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CT

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Françoise Mbarga

Portrait d’une bosseuse acharnée

Assurance Santé

Les précisions de la DG de Generalia

PNI du Cameroun

Interface et Cap Gemini sur le terrain

NOS EQUIPES A PIED D’ŒUVRE

Le 16 Septembre 2015, s’est tenue à Yaoundé, à l’hôtel Hilton, la réunion de cadrage de la mission d’étude en vue de la réalisation du Plan National Informatique du Cameroun, sous la présidence effective du Ministre

des Finances, Monsieur Alamine Ousmane Mey. La ténue de cette réunion a consacré le début effectif des travaux de cette mission dont l’issue est programmée pour la fin de l’année en cours. En termes de contenus, la mission d’Etude en vue de l’Elabora­tion du Plan National Informatique confiée à Interface consiste, pour l’essentiel, à en améliorer la compréhension, de clarifier tous les contours en définissant avec précision le contexte et les enjeux, les objectifs assignés, les résultats attendus, le planning actualisé, les contraintes et risques identifiés ainsi que les facteurs clés de succès y afférents. Ladite mission est conduite en partenariat avec Capgemini Consulting, le numéro 1 mondial du conseil en stratégie SI, dont le Directeur Secteur Gouvernement, Monsieur Nicolas Desmoulins, et bien d’autres cadres, séjournent de manière régulière depuis quelques temps au Cameroun. A titre de rappel, le Plan National Informatique (PNI) est à la fois un instrument, une méthode et un référentiel organisés, planifiés, évolutifs et confinés dans un document de référence qui permet de mieux appréhender les systèmes d’information d’un Etat, d’en mesurer l’état, d’en organiser le développement et de poser les fondements pour les prochaines itérations.

Stéphanie Eloumba

PER FORMANCE

PNI :

Une saine gestion de l’Etat ne peut être assurée que si elle se repose sur des systèmes informatiques modernes et performants qui réduisent le nombre d’applications utilisées, le nombre d’interfaces entre ces applications, garantissant l’unicité des données dans les systèmes.La construction d’une informatique intégrée et l’organisation de l’informatique en vue d’une mutualisation

des ressources devraient s’appuyer dès lors sur un outil global bien planifié et organisé. Cet outil, à l’échelle de l’Etat est le Plan National Informatique. Il devra être la boussole qui oriente efficacement les politiques en matière d’informatisation. Le Gouvernement de la République a ainsi pris la décision d’organiser, de planifier, de rationaliser et d’harmoniser le processus de transformation numérique du pays afin d’améliorer le service rendu aux usagers. Pour ce faire, il a lancé une consultation qui a abouti à la sélection de la société Interface S.A. pour conduire l’étude en vue de l’élabora­tion du Plan National Informatique du Cameroun.Je me réjouis de ce que le Gouvernement, faisant suite aux hautes orientations du Premier Ministre, Chef du Gouverne­ment, relativement à l’utilisation de l’expertise nationale dans les grands projets, a retenu une entreprise de droit camerounais pour l’accompagner dans la réalisation d’un projet de cette importance pour le développement du Cameroun. Je voudrais ici saisir l’opportunité pour adresser mes sincères félicitations à la société Interface S.A. qui a su se démarquer au terme de ce processus de sélection très compétitif et bénéficier de la confiance du gouvernement pour cette commande publique.’’

Je me réjouis de ce que le Gouvernement a retenu une entreprise

de droit camerounais pour l’accompagner dans la réalisation d’un projet de cette importance pour le développement du Cameroun.

ALAMINE OUSMANE MEY, MINISTRE DES FINANCES*

* Extraits du discours du ministre des finances à l’occasion de la réunion de cadrage de l’étude en vue de l’élaboration du plan national informatique (PNI) du Cameroun.

PER FORMANCE

PNI : NOS EQUIPES A PIED D’ŒUVRE

Capgemini Consulting s’engage s u r l e m a rc h é a f r i c a i n , porteur d’importants enjeux de croissance et de développe­

ment. Nous souhaitons mettre à disposition notre expérience et notre expertise dans la transformation digitale, en tant que levier de progrès pour les économies et les services publics de la région.La mobilisation du levier informatique dans les administrations, s’il est correcte­ment piloté, permet d’améliorer l’efficaci­té de l’action publique, de mieux maîtriser les dépenses publiques, de renforcer

la gouvernance par le développement d’une société de l’information et de la communication. Le développement des TIC, s’ils répondent correctement aux besoins, est aussi un facteur de déve­loppement de la formation, de l’emploi et de la croissance.C’est dans ce cadre que nous avons choisi de travailler en partenariat avec Interface au Cameroun, qui apporte sa connaissance des enjeux technolo­giques et du contexte national. Ce partenariat avec Interface permettra donc d’implémenter dans la durée une stratégie SI au plus près des besoins et des attentes de l’administration, qui puisse servir au mieux les objectifs de croissance et d’emploi du Cameroun.

