RAPPORT D’ACTIVITÉS 2014 - Musée de la Grande Guerre ...€¦ · 01 60 32 14 18 // Ouvert tous les jours sauf le mardi LE MOT DU PRÉSIDENT MUSÉE DE LA GRANDE GUERRE DU PAYS

R A P P O R TD’ACTIVITÉS

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Crédits photos : ©Musée de la Grande Guerre – Pays de Meaux sauf couverture et p.44 ©HGiansilyp.38 : ©Abacapress // 3ème de couv : créations DDB

Conception graphique : Agence Point de Fuite

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Le Musée de la Grande Guerre, c’est un pari un peu fou qui a commencé par une rencontre avec un homme extraordinaire, un grand français à la culture encyclopédique qui nous a permis de rassembler une collection exceptionnelle : Jean-Pierre Verney. Fin 2014, soit trois ans après l’ouverture du Musée, ce sont déjà plus de 400 000 visiteurs qui s’y sont rendus pour effectuer un voyage historique.

En cette année du Centenaire qui lance quatre années de riche commémoration, les visi-teurs sont venus nombreux du monde entier et de toutes les générations. Ils ont grande-ment profité de la diversité des parcours, activités et animations proposés. Car au Musée de la Grande Guerre, il y en a pour tous les goûts et tous les âges, et l’équipe du musée est particulièrement attentive à ce que chacun trouve ce qui lui correspond.

Au-delà des événements spécifiques proposés pour commémorer le Centenaire, le Musée déploie des activités particulièrement attractives et tournées vers la jeunesse, avec notam-ment le développement d’un espace pédagogique sur le web ou encore la préparation d’une application Serious Game.

Je suis très fier du succès rencontré par ce lieu culturel et touristique phare de notre ter-ritoire. En totale osmose avec l’histoire des lieux, le Musée rayonne sur tout le territoire assurant une large transmission de la mémoire de la Grande Guerre à nos enfants.

Jean-François CopéPrésident de la Communauté d’Agglomération du Pays de Meaux

Riche d’une collection unique en Europe sur 14/18, le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux, qui a ouvert ses portes le 11 novembre 2011, présente sur 3 000 m², une scé-nographie attractive et innovante illustrant les grandes mutations et les bouleversements qui ont découlé de la Première Guerre mondiale. Musée d’histoire et de société, il montre comment de 1914 à 1918, le monde a basculé du XIXe au XXe siècle à travers notamment les progrès de la médecine, l’évolution des communications, l’importance de l’industrialisa-tion, les transformations des équipements ou encore le rôle primordial des femmes durant le conflit…Avec une collection unique en Europe de plus de 50 000 pièces et documents, le parcours de visite aborde, à hauteur d’homme, toutes les thématiques de la Grande Guerre. Grâce aux sons, aux images d’archives, aux objets à toucher ou aux manipulations, la visite est une véritable expérience immersive qui fait du visiteur un acteur de sa découverte pour mieux comprendre le terrible quotidien des hommes et des femmes mais aussi les enjeux et les conséquences de cette Première Guerre mondiale.Avec un parcours dédié aux enfants, un audioguide et une programmation culturelle riche et variée dont la résidence avec l’Ensemble musical Calliopée, c’est toute la famille qui peut, cent ans après, s’approprier cette histoire fondatrice de notre monde contemporain.

Musée de la Grande Guerre du Pays de Meauxrue Lazare Ponticelli – 77100 Meauxà 50 kms de Parisà 25 minutes par la Gare de l’Est en Transilien01 60 32 14 18 // Ouvert tous les jours sauf le mardi

LE MOT DU PRÉSIDENT

MUSÉE DE LA GRANDE GUERRE DU PAYS DE MEAUXUN MUSÉE D’HISTOIRE ET DE SOCIÉTÉ

RAPPORT D’ACTIVITÉS // 2014 3

1 VIE DES COLLECTIONS PAGE 4

2 DÉVELOPPEMENT DES PUBLICS PAGE 12

3 PROGRAMMATION CULTURELLE PAGE 16

4 RAYONNEMENT DU MUSÉE PAGE 22

5 SÛRETÉ ET SÉCURITÉ PAGE 28

6 BUDGET PAGE 32

7 PARTENAIRES DU MUSÉE PAGE 38

8 ÉQUIPE DU MUSÉE PAGE 42

SOMMAIRE

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une partie de l’équipe du musée à l’œuvre pour le récolement

