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Paris Centre - le bonbon 07/2010

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Découvrez le magazine Le Bonbon Paris Centre (1er, 2eme, 3eme et 4eme arrondissements) de l'été 2010.

Citation preview

édito“bon”jour

RÉGIE PUBLICITAIRE06 83 22 97 [email protected]

Fondateur

Directeur de la publication

Jacques de la Chaise

[email protected]

Rédactrice en chef

Mathilde Cogne, [email protected]

Sandra Serpero, [email protected]

Design original

Laurel et Hardy

[email protected]

Rédaction

Camille Clance, Romane Weber, Lola

Leboulleux, Joséphine Cuervos, Anne-

Laure Parmentier, Sonia Lecomte, Monia-

lisa, Celine Lepan, Sandra Serpero

Photographes

Virginie Le Gall, Philippe Servent, Sophie

Prigent, Amélie Chassary, Low Biehler,

Juliette Couderc, Xavier Renoux

Maquette

Édouard Memponte

Illustrateurs

Paulina Leonor, Guillaume Ponsin

Secrétaire de Rédaction

Ivan Caullychurn

Chef de Pub

Jérome Mignon

[email protected]

06 83 22 97 63

Petites annonces

[email protected]

Contactez-nous

[email protected]

01 48 78 15 64

Le Bonbon

31 bis, rue Victor Massé,

75009 Paris.

SIRET 510 580 301 00016

ISSN : en cours

Dépot légal : à parution

OJD : en cours de validation

Imprimeur

Centre Impression

Comment vous le sentez Cet été vous ? serein, festif, mouvementé, menaçant, ensoleillé, suCré, sensuel ?

Au Bonbon on a misé sur la nouveauté, en vous offrant exceptionnellement pour juillet-août un numéro qui compile les adresses et bons plans des 1er, 2e, 3e et 4e arrondissements. Un numéro écrit à quatre mains, avec Mathilde et moi-même aux commandes.

Un Bonbon d’été qui offre un spectre géographique plus large pour vous faire voyager à notre façon dans le centre de Paris.

Un Bonbon tendre et récréatif que vous pourrez glisser dans vos paniers et lire alanguie sur la pelouse d’un jardin, à l’ombre d’un olivier, sur la terrasse d’un café… pour faire le plein d’idées sorties.

Un Bonbon à partager avec vos invités de l’été ou à glisser dans votre valise pour amener un petit bout de Paris avec vous à l’autre bout de la France ou du monde.

Un Bonbon qu’on a voulu résolument optimiste et haut en couleurs pour vous offrir une dose de « bonne humeur » bien méritée après une année de labeur.

En vous souhaitant à tous l’été que vous attendez… un doux mélange de douceur, de chaleur, de fête, de détente, un tour-billon de moments fantaisistes, pétillants et acidulés juste ce qu’il faut.

Et un seul mot d’ordre : plaisirs ! Mathilde & Sandra

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LES BonBonS modE d’EmPLoICommEnT PRofITER dES Bonbons

dESCRIPTIf d’Un Bonbon

1 ChoISISSEz

Repérez les Bonbons pré-découpés au milieu du magazine.

2 dÉTAChEz

Détachez ces Bonbons qui vous feront bénéficier d’offres et d’avantages.

3 PRofITEz

Présentez vos Bonbons au moment de payer et vous bénéficierez immédiatement de l’avantage annoncé !

Maquillage caffÉEnseigneLe nom du commerçant

CoordonnéesAdresse et téléphone

descriptionLe type de commerce

AvantageDéfinition du type d’offre

Découvrez le maquillage Biocours de maquillage seule ou entre copines, atelier tendance8, rue Nicolas Flamel 75004 - Tél : 01 48 04 02 94www.couleur-caramel-caffe.fr *du lundi au vendredi / offre non cumulable, non remboursable

-20%sur les ateliers

Maquillage*

sommairemiam miam !

Page 6. Le bon aLoi

Page 34. DaViD ZmiroV

Page 10. marCo PrinCe

Page 38. Cafés amaZone

Page 14. La Gaîté Lyrique

Page 44. jan bartos

Page 5. Le Bon TimingPage 6. Le Bon CommerçantPage 10. La Bonne ÉtoilePage 12. Les Bons PlansPage 14. Le Bon ArtPage 16. Le Bon en ArrièrePage 18. La Bon Look

Page 21. Le Casse BonbonPage 22. La Bonne RecettePage 24. La Bon’BonnePage 26. Le Bon Astro Page 28. Les Bons TuyauxPage 30. La Bonne Séance Page 32. Le Bon Jeux

Page 34. La Bon HommePage 36. Les Bons ShopsPage 38. Le Bon ArtisanPage 40. Les Bons P’tits DiablesPage 42. Les Bons SnapshotsPage 44. Le Conte est BonPage 46. Le Bon Agenda

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le Bon timingLes éVènements à ne Pas manquer

soirées

festiVaL

eXPosition

boisson

© D

DR

© D

DR

festival fnac inDÉtenDancesNe manquez pas l’événement ! Du 23 juillet au 14 août, le festival Fnac Indétendances s’installe sur le parvis de l’Hôtel de Ville pour la deuxième année consécutive ! Vous retrouverez Casey, Tricky, Les Plasticines, Arno, Lilly Wood et bien d’autres. Huit soirées éclectiques qui s’annoncent chaudes, qui vous feront profiter de Paris plage en musique et tout cela gratuitement bien sûr !Parvis de l’Hôtel de Ville. Entrée gratuiteDu 23 juillet au 14 août.

ritz Bar terrassePuisque l’été est là, rendez-vous sur la terrasse du Ritz pour ses inimitables cocktails et ses mix intimistes dans un cadre enchanteur. Au programme de la saison des sets exclusifs avec notamment Miss Kittin le 15 juillet. On va kiffer…Certains jeudis soirs de 18h30 à 22h30, et les mercredis, vendredis et samedis de 18h30 à 22h30, Ritz Bar Terrasse.15, place Vendôme, Paris 1er

« soul survivors » rolling stones, EtAn RussEL - DominiquE tARLéPour célébrer la réédition d’“Exile on Main Street” des Rolling Stones, la galerie présente le travail de deux photographes, témoins et amis du groupe : Dominique Tarlé et Ethan Russell. La Galerie de l’Instant, 46, rue de Poitou - 75003De 11h à 19h du mardi au samedi, jusqu’au 22 sept. 2010

apÉro revisitÉ !À l’occasion de la Bazarette Fooding, Olivier Bon, le barman de l’Experimental Cocktail Club, rue St-Sauveur, revisite la célèbre Tomate sans grenadine artificielle, en mariant fruits rouges, tomates vertes, Ricard, blanc d’œuf, jus de citron et glace ! Et c’est délicieux… À déguster cet été pendant les festivals de musique à Biarritz, Calvi et à Paris le 2 juillet au Festival des Off.Salle Pleyel, Paris 8e

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le Bon commerçantteXte Mon ialisa / Photo ph i l ipp e servent

Stéphane Lesc est le patron du Bon Aloi depuis deux ans. Ce diplômé d’école hôte-lière a réussi à conjuguer sa passion pour la musique, l’animation et le théâtre en un lieu. Depuis, son restaurant est devenu un incontournable du quartier. Ancien patron de chaînes de restauration, musicien et co-médien dans l’âme, il a repris ce karaoké à l’ancienne et l’a transformé en un restaurant convivial dont on ne veut plus partir.

