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Paris 17eme - le bonbon 09/2010

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Découvrez le magazine Le Bonbon Paris 17eme du mois de septembre 2010.

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Happy rentrée !

le Bonbon vous propose d’enfiler des

lunettes roses et d’égayer la rentrée avec ses découvertes coups de cœur !

Ce mois-ci, le 17e est en fête avec l’exposition des 150 ans du rattachement des Batignolles à Paris. Mais ce n’est pas tout, même les tout-petits sont de la partie. Ils peuvent cuisiner tout en apprenant l’anglais grâce à Kidscreate ! Ou encore participer aux nombreuses festivités du « Rififi des Batignolles ». Le festival investit une fois de plus le quartier, dans et hors les murs, avec des manifestations artistiques insolites pour petits et grands. Vous est aussi dévoilé dans ce numéro, un autre art, celui du bruitage de films et pubs télé. Je vous entends déjà lors de vos pauses déjeuner : « Au fait, Jean-Claude, tu sais comment on fait le bruitage des pas dans la neige ? On frotte des briques de lait contre du polystyrène… »

Sinon, que vous souhaiter en ce mois de septembre ? Un été indien en terrasse ? Des pluies tropicales pour vous insuffler des envies de Thaïlande ? Pas besoin d’aller si loin, une esca-pade chez Planet Thaï suffit. Même sans pousse-pousse, on s’y croirait. Et pourquoi pas débriefer entre amis vos « rentrées des classes » respectives au Club des 5 autour d’un brunch déli-cieusement régressif au goût de Carambar, Oreos et Nutella ?Regarder la vie avec des yeux d’enfants, en gardant intacte votre capacité à vous émerveiller, c’est ce que je vous souhaite cher lecteur, en cette drôle de rentrée !Alors toujours nostalgiques de l’été ?

RÉGIE PUBLICITAIRE06 33 54 65 [email protected]

président

Jacques de la Chaise

[email protected]

rédactrice en chef

émilie pruvost

[email protected]

assistante de direction

tina Hoyau [email protected]

Secrétaire de rédaction

Ivan Caullychurn

rédaction

émilie Colli, Laure de Grivel,

Céline Lepan, émilie pruvost,

alexandra Silbert, Mathilde Vignal

photographes

Vincent Binant, Céline Lepan,

élodie petit, Gilles Jacob, Guillaume

Lavit d’Hautefort

Maquette

alexandra praud

Illustrateurs

Guillaume ponsin,

paulina Leonor

Styliste

anthony Watson

Chef de pub

Stéphanie Baudard 06 80 62 56 52

petites annonces

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Le Bonbon

31 bis, rue Victor-Massé

75009 paris.

SIret 510 580 301 00016

ISSn : en cours

Dépot légal : à parution

septembre 2010 | 17

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EnseigneLe nom du commerçant

CoordonnéesAdresse et téléphone

DescriptionLe type de commerce

LES BonBonS moDE D’EmPLoICommEnT PRofITER DES Bonbons

DESCRIPTIf D’Un Bonbon

1 ChoISISSEz

Repérez les Bonbons pré-découpés au milieu du magazine.

2 DÉTAChEz

Détachez ces Bonbons qui vous feront bénéficier d’offres et d’avantages.

3 PRofITEz

Présentez vos Bonbons au moment de payer et vous bénéficierez immédiatement de l’avantage annoncé !

AvantageDéfinition du type d’offre

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vEnISE dAnS un pALAcE*

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sommairemiam miam !

Page 6. le club des 5

Page 34. les bONs HOmmes

Page 10. dOve attia

Page 38. liN et l’autre

Page 14. YO

Page 44. HappY daYs

Page 5. Le Bon TimingPage 6. Le Bon CommerçantPage 10. La Bonne ÉtoilePage 12. Les Bons PlansPage 14. Le Bon ArtPage 16. Le Bon en ArrièrePage 18. Le Bon Look

Page 21. Le Casse BonbonPage 22. La Bonne RecettePage 25. La Bonne Séance Page 26. Le Bon Astro Page 28. Les Bons TuyauxPage 31. La Bon’BonnePage 32. Le Bon Écolo

Page 34. Les Bons HommesPage 36. Les Bons ShopsPage 38. Le Bon ArtisanPage 40. Les Bons P’tits DiablesPage 42. Les Bons SnapshotsPage 44. Le Conte est BonPage 46. Le Bon Agenda

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Devenez actionnaire du Bonbon

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(Réductions d’impôts à tous les étages !)Pour plus d’informations, contactez-nous :

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le Bon Timingles évéNemeNts à Ne pas maNquer

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DR

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jOHn cALE jOuE « Paris 1919 » SALLE pLEyEL L’ancien complice agité de Lou Reed au sein du Velvet Underground fait renaître son album 37 ans plus tard avec la complicité de ses musiciens et de l’Orchestre national d’Île-de-France lors d’une soirée exceptionnelle le dimanche 5 septembre à 20h. À ne manquer sous aucun prétexte !Salle Pleyel, 252, rue du Faubourg-Saint-Honorétél. : 01 42 56 13 13 - www.sallepleyel.fr

Un petit bijou à découvrir en cette rentrée théâtrale : « Solness le constructeur », une pièce intrigante et palpitante servie par des comédiens exceptionnels au théâtre Hébertot. « La pièce parle du désir, celui qui fait déplacer des montagnes, car c’est au plus vif du désir que se joue la liberté des êtres. » (Hans Peter Cloos, Paris, mai 2010). On espère que la pièce déplacera foule de Parisiens ! Théâtre Hébertot, à partir du 3 septembre, 78 bis, boulevard des Batignolles. www.theatrehebertot.com

FEStIvAL du RIFIFI AuX BAtI-GnOLLES Pour sa 7e édition, le festival « Du Rififi aux Batignolles » investit une nouvelle fois la rue, les commerces et les cafés du quartier des Batignolles qui se transforme le temps d’un mois en théâtre vivant. Une programmation éclectique et attractive : des expositions, du spectacle vivant, le Rififi et les journées du patrimoine, des lectures de contes de fées… Marathon photo : inscriptions à partir du 4 septembre 2010. www.durififiauxbatignolles.com

cOncOuRS dE cOuRtS métRAGES Vous avez jusqu’au 3O octobre 2010 pour vous ins-crire au concours de courts métrages organisé par le conseil de la jeunesse du 17e. Laissez-vous inspirer par le thème : « le 17e, c’est quoi pour toi ? » De notre côté, au Bonbon, nous sommes impatients de voir ce que révèlent les jeunes talents du quartier. En savoir plus sur les modalités de participation : page LE BON AGENDA de ce numéro et www.mairie17.paris.fr

Festival

tHéÂtre

évéNemeNt rOcK & pOp

cONcOurs

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le Bon commerçanT

Un nouveau tome de la saga mythique du cé-lèbre « Club des 5 » d’Enid Blyton? Non, un restaurant né de l’imaginaire de cinq trente-naires restaurateurs d’aujourd’hui. Leur créa-tion, dernier-né de moins de trois mois, est un hommage à l’univers de leur enfance, celui des années 80. Ce restaurant est avant tout une aventure humaine qui repose sur trois pi-liers : l’amitié, la complicité et la générosité !

