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49* Allée. - N* 83. rinlssui le Diiucke el lé Jeifl. Jei4il7 0 é N i| Prix de rUoineuent. Un a n .................... H fr. SU mois ................ 1 »» Trois mois A » COURRIER DE flizU rAWUMIflÉt^ r«VB 1.S BiPABnUHY I Udu 49 fr. Six mois 8 »» Trois'noif ....... 4M r s i x OEM IIIIIEBTIONS eme et en «losag»'', ratitis. iMtalog:!! traiionBé. APins. ui<|uef iC«. — • j iiwr 11 Annonce» La ligne, 0,20 c. — L'annonce an-Aewou» dt 5 Ugnae, 1 fr. Réclame» : La ligne, 0,40 c. — Ba U t» dleen, 0,50 c. Je me vois, à mon grand regret, contraint de décliner en ce moment toute candidature. Pendant plus d** hnit années j'ai donné Ala ville d<* Brauvaie et au dépaileinont de l’Oiee mon temps, ma bonne volonié, ran forces, m» mettant à la disposition, sans préoccupation d'opinion politique, de tous ceux que je pou vais siTvir, ne donnant satisfaciion ni aux liai- nes, ni aux rancunes; je me retire avec la cons cience d’avoif fait tous mes elTorts pour remplir mon rôle de bon citoyen. J’ai cru devoir laire coinallre avant la pé riode électoraid mes inlentiot»', afin que les élec teurs disposés A me conserver leur confiance ne puii>senl être surpris, Jo les remercie et je les adjure de s'unir, de si* discijiliner A r«xemple de leurs adversaires, et de dcleiidre avec énergie les principi's coiiservatrurs sans lesquels aucun giiuvenit-ineiil ne peut rien, qu'il soit Républi que on Monan liie. Que les éUcteurs auxquels je m'adresse n’aient devant les yeux qu’un dra peau, celiii de la France, el qu'ils s’appliquent chaque jour à fortilier, plus edcere par dos actes qiio par cl&i paroles, cette armée conservatrice dans les rangs du laquelle je m'honorerai tou jours, quelle que soit sa fortune, de compter comme soldat. Vouillex rcevoir. Monsieur le Directeur, l’expression île mes smtimenls les plus distin gués. G** DE Maluerbb. Déflisé^meiil de AI. Aaliri-licqiie. Compiégne, le 15 octobre 1878. Monsieur le Directeur, La publication du décret qui convoque les comeiU municipaux pour la nomination des délé^niés sénatortHUX, ouvre la période dans la quelle doit être renouvelé le premier tiers sor tant des membres du Sénat, Le département do l'Oise se trouve compris dans cette fraction el le mandat dont j'avais été investi se trouve ainsi arrivé à son terme. L’étal (ort altéré de ma santé ne me permet plus de convacr<T aux fonctions publiqu s, une activité qui soit A la hauteur de mon dcvou'- ment, el je dois renoncer à me présenter .lux sulTrages de mes électeuis. J’di cherché .“ i m'mspircr dans mes travaux I^islaiKs des seniiments qui semblaient avoir dirigé leur vote en ma faveur et c'ost dans le srns du maintien d’une République modérés que j’y ai toujours pris part; je crois avoir ainsi répondu aux vues du plus grand n< mbre d’entre eux. Je viens vous prier, Monsieur le Directeur, de vouloir bien me prêter la publicité de votre journal pour faire connaltie ma déterminatioD et offrir l'expreasion de ma profonde reconnais sance à tous ceux qui m’avaient fait l'honneur de me chobir pour leur mandataire. Veuillez recevoir, Monsieur le Directeur, l'assurance de mes sentiments aussi distingués que dévoué.->. ADBRILICQrB. Elections sénatoriales. Rëanieti du l«5 A Seuli*. Hardi dernier, le Comité d'arrondlsi^emenl composé des délégués Fiemmi''s dan- l'assembli'ie plénière du 6 4-onr.iut, a b nu une sémce à l'hô tel du Grand-Cerf. La réunion a pris diverses résolutions et a procédé A la nomination des cinq délégués de farrundisseroent de Senlis au Cuinitu dépaitc- Biental chargé de la préparation des élections sénatoriales; l.es cinq déU^(ié<^ nommés .sont : HH. Frantk Ghouveau, dé; nié. De Caix de Saint-Ayiiiour, ccnseiMer général. Sernn, con-spiller général. E. Dupuis, président du Conseil d’arron dissement . Thirion, propriétaire à S' nlis. nëam ion «lu t*.B «elohrc, A Ucauvaia». I Les députés, conseillers généraux et conseil lers d'arrondisiement républicahis de l’Oise, réunis ABeauvai><, le 24 août dernier, avalent décidé que des comités seraient formés dans chaque arrondi^semenl «l que ces comités choi siraient cinq personne' qui ieraienl partie du comité dé|>arlemental chargé, au nombre de vingt membres, de préparer les élections séna- loriales républicaines. En exécution de celte décision, une réunion a eu lieu te samedi 12 octobi-e, à Beauvais, sur riDiÜative du députe et des i-on-seillers généraux républicains de 1 arronilissemeiiL Voici le procès- verbal de cette réunion : • Ta samedi 12 octobre courant, une réunion a été tenue à Brauvais, salle du Théâtre, sur la convocation de M. D»ude.ville, député, de coii- teillers généraux et de conseillers d'arroiiilûse- ment. ■ Tous les cantons de l'arrondissement étaient représentés far un grand nombre d élec teurs notables. • Après avoir décidé que le bureau se com poserait du député el de« coiiEeilhrs généraux Ï résents, la réunion, après di!‘cu^8lon, et à unanimité, a pris les mesures et adopté les ré- wlolioM suivantes, quelle a décidé de pu blier : « 1* Un comité a été formé, composé du dé buté, de-( conseillers généraux et dar ondisse^ ment républicains et de six membi^s pour cha cun di« cantons de l’arrondissement. Ce comité a été chaigé de désigner les cmq membn«qui représenteront l'arrundheemenl dans le comité départemental. Il a, de plus, reçu mission de préparer, par lots les moyens de propagande qu’il jugera Apropos d'employer, rèleclion au Sénat des candidats répulihcims. ■ 2* La réunion a émis l'avis que la liMe républicaine aux prochaines é'ections sénato riales devrait être choisie aii scrutin après la noniinaiion des délégués sénatoriaux el par les délégués sénatoriaux eux-inémes. « Le bureau a été chargé de tranümi l're ce vau aux repré:eaiants des autres arrondisse- ineuls. • Dëstwérmiraié de H. le eointe «le .Hullicrbe. Bemvais, 14 octobre 1878. Monsieur le D-reclfur, Permi'l t*z-moi d'nset' de la bienveillante hos - piialité de votre journal, pour iiifurmer mis amis de la détermination que j'ai cru devoir prendr». Jusqu'à ce juur, j'avais pu espérer que les souOraiices qui, pendant si loiiglemps m'or.t re tenu prisonnier, prendraient fin : Aujourd'hui, je suis obligé dû m’avouer que ma santé trop comprom.eo ne me lais.<e plus la lib rié ncc s- laire pour solliciter des électeurs sénatoriaux le renouvellement de mon mandat. BULLETIN tliie dépëi-he de Bi rlin annonce que l'articiefi de la loi contre les suiialislcs a été lejeté par le R^'ichstag. Ce vote a lauEé une Kiirpnse d'autant plus vive dans les corr|p.<t politiques de Berlin qu’on se croyait assuré di-surcnais de l'adoption delà loi.el qu'on ne prcvuf.iit quelques diffi cultés que sur la fixation de la duiée. Cet é hiC doilétie d'autant plus sensible au gouverne ment que, selon l'expression de M. de Bismaik, reprise après lui par le comte d'Eulenbourg, ministre l'iiitéripu’ , cet article <-«1 le <ran- chant de l’arme b gale dont le reste de la loi lui n'est que la po guée. Cet ariielr 6, qui a trait au régime de la pitsse, se divise en deux para graphes, dont le premii-f perm> t l’interdiition des imprimés dans lesquels se manile feront d’une façon compromellante pour la paix pu- 'blique de^s lendancts socialistes, te second p;>- lagrapbe s'applique plus paiticulièrement aux t oumiux et autorise l’interdiction de toute pu* ilicalion ultérieure, du moment que, en vertu de la loi spéciale, l’iolerdiction d'un numéro a été prononcée. Le gouvernement ne voulait pae de cette espèce d'avertissement préalable ajouté par la commission au texte primitif du projet; il voulait que la ruppression fût permise sur un Ê reihier el unique délit de tendances socialistes, n amendement dans ce sens soutenu par le comte d’Eulenbourg a été rejeté à une lorte majorité. Puis l'article lui-mème a été rejeté. Il est probable que le gouvernement essaiera de réintégrer cet article iore de la discussion de la loi en troisième Ucture. S'il n'y réussit pav, la pressa restera soumise au droit commun. On dirait que l’Angleterre hésite à engager la lutte avec rAfghanlstan. Gh dam-llueseln est en route pour revenir dans l’Iiide et il rapporte, dit-on, uue lettre de Shire-Aii. On espère que cette lettre centiendra non pas une rétractation, nais tout au moins qu'elle ouvrira la porte à de nouvelles négociations. Le dédr d'éviter le cenfiit devient, en «ffet, plus vil chaque jour, car on commence A comprendre qu'il y a dans celle campagné'beaucoup A perdre et rien A gagner. En tou't cas le langage des journaux est beaucoup moins belliqueux qu’il ne l’était il y a quelques jour». il ert bien difficile de savoir exaclemçnt ce qui sa passe dans les rnviiu’is de Con-tanti- nople. Une dépcchc annonce que les Russiis auraient repris leur mouvcnient de retraite vers Andnnoi'le et i|ue des attachés m<litaire.s de toiiti'S les puissances se soi t rendus sur los lieux pour .s'assurer des mouvements de ces troupes. La même dépêche aunoncc, il est vrai, nue le général Totleben aurait yommé un général turc d’évacuer la place de Itaba-Eski, qu'il avait occupe aprè.« le départ des Russes. Le général turc a dû cé ier devant une meuace d’attaque immédiate. Les Turcs, d'aÜU-urs, ne semblent guère rassurés sur l'avenir, car ils pa'nis-ent activement de canons les lignes de delense de Conslantiiiople. Ou assure que le comte Ai.drassy va répondre à la note turque. 11 s'attachera surtout A n'- pou^ser lc.s attaques dont l’armée autrichienne Mété l'objet. Quant à h qua^lton de Novi-Bazar, la cour de Vienne consnlcre que le moment est venu d'arriver A une enieute. L’Autriche désirerait une convention, mais la Porte se refuse absoliimenlà en signer une. Il faut donc s’en tenir aux termes mêmes du traité de Berlin, qui lui donne le droitde placer, de concert avec la Porte, des garnisons dans ce district. D'autre part, la Porte refuse de reconnaître ce droit et demande aux puissances de réviser le traité sur ce point. FEUILLETON (48) LE lïABAB MŒUnS PARISIENNES PAR AlpliOB»» DAUDET. l ’avoue que je ne pns m'cmi>êcher de montrer m i satisfaction ; car enfin ce misérable Jansoulel est cause de tous nos malheurs. L’n homme nui te vantait d'etre si riche, qui le disait partout. Le puÛic s'amorçalt là-dessus, comme le poisson qui volt luire des écailles dans une nasse.,. Il a pe^u des millions, je veux bien ; mais pourquoi laissait-il croire qu'il eq avait d'autres?... Ils ont arrêté Ms-Landry ; c'rsi lui qu’il fallait arrêter Ï lotôL.. Ab I si nous avions eu un autre expert, isuis sûr que ce serait déjà fait... Du reste, comme je le diuls à Francis, Il n’y a qu'A voir ce parvenu de Jansoulel |>cur se rendre compte de ce qu’il vaut Quelle tête de bandit ot^ueil- Icnxl — Et si commun, ajouta l’ancIcn valet de chambre. — Pas la moindre moralité. — Un manque absolu do tenue... Rtifiii, le toilàk la mer, et pula Jenkins aussit.„ Ahl tant pis... Un homme si poli, si aimable... — Oul,eiKoreoii qu’ondéinênage... Chevaux, voitures, mobilier... G’est plein d'affirlics dans la COUP de i'bôtil, qui aonne le vide comme si la mort y avait paasé... Le chlteau de Nanterre est iMt en vente, Il reliait une demi-douiaine de I BMiléin s ^Q'OQ I «nbilléi dau on fiacre... C'est la débâcle, je vous dis, père Pas- sajun, une débâcle dont nous ne verrons piuit- êlrc pas la fin, vieux tons deux cuuinic nous sommes, mais qui sera compléie... Tout est poiiiri; il faut qun tout crève! • Il était sinistre Avoir ce vieux larbin de l’Lm- pire, maigre, échiné, couvert d« bouc, et criant Comme Jérémie : « C’est la débâcle! » avec une boudic sans dents, toute noire cl Inr^e ouverte. J'avais peur et honte devant lui, grand désir de le voir dehors : et dans moi même je pensais: « O M. Cbaimettc... ô ma peiite vigiic de Mont- bars... • ilfcinedats. — Grande nouvelle. Madame l'a- ganclli csi venue celte après-midi m'apporter mystéiieiiscineiit une lettre du gouverneur. Il est à Londres, eu train d'installer une magnifique alîalre. Bureaux splendides dans le plus beau quartier de la ville; commandite superbe. Il m’offre de venir fc rejoindre, < heureux, dit-il, de réparer ainsi te dommage qui m'a été fuit. • J’aurai le dnublede mes nppoinleiiienis Ala Ter- ritorialp, logé, chauffé, cinq aciious du nouveau comptoir, et rcmbourhement intégral do mon arriéré. Une petiic avance à faite.seulement, pour l’argent on voyage et ([uclques dettes criar des dans Te quartier. Vive l.v joie I ma fortune est assurée. J'écris au notaire de >Monlbars de pren dre hypothèque sur ma vigne... Comme l'avait dit ,\t. Joyeuse chez le juge d'instruction, l'aul de Géry revenait de Tunis après trois semaines d'absence. Trois intermina bles semaines passées à se débattre au milieu d'In- irigucB, do trames ourdies MUirnoisemt-ni |vir l.i Jiaine puissante des llcmcrlingiie, Aerrer de salle en salle, de ministère en mluisiêrc à travers celte Immense résidence du Bardo qui réunit dans la même enceinia farouêhe hêiissée de cou- leuvriuesteua lesaervicesde l'Etat, placéa sous la nm iU ince du maître eomme aea écarlei fct;HOS Hier matin, la sous-commirsion du budget de la guerre et de la marine s’est réunie au Palair-Bourbon, sous la présidence deM. Gam= betta. M. Langlois a donné lecture de son rapport Bur le budget de la guerre. Avant d'arrêter les chiffres définitifs qu’elle soumettra Ala com- mi^8lon en si'fnce généra'e, la sous-iommis- Bon doit conférer avec M. le ministre de la gu rro. Le budget de la guerre, tel qu’il a été présenté par le g'>uvera''ment, »’élev.iil primitivement A 553 ro liions. La commis-ion avait réduite ce chiflre \lo4 initiions et demi. Mais depuis celte époque ont été votées les Douv'lles lois sur la retraite des officiers et sur le nngagem- nt d(>s sous-nlficiers. R y aurait leu, par-uite, d'assurer les crédits nécev-aires à l'exéculion de ce» loi»; ce qui ab orbrra envi ron 2 millioas. Il tt'y aura donc pas de différence eeiisible eiiltc le bu'tget préparé par te ministre et par relui arrêté par la commis-lun. Un détail iuté[e!>>ant a été révélé, hier malin, Ala commission : le nombre de» officiers-géné- raux qui, depuis le vole de la nouvelle lut sur les pensions de retraite, ont demandé leur mise à la retraite pour jouir du bénéfice de cette loi et son harem. Dè.s son arrivée lA-has, Paul avait appris que lu Cbi'ubrc de justice rommonçait A instruire sccrèlciuciil le procès do Jaii.suuk'1, procès dérisoire, perdu par avaurc; cl les comp toirs du êiabab feimès sur le quai de la Marine, les sccliC'.H apposés sur scs cotlr. s, ses navires su- liiIcmL'iit aiiiarrcs à la Gouletle, une garde de c/i ouc/is uiiluur de scs palais aiiiinuçaieut dê.A une sorte de inort civile, do succession ouverte dont il ne i cslcrail plus bientôt qu'A se partager les dèpuuiltc.s. l'as un défciiscur, pas un ami dans cette meute vorace ; la colonie fraiitiuc elle-uiême paraissait Satisfaite de la chute d'uii courtisan qui avait si longtemps obstrué eu les occupant tous Ic.s che mins de la faveor. Essaver d'arracher au bry cette proie, A umius d'un iriomplic éclatant de vant I Assemblée, il n’y fallaii pas songer. Tout ce que de Géry pouvait espérer, c'était de sauver quelques é|>ave8, et encore en se hâtaui, car il s'attendait un jour ou l'autre Aapprendre l'échec complet de son ami. Il so mil donc en cani|iAgiU', précipita ses dé marches avec une activité que rien ne découra gea, ui lu patelinage oriental, cette )H)liics.so raQi'iéu et duucereuscsous laquelle se dissimulent la lèrocité, la dissoluiion des mœurs, ni les sou rires bèaiemcnt hidilférents, ni ces airs |venchés, ces bras en croix invoquaui le fatalisme divin quanti le mensonge humain fait défaut. Le sang- froid de ce petit Méridional refroidi, en qui se condensaient toutes les exubérances de scs coiu- palriütcs, le servit au moins auiaiil que sa cnn- uaissauce parfaite de la loi françdsc dont le Code do Tunis n'est que la copie défigurée. A force de souplesse, de circonscription, et malgré les intrigues d'IIcmcrlinguo fils, irès- influeiil au liard», il parvint Afaire distraire de la cunfiscaiiou l’argent prêté par le Nabab quel ques mois auparavant et Aarracher dix millions sur quinze A la rapacité do Mohammed. Le maiio même du jour où celle somme devait lui fiire comptée, il recevait de Paris une dé|iéche lui annonçant l'Invalidation. Il courut tout de suite au palaiB, pressé d'y arriver avant la nonvellei dt au retour, sea dix tuillions de traitei lur Marseille blea lerrés dioi son portefrllle| U oroiM n r U est tel que l’easeroble des traitemeDtfl qu’il y t Heu de rayer au budget s’élève A quatorze cent mille francs. M. Bardonx vient, A l’exemple du ministre des travaux publics, de remanier 1» budget des beaux-arts pour le iDotlre en rapport avec les besoins nouveaux qui bo sont manifestés depuis la pré-entatioD du budget à ia Chambre. ( : On sait que, pendant les vaeances H. Bar- deux a réorganisé complètement l'administra tion des beaux-arts. Pour assurer le fonctionne ment des nouveaux services qu'il vient de créer, Il demanda A ia commission du budget un supplément de crédits s’élevant A 150,000 fr. H. Anionin Proust, rapporleprdu budget des beaux-arts, devra en conséquêqép; modifier son rapport en raison de ces augmeotatioDs. M. Barcouda, républicain, a été élu dimancha conseiller général pour le canton de Grenade (lltule-Garonne). MM. Jean David el Albert Descamps, députés républicgjnHdu (ÿrs, viennent de donner leur démission co^iller» gém'raux. pour ne pas cumuler deux votes d’électeurs s<-n3toi'iaiix 0<i se convient que le dcpartemeiit du Gers est compi'is dans la séno des dépaitHmcnis apiicirâ d nommer dos sénateurs le 5 janvier pro chain. Plusieurs journaux ont exprimé leur étonne ment de ce que la Nouvelle-Calédonie ne fût pas reliée à la Frauce par unecommunicaiion télé graphique. Le déparlement de la marine n'avait pas at tendu cts manifestations de l’opinion pour se préoccuper eérieusement des moyens de ratta cher cette colonie lointaine à l'Europe par le rifieau australien. Durant trois anni'!i.>8 consécu- livi-s, des créiliis ont élé inscrit.^ (I.ms cette pré vision à son budget, et s’il n'y a pis eu encore un commencement d’exécution de ce travail, c’est qu’aucune proposition sérieuse ne s'était produite. Les événements, dont cette possession fran çaise est le théâtre, ont appels de nouveau sur elle la sollicitude du Gouvero'-ment et la ques tion de rélablis.<em8nt d’un cAble télégraphique a élé immédiatement remise A l'étude. Des offres ont été provoquées, et, apièi un examen approfondi de cdle affaire, le ministre de la marine se propose de déposer au Parlement, Ah rentrée des Chambres, un projet de loi portant une demande des crédits nécessaires A l'établis sement de celte ligne. Une panique s'est emparée ces jours-ci des habitants de Madrid. On avait répandu le bruit que la fièvre jaune, importée par des soldats de retour de Cuba, avait éclaté dans 1rs neuf arron dissements de la ville et y exerçait des ravages. Les constatations médicales ont ramené ces ru- mt'uis Aleur véritable proportion. Il n’y a eu dans tout Madrid, où la chaleuraélé exception nelle cette année, que cinq cas de typhus icté - rique, ou fiè/re jaune, dont trois suivis de mort. Il eût reconnu d'ailleurs que la fièvre jaune ne peut se développer dans un endroit aussi élevé et rapproché de hautes montagnes que la capitale de l'Espagne. Cette terrible épidémie n’a faitsoo apparition qi^’une seule fois dans la péninsule, vers 1823. Il y eut alors quelques cas isolés A Séville. Néafimoins, le gouveriiemeot espagnol vient de prendre des piécautions en prescrivant des quarantaines dans les principaux ports et la de^ iruction des vêlements d>-s soldats libérés, ainsi que h fumig.ition des bagages et des cargaisois provenant de la Havane. La Loterie de l'Expositloi. Le comité central de la loterie nationale a'eet réuni au ministère de l’agriculture et du com merce, souB la présideoee de H. Girerd, eoue- lecrétaire d’Etat. Le comité a décidé qu’en présence du succès ooiisidérabis de l’émission, il y avait lien d'al louer une nouvelle somme de trois cent mille 'francs A la comnabsion des délations ou vrières,ce qui porte Adix'huit cent mille francs, c’est-à-dire A près de deux millions la somme totale allouée jusqi'ici A ces délégations sur les londs de la loterie. Le comité a accepté près de deux cents lots do.nt quelques-uns ont une grande valeur. Il a approuvé les acquisitioDS de lots faites par 1rs diverses commissions el qui s'élèvent aujourd’hui'A 1,712.000 fr. Le cemflé a autorisé en outre l’emploi en ac quisitions nouvelles, A faire cette semaine, de 1,130.000 fir. Avec le gros lot dont nous parlerons plus luin, cela fera un total de près de trois millions de francs de lots achetée. Les 1,130,000 fr. seront ainsi répartis ; 1’ Tableaux, .sculptures; des sin» 200.000 fr. d'eui-ciKnemefit, «te. 120.000 S* Meuble», bronzes, céra mique 300.000 4* Etoffe», vêlements et acces- soirv» 195.000 5* Ma'ières première», articles de roéiiag*, i-tc. 105.000 0* Machines 90.000 7* Aliment», vins, liqueurs 60.01)0 8* Produits agricoles et horti coles 60.000 Le gro' lot. qui va être acheté, sera d'un prix total de 125,000 fr. Le gagnant pourra conser ver tout ou partie de sa valeur, Ason choix. Ce gros lot l'c composi-rait d’un service d’or- fèvrene de table complet, en argent masif, rom- prenant les grandes pièces du milieu et aus»i jusqu .'lUX couverts. Cependant il n'y a encore rien d'arrêté sur ce point. Aux termo« du règlement de la loterie, trois membres de la presse devaient être délégués pour assister au tirage. Les trois membres qui ont élé désignés sont MM. Pessard, Leb> y el Magnard. Le ministre de l'agriculture el du rommerce vient de décider, — conformément Ala propo sition de la commissicD chargée de procéder A la répartition des fonds de la loterie nationale, affectes à l'envoi de délégations agricoles et ou vrières A l’Exposition, que l’on ferait venir A Paris les élèves comprenant la troisième division des Ecoter des arts-et-Hétiera d'Aix, d'Augers, de ChAlons et l'Ecole d’horlogerie de Cluses. Cent élèves de ChAlons sont arrivés lundi A Pat is et ont commencé leurs visites A l’Expoei- tion, en compagnie de Irura professeurs. Ils sont loges au pavillon de Flore. Ce t au commissariat général de rExpoBilion et non au miniv^ère de l’agriculture el du com merce que doivent être adressées 1 s demandes de cart<8 d'invitation pour la cérémonie de la distribution d<t récompenses. Ajoutons que 1rs ayants droit Aune entrée ont tout intérêt A ne pas attendre aux derniers |aurs pour les retirer, et que la cérémonie reste irrévoiablemeit fixée A lundi prochain, 2! octobre. Le «•■aazcree de le FraiMe. La Ubnirie dek Publscaffow Ugitlalitei vier.l de mettre sous presse le volume des docu ments stitisiiquessur le.commerce de la France pendant les neuf premiers mois de l’année 1878. Les importations se sont élevées, du 1** ja n vier au 20 septembre 1878, A8,255.494,000 fr, et les exportations A2.448.904,060 fr. Ces chiffres se déconip<)sent comme suit : IMMUTATIOHI 1878 Objeu «TaU- mentaUoD.. lv8A9.759.6M Produits natn- reU el ma- . llères néces saires A rin- dustrie .... 1.716.489.000 Objets fabrl- . qués ............ 334.205.9M Autres mar chandises... 159.I24.0M Tout... 8.295.494.0tM BXrOBTATlONS Objets fabri qués ....... 1.356.196.000 Produits natu rels, objets d'alimenta tion et nstié- res nécessai res A l’indus trie .............. 95A.76I.OOO Autres mar - chandises... 137.9<6.000 ToUl... 2.448.904.000 1W7 ' 7ST.807.0M 1.5IO.I3I.OOO 101.099.000 ITl .424.000 2.7Ï^76T(KI0 1.005.ST8.000 142.912.000 L m rcDcttes des dacm^ms 4e fer. Les recettes des chemins de Car continuenl de se développer dans «lis' propsaiiooi m ntp- a uables. Lrâ produits de la semaÎM écoulé* u 17 au 23 septembre offreat de fortes augmentations sur la jiériole cerreepondante de 1877. Ces augmentations s’élèvent jwur l’an cien réseau de Lyon A 1.096.654 francs; pour celui du Nord A 547,122 franc»: peur l'Ouest A 536,295 fr.; peur l’Orléans A 499,663 fr.; pour l’Est A ^2,561 fr.; pour le Midi A 230 393 fr. Les resu tats des nouveaux réseaux ne sont pas moins eatiefabants. L’exercice 1878 comptera certainement dans la carr'ère des compagnies comme une année exceptionnelle, «t on peut prévoir que peur e«t exer< ice les charges que la garaatie des obliga tions impose au Trésor seront seoniblement at ténuées. Ce ne ;era pas un des effets les moins avanta geux de cette Exposition tant dénigrée par les ré.ct.oiiiiairea. el qui contribue si brillamment à notre relèvement moral et A notre prospérité. Mgr Dnpanlonp. Mgr Dupanloup, évêque d’Orléans, est mort jeudi soir, A Lani^, dans les environs ds Gre noble. Mgr Diipanloup était né le 3 janvitf 1802, A Saini-Féhx, en Savoie. Il se fil naturaliser Français en 1838. Dès 1810, il avait été conr duit A Paris, où il fit se* études successivement dans les maisons religieuses de la rne du R ^ard et de Saint-Nicolis, et finalement au séminaire Saint-Sulpice. Ordonné prête* en 1825, il fut attaché A la paroisse de l’Assomption. En 1827, il devint confesseur du duc de Bordeaux; en 1828, ca téchisé* des jeunes princes d'Orléans, et enfin, «n 1830. peu de temps avant la rcvolnlioa d* JuilUt, anmônier de Mme la Dauphins. En 1834, il ouvrit les conférences de Notre- Dame et lut appelé la même année A la direc tion du petit séminaire de Saiat-Sulpice; mais il refusa ce poste et se conteoia de cdui de pré fet des élude». En 1835, il fut noihroé premier vicaire de Saint-Roch, y prêcha le ârêm e deux années de suite et accepta enfin le poste ds sa- périeur da séminaire dé Saint-Sulpice «jul lui avait été offert une seconds fois. Eâ mAme temps, rarchevêque ds Paris, M. de QlélcA, le nomma vicaire graéral. Lorsque H. AIRe devintarchevéqaede Paris, Mgr Dupanloup, A raison de dissentiments per» serinel» aveo ce prelat; cessa d’étre vicaire géaé- ral. Nommé grand vicaire g é o ^ l titulaire, Il ■ partit pour Rome chargé d'une miflriOD auprès du pape. Eu 1841, il fût appelé A la chtire de srieoce sacrée à la Faculté de théologie de Paris. Dès les route de la résidence le carrosse d’Ileroerlinguo t fils avec scs trois mules lancées Afond de train. | La tête du hibou maigre rayonnait. De Géry cnnipruiiani que, s'il restait seulement quelques heures de plus A Tunis, ses traites couraient gr.in<l ^i^qnu d'être confisquée-', alla rtlenir sa I lare sur un paqneb'it italien qui partait le Icn- ili'maiii pour Gênes, passa la nuit A bord, el ne fut trèiiquillo que lorsqu'il vit derrière lui la hlnnrlie l'unis étalée au fond de son golfe et les rncliers du cap Gartb.ige. Eu entrant dans le |)ori de Gênes, le vapeur, en train de se ranger au quai, passa piés d'iin grand yacht où flottait le pavillon tunisien {tariui des |>elii8 étendards de parade. De Giry ressentit uue vive éinution, crut un instant qu'on envoyait Asa |>oursuite, et qu'il allait peut-être en dëliarquant avoir des démêlés avec la police italienne comme un vulgaire gâte- bourse. .Mais non, le yacht se balançait tranquille Al'i-ncre, scs matelots occupésA nettoyer le pont et Aropeindie la sirène rouge de l’avant, comme si l'on attendait quelque personnage d'impor tance, l'aul n'eut i»8 la curiosité de savoir quel était ce |)cr.sonnagp, no fit que traverser la vijle de marbre et revint par la voie ferrée qui va de Gênes A Marseille en suivant la côte, route mer veilleuse où l’on passe du noir des tunnels Al’é- tablis.seinonl de la mer bleue, mais que son étroitesse expose A bien des aécidents. A Savone, le train arrêté, on annonça aux voyageurs qu’ilB ne |wuvaient aller plus loin, un de a*s petits ponts jetés sur les torrents qui des cendent de la moiiiague dans la mer s'étani rompu pendant la nnii. Il fallait atlciuhc l'iti- génicur, les ouvriers avertis par te télégraphe, rester là peut-être nue demi-jour. éc. G était le matin. U ville italienne s'éveillait dans une de ces aubes voilées qui annoncent la grande chaleur du jour. Fendant que les vnvageurs dls|)crséB se réfugiaictit dans les hôtels, s'installaient dans des cafés. One d'autres conraicnt la ville, de Géry, désolé du retard, cherchait un moyen de ne pas perdre encore celte dizaine d'heures. 11 penuil au pauvre Jansoulel,' Anul l'argent qu'il apportait allait pcui-êtr* sauver l'honneur ei U vie, h sa chère Aline, A celle dont le Boovenir ne l’avall pis ^olité an seul jour pendant wn so^age, pu plus que le portrait qn'elle loi avait donné. Il eut alors l'idée de louer un de ces evlrairm otielés A quatre, qui font le trajet de Gênes à Nice, tout le long de la Corniche italienne, voyage adorabicque Sti payent souvent les étrangers, les amoureux ou lcsjoHeiir.s heureux de Monaco. Le cocher ga- raiuis.sail d'être A Nice de bonne heure; mais n'arriv.it-nii guère plss vite qu'en attendant le train, riinpatiencc du voyageur éprouvait le sou- lagi'inciu de ne pas piétiner sur place, de sentir A rliaipic tour de roue décroître l'espace qui le séparait de son dé.sir. Oli ! par un btau malin de juin, A l'âge de notre ami Paul, le cœur plein d’amour cotnme il l’a- va t, brûler A quatre chevaux la route blanclie de la Corniche, c'est une ivrc.<>sc de voyage incom parable. A gauche, cent pieds d'abime, ta mer mouchetée d'écume des anses rondes dn rivage A ces lointains de vapeur, où se confondent le bleu des vagues «i celui du ciel; voiles rouges ou blanches, jetées lA-desaus en ailes uniques et déployées, fines silhouettes de steamers avec on peu de fumée h l'arrière comme un adieo, et sur des plages aperçues au détour, des pécheurs, pas plus gros que des merles de roche, dans- lenr barque amarrée, qui semble un nid. Puis la route s’abaisse, suit une pente rapide, tout le long de ruchers, de promontoires presque A [de. Le vent frais des vagues arrive là, se mêle aux mille grelots de l'attelage, tandis qu'à droite, sur le flanc de la montagne, les puis s'étagent, les chént'S veri.t, aux caprideusès racines, sortant do sol aride, et des oliviers en culture sur leur» ter rasses, Jusqu'à un large ravin blanc et caillouteux, bordé de verdures qui rappellent le passage des eaux, un torrent desséché que rcmonteut de* n nleu chargés, le sabot solide parmi les pierres en galets où sc penclie une laveuse près d'un* marc mtcroscopiqne, quelques gouttes restées de la grande inondation d hiver. De temps en temps, on traverse la rue d'un village on plutôt d’noe pclite ville rouilléé par trop de soleil, d’une an- dconcté historique, les maisons étroitement ser rées et rejointes par des arcades sombres, on la* cia de ruelles voûtées, qui Brimpeui A |Â; avec èeséchapdéés dé jour ra^énW f, dei oovérrares «• mim u m il .{W tenlr dM iliM ii frisés en auréole, descorbeillesdefroitsédatanis, une femme desceorlani te pavé raboteux, sa cruche sur la léie ou la quenouille au bras. Puis, A dd coin de rue, le papillotcmeni bleu des vagues, el l’immensité retrouvée:.. .Mais, Amesure que la journée s’avançait, le soleil, montant dans le ciel; éparpillait sur û mer, sonie de scs brumes, lourde, stupéfaite, immo bile avec des transparences de quartz, des milliers de rayons tombant dans l’eau, comme des piqûres de flèches, une réverbération éblouissante, dou blée par la blancheur des roches et du sol, par un véritable sirocco d'Afrique qui soulevait la poussii-re en spirale sur le passage de la voiture. Ou arrivait 'aux sites les plus chauds, les plus abrité*» de la Corniche, véritable température exotique, plantant en pleine terre les dattiers, les cactus, raloès’êt'ses hauts candélabres. Envoyant CCS troncs élancés, cette végétation fantastique, décou|>er l'air chauffé A blanc, en senlani la pous sière aveuglante craquer sous les roues comme une neige, de Géry, les yeak A demi-clos, hallu ciné par ce niidl de plbinb, croyait faire encore uue fois celle fatigante roule de Tuoto an Bardo, tant parcourue dans un singulier pête-méle de carrosses levantins, à liviécs éciatàùles, de meahria an long cou, à la babine pendante, de mulets ca paraçonnés, de bburriqiiêfs, d'Arahei eu gue nilles, de nègres A moitié nus, de fonctioQnalres en grand costumé, avec lAdr èscbt-te d'htouneor. Allait-il donc retrouvé là bu, où li- route pfkole des jardins de palmiers, l'an^ltecture bizarre et colMsale do palais du bey, bcs grillagea de MoêtrcB aux mailles serrées, ses portes de marbre, m moucbarabiesenbolsdécou|)é, peints de couleurs vives)... Ce* n'était pas le Bardo, mais lejoU pays de Bordighera, divllé comme tous ceux du littoral en deux penies, la Mariné s’étalant eu rivage, et la ville haute, rajointes toutes deuxper une forêt de palmes immobiles, étanoéM de tige et la cime retembtute, véritables fusées de ver dure, rayant le bteu dé teurs mille feoiee rédo- tières.

