200
PLU Ville de Noisy-le-Sec Plan Local d’Urbanisme DÉPARTEMENT DE SEINE-SAINT-DENIS PLU arrêté le: 9 février 2012 PLU approuvé le : 15 novembre 2012 Vu pour être annexé à la délibération du 15 novembre 2012 1 DIAGNOSTIC 1.1 PLU Ville de Noisy-le-Sec P I È C E 1 - 1.1 Diagnostic RAPPORT DE PRÉSENTATION

PLU - 1 - Rapport de présentation

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  • PLUV i l l e d e N o i s y - l e - S e cP l a n L o c a l d U r b a n i s m e

    D P A R T E M E N T D E S E I N E - S A I N T - D E N I S

    PLU arrt le: 9 fvrier 2012PLU approuv le : 15 novembre 2012

    Vu pour tre annex la dlibration du 15 novembre 2012

    1DIAGNOSTIC 1.1

    P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    RAPPORT DE

    PRSENTATION

  • 3P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    SOMMAIRE

    II I DIAGNOSTIC ENVIRONNEMENT 107

    1.MILIEU PHYSIQUE 110

    2.CONTEXTE HYDROGRAPHIQUE 118

    3.GESTION DE LNERGIE 125

    4.RISQUES ET NUISANCES 127

    5.GESTION DES DPLACEMENTS 141

    6.LES COMMUNICATIONS NUMRIQUES 148

    7.ESPACES VERTS ET BIODIVERSIT 150

    8.BILAN DE LA CONSOMMATION DE LESPACE 157

    ANNEXE 158

    IV POS DE NOISY-LE-SEC (ANALYSE JURIDIQUE) 161

    1.LES OBJECTIFS DU POS ET SES OUTILS RGLEMENTAIRES 163

    2.LE RGLEMENT DU POS PAR ARTICLE 171

    3.LE PLU ET LES ZONES DAMNAGEMENT CONCERT 186

    ANNEXE 187

    PRSENTATION DE LA COMMUNE

    1.CARTES DE REPRAGE 8

    2.CONTEXTE TERRITORIAL 10

    I DVELOPPEMENT LOCAL ET HABITAT 21

    1.LES DYNAMIQUES SOCIO-DMOGRAPHIQUES 24

    2.CHELLE DES REVENUS ET CAPACITS DENTRE DANS LE MARCH DU LOGEMENT 28

    3.CONDITIONS DENTRE DANS LE MARCHIMMOBILIER 31

    4.CONDITIONS DE LOGEMENTS 35

    5.DYNAMIQUE CONOMIQUE 40

    6.VALUATION DE LOFFREEN MATIRE DE SERVICES LA POPULATION 43

    I I DIAGNOSTIC URBAIN 51

    1 . DPLACEMENTS 54

    2 . PAYSAGE 62

    3 . MORPHOLOGIE 76

    4 . FONCIER 104

  • PLU5P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    PRESENTATION DE LA COMMUNE

  • 7P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    PRSENTATION DE LA COMMUNE

    1 . CARTES DE REPRAGE 8

    2 . CONTEXTE TERRITORIAL 10

    A - CONTEXTE INSTITUTIONNEL

    B - LES PROJETS

    SOMMAIRE DTAILL

  • 8 P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    Limites administratives des quartiers

    1 . CARTES DE REPRAGE

  • 9P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    Plan de reprage (source: commune de Noisy-le-Sec)

    1 . CARTES DE REPRAGE

  • 10 P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    Situation gographique de Noisy-le-Sec: lEst de le rgion parisienne,, au coeur de la Seine Saint Denis, tourne vers Paris du fait de son encerclement par les infrastructures

    Noisy-le-Sec, est une commune de 504ha im-plante, 5km lEst de Paris, en limite de premire couronne, au coeur de la Seine-Saint -Denis.

    Elle est mplante en pied de cteaux de la Cor-niche des Forts; entre le Plateau de Romainville et le canal de lOurcq, la croise de noeuds autoroutiers et ferroviaires.

    Ainsi, au sud, elle se trouve contrainte par la gographie naturelle des cteaux et, lest par la gographie artificielle des autoroutes. A louest, elle profite de la Plaine de Pantin qui louvre vers Paris

    .

    2 . CONTEXTE TERRITORIAL

    A - CONTEXTE INSTITUTIONNEL

  • 11P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    LE SCHMA DIRECTEUR DLE DE FRANCE

    1994

    Noisy-Le-Sec apparait comme un secteur de densification notamment autour de la gare. Elle reprsente galement un enjeu environ-nemental important autour du Fort et de la Corniche. Noisy appartient la fois aux fais-ceaux Nord et Est. Parmi les principaux ob-jectifs, on retrouve :

    Le schma directeur - Amnagement

    Sur la Seine-Saint-Denis

    - Renforcement des centres traditionnels

    - Meilleure insertion des grands ensembles

    - Dveloppement de lemploi en laissant une part importante aux activits de production

    - Rseau de transports privilgiant les voies et dessertes de rocade pour rpondre un besoin de liaisons de banlieue banlieue

    - Reconqute des berges, des voies deau et rhabilitation des sites de carrires

    Le centre du dpartement :

    -Organisation autour des dessertes de trans-ports en commun et dun rseau davenues et de boulevards urbains prenant en compte les routes nationales radiales

    - Amliorer les liaisons vers les ples dem-plois rgionaux et les centres urbains rno-vs.

    2 . CONTEXTE TERRITORIAL

    Source: SDRIF 94

  • 12 P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    2 . CONTEXTE TERRITORIAL

    Le Grand Paris: le Grand Huit

    SDRIF, Noisy appartient la fois aux faisceaux Nord et Est du SDRIF, source: rapport du SDRIF, sept 2008

    Schma directeur de la rgion parisienne, source SDRIF, sept 2008

    LE SCHMA DIRECTEUR DLE DE FRANCE

    2008

    Noisy-Le-Sec apparait comme un secteur de densification notamment autour de la gare. Elle reprsente galement un enjeu environ-nemental important autour du Fort et de la Corniche. Noisy appartient la fois aux fais-ceaux Nord et Est. Parmi les principaux ob-jectifs, on retrouve :

    Dveloppement

    - Secteur forts enjeux de redveloppement et de densification prfrentielle (dont laxe du canal de lourq, le ple gare et les abords du prolongement du tramway T1);

    Dplacement

    - Requalification de la RN3 et cration dun transport collectif en site propre de Porte de Pantin interconnexion T4

    - Ple dchanges de TC renforcer, notam-ment avec la Tangentielle nord et la ralisa-tion de lArc Express.

    - Prolongements du tramway T1, de la ligne de mtro 11 jusqu Rosny-Bois-Perrier, et du tramway, T4 de Bondy Noisy

    Environnement

    - Garantir les continuits cologiques

    - Objectifs de dpollution des sols

    - Objectifs de cration de nouveaux espaces verts dans les zones carrences : la Base

    Plein air de Loisirs Rgionale doit prendre une place importante dans cet objectif.

    - Mutation du canal de lOurcq, axe paysager et urbain valoriser, transport de marchan-dises en coeur dagglomration par fret fer-roviaire favoriser

    - Accueillir lemploi et stimuler lactivit co-nomique, cosite dintret rgional crer

    SDRIF, La trame verte dagglomration, source: rapport du SDRIF, sept 2008

  • 13P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    2 . CONTEXTE TERRITORIAL

    LA PLACE STRATGIQUE DE LA VILLE DE

    NOISY-LE-SEC DANS LA MTROPOLE

    FRANCILIENNE

    Noisy-le-Sec, en sa qualit de commune de la premire couronne de Paris, dispose dune localisation stratgique mme de susci-ter des dynamiques de dveloppement urbain consquent.

    Disposant de nombreux atouts, elle connat une accessibilit remarquable lie notamment la position centrale de la Gare du RER E qui place la commune environ 7 minutes de Paris et 12 minutes du ple daffaire de Saint-Lazare. Elle dispose galement dune desserte de proximit importante, avec trois stations de tramway T1 permettant notam-ment de rejoindre le ple administratif de Bobigny.

    Dans les prochaines annes, cette situation va considrablement samliorer, notamment pour les secteurs priphriques de la ville.

    Tout dabord larrive du TZEN 3, bus haut niveau de service en site propre le long de lex-RN3 entre Paris (19eme) et Pavillons-sous-Bois, va permettre de susciter le dve-loppement de projets urbains sur les friches industrielles le long du canal de lOurcq. En requalifiant cette voirie de transit en bou-levard urbain, il sagira ici dune vritable reconqute dun espace urbain dconsidr. Son arrive est aujourdhui programme en 2017.

    Le prolongement de la ligne 11 de mtro va engendrer un vritable dsenclavement des quartiers Sud de la ville. Programm pour une mise en service en 2020, trois stations seront implantes proximit immdiate du territoire noisen : Place Carnot, Boissire, et Londeau Domus. Ce projet de transport crera une dynamique urbaine consquente, mme de susciter la requalification des abords du boulevard Gabriel Pri.

    Enfin, larrive dune station de la ligne du Grand Paris Express (ligne Orange) sur le secteur du Pont de Bondy et localise sur Noisy-le-Sec, accrotra le potentiel cono-mique du quartier Durable de la Plaine de lOurcq. Cette ligne permettra notamment de multiplier les possibilits de dplacement in-ter-banlieues et donc une amlioration cons-quente des temps de trajets pour les nom-breux actifs noisens.

    Afin dasseoir le statut de premire gare RER de Seine Saint Denis, le ple Gare devra subir une profonde modification qui permettra de faciliter les dplacements et dassurer la multimodalit entre ces diffrents modes de transports. Associ larrive de la Tan-gentielle Nord en gare de Noisy-le-Sec, il permettra, moyen terme, daccrotre la po-sition stratgique de la collectivit.

    Ligne Orange du Grand Paris Express reliant Nanterre Saint-Denis Pleyel Noisy-Champs / Champigny-sur-Marne, source: http://www.societedugrandparis.fr

  • 14 P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    Lintercommunalit, le projet rassemble 9 com-munes de la Seine Saint Denis: 1 Bobigny, 2 Pantin, 3 Pr-Saint-Gervais, 4 Les Lilas, 5 Ro-mainville, 6 Noisy-le-Sec, 7 Bondy, 8 Bagnolet, 9 Montreuil, source: Ville de Noisy-le-Sec

    LINTERCOMMUNALIT

    2 . CONTEXTE TERRITORIAL

    LE PDUIF

    Objectifs

    - Diminuer le trafic automobile selon les zones de lagglomration et leur desserte en trans-ports en commun

    - Augmenter la part des transports en commun

    - Favoriser la marche et le vlo

    Moyens

    - Mise en place dun rseau principal dautobus en complment du rseau ferr RER

    - Mise en place dun rseau principal ddi la circulation des vlos, qui devra mailler la zone dense, relier les gares, les grands quipements publics et commerciaux

    - Donner une dimension urbaine au rseau prin-cipal de voirie afin dintgrer tous les modes de dplacement, en repensant le partage de la voirie sur les principaux axes de circulation

    - Revaloriser le tissu urbain par une continuit urbaine, une lisibilit des trames de rues et despaces publics

    - Mnager une bonne insertion des transports et infrastructures dans le paysage

    Source: PDUIF

  • 15P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    B - LES PROJETS

    Primtre durbanisme oprationnel et secteurs de rflexions urbaines, source: Ville de Noisy-le-Sec

    2 . CONTEXTE TERRITORIAL

  • 16 P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    UDES ET PROJETS EN COURS

    Amnagement Zac de lOurcq

    En 2007, la commune de Noisy-le-Sec a d-cid de mettre en uvre un vaste projet de requalification urbaine sur le secteur Nord de la commune, situ entre le canal de lOurcq et les lignes de chemin de fer, du pont de la Fo-lie au pont de Bondy sur une superficie den-viron 35 hectares. Elle a ainsi lanc llabo-ration dune Zone dAmnagement Concerte (ZAC) par dlibration du Conseil Municipal en date du 15 fvrier 2007.

