Paris Centre - le bonbon 01/2011

édito“bon”jour

RÉGIE PUBLICITAIRE06 83 22 97 [email protected]

PrésidentJacques de la [email protected]édactrice en chefSandra [email protected] originalTom & Lé[email protected]édactionAudrey Sberro, Marine Borel, ALP, Juliette Courderc, Adrien B, Justine Levy, Sandra SerperoPhotographesPhilippe Lepaulard, Philippe Servent, Arnaud Chaillou, Adrien Boyer, Alexandre GiannoulatosMaquetteAlexandra PraudIllustrateursPaulina LeonorERRATUMToutes nos excuses une erreur defrappe s’est glissée dans l’adresse Internet de la créatrice de bijoux Julie Sion. Son adresse est : www.juliesion.com StylisteAnthony WatsonSecrétaire de rédactionIvan Caullychurn06 74 63 77 51Grands comptes & site internetMatthieu Lesne 06 50 71 92 71Chef de pubNicolas06 83 22 97 63Petites [email protected] le [email protected]@lebonbon.fr01 48 78 15 64Le Bonbon 31 bis, rue Victor Massé,75009 Paris.SIRET 510 580 301 00016ISSN : en coursDépôt légal : à parutionOJD : en cours de validationImprimeurCentre Impression

janvier 2011 | centre

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LES BonBonS modE d’EmPLoICommEnT PRofITER dES Bonbons

dESCRIPTIf d’Un Bonbon

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lØv organicEnseigneLe nom du commerçant

CoordonnéesAdresse et téléphone

descriptionLe type de commerce

AvantageDéfinition du type d’offre

la boutique du thé bio qui embellit votre quotidien. Thé bio, théières et accessoires.15, rue Montorgueil, 75001.Tél. : 01 40 26 58 41

15 % sur

vos achaTs

sommairemiam miam !

Page 6. k designs

Page 34. pénélope lucbert

Page 10. nubia esteban

Page 38. le bon artisan

Page 14. arnaud maillard

Page 44. anna whisper s.

Page 5. Le Bon TimingPage 6. Le Bon CommerçantPage 10. La Bonne ÉtoilePage 12. Les Bons PlansPage 14. Le Bon ArtPage 16. Le Bon en ArrièrePage 18. Le Bon Look

Page 21. Le Casse BonbonPage 22. La Bonne RecettePage 24. La Bon’BonnePage 26. Le Bon Astro Page 28. Les Bons TuyauxPage 30. La Bonne Séance Page 33. Le Bon Écolo

Page 34. La Bonne FemmePage 36. Les Bons ShopsPage 38. Le Bon ArtisanPage 40. Les Bons P’tits DiablesPage 42. Les Bons SnapshotsPage 44. Le Conte est BonPage 46. Le Bon Agenda


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le Bon timingles événements à ne pas manquer

‘’le colonel oiseau’’ de hirsTo BoyTchev. L’histoire drôle, tendre, émouvante, d’un groupe d’hommes et de femmes mis au rebut d’une société qui les assimile à des fous. Mais le sont-ils vraiment ? Une comédie pleine de fraîcheur qui revient le temps de trois représentations excep-tionnelles. À ne pas rater. Le 13 janvier à 20h et le 14 janvier à 16h30 et 20h au Centre Les Halles Le Marais, 6-8, place Carrée, Paris 4e. Résa au 01 40 18 28 48.

théâtre

shopping

exposition

concert le seigneur des anneauxNon non, pas le film mais bien le concert ! Replongez dans l’une des œuvres les plus primées de l’histoire du cinéma en musique cette fois, avec l’ensemble Talkien et l’Orchestre d’Hollywood. Une autre façon de revivre l’aventure et de s’immerger dans ce monde fantastique. Le 26 janvier à 20h au Grand Rex, 1, bd Poissonnière, Paris 2e. Tarifs de 51 € à 67,50 €.

c’esT les soldes !Amies shoppeuses, le mercredi 12 janvier top départ pour les soldes d’hiver ! Grands magasins, concepts stores, jeunes créateurs, enseignes luxueuses vont faire fondre les prix. Mode, design, déco, le moment est venu de se faire plaisir. À vos marques, prêtes, partez ! Soldes d’hiver du mercredi 12 janvier au mardi 15 février.

‘’aura’’ par arno lamAprès le succès de son exposition ‘’Quelles barbes !’’, Arno Lam revient en captant l’aura des corps pour exprimer leur essence. Légèreté, vérité indécise du dedans, harmonie du for intérieur, chant de l'âme, s'offrent au regard de l'autre. Poétique. Jusqu’au 16 janvier, LM Galerie, 13, rue Charlot, Paris 3e. Tél. : 09 50 54 98 94.

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le Bon commerçanttexte Sandra Serpero / photo ph i l ipp e Servent

Difficile de ne pas se laisser séduire par cette toute jeune boutique de décoration qui exhale un charme singulier et met en scène des univers uniques. Installé dans un ancien atelier du Marais, K Designs fait la part belle aux meubles et objets contem-porains en proposant une sélection pointue de créations signées des designers les plus en vogue. Pilotée par Karen, la charmante maîtresse des lieux, cette nouvelle adresse devrait rapidement devenir un incontour-nable dans le parcours des accros de déco. Découverte.

Un K, comme Karen, qui reprend l’initiale d’une femme de caractère qui à 49 ans, après avoir travaillé au Monde pendant dix ans, a dé-cidé de se consacrer à sa passion : la décoration. Cette ancienne élève de Science Po, aux goûts affirmés, nous fait désormais partager sa vision de la déco et sa passion du contemporain dans sa boutique ouverte depuis sept mois. Dans ce joli espace aux murs en pierres apparentes et au parquet vieilli, une foule de créations au style contemporain, habite le lieu. Ici une éta-gère Joe Colombo, là une énorme pomme de la créatrice brésilienne Lisa Papon, plus loin un fauteuil œuf de Jacobsen ou encore une chaise

Pantone… Si on lève les yeux, on est interpellé par les lustres en fibres optiques du créateur français Emery dont Karen affectionne particu-lièrement le travail « C’est imposant et à la fois incroyable de légèreté ». L’objet le plus atypique de la boutique ? Certainement cette table en bois laqué rose BONBON, qui n’a pas échappé à nos yeux avertis ! « C’est un meuble à part, terriblement glossy ! »

