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Paris 6eme 7eme - le bonbon 04/2011

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Découvrez le magazine Le Bonbon Paris 6eme et 7eme arrondissements du mois d'avril 2011

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édito“bon”jour

RÉGIE PUBLICITAIRE06 48 26 92 [email protected]

Président

Jacques de la Chaise

[email protected]

Rédactrice en chef

Sophie Rosemont

[email protected]

Secrétaire de rédaction

Anne-Charlotte Anris

Rédaction

Denys Beaumatin, Eugénie Blanche,

Juliette Couderc, Julie Chaux,

Laure de Régloix, Coralie Dienis,

Virginie Fauconnier, Anne Laveau-

Gauvillé, Sonia Pavlik, Baptiste Piroja

Photographes

Denys Beaumatin, Sacha Héron,

Philippe Mazzoni

Maquette

Emmanuelle Labouré

Illustrateurs

Guillaume Ponsin,

Paulina Leonor

Styliste

Anthony Watson

Remerciements

Pauline Loques

Chef de pub

Seïna Hachichi

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06 48 26 92 12

Grands comptes & Agences médias

Matthieu Lesne

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Stagiaires

Valentine et Justine

Petites annonces

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01 48 78 15 64

SAS Le Bonbon

31 bis, rue Victor-Massé

75009 Paris.

SIRET 510 580 301 00016

ISSN : en cours

Dépôt légal : à parution

L’effet Lapin

Le mois d’avril, c’est Pâques, donc la chasse aux œufs, les déjeuners de famille, l’agneau pascal et un lundi férié. Mais pour moi, c’est

avant tout la fête du lapin.

Lapin : nom masculin (radical préroman : lapparo) : - Mammifère lagomorphe proche du lièvre, mais dont il existe des races domestiques. - Chair comestible de cet animal. - Fourrure de cet animal : un manteau en lapin. - Homme rusé ou brave et résolu. - Familier. Terme d’amitié, d’affection : « Ça va, mon petit lapin ? »

J’ai toujours aimé les lapins. Que ce soit Bugs Bunny, Roger Rabbit, Miffy ou même les lapins crétins. En bonne Gémeaux,je suis particulièrement concernée par l’ambivalence de cet animal somme toute adorable. D’abord, il est symbole d’innocence, compagnon idéal des enfants et des jeunes filles en fleurs. Comme le petit lapin de La Fontaine, au Pierre Lapin de Beatrix Potter. C’est aussi, par sa fertilité à toute épreuve, la représentation animale d’un érotisme effréné. Dont s’est allègrement inspiré Hugh Hefner, le fondateur de Play Boy. Le lapin peut être encore plus surprenant : parfois, le matin, il tue des chasseurs ! Et ce n’est pas une invention, puisque c’est Chantal Goya qui le disait…

Bref, ma passion pour les lapins n’est pas dévorante au point de les manger, sauf en version chocolatée, à Pâques. Ce qui m’intéresse, ce n’est pas les cloches en chocolat blanc ou les œufs fourrés à la praline. Non, c’est le lapin que je veux. En chocolat, cela fera l’affaire, quoique… un lapin nain ne prendrait peut-être pas trop de place dans mon it-bag ?Trêve de fantasmes à longues oreilles, je vous souhaite au nom du Bonbon de très belles fêtes de Pâques !

Sophie Rosemont

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EnseigneLe nom du commerçant

CoordonnéesAdresse et téléphone

DescriptionLe type de commerce

LES BonBonS moDE D’EmPLoICommEnT PRofITER DES Bonbons

DESCRIPTIf D’Un Bonbon

1 ChoISISSEz

Repérez les Bonbons pré-découpés au milieu du magazine.

2 DÉTAChEz

Détachez ces Bonbons qui vous feront bénéficier d’offres et d’avantages.

3 PRofITEz

Présentez vos Bonbons au moment de payer et vous bénéficierez immédiatement de l’avantage annoncé !

AvantageDéfinition du type d’offre

-10%PouR tout AchAt

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offeRt pouR un couRs acheté*

Le aat

sport et bien-être5, rue Rousselet 7e

Tél. : 01 47 34 47 06 - www.leaat.fr*Cours mini-groupe

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sommairemiam miam !

page 6. Le Lucernaire

page 34. Laurent dubois

page 10. bertrand beLin

page 38. christine Laaban

page 14. Le musée rodin

page 44. Le cLub des poètes

page 5. Le Bon Timingpage 6. Le Bon Commerçantpage 10. La Bonne Étoilepage 12. Les Bons Planspage 14. Le Bon Artpage 16. Le Bon en Arrièrepage 18. Le Bon Look

page 21. Le Casse Bonbonpage 24. Le Bon Momentpage 26. Le Bon Astropage 28. Les Bons Tuyauxpage 30. Le Bon Docupage 32. Le Bon Jeupage 34. Le Bon Homme

page 36. Les Bons Shopspage 38. La Bonne Créatricepage 40. Les Bons P’tits Diablespage 42. Les Bons Snapshotspage 44. Le Poême est Bonpage 46. Le Bon Agenda

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Pour être sur la liste gratuite et prioritaire

≥ Envoyez un mail à : [email protected]

6, rue Fontaine Paris 9e / M° Pigalle

tous les vendredisau Bus Palladium

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le Bon timingLes événements à ne pas manquer

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Le MawLed Dans le cadre de la quinzième édition du festival de l’Imaginaire, ne nous privons pas de découvrir sur scène les chants du Mawled des Émirats arabes unis. Assurés par le National Folk Arts Group, ces chants célèbrent la naissance du prophète Mahomet avec poésie et sens de la fête. Musiques et chants du Mawled Vendredi 29 et samedi 30 avril à 20h30 à la maison des Cultures du Monde 101, boulevard Raspail 6e www.mcm.asso.fr

danse

édouaRd Manet à oRsay"Inventeur du Moderne", comme l’affirme le titre de l’exposition, Manet (1832-1883) a su manier le ro-mantisme avec une certaine insolence. Liant son tra-vail à celui de Baudelaire, Vélasquez ou Berthe Mori-sot, l’exposition s’avère être une passionnante analyse de l’œuvre du célèbre peintre français. édouard Ma-net, inventeur du ModerneDu 5 avril au 3 juillet au musée d’Orsay 1, rue de la Légion-d’Honneur 7e www.musee-orsay.fr

exposition

Le Jazz des BaLkansBojan Z nous fait l’honneur d’un récital jazz en solo retraçant la musique des Balkans : il s’agit bien d’un voyage au centre de l’Europe, thème de cette saison des Concerts de Midi. Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres, titulaire du prix Django Reinhardt, Bo-jan Z a obtenu l’European Jazz Prize en 2005. Quand le Jazz rencontre les Balkans Vendredi 29 avril à 12h15 au centre Assas de l’université Panthéon-Assas 92, rue d’Assas 6e www.concertsdemidi.fr

concert

octave MiRBeau Les Affaires sont les affaires, comédie en trois actes présentée pour la première fois en 1903 à la Comé-die-Française, connaît un nouveau souffle grâce à la mise en scène de Marc Paquin. Il faut dire que le per-sonnage d’Isidore Lechat, homme d’affaires parvenu et insensible, reste d’actualité ! Du mercredi au sa-medi à 20h, 16h les dimanches et 19h les mardis au théâtre du Vieux-Colombier 21, rue du Vieux-Colombier 6e www.comedie-francaise.fr

théâtre

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le Bon commerçanttexte Corali e D i en is / photo agenCe lubr iCk

Au 53 de la rue Notre-Dame-des-Champs vous toise un grand porche de pierre. On y trouve un petit nombre de tables, plutôt ty-pées troquet de quartier comme on les aime tant, qui trépignent sur le trottoir, accueillant une poignée de spectateurs nonchalants absorbés par le va-et-vient des citadins pressés.

