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RAPPORT ANNUEL 20 15 L’ESSENTIEL DE LA CNIEG

RAPPORT ANNUEL 2015 - cnieg.fr · 1. Les chiffres clés de la CNIEG Branche professionnelle des industries électriques et gazières et CNIEG : • 158 entreprises au 31 décembre

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RAPPORTANNUEL

2015L’ESSENTIEL DE LA CNIEG

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L’ambition de la CNIEG : être ungestionnaire deretraite de référence.

Être une caisse en ligne résume bien notre objectif en matière de

relation avec nos différents publics.

‘‘ ‘‘‘‘ ‘‘

I.Mots du président et du directeur

Benoit Prince, président du conseil d’administration de la CNIEG

CNIEG • RAPPORT ANNUEL 2015

Robert Cosson, directeur de la CNIEG

epuis juillet 2015, j’ai l’honneur de présider le Conseil d’Administration de la CNIEG. Je tiens à rendre hommage à Robert LELOUP à qui je succède. Il a présidé le Conseil d’Administration

de 2008 à 2010, puis de 2013 à 2015, avec rigueur, écoute et détermination pour développer la performance et l’efficience de la CNIEG.

Au début de l’année, la nouvelle Convention d’Objectif et de Gestion 2015 2018 de la CNIEG a été signée avec l’État. Cette nouvelle COG est l’aboutissement du travail important d’analyse d’options stratégiques par le Conseil d’Administration autour de l’ambition que la CNIEG doit être un gestionnaire de retraite de référence.

Pour atteindre cette ambition, la CNIEG doit achever sa transformation en une caisse en ligne capable d’accompagner individuellement les salariés et les pensionnés dans leurs démarches. La demande de retraite en ligne a été opérationnelle dès le début 2015. Dans les prochaines années, je souhaite que la CNIEG continue à déployer de nouveaux services en ligne tout en restant attentive aux populations non internautes.

Le Conseil d’Administration a également intégré dans la COG 2015 2018 les objectifs contenus dans la loi du 20 janvier 2014 garantissant l’avenir et la justice du système de retraites. Ces objectifs de coordination, de simplification et de mutualisation visent à améliorer les relations entre les régimes de retraite et à faciliter les démarches des usagers. La CNIEG se doit d’apporter sa contribution à l’efficacité du service public de la Sécurité Sociale.

Si l’année 2015 a été calme en termes d’évolution législative, elle a été marquée par les négociations interprofessionnelles destinées à assurer la pérennité des régimes complémentaires ARRCO et AGIRC. Celles-ci ont abouti le 30 octobre 2015 à la signature d’un accord par les partenaires sociaux gestionnaires de ces organismes.

Avec des dispositions applicables dès le 1er janvier 2016 mais aussi avec des modifications profondes des régimes ARRCO et AGIRC

à compter du 1er janvier 2019, cet accord interprofessionnel a et aura des conséquences pour notre régime et notamment dans son financement dans le cadre de l’adossement.Assurer la pérennité des régimes de retraite complémentaires ARRCO et AGIRC, c’est aussi assurer la pérennité, de notre régime spécial et de la CNIEG. Le Conseil d’Administration, est et restera vigilant sur l’impact de cet accord sur notre régime notamment par l’action des administrateurs au sein de son Comité d’Audit. En plus du Comité d’Audit, quatre autres commissions, respectant toujours le principe du paritarisme, complètent l’organisation du Conseil d’Administration. Je remercie tous les Présidents de commissions et tous les acteurs qui les composent pour leur investissement et leur travail de qualité. En 2015, nous avons célébré les 70 ans de la Sécurité Sociale. Comme le rappelait Simone Veil en 2005, « L’histoire de notre protection sociale est faite de constructions successives, de la volonté d’hommes et de femmes de construire ensemble cette solidarité que nous avons reçue en héritage. » Notre régime spécial, c’est notre héritage commun. Je suis certain, qu’ensemble, le personnel de la CNIEG avec toute l’équipe de direction, les administrateurs représentant les salariés et les administrateurs représentant les employeurs, nous affronterons sereinement les défis qui nous attendent et continuerons à construire l’avenir de la CNIEG au service des pensionnés, des salariés et des entreprises.

année 2015 est la première année de notre plan stratégique à 4 ans ; dans ce plan, la CNIEG a fait le choix d’une ambition forte : être une caisse de retraite de référence, dans sa relation avec

les retraités, assurés et employeurs, dans la performance de son mode de fonctionnement et dans sa participation aux chantiers inter régimes initiés par la Sécurité sociale ; pour cela nous avons déployé en interne plusieurs grands projets avec comme premier objectif la mise en service d’un portail fin 2016.

• Être une caisse en ligne résume bien notre objectif en matière de relation avec nos différents publics ; nous offrons à nos pensionnés des services via le courriel et les SMS à chaque échéance et nous mettons à disposition des assurés un simulateur très complet.

• Maintenant nous allons plus loin avec la demande de retraite en ligne ; au-delà, nous développons une gamme de services en ligne adaptés à la diversité des besoins et souhaitons en faciliter l’accès grâce à un portail.

• Nous complétons notre offre avec le service personnalisé : depuis la personne qui à l’accueil téléphonique guide l’internaute dans sa maîtrise des outils informatiques jusqu’à l’agent qui prend en charge des situations difficiles suite à handicap, décès d’un ouvrant droit ou tout simplement dossier un peu trop complexe.

• Enfin il nous faut savoir anticiper au mieux et communiquer aux intéressés, les informations voire les conseils dont ils peuvent avoir besoin pour comprendre une réglementation de plus en plus complexe et prendre les meilleures décisions possibles.

En 2015 les efforts consentis par les équipes de la CNIEG ont été importants et ils commencent à porter leurs fruits ; les attentes sont fortes : le succès immédiat de la demande de retraite en ligne en est l’exemple le plus marquant ; aujourd’hui 98% des demandes se font en ligne ; beaucoup reste à faire, c’est vrai, mais je suis optimiste : nous réussirons.

D L’

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127 614 pensionnés de droit direct

29 278 femmes & 98 336 hommes.

II.La caisse en chiffre

CNIEG • RAPPORT ANNUEL 2015

1. Les chiffres clés de la CNIEGBranche professionnelle des industries électriques et gazières et CNIEG :

• 158 entreprises au 31 décembre 2015• 190 salariés statutaires (effectif de la CNIEG) au 31/12/2015

2. Les données démographiques1. Effectifs de droit direct

EFFECTIFS PAR ÂGE ET SEXE (DROIT DIRECT - AU 1ER JANVIER 2016)

L’âge moyen est de

69,8 ans.