Prix de rUoineuent. U du fr. COURRIER DE - bmsenlis.com · pressa restera soumise au droit commun. On dirait que l’Angleterre hésite à engager la lutte avec rAfghanlstan. Gh dam-llueseln

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Annonce» La ligne, 0,20 c. — L'annonce an-Aewou» d t 5 Ugnae, 1 fr. Réclame» : La ligne, 0,40 c. — Ba U t» d leen , 0,50 c.

Je me vois, à mon grand regret, contraint de décliner en ce moment toute candidature.

Pendant plus d** hnit années j'ai donné A la ville d<* Brauvaie et au dépaileinont de l’Oiee mon temps, ma bonne volonié, r a n forces, m» mettant à la disposition, sans préoccupation d'opinion politique, de tous ceux que je pou­vais siTvir, ne donnant satisfaciion ni aux liai- nes, ni aux rancunes; je me retire avec la cons­cience d’avoif fait tous mes elTorts pour remplir mon rôle de bon citoyen.

J ’ai cru devoir laire coinallre avant la pé­riode électoraid mes inlentiot»', afin que les élec­teurs disposés A me conserver leur confiance ne puii>senl être surpris, Jo les remercie et je les adjure de s'unir, de si* discijiliner A r«xemple de leurs adversaires, et de dcleiidre avec énergie les principi's coiiservatrurs sans lesquels aucun giiuvenit-ineiil ne peut rien, qu'il soit Républi­que on Monan liie. Que les éUcteurs auxquels je m'adresse n’aient devant les yeux qu’un dra­peau, celiii de la France, el qu'ils s’appliquent chaque jour à fortilier, plus edcere par dos actes qiio par cl&i paroles, cette armée conservatrice dans les rangs du laquelle je m'honorerai tou­jours, quelle que soit sa fortune, de compter comme soldat.

Vouillex rc ev o ir. Monsieur le Directeur, l’expression île mes sm tim enls les plus distin­gués.

G** DE Maluerbb.

D é f l i s é ^ m e i i l d e AI. A a l i r i - l i c q i i e .

Compiégne, le 15 octobre 1878.Monsieur le Directeur,

La publication du décret qui convoque les comeiU municipaux pour la nomination des délé^niés sénatortHUX, ouvre la période dans la­quelle doit être renouvelé le premier tiers sor­tant des membres du Sénat,

Le département do l'Oise se trouve compris dans cette fraction el le mandat dont j'avais été investi se trouve ainsi arrivé à son terme.

L’étal (ort altéré de ma santé ne me permet plus de convacr<T aux fonctions publiqu s, une activité qui soit A la hauteur de mon dcvou'- ment, el je dois renoncer à me présenter .lux sulTrages de mes électeuis.

J ’di cherché .“i m 'mspircr dans mes travaux I^islaiKs des seniiments qui semblaient avoir dirigé leur vote en ma faveur et c'ost dans le srns du maintien d’une République modérés que j ’y ai toujours pris part; je crois avoir ainsi répondu aux vues du plus grand n< mbre d’entre eux.