Une rue pavée, un réverbère, une baie vitrée reflétant encore le monde du-quel vous arrivez… Par transparence,

vous apercevez quelques bouquins entassés, l’esquisse d’affiches de spectacles ou de films, un lecteur oisif sur un banc… « Bienvenue au Lucernaire ». Le Lucernaire, c’est un théâtre, mais pas seulement. C’est aussi une librairie spécialisée proposant des ouvrages sur la poé-sie, le théâtre, le cinéma et les arts plastiques, trois salles de cinéma, trois salles de théâtre, une galerie d’art consacrée à la photographie contemporaine, un restaurant et un bar… Bref, un peu tout ça à la fois. À la croisée des disciplines, ce lieu interculturel, aujourd’hui classé Centre national d’art et d’essai grâce à

sa programmation cinématographique. Il a su, depuis sa création en 1968 dans un Montpar-nasse en pleine effervescence, se transporter au cœur du 6e tout en emportant cette âme qui l’avait fait naître entre les mains de Chris-tian Le Guillochet et de l’actrice et metteur en scène Luce Berthommé.

À l’heure actuelle, c’est Philippe Pierson, diri-geant d’une des quatre compagnies de théâtre en résidence sur le lieu, qui est en charge de mener à bien l’aventure. Et, à vrai dire, le bon fonctionnement de cet « énorme paquebot », comme il l’appellera gentiment, ne semble pas de tout repos… mais qu’importe ! Ici, c’est avant tout une véritable histoire de passionné et, en ce cas, peut-on réellement parler labeur quand c’est la vocation qui vous a entraîné sur les planches ? Alors, 365 jours par an, Philippe et sa fine équipe s’activent à élever ce carrefour des arts sous les auspices d’un public qui ne cesse de se diversifier grâce à l’audace et à la liberté des choix qui y sont proposés. Le Lucer-naire est un de ces endroits propices aux belles rencontres. Celles entre les différents arts et

Le LucernaireÀ la croisée des arts

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Le Lucernaire

Le Lucernaire53, rue Notre-Dame-des-Champs 6e

Tél. : 01 45 44 57 34 - www.lucernaire.fr

leurs adeptes, celles entre artistes célèbres et dé-butants, celles entre ceux qui sont sur scène et ceux qui les porteront par leur regard. Avec pas moins de huit spectacles donnés par soir du mardi au dimanche, allant de la redécouverte des classiques à des pièces inédites, simples coups de cœur de l’équipe, le ton est donné ! Car, comme on nous le précise, « il ne faut pas s’installer dans la routine, mais il ne faut pas cas-ser les bonnes vieilles habitudes non plus ! » Alors, amateurs de belles lettres, explorateurs avisés, libre cours vous est donné afin de trouver votre bon compte !

Dans le hall, vous croisez les habitués du quartier, les néophytes hésitant sur leur choix, des flâneurs aussi. À l’affiche s’entremêlent entre autres : Hitch, rencontre entre Truffaut et Hitchcock, L’Art d’être grand-père, adapta-tion d’une œuvre de Victor Hugo par une des compagnies résidentes, Au delà du voile, pièce posant la question de la place de la femme en Algérie, Les prédateurs, représentation enga-gée traitant du monde de la finance… Et tant d’autres. Vous prenez maintenant un billet et vous vous abandonnez, le temps d’un verre, au bar L’avant-scène.

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la Bonne étoile

l'hyper musicien

Bertrand Belin

texte soph i e rosemont / photo ph i l ipp e mazzon i

Hors normes et hors compétition, Bertrand Belin se fait connaître au sein de plusieurs groupes avant de se lancer dans l’aventure solo en 2005 avec un premier album éponyme.

Auteur, compositeur et guitariste brillant, il travaille aussi avec Olivia Ruiz et Bé-nabar. L’année dernière, il nous a fait

don d’un sublime disque situé quelque part entre Brassens et Dylan, Hypernuit.

en 2010, vous avez reçu le prix de l’académie charles cros… c’est un grand honneur !C’est très encourageant, car c’est une très ancienne récompense, des personnages mar-quants de la musique fran-çaise l’ont remporté… Ce prix fait partie des capsules d’enthousiasme qui nous font aller de l’avant ! De plus, il se différencie des Victoires de la Musique qui récompensent davantage la valeur marchande que la valeur artistique. Le public doit rester curieux et ne pas suivre les prescriptions géné-rales.

contrairement à d’autres, les textes de vos chansons sont aussi importants que les mé-lodies…

J’ai toujours été fasciné par les mots, mais de manière régressive. Je mâche la langue fran-çaise comme un doudou, je la malmène, je la décolle de son support. Comme un alphabet flottant au creux de la main… J’essaye modes-tement de participer à l’élaboration d’un ter-ritoire où la langue française fait autre chose que de faire passer un message, publicitaire ou politique.

et comment trouver l’équilibre entre mu-sique et texte ?Je reste aux aguets, je cherche longtemps, en jouant, jusqu’à ce moment magnifique où les choses se rencontrent. C’est comme être assis à la terrasse d’un café, d’avoir un peu froid et

d’attendre que le soleil nous at-teigne, et, lorsqu’un rayon nous réchauffe enfin, boire une gor-gée… Une vraie récompense ! Ce sont ces instants-là que je

cherche en faisant de la musique.

une nouvelle édition d’Hypernuit sort le 4 avril. pouvez-vous nous en dire quelques mots ?Quatre morceaux vont s’y rajouter, deux iné-dits et deux versions inédites de chansons plus anciennes, dont Le Colosse, que je joue beau-coup sur scène. Je la reprends en guitare-voix,

“je suis LiBRe De MON ARt”

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et cette version se révèle plus grave que la ver-sion originale. Fumer et boire m’a fait gagner en grave !