« Pour les femmes, l’âge moyen est de 70,3 ans contre 69,7 ans pour les hommes. »

Hommes Femmes

Flux de prestations servies par la CNIEG en 2015 :

4.667 milliards d’euros de prestations servies en 2015 dont :• 4 506 millions d’euros pour le risque vieillesse• 44 millions d’euros pour le risque invalidité• 63 millions d’euros pour le risque accidents du travail et maladies professionnelles

Les affiliés et les pensionnés en chiffre (au 31/12/2015) :

Le rapport démographique (droit direct) est de 1.15 actif pour 1 retraité.

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5 988 départs en retraite

1 199 femmes4 789 hommes

39 957 pensionnés de droits dérivés

38 330 femmes1 627 hommes

145 607 cotisants

CNIEG • RAPPORT ANNUEL 2015

EFFECTIFS PAR COLLÈGE EN %

EFFECTIFS PAR ÂGE ET SEXE AU 1ER JANVIER 2016

EFFECTIFS PAR ÂGE ET SEXE (AU 31 DÉCEMBRE 2015)

L’âge moyen est de

57,7 ans.

L’âge moyen est de

79,4 ans.

28%de femmes

« Pour les femmes, l’âge moyen de départ en retraite est de 58,5 ans contre 57,5 ans pour les hommes. »

« Pour les femmes, l’âge moyen est de 79,5 ans contre 75,9 ans pour les hommes. »

Exécution

Cadre

Maîtrise

II.La caisse en chiffre

EFFECTIFS PAR TRANCHE D’ÂGE (DROIT DIRECT - EN 2015)

2. Effectifs de départs en retraite

3. Effectifs de droits dérivé

4. Effectifs de cotisants

55-59 ans

60 ans

+ de 60 ans

- de 50 ans

50 - 54 ans

55 ans

Hommes

Hommes

Femmes

Femmes

12%

1 874

33%

661

54%

772

124 36

2 521

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CNIEG • RAPPORT ANNUEL 2015

II.La caisse en chiffre

RAPPORT DÉMOGRAPHIQUE (DEPUIS 1975 - AU 1ER JUILLET DE L’ANNÉE)

EFFECTIFS STATUTAIRES PAR ENTREPRISE(AU 31 DÉCEMBRE 2015) EN %

5. Rapport démographique 6. Effectifs statutaires par entreprise

Rapport démographique droits directs

Rapport démographique droits directs et droits dérivés

• Pour les données antérieures à 2005 : données de la compensation inter-régimes, c’est à dire hors cotisants des DOM.

• A partir de 2005 : données résultant des DADS, y compris les cotisants DOM.

Le rapport démographique droits directs et dérivés correspond à l’ensemble des cotisants rapporté à l’ensemble des pensionnés de droits directs et, comptés pour moitié, les pensionnés de droits dérivés.

ATTENTION

EDF S.A

GRT gaz

ERDF

GrDF

ENGIE

RTE

Autres*47%

26%

8%6%

8%2%

4%

* Répartition des agents mixtes entre EDF S.A, ERDF et ENGIE, GrDF estimée à partir des données du système d’information CNIEG.

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III. Les faits marquants 2015

CNIEG • RAPPORT ANNUEL 2015

1. COG 2015-2018La convention d’objectifs et de gestion.

En tant qu’organisme de sécurité sociale, la CNIEG conclut tous les quatre ans avec l’Etat une convention d’objectifs et de gestion » (COG) qui précise les objectifs et les moyens attribués à la Caisse. Début 2015, la troisième COG de la CNIEG portant sur la période 2015

à 2018 a été signée. Elle décrit la stratégie de la caisse pour les années

à venir dans un contexte d’évolution majeure dans laquelle l’émergence

des nouvelles technologies numériques permet une gestion de la relation

clientèle avec les affiliés et les pensionnés et un traitement de leur dossier

plus performants.

 

La CNIEG, résolument inscrite depuis plusieurs années dans une démarche

« clients » exigeante, a pour objectif désormais de devenir une véritable

caisse en ligne au service de son ambition réitérée d’être un gestionnaire

de retraite de référence.

Pour y parvenir, la CNIEG se fixe trois orientations majeures d’ici 2018 :

• Achever sa transformation en une caisse en ligne qui sait accompagner

individuellement les affiliés et les pensionnés dans leur démarche ;

• Continuer à démontrer au quotidien la performance opérationnelle du

régime spécial ;

• Participer au développement des synergies inter-régimes pour contribuer

en tant qu’OSS à l’excellence du service public de la sécurité sociale.

 

Ces orientations se déclinent en huit fiches actions et une vingtaine

d’indicateurs.

Le bilan de la première année de la COG se révèle positif avec plus de 90% des résultats qui sont en ligne avec

les objectifs et le constat que l’essentiel des actions concourant aux succès de la COG a été lancé.

« La CNIEG a pour objectif désormais de devenir une véritable caisse en ligne au service de son ambition »

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CNIEG • RAPPORT ANNUEL 2015

III.Les faits marquants 2015

2. La relation clientèle1. La demande de retraite en 2015 3. Les enquêtes 2015

2. La dématérialisation

La demande de retraite en ligne : un service phareLa demande de retraite en ligne a intégré en 2014 trois nouvelles évolutions et une amélioration globale de l’ergonomie utilisateur. L’année 2015 a permis de conforter l’utilisation de service. La généralisation de la stratégie de réception des demandes de retraite

par voie dématérialisée a été déployée mi 2015 en s’appuyant sur une

information large des assurés. Dès décembre 2015, plus de 97% du flux

des affiliés effectuaient leur demande de retraite en ligne.

Régulièrement interrogés via une enquête mensuelle, les utilisateurs du service témoignent de :

• la facilité à contrôler les éléments du dossier, à joindre les pièces,

à le compléter ;

• la simplicité du déroulement du dossier ;

• l’intérêt de l’accusé de réception en PDF ;

• la rapidité de la procédure ;

• l’accessibilité du service.

A titre d’illustration, 57% des utilisateurs de la demande de retraite en ligne déclarent avoir effectué cette démarche en 5 à 10 mn.

2015 a été marquée par des évolutions fortes de pratiques en termes de dématérialisation et d’approche client :  • définition d’une stratégie globale de communication dématérialisée

(vecteurs, outils, priorités)• action volontariste de promotion des services existants.

Bien qu’engagée sur la voie d’une dématérialisation forte, qui conduira à substituer progressivement tous les envois papier par des courriels, la CNIEG porte une attention particulière aux publics fragiles ou non internautes. C’est pourquoi, elle a décidé de renforcer la dimension personnalisée de la relation à travers un dispositif pro-actif d’entretiens ciblés.

Les publications institutionnelles sont désormais produites uniquement en format numérique (rapport annuel, annuaire statistiques).

