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Paris Centre - 09/2010

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Découvrez le magazine Le Bonbon Paris Centre (1er, 2eme, 3eme et 4eme arrondissements) du mois de septembre 2010.

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édito“bon”jour

RÉGIE PUBLICITAIRE06 83 22 97 [email protected]

Fondateur

Directeur de la publication

Jacques de la Chaise

[email protected]

Rédactrice en chef

Camille Clance &

Sandra Serpero

Rédaction

Camille Clance, Yann-Édouard

Colleu, Céline Lepan, Sandra Serpero,

Lola Leboulleux, Margaux Ellis, Anne-

Laure Parmentier, Juliette Courderc,

Romane Weber

Photographes

Philippe Servent, Zazzo, Arnaud Chaillou,

D.R., Sacha Héron, Féderico Scopinich,

Aude Deltin, Yoni Doukhan, Valerio

Martelli

Maquette

Alexandra Praud & Édouard Memponte

Illustrateurs

Paulina Leonor

Secrétaire de rédaction

Ivan Caullychurn

Erratum

Nos excuses Au Bon Aloi

pour l’erreur sur la programmation

des Blind Test.

Chef de pub

Jérome Mignon

[email protected]

06 83 22 97 63

Petites annonces

[email protected]

Contactez-nous

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01 48 78 15 64

Le Bonbon

31 bis, rue Victor-Massé,

75009 Paris.

SIRET 510 580 301 00016

ISSN : en cours

OJD : en cours de validation

Chers, tendres lecteurs du BonBon, je crois qu’on y est. Pas d’édito de sePtemBre sans la mentionner. Vous m’en Voyez désolée. mais

c’est la rentrée. L’occasion de se poser des questions annuelles mais capi-tales… Comment faire durer mon bronzage cet hiver ? Nouvelle coupe de cheveux : renouveau ou suicide capillaire ? Les photos de vacances, je les fais imprimer ou je les stocke sur un CD ? Bref, de l’existentiel quoi.

C’est à ce moment-là que notre Bonbon national intervient et apporte un peu de légèreté à cette histoire beaucoup trop automnale pour être joyeuse.

Un peu de douceur pour commencer, ça vous plairait ? Les Senteurs de fée, un lieu et des parfums qui éveilleront vos sens. Qui dit mieux ? Un soupçon de mode ? Oui ? Mais sur mesure s’il vous plaît, grâce à Losco et ses ceintures uniques. Une touche de poésie vous conviendrait-elle ? On peut difficile-ment s’en passer. Heureusement, Camélia Jordana se chargera d’adoucir nos mœurs postsummer. Une pincée de street pour rocker tout ça ? LJ Galerie et Kitsuné seront parfaits dans le rôle de la caution arty ! Pour planter le décor, on n’a pas trouvé mieux qu’Alfredo Rodriguez, architecte d’intérieur talentueux et surprenant . Bon, je crois qu’on est parés.

Et puis restons positifs : l’hiver nous a poursuivis jusqu’au mois de juillet, peut-être que l’été nous accompagnera jusqu’à Noël ?Que cette rentrée soit ensoleillée et pleine de projets !

Camille Clance

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LES BonBonS modE d’EmPLoICommEnT PRofITER dES Bonbons

dESCRIPTIf d’Un Bonbon

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Repérez les Bonbons pré-découpés au milieu du magazine.

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Détachez ces Bonbons qui vous feront bénéficier d’offres et d’avantages.

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Présentez vos Bonbons au moment de payer et vous bénéficierez immédiatement de l’avantage annoncé !

Sunlimited Centre de bronzageEnseigne

Le nom du commerçant

CoordonnéesAdresse et téléphone

descriptionLe type de commerce

AvantageDéfinition du type d’offre

Formule illimité par abonnement3, boulevard de Sébastopol 75001 Tél. 01 40 26 40 13 - www.sunlimited.fr

FraiS de doSSier oFFertS

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sommairemiam miam !

Page 6. senteurs de fées

Page 34. alfredo rodriguez

Page 10. camélia jordana

Page 38. losco

Page 14. l.j . galerie

Page 44. astou

Page 5. Le Bon TimingPage 6. Le Bon CommerçantPage 10. La Bonne ÉtoilePage 12. Les Bons PlansPage 14. Le Bon ArtPage 16. Le Bon en ArrièrePage 18. La Bon Look

Page 21. Le Casse BonbonPage 22. La Bonne RecettePage 24. La Bon’BonnePage 26. Le Bon Astro Page 28. Les Bons TuyauxPage 30. La Bonne Séance Page 32. Le Bon Jeux

Page 34. La Bon HommePage 36. Les Bons ShopsPage 38. Le Bon ArtisanPage 40. Les Bons P’tits DiablesPage 42. Les Bons SnapshotsPage 44. Le Conte est BonPage 46. Le Bon Agenda

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Devenez actionnaire du Bonbon

Votre magazine ouvre son capital, investissez pour accompagner son développement.

(Réductions d’impôts à tous les étages !)Pour plus d’informations, contactez-nous :

[email protected]

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murano reSort leS rendez-vouS « live » Chaque lundi et mercredi, à partir de 21h30, un orchestre live accompagne le dîner et le cœur de la soi-rée au bar. En guest : des people vous feront partager leurs univers musicaux, version acoustique !Soirée « jazzy cool » le lundi et « groovy baby » le mercredi.Hôtel Murano 13, boulevard du Temple. Paris 3Tél. : 01 42 71 20 00

musique

le Bon timingles événements à ne pas manquer

entre amis

food

théâtre olivier de benoiSt : le one-man-Show !ODB constate que la gente masculine est malmenée depuis plusieurs siècles et que cela empire avec les années… Messieurs, venez témoigner et Mesdames, avec vous, essayons de comprendre comment vous avez pris le pouvoir.Le Point Virgule7, rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie - Paris 4Tél. : 01 42 78 67 03

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DR

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DR

SoiréeS blind teSt Chaque soir le restaurant Le Bon Aloi propose à sa clientèle un blind test pendant le repas pour tester ses connaissances et danser jusqu’à 2h ou 4h du matin le week-end : frais ! À noter qu’un mardi sur deux, c’est Blind test de compét’ avec plus de 500 morceaux, réservé aux fans inconditionnels !Le Bon Aloi, 5, rue Sauval. Paris 1-2Tél. : 01 40 26 22 29. Ouvert du mardi au samedi.

l’italie à domiCileNos deux cantines préférées de la rue Montorgueil, Il Tre et le Little Italy proposent désormais leurs plats, piz-zas, desserts et vins à la livraison dans tout Paris. Pour des déj’ entre collègues, des dîners de dernière minute, des soirées entre amis ou en amoureux, la Dolce Vita, c’est simple comme un coup de fil !Livraison du lundi au samedi de 11h30 à 14h et de 19h30 à 22h. Tél. : 06 31 36 48 93 ou 01 40 13 03 29

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le Bon commerçanttexte Marion Bu iatti / photo sacha heron www.sachaheron.com

Actrice ? Fleuriste ? Petite fille, Katia Bielli veut avoir deux métiers. En devenant créa-trice de Senteurs de Fée, elle s’est lancé le pari fou de réaliser ses désirs d’enfant et ainsi créer des cosmétiques naturels.

