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Découvrez le magazine Le Bonbon Paris Est (10eme, 11eme, 12eme, 19eme et 20eme arrondissements) du mois de novembre 2011.
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ELLE EST PAS BELLE
LA VIE ?!
Novembre 2011 - n° 22 - lebonbon.fr
PARISEST
1 — EST
édito 'Bon'jour !
MAIS POURQUOI ?
Il y a des jours comme ça, tout part de travers, et la seule problématique plausible qui tourne en
boucle entre mes deux oreilles est : MAIS POUR-QUOI !? Pourquoi, lorsque je fais mes courses dans
des supermarchés, faut-il qu'au moment de payer, je choisisse la caisse des relous, de ceux qui chipotent pendant des heures sur des réductions de quelques centimes qu'ils n'auront jamais… Pourquoi, dans le métro, alors que je suis hyper pressé, une horde de touristes me bouche le pas-sage pour prendre un ticket ? Pourquoi, toujours dans le métro, j'arrive sur le quai quand la rame voulue vient de fermer ses portes ? Pourquoi, bourré la nuit, je me fais gruger le taxi par une bande de lycéens eupho-riques ? Pourquoi le distributeur d'argent est pété, et m'oblige à faire un détour de 3 km pour retirer 20 euros ? Pourquoi la banque, pourquoi la poste, pourquoi la police, pourquoi ma proprio, pourquoi la connerie, pourquoi le poisson pané ? Et surtout, POURQUOI à la fin du mois, je n'arrive plus à trouver mon magazine gratuit préféré, celui qui me donne les bons plans du quartier, qui passe de mains en mains et tient dans une poche de jean's ? À toutes les interrogations précédentes, je ne saurais répondre, mais à celle-ci, je peux vous affirmer, que (mal)heureusement victime de son succès, le Bonbon Est part comme des petits pains et est devenu l'objet de toutes les convoitises. Conseil d'ami : rôdez, après le 1er et le 15 de chaque mois, dans les lieux incontournables de votre arrondissement pour pouvoir l'accaparer, et profiter enfin de ses tuyaux essentiels…
PARCE QUE !
Michael Pécot-Kleiner
Président
Jacques de la Chaise
Rédacteurs en chef
Denys Beaumatin
Michael Pécot-Kleiner
Graphiste
Emmanuelle Labouré
Secrétaire de Rédaction
Marie Dupuis
Contributeurs
Sabine Cassel, Viconexion
Cécilia N’Zaou, Quentin Philibert,
Delphine Martincourt, Gaby Benicio,
Macha, Paula Haddad, Sarah Dahan
Remerciements
L’ami de Merlin, Pierre Jovanovic,
Eric Laurent, Rockin’squat,
Hors humain, Marie, Jean,
King of Salomon, Michal,
le 29 et le numéro complémentaire
le 777
Dreamteam
Antoine, Aurélien, Charles,
Delphine, Julien, Justine, Victoria
Petites annonces
Contactez-nous
01 48 78 15 64
Le Bonbon
31 bis, rue Victor Massé 75009 Paris.
SIRET 510 580 301 00016
ISSN : en cours
Dépôt légal : à parution
Publicité[email protected]
06 86 63 34 00Régie grands [email protected]
Matthieu / 06 50 71 92 71Jean / 06 48 26 88 53
3 — EST
+ 2 spectacles au choixde la saison 2011 /2012
42! plein tarif27! pour les moins de 30 ans
www.colline.fr 01 44 62 52 5215, rue Malte-Brun, Paris 20e
Offre spéciale Le Bonbon
Un abonnement4 spectacles au prix de 3
de Arne Lygremise en scène
Stéphane Braunschweig
librement inspiré de Catégorie 3.1
de Lars Norénmise en scène
Krystian Lupa
+
Lebonbon_offrespe_7.qxd:Copie de Mise en page 1 20/10/11 12:52 Page 1
3 — EST
sommaire
6. Yveline Lee
34. Théâtre de la Colline
10. Mazarine Pingeot
38. Call me Senor
14. Make the Girl Dance
44. Envrac
5. Le Bon Timing6. Le Bon Commerçant
10. La Bonne Étoile12. Les Bons Plans14. Le Bon Groupe
16. Le Bon en Arrière18. Le Bon Astro
20. Le Bon Week-End22. Le Bon Look
24. Le Bon Moment25. Le Casse Bonbon
28. La Bonne Destination30. Les Bons P’tits Diables
32. Le Bon Jeu
33. Le Bon Potin34. Le Bon Spectacle36. Les Bons Shops38. Le Bon Groupe
40. La Bonne Parisienne42. Les Bons Snapshots
44. Le Bon Event
Novembre 2011
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F Ê T E L E L A N C E M E N T D U S I T EW W W . L E B O N B O N . F R
L’EXPOSITION 19.10.2011 - 29.01.2012
CINEMATHEQUE.FR
METROPOLIS PARTY
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RÉSERVATION SUR DIGITICK.COM SORTEZ VOS DÉGUISEMENTS FUTURISTES LES PLUS FOUS !
PLUS D’ INFOS SUR WWW.LEBONBON.FR OU SUR WWW.FACEBOOK .COM/LEBONBON
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DÉGUISEMENTSUGGÉRÉ !
Rachid BadouriRachid Badouri est un personnage entre la fiction et la réalité. Son univers incroyablement créatif nous entraîne de l'humainement drôle au drôlement humain, une bête de scène qui nous plonge au cœur d'une expérience unique et multidimensionnelle. En un mot, Rachid Badouri est une EXCEPTION. Tout le mois de novembre. Théâtre le Temple 18, rue du Fau-bourg du Temple 75011 - www.theatreletemple.com
one man
5 — EST
le bon timing Les évènements à ne pas manquer !
Hell Over Heels Chaud show dans les doudounes, la troupe bur-lesque terriblement charnelle est de retour. Pas besoin d'ouvrir un dictionnaire, les filles de la troupe vous proposent leur propre définition. À travers théâtre et numéros burlesques, elles exploreront plusieurs facettes de l'amour: rencontre, séduction… et scènes de ménage seront au programme. Le 10 novembre. Café de Paris 158, rue Oberkampf 75011
Metropolis PartyLe Bonbon organise LA soirée SF électro. Sortez déguisements futuristes, accessoires de Science Fiction et folies en tout genre ! Le Bonbon investira pour la première fois le mythique Bataclan avec pour thème Métropolis et en donnera sa vision, déguisée, animée et décomplexée. Jeudi 10 novembre à partir de minuit (veille de jour férié). Costumes futuristes = entrée prioritaire - Infos : www.lebonbon.fr
Franck Koutchinsky Club MontmartroisEnvie de Bouger ? Profitez en pour découvrir le CLUB M, nouveau fitness club, sur 700 m2, qui propose plus d'une vingtaine d'activités accessibles à tous dans un cadre magnifique et à des conditions très abordables. Tout y est réuni pour vous rendre l'effort agréable. On y court..... 50, rue Duhesmeet - 60, rue Ordener 75018, le CLUB M au 138 rue de Bagnolet 75020 - [email protected]
événement
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6 — EST 7 — EST
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le bon commerçant
« Je ne sais pas cuisiner ». Voilà donc une excuse que vous ne pourrez plus brandir pour parer les attaques de votre mère blasée face à votre régime à base de pizzas surgelées, hamburgers-frites et autres plats préparés.
Non, vous dis-je, l’ère régressive est bel et bien ter-minée ; profitez de l'hiver et de ses jours grisonnants pour colorer votre assiette et pour découvrir les plaisirs de la table, grâce à l’Atelier de Lili, première école de gastronomie ultramarine à Paris. Dirigée par la Réunionnaise Yveline Lee, cette école de cuisine a fêté en juin dernier sa première année d’activité. Elle a pour objectif de valoriser la culture ultramarine à travers la découverte du savoir-faire culinaire des Outre-mer. Avec Lili et son Atelier, vous allez décou-vrir de nouvelles saveurs, de nouveaux mets, et la joie de vivre de cette chef d’entreprise fort sympathique.L’école est le prolongement de l’activité première d’Yveline, chef-traiteur dans l’évènementiel. A 45 ans, Yveline est le genre de femme qui vous ébouriffe
et vous emmène (très) loin. Elle se met toujours en quatre pour assurer le meilleur accueil, la meilleure cuisine et le sourire le plus chaleureux aux gens qu’elle reçoit. S’asseoir à sa table, ce n’est pas seulement goûter à une cuisine teintée d’originalité, d’exotisme et de raffinement, c’est aussi partager sa passion et son énergie pétillante. II lui a fallu douze années et autant de courage et de persévérance pour que son projet voie le jour. Après différentes expériences auprès des plus grands, elle réalise son rêve, repère un lieu peu rutilant dans ce quartier qu’elle affectionne et le transforme en resto convivial et agréable. Comme tous les projets de vie, la passion est le moteur, le cœur de l’action. Sa devise préférée : « Il suffit de vouloir pour pouvoir ! ». Et justement, Yveline parle de ce projet avec une passion qui n’a pas faibli au fil des années. Pour assurer une qualité irréprochable à ses produits, elle est prête à faire venir certains ingrédients par avion et choisit ses fournisseurs avec beaucoup d’exigence. Dans une ribambelle de noms de fruits
L'Atelierde Lili
DU SOLEIL DANS VOS ASSIETTES
Texte Delphine MartincourtPhoto Denys Beaumatin
8 — EST
le bon commerçant
et d’épices évocateurs de contrées lointaines et ensoleillées, elle me présente les plats, mets, cocktails et expérimentations qu’elle a imaginés. Née d’un père chinois et d’une mère indienne, ce métissage se retrouve dans ses compositions : elle n’hésite pas à mélanger des aliments du monde entier aux ingrédients de base de la cuisine traditionnelle, à l’image du brassage des cultures qui a marqué son histoire. De son île natale, elle garde la richesse de sa diversité, en alliant l’authenticité de son savoir-faire avec des ingrédients variés. On retrouve dans l’assiette les couleurs éclatantes des paysages de là-bas. Les épices sont reines (curcuma, safran, vanille Bourbon…) et ravivent les samoussas, brochettes, crevettes, Saint-Jacques, aiguillettes de poulet, achards de légumes, ananas et litchis…
Pour un anniversaire, pour un cadeau ou pour soi-même, on peut faire appel à son service irréprochable ou apprendre facilement divers plats qui raviront les gourmets et gourmands. Atelier pour adultes et enfants, traiteur, commande à emporter… Il y aura forcément une formule adaptée à vos désirs, et comme le dit si bien Yveline, avec son accent chantant et toute sa générosité, sa cuisine, « c’est du soleil dans vos assiettes ! ».