Le partenariat avec Interface permettra d’implémenter

dans la durée une stratégie SI au plus près des besoins.

NICOLAS DESMOULINS

PER FORMANCE

DIRECTEUR / SECTEUR GOUVERNEMENTCAP GEMINI CONSULTING

PNI : NOS EQUIPES A PIED D’ŒUVRE

ENTRENOUS

FRANÇOISE MBARGAPETITES HISTOIRES D’UNE BOSSEUSE ACHARNÉE…

Business Developer à Interface, F r a n ç o i s e Mbarga a grimpé

les échelons à force de travail et de sacrifices. Rien dans son modeste parcours scolaire ne la prédestinait pourtant à la carrière de commerciale qu’elle a si brillamment embrassée. O r i g i n a i r e d u S u d Cameroun, Françoise Mbarga se définit avant tout comme une gagneuse : une volonté de fer qui lui a permis de faire ses preuves, même quand tout le monde doutait d’elle et un côté bosseuse dé­terminée qu’elle­même ignorait. Si elle nous confie avoir fait des bons choix dans sa vie, elle avoue aussi, très modestement, avoir que lque s fo is bénéficié d’une bonne dose de chance. Passion­née par tout ce qu’elle entreprend, Françoise s’applique avec rigueur et pragmatisme dans son travail. La ‘‘mère’’, comme l’appel­lent affectueusement ses collègues de Yaoundé, débute sa carrière à Interface en tant qu’ap­porteuse d’affaires free­l ance e n ju in 2 008, activité qu’elle mènera deux ans durant au sein du groupe. La tâche est rude, confie­t­elle, car comme tout début dans une activité totalement nouvelle, elle n’a pour seul atout que son carnet d’adresses. Cependant, et malgré des ventes la­borieuses, voir ridicules,

elle refuse de baisser les bras et redouble d’efforts, n’hésitant pas quelques fois à aller jusqu’au bout d’elle­même.Les premiers lauriers arrivent en 2010. Voyant le dévouement avec lequel elle s’adonne à son tra­vail, le CEO lui donne sa chance en l’intégrant comme commerciale pleine et reconnue à Interface. Deux ans plus tard, elle est même promue au p o s t e d e M a r k e t

Developer. Ceux qui ont cru que Françoise se s a t i s fe ra i t d e c e t t e promotion se sont lour­dement trompés. Avide d’acquérir de l’expérience et d’engranger de meil­leurs atouts, elle ne s’en­dort pas sur ses lauriers et multiplie les efforts, s’adonnant avec amour et passion à ce métier qu’elle apprécie encore plus. Au fur et à mesure qu’elle évolue, elle gagne en assurance, au point

de figurer parmi les meilleurs vendeurs du groupe en fin d’année dernière. Sa promotion en juin 2015 au poste de Business Developer ne serait­elle pas la re­connaissance du travail abattu en 2014 ? Rien n’est moins sûr. Mais avant la reconnais­sance et de nombreux lauriers gagnés haut la main, l’histoire de Fran­çoise au sein du groupe n’a toujours pas été

simple. Titulaire d’un CAM (équivalent du CAP en cuisine), elle dit avoir souffert, surtout au dé­but, du peu de respect et de considération de certains collègues qui lui faisaient clairement comprendre que ‘‘c’est le diplôme qui vend’’, qu’elle n’était pas à sa place ici, etc. Elle rêve de voir changer ce type de com­portement et encourage les jeunes à plus oser et à être plus en assurance, même s’ils ne sont pas toujours convenablement outillés.Côté vie privée, les choses ne se sont non plus pas­sées comme elle aurait souhaité. Veuve depuis 2001, date à laquelle elle perd son époux, elle se retrouve du jour au lendemain à la tête d’une famille de 07 enfants qu’elle continue d’ailleurs d’élever toute seule. Elle peut en être fière et même s’en vanter. Car ils ont aujourd’hui plutôt bien réussi leur vie et même qu’ils ont fait d’elle une heureuse grande mère de 08 petits­fils. Et quand vient l’heure du repos de la guerrière, elle a de petits plaisirs simples de la vie, comme aller à la messe le dimanche, re garder l ’émi ss ion ‘ ‘Canapé Rouge’ ’ de Michel Drucker sur France 2 qu’elle apprécie parti­culièrement, ou encore visionner la chaîne E! News. Comme quoi les potins de stars l’intéres­sent aussi. Il n’y a pas que le boulot dans la vie ! S.E.