“J’ai toujours cru aux fées, ce petit peuple invisible… Tout ce qui bruisse et que l’on ne voit pas. Tout ce qui embaume si

mystérieusement l’univers végétal. Je m’ima-gine parfaitement le travail des fées dans les forêts, elles brodent les feuilles, peignent les corolles des fleurs… C’est ce petit monde qui m’a inspiré le nom de ma marque : Senteurs de Fées” raconte Katia. Cette ancienne comédienne recon-vertie dans la cosmétique par son amour de la nature est une passionnée. Elle est habi-tée par son travail de formula-trice suite à l’étude de la naturopathie, aroma-thérapie, phytothérapie. Son but ? Démontrer qu’avec des produits 100 % naturels, on peut apporter soin et bien-être à notre corps.Pour cela, elle s’efforce de capter la quintes-

sence des fleurs et des végétaux pour composer les formules de ses crèmes, huiles et autres sels de bain. « Je me définis comme une artisane. J’accorde beaucoup d’importance aux com-posants de mes produits. Je les mélange en-semble pour que leur harmonie donne quelque chose d’efficace et de plaisant. Je veux qu’on découvre mes cosmétiques par le premier des sens : l’odorat. » Pari gagné, puisque lorsque l’on entre dans la boutique, mille et une déli-cieuses senteurs viennent se bousculer dans nos narines, sans pour autant les incommoder.

Ici, tout est conçu pour se sentir bien. L’endroit n’est pas surchargé, quelques étagères de verre et de simples meubles en bois recèlent de produits, des plantes posées çà et là rappellent l’importance de la nature dans le travail de Katia, quelques statuettes de fées presque cachées

veillent sur elle, la commerçante qui patiente près de son meuble d’apothicaire rempli d’huiles essentielles… On a envie de plonger nos mains, telle Amélie Poulain, dans les sels de bains recueillis par de vieux paniers en osier

Senteurs de FéeUn lieU de HaUte beaUté bio

“ MES ProduiTS SonT Bio, LA PEAu LE SEnT, C’EST un ViVAnT qui rEConnAîT du ViVAnT. ”

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senteurs de fée

(7 €). On aimerait rester des heures à tester les crèmes fondantes, sentir et deviner tous les composants de son produit phare : le Nectar de Rose (40 €) qui « purifie, oxygène et régénère la peau rien qu’avec des molécules naturelles, jamais synthétiques » affirme Katia.

Et c’est une chose importante pour elle, car par « passion pour le végétal » ses composi-tions sont tout ce qu’il y a de plus naturel. « Je me fiche d’avoir un label Écocert, je fais de la chimie verte, respectueuse de l’environnement. Ce n’est pas pour rien que j’ai commencé à vendre mes produits dans les marchés bio ! » précise-t-elle. Et c’est ce qui plaît ! Installée de-puis 5 ans dans le Marais, « ce vieux quartier historique où l’atmosphère villageoise créative et artisanale stimule » dit-elle, elle a eu le temps d’avoir des fidèles qu’elle accueille avec cha-leur : « Bonjour ma belle Gwen » lance-t-elle lorsqu’entre une habituée addict aux encens traditionnels (en grains, pas en bâtons, envi-ron 9 €), et au parfum d’ambre (47 €). Mais n’allez pas croire que Katia ne soit pas aussi avenante avec les inconnus qui franchiraient le pas de sa porte… « Bonjour, faites ici comme chez vous ! », c’est comme ça qu’elle accueille, pour mieux nous séduire ensuite avec ses cos-métiques mixtes et intemporels.

senteurs de fée10, rue de Sévigné - 75004 PAriS Tél. : 01 44 54 97 27Métro Saint-Paul (Ligne 1)www.senteursdefee.com

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la Bonne étoile

Camélia Jordana

texte caM i lle clance / photo ZaZZo

la groUpie de parisun premier album frais et dépaysant, un petit bout de femme à l’allure originale et enfantine : Camélia nous fait découvrir son Paris perso comme on raconte une vieille histoire d’amour.

Avez-vous écouté le premier album de Camélia Jordana ? Si tel est le cas, vous vous êtes pro-bablement, comme moi, mise au footing, vous avez jeté votre passe Navigo et votre Black-Berry. Pourquoi ? Parce que toutes les occasions sont bonnes pour traîner dans Paris avec du Camélia dans les oreilles… Une longue balade en sautillant dans les rues avec des Converses, voilà à quoi ressemble ce premier opus. Au fil de l’histoire que nous conte Ca-mélia, on se perd avec délectation entre mélancolie, humour, légè-reté et tendresse. Il y a même un peu de rock camphré, de notes sourdes et nostalgiques dans ces titres, pour lesquels la jeunette de 17 ans a reçu le soutien d’auteurs renommés tels que Babx, Matthieu Boogaerts ou La Fiancée. Après avoir dit NON dans son premier clip, elle répond à quelques questions pour Le Bonbon.

dans ton album et dans « Le Mois d’Août » en particulier, on ressent une véritable affection pour paris.« Paris, c’est cool, c’est la ville de la création par

excellence ! On nous offre ici l’accès quotidien à l’art et la culture. Rien qu’en se baladant dans les rues, avec les millions d’affiches sous ton nez, tu as l’impression de toucher du doigt la richesse de la vie culturelle. Quand tu sors à Paris, tu ne sais jamais sur qui tu vas tomber, mais tu as de grandes chances que ce soit pas-sionnant. » Quelles sont les influences que tu en retires ? Quelle énergie ressens-tu ?Paris est une ville mythique, la tombe de Gainsbourg, celle de Jim Morrison et j’en passe. Ce n’est pas un hasard si ces monu-ments de l’art qui ont construit cette culture

française ont terminé leurs jours ici… C’est sûrement grâce à eux que Paris est un tel lieu de passage pour des artistes de toutes disci-plines. C’est ce dynamisme, mix inépuisable de mouvements et de

créations, que j’apprécie ici. Je ne pourrais pas m’en passer !

Ndlr : Le 9 mai dernier, Camélia a donné un concert live à l’occasion de la seconde édition de la Braderie Chic d’Hôtel Particulier rue Léopold-Bellan. Pendant une semaine, des célébrités (Emma de Caunes, Isabelle Adjani, Louise Bourgoin et j’en passe) ouvrent leurs placards et mettent en vente certaines de leurs

“jE SuiS unE dinguE dE ModE.”

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plus belles pièces au profit d’une association.

parlons de la braderie Chic : faire profiter une association de ta notoriété, est-ce important pour toi ?Oui. Énormément. C’est la moindre des choses de donner de son temps si on peut aider et c’est un vrai plaisir. À l’Hôtel Particulier, c’était bon enfant, tout le monde a donné de sa personne en prenant un réel plaisir.

le style, on l’a vu dans tes clips, est une sorte de carte de visite. Quel est ton rapport avec la mode ? À Paris, la mode est très présente. On est en-touré dans cette ville par les plus grands cou-turiers mais aussi par des brocantes, des puces,

des friperies ! Je suis une dingue de mode mais je ne suis encore jamais allée voir un défilé…

Quelles sont tes adresses fétiches dans le 2e arrondissement ?Eric Kayser rue Montorgueil : ses minifinan-ciers sont absolument merveilleux, je pourrais en manger des kilos ! American Vintage rue Tiquetonne : pour leurs basiques tellement pratiques et leur coton top qualité ! Marc Le Bihan Optique rue Étienne-Marcel : le roi des lunettes à Paris, des sélections parfaites, des créateurs exclusifs. Marc Jacobs au Palais Royal, un créateur que j’adore et David Lucas, rue Daniel-Casanova, un coiffeur trop classe en appartement : tout ce qu’on veut, il sait le faire !