Ce qui frappe au premier abord dans ce lieu plein de lumière, c’est son décor, chaleureux, coloré, ludique, compo-

sé de bric-à-brac de vieux objets chinés, de livres et de bandes dessinées. Ici, tout rend hommage aux années 80. Les clins d’œil sont nombreux, comme les murs tapissés de coupures de journaux de référence. pêle-mêle, Goldorak côtoie Bécassine, Coluche, Michael Jackson, Casimir, Caroline et Mar-tine sous les regards amusés des clients petits et grands... Un univers ludique et éclectique certes, mais cohérent et qui révèle la complémentarité et la connivence de ces 5 compères. Issus de l’univers de l’événementiel, les 5 se connais-sent bien car travaillent ensemble depuis des années : nicolas l’expert en communication,

Baptiste le directeur, Julien le financier, Camille l’expert en organisation de soirées, Laurent le « manuel bricoleur ».

Côté cuisine, le menu a un goût de « reve-nez-y » avec ses propositions rétroculinaires délicieusement régressives et inventives et ses plats au goût d’ailleurs : « Soupe froide du jour qui fait grandir », « Croquettes de Babibel panées par Dagobert (souvenez-vous le chien inséparable du club des 5) », « Tartare de bar à la tahitienne »… Les produits phares de notre enfance sont à l’honneur : nutella, Carambar, Oreos… et font le plaisir de toutes les générations confondues qui peuvent les déguster lors des délicieux brunchs proposés par notre bande de choc. La qualité ils y tiennent, qu’il s’agisse des produits comme la viande, le pain fait maison ou encore du service per-sonnalisé.

Le souci du détail est présent non seulement dans le décor mais aussi dans les outils de communication dont les cinq hommes se sont également fait le terrain de jeux : la carte de visite annonce la couleur avec son recto qui mentionne « Les aventuriers du goût »,

texte Ém i l i e Pruvost / pHOtO v incent B inant

LE CLUB DES 5Une aventUre cUlinaire hors-pair

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le club des 5

son verso, un jeu de l’oie « Les 5 à la pour-suite de l’oie ». Le menu lui aussi est original. Cahier à spirales quadrillé, illustré de pho-tographies de jeunesse, il révèle des modes classiques des années 80 perçues aujourd’hui comme très « aventurières » : coupes au bol, pantalons à bretelles si adulés par toutes les mamans de l’époque...

Un zest de nostalgie, une pincée d’humour et une louche de talent : voilà ce qui carac-térise le lieu et ses charmants propriétaires dans la poursuite du plaisir des sens : visuel, olfactif et gustatif !

nicolas l’affirme, d’une voix unique qui confirme le fameux adage « un pour tous et tous pour un » : « On a envie que les gens se sentent bien. » Objectif réussi.

en ce mois de septembre, vous cherchiez un lieu convivial où vous réunir entre copains pour un bilan de vos « rentrées des classes » respectives ? Le lieu est tout trouvé !

ce dONt ils Ne se lasserONt jamaisLe dessin animé des années 80, GoldorakLe musicien Prince car « il traverse les époques ».Leur héros idéal, Al Bundy

leurs adresses Bar restaurant argentin, Le progrès, 62, rue LegendreLe primeur du 59, rue des Batignolles

le club des 557, rue des BatignollesOuvert tous les jours de 11h30 à 23h30Brunch samedi et dimanche midi

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la Bonne ÉToile

ses mille et Une...viesDove Attiatexte alexandra s i lB ert / pHOtO v incent B inant

Nous l’avons connu peau de vache à la Nou-velle Star, producteur à succès et… et c’est tout. Nous savons trop peu de choses sur Dove Attia qui a pourtant vécu mille vies à ce jour. Imaginez donc le futur. Ce touche-à-tout avance à cent à l’heure. C’est quelqu’un de profondément humain qui nous reçoit comme des amis, dans son quartier préféré au croisement des 8e,16e et 17e arrondisse-ments.

«M on quartier de cœur c’est les Ternes, on est près de tout et on se connaît tous. J’aime cet esprit village à côté

de tous les grands quartiers. » Voilà dix ans qu’il y vit. Il se confie à nous avec bonheur.

Son parcourstout a commencé au ly-cée Chaptal dans lequel il a suivi une prépa math sup. par la suite il a ensei-gné dans ce lycée, toujours des maths, pour avoir le temps de faire de la mu-sique en parallèle. De la guitare surtout. Dove fut le premier à proposer des cours de soutien organisés à domicile mais aussi sous forme de voyage avec « Prépa Sciences ». Cette période a duré dix ans. ensuite il s’est lancé dans la vi-déo de foot avant de devenir directeur géné-ral international de tF1. Dix ans encore. puis

vint le début de la gloire médiatique avec elie Chouraqui et albert Cohen, son indissociable complice, avec « Les Dix Commandements ». Une nouvelle décennie. « C’est vrai que je change tous les dix ans. Mais aujourd’hui nous vivons des tranches de vie, avec les progrès de la science nous vivons plus longtemps ce qui nous permet de souvent changer. »et le programme des dix prochaines années ? « Si quelqu’un le sait qu’il me le dise ! »

Sa journée typeDove se lève vers 10h, prend un thé vert avec des céréales et regarde les infos au lit. ensuite il se met à son bureau, chez lui. De là, il com-pose, écrit, reçoit ses rendez-vous. Le midi quand il n’a pas de déjeuner il file à son club

de sport. puis il rentre chez lui, pour ses réunions ou poursuivre les tâches du matin. Il circule toujours à pied, déteste le métro, prend parfois un taxi pour les longs trajets. Il dort cinq heures par nuit après

avoir regardé un film ou travaillé, encore. en ce moment il planche sur les nouveaux arran-gements de Mozart l’Opéra Rock dont le retour à paris est prévu pour novembre. Mais en ce moment et ce depuis six mois, Dove est en vacances. Sa vision du farniente ? 35 heures de travail par semaine au lieu de 90.

“LE SHow-BIz EST UN méTIEr, jE rEFUSE qU’IL DéBorDE DANS mA vIE.”

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Ses maniestrès impatient, il fait toujours plusieurs choses à la fois. Il n’écoute donc pas forcément ce qu’on lui dit. Quand il stresse, il se tripote les cheveux.

