amusez-vous sans vous poser de question. Des décisions im-portantes vont devoir être prises. Si vous devez faire de l’ordre dans vos papiers, ou faire des changements à la maison, c’est le moment d’agir.
CAnCeR 23 juin / 21 juillet
Vous voilà très direct dans vos relations avec les proches. C’est positif parce que vous passez à l’action mais veillez à ne pas manquer de tact. Vous savez ce que vous ne voulez plus mais pas encore ce que vous voulez ! Dans l’ensemble, il y aura des mo-ments magiques.
Lion 22 juillet / 23 août
Vous êtes prêt à relever les défis, débordez d’énergie et d’audace en cette période. Pro-fitez-en pour sortir le soir même si le jour vous êtes très occupé. Vous serez très heu-reux dans l’intimité et en famille. Et pour couronner le tout ce n’est pas tous les jours que vous aurez de la chance aux jeux, alors n’hésitez pas.
vieRGe 24 août / 23 sept.
Vous voudrez faire quelques changements à la maison, pour retrouver ce sentiment d’évasion que vous aviez en vacances. Côté cœur, vous serez d’humeur familiale et vous voudrez avant tout être près des gens que vous aimez. Vous trouverez auprès d’eux les moyens de vous rendre utile.
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le bon astro Octobre 2011
Pour en savoir plus, appelez-nous :
Audiotel 7/7 et 24/24 h au 08 92 68 29 29 (0,34ct la min).
En RDV privé CB au 01 75 43 08 55
BALAnCe 24 sept. / 23 oct.
Les questions d’argent vous intéresse-ront. Il y a quelque chose qui agit sur vos finances dans les prochaines semaines. Pour les célibataires, Cupidon pourrait ve-nir vous rendre visite, ce qui vous fera tour-ner la tête. Vous vous satisferez des petits bonheurs en famille.
SCoRPion 24 oct. / 22 nov.
Vous vous sentirez bien dans votre peau, et bien à votre place. Côté cœur vous vivrez certainement des moments de rapproche-ments et de tendresse. En ce mois d’oc-tobre vous aurez envie de bouger, de faire la fête. Vous vous sentirez pousser des ailes.
SAGittAiRe 23 nov. / 22 déc.
Tout deviendra plus facile pour vous. Le ciel est de votre côté, on vous donne une chance, saisissez-la ! N’hésitez pas à dis-cuter avec les gens de tel ou tel sujet. Vous aurez besoin de ce type d’échange pour avancer.
CAPRiCoRne 23 déc. / 20 jan.
Vous n’êtes plus en vacances, vous trouve-rez une manière de simplifier votre travail. Plusieurs questions matérielles se résou-dront de la meilleure façon dans les mois à venir, alors soyez patients. Donnez la prio-rité à vos amitiés car vous aurez beaucoup d’entrain.
veRSeAU 21 jan. / 19 février
Vous aurez envie de vous amuser, de jouir de tous les plaisirs, de faire ce que vous ai-mez, ne vous privez pas. Il y aura des ren-contres intéressantes : dîners et soirées sympathiques en perceptive. Cependant la cloche a sonné, pour la rentrée vous avez tout organisé sauf pour certains retards (administratifs ou bancaires) qui vous ar-rangeront.
PoiSSon 20 fév. / 21 mars
Vous réfléchissez à certaines questions que vous résoudrez d’ici quelques mois. Vous vous sentirez plus libre et plus res-ponsable. Les échanges avec vos amis et la famille seront privilégiés et vous appré-cierez de voir du monde. Il faudra tout de même penser à vous reposer un peu.
20 —
le bon week-end
Paris, son stress, sa pollution, mon rythme de vie
de dingue, mon loyer exorbitant: tout ça, j’en avais
marre. Alors voilà, après un an à bosser comme un
fou, sans vacances, sans week-end et sans pause
déj, il fallait que je parte. Vite. Sinon, j’allais péter un
câble, ma copine allait me larguer et je perdrais pro-
bablement mon job dans la foulée. Marrakech m’est
apparu comme une évidence : 3 heures d’avion, du
soleil, du dépaysement et le bonheur de ma copine
qui rêvait depuis longtemps d’y passer quelques
jours. En plus, grâce au Bonbon, j’ai vu que le sublime
hôtel El Miria me tendait ses bras douillets pour pas
cher. Alors j’ai pensé : « Banco ! ».
Les portes du Paradis
Créé il y a 7 ans par trois Vénitiens et un Marocain,
tous plus gentils les uns que les autres, l’hôtel est
ouvert depuis 5 ans. A la sortie de l’avion, un chauf-
feur est venu nous chercher pour nous accompagner
à l’hôtel. En arrivant, j’ai compris d’emblée que le
Paradis venait de m’ouvrir ses portes : luxe, calme et
volupté étaient les maîtres mots du lieu. L’accueil y
est incroyablement agréable, tout le staff est ado-
rable et qui plus est, extrêmement discret. Tout est
propre et délicat, des petites pâtisseries marocaines
sont disposées dans la chambre (la mienne faisait
60m2, avec terrasse !), des peignoirs moelleux n’at-
tendent qu’à être enfilés. Dans l’immense jardin, une
verdure florissante est entretenue tous les jours, et
juste à côté, une grande piscine laisse le libre choix
de barboter ou de faire quelques longueurs. La nuit,
cette même piscine s’éclaire de lumières aux diffé-
rentes couleurs, apportant un peu plus de magie à ce
palais des mille et une nuits.
Un cocon pour les amoureux
Cet hôtel est idéal pour un séjour en couple.
D’ailleurs, nous en avons croisé pas mal. Comme il
n’y a que 10 chambres, impossible d’être les uns sur
les autres. Le petit déj’romantique ensoleillé au bord
de la piscine est donc envisageable tous les matins.
Ensuite, le jacuzzi est accessible à tout le monde et
en permanence, même en pleine nuit. Autant dire que
c’est une invitation au bien-être avec son conjoint.
D’autant plus que l’on peut commander alcools et
cocktails à n’importe quelle heure du jour et de la
nuit. Quoi de plus agréable que de siroter un cock-
tail enivrant avec sa dulcinée et d’aller ensuite se
plonger dans un jacuzzi. De quoi vous faire oublier le
stress des dix années précédentes.Et si cela ne vous
suffit pas, l’hôtel est évidemment doté d’un spa avec
massages relaxants en tous genres et soins divers et
variés, sur réservation et à toute heure de la journée.