Le parisien est coincé, snob, désagréable, c’est un fait. Un être de lu-mière qui se déhanche sur

le dancefloor de la place to be du moment, plus has been que de-main et moins hype qu’hier… Au Bon Aloi, rien de tout ça ! Loin des effets de mode et de tendance, le lieu est plutôt un classique dans le genre, pour festoyer sans chichis. Ici, on mixe l’authentique au bon, la fête au jeu et deux ambiances sur deux ni-veaux.

Au rez-de-chaussée, on découvre un restaurant cosy, avec poutres apparentes et ambiance bis-

trot, pour des dîners entre amis ou en amou-reux. La carte est on ne peut plus fédératrice, de façon à contenter le client le plus difficile. Au menu, des salades et des grands classiques comme le tartare, l’entrecôte des familles et son gratin dauphinois maison ou le fameux fondant au chocolat et sa crème anglaise. Côté prix, ici vous n’aurez pas le stress de l’addition : les entrées ne dépassent pas les 13 euros et le plat le plus cher est affiché à 19 euros. Les for-mules sont à partir de 15 euros le midi, tandis que tous les mercredis c’est « Petits prix » avec

une sélection de plats à 8 euros.

Au sous-sol, le caveau peut être privatisé pour toutes sortes d’évé-nements, mais ce qui fait la dif-férence c’est l’éventail et surtout

la quantité d’animations proposées par le Bon Aloi. Fait suffisamment rare à Paris pour être noté, Stéphane, le maître des lieux a multiplié les initiatives pour faire de ce lieu le Disney-land des restaurants ! Et ici, pas de physio’ désagréable qui vous toise de bas en haut en essayant de deviner si vos Prada sont de la der-nière collection. L’endroit se veut accueillant

LE BON ALOIL’ESPRIT DE LA FÊTE

“ ICI, LES GEnS S’AmuSEnT ”

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Le bon aLoi

et loin des diktats de la nuit parisienne. Et la clientèle est d’ailleurs très variée, on y croise aussi bien des étudiants venus fêter les exams, que les célébrités du quartier. Pour info, Sté-phane Bern est fan du Bon Aloi…

Le karaoké, en passe de retrouver ses lettres de noblesse, met le feu au caveau un mardi sur deux, en alternance avec un blind test de com-pét’. Il faut le voir pour le croire mais c’est la grosse fiesta à chaque fois. L’accueil et la cha-leur du lieu poussent les clients à se lâcher et après une certaine heure, perruques et talons aiguilles envahissent le restaurant. Les concur-rents du blind test se clashent sur le Facebook du restaurant, toujours avec dérision… Bref, le lieu vit.

Pari réussi pour Stéphane qui tient avant tout à ce que ses clients s’amusent dans une am-biance bon enfant. Et comme il le dit si bien : « Tout le monde aime chanter, c’est une bonne manière de se détendre et de s’amuser ! » et chez lui on se sent suffisamment à l’aise pour pousser la chansonnette sans choper le melon ni rougir (NB : ambiance plus Florence Foresti que Céline Dion !). Enfin, notez que pour regarder les vidéos des soirées, réserver ou accéder à l’agenda, tout est en ligne sur le site Internet particulièrement complet et attractif. Et de conclure que pour le Bon Aloi, c’est donc un sans faute !

Le bon aLoi5, rue Sauval, Paris 1er. Tél. : 01 40 26 22 29Ouvert du mardi au samedi, tous les soirs et tous les midis sur réservationwww.lebonaloi.com

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la Bonne étoile

MARCO PRINCEteXte sandra serpero / Photo ph i l ipp e servent

L’ancien leader du groupe FFF, et jury cette année à la nouvelle Star, nous a reçus dans son studio d’enregistrement situé dans le 19e arrondissement le temps d’une entre-vue tout sourire et décontract’ ! S’il côtoie les hauteurs de Paris pour le travail, c’est au cœur du 2e arrondissement qu’il vit depuis 5 ans. Zoom sur un artiste à l’empreinte ma-gnétique évidente et gourmand… excessi-vement !

Alors l’aventure Nouvelle Star en quelques mots ?(Il sourit) Franchement super. J’ai fait de très belles rencontres, l’ambiance était détendue genre colonie de vacances avec mes trois com-pères, Manoeuvre, Lio et Manoukian qui sont devenus des amis. « La Nouvelle Star » c’est de la télé-réalité pas trash, qui prouve qu’on peut faire une émission sympa sans montrer des fesses et des seins. Vous vivez dans le 2e arrondissement, par choix, par hasard ? Par hasard en fait. J’ai eu un coup de cœur pour un appartement rue Montmartre. Avant je vi-vais dans le 9e, j’ai aussi habité dans le 18e et j’avais l’impression que je ne pourrais pas vivre ailleurs. Comme quoi… Vos impressions sur le quartier ? En fait ici il y a plusieurs quartiers en un. La rue Montorgueil, piétonne et passante, où tu ne fais pas deux mètres sans dire bonjour à 15 per-sonnes. Puis les autres rues aux alentours avec d’autres ambiances comme la rue Saint-Denis,

Étienne Marcel, les Halles… Ce que j’aime en fait ici, c’est le côté humain qui est éclectique. Qu’est-ce que vous n’aimez pas dans le 2e ar-rondissement ? Le quartier chiffon me saoule. Je trouve aussi qu’il manque une dimension « arty » au 2e. Il y a de très beaux passages dans cet arrondissement, mais ils ne sont pas exploités. Celui du Grand Cerf par exemple n’est pas mis en valeur, alors qu’on pourrait y installer des shops sympas. Vous êtes quelqu’un de la nuit ? Je vis beaucoup la nuit, que je sorte ou pas. La nuit m’inspire et c’est à ce moment-là que je tra-vaille le mieux. Je sors beaucoup par période en fait. Et j’ai la chance de ne pas avoir besoin de beaucoup d’heures de sommeil. Une soirée idéale, ce serait quoi, comment ? Une soirée pleine de surprises.Un dimanche matin à Paris ? Ça commence par des câlins avant d’aller pro-mener le chien. Sur le chemin arrêt boulangerie pour prendre une baguette Gana et le Journal du Dimanche. Sinon c’est câlins et brunch au marché des Enfants Rouges. Votre boisson préférée ? Ça dépend de l’heure ! À l’apéro, une bonne bière avec mes potes, je précise bien avec les co-pains, sinon aucun intérêt. L’eau aussi parce que je ne peux pas m’en passer et le thé de temps en temps quand je me la joue « yogi » !Si ça n’avait pas été la musique, vous auriez fait quoi ? Acteur, c’était mon rêve. Mais heureusement que j’ai rencontré la musique sinon je pense

FUNKY SWEETY !