Sa simplicité « Le show-biz est un métier, je refuse qu’il dé-borde dans ma vie. » Selon lui, il est primor-dial de garder les pieds sur terre. Depuis que Dove touche le succès, ses fréquentations n’ont pas changé, ses amis sont toujours les mêmes. Un fidèle donc, en amitié comme en amour. Même si aujourd’hui « on ne peut plus dire à quelqu’un je vais faire ma vie avec toi ». De nouveau la théorie des tranches de vie. « Ce

n’est plus comme pour nos grands-parents, on va mourir tellement vieux qu’on a le temps d’avoir plusieurs amours. » Maintenant il doit filer, il faut qu’il aille ache-ter une nouvelle télévision pour sa maman.

Ses bonnes adressesLes petites boutiques bio du marché PonceletLa Fnac des Ternes, « je suis un fou de high-tech. »L’Empereur ou le Latéral, ses annexes de bu-reau

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Chers parents, ne soyez pas jaloux, le fes-tival du rififi ce n’est pas

que pour vos bambins, c’est aussi pour voUS.

Ce n’est tout de même pas parce qu’on est grand qu’on n’a plus le droit de s’amuser !

Pour commencer la ren-trée sous le signe de la gaieté, le Rififi vous a concocté un menu des plus appétissants... Dès le jeudi 10 sep-tembre, le quartier des Batignolles vous invite à vivre quatre jours de folie. Il y en a pour tous les goûts, autant dire que

vous n’avez que l’embarras du choix...

Les mélomanes seront contents car il y aura des concerts en pagaille : rock, pop, folk, jazz... Quant aux amoureux des mots, ils se réjouiront d’écouter de talentueux slameurs ou se délecteront devant

« La Valse du hasard », une farce phi-losophico-mystique.

Mais ne vous inquiétez pas, il y aura aussi des fanfares, des clowns et même de la glisse urbaine. Et surtout n’ayez aucune honte à préférer assister à un spectacle de marionnettes plutôt qu’à la projection d’un film évoquant les relations de la ville à la nature et à l’homme, vous ne serez pas punis, c’est promis ! Retrouvez les dates et les horaires des spectacles sur le site : durififiauxbatignolles.com

En ce 14 août Paris a un petit air d’Asie en période des pluies. Avec cette pluie tropi-cale qui s’abat sur Paname, me prend l’en-

vie de m’évader. Direction « Planet Thaï », un res-taurant-traiteur qu’on me recommande depuis son ouverture il y a 6 mois.

Le secret de cette adresse ni-chée au cœur des Batignolles ? L’alliance savoureuse du savoir-faire, de la gentillesse et des petits prix.L’art culinaire est pour sa pro-priétaire une histoire de famille : « Quand j’étais petite fille en Thaïlande, j’aidais toujours ma mère en cuisine. Petit à petit, j’ai appris les gestes, les secrets. » Ici tout est fait maison : les plats relevés sont peu épi-cés, peu gras, subtils et parfumés. Délicieux nems aux

crevettes, viandes en sauce très tendres... Les becs sucrés ne seront pas en reste avec la carte de des-serts étoffée et insolite. Envie de ne pas cuisiner, de se consoler les veilles

des lundis de rentrée avec de succulents plateaux-télé ? Yada vous concocte de

merveilleux mets à emporter qui ra-viront les papilles de 7 à 77 ans. « Quand un client vient ici, c’est sûr ici il revient ensuite. » C’est certain, je n’attendrai pas le pro-chain orage pour y retourner. Ne manque que le pousse-pousse pour rentrer !

planet thaï, 28, rue Truffaut Tél. : 01.45.22.45.12

http://[email protected] - Menus à 8,50 € - Plats

à emporter à partir d’1€ - Ouvert tous les jours sauf le dimanche midi - Parking à proximité.

les Bons plansON a testé pOur vOus

tous au Rififi, c’est parti ! par Mathilde Vignal

planet thaï Délices d’ailleurs made in Batignolles texte et photo par Émilie Pruvost

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les bONs plaNs

Les ateliers rrose Sélavy* dispensent un en-seignement artistique pour adultes et en-fants dans un lieu unique du 9e, où de nom-

breux artistes ont travaillé depuis plus d’un siècle. Inauguré voilà un an, cet espace de 350 m² peut être privatisé à la carte. Cette “maison d’art” propose quinze disciplines artis-tiques, de la sculpture au dessin d’après modèle, en passant par le manga, le papier mâché, la céramique, le tricot et, à la rentrée, la sculpture sur fil, la couture et enfin, un cours de peinture sur porcelaine destiné aux tout-petits de 2 à 4 ans. À partir de 10 € l’heure, Rrose Sélavy accueille grands et petits, débutants ou artistes confirmés. Une cour d’entrée charmante, cinq salles de cours, de la lumière : une atmosphère unique pour apprendre et créer autour de grandes tables en bois. Des conférences sur place sont suivies par des visites culturelles.À l’étage, des œuvres en papier mâché de Caroline Bonfils, une cuisine américaine en open space sur un salon de style au décor fin XVIIIe, des tables d’hôte au déjeuner-buffet délicieux ! Le salon des Arts permet à chacun de trouver un moment de quiétude en consul-tant les ouvrages d’art à disposition. On s’attarde vo-lontiers dans ce lieu cosy où l’on se sent “comme chez

soi”. Marie-Lorraine, la fondatrice, nous confie : « J’ai voulu une maison d’artistes simple et conviviale où les cours, alliant détente, créativité et apprentissage, sont dispensés par des enseignants de haut niveau, sous la responsabilité artistique de Christine. » Gagné ! En moins d’un an, trois cents personnes ont rejoint les ateliers, dont la moitié des enfants de 4 à 12 ans. Ils y retrouvent Delphine, qui les accueille. Cerise sur le gâteau, l’espace se privatise avec une grande souplesse (20 à 150 personnes), pour tous types d’événements : anniversaires, soirées événementielles, professionnelles ou privées, séminaires ou célébrations familiales. On peut organiser soi-même son événement ou commander sa propre party “clés en main”. Déjà, l’adresse s’échange parmi les VIP pour y recevoir leurs amis. Rrose Sélavy, it’s the place to be !* Le nom : “Rrose Sélavy“ est utilisé avec l’autorisation de la succession Marcel Duchamp.Texte par Kitty Baltimore et Photo par Kristine Thiemann

Rrose Sélavy5, rue FromentinTél. : 01 40 23 05 95 ou 06 84 18 91 03Portes ouvertes tous les samedis de septembre de 10h à [email protected] / www.roseselavy.net

Rrose Sélavy… un an après ! Arts, culture et loisirs ouverts à tous.