L’Atelier de Lili39, rue Saint-Maur 75011
Tél. : 01 48 07 08 61/06 59 31 94 51
8 — EST
10 — EST 11 — EST
la bonne étoile
Professeur de philosophie, écrivain, chroniqueuse sur Paris-Première, mère de trois enfants, Mazarine Pingeot a un agenda bien rempli ! Son quartier, elle y habite depuis des années. Rendez-vous au café Plein Soleil pour évoquer l’âme du 11e arrondisse-ment.
Pourquoi avoir choisi le 11e arrondissement ?Je trouve que c’est un quartier mixte. C’est pour ça que je l’adore. Je constate cette diversité partout, y compris à l’école de mes enfants. J’ai choisi d’y habi-ter il y a longtemps, quand j’avais vingt ans. Puis je suis partie trois ans à Strasbourg-Saint-Denis, pour finalement revenir ici. C’est chez moi. Ce qui est inté-ressant, c’est qu’il y a des microquartiers à l’intérieur du quartier.
Qu’aimez-vous particulièrement dans ce coin de Paris ?Il y a une vraie vie de quartier, commerçante. On connaît ses voisins, ceux de l’immeuble d’à côté. Le fait d’amener ses enfants à la même école crée des liens. On se donne des coups de main, on boit un verre dehors au moment des brocantes. C’est convi-
vial. Il y a très longtemps, j’ai eu des paparazzis en bas de chez moi, et ce sont mes voisins qui m’ont prévenue !
Vous venez de publier un nouveau livre, “ Pour Mémoire ” (éditions Julliard). Est-ce que vous aimez écrire dans les cafés du 11e ?Non. Quand j’étais étudiante à la Sorbonne, j’aimais ce cadre de travail. Maintenant, j’ai besoin d’être chez moi, au calme, pour écrire. Pourtant, je me concentre très facilement partout. Mais j’apprécie de me faire un café, passer un coup de fil, travailler.
Côté librairie, vous aimez chiner dans les rayons ?Oui, j’adore discuter avec un libraire, qu’il me conseille. Dans le 11e, il y a beaucoup de supers librairies de quartier. J’aime particulièrement Libre à lire, un endroit formidable. Maintenant, je dois avouer que pour certaines commandes urgentes, je me fournis sur Internet !
Avez-vous des restaurants préférés ?Je ne sors pas souvent dîner dehors, mais je vais de préférence au Châteaubriand, un bistrot, avenue
Mazarine Pingeot
Texte Paula HaddadPhoto Maxime Letertre
LE GOÛT DES AUTRES
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Parmentier. C’est un endroit un peu bobo mais c’est sublimement bon ! J’aime aussi beaucoup Paris-Féni, pour ses jus de fruits frais, sa cuisine traditionnelle et sa terrasse.
Vous ne regrettez pas l’époque du Quartier latin ? J’ai fait mes études là-bas, j’ai adoré vivre dans ce quartier, mais je n’aimerais pas du tout m’y instal-ler. Tout est très cher. Et puis, il n’y a pas d’endroits familiaux. Ni de mixité. Pour moi, c’est vraiment très important. Je n’aime pas les coins trop chics où il faut toujours être bien habillé. Quand je sors mon chien, j’ai besoin d’être à l’aise ! Je reste fidèle au 11e parce que pour moi, c’est une vraie réussite sociale. Ça devrait être le quartier pilote de tout Paris !
Les adresses de Mazarine Pingeot dans le 11e
Libre à lire 116, rue Saint-MaurParis-Féni 15 bis, rue Ternaux
Ses films fétichesGrease de Randal Kleiser
West Side Story de Jerome Robbins et Robert Wise—
Un son qui tourne en boucleTous les albums de Jacques Brel
— Son livre de chevet
Le Temps où nous chantions de Richard Powers
12 — EST 13 — EST
les bons plans
Les CombustiblesA boire, à manger, à voir, à écouter...
Rares sont les endroits à Paris mêlant musique et bonne bouffe tout en restant rock'n'roll... Le Bonbon ayant trouvé la perle, nous ne pouvions faire autre-ment que de vous donner le tuyau...
Connu comme un incontournable lieu de concert de l'Est parisien grâce à sa programmation éclectique et pointue, les Combustibles ont également su gagner une belle réputation en matière de restauration. Ainsi, si la salle du bas ravira tous les amateurs de musique festive (du punk au reggae, en passant par la salsa) grâce aux choix judicieux de David (ex-patron de la mythique Grosse Caisse), il vous suffira de monter quelques marches pour accéder au restaurant et satisfaire avec gourmandise petites et grandes faims. Sous la houlette d'Eva, responsable de l'étage, une carte du midi faisant la part belle aux produits frais du marché comblera les amateurs de cuisine franche et traditionnelle. Renouvelable chaque jour, celle-ci propose de copieuses assiettes avec une formule à 15 euros (entrée + plat ou plat + dessert) ou 18 euros (entrée + plat + dessert), avec un quart de vin compris. Au menu du soir, une carte fixe vous permettra de déguster, entres autres et à partir de 13 euros, le fois gras du chef fait maison, un hamburger épique (le meilleur de Paris, à mon goût !) composé de pain artisanal, de vrai bon fromage et d'un épais steak haché, et en dessert les plébiscités nems au chocolat (ganache au chocolat
enroulée dans une feuille de brique) et nage de mangue accompagnée de ses sucettes de chèvre caramélisées. Vous pourrez aussi (et bien sur!) vous rafraîchir au bar du resto, et tenter l'aventure de la Guillotine (bière à 8,7°) ou revenir à l’essentiel avec une sélection de vins naturels .
Enfin, impossible de ne pas parler de la déco, puisque l'endroit rivalise d'imagination : en laissant carte blanche aux artistes exposés, les Combus-tibles deviennent un véritable espace d'expression, et se laissent investir par la folie douce de créatifs de tout bord. Rajoutez à cela des rendez-vous ori-ginaux (apéro musical les jeudis soir, lunch after school pour parents et enfants les samedis midis et casse-croûtes à l'ancienne les dimanches) et vous obtiendrez un bon plan très "bonbon" à deux pas de chez vous.
14, rue Abel 75012Tél. : 01 58 51 17 31
www.lescombustibles.net—
Du mardi au samedi de 11h à 2hle dimanche de 17h à 2h
Communiqué Michael Pécot-Kleiner
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R
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les bons plans
W for Wok Miam miam
Lundi, jambon-beurre devant ton ordi. Mardi, kebab en catimini. Mercredi, junk food et c'est reparti. Et cætera, les semaines passent et les papilles se las-sent. Si tu te reconnais dans ces mots, lecteur, tu vas aimer ce qui va suivre.
Imagine un lieu qui te permet de manger sans perdre de temps. Avec un choix presque infini de produits frais, cuisinés devant toi. Imagine 99 combinaisons possibles de légumes, viandes, poissons, sauces et nouilles, soit 99 jours d'expérimentations culinaires à tenter. C'est le pari tenu par deux amis d'enfance qui ont travaillé ensemble pour concrétiser W for Wok. Une alternative intéressante dans une époque où les repas sont de plus en plus écourtés : « Nous croyons qu'il est possible de s'alimenter avec plaisir sans pour autant sacrifier son budget, ni son équilibre alimentaire ».
Les deux compères, d'une trentaine d'années, ont pas mal bourlingué, notamment en Asie ; c'est là que l'idée est née. Ils souhaitaient élargir le champ des possibles en matière de propositions culinaires asiatiques. Pour assurer une meilleure proximité avec leurs hôtes, et aussi les rassurer sur la qualité du service, ils ont souhaité que leurs cuisines soient ouvertes : les ingrédients choisis sont ainsi prépa-rés sous les yeux des affamés. Concrètement, ça se passe comme ça : vous commencez par choisir
votre base : nouilles blanches, nouilles jaunes ou riz. A cela, une base de légumes est automatiquement ajoutée. Les amateurs de légumes pourront égale-ment agrémenter leurs woks de quelques saveurs supplémentaires. Ensuite, vous vous orientez vers la viande (bœuf, poulet) ou les crevettes. Last but not least : vous avez le choix entre différents types de sauces (satay, curry). Les formules (wok simple, wok customisé, wok et boisson ou dessert ) varient entre un peu moins de 8 euros et un peu plus de 12 euros.