Vous souvenez-vous de votre premier concert ?C’était à Quiberon, là où je vivais il y a 26 ans. J’avais 14 ans ! Cela ne s’est pas très bien passé, je devais remplacer le guitariste d’un copain avec qui il s’était disputé, et au bout de deux chansons, ils se sont réconciliés. J’ai donc rega-gné ma place dans le public, auprès de mes pa-rents qui étaient gentiment venus me voir. J’ai ressenti un mélange de fierté et de déception…

Votre premier album solo est sorti en 2005. comment vivez-vous votre position d’artiste aujourd’hui ?Plutôt pas mal ! France Inter diffuse mes chan-sons, je ne suis pas accablé par les devoirs mé-diatiques, ni devenu un animal de foire, les

interlocuteurs de mon label sont comme qui dirait « au poil »… Je suis libre de mon art !

Vos adresses dans le quartier ?Je vais souvent à la librairie de la Hune, bien sûr, pour me documenter, feuilleter des livres. Depuis des années, je bois des verres avec mes amis et je prends une tartine au comptoir du Chai de l’Abbaye. Enfin, je mange des huîtres à L’Atlas !

Votre devise ?Celle de Bob Dylan : « Pas de peur, pas de jalou-sie, pas de méchanceté ».

son actuaLitéSortie de la nouvelle édition d’Hypernuit le 4 avril. En concert à la Cigale le 8 avril. www.myspace.com/bertrandbelin

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les Bons planson a testé pour vous

7earrt, cinémaaa tchik tchaa ! par Eugénie Blanche

A découvrir absolument, ce nouveau centre de sport idéalement situé au cœur du 7e arrondissement et qui n’est pas tout à fait

comme les autres…

Une déco épurée mais chaleureuse, mini-male mais fonctionnelle, aux couleurs chaudes et aux douces odeurs d’en-cens : l’espace de l’Aat nous séduit d’emblée. « Un spa ? » se demande-t-on. Non, un centre de sport et de bien-être, à la fois convivial et haut de gamme !

Les activités proposées par l’Aat se ré-vèlent à la hauteur du lieu : des cours in-dividuels ou collectifs (8 participants maximum) de Mat Pilates, barre au sol, renforcement musculaire, danse contemporaine, stretching, Low Impact Aero-bics, boxe anglaise, yoga, Qi Gong, afro gym, Tropical

Dance… On profite aussi de séances de massages à la carte et de sept formules sur mesure : minceur, préparation physique (au ski, au trekking), séniors, pré et post maternité, spéciale détoxe (quatre semaines

de bonheur !), la forme sans fumée (pour arrêter le tabac en douceur).

Les enfants ne sont pas oubliés avec le Petit Aat, où ils abordent la danse, le théâtre ou un sport ludique. Enfin, les Aateliers permettent d’approfon-dir votre activité préférée...

Vous l’avez compris, si vous souhai-tez (re)trouver votre esprit sain dans un

corps sain, c’est au Aat qu’il faut aller !

aat5, rue Rousselet 7e

Tél. : 01 47 34 47 06 - www.leaat.fr

aat le sport en toute sérénité par Sophie Rosemont

entrez dans un tourbillon de 5 000 films, dans ce vidéo-club du quartier de

l’école-Militaire !

Dimanche soir a sonné, et c’est encore et toujours la même ren-gaine : qu’est-ce qu’on va bien pouvoir regarder à la télé ? Halte

aux séries de bas étage ! Pour accompagner le plat de spaghetti, rien de tel qu’un bon film. Ni une ni deux, on se rend chez 7e arrt, vidéo-club bien pensé, à la DVDthèque bien remplie. Il y en a pour tous les goûts : blockbus-ters (un peu), films primés (beaucoup), nouveautés

ou coups de cœur, 7e arrt pos-sède aussi la particularité d’avoir un très large choix de vieux films, chefs-d’œuvre qui traversent les générations, de même qu’un pan de mur réservé aux grands réali-sateurs. Car ici, Antonioni, Fellini et Truffaut sont rangés à même

enseigne que Scorsese, les frères Cohen, Disney et les autres… Le plus difficile étant de choisir qui de Arletty ou Angelina Jolie ac-compagnera votre soirée. Derrière le comptoir, le charmant Matthieu saura répondre à toutes vos pro-blématiques personnelles : une comédie pour toute la famille ? Un polar bien ficelé ? Un péplum grandiose ? Une série girly pour pyjama party ? Il vous en coûtera 5 euros par location (sans forfait) et de 2,80 euros à 4 euros le film selon le forfait choisi. à vous les studios !7earrt, 69, avenue Bosquet 7e www.7arrt.com Tél. : 01 47 05 00 74

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Les bons pLans

synie nous met l’eau à la bouche avec ses petits gâteaux ronds et moelleux, recou-verts d’un glaçage aérien et délicieuse-

ment décorés. On craque !

Cupcake : une petite bombe calorique totalement ten-dance depuis que les héroïnes de Sex and the City l’ont remise au goût du jour dans les années 1990. Les New-Yorkaises en sont dingues, les Françaises aussi, pour le plus grand plaisir d’Euphrosyne Georgu-las, la créatrice de Synie’s cupcakes, qui a donné son surnom à sa boutique. Premier traiteur de cupcakes parisien, Synie a d’abord été juriste avant de se reconvertir dans la gestion d’un complexe hôtelier de luxe en Tanzanie. Passionnée de cuisine depuis sa plus tendre enfance – son premier souvenir culinaire remonte à l’âge de quatre ans –, elle rentre en France pour se perfectionner en pâtisserie avant de devenir chef à domicile. Ses clients tombent rapidement sous le charme de ses mini-cupcakes qu’elle propose en bouchées apéritives version salée ou en mignardises sucrées en fin de repas. Ce succès la convainc d’ouvrir sa propre boutique en septembre 2009, à deux pas du Bon Marché.Dans une ambiance très girly, on admire ces gâteaux moelleux et leur glaçage indispensable, présentés

dans une petite tasse de couleur, tous plus appétis-sants les uns que les autres. Et on n’y résiste pas ! D’autant que Synie a su apporter une french touch, proposant des cupcakes tout chocolat, au caramel et à la fleur de sel, au citron et au jasmin… Déclinés en deux tailles, classique et mini, sucrés ou salés, les cup-cakes sont confectionnés avec des produits frais et naturels : œufs de poules élevées en liberté, légumes et fruits de saison, préparation sur place sans congé-lation. à déguster autour d’un thé ou à emporter, les cup-cakes sont également disponibles sur commande. Couleurs de glaçage, décors, écritures ou impressions cosmétiques, Synie les personnalise selon vos envies et pour toutes les occasions. Des créations originales à croquer ! Les prix : 3,25 euros en moyenne pour un cupcake classique et 12,50 euros pour une boîte de 12 mini-cupcakes. Pour ajouter un message, comptez 20 centimes de plus et 1,40 euro pour une image. Mais chut ! On ne vous en dit pas plus.

synie’s cupcakes23, rue de l’Abbé-Grégoire 6e

Tél. : 01 45 44 54 23 - www.syniescupcakes.com

synie’s cupcakes So girly par Anne Laveau-Gauvillé

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le Bon arttexte baptiste p i roja / photo j . manoukian - Façade de L’hôteL biron - auguste rodin, Le penseur 1882

si l’actualité artistique se consacre à l’œuvre sans pareil de Claude Monet, c’est sans doute avec la volonté de célébrer un grand maître qui bouleversa le champ esthétique de la fin du XiXe…

Mais cette période n’est pas sans rap-peler un autre révolutionnaire et proche de l’impressionniste : le

sculpteur Auguste Rodin, qui ne mérite pas moins d’éloges.