COMPETITIVITE

ROAD TO DIGITAL NOTRE PLATEFORME D’EMAILING EST PRÊTE !

Mailo ’ ’, c ’est le nom que lu i ont donné ses concepteurs, en l’occurrence l’équipe

‘‘Web Développement’’ basée au 3ème étage de l’immeuble siège à Douala. Conçu avec des outils de développement, langage serveur et interaction graphique tels PHP, my SQL, HTLM 5, CSS3, JQuery, etc., notre nouvelle plateforme de délivrabilité est pour ainsi dire à la pointe de la technologie et permet d’envoyer des messages sous des formats multiples (Texte, HTML, FLASH, SON, VIDEO).Désormais au cœur de notre stratégie de marketing direct, Mailo servira également de suppor t à cer taines opérations de communication, de même qu’il pourrait être utilisé pour la gestion de notre SAV. Passée l’étape de la conception et des tests, le plus gros défi à relever sera sans doute celui de disposer d’un environnement d’envoi sain et rapide ; nous entendons à cet effet mettre un point d’honneur à respecter les normes de sécurité les plus strictes et faire en sorte que les best practices soient appliquées et les législations respectées. Aucun souci de ce

côté, rassurent les membres de l’équipe Web développement dont certains sont spécialisés en délivrabilité. Ils seront à tout moment ‘‘disponibles pour guider les pas de l’équipe marketing et les aider à gérer leurs listes et leurs contenus’’, pour une meilleure délivra­bilité au quotidien.Au fait, pourquoi donc un tel outil, Interface en a­t­elle réellement besoin ? Même si certains peuvent légitimement s’interroger sur

l’efficacité d’un tel outil, il n’en demeure pas moins vrai que la réponse est pourtant évidente. En effet, notre Groupe est une ESN (Entreprise de Services du Numérique) qui adresse exclusivement le marché corporatif en Afrique, principalement l’Afrique au Sud du Sahara. Si l’on pouvait encore douter de l’efficacité d’un tel outil jugé plutôt snob dans notre environnement il y a une dizaine d’années, le taux de pénétration d’internet sans cesse croissant et l ’évolution des habitudes de consommation de ce media sous nos cieux en a fait l’une des armes les plus redoutables du présent et du futur en matière de marketing direct.Que d’avantages : qualifier au mieux nos données clients, sélectionner des cibles à l’aide de critères très fins, maximiser l’effica­cité de nos campagnes en touchant unique­ment un public correspondant au profil type que nous recherchons, suivre l’évolution via des statistiques automatiques… Autant d’opportunités à 0F (en plus) qui sont offertes. Finalement, la vraie question ne serait­elle pas : Interface peut­elle se passer d’un tel outil ?

La rédaction

Désormais au cœur de notre stratégie de

marketing direct, Mailo servira également de support à certaines opérations de communication...

CAR NETS

LAURE DJOKOLes assurés d’interface peuvent nous adresser des requêtes en cas d’insatisfaction vis-à-vis de nos services ou prestations’’

La Directrice Générale de Généralia Assurances joue la carte de la transparence avec les assurés d’Interface.

IM : Mme Djoko, quel contenu donnez-vous au jargon ‘‘frais de maternité’’ ? Concrète-ment, lorsqu’on parle de prime de 150 000 FCFA/an, est-ce que cette somme désigne exclusivement les frais d’accouchement ou alors les soins préna-taux, les frais d’examens et autres y sont également inclus ?LD : On entend par ‘ ‘Frais de maternité’ ’ les dépenses liées à l’accouchement et exclusivement à l’accouchement ; ainsi dans la po­lice santé d’Interface, les frais de maternités sont détaillés comme suit : • Maternité simple : FCFA 150 000• Maternité gémellaire : Comme la maladie• Maternité chirurgicale : Comme la maladieEn d’autres termes, seule la maternité simple est plafonnée à 150 000 F tandis que les maternités gémellaire & chirurgicale sont gérées comme toute autre affection et sont donc couvertes aux frais réels. Ainsi donc, les examens de toute nature, les frais pré et post natals, les médica­ments et autres ne sont pas inclus dans les frais de maternité ; ces dépenses sont également rembour­sées aux frais réels.