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le Bon arTtexte math i lde v ignal / pHOtO gu i llaume lav it d ’hautefort

YoYo, de son véritable nom johan Guyot Baron, n’est pas à l’évidence un homme ordinaire. Plus un phénomène qu’un personnage, Yo déjoue tous les préjugés, vous êtes préve-nus !

Un phénomène inclassable

accoudé au comptoir du Cyrano, son bar de quartier favori, place Clichy, yo affiche dès onze heures du matin une humeur joviale et un style digne des plus grands soirs : grosses lunettes de soleil, débardeur noir haute cou-ture, pantalon moulant en cuir doré, sans ou-blier ses fameuses bottes de cow-boy ! avec ses tatouages sur les bras, son air de rock star dé-chue, on craint presque de l’aborder, de peur de le déranger... Mais ce serait là commettre une bien gros-sière erreur, tant l’homme est doux, généreux et humain.

penser, écrire, déclamer...

Il faut l’écouter parler pour comprendre véri-tablement à qui on a affaire. Les mots, c’est sa vie. penser, écrire, déclamer, c’est sa seconde nature. pourquoi ? parce que c’est sa passion, ce qui donne du sens à son existence. yo n’est pas le genre d’homme à se contenter de vivre,

ce qu’il désire, c’est « exister » au sens le plus noble du terme. et pour se sentir pleinement en vie, il a besoin de proclamer haut et fort ce que la plupart des gens pensent tout bas.

Un des pionniers du « slam » en France

Le principal étant de dire ce que l’on pense mais en y mettant la forme. et pour cela, yo est un expert. Il joue avec les mots comme un enfant avec une balle. autant dire qu’on ne s’ennuie pas et on a plutôt intérêt à être réactif si l’on veut se mesurer à lui. Car pour envoyer, il envoie, il faut s’accrocher ! On comprend qu’il soit un des premiers à avoir introduit, il y a une quinzaine d’années, le slam dans les bars de la capitale.

Un art ouvert à tous

Joute oratoire à la lisière du théâtre et de la poésie, le slam

est un espace où la parole doit circuler libre-ment. Outre la gratuité de l’entrée du bar qui accueille l’événement, un des principes de cette discipline est : « un poème dit, un verre offert ». art profondément social, ouvert à tous, le slam abolit les différences de classe entre les per-sonnes. C’est cette dimension humaine qui intéresse le plus yo. C’est pour cela qu’il ne

Un slameUr aU grand cœUr

“LES moTS, C’EST SA vIE.”

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se contente pas de se produire dans les bars, mais qu’il distille son art dans les prisons ou les hôpitaux psychiatriques. Son but étant de donner la parole à ceux qui ne l’ont jamais. À quoi cela sert-il d’écrire des poèmes si ce n’est pas pour aider les autres, leur donner une once de bonheur ?

ses projets ?

Des projets, yo en a à foison : écriture d’une pièce de théâtre, street-art (poésie sur les murs), ateliers de slam pour les enfants... Dans le courant du mois de septembre, il en-visage même de mettre en place avec quelques complices, un petit cabaret ambulant nommé

« Chez Pomme » qui parcourra le 17e à partir de la place des Batignolles. Celui-ci proposera des concerts et des récitals de poésie... Voilà un événement qui mettra à coup sûr de l’am-biance dans le quartier !

ses bONNes adresses de bars daNs le 17e

arrONdissemeNt Le Cyrano, 3, rue Biot Le Therenga, 20, rue des Dames (meilleur jus de gingembre de Paris)

Tous les rendez-vous slam dans la capitale : http://www.le-slam.org

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Bon en arriÈre

Le 1er janvier 1860, un décret souhaité par Napo-léon III procédait à l’annexion des communes

et hameaux suburbains par la ville de Paris, créant par la même occasion les arrondissements limi-trophes. C’était il y a déjà 150 ans…

Le premier projet d’aménagement urbain en FranceNapoléon III revient d’Angleterre avec un joli rêve pour Paris. Il souhaite en faire la plus grande et la plus belle capitale d’Europe. Avec l’aide de son préfet, le baron Haussmann, il lance Paris dans une politique de grands travaux et de réaménagements urbains, voirie, égouts, urbanisme, création de squares et parcs*, politique dont le décret de 1860 est partie intégrante.

La création du 17e arrondissementLe 1er janvier 1860, la commune des Batignolles-Monceau n’est plus… Vive le 17e arrondissement ! Les anciennes communes de Ternes, Monceau, les Batignolles et les Épinettes sont autant de quartiers qui vont cimenter ce nouvel arrondissement et vivre à l’heure parisienne ! Il est bien loin le temps où le petit village des Batignolles dépendait de la paroisse de Clichy et de l’abbaye des Dames-de-Montmartre. Cela fait des années que les spéculateurs immobiliers enva-hissent les Batignolles. Les Parisiens ont commencé

à s’y rendre de plus en plus souvent. De jolies petites maisons de campagne y poussent comme des champi-gnons, suivies par les commerces, les infrastructures ! La construction en 1829 de l’église Sainte-Marie-des-Batignolles est le symbole de cette croissance urbaine tout comme l’édification du théâtre en 1838**. L’abou-tissement viendra avec la création de la commune des Batignolles-Monceau, puis de la mairie communale en 1849. Les immeubles commencent peu à peu à envahir les Batignolles, tout comme la capitale, invitant les habitants à respirer l’air plus frais et plus pur au nord de Paris.

Malgré toutes ses transformations successives, le « village » des Batignolles reste fidèle à son sens premier, « batifollium » : un lieu où il fait si bon vivre et batifoler…

commémoration en septembre du 150e anniversaire du rattachement par la mairie du 17e.Exposition à la mairie sur l’évolution des quartiers au fil du temps.concert, cycle de conférences, « café des seniors », thé dansant et soirée à la salle Wagram.contact : [email protected]* voir le Bonbon d’avril ** voir le Bonbon été

Les Batignolles dans Paris : 150 ans déjà !

texte et pHOtO cÉlin e lePan

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le Bon ecolotexte alexandra s i lB ert / pHOtO Press ing sequo ia

PoUr UNE PLANèTE ProPrE CommE UN LINGE !

Pressing sequoiaDans ce pressing au décor blanc et design, les repasseuses travaillent porte ouverte sur un jardin intérieur, l’entrée se fait sur un tapis en pneu recyclé et sans odeur agressive.

Nicolas de Bronac, fondateur de la marque, ex-plique le concept basé sur l’absence d’utilisation de perchloréthylène, le solvant dans lequel est habituellement trempé le linge. Ce produit apparu dans les an-nées 50/60 est très nocif et cancérigène. C’est pourquoi ici, le linge est lavé dans un bain à base de silicone, doux comme une crème de jour. Pas d’odeur, un linge plus soyeux et surtout un environ-nement préservé. Ce produit est si peu agressif qu’il permet de passer des sacs en cuir dans la machine ! Grâce à cette technologie écolo, le silicone est recyclé en interne, idem pour l’eau du circuit de refroidissement de la machine de nettoyage qui sert ensuite pour le lavage.