De manière évidente, son œuvre nécessite un lieu à la mesure de sa richesse et de son opu-lence. L’hôtel Biron, fort de ses nombreux atouts est donc devenu l’endroit idéal depuis 1916, date à laquelle l’artiste décide de créer le musée. En plus de proposer aux visiteurs 6 500 dessins, esquisses, sculptures en bronze, en terre cuite ou en marbre produites par Ro-din, l’hôtel Biron retranscrit fidèlement l’antre du sculpteur. Lorsque l’on pénètre dans le mu-sée, c’est chez Auguste Rodin lui-même que l’on entre. Et c’est bien cette spécificité du lieu qui lui procure une atmosphère d’intempora-

lité. Le mobilier, l’agencement des jardins ou encore la présentation de pièces de plusieurs autres artistes sont issus des décisions de notre hôte. On retrouve une salle où gisent exclusi-vement des sculptures de Camille Claudel, son amante. Elles confèrent, avec les statues an-tiques provenant des collections de Rodin, un regard sur sa vie, qui nous entraîne à apprécier la destinée d’un esthète en harmonie avec la dimension tangible du parcours. En atteste la galerie des marbres, laquelle nous plonge direc-tement dans le travail du démiurge car elle dé-voile des statues demeurées encore inachevées.

À l’image des libertés entreprises par le créa-teur à l’encontre des codes académiques, le musée Rodin fait preuve de flexibilité à l’égard de ses visiteurs. Nous devenons flâneurs tant dans l’hôtel Biron que dans le paisible jardin où quelques œuvres monumentales trônent. Parmi elles, Le Penseur y occupe une place es-sentielle. Un homme de bronze de 2 mètres de hauteur s’élève et bien qu’il soit sculpté tel un solitaire évoquant le dilemme ou la réflexion qui s’enfonce dans les tréfonds de l’âme, cette

Le musée Rodinun jardin au cŒur de paris

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œuvre devait au départ représenter Dante à l’occasion de l’érection d’un portail basé sur le thème de La Divine Comédie du poète italien. Néanmoins, elle reste l’un des projets les plus représentatifs du travail de Rodin par la sou-plesse des formes et la puissante vitalité qui s’y dégage.

En face, un monument témoigne de la gloire acquise par le maître lors de sa carrière car La Porte de l’Enfer a été commencée en 1880 après la commande de la direction des Beaux-Arts. En effet, une fois la reconnaissance acquise, les demandes de pièces prestigieuses et de re-présentations de figures mondaines augmen-tèrent (dont quelques-unes sont exposées). Cette porte renvoie inévitablement à la Porte

du Paradis à Florence et au Jugement dernier de Michel-Ange de la chapelle Sixtine.

Enfin, le Monument à Balzac et le Monument aux Bourgeois de Calais prouvent l’exception-nel altruisme de Rodin, homme penché sur le passé… mais terriblement novateur en son temps !

musée rodin79, rue de Varenne 7e

Tél. : 01 44 18 61 10 - www.musee-rodin.fr

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le Bon arrière

Le ThéâTre du Vieux-CoLombiersalle de la Comédie-Française, le Vieux-Colombier est un lieu important de l’histoire du théâtre sous le patronage de son doux oiseau blanc.

En septembre 1913, fleurissent des affiches dans les rues de Paris lançant un appel à la jeunesse, au public lettré et à tous ceux qui se sentent concernés « pour soutenir une

entreprise qui s’imposera par le bon marché de ses spectacles, par leur variété, la qualité de leur interpré-tation et de leur mise en scène. » Il est signé par la direction du théâtre du Vieux-Colombier qui ouvrira ses portes un mois plus tard. Ce manifeste porte les vœux de Jacques Copeau, qui a quitté la NRF pour se consacrer à sa nouvelle mission : rénover le théâtre français depuis la mise en scène jusqu’au jeu de l’ac-teur, en passant par le texte dramatique. « Pour l’œuvre nouvelle, qu’on nous laisse un tréteau nu », telle est sa célèbre devise.

Entouré de Jean Schlumberger, d’André Gide, de Louis Jouvet et de Charles Dullin entre autres, Copeau alterne pièces classiques (Molière, Shake-speare…) et textes contemporains, comme L’échange de Claudel, des pièces de Vildrac, de Romains ou de Martin du Gard. Pendant la guerre, le théâtre se délo-calise de 1917 à 1919 à New York, Copeau étant chargé par l’État de promouvoir la culture française sur le sol américain. à son retour, il fonde une école avant

de se retirer en 1924 en Bourgogne pour une nouvelle aventure avec la troupe des Copiaus. Clin d’œil à notre époque, il administrera la salle historique de la Comé-die-Française, place Colette, en 1940.

Après son départ, l’histoire du théâtre continue de se mêler à celle de l’avant-garde artistique. Sous la direction de Jean Tedesco (1924-1934), le théâtre fait du cinéma son allié en projetant de nombreux films, notamment ceux de Jean Renoir. Dans les années

1940, la salle abrite les premiers pas sur les planches des auteurs existentialistes

(création de Huis Clos en 1944) tandis que sa cave accueille

Boris Vian, Sydney Bechet et les musiciens jazz de La Nouvelle-Orléans. Dans les années 1960, le théâtre d’art et d’in-novation laisse également place à la chanson : le Living Théâtre y côtoie les tours

de chant de Léo Ferré ou de Catherine Sauvage. Fermé en

1971, le théâtre retrouve depuis 1993 un nouveau souffle au sein de

la Comédie-Française.

théâtre du vieux-coLombier21, rue du Vieux-Colombier 6e Tél. : 01 44 39 87 00/01 www.lacomediefrancaise.fr

texte son ia pavli k / photo br ig itte engueranD

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le Bon écolotexte son ia pavli k / photo Dr

à quelques pas du métro Odéon, les mamans nature et leurs enfants ont gagné leur paradis depuis l’ouverture de My sweet Bio. Vêtements, meubles, cosmétiques… On y trouve tout le né-cessaire pour accueillir sa maternité avec de bons produits beaux et écolos.