La campagne de communication pour la promotion du nouveau portail de la caisse, qui sera mis en service fin 2016, sera un nouveau moment fort du déploiement de la stratégie de dématérialisation de la CNIEG. Enfin, le dispositif d’enquêtes va également s’adapter pour tenir compte en temps réel de l’utilisation de la gamme de services proposés.

BAROMÈTRE AFFILIÉS : UNE SATISFACTION EN HAUSSE POUR 2015Du 10 au 19 septembre 2015, 607 affiliés ont répondu à l’enquête de satisfaction annuelle de la CNIEG. Au total, 98 % d’entre eux se déclarent satisfaits de l’ensemble des services de la CNIEG (dont 55,8% de très satisfaits), ce qui constitue une hausse de 1,6 % comparativement aux résultats 2014 et de 4% par rapport à 2013. Leur perception du site Internet est particulièrement positive : 98,8 % des affiliés l’ont consulté et 95% d’entre eux connaissent au moins 1 service. Parmi ces derniers, 97,3% sont satisfaits du simulateur. La demande de retraite en ligne semble répondre aux attentes des affiliés : un bond de plus de 30% a été enregistré cette année et les derniers mois de l’année permettent d’envisager un taux d’utilisation du service voisin de 98 % pour 2016. L’enquête pointe les principaux axes de progrès de la caisse : temps d’attente à l’accueil téléphonique, besoin de personnalisation dans le traitement des mails, ergonomie de l’espace informatif. Ces orientations

guideront les évolutions du site pour 2016.

LES PENSIONNÉS SATISFAITS DU SITE INTERNET DE LA CNIEGDans le cadre du baromètre de satisfaction 2015, 604 pensionnés – ayant été en contact avec la CNIEG du 18 mai au 30 septembre – ont été interrogés. 97,4% se disent satisfaits des différents services de la caisse (-1,2% par rapport à 2014). Les résultats révèlent un réel intérêt pour le site Internet de la caisse. En effet, ils sont 93 % à en être satisfaits, (-2,5 % par rapport à l’année passée). Près de 60% des personnes sondées sont intéressées par la prise de rendez-vous en ligne. 8 pensionnés sur

10 se disent prêts à recevoir toutes les informations de la CNIEG par mail. Ils souhaiteraient également la mise en place d’un service dédié

aux démarches en cas de décès.

UN TAUX DE SATISFACTION DES EMPLOYEURS QUI RESTE À UN BON NIVEAUDu 9 au 26 juin 2015, 428 correspondants et employeurs ont répondu à l’enquête annuelle de la CNIEG dédiée à cette cible. Le niveau de satisfaction globale se maintient à un très bon niveau avec un taux de 96,5 %. La perception des e-services, celle du site internet et le traitement des demandes via le téléphone dépassent les 95,5% de satisfaits.Quelques progrès sont attendus dans le traitement des courriels, le service de prise en charge des correspondants employeurs, la mise à jour des données carrière. Enfin, des problèmes récurrents de connexion

restent à résoudre.

LES ATTENTES DU GRAND ÂGESuite aux préconisations de l’audit IGAS de préparation de la COG 2015-2018, la CNIEG a réalisé pour la première fois, une enquête auprès des pensionnés âgés de plus de 75 ans ou de leurs représentants.L’enquête téléphonique a été conduite du 7 au 17 décembre auprès de 324 personnes. ¾ des répondants étaient pensionnés, ¼ leurs représentants. 99,2% sont satisfaits des services de la caisse. Plus des 2/3 utilisent le site internet ; ils n’ont que peu de contacts avec la caisse. Certains sont encore réticents quant à l’usage d’internet et expriment un besoin de réassurance.

4. Le médiateur

L’activité du médiateur en 2015 s’est inscrite dans la continuité de l’année précédente avec 115 demandes de médiation. 2/3 des demandes émanent des affiliés ; 1/3 des pensionnés.

Si le périmètre des sollicitations est très large, 3 motifs principaux de saisine émergent cependant en 2015 :

• l’application du droit dans le cadre de la demande de retraite ;• la gestion des indus ;• les conditions de départ des salariés en situation de handicap.

Si les deux premiers motifs étaient déjà présents en 2014, l’axe fort de travail du médiateur en 2015, a porté sur l’analyse et le traitement des difficultés rencontrées par les personnes handicapées dans la gestion de leur départ en retraite au titre des dispositions spécifiques concernant le handicap. Grâce aux rencontres régulières avec ses homologues des autres régimes, le médiateur a ainsi proposé à la CNIEG de faire évoluer le processus de gestion des départs en retraite au titre du handicap, en s’inspirant de celui mis en œuvre depuis 2014 par la CNAV et son médiateur. Jusqu’en 2014, le départ en retraite au titre du handicap n’était possible qu’à partir du moment où l’affilié fournissait à la CNIEG les justificatifs de reconnaissance de ses périodes de handicap tout au long de sa carrière professionnelle.

Or en raison de la complexité des démarches de reconnaissance de la situation de salarié handicapé, la CNIEG était confrontée à des périodes d’interruption de justificatifs, rendant impossible le départ de l’affilié.

Saisi à plusieurs reprises au cours de l’année 2015 de dossiers difficiles à gérer sur le plan réglementaire, le médiateur a proposé de faire évoluer cette démarche en associant le SGMC à la gestion du dossier :

• examen par le SGMC de toute situation de handicap congénital,reconnu par un taux d’invalidité supérieure à 50%, et présentant des périodes de handicap en amont et en aval d’une interruption ;

• détermination par le SGMC de la date de survenance du handicap et attestation, si tel est bien le cas, de sa continuité tout au long de la vie professionnelle.

2 dossiers ont ainsi été instruits selon ces modalités en 2015 et ont permis aux affiliés, grâce à la confirmation de l’antériorité du handicap, de pouvoir partir en retraite dans le cadre de ces dispositions spécifiques.Par ailleurs, l’implication du médiateur de la CNIEG dans les réseaux de solidarité s’est traduite par :

• la proposition de l’association Entraide Handicap Energie Environnement de faire siéger le médiateur de la CNIEG en qualité de personnalité qualifiée dans son conseil d’administration.

• un rapprochement du médiateur des réseaux d’assistantes sociales des IEG qui accompagnent notamment les populations sensibles au moment du départ en retraite ; plusieurs dossiers lui ont été ainsi transmis et gérés avec les services de la CNIEG.

• la proposition du médiateur d’inviter les assistantes sociales aux Réunions d’information Affiliés organisées par la CNIEG afin de parfaire leur connaissance du processus de liquidation de la retraite.