Je viens vous prier, Monsieur le Directeur, de vouloir bien me prêter la publicité de votre journal pour faire connaltie ma déterminatioD et offrir l'expreasion de ma profonde reconnais­sance à tous ceux qui m’avaient fait l'honneur de me chobir pour leur mandataire.

Veuillez recevoir, Monsieur le Directeur, l'assurance de mes sentiments aussi distingués que dévoué.->.

ADBRILICQrB.

Elections sénatoriales.R ë a n i e t i d u l«5

A S e u l i * .Hardi dernier, le Comité d'arrondlsi^emenl

composé des délégués Fiemmi''s dan- l'assembli'ie plénière du 6 4-onr.iut, a b nu une sémce à l'hô­tel du Grand-Cerf.

La réunion a pris diverses résolutions et a procédé A la nomination des cinq délégués de farrundisseroent de Senlis au Cuinitu dépaitc- Biental chargé de la préparation des élections sénatoriales; l.es cinq déU (ié< nommés .sont :

HH. Frantk Ghouveau, dé; nié.De Caix de Saint-Ayiiiour, ccnseiMer

général.Sernn, con-spiller général.E. Dupuis, président du Conseil d’arron­

dissement .Thirion, propriétaire à S ' nlis.

n ë a m i o n « lu t*.B « e l o h r c ,A U c a u v a ia » .

I Les députés, conseillers généraux et conseil­lers d'arrondisiement républicahis de l’Oise, réunis A Beauvai><, le 24 août dernier, avalent décidé que des comités seraient formés dans chaque arrondi^semenl « l que ces comités choi­siraient cinq personne' qui ieraienl partie du comité dé|>arlemental chargé, au nombre de vingt membres, de préparer les élections séna- loriales républicaines.

En exécution de celte décision, une réunion a eu lieu te samedi 12 octobi-e, à Beauvais, sur riDiÜative du députe et des i-on-seillers généraux républicains de 1 arronilissemeiiL Voici le procès- verbal de cette réunion :

• Ta samedi 12 octobre courant, une réunion a été tenue à Brauvais, salle du Théâtre, sur la convocation de M. D»ude.ville, député, de coii- teillers généraux et de conseillers d'arroiiilûse- ment.

■ Tous les cantons de l'arrondissement étaient représentés fa r un grand nombre d élec­teurs notables.

• Après avoir décidé que le bureau se com­poserait du député el de« coiiEeilhrs généraux

Ï résents, la réunion, après di!‘cu^8lon, et à unanimité, a pris les mesures et adopté les ré-

wlolioM suivantes, quelle a décidé de pu­blier :

« 1* Un comité a été formé, composé du dé­buté, de-( conseillers généraux et d a r ondisse^ ment républicains et de six membi^s pour cha­cun di« cantons de l’arrondissement. Ce comité a été chaigé de désigner les cmq m em bn«qui représenteront l'arrundheemenl dans le comité départemental. Il a , de plus, reçu mission de préparer, par lo ts les moyens de propagande qu’il jugera A propos d'employer, rèleclion au Sénat des candidats répulihcims.

■ 2* La réunion a émis l'avis que la liMe républicaine aux prochaines é'ections sénato­riales devrait être choisie aii scrutin après la noniinaiion des délégués sénatoriaux el par les délégués sénatoriaux eux-inémes.

« Le bureau a été chargé de tranümi l 're ce vau aux repré:eaiants des autres arrondisse- ineuls. •

D ë s tw é rm ira ié d e H . l e e o i n t e « le .H u l l i c r b e .

Bemvais, 14 octobre 1878.Monsieur le D-reclfur,

Permi'l t* z-moi d'nset' de la bienveillante hos - piialité de votre jo u rn al, pour iiifurmer m is amis de la détermination que j'ai cru devoir prendr».

Jusqu'à ce juur, j'avais pu espérer que les souOraiices qui, pendant si loiiglemps m'or.t re­tenu prisonnier, prendraient fin : Aujourd'hui, je suis obligé dû m’avouer que ma santé trop comprom.eo ne me lais.<e plus la lib rié ncc s- laire pour solliciter des électeurs sénatoriaux le renouvellement de mon mandat.

BULLETINtliie dépëi-he de Bi rlin annonce que l'articiefi

de la loi contre les suiialislcs a été lejeté par le R^'ichstag. Ce vote a lauEé une Kiirpnse d'autant plus vive dans les corr|p.<t politiques de Berlin qu’on se croyait assuré di-surcnais de l'adoption delà loi.el qu'on ne prcvuf.iit quelques diffi­cultés que sur la fixation de la duiée. Cet é hiC doilétie d 'autant plus sensible au gouverne­ment que, selon l'expression de M. de Bismaik, reprise après lui par le comte d'Eulenbourg, ministre l'iiitéripu’ , cet article <-«1 le <ran- chant de l’arme b gale dont le reste de la loi lui n'est que la po guée. Cet ariielr 6 , qui a trait au régime de la pitsse, se divise en deux para­graphes, dont le premii-f perm> t l’interdiition des imprimés dans lesquels se manile feront d’une façon compromellante pour la paix pu- 'blique de s lendancts socialistes, t e second p;>- lagrapbe s'applique plus paiticulièrement aux

t oum iux et autorise l’interdiction de toute pu* ilicalion ultérieure, du moment que, en vertu

de la loi spéciale, l’iolerdiction d'un numéro a été prononcée. Le gouvernement ne voulait pae de cette espèce d'avertissement préalable ajouté par la commission au texte primitif du projet; il voulait que la ruppression fût permise sur un

Ê reihier el unique délit de tendances socialistes, n amendement dans ce sens soutenu par le

comte d’Eulenbourg a été rejeté à une lorte majorité. Puis l'article lui-mème a été rejeté. Il est probable que le gouvernement essaiera de réintégrer cet article iore de la discussion de la loi en troisième Ucture. S'il n'y réussit pav, la pressa restera soumise au droit commun.

On dirait que l’Angleterre hésite à engager la lutte avec rAfghanlstan. Gh dam-llueseln est en route pour revenir dans l’Iiide et il rapporte, dit-on, uue lettre de Shire-Aii. On espère que cette lettre centiendra non pas une rétractation, na is tout au moins qu'elle ouvrira la porte à de nouvelles négociations. Le dédr d'éviter le cenfiit devient, en «ffet, plus vil chaque jour, car on commence A comprendre qu 'il y a dans celle campagné'beaucoup A perdre et rien A gagner. En tou't cas le langage des journaux est beaucoup moins belliqueux qu’il ne l’était il y a quelques jour».

il ert bien difficile de savoir exaclemçnt ce qui sa passe dans les rnviiu’is de Con-tanti- nople. Une dépcchc annonce que les Russiis auraient repris leur mouvcnient de retraite vers Andnnoi'le et i|ue des attachés m<litaire.s de toiiti'S les puissances se soi t rendus sur los lieux pour .s'assurer des mouvements de ces troupes. La même dépêche aunoncc, il est vrai, nue le général Totleben aurait yommé un général turc d’évacuer la place de Itaba-Eski, qu'il avait occupe aprè.« le départ des Russes. Le général turc a dû cé ier devant une meuace d’attaque immédiate. Les Turcs, d'aÜU-urs, ne semblent guère rassurés sur l'avenir, car ils pa'nis-ent activement de canons les lignes de delense de Conslantiiiople.

Ou assure que le comte Ai.drassy va répondre à la note turque. 11 s'attachera surtout A n '- pou^ser lc.s attaques dont l’armée autrichienne M été l'objet. Quant à h qua^lton de Novi-Bazar, la cour de Vienne consnlcre que le moment est venu d'arriver A une enieute. L’Autriche désirerait une convention, mais la Porte se refuse absoliimenlà en signer une. Il faut donc s’en tenir aux termes mêmes du traité de Berlin, qui lui donne le droitde placer, de concert avec la Porte, des garnisons dans ce district. D'autre part, la Porte refuse de reconnaître ce droit et demande aux puissances de réviser le traité sur ce point.

FEUILLETON (48)

L E l ï A B A BM Œ U n S P A R I S I E N N E S

PAR

AlpliOB»» DAUDET.

l ’avoue que je ne pns m'cmi>êcher de montrer m i satisfaction ; car enfin ce misérable Jansoulel est cause de tous nos malheurs. L’n homme nui te vantait d'etre si riche, qui le disait partout. Le puÛic s'amorçalt là-dessus, comme le poisson qui volt luire des écailles dans une nasse.,. Il a p e^ u des millions, je veux bien ; mais pourquoi laissait-il croire qu'il eq avait d'autres?... Ils ont arrêté M s-Landry ; c'rsi lui qu’il fallait arrêter

Ï lotôL.. Ab I si nous avions eu un autre expert, isuis sûr que ce serait déjà fait... Du reste,

comme je le diuls à Francis, Il n’y a qu'A voir ce parvenu de Jansoulel |>cur se rendre compte de ce qu’il vaut Quelle tête de bandit ot^ueil- Icnxl

— Et si commun, ajouta l’ancIcn valet de chambre.

— Pas la moindre moralité.— Un manque absolu do tenue... Rtifiii, le

toilàk la mer, et pula Jenkins aussit.„ Ahl tant pis... Un homme si poli, si aimable...

— Oul,eiKoreoii qu’ondéinênage... Chevaux, voitures, mobilier... G’est plein d'affirlics dans la COUP de i'bôtil, qui aonne le vide comme si la mort y avait paasé... Le chlteau de Nanterre est iMt en vente, Il reliait une demi-douiaine de I B M iléin s ^Q'OQ I «nbilléi d a u on

fiacre... C'est la débâcle, je vous dis, père Pas- sajun, une débâcle dont nous ne verrons piuit- êlrc pas la fin, vieux tons deux cuuinic nous sommes, mais qui sera compléie... Tout est poiiiri; il faut qun tout crève! •

Il était sinistre A voir ce vieux larbin de l’Lm- pire, maigre, échiné, couvert d« bouc, et criant Comme Jérémie : « C’est la débâcle! » avec une boudic sans dents, toute noire cl Inr^e ouverte. J'avais peur et honte devant lui, grand désir de le voir dehors : et dans moi même je pensais: « O M. Cbaimettc... ô ma peiite vigiic de Mont- bars... •

ilfcinedats. — Grande nouvelle. Madame l'a- ganclli csi venue celte après-midi m'apporter mystéiieiiscineiit une lettre du gouverneur. Il est à Londres, eu train d'installer une magnifique alîalre. Bureaux splendides dans le plus beau quartier de la ville; commandite superbe. Il m’offre de venir fc rejoindre, < heureux, dit-il, de réparer ainsi te dommage qui m'a été fuit. • J ’aurai le dnublede mes nppoinleiiienis A la Ter- ritorialp, logé, chauffé, cinq aciious du nouveau comptoir, et rcmbourhement intégral do mon arriéré. Une petiic avance à faite.seulement, pour l’argent on voyage et ([uclques dettes criar des dans Te quartier. Vive l.v joie I ma fortune est assurée. J'écris au notaire de >Monlbars de pren­dre hypothèque sur ma vigne...

Comme l'avait dit ,\t. Joyeuse chez le juge d'instruction, l'aul de Géry revenait de Tunis après trois semaines d'absence. Trois intermina­bles semaines passées à se débattre au milieu d'In- irigucB, do trames ourdies MUirnoisemt-ni |vir l.i Jiaine puissante des llcmcrlingiie, A errer de salle en salle, de ministère en mluisiêrc à travers celte Immense résidence du Bardo qui réunit dans la même enceinia farouêhe hêiissée de cou- leuvriuesteua lesaervicesde l'Etat, placéa sous la n m iU in ce du maître eomme aea écarlei

fct;H O SHier matin, la sous-commirsion du budget

de la guerre et de la marine s’est réunie au Palair-Bourbon, sous la présidence deM. Gam= betta.

M. Langlois a donné lecture de son rapport Bur le budget de la guerre. Avant d'arrêter les chiffres définitifs qu’elle soumettra A la com- mi^8lon en si'fnce généra'e, la sous-iommis- Bon doit conférer avec M. le ministre de la gu rro.

Le budget de la guerre, tel qu’il a été présenté par le g'>uvera''ment, »’élev.iil primitivement A 553 ro liions. La commis-ion avait réduite ce chiflre \lo4 initiions et demi.

Mais depuis celte époque ont été votées les Douv'lles lois sur la retraite des officiers et sur le nngagem- nt d(>s sous-nlficiers. R y aurait le u , par-u ite, d'assurer les crédits nécev-aires à l'exéculion de ce» loi»; ce qui ab orbrra envi­ron 2 millioas. Il tt'y aura donc pas de différence eeiisible eiiltc le bu'tget préparé par te ministre et par relui arrêté par la commis-lun.

Un détail iuté[e!>>ant a été révélé, hier malin, A la commission : le nombre de» officiers-géné- raux qui, depuis le vole de la nouvelle lut sur les pensions de retraite, ont demandé leur mise à la retraite pour jouir du bénéfice de cette loi

et son harem. Dè.s son arrivée lA-has, Paul avait appris que lu Cbi'ubrc de justice rommonçait A instruire sccrèlciuciil le procès do Jaii.suuk'1, procès dérisoire, perdu par avaurc; cl les comp­toirs du êiabab feimès sur le quai de la Marine, les sccliC'.H apposés sur scs cotlr. s, ses navires su- liiIcmL'iit aiiiarrcs à la Gouletle, une garde de c/i ouc/is uiiluur de scs palais aiiiinuçaieut dê.A une sorte de inort civile, do succession ouverte dont il ne i cslcrail plus bientôt qu'A se partager les dèpuuiltc.s.

l'as un défciiscur, pas un ami dans cette meute vorace ; la colonie fraiitiuc elle-uiême paraissait Satisfaite de la chute d'uii courtisan qui avait si longtemps obstrué eu les occupant tous Ic.s che­mins de la faveor. Essaver d'arracher au bry cette proie, A umius d'un iriomplic éclatant de­vant I Assemblée, il n’y fallaii pas songer. Tout ce que de Géry pouvait espérer, c'était de sauver quelques é|>ave8, et encore en se hâtaui, car il s'attendait un jour ou l'autre A apprendre l'échec complet de son ami.

Il so mil donc en cani|iAgiU', précipita ses dé marches avec une activité que rien ne découra­gea, ui lu patelinage oriental, cette )H)liics.so raQi'iéu et duucereuscsous laquelle se dissimulent la lèrocité, la dissoluiion des mœurs, ni les sou­rires bèaiemcnt hidilférents, ni ces airs |venchés, ces bras en croix invoquaui le fatalisme divin quanti le mensonge humain fait défaut. Le sang- froid de ce petit Méridional refroidi, en qui se condensaient toutes les exubérances de scs coiu- palriütcs, le servit au moins auiaiil que sa cnn- uaissauce parfaite de la loi françdsc dont le Code do Tunis n'est que la copie défigurée.

A force de souplesse, de circonscription, et malgré les intrigues d'IIcmcrlinguo fils, irès- influeiil au liard», il parvint A faire distraire de la cunfiscaiiou l’argent prêté par le Nabab quel­ques mois auparavant et A arracher dix millions sur quinze A la rapacité do Mohammed. Le maiio même du jour où celle somme devait lui fiire comptée, il recevait de Paris une dé|iéche lui annonçant l'Invalidation. Il courut tout de suite au palaiB, pressé d'y arriver avant la nonvellei dt au retour, sea dix tuillions de traitei lu r Marseille blea lerrés d io i son portefrllle| U oroiM n r U

est tel que l’easeroble des traitemeDtfl qu’il y t Heu de rayer au budget s’élève A quatorze cent mille francs.

M. Bardonx vient, A l’exemple du ministre des travaux publics, de remanier 1» budget des beaux-arts pour le iDotlre en rapport avec les besoins nouveaux qui bo sont manifestés depuis la pré-entatioD du budget à ia Chambre. ( :

On sait que, pendant les vaeances H. Bar- deux a réorganisé complètement l'administra­tion des beaux-arts. Pour assurer le fonctionne­ment des nouveaux services qu'il vient de créer, Il demanda A ia commission du budget un supplément de crédits s’élevant A 150,000 fr.

H . Anionin Proust, rapporleprdu budget des beaux-arts, devra en conséquêqép; modifier son rapport en raison de ces augmeotatioDs.

M. Barcouda, républicain, a été élu dimancha conseiller général pour le canton de Grenade (lltule-Garonne).

MM. Jean David el Albert Descamps, députés républicgjnHdu (ÿ rs , viennent de donner leur démission Aè c o ^ ille r» gém'raux. pour ne pas cumuler deux votes d’électeurs s<-n3toi'iaiix 0<i se convient que le dcpartemeiit du Gers est compi'is dans la séno des dépaitHmcnis apiicirâ d nommer dos sénateurs le 5 janvier pro­chain.

Plusieurs journaux ont exprimé leur étonne­ment de ce que la Nouvelle-Calédonie ne fût pas reliée à la Frauce par unecommunicaiion télé­graphique.

Le déparlement de la marine n'avait pas at­tendu cts manifestations de l’opinion pour se préoccuper eérieusement des moyens de ratta­cher cette colonie lointaine à l'Europe par le rifieau australien. Durant trois anni'!i.>8 consécu- livi-s, des créiliis ont élé inscrit.^ (I.ms cette pré­vision à son budget, et s’il n'y a pis eu encore un commencement d’exécution de ce travail, c’est qu’aucune proposition sérieuse ne s'était produite.

Les événements, dont cette possession fran­çaise est le théâtre, ont appels de nouveau sur elle la sollicitude du Gouvero'-ment et la ques­tion de rélablis.<em8nt d ’un cAble télégraphique a élé immédiatement remise A l'étude. Des offres ont été provoquées, et, apièi un examen approfondi de c d le affaire, le ministre de la marine se propose de déposer au Parlement, Ah rentrée des Chambres, un projet de loi portant une demande des crédits nécessaires A l'établis­sement de celte ligne.

Une panique s'est emparée ces jours-ci des habitants de Madrid. On avait répandu le bruit que la fièvre jaune, importée par des soldats de retour de Cuba, avait éclaté dans 1rs neuf arron­dissements de la ville et y exerçait des ravages. Les constatations médicales ont ramené ces ru - mt'uis A leur véritable proportion. Il n’y a eu dans tout Madrid, où la chaleuraélé exception­nelle cette année, que cinq cas de typhus icté - rique, ou fiè/re jaune, dont trois suivis de mort. Il eût reconnu d'ailleurs que la fièvre jaune ne peut se développer dans un endroit aussi élevé et rapproché de hautes montagnes que la capitale de l'Espagne.

Cette terrible épidémie n ’a faitsoo apparition qi ’une seule fois dans la péninsule, vers 1823. Il y eut alors quelques cas isolés A Séville.

Néafimoins, le gouveriiemeot espagnol vient de prendre des piécautions en prescrivant des quarantaines dans les principaux ports et la de^ iruction des vêlements d>-s soldats libérés, ainsi que h fumig.ition des bagages et des cargaisois provenant de la Havane.

La Loterie de l'Expositloi.Le comité central de la loterie nationale a'eet

réuni au ministère de l’agriculture et du com­merce, souB la présideoee de H. Girerd, eoue- lecrétaire d’Etat.

Le comité a décidé qu’en présence du succès ooiisidérabis de l’émission, il y avait lien d'al­louer une nouvelle somme de trois cent mille 'francs A la comnabsion des d é la tio n s ou­vrières,ce qui porte A d ix 'huit cent mille francs, c’est-à-dire A près de deux millions la somme totale allouée ju sq i'ic i A ces délégations sur les londs de la loterie.

Le comité a accepté près de deux cents lots do.nt quelques-uns ont une grande valeur.

