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Programme 2012/2013

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Programme de la saison 2012/2013 de la Comédie de Clermont-Ferrand

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2 sommaire

sommaireÉdito ............................................................................................. 3Autour des spectacles ...................................................................... 4À vous de jouer .............................................................................. 6Itinérance ....................................................................................... 7Patrick Sims, portrait ..................................................................... 8Le Vieux de la montagne théâtre ..................................................... 9Requiem de Mozart musique ........................................................ 10Laurent Poitrenaux, portrait ........................................................ 11La Mouette théâtre ....................................................................... 12Béatrice Massin, portrait .............................................................. 13Que ma joie demeure danse ........................................................... 14Fantaisies + Bal baroque danse ..................................................... 15Norah Krief, portrait .................................................................... 16Une autre histoire... théâtre musical ............................................. 17Ryoanji musique .......................................................................... 18Clôture de l’amour théâtre ............................................................ 19H3 danse ..................................................................................... 20Inventaires théâtre ....................................................................... 21Làng Tôi, mon village cirque ........................................................ 22Panorama danse .......................................................................... 23En piste danse .............................................................................. 24Les Audaces du clavecin français musique ..................................... 25Éric Vigner, portrait ..................................................................... 26Les acteurs de l’Académie, portraits ............................................. 27La Place Royale théâtre ................................................................ 28Guantanamo théâtre .................................................................... 29La Petite Marchande d’allumettes + The Architect musique ............ 30Affiche 2012-2013 ....................................................................... 31Calendrier de la saison ................................................................. 32La Faculté théâtre ........................................................................ 35Baron samedi danse ...................................................................... 36Swan Lake danse .......................................................................... 37Ludovic Lagarde, portrait ............................................................ 38La Mort de Danton + Intégrale Georg Büchner théâtre ................ 39Cédric Andrieux danse ................................................................. 40Le Misanthrope théâtre ................................................................. 41Quatuor Béla, portrait ................................................................. 42La Musique sans marteau musique ............................................... 43Selected Songs musique ................................................................. 44Les Criminels théâtre .................................................................... 45Contractions théâtre ..................................................................... 46Giselle danse ................................................................................. 47Tabac rouge théâtre danse cirque .................................................. 48Sonate à Kreutzer musique ........................................................... 49Opera for Fools danse .................................................................... 50Univers… L’Afrique danse ........................................................... 51Hilum théâtre .............................................................................. 52Vertiges danse ............................................................................... 53Retour sur le coissard balbutant musique ....................................... 54Dopo la battaglia théâtre .............................................................. 55Coproductions .............................................................................. 56Abonnements .............................................................................. 58Billetterie, Citéjeune, informations pratiques ................................. 59En complicité ............................................................................... 60Bulletins d’abonnement ................................................................ 61Équipe de la Comédie, coordonnées ............................................ 63

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Quinze ans d’existence de la Comédie, scène nationale de Clermont-Ferrand dont dix pour moi d’engagement, de liens très intenses.Au moment où un chantier de fouilles archéologiques sur le terrain de l’ancienne gare routière ouvre un nouvel horizon à la Comédie, nous nous projetons avec joie vers cet avenir merveilleux et regardons demain avec beaucoup d’excitation, de confiance et d’enthousiasme. Dans ce lieu choisi par la ville pour construire un théâtre dédié à sa scène nationale, s’inventeront bientôt de nouvelles relations entre les artistes et les publics.Le compte à rebours a commencé. Cette program-mation s’inscrit dans cette dynamique. Chaque saison, nous donnons une nouvelle impulsion au projet artistique et culturel mis en œuvre, en accueillant des artistes qui se produisent pour la première fois dans cette ville, en renouvelant les supports de communication, en recherchant de nouvelles approches pour les instants d’avant et d’après spectacles…Cette saison encore. Sans doute parce que c’est la onzième et que le désir de vous surprendre était vif. J’ai ainsi sollicité Daniel Conrod, journaliste, écrivain, homme libre chez qui tout est style et pensée, pour écrire les textes de ce programme et vous présenter les artistes et leurs projets en se plaçant délibérément de leur côté. Après avoir échangé avec la plupart d’entre eux, il a traduit ses émotions esthétiques sous la forme de brèves nouvelles.Il m’a toujours paru essentiel que même les objets de communication soient des espaces de création. Antoine et Manuel, graphistes-dessinateurs, réinventent ainsi depuis dix ans notre image, logo et site internet compris, avec beaucoup de talent, d’esprit, de générosité. Cette année, ils nous offrent

une explosion de couleurs, en s’amusant à recréer le processus d’impression de la sérigraphie.À un moment de sa conception, j’ai imaginé cette saison tout entière consacrée au XVIIe siècle. Temps où l’art s’est illustré avec un éclat particulier, temps de l’émergence de l’État moderne, temps aussi des épreuves pour une France soumise aux crises économiques aigües. Alors qu’en Europe un nouvel équilibre avait été redéfini, un esprit nouveau se faisait jour chez les élites, prêtes à accueillir le message des Lumières. Et puis la raison m’a rattrapé. L’exclusive faisait disparaître la diversité et l’actualité. Un pan seul de la programmation pourrait peut-être inviter à voyager dans ce Grand siècle, riche d’un répertoire à l’exceptionnelle prospérité et de joyaux oubliés, où les créateurs osèrent des expérimentations sans précédent tout en inventant des formes devenues classiques.Molière, Corneille, Couperin, Rameau, Lully… soutiendront ce parti pris. Initiés par d’éminents spécialistes comme Béatrice Massin, Christophe Rousset, Christian Biet, nous apprendrons à lire attentivement l’histoire artistique du passé en regard de celle à venir.Nous retrouverons une offre de spectacles étendue avec un plus grand nombre de propositions et de représentations. Vous pourrez continuer à suivre dans la fidélité le parcours de James Thiérrée, Arthur Nauzyciel, Jean-François Sivadier, Pippo Delbono dont chaque œuvre est perceptible comme l’instant d’une évolution globale.Une attention particulière sera portée par Éric Vignier et Ludovic Lagarde à de tous jeunes comédiens qu’ils ont dirigés chacun dans trois spectacles différents.Nombre de comédiens époustouflants : Florence Giorgetti, Judith Magre, Édith Scob, Stanislas Nordey, Audrey Bonnet, Dominique Reymond,

Xavier Gallais, Nicolas Bouchaud, sans oublier, même si je ne peux les citer tous, Norah Krief et Laurent Poitrenaux qui reviendront à deux reprises.La programmation danse fait la part belle au lien puissant entre l’esthétique du corps noir et l’histoire socio-politique des peuples d’Afrique et Africains-américains. La Vouivre, jeune compagnie chorégraphique installée en Auvergne dont les premières créations ont fortement impressionné, sera reçue comme artiste associée et entraînera juniors et séniors amateurs dans la recréation de leur pièce [oups].La musique poursuit son ouverture de Mozart à Lewis Furey, de John Cage à Kafka, groupe rock clermontois, présent lui aussi avec deux créations, un ciné-concert et la nouvelle pièce chorégraphique de Yan Raballand. Le Quatuor Béla, quintessence de musiciens, revient pour trois concerts, approfondissant notre connaissance du répertoire contemporain.Nous poursuivrons de nombreux partenariats avec des structures, des associations dont les projets nous tiennent à cœur et répondrons aussi aux généreuses invitations de Cournon et de Lempdes.Ces nombreux artistes démontrent avec virtuosité la ligne de force de leur travail et renvoient sur nous leur lumière. Je souhaite que la traversée offerte par ce programme suscite cette heureuse faculté d’émerveillement qui sans cesse nourrit l’imagination.Bonne saison à tous !

Jean-Marc Grangier

édito

édito

« Je dis que l’avenir c’est du désir,  

pas de la peur. »thierry thieû niang

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Comme chaque saison, nous organisons, avec la complicité des équipes artistiques, des rendez-vous multiples et réguliers en écho aux spectacles présentés. Vous trouverez ci-après un certain nombre de ces moments privilégiés. D’autres suivront tout au long de l’année.Découvrez-les au fil des mois dans notre newsletter ou sur notre site internet.

Pour toutes ces propositions, renseignements et inscriptions auprès de Laure Canezin au 0473.170.180 ou [email protected]

Le Vieux de la montagne(p. 9)

• visite commentée du décor avec Patrick Simsmercredi 3 octobre à 14:00entrée rue Abbé-de-l’Épéeentrée libre, visite réservée aux personnes ayant vu le spectacle en amont, inscription obligatoire à partir du 1er septembre *

• rencontre avec l’équipe artistiquejeudi 4 octobre de 12:30 à 13:30maison de la culture, salle Gripel – entrée libre

Requiem de Mozart (p. 10)

• rencontre avec le chef Leonardo García Alarcón mercredi 3 octobre (horaire à définir)salle Jean-Cocteau – entrée libre inscription obligatoire à partir du 1er septembre *

La Mouette (p. 12)

• rencontre avec Arthur Nauzyciel etl’équipe artistique vendredi 12 octobrede 12:30 à 13:30maison de la culture, salle Gripelentrée libre, réservation recommandée

AUToUR DE LA SEMAINE BARoQUE, DU 15 AU 19 oCToBRE

Louis XIV, roi danseur

• conférence dansée de Béatrice Massinlundi 15 octobre à 20:30maison de la culture, salle Jean-Cocteau – entrée libre réservation obligatoire dès le 18 juin

En grande spécialiste de la danse baroque, Béatrice Massin redonne vie au règne de Louis XIV avec l’aide de deux danseurs et d’un claveciniste et met ainsi en valeur le rôle essentiel que la danse a joué dans la société du roi danseur.

Bal baroque (p. 15)

• Ateliers création de masques samedi 13 octobrede 11:00 à 13:00maison de la culture, salle Vialatteen partenariat avec le Centre national du costume de scène de Moulins

de 15:00 à 17:00à la 2Deuche (rue Alexandre-Vialatte, Lempdes)

entrée libre, inscription obligatoire à partir du 1er septembre *

• Ateliers capitaine de bal mercredi 17 octobre de 12:30 à 14:00 à la 2Deuche (rue Alexandre-Vialatte, Lempdes)

jeudi 18 octobrede 12:30 à 14:00 à l’école municipale de danse (centre Blaise-Pascal, 3, rue Maréchal-Joffre, Clermont-Ferrand)

de 18:30 à 20:00au centre socioculturel Georges-Brassens (rue Sévigné, Clermont-Ferrand)entrée libre, inscription obligatoire à partir du 1er septembre *

Une autre histoire… (p. 17)

• lecture-rencontre avec Norah Krief, Frédéric Fresson et Pascal Collinmercredi 24 octobre de 17:00 à 18:00médiathèque Hugo-Pratt(rue Pierre-Jacquet, Cournon-d’Auvergne)entrée libre, réservation recommandéeen partenariat avec la médiathèque Hugo-Pratt

Ryoanji (p. 18)

• rencontre-hommage à John Cagemercredi 14 novembre à 19:00chapelle des Cordeliers(place Sugny, Clermont-Ferrand)en partenariat avec le festival Musiques démesuréesentrée libre, réservation recommandée

Rencontre et projection de films à l’occasion des 100 ans de la naissance de John Cage, en présence de Jean-Yves Bosseur (compositeur, musicologue et auteur du livre John Cage), Bernard Fort (compositeur et musicien) et Lê Quan Ninh (musicien ensemble ]h[iatus).

Làng Tôi, mon village (p. 22)

• Stage de cirquemercredi 5 décembre de 14:00 à 17:00centre Georges-Brassens (rue Sévigné, Clermont-Ferrand)entrée libre, inscription obligatoire à partir du 2 novembre *en partenariat avec le centre socioculturel Georges-Brassens

autour des spectacles

autour des spectacles

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Panorama (p. 23)

• conférence « Philippe Decouflé dans le paysage chorégraphique français » par Florence Poudru, historienne spécialiste de la danse, enseignante au conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon et à l’université Louis-Lumièremercredi 12 décembre de 18:30 à 20:00salle Georges-Conchon (rue Léo-Lagrange, à côté de la maison de la culture)entrée libre, réservation recommandée

• projection de courts métrages réalisés par Philippe DecoufléCaramba, Codex, Le P’tit bal perdu, Essai sur la vitesse en super 8 et La Poule pointéeavec l’aimable autorisation de la compagnie DCAjeudi 13 et vendredi 14 décembre de 19:00 à 20:00salle Georges-Conchon (rue Léo-Lagrange, à côté de la maison de la culture)entrée libre, réservation recommandée

En piste (p. 24)

• rencontre avec l’équipe artistiquemercredi 19 décembreà l’issue de la représentation

Les Audaces du clavecin français (p. 25)

• conférence sur les œuvres pour clavecin de Couperin, Rameau et Duphlypar Bénédicte Hertz, musicologuejeudi 20 décembre à 19:30salle Rameau, centre Blaise-Pascal (3, rue Maréchal-Joffre, Clermont-Ferrand)entrée libre, réservation recommandéeen partenariat avec le conservatoire à rayonnement régional Emmanuel-Chabrier

La Place Royale (p. 28)

• conférence sur La Place Royale et le théâtre de Corneillepar Christian Biet, historien en esthétique du théâtre vendredi 11 janvier de 18:30 à 20:00Cour des trois coquins (rue Agrippa-d’Aubigné, Clermont-Ferrand)entrée libre, réservation recommandée

Guantanamo (p. 29)

• rencontre avec l’auteur Frank Smith et les acteurs de l’Académiemercredi 16 janvierà l’issue de la représentation

La Faculté (p. 35)

• lecture d’un texte de Christophe Honoré par les acteurs de l’Académielundi 21 janvier à 19:30lieu à définirentrée libre, réservation recommandée

Intégrale Büchner (p. 39)

• conférence Büchner/ Bruckner par Jean-Louis Besson, professeur à l’université Paris ouest Nanterre et traducteursamedi 16 février de 18:30 à 20:00maison de la culture, salle Vialatteentrée libre (rue Abbé-de-l’Épée) réservation recommandée

Cédric Andrieux (p. 40)

• projection du film Véronique Doisneau de Jérôme Bel et Pierre Dupoueymercredi 20 février de 19:00 à 20:00salle Georges-Conchon (rue Léo-Lagrange, à côté de la maison de la culture)entrée libre – réservation recommandée

Le Misanthrope (p. 41)

• conférence « Les Metteurs en scène contemporains et Molière » par Tiphaine Karsenti, maître de conférence en études théâtralessamedi 16 mars de 18:00 à 19:30maison de la culture, salle Vialatteentrée libre (rue Abbé-de-l’Épée) réservation recommandée

Les Criminels (p. 45)

• visite commentée du décor avec Richard Bruneljeudi 28 mars de 12:30 à 13:30 entrée rue Abbé-de-l’Épéeentrée libre, visite réservée aux personnes ayant un billet pour le spectacleinscription obligatoire à partir du 1er février *

Contractions (p. 46)

• projection d’une série de courts métrages sur le thème du travail et de l’entreprisemardi 2 avril à 20:00La Jetée (place Michel-de-l’Hospital, Clermont-Ferrand)entrée libre – réservation recommandéeen partenariat avec Sauve qui peut le court métrage

• rencontre avec l’équipe artistiquejeudi 4 avrilà l’issue de la représentation

Giselle (p. 47)

• conférence « Giselle de Mats Ek »par Florence Poudru, historienne spécialiste de la danse, enseignante au conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon et à l’université Louis-Lumièrevendredi 5 avril de 19:00 à 20:30salle Georges-Conchon(rue Léo-Lagrange, à côté de la maison de la culture)entrée libre – réservation recommandée

Hilum (p. 52)

• visite commentée du décor avec Patrick Sims mercredi 22 mai à 14:00entrée rue Abbé-de-l’Épéeentrée libre – visite réservée aux personnes ayant vu le spectacle en amont, inscription obligatoire à partir du 2 avril *

• rencontre avec l’équipe artistiquejeudi 23 maià l’issue de la représentation

Retour sur le coissard balbutant (p. 54)

• Apéro-sonore avec le Quatuor Béla et Jean-François Vrodjeudi 30 maià 19:00 maison de la culture, salle Gripelentrée libre, réservation recommandée

Dopo la battaglia (p. 55)

• projection du film Pippo Delbono, un poète en colère, de Nathalie Jacquinot et Béatrice Llardi

précédé du court métrage Blue Sofa réalisé par Pippo Delbono, grand prix au Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand 2010lundi 3 juin à 20:00La Jetée (place Michel-de-l’Hospital, Clermont-Ferrand)entrée libre, réservation recommandéeen partenariat avec Sauve qui peut le court métrage

* pour des raisons pratiques, les réservations seront prises uniquement à partir des dates indiquées

autour des spectacles

autour des spectacles

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À vous de Jouer

Retournez les miroirs 2L’exploration du spectateur continue sur un mode à (re)découvrir après le premier volet de cet atelier. En parte-nariat avec le Service université culture, Rachel Dufour, directrice artistique des Guêpes rouges-théâtre, accom-pagnée de la comédienne et vidéaste Chrystel Pellerin, propose de rendre compte théâtralement de son parcours de spectateur tout au long de la saison de la Comédie.

ouvert à tous, spectateurs avertis et as-sidus ou nouveaux venus dans les salles de spectacles, ce passionnant chantier s’articule autour de six spectacles. Les participants s’engagent à assister à au moins quatre parmi ceux-là.Tel un journal intime théâtral, chacun est alors amené à exprimer librement et de façon très personnelle ses impres-sions de spectateur en devenant lui-même acteur. Plusieurs modes sont in-duits et proposés par Rachel Dufour : l’écriture scénique comme libération d’une parole, la mise en jeu du corps et l’enjeu chorégraphique, la vidéo tel un témoignage immédiat de son point de vue et bien sûr un travail de pla-teau appelant différentes traversées des spectacles. Une manière de retourner le miroir théâtral.

LES SPECTACLES CoNCERNÉS

La Mouette par Arthur NauzycielUne autre histoire par Norah Krief, Frédéric Fresson et Pascal Collin (spectacle imposé)Clôture de l’amour par Pascal RambertGuantanamo par Éric VignerCédric Andrieux par Jérôme Bel (spectacle imposé)Le Misanthrope par Jean-François Sivadier

CALENDRIER

• les après-midi de 13:00 à 19:00dimanche 7 octobredimanche 11 novembresamedi 15 décembresamedi 19 janviersamedi 16 févriersamedi 23 marssamedi 6 avrilsamedi 18 maivendredi 7 juin de 17:00 à 23:00

• les week-ends

samedi 13 avril de 13:00 à 19:00 et dimanche 14 avril de 14:00 à 18:00

samedi 1er juin de 13:00 à 19:00 et dimanche 2 juin de 14:00 à 18:00

samedi 8 juin de 10:00 à 23:00 et dimanche 9 juin de 10:00 à 20:00

Tarif unique de 25 € pour l’intégralité de l’atelier (hors spectacles)

PRÉSENTATIoNS PUBLIQUES

samedi 8 juin à 19:00et dimanche 9 juin à 17:00maison de la culture, salle Boris-Vianentrée libre

Renseignements et inscription auprès de Laure Canezin : 0473.170.180 ou [email protected]

[oups] GenerationRecréer une pièce chorégraphique avec des danseurs amateurs de différentes générations, tel est le projet original et exigeant de Bérengère Fournier et Samuel Faccioli, danseurs et choré-graphes de la compagnie La Vouivre, artistes associés à la scène nationale cette saison.En 2003, ils créent [oups], petite forme pour deux danseurs et un canapé qui a rapidement rencontré un vif succès et a été depuis jouée près de quatre cent fois.Dix ans après, les deux interprètes sou-haitent partager cette aventure artis-tique et transmettre ces rôles qui les ont fait grandir. Si vous avez entre 15 et 18 ans ou au moins 68 ans, si vous avez le sens du rythme, le goût de l’écriture cho-régraphique précise et ciselée, de la patience, de la persévérance voire de l’obstination, de la rigueur et de l’assi-duité, une envie folle de vous lancer dans une aventure dansée, sérieuse-ment décalée, si l’expression théâtrale vous amuse et que vous aimez rire de vous-même, venez rencon-trer Bérengère Fournier et Samuel Faccioli lors d’un stage-audition du 27 au 30 octobre.À l’issue de ce stage, plusieurs personnes seront sélectionnées pour constituer des duos. Des rendez-vous réguliers de répétitions auront lieu tout au long de l’année, et ce travail donnera lieu à une représentation publique.

En partenariat avec l’école municipale de danse de Clermont-FerrandPlus d’informations sur La Vouivrevlalavouivre.com

CALENDRIER

• Stage-auditionPour les 15-18 ans : 27 et 28 octobrePour les + de 68 ans : 29 et 30 octobre

• Répétitions pour les 15-18 ansles week-ends17 et 18 novembre 1er et 2 décembre12 et 13 janvier16 et 17 février16 et 17 mars6 et 7 avril13 et 14 avril

et les lundi 4, mardi 5, mercredi 6, jeudi 7 marslundi 22, mardi 23, mercredi 24, jeudi 25, vendredi 26 avril

• Répétitions pour les + de 68 ansles lundis et mardis19 et 20 novembre 3 et 4 décembre14 et 15 janvier18 et 19 février18 et 19 mars8 et 9 avril15 et 16 avril

et les lundi 4, mardi 5, mercredi 6, jeudi 7 marslundi 22, mardi 23, mercredi 24, jeudi 25, vendredi 26 avril

PRÉSENTATIoN PUBLIQUE

samedi 27 avril à 19:00maison de la culture, salle Boris-Vian

Renseignements et inscription auprès de Laure Canezin : 0473.170.180 ou [email protected]

Stages chorégraphiquesDepuis plusieurs saisons, la Comédie s’associe au Service université culture et à l’école municipale de danse pour proposer, en lien avec les spectacles accueillis, des ateliers de pratique chorégraphique. Le temps d’un week-end, nous vous invitons à découvrir l’univers d’une compagnie, d’un chorégraphe, d’un interprète. Une manière précieuse d’approcher leurs inspirations et de partager leur démarche artistique.

Autour de Panoramachorégraphie Philippe Decoufléstage avec la danseuse Lisa Robert (interprète de la compagnie DCA)samedi 15 et dimanche 16 décembretarifs 26 € et 50 € – inscription obligatoire à partir du 2 novembre *

Autour de Cédric Andrieux concept Jérôme Belstage avec le danseur Cédric Andrieuxsamedi 23 et dimanche 24 févriertarifs 26 € et 50 € – inscription obligatoire à partir du 7 janvier *

Autour de Opera for Foolschorégraphie Vincent Mantsoestage avec Vincent Mantsoesamedi 6 et dimanche 7 avriltarifs 26 € et 50 € – inscription obligatoire à partir du 1er mars *

Renseignements et inscription auprès de Laure Canezin au 0473.170.180 ou [email protected]

* pour des raisons pratiques, les réservations seront prises uniquement à partir des dates indiquées

resteZ connectés

site internetwww.lacomediedeclermont.com

Découvrez tout au long de la saison des extraits vidéo et audio des spec-tacles, des entretiens avec les artistes et des articles de presse régulièrement mis en ligne. Restez également infor-més de tous les rendez-vous proposés avec les équipes artisques (rencontres, stages, conférences, lectures…) sur notre page « Actualités ».

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Rejoignez-nous pour être les premiers informés de notre actualité, parta-ger vos coups de cœur, découvrir les albums souvenirs des spectacles, réa-lisés par Jean-Louis Fernandez, pho-tographe associé ou gagner des places pour des spectacles.

visite du cncs

En collaboration avec le centre lyri-que Clermont-Auvergne, nous vous proposons de passer une journée au Centre national du costume de scène de Moulins avec une visite guidée de l’exposition La Source, pour découvrir les costumes créés par Christian Lacroix et portés à l’automne 2011 par le Ballet de l’opéra de Paris.