À travers sa sélection, Karen nous parle de ses coups de cœur et fait la part belle à ce qu’elle appelle « le cosy design ». Ce qu’elle aime ? « Décaler les codes pour être au service de l’har-monie. Dans le design, on fait trop d’objets roi, alors que l’harmonie d’un intérieur c’est un en-semble de choses. Moi j’aime l’idée de faire coha-biter les époques et mélanger les styles ». Et même si elle n’est pas contre une pointe de baroque, (elle adore la déco du Lutécia avec ses gros ve-lours), Karen affectionne particulièrement les meubles épurés : « Mon dernier coup de cœur va aux meubles en béton ciré que je propose dans ma boutique presque en exclusivité. Là, on est sur du sur mesure et dans un matériau que j’apprécie particulièrement. » Et puisque nous parlons ma-tière, Karen cite Mondrian dont elle vante les créations : « Ses consoles et ses boîtes en laque sont

K Designs Déjoue les règles Du style


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k designs

absolument merveilleuses. Mondrian est un artiste hors pair, que l’on peut d’ailleurs découvrir en ce moment à Beaubourg dans une grande rétrospec-tive. » On note.

Un conseil déco ? « Le plus important dans un intérieur c’est la lumière, c’est elle qui va donner l’ambiance, bien plus que les meubles. Des spots au plafond et là c’est foutu ! La lumière ça passe par les lampes d’appoint mais aussi par les rideaux et les ouvertures d’un espace, tout cela doit être mi-nutieusement travaillé. » On enregistre.

Le compliment que vous aimez qu’on vous fasse ? « Souvent les gens qui entrent dans ma boutique disent que c’est un lieu atypique, et ça me plaît. »

Esthètes en quête d’objets design, vous savez ce qu’il vous reste à faire !

les adresses de karen Le Trésor, c’est ma cantine, il est en face de ma boutique (9, rue du Trésor, Paris 4e).La Belle Hortense, j’adore le concept bar à vin-librairie de ce lieu (31, rue Vieille-du-Temple, Paris 4e).

k designs8, rue du Trésor (angle rue Vieille-du-Temple), Paris 4e.Tél. : 01 44 54 80 26 Ouvert du mardi au samedi de 11h à 19h et le dimanche de 11h à 19h.

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la Bonne étoile

NUBIA ESTEBAN

texte alp / photo J ean Seb de l igny

Comment j’ai Cuisiné nubia !Rencontre au café le Bûcheron, rue de Rivoli tout près de la place St-Paul, fief de la jolie Nubia, fille de Lio, belle de jour et oiseau de nuit.

Nubia a grandi au cœur de Paris ; quelques classes de primaire, de collège dans le 4e (un saut dans le 19e pendant les années lycée) puis depuis quatre ans, c’est dans le quartier de St-Paul que Nubia vit. Son père, sa mère, ses frères et sœurs – oui c’est le bonheur – y vivent aussi. C’est une histoire de famille. Peu aven-tureuse, elle reste dans « ses repères » et connaît ainsi par cœur chaque rue et recoin de « son quartier de prédilection ».

Avec Nubia, on ne parle pas chiffons ! Direct en cuisine ! Alors non, ce n’est pas le Banana Split de sa maman, la très popu-laire chanteuse Lio, que Nubia préfère, mais la bonne « bouffe » des tables du Marais !

Amoureuse des bons produits, c’est sans ‘’faim’’ qu’elle me parle de ses bonnes adresses : ‘’Le Café Louis Philippe’’ pour les ravioles superbes, l’excellent et dépaysant restaurant ‘’L’escale du Liban’’, les incroyables tapas de la ‘’Bodega 64’’, le connu ‘’Ma Bourgogne’’ pour les viandes succulentes. L’écrin de Nubia est

une table corse ‘’L’Alivi’’ , rue du Roi-de-Sicile. Mais aussi le ‘’Café de la Gare’’’ qu’elle affec-tionne, les tables du marché des Enfants rouges dès que le soleil revient, les meilleurs bagels et hot dogs rue du Roi-de-Sicile, l’épicerie amé-ricaine Thanksgiving pour le pop-corn salé introuvable ailleurs… Nubia est intarissable, c’est un vrai guide à elle seule des bons plans gourmets du Marais !

D’ailleurs pour la petite info, cette gourmande de la vie a défilé pour le salon du Chocolat cette année, dans une création incroyable 100 % chocolat de Nicolas Julhes & Carole Di-champt où elle a enchanté tout le monde dans

une tenue de petit oiseau sexy, accompagnée d’une cage en chocolat comestible de 1,80 m.

Et même si Nubia est une jeune fille de son temps, trendy

et bobo, qui joue au mannequin pour « dépan-ner des potes », elle n’est pas addict de la mode. Son shopping se fait au gré de ses coups de cœur et au fil des boutiques qu’elle croise sur son chemin. Dans son carnet mode et design, on trouve quelques incontournables comme ‘’Thomsen’’ pour les chemises aux coupes im-peccables et la boutique ‘’Hier, aujourd’hui et demain’’, rue de Bretagne qui propose vieux jouets, accessoires, déco, bric et broc.

“aVeC NuBIa, C'eST DIReCT eN CuISINe !”

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C’est dans son quartier que Nubia la djette, habituée des brunchs, épiceries fines, bonnes tables, bar à tapas, se délecte. Car oui, la mu-sique est une histoire de famille. C’est avec son amie Fleur Berthin ou avec sa maman Lio, que Nubia se met aux platines dans les clubs prisés de la capitale : Le Baron, Étienne Marcel… et enflamme les pistes.

Nubia est une fille nature, prévenante et drôle avec qui on partage volontiers un vin chaud comme on le ferait avec sa bonne copine.

En partant du Bûcheron, après une heure de rires et nouvelles infos, remarque de la belle qui m’informe qu’ici « ils font des pâtes à tomber par terre ! »

Les adresses de Nubia Café de la Gare, 41, rue du Temple, Paris 3e.L’alivi, 64, rue Roi-de-Sicile, Paris 4e.Bodega 64, 64, rue François-Miron, Paris 4e.L’escale du Liban, 1, rue Ferdinand-Duval, Paris 4e.