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Parce que la peau est un atout précieux, on doit la confier à des mains ex-

pertes. diagnostic précis, soins ciblés, gestes millimétrés sont autant d’ingrédients que vous trouverez dans cet institut le temps d’un soin Esthederm où la peau est transformée en une seule séance. Testé pour vous.

Une belle peau, ça commence par l’utilisation de bons produits, c’est pourquoi Absolu Beauté a créé une carte de soins sur mesure avec la marque Esthederm. La philoso-phie ? « Des produits aux actifs puissants qui respectent l’écologie cutanée de chaque peau autour de programmes personnalisés » nous résume Corinne Février la maî-tresse des lieux en nous précisant que la gamme Esthederm compte tous les indispensables pour hy-drater, purifier, lifter, protéger... Après quelques précisions cosmé-tiques détaillées, place au soin. On m’installe dans une cabine feutrée et après un démaquillage en pro-

fondeur, la praticienne inspecte soigneusement ma peau. Ver-dict : déshydratée. Conséquence : manque d’éclat. Une heure plus tard après un soin qui a compté de multiples étapes divinement re-laxantes, ma séance se termine par l’écriture d’une ordonnance beauté pour prolonger les bénéfices à la maison. Avant de partir, coup d’œil dans le miroir : ma peau a retrouvé le sourire. Absolument bluffant.absolu beauté 51 bis, rue Sainte-Anne, Paris 1-2Tél. : 01 42 96 66 31. Ouvert du lundi au vendredi de 10h à 20h et le samedi de 10h à 18h. Soin cellulaire essentiel : 80 €

Partie du constat que près de la moitié des particuliers qui vendent leur logement s’affranchissent des agences immobi-

lières pour économiser des frais annexes, Émilie a décidé de créer une société de services pour gérer les tâches contraignantes liées à la vente d’un bien directement aux par-ticuliers. un véritable service de conciergerie pour vendre mieux et plus vite à moindre coût : seulement 1 % de frais ! détails. « Le Temps des Visites », c’est un peu le temps que l’on n’a pas ! Cette société ingénieuse a été créée en jan-vier 2010 par Émilie Ruste pour simplifier la vie des propriétaires avec un service d’aide en visites immobilières dans le cadre d’une vente entre particuliers. Concrètement ça se passe comment ? Le propriétaire publie son offre dans un ou plusieurs

supports d’annonces immobilières de son choix en in-diquant les coordonnées du « Temps des Visites » qui gère les appels téléphoniques, les contacts, organise

les rendez-vous et présente le bien aux poten-tiels acquéreurs. Les visites sont réalisées

aux horaires et selon les modalités fixés par le propriétaire qui reçoit

en temps réel le compte-rendu de chaque visite. Quand un visiteur est intéressé et que l’heure de la transaction arrive, « Le Temps des Visites » met en relation les deux parties, laissant le proprié-

taire maître de sa vente en gérant sa négociation. « Le Temps des Vi-

sites » en trois mots : simple, efficace et bon marché. le temps des visites,

contact Émilie Ruste. Paris 1-2 Tél. : 01 47 03 43 66 ou 06 08 88 75 23. www.letempsdesvisites.fr Du mardi au samedi de 11h à 20h www.emiliecasiez.com

les Bons planson a testé pour vous

l’immobilier de particulier à particulier communiqué par Sandra Serpero

Faites peau neuve ! par Sandra Serpero

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les bons plans

l’ébouillanté, le restaurant qui fait bouillir de joie par Lola Leboulleux

Au détour d’une petite rue piétonne dallée, vous ne pouvez louper la terrasse aux pa-rasols rayés de l’Ébouillanté qui prolonge

l’esprit estival jusqu’en automne. L’offre de thés est bien entendu copieuse et ori-ginale (thé de Chine fumé à la ber-gamote, thé indien au lait et à la cardamone…).

Les cocktails ne se laissent pas intimider pour autant et sortent le grand jeu : fruits, caramel, yaourt, miel !Pour les affamés, rendez-vous à la section « dînette » du menu qui saura vous combler. Les copieuses sa-lades aux ingrédients surprenants (pomme, orange, banane, noisettes) sont incontournables. Ainsi que les fameuses « bricks » (les traditionnelles crêpes de semoule, mais poêlées au lieu d’être frites

dans l’huile, pour plus de légèreté) dont notre préférée avec curry, champignons et crème fraîche.L’histoire du lieu a aussi laissé son empreinte : l’an-

cien propriétaire était un grand voyageur, peintre et décorateur, dont l’atelier se situait au

premier étage et qui ouvrit le rez-de-chaussée en 1977 pour offrir le thé à

ses amis. Aujourd’hui l’Ébouillanté reste proche des artistes parisiens en organisant des concours de peinture et de photographie et des expositions.Photo par Valerio Martelli

6, rue des Barres, Paris 4Tél. : 01 42 74 70 52

Ouvert tous les jours 12h à 22h en été, 12h à 19h en hiver.

La spécialité incontestable de

la boutique c’est le jeu. Et la

multitude de choix, dans tous

les domaines, donne le vertige : mal-

lettes, jetons, tables, coffrets, tapis

de jeux, dés, cartes.

Quand on apprend ensuite qu’ils sont tous fabriqués à l’atelier Hec-tor Saxe, on reste abasourdi. En plus les matériaux utilisés sont de haute qualité : ce n’est pas un ha-sard si la boutique est le fournis-seur officiel de la fédération fran-çaise de backgammon. Pour une soirée poker façon pro, vous saurez désormais où aller.L’offre de la boutique a cependant

évolué avec son temps : les acces-soires et la déco, toujours dans un esprit « années 70 in the USA », sont partout. Pour un appartement tout à fait atypique, investissez dans les coussins boules de billard, le payphone à l’ancienne, la machine à sous miniature, les néons fluo, les guitares et batteries miniatures, les canapés esprit bowling alley, le dis-tributeur de chewing-gums / balles de Baby-foot, ou encore le toujours populaire jeu de fléchettes (atten-tion si vous tenez à récupérer votre caution à la fin de votre bail !).

Les technophiles seront épatés par l’iJuke, le juke-box lecteur d’iPod. Et

pour les plus girly, direction le rayon rose bonbon Hello Kitty !Photo par Valerio Martelli

40, boulevard Henri-IV, Paris 4Tél. : 01 42 71 61 70Lundi : 14h-19hMardi à samedi : 11h-19hwww.hectorsaxeparis.com

hector Saxe, Las Vegas en plein Paris par Lola Leboulleux

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le Bon arttexte Margaux e ll is / photo Feder ico scop in ich www.flickr.com/photos/elnuego

Porte grande ouverte et sourire aux lèvres, Adeline jeudy nous accueille au numéro 12 de la rue Commines, dans sa galerie ouverte il y a tout juste un an et demie.