• dimanche 2 ou dimanche 9 décembre départ de Clermont-Ferrand en bus à 10:30bus et visite au tarif unique de 15 €

réservation indispensable à partir du 1er octobre 2012 – places limitées0473.290.814 pour le 2 décembre 0473.29.23.44 pour le 9 décembre

À vous de Jouer

À vous de Jouer

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itinérance en auvergneMusic-hall

Depuis deux saisons, L’Opéra du dragon, mis en scène par Johanny Bert, a sillonné l’Auvergne à la rencontre des publics et acteurs culturels de la région. Dans près d’une vingtaine de communes et communautés de communes, l’accueil chaleureux et enthousiaste des habitants comme des partenaires a affirmé la nécessité de poursuivre ces projets de spectacles itinérants.Cette saison, Johanny Bert, directeur du centre dramatique national de Montluçon depuis janvier 2012, mettra en scène Music-hall de Jean-Luc Lagarce. Techniquement autonome et d’une grande exigence artistique, ce spectacle s’adaptera aisément à des lieux insolites et non équipés, répondant ainsi à la volonté du metteur en scène d’entendre la langue de Lagarce, à l’endroit même où il a puisé son imaginaire. Trois figures d’artistes, une chanteuse de music-hall et ses deux boys, nous donnent à entendre leurs récits de tournée, l’amour pour leur métier, le désir de s’exprimer et le besoin éprouvé de recommencer sans cesse avec la même passion.Dans chaque lieu, des rencontres impromptues avec l’équipe seront également proposées, pour créer la rencontre avec le public autour du spectacle et de l’œuvre de Lagarce.

Music-hall de Jean-Luc Lagarce conception et mise en scène Johanny Bert assisté de Valérie Vivier, avec Laëtitia Le Mesle, Maxime Dubreuil et Thomas Gornet, forme marionnettique Judith Dubois

CALENDRIER

• mercredi 14 novembre Lignerolles (Allier) renseignements au 0470.03.86.18

• jeudi 15 novembre (à confirmer)Désertines (Allier) renseignements au 0470.03.86.18

• vendredi 16 novembresalle Jacques-Gaume, mairie de Hérisson (Allier)renseignements au 0470.06.80.45

• mercredi 21 novembre Théâtre municipal Gabrielle-Robinne à Montluçon (Allier) renseignements au 0470.02.27.28

• vendredi 23 novembre médiathèque la Pléiade à Commentry (Allier) renseignements au 0470.64.40.60

• samedi 24 novembre Teillet-Argenty (Allier)renseignements au 0470.03.86.18

• mardi 4 décembre (à confirmer)Prémilhat (Allier) renseignements au 0470.03.86.18

• vendredi 7 décembreLouroux-Hodement (Allier)communauté de communes du Val de Cherrenseignements au 0470.06.63.70

• mercredi 20 et jeudi 21 février La 2Deuche à Lempdes (Puy-de-Dôme) renseignements 0473.83.74.78

• mardi 12 et mercredi 13 mars Théâtre d’Aurillac (Cantal)renseignements au 0471.45.46.04

• jeudi 14 mars communauté de communes du pays de Maurs (Cantal) renseignements au 0471.46.77.08

• vendredi 15 marscommunauté de communes du pays de Salers (Cantal)renseignements au 0471.40.72.09

• samedi 16 marsCasino du Mont-Dore (Puy-de-Dôme) communauté de communes du massif du Sancyrenseignements au 0473.65.35.55

HilumVoici trois saisons que la Comédie a instauré un échange privilégié avec le lycée agricole de Rochefort-Montagne dans le cadre d’une convention de jumelage et a inauguré la présentation annuelle d’un spectacle hors les murs. Riche du compagnonnage mené avec Johanny Bert et le Théâtre de Romette, le lycée a déjà accueilli Histoires post-it, L’Opéra du dragon, puis la saison dernière Je suis armée d’une incroyable patience, ouvrant ses portes autant aux élèves qu’au tout public.Cette année, avant sa présentation à la Comédie de Clermont-Ferrand, le lycée recevra la compagnie les Antliaclastes dirigée par Patrick Sims avec le spectacle Hilum (cf. p. 52)

Hilumécriture, mise en scène, scénographie, marionnettesPatrick Simsmardi 9 avril à 20:30lycée agricole de Rochefort-Montagne (Puy-de-Dôme)réservation au 0473.65.82.89à partir de 10 ans

Les Bulles chorégraphiquesLa saison dernière un nouveau projet s’était inscrit dans l’itinérance en Auvergne, Les Bulles chorégraphiques, conçues par le chorégraphe Yan Raballand. Nées de la volonté de faire plus largement circuler la danse contemporaine en région, ces petites formes autonomes ont été créées pour des lieux de patrimoine, chargés d’âme et d’histoire : des places de villages, des parvis d’églises, des jardins, des châteaux.Fort du succès de chaque représentation et devant l’engouement du public et l’accueil chaleureux des partenaires, l’aventure se poursuit cette saison, à la rencontre d’autres territoires et de nouveaux spectateurs.Véritable itinéraire dansé, ces petites bulles légères et effrontées éclatent en une succession de solos, duos, trios et quatuors. Le chorégraphe Yan Raballand nous invite à suivre ce parcours insolite, plein d’humour et de poésie, sur des airs de chansons d’amour traversant les âges et les styles, d’Édith Piaf à Noir Désir, de Juliette Gréco à Arthur H. Cette réjouissante fantaisie chorégraphique se réinvente en permanence, devenant ainsi dans chaque lieu une création à part entière.

Les Bulles chorégraphiqueschorégraphie Yan Raballand avec Evguénia Chtchelkova, Aurélien Le Glaunec, Jean-Camille Goimard, Claire Vuillemin, Yan Raballand

CALENDRIER

• dimanche 16 septembredomaine royal de Randan (Puy-de-Dôme)association des amis du domaine royal de Randanrenseignements au 0470.41.51.89

• vendredi 28 septembreLa Grange des Vachers, hameau de Blanlhac,Rosières (Haute-Loire), association La Chalayerenseignements au 0471.57.91.13

• dimanche 2 juinmuséum Henri-Lecoq, Clermont-Ferrandrenseignements au 0473.42.32.00

• vendredi 7 juinLeynhac (Cantal)mairie de Leynhac renseignements au 0471.49.04.92

• samedi 8 juincommunauté de communes du Pays de Montsalvy (Cantal)renseignements au 0471.49.64.37

• dimanche 9 juincommunauté de communes du Cézallier (Cantal)renseignements au 0471.78.68.33

itinérance en auvergne

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Pasteur ou colon parti à la conquête de l’ouest ? L’image est fugace mais presque inévitable… Au premier coup d’œil, Patrick Sims évoque l’une de ces figures traditionnelles du western américain. Avec sa taille efflanquée, ses allures de géant, son chapeau noir cabossé, sa longue barbe, ses rouflaquettes, ses yeux bleus et profonds, il en a toutes les apparences. on imagine un type venu d’ailleurs, ici pour l’instant, mais que rien n’empêcherait de pousser plus loin sa route si tels étaient son désir ou la nécessité. Sur la carte du monde selon Sims, on relève sans exclusive le Vermont et les États-Unis qu’il quitte à l’âge de vingt ans, Dublin, Lisbonne, Barcelone, Bali, Marseille et puis l’Allier, un village, Maillet, au pays du Footsbarn, sa famille d’adoption. Un fil dans tout ça ? Trois fidélités en tout cas. D’abord,

un goût de l’underground et de la liberté devenu si rare chez les artistes de ce temps. Ensuite, Jarry (1873-1907), le grand Alfred, le maître avant Dieu de la pataphysique, parce que Patrick Sims lui est un jour rentré dedans et que sa vie s’en est trouvée à jamais tourneboulée. Enfin, les marionnettes parce qu’avant Patrick Sims, il y a eu le Bread and Puppet et que ce sont des choses qui comptent dans une vie d’artiste. Les marionnettes encore et encore parce qu’elles n’ont rien à perdre et qu’elles sont libres de regarder en face le plus obscur de l’intime, ce que les mots n’ont jamais expliqué et n’expliqueront jamais parce qu’ils ne le comprennent pas ou qu’ils ont renoncé à le comprendre. C’est alors que la main prend leur place… Quelquefois, on appelle cela poésie.

Le Vieux de la montagne : 25, 26, 27, 28 septembre, 1er, 2, 3, 4 octobre (p. 9)Hilum : 14, 15, 16, 21, 22, 23, 24 mai (p. 52)

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 25, 26, 27, 28 sep., 1er, 2, 4 oct. À 20:30 et 3 oct. À 19:00création franÇaise - durée annoncée 1 heure 20

maison de la culture salle boris-vian (entrée rue abbé-de-l’épée)

opéra électromécanique pour marionnettes - À partir de 12 ans

avec Patrick Sims, Josephine Biereye, Zana Goodall et Richard Penny / masques, accessoires, costumes, marionnettes Josephine Biereye, assistée de Zana Goodall / musique Ata Ebtekar / construction du décor et des automates et création lumière Erik Zollikofer / éléments sonores et musicaux Ergo Phizmiz, Oriol Viladomiu et

Patrick Sims / contribution aux premières recherches Michael Lew / création vidéo Ilan Katin / visuels Raul Barrueco / construction et recherches en électromécanique Richard Penny, Christophe Goujon, Nicolas Hubert et Sophie Barraud / régie Sophie Barraud et Oriol Viladomiu

Rêvons un peu…Ce serait une histoire inspirée par la figure illustre et légendaire de Hassan Sabbah (Perse, XIe siècle), également connu sous le nom de « Vieux de la montagne » et fondateur de la secte des Assassins. Ce serait cette histoire mais aussi les multiples histoires inspirées par cette histoire. on en viendrait à notre époque. Vérité et mensonge y traverseraient les mêmes passages étroits. Porteraient les mêmes masques. Répandraient avec un même aplomb les mêmes illusions. Marco Polo y croiserait William Burroughs ou les traders londoniens. Il y serait question de savoir si un être humain peut en créer un autre, le soumettre à jamais ou si par quelque sortilège un fatal accident surviendrait. Éternelle interrogation. Manipulés ou manipulateurs, des personnages – ombres, marionnettes à fil ou à gaine, hybrides en tous genres, entités numériques ou virtuelles… –, évolueraient sur un flipper géant. Carte du monde. État des forces en présence. Théâtre de la guerre. Qui mène le jeu ? Qui maîtrise les dessous de la partie ? Venant d’un puppet master, toutes les questions sont permises dès lors qu’elles interrogent son art. Lorsqu’en 2008 déjà, Patrick Sims rêve autour de son Vieux de la montagne, il écrit ces quelques lignes, « Un opéra persan électronique pour marionnettes, post-humain et populaire, vaguement inspiré de la trame d’un jeu vidéo hacké et truffé de virus… » Cela sans doute et mille autres choses contraires pour cette histoire des histoires imaginées par un maître de la marionnette amoureux du silence.

mercredi 3 octobre À 20:30 durée 1 heure 15

maison de la culture salle Jean-cocteau musique

concert proposé avec le soutien de la Caisse d’Épargne « Esprit-musique », en coréalisation avec le centre lyrique Clermont-Auvergneavec Lucy Hall (soprano), Angélique Noldus (mezzo-soprano), Hui Jin (ténor), Josef Wagner (basse), Benjamin Dieltjens (clarinette)

Chef d’orchestre en résidence à Am-

bronay jusqu’en 2014, l’argentin Leonardo García

Alarcón réunit pour ce concert les deux ultimes chefs-d’œuvre

de Mozart, le Requiem (K 626) et le Concerto pour clarinette (K 622). C’est la

première fois que cette figure éminente de la planète baroque aborde le grand réper-toire mozartien. Peuvent seulement en être surpris aujourd’hui ceux qui ont oublié que Mozart est né en 1756, six ans seulement après la mort d’un certain Jean-Sébastien Bach. Spécialiste de la musique baroque italienne, fondateur et directeur de la Cappella Mediterranea, mais également organiste et auteur à trente-six ans d’une déjà considérable discographie, Leonardo García Alarcón choisit pour le Requiem la version de Sussmayer revue et corrigée par Richard Maunder, également retenue par Christopher Hogwood. Rarement présentés ensemble, en dépit de la lumi-

neuse mélancolie qui les rassemble, le Requiem et le Concerto pour clarinette sont inter-prétés sur instruments anciens et dans une vision baroque. Ce qui permet une plus grande lisibilité de ces œuvres. Dans cette approche privilé-giant le détail et la clarté plus que l’effet de masse, chaque instrumentiste devient quasiment un soliste à lui seul. Ainsi l’ef-fectif de l’orchestre, en l’occurrence le New Century Baroque, est-il d’une tren-taine de musiciens au lieu de la cinquan-taine en usage dans une approche sympho-nique traditionnelle. Même changement d’échelle pour le chœur, ici le Chœur de chambre de Namur dont Leonardo García Alarcón assure la direction artistique depuis 2010. Le Concerto pour clarinette quant à lui est interprété par le clarinettiste belge Benjamin Dieltjens. Ce programme fait aussi l’objet d’un enregistrement.

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Ébauche d’un portrait (2010), Un mage en été (2010), Jan Karski (mon nom est une fiction) (2011), les trois pièces de Büchner (2012), La Mouette (2012) et tout cela en à peine trois saisons. Qu’est-ce qui fait courir Laurent Poitrenaux ? La vanité, l’orgueil ? Difficile d’imaginer comédien plus amène ! Alors quoi ? La joie ! Sa joie de jouer, telle qu’on la voit sur scène, mais aussi sa joie d’habiter la vie, le monde, telle qu’on la sent chez l’homme de tous les jours. Léger, si léger, son côté montgolfière, un ange passe, de la grâce. Et tout d’un coup, comme un caillou dans la vitre, lorsqu’il se remémore sa visite – c’était lors de son travail préparatoire à Jan Karski – de ce qu’il reste du ghetto de Varsovie. Il n’en rajoute pas, économie des mots, ne pas trop se mettre en avant, pudeur, son souci de dire l’Histoire à sa juste place. Une expression incongrue à propos de Laurent Poitrenaux, l’esprit de famille. Il y a sa longue fidélité à des metteurs en scène ou à des auteurs

(Nauzyciel, Lagarde, Cadiot…). Il y a aussi sa propre histoire familiale qu’il commence par un vigoureux : « Moi je suis de Vierzon ! » et qu’il poursuit ainsi : « Il y avait de la joie chez nous. Mon père était chansonnier. Ma mère adorait l’opérette, d’ailleurs elle chante toujours dans une chorale. Mes parents étaient des amateurs, ils aimaient la jeunesse… Souvent je me dis que je suis l’enfant de L’Auberge du cheval blanc et de Bob Wilson…» Voudrait-on poursuivre, chercher à comprendre ce qui le rassemble, tête et jambes ? Laurent Poitrenaux dit deux choses. Impossible de ne pas les rattacher à ce qui précède. D’abord : « Le théâtre n’est fait que de fantômes et de morts. » Un peu plus tard, dans la même conversation, il reprend une phrase du mémorable Mage en été d’olivier Cadiot (mise en scène de Ludovic Lagarde) qu’il a créé en Avignon en 2010 : « Remettre les vivants et les morts ensemble, à la bonne vitesse. » Et si le théâtre nous servait à ça ?

La Mouette : 10, 11 et 12 octobre (p. 12)Woyzeck / La Mort de Danton / Léonce et Léna : 16 et 17 février (p. 38, 39)

mercredi 10, Jeudi 11 et vendredi 12 octobre À 20:00 durée estimée 3 heures 15

maison de la culture salle Jean-cocteau théâtre

avec Marie-Sophie Ferdane (de la Comédie-Française), Xavier Gallais, Vincent Garanger, Benoit Giros, Adèle Haenel, Mounir Margoum, Laurent Poitrenaux, Dominique Reymond, Catherine Vuillez et Emmanuel Salinger / adaptation Arthur Nauzyciel / traduit du russe par André Markowicz et Françoise Morvan / décor Riccardo Hernandez /

lumière Scott Zielinski / son Xavier Jacquot / chorégraphie Damien Jalet / costumes José Lévy / masques Erhard Stiefel / musique Winter Family et Matt Elliott

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Deux ou trois choses que l’on peut dire au sujet du théâtre que défend et construit Arthur Nauzyciel depuis sa lecture du Malade imaginaire (1999). Qu’il ouvre les yeux et les cœurs. Qu’il procède d’une pensée du monde tragique, poétique et nécessaire. Qu’il s’adresse aux morts autant qu’aux vivants. Qu’il nous faut parler de ce théâtre, nous en approcher, le regarder avec soin. Qu’il nous faut être à ses côtés, intransigeant, partisan, comme s’il était toujours menacé de disparition. Et le disant, l’on songe presque aussitôt à La Mouette de Tchekhov qu’Arthur Nauzyciel choisit en 2012 de mettre en scène pour la Cour d’honneur d’Avignon. Mêmes incertitudes ou peu s’en faut quant à la place d’un théâtre d’art utile à son temps,

mêmes tourments, même fol espoir, mêmes interrogations face au monde qui vient. Ce que peut – ou pourrait – le théâtre pour les humains de l’extrême fin du XIXe siècle, ce qu’il peut – ou pourrait – aujourd’hui. Aller et venir d’un bout à l’autre. En tremblant, mais debout. Il y a eu Black Battles With Dogs, Ordet (La Parole), Julius Caesar, Jan Karski (mon nom est une fiction). Un élargissement. Une inquiétude. Un souci de la forme comme absolue condition d’un art qui ne meurt pas. Avec La Mouette, Arthur Nauzyciel poursuit la réflexion engagée en 2011 avec son adaptation du roman Jan Karski de Yannick Haenel. À l’heure où les témoins disparaissent, l’art est-il en mesure de prendre le relais ? Est-il armé pour cette tâche ?

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Béatrice Massin est une exception dans le paysage chorégraphique français. Quand d’autres, au début des années quatre-vingt, vont à New York suivre les cours de Merce Cunningham, elle intègre Ris et Danceries, la compagnie de danse baroque de Francine Lancelot (1929-2003). Alors qu’un peu partout, il est question de rupture, elle devient l’une des plus proches collaboratrices de cette immense artiste et chercheuse que passionnent également les danses populaires. Tandis que la danse classique est décriée par la plupart des contemporains, Béatrice Massin choisit, elle, de remonter à sa véritable origine, la danse baroque. Et pourtant, on serait bien en peine de débusquer dans son travail de chorégraphe depuis la création, en 1993, de sa propre compagnie, Fêtes galantes, la moindre trace du moindre fétichisme ou d’une vision réactionnaire du monde. Au contraire. Tout

semble s’être passé comme si l’apprentissage de la contrainte avait été aussi pour elle celui d’une intime liberté. Comment déjouer la règle avec les outils de l’art ? se demande le baroque. L’œuvre de Béatrice Massin reprend cette même interrogation. Parfois, la retourne comme un gant. Parfois, la dépouille comme un gibier. Légèreté ou lucidité ? Il n’y a pas à choisir. Charpentier des ténèbres (1994), Pimpinone (1998), Que ma joie demeure (2002), Un voyage d’hiver (2006), Un air de folies (2007), Songes (2009) ou encore en 2010, les chorégraphies du mémorable Athys de Lully dont la chorégraphe assure cette fois le remontage… Très présente au fil de la saison avec ses propres créations, une conférence, Louis XIV, roi danseur et le Bal baroque, Béatrice Massin l’est aussi par sa collaboration à deux autres projets artistiques, La Place Royale et En piste.

Conférence Louis XIV, roi danseur : 15 octobre (p. 4)Que ma joie demeure : 16 octobre (p. 14)

Fantaisies et bal baroque : 19 octobre (p. 15)

mardi 16 octobre À 20:30durée 1 heure

maison de la culture salle Jean-cocteau danse

avec Céline Angibaud, Bruno Benne, Sarah Berréby, David Berring, Laura Brembilla, Olivier Collin, Laurent Crespon, Adeline Lerme, Damien Dreux et Gudrun Skamletz / direction artistique Béatrice Massin / lumière Rémi Nicolas / costumes Dominique Fabrègue, assistée de Laurence Alquier et de Camille Hardy / musique J.-S. Bach

Concertos Brandebourgeois (2e, 3e, 6e) enregistrés par The Amsterdam Baroque Orchestra, direction Ton Koopman – duo « Wir eilen », Jesu, der du meine Seele, Cantate BWV 78, enregistrée par la Chapelle Royale, direction Philippe Herreweghe

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Ce qu’est la joie, nous l’ignorons. Nous ne pouvons qu’en accueillir quelquefois l’expérience et, si possible, ne pas en perdre la vivacité… Deux voix entre-lacées de femmes virevoltant comme des figures de Chagall au-dessus d’une basse continue endiablée, une soprano, une alto, aria de la cantate 78 de Jean-Sébastien Bach, Jesu, der du meine Seele. Ritournelle. Mémoire qui chante. Début de Que ma joie demeure de Béatrice Mas-sin. Dix danseurs propulsés sur le plateau les uns après les autres, cinq filles, cinq garçons. Élégants, souriants, insolents. Effrontément jeunes. Confiance abso-lue, solaire dans le vivant. Joie sûrement. Tout est possible. Tout leur est facile. Le pied léger, le bras leste, l’œil qui trace en tous sens, le jaune ou l’orangé des robes et des redingotes qui explosent dans la

lumière, et puis du rose aussi, et puis on ne sait plus quelles autres couleurs dont la vie aime à se parer. Rien ne distingue plus la danse de la musique. Un vieux rêve de l’histoire des arts réalisé. À elles deux, danse et musique sont la parti-tion. Indistincts, des notes, des gestes, des pas, des allures folâtrent, caracolent, musardent un instant avant de retom-ber mollement sur le tapis des songes. Au bord du chaos ou presque. Heureux chaos parfois. C’est alors que tombent les masques, que l’on jette aux orties robes et redingotes. Éphémère nuit des rois. Rencontrer son intime vérité dans le regard de l’autre ne serait donc pas ce que nous pensons ordinairement. Tout à l’inverse, ce pourrait être cela, l’expé-rience de la joie. Autre leçon du baroque.

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DUOS DANSÉS EN TROIS PARTIES + BAL BAROQUEAtlas fantaisie ou le Déséquilibre de la sculpture baroque : avec Lou Cantor et David Lerat / musique A. Vivaldi et J.-S. Bach

Filia fantaisie : avec Lou Cantor et Philippe Cantor / musique d’après Lully, Courbois, Nougaro… / adaptation Philippe Cantor / textes Corneille, La Fontaine, RacanLe Loup et l’Agneau : avec Céline Angibaud et David Lerat / musique Marin Marais

création costumes Dominique Fabrègue / création lumière Évelyne Rubert

vendredi 19 octobre fantaisies À 19:00, bal baroque À 20:30durée fantaisies 1 heure 10

la 2deuche À lempdesdanse - À partir de 8 ans

Chez Béatrice Massin, les choses commencent souvent par des salutations, des ronds de jambe ou de la luxuriance avant de s’échouer dans le carnage ou le dépouillement. on s’en rend à peine compte. Ce sont des glissements progressifs vers la lucidité. Une chemise qui tombe, un bras qui se relâche, un couple qui se défait, un ciel qui s’obscurcit. Devant nous, le baroque et son envers inséparable, la mort que semblent précipiter sur le devant de la scène les coups d’archer de Marin Marais. Mais il est autre chose : le pouvoir et sa prodigieuse capacité à cacher derrière les ornements le mensonge, l’illusion ou la cruauté. Et tandis que l’on s’émerveille, nous le public, des glissés, des tombés ou des frottés, une

toute autre petite musique chante à nos oreilles. Pour le comprendre, il n’est que voir ou revoir ce que Béatrice Massin fait de la fable de La Fontaine, Le Loup et l’Agneau (in Fantaisies…) : une parade avant la prédation. on peut imaginer le reste. L’homme ou la femme baroques savent que tout va vers une fin. Si la mélancolie est LA grande question esthétique, spirituelle et politique du baroque, la danse et la musique entremêlées sont l’un de ses terrains de jeu les plus productifs. Au programme de ces mêmes Fantaisies, Béatrice Massin propose également Atlas fantaisie ou le Déséquilibre de la sculpture baroque et Filia fantaisie ou comment voix et mouvement ont étroitement partie liée.