Il a approuvé les acquisitioDS de lots faites par 1rs diverses commissions e l qui s'élèvent aujourd’hui'A 1,712.000 fr.

Le cemflé a autorisé en outre l’emploi en ac­quisitions nouvelles, A faire cette semaine, de 1,130.000 fir.

Avec le gros lot dont nous parlerons plus luin, cela fera un total de près de trois millions de francs de lots achetée.

Les 1,130,000 fr. seront ainsi répartis ;1’ Tableaux, .sculptures; des­

sin» 200.000 fr.

d'eui-ciKnemefit, «te. 120.000S* Meuble», bronzes, céra­

mique 300.0004* Etoffe», vêlements et acces-

soirv» 195.0005* Ma'ières première», articles

de roéiiag*, i-tc. 105.0000* Machines 90.0007* Aliment», vins, liqueurs 60.01)0 8* Produits agricoles et horti­

coles 60.000Le gro ' lot. qui va être acheté, sera d'un prix

total de 125,000 fr. Le gagnant pourra conser­ver tout ou partie de sa valeur, A son choix.

Ce gros lot l'c composi-rait d ’un service d’o r- fèvrene de table complet, en argent masif, rom- prenant les grandes pièces du milieu et aus»i jusqu .'lUX couverts. Cependant il n'y a encore rien d'arrêté sur ce point.

Aux termo« du règlement de la loterie, trois membres de la presse devaient être délégués pour assister au tirage. Les trois membres qui ont élé désignés sont MM. Pessard, Leb> y el Magnard.

Le ministre de l'agriculture el du rommerce vient de décider, — conformément A la propo­sition de la c o m m iss icD chargée de procéder A la répartition d e s fo n d s de la loterie nationale, affectes à l'envoi de délégations agricoles et ou­v r iè re s A l’Exposition, que l’on ferait venir A Paris les élèves comprenant la troisième division d e s Ecoter des arts-et-Hétiera d'Aix, d'Augers, de ChAlons et l'Ecole d’horlogerie de Cluses.

Cent élèves de ChAlons sont arrivés lundi A Pat is et ont commencé leurs visites A l’Expoei- tion, en compagnie de Irura professeurs. Ils sont loges au pavillon de Flore.

Ce t au commissariat général de rExpoBilion et non au miniv^ère de l’agriculture el du com­merce que doivent être adressées 1 s demandes de cart<8 d'invitation pour la cérémonie de la distribution d< t récompenses. Ajoutons que 1rs ayants droit A une entrée ont tout intérêt A ne pas attendre aux derniers |au rs pour les retirer, et que la cérémonie reste irrévoiablem eit fixée A lundi prochain, 2 ! octobre.

L e « • ■ a a z c r e e d e l e F r a i M e .La U b n ir ie dek Publscaffow Ugitlalitei

vier.l de mettre sous presse le volume des docu­ments stitisiiquessur le.commerce de la France pendant les neuf premiers mois de l’année 1878.

Les importations se sont élevées, du 1** jan­vier au 20 septembre 1878, A 8,255.494,000 fr, et les exportations A 2.448.904,060 fr.

Ces chiffres se déconip<)sent comme suit :

IMMUTATIOHI 1878

Objeu «TaU-mentaUoD.. lv8A9.759.6M

Produits natn-reU e l ma-

. llères néces­saires A r in -dustrie . . . . 1.716.489.000

Objets fabrl-. qués............ 334.205.9MAutres m ar­

chandises... 159.I24.0MT o u t . . . 8.295.494.0tM

BXrOBTATlONSObjets fabri­

q u é s . . . . . . . 1.356.196.000Produits natu­

re ls , objetsd 'alim enta­tion et nstié-res nécessai­res A l’indus­trie .............. 95A.76I.OOO

Autres mar -chandises... 137.9<6.000

T o U l... 2.448.904.000

1W7 '

7ST.807.0M

1.5IO.I3I.OOO

101.099.000

ITl .424.0002.7Ï^76T(KI0

1.005.ST8.000

142.912.000

L m r c D c t t e s d e s d a c m ^ m s 4 e f e r .

Les recettes des chemins de Car continuenl de se développer dans «lis' propsaiiooi m n tp -

a uables. Lrâ produits de la semaÎM écoulé* u 17 au 23 septembre offreat de fortes

augmentations sur la jiériole cerreepondante de 1877. Ces augmentations s’élèvent jwur l’an­cien réseau de Lyon A 1.096.654 francs; pour celui du Nord A 547,122 franc»: peur l'Ouest A 536,295 fr.; peur l’Orléans A 499,663 fr.; pour l’Est A ^ 2 ,5 6 1 fr.; pour le Midi A 230 393 fr. Les resu tats des nouveaux réseaux ne sont pas moins eatiefabants.

L’exercice 1878 comptera certainement dans la carr'ère des compagnies comme une année exceptionnelle, «t on peut prévoir que peur e«t exer< ice les charges que la garaatie des obliga­tions impose au Trésor seront seoniblement at­ténuées.

Ce ne ;era pas un des effets les moins avanta­geux de cette Exposition tant dénigrée par les ré.ct.oiiiiairea. el qui contribue si brillamment à notre relèvement moral et A notre prospérité.

Mgr Dnpanlonp.Mgr Dupanloup, évêque d’Orléans, est m ort

jeudi soir, A L a n i^ , dans les environs ds Gre­noble.

Mgr Diipanloup était né le 3 janvitf 1802, A Saini-Féhx, en Savoie. Il se fil naturaliser Français en 1838. Dès 1810, il avait été conr duit A Paris, où il fit se* études successivement dans les maisons religieuses de la rne du R ^ a rd et de Saint-Nicolis, et finalement au séminaire Saint-Sulpice.

Ordonné prête* en 1825, il fut attaché A la paroisse de l’Assomption. E n 1827, il devint confesseur du duc de Bordeaux; en 1828, ca­téchisé* des jeunes princes d'Orléans, e t enfin, «n 1830. peu de temps avant la rcvolnlioa d* JuilUt, anmônier de Mme la Dauphins.

En 1834, il ouvrit les conférences de Notre- Dame et lut appelé la même année A la direc­tion du petit séminaire de Saiat-Sulpice; mais il refusa ce poste et se conteoia de cdui de p ré­fet des élude». En 1835, il fut noihroé premier vicaire de Saint-Roch, y prêcha le â rê m e deux années de suite et accepta enfin le poste ds sa- périeur da séminaire dé Saint-Sulpice «jul lui avait été offert une seconds fois. Eâ mAme temps, rarchevêque ds Paris, M. de QlélcA, le nomma vicaire graéral.

Lorsque H. AIRe devintarchevéqaede Paris, Mgr Dupanloup, A raison de dissentiments per» serinel» aveo ce prelat; cessa d’étre vicaire géaé- ral. Nommé grand vicaire g é o ^ l titulaire, Il ■ partit pour Rome chargé d 'une miflriOD auprès du pape.

Eu 1841, il fût appelé A la chtire de srieoce sacrée à la Faculté de théologie de Paris. Dès les

route de la résidence le carrosse d’Ileroerlinguo t fils avec scs trois mules lancées A fond de train. | La tête du hibou maigre rayonnait. De Géry cnnipruiiani que, s'il restait seulement quelques heures de plus A Tunis, ses traites couraient gr.in<l ^i^qnu d'être confisquée-', alla rtlenir sa I lare sur un paqneb'it italien qui partait le Icn- ili'maiii pour Gênes, passa la nuit A bord, el ne fut trèiiquillo que lorsqu'il vit derrière lui la hlnnrlie l'unis étalée au fond de son golfe et les rncliers du cap Gartb.ige. Eu entrant dans le |)ori de Gênes, le vapeur, en train de se ranger au quai, passa piés d'iin grand yacht où flottait le pavillon tunisien {tariui des |>elii8 étendards de parade. De Giry ressentit uue vive éinution, crut un instant qu'on envoyait A sa |>oursuite, et qu'il allait peut-être en dëliarquant avoir des démêlés avec la police italienne comme un vulgaire gâte- bourse. .Mais non, le yacht se balançait tranquille A l'i-ncre, scs matelots occupésA nettoyer le pont et A ropeindie la sirène rouge de l’avant, comme si l'on attendait quelque personnage d'impor­tance, l'aul n'eut i»8 la curiosité de savoir quel était ce |)cr.sonnagp, no fit que traverser la vijle de marbre et revint par la voie ferrée qui va de Gênes A Marseille en suivant la côte, route mer­veilleuse où l’on passe du noir des tunnels A l’é- tablis.seinonl de la mer bleue, mais que son étroitesse expose A bien des aécidents.

A Savone, le train arrêté, on annonça aux voyageurs qu’ilB ne |wuvaient aller plus loin, un de a*s petits ponts jetés sur les torrents qui des­cendent de la moiiiague dans la mer s'étani rompu pendant la nnii. Il fallait atlciuhc l'iti- génicur, les ouvriers avertis par te télégraphe, rester là peut-être nue demi-jour. éc. G était le matin. U ville italienne s'éveillait dans une de ces aubes voilées qui annoncent la grande chaleur du jour. Fendant que les vnvageurs dls|)crséB se réfugiaictit dans les hôtels, s'installaient dans des cafés. One d'autres conraicnt la ville, de Géry, désolé du retard, cherchait un moyen de ne pas perdre encore celte dizaine d'heures. 11 penuil au pauvre Jansoulel,' A nul l'argent qu'il apportait allait pcui-êtr* sauver l'honneur ei U v ie, h sa chère Aline, A celle dont le Boovenir ne l’avall pis ^olité an seul jour pendant w n so^age, p u

plus que le portrait qn'elle loi avait donné. Il eut alors l'idée de louer un de ces evlrairm otielés A quatre, qui font le trajet de Gênes à Nice, tout le long de la Corniche italienne, voyage adorabicque Sti payent souvent les étrangers, les amoureux ou lcsjoHeiir.s heureux de Monaco. Le cocher ga- raiuis.sail d'être A Nice de bonne heure; mais n'arriv.it-nii guère plss vite qu'en attendant le train, riinpatiencc du voyageur éprouvait le sou- lagi'inciu de ne pas piétiner sur place, de sentir A rliaipic tour de roue décroître l'espace qui le séparait de son dé.sir.

Oli ! par un btau malin de juin, A l'âge de notre ami Paul, le cœur plein d’amour cotnme il l’a- va t, brûler A quatre chevaux la route blanclie de la Corniche, c'est une ivrc.<>sc de voyage incom­parable. A gauche, cent pieds d'abime, ta mer mouchetée d'écume des anses rondes dn rivage A ces lointains de vapeur, où se confondent le bleu des vagues «i celui du ciel; voiles rouges ou blanches, jetées lA-desaus en ailes uniques et déployées, fines silhouettes de steamers avec on peu de fumée h l'arrière comme un adieo, et sur des plages aperçues au détour, des pécheurs, pas plus gros que des merles de roche, dans- lenr barque am arrée, qui semble un nid. Puis la route s’abaisse, suit une pente rapide, tout le long de ruchers, de promontoires presque A [de. Le vent frais des vagues arrive là, se mêle aux mille grelots de l'attelage, tandis qu'à droite, sur le flanc de la montagne, les puis s'étagent, les chént'S veri.t, aux caprideusès racines, sortant do sol aride, et des oliviers en culture sur leur» ter­rasses, Jusqu'à un large ravin blanc et caillouteux, bordé de verdures qui rappellent le passage des eaux, un torrent desséché que rcmonteut de* n nleu chargés, le sabot solide parmi les pierres en galets où sc penclie une laveuse près d'un* marc mtcroscopiqne, quelques gouttes restées de la grande inondation d hiver. De temps en temps, on traverse la rue d'un village on plutôt d’noe pclite ville rouilléé par trop de soleil, d’une an- dconcté historique, les maisons étroitement ser­rées et rejointes par des arcades sombres, on la* cia de ruelles voûtées, qui Brimpeui A |Â; avec èeséchapdéés dé jour ra^énW f, d e i oovérrares « • m im u m i l .{ W te n lr dM i l iM i i

frisés en auréole, descorbeillesdefroitsédatanis, une femme desceorlani te pavé raboteux, sa cruche sur la léie ou la quenouille au bras. Puis, A dd coin de rue, le papillotcmeni bleu des vagues, el l’immensité retrouvée:..

.Mais, A mesure que la journée s’avançait, le soleil, montant dans le ciel; éparpillait sur û mer, sonie de scs brumes, lourde, stupéfaite, immo­bile avec des transparences de quartz, des milliers de rayons tombant dans l’eau, comme des piqûres de flèches, une réverbération éblouissante, dou­blée par la blancheur des roches et du sol, par un véritable sirocco d'Afrique qui soulevait la poussii-re en spirale sur le passage de la voiture. Ou arrivait 'aux sites les plus chauds, les plus abrité*» de la Corniche, véritable température exotique, plantant en pleine terre les dattiers, les cactus, raloès’êt'ses hauts candélabres. Envoyant CCS troncs élancés, cette végétation fantastique, décou|>er l'air chauffé A blanc, en senlani la pous­sière aveuglante craquer sous les roues comme une neige, de Géry, les yeak A demi-clos, hallu­ciné par ce niidl de plbinb, croyait faire encore uue fois celle fatigante roule de Tuoto an Bardo, tant parcourue dans un singulier pête-méle de carrosses levantins, à liviécs éciatàùles, de meahria an long cou, à la babine pendante, de mulets ca­paraçonnés, de bburriqiiêfs, d'Arahei eu gue­nilles, de nègres A moitié nus, de fonctioQnalres en grand costumé, avec lAdr èscbt-te d'htouneor. Allait-il donc retrouvé là b u , où li- route pfkole des jardins de palmiers, l'an^ltecture bizarre et colMsale do palais du bey, bcs grillagea de MoêtrcB aux mailles serrées, ses portes de marbre, m moucbarabiesenbolsdécou|)é, peints de couleurs vives)... Ce* n'était pas le Bardo, mais lejoU pays de Bordighera, divllé comme tous ceux du littoral en deux penies, la Mariné s’étalant eu rivage, et la ville haute, rajointes toutes deuxper une forêt de palmes immobiles, étanoéM de tige et la cime retembtute, véritables fusées de ver­dure, rayant le bteu dé teurs mille feoiee rédo- tières.

l O O N U L M m y i a s

E l

l i V 'l ” ' " ..........IHilifctM kçoM •>« qui u t tlU ré un g n n é (« •e o o n d’awjüleura — ii dul inlerrompru son cw ify k raison d'mcidenls lumullueux provo- in iiia iirs« i|iiM m eu(6aurV oiu ir« . En 1845. i l r d i ^ oea cuv«rw« r&nctions ecclésijsliques m redevint simple obinoine tiluluire de la m é-

_jt 6 avril 1849, il fut nommé éréque d’O r- Uansi U fu t p r ^ n is é le 30 septembre suivant t Portici et sacré h PerU le 9 décembre de la même aimée. Pendant trente années, il n*a cessé d ’occuper le siège épiscopal. A plusieuia reprises il ftit question de son élévation au cardinalat; dans ces derniers tempe surtout, on com idénit oette nemitMtion comme fc peu près assurée; la m o ii est venue l’enlever au moment où il allait p r ^ f o rang parmi les princes de l’Egliso.

Pendant toute la dorée de son épiscepat, H p Dupanloup a pris part à un grand nombre de polémiques et de controverses sur des ^ties* tioo religieuBe!), poUtlnues et Uttéraires. et y a appoi^Ta vivacité e t la fougue qui étaient la marqué particulière de son tempérament. Sa la tte avec le journal l'V n iven , en particulier, est restée célèore. Gonaidérant alors que lo) doc­trines do ee joam al compromettaient l'Eglise au an lieu de la servir, il alla jusqu’à interdire la lecture de cejte feuille à ses subordonnés. Plu- neors év ^u e s s’associèrent à lui dans ces cir­constances, et.il fallut que la cour de Romo in- terrto t pour mettra 8n a ce débat,

Les mandements et lea brochures de Mgr Du­panloup sur la situation du Saint-Siège, apiè: fex p ^ itio n d’ilalie, en 1859, eurent un grand

■ retentissement.Sa' polémique violente avec le Siéc/e lui attira

un procès en diil^mation de la part de ce jourj- nal. Le procès Ibl intenté en même temps à des nièces de M. Rousseau, son prédécesseur à l’évèché d’Orléans, au sujet duquel la polémique avait pris naissance.

Le procès, qui fut très retentissant, aboutit à on arrêt sévère de la cour de Paris, mais sans condamnation, puis à un appel du ministère public devant la cour de cassation, qui modifia à ce propos, dans un sens très rigoureux, la jurispruoence en matière d’outrage envers la mémoire des morts.

La conduite de Mgr Dupanloup pendant le concile du Vaticab, en 1870, mérite d’èlre rap­p e l ^ lU e rangea d ’abord au nombre des ad- verMires dn nouveau dogmne de l'infaillibilité pi(iale, qu’on a’efTorçait de fbire prévaloir, ei combattit contre cette tendance dvec vigueur, en particulier dans un livre important qu'il pi - b lia à c e tle occasion. Mais, lorsque la décision du coticlle eut été adoptée contiairement à son avis, il cessa toute résistance et fit sa sourois- sioD.

En 1851,11 avait été élu membre de l’Aca­démie française, en remplacement de Tissol. Il acquit dans cette compagnie un ascendant qui persista pend,ml de longues années et qui se traduisi' par l’échec des candidalure-s de MM. Litlré, Tainc, Reoan et Wauiy. Toutefois, lorsque l’Académie se résolut à nommer H . Litlré en 1871, Mgr Dupanloup crut devoir protester contre celle éieciien en cessant de prendre part aux délibérations de l'Académie.

Au 8 février 1871, Mgr Uupaniaup fut élu député du Loiret à l’Assi-inblée nationale. Il sié-

Sea dans la droite légitimiste, dont il fut l'un es chefs les plus constamment écoutés. Il prit

une part active à la discussion et au vote récla­mées par le parti clérical, notamment sur l’au- roônerie militaire et :a liberté de l’enseignement supérieur. Dans nombre d'autres occasions il monta à la tribune pour défendre les intérêts

Il fut élu sénateur inamovible par l’Assemblée nationale et continua à suivre au Sénat U même politique qu’à i'Asserabléc natioiialo. Son der­nier acte au Sénat a été 1 interpellation qu il adressa en avril dernier à M. Dufaure pour se plaindre de la liberté laissée aux organisateurs du centenaire de Voltaire.

H . Dupanloup était membre du conseil su p ^ rieur de l’instruction publique et chevalier delà Légion d’honneur.

C'est à Lapcey, près de Grenoble, où il était allé ee reposer, avant de rentrer au Sénat, qur M. Dupanloup a succombé aux suites de l’affec- .UoD dont il souffrait depuis longtemps.

ROlHELLËSDEPAgïEaECTALES

C i M M I S 3 9 .Par une circulaire eortanl la date du 7 octo­

bre 1878, M. le ministre de la guerre vient de faire connaître la répartition du coniingcnt de là classe 1877 entre les diflérenU corps de l’ar­mée de terre.

Les corps déalgnér pour le département rOise sont les suivants :

é» SwAdinisioH de recru tem en t de Beaucais, com prenant les arrondisiem enls deB eau- vais de Beaucais.

! ’• roBTiox

4100101178

15

30

3* escadron du train des équipagesroiltlairee, à Amians...............

43* d'infanterie, à Lille....................73* — àB éthune..............91* — à Uéxièree...............

1" batoillen de chasseurs à pied, àUoatmédyet Longwy................

3* roHTien17* d’artillerie, à La Père..................

1** compagnie du liain d’artillerie,à La Père ....................

2* escidreo du train des équipagesroiliiairee, à Amiens................