VIE DES COLLECTIONS 5

VIE DES COLLECTIONS1

La politique volontariste de conservation s’appuie sur une ex-pertise interne qui se renforce chaque année et sur la pré-sence de deux restauratrices externes (Arts Graphiques et Textiles) plusieurs jours par mois dans le cadre de marchés publics.

« Musée de France », le musée de la Grande Guerre a pour mission d’assurer la conservation de ses collections pour les générations futures ; c’est pourquoi il restaure en perma-nence une partie des objets et œuvres de sa collection. En 2014, ce travail de restauration a essentiellement porté sur les opérations suivantes :

Restauration et traitement des collections d’arts graphiques : - Restauration et encadrement des documents et œuvres 2D dont la présentation était prévue dans l’exposition temporaire Join Now! L’entrée en guerre de l’Empire britan-nique - Désencadrement d’œuvres pour la réalisation de constats d’état et reconditionnement aux normes (plus de 100 œuvres traitées) - Montage et encadrement pour l’exposition Charley’s war : une représentation anglaise de la Grande Guerre

Restauration et traitement des collections textiles : - Reprise de structures de 21 mannequins de la vi-trine « Marne 1918 » - Restauration des textiles dont la présentation était prévue dans l’exposition temporaire Join Now! L’entrée en guerre de l’Empire britannique (plus de 10 pièces textiles trai-tées) - Traitement des collections de drapeaux et em-blèmes (constats d’état et nouveaux conditionnements)

Conservation et restauration des collections1.1

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Parallèlement aux opérations de res-tauration des collections, un grand chantier de réaménagement des ré-serves a été lancé au printemps 2014. L’objectif était d’optimiser l’espace existant et les conditions de conser-vation dans les espaces de stockage du musée qui menaçaient déjà d’être saturés.La solution retenue a été l’implanta-tion d’une mezzanine de 100m² per-mettant d’accroître de plus d’un tiers la surface de stockage de la réserve haute du musée. Son installation en novembre 2014 a nécessité le dépla-cement d’une partie des collections, le traitement de collections infestées découvertes à l’occasion et un travail de prévision de la répartition future des collections.

Le musée dispose depuis 2006 du logiciel Flora pour inventorier et gérer in-formatiquement ses collections. En 2014, un travail de fond a démarré sur la structuration de l’outil afin qu’il corresponde au mieux aux différents besoins de ses utilisateurs (agents du service de la conservation, agents du musée, stagiaires, personnel d’autres musées et institutions…). Les agents du service de la conservation ont bénéficié de plusieurs sessions de formation Flora par la société Ever-Team, indispensables pour exploiter toutes les possibilités du logiciel. Les autres agents du musée ont été formés en interne. Pour les aider, un manuel de consultation de Flora a été mis en ligne sur le serveur informatique.

Un travail de fond : la gestion informatisée des collections1.2

Plusieurs chartes de sai-sie ont été remises à jour, notamment pour les the-sauri des « Personnes », des « Domaines et Disci-plines », des « Matières et Techniques » ou encore pour les constats d’état, les restaurations ou les fiches « Photos ».

travaux de mise en placede la mezzanine dans la réserve


Plus de 800 nouvelles fiches « Biens » ont été créées, dont près de 600 pour renseigner les acquisitions depuis 2010. Les dépôts du musée ont également été rentrés dans Flora avec leur localisation dans le musée ainsi que les scans des conventions de dépôts. Cela représente 80 biens mis en dépôt par 19 institutions diffé-rentes. Plusieurs ouvrages ont été dépouillés pour renseigner tant les Biens (cartels, notices, expositions…) que la photothèque. 407 fiches biens disposent désormais d’une bibliographie.La photothèque a également été largement ali-mentée : plus de 2 000 fiches photos ont ainsi été créées (une fiche peut regrouper plusieurs photos notamment pour les lots). La gestion de la photothèque se veut plus fine : l’utilisation de la photographie dans un ouvrage est désormais renseignée, ainsi que les droits d’utilisation (libre de droits, droits réservés). Désormais, seules 918 fiches (soit 5% des fiches) ne possèdent pas de photographies.