L’aventure de Camille Fleck, la créatrice, a commencé en 2006 avec un site de vente par internet de produits certifiés bio pour toute la fa-mille. Agrémenté d’un blog donnant des conseils de saison, des bons points ou des astuces, le site garan-tit qualité et authenticité : « Si ce n’est pas bio, ce n’est pas ici ! » Inaugurée en mars dernier, la boutique My sweet Bio a déjà conquis le cœur des ma-mans et de la presse en propo-sant de nombreux articles qui allient l’utile à l’agréable. L’exigence du bio sans concession reste toujours identique. La jolie devan-ture aux teintes d’un doux pastel abrite tout le néces-saire pour accompagner les mamans des premiers mois de grossesse à l’allaitement, et plus tard encore. On craque d’emblée pour les petits vêtements d’en-fants designés par Camille Fleck elle-même, bloomers à 21 euros, bavoirs fleuris à 17 euros, blouses à 48 euros ou pantalons en coton toujours entièrement bio-logique. La créatrice laisse également la part belle à

d’autres marques pour un bébé élégant en toute cir-constance comme La Queue du Chat, Lucien Zazou ou Serendipity. On y trouve aussi des accessoires fort utiles dans le quotidien comme des couches, des bi-berons, des tétines… Et des meubles de la marque Non Jetable ou Nonah, tout en bois : table de nuit ou à plateau coulissant, chaise, coffre à jouets, bibliothèque

modulaire. Et quand bébé aura grandi, on lui offrira peut-être un joli cartable

Coq en Pâte pour lui ôter l’envie de faire l’école buissonnière ou

de jolis jouets en crochets d’Anne-Claire Petit. Pour les mamans, le ma-gasin propose des pièces rares : des vêtements spécialement conçus pour l’allaitement de la marque

Boob, ou encore des col-lants spécial grossesse de

Lucien Zazou. On découvre aussi qu’il existe des produits

cosmétiques destinés aux femmes enceintes comme la gamme Beginning

by MacLaren ou Erbaviva. Enfin, on apprend que la boutique cache à l’étage un espace de soins où les mamans peuvent recevoir des massages et des soins prénataux. Un petit coin de douceur.

my sweet bio 8, rue de l’Odéon 6e

Tél. : 01 43 26 39 60 - www.mysweetbio.fr

Au PARADis BiO

my sweet bio

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le Bon homme

un garçon plein d'aVenirDu haut de ses 20 ans, Laurent Dubois est le plus jeune antiquaire de la capitale. Retour sur le parcours d’un pur produit de saint-Germain-des-Prés, biberonné aux arts dé-coratifs depuis sa plus tendre enfance.

Alors que la mode est à l’art contempo-rain show off, il se passionne pour les objets d’art des années 1930 à 1970.

Une spécialité qui intrigue et force le respect.

Inaugurée à l’été 2009, la galerie Laurent Dubois est nichée dans la jolie cour d’un im-meuble haussmannien au cœur du prestigieux Carré Rive Gauche, le quartier des marchands et collectionneurs. Calme et sérénité règnent dans le lieu que le jeune connaisseur au goût très sûr dit avoir conçu comme un appartement. Entre les meubles des my-thiques Garouste & Bonetti, les délicates cé-ramiques de Jean Besnard et les luminaires élancés d’Agostini, il se sent chez lui. Mais comment est-il arrivé jusqu’ici ?

Le bac en poche, Laurent Dubois se décide à marcher sur les pas de son père, éminent mar-

chand installé rue de Lille depuis près de 30 ans. Après quelques mois passés dans une école d’art, le jeune homme réalise qu’il a, à la mai-son, le meilleur des profs. En effet, son anti-quaire de père le traîne à Drouot et aux Puces depuis son plus jeune âge. Afin d’éduquer au mieux son œil, Laurent Dubois est tour à tour secrétaire, photographe et marchand pour la galerie du pater. Il effectue ensuite plusieurs stages, en particulier à la galerie Jacques La-coste. Après toutes ces années d’observation, comment ne pas sauter sur l’occasion lorsqu’un bail commercial « abordable » se libère rue des Saints-Pères ? « Je n’avais pas prévu d’être gale-riste à 19 ans mais je devais saisir cette oppor-tunité ». Cette déclaration en dit long sur sa

détermination.

Malgré son appréhen-sion, le benjamin des galeristes est tout de suite accueilli par les

briscards du Carré Rive Gauche. « Au départ, j’ai pensé que les clients et les marchands ne me prendraient pas au sérieux, mais au final, j’ai in-trigué tout le monde et mon jeune âge m’a servi. Maintenant, je suis un peu le petit chouchou du quartier. » Conscient de la chance d’avoir été introduit dans la fosse aux lions par un père

texte laure De réglo ix / photo Dr

LaurentDubois

“je suis uN Peu Le Petit CHOuCHOu Du quARtieR.”

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respecté de tous, ce sympathique jeune homme déclare cependant que tout n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît : « Travailler 24/24 avec des gens de plus de 50 ans n’est pas toujours facile à assumer. En plus, quand on est fils de, il faut être à la hauteur. On m’attend au tournant. »

Malgré sa bouille juvénile, Laurent Dubois im-pressionne par sa connaissance des ficelles du métier, « celles que l’on ne vous apprend pas à l’école », ajoute-t-il dans un sourire. Non sans assurance, il lance : « Quand on sait acheter, on sait vendre. » Baigné depuis toujours dans les arts décoratifs français du début du XXe

siècle, il n’exclut pas de changer de vie dans quelques années et d’ouvrir une galerie de de-sign contemporain à Londres. Son rêve ? Dé-

nicher un designer génial. Mais pour l’instant pas question de quitter le Carré sauf peut-être pour exposer au Pavillon des Arts et du De-sign (PAD) de New York en fin d’année. En attendant, il participe cette année au PAD de Paris et y présente ses plus belles pièces, du Jean Royère, Roger-Tibier ou Félix Agostini. La valeur n’attend pas le nombre des années.

gaLerie L.d.7, rue des saints-Pères 6e

ses adressesAlain Fradin 13, rue de Lille 7e

jacques Lacoste 12, rue de seine 6e

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les Bons shopsLes nouveLLes boutiques du quartier

anne wiLLiL’AbSoLue féminité

La collection Anne Willi s’adresse tout particuliè-rement aux femmes qui savent allier élégance et volupté, sans en faire trop.

Aux femmes conscientes que la séduction ne se suffit pas d’un décolleté plongeant, y préférant celle, plus fatale, d’un détail qui cache et laisse entrevoir à la fois, valorisant leur véritable personnalité. Sous des dehors faussement classiques, les vêtements proposés sont au service de la sensualité, mot d’ordre de la marque. Ils habillent des femmes indépendantes, affranchies des tendances, épanouies dans leur propre style. Originalité : nombre de modèles sont déclinés dans différentes matières, donnant chacune un tombé par-ticulier, donc pas le même vêtement, et pas destiné à la même femme. Idem concernant les couleurs : tantôt sobres, tantôt vives comme ce bleu qu’affectionne la créatrice. On trouve aussi des imprimés, comme ce liberty anglais, des textures telles que le crêpe, la soie ou le cachemire. Et toujours ce sens du détail qui fait la subtilité de ses silhouettes : un bouton boule rete-nant une fente dans le dos d’une blouse, une robe aux liens discrets, une jupe en viscose cousue à l’envers de façon à ce que les jambes profitent de sa dou-ceur… Divin !