L’année 2015 a permis de conforter l’utilisation du service en ligne ‘‘ ‘‘

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III.Les faits marquants 2015

CNIEG • RAPPORT ANNUEL 2015

3. Système d’information1. SI client et projet e-sirius

2. Les synergies et la mutualisation inter-régimes contribuent à l’excellence du service public de la sécurité sociale

L’année 2015 est marquée par le démarrage opérationnel du SDSI 2015-2018.

L’année 2015 a été marquée par une forte augmentation de la contribution de la CNIEG aux projets inter-régimes pilotés par le GIP Union Retraite* (Projet Portail Inter-régimes, Projet RGCU, …) et le GIP Modernisation des Déclarations Sociales auquel la CNIEG a adhéré en 2015 (Projet DSN). Ces projets visent à rendre plus simple et plus compréhensible le système de retraites pour l’ensemble des Français et ce, quels que soient leurs régimes d’affiliation.

Ce SDSI structure les projets et les travaux SI afin de répondre aux objectifs stratégiques de notre Caisse et finalise la refondation de son système d’information. Il se décline en :

3 orientations :• Orientation n°1 : Une caisse en ligne

• Orientation n°2 : Performance et Sécurité

• Orientation n°3 : Synergies Inter-régimes

6 projets :• Projet inter régimes Déclaration Sociale Nominative (DSN)

• Projet inter régimes Répertoire de Gestion des Carrières Unique (RGCU)

• Projet inter régimes Estimation en ligne avec variantes (EVA)

• Projet de construction du nouveau Portail Clients et Partenaires (Portail)

• Projet de rénovation de la liquidation et la simulation des droits (LSD)

• Projet de rénovation de la gestion des prestations.

Support primordial de la stratégie de la CNIEG, la refondation de son SI (programme e-SIRIUS) rentre avec la COG 2015-2018 dans sa dernière phase.

La période précédant 2015 a permis de sécuriser les processus les plus sensibles, processus financiers, recouvrement des cotisations et paiement

des pensions et de développer l’ensemble des processus transverses.

S’appuyant sur le calendrier et les ressources négociés dans le cadre de cette nouvelle COG, la CNIEG s’attaque en 2015 aux trois importants et derniers projets qui finalisent la rénovation de son SI et qui permettront

aussi d’abandonner fin 2018 son ancien système (GIPSI).

Les travaux engagés dans le cadre du programme e-SIRIUS dépassent clairement la simple reprise des éléments de l’ancien système d’information. En effet, ils sont aussi l’occasion fondamentale de se réinterroger sur les processus métiers, de se recentrer encore plus sur la relation client et sur la capacité à générer de la performance interne.Enfin, ils prennent en compte de manière prioritaire les éléments structurants issus des projets inter-régimes (RGCU, DSN, Union Retraite …) pour anticiper et faciliter en cible une intégration fluide entre les SI locaux et nationaux.

Ainsi trois grands chantiers sont lancés en 2015 dans le cadre du programme e-SIRIUS.

Le premier objectif, en phase de réalisation depuis le début 2015, concerne le projet «LSD (Liquidation et Simulation de Droits)» qui

s’inscrit dans la continuité du programme de rénovation du système

d’information (SI) Métier, après les mises en service de décembre 2014 et

début 2015 sur le Pilotage d’activités et l’éditique.

Ce projet est incontournable pour continuer à traiter les spécificités du Régime des IEG notamment pour ce qui concerne les droits liés à la pénibilité et à la famille, la gestion de l’adossement aux Régimes de Droit Commun pour le financement du Régime des IEG, et ce dans une

perspective de «Branchement» au RGCU.

Le 2e projet, « Portail », a pour objectif la refonte du site Web. Les mots d’ordre sont clarté, simplicité et sécurité pour nos clients. Les travaux en cours portent notamment sur la conception d’un nouveau portail qui doit garantir l’accessibilité à tous les publics (affiliés, pensionnés, jeunes ou moins jeunes, en situation de handicap…) et à tous les usages (PC, tablette, smartphone). Afin de s’assurer de la bonne adéquation des évolutions avec les attentes réelles de nos clients, la nouvelle charte graphique et les principes de navigation ont été testés positivement début novembre 2015,

auprès d’un échantillon représentatif de clients de la CNIEG.

Le dernier chantier concerne le projet Prestations-Récupérations qui en septembre 2015, est rentré en phase d’étude. Ce projet, qui achèvera la rénovation du SI Métier, permettra de repenser les processus autour de l’attribution et la gestion des prestations ainsi que des récupérations dans un objectif de simplification et de performance. Avec cette dernière étape, la caisse se dote d’un outil optimisé permettant de travailler comme de communiquer avec des technologies actuelles et de

maximiser son interaction avec ses clients.

Les trois projets LSD, Portail et Prestations-Récupérations sont pilotés en cohérence pour s’assurer de la bonne allocation des ressources internes et externes et garantir le respect des échéances. Ceci a d’ailleurs induit de modifier légèrement la cible 2016, pour opter sur une Mise en Service commune des projets LSD et Portail avant fin 2016.

GIP Union Retraite (extrait du site du GIP UR) :« Créée par la loi de réforme des retraites du 20 janvier 2014, l’Union Retraite réunit les organismes de retraite obligatoire (de base et complémentaire) au sein d’un nouveau groupement d’intérêt public (GIP). L’Union Retraite poursuit la mise en œuvre du « droit à l’information des assurés sur leur retraite future» prévu par les lois de 2003 et 2010, assuré jusqu’alors par le GIP Info Retraite ».

L’ambition des régimes de retraite est de profiter des bénéfices du rapprochement de leur système d’information. La COG 2015-2018 de la CNIEG doit permettre d’installer les premières briques fondatrices avec la mise en place de réseau d’échanges de connaissance entre les caisses, notamment au niveau technique (architecture, base de données, urbanisme, outils,…). Dans cette logique de mutualisation progressive, l’interopérabilité des solutions est une première étape clé.

Ainsi, la CNIEG a mis en production en 2015, une interconnexion avec les autres régimes pour permettre de répondre aux demandes d’Estimation en ligne avec variantes.Les importants travaux menés en 2015 par les collaboratrices et collaborateurs de la CNIEG ont permis :

• d’intégrer dans les projets de refonte du SI qui seront mis en service en 2016 (Portail CNIEG et LSD – cf. supra), les orientations des projets Portail inter-régimes et RGCU (alignement des modèles de données

et préparation de la migration).

• de clarifier et confirmer les grands jalons stratégiques à venir :

recevoir les DSN des entreprises de la branche des IEG à partir du 1er janvier 2017 ;

alimenter les données élémentaires de carrière IEG dans le RGCU à partir du SI carrière de la CNIEG (RGCU vision 2) et rendre disponible son module de valorisation des durées d’assurance en 2019 ;

mettre en service une deuxième version de l’Estimation en ligne avec variantes lorsque la CNIEG sera raccordée au RGCU.