Les pressings SEQUOIA s’inscrivent dans une véritable démarche de développement durable.

Ainsi, le linge propre repart dans des sacs en kraft, les gaines d’emballage sont en fécule de pomme de terre et le véhicule de livraison consomme 2 L/100 km et ne roule pas à plus de 50 km/h. Le respect est le leitmotiv : les employés tra-vaillent sans risques pour leur santé, puisque tous les produits, même ceux de détachage,

sont sains.

Les tables de repassage sont ré-glables à leur taille, les lumières

LED plus douces. D’ici peu, la marque proposera une ligne de produits d’entretien linge et maison 100 % écolo avec notamment un savon

au coquelicot pour les mains, à l’ancienne.

Aujourd’hui, SEQUOIA lave les costumes des députés et bien-

tôt ceux de la RATP, de la SNCF et d’Air France, pourquoi pas les vôtres ?

pressiNg sequOia47, rue des moinesTél. : 01 46 27 35 11

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les Bons hommes

Nous voici rue Dulong dans les coulisses des pubs télé et radio, des bruitages et ha-billages de films. Ici se côtoient musiciens, créatifs, comédiens, bruiteurs… Tous parti-cipent à ce que nos oreilles perçoivent.

Gilles Camus pour « Ma Joie Produc-tion » et Luc rouzier pour « Le Mon-sieur du Son » sont ces deux bons

hommes du 17e arrondissement que le son a réunis en juin 2007.Chez eux, on ne se prend pas au sérieux, mais on bosse dur, souvent en urgence et parfois des nuits entières.

« Avec Luc, on n’est pas cyniques, on n’est pas mo-queurs, on est de très bons ouvriers, quand on se lance dans un projet, on y met beaucoup de cœur, d’énergie et de premier degré », annonce d’en-trée de jeu Gilles.« Ce que je préfère c’est l’écriture, dénicher de nouvelles voix, et aussi et surtout la direction d’acteurs » avoue Luc, lui-même comédien de formation, qui a écrit et joué pendant trois ans un one-man-show.tous les deux sont passés par la publicité, la production et la création, ont participé à de

célèbres campagnes et ont finalement préféré revenir à leurs premières amours.pour Gilles, c’est la musique. C’est ce qu’il aime faire principalement, avec dans sa caverne pas loin de 15 claviers toutes époques confon-dues. À peu près le même nombre de guitares, une batterie…« Chaque clavier a un ressenti différent. Il y a des claviers qui racontent de vraies histoires vous savez ? » Démonstration…Chez Luc, moins d’instruments, mais un petit coin sieste et surtout, derrière son bureau, un mur entier de CD de voix de comédiens. Dire qu’il les connaît tous ? Cela ne nous étonnerait pas !

« Il ne faut pas faire ce métier si on n’a pas fon-damentalement envie de le faire sinon on risque d’être très déçu. Ici c’est un peu notre deuxième maison et on ne compte pas les heures passées et parfois pour des projets

qui, au final, ne verront pas le jour. Un secret pour tenir ? Prendre du plaisir à faire les choses car c’est le meilleur moyen de bien les faire. Mais aussi aimer les rencontres humaines. Dans notre métier, même si ça passe beaucoup par les pro-jets, c’est aussi énormément par les gens que l’on rencontre. Faire un peu confiance et être ouvert,

texte et pHOtO Ém i l i e colli

GILLES CAMUS ET LUC ROUZIER

“CE qUI NoUS INTé-rESSE, C’EST D’AvoIr UN joLI rENDU, D’êTrE CUrIEUx, D’APPrENDrE, D’êTrE GoUrmANDS ET DE BIEN FAIrE.”

“on écoUte et on est à voUs !”

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peut-être est-ce une autre clé. »Vous l’aurez compris, Gilles Camus et Luc rouzier sont deux « bons hommes » passionnés et passionnants habités par le son et les mots. « Ce qui nous intéresse, c’est d’avoir un joli rendu, d’être curieux, d’apprendre, d’être gourmands et de bien faire. »

Il y a aussi un troisième « bon homme » qu’on ne peut pas ne pas citer et qui sort rarement du studio d’enregistrement. Un peu plus pâle que les deux autres d’ailleurs. Il est de toutes les parties : nico, l’ingénieur du son, aux commandes de quelques 300 bou-tons et manettes ! C’est lui qui donne le « La », mixe, envoie la musique, contrôle, monte, parfait le travail… Il répond aux deux chefs d’orchestres et joue de tous les instruments en

même temps. Balaise !pour finir, ces trois messieurs du son ne se-raient rien sans Catherine. elle est la fleur du studio, la « bookeuse » des comédiens, elle gère aussi tous les contrats, conseille… tout passe par elle et personne n’est déçu !

au fait ! Savez-vous comment on fait le brui-tage des pas dans la neige ? On frotte des briques de lait contre du polystyrène… essayez chez vous !

leurs bONNes adresses Le Nove Sette, 97, rue des DamesLe jardin du Kashmire, 60, rue LegendreLe Progrès, 62, rue LegendreL’Endroit, place du Docteur-Félix-Lobligeois

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les Bons shopsles NOuvelles bOutiques du quartier

communiqué

BuGABOODEs PoussEttEs DEsign

INGEr DULUD lance il y a 3 ans le concept store on line original Cmonpremier.com entière-ment dédié aux bébés.

Le showroom ouvre enfin ses portes il y a 2 mois, rue Théodule-Ribot à l’angle du boulevard de Courcelles. À celui-ci s’ajoute la 1re boutique Bugaboo en France, la marque innovante et ultradesign de poussettes. Un espace épuré qui laisse place aux différents coloris de poussettes et à leurs accessoires : ombrelles, nids d’ange, sacs à langer…La boutique vous propose la toute nouvelle Bugaboo Bee, urbaine et si maniable ! Pour les inconditionnels vous trouverez aussi l’édition limitée Bugaboo Cameleon Off White à l’habillage ultra-chic blanc cassé et l’édition All Black en septembre.Le mobilier et les créateurs vous attendent aussi ! Des marques comme Coming Kids proposent des chambres de bébés design et sobres en bois massif. Des transats, chaises hautes et jouets d’éveil rigolos de chez Mam-mas And Papas et beaucoup plus de design encore avec la marque Leander et son incroyable berceau sus-pendu. Et pour conseiller au mieux les futurs parents, un accueil personnalisé leur est réservé sur rendez-vous au showroom ! Texte Laure De Grivel / photo Céline Lepan

Bugaboo, 2, rue théodule-Ribot Tél. : 01 45 03 17 94 - Ouvert du lundi au samedi de 11h à 18h. Shopping en ligne sur www.cmonpremier.com

IdEn L’EDEn DE LA coiffuRE Iden est un salon ivoire tout en courbes, lu-mières douces et tamisées.