BAL BARoQUEBéatrice Massin sera notre maître à danser à l’occasion d’un bal masqué festif et chatoyant. Une seule consigne : apporter un loup ou un masque et participer sans retenue aux ateliers d’initiation à la danse baroque, gratuits et ouverts à tous (voir p. 4).

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Personne ne peut oublier Norah Krief après l’avoir vue sur la scène d’un théâtre. Une seule fois ou des centaines de fois, qu’importe, l’émotion est la même, le souvenir intact. Ce sont indifféremment une voix, un parler, de très grands yeux ouverts sur le monde, leur mouvement incessant, une bouche, sa gouaille, une chevelure de reine ou de dame, des allures de gamine effrontée ou de petite chose craintive ou de grande gueule, une manière de bouger sur le plateau, de forcer le pas, d’aller franchement vers ses partenaires et d’animer sans effort visible un personnage, tous les personnages… Une fois sorti du théâtre, on a ça dans la tête. Et on l’a pour toujours. Magnifiée par Éric Lacascade ou par Jean-François Sivadier, Norah Krief est de ces comédiennes qui n’ont pas leur langue dans leur poche, qui voient ce qu’elles voient et pensent ce qu’elles pensent. Elle est de ces femmes que l’on imagine directes et loyales.

« Je ne suis pas une cérébrale, dit-elle, je ne suis pas dans une approche globale du théâtre, je ne saurais pas diriger des comédiens… Je suis une femme de plateau. » Quand elle se raconte, si tant est qu’elle se raconte vraiment, Krief baisse un peu la tête. Retient ses mots. Hésite. observe son interlocuteur. Finalement elle dit surtout ce dont elle ne se croit pas capable. Que c’est tout de même un peu bizarre que Lacascade se soit un jour aperçu qu’elle était là, elle qui a commencé le théâtre si tard, qui n’a pas fait toutes les études qu’il aurait fallu faire pour ça… Timide, pudique, certainement, au point d’avoir trouvé chez Shakespeare, Molière, Brecht, Tchekhov, Feydeau ou encore Novarina ses abris les plus in ti mes, ses protec tions les plus sûres. Enfance du théâtre ou théâtre de l’enfance. Depuis deux ans, Norah Krief et sa compagnie, Sonnets, sont associées au centre dramatique national de Valence.

Une autre histoire… : 23, 24 et 25 octobre (p. 17)Le Misanthrope : 13, 14, 15 et 16 mars (p. 41)

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projet de et avec Norah Krief, Frédéric Fresson et Pascal Collin / assistant à la mise en scène Cyril Bothorel / traduction des textes de Shakespeare Pascal Collin / composition musicale Frédéric Fresson et Emmanuel Bex / régie générale, lumière Jean-Jacques Beaudoin / son Olivier Gascoin et Raphaël François

mardi 23, mercredi 24 et Jeudi 25 octobre À 20:30durée 1 heure 30

coloc’ de la culture - cournon-d’auvergnethéâtre musical

Sur le plateau, trois individus qui se taisent. Ils sont assis face à nous, côte à côte, moitié perdus, moitié ailleurs. Deux hommes (Pascal Collin et Frédéric Fresson) et une femme (Norah Krief) supposés incarner trois figures du théâtre : l’Auteur-dramaturge, le Musicien et l’Actrice. Dans son épaisse chevelure, l’Actrice a planté une drôle de fleur couleur fuchsia qui lui donne un air bancal. Devant eux, une table basse sur laquelle est posé un micro. Scène ordinaire d’après spectacle, lorsque les artistes viennent à la rencontre du public en traînant des pieds. Le micro passe d’une main l’autre. Aucun des trois ne sait quoi faire ni quoi dire. Longs silences embarrassés, rires dans le public. on rit toujours d’un comédien incapable de choisir entre lui-même et son personnage. Alors tout pourrait en rester là, dans le spectacle de leur gaucherie mutique. Seulement, Shakespeare le démiurge, le féerique, le maître absolu de tous les plateaux de tous les théâtres du monde, ne l’entend pas de cette oreille. Lui, ce qu’il veut, c’est que ça joue tout le temps. Et voilà comment surgissent, comme des diables échappés de leurs boîtes, Roméo, Juliette, Pyrame, Thisbé ou encore Hamlet… Comme dans La Nuit des rois ou dans Le Songe d’une nuit d’été, on réinvente le monde en abattant les frontières. Armes du rêve, insouciance du chant, plaisir du jeu. Mise en scène par Yann-Joël Collin, Une autre histoire… est la quatrième création de la compagnie Sonnets, créée par Norah Krief, Pascal Collin et Frédéric Fresson.

Jeudi 15 novembre À 20:30durée 1 heure 10

maison de la culture, salle Jean-cocteaumusique

en partenariat avec le festival Musiques démesuréesavec l’ensemble]h[iatus, Lê Quan Ninh, Géraldine Keller, Hubertus Biermann, Hélène Mourot, James Fulkerson, Angelika Sheridan /

musique John Cage / diffusion sonore Laurent Sassi

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D’abord le son et le silence inséparables. Et puis les sons libres et égaux. D’où qu’ils viennent. Hasardeux. Imprévisibles. Les

entendre, tous les entendre, sans imaginer de hiérarchie, de projet, d’histoires ou d’intention… Pas de point de départ. Pas de point d’arrivée. C’est comme une expérience de soi et du monde. Un état d’esprit qui ne cherche pas à dominer ni à pos-séder. Une manière d’être qui ne cloisonne pas. Une philosophie qui ne calcule pas. Poétique ou éthique du détachement. Ainsi nous sollicitent et nous emportent la musique et l’œuvre de John Cage le magnifique (1912-1992). Un musicien certes mais aussi un plasticien, un poète, un philosophe. Un homme libre et rare, comme l’était Merce Cunningham, le compagnon de sa vie. D’ailleurs leurs deux œuvres s’approchent ou se regardent avec un même désintéressement. Pour composer Ryoanji, John Cage s’est inspiré du jardin de pierres sèches de Kyoto qu’il dé-couvre en 1962. Depuis 1951, il suit les cours de bouddhisme zen dispensés par D.T. Suzuki à la Columbia University de New York. Dans le jardin de Ryoanji, quinze pierres mystérieu-sement disposées. Quinze pierres, mais l’œil, où qu’il se trouve, où qu’il se porte, n’en voit que quatorze. Il en manque tou-jours une. Dans l’art, le manque est souvent le point de départ. Cinq partitions, cinq instruments (voix, contrebasse, hautbois, trombone, flûte) figurant cinq jardins mais un seul et même accompagnement de percussion. Le silence comme les pierres du jardin. Les sons comme l’air qui contient chaque pierre.

100e anniversaire de la naissance de John cage

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avec Audrey Bonnet et Stanislas Nordey / scénographie Daniel Jeanneteau / parures La Bourette / musique et arrangement Alexandre Meyer : chanson Happe (Alain Bashung – Jean Fauque) avec l’aimable autorisation des éditions Barclay / Universal copyright, interprétée par une chorale d’enfants du conservatoire à rayonnement

régional Emmanuel-Chabrier de Clermont-Ferrand, préparation du chœur Élisabeth Chauchat / création lumière Pascal Rambert et Jean-François Besnard

samedi 17 À 20:30 et dimanche 18 novembre À 15:00durée 2 heures

maison de la culture salle Jean-cocteau théâtre

Rupture d’amour entre un homme et une femme. Ils sont face à face. Il engage le fer, « Je voulais te voir pour te dire que ça s’arrête… je vais te dire quelque chose d’horrible Audrey… » Guerre totale. Il parle d’un trait durant près de cinquante minutes. on la voit, elle, accuser les coups. on la voit se briser. on l’imagine réduite à néant. Elle pourrait en mourir. Il achève ou l’achève. Il se tait. Non elle n’est pas morte. À son tour, elle monte au front, pas moins coriace, pas moins guerrière, « Regarde moi please… je t’ai aimé connard… c’est fini… j’espère que tu

as une vie intérieure… » Elle parle, elle aussi, cinquante minutes. Elle achève ou l’achève. Entre les deux assauts, un chœur d’enfants a chanté Happe d’Alain Bashung. « Peu à peu tout me happe Je me dérobe je me détacheSans laisser d’auréoleLes cymbales les symbolesCollenton se rappelleon se racolePeu à peu tout me happe. »En apparence, deux monologues qui se succè dent. D’abord lui, ensuite

elle. Il n’en est rien. ou alors, ce sont deux monologues à l’intérieur desquels on entend presque claquer la réplique, comme une porte claquant au vent la nuit, sans répit. Un couple qui se sépare. Tout le monde est passé par là. Il s’appelle Stanislas, comme Stanislas Nordey. Elle s’appelle Audrey, comme Audrey Bonnet. Ils portent l’un et l’autre sur la scène leur propre prénom. L’effet est saisissant. Écrite et mise en scène par Pascal Rambert, Clôture de l’amour a bouleversé le public du Festival d’Avignon en 2011.

« S’il existe un paradis

pour les b-boys, il doit ressem-

bler à quelque chose comme H3 de

Bruno Beltrão !», écrit le New York Times du 23

février 2010. Le plateau du théâtre et ses dégagements

mis à nu, le sol comparable à un miroir, l’espace livré sans réserve

aux dix jeunes danseurs interprètes. C’est ici que ça se passe. Que

ça opère. Le lieu non pas de la confrontation mais de la transfor-

mation. H3 du chorégraphe bré-silien Bruno Beltrão fait suite à H2,

en radicalise les hypothèses de travail, l’amplifie puis s’en dégage. Explosion,

métamorphose. S’il a d’abord imaginé être cinéaste, Bruno Beltrão est devenu danseur de rue, breaker, hip-hoper, b-boy, un grand, un authentique street dan-cer. À l’âge de seize ans, il crée à Niterói

( b a n l i e u e de Rio de Janeiro), sa ville natale, Gru-poderua, une compa-gnie de rue, celle qu’il dirige encore aujourd’hui

et avec laquelle il tourne dans le monde entier. Si le travail de Bruno

Beltrão étonne à ce point et que ses créa-tions rencontrent un tel engouement,

c’est parce qu’il s’est résolu très vite à sortir des conventions, de

la syntaxe et des rituels de la danse de rue. Non pas par mépris ou par goût

d’une quelconque revanche sociale, mais uniquement par nécessité artistique.

Chorégraphe mais aussi libre penseur du mouvement, Bruno Beltrão cherche autre chose que la seule fusion entre le hip hop

et la danse contemporaine, une danse du troisième type, radicalement

autre, dont quelque chose apparaîtrait sous nos yeux

de spectateur.

avec Bruno da Silva Duarte, Thiago Silva Lacerda, Barbara Lima, Joseph Antonio, Ronielson da Silva Araùjo, Eduardo Augusto Pires Hermanson, Mickael Coelho Ramos da Cruz, Alex Gomes Progênio, Luis Carlos de Oliveira Gadelha, Thiago Amorim de Almeida / musique Lucas Marcier et Rodrigo Marçal – ARPX / lumière Renato Machado /

décor Gualter Puppo / costumes Marcelo Sommer / dramaturgie Rodrigo Bernardi

mardi 20 et mercredi 21 novembre À 21:00 durée 55 minutes

maison de la culture salle Jean-cocteau danse 

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avec Florence Giorgetti, Judith Magre, Édith Scob et un animateur / scénographie François Gauthier Lafaye / son Reno Isaac / costumes Lucie Durand

Souvent une vie tient à peu de choses. Une cuvette, un lampadaire ou une robe. Trois objets, trois récits, trois aveux et trois femmes, Jacqueline, Angèle et Barbara. Ça se passe en 1987. Philippe Minyana le dra-maturge et Robert Cantarella le scénographe créent Inventaires : deux enfants du peuple, deux hommes pour qui ce mot n’est toujours pas un cadavre à la ren-verse. Une éternité déjà. En 1987, la parole des sans voix, la geste des sans-grades, les parlers populaires étaient encore le plus souvent l’angle mort du théâtre de texte. Inguérissable blessure. Vingt-cinq ans plus tard…, ils sont devenus l’un des ingrédients les plus ordinaires et les moins coûteux de l’industrie des pro-grammes et de la distraction de masse. De gré ou de

force, nous sommes entrés dans l’ère du « moi ma cuvette » et du tout compassionnel. Plus qu’un chan-gement d’échelle, un changement de nature. Le peuple ou ses représentations dissouts ou englobés dans la télé-réalité ? Facile à dire ? oui mais comment ne pas y penser… Comme peut-être l’ont pensé Minyana et Cantarella en décidant de remonter aujourd’hui ces mêmes Inventaires, avec les comédiennes d’origine, Florence Giorgetti, Judith Magre et Édith Scob. Changement d’époque, changement de sens ? C’est toute la question d’autant plus qu’Inventaires est entre-temps devenu un classique du théâtre contem-porain. Pour ainsi dire l’un de ses lieux communs. Retour sur la blessure. Le peuple n’est pas mort.

mar. 20, mer. 21 nov. À 19:30 Jeu. 22, ven. 23 nov. À 20:30durée 1 heure 10

maison de la culture salle boris-vian (entrée rue abbé-de-l’épée) 

théâtre

mar. 4, mer. 5, Jeu. 6, ven. 7 et sam. 8 décembre À 20:30durée estimée 1 heure 15

maison de la culture salle Jean-cocteau cirque – tout public

circassiennes : Dinh Thi Loan, Nguyen Thi Diem Loan, Nguyen Ngoc Thi Tuyet Hoan, Tran Thanh Hoa, Nguyen Thi Hoa, Nguyen Thanh Huyen / circassiens : Cao Xuan Hien, Dinh Anh Tuan, Nguyen Quang Su, Nguyen Quang Tho, Nguyen Duc Truong, Tran Kim Ngoc, Tran Ngoc Dung, Vu Duc Long / musiciens : Nguyen Minh Chi,

Nguyen Duc Minh, Pham Van Doanh, La Y San, Pham Van Ty / auteurs : Nhat Ly Nguyen, Le Tuan Anh, Lan Maurice Nguyen / direction artistique Lan Maurice Nguyen / conception du projet composition musicale Nhat Ly Nguyen / chorégraphie Tan Loc / création lumière et direction technique Dominique Bonvallet

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En créant en 2009, Làng Tôi, mon village , Nhat Ly Nguyen, Le Tuan Anh et Lan Maurice Nguyen ont ouvert au cirque vietnamien et à ses artistes de nouveaux chemins. Avant eux, prédo-minait un modèle : l’académisme de la pure prouesse principalement hérité de la Chine et de l’ex-URSS et magni-fié par le Cirque national vietnamien. Avec Làng Tôi, autre chose est pos-sible. Sur la piste, des êtres humains sensibles et fragiles formant une com-munauté, des objets ou des matériaux de tous les jours (bambous, paniers, vases…) et des techniques circassiennes (jonglage, équilibre, acrobatie…) humblement mises au service d’une histoire presque ordinaire. Soit un vil-lage, Làng Tôi, son quotidien, ses tra-vaux, la vie qui va… À la geste triom-

phale et très souvent uniforme d’une technique souveraine, s’oppose ici la lenteur, sinon la douceur. Sur un sol couleur de terre et avec la seule illusion de bâtons en bambou, le temps glisse furtivement d’une rizière vers un mar-ché villageois, nous introduit soudain à l’intérieur d’une scène de mariage ou d’une fête traditionnelle… Tous trois formés à l’école du Cirque national de Hanoï, les créateurs de Làng Tôi sont d’authentiques circassiens. Franco-vietnamiens, Nhat Ly Nguyen et Lan Maurice Nguyen sont frères. Le pre-mier a été clown, le second a parti-cipé à l’aventure du Cirque Plume. Quant au troisième, le vietnamien Le Tuan Anh, un remarquable jon-gleur, il est associé au Cirque du Soleil.

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avec Julien Ferranti, Rémy-Charles Marchant, Ioannis Michos, Matthieu Penchinat, Lisa Robert, Marie Rual, Violette Wanty / costumes Philippe Guillotel / coordination chorégraphie, costumes et décor Éric Martin

mercredi 12, Jeudi 13 et vendredi 14 décembre À 20:30durée 1 heure 30

maison de la culture salle Jean-cocteau danse – tout public

Variations sur le nom de Philippe Decouflé, Panorama remonte et redescend le temps et l’œuvre d’un artiste de la scène française parmi les plus populaires et les plus importants qui soient nés avec les années quatre-vingts. L’un de ceux aussi qui a tenu son style, son cap et son rang, quand le monde autour de lui bascu-lait vers l’inconnu. Tout a changé de place, la scène politique, l’économie des arts et de la culture, l’économie tout court ou les technologies. Trente ans qui ont vu le sida, la chute du mur de Berlin, la mondialisation, l’internet, les réseaux sociaux et la fin de nos vieilles temporalités. Mais aussi trente ans qui se sont écoulés dans la vie de chacun d’entre nous, intimement, corporellement. Avec les yeux de son œuvre, sa ten-dresse distante ou éton-née, Philippe Decouflé

nous a regardé mûrir et vieillir comme nous l’avons regardé mûrir et vieillir. De la facétie à la gravité ou de l’illusion à la lucidité ? oui si l’on admet que Decouflé n’a pas son pareil pour se jouer du temps qui passe en le déjouant. oui si l’on regarde entre les lignes, sous l’apparence du geste, dans le silence d’une ombre ou dans un froissement de costume signé Guillotel. Ainsi retrouve-t-on, identiques et différentes, mais toujours obstinées, nos émotions de spectateur. Depuis Vague café (1983), par quoi tout commence, jusqu’à Sombrero (2006), en passant par Codex (1986), Les Petites Pièces montées (1993), Decodex (1995) ou en-

core Shazam! (1998). Mais point de nostalgie inutile. Plus encore

que le miroir du temps qui passe, Panorama est le récit

de nos métamorphoses. Et donc de notre devenir.

lun. 17, mar. 18, mer. 19 et Jeu. 20 décembre À 20:30durée 1 heure

maison de la culture salle boris-vian (entrée rue abbé-de-l’épée) 

danse

avec la participation chorégraphique exceptionnelle de Béatrice Massin / costumes Emmanuel Morlet, Didier Despin et Quentin Gibelin / lumière Marie Christine Soma / scénographie Franck Jamin / direction technique Christophe Poux

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Qu’on les écrive dans un sens ou dans un autre, les noms de Pascale Houbin, Daniel Larrieu,

Dominique Boivin évoquent chez l’amateur de danse une mémoire heureuse. Souvenir de multiples instants de

légèreté, de simplicité ou d’élégance. Houbin, Larrieu et Boivin accompagnent, comme le font certains chanteurs, depuis pas mal de temps les traverses de notre vie, nos enchantements comme nos désenchantements. Tout un tas de bricoles, de bobos, de hauts et de bas, de sourires ou encore de non-dits. Tantôt avec gravité, tantôt avec humour ou détachement, leur histoire artis-tique s’entremêle avec celle de la danse contemporaine française. Plus que d’autres, et chacun des trois avec sa manière propre, ils en incarnent la part la plus humaine, sinon la plus souriante. Si chacun a conduit sa carrière, creusé son esthétique, développé son travail, rien ne semble avoir affecté leur complicité. La chose n’est pas si fréquente. Preuve en est ce goût singulier qu’ils par-tagent de danser ensemble – ou séparément – sur des chansons françaises. Les voilà donc réunis une fois encore, mais cette fois ne ressemble à aucune autre. À l’origine du projet En piste, le désir de Daniel Larrieu de célébrer avec ces deux compagnons de route

l’anniversaire de sa compagnie Astrakan. Peut-on mieux accueillir l’œuvre du temps qu’aux bras de Barbara,

Ferré, Piaf, Lapointe, Brel, Christophe… ? S’il entre de la beauté dans cette acceptation, il y

entre plus encore de la simplicité.

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vendredi 21 décembre À 20:30durée 1 heure

église saint-genès-les-carmes musique

Qu’il parle de l’œuvre pour clavecin de François Couperin, de Jean-Philippe Rameau ou de Jacques Duphly, Christophe Rousset impose à son langage la même rigoureuse précision. Il y va de son goût pour la lumière ou la transparence. Mais une fois la chose dite et placée – ce qui par exemple oppose le style de Couperin à celui de Rameau ou ce qui fait de Duphly une sorte de passeur entre celui-ci et celui-là –, le claveciniste et chef d’orchestre laisse vagabonder sa pensée, tourne et retourne un sentiment, une intuition, une hypothèse, les cisèle ou les déroule, comme s’ils étaient des objets qu’il faut manipuler avec soin. on le voit presque jouer. D’abord la rigueur érudite, puis l’émotion poétique, l’invention. Christophe Rousset a-t-il donné son cœur et son intelligence à la cause de

François Couperin (1668-1733), le neveu d’un autre grand Couperin, Louis (1626-1661), dont il a magnifiquement enregistré en 2010 les suites pour clavecin ? on est porté à le croire en l’écoutant décrire cette très étrange tonalité en fa dièse majeur de L’Épineuse (26e ordre, 4e Livre, 1730), une tonalité qui exprime à ses yeux des pensées inconfortables. Quelque chose d’un brouillard. Christophe Rousset dit encore de la musique de François Couperin qu’elle peut accompagner un instrumentiste sa vie durant tant elle lui laisse de liberté d’interprétation. Lorsqu’il écrit son 26e ordre, Couperin le subjectif n’a plus que trois années à vivre. Il en reste trente-quatre à Rameau le solaire, l’opératique (1683-1764). Quant à Duphly le virtuose (1715-1789), pour lui une vie commence.

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Dans l’univers d’Éric Vigner, il y a trois fées, la Bretagne, Marguerite Duras et Suzanne M., sa grand-mère maternelle. De la Bretagne, Vigner n’a guère besoin de parler tant il lui ressemble. De Duras, il dit qu’elle lui a donné de l’air et de la liberté. De Suzanne M., qu’elle lui a transmis le goût de l’ailleurs. Si l’on admet qu’une vie pleine est l’addition d’un pays d’origine, d’un ailleurs et de la liberté d’aller sans dépit ni vaines attentes de l’un à l’autre, alors la vie d’Éric Vigner est probablement une vie pleine. Dans une fiction, on dirait que tout ou presque a commencé avec son adaptation en 1993 de La Pluie d’été de Marguerite Duras avec sept élèves du conservatoire national supérieur d’art dramatique. Avec Duras, Vigner découvre à la fois un univers d’artiste, une langue, le monde, sa manière à lui de fabriquer un théâtre d’art avec les livres et la littérature. « Il n’y a pas d’autre histoire chez Duras que la tentation de l’écriture et la douleur d’être au monde… » Suivent notamment ses mises en scène de Savannah Bay en 2002 et

de Pluie d’été à Hiroshima en 2006… Entre temps, Vigner prend la direction du centre dramatique de Bretagne (Lorient), devenu depuis le CDDB-Théâtre de Lorient, centre dramatique national. Quitter Paris, revenir chez soi, au pays. Par libre choix. À partir de quoi, le monde s’ouvre et s’agrandit. États-Unis, Corée du Sud, Japon, Inde, bassin méditerranéen… Revenir, partir, revenir…Duras jamais très loin. La maison et le monde. Et en octobre 2010, les deux ensemble au même endroit, avec la création au sein du CDDB de L’Académie. Manière de penser autrement une maison de théâtre et son devenir. L’hospitalité, la transmission, l’avenir des jeunes comédiens, la responsabilité de leurs aînés et d’une institution… Éric Vigner choisit sept jeunes comédiens, formés ou non. Ils sont originaires du Maroc, de Corée du Sud, du Mali, d’Israël, de Roumanie, d’Allemagne. Pour eux et avec eux, il monte successivement La Place Royale, Guantanamo et La Faculté. Épreuve du temps, épreuve du monde, Éric Vigner va son chemin.