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qu’aujourd’hui je serais malheureux comme une pierre.(Son téléphone ne cesse de sonner… Et tandis qu’il le boude depuis le début de notre entre-tien, il prend cet appel en s’excusant et quitte la pièce quelques minutes...)Quels sont vos projets ? Si on vous propose la prochaine édition Nouvelle Star ? En ce moment, je suis sur la musique du pro-chain film de Farrugia actuellement en tour-nage. Je travaille aussi sur mes musiques pour relancer FFF… Je suis superstitieux alors je ne m’étends pas sur le sujet. En ce qui concerne La Nouvelle Star : pourquoi pas ! Votre principal trait de caractère ? Elle est dure cette question ! (Il me la retourne d’ailleurs et me mets dans l’embarras… ) Je di-rai optimiste mais plus pour les autres que pour moi, même si je pense que dans la vie tout est possible.

Le don que vous auriez aimé avoir ? Le don d’ubiquité. Et la téléportation me fait rêver. Vos héros dans la vie réelle ? (Il réfléchit et souligne qu’il y en a beaucoup). Alors, je dirai : Miles Davis, Sœur Thérésa et Winnie l’ourson. Vous aimez les bonbons ? J’en raffole. D’ailleurs je suis étonné que vous ne soyez pas venue avec un paquet de friandises !

Les bonnes aDresses De marCo PrinCe

Boulangerie pâtisserie Le Panetier : 10, place des Petits PèresBoulangerie Les Petits Carreaux : 4, rue des Petits Carreaux

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les Bons planson a testé Pour Vous

emilie casiez store Le shop trendy du moment ! par Juliette Couderc

Voilà une boutique qui a du mordant ! Déci-dément la rue Charlot a le don de dénicher des créateurs talentueux. Au numéro 57,

Emilie Casiez a décidé de s’installer et de nous enchanter avec ses réalisations. Jolie trouvaille!Emilie Casiez ? Ce nom ne vous dit peut-être pas encore quelque chose pourtant, vous le retien-drez vite. Élève douée du Studio Berçot, elle décide de créer sa propre marque. Dessinant de-puis son plus jeune âge, elle s’est mise à customiser des tee-shirts que les boutiques parisiennes se sont arrachés. Et voilà le rêve devenu réalité. Tout se passe alors très vite : en 2007, elle ouvre sa propre boutique où elle met en avant deux collections par an pour hommes et femmes.

Sa griffe se singularise grâce à ses dessins ludiques japonisants inscrits en sérigraphie qui deviennent vite des pièces « collectors ». Inspirée par le monde de

l’art en général mais aussi par la vie tout sim-plement, elle crée des vêtements (vestes,

tops, robes, pulls en maille…) chics et faciles à porter. Elle apprécie les

collaborations et sélectionne de jeunes créateurs habiles avec qui elle aime partager son amour pour la mode, les bijoux et les ac-cessoires. De plus, chaque pièce est unique,

eh oui ! Elle a vraiment tout d’une grande !

57, rue Charlot 75003 Paris Tél. : 01 42 74 59 89

Du mardi au samedi de 11h à 20hwww.emiliecasiez.com ©

Jul

iett

e C

oude

rc

Une fois le seuil de la porte

franchi, plongez dans un es-

pace haut en couleur et en

douceur !

Deux adresses pour toucher, es-sayer et composer sa trousse beauté Bio soin et maquillage. Les boutiques « maquillage caffé », un ensemble de services pour satis-

faire toutes les envies…

Espace maquillage : Accueillie par des maquilleurs professionnels, installée conforta-blement dans des sièges créés à l’aide de bidons recyclés, nous vous invitons à une initiation maquillage pour apprendre les notions à repro-duire seule chez soi. Nous propo-sons des moments d’échange et de partage autour du maquillage, entre copines, pour des enterrements de vie de jeune fille ou tout simple-ment des cours d’automaquillage.

Espace soin : Eveillez vos sens, le temps d’un

instant en entrant dans un univers unique où seuls les éléments font le rythme de ce temps.En quête d’évasion, nous vous in-vitons à profiter des bienfaits des soins visage, corps et épilation Bio sélectionnés avec votre esthéti-cienne. Plongez dans cette bulle d’émotion pour découvrir plaisir et bien-être.www.maquillagecaffe.fr

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8, rue Jean du Bellay01 40 46 05 7410, rue Nicolas Flamel01 48 04 02 94www.couleur-caramel-caffe.fr

institut De Beauté Bio - Maquillage caffè Communiqué

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Les bons PLans

alain Maître Barbier Coiffeur par Camille Clance

Dans la petite rue Saint-Claude se trouve l’adresse confidentielle que l’on se passe de bouche à oreille dans tout Paris et au

delà, celle du dernier maître Barbier de la capitale. Pour Alain, l’art du rasage à l’ancienne, de la taille de la moustache, de la mise en forme de la barbe ce n’est pas un simple métier, c’est surtout une passion.C’est dans un Salon-Musée (figurant dans le guide des musées insolites de Paris) que la maître accueille sa clientèle de fidèles, qui en prend plein les mirettes à la vue de tous les accessoires traditionnels de barbier exposés partout dans le salon. Les ex-voto, tableaux incorporant des mèches de cheveux, nous ont particu-lièrement impressionnés !Chez Alain, on se sent tout de suite dans son élément, et l’accueil parfait du client (quand bien même ce serait une femme venue le harceler de questions) se fait avec un humour très fin et une grande classe. Les fauteuils pivotants à l’ancienne sont très confortables et l’en-semble du salon aux accents de bois et de porcelaine dégage un charme à la fois masculin et raffiné.

Ce petit club au masculin, l’occasion pour les hommes de se retrouver entre eux et de se faire aussi chouchou-ter, accueille une clientèle variée. Même des célébrités (comme Johnny Halliday qui a un rasoir personnel

à ses initiales) passent entre les mains d’Alain. Il est aussi souvent sollicité comme conseiller pour le cinéma ou le théâtre (il est le créateur de la moustache qu’ar-bore Jean Dujardin dans son nouveau film qui sortira à la rentrée). Eh oui, les barbiers ont toujours été des vecteurs de la mode et en cette période de retour de la moustache et des barbes travaillées, plutôt que de rejouer « massacre à la tronçonneuse » seul dans votre salle de bain, pensez à passer au salon ! D’ailleurs Alain ne forme pas seulement d’autres barbiers, il propose aussi des stages de formation pour apprendre à se ser-vir du rasoir traditionnel, qui en impose quand même plus que le rasoir électrique bourdonnant habituel. On peut aussi acheter des bons cadeaux pour les anniver-saires, la saint-valentin, ou une de ces soirées « mous-tache » qui pullulent (attention les filles : pensez plutôt aux pastiches).Tentez l’expérience, vous passerez un moment inou-bliable ! Et puis Maupassant l’a dit : un baiser sans moustache c’est comme un plat sans sel.