Sur place, dans un cadre moderne et sympathique, ou à emporter, il n'y a aucune raison de s'en passer, sauf à ne pas encore savoir manier les baguettes !
12, rue des Petites Ecuries 75010Tél. : 01 42 46 57 74
—www.w4wok.com
Texte Delphine Martincourt
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le bon groupe
La routine vous mine ? Prenez une bonne inspiration et écoutez the son ! Branchez-le à fond les ballons et laissez-vous guider vers un nouvel horizon ! Place à l’interview du duo électro-choc Make the Girl Dance (Pierre Mathieu + Greg Kozo).
Qui est “Make the Girl Dance” ?Pierre Mathieu : Make The Girl Dance est un groupe indépendant fançais de musique électronique, com-posé de Greg Kozo et moi-même. Le 12 mai 2009, nous produisons notre premier single, Baby Baby Baby, qui fait un énorme buzz grâce à ce fameux clip de la femme nue, rue Montorgueil à Paris. Ce tube servira pour la pub de la Victoria’s secret et à la vidéo de Guitar Hero 5.Greg Kozo : Puis on continue, en juin 2010, avec notre titre Kill Me et en octobre avec Wall Of Death.
Quand vous êtes-vous connus ?P.M : Le 31 octobre 2009, trois ans jour pour jour avant la sortie de l’album, c’était un bel hasard. On jouait à l’Alternative. Et avec le temps, on s’est un peu allumé et notre flamme s’est déclarée. (rires)G.K : C’est bientôt notre date d’anniversaire de mariage !
Pourquoi le nom de “ Make the Girl Dance ” ?P.M : Lors d’une interview de Franz Ferdinand, l’inspi-ration m'est venue en lisant : « Pourquoi faites-vous de la musique ? » F.F : « To make the girl dance ! »
G.K : Et depuis, nous avons donné naissance à notre fille, notre enfant qui danse tout le temps …
Vos projets actuels ?P.M : La sortie de notre album est de cultures mélan-gées et à plusieurs tiroirs. Avec des chansons soft, pop et hard passant de Lisa Li Lund, à Marie Flore, Little Barrie… G.K : On jouera le 10 nov. à Frevo, le 11 nov. à Stras-bourg, le18 nov. à Nancy, le 25 nov. à Stuttgart, le 26 nov. à Biarritz, le 2 déc. à Toulouse, le 3 déc. au Nou-veau Casino, et le 25 déc. on fêtera Noël en famille, car c’est important.
Vos influences, vos inspirations ?P.M : J’aime : Phœnix, Justice, Daft Punk, Iggy Pop, Birdy Nam Nam, Run DMC et AC/DC… J’ai eu mon époque punk, house, rock, puis tu mélanges tout ça et ça nous donne de l’électro à la french touch !G.K : Je suis éclectique, mais ça n’empêche pas que l’on peut trouver des perles comme du Booba et du Michel Delpech.
Vos lieux préférés de Paris Est ?P.M : Chez Jeannette et chez Papa, Paris 10 ; le Bata-clan et le Nouveau Casino.G.K : Le Battling Club pour y faire de la figu et pour servir de sac de frappe.
www.makethegirldance.com
Make The Girl Dance
TAKE YOUR CHANCE !
Texte ViconexionPhoto Les Michel
16 — EST
le bon en arrière
Nous le savons tous, le quartier de la Bastille véhicule bien des faits historiques, aujourd'hui il est resté un lieu de rassemblement, généreux en endroits chaleureux et plutôt prisé des Parisiens. Mais il est des années bien plus sombres, lorsque le quartier de La Roquette ne générait pas le même enthousiasme, bien au contraire.
Les prisons de la Grande et Petite Roquette ont été inaugurées suc-cessivement en 1830 et 1836, prin-cipalement dans un souci d'or-ganisation de l'incarcération, concernant les femmes et les jeunes détenus, mais aussi et surtout les condamnés à mort.En effet, en 1851 les mises à mort ont désormais lieu à l'entrée de la Grande Roquette, avec la ter-rible « Veuve », qui aura servi à la condamnation de 69 personnes.A cette époque, les exécutions sont effec-tuées publiquement, et le lieu où était entrepo-sée la guillotine génère naturellement des rumeurs, rue de la Folie-Régnault, et est vite surnommé « Le Hangar de la Veuve ».Mais au cours des années 1890, des intellectuels s'unissent pour dénoncer les conditions dans
lesquels sont détenus les condamnés à mort. Félix Faure fait alors fermer, en 1899, la Grande Roquette, et les prisonniers sont transférés à la prison de la Santé. Cependant, la Petite Roquette reste, elle, en activité, et devient officiellement une prison pour femmes dès 1920.Par ailleurs, suite à la loi interdisant les sentences à
mort en public, en 1939, le site est désigné comme lieu d'exécution des femmes à
Paris jusqu'à sa fermeture en 1974.
Il est des pavés que l'on foule en ignorant ce qu'ils ont porté comme histoire.Tant de lieux aux emplois mul-tiples, témoins muets d'une his-toire parfois murmurée, parfois
hurlée dans les heurts.Des instants sinistres qui s'im-
prègnent discrètement pour se faire oublier, se laisser remplacer par la vie
et les joies.Et dans cette rue de la Roquette, où l'on aime
aujourd'hui folâtrer, n'oublions pas que circulaient, il y a un siècle, les ultimes minutes de vie des victimes de la Veuve.
Le Hangar de la VeuveET LES PRISONS DE LA ROQUETTE
Texte Amandine ThireauPhoto DR
- Les derniers spots où sortir - L’actu de votre quartier - Les événements culturels
18 — 19 —
le bon astro Texte Gaya et son équipe
BELIER 22 mars / 21 avril
Vous serez à fleur de peau et aurez la larme à l’œil. Certes, l’influence de Vénus amplifiera vos émotions, mais elle vous apportera également un pouvoir de séduction à toute épreuve. Donc laissez vous aller c’est le mois de l’amour. Profitez comme il se doit de ce mois fort en sensations et utilisez votre séduction pour atteindre vos objectifs professionnels !
TAUREAU 22 avril / 21 mai
Vous poussez parfois le bouchon un peu trop loin. Ne faites pas payer à votre entourage vos déboires pas-sés. Vous avez des facilités et vous en jouez ! Mars entrera dans votre signe ce mois-ci et pourrait bien faire voler bon nombre de vos certitudes ! Une invita-tion inattendue apportera des réponses insolites qui vous serviront pour votre avenir professionnel.
GEMEAUX 22 mai / 22 juin
Mettre de l'eau dans votre vin n'est pas votre fort, mais vous n'aurez pas le choix ce mois-ci. N’ayez crainte, votre diplomatie légendaire viendra à bout de vos doutes. Vous aurez un peps à faire pâlir les plus vigoureux ! De plus, vos conseils vaudront de l'or, alors, ne les gardez pas pour vous.
CANCER 23 juin / 21 juillet
Ne criez pas trop fort, les murs de votre bureau ont des oreilles ! Vos nouvelles idées risquent de provo-quer des réactions vives parmi vos collègues. Jalou-sie ? Mars fait souffler sur vous un vent de rébellion, mais prenez garde, surtout si vous attendez que votre direction vous suive sur votre projet qui vous tient particulièrement à cœur !
LION 22 juillet / 23 août
C'est le mois de l'amour pour les natifs du lion. Vous redécouvrez certaines odeurs, certaines caresses qui vous ont ému, vous qui aviez mis l’amour en der-nière position sur vos priorités. Une voie inattendue vers de nouveaux horizons pourrait bien vous désta-biliser. Beaucoup de joies et de plaisirs s'offrent à vous, en particulier en fin de mois. Ouvrez les bras et accueillez-les !
VIERGE 24 août / 23 sept.
Des sourires, des regards, tout sera réuni pour égayer votre mois de Novembre. C’est un mois placé sous le signe de la communication. Votre entourage sera aux petits soins et vous n’aurez qu’à vous laisser chou-chouter et profiter de l’instant présent. Prenez garde, cependant, à ne pas oublier d’atteindre les objectifs que vous vous étiez fixés pour cette nouvelle rentrée !
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le bon astro Novembre 2011
Vous avez des questions, nous avons les réponses. Appelez Gaya et son équipe.Audiotel 7/7j et 24/24h au 08 92 68 29 29 (0,34 cts la minute).
En RDV Privé au 01 75 43 08 55
BALANCE 24 sept. / 23 oct.
Vous devrez balayer devant votre porte ce mois-ci. Il serait temps de prendre les bonnes décisions ! Evi-tez de vous poser trop de questions, en particulier sur des sujets qui ne vous concernent pas directe-ment. L’expérience que vous avez acquise dans le passé vous permettra de vous engager sur de nou-velles voies. Alors foncez !
SCORPION 24 oct. / 22 nov.
Les commérages iront bon train et vous risquez de douter de vos capacités. Restez vigilant car votre ca-ractère impulsif vous jouera de vilains tours, comme d’habitude vous parviendrez à composer avec cet aspect de votre personnalité pour mieux rebondir ! Côté cœur sachez prendre des risques, jetez-vous à l’eau, vous ne serez pas déçu…
SAGITTAIRE 23 nov. / 22 déc.