La Place Royale : 8, 9, 10, 11 et 12 janvier (p. 28)Guantanamo : 15, 16, 17 et 18 janvier (p. 29)

La Faculté : 22 et 23 janvier (p. 35)

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Âge 26 ans, pays d’origine : Roumanie, langues parlées : roumain, français et anglais.Il vient pour la première fois en France à l’âge de 19 ans dans le cadre du service vo-lontaire européen. Plus tard il suit les cours d’arts du spectacle à l’université de Metz. Installé à Paris, il suit le master pro « mise en scène et dramaturgie » de l’Université Paris X – Nanterre.

Âge 33 ans, pays d’origine : Corée du Sud, langues parlées : coréen, français et anglais. Elle suit des études d’his-toire du théâtre et de culture française. Elle apprend le français à Montpellier et à Paris où elle s’inscrit au cours Florent, suit un master sur Paul Clau-del à l’Université Paris III – Sorbonne nouvelle, puis un doctorat d’études théâtrales à l’Université Paris VIII.

Âge 29 ans, pays d’ori-gine : Maroc, langues parlées : arabe, français et anglais. Rêvant d’être comédien, il suit le cours Florent, mais c’est le cinéma qui le révèle : La Fille du RER d’André Téchiné, Homme au bain de Christophe Honoré.

Âge 21 ans, pays d’origine : Israël, Algérie, Russie, Pologne, langues parlées : français, anglais et hébreu. Il sait très vite ce qu’il veut faire. À 16 ans il choisit un agent, fait plusieurs courts et longs métrages et est choisi pour donner la réplique à Béatrice Dalle dans Domaine de Patric Chiha, sorti en 2010.

Âge 27 ans, pays d’origine : Belgique, langues parlées : français, flamand et anglais. Un bac obtenu en candidat libre, un mois à l’école de La Cambre, quelques mois à l’université d’Artois en arts du spectacle. C’est à Paris X – Nan-terre « mise en scène et dramaturgie » qu’il se fixe. Il met en scène Agatha et Savannah Bay de Marguerite Duras.

Âge 33 ans, pays d’origine : Al-lemagne, langues parlées : alle-

mand, anglais, français et italien.C’est un échange scolaire qui le

fait venir d’Allemagne en France la première fois à 16 ans. Et c’est en Ita-

lie où il fait son stage de fin d’études qu’il prend ses premiers cours de théâtre. Il fera ses premiers pas au cinéma dans Séraphine de Martin Provost. Il interprète le rôle princi-pal dans Looking for Simon de Jan Krüger sélectionné au Festival de

Berlin en 2011.

Âge 28 ans, pays d’origine : Mali,langues parlées : français, bamba-ra, anglais, espagnol et allemand.C’est à 6 ans qu’elle fait ses pre-miers pas au théâtre, encouragée par son instituteur acteur. Elle ne quittera plus les planches et pas-sera très vite au cinéma : Regarde-moi d’Audrey Estrougo, Film Socialisme de Jean-Luc Godard.

mar. 8, mer. 9, Jeu. 10, ven. 11 et sam. 12 Janvier À 20:30durée 1 heure 40

cour des trois coquins - salle samuel-beckett théâtre

avec Vlad Chirita, Lahcen Elmazouzi, Eye Haidara, Hyunjoo Lee, Tommy Milliot, Nico Rogner, Isaïe Sultan / décor, costumes Éric Vigner / collaboration artistique Jutta Johanna Weiss / lumière Pascal Noël / dramaturge Sabine Quiriconi / chorégraphe Béatrice Massin / maquillage et coiffure Soizic Sidoit

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Elle, Angélique, « Un cloître est désor-mais l’objet de mes désirs… Cherche une autre à trahir ; et pour jamais, adieu. » Là-dessus, elle part la tête haute, d’un coup de talon sans appel (fin de la scène 7 de l’acte V). Alidor, désormais seul sur la scène, « Je vis dorénavant puisque je vis à moi… Je verrai sans regret qu’elle se donne à Dieu. » (fin de la scène 8 de l’acte V, fin de la pièce aussi). Ainsi se termine sans excès de tristesse l’un de ces imbroglios amoureux dont le XVIIe siècle s’enti-cha lui aussi. ou les manèges du désir entre de jeunes aristocrates parisiens désœuvrés et bavards. Pour qui ne l’a pas compris, La Place Royale (1634), sixième des pièces de Pierre Corneille (1606-1684) et dernière de ses comé-dies, porte en sous titre, ou l’Amou-reux extravagant. Alidor aime Angé-

lique. Angélique aime Alidor. Mais Alidor veut être libre. D’où les intrigues qu’il échafaude pour convaincre Angélique de prendre un autre amant, et tant qu’à faire, son proche ami Cléandre. on dirait de nos jours qu’Alidor cherche à se débar-rasser d’un lien qui l’entrave. on peut voir là l’une des toutes premières mani-festations spectaculaires du boboïsme, soit l’impossibilité pour l’individu de sacrifier quoi que ce soit à son narcis-sisme. Première des trois pièces choi-sies, mises en scène et présentées par Éric Vigner pour l’Académie qu’il a créée en octobre 2010, La Place Royale expose idéalement et en alexan-drins le spectacle d’une société sans père. Premiers pas dans la modernité.

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avec Vlad Chirita, Lahcen Elmazouzi, Eye Haidara, Hyunjoo Lee, Tommy Milliot, Nico Rogner, Isaïe Sultan / adaptation, décor, costumes Éric Vigner / lumière Pascal Noël / dramaturge Sabine Quiriconi / maquillage et coiffure Soizic Sidoit

mar. 15, mer. 16, Jeu. 17 et ven. 18 Janvier À 20:30durée 1 heure 10 

cour des trois coquins - salle samuel-beckett théâtre

Guantanamo, si loin du centre d’autrefois, tel qu’il est montré dans La Place Royale de Pierre Corneille. Guantanamo, si près du centre d’aujourd’hui. Guantanamo, de Frank Smith, deuxième texte mis en scène par Éric Vigner pour L’Académie. Place Royale, Guantanamo, pourtant un chemin se dessine. Esquisse d’une cartographie. La modernité change d’habits. D’horizon. De langage. D’axe. Mais elle préserve comme la prunelle de ses yeux l’usage de la rhétorique, arme par excellence de toutes les dominations. Cette fois, nous ne sommes plus à Paris, sur l’une des plus belles places du royaume, mais sur une île, dans une prison ouverte en 2002, à Guantanamo (Cuba), après les attentats du 11 septembre 2001. Aujourd’hui ou peu s’en

faut… En 2006, l’administration américaine rend publics les compte-rendus de 317 interrogatoires de prisonniers soupçonnés ou accusés de terrorisme et détenus à Guantanamo. Elle le fait au nom de la liberté d’informer. C’est à partir de 17 des 317 procès-verbaux rendus publics par l’administration américaine que l’écrivain et homme de radio Frank Smith écrit en 2010 son livre Guantanamo (Le Seuil) qu’adapte Éric Vigner en 2011. Les sept comédiens membres de L’Académie, Vlad Chirita, Lahcen Elmazouzi, Eye Haidara, Hyunjoo Lee, Tommy Milliot, Nico Rogner, Isaïe Sultan, figurent ici les corps perdus et les voix errantes de temps nouveaux et encore largement inconnus. Avant-garde ou avant-goût d’un redoutable troisième millénaire.

vendredi 18 Janvier À 20:30création – durée 1 heure

maison de la culture salle Jean-cocteau musique

avec Marc Bauer, Guillaume Mazard, Rémi Faraut, Rémi Aurine-Belloc, musicien additionnel Emmanuel Siachoua / lumière Mickaël Givin / son Laurent Saussol / droits du film La Petite Marchande d’allumettes Tamasa Distribution et restauration la Cinémathèque Française

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Se taire d’abord, écouter. « Il faisait effroy-ablement froid ; il neigeait depuis le matin ; il faisait déjà sombre ; le soir approchait, le soir du dernier jour de l’année. » on en-tend presque le destin qui cogne, la mort qui vient. Indépassable commencement de La Petite Fille aux allumettes de Hans-Christian Andersen (1845). C’est de ce conte de misère et de lumière, d’une briè-veté cinglante, que sont partis le groupe de rock Kafka et le plasticien Marc Bauer pour concevoir ensemble leur projet de ciné-concert contemporain. Kafka/Bauer, Bauer/Kafka, chacun cherchant chez l’autre le dépassement de sa pratique, l’enrichisse-ment de ses propres textures. Il en résulte la projection de deux œuvres, présentées le

même soir avec une musique signée Kafka. D’abord La Petite Marchande d’allumettes, film muet de Jean Renoir (1928), d’une du-rée de trente minutes. Libre interprétation du conte d’Andersen par Renoir, ce film d’une intensité proprement hallucinante montre pour ainsi dire le cœur du peuple saigner. Ensuite The Architect, un dessin animé dont La Petite Fille aux allumettes est le détonateur. L’histoire renvoie plus directement au Nosferatu, une symphonie de la terreur, de Friedrich Wilhelm Murnau (1922), envisagé ici comme métaphore de la terreur nazie à venir. Conçu et réalisé par Marc Bauer, ce dessin animé muet d’une trentaine de minutes, est indissociable de la musique composée par le groupe Kafka.

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septembre

S 1

D 2

L 3

M 4 ouverture de la billetterie individuelle pour tous les spectacles 12:30

M 5

J 6

V 7

S 8

D 9

L 10

M 11

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J 13

V 14

S 15

D 16 Les Bulles en itinérance

L 17

M 18

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J 20

V 21

S 22

D 23

L 24

M 25 Le Vieux de la montagne théâtre – 20:30M 26 Le Vieux de la montagne théâtre – 20:30J 27 Le Vieux de la montagne théâtre – 20:30V 28 Le Vieux de la montagne théâtre – 20:30 Les Bulles en itinérance S 29

D 30

octobre

L 1 Le Vieux de la montagne théâtre – 20:30M 2 Le Vieux de la montagne théâtre – 20:30M 3 Le Vieux de la montagne théâtre – 19:00 Requiem de Mozart musique – 20:30

J 4 Le Vieux de la montagne théâtre – 20:30 V 5

S 6

D 7

L 8

M 9

M 10 La Mouette théâtre – 20:00J 11 La Mouette théâtre – 20:00V 12 La Mouette théâtre – 20:00 S 13

D 14

L 15 Louis XIV, roi danseur conf. dansée – 20:30

M 16 Que ma joie demeure danse – 20:30M 17

J 18

V 19 Fantaisies danse – 19:00 + le Bal baroque danse – 20:30S 20

D 21

L 22

M 23 Une autre histoire... théâtre – 20:30M 24 Une autre histoire... théâtre – 20:30 J 25 Une autre histoire... théâtre – 20:30

V 26

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D 28

L 29

M 30

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novembre

J 1 Toussaint

V 2

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J 8

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S 10

D 11 Armistice

L 12

M 13

M 14 Music-hall en itinérance

J 15 Ryoanji musique – 20:30 Music-hall en itinéranceV 16 Music-hall en itinérance

S 17 Clôture de l’amour théâtre – 20:30D 18 Clôture de l’amour théâtre – 15:00L 19

M 20 Inventaires théâtre – 19:30 H3 danse – 21:00

M 21 Inventaires théâtre – 19:30 H3 danse – 21:00 Music-hall en itinérance

J 22 Inventaires théâtre – 20:30 V 23 Inventaires théâtre – 20:30 Music-hall en itinéranceS 24 Music-hall en itinérance

D 25

L 26

M 27

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J 29

V 30

décembre

S 1

D 2

L 3

M 4 Lang tôi, mon village cirque – 20:30 Music-hall en itinéranceM 5 Lang tôi, mon village cirque – 20:30 J 6 Lang tôi, mon village cirque – 20:30V 7 Lang tôi, mon village cirque – 20:30 Music-hall en itinéranceS 8 Lang tôi, mon village cirque – 20:30D 9 L 10

M 11

M 12 Panorama danse – 20:30 J 13 Panorama danse – 20:30 V 14 Panorama danse – 20:30 S 15

D 16

L 17 En piste danse – 20:30M 18 En piste danse – 20:30M 19 En piste danse – 20:30 J 20 En piste danse – 20:30

V 21 Les Audaces du clavecin français musique – 20:30

S 22

D 23

L 24

M 25 Noël

M 26

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Janvier

M 1 Jour de l’an

M 2

J 3

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S 5

D 6

L 7

M 8 La Place royale théâtre – 20:30M 9 La Place royale théâtre – 20:30J 10 La Place royale théâtre – 20:30V 11 La Place royale théâtre – 20:30 S 12 La Place royale théâtre – 20:30 D 13

L 14 M 15 Guantanamo théâtre – 20:30M 16 Guantanamo théâtre – 20:30 J 17 Guantanamo théâtre – 20:30V 18 Guantanamo théâtre – 20:30 La Petite marchande d’allumettes ciné-concert – 20:30S 19

D 20

L 21

M 22 La Faculté théâtre – 20:30M 23 La Faculté théâtre – 20:30J 24

V 25

S 26 Baron samedi danse – 20:30D 27

L 28

M 29

M 30

J 31

vacances scolaires 

du 22 décembre 

au 6 Janvier

(noël)

vacances scolaires 

du 27 octobre 

au 7 novembre(toussaint)

calendrier

calendrier

Actions autour du spectacle : reportez-vous aux pages 4, 5 et 6

Spectacles en itinérance : reportez-vous page 7

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février

V 1

S 2

D 3

L 4

M 5

M 6

J 7

V 8

S 9

D 10

L 11

M 12 Swan Lake danse – 20:30M 13 Swan Lake danse – 20:30J 14

V 15

S 16 La Mort de Danton théâtre – 20:30 D 17 Intégrale Büchner théâtre – 15:00L 18

M 19

M 20 Cédric Andrieux danse – 20:30 Music-hall en itinéranceJ 21 Cédric Andrieux danse – 20:30 Music-hall en itinéranceV 22 Cédric Andrieux danse – 20:30

S 23

D 24

L 25

M 26

M 27

J 28

mars

V 1

S 2

D 3

L 4

M 5

M 6

J 7

V 8

S 9

D 10

L 11

M 12 Music-hall en itinérance

M 13 Le Misanthrope théâtre – 20:00 Music-hall en itinéranceJ 14 Le Misanthrope théâtre – 20:00 Music-hall en itinéranceV 15 Le Misanthrope théâtre – 20:00 Music-hall en itinéranceS 16 Le Misanthrope théâtre – 20:00 Music-hall en itinérance

D 17

L 18

M 19

M 20 La Musique sans marteau musique – 20:30

J 21 Selected Songs musique – 20:30 V 22 Selected Songs musique – 20:30 S 23

D 24

L 25

M 26

M 27 Les Criminels théâtre – 20:00J 28 Les Criminels théâtre – 20:00 V 29

S 30

D 31

avril

L 1 Pâques

M 2

M 3 Contractions théâtre – 20:30J 4 Contractions théâtre – 20:30 V 5 Contractions théâtre – 19:30 Giselle danse – 21:00

S 6 Giselle danse – 20:30 D 7

L 8

M 9 Hilum en itinérance

M 10

J 11

V 12 Tabac rouge théâtre-cirque – 20:30S 13 Tabac rouge théâtre-cirque – 20:30D 14 Tabac rouge théâtre-cirque – 15:00L 15

M 16 Sonate à Kreutzer musique – 20:30 M 17

J 18 Opera for Fools danse – 20:30V 19

S 20

D 21

L 22

M 23

M 24

J 25

V 26

S 27 [Oups] Generation présentation publique danse – 19:00D 28

L 29

M 30

mai

M 1 Fête du travail

J 2

V 3

S 4

D 5

L 6 Univers…L’Afrique danse – 20:30M 7 Univers…L’Afrique danse – 20:30M 8 Victoire

J 9 Ascension

V 10

S 11

D 12

L 13

M 14 Hilum théâtre – 20:30M 15 Hilum théâtre – 20:30J 16 Hilum théâtre – 19:30 Vertiges danse – 21:00V 17

S 18

D 19

L 20 Pentecôte

M 21 Hilum théâtre – 20:30M 22 Hilum théâtre – 20:30 J 23 Hilum théâtre – 20:30 V 24 Hilum théâtre – 20:30S 25

D 26

L 27

M 28

M 29

J 30 Retour sur le coissard balbutant musique – 20:30

V 31

Juin

S 1

D 2 Les Bulles en itinérance

L 3

M 4 Dopo la battaglia théâtre – 20:30M 5 Dopo la battaglia théâtre – 20:30J 6

V 7 Les Bulles en itinérance

S 8 Retournez les miroirs 2 présentation publique théâtre – 19:00 Les Bulles en itinérance

D 9 Retournez les miroirs 2 présentation publique théâtre – 17:00 Les Bulles en itinérance L 10

M 11

M 12

J 13

V 14

S 15

D 16

L 17

M 18

M 19 Lancement saison 2013-2014J 20 Lancement saison 2013-2014

V 21

S 22

D 23

L 24

M 25

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J 27

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vacances scolaires 

du 23 févrierau 10 mars

(hiver)

vacances scolaires 

du 20  avrilau 5 mai

(printemps)

calendrier

calendrier

Actions autour du spectacle : reportez-vous aux pages 4, 5 et 6

Spectacles en itinérance : reportez-vous page 7

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avec Vlad Chirita, Lahcen Elmazouzi, Eye Haidara, Hyunjoo Lee, Tommy Milliot, Nico Rogner, Isaïe Sultan, Scott Turner Schofield, Jutta Johanna Weiss / décor, costumes Éric Vigner / collaboration artistique Jutta Johanna Weiss / lumière Kelig Le Bars / création son Yann Harscoat / dramaturge Sabine Quiriconi /

maquillage et coiffure Soizic Sidoit

mardi 22 et mercredi 23 Janvier À 20:30durée 1 heure 45

maison de la culture salle Jean-cocteau théâtre

De Christophe Honoré, Éric Vigner aime à dire qu’il est breton comme lui. Première explication. La suivante étant que le cinéaste et écrivain est depuis 2009 artiste associé au CDDB, que dirige justement Éric Vigner. La dernière, et sans nul doute la plus décisive dans ce contexte : Christophe Honoré sait capter, montrer et faire parler ensemble les corps, la jeunesse et le présent. Ce qu’il démontre une fois encore avec La Faculté, troisième des textes choisis par Éric Vigner pour L’Académie. Avec ce choix, le metteur en scène poursuit une singulière variation contemporaine engagée avec La Place Royale et poursuivie avec Guantanamo. Et cette variation autour de notre modernité prend d’autant plus relief qu’elle est portée sur la scène précisément par les jeunes comédiens de L’Académie, venus des

quatre coins du monde. Remarquable congruence des temporalités entre un texte, son contexte et ceux qui le portent ou le vivent. on reconnaît dans ce choix une manière Vigner d’interroger notre époque, de biais, moins directement politique, intellectuelle et cérébrale que métaphorique, concrète et plastique. Et alors, que montre de cette époque La Faculté de Christophe Honoré ? Sur un mode résolument non catastrophiste, une jeunesse sans père, un appauvrissement des représentations et la tribalisation des liens humains. Tout part du meurtre stupide et gratuit d’un jeune homosexuel par d’autres jeunes sur le territoire d’une zone hors contrôle, hors présence, hors protection de toute sorte de Loi symbolique. Entre jungle et laboratoire, aujourd’hui, maintenant.

samedi 26 Janvier À 20:30 durée 1 heure 30

maison de la culture salle Jean-cocteau danse

avec Nadia Beugré, Hlengiwe Lushaba, Dorothée Munyaneza, Olivier Normand, Will Rawls, David Thomson, musiciens Sarah Murcia et Seb Martel / assistante Fanny de Chaillé / lumière Yves Godin / dispositif scénographique Nadia Lauro / costumes Alain Buffard et Nadia Lauro

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Si Kurt Weill (1900-1950) est l’un des compositeurs les plus populaires du XXe siècle, sa musique n’en est pas moins d’une réelle sophistication. À soi seul, ce paradoxe fait de lui un cas dans l’histoire d’une culture européenne incapable d’articuler le populaire et le savant. D’origine allemande, Weill quitte son pays en 1933, deux mois après la prise de pouvoir par les nazis. Il devient en 1935 – il tenait à le rappeler dans ses interviews – un Américain. Kurt Weill est notamment le compositeur de L’Opéra de quat’sous et des Sept péchés capitaux… De lui, beaucoup de gens savent identifier, presque à leur insu, La Complainte de Mackie Messer ou Alabama Song. Plus près de nous, Alain Buffard, lui, est un chorégraphe-plasticien auquel on doit entre autres pièces Good Boy, Mauvais genre, Les Inconsolés et (Not) A Love Song. Sensible et cérébral, intime et politique, grave et grinçant, son univers cherche le dessous des cartes, des normes ou des genres. La blessure n’y est pas moindre que le goût des renversements. De là son désir d’arracher l’œuvre de Kurt Weill à ses modes de représentation habituels. ou d’en redistribuer sur de toutes autres bases

la cohorte de surineurs, de policiers véreux et de filles de joie qui la traversent. Sont très principale-ment convoqués ici des performers venus d’Afrique, des États-Unis, des Caraïbes ou de

France. Le tout placé sous les auspices tapageuses et transgressives de Baron samedi, maître vaudou des esprits de la mort, danseur incomparable de la Banda, passeur

intransigeant de toutes choses. Transe des ombres, des fantômes et des vivants.

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compagnie The Dance Factory avec Dada Masilo, Nicola Haskins, Bafikile Sedibe, Carlynn Williams, Shereen Mathebula, Ipeleng Merafe, Thoko Sidiya, Craig Arnolds, Johannes Snyman, Lesego Ngwato, Sibusiso Ngcobo, Genius Olekeng, Songezo Mcilizeli, Tshepo Zasekhaya / musique Piotr Ilitch Tchaïkovski, Steve Reich, Rene Avenant,

Camille Saint-Saëns, Arvo Pärt / lumière Suzette Le Sueur / costumes Dada Masilo et Suzette Le Sueur, Ann et Kisten Bailes et Karabo Legoabe

mardi 12 et mercredi 13 février À 20:30durée 1 heure

maison de la culture salle Jean-cocteau danse – tout public

Total respect ! Il n’y a rien d’autre à dire du Swan Lake de Dada Masilo (2010). Total respect parce qu’avec ce Lac des cygnes, cette artiste sud-afri-caine de vingt-huit ans s’empare d’un monument de la culture européenne avec une intelligence et un brio épous-touflants. Pas de complexe, pas de burlesque déplacé, pas de clins d’œil faciles au public, Masilo ne tombe dans aucun des pièges qui lui tendaient les bras et dans lesquels tant d’autres se sont précipités avant elle. Ce mythe puissant mais aussi cet incontournable cliché dans l’histoire de la danse, elle les attrape à la gorge dès la première seconde et ne les lâche plus. Rien ne lui fait peur. Elle avale tout, fait feu de tout bois, les manèges, les pointes, les tours en l’air, les arabesques ou la verticalité des classiques… Mais la

reconstitution n’est pas son propos. Chez Masilo, les pieds frappent le sol parce que le sol est leur vraie maison, les genoux plient et ploient, les bassins sont d’une volubilité éloquente, les corps chantent, ils crient, les princes et les princesses ne sont jamais ceux que nous imaginons. Quant aux tutus, ah les tutus de Dada Masilo, ils sont à parts égales portés par les hommes et par les femmes. Véritables matériaux de la chorégraphie, ils sont organi-quement le prolongement des corps, frétillent, papillonnent, commentent, ricanent, se querellent, s’aiment et meurent à la fin… Parfaite égalité des genres, des styles et des conditions avec Dada Masilo en meneuse de re-vue et Tchaïkovski, Arvo Pärt, Steve Reich et Saint-Saëns aux consoles.