Alain, maître Barbier Coiffeur8, rue Saint-Claude 75003Mardi à Samedi : 9h15 – 19hFermé en août Tél : 01 42 77 55 80 www.maitrebarbier.com

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le Bon artteXte Juli ette CouderC / Photo ph i l ipp e servent www.PhiLiPPeserVent.fr

Ça y est ! C’est parti ! un nouveau centre culturel dédié aux cultures numériques arrive dans la capitale. En exclusivité pour le Bonbon, Aurélie Sellier, responsable des relations publiques, accepte de dévoiler quelques secrets…

Qui est à l’origine de ce projet ?Le projet est à l’initiative de la Ville de Paris, la Gaîté lyrique est son dernier « bébé ». Le bâtiment qui va aujourd’hui abriter cette nouvelle salle de spectacle est un ancien théâtre laissé à l’abandon depuis vingt ans et que la Mairie a souhaité réhabiliter pour le rouvrir au public. Au départ, elle a lancé deux appels à un projet dédié aux « arts numériques et musiques actuelles ». D’abord, un concours d’architecture, remporté par Manuelle Gautrand, (créatrice du magasin Citroën sur les Champs-Élysées). Dans un deuxième temps, l’équipe constituée de Steven Hearn (directeur du 3e pôle), Patrick Zelnick (directeur du label Naïve) et Jérôme Delormas (directeur de nombreuses institutions culturelles) a remporté la partie exécutive pour diriger la Gaîté.

Pensez-vous qu’il y ait une demande du pu-blic d’une part, et des acteurs du monde de l’art ?De la part des artistes c’est certain ! Car, dans ce domaine, il n’y a pas vraiment de lieu dans Paris et en France, qui traite du lien entre technologie et nouvelle création. Le Cube à Issy-les-Moulineaux est orienté vers les arts numériques. Mais dans Paris, à l’échelle d’une grande institution ça n’existe pas. Il y a vraiment un manque de visibilité.Il en est de même pour toute la branche des

« nouvelles images », c’est-à-dire tous les gens qui travaillent dans le domaine de l’identité visuelle (graphistes, designers) qui sont des créateurs à part entière.

Quelle va être votre programma-tion ?

On va proposer des concerts, des spectacles, des expositions, des conférences, des films, des rencontres avec les artistes, des jeux vidéos ; un centre de ressources avec fonds d’ouvrage, des ateliers pour les enfants. Tous ces domaines de créations sont des viviers professionnels, pour tous les jeunes. Il y a donc un enjeu important dans la rencontre des étudiants avec les artistes ! Et chaque semaine, on a l’intention

la nouvelle gaieté lyrique

“ un AnCIEn THéâTRE LAISSé À L’ABAnDOn DEPuIS VInGT AnS ”

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d’inviter une ville, un festival, un label de musique... Notre rôle est d’être aussi une caisse de résonnance de ce qui se passe ailleurs.

Avant l’ouverture, des évènements prévus ?Un site Internet arrive en octobre, ce sera un vrai média en ligne, qui proposera des articles, dans tous les domaines. Puis, on a collaboré avec le CNAM (Conservatoire National des Arts et Métiers). D’avril à septembre, sera organisé un projet technologie au quotidien, où des artistes pourront étudier le fonctionnement des nouvelles technologies qui influent sur notre quotidien. À l’ouverture (prévue du 15 au 19 décembre), cinq jours seront gratuits pour que le public s’approprie le lieu, concert, théâtre... Ce sera un beau moment !

Que rajouter pour les lecteurs du Bonbon ? Pourquoi venir à la Gaîté lyrique? J’inviterai plus les gens à venir vivre une expérience. Beaucoup d’œuvres vont reposer sur le sensoriel, l’interactivité ; il faut vraiment venir avec l’idée que l’on va essayer de participer et pas seulement regarder. On peut juste y passer pour boire un café, donner rendez-vous à une copine ! Les habitants du 3e et du 4e doivent véritablement se dire qu’il y a un lieu de vie qui va ouvrir près de chez eux…

La Gaîté lyrique,3 bis, rue Papin, 75003 Pariswww.gaite-lyrique.net

la nouvelle gaieté lyrique

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Bon en arriÈre

Au cœur du Marais

teXte Math i lde Cogne

De ses terres agricoles à ses fastes royaux et aris-tocratiques, de son déclin vers la pauvreté à sa réhabilitation sous l’œil bienveillant de malraux, aujourd’hui pourtant chic et branché, le quartier du marais a connu bien des changements…

La rive droite de Paris est le dernier tronçon de la ville à être habité. Zone marécageuse et inondable, espace de pâtures communes, le Marais accueille au Moyen Âge églises, trou-

peaux et jardins maraîchers. La popula-tion parisienne n’y résidant pas, saules pleureurs et champs labourés y fai-saient, seuls, office de paysage autour des édifices religieux. En 1174, toutefois, l’évêque de Paris, Maurice de Sully, l ’archevêque Guil laume de Sens et le Roi Louis VI I décident de mettre en culture l’ensemble des terres marécageuses s’étendant de la Bastille à Montmartre voyant là une possibilité de faire naître de nouvelles terres agricoles et ainsi faire face à la densification de la population. Les anciennes pâtures sont donc défraîchies et assé-chées pour être cultivées par les congrégations reli-gieuses. Devenues des prés fauchables, ces terres permettent la culture de légumes grâce à son humidité naturelle. On notera qu’en plus d’avoir une proximité lexicale avec le terme « marécage », le nom « Marais », assigné au quartier, est d’ailleurs particulièrement relié à l’ex-pression « terres en marais » qui désigne la culture

des légumes. La communauté juive commence à venir s’installer sur cette nouvelle zone d’habitation. Charles V édifie une enceinte pour délimiter la zone du quartier allant des actuels bld Beaumarchais, bld des Filles du Calvaire, au bld du Temple et s’installe à l’hôtel Saint-Paul incitant les seigneurs à y construire également leurs hôtels particuliers. Le Marais devient alors le quartier royal de Paris. Marécages et paysages champêtres laissent donc place à la préciosité que l’on reconnaît à son architec-

ture mais très vite, le quartier connaît un revirement de situation avec la Révolu-

tion Française. Le quartier est partiel-lement détruit et l’aristocratie fuit

la rive droite de Paris. Le Marais est alors récupéré par des

artisans, petits commerces et entrepôts. Auparavant mondain et clinquant, le

quartier se délabre et connaît très vite la pauvreté. Ce n’est

qu’en 1969 qu’une tentative de réhabilitation sera entreprise. André

Malraux, alors ministre de la Culture, établi un « plan de sauvegarde » visant

à valoriser son architecture d’exception et à y implanter de nombreux musées, témoignages de sa grande richesse historique. Aujourd’hui qualifié de « bourgeois-bohème » selon l’expression contempo-raine assignée aux quartiers mi-populaires mi-chics, le Marais fait de cette empreinte si particulière, due à ses nombreuses mutations sociales, une véritable force, et reste l’une des zones immobilières les plus convoitées et un lieu de passage touristique obligé.

©

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1ER BAR-SALOn DE THé éCOCuLTuREL

teXte sandra serpero / Photo Xav i er renouX

BiloBaun tout nouveau concept alliant respect de l’environnement, bar et démarche cultu-relle. Sans oublier une carte variée et ori-ginale. une aventure écologique, il fallait y penser... elles l’ont fait !