    Aux termes dune phase de concertation pr-alable, le conseil municipal a, par dlibration en date du 29 novembre 2007, cr la ZAC de lOurcq en approuvant le bilan de cette concertation et le dossier de cration de la ZAC.

    Ce projet tourn vers le canal, vise redy-namiser cette partie Nord du territoire en

    y dveloppant un quartier urbain durable et dense, favorisant la mixit urbaine et int-grant des espaces publics de qualit. Il sagit dy raliser des programmes de logements diversifis accessibles tous, favoriser lim-plantation dactivits conomiques valo-risantes, rduire les coupures urbaines en crant de nouveaux axes qui permettront de relier ce quartier et, notamment celui de la Sablire, au reste de la Ville.

    En 2009, compte-tenu de lvolution du contexte conomique et des enjeux supra-communaux de lamnagement de la ZAC de lOurcq, au vu notamment des projets de Zones dAmnagement Concert des communes limitrophes de Bobigny, Bondy, Romainville et Pantin et de la cration de la Communaut dAgglomration, le conseil municipal a dcid de revoir la programmation du projet et a approuv par dlibration en date du 23 avril 2009 le lancement dune concertation visant modifier le dossier de cration de la ZAC.

    La Ville a donc confi larchitecte Myriam Szwarc llaboration des nouvelles orienta-

    2 . CONTEXTE TERRITORIAL

    tions damnagement et lactualisation du pro-gramme de la ZAC.

    Aussi, paralllement aux nouvelles rflexions engages, Noisy-le-Sec ainsi que les villes de Bobigny, Bondy et Romainville ont cr ensemble un groupement dintrt public (GIP) dans le cadre dun appel projet europen (Fonds Eu-ropen de Dveloppement Rgional - FEDER) afin de dvelopper des rflexions et des parte-nariats communs autour des diffrents projets damnagement.

    NOUVEAUX ELEMENTS DE PROGRAMMATION

    Comme voqu prcdemment, le projet de ZAC port par la Commune est particulirement am-bitieux et stratgique lchelle de la mtro-pole, au regard du potentiel de valorisation et dattractivit du territoire. Il sappuie ainsi sur les nombreuses rflexions portes plus grande chelle, que ce soit par le Groupement dIntrt Public des Territoires de lOurcq, la Communaut dAgglomration Est Ensemble, le Conseil Gnral de Seine-Saint-Denis, ou encore par le Grand Paris. Cette multiplicit dacteurs

    Primtre et secteurs oprationnels de la ZAC de lOurcq et leur dnomination, source Ville de Noisy-le-Sec

  • 17P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    induit ds lors un travail partenarial troit dont devra tenir compte la nouvelle pro-grammation.

    Au regard des lments de contexte dvelop-ps ci-dessus, la municipalit souhaite por-ter sur ce territoire un projet ambitieux et particulirement attractif pour la population et les entreprises. Il sagira, pour cela, dy crer une nouvelle centralit urbaine par la ralisation de logements mixtes intgrant les quipements ncessaires au dveloppement de ce nouveau quartier. Lamnagement des-paces publics de qualit, comprenant lam-nagement des berges du Canal de lOurcq et la ralisation dune voie de liaison entre le centre de Noisy-le-Sec et le quartier du Canal, est enfin un paramtre indispensable la russite du projet. Cette centralit sar-ticulera galement autour dune place am-nage langle de lavenue Gallini et de la rue Baudin, ce qui permettra de renforcer lanimation de quartier.

    Source Ville de Noisy-le-Sec

    2 . CONTEXTE TERRITORIAL

    Fort de ce diagnostic et des orientations ex-poses ci-avant, les objectifs de la Ville dans le cadre de ce projet sont multiples.

    Crer un quartier urbain durable et dense, dans une logique de gestion conome de lespace prconise par les Loi Grenelle 1 et 2, et inscrire ainsi lopration dans une logique de dveloppement durable sur le ter-ritoire du Canal de lOurcq/RN3,

    Renforcer la mixit urbaine,

    Amliorer la qualit urbaine du secteur de lOurcq travers le renouvellement urbain et lambition porte sur le domaine public ac-tuel et futur,

    Crer de nouveaux axes pour desservir le primtre de projet et renforcer lanima-tion de quartier,

    Replacer le projet dans le contexte territorial du G.I.P des territoires de lOurcq et de lagglomration de lEst Parisien

    En application de ces objectifs et comme expos dans le dossier de cration le pro-gramme prvisionnel des constructions est le suivant.:

    - Logements: 75 000 m de SHON

    - Bureaux / Activits tertiaires: 30 000 m de SHON

    - Autres activits: 60 000 m de SHON

    - Commerces: 20 000 m de SHON

    - Equipements publics: 2 500 m de SHON

    Le dossier de cration de la Zac a t ap-prouv en conseil municipal le 30 septembre 2011.

  • 18 P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    Projet ANRU de la cit du Londeau

    Le plan de ramnagement global du site concerne :

    - Le ramnagement des espaces publics

    - La rsidentialisation et la rhabilitation des rsidences

    - La cration de nouvelles voiries

    - La dmolition de 101 logements

    - La reconstruction des logements dans le-cadre du 1 pour 1

    - La diversification de loffre de logements : construction de logements en accession

    - Le renouvellement des cellules commerciales

    - Ltablissement dune ppinire dentre-prises

    Projet ANRU du Londeau, plan masse, bureaux dtude groupe Arcane et paysagiste Vincent Pruvost : source : ville de Noisy-le-Sec

    2 . CONTEXTE TERRITORIAL

  • 19P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    Parc de la ZAC des Guillaumes, plan masse, avant-projet, bureau dtude Composante Urbaine : source : ville de Noisy-le-Sec

    Base de plein air et de loisirs, plan masse, avant-projet, bureaux dtude AFTRP, Atelier Lyon et Ilex, source: Rgion ile de France

    Parc de la Zac des Guillaumes

    La Zac des Guillaumes prvoit lamnagement dun parc linaire franchissant les cteaux sous forme dun plan paysager et hydraulique qui d-veloppe le principe dun bassin de rtention li-naire des eaux pluviales inondables par temps humide.

    Base de plein air et de loisirs rgionale

    La Base de Plein Air et de Loisirs de la Corniche des Forts (BPAL), projet rgional

    - Fusion de 3 parcs existants (le parc communal de Pantin, le parc dpartemental et le parc com-munal de Romainville) et incluant la ralisation de nouveaux espaces verts, ainsi que la mise en scurit du site lendroit danciennes carrires de gypse abandonnes et la revalorisation de friches reprsentant plus de 50% de la super-ficie de la future BPAL.

    Cette base de loisirs comprendra trois entres principales, dont lentre rue du Parc situe sur le territoire de Noisy.

    2 . CONTEXTE TERRITORIAL

  • PLU21P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    I -DVELOPPEMENT LOCAL ET HABITAT

    Deux approches du dveloppement local sont proposes dans cette analyse.

    - Lapproche habitat vise mettre en avant les tendances socio-dmographiques, conomi-ques et rvler les conditions de logement des habitants. Ainsi seront rapproches les analyses sur les moteurs de lvolution dmographique, les niveaux de revenus et le march immobilier, les besoins en logements et le niveau de construction neuve.

    - Lapproche quipements publics cherche caractriser loffre par rapport la sociologie de la population et par rapport loffre concurrente dans les territoires proximit.

    Pour ces deux approches, lanalyse sera constitue de comparaisons avec des rfrents gographiques extra communaux (rgion, dpartement, EPCI, communes proches, de taille comparable) et visera diffrencier les quartiers en utilisant les rfrents infra communaux (quartiers IRIS de 2000 ha-bitants de lINSEE ou IRIS et sections cadastrales).

  • 23P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    I DVELOPPEMENT LOCAL ET HABITAT

    1.LES DYNAMIQUES SOCIO-DMOGRAPHIQUES 24

    A - LE RCENT REGAIN DMOGRAPHIQUE

    B - LE RLE DU SOLDE NATUREL

    C - LE DTAIL DES PERTES MIGRATOIRES

    D - JEUNESSE DE LA POPULATION

    2.CHELLE DES REVENUS ET CAPACITS DENTRE DANS LE MARCH DU LOGEMENT 28

    A - LCHELLE DES REVENUS COMMUNALE

    B - LCHELLE DES REVENUS INFRA COMMUNALE

    C - LE CHMAGE

    3.CONDITIONS DENTRE DANS LE MARCH IMMOBILIER 31

    A - VOLUTION RCENTE DES PRIX DE LIMMOBILIER

    B - NIVEAUX DE PRIX SELON LES QUARTIERS

    C - CAPACIT DENDETTEMENT DES MNAGES NOISENS

    4.CONDITIONS DE LOGEMENTS 35

    A - LE STOCKAGE DES BESOINS EN LOGEMENTS DANS LA COMMUNE

    B - LE MAL LOGEMENT SELON LES STATUTS DOCCUPATION ET LES SECTIONS CADASTRALES

    C - DYNAMIQUE DE CONSTRUCTION ET LIEN AVEC LES BESOINS EN LOGEMENTS

    5.DYNAMIQUE CONOMIQUE 40

    A - QUILIBRE EMPLOI/ACTIF

    B - VOLUTION DES FILIRES DEMPLOI COMMUNAL

    C - PISTES POUR UNE STRATGIE DE DVELOPPEMENT DE LEMPLOI

    6.VALUATION DE LOFFRE EN MATIRE DE SERVICES LA POPULATION 43

    A - QUIPEMENTS COMMERCIAUX

    B - PETITE ENFANCE ET SCOLAIRE

    C - QUIPEMENTS SPORTIFS

    D - QUIPEMENTS CULTURELS

    E - PERSONNES GES

    SOMMAIRE DTAILL

  • 24 P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    Noisy-le-Sec compte 38 587 habitants selon le dernier recensement de lINSEE (rsultats sta-tistiques 2006 obtenus partir du cumul des informations collectes lors des cinq enqutes de recensement de 2004 2008).

    Depuis le dbut des annes 90, un regain d-mographique est amorc, aprs une priode de lgre perte de population dans les annes 70 et 80. Ce regain est confirm dans les annes 2000 (graphique 1).