Boutique Anne Willi saint-Germain-des-Prés20, rue de l’Odéon 6e

Tél. : 01 43 29 55 82 - www.annewilli.com

ciao BeLLa By zefchic itALien et PoP 80’S

Chic italien et pop 80’s : voici comment résumer en quelques mots l’ambiance de la boutique Ciao Bella qui a ouvert depuis décembre dans le 7e.

Ce concept-store entièrement dédié aux jeunes filles est présenté comme un boudoir où il fait bon se re-trouver entre copines pour y acheter des gloss, des limes, des tee-shirts directement arrivés de NYC et autres accessoires irrésistibles. En un mot, tout ce que Marie de Andreis, la créatrice, a pu chiner ici et là. La boutique se divise en plusieurs espaces dont une vé-ritable chambre de jeune fille, c’est girly à souhait et il est certain que les teenagers vont rapidement faire de cette boutique THE place to be. D’autant plus qu’on peut non seulement y trouver mille et uns gadgets mais aussi les pièces phares de la collection Zef, qui surfe cet été sur la tendance romantique-bohème. Et ce n’est pas tout. Ciao Bella, voulant proposer à ses clientes des modèles qu’elles ne retrouveront pas par-tout, organisera de nombreux partenariats avec leurs marques fétiches, de Cheap Monday à Minnetonka en passant par Hunter ou même Nike. Si Marie de Andreis a choisi ce quartier, c’est parce que ce genre de concept-store n’existait pas rive gauche et qu’il y avait une vraie demande de la part des jeunes filles en fleurs…

Ciao Bella by Zef 14, rue du Pré-aux-Clercs 7e

Par Virginie fauconnierPar Julie chaux

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Les bons shops

La BeLLe JuLiette Luxe, cALme et VoLuPté

Décidément le quartier de saint-Germain-des-Prés ne cesse de regorger de petits trésors. Au 92 de la rue du Cherche-Midi se dévoile discrè-tement l’hôtel La Belle juliette, petit bijou en la matière et nouveau lieu tendance. Oui, vos nuits ne seront plus jamais les mêmes…

Laissé à l’abandon pendant des années, cet hôtel 4 étoiles naquit de ses cendres en octobre dernier grâce à Corinne et Pascal Moncelli, ses deux nouveaux (et heureux) propriétaires. Leur principale source d’inspi-ration : l’insolente et intellectuelle Juliette Récamier (1777-1849), surnommée la Belle Juliette. Les sa-lons littéraires qu’elle tient jusqu’à sa mort, à 72 ans, firent sa réputation de femme de tête et mieux encore, d’esprit. En plus, évidemment, d’être d’une beauté fa-tale, qui fit tourner la tête à plus d’un… L’égérie de Chateaubriand et de Benjamin Constant était réputée pour son art de recevoir et ses mondanités, et chaque chambre était soigneusement dédiée à ses amis proches. Tout un art de recevoir.

à l’image de cette figure historique, les murs de l’hô-tel sont fidèles à l’ambiance cosy et accueillante qui régnait jadis grâce au beau travail réalisé par l’archi-tecte Vincent Bastie et la décoratrice Anne Gelbard, diplômée de l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris. Reine de la home couture, elle propose une sélection des plus raffinées de papiers

peints, tissus et coussins aux couleurs douces et ex-quises. Ici, l’objectif est que le propriétaire éphémère de la chambre y ressente l’élégance, mais également un savoir-vivre basé sur la convivialité et le confort. On apprécie particulièrement les petites touches de glamour comme les beaux pots de fleurs disposés dans chaque chambre, les téléphones et les photos d’époque, jolis clins d’œil rétros.Le salon littéraire de la belle s’est réincarné en bar : le Talma, où des manifestations culturelles se déroule-ront pour rendre le moment de détente plus délicieux. Plus moderne, la présence d’un spa bio, on ne peut plus ressourçant, est également prévue…

Quoi de mieux qu’une bouffée zen d’oxygène dans un monde qui va trop vite ? Bref, La Belle Juliette, ce n’est que du bonheur. Un bonheur allié au luxe, au calme et à la volupté !

La Belle juliette92, rue du Cherche-Midi 6e

Tél. : 01 42 22 97 40reservation@labellejuliette.comwww.hotel-belle-juliette-paris.com

Par Juliette couderc© J

érôm

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Alm

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CHRISTINE LAABAN

la Bonne créatrice

un chic mythique et déluré

texte et photo Denys b eaumatin

Happé par les splendeurs de Babylone, ville antique de Mésopotamie, qui se situe au-jourd’hui en irak, au sud de l’actuelle Bag-dad, par mes lectures L’histoire Commence à sumer de Noah Kramer, et mes visites au Musée du Louvre, département assyriolo-gie, c’est naturellement que j’ouvris la porte de Babylone Paris pour en savoir plus.

Christine Laaban, héritière du mythe, discrète, avenante, un œil serti dans le cristal, nous embaume silencieusement

de son univers délicat et soyeux. Au pays des mille et une création intemporelles, elle nous invite à décryp-ter, à célébrer les secrets de son succès.

Votre histoire.J’ai suivi des cours au studio Berceau. J’ai tou-jours travaillé dans la mode, je m’occupais de créateurs, j’étais attachée de presse. J’aimais beaucoup la mode, mais je ne trouvais pas d’ accessoires qui me convenaient. J’ai commencé à faire des bijoux chez moi et j’ai eu la chance de trouver un local rue Michel le Comte. J’ai

crée babylone en 1986 et j’ai beaucoup tra-vaillé par la suite avec Jean–Paul Gaultier, Paco Rabanne, Rochas, Lagerfeld…

pourquoi avoir choisi nom de Babylone ? L’histoire de la princesse Sémiramis, fondatrice selon la légende de Babylone et des fameux jardin suspendus, qui adorait les bijoux m’a propulsé dans cette aventure. Et puis, j’adore la musique, la mélodie du nom Babylone. Réinterpréter le mythe babylonien à travers sa beauté, son luxe, son opulence m’a semblé être

une évidence.

comment réinter-prète-t-on le mythe ?En étant ancrée dans

son époque. Avoir une vision contemporaine du mythe. Des courants comme le cubisme, l’orientalisme où des artistes majeurs comme Baudelaire, Dali, Cocteau sont une source d’inspiration.

a quoi reconnaît-on la femme Babylone ?La femme Babylone est décontractée et chic en même temps. Elle a une certaine élégance, re-lâchée, une vraie personnalité. Babylone Paris

“j’ADORe Les FeMMes qui ONt Cette tOuCHe De FOLie Ou D’eXCeNtRiCité”

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par ses bijoux conforte, accentue la personna-lité, le style d’une femme. Elle révèle aussi une fougue, une folie positive.