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les Bons planson a testé pour vous

corse Terroir U’n pezzu di terra Corsa au cœur de Paris texte Sandra Serpero

du cÔTÉ de cheZ cham ! texte ALP / photo Sandra

Fan de brocciu, de figatelli, de canistrel-li… vous êtes ici à la bonne adresse pour faire le plein de produits corses.

Dans cette petite épicerie de la rue de Turenne, Bernadette sélec-tionne le meilleur des pro-duits du terroir et de tradi-tion aux arômes uniques.

Quand on entre ici, notre odorat est agréablement chatouillé par les effluves de charcuterie et de fromages. Un parfum d’authentique qui nous fait retrouver en quelques secondes toute l’âme de l’île de beauté.

Dans cette petite échoppe tout en longueur, les

produits sont impeccablement disposés et clas-sés : fromages et charcuterie au frais et sur les étagères une foule de tentations avec les confi-

tures artisanales, les miels et les biscuits aux mille et une saveur. Bernadette

propose également une belle sé-lection de vins et d’eau de vie

et vous fait à la minute des sandwichs au fromage ou à la charcuterie que vous n’êtes pas prêt d’oublier ! À goûter impérativement puisque c’est

la saison, le fameux Fiadone au brocciu. Dieu que c’est

bon…Corse Terroir,

40, rue de Turenne, Paris 3e.Tél. : 01 42 78 08 62. Ouvert tous les jours de 10h à 20h sauf lundi.

une adresse peu connue dans le Marais, près de la très passante rue de

Turenne. un mur de pierre, une ardoise à l’ancienne, une porte rouge dans cette petite ruelle pleine de promesse. Je ne peux que vous inviter à entrer Chez Cham au 3 de la rue du Roi-Doré.

Carte traditionnelle fran-çaise, raffinée mais no-vatrice quant à certains plats ; les propositions du chef sont de saison : le velouté au potiron est à tomber en ce moment ! Quelques créations tout de même avec épices et saveurs métissées qui sont de très belles ex-

périences gustatives. Cham propose une cuisine de marché faite exclu-sivement de produits frais de très bonne qualité. Sans gluten, végéta-rien ou bio, les produits sont sélec-tionnés très soigneusement. Vous êtes certains qu’il n’y aura que du bon, du beau et du sain dans votre

(copieuse) assiette. Une adresse cosy, entre amis ou collègues le midi avec un service discret et efficace, une déco simple mais chaleureuse. Un menu à 13 * proposant entrée + plat ou plat + dessert. Pour le soir, une ambiance plus intimiste… Idéale pour les amoureux qui sou-haitent se réchauffer et passer un doux moment les yeux dans les yeux, cachés de tous. Une formule à 22 € avec entrée + plat + dessert est très appréciable.Mention spéciale à la panacotta au caramel beurre salé : juste waouh !

chez cham, 3, rue du Roi-Doré, Paris 3e.www.chezcham.com

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les bons plans

Tout a commencé au coin d’une che-minée. Deux amies qui tricotent lors d’une douce soirée d’hiver, qui pour

passer le temps papotent et rêvent en-semble. De laine en aiguille, née l’idée folle mais tangible d’allier leur passion, leurs envies et le business. De vivre leur rêve en somme.

Maud et Claire, trendy, la petite trentaine, débor-dantes d’énergie et d’idées, décident de combi-ner leurs atouts ; créativité, crédibilité, communi-cation. Toutes deux ont un beau bagage ; Maud a fait l’école Boulle, spécialiste des belles ma-tières, de l’esthétisme et Claire est plasticienne, elle travaille depuis dix ans dans la mode. L’une gère le commercial, la prospection, l’autre la communication. Mais c’est bien ensemble qu’elles ont dessiné leurs 6 modèles et choisi les 14 sublimes couleurs aux noms évocateurs et rêveurs ; vert câlin, blanc d’hiver, rouge rita, gris plume, rose bonbec…

Les pièces qu’elles ont dessinées et créées sont des basiques chic, des coupes classiques mais incroyables : Le Gilou (petit gilet), le Dou-

dou Society (un gilet incroyablement confort et élégant), la Lady Society (LA robe pull par excellence), le High Society (le cardigan tout-terrain) et l’écharpe parfaite (2,40 m de dou-ceur !). Rétro mais rock’n roll, les filles ont réussi un chouette pari que de rendre indispensable toutes les pièces de leur collection !Elles travaillent avec une laine incroyable, douce, chaude et souple, une laine 100 % mérinos en provenance directe d’une filature italienne. Les deux amies ont un discours engagé : elles mélangent qualité et accessibilité. Grand clas-sique et originalité. De 65 € à 185 € leurs pièces sont des incontournables. Mention spé-ciale à… en fait non, on ne peut pas choisir, on les veut tous, dans toutes les couleurs !

Bientôt des points de vente, principalement dans leur quartier qu’elles affectionnent, le Marais. En attendant, quelques ventes entre copines et ré-seaux mais surtout un site Internet malicieux où l’on peut également acheter ses pelotes ma-giques pour se créer ses propres envies.

Le shop-on-laine : www.woolsociety.com

Woolsociety The Wool Story texte ALP / photo DR


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le Bon artistetexte Sandra Serpero / photo alexandre g iannoulatoS

en voilà un qu’on ne voit pas arriver quand on le croise en dehors d’une scène. Sous une apparente réserve se cache un artiste à l’humour décapant qui campe dans son one-man show des personnages loufoques hauts en couleurs et en saveurs. Rencontre pétillante à quelques jours de la première, à la comédie des Grands Boulevards avec ce comédien qui va nous faire rire encore et encore.

Arnaud, ton parcours en quelques mots ?Une formation aux cours Simon et à l’Actor Studio, puis j’ai enchaîné les rôles dans pas mal de films comme Brice de Nice, Prête-moi ta main et au théâtre dans Antigone, Du cristal à la fumée… Et aujourd’hui, je me lance en solo dans ce dont j’ai toujours rêvé : un one-man show.