    Ce regain dmographique (modr) correspond au rythme de croissance de quelques com-munes proches (Bagnolet, Romainville, Rosny-sous-Bois, Bondy) mais trs en retrait de com-munes comme Pantin, Montreuil et mme Bobigny (carte 1).

    A-LE RCENT REGAIN DMOGRAPHIQUE

    Graphique 1: Evolution de la population depuis 1968

    Carte 1: Taux de croissance annuel 1999-2006

    1.LES DYNAMIQUES SOCIO-DMOGRAPHIQUES

    Evolution de la population depuis 19681,50%

    0,30%0,19%

    0,31%0,41%

    0,80%

    0,00%

    0,53%

    0,01%

    0,96%

    0,4%0,2%0,0%0,2%0,4%0,6%0,8%1,0%1,2%1,4%1,6%

    1968 1975 1975 1982 1982 1990 1990 1999 1999 2008

    Noisy le Sec Seine Saint Denis Source : INSEE, RP08

  • 25P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    4

    30

    61

    18

    5

    26

    4229

    2213

    29 2935

    60

    30 2519

    3

    80

    60

    40

    20

    0

    20

    40

    60

    80

    Soldemigratoire annuel par tranche d'ge 1999 2008Noisy le Sec

    Traitement GTC, d'aprs INSEE RGP 1999 et 2008

    5

    2229

    5

    8

    23

    44

    1831

    821 19

    2740 42

    26

    4 5

    80

    60

    40

    20

    0

    20

    40

    60

    80

    Soldemigratoire annuel par tranche d'ge 1990 1999Noisy le Sec Traitement GTC, d'aprs INSEE RGP 1990 et 1999

    114 17

    91

    21

    5

    3945

    35

    2

    25 23

    58 5848

    111

    80

    60

    40

    20

    0

    20

    40

    60

    80

    Soldemigratoire annuel par tranche d'ge 1990 1999Bondy Traitement GTC, d'aprs INSEE RGP 1990 et 1999

    11 8

    51

    32 3740

    65

    86

    188

    15 21

    19

    4330

    45

    16

    1

    100

    80

    60

    40

    20

    0

    20

    40

    60

    80

    100

    Soldemigratoire annuel par tranche d'ge 1999 2008Bondy

    Traitement GTC, d'aprs INSEE RGP 1999 et 20

    Ce regain dmographique est uniquement du lexcdent des naissances sur les dcs, solde naturel (graphique 2). Cet excdent annuel correspond un apport de 429 nouveaux habitants dans les annes 2000, contre 324 dans les annes 90.

    La courbe des naissances et des dcs (graphique 3) montre un accroissement continu du nombre de naissances annuelles de 1998 2007, passes de 568 units 769, tandis que le nombre de dcs est stable (autour de 250 units).

    C.LE DTAIL DES PERTES MIGRATOIRES

    A contrario le solde migratoire est dficitaire et lon peut constater que ce dficit sest creus entre les annes 1990 et les annes 2000 : il correspond la perte de prs de 250 habitants par an (cf. graphique 2, prcdent).

    Le solde migratoire est dficitaire sur les tranches dges de plus de 30 ans et sur les enfants de moins de 10 ans (graphique 4). Cela signifie que les familles avec enfants sont beaucoup plus nombreuses quitter la commune qu sinstaller. Cette tendance lourde pour la commune sest accrue rcemment : le dficit migratoire sur les familles avec enfants tait moindre dans les annes 90 (graphique 5). Cette tendance traduit-elle une absence doffre de logements adapts ? une mauvaise image des coles ?

    Nombreuses sont les familles qui ont quitt la commune pour une commune plus loigne dans le dpartement de Seine-Saint-Denis (3560 personnes, dont les communes principales de des-tination sont prsentes sur la carte 2) et mme des dpartements de Seine-et-Marne (860 personnes), du Val de Marne (579 personnes) et du Val dOise (360 personnes), entre 1999

    1.LES DYNAMIQUES SOCIO-DMOGRAPHIQUES

    B-LE RLE DU SOLDE NATUREL

    Graphique 2: Moteur de lvoltion dmographique

    Graphique 3: Solde naturel annuel (naissances dcs)

    Graphique 4: Solde migratoire annuel par tranche dge 1999-2006

    Graphique 5: Solde migratoire annuel par tranche dge 1990-19999

  • 26 P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    et 2006. Cela traduit une recherche de valeurs immobilires moins leves (cf march immobi-lier) au prix dun loignement par rapport aux emplois (cf. partie sur les actifs et les emplois).

    Le dficit migratoire sur les personnes de plus de 60 ans est une caractristique observable globalement en rgion Ile-de-France et corres-pond un mouvement important de retour en province des retraits.

    En revanche si la commune a des difficults conserver les familles constitues, elle demeure attractive pour les jeunes mnages (20-29 ans) qui viennent de dcohabiter de chez leurs pa-rents et tentent dentrer dans la vie active et de fonder un foyer. Ce sont ces mnages qui expliquent laugmentation des naissances, mais une partie dentre eux ne reste pas dans la commune lorsque les besoins en surface sup-plmentaire de logements se font sentir.

    Graphique 6 : Indice de jeunesse

    Carte 2 : Destination communale des mnages ayant quitt Noisy-le-Sec entre 1999 et 2006.

    D.LA JEUNESSE DE LA POPULATION

    Lindice de jeunesse (graphique 6) est le rapport entre les moins de 20 ans et les 60 ans et plus. Ce rapport est du simple au double : comme dans le dpartement on a deux fois plus de jeunes de moins de 20 ans dans la commune que de personnes de plus de 60 ans. Lcart sest mme creus entre 1999 et 2006, du fait principalement de laugmentation des naissances sur la commune.

    Les variations de populations de plus de 60 ans, au travers des chiffres de lINSEE, sont fai-bles entre 1999 et 2006 parce que les effectifs sont diminus par des dparts de populations ges vers la province.

    La carte infra communale tablie partir des donnes INSEE montrent que les personnes ges sont surtout localises dans le quartier de Langevin (carte 3). Lexploitation des informations lies la taxe dhabitation (fichier FILOCOM, carte 4) montre que les sections AU et AP qui sont touches (entre 20 et 25%) ; ces personnes ges sont majoritairement locataires du parc locatif social (environ 140 mnages). Deux foyers dhbergement constitus de logements classiques (conventionns) pour personnes ges sont prsents dans ce quartier.

    1.LES DYNAMIQUES SOCIO-DMOGRAPHIQUES

  • 27P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    Carte 3: Population ge de 75ans ou plus/population

    Carte 4: Mnage dont la personne de rfrence est ge de 75 ans ou plus

    1.LES DYNAMIQUES SOCIO-DMOGRAPHIQUES

  • 28 P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    A .LCHELLE DES REVENUS

    DFINITIONS DE LINDICATEUR DE REVENU PAR UNIT DE CONSOMMATION,

    SELON LES DCILES (INSEE) :

    Le revenu fiscal par unit de consommation (RUC) est le revenu du mnage rapport au nombre dunits de consommation qui le composent. Par convention, le nombre dunits de consommation dun mnage fiscal est valu de la manire suivante :

    - le premier adulte du mnage compte pour une unit de consommation ;

    - les autres personnes de 14 ans ou plus comptent chacune pour 0,5 ;

    - les enfants de moins de 14 ans comptent chacun pour 0,3.

    Cette chelle dquivalence est utilise couramment par lINSEE et Eurostat pour tudier les revenus ainsi exprims par quivalent adulte

    Le revenu fiscal exprim par UC prsente lavantage de prendre en compte les diverses com-positions des mnages et donc les conomies dchelle lies la vie en groupe. Lutilisation du revenu rapport au nombre dunits de consommation du mnage est prconise dans les comparaisons entre plusieurs zones car il devient un revenu par quivalent adulte, comparable dun lieu un autre et entre mnages de compositions diffrentes.

    Les dciles du revenu fiscal par unit de consommation dcrivent la distribution des revenus par tranches de 10% des personnes. Le premier dcile (D1) du revenu fiscal par UC est tel que 10 % des personnes appartiennent un mnage qui dclare un revenu par UC infrieur cette valeur et 90 % prsentent un revenu suprieur ; le dernier dcile (D9) du revenu fiscal par UC est tel que 90 % des personnes appartiennent un mnage qui dclare un revenu par UC infrieur cette valeur et 10 % prsentent un revenu suprieur.

    COMPARAISON DE LA STRUCTURE DE REVENUS (RUC) PAR DCILE DE NOISY-LE-SEC

    ET DE SES PRINCIPAUX RFRENTS :

    Lchelle de revenus de la commune (graphique 7) est trs distendue puisque le rapport entre les bas et les hauts revenus (rapport entre le 1er et le 9me dcile, dit interdcile) est de 7,1, soit un rapport quivalent celui de lIle-de-France, rapport nanmoins moins lev quen moyenne en Seine-Saint-Denis plus proche de 8, mais trs au dessus de la moyenne nationale (5,4 pour la France mtropolitaine).

    Graphique 7 : Revenu (imposable avant abattement) 2007 maximum par unit de consommation, selon les dciles

    2 .CHELLE DES REVENUS ET CAPACITS DENTRE DANS LE MARCH DU LOGEMENT

  • 29P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    2 .CHELLE DES REVENUS ET CAPACITS DENTRE DANS LE MARCH DU LOGEMENT

    En revanche le revenu mdian (5me dcile), ou intermdiaire, sil est comparable celui du dpartement bien quun peu suprieur, est trs nettement infrieur celui de la rgion Ile-de-France (14 700 contre 14 500 dans le dpartement et 20 000 en Ile-de-France).

    Noisy-le-Sec se situe dans lchelle des revenus intercommunale un niveau intermdiaire, devant Pantin et Romainville mais derrire Rosny-sous-Bois (tableau 1).

    En Euros constants (effet de linflation dduit), le niveau de revenu a baiss entre 2002 et 2007 (14 950 en 2002), ce qui est le cas Romainville mais nest pas le cas Rosny-sous-Bois (stagnation des revenus) et Montreuil (augmentation). Le dpart des catgories moyennes de la commune explique cette tendance.

    On constate des ingalits fortes, et un cart important entre les habitants les plus riches et les habitants les plus pauvres.

    B.LOCALISATION DES MNAGES BAS REVENUS

    Tableau 1: Revenu mdian par UC

    Carte 5: Revenu mdian par UC en 2006

    Carte 6: Revenu du 27me dcile par UC en 2006

    Deux quartiers (carte 5) ont des niveaux de revenus mdians suprieurs la moyenne communale (sans atteindre la mdiane fran-cilienne), en raison de leur situation : la partie nord est du centre ville Gare, point darrive de la clientle immobilire venant de Paris et le Haut-Goulet, quartier rsi-dentiel privilgi en raison de sa situation gographique.

    Les bas revenus (carte 5 et carte 6, 2 me dcile) se concentrent dans la partie sud est de la commune, l o les programmes locatifs sociaux sont les plus dvelopps.