Isabelle qui souhaitait ouvrir son salon depuis longtemps a eu le coup de foudre pour l’endroit, ses 4 mètres de plafond et sa mezzanine fin 2009. Elle rêvait du lieu idéal où ses futures clientes se sentiraient bien. Pari gagné avec ce lieu transformé et modernisé par ses soins, syno-nyme de douceur, à son image et celle de son équipe. Laissez-vous conseiller et coiffer par Isabelle experte en coupe après un passage chez Toni & Guy et plusieurs années d’expérience à Neuilly-sur-Seine. Quelle joie pour ses clientes de la retrouver dans cette adresse du 17e ! Le secret d’Isabelle c’est aussi d’avoir su bien s’entou-rer avec une équipe aux talents conjugués : technique du lissage brésilien, de la couleur, du massage du cuir chevelu… Iden, c’est l’alliance de l’harmonie du lieu et de son équipe aux petits soins. Une adresse qui par le savoir-faire, la qualité du conseil et des prix irréprochables fait la différence. Une très bonne adresse à transmettre à ses ami(e )s, sa mère, grand-mère, belle-mère sans modération… Que vous soyez moderne ou classique, l’équipe d’Iden saura vous sublimer en accord avec votre personnalité. Texte et photo Émilie Pruvost

Iden, 42, rue Jouffroy-d’Abbans Tél. : 01 47 63 90 25. Ouverture du mardi au samedi 9h30 - 19h. Parking à proximité.

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les bONs sHOps

L’AppARt décO pOLAyOu L’ARt à PoRtéE DE mAin

Depuis fin août, Eric Duclos et Ludovic mariault proposent au n°17 de la rue des moines, un concept novateur : un appartement dédié à l’art avec vue sur la rue, l’appart déco PolaYou.

Dans ce lieu d’exposition original, l’Art se conjugue avec le mot vie. À l’origine de cette idée innovante, la passion des deux hommes pour le design, la peinture et la photographie. Ce lieu résume bien la philoso-phie de ses créateurs qui portent un autre regard sur l’art plus intimiste et souhaitent le faire sortir des sentiers battus. Pour cela, nos deux hommes ont fait de leur lieu de 100 m2, lumineux, sur 3 étages, un cocon accueillant qui donne l’impression d’être chez soi à l’opposé du concept traditionnel de galerie où le passant n’ose pas rentrer, intimidé. L’art y est mis en valeur à tous les étages : des pièces uniques de design, du vintage, du collector, de la peinture et de la photographie. Ici la création investit chaque recoin : la cave, le bureau, la cuisine, le couloir et même la salle de bain où des films seront projetés... Les sculptures-pliages « katagamis » d’Élise Fouin côtoient les lampes rétro Jieldé et Gras, les sculp-tures en bakélite de Komawa et les photos Polaroid. Ces dernières font l’objet d’expositions sur toiles

éditées en 30 exemplaires numérotés. En partenariat avec Impossible Project –entreprise qui a racheté la marque Polaroid-, l’appartement PolaYou propose en cette rentrée, de découvrir les premiers films couleur de la marque.Ces deux créateurs d’ambiance se distinguent par leur démarche. Nos deux révélateurs de talents émergents ont plaisir à partager leurs coups de cœur. Vous aussi vous pouvez leur faire découvrir vos polaroids. Ils feront peut-être l’objet d’une édition ultralimitée pour passionnés. Une « caverne d’Ali Baba » à suivre donc de très près pour la magie renouvelée du lieu, les pépites exposées et les expositions qui s’y succèderont et charmeront passionnés, amateurs et néophytes. Amoureux de la photographie, n’oubliez pas d’y faire un tour en novembre prochain pour leur programma-tion à l’affiche du mois off de la photo. Texte par Émilie Pruvost et photo par Gilles Jacob

L’appartement PolaYougalerie 17, rue des moines Tél. : 01.46.27.46.57Du mardi au dimanche 11h-19h30www.polayou.com / [email protected]

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Lin et l’autre

le Bon arTisan

le lin dans toUs ses états !

texte laure de gr i v e l / pHOtO v incent B inant

Pour cette rentrée, nous avons été chaleu-reusement accueillis à l’atelier LIN ET L’AUTrE par Guilaine Guillerme, rue Nollet. Passionnée par la fibre de lin, elle lui dédie toutes sortes de création sur les thèmes du mariage et de la naissance. voici une invitation à la découverte de son uni-vers à la fois élégant et coloré.

De larges fenêtres laissent traverser la lumière. L’établi n’est pas loin, il dé-ploie un long métrage de lin blanc sur

lequel un damier a été tracé afin de réaliser la découpe des pochons. Ces mêmes pochons, nous les retrouvons en vitrine, de différentes couleurs : turquoise, fuchsia ou gris souris que Guilaine rehausse d’un ruban de satin toujours en couleurs acidulées. Le lin présente la par-ticularité d’avoir une fibre naturelle très résis-tante car très longue comparée à celle d’autres matières comme le coton ou la laine.

comment êtes-vous arrivée à la couture ?J’ai attendu 50 ans avant de réaliser mon rêve ! Comme le veut ma génération, une éduca-tion exigeante chez les religieuses m’a donné les bases de la couture et de la broderie. C’est en fait comme le vélo, le geste ne s’oublie pas même des années après. J’ai fait une formation en tapisserie aussi, avant de créer cet atelier en 1998. J’aurais également adoré être architecte, tout particulièrement pour le travail des vo-lumes qui m’attire beaucoup.

pouvez-vous nous présenter vos créations ?Comme nous pouvons le voir, toutes les créa-tions sont ici dans l’atelier boutique. évidemment, j’ai pour fil conducteur le thème du mariage et de la naissance. Les livres d’or et albums photos accompagnent les pochons à dragées ou cadeaux d’invités. Je réalise aussi des petits coussins d’alliances, pêle-mêle et abat-jour. pour ce qui est de l’ameublement, je fabrique des rideaux, toujours en lin, ma matière de prédilection.