Vous qui vouliez recevoir des démonstrations d'af-fection vous serez servi ! Vous passerez le mois sous la couette à vous réchauffer contre votre partenaire ou en famille. Si vous êtes célibataire l’amour arrive enfin… Vous pourriez bien croiser l’être qui cham-boulera votre vie si vous ouvrez bien les yeux !
CAPRICORNE 23 déc. / 20 jan.
Vous devrez d’abord conclure ce qui a été entrepris pour avancer. Évitez de multiplier les chantiers. Vous allez tirer un trait sur le passé… Quel bonheur ! Vous allez enfin pouvoir créer une nouvelle vie et de nou-velles activités. L’influence de ce mois vous protè-gera, soyez-en sûrs ! Surprenez-vous et surprenez-les !!!!
VERSEAU 21 jan. / 19 février
À force de jouer les glaçons ambulants, vous allez faire fuir tous ceux qui oseront s’approcher de vous. Et cela pourrait avoir des répercutions sur le plan professionnel… Attention, vous pourriez bien faire échouer vos projets ! Un petit effort : affichez votre plus beau sourire et réchauffez tout ça !
POISSON 20 fév. / 21 mars
Il est grand temps de mettre à profit tout ce que vous avez appris. Vous êtes en train de préparer votre hi-ver, un petit relooking d’intérieur serait le bien venu ! Bref prenez-vous par la main ; exercice, gymnastique ou massage afin de vous permettre d’atteindre vos objectifs. Vous avez rencontré l'amour de votre vie, chouchoutez-le bien !
20 — 21 —
la bonne destination Communiqué Macha BinotPhoto DR
La rentrée nous a tous fait nous ré-inscrire dans des clubs, des loisirs, des échappatoires à nos vies stressantes.
Quoi de plus agréable que de passer l’hiver en jeu d’équipe ou en individuel à vouloir se surpasser dans une compétition en dehors de celle du bureau ? Esprit d’équipe, esprit corporate ou esprit de compé-titeur, on brûle tous d’envie de se faire connaître par autre chose que notre fonction au sein du bureau. Une belle passe, un revers dont on parle encore devant la machine à café. Non pas celui du revire-ment de situation dû aux détournements des objec-tifs de la boîte mais bien celui sur terre battue qui a permis à Jean de battre Paul, nos deux fidèles aco-lytes de l’édito du Bonbon EST du mois de Juin 2011. Nous même avons notre équipe… de football au sein du Bonbon avec joueurs, entraineurs et Pompom girls ! Une fois tout ce petit monde recompté, nous avons trouvé un bon plan pour se déplacer dans les compétitions.
Les Hôtels Ibis ont créé une offre dédiée aux sportifs. Dans 312 hôtels en France et 500 en Europe, IbiSport s’adresse aux sports individuels, collectifs ou intel-lectuels - entraineurs, arbitres, médecins ou diri-geants - dans le cadre de compétitions ou de mani-festations sportives. Du coup, nous voilà partis dans de grandes envolées et de belles perspectives sur l’équipe du Bonbon ! Plus de raison de se freiner dans
l’ascension sportive de l’équipe ! Pour 17 ! par per-sonne en chambre double, l’offre IbiSport s’adapte même aux calendriers des compétitions avec ce tarif disponible le week-end (vendredi, samedi et dimanche), les jours fériés et les veilles de jours fériés ! Ils ont même prévu des salles de réunion pour le dernier briefing tactique avant la rencontre et la victoire sur l’adversaire ! Les check-out se font jusqu’à 17h pour se reposer de cette victoire bien méritée ce matin-là ! Des tables de massage sont même mises à disposition pour éviter la courbature du lendemain et sur-lendemain. Ils ont réuni tous les services qui nous permettent, à nous, grands com-pétiteurs, de mettre toutes les chances de notre côté pour remporter la coupe.
Et quoi de plus agréable que de passer la ligne d’arri-vée du Marathon que l’on avait prévu de faire en 4h30 avec un timing parfait, quoi de plus jouissif que de marquer le but décisif ! Au moment où ce texte est écrit, la France s'incline héroïquement devant les All Blacks, Tony Parker est revenu passer la saison avec son équipe de Villeurbanne, on vient de gagner deux matchs au Bonbon… La fameuse expression « Anima Sana In Corpore Sano » ne peut donc que s’appliquer d’autant qua ça fait du bien au corps et aussi à l’es-prit.
Bonne compét ! Au plaisir de se croiser dans les cou-loirs des hôtels Ibis.
Le sport, ça te gagne!!
PLUS AUCUNE EXCUSE POUR NE PAS GAGNER !
la bonne destination
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HOTEL IBIS SPECIAL SPORTIFSwww.ibishotel.com
VirginieAcadémique : Repetto / Veste : Uniqlo
Bracelets : Marion Godart / Mitaines : Maison FabreSac à dos : Paul Smith
Casque audio : IN 2—
Virginie est DA, conceptrice pub free-lance
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le bon look Photo Amélie Chassary www.ameliechassary.com
Styliste Anthony Lee Watson
AntoineFuseau détourné en manches longues : Repetto
Gilet Teddy : Paul SmithBracelet porté en collier : Marion Godart
Casque audio : IN 2—
Antoine est co-créateur de Terebenth
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le bon look
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le bon moment
Elles étaient douces, les militantes de ma jeunesse. On allait les épier à la sortie des réunions de section, on les quêtait tractant devant l’entrée des facs, on observait leurs petites fesses de meetings en hap-penings. On les regardait faire et on aimait l’avenir que leurs programmes politiques nous vendaient : un monde où le pouvoir serait enfin livré aux mains fines de ces troublantes prosélytes.
Certains de mes amis ne juraient que par la gauche, convaincus que c’était là qu’on trouvait les plus fraîches, les plus généreuses, les plus ouvertes aussi. Ils rôdaient à Tolbiac ou à Solférino. D’autres aimaient la rigueur de ce qui s’appe-lait alors le RPR. Ils croyaient aux collants noirs, à l’aisance des brushings et à certaines manières de rire sans se livrer. Ils fréquentaient Assas et rêvaient à Sciences-Po.
Et puis la vie a fait son œuvre, on a peu à peu oublié la chaleur anxieuse des discussions échevelées où l’on se prenait par le bras pour appuyer nos argu-ments. Les jeunes filles ont grandi, sont devenues des femmes. Et il faut aujourd’hui l’admettre : ce ne sont pas leurs voix fluettes que nous venons écouter dans les salles chauffées des meetings, mais tou-jours celles de vieux messieurs ou de vieilles dames austères.
Et pourtant, à y regarder de plus près, ces réunions bruyantes ne sont pas tout à fait désertes. Qu’y voyons-nous ? Des nuées de jolies jeunes femmes, certaines même très jolies, qui s’agitent et pépient dans l’indifférence générale. Militantes ? Même pas : journalistes !
Car le développement des nouveaux média a multi-plié les canaux en abaissant les coûts, entraînant de
manière mécanique une sur-représentation des jeunes et des femmes, toujours
les plus nombreux dans les métiers mal payés. Et le machisme des
patrons de presse a fait le reste : un recrutement très orienté autour des qualités physiques, l’idée aussi que pour recueillir les confidences des politiques,
une paire de jolies jambes montées sur des talons était un
excellent viatique.
Celles-là prendront-elles le pouvoir dont les militantes d’autrefois n’ont pas encore su se saisir ? Leur éclosion permettra-t-elle une méta-morphose équivalente de la classe politique ? Il faut de tout cœur l’espérer, et rêver à un monde où les estrades des meetings seraient occupées par des femmes en robes courtes, auxquelles de vieux journalistes bedonnants, envoyés par leur patronne trentenaire et sexy, mendieraient en bafouillant quelques mots d’interview.
Les bons meetings
Texte Pierre-Louis ColinPhoto Arnaud Chaillou
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le casse bonbon
Le vendredi 14 octobre 2011, le G20 réunissait ses ministres des finances à Paris, Arnaud Montebourg se prononçait en faveur de François Hollande pour le deuxième tour de la primaire socialiste, les Indignés se mobilisaient dans les grandes villes du monde entier et France-Soir annonçait sa disparition en format papier. Mais la véritable info n’était pas là. Sur les coups de minuit, Marie remportait la grande finale de Secret Story 5 devant 3,2 millions de télés-pectateurs !