  • 30 P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    C .CHMAGE

    2 .CHELLE DES REVENUS ET CAPACITS DENTRE DANS LE MARCH DU LOGEMENT

    La commune compte au 1er janvier 2006 3 159 chmeurs selon lINSEE (RG2006). Son taux de chmage (16,4% , INSEE 2006) est infrieur de 1 point celui du dpartement mais est suprieur de 5 points ceux de la mtropole et de la rgion Ile-de-France.

    Surtout, alors que la priode 1999-2006 est caractrise par une baisse du taux de ch-mage en France et en Ile-de-France et mme du nombre de chmeurs en Ile-de-France, Noisy-le-Sec comme le dpartement voient leur nombre de chmeurs et leur taux augmenter (chiffres INSEE, RG 2006).

    Les donnes annuelles de ANPE sont plus nuances et montrent une dcrue du chmage partir de 2005 qui se poursuit jusquen 2007 avant le dbut de la crise en 2008.

    En 2008 (donnes ANPE) 48% des chmeurs de la commune sont des femmes contre 47% dans le dpartement et 25% des chmeurs de longue dure contre 27% dans le dparte-ment.

  • 31P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    A .EVOLUTION RCENTE DES PRIX DE L IMMOBIL IER

    Les prix de limmobilier tudis ici sont ceux de la chambre des notaires et concernent le mar-ch de la revente et des transactions de particuliers particuliers.

    Les prix de limmobilier (tableau 1bis) ont augment de 80% en 5 ans, plafonnant 3100, soit une progression plus rapide quen moyenne dans les communes proches, mais en partant dun niveau trs bas. Depuis la baisse est amorce (-10% en un an), mais il est probable quil sagisse dune correction des prix (demande > offre).

    3 .CONDITIONS DENTRE DANS LE MARCH DE L IMMOBILIER

    Tableau 1bis: Appartement prix mdian dans lancien

    Graphique 8: Distribution du prix/m appartement

    Graphique 9: Distribution du prix/m maison

    Dans le neuf, les prix varient selon les promoteurs de 3 300 du m2 4 000 du m2.

    La distribution des prix des appartements montre que les valeurs sont trs resserres autour de la mdiane, ce qui nest pas le cas des maisons o le gros du march immobilier stablie sur une fourchette plus large, entre 2400 et 3700 du m2 (graphiques 8 et 9).

  • 32 P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    B.VARIATIONS COMMUNALES, SELON LES QUARTIERS

    Carte 7: Prix /m

    Carte 8: Prix /m

    C.CAPACITS DENDETTEMENT DES MNAGES NOISENS

    Une simulation de capacit dendettement a t ralise partir des revenus par dciles des mnages de 3 personnes de la commune, soit les familles avec un enfant qui sont nombreux quitter la commune pour trouver des surfaces plus grandes et moins chres.

    Les hypothses retenues pour la simulation ont t les suivantes :

    logement de 70 m2

    8% de frais de notaire

    5% de frais divers

    10% dapport initial

    4,75% de taux dintrt

    dure remboursement = 25 ans

    30% de taux deffort.

    Les produits immobiliers neufs 4000 du m2 sont accessibles pour 10% des mnages noisens de ce type. Les produits immobiliers dans lancien 3000 du m2 sont accessibles 20% des mnages noisens de ce type, 33% partir de 2500 du m2 etc. (graphique 10).

    3 .CONDITIONS DENTRE DANS LE MARCH DE L IMMOBILIER

    Dans les quartiers (carte 7), on retrouve la sectorisation gographique des revenus dcrite prcdemment. Un zoom sur les quartiers les plus valoriss montre que les prix peuvent ap-procher les 4000 (carte 8).

  • 33P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    Graphique 10 : Distribution des revenus des mnages de 3 personnes habitant Noisy-le-Sec en 2006

    Carte 2bis

    La carte 2bis reprsentant les principaux flux entrants de 1999 2006 (plus de 100 personnes) montre lorigine gographique des mnages qui sont venus sinstaller sur la commune : Lori-gine des flux rsidentiels montre une dconcen-tration gographique des mnages quittant les secteurs o les prix immobiliers sont les plus levs (Paris, Montreuil etc.). Le total connu sur Paris donne 721 personnes, mais est cer-tainement suprieur (flux de moins de 100 non comptabiliss dans les autres arrondissements.

    3 .CONDITIONS DENTRE DANS LE MARCH DE L IMMOBILIER

  • 34 P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    Graphique 11: Evolution de la taille moyenne des mnages

    Graphique 13: Typpologie des logements

    Tableau 2: Suroccupation lourde

    Plafonds de ressources, 8 dcembre 2010 (mis jour le 28 avril 2011), Source: http://developpement-durable. gouv.fr

    Graphique 12: % de chefs de mnages dans la population selon les ges

    A.LE STOCK NON ECOULE DES BESOINS EN LOGEMENTS DE LA COMMUNE

    La taille moyenne des mnages (nombre de personnes par rsidences principales) sur la com-mune est leve (graphique 11), mme si un peu infrieure celle du dpartement (2,57). Elle caractrise une population noisenne trs familiale.

    Surtout, cette taille moyenne des mnages baisse peu rapidement :

    Noisy-le-Sec : -0,13% / an

    Ile-de-France : -0,25% / an

    France mtropolitaine : -0,63% / an

    La baisse de la taille moyenne des mnages illustre globalement le mouvement de vieillissement des mnages franais, avec une majorit de mnages dont les enfants arrivs lge adulte dcohabitent. Si la population noisenne, trs jeune comme il la t soulign, est compose dune majorit de mnages avec enfants, la faible diminution de la taille moyenne des mnages (graphique 11) peut dans le contexte noisen signifier une difficult de dcohabitation des jeunes.

    Les statistiques concernant le taux de chefs de mnages dans les tranches allant de 20 39 ans montrent que les taux communaux sont bien infrieurs ceux de la rgion Ile-de-France (graphique 12). Ainsi si lon appliquait les taux de chefs de mnages franciliens la structure dge de Noisy-le-Sec, 650 mnages supplmentaires pourraient tre chefs de mnages.

    Il est donc galement permis de sinterroger sur les conditions de logement de ces familles : trouvent-elles des surfaces adaptes leur besoin ? La majorit des logements sont des T3-T4 dans la commune et les petits logements bien plus nombreux que les grands (graphique 13).

    Les statistiques issues des sources fiscales (fichier FILOCOM) indiquent un nombre de mnages en suroccupation lourde (moins de 9m2/ personne) de prs de 650 units (tableau 2). Ces m-nages se trouvent majoritairement dans le parc priv, locatif surtout.

    B.SYNTHSE DES FRAGIL ITS SELON LES STATUTS DOCCUPATION

    Le parc social de la commune est en proportion plus reprsent que dans le dpartement, mais il convient de rappeler que 80% des mnages de la commune ont des revenus infrieurs au plafond PLUS selon FILOCOM.

    LE PARC LOCATIF PRIV

    Un indicateur composite regroupant trois indices sur le mal logements issus du fichier FILOCOM vise identifier les situations de cumul des difficults et dfinir une gradation du mal lo-gement entre les sections cadastrales de la ville en 4 niveaux.

    Les indices utiliss sont :

    - Le taux de suroccupation lourde (

  • 35P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    4 .CONDITIONS DE LOGEMENTS

    Carte 9 : Sensibilit au mal logement au sein du parc locatif priv selon la section cadastrale

    Carte 10 : Mnages sous le seuil de pauvret dans le parc LP

    infrieurs 60% des plafonds HLM PLUS).

    La carte (9) montre que le parc locatif priv dissmin dans tout le centre ville et le petit Noisy est trs fragilis, avec des taux importants sur ces 3 indices.

    La carte (10) montre galement que dans le quartier du Londeau, la section AL qui ntait pas concerne par les indices de mal logement (logements probablement plus rcents) possde en revanche une forte population vivant sous le seuil de pauvret.

  • 36 P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    LE PARC DES PROPRITAIRES OCCUPANTS

    Le mme indicateur composite a t tabli sur le mal logement dans le parc des propritaires occupants que dans le parc locatif priv. Les concentrations de mal logement sont rares et concernent les sections cadastrales H et I, proches des voies ferres (carte 11).

    4 .CONDITIONS DE LOGEMENTS

    Carte 11 : Sensibilit au mal logement au sein du parc PO, selon la section cadastrale

    LE PARC LOCATIF SOCIAL

    Le parc locatif social de la commune est prsent en plus grande proportion que dans le d-partement mais les mnages sous le seuil de pauvret sont moins prsents que dans le d-partement.

    Les programmes HLM localiss en centre ville, nombreux, sont constitus dune proportion rai-sonnable (infrieure ou gale la moyenne francilienne) de mnages sous le seuil de pauvret (carte 12).

    Cela signifie que le parc social de la ville loge proximit des services et des dessertes en transport une population nombreuse dans des programmes de logements sociaux globalement quilibrs.

    En revanche, les concentrations de mnages sous le seuil de pauvret sont plus importantes vers le sud est de la ville et atteignent des valeurs extrmes la Boissire.

    Un indicateur composite de mal logement a t tabli en croisant le pourcentage de mnages sous le seuil de bas revenus avec celui de la suroccupation lourde : Dans les quartiers de la Boissire et du Londeau, les difficults conomiques des mnages se doublent de situations de suroccupation lourde (carte 13).

    La suroccupation lourde existe aussi dans un parc social moins fragilis par les revenus : sec-tions T, L et U et AB.

  • 37P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    Carte 12 : mnages sous le seuil de pauvret dans le parc locatif public

    Carte 13 : Indice de fragilit des mnages du parc locatif public

    4 .CONDITIONS DE LOGEMENTS

  • 38 P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    Carte 14 : Synthse des problmatiques habitat selon le statut doccupation dominant et la fragilit des occupants

    SYNTHSE DES PROBLMATIQUES LOGEMENT PAR SECTION CADASTRALE

    Ralise en comparant les cartes ralises partir des donnes FILOCOM 2007 la section cadastrale mais aussi partir des rsultats du recensement infracommunal 2006 de lINSEE, cette typologie vise regrouper les sections cadastrales selon la problmatique centrale qui se pose :

    1. Elle rpartit les sections cadastrales selon la dominante en matire de statut doccu-pation. Si aucun statut doccupation ne lemporte vraiment elle est qualifie de mixte.

    2. A lintrieur de cette dominante en matire de statut doccupation, le niveau de sensi-bilit aux indicateurs de mal logement et de faibles revenus donne la deuxime tonalit la section.

    9 groupes ont t dfinis (carte 14). Le parc locatif social comporte 4 groupes lui seul, du moins fragile au plus fragile.

    Le parc priv comporte deux niveaux (favorable / dfavorable) et une section cadastrale particulire a t isole parce que comportant des familles pauvres mais sans condition de logements dfavorables.

    Le tissu mixte a galement t divis en deux niveaux (favorable / dfavorable).

    Une particularit : les sections AG et X comprennent un parc locatif social dont loccupation est quilibre mais un parc locatif priv fragilis.

    Les enjeux habitats de ces secteurs devront tre croiss avec ceux identifis dans ltude urbaine (type dhabitat, trame urbaine, desserte) et foncire.