La nouveauté de l’année 2014 a été l’utilisation de nouvelles fonctionnalités de Flora, notamment en ce qui concerne la présentation des expositions. Un parcours virtuel a ainsi été créé comportant, emplacement par emplacement, les objets des collections mais également les prêts faits à cette occasion (139 fiches). Les cartels des œuvres ont également été intégrés aux fiches d’inventaire.

Nouvelles fiches « Biens »

836 Fiches Biens au total

583 biens pour reprise inventaire 2010-2013

80 biens en dépôt avec convention de dépôt

139 biens pour emprunts Join Now

34 fiches biens pour collection d’étude (don Danzé)

Nouvelles fiches « photothèque »

2221 fiches Photos au total

158 fiches pour le photographe Didier Pazery

50 fiches pour le photographe Philippe Martin

10 fiches pour le photographe Bertrand Huet

198 fiches pour la campagne photographique d’Opixido

918 fiches sans photos (5% des fiches)

Bibliographie78 fiches Photothèque avec Bibliographie

407 Biens avec Bibliographie

BILAN 2014 CHIFFRÉ

exemple d’une plaque stéréoscopique inventoriée dans le logiciel Flora

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Le récolement décennal, opération obligatoire pour les Musées de France qui consiste à vérifier la présence d’un bien dans les collections, sa localisation, son état, son marquage et sa conformité avec l’inventaire, a pris une véritable ampleur tout au long de l’année 2014.Grâce à l’arrivée d’un agent spécialement attaché à cette mission, une forte augmentation du pourcentage des objets récolés a été observée, passant de 7% en 2013 à 20 % en 2014. Alors qu’il ne pouvait auparavant s’entreprendre que sur les jours de fermeture ou sur des moments latents du calendrier, le récolement est devenu aujourd’hui une mission du quotidien.À travers huit campagnes distinctes et réparties tout au long de l’année, 3 142 numéros d’inventaire ont été récolés soit 8 555 objets, un numéro d’inven-taire pouvant recouvrir plusieurs objets.La fermeture annuelle en janvier 2014 a permis de récoler des objets exposés dans le parcours permanent : les mannequins de la vitrine Marne 18 ou les collections de la salle Guerre nouvelle. D’autres salles (Corps et souffrance et Vie quotidienne dans les tranchées) ont été passées au crible le jour hebdo-madaire de fermeture. Mais le récolement concerne surtout la partie immer-gée de l’iceberg : les réserves. Les documents 2D, affiches, photographies, cartes postales et une partie des plaques de verre, ont été en partie récolés. Enfin, chaque objet prêté à d’autres institutions sortait du musée de la Grande Guerre marqué et récolé.

Le récolement, une mission devenue quotidienne1.3

grenades avant et après traitement et reconditionnement


Le musée poursuit sa politique d’acquisition afin de renouveler l’intérêt du public, porter un autre regard scientifique ou historique sur la période ou répondre à des probléma-tiques de conservation ou de rotation des collections. Les acquisitions se répartissent entre celles qui ont été faîtes à titre onéreux et celles qui l’ont été à titre gratuit. La prin-cipale orientation de la politique d’acquisi-tion vise à enrichir les collections selon la programmation d’expositions temporaires à venir.En 2014, les acquisitions ont concerné plus d’une centaine d’objets, d’œuvres et de do-cuments auprès de particuliers, de galeries ou en ventes aux enchères : uniformes de fantassins allemand et français qui ont été présentés dans le cadre de l’exposition Join Now!, une très rare baguette de chef de mu-sique en prévision de l’exposition 2015 ou un mortier utilisé pour l’instruction pour l’ex-position sur l’artillerie prévue en 2016.