Ce qui l’a amenée ici ? Des successions d’occasions dirons-nous… Après des études en histoire de l’art, avec une spécialisation dans l’art islamique - elle vit durant quatre ans au Caire pour écrire sa thèse - elle quitte les bancs de la fac et se tourne vers l’art contemporain, son « petit faible ». Précisons qu’étudiante, elle travaillait déjà pour des galeries. Elle montera d’ailleurs, durant sa thèse, sa propre exposition autour des artistes féminines et de l’art urbain.

Audacieuse, un peu culottée même, elle contacte des artistes françaises et américaines et leur propose d’exposer à l’espace Beaurepaire à Paris. Et puis, tout s’enchaîne.

Le succès de l’événement et l’énergie de la jeune fille convainquent Swoon, Fafi, Koralie, artistes d’art urbain ayant participé à son exposition, de vivre l’aventure à ses cotés.Rue du Renard, l’histoire se poursuit. Elle rencontre le propriétaire de la galerie Beaubourg, qui est séduit par sa jeunesse et son dynamisme. Il lui propose de diriger sa galerie. Grâce à sa programmation, c’est un nouvel air qui souffle sur cet espace, rebaptisé : « L.J. Beaubourg » en 2007. Mais voilà, pour Adeline cet endroit est trop touristique et surtout trop loin de l’effervescence de la jeune création. Elle

décide donc d’ouvrir son propre lieu, fin 2008. L.J. Galerie était née. Ce lieu, plus adapté aux œuvres des artistes qu’elle accueille, est divisé en plusieurs salles : une pièce principale au rez-de-chaussée, trois autres au sous-sol. Ces différents espaces lui permettent de pouvoir exposer des univers différents simultanément. Après l’art urbain, elle élargit son champ vers la jeune création contemporaine. Elle présente notamment les œuvres hors cadre du peintre Yassine Mekhnache alias « Yaze », le sculpteur, Quentin Gazel, qui travaille le bronze, le fer, le bois ou la porcelaine.

Mais voilà, elle ne tient plus en place ! Elle se tourne vers le marché américain et envisage même de participer l’année prochaine à « Art Dubaï », une foire d’art contemporain accueillant des galeries du monde entier. Ses années passées en Égypte, l’apprentissage de l’Arabe lui permettent aujourd’hui de présenter une de ses plus fidèles artistes, Swoon, à la Townhouse Gallery au Caire, lieu culturel égyptien reconnu pour la qualité de ses exposants. Consciente qu’un artiste ne peut créer ET vendre ses œuvres, c’est en tant que négociant et surtout accompagnateur qu’elle définit son métier. Ses artistes, devenus ses « potes », elle les conseille, les soutient et les fait découvrir à ses collectionneurs.

Elle définit sa galerie d’abord comme un espace de rencontres, de discussions, pour rendre l’art contemporain accessible à tous,

Une Histoire de renContresL.J. GALERIE

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sans prétention. Le choix des artistes n’est que le résultat de rencontres et de coups de cœur.

Cet été, Adeline a organisé une exposition collective estivale, rassemblant des œuvres inédites. On retrouvait notamment Alexone Dizac, artiste urbain connu pour ses toiles aux animaux et personnages loufoques. On pouvait aussi y découvrir les animaux sculptés de l’américain A.J. Fosik, mais aussi les peintures graphiques et complexes de Cécile Brigand.

Elle a connu Evah Fan et Brendan Monroe - actuellement exposés - « par hasard, à une soirée organisée par la marque Carhartt ». Elle a sympathisé avec Evah, qui accompagnait Brendan, son petit ami. « On a discuté toute la soirée sans qu’elle ne me parle de son métier d’artiste, et puis elle est partie en me laissant un carnet avec ses gouaches. J’ai adoré ! » Après avoir repris contact, c’est une exposition inédite qui prendra vie à partir du 4 septembre.Evah Fan est une artiste américaine, from Thaïland, qui présente une série inédite de gouaches sur papier. C’est sa deuxième exposition à Paris. Influencée par les comic books et les cartoons, Evah invite au voyage avec

son trait minimaliste. Elle raconte une histoire à la fois absurde et drôle. Elle est loin d’être une amatrice : elle a été l’une des finalistes du prix ARTE / Slick d’art contemporain de la foire Slick, foire de découverte en art contemporain organisée sur l’esplanade du Palais de Tokyo.Brendan Monroe, lui, est un artiste américain présentant une série de peintures et de sculptures. Son univers est peuplé de figures et de paysages imaginaires. Ses personnages prennent des formes humanoïdes proposant à chacun son interprétation.Cette expo, c’est un « coup de cœur de la galeriste ». C’est dire.

Avant de se dire au revoir, Adeline nous livre un dernier bon plan, spécial du 3e et 4e arrondissements : « Le passage de Retz, rue Charlot ! ». À bon entendeur, bon art !

evah fan «Come What May» brendan monroe «Figments» Du 4 septembre au 16 octobre 2010.L.j. galerie – 12, rue Commines, Paris 3Tél. : 01 72 38 44 [email protected]

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Bon en arriÈre

LE BHVUnE BELLE HistoirE rUE dE La VErrEriE

Enseigne mythique de Paris, le Bazar de l’Hôtel de Ville est aux grands magasins ce que les péniches sont à la Seine. il est incontournable et fait partie du décor parisien. une histoire de courage.

Xavier Ruel, quincaillier lyonnais, abandonne sa ville natale en 1852 pour s’installer sur la capitale. Il fait ses premiers pas en faisant

vendre dans les rues un stock de bonneterie par des camelots. Il constate à force d’observation que, même en faisant tourner les vendeurs, les meilleures ventes étaient toujours réalisées au coin de la rue de Rivoli et de la rue des Archives. Il décide donc, en 1856, d’éta-blir son magasin à cet endroit. L’histoire continue sur la lancée d’un conte : en 1855, l’impératrice Eugénie passe devant son magasin. Les chevaux de son atte-lage s’emballent furieusement mais Xavier Ruel réussit à maîtriser les équidés. En récompense de cet acte héroïque, l’Impératrice lui offre une belle somme qui lui servira à agrandir son magasin, baptisé : le « Bazar Napoléon ».

En 1866, il prend en bail la plus grande partie de l’immeuble du 54, rue de Rivoli. Trois étages sont alors consacrés à la vente. C’est en 1886 que Xavier Ruel se lance dans le commerce de gros. Le « Bazar de l’Hôtel de Ville » était né. En 1880, les écrits de l’époque nous font constater qu’il n’occupe toujours qu’une petite façade sur la rue de Rivoli. Puis l’activité s’étendra à tout un îlot d’immeubles par la suite. Quand Xavier Ruel disparaît en 1900, l’entreprise compte alors 800 employés.

En 1912, des travaux transforment le Bazar de l’Hôtel de Ville et donnent au BHV l’essentiel de sa structure couronnée par sa fameuse rotonde. C’est en 1926 que le BHV affiche sa vocation de grand magasin au service de l’aménagement et du confort de la maison.On inaugurera son premier escalator en 1954 et en 1971, un parking public doté d’un accès direct au magasin est ouvert. À partir de 1964 et ce pendant une décennie, le BHV ouvrira chaque année un nouveau magasin.