    4 .CONDITIONS DE LOGEMENTS

  • 39P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    Tableau 3

    C .DYNAMIQUE DE CONSTRUCTION ET IMPACT SUR LES BESOINS EN LOGEMENTS

    Le niveau de construction est faible pour une ville de prs de 40 000 habitants : 1 logement construit pour 1000 habitants entre 1999 et 2006, contre 5 en moyenne en France et 3 en Ile-de-France (tableau 3).

    4 .CONDITIONS DE LOGEMENTS

    Depuis le milieu des annes 90, le rythme de construction sest affaibli au point de devenir trs bas (moins de 20 logements) au dbut des annes 2000, priode o lon ne comptait plus que de la construction dans le diffus (graphique 17). Une relance est amorce depuis 2003, confirme par les chiffres de la ville issus des autorisations de permis de construire.

    Ce faible taux de construction a nanmoins t suffisant pour maintenir le niveau de population.Dans un contexte de tension immobilire, o loffre est infrieure la demande, il a engendr une remise sur le march de logements vacants (Le nombre de logements vacants a baiss de 4 %/an entre 1999 et 2006 et a atteint une valeur plancher de 5%).

    Lautre consquence est, comme il a t expos auparavant, la faible baisse de la taille moyenne des mnages qui sexplique en partie par un allongement de la dure de sjour des jeunes au domicile parental. Cela se traduit par des phnomnes de suroccupation dans le parc, observs prcdemment.

    Ainsi ces trois phnomnes, (le faible taux de construction, la diminution de la vacance, et le faible desserrement des mnages), ont eu pour consquence sur la priode 19992006, une offre de logements qui a permis tout juste la commune de maintenir sa population, avec une trs faible croissance dmographique. Cette mesure de la production de logement correspondant la stabilit dmographique, dfinit le point mort.

    Ce dernier se calcule partir de trois postes, et permet de dterminer le nombre de construc-tions neuves produire pour compenser le manque de logements et atteindre lquilibre:

    1/ Le renouvellement du parc (destruction de logements / transformations dusage)

    2/ La variation des rsidences secondaires et des logements vacants

    3/ Le desserrement des mnages (dpart des enfants du domicile parental)

    Le point mort est donc la somme de ces trois postes. Et leffet dmographique de la construc-tion neuve est le solde entre le point mort et le niveau de construction rel.

    A Noisy-le-Sec, il a t mesur 3 logements par an entre 1999 et 2006 (tableau 3 bis), soit un point mort quasi nul. Cela sexplique par la baisse de 50% de la vacance entre ces deux dates, qui signifie quont t remis sur le march des logements, qui en taient sortis et qui ont permis de rpondre la demande de logements (environ 40 logements par an).

    Graphique 17: Evolution de la construction neuve de 1998 2006

    Tableau 3bis

  • 40 P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    80

    90

    100

    110

    120

    130

    140

    150

    1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 200

    Noisy le SecZE Roissy Sud PicardieSeine Saint Denisle de FranceFrancemtro. (y compris Monaco)

    A.QUIL IBRE EMPLOIS / ACTIFS

    5 .DYNAMIQUE CONOMIQUE

    Tableau 4

    Graphique 14: Taux dquilibre emplois/actifs

    Graphique 15: Evolution de lemploi salari priv de 1993 2010 (base 100 en 1993)

    Le nombre demplois de la commune est prs de deux fois infrieur au nombre dactifs oc-cups rsidants dans la commune : la commune est donc dominante rsidentielle, comme Bon-dy, Rosny-sous-Bois et Romainville (tableau 4) alors que le dpartement est presque lqui-libre (graphique 14).

    Le nombre demploi a baiss dans la priode 1993-2007, alors quil est stable dans le terri-toire de la communaut dagglomration et quil a considrablement progress dans le dparte-ment (graphique 15). Le commerce est devenu le premier ple demploi de la commune.

  • 41P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    B.VOLUTION DES F IL IRES DEMPLOI COMMUNAL

    Tableau 5

    Graphique 16 : Nombre demplois salaris privs des principales branches dactivit Noisy-le-Sec

    Les emplois industriels ont chut durant toute la priode sur la commune (perte de 1000 em-plois), tandis que des secteurs de la construction et de ladministration publique compensent partiellement cette volution (tableau 5 et graphique 16).

    5 .DYNAMIQUE CONOMIQUE

  • 42 P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    5 .DYNAMIQUE CONOMIQUE

    Tableaux 6

    Tableaux 6 bis

    C.PISTES POUR UNE STRATGIE DE DVELOPPEMENT DES EMPLOIS

    A Pantin, station de RER prcdant Noisy-le-Sec, les emplois se sont accrus considrable-ment et vont connatre une volution encore trs positive avec louverture en 2010 des bu-reaux de la BNP Paribas dans les Moulins ; laccroissement de lemploi y est continu depuis 1996 (tableau 6) : emplois tertiaires, services, information et communication sont les princi-pales filires dveloppes. Dans cette commune la mutation du tissu conomique est donc enga-ge depuis longtemps.

    Au niveau dpartemental (tableau 6bis), le re-nouvellement des emplois (entre 1998 et 2008) sest opr sur :

    - les secteurs administratifs :

    -Administration publique, sant, ensei-gnement (+ 6000 emplois)

    - Le tertiaire :

    - les activits techniques (juridiques-comptabilit-architecture-ingnieurs, + 8000 emplois),

    - Activits financires et dassurance (+7800 emplois)

    - services administratif aux entreprises et soutien (+25 000 emplois),

    - La construction et lentreposage :

    - Construction + 9000 emplois

    - Entreposage : +12 500

  • 43P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    6 . VALUATION DE LOFFRE EN MATIRE DE SERVICES LA POPULATION

    340 locaux commerciaux sont prsents sur la commune avec une majorit situe sur laxe Jean Jaurs, le reste tant rparti sur les axes Gallieni et Anatole France (prolongement de Jean Jaurs), Rpublique ( proximit de la gare), ainsi que sur la rue de Brment. Loffre commerciale de la Ville de Noisy-le-Sec correspond essentiellement aux besoins courants : hygine sant, alimentaire, beaut, etc.

    Pour valuer lintensit de loffre commerante, un indice dquipement commercial a t calcul en rapportant le nombre dquipements dnombrs la population1.

    Rapport la population, lindice dquipement commercial en alimentaire est de 1,6 pour 1000 habitants contre 2,0 en Seine-Saint-Denis et 2,2 en Ile-de-France (tableau 7).

    Noisy-le-Sec dpend de lextrieur pour les hyper marchs (Rosny-2) et compte en proportion peu de super marchs par rap-port au niveau dquipement des rfrents.

    Hors secteur alimentaire, loffre com-merciale est en proportion infrieure celle des rfrents (tableau 7).

    Tableau 7 : Indice dquipement commercial pour 1 000 habitants

    La faiblesse de loffre commerciale hors secteur alimentaire peut tre la rsultante de labsence de grandes surfaces sur la ville, puisque classiquement lhypermarch est la lo-comotive dune galerie marchande trs dense en matire denseignes vestimentaires, loisirs, dquipements et de restauration.

    La comparaison avec la ville de Gagny (37 700 hab. et qui ne comporte pas non plus dhy-permarch) montre que la ville de Noisy-le-Sec a un niveau de prsence des magasins hors centre commercial quivalent, ce qui peut galement signifier que ces deux communes souf-frent dune vasion commerciale vers les centres commerciaux extrieurs sur les secteurs alimentaires et non alimentaires.

    Daprs le dernier recensement de lappareil commercial ralis par la CCIP Seine-Saint-Denis en 2011 (Donnes Territem, Equipement commercial, 2011), la commune de Noisy-le-Sec dispose de 366 cellules commerciales (dont 45 locaux vacants). Le taux de vacance constat cette date est de 12 %, en baisse par rapport 2008 (14 %), il reste nettement infrieur celui du dpartement (16 %).

    Loffre commerciale en activits se rpartit ainsi :

    - 17 % en alimentaire ;

    - 18,5 % en non alimentaire ;

    - 14,5 % pour les services aux particuliers ;

    - 17 % pour les agences ;

    - 13 % en commerces et services automobiles ;

    - 20 % en htels, cafs, restaurants.

    La rpartition sectorielle de Noisy-le-Sec diffre de celle du dpartement de la Seine-Saint-Denis par une plus grande concentration dagences et de commerces, services au-tomobiles et une moindre reprsentation des commerces non alimentaires et des htels, cafs, restaurants.

    A.LES COMMERCES

    1 Les informations utilises ici sont issues de la base permanente des quipements (BPE) de lINSEE, destine fournir le niveau d'quipement et de services rendus par un territoire la population. Cette base signale la prsence ou l'absence d'un quipement...

  • 44 P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    En dehors de ces aspects quantitatifs, les discussions pralables la constitution dun dossier FISAC (Fonds dintervention pour les services, lartisanat et le commerce), en vue de redyna-miser loffre commerciale dans certains quartiers de la ville, ont t loccasion de constater le dclin de loffre commerciale :

    Laxe commercial Jean Jaurs manque de lisibilit du fait dune structure linaire de loffre commerciale particulirement longue (800m 1km). Mme la prsence de trois gnrateurs si-tus aux extrmits tels que la Gare, les supermarchs Simply market et Carrefour market ne contribuent pas structurer le linaire. De plus, loffre est fortement marque par le moyen-bas et bas de gamme avec une prsence assez faible denseignes nationales. Lune des causes de ce dysfonctionnement est la taille des locaux commerciaux, juge trop petite pour accueillir des enseignes valorisantes2 .

    Par ailleurs, en dehors de laxe principal de la ville, les polarits secondaires sont faibles : Par ailleurs, il conviendra de rflchir au renforcement des polarits commerciales dans les quartiers excentrs, notamment dans le secteur du Petit Noisy (axes Gallini et Baudin) et la rnovation des services et des commerces de proximit secondaire (Stephenson et Londeau 3 .

    Au-del des outils disponibles pour renforcer loffre, il convient ce stade de souligner lin-teraction forte entre la difficult de la commune retenir ses catgories moyennes (familles avec enfants aux revenus moyens) dans leur parcours rsidentiel et la capacit des commerces fixer une clientle plus solvable.

    2 Ville de Noisy-le-Sec, Prsentation en bureau municipal du 26 mai 2008 sur lopportunit de constituer un dossier FISAC.

    3 Idem.

    6 . VALUATION DE LOFFRE EN MATIRE DE SERVICES LA POPULATION

    Sur la priode 2008-2011, le nombre de cellules commerciales augmente de 2 % (+ 7 cellules) lchelle de la commune et la rpartition sectorielle volue :

    - Loffre alimentaire se renforce (+ 7 cellules) de 13 % avec une progression marque des commerces alimentaires gnralistes ;

    - Paralllement, loffre non alimentaire tend se rduire (- 5 %) en lien avec la disparition de 3 cellules. Dans ce domaine, les activits les plus touches sont lies lquipement de la maison et au domaine du sport, culture et des loisirs ;

    - Le secteur des services aux particuliers connait une lgre diminution (-2 cellules, soit 4 % de loffre) pourtant le domaine dactivits li lhygine, sant, beaut se renforce (25 cellules en 2008, 27 en 2011) ;

    - La progression la plus marque (+16 %) touche les commerces et services automobiles ;

    - Loffre en htels, cafs, restaurants reste globalement stable.