L’aventure Biloba est avant tout une aventure humaine. Celle de deux jeunes femmes, amies dans la vie : Céline et Cécile. Leur envie de s’an-crer positivement dans le monde d’aujourd’hui, de créer quelque chose de nouveau, leur a permis de s’associer pour devenir de réelles « écoentrepre-neuses ». Fortes de leur expé-rience dans l’hôtellerie-restaura-tion de luxe, elles ont créé le concept de Biloba, association d’une gestion rigou-reuse d’un lieu dans une atmosphère chaleu-reuse, à un comportement éthique et solidaire. Le résultat ? Un lieu hyper accueillant, convivial qui prône l’échange et les découvertes autour de concerts, d’expos, d’ateliers pédagogiques… Un lieu plein de charme qui a conservé ses pierres

de tailles apparentes, ses poutres. Un lieu où l’on se régale d’une grande variété de produits et de boissons 100 % bio : planche de la mer avec tarama artisanal, assiette de mezze bio,

brioche à la fleur d’oranger, Cupcakes de Synie, jus de fruits pressés,

thés, infusions… Un lieu où l’on se laisse tenter à la Boutik par une foule d’objets chics

et écologiques, bijoux, ac-cessoires, épicerie… Un lieu qui nous offre un pur moment de partage et d’originalité. En bref, une vraie petite bulle de bon-

heur qui vit, vibre, fleure bon le bois, les herbes fraîches

et respire l’authenticité.

12, rue Jean-Jacques Rousseau, Paris 1er Tél. : 01 40 13 92 13.Ouvert du mardi au jeudi de 8h à 23h, le vendredi de 8h à minuit et le samedi de 10h à minuit.

le Bon ecolo

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le Bon hommeteXte sandra serpero / Photo ph i l ipp e servent

Aux manettes d’un bureau de presse qui compte les budgets et les employés par di-zaine, David Zmirov orchestre et anticipe les tendances d’une main de maître. C’est au beau milieu des accessoires et vêtements de luxe de son agence qu’il nous reçoit, le temps d’une interview à son image : percu-tante et efficace.

Comment devient-on directeur d’une des plus grosses agences de presse parisiennes ?En ne comptant pas les heures et en ayant une volonté de fer ! Je suis parti de rien, je n’ai pas fait de longues études. Je suis un autodidacte qui a tout appris sur le terrain et qui à force de vouloir, a obtenu.

L’aventure Zmirov a démarré quand et comment ?J’ai quitté l’évènementiel sportif en 1994 pour créer mon pre-mier bureau de presse. À cette époque, je louais un minuscule box sombre au 2e sous-sol d’un immeuble, per-du dans le 16e arrondissement ! Je faisais partir mes sacs shopping du petit commerçant du coin et j’allais moi-même dans les rédactions démarcher avec mes produits.

Les choses se sont enchaîné rapidement après ?J’ai eu la chance de « naître » en même temps que le « Who’s Next » et c’est là que j’ai rencon-

tré mes premiers nouveaux clients. J’ai égale-ment vite compris que c’était dans le 1er et le 2e arrondissement que ça se passait et qu’il fallait que j’ai un showroom digne de ce nom. J’ai donc migré rue Chabanais dans le 2e dès que j’ai pu pour créer de nouveaux bureaux.

Depuis quand êtes-vous rue Jean-Jacques Rousseau ? En 1998, je me suis installé au 66 et c’est en 1998 après moult péripéties administratives et travaux que j’ai réussi à réunir le 64 et le 66 pour en faire ce site de 900 m2 dans lequel nous sommes aujourd’hui.

Zmirov aujourd’hui, en quelques chiffres ? 900 m2 de bureau, 1 chien, 30 employés, une trentaine de parutions par jour dans la presse.

Si vous deviez définir les RP en trois mots, vous diriez quoi ? Sens du détail. Esprit de vente.

Disponibilité et réactivité.

Vos plus grands succès à ce jour ?Faire travailler 30 personnes dans mon en-treprise, mes 3 garçons et avoir aussi un petit peu changer l’approche de ce métier. Ce qui me rend fier aussi c’est d’avoir des clients qui m’ont suivi depuis le début. La fidélité est une valeur essentielle dans ce métier.

DAVID ZMIROVUN HOMME D’INFLUENCE

“ JE SuIS un AuTODIDACTE”

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Le budget le plus emblématique de votre agence ? La saga de l’agence, c’est Converse. Ça a été l’une de mes plus belles rencontres dans le métier, quelqu’un qui m’a donné sa confiance à 100 %.

Un endroit pour faire la fête ? Le Bus ! C’est là que j’ai passé le plus de temps dans ma jeunesse, j’y suis allé pendant 15 ans. Et le comble, c’est qu’il fait partie aujourd’hui des budgets de mon agence. Et aussi le Palace, j’ai eu la chance de vivre les dernières années de ce club mythique, des souvenirs incroyables.

Une devise ? « Patience, patience ». Mon grand-père lui me répétait sans cesse « Prudence, prudence ». J’ai adapté sa formule à ma personnalité en fait. Un autre métier ? Sans hésiter, architecte. Dans une prochaine vie !

Un juron ? « Putain »,ce qui rend dingue ma femme !

Votre livre de chevet en ce moment ? La biographie d’Yves Saint Laurent que je suis en train de terminer.

Une rencontre espérée ? Mallet Stevens.

Les aDresses De DaViD ZmiroV Au Pied de cochon : rue CoquillèreChez Denise : rue des ProuvairesLa Cloche : rue HéroldPataya : rue Etienne Marcel

ZmiroV CommuniCation64, rue Jean-Jacques Rousseau, Paris 1er

Tél. : 01 55 34 37 60www.zmirov.com

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les Bons shopsLes nouVeLLes boutiques Du quartier

le coq sportifL’héRitAgE tout En moDERnité

Au numéro 1 de la rue montmartre, le pre-mier « flagship » international de la marque française a été inauguré en juin. L’adresse n’a pas été choisie au hasard : c’est un véri-table coup de cœur que le Coq Sportif a eu pour notre quartier ! Zoom sur ce nouveau shop qui fait l’actu ici et ailleurs... Une ambiance vestiaire : le Coq Sportif en a revisité le concept pour son tout premier « flagship ». Pourquoi ? Parce que c’est un lieu d’échange, de partage, c’est là que se vivent les pures émotions du sport, que se racontent les plus belles histoires. Et on veut bien le croire quand on est ici… Une buvette à l’étage, une caisse et son cabinet de curiosités, des douches au rez-de-chaussée qui font office de cabines d’essayages… Reprenant les codes couleurs de la marque tricolore, le mur d’Emaux de Briare

s’élève au rez-de-chaussée, du blanc vers le rouge, que l’on retrouve au 1er étage à la buvette, repartant du rouge vers le blanc. Ici, on trouve la plus grande offre le Coq Sportif sur les collec-tions homme et femme, en chaussures, textile et accessoires, et aussi les incontournables de la marque comme les « hoodies », l’offre tricolore, ou encore la collection premium Camuset. Ton décalé, design moderne, ambiance bon es-prit : nul doute, c’est un bon shop !par Lola Leboulleux

La maison du Coq 750011, rue MontmartreOuvert du lundi au samedi de 10h à 19h. Tél. : 01 40 13 02 19