Voilà, ça c’est important ! Non parce que franchement, les maussades, les pas contents, les fâchés de la planète, on s’en cogne un peu. Ce qu’on veut savoir, c’est si Marie va gagner, si elle va plaquer Geoffrey, pécho Zelko, régler ses comptes avec Juliette ou si elle va enfin poser nue, la bougresse. Quelques heures plus tôt, c’est Koh Lanta qui livrait son lot hebdomadaire de boue et de vers de terre à déguster devant plus de 7 millions de téléspectateurs. Bon appétit.10 ans après les grands débuts de Loft Story, sous la houlette du déjà tordant Benjamin Castaldi, la télé-réalité a imposé ses codes sur la télévision fran-çaise. Pas une chaîne sans son programme estam-pillé « réalité », de l’hertzien à la TNT. La liste de ces méfaits cathodiques est effarante : L’amour est dans le pré, L’étoffe des champions, Danse avec les stars, Les anges gardiens, Les anges de la télé-réa-lité, Moundir cherche l’amour, Moundir cherche son
français etc… Pendant ce temps, la culture disparait silencieusement de nos petits écrans, reléguée en antépénultième partie de soirée. Il y a pourtant erreur sur la marchandise. De réalité, il n’est point question dans cette télévision. On en est même de plus en plus loin. Désormais rodés à l’exer-cice, les candidats sont devenus des acteurs, rému-nérés pour offrir leur intimité. Ils jouent les rôles que la production veut bien leur offrir, monnayant une image qu’ils tenteront de faire vivre à la sortie, en
écrivant un bouquin, un single ou en deve-nant coach sportif. La Marie de Secret
Story l’a bien compris : pas de rêve de star chez la princesse silico-
née, elle veut juste ouvrir une sandwicherie. Preuve qu’elle est pas si débile qu’elle veut bien le laisser croire la Marie.
La réalité, elle est dans les JT, les reportages, les documen-
taires et elle fait bien flipper. Regarder des gamins faire étalage
de leur bêtise, c’est reposant et ça donne l’impression de pas être trop con.
Ce que sanctifie la télé-réalité, c’est l’ère de la confession. L’intime étalé en prime-time, à longueur de journaux people et jusque chez nos politiques. Les fonds de tiroirs, les fonds de poubelles. C’est tout l’art du story-telling. On vous raconte une histoire. Pendant ce temps, la vérité est bien loin. Allez, je vous laisse, je vais me prendre un sandwich chez Marie. Parait qu’elle fait un jambon-beurre suc-culent. J’espère qu’elle a largué Geoffrey… Il a faim le Marius !
Télé RéalitéPOUBELLE STORY
Texte Marius Lacatus
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la bonne expo
Le chef d’œuvre de Fritz Lang fait l’objet d’une expo-sition à la Cinémathèque française du 19 octobre 2011 au 29 janvier 2012. Celle-ci nous fait pénétrer au cœur des rouages du long métrage allemand de 1927, pendant que le Bonbon prépare la soirée électro de cette fin d’année sur le même thème au Bataclan.
Un chef d’œuvre de science-fiction…Film muet en noir et blanc, il nous transporte dans un futur imaginé dès le début du 20e siècle, au centre d’une mégapole de 2026 scindée en deux mondes. Les ouvriers œuvrant sous les sols pour assurer le bien-être des bien loties classes dirigeantes sur-plombant la terre depuis leurs jardins suspendus. Les premiers se rebellent, mais une explosion va donner naissance à un monstre-machine……Retranscrit à la Cinémathèque.L’exposition s’articule selon un parcours dont chaque pièce est consacrée à une séquence du film, six au total (La Cité des Fils, La Ville Ouvrière, La Ville Haute, Le Laboratoire Rotwang, Les Catacombes, et La Cathédrale). Elle présente son univers entre projec-tions et exposition de pièces uniques. Des appareils aux costumes, en passant par des photos plateau (plus de 800) et des dessins originaux jusqu’alors inédits en France, sans oublier la fameuse femme-robot reconstituée par Walter Schulze-Mittendorff. Une collection unique, complétée par des confé-rences et activités pédagogiques.
Metropolis, le futur omniprésent.Simultanément, une version restaurée intégrale du film sort en salle le 19 octobre, et deux rétrospec-tives sont également à découvrir du 18 octobre au 4 décembre. L’une sur Fritz Lang, l’autre intitulée « Cités Futuristes », qui retransmettra les films de science-fiction sur le même thème. Metropolis Bonbon Party.Le Bonbon a choisi ce thème pour sa prochaine grande soirée événement, la Metropolis Bonbon Party, qui se tiendra le jeudi 10 novembre 2011 au Bataclan avec le soutien de la Cinémathèque. L’at-mosphère futuriste grinçante issue de l’univers de Lang incarne à merveille l’essence de l’électro, et donnera vie à un thème à la fois dans la mouvance et complètement décalé, dans l’esprit bonbon. Une version décomplexée sur fond de concerts, DJ sets, performeurs, effeuilleuses et animations pour la soi-rée fantasmagorique de l’année. Plus d’informations sur www.lebonbon.fr.
Soirée METROPOLIS BONBON PARTY au Bataclan le 10 novembre 2011
Préventes disponibles sur Digitick et Fnac Billetterie—
Exposition à la Cinémathèque française51, rue de Bercy, 75012 Paris
Tél. 01 71 19 33 33 - www.cinematheque.fr
Metropolis
Texte Pascaline Lechene
S’EXPOSE À LA CINÉMATHÈQUE ET SE VIT AU BATACLAN
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les bons p'tits diables Texte Sabine CasselPhoto Michel Sedan
Les petites jalousies entre frères et sœurs
Sept enfants entre 6 et 10 ans sont réunis pour un anniversaire : Lili, Deva, Rose, Txomin, Gaspard, Maxime, Manon ont tous un frère ou une sœur.
Avez-vous été jaloux de votre frère ou de votre sœur ? Lili 8 ans : Ben oui ! Parce que je suis à la grande école depuis 3 ans, et depuis tout ce temps, j’ai été la chouchoute de la maîtresse, et maintenant qu’il est dans la grande école, c’est mon petit frère le chou-chou, ce n’est pas juste !Deva, 7 ans : Moi, j’étais un peu jalouse parce que ma petite sœur, on la trouvait un peu plus mignonne que moi, ça me rendait triste. Quand on lui offre un jouet, je lui pique et je lui donne un vieux jouet. Comme elle est petite, la plupart du temps, elle dit rien, mais parfois elle ne se laisse pas faire, elle me tire les cheveux et ça fait mal. Maintenant elle a presque 19 mois, j’aimerais bien dormir dans la même chambre qu’elle, mais mes parents me disent que ça n’est pas possible parce qu’elle pleure trop la nuit. Maxime : Moi je suis jaloux parce qu’elle est plus
petite que moi, on lui donne souvent raison et je dois céder sur tout, pour me venger je la fais pleurer.Manon : Je ne suis pas jalouse de mon frère Maxime !Rose : Oui, j’étais jalouse parce Txomin mon frère était plus grand que moi, il faisait plein de choses qui m’étaient interdites, cela me rendait envieuse et jalouse.Gaspar, petit frère de Lili : À l’école, elle ne veut pas jouer avec moi dans la cour et à la cantine, elle se met avec ses copines et jamais avec moi. Je suis jaloux de ses copines qui m’enlèvent ma sœur. Je me chamaille avec ma sœur quand elle a des cadeaux, je suis jaloux si son cadeau est plus grand ou mieux que le mien.Txomin : J’ai fait une vraie crise de jalousie quand mon père est parti 3 jours au Maroc avec ma petite sœur, et je suis resté à Paris avec Maman. Quand ils sont ren-trés, je les ai boudé. Quelques mois plus tard, c’était mon tour de partir seul un long week-end avec Papa. Finalement, ils sont tous d’accord : on est jaloux, mais c’est quand même super d’avoir un frère ou une sœur.
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le bon jeu Mots fléchés Gérard Sima
Célèbre hô-tel suisse
En a plein la tête
Sigle de voitures
Son artificiel
Précision pour Belleville
A sesSerres (d'—)
Agence de liaison
Peu nom-breuses à Paris
Premier mot au téléphone
Cabaret de la capitale depuis 1946
Rue proche du métro Péreire(Guillaume- —)
Stationde métro(ligne 13)
Au début de la rue de Rivoli
Souvent source de tourments
Permetle choix
Courba
Square du 15e
(Léon-—)
Métal au labo
Atome
SymboliseParis
Mammifère rongeur
Terrestre ou volant
Toutefois
Rue dans le quartier Mai-son-Blanche(13e)
Paul ou Louis ou les autres
Saints d'une rue du 6e et du 7e
Suit le Bus à la boîte
Personnage de la guerre de Troie
Dans la forme pro-nominale
Rue du 16e
(—- Villarceau)
Boulevard du 17e
(de l'—)
Sur la balle à Roland- Garros
15
10 8
Rue du 15e
(Jean-—)
Pratiquée à l'Opéra
Rue du 2e
(de la—)
Pronom
Après avoir reporté une à une les lettres des cases numérotées à l'intérieur de celles contenues dans la frise située ci-dessous, vous parviendrez à la découverte de notre message mystère :
Pont de Paris (d'—)
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B O N B O N
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le bon potin Texte Amandine ThireauPhoto DR
Paris, la ville romantique! Paris, la ville des amou-reux! Excusez-moi de souligner ce léger problème, mais ne serions-nous pas en décalage avec notre réputation ?
Le Parisien a-t-il perdu de sa superbe quant à l'amour, laissant place à l'image du bougon irascible, dévorant les touristes malheureux qui croi-sent son chemin ?
Avoir des amis de différentes nationalités est merveilleux pour s'ouvrir l'esprit, mais c'est fatal pour le chauvinisme. C'est ainsi que j'ai pu actua-liser l'image sexy (ou pas) du Français à travers le monde, et comme ont pu vous dire vos parents un jour : « Qu'est-ce que c'est que ces notes !? »
C'est la Parisienne qui est la plus mauvaise élève ce trimestre, qualifiée, je cite, de : « coincée » et « vaniteuse ». Notre dédain face aux tentatives, par-fois maladroites, pour nous séduire, est de renom-mée mondiale. Bravo les filles! Quant aux hommes, il n'est pas nécessaire de vous pavaner gaiement, vous êtes qualifiés par les étran-gères de « lourds » et « pervers ». De mieux en mieux !