    Le commerce noisen est complt par une offre non sdentaire, compose de deux marchs dominante alimentaire situe place des Dcouvertes, proximit de laxe commerant de la rue Jean Jaurs. Elle se compose ainsi :

    - le march des Dcouvertes, de plein vent, se tient trois jours dans la semaine (les ma-tines du lundi, mercredi et samedi) et rassemble en moyenne 48 abonns et 40 volants ;

    - le march Bio, nouvellement cre (octobre 2010), se droule le dimanche matin et ras-semble 8 commerants abonns spcialiss dans les produits biologiques.

    Loffre commerciale se caractrise par une concentration en centre-ville de petites surfaces de vente qui ne couvre que les besoins courants et labsence de grandes surfaces locomotives type hypermarch . Lunique trs grande surface commerciale recense sur la commune est le magasin Dcathlon situ proximit du pont de Bondy.

  • 45P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    6 . VALUATION DE LOFFRE EN MATIRE DE SERVICES LA POPULATION

    B.PET ITE ENFANCE ET SCOLAIRE

    PETITE ENFANCE

    Loffre daccueil pour la petite enfance est concentre sur 3 quartiers (carte 15) : Centre ville (Gare et Mairie), Londeau et Boissire.

    Les quartiers de Merlan et de Petit-Noisy ne sont pas dots dun quipement de ce type, alors que la carte montre un taux denfants de moins de 3 ans important. Sur le Petit Noisy, un projet de PMI est en cours.

    Carte 15 : localisation des structures daccueil petite enfance et part des enfants de - de 3 ans.

    SCOLAIRE

    Les effectifs en maternelle et en lmentaire ont augment considrablement en 10 ans (graphique 18), gagnants 300 lves chacun. Laugmentation des effectifs en maternelle commence la rentre 2003-2004 et par la suite est rgulire. Si la progression des ef-fectifs en maternelle a t continue, celle des effectifs en lmentaire est heurte : la rentre 2009-2010 est marque par un accroissement de 300 lves (Brossolette), aprs deux annes de baisse.

    La progression des effectifs en lmentaire est continue sur seulement 3 groupes scolaires : Langevin, Lo Lagrange et Cottereau (+ 40 lves chacune entre la rentre 2000 et la rentre 2009), au sud du centre ville et dans une moindre mesure Carnot et dEstiennes dOrves dans le centre ville (+10 lves chacun entre la rentre 2000 et 2009).

  • 46 P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    Graphique 18: Effectifs scolaires (maternelles et primaires)

    Les groupes scolaires en difficult dans le secteur lmentaire sont localiss en priphrie de la ville : Rimbaud dans le quartier du Londeau (-70 lves entre la rentre 2000 et la rentre 2009) et Quatremaire au Petit-Noisy (-25 lves sur la mme priode).

    Le caractre heurt des volutions en lmentaire trouve sans doute une explication dans le nombre important des dparts de la commune de familles avec enfants cherchant des surfaces de logement plus grandes, mais aussi probablement du fait du caractre moins attractif des quartiers en question.

    ESTIMATION DES FUTURS EFFECTIFS SCOLAIRES MATERNELLES ET ELEMENTAIRES

    Paralllement au diagnostic, une tude scolaire a t mene par le bureau dtude GTC, prenant en compte limpact dmographique des projets immobiliers connus ce jour.

    Mthodologie :

    Lobjectif tant destimer les volutions des effectifs scolaires, cette estimation se base prin-cipalement sur :

    la natalit et les dynamiques de peuplement lintrieur du parc de logements existants,

    la nature des programmes immobiliers neufs, et le profil des mnages qui sinstallent dans ces programmes.

    Dans un premier temps, ltude cherche quantifier les effectifs scolaires gnrs par la construction rcente (priode 1999-2009) et, par diffrence, mesurer les dynamiques luvre dans le parc existant.

    6 . VALUATION DE LOFFRE EN MATIRE DE SERVICES LA POPULATION

  • 47P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    Cartes 16 et 17 : Cartes scolaires des secteurs maternelles et lmentaires, source: Ville de Noisy-le-Sec

    Dans un second temps, ltude estime les effectifs scolaires aux horizons 2012 puis 2015, par prolongation des dynamiques identifies dans le parc existant, et en ajoutant limpact des pro-grammes immobiliers prvus par la ville

    Enfin, les estimations sont confrontes aux capacits daccueil scolaire, pour mesurer les be-soins en dveloppant de loffre.

    Ce travail a t effectu deux chelles :

    communale dans un premier temps, travail permettant en outre de prciser la mthode,

    puis par grands secteurs scolaires , pour territorialiser les besoins au sein de la commune.

    Synthse des rsultats

    Cette tude a montr quen considrant les prvisions de construction entre 2009 et 2015, de lordre de 100 logements par an, le dficit de places pour les coles maternelles et lmen-taires, pourraient atteindre le nombre de 300 environ.

    Une forte pression sur le secteur 3 Boissire, Londeau et Langevin (cartes 16 et 17) est identi-fie, au regard de la localisation de plusieurs projets immobiliers en cours ( Zac des Guillaumes).

    SECTEUR 3 SECTEUR 3

    6 . VALUATION DE LOFFRE EN MATIRE DE SERVICES LA POPULATION

  • 48 P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    C .SPORTS

    Rapport la population, le taux dquipement pour 1000 habitants est de 1,34 (54 quipements recenss) contre 1,76 dans le dpartement, 2,19 Romainville et 1,71 Rosny-sous-Bois (ville de taille dmographique comparable) et 1,61 Montreuil. Elle se classe au 34me rang dpar-temental (sur 40) et dernire des communes de population quivalente (entre 35 000 hab. et 39 000 hab., tableau 8).

    Noisy-le-Sec ne comporte pas de court de tennis, contre 5 Rosny-sous-Bois, 4 Romainville, pas de parcours sportif sant alors que ces deux communes en ont un, beaucoup de salles multiport mais des absences sur certaines spcialits prsentes dans ces deux communes li-mitrophes (pas de salle de combat, de boxe, de tennis de table), peu dquipement en plein air (structures artificielles descalade, terrains extrieurs de petit jeu collectif).

    Tableau 8 : Indice dquipements sportif / 1 000 hab

    D.QUIPEMENTS CULTURELS

    En matire dquipement culturel, la commune compte des quipements trs varis : un centre dart contemporain ( La Galerie ), une mdiathque ( Roger Gouhier ), un thtre ( des Bergeries ), un cinma ( le Trianon ), une ludothque et un centre national des arts de la rue ( le Moulin Fondu ).

    Le taux de pntration des bibliothques valu par le ministre de la culture fait ressortir que 30% de la population de Noisy-le-Sec est touch par les bibliothques de la ville, ce qui est alors un des meilleurs taux de pntration des communes du secteur, devant Bagnolet (26,8%), Montreuil (14,5%), Bondy (14,2%) et Rosny-sous-Bois (10%).

    E .PERSONNES GES

    Selon le fichier FINESS (2009), 250 places en rsidences spcialises sont disponibles dans la commune, au sein de trois structures : deux foyers logements pour personnes ges consti-tus de F1 et F1bis (conventionns) et un accueil en maison de retraite pour personnes ges dpendantes (EHPAD, associatif).

    La ville de Rosny-sous-Bois (40 000 habitants) compte selon la mme source le mme nombre et le mme type dquipement.

    6 . VALUATION DE LOFFRE EN MATIRE DE SERVICES LA POPULATION

  • 49P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    Tableau 9

    Carte des quipements et services publics, source: ville de Noisy-le-Sec

    Le Schma dpartemental en faveur de la population ge de Seine-Saint-Denis (2008-2012) value les capacits daccueil au 31-12-2006 par rapport la population ge au 1er janvier 2005. Loffre recense dans le schma dpartemental comporte loffre tablissement mdicaux sociaux recense dans le fichier FINESS laquelle sont ajoutes les units de soins longue dure (USLD) et les accueils de jour, non prsents dans la commune. Un taux dquipement ainsi t calcul (tableau 9). Loffre de la ville apparat satisfaisante.

    Le CCAS de la ville assure galement des services auprs des personnes ges.

    6 . VALUATION DE LOFFRE EN MATIRE DE SERVICES LA POPULATION

  • PLU51P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    I I -DIAGNOSTIC SPATIALBRS+MARIOLLE ET ASSOCIS

  • 53P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    I I DIAGNOSTIC SPATIAL

    1 . DPLACEMENTS 54

    A - LE RSEAU ROUTIERB - LES TRANSPORTS EN COMMUN

    2 . PAYSAGE 62

    A - LES GRANDES ENTITS GOGRAPHIQUESB - LES HORIZONS PAYSAGERSC - LE VGTAL URBAIND - CHEMINEMENTS PAYSAGER

    3 . MORPHOLOGIE 76

    A - VOLUTION URBAINE DE LA COMMUNEB - LES GRANDS TYPES MORPHOLOGIQUESC - UN TISSU URBAIN HTROGNEE - LES VOIES STRUCTURANTESF - CHANTILLONS DE DENSITG- COMPARAISON COS/ FORME URBAINE

    4 . FONCIER 104

    SOMMAIRE DTAILL

  • 54 P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    Maillage de lEst parisien

    Les autoroutes Les nationales Les principaux ples de lEst de la rgion parisienne

    1 . DPLACEMENTS

    A - LE RSEAU ROUTIER

  • 55P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    Maillage de lEst parisien, relief et coupure

    1 . DPLACEMENTS

    LE MAILLAGE REGIONAL

    Entre accessibilit et nuisances...

    La commune de Noisy-le-Sec est traverse par un rseau routier dpartemental et na-tional qui marque la ville dune image ngative due une circulation de transit importante engendrant des effets de coupures et des nuisances acoustiques. (RD 3, RN 302, RN 186, RD 40, RD 41, RD 116 et RD 117).

    Le principal intrt, et en mme temps handi-cap, de ce rseau, se situe dans sa connexion aux autoroutes A3 et A86 par le biais de

    quatre changeurs situs en marge des limites communales. (au niveau de Bondy et Rosny)

    Nanmoins, ce rseau confre la commune une position stratgique, larticulation en-tre le maillage interbanlieues et les liaisons radiales vers Paris. Noisy-Le-Sec possde ainsi une place privilgie qui la met en re-lation avec Paris et les grands ples dem-ploi dle de France, Roissy, la Dfense, au nord et louest et Marne lest.

    La RN3, liaison historique, mais galement la RN302 relient Noisy Paris.