En 1991, l’enseigne BHV entre dans le giron du groupe Galeries Lafayette. Depuis, le concept est tou-jours là mais les concurrents taillent des croupières à ce précurseur des magasins de bricolage. Sa nouvelle signature « Tout pour trouver son bonheur » s’affirme non comme une promesse mais comme une certitude. Aujourd’hui, le Bazar de l’Hôtel de Ville est une des références des grands magasins parisiens, son sous-sol est renommé pour son immense rayon bricolage, quincaillerie et jardinerie. Le magasin historique de la rue de Rivoli est aujourd’hui en profonde mutation suite à l’ouverture en mars 2007 du BHV Homme, situé rue du Temple. Ce dernier s’affirme comme l’un des acteurs majeurs de la mode masculine à Paris.

L’ouverture de nouveaux concepts de magasins comme le BHV Vélo, le BHV Moto ou le BHV La Niche, témoigne d’une volonté incessante de proposer des idées et des solutions toujours plus innovantes, pour répondre aux besoins d’une clientèle urbaine exigeante.

texte anne-laure parManti er

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le Bon écolo

dEux gArçonS dAnS LE VEnT

texte caM i lle clance / photo sacha heron www.sachaheron.com

Le PoLo FLoroAttention, perle rare. j’ai rencontré le phéno-mène qui fait mentir tous les clichés selon les-quels les jeunes sont fainéants et peu inventifs. Les deux phénomènes pour dire vrai.

Romain et Florent ont respectivement 19 et 20 ans. Depuis 3 petits mois, ils sont à la tête d’une marque de polos tendance, écologique et créative.

Le Polo Floro réunit tous les ingré-dients d’un succès annoncé. Tout d’abord, un respect de l’envi-ronnement de A à Z : coton bio, fabrication issue du com-merce équitable péruvien, les jeunes entrepreneurs ont pensé à tout : « Bien enten-du, l’écologie est à la mode. Mais c’est loin d’être une so-lution de facilité : les coûts de production sont jusqu’à cinq fois plus élevés qu’une industrie clas-sique. C’est un véritable engagement. » Les designs sont soignés, les coupes tra-vaillées, au service d’une véritable volonté de se dé-marquer. Avec, pour cette première collection, deux couleurs peu communes mises à l’honneur… « Les deux premiers modèles sont bleu lavande et vert d’eau. Impossible de ne pas identifier la marque ! Notre signe distinctif ? Pas de logo apparent, mais une doublure de col et un patch sur la manche façon imprimé vintage ! » So trendy…

Enfin, le Polo Floro bénéficie d’un atout majeur : des chefs d’entreprise jeunes et dynamiques, prêts à dévorer le monde. En effet, Florent et Romain sont étonnants. À peine sortis du lycée, les vieux copains montent un business de distributeurs automatiques, où ils se positionnent en intermédiaire entre le fabri-cant et le client final, dans le but avoué de renflouer

leurs finances.

Quelques temps plus tard, c’est le grand saut : moins de trois mois

s’écouleront entre la création du dossier et la livraison des pre-mières pièces. Un voyage au Pérou et quelques dessins plus tard, le Polo Floro était bel et bien né !

Des modèles qui trouvent leurs inspirations dans la vie du quartier : « La mode est dans la

rue, juste en bas de chez nous ! Beaubourg, le Marais, c’est le plus

grand book de tendances du monde ! »

En vente sur Internet, la marque ne devrait pas tar-der à envahir les boutiques parisiennes les plus poin-tues… Affaire à suivre !

www.lepolofloro.com

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le Bon hommetexte sandra serpero / photo ph i l ipp e servent

de ses racines espagnoles, il a gardé le goût du contact et le sens de l’accueil. C’est à son « domicilo-buro » made by himself, qu’Alfredo nous reçoit autour d’un café. Cet architecte d’intérieur qui définit sa patte comme un « smooth chaos » où l’art de rendre le mélange harmonieux, croit en l’audace et repousse toujours plus loin la frontière du possible pour donner vie à ses idées. rencontre.

Parquet blond, canapé cosy, coussins Kenzo, suspensions graphiques, chaises siglées, pléiade de magazines déco : nul doute ici, il y a du de-sign dans l’air et du bon goût en prime ! Jeune trentenaire bien dans ses baskets, Alfre-do a le verbe aussi aisé que son crayon. Né en Belgique, c’est en Espagne, le pays de ses ori-gines, qu’il fait ses études d’ar-chitecture. Il a tout juste quitté les bancs de l’école, quand il fait ses premières armes en Belgique en travaillant aux cô-tés des architectes des boutiques Pepe Jeans pour conceptualiser les nouvelles adresses es-pagnoles de la marque. En 2000, pour fran-chir symboliquement le nouveau millénaire, il monte sa boîte curieusement nommée « Ha-zard » : « En fait, j’ai choisi ce nom parce qu’au fond, le hasard est un subtil mélange d’audace, de risque et de plaisir. Je crois que dans la vie,

tout peut se transformer en véritable opportunité à partir du moment où l’on arrive à capter l’es-sence des choses, des gens et des situations. » Et en venant s’installer à Paris en 2001, Alfredo pose « Hazard » dans la bonne place en devenant le collaborateur du bureau Miguel Cancio Mar-tins à qui l’on doit notamment le Buddha Bar et le Barfly. Petit à petit, les propositions s’en-chaînent et il se lance en indépendant, signant entre autres la boîte de nuit « Le Caroussel » à Nantes et le design des restaurants Sushi Shop à Paris. Dans la foulée, il repassera par la mode avec la conceptualisation des boutiques Hac-kett et s’envolera à Montréal pour la réalisation du restaurant « Le Cavalli ». Depuis un an et demie, c’est sur un projet qui

l’a amené sur les terres marocaines qu’il planche : « Il s’agit d’un hôtel de luxe à Marrakech avec le plus grand SPA du Maroc (15 000 m2, 24 cabines de soins, 3 pis-cines) qui aura pour parti-cularité de compter des soins

dédiés aux enfants. » En feuilletant le book de ses réalisations, la conversation dérive au fil des images : j’ap-prends que le rouge est sa couleur fétiche, que le mélange des matériaux donne des résultats étonnants, que le bois est un incontournable pour lui, que prendre des risques est son leit-motiv… Plus tard, il me parle de ses idoles :

ALFREDORODRIGUEZHoMMe design

“ LE HASArd EST un SuBTiL MÉLAngE d’AudACE, dE riSquE ET dE PLAiSir. ”