8* balailten de chasseurs à pied, àAmiens............................. ..

2* section de commis et ouvriers militaires d'administration, àAmiens.......................................

2* section d'infirmiers militaires, àAmiens........................................

54* r^siment d’infanterie, à Gom- piègne..........................................

A partir de la réception de la présente circu- Li'-e, les devancements d’appel seront ouverts pour les corps auxquels les jeunes soldats sont affectés.

Les commandants.des bureaux de recrute­ment doivent rappeler aux jeunes soldats de la deuxième portion qui désirent rejoindre immé­diatement les drapeaux, qu’en devançant l'ap- prl à l'activité, ils r*noncent au bénéfice de leur Dun-.éro de tirage, c’est-à-dire qu ’ils ont cinq ans do service à accomplir au lieu d 'un an.

Les jeunes grus qui auront pris part à des concours de tir en France où à l'étranger, sont invités à se présenter au corps porteurs des di­plômes de prise de tir qui auraient pu leur être délivrés, afin que mention en soit faite sur leurs étals de service.

srit dans 1a grande ralle de TRvèché; U S o d M mNlicafe et la Son'éfé cAorafeavaienlbien voulu, comme les années précédentes, prêter leur con­cours à cette intéressante cérémonie.

Après une brillante ouverture musicale, M. de Giix de Saint-Ajmour, président, prend la parole en ce^ l«^rroes :

25

170

6* cuirassiers, à Senlis.................... 1613* dragons, à Compiègne................ 27

3 * chasseurs, à.Abbeville................ 3829* d’artillerie, à Laon...................... 125

3* et 5* compagnies du truia d ’ar-lillerie, a La Père.................... 4

3 * régiment du génie, à A rras.. . . 103* compagnie d ’ouvr ers de chemin

de fer, à Versailles (charpen­tiers) ............................................ 3

2* escadron du train deséquipagesmilitaires, à Amiens................ 4

28« d’infanterie (dépôt à Evreux, ba­taillons aclils à Paris) 170

33* d’infanterie, è Arras.................... 1448* bataillon de chasseurs à pied, à

A m ien s....................................2* section de rommis et ouvriers

militaires d'administration, àAmieos (commis)...................... 4

2* section d'iuûrmicrs (nililaires, àAmiens........................................ 4

2* ponnox17* ré^m ent d'artillerie, à La Père. 1429* d’arlUhrie, à Laon....................... 40

3* e t 5*. compagnies du train d 'ar­tillerie, a La P è re ................... 5

3* régiment du génie, à A rras .. . . 42* esa d ren du li^in des équipages

m iliuiree, à Amiens................ 278* bataillon de chasseurs à pied, à

A m ie n s . . . . ............................... 78* aection de commis et ouvriers

militaires d’administration, àAmiens........................................ 5

2* (action d’inQrmiers militaires, àAmiens........................................ 8

51* régiment d’infanterie, à Deau-T i is ............................................ *72

a» 5uùd«oiston de recru tem en t de Com- p iig n e , com prenant les arrondm em en ts Se V om piègneet S e n lk .

l»* POMION*• cuirassiers, à Maubeage..............5* dragons, à S a in t^ m e r ................9* chasseurs, h Raribouillet............

89* d'AfÜUeiM, à Laos..............8* léafmentd’arÜUfrie-poptapDiets,

. y i «I ^cH nnwatw du ûâia d’a r-• t U l s r i a r * ^ ^ ^ * ..................

C o u rs e s d e C h a n til ly .Dimanche 13 ocfoère 1878.

On e^t souvent plonné des comme» fabuleuses gagnées par les bbukinakers, cepeudanl, en y regardant de bien près, en remarquera qu’ils trouve..t leurs meilleurs collaborateurs parmi certains propriétaires. L’opération en est bien simple : ain-<i, par exemple, une écurie en ques­tion aura deux chevaux engagés dans une même courte; tous deux sont capables de gagner; "éciiriesèine quelques louis sur l'un des deux concurrenis; l-i public, qui est à la piste de toute opération, s'empare du renseignement et met s»n argent, qu’il croit bien placé; alors l'écurie change ses batteries, elle prend pour de fortes sommes le second concui reiit délausé, et qui gagne la course aux yeux ébahis du public. Ce n 'ea pas plus malin que cela cl le tour «ut joué.

Quoique parfaitement Irgal au point Je vite du Cl de, ce n'est heureusement qu'une excep­tion parmi les propriétaires qui emploient ces moyens. Nous voulons seulement lonstater qu'ils s’aliènent les sympathies du public qui juge saos parti-pris.

La réunion de dimanche dernier, pourrait s'intituler l i journée des Barons, car les cinq épreuves qui composaient le progr..rome ont été roiiiportm par MU. le baron de Gartier, le baron do Rothschild et le baron de Nexon. L'écuiiü du baron Gartier a été la plus heureuse, car elle a gagné trois prix.

PRIX DE MORTEFOXT&IXE. — 2,000 fr. pOUr chevaux de 3 ans et au-dessus, n’ayant pas gagné en 1878, de prix à réclamer. Distance, 2,200 mèires.

Mac, poulain bai, 3 ans, par Tournament et Uarsala, 56 kilog., uu bafon de Gartier, 1**.

Iloreda, pouliche baie, 3 ans, 54 kilog. 1/2, à M. Kent, 2‘.

Pompée II, poulain bai, à 11. Bony, 3*.Gagné de plisieurs longueurs.Le vainqueur a été reclamé par H. Bureau

peur 5,600 fr.Montant du prix, 2,200 fr.PRIX o’uiLATTB. — 3,000 ff. poup ch«vaux

de 2 ans. Entrée, 50 fr.; 200 fr. au second sur les entrées. Distance, 1,500 mètres.

Netéore II, poulain bai, par Perragus ilM ar- sala, 54 kiL, au baron de Cartier, 1**.

Apanage, poulain bai, 54 kiL, à Bl. Jennings,

La Demoiselle, pouliche baie, 52 k i l l /2 , au baren de (^rtier, 3*.

Gsgoé facilement d 'une longueur; même dis­tance du second au troisième.

Montant du prix, 3,700 fr.PRIX DE u TABLE. — 5,000 ft. pour chevaux

de 3 ans et au-dessus n'ayant pas gagné, en 1878, un prix de 5,000 f. Entrée, 100 f.; la moi- tié des entrées au second. Distance, 3,200 mètre.<.

Réstrviste, poulain bai, 3 ans, par Troca- déro et Zaé Hou, 56 kil., au baron de Roihs- ch Id, ! '.

Ghloé, pouliche baie, 3 ans, 51 kil., au baron de Varennes, 2*.

Astrée, pouliche bai-brua, 4 ans, 58 kiL, à H. Lupin, 8*.

Gagué d’une encolure; médiocre troisièoie. Montant du prix, 5,537 fr. 50.PRIX DE CORDE. — 6,000 fp. pout chevaux de

2 ans. Entrées, 200 Ir.; forfait, iOO fr., et 501. seulement s’il a été déclaré ; 1,000 fr. au second sur les entrées. Distance, 2.000 mètres.

Sberidan, poulain bai, par Oxfortou Sterling et Stéphanotis, 51 kilog., au baron de Gartier,

• Hebdambs, Messieurs,Je suis doublement heureux aujourd'hui

que M. le Préfet ait bien voulu ro’sppeler à la présidence de cette dUtribution, car outre le plaisir trèe naturel que j’éprouve, comme con­seiller général et membre du Conseil départe­mental de l'instruction publique pour l'arron­dissement de Senlis, à me retrouver au milieu du personnel des écoles du canton, un autre motif encore donne cette foi» plus de prix à cette honorable dé-iigDatioo. En effet, Messieurs, et quelque modeste que soit ma peisonnalilé, je ne crois pas manquer aux sentiments de ré ­serve que commande le caractère de cette céré­monie en constatant que ma présence à ce fau­teuil est un témoignage de 1 union qui actuellement et o«i se continuera totrjeup, i' nous est permis de l’e->pérer, entre l'adminutra- lion supérieure et les mandataires aux difiérvnis degrés que vous vous èies donnés dans la pléni­tude do votre liberté. Cette union du tous les pouvoirs publics qui, dans les sphères les plus élevées, fait les gouverneroetits forts et res- peciés, crée aussi, sur le théâtre plus restreint où nous nous mouvons ch-ique j->ur, les Coii->i\ls municipaux libér.mx et progressistes, les admi- nistiateurs dévoués, comme tous ceux qui ap- pai tiennent à notre canton, les citoyens actifs et intelligents, comme tous ceux devant qui j'ai l’hunnearde parier en ce moment.

« C'est surtout dans la domaine de l’insti uc- tien publique i|ue les heureux rAmllats de cette union fécondé doivent se faire sentir et aucun de vous ne me démentira sans doute, Hes-<ieurs, si je dis que déjà elle a porté ses fruits. J'en >i pour garant, et comme luureux pré^agH de co qu’elle produira dans l'avenir, la valeur do notre concours cantonal de cette anné-; et puisque c’est votiè fêle que nous célébioiis au­jourd’hui, mes jsunes amis, vos parents et vus maîtres me permettront bien de parler un peu de vous et de los entretenir même un peu lon­guement de vos travaux et de vos succès.

€ A tout seigneur, tout honneur! Je remer­cierai d’abord les généreux donateurs qui ont, comme les années précéilentes, augmenté le nombre des prix que nous avons à décerner au­jourd’hui, et parmi ces donateurs, la Société d'instruction générale qui donne, celte fois encore, ses trois prix ordinaires, et la Société d harticultiire qui n'a pas voulu non plus p< rdre sa bonne habitude d'affrir une récom- pei se destinée à constituer un prix spécial. Malhcureusiment — et ]•> le. dis avec d'ainant plus de regrr'is que cela doit frapper davantage dai s notre conirée où la culture drs champs et celle des janliiis jouent un rôle si coiisiiltrablc ‘t si prépondérant — malhi ureus*-ment, ili je.

nom 6.4 déjà bien connu deltous cfuà qui, dans notra canton, a’inlér.ssent k l’instructiOB prl- m aiif. \

« Vous le voyez. Mesdames et MeaaietirB, l'annéa n’a pas été mauvaiBe. ot la distribiition des prix do notre concours cantonil, pour avoir été un peu tardive, n’en prouvera pas moins une fois de plus lu zèle intelligent au’apporlenl nos maîtres au développement de I inàtructionet lee

Basqae, poulain alezan, 55 kilog., à H. An­dré, 2*.

Miss Revigny, pouliche alezane, à H. Au- moût, 3*.

Gagné facilement de trois longueurs. Même distance du second au troisième.

Montant du prix, 9,125 fr.PRIX DE CHATEAU LAFFtTB (handicap).— 3,000

fr., pour chevaux de 4 ans et au-dessus Entrée, 50 fr.; moitié forfait, s'il a été déclaré; 2,000 fr. au 8 cond sur les entrées. Distance, 2,300 mètres.

Satrape, cheval alezan, 5 ans, par Marengo et Snalla, 55 kil. 1/2, au baron de Nexon, 1".

Jujube, pouliche alezane, 4 ans, 51 kil i/2 , à 11. J .P ra l , 2*.

Ôiauve-Souris, jum ent bai-bruD,5aiis, 59 k. 1/2, à M. Prat, 3*.

Gagné de plusieurs longueurs, une longueur dn second au troisième.

Mentant du prix, 2,900 ir. ^

Dimanche prochain, 20 octobre, troisième et dernière journée de courses à Chantilly.

C«meomr» 4e Semlle.D û friù u fio n solennelle des p r ix .

Dimanche dernier a eu lieu la distribution dès prix aux lauréats du concours cantonal de Senlis, sous la prè'idenM de M. de Gaix de SaintAymour, conseilht gihiéral, a ^ t é d e MM. Louis, 80U»-préfet, Foitaine, m aire, Duputs, comeillrr d ’arrotfdiseement, HalloDit, insitour primaire, Charller, président de tion cantonale, Roland, Turquel, Frémy, Dr<H cbon, Panckoucke, etc ., e tc ., mraabrm de u d é la t io n ou maires des divenascoom niw e do MOtM.

I M M iym piU iifjw w pnf*

f

oiicour^ .'•ur les æaiières agncuivs et luTti- cotes a éié des plus nodiocres : quatre ' lèves S fu le in e n t sur vingt-huit ont obtenu des n o te s passabits e t un seul a ré| o n J u sur la q u e s tio n ayant t r a i t à l'huilicul’ure, ta n d is que q u a to rz e topies o u i été ahsolt.ment nulles. Bien que les ttude.4 soient la c u l ia t iv e s dans nos écoles, >1 .«iilfira, je n 'e n d o n t '- pas, d’attirer l'att-'ilion d e M M . le-i i i i t t i t ;te u r s sur ce point, pour qu’ils s'elforceni l'aniiéi* proilidiie de fdre diaparailre cette làcht use larune.

• C e l t e part laite à la crit-que, je m e liàte d'ajouter que cette exception est la seule t l que lis autres compositions du concours oui doiné, quelques-unes des résultats excellent.», les autres dos ré>ultai9 tout au moins Irèssatislaisauts.

* En orthographe, par exemple, les douze lauréats de la deuxième division ont eu moins de cinq fautes, dans une dictée de vingt lignes dont le texte était assez difficile. Un certain nombre d’autres concurrents, que la quantité limitée de prix et de mentions attribuées à chaque faculté n’a pas permis de récompem-er, ont eu moins de sept fautes; et les fauirs sont comptées avec la plus grande rigueur : iin ac­cent mal placé, une virgule oubliée, la moindre peccadille orthographique sert à cla>ser les copies dan- un ordre révère.

■ L’écriture au»si est généralement bonne, et on ne saurait trop féliciter nos maîtres d’être arrives à donner à leurs élèves une bonne main courante.

« L’histoire sainte et la géographie sont aussi dignes d’éloges et si vous aviez pu, comme nous, parcourir les copies et, notamment pour l'his­toire sainte, lire dans plusieurs d ’entre elles le récit de la Pêche miraculeuse et la touchante hisloir** d ’Esiher, vous seriez d'avis, comme Bt. rinspecteiir primaire et comme tous les membres de la D é la tio n cantonale, qu’il y a là les preuves d’un sérieux effort. En géogra­phie, tout particulièrement, les chiffres suivants ont leur éloqueBce : dix-sept concurrents sur vingi'huit om obtenu une note supérieure à la moitié du maximum des points, et si, dans cette faculté, l’on n’a donné que dix récompenses, c est que là encore on s est heurté à l’impossi­bilité de dépasser ce nombre r^lem entaire.

< Le calcula été un peu moins brillant; mais la composition était dilucile, et la man ère dont les concurrents s’en sont tirés, prouve qu’en gé­néral la méthode d'enietgnrment ert habile et intelligente dans cette faculté commedans foutes les autres.

« Si je n'ai pas encore parlé de la l**dinsian, c’est parce que j’ai voulu logiquement commen­cer par les plus petits; mais le-< grands ne leur cèdent en rien ; bien au contraire, la 1 ** division est enrore plus sati>faisan'e que la 2*.

• Je ne parle pas de l’écriturti et de l’ortho­graphe qui sont généralement très bonnes; mais en histoire, nos enfants de douze ans ont eu à aborder des récits teisque celuide la Révocatien de l'édil de Nantes, et en grâgraphie le dessin du cours de la Seine et de son bassin, avec ses montagnes, ses nlflui-nts, ses viliig principales, etc. S'ous voyfz, Messieurs, que nous sommes loin du tem}8 où ur. illurire allemand, qui ne nous aimait pas, Goêlhe, pouvait écrire avec vérité : tC e q u i distingue lesPrançiisdesautres peuples, c’est qu’ils ignorent la géographie. •

t Je voudrais ne pas prolonger votre attente et ne pas abuser de votre bienveillance; mais j< dois cependant dire encore, uu mot des certifi­cats d’études. Les examens, cette année, ont été satii'faisants. Les jeunes fillee-candidal«r>nl profilé en presque aussi grand nombre qu* les garçons de la faculté qui leur est liiisée d obtenir ce bre­vet de capacité, en attendant que l'autorité aca­démique trouve un moyen pratique de les ad­mettre aux concours cantonaux. lA résul'ai, de ce côté, est donc relativement bon; maie que nous sommes loin encore, dans notre canton, des 42 certificats d'élu'de sor 45 postulants ob­tenus par les jeunes gens du canton deCreil! La dilTérencede population ne peut jbslifier suffi­samment une pareille in^aiité dans le succès, et le canton du chef-lieu d ’arrondisrement ne voudra pas plusiougtemps, j’en suis conVUncu, se laisser distancer d'aussi loin.

a Après les récompeDresde8étèvcs,GCltesde$ maîtres. La plus douce et la plus honorable en très certainement, avecJa satisfactioa du devoir accom pli l’approbation xlee gens écisirées, mais les témoignages matériels n’en ont pas moins leor grande valeur. Je suis donc heureux de constater ici publiquement que le plus grand nombre de certificate d’élode i^lativsment su ■ombre de ses élèves a été mérité de rouveau cat'.e année par uné jeune maltresM qui a déjà reçu il y a deux ans, la mêmerécempense; tandis

300 Isa prix du Gooseil général et de 1a Sodété ’lestm ction pour la bonne direction des Gouri

d*adult« sont vetns « te foie de plus beaerer deux OMltrei défooée et iotelUgecti, dent

n riv sérieux accomplis sous leur direction es élèves de nos écoiei.

• 11 Serait injaste de ne i>as reporier à nos pouvoirs publics une partie de l'honneur de ce progrès. N 'rst-cs pas, «n effet, le Conseil géoé- ral'du département, qui, par une dét'iaioii à la­quelle j ’ai été heureux de m ’associer pi-rsonnel- leroent, a élargi la libéralité au moyen de laquelle le gouvernement a permis à bon nom­bre d’instituteurs d’aller admiivr les splendeurs de notre Exposition univorseitc? N’esl-ce pas la Ghambre et le Sénat qui viennent d'atrecler 120 millions à la construction de maisons d’écoles, de façon à co que l’absencoirun bâtiment scolaire dans auiuii village, aucun hameau d ’une cer­taine importance, n» puisse servir de prétexte à la paressa des enfanis ou à riiiüifférciice coe- pable de quelques familiesf

I La République aime la science! La Repu- ■ blique veut la diffusion de riiistiuciion ! ■ vous répéiait sous louft s les formes M. le Ministre de l'InstnicUnn publique aux conférences tenues à la Sorbouiie, pendant li» grandes assîtes du Congrè.adt’S iusiituieurs. Oui l Mes-ieurs l qiielle-i que soient no< diKu-nrioiis |>eliliques, qu»*l que soit l'aveiiri'meut passionné d«s partis, il est une choi^o que pcr.-oiuie ne p ^ t nier de bonne foi, c'esl que le gouvernement républicain que la France s'est donné est de tuus celui qui a lu plus à cœur le développement de l'Iiistruciion dans lus nms.-Oi; et l’acccicTalion de ce iiieuvv- ma'.t qui ilopui-< longtemps déjà, ameniit le pregrrâ de riisln ic tioa prim aire , sera, quoi qu'un puis e dire, un des principaux litres de la République dclimlive au respect du l’hisioire.