    ECHANGEUR

  • 56 P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    Hirarchisation du rseau viaire et noeuds de circulation

    Voirie primaire intercommunale : les transcendantales

    Voirie secondaire : les voies interquartiers

    Voirie tertiaire : les voies de dessertes locales

    LE MAILLAGE COMMUNAL

    Les voies transcendantales

    Le territoire est fortement marqu par les coupures des voies ferres et des empri-ses autoroutires. Les voies transcendanta-les, intercommunales, remplissent le rle, lchelle communale, de continuit entre les quartiers par del les coupures.

    Certaines cadrent la commune: la RN3 au Nord qui constitue la limite territoriale de Bobi-gny et Bondy, la RN 186 lEst qui double les autoroutes de Bondy Rosny, la RN 302 au Sud qui constitue la limite avec Rosny et Montreuil et la RD 40 lOuest, en limite de Romainville.

    Dautres les RD 116 et RD 117 traversent la commune dEst en Ouest et du Nord au Sud. et jouent un rle fondamental dans lorga-nisation communale alors quelles supportent

    Bvd de la rpublique

    Av. J

    ean J

    aur

    s Av. desMonteux

    localement dimportants trafics. Ainsi les axes principaux qui supportent le trafic de transit le plus dense sont: la rue de Brment (RD 116) pour le trafic Est-Ouest, la rue du Parc (RD 40) et lavenue de Rosny (RN 186) pour le trafic nordsud.

    Ils forment aux heures de pointe des coupures locales qui limitent les changes entre cer-tains quartiers, notamment la RD 116, entre le Londeau et le Merlan. Les points principaux de congestion aux heures de pointes se situent en limite communale au droit des changeurs auto-routiers, de la gare et du croisement entre la rue de Brment et la rue du Parc.

    Les voies interquartiers

    Le rseau de voies secondaires, souvent rendu discontinu par les faisceaux ferrs et les auto-routes, assure nanmoins une continuit entre les quartiers..

    Bvd de

    POINT DE SATURATION AUX HEURES DE POINTE

    1 . DPLACEMENTS

  • 57P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    Les gabarits des voies

    Axe transcendantal, rue Jean Jaurs, D 117

    Voie interquartier, boulevard de la rpublique

    Voirie de desserte, avenue des Monteux

    Axe transcendantal, rue de Brment, D 119, au droit de la cit du Londeau

    Leur schma prsente un maillage rgulier partir duquel on peut distinguer :

    - les voies des cteaux, dont le trac si-nueux suit les courbes de niveaux

    - Les voies de la plaine, voies historiques, dont le maillage, lexception de lavenue Marceau en diagonale, est plus orthogonal.

    - Les voies du petit noisy qui assurent le dsenclavement du quartier, les reliant aux transcendantales

    Les dessertes locales

    Le maillage tertiaire est assez dense, mais est constitu de nombreuses voies en im-passes ou en baillonettes. Leur rle est avant tout celui dune desserte locale.

    Largeur des voies

    La carte illustrant les gabarits des voies nous montre, en dehors des voies primaires, un maillage de largeur homogne, voirie se-condaire et tertiaire confondues. Il nexiste donc pas de lien direct entre le statut des voies et leur profil . On en dduit quun mme gabarit peut supporter des flux et une quan-tit de stationnement diffrents.

    De mme on observe des variations de lar-geur sur les transcendantales, comme sur la rue Brment entre le Londeau et le lyce, ou la rue Jean Jaurs dans le centre ville.

    La question de lamnagement des voies chappe en grande partie la commune dans la mesure o leur statut est dpartemental, nanmoins, il sagit dun enjeu trs important pour la vie locale.

    1 . DPLACEMENTS

  • 58 P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    Rseau lourd de lchelle de lEst parisien

    Rseau lourd lchelle de la commune

    LE RSEAU LOURD DE TRANSPORT

    EN COMMUN

    Un rseau existant riche et concentr

    essentiellement autour de la gare

    La ville de Noisy-le-Sec est bien pourvue en transports collectifs, desservie par deux mo-des lourds avec une gare qui relie son centre directement Paris.

    Le RER E (Hausmann Saint-Lazare,/ Chelles Gournay).

    Le tramway T1 (Saint-Denis/ Noisy-le-Sec) qui dessert le nord de la commune sur 3 arrts : Pont de Bondy , Petit Noisy et Noisy-le-Sec (terminus la gare). Ce dernier assure un rabattement sur les lignes D et E du RER ainsi que sur les lignes 5, 7 et 13 du mtro.

    Ces deux modes lourds irriguent le centre ville de Noisy-le-Sec avec un niveau doffre lev.

    Offre du tramway T1 en semaine: Amplitude 5h40-0h45, in-tervalle moyen en HP I5 min, intervalle moyen HC 11 min et Intervalle moyen soire 15 mn

    Offre du RER E en semaine: Amplitude 5h15-0h40, intervalle moyen en HP I5 min, intervalle moyen HC 6 min et Intervalle moyen soire 15 30 min

    source : Etude des dplacements de la ville de

    Noisy-le-Sec, mai 2007

    Avec ces deux modes lourds, la gare de Noisy-le-Sec est un ple multimodal de premire im-portance pour lEst parisien.

    Noisy se trouve en dehors du rseau mtro, le mtro le plus proche tant la ligne 5 Bobigny, que lon peut rejoindre par le tramway T1.

    Rseau projet

    Le prolongement du tramway T1 vers la Place Carnot apportera une accessibilit de part et dautre de laxe Jean-Jaurs/ Anatole France.Il modifiera la situation du trafic actuel. Le projet de prolongement de la ligne 11 changera consi-drablement la vie des quartiers sud aujourdhui loigns des transports lourds, notamment le Haut Goulet et le quartier de la Boissire.

    Les stations de Romainville et de Bois-Perrier devraient devenir des ples multimodaux int-grant les bus, le mtro, et le tramway pour la premire et le mtro, le RER et un bus en site propre pour la seconde. Ce projet denvergure

    B - LES TRANSPORTS EN COMMUN

    1 . DPLACEMENTS

  • 59P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    Accessibilts existantes et projetes RER, mtro et tramway

    Accessibilts existantes et projetes 300 m tramway et mtro

    Accessibilts existantes et projetes 1000m mtro et RER

    1 . DPLACEMENTS

    devrait permettre daborder de nouvelles problmatiques pour ces quartiers dentre de ville, de densification aux abords des fu-turs stations de transport en commun et de dveloppement urbain.

    Dautres projets de transport, le ramnage-ment de laxe RN3 en boulevard urbain en vue de larrive du BHNS, larrive de la Tangen-tielle Nord, le prolongement de la ligne 5, le prolongement du tramway T4 jusqu la gare de Noisy-le-Sec... offriront Noisy-Le-Sec, une accessibilit dans les quartiers en limite communale. notamment au nord.

    Accessibilit

    Laccessibilt a t calcule partir de deux aires de desserte de proximit:

    - 300 m rayonnant autour dune station soit 5 min pied

    - 1000 m rayonnant autour dune station soit 15 min pied

    La toile des aires de desserte rvle une efficacit moindre des grands ples de transport du fait des coupures urbaines, no-tamment autour du ple gare.

  • 60 P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    N

    NAccessibilts existantes et projetes 300 m tramway et mtro

    Accessibilts existantes et projetes 1000m mtro et RER

    1 . DPLACEMENTS

    RER

    Tramway

    Mtro

  • 61P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    LE RSEAU DE BUS

    La ville bnficie aussi dun rseau bus ten-du avec 11 lignes qui la desservent, dont une ligne Noctilien.

    Les diffrents tracs sont contraints par le franchissement des coupures et du relief et empruntent les voies primaires et axes structurants locaux

    Il existe les lignes tangentes aux limites communales et les lignes qui traversent le centre ville. Notamment la ligne 545 assure une desserte fine des quartiers du Centre-Ville Mairie et Gare, Langevin et Boissire, se prolongeantjusqu Bagnolet Louise Michel.

    La commune bnficie aussi dune desserte Noctilien (entre 0h15 et 4h35) des quartiers Centre-Ville Mairie et Langevin sur 8 arrts (de la rue du Parc lchangeur de Rosny).

    Accessibilit

    Laccessibilit a t calcule partir dun linaire de 300m de large de part et dautres de la ligne de bus.

    En terme de couverture, la ville est assez bien desservie. mme si la desserte de 300m du quartier de la Boissire est reconsid-rer du fait dun facteur de pnibilit pour les pitons d au relief.

    On note quelques zones qui sont dlaisses comme la cit de la Renardire au Sud et la zone dactivit au Nord.

    N

    Rseau de bus et accessibilt (300m le long de la ligne)

    1 . DPLACEMENTS

  • 62 P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    LA PLAINE ET LES COTEAUX

    Noisy-le-Sec appartient un ensemble gogra-phique stendant des hauteurs de Belleville Fontenay-sous-Bois : un plateau en forme darc, constituant une barrire naturelle entre la valle de la Marne et la Plaine de France, qui, endroit stratgique, servit de support la Route des Forts. Cette organisation du ter-ritoire offre une grande varit de paysages, des cteaux la Plaine.

    Noisy-le-Sec, majoritairement implante en pied des cteaux abrupts, se situe une altitude variant entre 115m au sud et 55m au Nord.

    Le plateau de Romainville au Sud, point le plus haut, est situ en dehors des limites de la

    PARIS

    BELLEVILLE

    N

    Paysage de lEst parisien, le plateau et la Corniche des forts

    CN 51-55m

    CN 111-115m

    FONTENAY-SOUS-BOIS

    A - LES GRANDES ENTITS GOGRAPHIQUES

    2 . PAYSAGE

  • 63P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    2 . PAYSAGE

    Coupures urbaines et topographie

    Perception du relief: nivellement de la rue, creux de la valle, implantation du bti surlev par rapport la rue...

    commune. Au-del de ce plateau, le territoire dcline vers le Nord-Est jusqu la cote 70 o le relief sadoucit, laissant place une dpression jusquau Nord de la commune, au point le plus bas, passage du canal de lOurcq, lextrme Sud de la Plaine de France.

    La Plaine

    Elle constitue le lit o sest ancre la com-mune, partir des deux bourgs de Noisy et de Merlan. A lorigine ouverte sur la Plaine, son dveloppement a t influenc et con-traint par la topographie et larrive succes-sives des infrastructures.

    Aujourdhui la Plaine de Noisy est presque entirement urbanise de part et dautre de ces axes.

    Les cteaux

    Ils constituent un atout gographique fort de Noisy-le-Sec, cependant fragiliss golo-giquement par la prsence de carrires, mais galement par la coupure de lautoroute A3 qui a isol la partie sud de la ville.

    Leurs versants rvlent le territoire com-munal, ayant un impact visuel fort. Ils mul-tiplient des points de vue panoramiques et perspectives lointaines et offrent en retour un cadre vgtal (masses boises du fort et de la Base de Plein Air et de Loisirs).

    Le relief a ainsi marqu lidentit Sud de Noisy, ainsi que son urbanisation : rues en pente, ou suivant les courbes de niveaux, maillage sinueux et discontinu, implantation du bti... Un seul axe principal, la D117, axe historique, qui emprunte le talweg du Haut Goulet, permet de franchir les cteaux, fai-sant le lien entre le point le plus haut et le point plus bas.