Ce n'était pourtant pas faute d'avoir essayé de nous défendre, et c'est au final en nous cherchant des excuses, à nous, Parisiens, que j'ai cru comprendre où le bât blesse.
En y réfléchissant bien, c'est la Peur qui nous tue l'Amour! Le stress des grandes villes, les sagas
terribles à la télévision ; histoires de viols, d'agressions, de meurtres. Vivre dans
la permanente mise en garde, dans une ville à la criminalité visible, ça
rend méfiant !
Ajoutons à cela des modèles de vie de plus en plus speedés, nous n'avons plus le temps
de nous regarder les uns les autres, il faut faire vite, ne pas se
laisser distraire, et parler le moins possible aux inconnus.
Nous vivons, pour certains, bien isolés dans nos bandes d'amis, fermés les uns aux
autres, bouleversés lorsque le contact se fait, et jouons par conséquent de maladresse dans nos interactions sociales.
Alors hop hop hop, y'a du boulot, aime ton prochain, il te le rendra bien !
La drague à Paris
C'EST MOCHE !
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le bon spectacle
Du 4 novembre au 9 décembre se joue dans un des lieux phares du grand Est parisien « Je disparais », pièce d’un auteur norvégien, Arne Lygre.C’est Stéphane Braunschweig, directeur de la Colline - théâtre national depuis 2010 - qui en assure la création. Un grand théâtre pour un auteur discret à l’écri-ture intimiste, ce qui s’inscrit parfaitement dans la volonté de découverte et de risque qui conduit la programmation de ce théâtre à la fois national et for-tement implanté dans le XXe arrondissement.
La Colline se veut en effet « un théâtre de sens et de questionnement, ouvert sur le monde, curieux de nouvelles écritures et de nouveaux gestes de mise en scène, où l’imaginaire et la fantaisie théâtrale nous font découvrir des horizons, nous bousculent et nous interrogent ».
Un théâtre qui permet de porter un nouveau regard sur des auteurs classiques du XXe siècle tels Ibsen, Brecht ou Pirandello, aussi bien que de découvrir des auteurs contemporains, Marie N'Diaye, Arnaud Mich-niak, Thomas Bernhard… et, bien sûr, Arne Lygre.
« Je disparais », est l’histoire de deux femmes qui doivent fuir le lieu où elles ont toujours vécu. Pour se protéger de cet abandon, elles vont s’inventer des rêves et d’étranges jeux de rôles, se confrontant ainsi à des situations peut-être bien plus pénibles que la leur.
Le spectateur est alors plongé dans des micro-fic-tions où, entre personnages réels et avatars, se pose, non sans humour, la question : peut-on se mettre à la place de l’autre ? Le jeu des sentiments peut-il nous aider à définir la place de l’individu dans la société ?« Le théâtre se doit d’être un lieu de plaisir et de questionnement, mais dans une attitude poétique », ajoute Stéphane Braunschweig.À découvrir, donc.
Et pour sa représentation d’un bonbon en cette fin 2011 ? Son tout jeune fils. Une réponse sensible et spontanée et qui conforte notre envie de nous plon-ger dans son théâtre.
Je diparais de Arne LygreMise en scène et scénographie :
Stéphane Braunschweig
Je disparais
Texte Macha BinotPhoto Élisabeth Carecchio
LE THÉÂTRE SE DOIT D’ÊTRE UN LIEU DE PLAISIR ET DE QUESTIONNEMENT, DANS UNE ATTITUDE POÉTIQUE
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« JE DISPARAIS »du 4 novembre au 9 décembre dans le Grand Théâtre
du mercredi au samedi à 20h30le mardi à 19h30 et le dimanche à 15h30
plein tarif 29 !, le mardi 20 !, moins de 30 ans et demandeurs d’emploi 14 !
—LA COLLINE – THÉÂTRE NATIONAL
15, rue Malte Brun 75020 Paris, Métro GambettaTél.: 01 44 62 52 52
www.colline.fr
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les bons shops Communiqué Cécilia N'Zaou
frais qui ne sont pas forcément des produits nobles qu’il s’efforce coûte que coûte de populariser et de rendre accessible au client avec des petits conseils de cuisine à la clef. D’ailleurs il le dit lui-même : « on est pas obligé de manger du bar toute la semaine, on peut aussi choisir des poissons moins prestigieux en toute sécurité, le choix du maquereau le lundi est un très bon choix ». Sa philosophie ? Permettre au client de faire un menu simple avec un poisson rapide à cuire. Ses mots clefs ? L’accueil, rendre service, des valeurs essentielles pour lui et son équipe !
En somme, une adresse sympathique où l’on peut venir tous les jours de la semaine. Qui a dit que le poisson n’était réservé qu’au vendredi ?! Et puis, la proximité c’est toujours plus agréable que l’am-biance maussade des hypermarchés. Et na…
262 bis, rue des Pyrénées 750209h-13h / 15h-19h30 du Lundi au vendredi
9h-19h30 le Samedi 9h-13h30 le Dimanche
—Métro Gambetta
Poissonnerie Davy CollachotUn nouveau poissonnier dans ton quartier !
Parfumeries, coiffeurs, boucheries... L’interminable rue des Pyrénées regorge de commerçants et de bou-tiques en tous genres. Pourtant, il ne manquait plus qu’une bonne poissonnerie. Eh bien, j’ai le plaisir de vous apprendre que c’est désormais chose faite.
À peine ouverte depuis quelques jours, les habi-tants du coin défrichent déjà l’endroit avec enthou-siasme. Ça ne désemplit pas. Il faut dire aussi que l’enseigne est attractive avec ses riches comptoirs de poissons, coquillages et crustacés, les yeux et les papilles sont immédiatement émoustillés. D’ailleurs, vous ne pourrez pas vous empêcher de contempler le bel aquarium qui juche l’entrée de la boutique. La variété est à l’honneur ! Et quel que soit votre choix, ça respire la fraîcheur. Et oui Davy Collachot, ostréi-culteur à Noirmoutier, n'a pas échappé à la tradition familiale, il fait partie de cette troisième génération de poissonnier, exigent, passionné, son leitmotiv ? Transmettre son savoir, conseiller ses clients. Ses produits ? 80, 90 % de viennent des ports de Vendée qu’il achète à la Criée directement. Pas d’élevage. Sur la totalité de ses références il n’y a que deux poissons d’élevage : le saumon et la dorade royale pour faire un premier prix. Il n’a que des poissons qui arrivent en direct des ports de Vendée. Très bon rapport qua-lité prix : le bar de ligne sauvage est à 29,90 le kilo, la sole, 10! les 4, la sole filée à 39,90, le mulet à 6,90… Il fait aussi de la sardine de région, tout ces produits
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les bons shops
lait) préparés traditionnellement par la belle, comme à la maison !Et puisqu’on s’y sent bien, à la maison, Lady Coo-kie assure les livraisons gratuitement (à partir de 24 !, soit 32 pièces) pour égayer nos goûters et nos papilles, petits veinards que nous sommes : or, ses cookies se conservant 6 jours après fabrication (dans des petits sachets plastiques en garantissant la fraîcheur), on a le temps de voir venir… Même si, chez moi, la boîte ne dure jamais plus de 2 jours !Si elle est une lady d’intérieur, son slogan (« Lady in the city ») n’est pas galvaudé car la pétillante Alex livre également vos restos favoris, chez qui vous retrouverez donc ses biscuits. Et avec une capacité de production journalière de 10 000 pièces, point de jaloux, tout le monde sera servi ! Il paraîtrait même que des partenariats d’exception seraient en vue pour ses chers petits cookies.
Bref, en un mot comme en cent, chers amis, je le consens : ces derniers temps, je délaisse honteu-sement le bonbon pour me gaver des cookies de la lady… Ah, Melody, « Melody, tu m’en auras fait faire, des conneries ! ».
9, rue Guillaume Bertrand 75011Tél. : 01 48 07 88 87www.ladycookie.fr
Lady CookieParis City en appétit !
Ça, c’est l’histoire de Melody… un adorable petit cookie devenue l’égérie des grands et des petits. Faut dire qu’elle a tout pour elle, Melody : 100 % naturelle (si si, de partout), croquante, moelleuse, fondante et sexy, toute emballée dans son petit sachet plastique logoté “Lady Cookie in the city”. Et surtout, elle est unique et pareille à aucune autre, à l’instar de chaque biscuit concocté par Lady Cookie (AKA Alexandra Larangot) ! Ah, Melody, si délicieuse enfant, que j’ai croquée en un instant…
Melody, je l’ai rencontrée par hasard au fond d’une boîte de cookies rappelant instantanément les fameuses boîtes de doughnuts US, purs symboles de l’esprit yankee : cette association d’idées prit d’ailleurs tout son sens lorsque j’appris qu’Alexandra Larangot avait obtenu un bachelor en marketing et un MBA à New York, avant de devenir Lady Cookie. Ainsi, après avoir croqué la Big Apple à belles dents, cette jeune femme de 27 ans (« et un jour maman ! »), qui incarne à merveille notre jeunesse entreprenante, moderne et dynamique, allait se lancer un défi : créer les meilleurs cookies au monde. Qu’à cela ne tienne, plutôt que de laisser à d’autres le soin de le faire, Alex se retroussa les manches et enchaîna seule les fournées, jusqu’à mettre au point une recette déli-cieuse et unique : des cookies 100 % naturels, sans conservateurs, en deux tailles (75 cents les gros, 45 les petits) et trois parfums (choco blanc, noir et au
Texte Quentin Philibert
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le bon groupe
Focus sur Call Me Senor, un duo de la capitale qui sévit depuis deux ans avec une électro-pop aussi fun que régénérante.