L’année 2014 fut marquée par les cérémonies du Centenaire, mais également par l’engouement des Français à honorer la mémoire des combattants de la Grande Guerre. À cette fin, un grand nombre d’entre eux, 232 exactement, s’est rapproché du musée afin de proposer les souvenirs de leurs aïeux, ce qui représente un total de 3 890 objets, documents ou lots donnés au musée.

Un bâchi de marin du submersible Curie, nous fut envoyé depuis l’Italie où ce dernier avait été perdu lorsque le navire fut mis hors de combat par la marine austro-hongroise après une audacieuse attaque du français dans la rade de Pola en mer Adria-tique le 20 décembre 1914. Cette coif-fure, conservée depuis dans la famille Celo, a mis un siècle quasiment jour pour jour après ces évènements pour regagner la France.

Une politique dynamique d’enrichissementdes collections

Un exemple de don :un bâchi de marin

1.4

baguette de chefde musique allemand

10

L’année 2014 a vu le service de la conservation concentrer son travail de re-cherches et d’études autour des objets et œuvres de la collection en lien avec la préparation de l’exposition temporaire Join Now ! L’entrée en guerre de l’empire britannique : des ensembles documentaires, des archives comme les collec-tions reliées des quotidiens Times ou du Journal, ou encore les collections d’in-signes des unités britanniques (cap badges et titles) ont également été étudiées et valorisées par une présentation en fac-similés ou en originaux dans le par-cours de visite de l’exposition.D’autres objets et œuvres des collections ont également été étudiés et docu-mentés : les lithographies et sculptures de l’artiste Alphonse Grebel dans le cadre d’un article pour le Mag N° 5 de la Société des Amis du Musée, les carnets du musicien-brancardier André Caron ont été dépouillés et retranscrits pour anticiper les recherches autour de l’exposition de l’année 2015…

Signe de dynamisme et preuve de la notoriété et de la reconnaissance des collections, les sollicitations ont été nombreuses en cette première année du Centenaire, ce qui explique l’augmentation consi-dérable du nombre de prêts.En 2014, le musée a prêté 449 objets et documents à 33 institutions dont 4 musées allemands. Cela a permis de travailler avec des institutions natio-nales (Archives nationales, Bibliothèque nationale de France, Domaine de Compiègne), de continuer les partenariats scientifiques initiés depuis plu-sieurs années et d’élargir le réseau aussi bien au-près des musées de beaux-arts (MBA de Rouen, MBA de Reims, Musées de Belfort), des musées d’histoire (Musée d’histoire de Marseille) que des musées territoriaux généralistes (Musée d’Auvers-sur-Oise, Musée de Soissons, Musée municipal d’Orbec…).

L’année a été marquée également par la forma-lisation des procédures liées aux mouvements d’œuvres en créant ou en améliorant les docu-ments indispensables à ces opérations : la fiche de prêt a notamment été revue afin d’optimiser le suivi de l’état de conservation des collections prêtées.

Les prêts de collections en 2014

Études des collections

Valorisation et diffusion des collections

1.5

1.6

départ d’un prêt


En 2014, le centre de documentation a accueilli 12 chercheurs dans le cadre de leurs travaux et répondu à 342 demandes de recherches documentaires ou iconographiques. La généalogie, l’histoire des unités militaires ou l’histoire locale sont les principaux axes de recherches du public de la bibliothèque.339 ouvrages contemporains et anciens acquis au cours de l’année ont en-richi les fonds du centre de documentation et viennent compléter les théma-tiques liées au conflit.