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Les bons shoPs

Miss vegas

miss Vegas, haute en style et en couleurs, de par ses nombreux tatouages, est la pin-up piquante et rock and roll qui tient la boutique éponyme au 50, rue Charlot depuis 3 ans.Entre magasin incroyable et musée, cet écrin rouge et clouté possède une âme qui plaît, séduit, attire, in-trigue : rockabilly, culture mexicaine, custom culture, métal, on trouve de tout autour de l’univers éclectique de Miss Vegas. De la déco avec des stickers et bi-belots improbables, des vêtements et chaussures (vintage & créateurs), des bijoux uniques, des acces-soires (badges, sacs, chapeaux) qui vont devenir in-contournables, voilà ce qui vous y attend ! On peut s’y arrêter aussi pour admirer les expos de tableau, photos etc. (en ce moment, les travaux de Foxy Chrys, maquilleuse professionnelle)Idées cadeaux pour lui, pour elle, pour les plus petits, ou tout simplement pour les amoureux et curieux des objets rares, rock et stylés, invitez-vous chez Miss Ve-gas, vous ne serez pas déçu ! Tout ceci bien sûr avec le sourire de celle-ci, les conseils sans langue de bois et une bonne playlist évidemment rock pour faire son shopping ! Rock’n’roll baby on t’a dit !Le Très Bon plan : Relooking PIN-UP avec maquillage (by Foxy Chrys), stylisme (by Miss Vegas), séance photo Pin-up (by Eve Street). (150€ sur rendez-vous)par AnneLaureParmantier et photo parVirginie Le Gall

50, rue Charlot 75003Tél. 09 60 41 74 18

il Était une foisLA mAgiE à tout âgE

Thierry a décidé il y a 6 ans de réunir ses deux passions et de proposer dans un même lieu deux univers : le féerique et noël. Au rez-de-chaussée on se trouve plongé dans une forêt médiévale de figurines et d’objets fantaisistesCertains objets sont des exclusivités du magasin, comme les Pupis : versions miniatures des marionnettes sici-liennes articulées à taille humaine. Si ces marionnettes étaient destinées au VIIIe siècle à raconter les épopées des Rois Normands contre les Sarrasins, elles sont au-jourd’hui davantage inspirées de la Commedia Dell’arte. Tout comme les marionnettes vénitiennes qui sont une autre exclusivité de cette boutique enchantée. À leurs côtés les fées, les Korrigans, les anges, les sorcières, les dragons et même les personnages de Disney se cô-toient paisiblement. Les petites fées en métal inventées par un créateur australien et fournies dans leur petit cof-fret avec de la poudre de fée à saupoudrer sur leurs ailes, sont magiques !Au sous-sol, Christmas is all around us, le plafond est bleu, les guirlandes brillent, la climatisation est à plein tube. Pour une soirée complètement décalée dans un Paris caniculaire, venez acheter vos décorations ici. C’est le seul magasin qui propose des décorations de noël toute l’année ! texte par Lola Leboulleux et photo par Kelly Miller

6, rue Ferdinand Duval 75004Tél : 01 40 27 00 99www.iletaitunefois-paris.com

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le Bon artisan

Cafés AmazoneteXte roMane weber / Photo raphaëlle ti nland

À deux pas du métro Rambuteau, une odeur de café me chatouille les narines et m’en-traîne jusqu’à la porte de la boutique « Ca-fés amazone ».

Considérés comme l’une des plus an-ciennes enseignes de Paris, les Cafés amazone sont nés dans le Marais en

1953. Un petit atelier s’est alors transformé en boutique pour le bonheur des habitants du quartier du Marais. Autour d’une tasse de « pe-tit noir », je fais la connaissance de Bernard Boutemy qui m’explique qu’il a repris la bou-tique en 1984. Il s’amuse alors à me raconter que dans les années 50, son prédécesseur torré-fiait lui-même son café sur le trottoir, juste de-vant la vitrine, dans sa petite poêle… Ce temps est révolu grâce aux machines de torréfaction (que vous ne pouvez pas rater car l’une d’entre elles est placée à l’entrée de la petite boutique). Mais ne parlez pas à monsieur Boutemy de l’in-dustrie du café, vous risqueriez de l’attrister. À la différence des grosses usines qui produisent du « jus de chaussette » à la chaîne, ici le café est roi ! Bernard le chouchoute, le préserve, le choisit méticuleusement et traite ces petits grains comme des pierres précieuses. Il en parle comme un amoureux transi qui décrirait la

femme qu’il aime et désire : « Je torréfie à cœur. Je cherche à ce que sa robe noire ne soit ni trop grillée, ni trop verte pour que les arômes se ré-vèlent. » Et pour l’amour de son art, tous les matins il torréfie lui-même du café originaire d’Amérique (centrale et du Sud), mais aussi de Chine, d’Afrique, d’Italie, d’Éthiopie, du Costa Rica ou encore du Kenya. Chez Cafés amazone c’est un interminable tour du monde des saveurs car, chaque mois, le propriétaire sélectionne une nouveauté à déguster. Et tout cela s’alimente ! La tonne mensuelle de café consommée, Bernard la reçoit par sacs en toile de jute de 75 kg.Sa belle clientèle familiale vit principalement dans le quartier et en proche banlieue pari-sienne. Il m’explique qu’il reçoit très souvent et en particulier le week-end « des jeunes, ama-teurs de café, qui sont (comme moi) curieux de découvrir les différents mélanges possibles, leurs origines et leurs provenances ». Inta-rissable, monsieur Boutemy me confie qu’il compare très souvent le café au vin : « Il y a des années extraordinaires et d’autres moins bonnes. » Mais, très soucieux de la qualité de ces produits, Bernard essaye toujours « de se mettre à la place du client et préfère vendre moins, mais de meilleure qualité ».

UN PETIT gRAINqUI vAUT DE L’OR

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Enfin, sur quelques étagères de sa boutique j’aperçois du thé (de Chine, du Japon, de Cey-lan, d’Inde…) et divers thés parfumés (sur une base de thés verts, noirs ou blancs). Pour vous qui êtes addict du bio, vous pourrez goûter au thé chinois ou Darjeeling sans crainte ! Et chez Cafés amazone il y en a vraiment pour tous les goûts puisque les grands gourmands pour-ront tomber avec délice dans un pot de miel français, d’acacia, de lavande, de châtaignier, de romarin, de sapin ou encore de multiflora. Je vous recommande aussi ses confitures de

quetsche, mirabelle, cassis, griotte et figue… à consommer sans modération !

Cafés amaZonePour déguster un bon expresso à 1€, c’est au 11, rue RambuteauDu mardi au samedi - 9h30 à 19h30Tél. : 01 48 87 20 90www.cafes-amazone.frMétro : Rambuteau

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les Bons petits diaBles

Ce joli musée est un lieu merveilleux qui réunit environ 500 poupées de 1800 à 1919. Elles sont présentées dans de magnifiques décors de la vie quotidienne de l’époque avec des petits accessoires, jouets et mobi-lier à leur échelle.

Vous pourrez découvrir des poupées an-ciennes en porcelaine, en caoutchouc, en papier mâché, en tissu, en plastique

ou encore en Celluloïd. Lors de votre visite, un questionnaire (pour les 3-6 ans et les 7-10 ans) sera remis à vos enfants. Vous ferez ensemble la connaissance de très gracieuses et raffinées poupées (dites parisiennes) derrière les vitrines de la première salle, mais aussi de nombreux bébés de caractère exposés dans la seconde pièce du musée.