Qu’est-ce qui a inspiré cette foule de personnages hilarants que tu incarnes dans ton one-man show ? Je dirais les gens que j’ai croisés dans la vie de tous les jours : des anonymes dans les bistrots aux amis d’amis croisés dans des dîners. Je passe mon temps à chercher l’extraordinaire chez les gens ordinaires !

Parmi ces personnages, lequel préfères-tu ? Je les aime tous, sauf un ! Mais je ne vous dirai pas lequel, sinon il est capable de pourrir mon spectacle.

Je vais choisir pour toi alors ! Parle-nous de l’épilateur artistique Giani Gatta ?C’est une rencontre à St-Martin avec un italien, style vieux beau de 60 piges qui louait les maisons aux people sur l’île, qui m’a inspiré ce personnage. Il avait un stock d’expressions absolument grandioses… dont le fameux « c’est straordinaire ! »

La réplique qui tue dans la bouche de Giani ?« Quand je regarde tes sourcils, je sais comment

tu t’épiles ! »

Qu’est-ce qui te plaît le plus dans la scène ?Le rapport direct au public, surtout dans le one, ça ne triche pas : il rit, c’est que c’est drôle, il tousse, c’est que la soirée va être très longue et compliquée…

Que t’a apporté ta collaboration avec Julie Ferrier sur ce one-man ? Beaucoup de choses. Julie s’occupe de la mise en scène de mon spectacle mais pas seulement.

Arnaud Maillard

“Je M'eN FouS, Je SuIS uN Fou !”

il n'est pas seul dans sa tête !

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Avec elle j’ai travaillé en profondeur chaque personnage et particulièrement la gestuelle. Julie vient de l’école Lecoq qui travaille beaucoup sur le corps ; cette approche m’a permis de donner de la densité à chacun de mes personnages.

C’est quoi le plus difficile dans ton métier ?Faire croire à ma famille que je me lève tous les matins à 8 heures !

Le trac ?Alors là, plus du tout ! Mais j’ai souvent mal au ventre, des vertiges et les jambes coupées avant de monter sur scène…

Un secret forme ? Même plusieurs ! Course, natation, bon mangé, pas d’alcool, ni de tabac, bref une vie hyper saine… D’ailleurs je commence à en avoir marre !

Ta devise ?« Je m’en fous, je suis fou ! »

arnaud Maillard, à partir du 29 janvier tous les samedis à 19h15, à la Comédie des Grands Boule-vards, 39, rue du Sentier, Paris 2e. Tarif : 16 *.


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Bon en arriÈre

Marché conclu pour les Halles

texte Marine borel / photo v iSoterra

ally Mac Beal, al Pacino, Hall Berry... Il sem-blerait qu'un jour quelqu'un ait décidé que tout ce qui serait baptisé "al" sur cette Terre serait béni. ou du moins sexy. Même pour le Forum des Halles. Ce quartier, qui a plutôt des airs de marché aux puces que de centre commercial, est sujet à de grands projets de rénovation.

Datant du XIIe siècle, ce fut d'abord un vrai marché, bâti à l'époque pour sub-venir aux besoins des habitants de Paris. On y trouve alors, pêle-mêle : denrées alimen-taires, textiles, chaussures et objets de mercerie. Les halles seront construites plus tard, pour permettre aux dra-piers et tisserands d'exposer leurs étoffes. Viendront ensuite les halles au blé, au cuir, au gibier, aux herbes et au vin, bref, tout ce que vous voulez, même si on n'est pas aux Champs-Élysées ! Un marché aux fleurs et aux primeurs sera même installé sur le site du cime-tière des Innocents, les racines de pissenlits en

moins. Ce sont les années 70 et ses jeans pattes d'éph' qui donneront un grand coup de pied dans l'agencement des Halles. Le marché se voit déplacé à Rungis pour des raisons de superfi-cie, tandis que la gare RER Châtelet est créée. C’est la plus grande opération d’urbanisme sou-

terrain jamais entreprise en France et grâce à laquelle le Forum des

Halles est devenu la première Porte de Paris. Une ouverture

sur le monde, et du monde il y en a : 750 000 passagers

entre les j-lo en joggings, les sittings de gothiques et les odeurs de KFC.

C'est sans doute pour cela que la Mairie de Paris

a décidé de l'améliorer en y investissant 760 millions d'euros

de travaux. Le but étant de faire d'une jungle, une île de beauté avec

plus de nature et de luminosité, une canopée reliant l'extérieur aux sous-sols et la circulation plus aisée. À croire qu'on pourrait un jour confondre fon-taine de jouvence et fontaine du Châtelet et voir notre teint de parisien... hâlé !

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Lov organic, la marque scandinave de thé bio, vient d’inaugurer sa première boutique dans le quartier Montorgueil. une adresse 100 % nature où l’on découvre la totalité des assortiments de ce breuvage plus plé-biscité que jamais. Découverte. Quand on entre dans cette jolie boutique toute de bois vêtue, on est comme en-veloppé dans un cocon de nature. L’espace im-peccablement agencé, distille une atmosphère hyper zen dans laquelle il fait bon flâner et humer les différents mélanges que l’on trouve ça et là dans de pe-tits pots en céramique et bois. Thés classiques, thés aromatisés, mélanges bien-être, chez Lov Organic, impossible de ne pas trouver son bonheur !

Vingt-deux compositions se déclinent en boîtes métal de 100 g ou 200 g, en boîtes de vingt mousselines, en coffrets cadeaux, tandis que

l’offre de thé en vrac compte plus de quarante références et permet de découvrir des thés plus rares. Les amateurs de thés verts japonais se-ront comblés, les férus d’infusions trouveront

ici des mélanges goûteux aux vertus re-laxantes et pour ceux qui voudraient s’initier, notez que les dégustations

sont ici légion.

Aux côtés de toutes ces saveurs, une séduisante sélection de théières, mugs et tisanières multi-colore Forlife, vient com-

pléter l’offre. Une adresse comme on les aime, qui

comble nos envies de na-ture et nous fait consommer BON.

Boutique Lov organic, 15, rue Montorgueil, Paris 1er.Tél. : 01 40 26 58 41 Ouvert le lundi de 14h à 20h, du mardi au same-di de 10h à 20h et le dimanche de 10h à 15h.