    A3Fort de Noisy

    ROMAINVILLE

    BONDY

    MONTREUIL

    BOBIGNY

    ROSNY-SOUS-BOIS

    D116

    D117

    N186

  • 64 P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    LES COUPURES URBAINES

    Lhistoire de Noisy-le-Sec est indissociable de celles des infrastructures de transport. Tout dabord avec le percement du canal de lOurcq au dbut du 19 sicle, puis larri-ve du chemin de fer au milieu du 19sicle, qui marque le dbut du dveloppement urbain et impacte dfinitivement la commune par les larges emprises de la gare de triage. LA3 et A86 imposeront leurs empreintes plus dun sicle aprs.

    Aujourdhui, le rseau ferr, le canal de lOurcq, les infrastructures autoroutires A3 et A86 et le fort de Noisy, reprsentent prs d1/4 de la surface du territoire communal.

    Les rseaux ferrs et autoroutiers

    Les faisceaux ferrs reprsentent une vri-table coupure, doubles au Nord par le canal de lOurcq et la nationale 3; ces coupures crent galement de grands vides et des ou-vertures sur le territoire, dgageant des ho-rizons et des faades urbaines. .

    Coupures urbaines

    Morcellement de la commune:

    2

    1

    1

    23

    Les voies ferres, ouvertures et faades urbaines [1] Les autoroutes, ici le viaduc de lA86 et friche vgtalise [2] Le fort de Noisy, encercl de masse boise, point de repre [3]

    Cheminde

    fer

    de

    Grande

    Ceinture(Ligne

    complmentaire

    deBobigny

    Sucy-Bonneuil)

    Chemin

    de

    fer

    de

    Paris

    Mulhouse

    Chemin defer

    deBondy

    Aulnay-sous-Bois

    Chemin de

    Ferde

    Paris

    Strasbourg

    Chemin

    de

    fer

    de

    Grande

    Ceinture

    Cheminde

    fer

    de

    Grande

    Ceinture

    Chemin

    de

    fer

    de

    Paris

    Mulhouse

    Cheminde

    ferde

    Bondy

    Aulnay-sous-Bois

    Cheminde

    ferde

    Paris

    Mulhouse

    Cheminde fer de

    Paris

    Strasbourg

    Cheminde

    ferde

    Grande

    Ceinture

    Chemin

    de

    ferde

    Grande

    Ceinture

    Chemin de fer de Paris Strasbourg et Mulhouse

    Cheminde fer

    de Paris Stas

    bourg et Mulhouse

    Chemin

    de fer

    de Grande

    Ceinture

    Chemin

    de

    ferde

    Grande

    Ceint

    ure

    Chemin de fer deParis Strasbourg et Mulhouse

    Chemin de fer de Grande

    Ceinture

    Chemin

    de

    fer

    deGrande

    Ceinture

    Cheminde

    ferde

    Paris Mulhouse

    Cheminde

    ferde

    GrandeCeinture

    (LigneComplmentaire

    deBobigny

    Sucy

    Bonneuil)

    Cheminde

    ferde

    GrandeCeinture

    (Lignecomplmentaire

    deBobigny

    aSucy

    Bonneuil)

    Cheminde

    ferde

    Paris

    Cheminde

    ferde

    Paris

    Cheminde

    ferde

    Bondy

    StrasbourgMulhouse

    Aulnay-sous-Bois

    Chemin de fer de Grande Ceinture

    Chemin de fer de Grande Ceinture

    Chemin de Paris Belfort

    0 100 200 50050 MTRES

    Coupures et franchissements locaux et intercommunaux

    BOBIGNY

    ROMAINVILLE

    ROSNY/BOIS

    BONDY

    N3

    D 117D 40

    N 186

    D 116

    D 41

    MONTREUIL

    A3

    Canal de l

    Ourcq

    Morcellement et franchissements

    Les autoroutes gnrent des coupures visuelles plus importantes peut-tre parce que la voiture a un impact plus ngatif que le train. Pourtant, certains viaducs reprsentent des ouvrages dart de qualit qui pourraient tre aisment mis en valeur. De mme les talus aujourdhui en friche pourraient constituer une prsence vgtale dans les quartiers. Ce qui est plus dvalorisant, ce sont les murs anti-bruit et les changeurs.

    Morcellement de la commune

    Consquence de ces ouvrages dinfrastructu-res de transport, la commune de Noisy-Le-Sec est divise en 7 morceaux dissocis. LA3, au Sud, isole le quartier des cteaux de la Bois-sire, scinde les cits de logements collectifs Aviateur (Langevin sud) et les Provinces (Quartier Boissire) qui longent les talus auto-routiers.

    A86

    N3BONDY

    ROMAINVILLE

    MONTREUIL

    ROSNY/BOIS

    BOBIGNY

    2 . PAYSAGE

  • 65P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    Les talus en friche ou amnags en square pour jeux pour enfants, cit des Aviateurs...

    Les franchissements, sous le viaduc de lautoroute A86 et sous le remblais de lA3

    Les confrontations du bti et des infrastructures

    Les limites, ici, cran de protection vgtal : voie en impasse, chemin pitonnier en limite durbanisation

    Franchissements et limites

    Le paysage communal se trouve trs ferm et contraint au nord, lest et au sud et ouvert louest. Les franchissements des infrastructures, sous viaduc, par tunnel ou pont, constituent des squences anxiognes par manque damnagements adquats, am-nagements favorisant les pitons, clairage..

    Les franges urbaines

    Le long des coupures, principalement le long des autoroutes, les franges urbaines marquent les limites de la ville : physiques mais galement administratives ( lEst el-les concident avec la limite communale). Les premiers abords sont vgtaliss, crant un cran de protection, en friche ou amnag, avec lurbanisation (qui peut tre trs pro-che des ouvrages, exemple du quartier de la Boissire). Au Nord, on observe une confron-tation directe, voire une imbrication, du tissu urbain et des infrastructures, focalisant des points critiques de cohabitation.

    Pour le quartier du Petit Noisy, limpact des coupures est si fort, le quartier si morcel, que le paysage ferr participe compltement la fabrication de lespace urbain. Les rues qui longent le faisceau ferr, Alsace Lorraine et Strasbourg, offre un paysage indit.

    2 . PAYSAGE

  • 66 P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    0 100 200 50050 MTRES

    Horizons larges

    On a vu prcdemment le rle assur par le relief dans lidentit de Noisy-le-Sec, qui bnficie par sa situation gographique de vues panoramiques, sur la Plaine de France. Le quartier de la Boissire constitue un vri-table belvdres le long de la corniche.

    Depuis les ponts ou au pied de grands es-paces ouverts (espaces dgags de voies fer-rs, mais galement du stade Allende ou du nouveau cimetire de la Boissire), les vues imprenables se dgagent.

    Vues cadres lointaines

    En dautres points, longeant les courbes de niveaux (ou lignes de vues), dautres vues se dgagent entre les btiments. Limplantation discontinue rythme des perces qui laissent percevoir en premier plan la profondeur de la parcelle et les jardins privs.

    Les grandes perces des axes structurants permettent galement dapprhender la ville dans sa profondeur et de rapprocher diffrents points de la commune.

    Toutes ces vues et horizons lointains, aident la comprhension de la gographie et de la for-mation urbaine du territoire. Elles permettent une perception en volume de la ville. Noisy-le-Sec-peut en effet sapprhender den haut comme den bas, depuis de multiples points.

    Points repres

    Les constructions hautes, ensembles collectifs de la reconstruction, notamment les tours, sont mis en scne par le relief et les vues lointai-nes. Les alignements darbres (alignement du canal de lOurcq et de la Nationale 3), les mas-ses boises des cteaux et toutes prsence vgtale structure se trouve mise en valeur par les horizons dgags.

    Les infrastructures

    Outre leffet de vitrine de la ville perue de-puis le RER, les gares et les changeurs ont pour effet de multiplier les points de vue ex-trieurs sur la commune. Les infrastructures constituent des vritables lieux de lecture de la ville, quil est important de prendre en comp-te dans limage que la ville offre aux usagers des transports.

    B - LES HORIZONS PAYSAGES

    2 . PAYSAGE

  • 67P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    Vue panoramique depuis le boulevard Gabriel Pri [1]

    Vues panoramiques depuis le bas du nouveau cimetire [2]

    Vue panoramique depuis la rue Emile Zola [3]

    Vue panoramique depis le pont de lavenue de Rosny (RN 186), espaces ouverts des voies ferres [5]

    Vue panoramique , depuis le pont Jean Jaurs, espaces ouverts des voies ferres [4]

    2

    1

    3

    5

    4

    VUES PANORAMIQUES ET ESPACES OUVERTS

    2 . PAYSAGE

  • 68 P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    Perspective du bvd Michelet (RD 41) [1] Perspective de la rue Jean Jaurs ( RD 117) [2]

    Perspective de la rue du Parc (RD 40) [3] Perspective de la rue du Plateau [4]

    Perce visuelle rue de la Renaissance Franaise [7]

    21

    3

    74

    Perce visuelle rue de la sente Ferrand [6]

    8

    PERSPECTIVES ET PERCES VISUELLES

    Perce visuelle rue de la Chasse [8]

    Perspective de la rue Emilie Zola [ 5]

    5

    6

    2 . PAYSAGE

  • 69P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    Btiments repres de la Renardire [1] Btiments repres du Londeau [2]

    Btiments repres collectifs de la rue Brment [3] Btiments repres collectifs du centre ville mairie [4]

    2

    1

    34

    BTIMENTS REPERES

    Btiments repres collectifs de la rue Jean Renoir [5]

    5

    2 . PAYSAGE

  • 70 P L U V i l l e d e N o i s y - l e - S e c P I C E 1 - 1 .1 Diagnost i c

    0 100 200 50050 MTRES

    Les boisements des cteaux, vue depuis le RER [1]

    Les boisements des cteaux [2]

    Friches des abords de lautoroute A3 [3]

    Voies ferres [4]

    3

    1

    2

    4

    CHELLE TERRITORIALELe paysage lchelle du territoire se com-pose principalement du boisement des cteaux et des friches vgtalises des infrastruc-tures.

    La corniche des forts

    Les cteaux, qui lchelle de lEst parisien marquent la trame verte rgionale de la cor-niche des forts, prsentent lchelle de la commune une interruption de cette continuit paysagre. Elle se constitue de 3 poches ver-tes successives interrompues par lurbanisa-tion des valles : la Base Plein Air de Loisirs, le fort de Noisy et, en projet, le parc linaire de la ZAC des Guillaumes.

    Si le quartier du Haut Goulet maintient plus ou moins un lien paysager travers les jar-dins potagers des pavillonnaires, issus du parcellaire agricole en lanire, le paysage du quartier de la Boissire, quant lui, a t altr.

    Les dlaisss verts

    Jardin domestique, appropriation des abords des voies ferres [4]Voies ferres [4]

    Les infrastructures engendrent des friches vgtales. Principalement, les voies ferres dgagent de grandes surfaces vgtalises linaires accompagnant les voies de chemins de fer. Elles crent une respiration verte entre les deux parties de No