Ces projets devraient représenter sur la période 2015-2018 (hors activités

d’exploitation et de maintien en conditions opérationnelles) plus de

140 000 heures de travail.

3. Quelques chiffres :

En 2015 :• Budget de fonctionnement du SI = 4,4M€• Programme de refonte du SI Métier e-SIRIUS

Budget d’investissement = 1,6M€Charges globales = 21 hommes.an valorisées à environ

35 000 heures

Programme de refonte du SI Métier depuis le lancement :

• Budget d’investissement = 7,3M€• Charge = 81 hommes.ans valorisées à environ 135 000 heures

(de 2011 à 2015)

L’année 2015 est marquée par le démarrage opérationnel du SDSI 2015 – 2018.

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III.Les faits marquants 2015

CNIEG • RAPPORT ANNUEL 2015

3. Approfondir les échanges et le dialogue social

4. Ressources humaines1. Couverture de la compétence collective par un corps social vivant

5. La qualité CNIEG

6. La réglementation2. Accroître le bien-être au travail

L’objectif prioritaire est, sur la période 2015-2018, de garantir l’adéquation permanente et progressive des compétences individuelles et collectives aux enjeux et défis de demain.

A ce titre, la cartographie des compétences clés a été réactualisée après consultation des services supports et opérationnels. Par ailleurs, la couverture de la compétence collective s’est

également traduite en 2015 par la réalisation de 8 recrutements sur les métiers stratégiques de la refonte du système d’information et de la gestion de la relation clientèle. Enfin, le Plan de Formation a également contribué à cet objectif avec un volume de 7.086 heures, soit 37 heures/salarié. La première étape d’une action majeure de formation d’accompagnement au changement a notamment été menée auprès de 55 % des salariés de la caisse en 2015, la cible étant de former la totalité des salariés d’ici le 31 décembre 2016.

Début 2015, la CNIEG a été nominée avec trois autres entreprises pour le Prix France Qualité Performance parmi un panel de plusieurs dizaines de candidatures.

C’est un beau succès pour la caisse qui traduit la qualité de ses travaux, l’implication de ses équipes et l’amélioration permanente de ses services. Le résultat est encourageant pour l’avenir et témoigne de la performance de sa démarche de

management selon le modèle d’excellence EFQM.

Par ailleurs, l’action phare de cette année 2015 est une campagne de sensibilisation au plus près des équipes autour du RADAR, outil d’alignement stratégique du modèle EFQM. Sa généralisation va permettre d’impliquer, de façon encore plus intense, l’ensemble des collaborateurs au déploiement quotidien dans leurs activités de cette démarche d’excellence.

LA RÉFORME DES RETRAITES

” 2015 : La réforme du capital décès du régime des IEG”

Après une année placée sous le signe de la réforme avec l’adoption de la loi “garantissant l’avenir et la justice du système de retraites”, l’année 2015 s’inscrit en continuité avec la poursuite de la parution des textes d’application de la loi n°2014-20 du 20 janvier 2014. Elle voit aussi se préciser la mise en place de la Déclaration Sociale Nominative (DSN) et est marquée par la réforme du capital décès servi par le régime des IEG.

Les temps forts de l’année 2015 :

SIMPLIFICATION DES DÉCLARATIONS SOCIALES DES EMPLOYEURS (ORDONNANCE N° 2015-682 DU 18 JUIN 2015).

• Application à compter d’une date fixée par décret pour les régimes spéciaux, le cas échéant en distinguant plusieurs échéances selon la nature des données de la DSN, et au plus tard le 1er janvier 2020. Les pensions de vieillesse ont été augmentées de 0,1% au 1er octobre 2015 (après un gel des pensions depuis avril 2013).

CAPITAL DÉCÈS (ART. 72 LFSS 2015 – DÉCRET N°2015-1536 DU 25 NOVEMBRE 2015).

• Versement du montant forfaitaire mentionnée à l’art. D. 361-1 du code de la sécurité sociale en cas de décès d’un agent en activité ;

• Versement d’un montant égal à 3 mois de pension, dans la limite d’un plafond, en cas de décès d’un agent en inactivité.

Mutualisation des pensions de retraite ayant un faible montant pour les assurés polypensionnés (art. 44 Loi n° 2014-40 – décret n° 2015-1872 du 30 décembre 2015).

Lorsque les droits à pension d’un assuré polypensionné, établis dans un régime d’assurance vieillesse de base légalement obligatoire, sont inférieurs à 200 euros bruts annuels (montant revalorisé chaque année), il y a :

• Possibilité pour le régime auprès duquel l’assuré justifie de la plus longue durée d’assurance d’assurer, pour le compte du 1er régime, le versement de la pension due ;

• Nécessité de conclure une convention de gestion entre les régimes concernés.

Afin de soutenir et favoriser l’implication des salariés, l’accompagnement des parcours professionnels à l’interne comme à l’externe reste une priorité. Les souhaits exprimés dans un premier temps à travers les entretiens annuels et, dans un deuxième temps, lors des entretiens professionnels sont systématiquement examinés.

Un baromètre social, enquête Internet anonyme permettant de mesurer la qualité de vie au travail, a été réalisé en novembre. Le taux de satisfaction, 80,2 %, répond aux exigences de la COG. Un plan pluriannuel de prévention des risques a également été mis au point et se traduit par un engagement à réaliser sur 5 ans un programme d’actions de prévention et de sensibilisation sur des thèmes divers (troubles musculo-squelettiques, les addictions, la conduite automobile, etc…). Les actions prévues en 2015 ont pour la plupart été réalisées. Le suivi de ce plan est réalisé à chaque CHSCT. Enfin, la CNIEG a de nouveau amélioré l’ergonomie de son espace de travail d’interface clientèle en associant les agents aux choix d’aménagement.

Un accord d’entreprise instituant l’attribution de titres restaurant aux salariés de la CNIEG a été signé en 2015. Ce dernier atteste de la qualité du dialogue social et de la volonté commune des organisations syndicales représentatives et de la direction d’aboutir à la mise en œuvre d’un dispositif nouveau pour les salariés de la caisse.

Une réunion d’information du personnel a été co-organisée par le pôle Ressources Humaines et les organisations syndicales afin de sensibiliser les salariés au rôle des différentes institutions représentatives et de l’intérêt de la qualité du dialogue social. Les représentants du personnel sont par ailleurs informés au fil de l’eau de l’avancement des actions identifiées par la COG 2015/2018 et des données sociales majeures, ces dernières étant mises à leur disposition sur la BDES (banque de données économiques et sociales).2015/2018.