Nombreux sont les assurés d’Interface qui affirment rencontrer beaucoup de difficultés avec le plateau santé Allianz dont les agents ne semblent pas toujours être au courant du contenu de notre police d’assurance. Quel type de breefing reçoivent-ils à ce propos, et comment comptez-vous vous y prendre pour réguler leur activité ?J ’avoue que j ’aurai bien aimé connaitre la nature des difficultés dont il est question afin de vous donner des réponses concrètes. Qu’à cela ne tienne, nous voulons quand même attirer l’attention des assurés d’Interface sur la conduite à tenir lorsque vous appelez le plateau santé Allianz : 1) Présentez­vous d’abord comme INTERFACE, c’est le souscripteur2) Ensuite donnez votre nom en tant qu’Assuré.Il est clair que si vous faites l’opé­ration à l ’inverse cela rendra l’indentification difficile. Ainsi, si vous appelez le plateau et vous vous présentez en donnant votre nom, il sera difficile de le retrouver en machine ; par contre en disant INTERFACE, l’agent retrouve vite le dossier et en déroulant le fichier il vous identifie facilement ;Pour ce qui est de vos conjoints & enfants , la procédure est la suivante en cas d’appel : 1) L’appelant se présente d’abord comme INTERFACE2) Ensuite donne le nom de l’assuré

Principal qui est son conjoint ou parent salarié d’INTERFACE3) Enfin il donne son propre nom (assuré secondaire) En cas d’insatisfaction vis-à-vis de vos services ou prestations, quelles sont les voies de recours pour un assuré ?En cas d’insatisfaction vis­à­vis de nos services ou prestations, l’assuré a le droit de nous adresser une

requête sous la coordination du gestionnaire de votre police santé en interne chez INTERFACE et de concert avec ALLIANZ, nous trouverons une solution dans les délais appropriés ; Vous pouvez également appeler GENERALIA pour avoir la conduite à tenir en cas de problèmes.

Quels sont les mesures prises pour nos collègues qui sont sur des sites à l’étranger ? Quelles sont notamment les prestations auxquelles ils ont droit ?Les agents INTERFACE qui travail­lent à l’étranger sont assurés dans les mêmes conditions que ceux du Cameroun. Toutefois, leur prise en charge directe n’est possible que pour les cas jugés critiques.Ceux­ci devront donc à chaque fois payer pour toute prestation à l’étranger et les remboursements seront effectués une fois que les justificatifs nous seront transmis.Dans tous les cas, nos équipes restent à votre entière disposition pour tout besoin ou information complémen­taire. Entretien mené par S.E.

Ils nous ontrejoints ce mois

Naissances

TAKIANPI Yves, Ingénieur Informaticien, Projet Application, SiègeSIBEUFEU Dimitri, Ingénieur Informaticien, Projet Application, Siège POUTONG Thierry, Ingénieur Informaticien, Projet Application, Siège

Le 09 Septembre dernier, Moustapha OUSMANE (SAV, Interface Tchad) a donné naissance à une fille.

Le 15 Septembre dernier, Patrice NYEMB (Market Developer, Interface Siège) a donné naissance à une fille prénommée Cassandra.Mères et enfants se portent bien. Félicitations aux heureux parents et bienvenue à ses bout ’choux !

NANA NGONGANG Christian, Ingénieur Informaticien, Projet Application, Siège NGANING Mathilde, Assistante Administrative, SiègeSILE NJIMI Carelle, Business Developer , LogisDAMA FOUDA Jean Paul, Business Developer, Logis

sur la table, est la position idéale. Le pire, en revanche, est d’étirer son bras pour tenir la souris, ou de ne laisser reposer que son poignet sur la table. ‘‘Contrairement aux idées reçues, le repose­poignet pour la souris ne sert stricte­ment à rien’’, précise l’expert.

Soigner ses yeux

Aucune étude n’a mis en évidence un quelconque impact du travail devant écran sur la vue à long terme. Mais regarder alternativement et en permanence des zones si­tuées à des distances diffé­rentes ­ l’écran, le clavier et parfois un document ­ solli­cite beaucoup les yeux. Cette fatigue visuelle peut faire bais­ser la vue momentanément, le temps que l’œil se repose, mais aussi générer des pico­tements, des maux de tête, assécher les yeux... A moins de prendre des cours de dac­tylographie, il est difficile de faire autrement ! Mais il est possible de limiter la casse en évitant de placer son bureau face à une fenêtre, ce qui créerait un contraste de luminosité trop important entre l’écran et son arrière­fond, ou au contraire face à un mur. Dans ce cas, l’œil ne peut pas se reposer en regardant au loin. Il est enfin nécessaire d ’interrompre régulièrement son travail sur ordinateur.