De nouveaux accrochages dans le parcours permanent

Valorisation numérique des collections

La période de fermeture annuelle en janvier a été l’occasion d’un remaniement partiel de la salle Guerre nouvelle. Les vitrines présen-tant les projectiles d’artillerie ont été entière-ment repensées et réaménagées. De nouvelles pièces sont maintenant présentées comme des écorchés (obus en coupe) et des cartels ont été installés.Une pièce exceptionnelle est aujourd’hui pré-sentée : un volet de dérive de queue du Spad S-XVI N°12184, appareil de reconnaissance bi-place, qui a été soclé dans la partie dédiée à l’aviation. Enfin, des photographies rajoutées à l’arrière-plan de certaines vitrines présentent et illustrent dans leur contexte certaines thé-matiques ou objets tels que les cervelières, les chars ou encore le camouflage.

En parallèle des opérations de récolement et d’étude de ses collections, le musée mène une importante campagne de photographie et de numérisation. Ce sont près de 4 000 fichiers numériques qui ont été créés. Cartes postales, plaques de verre, correspondances… ont été ajoutés aux fonds déjà disponibles et ces docu-ments, ainsi préservés, peuvent être facilement diffusés.Ce travail permet d’alimenter l’inventaire informatisé, de proposer des photo-graphies pour les éditions du musée et de répondre aux sollicitations éditoriales externes.

Le centre de documentation1.7

volet de dérive de queue du Spad S-XVI N°12184

12

les médiateurs culturels du musée accueillent et guident les différents publics

DÉVELOPPEMENT DES PUBLICS 13

DÉVELOPPEMENTDES PUBLICS

2

Fréquentation annuelle 2014 : 133 000 visiteursCe chiffre représente une hausse de 40% par rapport à 2013. Cette fréquentation exceptionnelle correspond à la première année de commémoration du Centenaire de la Grande Guerre.Soit une fréquentation cumulée globale de 373 000 visiteurs depuis l’ouverture (le 11 novembre 2011).

Répartition par type de public : - 491 groupes adultes soit plus de 16 000 personnes = 13% de la fréquentation totale (contre 10% en 2013) et +64% en valeur absolue par rapport à 2013. - 1 240 groupes scolaires soit environ 35 000 sco-laires = 28% de la fréquentation totale (stable en proportion par rapport à 2013) et +35% en valeur absolue par rapport à 2013.

Provenance géographique des visiteurs : - Visiteurs étrangersIls représentent, en 2014, 5% du total des visiteurs.Comme en 2012 et 2013, les premiers visiteurs étrangers restent les Britanniques, suivis des Américains, puis des Belges, des Allemands et des Néerlandais. - Visiteurs françaisParmi les visiteurs français, on trouve 70% de franciliens (dont 31% de Seine et Marnais, 8% de Parisiens).

En 2014, la Communauté d’Agglomération du Pays de Meaux a représenté 8 700 visiteurs (dont 82% de Meldois), soit 7% du total des visiteurs du musée.

Chiffres clés2.1

une médiatrice en situation de web visite au sein du musée

14

En 2014, l’effet Centenaire s’est véritablement fait ressentir au niveau des demandes de réser-vations scolaires.En effet, dès l’ouverture de celles-ci, les plan-nings se sont très vite remplis (dès la 1ère se-maine de septembre, tous les créneaux de vi-sites guidées et ateliers étaient réservés pour l’année scolaire entière).Ceci est en partie dû aux pré-réservations qui ont été reçues et enregistrées avant les dates d’ouverture « officielle », mais également, au souhait des enseignants de venir en cette année anniversaire (de nombreuses classes ayant un projet « Centenaire »).Un quota de classes, sur le même créneau, a été instauré. Ceci a eu pour conséquences un nombre de refus en nette progression par rap-port aux années précédentes (environ 90 éta-blissements refusés).Des établissements de l’étranger sont venus plus nombreux cette année (Maroc, États-Unis, Chili, Suisse…) et les élèves français sont venus de plus loin (Haute-Garonne, Nord-Pas-de-Ca-lais, Finistère, Meurthe-et-Moselle, Alpes-Mari-time).Objectifs 2015 : après l’effervescence commé-morative de 2014, il est probable qu’une diminu-tion du nombre de demandes se fasse ressentir. Ceci permettra de contenter les enseignants qui avaient été déçus de ne pouvoir réserver cette année.