Si le cœur vous en dit, vous pouvez donc vous laissez
tenter par des cures minceur, des soins du dos, de
l’hydrothérapie, des soins esthétiques et même de
l’épilation (important pour le trip en amoureux). Enfin
le hammam est libre d’accès, vous pouvez donc à loi-
Evasion vers Marrakech
Le LUXe PoUR toUS !
Texte Gaspard Delahaye
Photos DR
20 —
sir pénétrer à tâtons dans un nuage de vapeur dense
et chaude, afin de purifier votre corps et votre esprit.
visiter Marrakech.
Pour être honnête, sur les 5 jours de vacances, nous
en avons passé 3 à l’hôtel. Il faut dire que quand on
se trouve dans un si joli décor, on n’a pas envie d’en
bouger. Je l’avoue, on a passé nos journées à lire au
bord de la piscine, manger, dormir, profiter du soleil,
tellement l’hôtel est agréable. En plus El Miria n’est
pas dans le centre, du coup c’est très tranquille, l’air
est frais et bon, la sérénité règne. Ceci-dit, nous
avons quand même visiter Marrakech, ville sublime,
aux mille trésors. De plus, pour aller en ville, un
taxi bon marché ou une navette, vous conduisent
au centre en 10 minutes. Il nous fut donc facile de
découvrir les souks, la Médina, les ruelles pleines
de charme et les somptueux bâtiments religieux.
Et si vous rêvez de vous évadez un peu plus loin,
l’hôtel propose des excursions à très bons prix
dans le Sahara marocain, à la découverte de
la vallée des roses et des dunes de Chegaga.
Enfin, me voilà de retour à Paris. J’ai testé le 5 étoiles
bon marché, je suis relaxé, je suis de bonne humeur,
ma copine aussi. Mon salaire n’a pas augmenté
et Paris est toujours aussi stressant, mais je sais
désormais qu’à 3 heures d’avion, un petit coin de
Paradis peut me faire tout oublier.el Miria Palais Riad Marrakech
Ouahat Sidi Brahim
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le bon look Photo Arnaud Chaillou
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Veste La Fée Maraboutée
Bottes La Fée Maraboutée
24 —
le bon momentle bon moment
Mieux que l’affaire dSK, Top Chef et la Ligue 1, nous
voilà partis pour une saison haletante.
Comment ne pas saliver d’avance à l’idée de l’année
qui s’annonce, avec son lot de suspens et de coups
fourrés, de retournements et de coups de théâtre ?
Comment ne pas trembler de bientôt choisir un nou-
veau président, voire de garder le même ? Et com-
ment ne pas jouir de pouvoir influer par nos
votes sur le destin du monde ?
Sauf que, me direz-vous, l’his-
toire nous a appris à ne pas ver-
ser dans l’euphorie et à nous
méfier des promesses qui, on
le sait, n’engagent que ceux,
etc.
Bien sûr, il y eut Mitterrand,
jurant de rompre avec le capita-
lisme avant de glorifier Tapie. Bien
sûr, il y eut Chirac, dévoué à la fracture
sociale avant d’être frappé d’amnésies répétées.
Bien sûr, il y a Sarkozy, qui nous citait Jaurès avant
de nous sortir Carla. A chaque fois quelques mois,
quelques semaines d’euphorie suivies d’un long
remords.
Faut-il pour autant renoncer ? Devons-nous fuir les
femmes, sous prétexte que certaines vieillissent
mal ? Devons-nous déserter la fête, quand certains
vins filent la gueule de bois ? Et faudrait-il bouder
l’été au nom de l’hiver à venir ?
Et puis vous me permettrez de ne pas souscrire tout
à fait à cette lecture rétrospective des choses, de
continuer à croire que ces échecs, pour la plupart,
étaient inscrits dans les promesses qui
les ont précédés. Car ces braves gens
n’étaient pas seuls, ni tombés de
nulle part. Ils arrivaient lestés
d’un passé et d’alliances… Et
vous y avez cru, vous, à Made-
lin luttant contre la fracture
sociale ? à Hortefeux disciple
de Jaurès ? Pour ne pas être
déçu, il suffisait de ne rien
attendre.
Plutôt que de pleurer nos espoirs
envolés, essayons donc d’inverser la
logique. Rompons avec ce messianisme débilitant
qui nous fait systématiquement préférer la promesse
du lendemain aux certitudes de l’heure. Et jouissons
du jeu pour ce qu’il est : un grand moment média-
tique aux airs de tragédie, comme un condensé des
rêves de ce temps.
L’étatde grâce
Texte Pierre-Louis Colin
Photo Arnaud Chaillou
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en 8 ans, le rang de la France dans le classement de
la liberté de la presse, effectué par Reporters Sans
Frontières (RSF), est passé de 11e en 2002 à 44e en
2010… Une place de choix entre la Papouasie nou-
velle Guinée et Chypre, certes, mais une chute libre
plutôt inquiétante pour notre hexagone.
Alors pourquoi cette très mauvaise note décernée
par RSF ? Pas de condamnations, emprison-
nements ou meurtres comme chez nos
camarades chinois, russes, algé-
riens (j’en passe et des meilleurs),
pourtant, la France est montrée
du doigt.
Souvenez-vous de cette
affaire avec laquelle on nous
a longuement rabattu les
oreilles : l'affaire Woerth-Bet-
tencourt, en 2010. C’est lors de
cette trépidante saga que nous
avons découvert la vérité sur la façon
dont le gouvernement s’entretenait avec
les médias: - Par des insultes : le site Internet
Mediapart, qui avait révélé des éléments à charge
pour le dossier Woerth-Bettencourt, ont d’abord été
insultés par des ministres français, qualifiant Media-
part « de site de ragots » et l'accusant d'utiliser des
« méthodes fascistes ».
- Par des vols : les bureaux de Mediapart et du Monde
ont été cambriolés et des ordinateurs portables ainsi
que des CD de journalistes couvrant le scandale ont
disparu. Les bureaux des sites Internet Rue89 et
MyEurop ont également été visités.