< Poursuivez donc. Messieurs, vos luodestN et utiles labeurs ; vous êtes les grands pionniers de riiuniaiiité. Quant à voua, mes jeuurs amis, souvenez-vous qu'il iio’ulfit pas d'avoir é é lau­réats au concours cantonal ; il faut ensuite con­tinuer de travailler pour ne pas perdre ce qu'on n appris; il faut surtout i.e pas n^ lige r cette science sans laquelle toutes h s autres ne sont non, ne pas oublier ces gi ands devoirs qui cou­ronnent et résument tous les autres : Servir uti­lement son pays, le défendre quand c«U devi< ni nécessaire, I aimer toujours ! >

De sympathiques applaiidisscmiTils accueil­lent ce discours iminédiatemenl suivi de l'appel dea lauréats, en tète desquels nous signalons BI‘'*Richu-r,insliiuirionà Vincuil, et MM. .Matly cl Riuscbi-r, ifislitutenrs à Ponlarmé et à La Gh.i pelle eu-Scrvat.

Nous publierons dansnotio prochain numéro lisic des récom|ien!-c3 que le défaut d'espace

nuüsempci lie de donner aujourd’hui. Mais nous n’avons pas voulu manquer l’occasion de cous- taior in.inédidlemciit que 1.1 céiémonie de di- maiichu dernier avait été, cumiue les années preiêdent-'S, une véritable fête scolaire, à la surne do laquelle ions les assisiauts j'daicnt un regard plein il'espnir vers l'avenir qui noos ap­pellera, nous ii'en douions pas, de grands pro­grès eiicoie dans le régime de notre iustrULlion pr'rnaire, lieiireux présagé de noire amélioratiop morale et niatérieile r l du relèvement définilif de la patrie française.

Demain jeudi, d e 3 à 5 heurc.a, Bl. D'bbel, le cétèbru coureur viennois, fera 5li fois le tour de l’i-splaiiade de la Gare en deux heures, et sautera divers obstacles d'un m ène de haut.

Le trajet à p.ircourir est de 40 kilomètres.Mme Üibbel-fera une certaine quanliié de

fois le même trajet.

V oU are de S c n i l s A Pont.Survice d'hiver à partir du 1" novembre 1878.

Départ de Senlis. Départ de Pont.8 h. 15 matin. 8 h. 30 matin.

12 h. 30 1 h. 45 ^ulr.5 h. >1 soir. 7 h. » soir.

B ik i t l e t i l - l e - S e e . — Le 8 octobre, dans la matinée, un voyageur pas.«ant près la ferme de M. Boulanger, pro| riétaire à Saint-Julien, commune de BailUul-lp-Soc, s'avisa de jeter son bâton dans un troupeau de dindons qi '

. Il f.(àturaieiit aux abords de la maison, aperçu par M. Héuaux, paviur, qui avertit Bl. Balagny, conire-inalire chiz M. Boulanger.

Ge dernier courut après le voleur, qui avait ramassé un diiiden et une pintade qu’il avait C8i liés sous ses vêlements ; il fut poursuivi jus­qu'au buis de Lihus, où il chenha à vendre le dindon. N’ayant pas trouvé d ’acquéreur, il se rendit à Ë-irées, mais à ce moment M. Balagi y était à ses irousscs et il le fit arrêter par le garde-champêtre de celle commune, qui le re­mit ensuite à la gendarmerie.

On retrouva sur le voleur le dindon et la pintade, valant ensemble? fr. malfaiteur est un nommé Jules Pochalle, âgé de 48 ans, culti­vateur, demeurant à Aix-en-Lsarl (Pas-de- Calais). Il a dit que, se trouvant sans ressources,11 avait commis ce vol pour se procurer de l’ar­gent.

Pochalle a été conduit à U maison d’arrêt de Gom]iiègne.

B e t x . — Dimanche dernier a eu lieu à Beiz, au milieu d ’une grande allluence,ladistri- bution des prix du concours cantonal de Beiz. Getle ctrémoiiie a eu lieu dans la cour du châ­teau de Ihtz, que son sympathique et populaire propriétaire, BL Roi lin, avait magnifiquement dicorée de feuillages, de fleurs et do draperjx . Elle était présidée par M. Franck Chiuvuau ; un grand nombre de notabilités du canton y assis­taient.

M. Franck Chauveau a prononréun discours fort applaurii, dont nous regrettons vivi-menlde ne point avoir le texte, et où les conseils les plus sages et les plus patriotiques se mêlaient aux oiicouragi'mtuilselaiix indications pratiques pour les iiii-tiiutei.rs et les élèves.

Parmi l<-s lauréats, on a particulièrement re­marqué les élèves des écoles de Betz, d'Au- thoiiil-en-Valois, de Lévignen et de D ré^ .

Une médaille d'honneur en argent, décernée

Bar H. Franck Ghauveau, a été remise à I. Blin, instituteur à Defz, dont les cours

d’adultes ont été particulièrement remar­quables.

Le p ix d’cxcellcnce, donné par M. Franck Ghauveau, a été remporté par le jeune Duvai, d'Aufheuil-en-Valois.

C rë i i j -« i i -V a il» iM . — Samedi dernier^12 octobre, a eu lieu, à Grépy-en-Valois, la dis- tributien des prix du concours cantonal.

H. Elie Louis, sous-préfet de l'arrondisse- ment de Senlii, 1a préi>idaiL

Il avait k droiie H. le Curé d«> Grépy, M. Ilalouin, mqiocleiir des écoles, M. Edmond Gibert, maire de Délhancourt, M. Duval, délé­gué cantonal ; h sa gauche, H. Audebert, juge (te paix du canton de Grépy, M. Rihous, maire de Gréjiy et délégèé cantonal, M. le comte Doria, maire d'Orrouy.

M. kl Sous-Préfet a ouvert la séance par le discours suivant que nous croyons devoir répro- dnire eullèrement :

c Mes jeunes amis,• Je ne cennaia pas de meilleure traditloa

que celle qui convia, chaque année. Ivt amis de 1 iiMinicUoD h CM aoletonitéa dans lesquaUM l i

jeunesse des écoles vient recevoir les réooin-

KinSea qu’on décerne au mérite et au travail, ien ne saurait apperter aux jeunes g’ 'is un

)lus précieux cncouragomeut que lus eympa- hies que leur témoignent, par leur présuiicu et

par leurs aci'Umttions, tniiaceux qui s’iniéri-s- seiit aux progrès de leur intelt'gence et au déye- loppeineiii de leurs fàcultéi. Aussi je coiieiilère comme une heureuse fortune de |iuuvoir assis­ter à une [«reille fête en même temps que je sens toqt le pnx de l'honneur qu’on m ’a fait en me désignant pour présid>-r cette a-semblée.

« Si nous itio n s , mes chers amis, à vous donner tant de marques de notre intéiêt, si noukvpplaiidissons de toute notre Ame à vos efforts, c'Oit que rien ne nous préoccupe plus que l'éducation de vos jeunes inieliigeiices. Du tout temps l’instruction a été une chose noble et féconde, mais jamais elle n’a été plus néces­saire que de iio^jouiv. Autrefois, au milieu de l'ignorance presque universelle du pi'iiplu, on pouvait, aveu une crrlaiiie apparence de raison, ne conridôrer l’insirucliun que cumme un luxe de l'esprit, et ceux qui n’on avaient pas reçu les bienfaits entraient dans la vie sans trop d ’in- feriorité. Hais aujourd’hui que prut fane celui qui, dans son enfance, a éie éloigné do l’écule et qui ne tmii ni lire ni éerire ni compli-r f Rien ou l'oit peu de (hose. Quand tout marche aa- tour de lui, il reste slaiionnairo. Iininubile au sein de la < ivdi-ation, il en siipiiaite toutes Us charges, mais il cal incapable de profiter des avantages qu'elle procurn et de jouir d :s s,ilcii- dours qui I accompagnent.

c L’instruction, mes jeunes amis, n ’a (tas seulement pour but et pour effet de vous don­ner les moyens de suffire plus facilenieiil aux exigences de la vie et de vous peimettre d’a > crulire voire bien être matériel. Son rôle est à Id lois plus vasie et plus éiuve : elle tend sur­tout à formar et à .•grandir vos intelligeiice.->, à faire n ‘gner la vérité d-uii* vos esprits et la justice dans vos cœurs ulin de vous mettre à même de remplir honorablement vo .h devons d'homme et de citoyen. Pâtre naliro dans l’esprit des jeunes gens les rentimenis généreux, les habi­tuer à respecter tout ce qui est saint et ju-te, leur enseigner la religion du dioit et le dévoiio- m ciitau devoir, telle'est encore, à un point de vue qui n’est ni le moins important id le moins utile, la miS'ion du ceux qui .-ont chargés de vous élevtr et de vous instruire. Giaiide et noble tâche! à lüqu.lle vos maîtres consacient tout ce qu’ils ont de forces «t de lumièn« et qui exige d'i leur part un zèle et un dévouement auxquels je suis heureux |de pouvoir rendre en ce moment un public hommage.

a sera la gloire des huintiice d ’Elat qui n o u s gouveruoiit d ’avoir compris ce qu’d y a de gramiciir à éclairer ainsi le peuple. Ils ri’t i u i r i e n négligé pour in>pirer à la jctinusse le In^oin de .'avoir d à .-es inaities la volunte de la tirer de s o n Ignorance native. De toutes paits, sous leur impulsion, des maisons d'école s’élèvent, dt« lnliiinlhèqiH« siolaires su fondent, des saibs d'asile s’ouvienl: de nouvelle^ incihode.s facili­tent l’enseigneitiuiit ; les instituteurs sont mieux rémunérés et occupent dans l’estime publique une place qui n'aurait jamais dû 1 ur m a u q u i T .

« On a enfin reconnu que l'udticaiion inlel- lectuello et morale du peuple e^t, dans un pays démocratique comme le nôtre, la condition cs-pnlielle de la sécurité sociale et de U prospé­rité de la nation.

c En ruseignant à l’er fant les premiers élé­ments de la scien< e, tn lui donnant le.s notions qui lui seront nécessaires pour è're un ouvrier habile, un Liboureur intelligent, on lui ai^sure les moyen* de vivre honnftemuni ; en lui recom­mandant la soumission aux lois et le lespecl de la Gunslituilon, on lui apprend à ne pas abuser de la liberté; en lui racontant les priiicqiaüx laits de l’histoire, un l’iiiitiu à ces g aiide.» tia- ditionsd'honneur e id e patrioiismequi fout la gloire d'un pays et qui inspirent l’atiiour de la patrie.

« Chez les nations, où elle est répandue à pleines mains, l’instruction produit des résultats adm irabbs : elle est le secret de leur gloire, la rource de leur grandeur. G.'est elie qui fait la puissance de l'Allemagne, la prospérité des Etats-Unis d'Amcrique; c'est elle qui permet (haqiie jour à la Fiance de se relever de dé­sastre* aussi grands qu'immérités.

€ Le gouvernement de la République, qui Veille au salut et à l'indépendance de notre patrie, a usé de tous les pouvoirs et de toutes les ressources dont il a pu dUpost r pour déve­lopper l’instruction et peur empêcher la France de rester hiférieure aux autres nations. Après avoir libéré notre territoire, réo^auisé notre armée, rétabli l 'o rF é dans nos finance.*, la République a voulu répandre partent la lumière et assurer à tous une instruction solide et variée. Pour atteindre ce but, elle a lait 4‘imim nscs «aci iflces quü n’a tentés aucun des gouvcroc- meitt qm l ont précédée.

< Si vous voulez, mes jeunes amis, vous m ontier reconiiabsaiils et dignes do tant de bienfaits, il vous faut redoubler d’èfforts po ir profiler de l'instruction qui vous est nff<?rie si libéralement. C est par la seulement que vous pourrez devenir des bomroi-s de bieii et des citoyens excellents. Travaillez donc san» relAchc! Soyez désiieux Je bien faire! Aimez tout ce qui Cai grand, tout ce qui est viat, tout ce qui est braul

c Lorsque les épreuves de la vie commence­ront pour vous, vous reconnalin-z à chaque instant tout eu que I instruction apporte à l'humina de puissance et de eati^^l'aclion. G’est alors que vous bénins lu gctivernemeiit qui vous assure aujourd hutc s av. ntagesel qui, en vous donnant une éducation libre, prépare à la France tin avenir de calme et de prospérité. En attendant, conservez pieusement le culte de la Répuitliqiie qui vous elèvo et le cullu de la France qu’elle vous apprend à aimer. Cutifon- dez-les dans une mê*ie alTuclion. Que désormais ces denx noms soient pour vou* inséparable.* et représentent une m êinocho^ sjcree dans vos esprit*. >

Le prix effort par la Société d'hertlcDltnra de Senlia, e été décerné à Dsinézièrce (Achille), de Bjinl-Vaatt-de-Longniont.

M, le présiduni i lu ensuite lu tableau Jee ré- compensM eccordéHS eux membres do l’ensei- goement : '

1* Meniien honorable, accordée par N. lem i- nisiret H"* Deiiaulet, directrice ried le à Ver- berle;

2* Prix du Conseil général pour la benne di­rection du cours d’aduIlM: H. Poulain, institu- leur public à 8ainl-VaàHt-do-Longmont.

3* Rap;el de premier prix d’horlicultureavec mention ho rsli||ne:H . Patin,in*tituleurputj|ic à Pleurines.

La plus grande cordialité a régné dans cette petite fête de famille; un s’est séparé en ho don­nant rendez-vous à l’année prochain .

ACCaUCUBB EN BAIXORVoilà, par ex' rople, unu chose qui n’a pas du

arriver souvent.Hier, vers trois hruies, le ballon captif allait

attoindre sa plus grande hauteur, lurs(|u’une ji'uiie funimc étran^ière, qui était do l'ascenrion, pouss.1 un cri d s’affaissa.

Ou crut d’abord à une attaque de 'nerfs ou à un accès de vcrlig**. Mai* un médecin qui se trouvait heureusement dan* la nacelle reconnut qii'ellu accouchait

Un des aéron.iiitie fti aussiiôi le signal de de.-cciidre. Mais l’enfant ne voulait pas attendre. Sans pcrlre un instant, le douleur ss mit en devoir d’accomplir sa lAcItu. Il fit écarter les hommes et p.océda immé<liaiement a la déli- vraiicu. L’accouchement re fit dans les meil­leures conditions. Un petit garçon, bien con­formé, venait de naître à quelques cents mètres dans W airs. \

On arrivait à terre. La musique se mit à jouer, et ses accords se mêlèrent aux vagisse- inciits do marmot.

ütiH lois l’aérostat amarré et la pa-serelle as­sujettie, des hommes d’équipe prirent dans leurs bms la jeune femme et la portèrent à la porto de l'envcinte, où l'atlondait une voiture. Une dame portait le neuveau-iié dans son chàle.

Le docteur, qui est de Tarbes, avait dépensé vingt franc.* pour monter; il en reçut cinq cents à la di'scente. Avis aux médecitiD à la rechercha d'une clientèle.

Le père est lits d ’un des principaux mauufac- tu n trs do Manchester. Sa femme avait voulu absolument monter dans le ballon, et l’on sait que, dans l'état où elle était, les envies sont irrésistibles.

La mère et l'enfant se portent bien.Voilà un enfant qni ira haut, s’il continue

coiitme il a commencé.

Sur l'initiative du conseil municipal, la ville de Piiri* vient d’entreprendre la reproduction, p arla phntographii', de tou.s les anci>ns plans de la c.ipilale qui ont pu être retrouvés dans lés collections pulilique* ou privées.

D’après la Mans ique dre*see par !e service des beaux-arts de li prélecture de la Seine, il n'existe I as moins du 1,800 de ces plan*, qui présentent tous un intéiêt à un titre quel­conque.

Lu tiavail a immédiatement commencé. Une vingtaine de ces plans sont déjà prêts.

L’atlas comiio.'é de ces plans, auxquels su joindront des Ugendes déiaillées, ne pouira Aire termlué avant cinq ans.

L o te r ie d e i 'Ë x p o s i t io n2,40l),000 l'r. de lo ts , d o n t uu lu t du 100,000 Ir.

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Ajouter 15 ci-nlim‘ s pour envoi du billet.

B Ü L L E ï i à C O i l A i : R l . i aH.M LG DK F.AItlS DU 15 OCTOBRE t878.

p'urtR** 4s eeiw(motal»9K.t» klL 100 kU.

VlarnuM Oarlilay. 6ii • à • 4 i 3 Î à • • ••B i..c tB cau c e .. t>8 » à 60 Ai c8 à 43 SIAuiri!» Hiar<{iies. 63 • à e4 41 4U à Ai 64Farine Je s e ig le . . . . . i i 5u à SA

Cw«« ••fSeloU o (SHuit-Marques..................................63 ■» è 63 75Supérieures - . . . . . 61 60 A oZ 50

f à t l I T I l iX 16 octobre.

COTB CONBEICIAIH Fini** f ié , 90*, l ’AwtslMra, «M. t «1/0, «ii4r«|»Al

P o H l - S n lB à e - .U a x c n e r . — L adldri- butioii des prix du concouM cantonal du Punt- Sainte-Blaxence a eu lieu, jeudi dernier, dans la salle du théâtre, sous U prisidenco de l'hono­rable M. Richard, coiiseilier général, assisté de MM. Lemaire, maire de Poulpuint, l’abbé Lan- glois, curé doyen, » l 1 abbé Paris, curé de Ver- berie, délégués cantonaux.

Presi)ue tous les inMituteuis élaiont présents avec leurs élèves lauréats. M. le prérident a ou­vert la séance par un discours, qui a été plu­sieurs fois applaudi.

M. Lenain a fait ensuite l’appel des récom­penses, qui se sont trouvé, s ainsi réparties ;

Pris M«Dt. KomlaPont-Saintp-Haxence 4Saint-Vaast-de-Longroout. 6Verneuit................................... 5Fleurinea................................. 4Villeneuve............................... 2P on tpo in t............................... iV erberie .. ..................... 1fiisy-Rully............................... 1RuiJy........................................ »Raray........................................ ’RobeiVdl................................. »

Le prix d’honneur da la 1” division, offerl par M. Richard, conseiller général, le premier

S riz d'orthographe et le priroier prix d histoire e France, offert par M. Is duo d'Aumale, ont

été décernéa à l’âuve Demêxières (Achillr), de Saint-Vaast-de-Longmont. — Le second prix d’excellence, de 1a même division, i été décen.é è Htraux (Gaston), élève de 1 école de Pont-S”^ Haxence. — Le prix d'excrltenos de la 2* divi* slon t été déceraéè l’élèfe MronsiBier (Chitlet), 4 iré 0 é le d é .T é r^ U «

Disponible . . .Octobre.................................Novembre-décembre ..........Jauvicr-avril........................Mélasse tlispouible..............

— à livrer 1879...........

60 95 A • « Il 7'i a66 50 Idu 13 a» 111 50 ■

B«aaH«« P u r i s 4 « tîh O e lv la re . reisBS »’A ta t — ACtiens

3 0 0 .............. 7A 53 Orléans...........ItAS »•3 0/ü amortis. 77 55A l'ii U|U 1u. 756 0 /0 .............. 112 50-ilauq. de F r.. 310t> Bauq. d. Paris 652 50 G oupt. d'SM. 727 60 Gréditagricole • Otédit foncier. 780 as Gr. industriel. »• »• tL)réd. lyeanala 645 »* Grcdit uubiL. 455 ’'''Oép.eicompi. Société gêner. Banq-h.-égyp. C harentea....E st. « . . .Midi................Nord .

60 4K0 »»885

690 »> 8.11'28

1370

Uuesi 735 »»F-ir.-Lyeo-ll. 1l95 »s GoniB.par.gaa 1230 •» Société Ih ib . . tS •» Comp. traua.. Mesa.tKariüm. 641 25 Giual de Sues 7A1 25 ................. 72 75Fonc.d'Autr.. 660 ■» Cr.mebil.eap. 776 »» Clieni.autrice. 546 26 Société finane. 500 » • 8.-Aet.-LoBih. l-'>7 60 Nord de l’Esp. 295 • • P a n p o lu e . . . FaM ogali. . . .Ce. iSr. HeiM.