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Cinquante ans, l’heure des bilans ou des comptes ? Peut-être pas tout à fait, mais com-ment ne pas y penser… En choisissant de monter à l’âge qui est le sien et pour la pre-mière fois les trois pièces de Georg Büchner et en les présentant dans son ordre à lui et non dans celui du dramaturge allemand, Ludovic Lagarde y a probablement songé lui aussi. Voilà en effet trois pièces qui remuent idéa-lement et cruellement à peu près tout ce qui nous importe aujourd’hui, nous captive ou nous paralyse. Ce que nous voudrions articu-ler sans y parvenir : jeunesse, amour, passion, émancipation, révolution, présent. L’intime et le collectif. Nos idéaux, ce que nous en avons fait ou ce que nous en faisons. Ce que nous avons perdu. Et plus âpre encore, notre extrême difficulté à penser l’avenir. Là où nous en sommes, semble nous dire Ludovic Lagarde, avec cette vraie fausse trilogie büch-

nérienne qui s’achève sur le triomphe impla-cable d’un néo-matérialisme terriblement actuel. Histoires de vie, histoire d’une vie. Redoutables interrogations pour un metteur en scène, également responsable depuis 2009 de la Comédie de Reims. Ludovic Lagarde ou l’épicurien paradoxal. Des parents commu-nistes, un grand-père boulanger et un père architecte, l’un et l’autre peintres amateurs invétérés, l’art jamais très loin de la politique – affaire de génération –, le théâtre public et puis tout cela qu’il faut repenser et rebattre sans certitude. D’où viendra notre ré-enchan-tement, semble se demander et nous deman-der Ludovic Lagarde ? Et s’il était déjà un peu là, ce ré-enchantement, tangible et sen-sible, avec les jeunes comédiens de cette tri-logie büchnérienne que Ludovic Lagarde a réunis autour d’un aîné, Laurent Poitrenaux.

La Mort de Danton : 16 février (p. 39)L’intégrale : Woyzeck , La Mort de Danton,

Léonce et Léna : 17 février (p. 39)

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avec Julien Allouf, Juan Cocho, Servane Ducorps, Constance Larrieu, Déborah Marique, Laurent Poitrenaux, Samuel Réhault, Julien Storini (distribution en cours) / traduction Jean-Louis Besson et Jean Jourdheuil / dramaturgie Marion Stoufflet en collaboration avec Olivier Cadiot et Dorothea Heinz / scénographie Antoine Vasseur /

lumière Sébastien Michaud / costumes Fanny Brouste / vidéo Jonathan Michel / conception son David Bichindaritz

la mort de danton sam. 16 février À 20:30 – durée 1 heure 45intégrale dim. 17 février À 15:00 - durée 5 heures avec entractes 

maison de la culture salle Jean-cocteau théâtre

Woyzeck, La Mort de Danton, Léonce et Léna. L’ordre retenu par Ludovic Lagarde pour sa trilogie büchnérienne n’est pas celui du dramaturge allemand. En effet Büchner écrit d’abord La Mort de Danton en 1835, puis Léonce et Léna en 1836, avant d’entreprendre en 1837 son incandescent Woyzeck qu’une mort prématurée l’empêche de terminer. Büchner, l’incorruptible génie du théâtre européen, son âme, sinon sa mauvaise conscience, n’a que 24 ans. Son œuvre théâtrale s’arrête là. Alors pourquoi Woyzeck d’abord ? Parce qu’aux yeux de Ludovic Lagarde, Woyzeck annonce quelque chose, une révolution à venir, sinon déjà si proche, à travers un crime passionnel qui semble tout montrer de l’outrage fait au peuple. Vient ensuite, et presque naturellement, La Mort de Danton parce que la révolution n’en finit pas de poser la question de la violence.

Et puis enfin Léonce et Léna, parce qu’au sortir de l’exaltation survient le temps de l’abaissement de soi, de tous les renonce-ments. Présentées dans une même soirée et dans un seul décor évolutif, les trois pièces de Büchner sont traversées de bout en bout par la haute présence de Laurent Poitrenaux, lequel y joue successivement les rôles de Woyzeck, de Danton et du roi Pierre. Magistral hommage à l’un des auteurs dramatiques les plus actuels qui soient. Dans une lettre à sa famille, datée du 5 avril 1833, Büchner écrit, « Mais ne sommes-nous pas dans une situation de violence perpétuelle ? Parce que nous sommes nés et que nous avons grandi au cachot, nous ne nous apercevons plus que nous sommes au fond d’un trou, pieds et poings enchaînés, un baillon enfoncé dans la bouche. »

mercredi 20, Jeudi 21 et vendredi 22 février À 20:30durée 1 heure 20

maison de la culture salle boris-vian (entrée rue abbé-de-l’épée) danse

avec Cédric Andrieux / extraits des pièces Newark de Trisha Brown, Biped et Suite for Five de Merce Cunningham, Nuit fragile de Philippe Tréhet, The Show Must Go On de Jérôme Bel / répétiteurs Jeanne Steele et Lance Gries

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objet plastique ou sociologique, pur concept, perfor-mance, spectacle de danse, exercice d’autobiographie dan-sée ou encore fragment d’une encyclopédie de la danse contemporaine, Cédric Andrieux est aussi le nom d’un danseur-interprète de 35 ans, né en 1977 à Brest. Nous n’en saurions guère plus sur cet homme si le chorégraphe et plasticien Jérôme Bel n’avait entrepris en 2004, et avec Véronique Doisneau, une danseuse de l’opéra de Paris, une série de portraits live de danseurs-interprètes. Après Véronique Doisneau, il y a eu la brésilienne Isabel Torres (2005), le thaïlandais Pichet Klunchun (2005) et le fran-çais Cédric Andrieux (2009). Avec ces portraits de dan-seurs-interprètes, Jérôme Bel développe une vision ento-mologiste ou organiciste du danseur. Un peu comme s’il était possible de dégager du fatras médiatique ou des non-dits ou illusions d’une profession, la substance du danseur, l’être-interprète en soi, ce qui le meut, ce qui organise sa carrière, ce qui la contrarie, ce qui l’affecte, ses grandes articulations. Avec une froideur calculée et une efficacité redoutable, Jérôme Bel construit sous nos yeux le profil d’un artiste en travailleur, un artiste soumis à des règles qu’il ne maîtrise guère. À rebours de nos représentations mentales les plus courantes. Que Cédric Andrieux ait été interprète chez Jennifer Müller, Merce Cun-ningham ou au Ballet de l’opéra de Lyon de-vient un déroulé de carrière comme un autre. Inconfortable vérité. Et pourtant, quelque chose persiste et résiste. Comme un re-fus. La simple humanité de l’homme Cédric Andrieux, sa fragilité, son intégrité.

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avec Cyril Bothorel, Nicolas Bouchaud, Vincent Guédon, Norah Krief / collaboration artistique Nicolas Bouchaud, Véronique Timsit / décor Daniel Jeanneteau, Christian Tirole, Jean-François Sivadier / lumière Philippe Berthomé assisté de Jean-Jacques Beaudouin

/ costumes Virginie Gervaise / assistante mise en scène Véronique Timsit / régie générale Dominique Brillault

mer. 13, Jeu. 14, ven. 15 et sam. 16 mars À 20:00 durée estimée 2 heures 45

maison de la culture salle Jean-cocteau théâtre

« Tous les grands textes de théâtre, dit Jean-François Sivadier, nous obligent à redéfinir notre rapport au monde autant qu’au théâtre lui-même… » Et Le Misanthrope de Molière pas moins que Le Mariage de Figaro (Beaumar-chais), La Vie de Galilée (Brecht), La Mort de Danton (Büchner), Le Roi Lear (Shakespeare) ou La Dame de chez Maxim (Feydeau), pour ne citer que quelques-unes des grandes relectures du metteur en scène qui signe avec Le Misanthrope son premier Molière. S’il est un fil qui tient ces textes les uns aux autres, explique son désir à lui de s’en saisir, Jean-François Sivadier l’appelle révolution. Révolution ou la pensée que l’ordre des choses – le réel, les rangs, les rapports, les croyances, l’état des corps… – ne peut pas ne pas être renversé. Alceste/Molière, 1666, Versailles encore en chantier, l’absolu-tisme royal, Louis XIV, la société de cour ou le théâtre du pouvoir, l’alexan-drin et son redoutable carcan… Une seule et même trajectoire ? oui sans doute, mais le corps, bien qu’il soit empêché, se cherche toujours une sortie. Le corps qui se pense autrement, bien avant le langage. Par lui, tout arrive. Par lui surgit le neuf. Avant Le Misanthrope, il y a Don Juan (1665). Après Le Misanthrope, L’Avare (1668). Au cœur de la société qu’il dénonce, dans l’immédiate proximité de tout ce qu’il exècre, Alceste l’atrabilaire amoureux en ses terribles contradictions. Il est épris de Célimène, l’un des astres de ce monde contre lequel il se dresse. Alceste qui lance son impossible défi mais qui le lance quand même. Alceste, se dit-on, qui annonce Kafka.

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Huit ans déjà, un bail ou presque en ces temps de péremption généralisée. À eux quatre, les membres du Quatuor Béla pèsent 136 ans. Soit dans l’ordre ou le désordre, Julien Dieudegard (premier violon), Frédéric Aurier (second violon), Julian Boutin (alto), Luc Dedreuil (violoncelle). Tous venus du conservatoire national supérieur de musique de Lyon et réunis par une même passion pour la musique contemporaine. Point de départ ou lieu du pacte, amitié incluse. À partir de quoi tout devient possible et désirable dans un univers musical où rien n’est plus comme avant. Explorer sans peur ni vanité le multiple ou le grand inconnu d’aujourd’hui, ce pourrait être ça, la cause première du Quatuor Béla, celle qui rassemble tout. Le lien. L’éthique. Le politique. L’inquiète recherche

de la beauté. Tantôt sur la ligne de crête, tantôt dans les grandes profondeurs, toujours du côté de ce qui articule ou réarticule organiquement les choses. Comme si le Quatuor Béla était le lieu d’un rassemblement inédit entre le répertoire contemporain, les musiques expérimentales, amplifiées, électro, traditionnelles, le jazz ou encore les musiques du monde…György Ligeti, Jean-François Vrod, Jean-Pierre Drouet, Albert Marcœur, Brian Ferneyhough, Moriba Koïta, même combat ? Esthétiquement, humainement oui ! Au centre ou à la marge de la musique, contre la folle hégémonie des industries culturelles, s’invente une autre façon de voir et de faire, une nouvelle cartographie. Le Quatuor Béla est à cet endroit. Au cœur de ce combat.

La Musique sans marteau : 20 mars (p. 43)Sonate à Kreutzer : 16 avril (p. 49)

Retour sur le coissard balbutant : 30 mai (p. 54)

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avec Frédéric Aurier (violon), Julien Dieudegard (violon), Julian Boutin (alto) et Luc Dedreuil (violoncelle) la pièce de Karl Naegelen est créée par les élèves du département cordes du conservatoire à rayonnement régional Emmanuel-Chabrier de Clermont-Ferrand

mercredi 20 mars À 20:30durée 1 heure

maison de la culture salle Jean-cocteau musique – À partir de 8 ans

Pour ouvrir ce concert de musique contemporaine pour affranchis et profanes, le Quatuor Béla propose d’entrée

de jeu un extrait de In vivo, quatuor à cordes écrit par Raphaël Cendo, un compositeur français né en 1975. Déchaînement sonore

garanti, absolu renversement des repères, enthousiasme ou refus, com-préhension ou pas, le débat est engagé et c’est exactement ce que veut le

Quatuor Béla, concepteur et interprète de cette très opportune traversée de l’his-toire de la musique contemporaine. Comment en sommes-nous arrivés là ? Com-ment les musiciens en sont-ils venus à composer une musique pareille ? L’explo-sion des formes, l’utilisation des machines, l’informatique, le mélange des genres, l’abandon total ou partiel de la tonalité, tout cela et bien d’autres choses ont bouleversé notre paysage musical et mental. Aux multiples questions que nous nous posons sans forcément oser les dire à voix haute, le Quatuor Béla répond avec des extraits des œuvres de György Ligeti, Philip Glass, John Cage, Giacinto Scelsi, Jean-Pierre Drouet… Impossible cependant de comprendre ces boulever-sements sans revenir à quelques-uns de nos grands ancêtres, Anton Webern, Igor Stravinski, Béla Bartók… Autrement dit, sans reconnaître que l’his-

toire d’un art – la musique – rencontre fatalement le tumulte de la grande Histoire. Pour clore ce programme, une œuvre du jeune compositeur

français Karl Naegelen associe les membres du Quatuor Béla aux élèves du département cordes du conservatoire de Clermont-Ferrand.

Jeudi 21 et vendredi 22 mars À 20:30durée 1 heure 30

maison de la culture salle boris-vian (entrée rue abbé-de-l’épée)

musique

avec Gaël Lane Lépine, Pierre-Philippe (Pilou) Côté, Tomas Furey, Clara Furey / son Thibault Lescure / lumière Alain Lortie

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Impeccable, professionnel, élégant, intelligent, intem-porel, généreux… Pour une fois, on pourrait allonger la liste des adjectifs et des hyperboles sans risquer le ridi-cule ni la flatterie. Lewis Furey le multiple. Dans son regard vif et noir, de la tendresse, de la gravité, des sou-venirs, beaucoup de souvenirs et si peu de certitudes. Regardez comme il se penche, courbe le dos, arrondit les épaules, cherche son interlocuteur jusqu’à ce qu’il le rencontre. Tutoiement naturel. Décontraction anglo-saxonne. C’est en 2008, à Montréal, qu’il fait son grand retour sur la scène après une absence d’une trentaine d’années. Entre temps, il était ailleurs, filmait, réalisait des clips vidéo, mettait en scène, travaillait pour les autres… « J’ai toujours pensé reprendre un jour la scène, mais pas avant l’âge de 70 ans, dit en riant Lewis Furey.

Finalement, je l’ai fait un peu avant mes 60 ans. Je n’ai pas pu attendre. » Lewis Furey l’impatient. D’un côté, le music-hall à la française, la mélodie joliment troussée, efficace, morsure ou baiser, ce minuscule théâtre de la vie qui pèse ou compte parfois autant qu’un bouquin. De l’autre, l’Amérique, le rock, la comédie musicale, les industries culturelles. Une Amérique de rêves et de mythes aussi. Entre Leonard Cohen et Lou Reed. Et jamais loin de lui, les ombres bienveillantes de Kurt Weill l’indispensable et de Glen Gould le perfectionniste. Selected Songs, c’est le titre que Lewis Furey a donné à ce rendez-vous auquel il ne vient pas seul. Loin s’en faut. Avec lui sur la scène, de jeunes musiciens d’excep-tion, Pierre-Philippe (Pilou) Côté, Gaël Lane Lépine, Clara et Tomas Furey, ses enfants. La relève. Le don.

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avec Cécile Bournay, Angélique Clairand, Clément Clavel, Murielle Colvez, Claude Duparfait, François Font, Mathieu Genet, Marie Kauffmann, Martin Kipfer, Valérie Larroque, Sava Lolov, Claire Rappin, Laurence Roy, Thibault Vinçon et la participation de Gilbert Morel, Nicolas Hénault / traduction Laurent Muhleisen /

scénographie Anouk Dell’Aiera / costumes Benjamin Moreau / lumière David Debrinay / son Antoine Richard / dramaturgie Catherine Ailloud-Nicolas

mercredi 27 et Jeudi 28 mars À 20:00durée 3 heures avec entracte

maison de la culture salle Jean-cocteau théâtre

Si l’art du théâtre a pour objet d’interroger les hommes de ce temps, de réveiller leur conscience ou d’aiguiser leur lucidité, alors le choix que fait en 2011 Richard Brunel, metteur en scène et directeur de la Comédie de Valence, de monter Les Criminels de Ferdinand Bruckner (1891-1958) est un acte inaugural. L’exact contraire d’un choix décoratif ou confortable. Écrite à Berlin en 1928, au cœur de la République de Weimar, entre le traité de Versailles et l’incendie du Reichstag, cette pièce protéiforme est hantée par la question de la justice et de sa légitimité. Entre vie à l’intérieur d’un immeuble et reconstitution d’un procès, Les Criminels et ses quelque quarante personnages montrent et démontrent ce que peut une défaite, ce qu’elle fait des vaincus, de leur corps, de leur

pensée et de leur âme, ce qu’elle permet aux autres, à ceux qui veulent gagner la partie à n’importe quel prix. Thème universel que cet effroyable commerce de la frustration et de l’avidité, sauf qu’ici, dans le monde qui fut celui de Bruckner, Hitler qui en sait long lui aussi sur les passions humaines est aux portes du pouvoir. Ferdinand Bruckner avait une obsession, écrire et mettre en scène un théâtre actuel, de l’immédiat, documenté par le présent, le Zeitstück. Ce qu’il fit à Berlin aussi longtemps qu’il le put. Il est parmi les premiers artistes et intellectuels d’Allemagne à choisir l’exil en 1933. Les Criminels n’ont jamais été remontés en France depuis la mise en scène de Georges Pitoëff au Théâtre des Arts (Paris). C’était en 1928.

mercredi 3, Jeudi 4 avril À 20:30 et vendredi 5 À 19:30durée 1 heure 25

maison de la culture salle boris-vian (rue abbé-de-l’épée)

théâtre

avec Marie Denarnaud et Elina Löwensohn / traduction Kelly Rivière / scénographie David Bersanetti / vidéo David Bersanetti et Cyrille Leclercq / lumière Ronan Cabon / son Jérôme Leray / costumes Laure Maheo / dramaturgie Pascale Breton / assistante Rozenne Tregoat / décor Vincent Gadras et Yann Chollet

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L’action se passe au sein du Groupe. Employée au service des ventes, Emma (Marie Denarnaud) est convoquée par sa Responsable (Elina Löwensohn). Celle-ci la soupçonne d’entretenir une relation qui pourrait être principalement ou partiellement caractérisée comme sexuelle ou sentimentale avec un certain Darren, ce qu’interdit le règlement interne du Groupe dès lors qu’il n’en a pas été référé à qui de droit. Dans la pièce de Mike Bartlett (2008), le Groupe ne porte pas d’autre nom que le Groupe et cette Responsable, pas d’autre nom que la Responsable. Contractions est la série d’interro-gatoires tour à tour compassionnels, cyniques et pervers que subit Emma de la part de la Responsable. Jusqu’à l’anéantissement total de son être le plus intime. Huis clos impitoyable entre deux femmes

qui partagent en théorie la même condition mais qui sont placées de part et d’autre du mur infranchissable de la domination. À lui seul, le timbre de leurs deux voix énonce leurs deux positions. on tremble. Tout est dit ou suggéré de ce qu’est devenu l’univers de l’entreprise. Une véritable machinerie totalitaire organisée au nom du seul profit, sous couvert d’efficacité, de transparence, de pertinence ou de sécurité. Remarquablement mis en scène par Mélanie Leray, comédienne et co-fondatrice du Théâtre des Lucioles, Mike Bartlett adapte ici une pièce qu’il avait d’abord écrite pour la radio, Love Contract. La mort ou la torture physique en moins, on songe aux procès de Moscou de 1937.

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Ballet de l’Opéra de Lyon / musique Adolphe Adam / décor et costumes Marie-Louise Ekman / lumière Jörgen Jansson

vendredi 5 avril À 21:00 et samedi 6 avril À 20:30durée 1 heure 30 avec entracte

maison de la culture salle Jean-cocteau danse - À partir de 12 ans

1841, création de Giselle (Adolphe Adam/Théophile Gautier) à l’opéra de Paris avec dans le rôle titre la cultis-sime Carlotta Grisi. Giselle ou le meilleur – et de loin – de ce que le romantisme a donné à la danse ou de ce que la danse a donné au romantisme. C’est en effet l’un des très rares instants dans l’histoire de la danse de ballet où celle-ci semble avoir complètement baissé les armes face à un mouvement artistique considérable, le roman-tisme européen, et s’être abandonnée à ce qui lui était opposé, le flottement, le flou, l’indécidable, l’instable et l’éphémère. Lâcher-prise ou accident. 1982, Mats Ek recrée – le mot n’est pas excessif – Giselle pour le Ballet Cullberg et au moins autant pour son égérie Ana Laguna, elle aussi devenue danseuse de légende. Cette fois, Giselle au cœur simple porte dans le premier acte un béret enfoncé jusqu’aux yeux, et dans le second, une camisole de force. Coup de génie absolu. Increvable Giselle. Impossible d’oublier ses yeux qui ne parviennent jamais à s’expliquer ce qu’ils ont vu et compris, les brusques embardées d’une femme ballottée par une histoire plus grande qu’elle, ses bras qui moulinent dans le vide, son impuissante lucidi-té de vaincue, sa redoutable défaite, ni le ressort ultime qu’elle y puise… Giselle sait tout – et peut-être davantage. Giselle n’a pas les mots pour le dire. Alors elle brille, elle brûle et nous broie le cœur.

vendredi 12, samedi 13 À 20:30 et dimanche 14 avril À 15:00durée non annoncée

maison de la culture salle Jean-cocteau théâtre danse cirque – tout public

distribution en cours

Avec Tabac Rouge, tout change de place. Cette fois, James Thierrée n’est pas sur scène. Il l’a voulu comme ça. Par choix d’artiste. Nécessité. Non qu’il faille ici le comparer à Louis XIV, mais un jour de l’an 1670, ce Roi qui était aussi un remarquable danseur cessa de danser et, cessant de le faire, changea la face de la danse sans doute beaucoup plus qu’il ne l’avait imaginé. Après La Symphonie du hanneton (1998), La Veillée des abysses (2003), Au revoir parapluie (2007), Raoul (2009), vient forcément autre chose. on s’en doutait un peu. L’envie de travailler autrement, d’élaborer une nouvelle pièce depuis une autre place. Mais plus encore le souverain désir d’être plus proche de soi pour mieux penser le devenir de son art et de sa discipline. Un jour, alors qu’il évoque le travail engagé et ce qu’il reste à faire, James Thierrée parle joliment de « la nécessité de préserver la zone de changement de cap. » Utilité ou respect des turbulences. Ne pas trop en dire… Il y aura de la danse, beaucoup de danse, un miroir mobile et totémique. Il y sera question de la fin d’un monde pyramidal. De son dépérissement et d’un commencement. Tour à tour grave et féerique, James Thierrée invoque l’ombre de Prospéro. Il dit aussi, « Tous les jours en studio, je cherche encore mon alphabet. » Rien n’est plus beau que d’entendre un artiste penser à voix haute le monde qu’il invente. Comme s’il s’agissait de sa maison intérieure ou d’une île posée sur l’horizon. Utopie ou chimère. Ne pas interrompre sa rêverie. Elle deviendra bientôt la nôtre.