- Par des écoutes téléphoniques : Le Monde a accusé
récemment le gouvernement d’avoir fait appel aux
services secrets pour identifier ses sources sur
l'affaire Woerth-Bettencourt, grâce à des écoutes
téléphoniques, soit une encontre à la loi sur la
liberté de la presse qui stipule "il ne peut être porté
atteinte directement ou indirectement au secret des
sources" des journalistes. Le rôle de contre-pouvoir
que peut exercer la presse et qui est capitale pour
une démocratie est donc grandement menacé
au pays des Droits de l’Homme. Fran-
çois Julliard, secrétaire général de
Reporters sans frontières, s’est lui
même exprimé avec inquiétude
sur l’attitude de l’Etat français
envers ses médias : « L’année
2010 a été marquée par plu-
sieurs agressions contre des
journalistes, des mises en exa-
men, des violations ou tentatives
de violations du secret des sources
et surtout un climat lourd de défiance
envers la presse. La majorité présiden-
tielle a eu des mots très menaçants, parfois
insultants, envers certains médias. Ces déclarations
ont eu une résonance mondiale et, dans beaucoup de
pays, le gouvernement français n’est plus considéré
comme respectueux de la liberté d’information ». à
quand des écoutes au Bonbon ? Non ?
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Communiqué Macha Binot
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Octobre, une des plus belles saisons de l’année où
l’été indien fait encore des envieux, où chaque jour on
retarde le retour du manteau (et pour nous, cela reste
une petite victoire !), où l’on pense encore à partir ou
encore rester au bord de l’eau… Octobre, c’est aussi
le mois où l’on peut recommencer à déguster des
vins, vendanges finies, et rééduquer notre palais
à ces breuvages souvent bien plus équilibrés en
bouche que certains des rosés bus ces derniers mois
que nous avions finis de massacrer à coup de gla-
çons fondus !
Le Bonbon vous propose donc de filer du côté de la
région Languedoc-Roussillon et plus précisément à
Montpellier. Au programme, baignades sur les plages
méditerranéennes, dégustation d’huîtres sur l’étang
de Thau et soirée découverte des vins. Cette ville,
capitale de sa région, a cet avantage de bénéficier de
tous les attraits d’une vraie citadine avec un parfum
d’iode à 15 minutes de son centre. Du coup, vous avez
le choix de rendre votre week-end sportif ou plus pai-
sible selon vos caprices. La voile, le kitesurf, le stand
up paddle… En petit mousse ou mode « culture de la
glisse », la Méditerranée vous propose de multiples
choix d’activités nautiques que vous n’avez certaine-
ment pas pu approcher ces derniers mois, invasion
touristique estivale oblige…
Et parce que l’air de la mer, ça creuse, je vous propose
aussi de passer voir les ostréiculteurs de l’étang de
Thau qui proposent des dégustations sur le ponton
de leurs parcs à huîtres. Nous respectons la règle,
octobre est un mois en « R », ces coquillages ne sont
donc plus laiteux et la Bouzigues, de son appellation,
a la caractéristique d’avoir un goût très iodé. Ce goût
auquel vous rajoutez un petit verre de blanc… perfec-
tion ! Mais une question, quel blanc ? En cette période
de fin de vendanges, c’est le moment de reprendre
conseil auprès des spécialistes de cette discipline :
les sommeliers. Définition de ce poste clé de vos
plaisirs gastronomiques typiquement français :
« passeur de messages ». Je tiens cette définition
d’un membre du cercle des meilleurs sommeliers du
monde, Olivier Poussier. Son nom, maintes fois réfé-
rencé sur la toile, a une actualité toute fraîche. Il a
revu la carte des hôtels Pullman France. Et, il a tout
compris ce grand monsieur. Ces critères de choix
sont basés sur les hommes, leurs aspirations, leurs
talents. Il met donc à notre disposition une carte
riche en noms de grands vins à forte notoriété et de
vins issus d’appellations plus confidentielles mais
d’une grande qualité et d’un fort potentiel.
L’invitation est donc toute faite de se lancer dans
une dégustation de quelques appellations, cépages
ou autres bonnes cuvées. Et pour ne pas se sen-
tir ridicule, je vous rappelle qu’il y a quatre façons
d’apprécier un vin : son aspect, son nez, sa couleur
L’été Indien
en teRRoiR dU LAnGUedoC RoUSSiLLon
la bonne destination
28 — 29 —
et son goût. Il ne vous reste qu’à y mettre deux ou
trois jeux de mots bien placés sur votre ressenti
gustatif et olfactif. Un conseil : utilisez de l’abstrait,
de l’incongru, de l’inapproprié, mais toujours avec
conviction pour passer pour un expert ou, tout du
moins, pour un débutant qui s’y tente ! Fin de jour-
née, pour poursuivre notre week-end découverte de
Montpellier, nous sommes donc descendus à l’hôtel
Pullman Antigone du 1, rue des Pertuisanes. L’accent
est porté sur le plaisir des sens dans cet établisse-
ment. Surprise olfactive à tous les étages ! Annoncé
dans le guide de présentation, il est étonnant de se
surprendre le nez en l’air dès que l’on rentre dans le
hall et de se laisser porter par le parcours olfactif
proposé à chaque étage de l’établissement.
Plaisir des yeux et des autres sens lorsqu’on nous a
indiqué les espaces détente après une dure journée
au bord de l’eau…
Surprise olfactive et gustative ! Nous nous sommes
bien entendu laisser conseiller sur la carte des vins.
Nous avons bien entendu voulu nous montrer à la
hauteur des vrais connaisseurs, et nous avons bien
sûr eu un personnel charmant qui a bien voulu croire
Pullman Montpellier Antigone
1, rue des Pertuisanes – 34 000 Montpellier
Tél. : 33 (0)4 67 99 72 72
Réservations : www.pullmanhotels.com
ou www.accorhotels.com
30 —
la bonne parisienne Texte Faustine François
Illustration Agathe The Melon
30 —
les bons p'tits diables Texte Sabine Cassel
Rose la petite fleur qui a du punch Badaboum !
Rose fait de la musique le mercredi, comme beau-
coup d’enfants. Rose n’a pas choisi le piano ou la
guitare. Plutôt surprenante, cette une petite fille de
8 ans a préféré la batterie…
Pourquoi tu as choisi d’apprendre la batterie ?
Rose : Parce que tout le monde fait du piano ou de la
guitare, moi je ne veux pas être et faire comme tout le
monde et aussi je trouve la batterie plus « punchy »
(explication : plus “puissant”)
depuis combien de temps prends-tu des cours de
batterie ?