895 75 78 60

861 80

Obl.duTrésor 6 '6 « * I). de la Seine. 235 *» Paris, 185540 5t<9 75

1865... 522 »1869... 4u5 501871... 397 AO 1/41871 101

B onstlq .60Â 635 600 4 0|0 510 25 10* 40i0 100 25 500 3 0|0 515 •> 10* 50 |0 105 A* 600 40(0 M>8 •• eoa.SOiO 45-1 »»

5* SOlO 88 •• d<p. 6 0|0 M i »

S.ll(.fS(K.«-|. 181 ; i 0 « D m H rie. t76 S5

Gharentes.. . .Est 6 U|0........Est 3 0|0........Ardennes. . . . Lyon........

88 60 570 • • S! 4 »• 352 50355

Benrben.80|0 861 .»D a ep h laé ....Médit, (fusion)Médit. 1666.. Vleter-Etnsa..Midi .Nord flrsneaii. O riéans..T7..Grand centrel. SsSO u e s t 353 >aVendée 181 UHédee 260 ••Canal de StMi 652 60

8a3348 60 864 »•

«•353 » 359 B« 857

b Pufi'IOijw IKrwU

Ar^Etude de M* E ra e « i« 4 'b n ln i1 i i ,

avoué, h EenÜH, n ieS td lilaire , Dvméro 10 .

V E U T ES u r 9urenchirea d u i i x i im e ,

En i audience des criées du Irihutiat civil de |)reuiiére inaiarice de Senlla, au Palais de Jueiice de ladite ville, rue Ncuve*de*Pari8,

U l \ E P I t O P I i l É T É

et Pièces de TerreSiei'H au lerroir du VANVKS, caiiiun et

«t arniiiiiiiW'meiit du 4Sce.iux (Seine).

L'adjudication aura lieu le M n r t i l c i n q IV e v rM is rf) 1M9M,

heure de iiiidi.

Par suite dus suruncliénu du sixième raites su gn ITu du tribiu>al civil du |ire- mière insiance du Suiilis, le eepi (ict<dire 1878, eiiregistiéiM et dénoiitée-,

El aux'r«qiièi«* de :M. Pieif.-Christ M.is^on, proprié

taire, ilenieura' t < Vii;a,iie.<, rue ^aiiii* Harlin, numéro 15;

2* Et M. Loiii—E 'gène Sicari, em ­ployé à'Ia Soi bot.ne, d> mt UMiit à K n e , rue de la Soibmi:>e, numéro 15;

Su/eiicht-nsreirs;Ayant M* ( hulinin .pour av«<ué cons­

titue;En présence ou eux dûment appelés,

de :1* Madame Suphie-AdélalJu Malol,

veuve deM- Léun-Fiain^uis Firiitiii Pou- chez, pinpiiclaire, di imuirui.t à l'aiis, rue ilumbuld, niiinéio25;

• Au nom et coi' me tutrice dative• de U. Louis Vict< r tiu8tave Boit-• chez, son llls, eu état d'iuler-• d,c ion légale, et en celle quaüie « ayant poursuivi la vente des iiii- t meubles >UT< nchéris; >Ayant pour avoué M- Emile Démclin,

demeurant à Oenlis, rue de Villevert. numéro 7:

2* .M. Victor Bum hiz, notairu, de- m euiaiil è Buucham (Nuid);

• Au nom et comme >ubrogé tu - € leur dudit sieur liotichrz; • -3* M. Louis-Cébstin Grangcr, cliam-

pignoiiiiiste, demeuiaiii » Vaiives ^Scme), voie d ’Aicuvil, uuiiicro 58;

4* E t M. Lums-Charies Ddlet, ren­tier, demeurant à Vanves (8eino), voie d ’An ueil, uuniéro 48;

Adjudicataires surenchéris;Il sera, le M a r d i c in q N o vem b re

1878, h e u re de m id i , en raii ience des criées du inb -nal civil de première instance de Seaü.s au Palais de Justice, rue Neuve-de«Pari8,

Procédé à la venteau plus offrant cl dernier enchérisseur, et à l’extinclion des leux lies iiiimuubt&^ ci-après dési­gnée, qui avaient été adjugés savoir : celui'iésignôsous lu pnm ier lot ci-aprës et sureiichcii pai M. MaSson, à M Gran- ger nuiyennanl quatre criiti} lianes oe prix priucipai, en ïus des ch irgcs; — et celui désigne suus le deuxième lot ci après, suiei.churi par AI. 8icart, à M. Billet »ioy>iiiiaiii le piix principal de douze cent soixanie-qun ze franœ, en sus des charges, suivant procès-verbal dressé par M* i.atapie de Gcrvd, notairè è Paris-Vaugirard, le vingt-neuf spptem- bredernier, eRregi.-tre, et en exéciiiion de trois jugenieol» sur requête len lus par le tribunal civil de Senlis, les vingi-ïix avril 1876, dix avril et viitgl-huil a o it 1878, eiirt^iarédetsigniliés.

O U S I G N A T I O I VC o m m u n e e t te r ro ir de V anves ,-

a rro n d is se m e n t de S c e a u x (Seine).

P rem ie r Lot.Une Pièto de Terre, diui le Champ

de» Pimc.s Plaies, de la conienume de dix are» vingt-six cemiarcs, heu dit la Voie cira Is, sou» laquelle existe unn canière a champignon», tenant d’un côté à dioite M. Ih iu rd , à gauche à madame veuve Ha>-80ii, par devant M. Ghabert, par derrière maJamo veuve Uasson.

D euxièm e Lot.ABllCLE l'IŒMIKR.

Une Propriéié, sise à Vanve», voie d'AicueiL numéro 20 (ancien 3 ) , comprenant deux petits corps de bàti- nvmie, acpnrés par un ivpace où existait une porte è d<‘iix battant-', aujourd'hui délrtiile, et comjosés chacun dune chambre au rcz dc-cliauasée, une cham­bre au premier étage, un grenier au - dessoe, couverte en tuiles.

Deirière ce» consiructlons, verger avec puits.

Ensuite du verger, vaste remise ou hangar non achevé, couvert pour partie

' en tuiles. •Le tout contenant d ’après les titres,

oeuf ares vingt-sept centiares, et d’après un ancien mesurage, douze arcs douze centiares, tient par devantia voio d’Ai cueil, derrière M. Prevoàt, d'un côté Al. O 'ciudel, de Tautro 11. Cartier et la propriété ci-après désignée.

ARTICLE DEUXIÈME.Une Pièce de Terro, sise à Vanvee,

voied’Argjeil, iiuincro 29, contenant, d ’après lis titre», neuf arcs vlngi-sepl centiares, et d'après un ancien mesurage, douze ares douze cenliiro», tenant par devant la voie d'Arcueil, derrière M Prévost, d’un côté M. Cartier et l’inn meuble plus haut désigné, et de l’autre N. Béguin.

L;8 immeuble» compris dans le deu­xième lot sont séparés, sur partie de leur profondeur par un tm a in sans clôtures •pparlinant & M Cartier.

Ces mômes immeubles ot la propriété d eU Caiiier sont clos dans 1 iir en- semble, du côté de la v«ie d'Arcuil, par­tie parunireilliige et |>artie par un mur, et de toutes aiitns parts par de» murN déj'endant de la propriété.

. M I S I Ë 0 » A P R I X

Outre les clauses et condition» énon­cées au 'C ahiir dcschai^i-s dressé poui parvenir a la première vente, le» im­meubles dont s'agit seront remis en veniesur les mise» .i prix ci apriis pi.r- tée» par les eiireiicl.éneseuR», savoir j

i.e prunier lot, sur.ta mhe .i prix de quatre cent soixante-dixIrtiics, c i............................. 470 fr.

Ledeuxième lot.sur relie

Î iiatoii» cent quatre-vmgl- ixOruMs, c i...................... 1,490

Sans préjudice dea fraU faits et à Mire pour parvenir I ta première conm u

à la seconde adjudication, lesquels ontété siipiiléj payables en sua di-s prix.

Fait l't réiiigé par l'avoué pO' r.-uivant soui«ig-é,

Benlis, le onze octobre |878,Signé : Errkht ClIALHIN.

Et enregbtré.

S 'adresser pour Us renseignementi : 1* A M* Khnist CIIAI*.M1.N. avoués

Senlis, rue .''»int-llihire, numéro 10, pnursuivartt la vente;

2* A M* DBMËLIN, avoué S Senlis;3» A M‘ LATAPIE DE GEBVAL, no­

taire è i'aris-Vaugirard , rue Bauret, niiinéioBO;

4* Et au Greffe du Tribunal civil do pri'inièrn insianc» de Soiilis, ou lu cahier d is charges est déposé.

Pour insertion :Signé : E. Cuàuim.

Art. 2.Eln<l>> de M* E lr ia e « ( C l i a lo a i n ,

avoué è Senlu, rue Sainl-llilaire,' numéro 1 0 .

P U K G E L É ; C i , l L E

, A la requête de M. le baion Nathan- James Kdu,iiiird de Ralhs. h ild , pro- priélaire, oeiiieuraul à l 'a iis , avenue Frudland, numéro 38;

Pour II quel domicile est élu à Senlis, rue Saint llilaire, numéro 10, en l’étude de M' Chalmin, avoué;

Notification a été fuite à M le Procu­reur de Id République p r ^ lu tribunal civil de pruniière lustaïue de St-nli», en 80(1 puiqiict, si» au Palais de Justice du iadit- ville;

Suivant exploit de Ilémol. huissier è Cheiitilly, i-n date du douze octobre 1878, cnn-gi>tré,

De l’eapiditioii dùm- nt en formed'un acte dnssé au greJlu du tribunal civil d»_SMhlii, le v iig l- h u it bcplembre 1873, constntanl le dépôt fait au greffe ledit jour par M* Ciialmin, avoué, de la copie dûiiuml timbrée, collalioimée, •'ignée de lui et er.r-g.slrée. d’un acte r('V» par M* Balézi-aui, notaire à Chan­tilly, le onze snplenilire 1878, contt- ridiii v^nt*- par H. Praiiçois-llippolyte Le-^erf, antien notaire, piojirieiaire, et dame Virginie-Etnma BaMé, son épouse, demeurant ensemble è Pari», boulevard Magenta, numéro 80, à Jl. de Roths­child, — D<* la Propriéié dont la d-si- gnaiion suit, située ;iurle icrnloire de la commune do Goiivi(it.x, lieu dit les Fontaines :

Un parc, appelé le Parc dis Fontai­nes, de la contenance supprficitlie de ^eizn hectare» quarunle-ciiiq airs envi­ron, compris deux parcelles de bois, se trouvant en dehors des clôture;, l'une de Bcpl are» cinquante-éinq centiares, et l'autre de dix-'epl arc» dix- neuf centiares, et divirschemins ou rues projetées qui ont supprimée» pour faire pallie de laditu piopriété, suivant les stipulation» de» lontrat» énoncé» en la­dite vente.

Le parc rsi entocrede murs de trois côtés, au levant, au midi et au coiicl.aiil, sauf une petite pariu; où le m ur a été remplacé par un g illagu sn Ht de fer galvanisé, et d est d o s ^ u nord par .e canal de .Manse dont la berge appartient au domaine de Chantilly,

Il coinirend de» terrain» plantés, d’autre» en praiiie», un poiagsr, plu- sieui» coui» d'eau et un magnifique lac ou étang, et deux corps du bâtiment», servant de communs, de corisliuclion récente, Laese-cour cô:é, dans laquerle existe une tour avec poulailler et pi­geonnier.

Il existe dans ledit parc plusieurs hangard», de» consuiictions lustiquts, un abri de bateau, grotte» t | autres em­bellissement».

L’ensemble de cette propriété tient d’un bout du levant aux rm» projetée» dites des Pécheurs, du l'Etang et du lu Station, sur le^quell(8 rm s il y a plu- eieursentrécsde portecochcre eidepetite poite, d'autre buui et d’un tô lé du midi au domaine de Ciiantilly et à divers pro­priétaire». d ’autre côté à la h’ rge du canal de Slame, cl en retour, en dehors de la clôiiire, aux représentaot» de mad-itne Pigeaux

Et ce, moyennant le prix principal de d e u x c e n t m i l le fra n c s , en su» ue» iharges.

Avic déclaration ?i Moiiaii ur le Piocii- reiir de la Répoliliquii,

i* Qu« ladite iioiinealion lui était ainsi faito conformément aux diSpmi- tions de l'articie 2191 du code civil, afin qu'il eût à prendre, dans le délai de deux moi», au profit de qui de droit, (elle inscription d’hypothèque légale qu’il aviserait; et que (nute par lui de ce faire dans ledit délai et icolui pas^é, l’immeuble dont s'agissait serait et d*- meurerail définilivuineiit jmrgé ut liliété entre tes main» de l’acqiieieur du tuuies dette» et hypothèques de cette nature.

2* Que les anciens propriétaires du­dit immeuble élaieiil, indepcndaimnoat dia vendeurs : la Compagnie, do che­min du fer du Nurd, 11. Consaiil- Pierro Chariot.

3* Et que tou» ceux du chef desquels

Dourdais, son épouse, demeurant avéo lui è No;ent-le-Rolrou, e t Madame lx)ube-Jr»sé|ihine Boucher, veuve de H. Pj'-rre-Slamttlis Levaux. en son vivant pr(i|iriétaire, an c io cummiesaire-pri- Mur. demaurmil è NoRini-le-RoMou, A H, lieButhscliild, du lu Prbpriéié dent la dé»ig(..itiun -uit. miuuu i l’uxtrômité

,d u territoire dn Gouvieux, piè» t.liao- tilly. sur la roule du Gouvieux k (.bm-x tilty.

('«Ile Propriété coinpre d : 1’ un pavil­lon d'habiUonélevé sur caved’üo rex-de- chiiUBsée et d'un premier étage, chambre de domestique au-dessus: 2* B&liment à usage de concierge et de jardinier atte­nant è la loaisun d'hahitat.on; 3* écurie, remise,, grand bûcher, baasc-cuur, pi- g'Oiiiiier; 4* /ardin'putager, parc boisé.

Le tout entouré de m urs, d'uue con­tenance superficielle de quatorze mille mètre» environ, lient par devant b la roule de Geuvieux, par derrière k Hip- polvte Lrcerf, è droileà une rue d’accès, et a gauche au domaine de Chantilly.

Et ce mojrennant la prix principal de qm rants m if/e/^draensusde» charger.

Avec déclaration à H , le Procureur de la République :

1* Que ladite nolifiralion lui étiiit faite afin qu’il eut è prendre telle ins­cription d hypothèque légale qu'il avisu- ra itsu r ledit immei.hle, dans le délai de doux moi», et que faiito par lui de ce faire dans ledit dt-lai et icelui paâsé, Tim- meuble dont s’agit serait et demeiirorait définitivement purgé et libéré outre le» mains de H. de Rothschild, acquéreur, de toute» dxtte.-!, charge» «t hypollièqurs de cittq nature;

2* Que le» an c ie n » propriétaire» du dit im m e u b le sont, in d é p e n d a m m e n t d e s V en d e u rs :

Pierri'-Staiibla.s Devaux ;La Coiiipiignie du chcfuin de L rd u

Nord;Jean-Stani.das Devaux et dame Anne-

Victoire Men kx, son é|-ou3o;Charlee-Cl.iude-Giiillaume Lrportier

et dame Warie-Arine Opportune Four- nicr, son épouse;

Louiü-Martiii Berthauld; Ignace-Clauile-Elie Berthauld ; Jacques-Aiitoinc Berthauld «t dame

M arif-Phihppo Geulil-Courtin, son épouse ;

Li! Domaine National; Simon-Marie-Naicsse Taigny et darre

Loiiixe Leduc, son épouse; Louis-Aiidré-Jiseph Bédouin;Antoine l’icait et dame Marie-Anno-

Adclaîio Bédouin, son épouie;Jem-Aiidré IL.-douin t l Marie Anne

Louvet. sa femme;Nicolas Louvet;Jfaii-Baptisle FrOmout et dame Mar-

guiiiito Magnan, son épouse;P itrre Billevitli et Marie Marguerile

Légère, son épousn;Louis Drmi» Foyen et dame Marie-

Ang.'lique Deméiy, son épouse;Nicolas Dcméry et dame Marie Méry,

son épouse:G'nevièvo Mennessier, vouve de

C'aude Méry, et Elisabeth Méry, lonime de Jacques ÜPniéry;

Pii^re-Yiclor Lavi-rsin et (Jarne Reinc- AuKéliqne Pannbr, son épouse;

Jacques Panniir et dsme Angélique Méry, son épouse ;

Je.in-Baiittsie-.Wahasl et dame Louise Polli.irt, son epr-use;

Monseigneur Henri-Eogène-Philir.pe- Louis d'Orléans, duc d'Aumale;

Monseigneur Louis-IIenri-Joseph de Bourbon, (.rime de Condé;

Jacques-Ilerm ann-François Jacquin et dame Leuise-Vicioire Chalol, son épouse;

Jean Jacquin et dame Françoire- UadbleineTe lelin , son épouse;

Mesdames Vosgion, De^hayc», Tirau, nées Jacquin ;

Maric-Eliraheth Potdevin, veuve do Jacques Mulot;

François-Mahicuz et dame Angélique Mery;

Nicolas Mtry et dame Marit-Atme Mery, son épouso.

3* Et qiio ne connaissant pas tous cinx du chef desquels il piairrail être pris (ii’8 in criptmiis d’hypothèque légale sur l’immeuble dont i-'agii, M. de Rolh*'chiid,atq-iéieur, fera i puhli. r la­dite notification dans le JonrtMl de üenlis, coiiforniénienl à la loi.

Pour iB.-erlirm :S gné ; EiiNRST CIIALMIN,

d'antre côté et des deux bouts I H. le duc d'Aumale.

fSectloD D , numéro 1270 pour partie.Cet échange a eu lira moyeiioaut

unesoulte d e d e u jr m il le sep t cen ts f r a n c s , k la charge de M, et madame Ilémet, qui ont été chargés en outre du paiement des frais de l’acie d ’é«.hang«.

Avec déclaration :I* Que ladite notification était faite!

Monsieur le Procureur de la R''mublique, Hiriformément ! l'article 2194 du code civil pour qu’il e û t ! prendre au profit de qui de droit, telle Inscription d’bv- nothèque légale qu'il aviserait, sur lee Di'OB cédé» en échange au requérant, dans le délai de deux m ob. et que faute par lui de ce faire dans ledit délai et (celui passé, le» im meubln dont s’agis­sait seraient' et demeureraient définitive­ment purgée et libérés entre lesmains du requérant de toutes hypothèques de cette nature.

2* Que les anciens p rtfi^ lafres dep immeubles cédés en échange fi M, le duc d'Aumale, étaient, indépendamment des vendeurs :

La communautéde biensentrePierre- l.ouiB-Elie Causette et Marie-Anne Re­bourg, sa femme; François Parent et Gi-neviève Maison, sa fc'Broe; Lonis- Pienv-Marie Parcntetdame Harie-Angé- lique Guib>‘rt, sa b'mme; dame Sophie- Théiè-'O Geneviève Devaux, épouse de M. Caiitieii-Antoine 8édtliün;i Jean- Bianisla» Ditvaux et dame Auna-Victoire Merckx. sa femme;

Gerirude-Marguerite Louise Lefèvre, veuve do Thomas Martel; U commu- iiaiité entre Antoine Ulèvre et dame Cerirude • Toussino - Modrste Beaucfe.