Vous pensez à quelle femme en particulier ?J’adore les femmes qui ont cette touche de folie ou d’excentricité, les accessoires et en particulier les bijoux sont un bon moyen de dégager cet univers. Peggy Guggenheim, la cé-lèbre mécène, collectionneuse d’art moderne et galeriste, qui avait des tenues extravagantes. Schiaparelli, la créatrice de mode italienne, inventrice du rose shocking, avait aussi cette audace chic et colorée. Plus récemment, Ma-donna, sous la collection de Jean-Paul Gaultier ou Juliette Binoche ont porté nos créations.

Vos bijoux emblématiques.J’utilise toute sorte de métal avec des couleurs très différentes. Je travaille beaucoup sur la

matière, la forme : l’or, le laiton, le bronze, l’ar-gent… Une fois que j’ai la couleur et le métal je m’invente des scénarios. La côte de maille est la création caractéristique de Babylone Pa-ris, j’aime l’idée de voir le métal se mouvoir tel un tissu. Les tarifs : boucle d’oreille (de 35 à 100 euros) collier (de 70 à 150 euros), éditions limitées (200 euros), bracelet (de 35 à 100 eu-ros).

Être ou paraître ?Le bijou est une seconde peau. Il est important que le paraître corresponde à son être. C’est le secret de l’harmonie.

babyLone paris22, rue du Vieux Colombier 6e

Tél : 01 42 84 09 41

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les Bons p'tits diaBlestexte sab ine Casse l / photo miChel seDan / iLLustration florenCe lafragette

Lili est une jolie petite fille de 7 ans aux yeux malicieux et qui s’illuminent quand elle parle de son école dans le 20e, elle est en CM1.

Aimes-tu ton école ?Lili : Oh oui, j’aime mon école, car j’ai retrouvé tous mes copains de la mater-

nelle. Et on a une très longue récré pour jouer après la cantine.

Ta maîtresse, tu la trouves comment ?Lili : Elle nous fait travailler en rigolant, je veux dire on travaille quand même mais on s’amuse aussi. Elle nous prête des BD, on garde la BD deux jours et ensuite on la rapporte à l’école.

On a aussi deux mascottes qui sont des pe-luches et si on travaille bien et qu’on est gen-til en classe elle nous prête la mascotte pour quelques jours. Elle nous distribue des bons points et si on en a dix, on gagne une image. Moi j’ai déjà sept bons points.

C’est pour vous motiver ?Lili : ça veut dire quoi motiver ?Cela veut dire que ça te donne envie de bien faire.

Tu es assise à côté d’une copine en classe ?Lili : Non je suis à côté de Nicolas qui est nul !!Il n’aime pas lire. La 1re de la classe, elle est as-sise à côté du dernier de la classe, et moi je suis à côté du 2e plus nul. Un jour sur deux, je lui copie son agenda, mais même quand il recopie il fait des fautes !

Tu changeras d’école pour aller au collège ?Lili : Je n’ai pas envie de changer d’école, j’aime-rais rester dans mon école jusqu’au bac.

mot diFFiciLe du moismotiVeR : Les raisons qui poussent à agir.

à l'écoleLili

Confessions d'une petite fée

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Pour profiter des “bonbons” de réductions, il vous suffit de prononcer le mot magiquele Bonbon au moment de payer et vous bénéficierez de l’offre annoncée !

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retrouvez encore plus de bons plans surwww.leBonbon .fr

© Sacha héron

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le poème est Bontexte et photo eugén i e b lanChe

Le cLub des poètes il y a de ces endroits où sitôt la porte pas-sée, le temps s’arrête, se suspend. tranquil-lement. Paisiblement. « La vie est un songe », a écrit le dramaturge et poète Calderon. Le club des poètes en est un autre.

Des années qu’en longeant la rue de Bourgogne, j’étais intriguée par cette curieuse façade, à l’entrée massive et

fermée. Et c’est seulement ce soir que j’ose y pénétrer…

Tout commence par les trois coups sur la porte en bois. Le judas grillagé coulisse puis se re-ferme laissant entrevoir une paire d’yeux. La porte s’ouvre nous offrant la perspective d’une vaste salle aux murs ocre vieillis et aux tables en bois disséminées. Quelques verres de vin posés ça et là. Un chat noir et blanc qui se ballade de table en table, des monticules de recueils de poésie sur les étagères, et une impression sou-daine d’ailleurs, d’auberge des temps anciens.Créé en 1961 par Jean-Pierre Rosnay, pro-lixe poète du XXe siècle, le club des poètes est unique en son genre, lieu d’échange où les

grands noms de la poésie (d’Aragon, à St John Perse) rencontraient passionnés ou simples amoureux des mots, venus du monde entier.

« J’ai entrepris de rendre la poésie contagieuse et inévitable » disait-il. Voilà près de 50 ans que la contagion poétique opère dans ce cabinet de curiosité exceptionnel, en plein Paris. Il y a deux ans, Jean Pierre Rosnay s’en est allé, laissant derrière lui son épitaphe : « Rien n'est plus urgent que la vie. La vie qui fuit entre nos doigts. » C’est son fils Blaise qui a repris les clefs, prenant soin de garder l’esprit de cet en-droit rare : « Tout est resté tel quel afin de per-pétuer la tradition, de faire régner l’âme de celui qui est à l’origine de ce lieu plein d’histoires. »

Pull en laine et bouteille de vin rouge à la main, le voilà qui passe de table en table pour discu-ter avec les habitués, et découvrir les nouveaux venus de son assemblée. Au club des poètes, on peut venir y dîner de plats maison, y prendre un verre, mais c’est surtout pour écouter ou réciter que l’on vient. Passionné ou intrigué, mais toujours avec une curiosité expliquée.

amis de la poésie, Bonsoir !

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« Ce n’est pas un lieu de spectacle, mais plutôt un lieu de sensibilité, de vie et d’improvisation », rappelle Blaise, qui souhaite que l’humanité du lieu soit préservée. 22h, les lumières s’éteignent, et c’est sous la lueur d’une simple bougie qu’il introduit la soirée par un poème d’Alfred de Vigny.

Silence recueilli, plus un bruit, et le goût du vin rouge amer se mêle au murmure poétique « Rien ne bruissait donc …* » Les vers des plus grands se succèdent : Anna de Noailles, Ver-laine, Victor Hugo, Aragon et les yeux d’Elsa bien sûr, et puis, silence…«Donne-moi une idée, Maman ! », demande Blaise à sa mère, celle qui fut la muse de Jean-

Pierre Rosnay, Tsou l’égyptienne, qui reprend alors les paroles de Robert Desnos et ses Hommes du petit matin. Quant à moi, je suis déjà loin…

cLub des poètes30, rue de Bourgogne 7e

Tél. : 01 47 05 06 03 - www.poesie.net

Les mardis, vendredis et samedis. Dîner à partir de 20h, poésie à partir de 22h.