La volonté d’être un lieu accessible à tous s’est accrue en 2014 avec l’inauguration d’un projet ambitieux : la malle multi-sensorielle. Sa mise en service a été accueillie avec enthousiasme par les publics en situation de handicap mais aussi du champ social ou d’élèves en difficulté.Dans la continuité de ce souhait d’ouverture, le musée a élaboré un plan d’actions sur cinq ans en faveur du handicap. Ce document s’avère indispensable : il contribue à mieux anticiper et organi-ser les moyens humains, matériels et financiers. Ainsi, dès 2014, l’équipe a commencé à travailler sur les projets 2015 en direction du public mal et non entendant : visites guidées en LSF par une association locale à l’occasion des journées Tourisme et Handicap, partenariat avec l’Institut National des Jeunes Sourds de Paris dans le cadre de l’exposition temporaire de 2015 et acquisition de boucles magnétiques. Le planning de formation de l’intervenante sourde, de novembre 2014 à mars 2015, a conduit à la réalisation de fiches techniques et historiques et à l’organisation de temps de rencontre.Entre finalisation de projets et préparation des années à venir, 2014 s’avère être un temps fort installant l’accessibilité au cœur des pré-occupations des services du Musée de la Grande Guerre.

Le public scolaire

Les publics handicapés

Actions ciblées par type de public2.2

des visites guidées thématiques sont proposées dès le niveau de primaire

la malle multi-sensorielle

DÉVELOPPEMENT DES PUBLICS 15

Les publics éloignés : les webvisites

Les publics dits « empêchés » : la Grande Guerre, de case en case et de planche en planche

2014 a vu naître un projet de médiation inno-vant placé sous le signe des nouvelles techno-logies. Grâce au mécénat d’Orange France, la médiation, dite « hors les murs », s’est concré-tisée à travers le développement de visites en direct et à distance via le web. En utilisant des tablettes tactiles et un smartphone, le média-teur fait découvrir le musée et ses collections à des publics distants.Ces visites interactives innovantes, appelées « webvisites » ou visites guidées à distance, ont été développées tout au long de l’année, tant sur les aspects techniques que pédago-giques. Des établissements scolaires de la ré-gion parisienne, de province et des États-Unis ont participé aux différents tests. Ce travail a permis d’affiner les conditions nécessaires au bon fonctionnement de cette nouvelle forme de médiation. Plus globalement, ce projet permet d’inscrire le musée dans le XXIe siècle grâce aux nouvelles technologies pour rendre ses collections accessibles au plus grand nombre.

En parfaite adéquation avec sa politique d’ou-verture à tous les publics, le musée a conclu un partenariat avec le centre pénitentiaire de Meaux-Chauconin-Neufmontiers avant même son ouverture en 2011. Ce partenariat a per-mis à plusieurs actions de voir le jour chaque année, parmi lesquelles celle de 2014 qui revêt un intérêt particulier. À l’aide de la malle multi- sensorielle, un médiateur a fait découvrir à un groupe de détenus, volontaires, la Première Guerre mondiale. Les objets d’époque pré-sentés aux membres du groupe ont permis à chacun de s’investir personnellement dans le sujet, en faisant appel aux émotions. En totale synergie avec un auteur de bande dessinée, Berthet One, issu lui aussi du monde carcéral, la médiation a mené 8 interventions en prison autour de la scénarisation et du dessin pour que chaque détenu crée sa propre planche de bande dessinée. Ces planches ont été par la suite exposées dans les salles principales du musée durant plusieurs semaines. L’inaugu-ration de cette mini exposition s’est déroulée en présence d’élus, du personnel du musée et de la prison, du SPI77 et… des détenus eux-mêmes avec leurs familles, qui pour l’occasion ont eu une autorisation de sortie exceptionnelle afin de concrétiser ce projet artistique. Les dé-marches s’inscrivent ainsi dans un projet plus global de réinsertion des détenus.