Rose : Depuis un 1 ans.
tu joues d’un autre instrument ?
Rose : Oui, un peu de piano !
tu veux en faire ton métier ?
Rose : Non, je ne pense pas, je joue pour me défouler.
Je prends mes cours tous les mercredis et je suis tou-
jours contente de retrouver mon prof et la batterie.
tu lis les notes de musique ?
Rose : Oui un peu, bien sûr !
Une batterie c’est un instrument encombrant, tu en as
une à la maison ?
Rose : Mon père va m’en acheter une électrique pour
Noël, parce que dans l’immeuble il y a des personnes
âgées, on ne peut pas faire trop de bruit. Mais j’ai
déjà mes baguettes !
tu joues où avec tes baguettes?
Rose : Sur la table, sur l’escalier, sur mon lit, sur mes
genoux sur un peu partout.
tu as déjà été à un concert ?
Rose : Oui, avec mes parents et moi, je ne regardais
que le batteur.
Pour les enfants qui veulent prendre des cours de
Batterie : the Groove Academy
23, rue Faidherbe 75011 Paris
32 — 33 — 9
le bon jeu Mots fléchés Gérard Simale bon jeu Mots fléchés Gérard Sima
Bord de Seine
C'est le pied en poésie
Passe sa vie au lit
Lou pour un artiste
Entame de gamme
Extrémité
Petit au-revoir
Dans la Cour de Rome
Tient à sa place
Rue du 18e
(des—)
Proche de Paris(Saint-— la Forêt)
Circulent aussi dans la capitale
Rue du 9e
(de la —)Ressortis-sant africain
Renouveler l'air
Autre rue du 9e (P. —)
Récom-penses
Capitaine célèbre
Briser
Preuve de générosité
Derrière un numéro
Suivi des yeux
Moulin mon-dialement connu
Poste de facteur
Se met en boule dans le 19e
Plus d'un à la RATP
Le bio en deux lettres
Suffixe du 1er groupe
Jamais très en forme
A l'intérieur
2
14
12
N'avance plus
C'est du vent
Après avoir reporté une à une les lettres des cases numérotées à l'intérieur de celles contenues dans la frise située ci-dessous,
vous parviendrez à la découverte de notre message mystère :
Monument de Paris
Forme un duo avec Fred
Son am-bassade est située dans le 16e
À l'université de Paris 6
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L e B o n B o n
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le bon écolo Texte Tiphaine Illouz
Photo MR
C’est à quelques pas du métro Cadet que dominique
et Florian ont installé leur « Cave Bio-Bar », un lieu
de dégustation de savoureux vins biologiques choi-
sis par leurs soins. visite guidée.
Ils se sont rencontrés un peu par hasard. Dominique
a longtemps travaillé dans le vin et la restauration ;
Florian, sommelier de formation, s’est fait offrir sa
première caisse de vin à 12 ans. Ensemble, ils ont
fait un tour de France, visité tous les produc-
teurs pour sélectionner, ensemble, leur
gamme de 150 vins. Du Val de Loire
à la Provence, en passant par la
Bourgogne, l’Alsace, la Corse,
la Savoie, et même l’Espagne.
Leurs critères ? La qualité et
le plaisir gustatif ! Pour une
bouteille, comptez à partir de
6,50 €, avec une grande majo-
rité entre 10 et 15 €. Le choix
de vins biologiques s’est imposé
dès le départ « car aujourd’hui, on
en fait de très bons. J’ai une vraie pas-
sion pour les vignerons convertis au bio car
ce choix correspond souvent à un parcours de vie dif-
ficile mais intéressant », nous raconte l’enthousiaste
Dominique. Et outre le goût, le bio est synonyme de
parcelles de terre vivantes et préservées, de raisins
non traités par des pesticides, et de la présence
beaucoup moins importantes de sulfites dans le vin.
Les deux formules salées qu’ils proposent en accom-
pagnement sont également biologiques. La « formule
dégustation » (6,50 €) propose un verre de vin au
choix (ou un smoothie bio) avec une assiette de fro-
mages ou de charcuteries du Cantal. Il faut compter
entre 4 et 6 € pour le verre de vin supplémentaire. La
« formule dîner » (9,50 €), plus copieuse, comprend
une grande assiette de fromages ou de charcuterie,
ainsi que des tartines chaudes, de la végétarienne,
au saumon ou foie gras.
En plus du label « Agriculture Biologique », tous les
vignerons choisis ont signé une charte qualité
« EthicBio » qui assure notamment la
juste rémunération des intervenants,
une mise en bouteille réalisée au
Domaine, ainsi qu’un système de
production agrobiologique basé
sur le respect du vivant et des
cycles naturels (60 % des vins
proposés proviennent de l’agri-
culture bio-dynamique). Le pari
de Dominique et Florian ? : trans-
former cette « Cave Bio-Bar » en
un lieu de rencontre chaleureux où
le vin deviendrait prétexte à l’échange.
Alors, à quand le premier café-philo autour
d’un bon vin ?
Le Caviste Bio
50, rue de Maubeuge
Tél. : 01 48 78 30 03
Horaires d’ouverture : 12h-22h
www.lecavistebio.com
Le Caviste Bio
dU vin, deS hoMMeS et deS hiStoiReS
34 — 9 35 — 9
le bon homme
il y a 9 ans, le maire du 9e arrondissement dédiait
une salle administrative de sa Mairie à une classe de
maternelle. Aujourd’hui, il ouvre une école. Après 10
ans de mandat, l’énergie de Jacques Bravo est donc
toujours au rendez-vous. nous sommes retournés à
la rencontre de ce maire hors pair.
Le Bonbon : Comment s’est passée votre rentrée ?
Jacques Bravo : Très bien ! Nous nous sommes répar-
tis la rentrée des classes avec les élus. Nous avons
enfin ouvert l’école de la rue de Clichy. Pour moi c’est
une grande fierté et un grand bonheur que de regar-
der les vestiges de cet ancien grand hôtel particulier,
remis à neuf pour devenir une école et se tourner vers
l’avenir des enfants. Le poète disait « Il vaut mieux
construire des écoles que des prisons », moi je dis
qu’au moment où les uns suppriment des effectifs
dans l’éducation nationale, les autres construisent
des écoles.