S* Et que tous ceux du chef desquels il pourrait être pris des inscriptions d’hy­pothèque l ^ l e n'élaril pas connus de Ms' le duc d'Aumale, il f«rail insérer la­dite notificarion dans le Journal de Sentis, conformément à la loi.

Pour in»ertion.Signé : Eiikest CIIALMIN.

L'adjudicition ta ra iisa le l^m adU v l a g l « I m m « l e M b r e IfiéV *,

heure de midi.S'adresser pour tes rsmeigiieinenis : 1* A M* ClIALHIN, avoué pour-ut-

Vanl la vente, demt'urant ! Senlis, rue Saint-liilaire, numéro 10;

2* A N** PELBOIS, DEMELI.N et VANTROTS. avoué» co-iicitant»;

3* A H* BALÊZEADX, notaire ! Ghantilly;

4* E t an greffe da tribunal civil de première instance de Senlis, où ie cahier des chargea est déposé.

Etude itq M* K rm r .n t C b a lo s lB , avoué à Senlis, rue Sainl-Uilaire,' numéro 10.

V c m < e B U T l i c N a Ü o i a

2 Pièces de TerreL'une sise terroir de SAINT-FIRHIN, et l’autre terroir deSAINT-LEONARO,

Le tout canton de Senlis (Oise).E n la Afatrtc d e V in e u il. commu­

n e de S a in t 'F ir m in ,Par ts ministère de 11* H orel,

«ofair* A Sentis, commis à cet effet.

L'adjudication aura H e n le D IiM n iirh c v i u g ; ( - s e p t 0 « t o l i r e

a une heute de relevée.S"adresser pour tes renseignements i

1* A M« E ruest CIIALMIN, avoué loyrîijivant la vente, demeurant à 8en- is, rue Saint-Ililaire, numéro 10;

2* E té ôPMOREL, notaire! Senlis, dépositaire du cahier de» charges.

il^^pouirait être pris de» in.<cri(itioiw jii '-|ue légale, n’iUaiii ra» ciPiiniisd’h . . ^ ......................................de Vacquéreiir,"il ferait puîilier la-ïdo notification dan» le Journal de Scnis, conformément à la loi.

i ’our insertion.Signé : E . CIIALMIN.

Art. 3.Stude de M* Errest ,

avoué h Senlis (Oiae), rue Sîimullilaire, numéro lu.

P U R O E L E G A L B i ;

A h foqiiéifl de M. lo baron Nathan- Jamfes-Edoiiard de Rothschild, propiié- taire, d 'm enrani è Pan;, avenue Friert- laiiil. numéro 38.

Pour lequel domicile est é!u à Seidi», rue Siint-Bilaire, numéro 10, on l’otude de M* Chalmin, avoué,

Nulifimlinn a été lado à M, le Procu­reur de la République près le inbuiial civil de Senlis, on son p rqiiol, sis au | '8lai< do jiietii e de ladiie vd.e.

Suivant exploit do llémei, huissier h Ct>antilly, en date du douzii octobre 1878, criregi-iiré.

De l'expcdliion dûment en furnipd’nn acte drc'sé au gMT« du irihiinal civil de Senlis, le vingt-huit septembre 1878, con-dafanl le diq ôt fait au greffe lu dit jour par M» Ghalniin. avoué, de fa copie diimrnt linibrée et collattonn^, signée de lui et ct.r«'giBlréo. d ’un acte nçii par M» Baléz-aux, notaire k Chantilly. |» qualie si'pleiiibre 1878, contenant venta par M. Théodore-Stâiiislas Devaux et Hadama Loulia-Alaxindrlna*Lucia Le

Ar t . 4rie M- tÇrr^cH i l 'h M ln it i» .avoué à Sr iili» Oise ,

rue .SaltU 'Ilt'ain.. n* tt.'.

I * Ï R G E L E G A L E

A la rcqnClii de Mer flemi-Eiwènp- Ph lippi'-l.oui'd'Orléan-, duc d Aumale, P n^Tièinit". d- nifur.if'l à Paris, rue du F.'ub ’iirg Saint lluiKiré numéro 129,

l’oiir It'qiii'l donncil^'i'.vi eiii en l’étude dp M' flhalmin, avoué il S -n lis

No'ifii-atioii a éré laite à Mu.’sipiir le Procufoiir de la Répnbüque de Senlis,

.’ipviint exploit ,| ! F:., ç.»is, hui.'.sier è Senlis. en d lc du qiiinzo octobre 1378. inri'iU'iié;

Derexpiii t 'O 'û i tu n 'tn formed'un ac:c di-!‘>pau grriVc du t.dm.-al nvii de Spnli<htv rg!-hi.ii cpi-irbr.- I878.rfins- tHant le dijiôl loi' .lu grefr- lidit jour, drt la poj-ie (•• ti; tiniitiû d'un ('(•iitmi passé di'v.iiil R.l ze.itix notaire à tduH'tiliy. 'e-i liiiiiiz-' - t dix-l'iiiijiiiüoi 1378. .n r 'g s l r - . Hiniennni .p.s.viün, à lilrod éol’aîiKr, p r V. CIkhI w-Nhn'.’s- Ti'iis-ainl H'mol h«.i sio- pic- le Irilni- l'-il I :vil de Sm li-. « t II .adamo A lelino- M a r î i ' i e i i i . ' f o n éjous** ibnioi- in. t a Ch.tnlitiy, . M*' le dncd’Auina'i', conirri un immiiihlo qui lui éiail uro- pro. de :

I" D'X are.'' v ;ivt-.inq cciPiaics de boi». Miués ipiroir de G iivitiiX, lien dit proche ],■ B .,s S.iioi-Dems. divi.-és en d.'i x pallies p. r la rcu^e iii.mcro 16, de P-iMs a iimieiiK :

l«i pnmièro panle 'icnt d’un bout levani .à celle rm te . d'un lôto dn i.ord è Julienne Varillon, il’autîo côté du midi é M. le dec d'Anmde, ci d'antre bo'd au même.

La deuxième paiiio tient de» deux côté» et d'ùn bouta M. ledncd’Auiia e, cl d’autre b m t du eouehsnt à la nnito i.uméro 16, de Paris h Amien».

Section D. nuiiiérns 951, 9 5 3 . O34 et 055 pour n&itio.

2“ Vingl-.leiixcresquaranle-fpptfen-Hcres de bcés, situes môme» terroir et lieu, traversés parla rmilc numéio IQ de Paris k Amiriis, leniut des deux ' ôtés et d 'un 'bout a II. le duc d'Aumal»*, et d aiiire bout 6 M, G.vgr.eaux (C'tailes- Alphonse),

Section D, numéros 959 et 060.8« Kl dix ares soixanta-neul centiares

de bols, même terroir, lieu d it le Mont-üe Pô, tenint d’uo côté & M. Oallourier'

ArC 5.Etude de M" Q u ê t e r , avoué à Srniii,

place Lavarande, n*4, successeur de U** A cbert et P la rd .

D'un exploit du ministère de Gallet, hiiisiiier è Ctépy, ea date du quatorze octobre 1878, enregistré.

Il appciLque la dama (k'IInc-Angéline E viixiot, ('jioiise du sieur Cyprien- Rlienni' I Iaz*hd, rhandroiinirr, avec lequel elle dmieiiro à Bélh .'iy-Saint P i-rre , a formé .sü demande en .'•ei andion de bien» cuntic lui, et que M' Qncter, avoué près le (rihiinal cfvil do S'inli», demnirant 011 ladllo ville, place La- varunde, n* 4, a été constitué pour la demanderesse sur ladite assignation.

Pour extrait :Signé : Quétbr.

Etude M* Q u ê le a - , avoué à Senlis, place Lavarande, n* 4,

successeur de SI** P u im et AoBBiv.

Art. 6,Greffe du T ribuna l de Senlis

(oise).

D ÉC IA B A T IO O E F M U I K

D'un jugement rendu, sur dépôt de bilan, ie sept octobre 1878, par le tri­bunal de Sentis, ayant attributions com­merciales,

A été extrait ce qui suit :I ^ tribunal déclare en état de faillite

le sieur Jacques Culvkrollbs, marchand du vins en gros, demeurant à Senlb;

Ordonne l'apposition des scellé;Fixe piovisoirement à ce jour la date

de fa cessation de» paiements;Nomme U. François de la Haye, juge

commissaire de là faillite, et H* Las- serre, avoué à Senli», syndic provisoire.

Pour insertion.Le greffier du tribunal,

Léon Bouchbr,

Art. 7.Greffe du T ribuna l de Senlis

(OISB.)

S m iC A T .

Les créanciers présumés du sieur Jacques C u v e ro lle s , sus-nommé, sont inviié.»è se p-esenicr l>* cmç Novem­bre 1878. d ix Aeure» du m afrn, au eriflo (lu tribunal sis au Palais de Jus­tice, ft 8eulis, pour y donner l e 'r avis, tarit sur la rumjio>ition de l'étal des créiincier; que si r la iioininalion d'un ou plu ieurs sy die» riétinitits de la faillite.

Pour insertion,Le greffier du fn'iuBof,

Léon B o c c b e r .

An. 8.S u e r e r i o c io V a i i e i c n u c i a *

Suivant acte f a'sé devant M’ Cmou, notaire à Villers-Coiteré’s. rouss'gué, lo vingt et un septembre 1878, portant celle nieiilion :

a Enregistré à Villers-Cotterôts, le• vingt six seiM iibre 1878. folio 95, € iasi'3 . reçu deux cents f-ams, déci-• mrs ciriquaiite Irar.i's. Signé : L ■ J'“an:i -y. »

M. Fmile W a l l o n , cultivateur, de- meiinint ci-dcvant è Noue, commune île P..i''e' i ip , et niuiiitenaiit ! f,argny. in n.hift (Inlii .<odéic en nom roll.'. iil de lu S 'c erie de Vaiici'niip.j iOi-e). (OU»'arai o ircriateC . V r ip y c ic o m - p a g n ie , n vendu et cédé à M. Lmiis- iv'gei S a i.a n s u n , propticlairc. ilcnieii- r.mt è VillorvS-CottcrèLs l’un dea îocié- i.iirc.s le; qualre-vingi» parla qu'ils po'- séilait dans l’actif de la Société.

Une expédition de rac'esna-énonréa étü déposée au grilfo de la Justice de paix riu Mnli.n de Crépy en-V.iloia, et une autre au grcfTe du triliunal civil de pn mière instance deSinlis. comiaissant des afTairra rommerciale», lo quatorze 0 tobre 1878.

LIROÜ.

Kludii de M' ICi*neM( r i m l m l navoué! Senlia(Oisej,

Due Saiiit-llilairo, i r 10,

V c n l c H u r L i v i t a i i o nBNTLR MAIBUna BT HINLURS,

linraiidicncedRacriÔRsdii tribunal civil de première instance de Senlis.

si» au Pahd» rie Jusiu e do ladite ville,. rue Neiivi*-do-Paris,

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Le tout canton de Grril-all^Oife, arrondiitetQtQl dè üeilii

V 2’: i \ T E S u r s a t s tc tm m o ô titè re .

En l’auilieiice des criées du tribunal civil séant è Senlis,

D’LIV BATl.MENTA usage de Grange,

Situé à SENLIS, rue Ssini-Martin, oitre le» numérs» 4 et 6.

L’Adjiirtication aura lieu le S an i< > d i « l i x - n v i t r O o l u b r e

heur< de midi. a S"adresser pour les rcnaciÿncHignto :

1’ A M" QUETER, avoué poursui­vant la vente, demeurant è Senlis, place Lavarande, n i.m éio l;

2* Et au greffe du tribunal civil de Senlis, ou ie cahier des chames est déposé.

Etudes de M* Q u ê t e r , avoué à Senli.-», place de Lavarande, numéro 4,

succeosour de M" P u n o et Acbbbt,Et de M* V a n lr o y M , avoué à Senlis

Rue Noiive-de Paris, numéro 17, ’ tucresseur du 51* FniNV.

i ' k S t ePar suite d’acceptations bénéficiaires,

DB : PRSMIBREMKNT,

i ' UAK MA180NSituée à PLAILLY, en la rue du Gué,

dans une cour commune,

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Au même terroir,DBtXlÈHBMBNT,

U N S M A ISO NSise è PLAILLY, en la rue du Gué,

E n q u a t r e L o l a .L'adjudication aura lieu l e D I n a a n e h e

t r o i s I h o v c n a b r c BM9N,è une heure de relevée.

E n la M aiso n d ’école de P la i l lu Par le ministère de 5P DHIARD, noUire

à Senlis.S'adresser pour Us renseignements :!• A 51* QUÊTER, avoué à Senlis,

place de Lav.iraii le, nuinéro4;.. A M* VANTROYS. avouéàSm lis,

rue Neuve-.le-l’aris, numéro 17;3* E l à M* DRIARD, rotaire à Senlis.

rue Roug^maille, où le cahier des char- gf's e»t dépo;é.

Etude de M* Q u ê te i* , avoué 5 Senlis, place I.avaninde, n* 4,

Siirce.»feur de M** P u r d et Aubert.

v è S t eS u r saisie im m o b iliè re .

En l’audience des criées du tribunal civil séant à Senlis,

une Carrièreen cours d’explo ita tion

et TERRAIN en dépendant,Sis au terroir de VILLKIiS-St-PAIJL,

sur la MoniRgiie, lieu dit la Garenne, t.'Adju.iication .iiira lieu te M a r d i

d a u x c l 'V o v c iu b re heure de midi.

S’a«fre.«îrr/wMr tu renseignements ; i* A 51* QUKTKR. avoué pntirsiiivant

la vente, deraturaiil à Sinlis, p’are U - varande, numéro 4;_ 2“ Et uu grvlfe du tribunal civil de

brnti», où le cahier des charges est d ^ pusé.

* !■ » « O v U h w »J, , l’aprèe-midi.E n la sa lle dé la M a ir ie d e Vitr-

neutl-aur-Otae. ^ ^ e s s t t pour avoir des renseigne-

1* A U* PÈLBOIS, tvoué i Senliv, rue Rougemallle, numéro 14, pounui- vant la vente;

2* A H* DEUPOATE, avoué! Benlia; 3* A H* RICHARD, ootaire ! Pont-

Saiale-Maxeoce, dépontaira dca titrea et do cahier dea cbaigea.

Etiida da lf*Ticroit-LoDw P « l h « l adocteur m droit, avoué ! SanUi,

rua RougemaUle, n* 14.

V E irÜ T O !Par le ministère de H* RicBAi», notaire

à Pont-Ste-MasBenee (OiseJ, commis à cet effet.

d e B ie n s d e M i n e u r s , CONSISTANT EN ;

I* DBDX MAISOIS„ . àtacC irconstances e t D épendances Situées à PONT-SAINTli-MAXENCE

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Q ui p o u r r o n t être r é u n is p a r tie l le ­m e n t ou e n to ta li té .

L'adjudication aura lieu le D l M a a e h * v lB |r4 .s e |^ t Octobre

* une heure de l’après-midi.E n l é tu d e de M* R ic h a r d , n o ta ire

à Pont-Sa in le -A foarcnce. ^adresser pour avoir des rensei-

gnemenis.1* A H* PELBOIS, avoué ! Senlia,

poursuivant ta vente;^ A M* RICHARD, notaire à P oot- ^inle-M axeoce, dépositaire des titres et du cahier des charges.

Etudes de M* E e l t a o l e , docteur en droit, avoué à Senlis,

rue Rougemaille, numéro 14, é 51* E r o i s s i e a - , huissier à Creil

Vente aux enelaèpesP a r sutfe de faillite.

En vertu d ’une ordonnance de M. le juge-commissaire,

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S'adresser pour tes renseignements :A il* PELBOIS, iiVoiié à Scniis, syndic

de la faillite. ^Et à M* FROISSIER, hiihsicr à Creil.

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'Maxence (Oise), et de CREIL SUR OISE,

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k Senlis, qui exploite ledit Fonds;9* A M. WABLE, négociant k Sralis; 3* A U* VANTROYS, avou^ k Sealis; 4* E t audit M* FETIZON, notaire,

chargé de la vente.

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A v e n d r e p u r u d j u d i e u t i u uLe Dimandie » Octobre, k uns heure,

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Etude de M* H a a s e l e t , notairek Chambly (Oise).

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Le Dimanche 90 Octobre, k onxe heures, P a r le ministère de M* Cabilum,

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Les objets k vendre consistent notam­ment en : chevaux, harnais, voitures, ustensiles aratoires, grande quantité de tonneaux, meubles, ferraille, volailles, 9,000 bottes de trèfle, fagots, et beau- coim d’autres objets.

éi adresser p o u tes renseignements : A M* Uamklbt, notaire k Chambly.

Etude do M* I S r e i t e , notaire à Acy, ranton de Detx (Oise;.

Le JEUDI 31 Uctobre, k une heure, En Fétude et par le mintslère de

U* B rettb , notaire d Actj,

A V e n d r e p a r a d j u d i c a t i o n E n tro is L o ts ,

4 h e c t a r e s 9 3 a r e a 0 5 e .

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et 118 ARBRES sur piedAux terroirs da Rérx elAcy.

S’adresser audit H* Bbettb. notaire.

Elude de M* F l. D e n i i c l » huissier- pri?eur à Crépy.

. V e n d r e a u x E n c h è r e sPour cause de maladie,

A l A o c q u e m o n C ,En la demeure de St. Louis Tiblet,

Le Dimanche 97 Oclobie, k midi précis, Par le ministère dudit M* DEitnxL, Lt-s objets à vendre consistent en :

3 viicheA Uiticres, génisse, un (Kircgras, àne, harnais, voitures, instrumenls ara­toires, paille et fourrages.

M a t é r i e l « l 'E i i t r e p r e n c n r d e M u f a n n c r i e .

Bois de M ontrolles.

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è une heure tiës précise,

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de l’ordinaire 1878-1879. S ’adresser audit M* BBCTTB,nototfv.

5 h e e t e r e s 1 4 a r e s S i c .

de T erre el BoisAux terroirs d’Hlly-Saint-Gcorges

et Balagoj,A v e m d r e p a r a d j m d i e a t f o n

PAR LOTS,P arfo tniiHiMrs de H* H a h i l r ,

fiototrs àCham blp,En la Mairie d'Ully-Saint-CieoigeB,

La Dimanche 3 Novembre, k 9 heures.Les pièces qui ne seront pas vendues

seront louées lussilèt après l’adjudica- tk n .

S'adresser audit H* Hamelct, notaire,

Etude de H* A uoosn V i * a i n a n t ynotaire k Baron (Oise).

Marché de T erreEn 49 Pièces, sur Patron et Montlognon, A v e n d r e p a r a d j u d i c a t i o n

DÉFINITIVE,Le Dimanche 90 Octobre, k une heure,

A Baron, en la salle de la Mairie, P u U ministère de M* Vbamart,

notaire à Baron.Sadresser audit M* VBAHAirv, notaire.

4 Pièces de TerreSituées terroir de Belx,

A t c b A t c m r a J U H J i e a t i * *P ar le ministère de H* Vun art ,

notaire k Baron,A PresMi-BoisBy, en la demears de

M. F tta i i in t t ,Le Dimanche 97 Octobre, k une heure.

S’adm aer audit H*Tiiaiiai(t, notaire.

P m v é à 'W W ë»

Œ iièîül!;" b r>

m ' è â é s m ^

l, notaire k CreO.EtudedeM* _____

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H* Doemcr, nelaire 4 Orsil,Le Dimanche 90 Octobre, k deux heures,

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Situées terroirs de Verbrrie et Saint- Vaasl-de-Longmont,

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A Verberie, en l’elude et par le ministère de H* LEriAinc. notaire.

Le Dimanche 90 Octobre, k 8 heureii Sadresser atidit M* L ifian c , notoire.

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