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avec Frédéric Aurier (violon), Julien Dieudegard (violon), Julian Boutin (alto) et Luc Dedreuil (violoncelle)• Leoš Jánacek Quatuor n° 1 « Sonate à Kreutzer » (1923) • Dimitri Chostakovitch Quatuor n° 7 en fa dièse mineur, opus 108 (1960)

• Igor Stravinski Concertino (1920) • Alfred Schnittke Quatuor n° 2 (1980)

mardi 16 avril À 20:30durée 1 heure

polydômemusique

Premier des deux quatuors à cordes com-posés par Leoš Jánacek, Sonate à Kreutzer

(1923) est inspiré de la nouvelle éponyme de Léon Tolstoï (1889), elle-même inspirée

de la Sonate pour violon et piano de Ludwig van Beethoven (1802-1803). Jánacek a 69 ans. Il en sait long sur les tourments de l’amour. Rongé infiniment plus que le récit de l’écrivain russe par la question de l’impossible, de l’adul-tère et de la fatalité, ce quatuor aux accents terrifiants ne laisse guère d’espoir. De ses im-placables premières mesures jusqu’à son apai-sement final apparent. Au programme de ce concert du Quatuor Béla justement intitulé Sonate à Kreutzer, deux autres œuvres non moins tourmentées ni moins radicales : les

quatuors n° 7 de Dimitri Chostakovitch (1960) et n° 2 de Alfred Schnittke (1980). De Chostakovitch (1906-1975), on n’imagine pas ce que fut la peur face au stalinisme et comment il trouva tout particulièrement dans la musique de chambre une sorte de lieu métaphorique pour sa liberté d’artiste, un abri. De Schnittke (1934-1998), on sait un peu moins comment son travail de composition fut à la fois empêché, stimulé et rendu nécessaire par une succession d’accidents cérébraux. Jánacek, Chostakovitch, Schnittke. Avec le choix de ces compositeurs et de ces œuvres, le Quatuor Béla donne à comprendre de l’intérieur, concrètement, physiquement, le poids et le prix de l’art dans l’aventure hu-maine du XXe siècle écoulé. Nous venons de là.

Jeudi 18 avril À 20:30durée 1 heure 15

maison de la culture salle Jean-cocteau danse

avec Aude Arago, Romain Cappello, Sarah Cerneaux, Desire Davids, Saül Dovin, Vincent Sekwati Koko Mantsoe / assistante Cécile Maubert-Mantsoe / lumière Serge Damon / scénographie Serge Damon / musique Andréa Cera

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Au temps de l’Apartheid, le she-been est l’un des hauts lieux de la vie sociale et de la résistance à l’intérieur des townships. Interdits de réunion et de consommation d’alcool, les noirs s’y retrouvent clandestinement pour boire de la bière ou des alcools tue-moi-vite, se soûler, jouer, parier, danser, écouter de la soul, oublier, discuter politique ou encore organiser la lutte contre le pouvoir blanc. Clandé, tripot, caba-ret ou lieu d’asile pour les sans-terre et tous autres réprouvés, le shebeen est le creuset d’une culture authentique mêlant inextricablement espoir et désespoir, déglingue et dignité, com-passion et violence. Le chorégraphe Vincent Mantsoe garde un souvenir intact et ému de l’atmosphère qui ré-gnait dans le shebeen que possédaient ses parents à Soweto. Il en a fait l’objet

de sa dernière création, Opera for Fools, une pièce pour six dan-seurs. Né à Soweto, formé à la Moving Into Dance Company (MID), Vincent Mantsoe mène une carrière internationale de soliste, avant de créer en France en 2005 sa propre compagnie et de s’installer dans l’Allier. Issu du côté de sa mère d’une lignée de sangomas – prêtres et guérisseurs traditionnels dans la culture zou-loue –, Mantsoe a toujours associé son travail au pouvoir spirituel de la danse, à sa capacité de préserver le lien aux ancêtres comme à fusion-ner pacifiquement les influences les plus hétérogènes, qu’elles soient africaines, asiatiques, américaines ou européennes. « J’écoute, dit-il, je regarde, j’apprends, je traverse le temps et je ne suis rien… »

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Compagnie La Baraka avec Sarah Cerneaux, Richild Springer, Frederico Strachan, Bernard Wayack Pambe / Ballet contemporain d’Alger avec Abderraouf Bouab, Oussama Kouadria, Nassim Feddal, Zoubir Yahiaoui /

lumière Nicolas Faucheux / costumes Michelle Amet / assistante artistique, responsable pédagogique Nawal Ait Benalla-Lagraa / musique et chansons de Nina Simone / bande-son, musiques additionnelles et arrangements Éric Aldéa

lundi 6 et mardi 7 mai À 20:30durée 1 heure 05 

maison de la culture salle Jean-cocteaudanse – tout public

Comme celle d’Angelin Preljocaj, l’histoire perso nnelle

d’Abou Lagraa a quelque chose d’un conte de fée. ou plus sobrement d’une re-vanche sur le réel. Entre l’arrivée de ses parents algériens en France en 1959 pour travailler aux tan-neries d’Annonay et la brillante carrière du choré-graphe et directeur de compagnie d’aujourd’hui, on imagine les chemins qu’il a fallu ouvrir, les ré-sistances qu’il a fallu combattre… Brillant inter-prète notamment à Francfort chez le portugais Rui Horta dont il devient l’un des principaux collaborateurs, il crée en 1997 sa propre com-pagnie au titre manifeste, La Baraka. Abou La-graa impose peu à peu dans le paysage français sa vision d’une danse décomplexée, assumant ses partis pris : émotion, virtuosité, fluidité. Incontestable succès public. Vingt-deux créa-tions plus tard (Nya, Un monde en soi, Le Souf-fle du temps, Le Pas suspendu…), Abou Lagraa, devenu également directeur-fondateur du Ballet contemporain d’Alger, présente Univ-ers…L’Afrique. Soit un diptyque en forme d’hommage à la grande Nina Simone et com-posé pour ses deux compagnies. Dans une première partie, interprétée par les danseurs de la compagnie La Baraka, Abou Lagraa célèbre les love songs de Nina Simone et, à travers celles-ci, l’indéfectible fidélité de la diva à l’Afrique. Avec la seconde partie, interprétée par quatre danseurs du Bal-let contemporain d’Alger, le chorégra-phe explore les multiples visages de leur africanité, met en valeur les influences qui les traversent comme s’il voulait dé-busquer non pas le secret de leur danse, mais le secret de leur désir de danser.

14 et 15 mai À 20:30, 16 mai À 19:30, 21, 22, 23 et 24 mai À 20:30 durée 55 minutes

maison de la culture salle boris-vian (entrée rue abbé-de-l’épée)

théâtre de marionnettes – À partir de 10 ans

avec Josephine Biereye, Céline Chévy, Zana Goodall et Patrick Sims / masques, costumes, accessoires, marionnettes Josephine Biereye / régie lumière et son Sophie Barraud / construction plateau et lumière David Hayter / création musicale DJ Final Rinse /

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Une porte s’ouvre en grinçant, une vieille armoire peut-être, remplie de secrets soigneusement calfeu-trés ou refoulés. Vieille armoire ou psyché, qu’importe. À l’intérieur un cheval à roulettes décapité, un dinosaure qui se laisse engloutir sans résister, du linge pendu, une machine à laver autocentrée, des squelettes emperruqués, des ani-maux à pinces et d’autres qui ont des ailes. Bric- à-brac de souvenirs ou de lourdes pensées laissées en suspens. Soudain une explosion de pop-corn. on rit. on pourrait avoir peur. Un petit garçon se re-dresse, s’étonne d’être là, debout, de bouger au milieu de cette quin-caillerie. Un Pinocchio ou quelque chose dans ce genre-là. Il regarde le monde depuis sa taille de petit d’homme. Le regarde avec une telle intensité que nous aussi, nous

finissons par regarder ce monde avec ses yeux à lui et plus avec les nôtres. Ça bascule. Et dans cette autre réalité, l’apparition de géants – les quatre manipula-teurs de marionnettes eux-mêmes organiquement parties prenantes de la dramaturgie – opère et si-dère littéralement. Convoqués ici autour d’une machine à laver qui en sait long sur bien des choses et devient pour cela matrice univer-selle, le grand et le petit avancent bras dessus bras dessous. Le reste, c’est à chacun de le voir et de le vivre. Cinquième pièce de Patrick Sims, après La Puce de neige, Hi-lum (2010) désigne entre autres « la zone d’un organe constituant le point d’entrée ou de sortie de ses vaisseaux sanguins et lympha-tiques et de ses nerfs. » Peut-on mieux dire.

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avec Evguénia Chtchelkova, Céline Debyser, Stéphany Ganachaud, Aurélien Le Glaunec, Jean-Camille Goimard, Lionel Bègue / musique Kafka : Rémi Aurine-Belloc, Guillaume Mazard, Rémi Faraut / lumière Laurent Matignon / costumes Dominique Fabrègue

Jeudi 16 mai À 21:00durée 1 heure

maison de la culture salle Jean-cocteau danse

Interprète et complice de Dominique Boivin, Stéphanie Aubin ou encore odile Duboc, le chorégraphe Yan Raballand poursuit avec Vertiges une démarche de haute précision. Un plateau mis à nu, six danseurs, trois filles et trois garçons, de la lumière et la musique du groupe Kafka. Pas d’histoire à raconter, ni d’affect à montrer. Seulement des lignes qui se dessinent devant nous comme si nous avions le regard posé sur une feuille de papier et qu’un texte s’y écrive sans intervention humaine ni recours à quelque technologie. De la danse qui se tiendrait toute seule. Qui bougerait par elle-même. Viennent aussitôt à l’esprit les dessins de Trisha Brown. ou encore cette pensée toujours aussi peu familière, mais toujours aussi juste, que le vide est la condition du mouvement

et que la gratuité en est l’éthique. Ce cadre ainsi posé, la beauté ou l’émotion peuvent surgir. Et nous, dans la salle, nous pouvons nous laisser faire à notre tour, nous déprendre de chacune de nos résistances et accueillir comme s’il s’agissait d’une expérience intime la répétition du mouvement et ses transformations microscopiques. De la métamorphose à la transe, le pas n’est pas si grand. Aujourd’hui artiste en résidence à l’opéra-Théâtre de Saint-Étienne, Yan Raballand est l’auteur notamment de deux formes courtes, Contrepoint et Viola (2010). Avec Vertiges, le chorégraphe cherche moins à rompre qu’à complexifier son propos, en multipliant les défis : nombre d’interprètes sur le plateau, musique rock, mode de composition…

Jeudi 30 mai À 20:30durée 1 heure

maison de la culture salle Jean-cocteau musique

avec Frédéric Aurier (violon), Julien Dieudegard (violon), Julian Boutin (alto) et Luc Dedreuil (violoncelle) et Jean-François Vrod, musicien traditionnel improvisateur (violon et textes)

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À ceuxqu’indiffère le destin du

coissard balbutant, nous le disons tout net, passez votre chemin, nous n’avons plus

rien à nous dire… Car a-t-on jamais vu chez un volatile intelligence mieux tournée, pareil sens de l’anticipation,

semblable goût des arts, pensée plus joliment architecturée ou encore compassion plus équitablement répartie ? À l’évidence

non ! Or voilà que rien ne va plus au pays du coissard balbutant. On le reconnaît à mille détails survenus récemment dans la nature des choses –

micro tremblements et autres frémissements infimes, pour ne pas évoquer de bien pires dérèglements… Une lourde menace pèse-t-elle sur cet incom-parable compagnon des hommes ? Oui, c’est incontestable ! Disparition, trahison, prédation, dilution, révolution, mutation ? Toutes les hypothèses doivent être envisagées sans plus tarder et c’est pourquoi ce Retour sur le coissard balbutant, tel que le proposent enfin les membres du Quatuor Béla et le violoniste Jean-François Vrod (sans doute le meilleur expert international de la question) est devenu cause nationale, sinon interplanétaire. Concert parlant, nous promet-

on, poésie, improvisations, musiques traditionnelles ou savantes, silences éloquents, fables philosophiques, jubilations trépidantes, racontages

et peut-être mensonges… Qu’importent les moyens, la cause du coissard balbutant ne peut plus attendre. Qu’il se trouve ici

ou là des grincheux pour en douter ne doit pas étonner. Au temps de sa splendeur, le coissard balbutant

dérangeait les mélancoliques et les atrabilaires.

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avec Dolly Albertin, Gianlucà Ballaré, Bobò, Pippo Delbono, Lucia Della Ferrera, Ilaria Distante, Simone Goggiano, Mario Intruglio, Nelson Lariccia, Marigia Maggipinto, Julia Morawietz, Gianni Parenti, Pepe Robledo, Grazia Spinella / musiques originales Alexander Balanescu / lumière Robert John Resteghini / scénographie Claude Santerre

/ traduction Christian Leblanc / costumes Antonella Cannarozzi / son Angelo Colonna

mardi 4 et mercredi 5 Juin À 20:30 durée 1 heure 45 – spectacle en italien surtitré

maison de la culture salle Jean-cocteau théâtre

Murailles ou grisailles, asile ou prison, tels sont les lieux de la bataille choisis par Pippo Delbono. L’espoir n’y est pas grand, même s’il arrive que le rire éclate. C’est justement là qu’il faut être et délivrer les feux de la parole et du geste. Des portes s’ouvrent et se ferment par lesquelles entrent et sortent des fantoches. Accablante monstration de tous les pouvoirs, de tous les ordres établis, des plus inquiétants aux plus ridicules, d’une Italie devenue métaphore de la réalité du monde. Quand il faudrait se taire, se soumettre et consommer en silence, Pippo Delbono hurle son dégoût. En appelle à notre dignité. Il traque en chacun d’entre nous la paresse du lâche. Sa rage est à son comble. Il hurle, danse, vocifère, saute de la scène dans la salle, accuse, témoigne, résiste physiquement, s’épuise. Il bat des bras comme s’ils étaient des ailes, il appelle, il invoque avec une puissance orpheline ses dieux tutélaires, les vivants comme les morts, sa mère, Pier Paolo Pasolini, Pina Bausch, Antonin Artaud, Franz Kafka, Alda Merini… Cette fois plus encore peut-être que les précédentes, Pippo Delbono a tout jeté dans la bataille. À sa haine du monde tel qu’il est, il oppose ce qu’il y voit encore de beauté. Beauté du théâtre populaire, du rassemblement des humains dans une salle de spectacle, de son compagnonnage artistique et humain avec Alexander Balanescu le violoniste, avec Gianlucà Ballaré, Nelson Lariccia, Bobò le sourd-muet. Bobò, le roi Bobò, ici magnifié comme jamais auparavant. Bobò souverain poète et sauveur du monde.

Le Vieux de la montagneproduction compagnie les Antliaclastescoproduction Théâtre de Vidy-Lausanne, l’Équinoxe – SN de Châteauroux, Le Festin – CDN de Montluçon, la Comédie de Clermont-Ferrand – SN.avec le soutien du ministère de la Culture et de la Communication / Drac Auvergne, du Centre national du théâtre (Prix de la dramaturgie plurielle), du Centre national du cinéma / Dicream, de l’Adami, de la région Auvergne et du département de l’AllierLa compagnie est implantée à Maillet (Allier) dans un atelier du Footsbarn Théâtreproduction et diffusion Sophie-Danièle GodotCe spectacle est dédié à René Gonzales

Requiem de Mozartcoproduction Centre culturel de rencontre d’Ambronay Cav&ma / Chœur de chambre de Namurconcert réalisé avec le soutien de la Caisse d’Épargne-Esprit MusiqueLeonardo García Alarcón est en résidence au Centre culturel de rencontre d’Ambronay. New Century Baroque bénéficie d’une résidence Jeune Ensemble au Centre culturel de rencontre d’Ambronay. Ce projet a été financé avec le soutien de la Commission européenne.

La Mouetteproduction CDN Orléans/Loiret/Centrecoproduction Festival d’Avignon, région Centre, CDDB Théâtre de Lorient – CDN, Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines – SN, Maison des arts de Créteil, Le Parvis – SN de Tarbes Pyrénées, Le Préau – centre dramatique régional de Basse-Normandie Vire, Le Phénix – SN de Valenciennes, Théâtre national de Norvège, maison de la culture de Bourges – SN et France Télévisionsavec le soutien de L’Institut français et de la ville d’orléanscréation Cour d’Honneur du Palais des papes, festival d’Avignon 2012Le décor a été construit dans les ateliers de la maison de la culture de Bourges – SN, avec la participation de l’atelier Caraco Canezou pour la réalisation des costumes.

Que ma joie demeurecoproduction L’Apostrophe – SN de Cergy-Pontoise, Le Parvis – SN de Tarbes, Le Ballet de Lorraine – CCN de Nancy et compagnie Fêtes galantes.avec l’aide de l’Adami, de la Drac Île-de-France, du ministère de la Culture et de la Communication, au titre de compagnie conventionnée, du conseil régional d’Île-de-France, du conseil général du Val-de-Marne et de la ville d’Alfortvilleavec le soutien de la fondation BNP-Paribasspectacle créé dans le cadre de la résidence de la compagnie Fêtes galantes à L’Apostrophe – SN de Cergy-Pontoise

Fantaisiescoproduction Théâtre Durance – scène conventionnée, pôle régional de développement culturel/pôle transfrontalier, Château-Arnoux, la Comédie de Clermont-Ferrand – SN, compagnie Fêtes galantesavec le soutien du ministère de la Culture et de la Communication, de la Drac Île-de-France au titre de compagnie subventionnée, du conseil régional d’Île-de-France, du conseil général du Val-de-Marneavec l’aide de la ville d’Alfortvilleavec le soutien de la fondation BNP ParibasLa compagnie Fêtes galantes est membre du Conseil International de la Danse – Unesco.

Une autre histoireproduction compagnie Sonnets coproduction Comédie de Valence – CDN Drôme-Ardèche, la Comédie de Clermont-Ferrand – SNavec l’aide du département de la Drôme, de la Spedidam et d’Arcadi dans le cadre des plateaux solidairesLa compagnie Sonnets adresse ses remerciements à Richard Brunel.

RyoanjiInitialement, le projet Cinq Ryoanji porté conjointement par l’association Ryoanji/ensemble ]h[iatus et la Spirale de Caroline / compagnie Olivia Granville a été créé pour six musiciens et cinq danseurs. Ryoanji est une version concert.

production association Ryoanji et la Spirale de Carolinecoproduction Arcadi, Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines – SN, centre culturel André Malraux – SN de Vandœuvre-lès-Nancy, ville de Limoges – centres culturels municipaux –scène conventionnée pour la danse, Atelier de Paris et CDC Paris Réseau (Atelier de Paris-Carolyn Carlson, L’étoile du nord, micadanses-ADDP, studio Le Regard du Cygne-AMD XXe)avec le soutien de la Spedidam et de l’AdamiLa Spirale de Caroline est en résidence à l’Université de Paris-ouest Nanterre La Défense, bénéficie de son soutien et de celui de la Drac Île-de-France.L’association Ryoanji reçoit le soutien de la Drac Limousin au titre de l’aide aux ensembles musicaux professionnels, de la région Limousin, du conseil général de la Creuse.Remerciements à Stéphane Pauvret

Clôture de l’amourproduction Théâtre de Gennevilliers – CDN de création contemporainecoproduction Festival d’Avignon, Théâtre du Nord – CDN Lille-Tourcoing avec le soutien du conseil régional d’Île-de-France, de la ville de Gennevilliers, et des services culturels et des séjours éducatifs de la ville de Gennevilliersavec le soutien de la Caisse des Dépôts, du groupe Prisma Presse, de la fondation d’entreprise La Poste et de la fondation du Crédit Mutuel pour la lectureLe Théâtre de Gennevilliers est subventionné par le ministère de la Culture et de la Communication, la ville de Gennevilliers et le conseil général des Hauts-de-Seine.

Inventairescoproduction la Comédie de Clermont-Ferrand – SN

H3coproduction Grupoderua, Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles), Festival Internacional de las Artes de Castella y Leon de Salamanca, Grand Théâtre de la ville de Luxembourg, Festival d’Automneavec le soutien d’Hebbel-am-Ufer (Berlin) et de La Ferme du Buisson – SN de Marne-la-Vallée

Làng Tôi, mon villageproduction déléguée Jean-Luc Larguier – Interarts production exécutive et coordination Chantal Larguier – Scènes de la Terrediffusion Martine Dionisio – Scènes de la Terrecoproduction cirque national du Vietnam (Hanoi), Espace Malraux – SN de Chambéry, musée du Quai Branly, SN de Sénart, Théâtre national de Bordeaux – Aquitaine, Théâtre – SN d’Angoulêmeavec le soutien du service culturel de l’ambassade de France à Hanoi et de l’Espace – centre culturel français de Hanoicréation 2009 à Paris au musée du Quai Branly

Panoramaproduction déléguée compagnie DCA – Philippe Decouflécoproduction Théâtre national de Bretagne-Rennes, Parc de la Villette, Théâtre de Nîmes, MC2 – maison de la culture de Grenoble, TorinoDanza, La Coursive – SN de La Rochelle, Théâtre de Nîmes, Théâtre de Caen, CNCDC ChâteauvallonLa compagnie DCA est subventionnée en tant que compagnie indépendante par la Drac Île-de-France/ministère de la Culture et de la Communication, le conseil général de la Seine-Saint-Denis et la ville de Saint-Denis, où elle est implantée.Elle a bénéficié du soutien de la région Île-de-France pour ses investissements.Philippe Decouflé est artiste associé au Théâtre national de Bretagne-Rennes.L’Institut français soutient la compagnie DCA pour ses tournées à l’étranger.

En pisteproduction compagnie Daniel Larrieu/Astrakancoproduction Le Manège – SN de Reims, l’Échangeur de Fère-en-Tardenois, Le Grand R – SN de La-Roche-sur-Yon, Espace 1789 – Saint-ouenrésidence au Figuier Blanc d’Argenteuil, avec le soutien de la Drac Île-de-France

Les Audaces du claveçin françaisproduction Ensemble Talens Lyriques

La Place Royaleproduction CDDB Théâtre de Lorient – CDN, la Comédie de Valence – CDN Drôme-Ardèche, CDN Orléans/Loiret/Centre, la Comédie de Reims – CDNavec la participation artistique du Jeune Théâtre Nationalremerciements à Prada et au CENTQUATRE– établissement artistique de la Ville de Pariscréation en résidence de La Place Royale au CDDB Théâtre de Lorient – CDNLe texte de La Place Royale est celui de la dernière édition revue par l’auteur et publiée aux éditions Auguste Courbé en 1682.

Guantanamoproduction CDDB Théâtre de Lorient – CDN, la Comédie de Valence – CDN Drôme-Ardèche, CDN Orléans/Loiret/Centre, la Comédie de Reims – CDNavec la participation artistique du Jeune Théâtre Nationalremerciements au CENTQUATRE – établissement artistique de la ville de Pariscréation en résidence de Guantanamo au CDDB Théâtre de Lorient – CDN et au CDN Orléans/Loiret/CentreLe texte de Guantanamo est publié aux éditions du Seuil, collection Fiction & Compagnie, avril 2010.

La Petite Marchande d’allumettescoproduction Frac Auvergne, conseil régional d’Auvergneaccueil et résidence de création Le Tremplindroits du film La Petite Marchande d’allumettes de Jean Renoir Tamasa Distribution / restauration Cinémathèque Française Partenaires de l’association Kafka Corp Frac Auvergne, Le Tremplin, la Comédie de Clermont-Ferrand – SN.