THÉ BIo eT BoN

texte Sandra Serpero / photo dr

LOV ORGANIC

le Bon écolo


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la Bonne femme

une Femme saVante !!

texte alp / photo ph ilippe lepaulard

Pénélope a de grands yeux, un sourire superbe et de jolies boucles blondes. Pé-nélope est metteur en scène. Cette amou-reuse des classiques du théâtre revisite à sa sauce, de façon moderne et séduisante, Les Précieuses Ridicules de Molière. Ren-contre avec une femme d’esprit.

le déclic ? D’abord élève en fac de théâtre, Péné-lope se rend vite compte que c’est la

dramaturgie qui la fait vibrer. Lors de sa for-mation à l’école Claude Mathieu, elle a la pos-sibilité de monter ses propres idées sur scène et c’est la révélation. Son futur est tout tracé : elle se donnera à "ses" pièces et à ses comédiens.

L’idée ? C’est avec ses cama-rades de promo qu’elle improvise sur la première pièce parisienne de Molière, Les Précieuses Ridicules (1659). De là va naître l’idée un peu folle de monter ce clas-sique selon une vision ‘’pénélopesque’’ !

Comment ? En s’interrogeant sur la satire de cette comé-die classique qui dépeint la venue de deux jeunes provinciales à Paris en quête d’amour, de jeux d’esprit et de sorties à la mode, Péné-

lope trouve son axe : « Je me suis demandée quel courant était à la mode aujourd’hui ? Le rock est alors apparu comme une évidence ! » À thèmes universels, langage universel !

Ce qui fait toute la différence ? C’est la musique : « Une musique que j’enten-dais déjà résonner dans la pièce de Molière, au-tant dans les textes que dans sa mise en scène, il fallait juste la matérialiser de façon concrète. » Et qui mieux qu’Elvis Presley pouvait inspirer l’âme musicale de cette pièce ? Le fantôme du King vient donc agiter l’univers précieux du XVIIe et donne une dimension atypique et énergique à la pièce. Oscar Clark accompagne

en live onze musiciens sur scène et a créé pour cette version des titres originaux rock’n roll teintés rock à Billy.

La prouesse ? « J’ai conservé le texte dans son intégralité par contre j’ai complètement modifié l’esthétique des personnages. » C’est ainsi que l’on retrouve les précieuses filles Magdelon et Cathos, en slims et perfectos cuir. Quant à la gente masculine, la gestuelle a été retravaillée pour la rendre plus actuelle que celle des originels La Grange et Du Croisy.

PENELOPE LUCBERT

“J'aI CoNSeRVÉ Le TexTe De La PIèCe DaNS SoN INTÉGRaLITÉ.”

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Le résultat ? Après des semaines de travail et de répétitions : 1h15 de plaisir, de bonnes répliques, de joie, de rires et de surprises. Au mot près, Pénélope a revisité de façon extraordinairement mo-derne, ce classique intemporel. Le climat rock, familial et solidaire que fait régner cette douce metteur en scène engendre une énergie et une force incroyable ! Chaque comédien donne tout son talent, sa voix et son énergie pour servir au mieux cette grande pièce « à cuir et à clous » en donnant le meilleur à un public qui tombe sous le charme dès les premières minutes.

Conclusion ?En faisant bref, on a envie de dire BRAVO ! Pari gagné pour Pénélope qui nous offre une version ‘’groovy’’ des Précieuses Ridicules. Bon moment assuré !

les précieuses ridicules au théâtre du marais, Jusqu’au 30 mars, tous les jours à 19h37, rue Volta. Paris 3e. Info/résa au : 01 45 44 88 42www.theatre-du-marais.comTarif plein : 16 € - Tarif réduit : 12 €


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dolce sole Une ADReSSe De choIx

en se donnant carte blanche et en faisant confiance à son approche du beau, arnaud a fait le pas en inaugurant en novembre dernier sa première boutique dans le Ma-rais. offrant une vitrine originale aux objets de déco et aux accessoires de mode, cet esthète propose une sélection pointue de créations venues des quatre coins du globe.

Créatif, raffiné, élégant, unique, autant de quali-ficatifs qui pourraient traduire l’univers de cette nouvelle adresse pilotée d’une main de maître par le charmant Arnaud. Ici, il y a comme un pe-tit goût d’ailleurs, qui commence d’entrée avec le nom aux consonances italiennes de la bou-tique : « C’est au cours d’un voyage à Milan en écoutant parler les Italiens que Dolce Sole m’a semblé une évidence. » Et de la jolie botte italienne, Arnaud n’a pas ramené que des mots ! Difficile de ne pas craquer pour la ligne de petits cuirs en provenance de Florence (portefeuille, porte-carte, porte-monnaie) de la marque ‘’Il Bussetto’’ colorés aux pigments naturels. Au fil des étagères, le voyage se poursuit autour des bijoux King Baby Studio made in Los Angeles, des corbeilles et boîtes en feutre d’Allemagne, des boîtes du Japon, des coussins en soie bro-

dée du Maroc, des sacs en cuir Kisim fabriqués à Tel Aviv… Et honneur à la France avec les lu-nettes signées François Pinton, portées depuis quatre-vingts ans par d’illustres célébrités sé-duites par leur qualité et leur ligne.

À la question comment fait-il pour dégoter toutes ces perles, il nous répond : « Je parcoure toute la presse française et étrangère et je fonctionne au coup de cœur. » Pari réussi pour cet expert qui a sélectionné dans sa boutique des créations originales avec toujours ce petit supplément d’âme qui fait toute la différence. Ce qu’on trouve ici, on ne le trouve pas ailleurs et en plus les collections sont sans cesse renouve-lées. En panne d’idée cadeau ? Dolce Sole est THE adresse pour faire plaisir et offre en plus une large gamme de prix pour satisfaire toutes les bourses. À découvrir absolument. Texte et photo Sandra Serpero

44, rue du Temple, paris 4e.Tél. : 09 71 50 64 40Ouvert du mardi au samedi de 11h30 à 19h30 et le dimanche de 14h à 19h.

les Bons shopsles nouvelles boutiques du quartier

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les bons shops

hugo&vicTorS’InSTALLe RIVe DRoITe

À quelques pas de la place du Marché-Saint-Ho-noré, Hugo&Victor a inauguré le mois dernier un second temple dédié à la gourmandise sucrée. La bonne nouvelle c’est qu’on aura plus à courir dans le VIIe pour déguster ces divines pâtisse-ries !