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l’architecte japonais Tadao Ando dont il ad-mire le minimalisme et la designer espagnole Patricia Urquiola qui a réalisé entre autres le Mandarin à Barcelone et dont il me vante la sensibilité. Après quelques échappées belles dans des contrées lointaines et exotiques, on repasse dans l’ici et maintenant pour parler du 2e arrondissement où il vit depuis 7 ans : « Ici j’aime l’ambiance, le mélange entre les mé-tiers anciens et la mode, et le côté bon vivant qui règne dans la rue Montorgueil. » En relevant les spécificités qui font la personnalité du quartier, on s’attarde sur la rue St-Denis : « Il faudrait en faire une rue entièrement piétonne et arborée

pour apporter une touche de nature au quartier » me confie-t-il. Preuve qu’on peut donc aimer le rouge, voir la vie en rose et rêver en vert…

les adresses d’alfredo La grappe d’orgueil, rue des Petits-CarreauxLe dood, rue MontmatreLe Louvre ripaille, rue PerraultLa Cave Fleury, rue St-Denis

hazard studio 13, rue Poissonnière. Paris 1-2www.hazardstudio.com

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les Bons shopsles nouvelles boutiques du quartier

luka lunachinez Design

Situé entre l’Hôtel de Ville et le quartier de Beau-bourg, la devanture de ce concept store attire l’at-tention de par son côté accueillant et sa décora-tion des plus contemporaines. une seule envie : s’y faufiler !Si vous êtes à la recherche d’un cadeau original ou d’un quelconque petit objet pour vous faire plaisir, il ne faut pas hésiter à fureter dans la boutique. Entre les designers (Robert le Héros, LZC…) et les petits gadgets, il y a beaucoup de choix et il est souvent difficile de résister ! Luka Luna propose de la vaisselle délicate, des cous-sins imprimés rigolos, de beaux bijoux (bracelets grosse maille en argent, sautoirs délicats...), des vases et lampes aux formes originales. Très tendances, on repère les stickers floraux ainsi que les posters pano-ramiques autocollants, des pièces phares pour égayer son intérieur. Mais que peut-on y trouver encore ? Des tasses Pantone aux mille couleurs, de drôles de mi-niplantes, des petites boîtes à bijoux japonaises des plus craquantes, des porte-monnaie, des meubles hé-téroclites et des pièces rares de jeunes et nouveaux créateurs désireux de se faire connaître. Vous l’avez compris, plus qu’une boutique, c’est une véritable caverne d’Ali Baba où il faut tout de même jeter un coup d’œil sur les prix de temps en temps !Texte par Juliette Couderc et photo par Sacha Héron

77, rue de la Verrerie Paris 4Tél. : 09 60 41 74 18

buddha kanMon Petit coin D’oRient

une fille à Paris, c’est constamment à la recherche d’adresses confidentielles. À la recherche de produits de beauté aussi. Et puis à la recherche de nature et de bien-être… Banco ! j’ai trouvé l’adresse qui réunit ces trois impératifs.Buddha Kan, c’est une petite boutique perdue dans la rue des Vertus.Au milieu d’un bric-à-brac d’étoffes indiennes, pur cache-mire, bijoux fantaisie et ballerines typiques, on découvre un impressionnant choix de produits de soin naturels tout droit venus d’Orient.Rommi et son frère Faisal ont créé ce lieu il y a à peine 3 mois. Cette Pakistanaise d’origine est une conseillère hors pair quand il s’agit d’expliquer les propriétés de ses huiles miraculeuses et autres savons naturels.L’huile de neem, par exemple, guérit tous les problèmes de peau, éloigne les poux des enfants et les puces des animaux. L’huile de nigelle était utilisée en cure par les Pharaons pour lutter contre le diabète. Le concentré d’eau de la mer Morte, qui ressemble à une huile très légère, appliquée en massage, soulage la fatigue et re-vitalise. Le joli plus : un service de vente en ligne, avec conseil personnalisé par téléphone si besoin ! Texte par Camille Clance et photo par Aude Deltin

23, rue des VertusParis 3www.eboutique.couleursnouvelles.com

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Si vous ne connaissez pas Kitsuné, petite mise à jour rapide : c’est à la fois un excellent label de musique, avec d’innombrables releases d’artistes du monde entier, sans compter leurs fameuses « Kitsuné Maison Compilation » et une marque de vêtements casual, chics, jeunes, boboïsantes mais surtout terriblement irrésistibles. Focus sur la marque au petit renard très Frenchy !

Depuis quelques années, Kitsuné a pris ses quar-tiers au 52, rue de Richelieu, dans le premier arron-dissement, en ouvrant une boutique intime, presque confidentielle, pour y vendre des produits de qualité toujours distribués en petite quantité.

Au début de l’été, avec l’arrivée de leur nouvelle ligne « Kitsuné Parisien », Gildas Loaec et Masaya Kuroki ont vu les choses en grand et ont ouvert un nouveau concept store juste à côté de la première boutique, spécialement dédiée à cette ligne. Côté déco, les codes de la boutique originale ont été repris dans ce nouveau shop de 30 m2 : devanture noire, bois à pro-fusion à l’intérieur, le tout dans un esprit sobre et chic. Incarnant à la fois un look parisien jeune et moderne tout en respectant la qualité habituelle de la maison,

100 % made in France, la ligne « Parisien » est frap-pée d’un renard tricolore aux couleurs du drapeau na-tional : on est plus vraiment à ça près dans le style « On est français on s’aime » ! Détail : chaque création de la ligne « Parisien » est vendue dans des boîtes spéciale-ment réalisées pour la collection.

Tandis que certaines pièces seront exclusivement vendues dans ce nouvel espace, on trouve ici pléthore de basiques pour homme et femme : polos, pulls, tee-shirts, cardigans, pantalons chinos… le tout dans un style preppy.

Une des entrées du jardin du Palais Royal est bien gardée, en effet le petit renard est un animal futé... Mais réussira-t-il à se renouveler ? Affaire à suivre… Yann-Édouard Colleu

52, rue de richelieu Paris 1Angle de la rue de Richelieu et du passage Beaujolais Tél. : 01 40 15 09 71 Ouvert du mardi au samedi de 11h à 19h30.

kitSunéPRettY stoRe

les bons shops

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le Bon artisan

LOSCOtexte roMane weBer / photo Yon i doukhan

dans le quartier du Marais, à deux pas du métro Saint-Paul, je découvre une belle boutique de ceintures au style design et vintage, nommée Losco.

Je suis accueillie très chaleureusement par son propriétaire, Jean-Pierre dit « Losco ».

Il me raconte comment, il y a vingt et un ans, il a ouvert cette boutique dans le centre de Paris. « Tout commence dans les années 70 lors d’un de mes voyages de jeunesse durant lequel j’ai parcouru l’ouest américain. C’est après une rencontre avec des Indiens que je me passionne pour l’artisanat du cuir. » Grand collectionneur de boucles de ceinture, sans aucune formation, il apprend sur le tard. Jean-Pierre me confie qu’il avait « envie de découvrir un métier qu’il ne connaissait pas ». En 1979, monsieur Losco se met à fabriquer des pièces en toile pendant deux ans, puis il crée son atelier. Il ne s’y est pas trompé car quatorze ans plus tard, il ouvre une boutique à Tokyo, puis en 2006 à Palma de Majorque, en plus de ses deux boutiques parisiennes dans les 4e et 6e arrondissements. Ce n’est pas par hasard non plus si l’une d’elles est située dans la mythique rue de Sévigné. Ce parisien aux origines italiennes et espagnoles a grandi dans le quartier (son grand-père était à l’époque marchand de quatre saisons avec sa charrette qu’il poussait rue Rambuteau) avant

de jouer au globe-trotteur et partir chiner sur les marchés indiens ! Véritablement fascinée par le produit qu’il propose, Losco m’explique que c’est avec son concierge de l’époque (Francisco) qu’il a monté son atelier : « On a appris le métier tous les deux. Avec mon chef d’atelier c’est tout de suite « la » rencontre. Il s’occupe de la partie technique, je traite le produit pur. » Le duo essaye d’innover tous les jours afin de répondre au maximum à la demande de sa clientèle. Le concept Losco est simple et pratique puisqu’il s’agit de boucles à pressions. Pour trouver ceinture à votre taille, il vous suffira de choisir comme moi le cuir (du doublé cuir pleine fleur - la meilleure qualité de peau - du crocodile, du lézard ou pourquoi pas de l’autruche). Puis, on vous invite à choisir la couleur que vous préférez (un éventail important de coloris vous est proposé, du rose au brut en passant par le noir, le bleu, l’acajou ou encore le brun-orangé). Enfin, une charmante vendeuse prendra votre taille. Monsieur Losco reçoit les cuirs d’Espagne, d’Italie ou encore de France. Il me précise alors que « comme le boulanger, il reçoit sa matière première, il la travaille avec amour ». Le but premier de Losco est de créer par passion et non de s’enrichir. Pour preuve, sa plus grande satisfaction est de croiser des clients qui le remercient pour la qualité de son travail car des années après ils portent toujours ses ceintures !