La Facultéproduction CDDB Théâtre de Lorient – CDN, CDN Orléans/Loiret/Centre, la Comédie de Reims – CDNavec la participation artistique du Jeune Théâtre Nationalremerciements au CENTQUATRE – établissement artistique de la Ville de ParisLe texte de La Faculté est publié aux éditions Actes Sud Papiers, juin 2012.

Baron samediproduction pi :esAlain Buffard est artiste associé au Théâtre de Nîmes pour les saisons 2010-2011 et 2011-2012.Avec le soutien de la fondation Hermès dans le cadre de son programme New Settings.coproduction Théâtre de Nîmes, opéra de Lille, Latitudes Contemporaines, Ménagerie de Verre, La Bâtie, Festival de Genève – Pôle Sud – scène conventionnée pour la danse et la musique (Strasbourg), Le Phénix – SN de Valenciennes, CNDC Angerscoproduction et résidence CNDC Angers,avec le soutien de French US Exchange in Dance, la Condition publique (Roubaix) et Texenavec le soutien de la région Languedoc-Roussillon, du conseil général du Gard, de la ville de Nîmes et de l’Institut Français pour ses projets à l’étrangeravec le concours de la préfecture de région du Languedoc-Roussillon – direction régionale des affaires culturelles, au titre de l’aide à la compagnie conventionnée

Swan Lakeproduction Interarts Riviera (Chantal et Jean-Luc Larguier), Dance Factory Johannesburg (Dada Masilo), diffusion Scènes de la Terre (Martine Dionisio)en partenariat avec la Biennale internationale de la danse de Lyon et le musée du Quai Branlyavec le soutien du Théâtre olympia – Arcachon, du Ballet Preljocaj – Pavillon Noir (Aix-en-Provence), du Théâtre de Namur, des théâtres de la ville de Luxembourg, du Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine, du Théâtre d’Angoulême – SN, la Comédie de Clermont-Ferrand – SN

La Mort de Danton + l’intégrale de Georg Büchnerproduction la Comédie de Reims – CDN

Cédric Andrieuxcoproduction théâtre de la Ville – Paris, Festival d’Automne, R.B. Jérôme Bel – Paris, avec le Centre National de la Danse de Paris, La Ménagerie de Verre dans le cadre des Studiolabs, Baryshnikov Arts Center de New York.remerciements Thérèse Barbanel, Trevor Carlson et Yorgos LoukosR.B. reçoit le soutien de la Drac d’Île-de-France/ministère de la Culture et de la Communication en tant que compagnie chorégraphique conventionnée et de l’Institut français – ministère des Affaires Etrangères pour ses tournées à l’étranger.

Le Misanthropeproduction déléguée Théâtre national de Bretagne-Rennescoproduction Italienne avec orchestre, odéon – Théâtre de l’Europe, la Comédie de Reims – CDN et la maison de la culture de Bourges – SN Jean-François Sivadier est artiste associé au Théâtre national de Bretagne – Rennes.Création au Théâtre national de Bretagne – Rennes.

La Musique sans marteauLe Quatuor Béla est soutenu par la Sacem. Ce spectacle est soutenu par la Drac Rhône-Alpes. Il a été créé au festival Le Vacarme de printemps.

Selected Songsproduction Laure-Furey productions inc.

Les Criminelsproduction Comédie de Valence – CDN Drôme-Ardèche coproduction CDDB Théâtre de Lorient – CDN, la Comédie de Saint-Etienne – CDN, Théâtre du Nord – CDN Lille-Tourcoingavec la participation artistique du Jeune Théâtre National et le soutien de la région Rhône-Alpes pour l’insertion des jeunes artistes formés en Rhône-Alpes (comédiens issus de l’Ecole de la Comédie de Saint-Etienne)création à la Comédie de Valence

Contractionsproduction déléguée et création au Théâtre national de Bretagne – Rennescoproduction Théâtre de la Ville – Paris, maison de la culture de Bourges – SN, La Halle aux Grains – SN de Blois Avec le soutien du Théâtre des LuciolesLa création de la pièce Contractions a eu lieu au Royal Court Theatre à Londres en mai 2008.La pièce Contractions de Mike Bartlett est publiée aux éditions A&C Black copyright 2008.La pièce Contractions de Mike Bartlett est représentée dans les pays de langue française par l’agence Drama - Suzanne Sarquier www.dramaparis.com en accord avec The Agency à Londres.

Giselleproduction Ballet de l’opéra de Lyon

Tabac rougeproduction La Compagnie du Hannetonavec le soutien du ministère de la Culture et de la Communication et de la fondation BNP Paribas

Sonate à KreutzerLe Quatuor Béla est soutenu par la Sacem.

Opera for Foolsavec le soutien de la Drac Auvergne, de la région Auvergne et du département de l’Allier

Univers… L’Afriqueproduction Compagnie la Barakacoproduction Les Gémeaux – SN de Sceauxavec le soutien du Pont culturel méditerranéen, du ministère de la Culture et de la Communication, du ministère de la Culture algérien, de l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC) et de la Fondation BNP ParibasEntre 2012 et 2014, le projet du Pont sera soutenu par le Ministère de la Culture français.résidence de production aux Gémeaux– SN de Sceaux de 2009 à 2013 et résidence de création espace Montgolfier, Davézieux, communauté de communes du Bassin d’AnnonayLa compagnie est conventionnée par le ministère de la Culture et de la Communication, la Drac Rhône-Alpes, le conseil régional Rhône-Alpes, le conseil

général de l’Ardèche et la ville de Lyon.Cette tournée bénéficie du soutien de l’AARC, de l’Institut français, de l’Institut français de Corée du Sud et de la ville de Lyon.accueil studio maison de la danse de Lyon

HilumLa compagnie est installée à Maillet (03) dans un atelier du Footsbarn Theatre et réunit des artistes et des techniciens venus des États-Unis, du Royaume-Uni, d’Allemagne, d’Espagne et de France.

Vertigescoproduction opéra-Théâtre de Saint-Etienne, Théâtre d’Aurillac La compagnie Contrepoint est conventionnée par la Drac Auvergne et par la région Auvergne.La compagnie Contrepoint est subventionnée par le département du Puy-de-Dôme.Yan Raballand est artiste associé à l’opéra-Théâtre de Saint-Etienne.

Retour sur le coissard balbutantLe Quatuor Béla est soutenu par la Sacem.Ce concert a reçu le soutien de l’Adami.Label Belà Label

Dopo la battagliaproduction Emilia Romagna Teatro Fondazionecoproduction Teatro di Roma, Théâtre du Rond-Point, Théâtre de la Place – Liège, Théâtre national de Bretagne – RennesRemerciements Teatro Pubblico Pugliese et Cinémathèque Suisse-Lausanne.

SPECTACLES EN ITINÉRANCE

Music-hallproduction Le Fracas – CDN de Montluçon, région Auvergne. Tournée en région avec le soutien du conseil général de l’Allier et de la région Auvergne dans le cadre d’une collaboration entre le Fracas et la Comédie de Clermont-Ferrand – SN

Les Bulles chorégraphiquescoproduction Théâtre d’Aurillac, la Comédie de Clermont-Ferrand – SN, opéra-Théâtre de Saint-Étienne.Spectacle créé avec le soutien de la communauté de communes de Murat et la communauté de communes de Cère et Rance en Châtaigneraie, la communauté de communes de Cère et Goul en Carladès et Cantal musique danse.

SN = scène nationaleCDN = centre dramatique nationalCDC = centre de développement chorégraphiqueCDDB = centre dramatique de Bretagne

crédits photoIllustrations des pages réalisées à partir des photographies de : Jean-Pierre Estournet (p. 8, p. 52) ; Les Antliaclastes (p. 9) ; CCRAmbronay – Bertrand Pichène (p. 10) ; Jacques Verrees (p. 10) ; Marthe Lemelle (p. 11, p. 38) ; Erhard Stiefel (p. 12) ; Luc Barrovecchio (couverture, p. 13, p. 15) ; Jean-Pierre Maurin (couverture, p. 14, p. 15, p. 47) ; Jean-Louis Fernandez (couverture, p. 16, p. 17, p. 41, p. 42, p. 45, p. 55) ; Sylvain Thomas (p. 18) ; Marc Domage (couverture, p. 19, p.36) ; Pascal Gély (couverture, p. 20, p. 39) ; DR (p. 20) ; Bruno Beltrão (p. 21) ; Anh Phuong Nguyen (p. 22) ; Christian Berthelot (couverture, p. 23, p. 46) ; Frank Boulanger (couverture, p. 24) ; Caroline Doutre (p. 25) ; Jutta Johanna Weiss (p. 26) ; Alain Fonteray (p. 27, p. 28, p. 29) ; Emmy Etié (p. 30) ; Marc Bauer (p. 30) ; Bernard Faucon / agence VU’ (p. 35) ; John Hogg (couverture, p. 37) ; Marco Caselli Nirmal (couverture, p. 40) ; Patrick Rochon (p. 44) ; Make 2 Work (p. 44) ; Brigitte Enguérand (p. 46) ; Compagnie du Hanneton (couverture, p. 48) ; Daniel Aimé (p. 50) ; Christian Ganet (couverture, p. 51), Compagnie Contrepoint (couverture, p. 53)

coproductions

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abonneZ-vous ! À partir du 18 Juin À 12:00 

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— par correspondanceBulletin à retourner accompagné d’un ou plusieurs chèques bancaires, chèques vacances ou bons CE) adressé à : La Comédie de Clermont-Ferrand, billetterie, rue Abbé-de-l’Épée, 63000 Clermont-Ferrand. Attention, les bulletins incomplets retarderont la prise en compte de votre abonnement.Les abonnements par correspondance sont traités dès réception.

Pour tout abonnement au tarif particulier, veuillez joindre impérativement un justificatif actualisé.

— sur place à la billetterieVous pouvez aussi déposer votre formulaire à la maison de la culture, rue Abbé-de-l’Épée• du 18 juin au 13 juillet du lundi au vendredi de 12:00 à 18:00 (4e étage)et exceptionnellement lundi 18 juin, ouverture jusqu’à 20:00.

Si vous souhaitez obtenir des renseignements supplémentaires, être conseillé dans le choix de vos spectacles, être aidé pour remplir vos bulletins, les faire valider, ou simplement les déposer sur place, l’équipe de la Comédie vous accueille pendant toute cette période au 4e étage de la maison de la culture, salle Vialatte.

Bulletins d’abonnement à découper p. 61 ou à télécharger directement sur notre site internet.

• à partir du 14 juillet, fermeture au public : les abonnements reçus par courrier continuent cependant d’être traités.

• le 4 septembre, réouverture de la billetterie : du mardi au vendredi de 12:30 à 18:30

Quel que soit le mode choisi et ce dans un sincère souci d’équité, aucun abonnement ne sera traité avant le 18 juin à 12:00.

Vous pouvez vous abonner à tout moment de l’année.

Des formulaires d’abonnement supplémentaires sont disponibles en téléchargement sur www.lacomediedeclermont.com.

ATTENTIoN : tout bulletin incomplet retardera l’enregistrement de l’abonnement et de tous ceux qui l’accompagnent.

MoDES DE RèGLEMENT : espèces, carte bancaire, chèque bancaire, chèques vacances, chèques culture (nous ne rendons pas la monnaie), bons CE (voir conditions en billetterie)

3. retireZ votre abonnementVos places d’abonnement sont à récupérer auprès de la billetterie rue Abbé-de-l’Épée, à partir du 4 septembre ou le soir de votre premier spectacle.

avantages des abonnements 

ACCèS PRIoRITAIRE AUX SPECTACLESjusqu’au 3 septembre, vous avez la priorité de réservation sur l’ensemble des spectacles.

TARIFS AVANTAGEUX18 € la place à partir de 4 spectacles16 € la place à partir de 7 spectacles14 € la place à partir de 10 spectacles7 € la place à partir de 4 spectacles pour les bénéficiaires du tarif particulier *Et un tarif préférentiel pour le Requiem de Mozart, Fantaisies et Une autre histoire… Voir tarifs ci-après.

ATTENTIoN : Pour la formule à partir de 4 spectacles, 1 seul des spectacles suivants peut figurer dans votre abonnement : Panorama, Swan Lake, Giselle ou Tabac rouge. Vous pouvez toufefois choisir ces spectacles dès à présent, au tarif billetterie (voir p. 59).Cette règle ne s’applique plus à partir de 7 spectacles et +.

GARDEz VoTRE TARIF ABoNNÉ ToUTE L’ANNÉETout au long de la saison, vous pouvez compléter votre abonnement en achetant des places pour d’autres spectacles, tout en gardant le tarif de votre abonnement (dans la limite des places disponibles).

SoRTEz ACCoMPAGNÉUne fois dans la saison, vous pouvez inviter une personne à vous accompagner à un spectacle pris dans votre abonnement, au tarif de 14 € ; deux fois dans la saison si vous êtes abonné à 10 spectacles et plus. C’est aussi l’occasion de faire découvrir la Comédie.(sauf pour le Requiem de Mozart, le Bal baroque, Fantaisies et Une autre histoire…).

FACILITÉS DE PAIEMENTVous pouvez régler votre abonnement en plusieurs fois, y compris l’abonnement en ligne.

UN EMPêCHEMENT ?Vous pouvez à tout moment effectuer un changement dans votre abonnement (dans la limite des places disponibles), à condition qu’il soit effectué avant la représentation. Dans le cas contraire, votre billet ne pourra être repris.à partir de 4 spectacles : 1 jokerà partir de 7 spectacles : 2 jokersà partir de 10 spectacles : 3 jokers

AVANTAGES PARTENAIRESVous bénéficiez de tarifs réduits dans d’autres structures culturelles de la région sur présentation de votre carte d’abonné : les Amis de la musique, La Baie des singes – Cournon, La 2Deuche – Lempdes, le centre lyrique Clermont-Auvergne, La Coopérative de Mai, Les Escales, Le Fracas – CDN de Montluçon, l’orchestre d’Auvergne, Le Petit Vélo, la saison culturelle de Riom, la saison culturelle de Cournon-d’Auvergne, le Centre national du costume de scène de Moulins (voir conditions auprès des structures).

AUToUR DES SPECTACLESVous bénéficiez d’un tarif préférentiel pour tous les stages de pratiques artistiques proposés par la Comédie, pour les séances de cinéma programmées en complicité avec le cinéma d’art et essai Les Ambiances et pour d’autres événements encore à découvrir dans notre newsletter mensuelle.

* tarif particulier applicable sur présentation d’un justificatif actualisé, aux moins de 27 ans, intermittents du spectacle, demandeurs d’emploi, bénéficiaires du RSA.Les justificatifs de vos réductions pourront vous être demandés à l’entrée des salles.

Requiem de Mozart, Fantaisies, le Bal baroque et Une autre histoire… ne peuvent être inclus dans votre abonnement, mais peuvent être pris en même temps (voir ta-rifs ci-après).

abonnements

abonnements

59

billetterie

Si vous ne souhaitez pas vous abonner, vous pouvez réserver vos places, à partir du 4 septembre à 12:30,quel que soit le spectacle.

t : 0473.290.814

tarifs en billetterie individuelle

plein 27 €réduit 22 € *particulier 12 € *spécial 7 € *

* tarif réduit : groupes de 10 et +, comités d’entreprise, carte Cezam, inscrits, adhérents ou abonnés de : pass Amathea, les Amis de la musique, Auvergne Mutualiste, La Baie des singes – Cournon, La 2Deuche – Lempdes, le centre lyrique Clermont-Auvergne, La Coopérative de Mai, Les Escales, Le Fracas – CDN de Montluçon, Centre national du costume de scène de Moulins, l’orchestre d’Auvergne, Le Petit Vélo, la saison culturelle de Riom, la saison culturelle de Cournon-d’Auvergne, Travail et Culture, Fal 63, école municipale de danse de Clermont-Ferrand, carte VIP, adhérents FNCTA* tarif particulier : moins de 27 ans, intermittents du spectacle, carte Citéjeune* tarif spécial : demandeurs d’emploi, bénéficiaires du RSA.

spectacles hors abonnement

• Requiem de Mozart plein 27 €réduit 22 €particulier 15 €

• Bal baroquetarif unique 7 €

• Spectacles Fantaisies et Une autre histoire…plein 16 €réduit 12 €particulier 12 € abonnés au tarif réduit 7 €

* tarif réduit : abonnés de la Comédie

* tarif particulier : moins de 27 ans, carte Citéjeune, intermittents du spectacle,demandeurs d’emploi, bénéficiaires du RSA

ATTENTIoN : les justificatifs actualisés (moins de 6 mois) de vos réductions peuvent vous être demandés à l’entrée des salles.

achat des billets

SUR INTERNETVous pouvez dorénavant acheter vos billets sur notre site www.lacomediedeclermont.com

SUR PLACE• aux horaires d’ouverture de la billetterie, du mardi au vendredi de 12:30 à 18:30• 45 minutes avant le début du spectacle, sur le lieu de la représentation• la billetterie est également exceptionnellement ouverte de 12:30 à 18:30 lors des représentations en dehors des jours indiqués ci-dessus.

PAR TÉLÉPHoNE• règlement par carte bancaire : validation immédiate de la réservation• règlement par chèque bancaire (à l’ordre de la Comédie de Clermont-Ferrand), chèques vacances, chèques culture, bons CE (nous ne rendons pas la monnaie) : validation de la réservation à réception des chèques.

ATTENTIoNLes réservations non confirmées par l’envoi du règlement sous 48 h seront remises en vente ainsi que les réservations effectuées dans les quatre jours précédant la représentationet non réglées au plus tard une demi-heure avant le début du spectacle.

À L’ESPACE VICToIRE PoUR CERTAINS SPECTACLESà la maison du tourisme, place de la Victoire,du lundi au samedi de 10:00 à 12:30 et de 13:30 à 18:00par téléphone au 0473.426.058ou par e-mail : [email protected]

citéJeune

Les avantages Citéjeune à La Comédie

Abonnez-vous dès le 18 juin. Pour les 100 premiers abonnés Citéjeune, abonnement au choix à 4 ou à 7 spectacles,avec une réduction de 1 ¤ sur chaque place de l’abonnement, soit 6 ¤ la place (le tarif des places supplémentaire est de 7 ¤).+Bénéficiez d’une « place ami » à 7 € pour les abonnés à 4 spectacles et de deux « places ami » pour les abonnés à 7 spectacles (voir page précédente).

VoUS VoULEz DÉCoUVRIR ?Nous avons sélectionné pour vous six « spectacles-phare » pour lesquels vous bénéficiez d’un tarif à 8 € au lieu de 12 €.• La Mouette du 10 au 12 octobre • Panorama du 12 au 14 décembre• Swan Lake les 12 et 13 février • La Musique sans marteau le 20 mars• Tabac rouge du 12 au 14 avril • Dopo la battaglia les 4 et 5 juinLe nombre de places par spectacle est limitée, elles seront en vente à la billetterie de la Comédie chaque début de mois.

ET AUSSI• En vente chaque début de mois Un nombre limité de places vous est réservé sur les spectacles du mois en cours, pour lequel vous bénéficiez d’une réduction de 2 € par rapport au tarif particulier (sauf le Bal baroque). • Des actions, des stages et des rencontres autour des spectacles sont organisés tout au long de l’année, vous en êtes informés et pouvez ainsi y participer. Pour bénéficier de ces avantages, présentez-vous directement à la billetterie de la Comédie (maison de la culture, entrée rue Abbé-de-l’Epée, du mardi au vendredi de 12:30 à 18:30).

RENSEIGNEMENTS• billetterie t : 0473.290.814• www.lacomediedeclermont.com.• www.clermont-ferrand.fr/-Jeunes-.html • www.facebook.com/citejeune

infos pratiques

PLACEMENTÀ partir de l’heure indiquée pour le début du spectacle, le placement est libre.Par respect du public et des artistes, les retardataires ne pourront prétendre à leur place réservée. Ils seront placés dans la salle selon les disponibilités, à un moment qui ne perturbe pas le spectacle et si l’équipe artistique le permet.Quelques spectacles ont une capacité d’accueil limitée, ceci en accord avec le projet artistique. Aussi, une partie de la salle peut ne pas être occupée.

PERSoNNES À MoBILITÉ RÉDUITENous vous conseillons d’effectuer votre réservation par téléphone, afin de nous permettre de vous renseigner et de mieux vous accueillir.

NoN ADMIS DANS LES SALLESLes appareils de photographie, les caméscopes, les magnétophones, la nourriture, les boissons et les animaux ne sont pas autorisés dans les salles.

ÉCHANGELes billets ne sont ni repris ni échangés. Seuls les abonnés détenteurs d’un joker ont la possibilité de procéder à l’échange d’un billet, dans la limite des places disponibles, au plus tard à 18:30 (fermeture de la billetterie) le jour de la représentation.

MoDIFICATIoN DE PRoGRAMMELa programmation étant établie longtemps à l’avance, la Comédie se réserve le droit de modifier le programme, la distribution, les dates et les horaires, le lieu de représentation et les places en cas de nécessité impérieuse indépendante de sa volonté. Ces changements ne pourront donner lieu à aucun remboursement.

lieux des représentations

À CLERMoNT-FERRAND• maison de la culture– salle Boris-Vian, entrée rue Abbé-de-l’Épée– salle Jean-Cocteau, entrée bd François-Mitterrand• Polydômeplace du 1er mai• La Cour des Trois-Coquins rue Agrippa-d’Aubigné• Église Saint-Genès-les-Carmes 7, rue Neuve-des-Carmes

À LEMPDES • La 2Deucherue Alexandre-Vialatte

À CoURNoN D’AUVERGNE • La Coloc’ de la Culture 58, avenue de la Libération

moins de 27 ans

• 12 € la place en billetterie (sauf pour le Requiem

de Mozart : 15 €, le Bal baroque : 7 €)• 7 € la place pour un abonnement

à partir de 4 spectacles• tarifs encore plus bas

pour les détenteurs de la carte Citéjeune

(cf. ci-contre)

billetterie

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les scolaires

Tout au long de l’année, la Comédie s’engage aux côtés des établissements d’enseignement afin de sensibiliser les publics scolaires et étudiants à la démarche artistique et de leur facili-ter l’accès au spectacle vivant. Nous restons à l’écoute et à la disposition des équipes pédagogiques pour les accom-pagner dans leur projet de classe en proposant des choix de spectacles et de parcours de spectateurs, une mise à disposition de dossiers d’accompa-gnement, l’organisation de rencontres avec les équipes artistiques, des visites des cintres et dessous de scène et la dé-couverte des métiers de la culture. Un programme spécifique est notamment élaboré sur l’ensemble de la saison en partenariat avec les options théâtre et danse des lycées, telle une « école du spectateur » formant le regard et la sensibilité par l’expérience des spec-tacles en même temps que par la pra-tique artistique.Nous nous associons également au Service université culture, au conser-vatoire à rayonnement régional et à l’école municipale de danse, devenus d’étroits partenaires, pour mettre régulièrement des stages en place.