Voici cinq conseils pour conserver une bonne santé au bureau

VIVRE MIEUX

Se lever cinq minutestoutes les heures

Le travail sédentaire est un véritable fléau. Selon une récente étude américaine, rester assis huit heures par jour augmente le risque de mourir prématurément de 15%. Rester statique gêne la circulation sanguine : le rythme cardiaque ralentit, les muscles sont moins bien irrigués... Moins sollicités, les muscles, les os, les tendons

et les ligaments sont aussi plus fragiles. Pour éviter ces inconvé­nients, il est important de se lever et de faire une pause d’environ cinq minutes toutes les heures. L’usage d’un siège avec dossier amovible permet aussi de bouger régulièrement tout en restant assis. Aux Etats­Unis, certaines entreprises de la Sillicon Valley ont adopté le ‘‘bureau assis­debout’’, plus haut que le bureau ordinaire et qui permet de passer plus fré­quemment de la position assise à la position debout. Si ces bureaux sont efficaces, ils restent encore peu répandus ou pas du tout : 95% des bureaux restent des postes traditionnels.

Marcher ou pédaler pour aller travailler.

‘‘Bien dormir, bien manger et faire du sport, c’est le trio gagnant pour conserver une bonne santé’ ’, résume Anne­Sophie Godon, directrice de la prévention au sein du groupe de protection sociale Malakoff Médéric. Les Français par exemple, ont peu à peu pris

Eviter de déjeuner à

son bureau. Déjeuner devant l’écran cumule les inconvénients :

celui de rester statique, de perdre en concentration... Surtout, on fait moins attention à ce qu’on avale... et on grignote ensuite. ‘‘Quand on mange vite, on n’a pas le temps de se sentir rassasié. La sensation de satiété n’intervient qu’au bout d’un quart d’heure

conscience de l’importance de pratiquer une activité sportive régulière : 47% des salariés inter­rogés par un groupe d’assurance santé et de retraite complémentaire pratique une activité physique légère (marche ou vélo) au moins 30 minutes par jour plusieurs fois par semaine, contre 30% en 2000. Et 36% pratiquent un sport au moins une fois par semaine, contre 28% il y a 14 ans. ‘‘A choisir, il vaut mieux opter pour la première option. Une activité régulière et d’endurance est nettement plus profitable qu’un effort intense et ponctuel’’, précise­t­elle.

environ. Et quand on mange devant son ordinateur, c’est pire : on ne fait même pas attention à ce qu’on avale’’, explique Patrick Serog, médecin du travail. Pour­tant, la pause déjeuner se réduit comme peau de chagrin. Alors que les salariés s’arrêtaient volontiers plus d’une heure et demie pour se sustenter dans les années 1990, ils ne consacrent désormais pas plus de 22 minutes en moyenne à ce rituel. Toujours selon Malakoff Médéric, 46% des salariés et 55% des moins de 30 ans déclarent aujourd’hui grigno­ter entre les repas. Une mauvaise nouvelle quand on sait que c’est un facteur d’obésité... et de caries !

DE TENTE

Plusieurs études pointent les effets nocifs, à court et à long terme, d’un travail de bureau sédentaire. Rester assis plus de huit heures par jour aug-mente de 15% le risque de mortalité. Aussi voici quelques conseils pratiques pour limiter et conserver une bonne santé au bureau.

Adopter une bonne position de travail... ...vous évitera des douleurs au dos, au cou ou au poignet qui peuvent être gênantes, voire handicapantes. Bien se tenir signifie d’abord ne pas être tordu devant son poste de travail mais se tenir bien face à lui, les jambes décroisées pour que le sang circule au mieux. Les pieds doivent être à plat sur le sol et le dos, ni trop avachi ni trop droit, bien appuyé sur le siège.La position de l’écran a égale­ment son importance: il doit être fixé de telle sorte que sa bordure haute soit à la hauteur des yeux. C’est la position idéale pour éviter de relever le men­ton ou de trop baisser la tête, ‘‘des positions qui génèrent des douleurs dans la nuque lorsqu’elles sont répétées’’, avertit François Cail, physio­logiste à l’INRS.Enfin, pour s’éviter le dou­loureux syndrome du canal carpien, il est important de ne pas s’appuyer trop longtemps sur l’intérieur du poignet, riche en tendons qui compri­ment le nerf lorsqu’ils s’en­flamment. Tenir sa souris à angle droit avec le corps ou devant soi, le coude reposant