Notez aussi qu’une exposition temporaire vous est proposée jusqu’au 19 septembre. Cette an-née, le musée de la poupée de Paris célèbre le 5e anniversaire des Sybarites (créées par les

couturiers Charles Fegen et Desmond Lingard) dans son exposition « Nouvelle icône des pou-pées Pandores aux Sybarites ». Pour les véri-tables passionnés, la boutique du musée vous propose un grand choix d’ouvrages, mais aussi un catalogue de poupées, d’objets musicaux et de jouets d’antan en vente pour notre plus grand bonheur. Et enfin, différentes activités (séances de contes, ateliers créatifs, goûters d’anniver-saire) sont organisées pour nos bouts de choux. Alors, laissez-vous tenter pour ce voyage dans le temps qui séduira toutes les générations !

Le musée De La PouPée Impasse Berthaud – 75003 Paris Tél. : 01 42 72 73 11Métro Rambuteau - Ouvert du mardi au di-manche, de 10h à 18h Tarifs : adulte 8 euros et enfant : 3 euros. Gratuit le dimanche pour les –12 ans et pour tous les 2e vendredi de chaque mois de 10h à 12h.

LE MUSÉE DE LA POUPÉEUn univers magique et enchanté

teXte roMane weber / Photo d.r. Musée de la poupée par is

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Tournez manèges !

teXte Célin e lepan / Photo d.r

Cet été encore, le Jardin des Tuileries organise sa fête foraine. L’endroit est idéal pour venir en famille profiter des nombreuses attractions. Rire, flâner, s’étourdir sur les manèges, s’enivrer de gourmandises… ici tous les plaisirs sont en fête !

C’est l’incontournable lieu de l’été. Que ce soit pour aller manger une crêpe, courir, aller donner à manger aux canards ou

observer les carpes du grand bassin, on aime ce jardin ! Avec l’ouverture de la fête foraine esti-vale des Tuileries, vous avez une raison supplé-mentaire d’y venir. Cette manifestation, qui a pris ses quartiers depuis le 25 juin dernier, s’installe durant les mois de juillet et d’août, au moment où la capitale semble s’endormir…

Pour cette nouvelle édition, le jardin accueillera une soixantaine d’attractions : les tradition-nels petits chevaux de bois 1900, les trains et maisons fantômes, les chaises volantes, les manèges à sensations pour les plus grands en-fants… Le clou ? La grande roue panoramique de 60 m de haut ! Mais aussi des attractions

originales qui séduiront petits et grands comme les trampolines, le mur d’escalade ou le grand toboggan…

Tandis que le tir à la carabine, la pêche aux ca-nards et les autotamponneuses attendent les nostalgiques. Sans oublier (ce que je préfère) les senteurs mélangées des pommes d’amour et de barbe à papa qui me font déjà saliver… Cette fête foraine est un must to do dans les sorties estivales : souvenirs inoubliables garan-tis !

jarDin Des tuiLeriesJusqu’au 22 août - Ouverture de 11h à 23h45 en semaine et de 11h à 00h45 les vendredis, samedis et veilles de jours fériés - Concert de jazz les 13 et 14 juillet en entrée libre

LA FÊTE FORAINE DES TUILERIES

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retrouvez encore plus de bons plans surwww.leBonbon .fr

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retrouvez encore plus de bons plans surwww.leBonbon .fr

le conte est BonteXte CaM i lle ClanCe / Photo raphaëlle ti nland www.raPhaëLLetinLanD.Com

Dans une ruelle calme, à deux pas d’Arts et métiers, on trouve un lieu de passion à la limite du recueillement. un endroit confidentiel, qui respire l’histoire. C’est l’atelier de Jan Bartos, luthier et archetier.

C’est dans ces coins hors du temps que l’on réalise à quel point Paris est unique. Dans la rue Vertbois, petite artère

de la turbulente rue Saint-Martin, cohabitent maisons de quartier, boîtes de design, super-marchés, centres de relaxation ou encore arti-sans. Et un artisan tel que Jan Bartos ne pou-vait s’épanouir que dans un environnement hors-norme.Natif de Pologne, il garde de ses origines un accent dépaysant et un self-contrôle qui n’a rien de latin.Peu loquace, presque froid, il ne s’anime que lorsqu’il parle de son métier. Jan est luthier. Il fabrique des violons, en restaure certains, en répare d’autres. Il débute la musique à 7 ans. Vers l’adolescence, alors qu’il doit se choisir une carrière, il tombe sur un programme télé qui parle d’une école. C’est ce lycée musical qui abritera les prémices de sa formation de lutherie. Car si Jan se destine à une carrière ar-

tistique, il est aussi un grand manuel.Après un passage par l’Académie musicale de Poznan, il rejoint l’Italie. C’est à Cremone qu’il fera ses armes durant dix ans, aux cotés d’Eric Blot, un luthier français renommé inter-nationalement. Cremone, ville de Stradivari, des musiciens, des artisans du classique. Une telle concentration d’ateliers n’est pas propice à se différencier : Jan, alors amoureux d’une Française, rejoint Paris. Il cherche un quartier central, chaleureux, emprunt d’histoire. Avec son ami Paul Sadka, collègue britannique, il tombe sous le charme de ce local tout en long, un peu sombre, bordant une rue pavée et en retrait… « Nous avons aimé le fait que ce lieu tranquille, presque austère, s’anime dès que la porte s’ouvre sur la rue. Ici, tout se passe à l’ex-térieur. »

Installé dans la capitale, l’atelier prend ses aises et suit son rythme. Lent, très lent le rythme. C’est celui de l’artisanat, de la création, de la sensibilité. Jan donne naissance à 5 ou 6 ins-truments par an.Parfois, c’est à la demande du musicien. Alors, il l’écoute, tente de le comprendre pour lui of-frir le violon qui sera le parfait prolongement de son art. D’autres fois, il crée tout simple-

Jan BartosSUR LA CORDE

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ment, à son image de luthier, avec ses aspérités, ses choix, ses goûts. « Quand je fabrique un vio-lon, la relation à la matière est indescriptible, beaucoup trop subtile pour y mettre des mots. À un moment, je sais que je dois m’arrêter de tailler le bois. Pourquoi ? Je n’en sais rien, je le sens. Je ne peux pas non plus dire quel résultat surviendrait si je m’arrêtais un peu avant, ou juste après. C’est un métier d’intuition, il n’y a pas d’explications ni de mesure. »

Contrairement aux boutiques commerciales qui peuvent produire des instruments d’étude, plus neutres, Jan ne crée que pour les profes-sionnels. Ses violons portent tous la marque

de sa passion pour le classique : « La musique, c’est une affaire de timbre, de couleur, c’est très subjectif. Un luthier transmet ses envies et ses préférences à ses créations. La musique, c’est aussi une affaire de musicien : comme l’inter-prète grandit et évolue durant sa carrière, il faut savoir s’adapter. On apprend toute notre vie : les sensations, les résistances des matières, l’élasticité des fibres… Il y a un côté frustrant : jamais je n’arriverai à un résultat parfait, une fin en soi. »Doucement, mais sûrement…

jan bartos60, rue du Vertbois 75003

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aGenDa Des manifestations CuLtureLLes

le Bon agenda

expositions

- Jusqu’au 11 juillet : « rose, c’est paris. » Bettina Rheims et serge Bramly. À la BnF Richelieu. - Jusqu’au 24 juillet : « photographies de constantinople et ses environs. » À l’occasion de l’accrochage au musée nissim de Camondo, la bibliothèque présente une quarantaine de photographies de Constantinople conservées en réserve. Musée des Arts décoratifs.- Jusqu’au 15 août : « le Wallpaperlab d’a3p. » 6 créateurs du design donnent leur vision du papier peint qui signe son grand retour. musée des Arts décoratifs (niveau 5). - Jusqu’en octobre : « Histoire idéale de la mode contemporaine vol.i : 70-80. » musée des Arts décoratifs.