Qu’est-ce que le 17e évoque pour vous ? J’ai choisi de créer cet atelier dans le 17e tout d’abord parce que j’y habite, pour une ques-tion de proximité, mais aussi parce que j’aime ce quartier qui est une véritable pépinière des métiers de l’artisanat. J’ai justement créé une association en collaboration avec les artisans des Batignolles.

pouvez-vous nous en dire plus ?Bien sûr ! nous avons eu l’idée de rassembler les artisans des Batignolles. C’est une manière de nous fédérer et de faire connaître aux habi-tants du quartier nos métiers et notre savoir-faire. Le Carré des Batignolles sera inauguré le 15 octobre avec le week-end qui suit pour découvrir nos ateliers boutiques.nous sommes très soutenus par la mairie re-présentée par Brigitte Kuster, ainsi que par la sénatrice du 17e. On ne s’imagine pas à quel

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point le quartier regorge d’artisans : nous avons des ébénistes, des céramistes, un souffleur de verre, des archetiers, graveurs, relieurs… L’idée est justement de nous faire connaître, préserver un savoir-faire et évidemment susciter l’intérêt des jeunes créateurs pour qu’ils viennent s’ins-taller aux Batignolles !

Un restaurant préféré ?Sans aucun doute le F4, rue Brochant.Une découverte dans le quartier ?L’atelier de Marie La Varande, sculpteur et ornemaniste sur bois.

Un livre de chevet ? Je me régale avec les romans historiques !Une musique de prédilection ?Du jazz avec Keith Jarrett.

liN et l’autre92, rue NolletTél. : 01 42 26 70 11Ouvert les mardis et vendredis de 14h30 à 19h30 et les autres jours sur rendez-vous.http://www.linetlautre.com

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les Bons peTiTs diaBlestexte alexandra s i lB ert & math i lde v ignal / pHOtO Élod i e P etit

Proposer un cours de langue ludique en im-mersion totale à un enfant de moins de 10 ans semble impossible. Pourtant, Ayn, mère de fa-mille américaine et ultradynamique, a trouvé la solution.

Tous les samedis, de 11h à 13h, un petit groupe d’enfants s’arme de sa toque person-nalisée et d’un tablier pour se lancer dans la

préparation d’un menu anglo-saxon. Cette semaine, l’honneur est à la Grande-Bretagne avec au menu : fish and chips, petits-pois-carottes et scones en dessert.

Les enfants, très consciencieux, s’attellent à l’éplu-chage des légumes frais sous le regard d’Ayn, mais aussi de ses deux stagiaires, Anting et Peter, venus de Princeton pour l’été améliorer leur français. Rose découpe les futures frites avec Peter, tandis que Victoria épluche les dernières pommes de terre.

L’atelier friture s’installe sur une des deux tables vertes pour préparer la pâte à frire du poisson. Pour

cela il faut casser des œufs et c’est un événement ! Alexandre, le fils d’Ayn, les monte en neige tout en s’assurant que tout va bien pour les autres. Âgé de 10 ans et demie, il est le plus grand. Les enfants se réjouissent quand il faut tremper les mains dans la pâte à frire.Dans sa joie, Victoria y met directement les doigts sans penser au filet de colin. Une fois leur tâche accomplie, c’est tout fier qu’ils affichent leurs mains collantes pour aller les laver.

Quand tout est cuit, la fine équipe dresse la table. Comme le repas est festif, ketchup, grenadine et jus de fruits sont de la partie. Les enfants dégustent leurs propres frites et s’en iront repus et ravis sans qu’Ayn leur ait prononcé un seul mot de français.

iNFOrmatiONs sur http://www.kidscreate.comInscriptions sur [email protected] et au 06 99 15 31 45

Do youeat english ?en mettant la main à la pâte.Ou comment apprendre l’anglais

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Du Rififiaux BatignollesOn n’est pas prêt d’aller au lit !Avis à tous les bons petits diables et dia-blesses du 17e ! À partir du vendredi 10 sep-tembre et pendant trois jours, retenez vos parents à Paris coûte que coûte. Le festival « Du Rififi aux Batignolles » est de retour et il ne faudrait pour rien au monde manquer ça !

Au programme : poésie, théâtre, clowns, contes, vous n’allez à coup sûr pas vous ennuyer. Si vous vous sentez l’âme d’un

poète, allez voir : « Les fables de la Fontaine, sur ordre du Roi », vous ferez un voyage dans l’histoire qui ne manquera pas de vous fasciner...

Vous êtes plutôt du genre rigolo, à piquer des fous rires pour un oui ou pour un non, courez à la rencontre de Nono le clown, figure mythique du quartier qui vous fera bien rigoler !

Votre truc, c’est plutôt les marionnettes, vous êtes le premier à pousser un cri quand le mé-chant se cache derrière le rideau ? Allez voir « Variouchka et le loup », un spectacle d’ombres

et de marionnettes jouant le Petit Chaperon rouge, vous allez adorer.

Au contraire, vous êtes sage comme une image et vous passez votre vie le nez dans les livres... Vous ne devez pas rater les samedis, les deux ateliers de contes où vous pourrez écouter des histoires qui feront grandement voyager votre imagination...

Vous êtes de grands gourmands ? Pas de pro-blème, il y aura plein de bonbons à gagner, plutôt chouette non ? Et surtout n’oubliez pas d’amener vos parents, ils seront sûrement très contents de redevenir des enfants !

retrOuvez les dates et les HOraires des spectacles sur le site http://durififiauxbatignolles.com

les bONs petits diables

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Pour profiter des “bonbons” de réductions, il vous suffit de prononcer le mot magiquele Bonbon au moment de payer et vous bénéficierez de l’offre annoncée !

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© Audrey wnent

retrouvez encore plus de bons plans surwww.leBonbon .fr

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le conTe esT Bontexte math i lde v ignal / pHOtO gu i llaume lav it d ’hautefort

Une expérience photographiqUe inéditeIl était une fois, à deux pas de la place Cli-chy, « Happydays » : un studio de photo dont l’unique vocation est de vous rendre heu-reuse. Comment ? Tout simplement en vous révélant votre beauté intérieure !

Cette idée est née de l’imagination de deux frères et sœurs, Ilan et Laure Sabban. Il est émouvant de les écouter raconter leur histoire, se regardant d’un air doux et complice. On y décèle une grande compré-hension mutuelle et surtout un amour fraternel qui les a conduits à s’associer en 1999 pour créer ce concept innovant. Mais au-delà de leur lien indes-tructible, le secret de leur réus-site est leur complémentarité.

Ilan, souriant mais plutôt timide au premier abord, est un photographe à la renommée in-ternationale. plus qu’un métier, la photogra-phie est pour lui une passion. Cette révélation lui est apparue à l’âge de seize ans, à la suite d’un tragique événement où il a failli perdre la vie. entrevoyant la fameuse lumière blanche

du grand voyage d’où l’on ne revient jamais, il fut si fasciné qu’il voulut à tout prix retrou-ver cette ultime vision. L’art photographique, comme capture du temps à jamais perdu, s’est imposé à lui comme une évidence. prenant conscience de la fragilité de l’existence, il entre-prit de vivre pleinement sa vie en se consacrant à son art. Ce qui l’intéresse plus que tout sont les portraits, la vérité profonde qui transparaît sur le visage de chacun d’entre nous.