Un souci du bien-être et de l’efficacité a guidé les actions 2015

2015 : la réforme du capital décès du régime des IEG

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‘‘

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III.Les faits marquants 2015

CNIEG • RAPPORT ANNUEL 2015

7. Perspectives 20161. L’avenir de la CNIEG

IV. Les essentiels

Un calendrier ambitieux pour 2016‘‘ ‘‘

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IV.Les essentiels

CNIEG • RAPPORT ANNUEL 2015

1. La caisse1. Les missions

2. L’organisation des services

3. Le conseil d’administration

La CNIEG est un organisme de Sécurité sociale de droit privé qui assure, sous la tutelle de l’État, la gestion du régime spécial d’assurance vieillesse, invalidité, décès, accidents du travail et maladies professionnelles des Industries Électriques et Gazières.

A ce titre :

• Elle suit la carrière des affiliés au régime de retraite des IEG, depuis leur embauche (affiliation) jusqu’à la liquidation de leur pension.

• Elle liquide et verse les pensions dues aux ouvrants droits et les pensions de réversion, les avantages familiaux des pensionnés, prévus par le statut du personnel des IEG.

• Elle évalue les engagements de retraite des entreprises de

la branche professionnelle et en suit la couverture financière.

• Elle veille à l’équilibre financier du régime et recouvre les recettes destinées au financement des prestations qu’elle sert : cotisations sociales, contribution tarifaire d’acheminement (CTA), contributions des employeurs, flux financiers avec les régimes de droit commun (la CNAVTS, l’AGIRC et l’ARRCO). Elle gère l’adossement à ces régimes dans le cadre des conventions financières conclues avec eux les 4 et 7 Février 2005.

UN COMITÉ DE DIRECTION COMPOSÉ DE 10 MEMBRES (AU 1ER JANVIER 2016)

• Robert COSSON, directeur

• Jean-Louis ROMENGAS, agent comptable

• Cécile DOUYERE-CORALLO, directeur adjoint

• Bernard NAU-FEVRE, adjoint au directeur en charge de la

supervision du système d’information

• Erwan ABIVEN, chef du département système d’information

• Marc BOURGEOIS, chef du département gestion et relation

clientèle

• Marie-Dominique DRILLET, chef de département délégué du

département gestion et relation clientèle

• Déborah LIBEAU, chef de département délégué du

département gestion et relation clientèle

• Patrice POUPELIN, fondé de pouvoir à l’agence comptable

• Hervé DUCHAIGNE chef du département secrétariat général

RÔLE ET FONCTIONNEMENT DU CONSEIL

Le conseil a pour missions de :• Déterminer les orientations stratégiques de la Caisse,• Contrôler l’activité,• Approuver les comptes,• Adopter le budget de gestion administrative, le schéma

directeur informatique et la Convention d’Objectifs et de Gestion (COG) dont le Président du conseil est cosignataire avec le Directeur et les ministères de tutelle.

LES MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION (AU 10 MARS 2016)

Président : Benoît PRINCE (CFDT)

Vice-président : Patrick BONNEAU (UNEmlG)

LES MEMBRES TITULAIRES

La direction de la CNIEG s’appuie sur :

Le conseil d’administration est une instance paritaire qui se compose d’un nombre égal de représentants employeurs et de représentants salariés.

5 fédérations syndicales disposent chacune de deux sièges (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO). Pour les employeurs, les sièges sont répartis entre deux groupements : l’UFE (Union Française de l’Electricité) avec 7 sièges, et l’UNEmIG (Union Nationale des Employeurs de l’Industrie Gazière) avec 3 sièges.

Un conseil d’administration paritaire efficace pour la gestion d’un système spécifique de protection sociale‘‘ ‘‘

EMPLOYEURS

EMPLOYEURS

Elisabeth BANGRATZ

Patrick BONNEAU

Christophe CHAUVET

Stéphanie GILARDIN

Jean-Marc LEFEUVRE

Catherine MUNDUBELTZ

Nathalie MERAI

Jean-Luc VIEILLERIBIERE

Eric WEBER

Laure PHILIPPON

Sylvain BADINIER

Juliette CRINDAL

Valérie DUPONT

Séverine GIRAUD

Claire JOURDAIN

André MORAS

Catherine OLIVEAU

Olga GERARD

Marc ROMANINI

Jean-Chistophe RUBINSTEIN

Véronique BESSON

Didier BOULAY CLAVERIE

Jean-Louis CELLEROSI

Catherine GUICHARDAN

Michel DE SADELEER

Gilles GOURON

Jean-Pierre MAGNON

Bernard MAINGON

Benoit PRINCE

Francis RAILLOT

Jean-Luc AZNAR

Yolande BAUDIN

Yvon CHERAIKI

Pascal COTTIN

Isabelle GUGLIELMACCI

Jean-Luc ELOIRE

Joannick GIBE

Christine PROUST

Bernadette TEPENIER

-

SALARIÉS

SALARIÉS

LES MEMBRES SUPPLÉANTS

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IV.Les essentiels

CNIEG • RAPPORT ANNUEL 2015

4. Le régime

En application de la loi du 8 avril 1946, le personnel actif ou retraité de la branche des IEG relève d’un système spécifique de protection sociale.

Il s’agit d’un “régime spécial” de Sécurité sociale, légal et obligatoire (article L. 711-1 du code de la Sécurité sociale).

Il est géré :• par la CAMIEG pour l’assurance maladie,• par des organismes spécifiques pour l’action sociale (CCAS,

etc.),• par les employeurs pour les arrêts de travail,• par la CNIEG pour les risques vieillesse, accidents du travail,

maladies professionnelles, invalidité et décès.

2. Les données financières1. Le bilan actif

Pour consulter en détail, les données financières 2015 de la CNIEG : télécharger l’intégralité des comptes de l’exercice 2015 depuis notre site internet www.cnieg.fr

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IV.Les essentiels

CNIEG • RAPPORT ANNUEL 2015

2. Le bilan passif 3. Le compte de résultat charges

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IV.Les essentiels

CNIEG • RAPPORT ANNUEL 2015

4 Le compte de résultat produits

GLOSSAIRE

RÉGIMES DE RETRAITE DE DROIT COMMUNRégime général, régimes complémentaires de l’ARRCO et de l’AGIRC.

DROITS SPÉCIFIQUES PASSÉSDroits relatifs aux retraites liquidées au 31 décembre 2004, ainsi qu’aux pensions de réversion qui s’y rapporteront et aux périodes validées à cette date par les agents en activité, qui ne sont pas financièrement couverts par les régimes de droit commun dans le cadre de l’adossement.

DROITS SPÉCIFIQUES FUTURSDroits relatifs aux périodes validées à partir du 1er janvier 2005 et financièrement non couverts par les régimes de droit commun dans le cadre de l’adossement.