Renseignements auprès de Laure Canezin : 0473.170.180 ou [email protected]

fédération viticole  

du puy-de-dôme

Bien des vins gagnent à être connus en Auvergne ! Aussi, en complicité avec la fédération viticole du Puy-de-Dôme, nous perpétuons le rituel du verre offert en toute convivialité à l’issue de chaque représentation et partagé en compagnie des artistes. L’occasion de découvrir la richesse et la diversité d’un terroir volcanique unique en goûtant notamment – et quelquefois en présence du viticulteur – les premières cuvées certifiées appellation d’origine contrôlée (AoC), dont le label vient d’être obtenu après plus de vingt ans de démarches. Celui-ci s’applique aux côtes d’Auvergne depuis 2011.

associations et comités 

d’entreprise

L’équipe de la Comédie se rend dis-ponible à tout moment pour aller à la rencontre des groupes, des associations ainsi que des comités d’entreprise afin de présenter l’ensemble de la saison ou certains spectacles en particulier. Ce lien privilégié s’accompagne d’une communication suivie mettant à dis-position des dossiers plus complets sur les spectacles, des vidéos ainsi que la constitution d’un point relais de pro-grammes de saison et d’affiches. Vous pouvez, de plus, souscrire à un abon-nement en le confiant directement à votre comité d’entreprise sans avoir à vous déplacer à la Comédie. N’hésitez pas à le suggérer à votre CE afin qu’il prenne contact avec la billetterie. Renseignements auprès de Juliette Beltramo : 0473.290.814 [email protected]

cultures du cœoeur

L’association Cultures du cœur a pour vocation de lutter contre l’exclusion et d’agir en faveur de l’insertion sociale des familles et des jeunes les plus dé-munis. Elle propose notamment un accès gratuit à la culture par le biais de relais sociaux. Nous réaffirmons cette saison notre engagement aux côtés de Cultures du cœur en ouvrant les portes du spectacle vivant à tous les publics, y compris les plus fragilisés et les plus isolés, pour leur faire découvrir la richesse et la diversité de la création contemporaine, sur scène et en cou-lisses. Une démarche semblable auprès des Restos du cœur a également été mise en place depuis décembre 2010.

effet scènesfestival des scènes 

nationalesdu 18 au 23 mars 2013

« Premier réseau de la décentralisation, les scènes nationales produisent, co-pro duisent, diffusent chaque saison, l’essentiel de la création dans le domaine du spectacle vivant, mais aussi des arts plastiques et du cinéma pour bon nombre d’entre elles. Elles accueillent 3,5 millions de spectateurs et expriment, à travers un réseau de soixante-dix établissements une grande part de la diversité et de la richesse de la production française, européenne et internationale.

Les artistes y travaillent selon des formules libres et adaptées à la réalité de chaque établissement, et à chaque projet. À partir de chaque maison se dessine une aventure artistique et humaine qui va pouvoir se développer, partir vers d’autres territoires et se révéler à d’autres publics.

En poussant la porte, vous prenez part à un mouvement essentiel à l’idée que nous nous faisons d’un art vivant, citoyen, accessible à tous, pleinement inscrit dans la vie de la cité et dans la construction d’un imaginaire qui nous soit commun. À travers les artistes que nous présenterons sur cette semaine, venez nous rejoindre, venez sentir l’Effet scènes. »

Pour les spectacles programmés pendant cette semaine, un tarif préférentiel de 18 € sera proposé à la vente à partir du 1er mars 2013, dans la limite des places disponibles :

• La Musique sans marteauconcert du Quatuor Béla, p. 43

• Selected Songs concert de Lewis Furey, p. 44

en complicité

en complicité

LA CULTURE DÉBORDE,TÉLÉRAMA AUSSI

Le monde bouge. Pour vous, Télérama explose chaque semaine, de curiosités et d’envies nouvelles.

bulletin d’abonnement bulletin d’abonnement

l’abonnement en 4 étapesCe bulletin est individuel. Merci de le remplir très lisiblement.Si vous êtes plusieurs et si vous souhaitez obtenir des places contiguës, merci de nous transmettre vos bulletins ensemble.Des bulletins supplémentaires sont disponibles en téléchargement sur notre site internetwww.lacomediedeclermont.com ou sur simple demande.Les abonnements sont traités dans l’ordre de leur réception, y compris pendant la période de fermeture estivale.

1. choisisseZ vos spectacles au versoATTENTION : Pour la formule à partir de 4 spectacles, 1 seul des spectacles suivants peut figurer dans votre abonnement : Panorama, Swan Lake, Giselle ou Tabac rouge. Vous pouvez toufefois choisir ces spectacles dès à présent, au tarif billetterie (voir p. 59).Cette règle ne s’applique plus à partir de 7 spectacles et +.

Choisissez votre spectacle en cochant la case 1er choix pour votre date préférée. Pour les spectacles jouant plusieurs fois cochez la case 2e choix indiquant ainsi votre date de remplacement.Si vous souhaitez choisir dès maintenant votre « place ami », cochez la case « place ami » correspondant au spectacle de votre choix : une par abonnement ou deux pour les abonnés à 10 spectacles et + (sauf pour les spectacles hors abonnement).Choisissez votre formule d’abonnement à partir de 4, 7 ou 10 spectacles (tarif normal ou particulier) et calculez le montant de votre règlement.

SPECTACLES HORS ABONNEMENT

Les spectacles Requiem de Mozart, Fantaisies, le Bal baroque ainsi que Une autre histoire ne peuvent pas être inclus dans votre abonnement, mais peuvent être pris en même temps.Vous pouvez également réserver dès à présent la conférence dansée de Béatrice Massin Louis XIV, roi danseur.

2. vos coordonnées 

Nom : Prénom : Adresse : Code postal : Ville : Tél. portable : Tél. domicile : E-mail :

merci d’indiquer au minimum un numéro de téléphone ou une adresse e-mail pour que nous puissions nous contacter en cas de besoin.[ ] J’accepte de recevoir la newsletter de la Comédie, principal document d’information des nouveaux rendez-vous programmés autour des spectacles

3. votre abonnement

Tarifs Normal Particulierà partir de 4 spectacles ... x 18 €/place = ...... ... x 7 €/place = ......

ATTENTIoN Panorama, Swan Lake, Giselle, Tabac rouge : 1 seul de ces spectacles peut faire partie de votre abonnement 4 spectacles

à partir de 7 spectacles ... x 16 €/place = ...... ... x 7 €/place = ......

à partir de 10 spectacles ... x 14 €/place = ...... ... x 7 €/place = ......Spectacles hors abonnements (tarifs réservés aux abonnés) Requiem de Mozart [ ] 22 € [ ] 15 €Fantaisies [ ] 12 € [ ] 7 € Bal baroque [ ] 7 € [ ] 7 €Une autre histoire [ ] 12 € [ ] 7 €

Tarif particulier : moins de 27 ans, intermittents du spectacle, deman deurs d’emploi, bénéficiaires du RSA, carte CitéjeuneJoindre un justificatif d’identité ou de situation actualisé

4. votre règlement

Tarif de votre abonnement ……....…

+ Place ami n° 1 - 14 € ..…..……

+ (abonnés10 spectacles) Place ami n° 2 - 14 € ..……..…

+ Places hors abonnements ….......…

+ Places supplémentaires au tarif billetterie ……....…

= Votre règlement ..…..……

modes de règlement[ ] Espèces[ ] Carte bancaire[ ] Chèque(s) à l’ordre de la Comédie de Clermont-Ferrand (vous pouvez payer en plusieurs fois)[ ] Bons CE, chèques vacances, chèques culture (voir modalités en billetterie)

date : ……../……../........ signature : …………………….........

Modalités de dépôt et de retrait des abonnements p. 58

Conformément à l’article 34 de la loi Informatique et Liberté du 6 janvier 1978, vous disposez d’un droit d’accès, de modification et de suppression des données vous concernant.

l’abonnement en 4 étapesCe bulletin est individuel. Merci de le remplir très lisiblement.Si vous êtes plusieurs et si vous souhaitez obtenir des places contiguës, merci de nous transmettre vos bulletins ensemble.Des bulletins supplémentaires sont disponibles en téléchargement sur notre site internetwww.lacomediedeclermont.com ou sur simple demande.Les abonnements sont traités dans l’ordre de leur réception, y compris pendant la période de fermeture estivale.

1. choisisseZ vos spectacles au versoATTENTION : Pour la formule à partir de 4 spectacles, 1 seul des spectacles suivants peut figurer dans votre abonnement : Panorama, Swan Lake, Giselle ou Tabac rouge. Vous pouvez toufefois choisir ces spectacles dès à présent, au tarif billetterie (voir p. 59).Cette règle ne s’applique plus à partir de 7 spectacles et +.

Choisissez votre spectacle en cochant la case 1er choix pour votre date préférée. Pour les spectacles jouant plusieurs fois cochez la case 2e choix indiquant ainsi votre date de remplacement.Si vous souhaitez choisir dès maintenant votre « place ami », cochez la case « place ami » correspondant au spectacle de votre choix : une par abonnement ou deux pour les abonnés à 10 spectacles et + (sauf pour les spectacles hors abonnement).Choisissez votre formule d’abonnement à partir de 4, 7 ou 10 spectacles (tarif normal ou particulier) et calculez le montant de votre règlement.

SPECTACLES HORS ABONNEMENT

Les spectacles Requiem de Mozart, Fantaisies, le Bal baroque ainsi que Une autre histoire ne peuvent pas être inclus dans votre abonnement, mais peuvent être pris en même temps.Vous pouvez également réserver dès à présent la conférence dansée de Béatrice Massin Louis XIV, roi danseur.

2. vos coordonnées 

Nom : Prénom : Adresse : Code postal : Ville : Tél. portable : Tél. domicile : E-mail :

merci d’indiquer au minimum un numéro de téléphone ou une adresse e-mail pour que nous puissions nous contacter en cas de besoin.[ ] J’accepte de recevoir la newsletter de la Comédie, principal document d’information des nouveaux rendez-vous programmés autour des spectacles

3. votre abonnement

Tarifs Normal Particulierà partir de 4 spectacles ... x 18 €/place = ...... ... x 7 €/place = ......

ATTENTIoN Panorama, Swan Lake, Giselle, Tabac rouge : 1 seul de ces spectacles peut faire partie de votre abonnement 4 spectacles

à partir de 7 spectacles ... x 16 €/place = ...... ... x 7 €/place = ......

à partir de 10 spectacles ... x 14 €/place = ...... ... x 7 €/place = ......Spectacles hors abonnements (tarifs réservés aux abonnés) Requiem de Mozart [ ] 22 € [ ] 15 €Fantaisies [ ] 12 € [ ] 7 € Bal baroque [ ] 7 € [ ] 7 €Une autre histoire [ ] 12 € [ ] 7 €

Tarif particulier : moins de 27 ans, intermittents du spectacle, deman deurs d’emploi, bénéficiaires du RSA, carte CitéjeuneJoindre un justificatif d’identité ou de situation actualisé

4. votre règlement

Tarif de votre abonnement ……....…

+ Place ami n° 1 - 14 € ..…..……

+ (abonnés10 spectacles) Place ami n° 2 - 14 € ..……..…

+ Places hors abonnements ….......…

+ Places supplémentaires au tarif billetterie ……....…

= Votre règlement ..…..……

modes de règlement[ ] Espèces[ ] Carte bancaire[ ] Chèque(s) à l’ordre de la Comédie de Clermont-Ferrand (vous pouvez payer en plusieurs fois)[ ] Bons CE, chèques vacances, chèques culture (voir modalités en billetterie)

date : ……../……../........ signature : …………………….........

Modalités de dépôt et de retrait des abonnements p. 58

Conformément à l’article 34 de la loi Informatique et Liberté du 6 janvier 1978, vous disposez d’un droit d’accès, de modification et de suppression des données vous concernant.

bulletin d’abonnement

1er ch

oix

2e ch

oix

place

ami

septembreLe Vieux de la montagne mar. 25 [ ] [ ] [ ] mer. 26 [ ] [ ] [ ] jeu. 27 [ ] [ ] [ ] ven. 28 [ ] [ ] [ ] octobre lun. 1 [ ] [ ] [ ] mar. 2 [ ] [ ] [ ] 19:00 mer. 3 [ ] [ ] [ ] jeu. 4 [ ] [ ] [ ]Requiem de Mozart hors abonnement mer. 3 [ ] La Mouette 20:00 mer. 10 [ ] [ ] [ ] 20:00 jeu. 11 [ ] [ ] [ ] 20:00 ven. 12 [ ] [ ] [ ]Louis XIV, roi danseur - conférence dansée lun. 15 [ ] Que ma joie demeure mar. 16 [ ] [ ]Fantaisies hors abonnement 19:00 ven. 19 [ ] Bal baroque hors abonnement ven. 19 [ ] Une autre histoire... hors abonnement mar. 23 [ ] [ ] mer. 24 [ ] [ ] jeu. 25 [ ] [ ] novembreRyoanji jeu. 15 [ ] [ ]Clôture de l’amour sam. 17 [ ] [ ] [ ] 15:00 dim. 18 [ ] [ ] [ ] H3 21:00 mar. 20 [ ] [ ] [ ] 21:00 mer. 21 [ ] [ ] [ ]Inventaires 19:30 mar. 20 [ ] [ ] [ ] 19:30 mer. 21 [ ] [ ] [ ] jeu. 22 [ ] [ ] [ ] ven. 23 [ ] [ ] [ ] décembreLàng Tôi, mon village mar. 4 [ ] [ ] [ ] mer. 5 [ ] [ ] [ ] jeu. 6 [ ] [ ] [ ] ven. 7 [ ] [ ] [ ] sam. 8 [ ] [ ] [ ]Panorama mer. 12 [ ] [ ] [ ]Attention : abonné 4 spect. 1 seul choix jeu. 13 [ ] [ ] [ ] ven. 14 [ ] [ ] [ ]En piste lun. 17 [ ] [ ] [ ] mar. 18 [ ] [ ] [ ] mer. 19 [ ] [ ] [ ] jeu. 20 [ ] [ ] [ ]Les Audaces du clavecin français ven. 21 [ ] [ ] janvierLa Place Royale mar. 8 [ ] [ ] [ ] mer. 9 [ ] [ ] [ ] jeu. 10 [ ] [ ] [ ] ven. 11 [ ] [ ] [ ] sam. 12 [ ] [ ] [ ]Guantanamo mar. 15 [ ] [ ] [ ] mer. 16 [ ] [ ] [ ] jeu. 17 [ ] [ ] [ ] ven. 18 [ ] [ ] [ ]La Petite Marchande d’allumettes ven. 18 [ ] [ ]La Faculté mar. 22 [ ] [ ] [ ] mer. 23 [ ] [ ] [ ]Baron samedi sam. 26 [ ] [ ] févrierSwan Lake mar. 12 [ ] [ ] [ ]Attention : abonné 4 spect. 1 seul choix mer. 13 [ ] [ ] [ ]La Mort de Danton sam. 16 [ ] [ ]Intégrale Büchner : Woyzeck, 15:00 dim. 17 [ ] [ ] La Mort de Danton, Léonce et Léna Cédric Andrieux mer. 20 [ ] [ ] [ ] jeu. 21 [ ] [ ] [ ] ven. 22 [ ] [ ] [ ] marsLe Misanthrope 20:00 mer. 13 [ ] [ ] [ ] 20:00 jeu. 14 [ ] [ ] [ ] 20:00 ven. 15 [ ] [ ] [ ] 20:00 sam. 16 [ ] [ ] [ ]La Musique sans marteau mer. 20 [ ] [ ]Selected Songs jeu. 21 [ ] [ ] [ ] ven. 22 [ ] [ ] [ ]Les Criminels 20:00 mer. 27 [ ] [ ] [ ] 20:00 jeu. 28 [ ] [ ] [ ] avrilContractions mer. 3 [ ] [ ] [ ] jeu. 4 [ ] [ ] [ ] 19:30 ven. 5 [ ] [ ] [ ]Giselle 21:00 ven. 5 [ ] [ ] [ ]Attention : abonné 4 spect. 1 seul choix sam. 6 [ ] [ ] [ ]Tabac rouge ven. 12 [ ] [ ] [ ]Attention : abonné 4 spect. 1 seul choix sam. 13 [ ] [ ] [ ] 15:00 dim. 14 [ ] [ ] [ ]Sonate à Kreutzer mar. 16 [ ] [ ]Opera for Fools jeu. 18 [ ] [ ] maiUnivers… L’Afrique lun. 6 [ ] [ ] [ ] mar. 7 [ ] [ ] [ ]Hilum mar. 14 [ ] [ ] [ ] mer. 15 [ ] [ ] [ ] 19:30 jeu. 16 [ ] [ ] [ ] mar. 21 [ ] [ ] [ ] mer. 22 [ ] [ ] [ ] jeu. 23 [ ] [ ] [ ] ven. 24 [ ] [ ] [ ]Vertiges 21:00 jeu. 16 [ ] [ ]Retour sur le coissard balbutant jeu. 30 [ ] [ ] juinDopo la battaglia mar. 4 [ ] [ ] [ ] mer. 5 [ ] [ ] [ ]

bulletin d’abonnement

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septembreLe Vieux de la montagne mar. 25 [ ] [ ] [ ] mer. 26 [ ] [ ] [ ] jeu. 27 [ ] [ ] [ ] ven. 28 [ ] [ ] [ ] octobre lun. 1 [ ] [ ] [ ] mar. 2 [ ] [ ] [ ] 19:00 mer. 3 [ ] [ ] [ ] jeu. 4 [ ] [ ] [ ]Requiem de Mozart hors abonnement mer. 3 [ ] La Mouette 20:00 mer. 10 [ ] [ ] [ ] 20:00 jeu. 11 [ ] [ ] [ ] 20:00 ven. 12 [ ] [ ] [ ]Louis XIV, roi danseur - conférence dansée lun. 15 [ ] gratuitQue ma joie demeure mar. 16 [ ] [ ]Fantaisies hors abonnement 19:00 ven. 19 [ ] Bal baroque hors abonnement ven. 19 [ ] Une autre histoire... hors abonnement mar. 23 [ ] [ ] mer. 24 [ ] [ ] jeu. 25 [ ] [ ] novembreRyoanji jeu. 15 [ ] [ ]Clôture de l’amour sam. 17 [ ] [ ] [ ] 15:00 dim. 18 [ ] [ ] [ ] H3 21:00 mar. 20 [ ] [ ] [ ] 21:00 mer. 21 [ ] [ ] [ ]Inventaires 19:30 mar. 20 [ ] [ ] [ ] 19:30 mer. 21 [ ] [ ] [ ] jeu. 22 [ ] [ ] [ ] ven. 23 [ ] [ ] [ ] décembreLàng Tôi, mon village mar. 4 [ ] [ ] [ ] mer. 5 [ ] [ ] [ ] jeu. 6 [ ] [ ] [ ] ven. 7 [ ] [ ] [ ] sam. 8 [ ] [ ] [ ]Panorama mer. 12 [ ] [ ] [ ]Attention : abonné 4 spect. 1 seul choix jeu. 13 [ ] [ ] [ ] ven. 14 [ ] [ ] [ ]En piste lun. 17 [ ] [ ] [ ] mar. 18 [ ] [ ] [ ] mer. 19 [ ] [ ] [ ] jeu. 20 [ ] [ ] [ ]Les Audaces du clavecin français ven. 21 [ ] [ ] janvierLa Place Royale mar. 8 [ ] [ ] [ ] mer. 9 [ ] [ ] [ ] jeu. 10 [ ] [ ] [ ] ven. 11 [ ] [ ] [ ] sam. 12 [ ] [ ] [ ]Guantanamo mar. 15 [ ] [ ] [ ] mer. 16 [ ] [ ] [ ] jeu. 17 [ ] [ ] [ ] ven. 18 [ ] [ ] [ ]La Petite Marchande d’allumettes ven. 18 [ ] [ ]La Faculté mar. 22 [ ] [ ] [ ] mer. 23 [ ] [ ] [ ]Baron samedi sam. 26 [ ] [ ] févrierSwan Lake mar. 12 [ ] [ ] [ ]Attention : abonné 4 spect. 1 seul choix mer. 13 [ ] [ ] [ ]La Mort de Danton sam. 16 [ ] [ ]Intégrale Büchner : Woyzeck, 15:00 dim. 17 [ ] [ ] La Mort de Danton, Léonce et Léna Cédric Andrieux mer. 20 [ ] [ ] [ ] jeu. 21 [ ] [ ] [ ] ven. 22 [ ] [ ] [ ] marsLe Misanthrope 20:00 mer. 13 [ ] [ ] [ ] 20:00 jeu. 14 [ ] [ ] [ ] 20:00 ven. 15 [ ] [ ] [ ] 20:00 sam. 16 [ ] [ ] [ ]La Musique sans marteau mer. 20 [ ] [ ]Selected Songs jeu. 21 [ ] [ ] [ ] ven. 22 [ ] [ ] [ ]Les Criminels 20:00 mer. 27 [ ] [ ] [ ] 20:00 jeu. 28 [ ] [ ] [ ] avrilContractions mer. 3 [ ] [ ] [ ] jeu. 4 [ ] [ ] [ ] 19:30 ven. 5 [ ] [ ] [ ]Giselle 21:00 ven. 5 [ ] [ ] [ ]Attention : abonné 4 spect. 1 seul choix sam. 6 [ ] [ ] [ ]Tabac rouge ven. 12 [ ] [ ] [ ]Attention : abonné 4 spect. 1 seul choix sam. 13 [ ] [ ] [ ] 15:00 dim. 14 [ ] [ ] [ ]Sonate à Kreutzer mar. 16 [ ] [ ]Opera for Fools jeu. 18 [ ] [ ] maiUnivers… L’Afrique lun. 6 [ ] [ ] [ ] mar. 7 [ ] [ ] [ ]Hilum mar. 14 [ ] [ ] [ ] mer. 15 [ ] [ ] [ ] 19:30 jeu. 16 [ ] [ ] [ ] mar. 21 [ ] [ ] [ ] mer. 22 [ ] [ ] [ ] jeu. 23 [ ] [ ] [ ] ven. 24 [ ] [ ] [ ]Vertiges 21:00 jeu. 16 [ ] [ ]Retour sur le coissard balbutant jeu. 30 [ ] [ ] juinDopo la battaglia mar. 4 [ ] [ ] [ ] mer. 5 [ ] [ ] [ ]

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équipe de la comédie

Directeur Jean-Marc [email protected]

Cécile Breuil, secrétaire de [email protected]

—Administratrice Christiane Belot

[email protected] Huyghe, comptable principale

et Clotilde Rivière, [email protected]

—Secrétaire générale, Camille Maistre

[email protected] Illy, responsable de l’information

[email protected]éline Gaubert, chargée des relations avec les médias

[email protected] Canezin, chargée des relations publiques

[email protected]

Accueil téléphonique et secrétaire de communication Isabelle [email protected]Équipe de la billetterieJuliette Beltramo, responsable et Djanina [email protected]—Directeur technique Julien [email protected] Roy, régisseur géné[email protected]édéric Fanget, régisseur plateauPascal Jovin, régisseur plateau—Pendant la saison, la Comédie est accompagnée, pour la technique et l’entretien, par le personnel municipal de la maison de la culture, que nous tenons à remercier, ainsi que les nombreux intermittents du spectacle auxquels nous faisons appel tout au long de la saison et l’équipe des vacataires de la ville de Clermont-Ferrand, qui nous aide à vous accueillir les soirs de spectacle.

création visuelle et dessinsAntoine+Manuel

assistés de Erwan Coutellierantoinetmanuel.com

composé en ITC Galliard et en Bro Black

textesDaniel Conrod

impressionBLG Toul, juin 2012

Papier : UPM Star H 60g

pour leur soutien, nous tenons À remercier

la Caisse d’Épargne Auvergne et Limousinles hôtels Kyriad Centre, Kyriad Prestige, océania

et la Maison internationale universitairela Fédération viticole du Puy-de-Dôme

Manganelli, ingénierie audiovisuelle, événementiel, location, vente

n° licence diffuseur : 146287n° Siret : 413 893 140 000 17

code APE: 9001 z

la comédie de clermont-ferrand www.lacomediedeclermont.comdirection Jean-Marc Grangiermaison de la culturerue Abbé-de-l’Épée63000 Clermont-Ferrandbilletterie : [email protected], information, réservationdu mardi au vendredide 12:30 à 18:30administration ouverte du lundi au vendredide 9:30 à 12:30 et de 14:00 à 18:00t : [email protected] : 0473.170.196

équipe

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