Des lignes courbes et voluptueuses, une atmosphère feutrée, cette nouvelle adresse designée par Francis Krempp, concepteur des boutiques Nespresso, fait la part belle aux tons mats. Le concept ? Proposer la pâ-tisserie des restaurants gastronomiques dans des créa-tions à emporter. Ici, le chef varie les plaisirs et pense ses desserts suivant le calendrier. À l’instar de la cuisine, on peut parler chez Hugo&Victor d’une pâtisserie de sai-son voire de marché. L’espace présente cinq niveaux de gourmandise : les fruits frais, les pâtisseries classiques nommées "Victor", les pâtisseries innovantes appelées "Hugo", les demi-sphères chocolat et caramel, et un vin en accord choisi par le sommelier Frédéric Béal. Avis aux aficionados de chocolats, ce sont eux qui tiennent la vedette ici ! Au centre de la boutique, une table circulaire présente les enrobés, les ganaches et pralinés avec plus de quatorze parfums au choix. Texte Sophie. S et photo DR

7, rue gomboust, paris 1er.Tél. : 01 44 39 97 73 - Ouvert du lundi au samedi de 9h à 20h15 et le dimanche de 9h à 13h30.

horror picTure TeaRocK, TAToUAGeS eT PÂTISSeRIeS !

Pour ceux qui ne conçoivent le thé que version english avec tasses et théière piquées de fleurs dans un lieu moquetté : passez votre route ! Ici, le thé et ses pâtisseries se dégustent version rock avec la possibilité de se faire tatouer dans la foulée ! Ça déménage rue Saint-Honoré !

Horror Picture Tea est le premier salon de thé rock en France lancé par le pâtissier Guillaume Sanchez et Elegangz. Cette nouvelle adresse a pris ses quartiers au Bistrot du 1er, un restaurant réputé pour sa cuisine et son art de recevoir. Alors c’est quoi au juste cet en-droit ? Un lieu de gourmandise et de dégustation aussi atypique qu’éclectique qui compte sur deux niveaux un salon de thé proposant plusieurs thés du classique à l’exceptionnel, une pâtisserie originale et innovante dé-tournant les classiques de la pâtisserie française, un salon de tatouage jeune et créatif et un espace d’expo-sition et de live dédié à l’univers du rock et ses dérivés. L’idée ? Réunir le produit de la gastronomie de luxe et un style de vie urbain. Moderne et hyper décalé, Horror Picture Tea illustre un nouveau savoir-vivre aux codes audacieux qui devrait faire bien des adeptes. À suivre de près. Texte : Sandra Serpero / Photo : Margot Cirou

95, rue st-honoré, paris 1er.

De mar. à sam de 14h30 à 2h. Thé + pâtisserie (10

€). Tatouage (60 € à 120 € de l’heure) sur RDV.


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le Bon artisan

Le Boudoir de la Récup’

texte audrey Sberro http://blogs.lexpress.fr/paris-by-light/ / photo adr i en boyer

À quelques pas de Beaubourg, se cache un endroit où le bois reprend vie. C’est au détour d’une petite rue pavée, que Magalie met avec brio ses idées au service de notre intérieur. Diplôme de design en poche, celle qui s’est perdue un cours instant dans les affres du luxe est revenue sans tarder à sa passion pour la rénovation, et elle a bien fait ! Sous ses mains habiles, l’ancien de-vient actuel, le daté devient tendance. Nous avons poussé la porte de son joli boudoir, où la récup’ est un véritable mode de vie.

Qu’est-ce qui frustre plus une étudiante en design qu’un intérieur sans âme ? À l’âge où l’on a du temps mais pas d’ar-

gent, Magalie le passe à personnaliser sa déco récupérée ou achetée à bas prix. Son inventivité fait mouche. Très vite, elle reçoit des demandes de ses proches. Embauchée dès sa sortie d’école pour développer des packagings de parfums, elle envisage rapidement de transformer son passe-temps en gagne-pain. Rassemblant son courage, ses deux mains et ses parents archi-tectes, elle se défie de faire d’un restaurant

cubain un lieu esthétique et accueillant. Pari gagné !

Une estrade ? Magalie prend un malin plaisir à détourner les objets de leur fonction première. Ainsi, c’est une ancienne estrade d’école mon-tée sur roulette, qui devient une table basse très moderne et unique en son genre, autour de la-quelle on a bien envie de prendre un apéro.

Quoi d’autre ? Sa technique de peinture est se-crète, elle l’appelle sa "potion magique". C’est vrai que ce bureau d’écolier et ses deux chaises accrochées n’ont pas l’air d’avoir l’âge de ceux qui les ont usités. Remis au goût du jour avec quelques touches de rose, ce bureau est devenu une première table de travail idéale.

Magalie, la matière qu’elle préfère, c’est le bois. D’ailleurs elle ne travaille presque exclusive-ment que sur du bois, à quelques rares excep-tions près, comme les montants métalliques de ce meuble de cuisine qui rendrait artistique tout intérieur suédois.

la seConde Vie des oubliésdu grenier

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Si les couleurs vives font assurément partie de sa palette, Magalie aime les choses sobres et fa-ciles à assortir. Sa culture du graphisme lui a ap-pris l’assemblage des couleurs et elle s’intéresse à tout ce qui touche à l’art pictural, la pop, le graffiti, le réalisme. « Les gens que je rencontre m’inspirent » explique-t-elle. Elle chine auprès de particuliers ou dans des brocantes, sur In-ternet ou chez Emmaus, des objets délaissés, souvent chargés d’histoire. Et c’est dans son atelier du 18e qu’elle s’active dès l’aube à don-ner un nouveau souffle à ce mobilier ancien, avant de filer dans le 4e vers 13h, rejoindre son boudoir. Consciente que l’on n’achète pas un meuble comme un vêtement, Magalie vend ses pièces uniques à des prix raisonnables. Quand

on pense aux heures de travail et à l’authenticité de ses créations, il devient très tentant de s’en faire livrer une ! Et si ce n’est pas le budget du moment, sachez qu’elle expose aussi une foule de petits objets et des bijoux d’autres créateurs qu’elle apprécie.

le boudoir de la récup'3, rue Simon-Le-Franc, Paris 4e.. Tél. : 06 84 85 58 38.Ouvert du mercredi au samedi de 13h à 19h30, le dimanche de 14h à 19h30 ou sur rendez-vous. Plus d’infos : www.leboudoirdelarecup.com


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les Bons petits diaBlestexte Juli ette courdec / photo dr

Cachée dans la petite rue de Lesdiguières, à côté de la place de la Bastille, cette bou-tique dépasse notre imaginaire ! D’emblée, la vitrine est alléchante avec des jouets drôles et féeriques : montgolfières colorées, vélos en bois suspendus… abracadabra, on entre dans la caverne d’ali Baba !