ACTIVITÉS RÉGULÉESLes activités de transport et de distribution d’électricité ou de gaz naturel.

ACTIVITÉS NON RÉGULÉES OU CONCURRENTIELLESAutres activités que les activités “régulées”, comme la production ou la commercialisation.

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IV.Les essentiels

CNIEG • RAPPORT ANNUEL 2015

AnnexeLes engagements du régime de retraite des industries électriques et gazièresJuin 2016 – Conseil d’administration de la CNIEG

INTRODUCTION :

La CNIEG gère le régime spécial des industries électriques et gazières. A ce titre, il lui appartient en vertu des dispositions de l’article L 711-1-1 du code de la sécurité sociale de fournir annuellement au Parlement une évaluation prospective de ses engagements de retraite. L’article L.711-1-1 du CSS dispose en effet qu’ « à compter de l’année 2009, les régimes spéciaux de sécurité sociale mentionnés à l’article L.711-1 et comptant plus de 20 000 cotisants transmettent au Parlement une évaluation prospective de leurs engagements de retraite et de leurs équilibres financiers, sur trente ans minimum. Ils publient ces informations en annexe de leur rapport annuel et procèdent à leur actualisation à intervalles réguliers ». Il est par ailleurs rappelé qu’en matière d’évaluation des engagements de retraite, la CNIEG est également tenue « de donner, chaque année, aux entreprises de la branche les informations dont elle dispose et qui sont nécessaires à l’évaluation de leurs engagements comptables ». Cette mission prévue par les dispositions du 7° du I de l’article 1er du décret n°2004-1354 du 10 décembre 2004 consiste à valoriser les engagements sociaux des entreprises de la branche et les communiquer à chacune d’entre-elles.

a) Cadre de référence de l’évaluation L 711-1-1

Champ d’évaluationLe champ d’évaluation retenu correspond aux charges de pensions des agents statutaires des industries électriques et gazières, à l’exclusion des recettes et charges annexes liées à la gestion du régime (transferts de compensations inter régimes, charges de fonctionnement, …). MéthodologieIl n’existe pas de normes comptables spécifiques en matière d’évaluation des engagements de retraite des régimes spéciaux. Cependant, les principales entreprises de la branche des IEG sont soumises aux normes comptables internationales. Ce référentiel comptable, mis en place par l’International Accounting Standard Board (IASB) et adopté depuis 2003 par la communauté européenne dans différents règlements, a pour objectif de fournir aux investisseurs financiers une information comptable leur permettant de se forger une opinion sur la « juste valeur » des entreprises. Pour y parvenir, de multiples normes ont été mises en place depuis plusieurs années, qui évoluent encore actuellement pour plusieurs d’entre elles.

Les avantages au personnel font l’objet de deux normes :• la norme IFRS 2 qui porte sur les avantages dont le montant

dépend de la valeur de l’action• la norme IAS 19 qui englobe tous les autres types d’avantages

C’est cette norme IAS 19 qu’utilise la CNIEG depuis sa création pour la détermination des engagements de retraite. Elle indique comment identifier, valoriser et comptabiliser les avantages sociaux accordés aux salariés d’une entreprise (et à ses ex-salariés le cas échéant). Au même titre que les autres normes émises par l’IASB, elle est applicable depuis le 1er janvier 2005 à titre obligatoire pour les sociétés cotées et celles qui font appel à l’épargne.

Remarques :• toutes les entreprises des IEG ne sont pas soumises aux

normes IFRS• les normes comptables françaises recommandent également

de provisionner les avantages au personnel, reprenant en grande partie le texte de la norme IAS 19 (méthode préférentielle dont l’application est vivement recommandée)

La méthode d’évaluation préconisée par la norme IAS 19 est la méthode des unités de crédit projetées permettant d’estimer les avantages du personnel et en particulier les avantages de retraites. Elle consiste à évaluer, à législation constante, la valeur actualisée des pensions acquises qui seront versées aux retraités et aux actifs présents à la date de l’évaluation. Selon cette méthode les engagements de retraite correspondent à la contre-valeur en capital des droits validés au titre des périodes passées par les agents actifs et inactifs présents à la date d’évaluation. Le calcul des engagements ne concerne que les personnes présentes à la date de référence (les recrutements futurs n’interviennent pas dans le calcul). De même les annuités qui seront engrangées après cette date par les agents actifs concernés ne sont pas prises en compte, l’engagement étant cependant calculé sur la base du salaire estimé de fin de carrière. Il convient par ailleurs de noter que pour l’évaluation des engagements de retraite des charges de pension des fonctionnaires titulaires et des militaires, l’Etat utilise la même méthode que celle préconisée par la norme IAS 19 (cf. supra : méthode des unités de crédit projetées). Toutefois l’analyse présentée en annexe du Compte général de l’Etat, est désormais enrichie d’une évaluation du besoin de financement futur actualisée du régime des fonctionnaires civils de l’État et des militaires. L’approche retenue est, sur ce point, différente de la norme IAS 19 puisqu’elle consiste à appréhender les besoins de financements futurs, en « système et population ouverts » c’est à dire :

• sur l’ensemble de la population des actifs et retraités présents et à venir

• et en tenant compte d’une projection de la masse des prestations et des cotisations à venir sur le long terme

S’agissant du régime spécial des Industries Electriques et Gazières il est indispensable d’assurer la cohérence des informations financières relatives aux engagements de retraite dans la mesure où les évaluations effectuées par la CNIEG :

• trouvent leur fondement dans les obligations s’imposant, selon les normes IAS 19, à certaines des entreprises de la Banche

• et ont des conséquences directes sur leur valorisation sur les marchés financiers

C’est pourquoi la CNIEG retient exclusivement le référentiel des normes comptables qui s’appliquent aux principales entreprises de la branche professionnelles des IEG (IAS 19) pour l’évaluation des engagements du régime dans le cadre de son obligation d’information au parlement.

Hypothèses de l’évaluation au 31/12/2015Les calculs et projections sont réalisés via le modèle POLARIS de la CNIEG, à partir des données individuelles de gestion (trimestres effectués dans les autres régimes, données de carrière depuis l’entrée dans les IEG, situation familiale, retraites versées, …) enregistrées dans le système d’information de la CNIEG pour les agents retraités, actifs, invalides et démissionnaires avec droit à pension. Dans POLARIS, sont modélisées les principales règles de gestion du régime des IEG et des régimes de droit commun (régime général, ARRCO et AGIRC) au titre de l’adossement financier du régime spécial.