- À vos pieds…

Parce que depuis de nombreuses années, il n’y a pas d’été sans elles ! Les tongs havaianas se déclinent dans un panel de couleurs survitaminées pour s’accorder à toutes nos tenues. Nouveau : on peut personnaliser sa paire avec une sélection de pins et de cristaux swarovski.

- Autopsie

Benjamin Dubourg exploite dans son travail l’une des qualités intrinsèques de la photographie qui est de transformer son sujet en signe, voire en symbole. À sa manière, et selon ses propres fascinations, il réenchante le monde, révèle les manifestations d’une réalité supérieure, ce que Breton appelait le merveilleux banal.Jusqu’au14 août 2010TOUS LES SAMEDIS 11H-19H ET SUR RDV3, rue Galerie164, rue Saint-martin (à 100 m de Beaubourg)Paris 75003M° Rambuteau / Étienne Marcel / Arts et Métiers

autoportraits par emmanuelle BousquetCette jeune photographe de métier a décidé de passer de l’autre côté de l’objectif et de nous présenter son travail autour de l’autoportrait. L’intimité est à l’honneur, bien que le corps de la jeune femme ne soit jamais totalement dévoilé avec le travail du flou artistique entretenu par l’artiste et qui n’a de cesse de donner un caractère pictural à ses photographies. À voir et à revoir !ilan Engel & Louise Alexander gallery77, rue des Archives75003 ParisJusqu’au 24 juilletDu mardi au samediDe 14h à 18h30

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Le bon aGenDa

la solidarité juive200 ans d’action sociale, du Comité de bienfaisance israélite de Paris à la Fondation Casip-CojasorCette présentation documentaire retrace deux siècles d’action menée par la communauté juive française pour aider les plus pauvres. Des reproductions de documents inédits, choisis dans les archives de la Fondation Casip-Cojasor et complétés par les ressources du Musée d’art et d’histoire du Judaïsme, illustrent l’immense travail accompli pour insérer dans la société française les familles démunies et les immigrés sans ressources qui, venus d’Europe de l’Est, du Maghreb ou du Moyen-Orient, sont accueillis en France depuis la fin du XIXe siècle.

Festival

Lundi 5 juilletefferves’centre 2010 !Les Conseils de la Jeunesse du Centre de Paris organisent la troisième éditiond’Efferves’centre, festival citoyen et festif, 100 % jeunes !Le festival se déroulera sur le parvis de la mairie du 3e. Cette année les jeunes ont souhaités’emparer d’un thème qui les anime particulièrement : celui du Handicap. Des stands desensibilisation vous seront proposés. - Dès 19hExpo’ témoignages «handicap ou pas cap ?» -

paroles d’élus et de citoyensStand d’initiation à la langue des signesParcours de sensibilisation en fauteuils roulants, jeu de reconnaissance tactile, parcours à lacanne. Ces initiations sont encadrées par l’association Starting Block.Stands informatifs : les Conseils de la Jeunesse, le Conseil Local du Handicap du 3e

- A 21hslams by Zary sur le thème du handicap- A 21h30spectacle de danse « et il tourne… », interprété et chorégraphié par la compagnie Les Enfants RougesParvis de la mairie du 3e

Infos au 01 53 01 75 14

clubbing

REX CLuB (fermé du 14 juillet au 31 juillet)- Samedi 03 juillet : reKiDs nigHt- Jeudi 08 juillet : Hello pHilpot - Move D - raDiq live…- Vendredi 09 juillet : lessizMore special reMote are- Samedi 10 juillet : 45 spéciale Panoramabar Résident- Mardi 13 juillet : ovuM 15th Years - Samedi 31 juillet : un reve avec mAgDA – ChLoE - JEnniFER CARDini- Vendredi 6 août : WonDerlanD - KonraD Blac - antHonY collins…- Samedi 7 août : 45 avec Kiki et Melle caro

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Le Bonbon est imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement, sur un site labellisé imprim-vert avec des encres végétales. Ne pas jeter sur la voie publique.

RÉGIE PUBLICITAIRE06 83 22 97 [email protected]

les Bonnes adresses

1/ s av e u r d e l’o r i e nt

43 passage des Panoramas - 75002

Tél. 01 44 82 56 61

2/ i n st itut d e b e auté b i o

10, rue Jean du Bellay 75004

Tél : 01 40 46 05 74

3/ M e rCato

36 rue Vivienne - 75002

Tél: 01.40.26.66.66

4/ Maq u i l l ag e Ca f fé

8, rue Nicolas Flamel - 75004 Paris

Tél. : 01 48 04 02 94

5/ stuart fr i e n dly

16 rue Marie Stuart- 75002

Tél. : 01 42 33 24 00

6/ tarte s K lu g e r

6 rue du Forez - 75003

Tél. : 01 53 01 53 53

7/ s e nte u r s d e fée

10, rue de Sévigné - 75004

Tél. 01.44.54.97.27

8/ M e dl ey C o i f fu r e

21, rue vieille du Temple (fond de cour) 75004

Tél. 01 44 61 89 29

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Pour un diner romantique, d’affaires, entre amis…

Dans les caves voutées du 18ème. « Ambiance !!! »

Le Chef , Benoît Somma vous propose sa carte et un grand choix de menus, pour tous les goûts, tous les budgets et tous les évènements de votre vie.

Tête à tête, anniversaire ou enterrement de vie de jeune fille, repas d’entreprise, nous vous proposons de diner, festoyer dans l’une des deux salles selon le thème

de votre soirée, avec une formule sur mesure.Possibilité de privatiser l’établissement. Pensez- y !

Karaoké, Blind Test, Danse et autres manifestations pour des nuits à l’ambiance garantie.Le bon Aloi est aussi un Bar…[ After Hour After Work] 18h-21h- à partir de 2€

5, rue Sauval - 75001 Paris - réservation 01 40 26 22 29 [email protected] - www.lebonaloi.com

2 AmbiAnces – 2 niveAuxLE REZ-DE-CHAUSSEE : LE RESTAURANT COSY

HAPPY HOuR TOuTe LA nuiT POuR ceux Qui DinenT !!! ALcOOL eT cOcKTAiL 5€

LE SOUS-SOUL : LE RESTAURANT FESTIF

LE CAvEAU S’ANImE LA NUIT vENUE :