Le mois de septembre a été riche en événements ?
Oui tout à fait. En plus de la rentrée, le 9 septembre
au Square d’Anvers, plus de 100 associations se sont
réunies pour leur forum dédié. Lorsque j’ai pris mes
fonctions il y a 10 ans, il n’y avait que 6 associations
recensées dans le 9e ! Et puis, lors de la journée du
Patrimoine, 9 lieux étaient à découvrir dans notre
arrondissement, dont l’école de la rue de Clichy. Enfin,
le dimanche 25 sept, j’ai participé à une promenade
en vélib’ de 15 kms !
C’est vrai que vous êtes un grand sportif ! Continuez-
vous à courir ?
Je reste marathonien dans l’âme, mais j’ai accédé à
une sagesse nouvelle. J’ai décidé de ne plus prendre
de dossard parce que, dès lors qu’il y a compétition,
je deviens un fauve ! J’ai fait 37 marathons inter-
nationaux : 6 fois New York, 5 fois Chicago, Boston,
Londres, Pragues, Berlin, 12 fois Paris …, Je crois que
j’ai toutes les coupes que je veux ! (rires)
Vous avez encore des ambitions pour le 9e ?
Pour faire un parallèle, quand un marathonien
arrive à la mi-course, il ne regarde jamais derrière.
Aujourd’hui, je suis à mi-mandat et je regarde devant,
même si je suis très fier des projets aboutis. Mon
ambition est de permettre au 9e de regarder sur un
temps long. Je finirai mon programme 2008-2014,
je serai féroce là-dessus car c’est mon engagement
envers les citoyens. J’essaie aussi de prendre de
l’avance. Par exemple, en ouvrant la rue de Clichy j’ai
fait ouvrir 11 classes alors qu’il ne m’en fallait que 6.
J’anticipe et je veux le faire pour tout.
Jacques Bravo 9 AnS dAnS Le 9e !
Texte Jacques de la Chaise
Photo Margaux Bezault
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Vous comptez vous représenter en 2014 ?
Non, j’ai décidé que c’était mon dernier mandat.
Quand j’ai commencé à faire de la politique tout
jeune, j’étais résolument contre le cumul des man-
dats. Que ce soit dans le temps ou dans la géogra-
phie. Je m’étais donc dit qu’à l’âge de ma retraite pro-
fessionnelle, je passerai aussi la main sur le plan des
responsabilités politiques. Je suis au rendez-vous de
ma jeunesse, c’est une décision que j’avais prise à 20
ans et que j’appliquerai. Une équipe de gens jeunes
et en qui j’ai une totale confiance prendra le relais,
un peu comme le relais de l’équipe de France au
championnat du monde de 200 mètres ! (rires) J’au-
rai été maire pendant 13 ans et si j’ai fait ce que je
voulais faire, tant mieux, si je ne l’ai pas fait c’est que
je ne suis pas bon. Dans les deux cas, c’est la même
conclusion. (sourire)
36 — 9 37 — 9
les bons shops
L’Opéra RestaurantUn lieu mythique
Charles Garnier lui-même avait rêvé d’un restaurant
à l’étage, dans la rotonde du Glacier. Cependant, l’ar-
gent manquant, seul un buffet avait été aménagé.
En 1973 puis en 1992, deux projets furent proposés,
mais il n’y eut jamais de suite. On se croyait condam-
ner à courir les rues pour rejoindre notre réserva-
tion à une table lointaine et sans saveur. Mais tout
cela est du passé. En effet, un quatrième projet de
restaurant, L’Opéra Restaurant a vu le jour en 2011,
inauguré le 27 juin dernier par le directeur de l’Opéra
Nicolas Joel.
Ça y est donc, cent trente-six ans après que l’archi-
tecte Charles Garnier l’a appelé de ses vœux, il y a
enfin « un restaurant à l’Opéra », ouf.
Si l’entrée du lieu a été choisie au hasard ? Nenni :
historiquement, c’est là où les Abonnés de l’Opéra à
la Belle Epoque – les vips, donc – étaient déposés
en calèche avant les représentations. Ce qui frappe
d’emblée, c’est le volume de la mezzanine protéi-
forme conçue par la designer Odile Deck qui dirige
l’agence OBDC. Par courbes sinueuses, elle épouse
– sans contact – les formes de la célèbre Rotonde
« Côté Cour ». Au terme de plusieurs années d’opi-
niâtreté, le restaurant a finalement reçu l’avis favo-
rable de la Commission nationale des monuments
historiques pour déployer sa gamme de tons rouges,
noirs et blancs cassés au milieu des ors « Seconde
Empire » du Palais. Depuis le 4 juillet cohabitent
donc sur 700m2 en parfaite harmonie, la salle de
quatre-vingt dix couverts, un bar lounge et une mez-
zanine, à mi-chemin entre les exigences esthétiques
du baron Haussmann et les décors ambitieux du film
2001 L’Odyssée de l’espace ! Nul doute que Marcel
Proust en aurait lissé ses moustaches d’émoi devant
les grandes baies vitrées lovées entre les colonnes
de marbre dévoilant les lumières de la capitale. Côté
carte, c’est le chef Christophe Aribert (ancien de
la Tour d’Argent, deux étoiles aux Michelin, quatre
toques au Gault et Millau…) qui a pris les commandes
de l’auberge de luxe. C’est près de Grenoble, dans le
Restaurant « Les Terrasses », à Uriage, où il travaille
depuis treize ans que fur déniché ce véritable talent
passionné de gastronomie. La cuisine – authen-
tique et contemporaine – mêle produits du terroir de
haute qualité et innovations bienvenues. Constance
et fidélité obligent, l’accueil est assuré tous les jours
de 7h à minuit à l’intérieur ou en extérieur quand les
parasols de la grande terrasse sont de sortie. Ah oui
– avant d’oublier – au bar, le cocktail « Phantôm by
Martini » devrait ravir les plus aventureux. Mais la
composition doit en rester secrète, chhhhhut…
Place Jacques Rouché
Tél. : 01 42 68 86 80
www.opera-restaurant.fr
Ouvert tous les jours de 7 heures à minuit
Texte Antonin Delimal
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les bons shops
Barbe RousseDe la bonne BD pour tous
La jolie barbe rousse de Raphaël a donné son nom
à la boutique, et la passion du jeune homme pour
la Bande dessinée a fait tout le reste. Pas étonnant
que ce féru de BD (il en a plus de 10000 chez lui) ait
ouvert l’unique librairie de ce genre dans le quartier.