Un CréateUr passionné

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Cette petite entreprise est très « familiale ». En relation directe avec Jean-Pierre et Francisco, Nathalie conseille depuis plus de dix ans les clients du monde (Australie, États-Unis, Italie, Nouvelle-Zélande, Angleterre…) tout comme ceux de la rue d’à côté. Enfin, c’est avec le sourire que le fondateur m’explique qu’il se compare à la bande dessinée Tintin « comme lui, je plais de 7 à 77 ans, du jeune garçon à la petite mamie »… Alors,

qu’attendez-vous pour pousser la porte de chez Losco ?

losco20, rue de Sévigné - Paris 4Tél. : 01 48 04 39 93 - Métro : Saint-PaulLundi, mardi, dimanche : 14h-19het mercredi, jeudi, vendredi, samedi : 11h-19hwww.losco.fr

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les Bons petits diaBles

Située dans le prestigieux quartier de la rue St-Honoré tout près du célèbre jardin des Tuileries, cette boutique habille les enfants de 0 à 12 ans et propose une sélection poin-tue de vêtements parmi les meilleurs créa-teurs. une véritable institution.

Petite, discrète, claire, Baby Tuileries est aussi chic que la rue qui l’abrite. Et parce que les beaux vêtements ne

sont pas exclusivement réservés aux parents, elle vous propose une sélection des plus grandes marques pour habiller les tout-petits. Du très craquant Baby Dior, aux imprimés Bur-berry, en passant par les créations de Chloé, So-nia Rykiel, Monnalisa, Lili Gaufrette, en passant par les classiques Armani et Ralph Lauren, chez Baby Tuileries on trouve toutes les références luxe de la mode enfantine. Sur les portants impeccablement disposés, pe-tites robes et minipantalons se côtoient avec élégance. Difficile de résister aux imprimés dou-cement fleuris des robes Charabia, aux créa-

tions sportswear chic de Moncler ou à la layette raffinée d’Oscar et Valentine.

Pour les moins de 3 ans, un large choix de pe-luches et doudous trônent sur une table, sem-blant attendre leur prochain propriétaire, près des chaussons et chaussures. Côté layette, entre coton bio et cachemire, l’éventail des matières offre une douceur absolument irrésis-tible…

Enfin, si ici l’enfant est roi, les mamans sont trai-tées comme des reines : deux vendeuses sont à votre disposition pour vous conseiller individuel-lement et vous accompagner dans vos choix.

baby tuileries326, rue Saint-Honoré. Paris 1-2 Tél. / Fax : 01 42 60 42 59Ouvert du lundi au samedi de 10h à 19h.

BABY TUILERIESLE MULTIMARQUES DE LUXE

texte célin e lepan

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DU DESIgn RIEn QUE poUR LES EnfAnTS!

texte Juli ette couderc / photo ph i l ipp e servent www.philippeservent.com

Enfin, l’adresse idéale pour les parents qui ont en-vie de renouveler l’intérieur de leurs chérubins ! une boutique sympa, avec des meubles de qua-lité, et oui, elle existe… Suivez le guide !

Véronique Cota a eu l’idée lumineuse de créer en 2006 la première galerie de-sign pour enfants. Très vite, elle se rend

compte qu’un manque subsistait et que le der-nier endroit délaissé restait la chambre des enfants. Aussi, elle se lance ! Tout d’abord, elle présente une ligne vintage, suivie d’une autre plus contemporaine et enfin, elle devient édi-trice. Les ventes sont également possibles via le site Internet. Le résultat est une merveille. Suspendues au mur, les petites chaises multi-colores se mêlent aux cartables posés délicate-ment non loin de tabourets. Les designers sont plutôt pointus, Starck et sa Loulou ghost, Vitra et sa Panton junior, l’éléphant rose de Eames et

le fauteuil Diamond de Bertoia. Des petits clas-siques qui ne perdent jamais de leur charme. Des tapis rigolos, des bureaux mais aussi des jouets sont disposés çà et là. À l’étage, on dé-couvre du beau linge et la reconstitution d’une jolie chambre. Certaines pièces originales et choisies avec soin attirent l’attention comme les lits évolutifs et les étagères signés Œuf, en contreplaqué de bouleau, modulables et adap-tés aux besoins de l’enfant. Bien sûr, tout cela a un coût mais comme l’affirme la maîtresse des lieux : « Les gens veulent maintenant du beau et du durable. » On acquiesce.

balouga5, rue des-Filles-du-CalvaireParis 3Tél. : 01 42 74 01 49Du mardi au samediwww.balouga.com

BALoUgA

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retrouvez encore plus de bons plans surwww.leBonbon .fr

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retrouvez encore plus de bons plans surwww.leBonbon .fr

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le conte est Bontexte caM i lle clance / photo arnaud chai llou

Figure de la nuit parisienne, Astou est aussi une discrète habitante du 2e arrondissement. rencontre avec une jeune femme posée dans un quartier qui lui va bien.

Des stars de voisinage, il en faut. Des piliers de bar, des excentriques étincelants, des commerçants mé-galos, on en connaît tous. Mais

on a aussi besoin de personnalités discrètes, de celles qu’on reconnaît au supermarché, dont on note toujours les jolies chaussures et qu’on salue d’un sourire en coin. La mascotte de l’ombre, ça pourrait être Astou.

Cette jolie trentenaire vit dans le coin depuis 10 ans. Maman épanouie, modeuse non as-sumée (déteste faire du shopping, mais n’a pas franchement l’allure d’une fille qui com-mande ses jeans par 3 sur le catalogue de La Redoute !), elle pose un regard alerte et bien-veillant sur son quartier.