* Extrait de La mort du loup

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le Bon agendaagenda des maniFestations cuLtureLLes

EXPOSITIONS

Du 5 avril au 24 juillet Dogon au musée du quai Branly.L’art des Dogon du Mali est l’un des plus connus parmi les œuvres issues des cultures d’Afrique. L’exposition du quai Branly

présente 330 œuvres remontant jusqu’au Xe siècle, ainsi que des pièces cultuelles et du quotidien de l’époque. à voir absolument ! 37, quai Branly 7e

Du 7 avril au 21 mai Anonyme de Fré-dérique Lucien à la galerie Jean Fournier, 22, rue du Bac 7e. Ensemble d’œuvres récentes travaillées au fusain sur papier ainsi que des céramiques inédites réalisées à la Manufacture nationale de Sèvres en 2010. Vernissage le 7 avril de 18h30 à 20h30.Du 19 au 30 avril Exposition de pein-tures d'Eliora Bousquet à la galerie Mona Lisa, 32, rue de Varenne 7e. Vernissage le jeudi 21 avril, de 18h00 à 20h30 Du 29 mars au 7 mai Les Poissons

d'avril à la galerie Chinart, 6, rue Mayet 6e. Figurant parmi les huit symboles boudd-histes, le poisson représente la liberté de corps et d’esprit. Les photographies de Hu Jiadi sont des variations autour de la carpe chinoise Yu. © Hu JiadiJusqu’au 18 avril 2011 Photographies de l’Expo universelle de Shanghai 2010 au Centre culturel de Chine, 1, boulevard de la Tour-Maubourg 7e. Le Centre culturel chinois relaye les plus beaux moments de l’Expo universelle de l’année dernière en présentant le travail des photographes de la ville de Shanghai autour de quatre thématiques : L’Expo de contem-plation et d’admiration, L’Expo de spectacles et de savourement, L’Expo d’élégance et de souvenir, L’harmonie de toi et moi.Du 24 mars au 28 mai L’enfer, c’est les autres de Pietro Ruffo à la galerie Di Meo, 9, rue des Beaux-Arts 6e. Du 18 mars au 7 mai Agence nationale de récit évasif de Jean-Luc André à la galerie Lara Vincy, 47, rue de Seine Paris 7e. Vernissage le 17 mars à partir de 18h.Jusqu’au 29 avril Dominique Moreau à l'Artus Hôtel, 34, rue de Buci 6e.

CONCERTS

Le 1er avril à 12h15 Les Concerts de Midi : Voyage au centre de l’Europe. Conférence-Concert présentée par Jean-Pierre Bartoli, avec du Liszt, du Stravinski, du Bartók, du Brahms… Université de Panthéon-Assas, 92, rue d’Assas, 6e. Les 8 et 9 avril à 20h45 Philippe Tho-mas au Pavé d’Orsay, 48, rue de Lille 7e. Concert rock-folk.

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Le bon agenda

THÉÂTRE

Jusqu’au 2 avril Dionysie Festival de théâtre antique, présentant de la poésie, du théâtre, de la musique, de la danse… En hommage à Jacqueline de Romilly. Mis en scène par Philippe Brunet. Réfectoire des Cordeliers, 15, rue de l’école de Médecine 6e. Jusqu’au 23 avril Mademoiselle Fran-kenstein au théâtre du Lucernaire. De Thierry Debroux, mise en scène par Georges Guerreiro. Avec Frédéric Landen-berg et Aline Gampert. Par une nuit d’orage en 1816, Mary Shelley, âgée seulement de 19 ans, imagine le personnage de Frankenstein. Quelques années plus tard, Mary Shelley est séquestrée par un certain Lazzaro Spallanza-ni, qui veut savoir comment elle a pu inventer un tel récit.Jusqu’au 21 mai La Maison, d’après La Vie matérielle de Marguerite Duras. Mise en scène de Jeanne Champagne. Avec Tania Torrens au théâtre du Lucernaire.

ENfaNT

Du 9 avril au 14 juin La Sorcière du pla-card aux balais au théâtre du Lucernaire. Les mercredis et samedis à 15h, et du mardi au samedi pendant les vacances scolaires de Pâques.Le 22 avril à 15h00 à dévorer des yeux, atelier sur la découverte des aliments vus

par les peintres. Pour les 5-7 ans au musée d’Orsay, 1, rue de la Légion-d’Honneur 7e.

CINÉma/SHOPPINg

Le samedi 2 avril Le génocide ar-ménien, film de Laurence Jourdan à la Pagode, 57 bis, rue de Babylone Paris 7e. Le rendez-vous Ciné-Histoire a lieu chaque premier samedi du mois à 10h30 jusqu’à mai. Le film de Laurence Jourdan sera suivi d’un court-métrage, Chienne d’histoire, de Serge Avedikian.

American Vintage La marque la plus confortable du moment vient de s’installer dans le 6e. Créée en 2005, American Vin-tage s’offre 72 m2 d’espace mixant bois et béton avec simplicité et harmonie.

28, rue Saint-Sulpice 6e. Princesse Tam-Tam Installée dans 60 m2, servie par des projections vidéos autant que par ses dessous affriolants, Princesse Tam-Tam y propose aussi en exclusivité une collection capsule de culottes et bodies en édition limitée… 4, rue de Sèvres 6e.

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les Bonnes adressesRÉGIE PUBLICITAIRE06 48 26 92 [email protected]

Le Bonbon est imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement, sur un site labellisé imprim-vert avec des encres végétales. Ne pas jeter sur la voie publique.

1/ l e a at

5, rue Rousselet 7e

Tél. : 01 47 34 47 06

2/ s eq uo ia

13, rue Dupont-des-Loges 7e

Tél. : 01 45 55 20 44

3/ l e s éto i l e s D u r e x

Musée interactif du cinéma

1, boulevard Poissonnière 2e

4/ hD D i n e r

25, rue Francisque-Gay 6e

Tél. : 01 43 29 67 07

5/ har ry C o v e r

133, rue Saint-Dominique - 208, rue de Grenelle

36, rue de Bourgogne 7e - Tél. : 01 53 59 94 42

6/ l'ate l i e r D e s gâteaux

23, rue de l'Abbé-Grégoire 6e

Tél. : 01 42 84 19 05

7/ Cav iar l at ian

68, rue de Sèvres 7e

Tél. : O1 45 67 04 59

8/ l e s to i l e s D u s o l e i l

101, rue du Bac 7e

Tél. : 01 46 33 00 16

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