Car Raphaël les aime toutes, des plus classiques
comme Tintin, aux plus pointues. Ouvert en avril, au
69, de la rue Rochechouart, Barbe Rousse reçoit 100
nouveautés par semaine et le propriétaire se réjouit
de conseiller tous ses clients. « J’aime l’idée de la
transmission, et j’essaie toujours de comprendre
la personne et de voir ce qui pourrait lui plaire »
explique-t-il. Dans son petit magasin, Raphaël
accueille donc tout le monde, les amoureux de la BD
comme les novices, les enfants comme les adultes :
« Je propose des BD sans bulles pour enfants qui ne
savent pas encore lire jusqu’à des choses assez poin-
tues ». Sa recommandation du mois: Les meilleurs
ennemis de David B. et J.P. Filiu, un cours d’histoire
en BD sur les relations USA / Moyen-Orient. Et pour
les filles, Raphaël vous propose de venir rencontrer
Aude Picault en dédicace le 12 octobre dans la bou-
tique, pour son album Fanfare.
69, rue Rochechouart
Tél. : 01 44 63 79 29
Ouvert du mardi au samedi de 11h à 20h
RAP Authentique havre italien
Qu’on ne s’y fourvoie pas : RAP, ce sont les initiales
de « Ristorante Alessandra Pierini », du nom de la
propriétaire de l’établissement. à l’origine, Alessan-
dra, originaire de Gênes, tenait le « Pasta e Dolce »
de l’avenue de Mazargues à Marseille, un restaurant
italien secondé d’une épicerie fine où elle a œuvré
pendant dix-sept ans. En marge de pépites artisa-
nales de produits transalpins qu’elle propose tou-
jours dans la boutique pile en face, la table où elle
a désormais planté ses pénates ne manque pas de
raffinement. Pour preuve, sa carte – qui change tous
les quinze jours – propose, entre autres, antipasti
de gambas à la truffe noire ou carpaccio de bœuf
au vinaigre balsamique de Modène (mmm…), primi
piatti de tortelli d’aubergine aux vongoles, et secundi
de rôti de poulet à la langoustine, sans aucune pitié
pour nos réticences ! En salle, Giovanni – le serveur
napolitain, qui a vécu à Venise – y va de ses conseils
concernant le choix du vin rouge (la cave abrite de
sérieux Montepulciano d’Abruzzo, ainsi que de
redoutables Barolo Mascarello…). Si la carte revient
grosso modo à 40 € le soir, un menu RAP (comme
rapide) est proposé à 16 € à midi. Un alibi pour y cou-
per peut-il encore être toléré ?
24, rue Rodier
Tél. : 01 45 26 86 26
Texte Antonin Delimal & Marie Raymond
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le bon artisan
Si on vous dit headbands, vous pensez sûrement
Gossip Girl (je m’adresse surtout à vous Mesdemoi-
selles, mais bon, sait-on jamais !) eh bien, rangez
donc vos Blair et autre Serena dans vos magazines,
car ici on est loin du style preppy de l’Upper east
Side. nous sommes rue des Martyrs et les head-
bands sont de véritables bijoux.
La belle Sandrine, Mlle San donc, est un artisan
incroyable. Non seulement elle est adorable, mais en
plus elle est talentueuse.
C’est courant 2008 que celle que ses proches appel-
lent « San » commence ses créations avec des cou-
ronnes en plumes naturelles qu’elle fabrique, selon
ses mots, « sans aucune prétention ». Puis, à la suite
d’un pari entre copines, la jeune femme décide de
créer une page MySpace. Là, c’est la déferlante de
commandes, et au bout de deux mois, le Who’s next
la repère et lui fait gagner le concours Jeune créa-
teur. « Je me suis retrouvée propulsée malgré moi
sur le Who’s next ! C’était ma première expérience et
j’ai complètement raté mon salon !», avoue-t-elle en
riant. Même si elle considère avoir « raté son salon »,
les commandes suivent très vite à l’international.
Sans se prend donc au jeu, elle enchaîne les collec-
tions, et se met même à confectionner du vêtement
« en très petites quantités, ce sont pratiquement des
pièces uniques car je ne veux pas que cela devienne
mass market ». La jeune femme, qui fabrique chaque
pièce à la main, connaît aujourd’hui un franc succès
dans l’Hexagone mais aussi en Asie (Japon, Hong
Kong, Corée).
Pour ses modèles, faits en petites quantités, San-
drine s’inspire de photos de magazines, de shoo-
tings un peu fous, de mises en scène originales. D’un
séjour en Laponie, elle est capable de rapporter des
idées pour une collection d’accessoires et de vête-
ments brodés. Des plumes, de l’or fin, du bois, des
métaux, aucun matériau ne lui fait peur, tout l’inspire.
Et sa dernière collection, inspirée des Amishs, ne
passera pas inaperçue. « J’avais très envie de m’ins-
Texte Marie Raymond
Photo DR
Les headbands
Mlle SanJ’Ai MiS de L’ARt dAnS MeS CheveUX
38 — 9 39 — 9
pirer de cette communauté, mais comme c’est assez
austère, j’ai agrémenté mes créations de broderies »
raconte Mlle San.
Aujourd’hui, ses projets se tournent vers des créa-
tions uniques et une installation définitive en Suède
où elle vit la moitié de son temps. Mais rassurez -
vous, Mlle San restera présente à Paris grâce à son
artisanat qui cartonne en France.
Les créations de Mlle San sont vendues
chez Cancan (30, rue Henry Monnier )
et au Bon Marché
Petits modèles tissés dès 35 €, et 125 € pour le plus
cher des bijoux de tête
Ses bonnes adresses
Traiteur grec Pelops - 13, rue des Martyrs
Rose Bakery - 46, Rue des Martyrs
Cancan - 30, rue Henry Monnier
40 — 9 41 — 9
le bon parisien Texte Thierry Richard auteur de « Paris pour les hommes », éditions Chêne.