Les Parisiens JB et Alex ont tous les deux grandi aux quatre coins de l’Europe, ils sont par conséquent “polyglottes”. Et il semblerait bien qu’ils aient voulu le faire savoir à tout le monde puisqu’ils ont décidé de nommer leur groupe Call Me Senor. Mais n’ayez aucune crainte, ils ne font pas dans le rock mariachi mais plutôt dans l’électro-pop claque fesses. Celle qui donnerait même envie à la plus prude de tes copines d’enlever directos sa petite culotte en coton après avoir écouté leurs morceaux, plus enivrants les uns que les autres.
L’efficacité de leur musique se traduit par des beats ravageurs alliés à des mélodies pop savamment arrangées et des paroles chantées en anglais, à la fois drôles, cyniques et potaches. Après tout, leurs influences sont très larges, puisqu’elles vont des Beatles jusqu’à El Guincho ! Et puis, un groupe qui
cite tour à tour Steffi Graff et Marky Mark dans une même chanson ne peut pas être mauvais, bien au contraire !Mais s’il nous fallait les associer à des formations actuelles, on pourrait voir en eux un ovni, hybride de Kasabian et Kakkmaddafakka, les filous tout droit venus de Norvège (et produits par Erlend Oye de Kings of Convenience)Leurs deux opus « Oh la la » et « Sex with you », sortis respectivement en 2010 et 2011, ont permis à Alex et JB de se tailler une solide réputation sur scène et, par la même occasion, d’acquérir une base de fans solide et fidèle, majoritairement féminine. Leurs nombreux concerts les ont naturellement menés dans le 11e arrondissement, l’un des coins les plus rock de la capitale ! Alors, quels sont leurs coups de cœur dans le quartier ?
« On a pas mal tourné dans le 11e, le quartier compte plein de bonnes salles où jouer. On est passé par le Pop In, L’international et le Zero Zero, entre autres. Le Zero Zero reste d’ailleurs une très bonne expérience,
Call me Senor
HITMAKERS EN DEVENIR
Texte Sarah DahanPhoto DR
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l’endroit est minuscule, c’est un vrai rade, mais les gens sont là pour se marrer. Ça reste un bon souve-nir » nous explique JB, le chanteur du duo.
« Moi, j’ai une nette préférence pour L’international, le lieu est cool et les concerts y sont souvent bons. On a enregistré notre deuxième EP « Sex with you » vers Oberkampf, donc on traînait pas mal par là-bas, on se posait souvent à La place verte, c’est un bon spot pour se détendre », nous raconte Alex, qui officie à la guitare et aux claviers. Tant mieux pour les riverains, mais fort heureusement leurs activités leur ont per-mis d’exercer aussi leurs talents un peu partout dans la capitale, du Baron jusqu’au Scopitone en passant par la Flèche d’or et le Bus Palladium. La réputation
de leurs prestations scéniques dépasse depuis peu nos frontières puisque le groupe s’est plusieurs fois produit à Londres cette année, notamment au 93 Feet East, dans le quartier branché de Brick Lane. Ils ont également joué dans la mecque de la Britpop, à Manchester, lors du festival Friends of Mine où ils ont partagé l’affiche aux côtés de pointures comme les Buzzcoks, les Black Lips, ou encore Toro Y moi. Alex et JB s’attellent déjà à la préparation de notre cadeau de Noël, à savoir un 3e EP. Et si vous les croi-sez, n’oubliez pas de les appeler Messieurs, car c’est sûr, vous allez à nouveau en entendre parler !
www.myspace.com/callmesenor
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la bonne parisienne Texte Sandra SerperoIllustration Agathe The Melon
Ne vous prenez plus la tête!!1 — TAKE AWAY HAIR !
Un mariage ? Un rendez-vous galant ? Filez au Comptoir à cheveux longs et confiez votre tête en toute sérénité à ses pros de la torsade et du tour-nicoté qui en 30 minutes orchestrent vos cheveux autour d’un chignon ou d’une tresse directement inspirée des défilées (35 !). Le Comptoir à cheveux longs de Didakt : 2, rue du Jour, 1er – Réservation : 01 82 28 30 10
2 — LE COIFFEUR DE LA PLEINE LUNE
Maachi Djelani donne raison à la croyance populaire qui veut que les cheveux coupés à la pleine lune soient plus beaux et repoussent plus vite. Il fait donc nocturne dans son salon chaque fois que la lune est ronde et ça se bouscule devant sa porte ! (forfait shampooing-coupe-brushing 45 !). Maachi Djelani, 40, rue Coquillère, 1er – Tél. 01 42 33 57 47
3 — THE SÉRUM
Le coiffeur parisien 5 étoiles David Mallett s’invite dans notre salle de bain avec son sérum gorgé d’huile de noix de macadamia à appliquer sur les longueurs des cheveux pour réhydrater et retrouver de la brillance. Deux gouttes plus tard, nos cheveux sont nourris, faciles à coiffer, beaux tout simplement. Hair Sérum de David Mallett : shop.david-mallett.com
4 — TOP COULEUR
Dans son salon-labo saturé de blanc, Frédéric Mennetrier nous en fait voir de toutes les couleurs. Cet expert, habitué des studios, pose son diagnostic sur notre chevelure et prépare sa potion magique sur mesure qui fait vibrer les pigments. Résultat ? C’est subtil, harmonieux, et natu-rel. L’Atelier blanc, 6, rue Mayran, 9e – Tél. 01 42 39 62 70
5 — INSOLITE
Pour Lionel Pariente, se faire couper les cheveux est un acte important. Fervent connaisseur de la psychanalyse, ce coiffeur vous révèle votre problématique et vous invite à prendre conscience de votre état inté-rieur en analysant votre cheveu. Bluffant. Salon de coiffure Hair The-rapy, 15, passage Gustave-Leupeu, 11e – Tél. : 01 46 59 25 67.
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Il vous suf"t de prononcer le mot magique le Bonbon au moment de payer et vous béné"cierez de l’offre annoncée !
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©Denys Beaumatin
BIEN PLUS QUE DES ÉVÈNEMENTS, UNE RÉVOLUTION !
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le bon event
Dans la jungle du marché de l’art contemporain, deux jeunes femmes espiègles et déterminées ten-tent le pari, pas si fou, de valoriser les artistes tout en rendant l’art plus accessible : soit, en 1 petit mot (et 2 belles personnalités), de lui « remettre les idées en place » !
En attendant le prochain event “ Rêvez-les ” (du 25 au 27 novembre 2011), rencontre avec ses deux fondatrices de chic et de choc, Mlles Liberty Belac et Victoire Boizard-Terrasse, sans oublier Mousse (leur mascotte) !
BB : Bonjour les filles, tout d’abord, pourriez-vous nous présenter “Envrac” ?Liberty : Il s’agit d’un projet mûri de longue date, qui a pris tout son sens lors de notre première expo organisée fin 2010, pendant 3 jours d’affilée (ndlr : rue Saint-Maur, dans le XIe). Mais attention, le concept “Envrac” ne se limite pas à l’organisation d’évènements. Il a une vocation universelle et consiste en une plate-forme de création multi supports et de valorisation de l'art et des artistes (expos, Web, papier, audiovisuel, site Internet en construction…). Tout cela en interaction avec le public, dans le but de démocratiser l’art contemporain parfois élitiste et peu accessible !Victoire : Et c’est aussi une plate-forme de création
qui permet aux artistes de produire, d'exposer et de vendre leurs œuvres. Pour la petite histoire, tout est parti d’un rêve un peu fou (ndlr : fait lors d’une baignade à Biarritz, où ces deux amies se sont rencontrées il y a 10 ans). Celui de partager les émotions que nous procurait l’art contemporain, d’en faire découvrir la diversité à nos proches et à de parfaits inconnus. Et surtout, de défendre les artistes dont le talent mérite d’être partagé !
BB : Comment en êtes-vous venues à la conception et à la réalisation de projets culturels ?L : Nous avions imaginé créer un atelier galerie-expo, déjà dans le but de matérialiser et réunir tous les arts dans un même “univers”, puis nous avons finalement débuté sur support papier, grâce à des créations regroupant et présentant des artistes différents et disséminés (ndlr : un peu “ en vrac ”, en quelque sorte !). Quant au recrutement, il s’est fait au fil du temps et des coups de cœur, notamment via notre entourage riche en personnalités et en créativité…V : …c’est alors que nous avons lancé le premier évènement “Envrac”, lors duquel nous avons littéralement vu le concept prendre vie et forme : en effet, les artistes que nous avions promus sur support papier se retrouvaient exposés ensemble, pendant tout un week-end ! Nous avons utilisé les spécificités du lieu pour présenter leurs œuvres et
"Envrac"
Texte Quentin PhilibertPhoto Gaby Benicio
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amener le public à participer, en interaction avec celles-ci (ce sera à nouveau le cas à la fin du mois !).