Comme tout droit sorti du film Toy Story 3, Thomas, vêtu de son habit de cow- boy accueille avec un grand sourire ses

clients ! Accompagné d’Anne, ce passionné du design met en avant une chouette collection. Dans un décor sympa, au papier peint fleuri et étoilé, sont disposés des déguisements de prin-cesses et d’aventuriers dans de jolis placards. On trouve de petits chapeaux pointus et non loin des masques de chats colorés et de mignons lapins.

Ce joyeux méli-mélo plein de surprise est bien organisé. Pour les garçons, un corner où voitures de collection, trains et dangereux dinosaures

sont impeccablement disposés. Les filles, quant à elles, trouveront leur bonheur avec des pou-pées à la mine sage et attendrie. Sans oublier, le clou du spectacle, la petite épicerie rétro avec ses gâteaux en miniature, ses beaux quartiers de viande et de saucisses, idéale le temps d’une dînette improvisée. Pour les bébés, on craque pour les babygros et les petits chaussons aux couleurs flashy mé-chamment fashion ! Côté déco, les lampes barbes à papa ou en forme de champignon magique donneront bien des idées aux mamans…

filament10, rue de Lesdiguières, Paris 4e.

Tél. : 01 42 09 81 83Ouvert du mardi au samedi de 10h30 à 19h30.

FilamentComme un enchantement…

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C’est quoi ton vœu pour la nouvelle année ?

anais, 5 ans : Moi, je veux passer en cP.

anaé, 5 ans : Je veux plus de bonbons et de gâteaux !

Yannick, 7 ans : Je voudrais que la maîtresse, elle soit plus gentille.

Parisse, 6 ans : Bah, si je pouvais, je voudrais que mémé, elle fasse moins de bisous qui piquent !

Julia, 10 ans : J’aimerais bien aller chanter à la télévision.

arthur, 11 ans : J'aimerais bien être avec mes copains, Pierre et Mehdi l'année prochaine en 6e.

astrid, 11 ans : Je veux que ma soeur soit plus gentille avec moi.

ameline, 11 ans : J'aimerais voir mon père plus souvent.

Thomas, 7 ans : La nouvelle année, c'est quand on change de calendrier ?

Wandrille, 9 ans : Je sais pas, je peux demander tout ce que je veux ? Des pouvoirs magiques ?

Meline, 8 ans : Moi, pour l'année qui vient, je veux un petit frère ou une petite soeur. Ma maman, elle en voudrait aussi.

Paul, 9 ansJ’aimerais bien que mes parents ils arrêtent de se disputer et qu’ils se fassent plus de câlins.

Nadia, 6 ans : Le Père noël a oublié de m’apporter mon petit chaton, alors je redemande !

d’enfantsParoles

propos recueillis par adr i en. b


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retrouvez encore plus de bons plans surwww.leBonbon .fr

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retrouvez encore plus de bons plans surwww.leBonbon .fr

© Louison

le conte est Bon

une nuit, rue du Trésor, dans le 4e arrondissement de Paris, anna Whisper S. rencontre un piano. elle l’invite à monter chez elle, sans se douter que quelques mots et caresses plus tard, ils formeront un couple.

Je ne m’attendais pas à ce qu’elle porte si bien son nom. Comme beaucoup d’autres, je l’ai suivie des années dans le quartier, à

la recherche d’un mot ou d’un verre balancé à point. Poussée dans le Marais, Anna Whisper S. a commencé à se produire dans les bars en tant que barmaid, et c’est finalement à la Perle qu’elle a établi ses quartiers. La verve sévère, le vers gorgé d’humour et la voix apprêtée pour hurler, elle affiche un per-sonnage qui intrigue et intimide. Sa silhouette fine et sa peau douce, que la couleur feu de ses cheveux accentue, sont aussi des signes qui font qu’on la remarque plutôt qu’une autre.

Elle a choisi les bars parce que c’est l’espace où l’humanité est la plus crue, et c’est de toutes les histoires attrapées sur le comptoir qu’elle s’ins-pire pour écrire, quand elle retrouve la tran-quillité de son appartement, rue du Temple.

Elle a connu le quartier quand il était exclu-sivement habité par les communautés juives et homosexuelles. Elle se rappelle les bars gays et cultes, comme le Central, l’Amnésia et le Bliss… Elle se replonge avec nostalgie dans l’époque où on pouvait flâner des heures rue des Rosiers jusqu’à la place des Vosges sans être cerné par les touristes. Elle regrette que le Ma-rais ait pris des airs de Disneyland, mais elle lui reste fidèle, parce qu’il subsiste encore, selon elle, une âme populaire, où la nuit est la plus festive et chaleureuse de Paris.

Quand elle n’est pas sur scène dans le quar-tier, elle enfile sa parure de danseuse et de co-

texte JuStin e levy / photo arnaud chai llou

Anna Whisper S. un Corps de Verre

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médienne. En 2008 et 2009, elle danse dans La brûlure du regard de Karelle Prugnaud, sur un texte d’Eugène Durif, en 2007 et 2009, elle joue dans les courts métrages, Kiss Kiss de Karelle Prugnaud et Tito Gonzales, et Belle de nature de Maria Betty. Puis elle décide de ta-quiner les notes avec un piano et des textes, qui racontent un monde clair-obscur, inspiré des années 30. Quand la Java lui ouvre ses portes en mai 2010, les clients de la Perle affluent pour découvrir une facette qu’ils n’auraient

jamais imaginée. Je décide de me joindre au public, imaginant une punk furieuse.