Illustrations Agathe The Melon
Petits plaisirs au masculin1 — QUITTER LE MONDE DANS UN VERRE DE MEZCAL
Disparaissez pour un soir en poussant la porte de cette taqueria mexi-
caine du Marais, découvrez le bar à cocktails qui se cache derrière et
remettez votre sort entre les mains de Carina et Joshua, mes barmen
préférés à Paris. Leur « Guêpe verte » est diabolique : elle vous retourne
l’âme. Candelaria, 52, rue de Saintonge, 3e – Tél. 01 42 74 41 28
2 — PARTIR DU BON PIED
Laissez libre cours à votre fantaisie et chaussez des souliers uniques.
Chez Altan, vous choisissez non seulement le modèle qui vous convient
mais vous pouvez également customiser sa couleur, ses lacets… Ce bot-
tier, venu du sur-mesure au prêt-à-porter, est un des secrets d’élégance
les mieux gardés de Paris. Altan, 5, rue Sainte-Beuve, 6e – Tél. 01 45 44 44 76
3 — S’ENIVRER DE PARFUMS RARES
Jovoy est une parfumerie comme on en rencontre peu à Paris. François
Hénin y diffuse avec gentillesse, exigence et pédagogie des parfums in-
trouvables, où anciens et modernes (Frapin, Lubin, Piver, Rancé, Libertin
Louison, Illuminum…) sauront vous habiller de leurs fragrances rares.
Jovoy, 29, rue Danielle-Casanova, 1er – Tél. 01 40 20 06 19
4 — DÉJEUNER EN TêTE à TêTE AVEC PAUL MORAND
C’est un des plaisirs qu’on s’accorde avec parcimonie : déjeuner seul
avec un bon bouquin. Il faut alors savoir coordonner les deux. Un bel
accord ? La prose pressée de Paul Morand et le Bistro Volnay où joli
décor années 30 et assiettes affutées vous transportent loin des jours
grisâtres. Bistro Volnay, 8, rue Volney, 2e – Tél. 01 42 61 06 65
5 — DÉCORER LES SOIRÉES DE VINS ET DE FLEURS
Trouver du vin bio chez son fleuriste, ce n’est pas banal. C’est pourtant
ce que propose cette charmante boutique où des compositions florales,
modernes et de toute beauté taquinent de leurs parfums des bouteilles
de vin et champagne bio. La panoplie idéale pour vos veillées volup-
tueuses. La Fabrique d’Effets, 104, rue Legendre, 17e – Tél. 09 62 37 41 02
40 — 9 41 — 9
Il vous suffit de prononcer le mot magique le Bonbon au moment de payer et vous bénéficierez de l’offre annoncée !
Retrouvez encore plus de bons plans surwww.leBonbon.fr
© MR
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le conte est bon
Connaissez-vous Gateway College ? ecole privée
fondée en 1992, elle est l’un des seuls centres de
formation à destination des jeunes étudiants nor-
végiens désireux de découvrir la culture française
autrement que sur les bancs d’une école « by the
book », chère et impersonnelle. Première singularité
à noter : le centre de formation se trouve dans les
murs du célèbre théâtre de trévise, en plein cœur de
Paris, à deux pas des Folies Bergère, dans un quar-
tier connu pour ses spectacles et sa vie nocturne
bouillonnante. Ce quartier, c’est le neuvième, c’est le
vôtre !
La mission de Gateway College ? Promouvoir la
France et proposer à des étudiants en première
année universitaire un programme personnalisé, qui
s’adapte aux objectifs et goûts de chacun. Entre 12
et 15 heures de cours par semaine, le semestre se
compose de modules alliant civilisation, littérature,
philosophie à des thèmes moins attendus, plus
séduisants, dans l’air du temps, comme la mode, le
marketing… On est bien loin du cours magistral ! A
Gateway on ne se contente pas de s’asseoir à son
pupitre, on apprend encore plus en s’immergeant
totalement dans le pays d’accueil.
L’école norvégienne propose des cours dirigés par
des professeurs impliqués, créatifs et soucieux de
chaque étudiant individuellement. Qui plus est,
elle organise des événements pour ses membres et
pour tous ceux qui souhaitent rencontrer et parta-
ger avec des jeunes gens venus du Nord, tous plus
amoureux les uns que les autres. Visites des plus
belles villes de France et d’Europe, découverte des
quartiers de Paris, des grands monuments comme
des adresses méconnues, circuits dans le neuvième
arrondissement, pèlerinage dans les hauts lieux de
la culture et de la mode parisienne, dégustation de
vin au Théâtre, soirées dans les salles branchées et
mythiques telles le Gibus ou le Bus Palladium : tout
est possible. Sans offrir des vacances, Gateway Col-
lege chouchoute ses élèves et compte bien leur faire
Gateway College
LA noRvèGe SoUS Le ChARMe dU 9e
Texte Agnès Vessemont
Photo Arnaud Chaillou
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vivre pleinement la vie parisienne avec la complicité
de tous ceux qui voudront participer à la promotion
du quartier et de «la parisian touch !»
Vous êtes DJ et vous organisez une soirée ? Pourquoi
ne pas inviter Gateway à venir danser sur vos mix
jusqu’à l’aube ?
Vous êtes créateur, commerçant, restaurateur, col-
lectionneur, galeriste, bouquiniste, historien, ou juste
un passionné incollable sur le quartier ? Pourquoi ne
pas ouvrir vos portes à ce public de têtes blondes
affamées de ce que Paris fait de mieux ?
Soyez nos ambassadeurs et accueillez la Norvège à
bras ouverts !
Il est dit que les étudiants ont du mal à repartir, ne
me faites pas mentir…
Gateway College
Théâtre Trévise 14, rue de Trévise
www.gatewaycollege.no
à ne pas manquer ce mois-ci :
l’école organise une soirée au Gibus le 23 octobre,
avec au programme des groupes norvégiens, et pour
ne citer que lui, Captain Credible. Kommer alle !