Quant à sa sœur Laure, la première chose que l’on re-marque au-delà de sa beauté et de ses grands yeux noirs captivants, c’est sa gentillesse, sa sérénité signe d’une grande paix intérieure. On sent chez

elle un amour infini pour l’humain, lui per-mettant d’aller véritablement à la rencontre d’autrui. elle raconte d’une voix apaisante et chaleureuse le chemin qui l’a conduite du ci-néma à Happydays... Chargée de production et conseillère en image, elle a choisi d’utiliser son expérience à une fin plus importante à ses yeux : notre bonheur !

“LE SECrET DE LEUr réUSSITE EST LEUr Com-PLémENTArITé.”

a great idea !

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Le succès de leur studio réside dans leur offre nommée : « photo-relooking ». Celle-ci consiste à proposer à toutes celles qui le désirent de pas-ser une journée de rêve avec eux. Leur objectif n’étant pas de vous transformer radicalement mais de vous rendre plus belle en révélant votre pleine personnalité. prise de contact, petit dé-jeuner, mise en beauté, maquillage, coiffure, habillage et c’est parti pour un shooting digne des plus grandes stars. Vous repartirez plus belle que jamais, avec des photos sublimes de vous !

par ailleurs, appréciant particulièrement leur quartier, ils souhaitent mettre en place une opération inédite avec leurs amis commer-çants. L’idée est de les faire poser dans la tenue de leur personnage de leur rêve d’enfant...

HappYdaYs studiO1 & 1 bis, rue lemercier Tél. : 01 55 30 05 35Forfait journée de relooking avec photos :de 300 à 1 000 euros

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le Bon agendaageNda des maNiFestatiONs culturelles

CINÉMA/COURTS MÉTRAGES

Concours de courts métrages sur le thème : « le 17e, c’est quoi pour toi ? »Organisé par le conseil de la jeunesse du 17e, les jeunes du CLJ ont choisi cette thématique pour inscrire leur projet au niveau local, curieux de savoir quel regard peuvent avoir les jeunes sur les différents quartiers du 17e et sur ce qui compose l’arrondissement en général.

Conditions de participation : Ce concours est gratuit et s’adresse aux jeunes de 13 à 25 ans, habitant, étudiant, travaillant ou menant une activité dans le 17e arrondissement. Les participants peuvent travailler seul ou en groupe. Ils peuvent être parrainés par une associa-tion, un établissement scolaire ou toute autre structure de leur localité.

Contraintes techniques :Les films ne doivent pas dépasser 5 minutes, générique compris. Supports acceptés :DVD - DV CAM - Mini DV

Dépôt des dossiers :Les candidats doivent transmettre la fiche d’inscription, le règlement du concours signé, une copie de leur carte d’identité, ainsi que la copie du film au conseil de la jeunesse du 17e, avant le 30 octobre 2010.Les inscriptions doivent être envoyées par courrier ou déposées à l’adresse suivante :Mairie du 17e, conseil de la jeunessePauline Coumes

16/20, rue des Batignolles75017 Paris

Échéances :Date limite de rendu des films : le 30 octobre 2010. Cérémonie de remise des prix : décembre 2010.

ÉVÉNEMENTS CULTURELS

Commémoration du 150e anniver-saire du rattachement des Bati-gnolles à Paris par la mairie du 17e

Exposition à la mairie sur l’évolution des quartiers au fil du temps, concert, cycle de conférences, « café des seniors », thé dansant et soirée à la salle WagramEn savoir plus : www.mairie17.paris.fr

Journées du patrimoine le samedi 18 et dimanche 19 septembreToute la programmation sur :www.mairie17.paris.fr

Festival « Du Rififi aux Batignolles » tout le mois de septembre dans les alentours des Batignolles : Épinettes, Grandes carrières, place de Clichy, Bre-tonneau… www.durififiauxbatignolles.com

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le bON ageNda

MUSIqUE

L’EUROPÉEN

Samedi 4 septembre à 20h30 :Do Montebello, Jazz Bossa nova

Mardi 21 septembre à 21h : Birdpaula, Pop folk

SALLE PLEYELSamedi 25 septembre 2010 - 20h :Django Drom, Hommage à Django Reinhardt, Tony Gatlif / Didier Lockwood / Biréli Lagrène / Stochelo Rosenberg. Jazz

Dimanche 19 septembre 2010 - 11h :Orchestre de Paris. Journée portes ouvertes. Programmation : Paul Dukas, Georges Bizet. Musique classiqueLundi 27 septembre 2010 - 19h :Così fan tutte, Freiburger Barockor-chester, chœur de la Fondation Gulben-kian - René Jacobs. Musique classique

Dimanche 5 septembre à 20h :John Cale, ses musiciens et l’orchestre de Paris. Rock & pop

THÉÂTRE

L’EUROPÉEN

Du 9 septembre au 3 octobre, du jeudi au samedi 20h30 et les di-manches à 17h :Théâtre-lecture par Richard Bohringer

Mercredi 22 septembre 20h30 : One-woman-show Katie Mendy.

THÉÂTRE HEBERTOT

À partir du 3 septembre. – 50 % du 3 au 12 septembre :« Solness, le constructeur », pièce d’Enryk Ibsen avec J.Weber, Mélanie Doutey, Édith Scob.

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les Bonnes adressesRÉGIE PUBLICITAIRE06 33 54 65 [email protected]

Le Bonbon est imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement, sur un site labellisé imprim-vert avec des encres végétales. Ne pas jeter sur la voie publique.

1/ e s Pac e r e n o vati o n

37, rue Boursault

Tél. : 01 40 05 94 10

2/ P lan et tha i

28, rue Truffaut

Tél : 01 45 22 45 12

3/ l’a P Part P o layo u

17, rue des Moines

Tél : 01 46 27 46 57

4/ l a B o n n e h e u r e

11, rue Brochant

Tél. : 01 46 27 49 89

5/ a l e th v i gn o n

98, rue Legendre

Tél. : 01 42 63 75 40

6/ B o u c h e r i e m e i s s o n i e r

8, rue Meissonier

Tél. : 01 47 63 00 19

7/ Ér i Maillot : 01 40 55 05 55.

Courcelles : 01 44 40 05 55.

Levallois : 01 47 48 98 98

8/ tu r B u lo n

41, rue Pouchet

Tél. : 01 42 28 35 48

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VENTES / LocaTioNS

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01 42 55 20 0062, rue des Martyrs – 9e

01 53 21 81 2119, rue Lepic - 18e

01 42 52 40 00110, av. de Villiers 17e

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