L’évaluation des engagements de retraite repose, non seulement, sur les données de carrières enregistrées dans le système d’information de la CNIEG, mais également, sur un corps d’hypothèses dont les principales composantes sont détaillées ci-dessous :

• Date d’évaluation : 31/12/2015

• Tables de mortalité : tables INSEE 2007 avec coefficients d’abattement par classes d’âges (coefficients calculés par comparaison des décès prévus par cette table aux décès observés de 2007 à 2011 dans la population IEG). Cette table a été utilisée pour les projections COR 2012

• Inflation : les projections sont réalisées en euros constants

• Loi de salaires : les lois sont basées sur les augmentations

de rémunérations principales nettes d’inflation observées sur les exercices 2010 à 2012 et les échanges avec les principaux employeurs

• Loi de rémunération variable : permettant de déterminer la base de calcul des droits aux régimes de droit commun (CNAV, ARRCO / AGIRC) est basée sur les observations (2010/2012) par collège à l’embauche, sexe et âge

• Différence d’âge entre les conjoints : l’hypothèse d’une différence d’âge entre les conjoints est de 3 ans

• Turnover : cette hypothèse dont l’impact est relativement limité est basée sur des taux de sortie des IEG par âge (le taux maximum est de l’ordre de -0,4 % vers l’âge de 25 ans)

• Age de liquidation aux IEG : la modélisation des départs en retraite dans les IEG repose sur une hypothèse de liquidation au plus tôt, à la date d’annulation de la décote

• Age de liquidation dans les régimes de droit commun :il s’agit de l’âge d’atteinte du taux plein

• Age de début de carrière : déduit à partir des données de carrière déclarées dans le système d’information de la CNIEG

• Taux d’actualisation : La norme IAS 19 recommande que le taux d’actualisation retenu soit le reflet des taux d’émission des obligations de 1ère catégorie, du secteur privé en euros, pour des durées équivalentes à la duration des engagements évalués. L’évaluation est communiquée à un taux moyen représentatif des taux retenus par les entreprises de la branche (2,25 % avec une inflation sous-jacente de 1,75 %). Cette évaluation est complétée par une évaluation à un taux constant d’une année sur l’autre de 4 % (avec une inflation sous-jacente de 2 %) pour faciliter la comparaison des engagements d’une évaluation à une autre

• Taux de revalorisation des pensions : La revalorisation des pensions liquidées est supposée indexée sur l’inflation (0 % en réel), hormis le gel des pensions ARRCO/AGIRC en 2015 (conformément à l’accord de mars 2013)

• Convention de versement et durée de service des retraites : les retraites sont versées mensuellement à terme à échoir et de façon viagère

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IV.Les essentiels

CNIEG • RAPPORT ANNUEL 2015

b) Valorisation de l’évaluation L 711-1-1 au 31/12/2015

VALORISATION DES ENGAGEMENTS DE RETRAITE(au 31/12/2015, en millions d’euros)

N.B : La norme IAS 19 recommande que le taux d’actualisation retenu soit le reflet des taux d’émissions des obligations de 1ere catégorie, du secteur privé en euros, pour des durées équivalentes à la duration des engagements évolués.

Sur la base des hypothèses retenues dans ce rapport et au taux d’actualisation de 2,5 %, l’engagement total du régime s’établit donc à 155 399 millions d’euros repartis à 38 % sur les droits spécifiques et à 62 % sur les droits adossés.

En millions d’euros

Taux d’actualisation nominaly compris un taux d’inflation long terme de

2,50 %1,75 %

95 938 76 818

59 461 48 591

155 399 125 409

4,00 %2,00 %

Total régime des IEG (en Meur)

Droits adossés

Droits spécifiques

Engagement au 01/01/2015 (à 2,25 %) 162 117

3 679

3 634

- 4 497

217

- 7 751

- 341

- 7410

- 2 000

155 399Total régime des IEG (en Meur)

Actualisation

Droits acquis

Prestations payées par la CNIEG

Impact lié à des mesures réglementaires intervenues en 2014

Ecarts actuariels liés aux changements d’hypothèses

– lois de départs en retraite

– lois de départs en retraite

Ecarts actuariels autres

Analyse de la variation des engagements entre 2014 et 2015

Le tableau suivant donne l’évolution des engagements entre 2014 et 2015 avec un taux d’actualisation de de 2,25 % à l’ouverture et 2,5 % à la clôture, avec :

• Actualisation : il s’agit de l’effet de « désactualisation » qui consiste, d’une année sur l’autre, à tenir compte d’une année d’actualisation en moins.

• Droits acquis : représente l’accroissement « naturel » des engagements (nouveaux droits acquis) au cours de l’exercice suivant la date d’évaluation, accroissement dû au fait que les actifs ont réalisé une année de service en plus.

• Prestations payées par la CNIEG : ces pensions figuraient dans le calcul des engagements évalués au 31 décembre 2014 mais ne sont plus à prendre en compte.

• Impact lié à des mesures réglementaires intervenues en 2015 : la seule évolution réglementaire porte sur l’accord ARRCO AGIRC signé en 2015. Cet accord conduit à une hausse des engagements supportés par les entreprises de 1,35 Mrds d’euros (+4,9%) soit 1,14 Mrds d’euros en

raison d’un transfert des droits adossés aux régimes complémentaires vers les droits spécifiques et 217 millions d’euros au titre des engagements relatifs aux préretraités (au sens de l’adossement). Ainsi, si la structure du financement des engagements évolue significativement, le solde global des engagements du régime présente une variation plus faible de 217 millions d’euros.

• Ecarts actuariels liés aux changements d’hypothèses : variation de l’engagement lié au changement d’hypothèses suivantes :

- Taux d’actualisation : 2,25 % en 2014 et 2,5 % en 2015

- Loi de départs en retraite : arrêt de l’utilisation de la date prévisionnelle de départs en retraite (cette date n’est plus demandée depuis l’arrêt de la préliquidation) et prise en compte d’un surplus de départs en 2016.

• Ecarts actuariels autres : il s’agit d’écarts d’expérience liés à la non vérification des hypothèses entre 2014 et 2015 principalement expliqués par une inflation 2015 inférieure à l’hypothèse d’inflation à long terme.

Projection des engagements de retraite

Cette évaluation repose sur une projection en groupe ouvert avec estimation des droits acquis par l’ensemble des agents au 31 décembre de chaque année (c’est à dire des engagements à la fin de chacune des années de la projection). L’horizon de projection est identique à celui retenu dans le cadre des travaux du COR en 2012.

Le scénario d’effectif retenu est celui utilisé en 2004 pour le calcul de la soulte CNAV (i.e. : stabilité des effectifs). L’accord ARRCO AGIRC du 30 octobre 2015 a pour impact, à horizon 2060 :

• une baisse des engagements déconsolidés au titre de l’adossement de 2,20 Mrd€ (-1,9%)

• une hausse des engagements supportés par les entreprises de 2,42Mrd€ (+10,3%)

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RAPPORT ANNUEL

2015