BB : Justement, en quoi consistera ce second évène-ment, “ Rêvez-les ! ” ?L : Notre leitmotiv est toujours le même : « Révéler, créer, informer ! ». La scénographie reposera à nouveau sur ce triptyque : œuvres individuelles des créateurs, œuvre interactive réalisée par un artiste (ndlr : l’an dernier, un ensemble d’élastiques amovibles révélait différentes perspectives sur le lieu et les œuvres, en fonction du placement du public) et une œuvre collective créée avec et par le public.V : Le vernissage aura lieu le vendredi 25 novembre (avec concert live !), le samedi sera centré sur les artistes et des réalisations en direct. Enfin, le dimanche, les œuvres exposées seront mises aux enchères ( les gourmands auront droit à un brunch !). Alors, mon gentil Bonbon, tu seras des nôtres ?
BB : Et comment ! Allez les filles, en conclusion, une question à la con : pensez-vous qu’il faut être peu nombreux pour bien dîner ? (ndlr : elles ne connais-sent manifestement pas cette célèbre contrepèterie : « Il faut être deux… »)L : Je suis totalement d’accord, même si à plusieurs ça peut être sympa aussi !V : Ça dépend avec qui on dîne ! Mais, dans l’absolu, les grandes tablées ça me correspond bien…
Exposition “Rêvez les ! ” (25 au 27 novembre 2011)
7, quai François Mauriac [email protected]
—www.facebook.com/envrac.evenement
twitter.com/EnvracEvenementlacommodeanono.blogspot.com
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le bon agenda Agenda des manifestations culturelles
THÉÂTRE
- Du 1er au 31/11 LE SONGE D’UNE NUIT D’ÉTÉ avec Lorant Deutsch et Mélanie Doutey au Théâtre de la Porte Saint-Martin- Du 4/11 au 31/11 JE DISPARAIS au Théâtre de la Colline- Du 1er au 27/11 HOLLYWOOD au Théâtre Antoine avec Daniel Russo, Thierry Frémont, Samuel Le Bihan- Du 1er au 31/11 MISSION FLORIMONT au Splendid
- Du 1er au 31/11 INDIGNE de Bénureau au Splendid- Du 1er au 31/11 LADY OSCAR au Théâtre de la Renaissance, avec Amanda Lear- Du 15 au 19/11 O MENSCH ! au Théâtre des Bouffes du Nord (poèmes de Nietzche)- Du 22 au 26/11 FRAGILE DANSE au Théâtre des Bouffes du Nord (festival de danse)- Le 28/11 SIMONE DINNERSTEIN au Théâtre des Bouffes du Nord (piano)- Jusqu’au 15/11 LA RIMB au Théâtre du TempsLa vie d'Arthur Rimbaud vue par sa mère. C'est un très beau texte de Xavier Grall, dont l'éblouissante écriture donne une véritable impression d'authenticité à Madame la “Rimb”, mère d'Arthur. C'est une magnifique déclaration d'amour d'une mère à son fils. Cette femme, décrite dans les premiers écrits du poète comme un “monstre”, se
révélera finalement aimante à sa manière, en lui témoignant une présence jamais interrompue. Leur correspondance en témoigne. 9, rue du Morvan 75011.
CONCERTS
JULIETTE KATZ Juliette a 23 ans. Elle chante, écrit, compose avec l’insouciance de son âge. Elle séduit par sa personnalité sans complexe, sa voix sensuelle et unique. Une Blanche, qui chanterait comme une Noire… Une Française, qui chanterait comme une Américaine… Après la sortie de son 1er single “ Tout le monde ”, Juliette Katz revient avec son 1er Ep 4 titres, intitulé “ Avant première ”, qui inclut la chanson “ Vague à l’âme ” en duo avec Sia ! Son premier album, “ Tout va de travers ” sortira en octobre 2011. Tout le mois de novembre. Le Zèbre de Belleville. 63, bd de Belleville 75011
Au Point Ephémère- mardi 1er novembre HTRK + WINTER FAMILY + TROPIC OF CANCER - mercredi 2 novembre FESTIVAL MUSIQUES VOLANTES : GABLE + JESUS CHRIST FASHION BARBE
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le bon agenda Agenda des manifestations culturelles
- vendredi 4 novembre BONAPARTE - samedi 5 novembre BAYONNE ARRIVE PRÉSENTE PROJ’LONGUES dimanche 6 novembre GOÛTER D’ÉCOUTE ARTE RADIO - mardi 8 novembre FESTIVAL MUSIQUES VOLANTES : VERONICA FALLS + EXIT MUSIC + MAI - mercredi 9 novembre SOLILLAQUISTS OF SOUND + ANDY KAYES + LA FINE ÉQUIPE - du 10 au 27 novembre « IL EST INTERDIT D’INTERDIRE ! » – DANS LE CADRE DES RENCONTRES PHOTOGRAPHIQUES DU 10e
- jeudi 10 novembre FESTIVAL MUSIQUES VOLANTES : BASS DRUM OF DEATH + SHINING - vendredi 11 novembre SWEET VANDALS- lundi 14 novembre SMITH WESTERNS /// ANNULÉ - mardi 15 novembre LES RÉUNIONS INFORMELLES : KAISERIN MAGAZINE - mercredi 16 novembre CLUB FOLAMOUR : TWIN SISTERS + 4 GUYS FROM THE FUTURE + COM TRUISE - jeudi 17 novembre JONATHAN WILSON + GUEST - vendredi 18 novembre THE LANSKIES + MALIBU STACY- vendredi 18 novembre et samedi 19 novembre LE GROUPE B, « LES GENS DE PAILLE – UNE ÉPOPÉE DE POCHE »- samedi 19 novembre FESTIVAL ESCAPADES : NADEAH — dimanche 20 novembre FM BELFAST- lundi 21 novembre WYE OAK + CALLERS + MAI - mardi 22 novembre ATELIER 01 : HORS CONTEXTE ? - mardi 22 novembre NEON INDIAN + PURE X + SLEEP OVER- mercredi 23 novembre LOU LESAGE + GUEST - jeudi 24 novembre THE PACK A.D. + DECIBELLES - samedi 26 novembre TANABER - dimanche 27 novembre PINK MOUNTAINTOPS + PINKNOIZU - lundi 28 novembre PURO INSTINCT
- mardi 29 novembre ANIKA + ROLL THE DICE - mercredi 30 novembre TARWATER + BLACK THREAD + BABE RAINBOW
EXPOSITIONS
POP ÉGÉRIE PAR FRANZ SAUNIERDès le 25 novembre 2011, « Pop Egérie », sa nouvelle exposition, va voir le jour à la Galerie Oberkampf, dans
le 11e arrondissement de Paris. Une fois de plus, c’est une collection de plus de vingt portraits représentant les principales égéries actuelles de la pop comme Lady Gaga, Madonna, Amy Winehouse, Rihanna ou Michael Jackson ainsi que des personnalités parisiennes comme la fascinante Bambi, Martine Superstar ou la star française Mylène Farmer.Du 25 novembre au 2 décembre.Vernissage le 25 novembre dès 19hGalerie Oberkampf 103, rue Saint-Maur 75011Horaires d’ouverture durant toute l’exposition de 12h à 19h.
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les bonnes adresses Régie [email protected]
06 86 63 34 00
1 — LA CLEF DU SOL
9, rue des 3 Bornes – 75011Tél. : 06 63 37 73 29
2 — CITROËN PARIS RÉPUBLIQUE
62, avenue de la République – 75011Tél. : 01 49 29 62 80
3 — AUTO ECOLE BELZUNCE
30, rue de Belzunce – 75011Tél. : 01 48 78 19 32
4 — L’HEURE BLEUE
57, rue Arthur Rozier - 75019Tél. : 01 42 39 18 07
5 — BOUCHERIE MILO
1, rue Jean-Pierre Timbaud – 75011Tél. : 01 55 28 69 56
6 — BOESNER
46, rue du Chemin Vert – 75011Tél. : 01 43 57 81 52
7 — LUXOPUNCTURE
66, rue des Pyrénées – 75020Tél. : 06 69 01 06 06
8 — LA BOUCHERIE
30, route des Petits-Ponts – 75019Tél. : 01 49 42 85 96
9 — POISSONNERIE DAVY COLLACHOT
262 bis, rue des Pyrénées - 75020Tél. : 01 46 36 25 06
10 — LE PETIT ATELIER DE SYLVIE GOIRAND
19/21, rue Claude Tillier - 75012Tél. : 06 62 50 68 76
11 — W FOR WOK
12, rue des petites écuries - 75010Tél. : 01 42 46 57 74
12 — CLUB M. PARIS EST
138, rue de Bagnolet - 75020 ParisTél. : 01 43 70 08 08
13 — L’EDEN D’AUDREY – ACHAT D’OR
27, rue Bleue – 75009Tél. : 01 47 70 27 66
14 — ALTERMUNDI
39, rue de Charonne – 75011Tél. : 01 48 05 11 81
15 — MOLLY MOOD
85, rue des Pyrénées – 75020Tél. : 01 43 70 01 40 / 01 43 70 80 17
16 — LES 3 SEAUX
58, rue de la Fontaine au Roi – 75011 Tél. : 09 54 27 86 86