Gibus Club - 18, rue du fbg du Temple - 11e
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le bon agenda Agenda des manifestations culturelles
Spectacles vivants
THÉÂTRE
En octobre - Le Cercle des joyeux désespérés de
Karine De Demo, mise en scène Philippe Sohier à la
Comédie de Paris
En octobre - Fais moi une place d’Anthony Michineau
au Théâtre Trévise
En octobre - Entre deux ils mise en scène José Paul
et Agnès Boury au Théâtre de l’Oeuvre
En octobre - Le coup de la cigogne mise en scène
Jean-Luc Moreau au Théâtre Saint Georges
Du 3 au 5/10 - Cabaret New Burlesque à la Cigale
Jusqu’au 2/11 - J’aime beaucoup ce que vous faites
de Carole Greep, mise en scène Xavier Letourneur à
la Comédie Caumartin
En octobre - Anne-Sophie Girard fait sa crâneuse au
Théâtre Le Bout
A partir du 13/10 - Une autre vie de Brian Friel, mise
en scène Benoît Lavigne au Théâtre La Bruyère
Jusqu’au 16/10 - Les monologues voilés d’Adelheid
Roosen au Petit Théâtre de Paris
MAGIE
1/10 - Virtuoses de l’Etrange au Théâtre Trévise
Les 15 et 29/10 - Viktor Vincent au Théâtre Trévise
22/10 - Le Script au Théâtre Trévise
ONE MAN SHOWS
Du 21 au 23/10 - Stéphane Rousseau à l’Olympia
Du 25 au 30/10 - Kev Adams – The Young Man Show
au Casino de Paris
En octobre - Jérôme Daran au Théâtre Trévise
BALLET
A partir du 22/10 - La Source d’après Charles Nuittier
et Arthur Saint-Léon, chorégraphie Jean-Guillaume
Bart à l’Opéra national de Paris
Concerts
1/10 - Ullmann Kararocke au Bus Palladium
Les 3 et 4/10 - Pink Martini à l’Olympia
7/10 - Général Bye Bye au Bus Palladium
7/10 - Cascadeur à la Cigale
A partir du 7/10 - Veronic Dicaire au Casino de Paris
Du 7 au 9/10 - Serge Lama à l’Olympia
8/10 - Madam Jesus & Plimouth Fury au Bus
Palladium
Les 8 et 9/10 - Il était une fois Joe Dassin aux Folies
Bergère
10/10 - Status Quo à l’Olympia
10/10 - Jehro à la Cigale
13/10 - Milow à l’Olympia
14/10 - Crosby et Nash à l’Olympia
15/10 - Zaza Fournier à l’Olympia
17/10 - Lisa Ekdahl au Casino de Paris
18/10 - The Kooks au Casino de Paris
18/10 - Steve-O à la Cigale
Du 18 au 30/10 - Harlem Swing aux Folies Bergère
19/10 - Asa au Casino de Paris
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le bon agenda Agenda des manifestations culturelles
19/10 - Avishai Cohen à l’Olympia
20/10 - Feist à l’Olympia
20/10 - Asaf Avidan à la Cigale
Les 21 et 22/10 - Mama Event au Bus Palladium
24/10 - Olga Neuwirth à l’Opéra national de Paris
les 24 et 25/10 - Julien Doré à l’Olympia
Jusqu’au 25/10 - Faust de Charles Gounod à l’Opéra
national de Paris
26/10 - Nikki Yanofsky à l’Olympia
Du 28 au 30/10 - Pierre Perret à l’Olympia
29/10 - Oldelaf à la Cigale
31/10 - Brigitte à l’Olympia
OPÉRAS
Du 6 au 29/10 - Tannhäuser de Richard Wagner à
l’Opéra national de Paris
Jusqu’au 8/10 - La clémence de Titus de Wolfgang
Amadeus Mozart à l’Opéra national de Paris
Du 13 au 16/10 - La tour d’écru de Benjamin Britten,
direction Jean-Luc Tingaud, mise en scène Olivier
Bénézech à l’Athénée Théâtre Louis Jouvet
A partir du 18/10 - Lulu d’Alan Berg à l’Opéra national
de Paris
Du 19 au 23/10 - L’Egisto de Marco Marazzoli et
Virgilio Mazzocchi, direction Jérôme Correas, mise en
scène Jean-Denis Monory à l’Athénée Théâtre Louis
Jouvet
Musées, Expositions
En octobre - Patrick Fageinbaum, Paris proche
et lointain, photographies au Musée de la Vie
Romantique
A partir du 13/10 - Versailles en Intimité au Cabinet
des Curieux
Jusqu’au 22/10 - Marc Valantin et Tardivo à la
Fondation Taylor
Jusqu’au 29/10 - Jeffrey Silverthorne à la Galerie
Jeunesse
A partir du 25/10 - T’choupi fait son spectacle au
Casino de Paris
Jusqu’au 30/11 - Koktel et Bretzel à la Cible
Jusqu’au 30/11 - Abra’Cabaret à la Cible
événement
11/10 - Hommage à Roland Petit, projections et
rencontres à l’Opéra national de Paris
Exposition
CUIRS à FLEUR DE PEAU
Vendredi 4 novembre 2011 de 10h à 18h
Show room Maroquinerie et accessoires
Samedi 5 novembre 2011 de 15h à 18h
Rencontres pour les amoureux du cuir
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1 — ÉCOLE SAINT-LOUIS FORMATION35, avenue TrudaineTél. : 01 48 78 41 80
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Tél. : 01 48 78 56 82
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7 — CœUR DE SAUMON13, rue des Martyrs Tél. : 01 44 63 75 97
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9 — AU ZAGANIN81, rue de Rochechouart.
Tél. : 01 48 78 12 70
10 — 1001 FENêTRES71, rue Condorcet
Tél. : 01 45 33 03 86
11 — SO ZEN60, rue Condorcet
Tél. : 06 63 73 90 18
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13 — LE CAVISTE BIO50, rue de Maubeuge Tél. : 01 48 78 30 03
14 — LES DOMAINES DE SOPHIE25, rue de la Victoire Tél. : 01 48 74 61 03
15 — CAFÉ LIMO4, place Gustave Toudouze
Tél. : 01 48 78 39 84
16 — WHITE CORNER25, rue de la Victoire Tél. : 01 48 74 61 03
17 — LE CARRÉ D’ENCRE13 bis, rue des Mathurins
Tél. : 01 53 05 81 61
18 — CLICHY OPTIQUE46, rue de Clichy
Tél. : 01 48 74 99 27
19 — AUTO-MOTO ÉCOLE DOUAI40, bis, rue de Douai Tél. : 01 42 82 00 00
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Tél. : 01 40 07 04 67
21 — LE TUMULTE DES MOTS6, rue de Rochechouart
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22 — NO STRESS CAFÉ2, place Gustave Toudouze
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