« Je travaille pas très loin. Je suis en charge de l’événementiel et des questions commerciales au Klay (ndlr : un des clubs de sport les plus chics

et les plus prisés de la capitale). C’est un endroit inclassable. C’est beau, convivial, lumineux, ça n’a rien à voir avec ces entrepôts en sous-sol dans lesquels les gens courent en ligne sur des tapis rou-lants ! Et comme beaucoup de gens aujourd’hui, j’ai un second job. Je suis physio à Bagatelle les vendredis et samedis soir. C’est un plaisir autant que c’est une activité très exigeante… »

Finalement, Montorgueil, le Klay, Bagatelle, petit monde n’est-ce pas ?« C’est certain ! C’est un réseau… La mode, la pub, le cinéma, la musique, c’est le grand mix du petit Paris tendance… On se croise en stilettos à Bagatelle, en jogging au Klay et en Converses chez le primeur ! C’est assez représentatif du quar-tier… D’ailleurs, j’évite pas mal la rue Montor-gueil et ses alentours le week-end, parce que ça devient vite la grand-messe des branchés ! J’aurais l’impression d’être au boulot… »

Astou, en 10 ans, a vu les environs évoluer, bouger, se bouleverser. Le cas de la rue St-De-nis est le plus flagrant. « La rue commence à se peupler de petites boutiques sympas, qui certes détonnent avec le paysage traditionnel, mais s’in-

aSTOUdes JoUrs et des nUits…

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tègrent totalement dans la vie des habitants ! Par exemple, je ne pourrais plus me passer de mon petit primeur bio qui trône ici. »

Enfin, en bonne voisine, elle nous livre ses adresses : « Bien entendu, le rendez-vous in-contournable, c’est le Café Étienne-Marcel ! On s’installe sur la terrasse et on passe des heures à observer les passants… Le sport national parisien, quoi ! Sinon, j’aime les manucures des Jardins de Nana - 3, rue Française - toujours impeccables, et mes enfants passeraient leur vie au jardin des Élé-phants, aux Halles, qui devrait malheureusement être détruit sous peu… »

les adresses d’astou primeur bio, 179, rue St-Denis. Paris 1-2la bocca, rue Montmartre. Paris 1-2l’escargot, rue Montorgueil. Paris 1-2

son livre de chevet « d’autres vies que la mienne » d’Emmanuel Carrère

son album fétiche « the evolution » de Robin Thicke

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agenda des manifestations culturelles

le Bon agenda

NEWS MODE

Jennyfer en mode PlastiscinesPour cette rentrée, Les Plastiscines ont mis la main à la pâte et le fil à l’aiguille pour réaliser une collection capsule avec la marque Jennyfer. Dans cette collection éclair, on trouvera diverses créations comme le bombardier, le sweat officier, la robe zébrée... À découvrir en avant-première le 4 septembre à l’occasion de l’ouverture du flagship de la marque au 65, rue Rivoli. À noter : le 18 septembre : séance de dédicace live.

atelier repettoEn 2010, la Maison Repetto lève le rideau sur son nouveau projet : « L’atelier Repetto » qui offre la possibilité de personnaliser ses ballerines. Un large choix de modèles mythiques peut ainsi se décliner dans plus de 250 couleurs de cuirs. « L’atelier Repetto » sera proposé en avant-première durant la Fashion Week parisienne, à partir du mardi 28 septembre, à la boutique du 22, rue de la Paix.

THÉÀTRE

À partir du 10 septembre, Kramer contre Kramer d’après le roman de Avery corman, adaptation et mise en scène Didier caron et stéphane Boutet. Avec gwendoline hamon et Frédéric Diefenthal. Théâtre des Bouffes Parisiens.

À partir du 3 septembre, Le Dîner de Cons, mise en scène de Jean-Luc Moreau. Avec Philippe chevalier et Régis Laspalès. Si Pierre vous invite un soir à dîner, méfiez-vous… Théâtre des Variétés.

À partir du 10 septembre, Le Technicien, d’Éric Assous, mise en scène de Jean-Luc Moreau avec Roland giraud & Maaike Jansen. Résumé : Il y a 20 ans, Séverine Chapuis s’est fait plaquer par son mari, un flamboyant homme d’affaires. Abandonnée, sans un sou, Séverine a vaillamment retroussé ses

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le bon agenda

manches et monté une maison d’édition littéraire qui aujourd’hui a le vent en poupe. Un beau matin, son mari réapparaît : ruiné… Théâtre du Palais Royal.

du 14 septembre au 27 octobre, « Jacques le fantaisiste » de Jacques PratoussyIl y a dix ans, vous avez pu voir Jacques Pratoussy à la télé dans une célèbre pub qui a fait un buzz scandaleux dans les médias… Aujourd’hui, schizo, parano et veilleur de nuit au théâtre du Marais, il nous raconte tout, pour de vrai et pour de rire.Théâtre du Marais.

EXPOSITIONS

Les 18 et 19 septembre, à l’occasion des journées du Patrimoine, Atelier « Calligrammes » - Visite insolite, dans la peau de Monet. Atelier balade au jardin du musée. Visite musicale des Nymphéas. Musée de l’Orangerie.

jusqu’au 10 octobre, Histoire idéale de la mode contemporaine vol. i : 70-80.Musée des Arts décoratifs.

jusqu’au 7 novembre, La Belle Époque de Jules chéret, de l’affiche au décor. Musée des Arts décoratifs.

jusqu’au 17 octobre, Petites & grosses bêtes. Plus de 400 jouets et jeux pédagogiques ont été choisis pour leurs caractères et attitudes

naturalistes. Cette exposition pose la question : « Comment le monde du jouet représente la diversité de l’espèce animale ? » Musée des Arts décoratifs, Galerie des Jouets.

Centre Pompidou À partir du 15 septembre : gabriel oroszko Cette exposition exceptionnelle est la première que le Centre Pompidou consacre à Gabriel Orozco et la première présentation de grande ampleur de son travail à Paris depuis « Clinton is Innocent », en 1998, au musée d’Art moderne de la ville de Paris.

À partir du 22 septembre : arman Rétrospective consacrée à Arman, l’une des figures majeures de l’art de l’après-guerre. L’exposition réunit près de 120 œuvres et propose une approche inédite de son œuvre de la seconde moitié des années 50 aux dernières années du XXe siècle.

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Le Bonbon est imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement, sur un site labellisé imprim-vert avec des encres végétales. Ne pas jeter sur la voie publique.

RÉGIE PUBLICITAIRE06 83 22 97 [email protected]

les Bonnes adresses

1/ hap pY daYs d i n e r

6/8, square Ste-Croix-de-la-Bretonnerie - 75004

Tél : 01.42.77.69.34

2/ J e an -Mar i e p o i n ot

85, rue Vieille-du-Temple - 75003

Tél : 01.48.04.06.63

3/ tarte k lu e g e r

6, rue du Forez - 75003

Tél : 01.53.01.53.53

4/ sto n e B ox

www.stone-box.fr

Tél : 01.48.78.15.95

5/ su nl i M ite d c e ntr e d e B r o nZag e

3, boulevard de Sébastopol - 75001

Tél : 01.40.26.40.13

6/ M e dl eY c o i F Fu r e

21, rue Vieille-du-Temple - 75004

Tél : 01.44.61.89.29

7/ cav e B e r nar d Mag r e Z

4, rue St-Augustin - 75002

Tél : 01.49.24.03.11

8/ s e nte u r s d e Fée

10, rue de Sévigné - 75004

Tél : 01.44.54.97.27

9/ M e rcato

36, rue Vivienne - 75002

Tél : 01.40.26.66.66

10/ l e s av e u r s d e l’o r i e nt

43, passage des Panoramas - 75002

Tél : 01.44.82.56.61

11/ p i lg r i M

54, rue Tiquetonne - 75002

Tél : 01.42.33.20.35

12/ stuart Fr i e n dlY

16, rue Marie-Stuart - 75002

Tél : 01.42.33.24.00

13/ B i l Bao r i g i na l

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