Et je me retrouve devant une voix qui joue de la fragilité sur un piano. Depuis, elle enchaîne les concerts. Dernier en date, la Anna Whis-per’S night à la Fidélité, avec la participation de DJ. Elle songe maintenant à travailler avec un violoncelliste tout en restant dans la simpli-cité et la pudeur de son univers. La musique d’Anna Whisper S. murmure. Vraiment.


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EXPOSITIONS

Jusqu’au 21 mars, rétrospective Mondrian. Au centre Pompidou. Tous les jours sauf mardi de 11h à 21h.

Jusqu’en février 2011, rétrospective Andrée Putman. Hôtel de Ville de Paris. Tous les jours sauf dimanches et fêtes de 10h à 19h.

Jusqu’au 27 février, du mardi au di-manche de 10h à 18h, Parcours illustré pour les enfants à partir de 5 ans pour visiter l’exposition Louis Vuitton au musée Carnavalet. (23, rue de Sévigné, Paris 3e).

Jusqu’au 30 janvier, la Maison Eu-ropéenne de la Photographie présente ‘’Autour de l’Extrême’’. 5/7, rue de Fourcy, Paris 4e.

Jusqu’au 9 janvier 2011, ‘’Baby-Boom, Poupées françaises 1946- 1959’’. Une exposition pour les baby-boomers nostalgiques de leurs jouets d’enfance ! Au musée de la Poupée, Paris 3e.

Jusqu’au 8 mai, ‘’Les années 1990-2000, histoire idéale de la mode contemporaine volume II’’. 150 modèles sélectionnés parmi les col-lections les plus emblématiques retrans-crivent l’univers des créateurs qui ont contribué à ces mouvements de mode par leur démarche et leur recherche stylis-tique. Au musée des Arts décoratifs.

mOdE

Coup de cœur : à l’heure du froid po-laire, on craque pour ces bottes fourrées easychic de la marque Mou qui s’inspirent de la tradition esquimau et assurent du réconfort avec style ! Tél. lecteur : 01 40 26 38 69.

THÉÀTRE

Jusqu’au 30 janvier, ‘’À deux lits du délit’’. Qu’une femme et son amant se donnent rendez-vous dans un hôtel perdu aux abords de Paris... n’a rien d’extraor-dinaire. Qu’un homme et sa maîtresse se retrouvent dans ce même hôtel... relève de la coïncidence. Mais lorsque la discré-tion de nos quatre infidèles viennent à dépendre entièrement du bon vouloir du maître des lieux... ça devient franchement loufoque ! Au théâtre de la Michodière.

Jusqu’au 3 avril, Le Dîner de Cons, mise en scène de Jean-Luc Moreau. Avec Philippe Chevalier et Régis Laspalès. Si Pierre vous invite un soir à dîner, méfiez-vous… Théâtre des Variétés, Paris 2e.

agenda des manifestations culturelles

le Bon agenda

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ONE-mAN SHOW

Jusqu’au 30 janvier 2011, ‘’Working Gril’’, one-woman show d’Éve Samii, mise en scène Florian Jutant et Elsa Boireau. Eve Samii incarne pendant 60 minutes des femmes d’aujourd’hui. Pétillant ! Co-médie des Grands Boulevards, 39, rue du Sentier, Paris 2e, tous les

dimanche à 18h30.

SPECTACLE

Du 11 au 23 janvier, ‘’Il était une fois Joe Dassin’’, avec une troupe de dix chanteurs et un orchestre sur scène. Au Rex, Paris 2e.

SOIRÉE

La magie des fêtes perdure jusqu’au 17 janvier au MURANO où l’on peut venir déguster au coin de la cheminée un cock-tail scintillant signé Stéphane Picaut et Sandrine Houdré-Grégoire. Murano Resort, Paris 3e.

CONCERT

Le 21 janvier à 21h45, Mai Lan & Band. Un trio rock aux influences latines et aux sonorités électroniques. Au sentier des Halles.

Les 24 et 25 janvier à 20h30, Paolo Conte. Tarifs de 41,50 à 99 €. Au Rex.

Le 27 janvier, Lauriane Bach. Une invitation au voyage aux couleurs de l’Es-pagne, de l’Amérique latine, de l’Orient. Au sentier des Halles.

ÉVASION

Férus de montagne, à vos marques ! Une nouvelle ligne TGV relie désormais Paris à Bellegarde-sur-Valserine. Lové entre le département du Jura et le lac Lé-man, le Pays de Gex n’est désormais plus qu’à 2h40 de Paris. Au programme ski au Monts Jura et détente dans la station thermale de Divonne-les-Bains. De quoi se faire une belle échappée !

LUdIQUE

Un ami du dimanche soir à coupler avec son plateau télé : un p’tit piou à fabriquer soi-même, vendu en kit dans sa boîte vichy. Jean-Louis, Jacques ou Bernard, à vous de choisir… À vos aiguilles les filles ! Kit Piou, création Isabelle Kessedjian, 29 € sur www.lecoindescreateurs.com

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RÉGIE PUBLICITAIRE06 83 22 97 [email protected]

les Bonnes adresses

Le Bonbon est imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement, sur un site labellisé imprim-vert avec des encres végétales. Ne pas jeter sur la voie publique.

1/ tr o iz e nfantS14, rue de Turenne - 75004Tél. : 01 42 74 44 95

2/ hd d i n e r6/8, square Ste-Croix-de-la-Bretonnerie - 75004Tél : 01 42 77 69 34

3/ h ip py Mar ket21, rue du Temple - 75004Tél. : 09 62 24 69 09

4/ b o W5, rue St-Merri - 75004 Tél. : 01 42 75 01 89

5/ Su nl i M ite d c e ntr e d e b r o nzag e3, boulevard de Sébastopol - 75001Tél : 01 40 26 40 13

6/ d o lc e S o l e44, rue du Temple - 75004Tél. : 06 83 75 18 20

7/ lØv o r gan i c15, rue Montorgueil - 75001Tél. : 01 40 26 58 41

8/ M e rcato36, rue Vivienne - 75002Tél : 01 40 26 66 66

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Documents

Paris Centre - le bonbon 01/2011