visite à distance des collections du musée

par écrans interposés

exemple d’une planche de BD réalisée par un

détenu

16

actions culturelles dans et hors les murs

PROGRAMMATION CULTURELLE 17

PROGRAMMATION CULTURELLE

3

Join Now! L’entrée en guerre de l’Empire britan-nique (28 juin - 31 décembre)À l’occasion de cette première exposition des années du Centenaire, le musée a souhaité mettre en avant le rôle des troupes britanniques pendant les premiers mois du conflit. Après une introduction rappelant la situation du Royaume-Uni avant-guerre (démographie, économie, empire colonial…) ainsi que les liens avec la France à travers l’Entente cordiale, l’exposition montre pourquoi et comment le Royaume-Uni va entrer en guerre dès le mois d’août 1914.Elle se concentre sur la manière dont ce pays a fait appel au volontariat et a préparé ses troupes qui ont embarqué au port de Southampton pour traverser la Manche, puis pour débar-quer dans les ports de Rouen, Le Havre et Boulogne afin de gagner la frontière franco-belge.Les premiers combats en Belgique dès la fin août avec de nombreuses pertes, la retraite face à l’armée allemande, puis l’épisode de la bataille de la Marne (rencontre entre Joffre et French à Vaux-le-Pénil, la bataille des deux Morins, Lizy-sur-Ourcq, la Ferté-sous-Jouarre…) montrent comment les forces britanniques ont combattu aux côtés de leurs alliés belges et français. L’épisode de la course à la mer à l’automne 1914 avec les batailles d’Ypres et de l’Yzer mènent l’exposition à son terme pour s’achever par les trêves de Noël.La conclusion dresse le bilan de l’année 1914 pour les Bri-tanniques et ouvre sur leur rôle, et celui du Commonwealth, durant les années de guerre à venir.À l’occasion, le musée a présenté des collections sorties des réserves (uniformes, affiches, archives…). L’Imperial War Mu-seum, le National maritime Museum, tous deux à Londres, In Flandersfields Museum à Ypres et le Musée royal de l’armée et d’histoire militaire de Bruxelles en Belgique, l’Historial de Péronne ou encore le fort de Seclin (59) sont les musées par-tenaires par le prêt d’objets et documents.

Les expositions temporaires3.1

18

L’exposition a accueilli plus de 22 000 visiteurs.

Elle a été l’occasion pour le musée de coéditer avec Snoeck son second catalogue d’exposition. Comportant de nombreuses contributions de spécialistes et d’historiens français et britan-niques, le catalogue dresse un état des lieux de la situation de l’Empire britannique en 1914 et de son engagement aux côtés de la France et de la Russie. Il est proposé en version française et en version anglaise.

Charley’s war, une représentationanglaise de la Grande Guerre(16 octobre – 31 décembre)« Charley’s War », bande dessinée de Pat Mills et Joe Colquhoun, met en scène la Première Guerre mondiale du côté britannique en sui-vant un personnage, Charley Bourne, tommy qui se retrouve confronté à l’enfer de la guerre de tranchée. La bande dessinée paraît dans les années 80 dans la revue Battle Picture Weekly puis Eagle, avant d’être redécouverte par Laurent Lerner, fondateur de la société d’édition DELIRIUM qui édite la première ver-sion française de « Charley’s War » sous le nom de La Grande Guerre de Charlie.

Réalisée en partenariat avec cet éditeur, l’ex-position était composée de 17 planches ori-ginales, présentées pour la première fois en France au sein des salles du parcours permanent et en résonance avec les théma-tiques évoquées. Ce dispositif de présentation au cœur des collections est une première. Il s’avère très concluant et sera certainement reconduit dans les années à venir. À cette occasion, le musée et les éditions De-lirium ont coédité un portfolio d’une sélection de planches originales de Charley’s War.

JOIN NOW!L’entrée en guerre de L’empire britannique

1914

1914

JOIN

NO

W!

À l’occasion du centenaire de la Première Guerre

mondiale, le Musée de la Grande Guerre du Pays de

Meaux met en avant le rôle des troupes britanniques

pendant les premiers mois du conflit. Pour la première

fois, des historiens britanniques et français dressent

un état des lieux de la situation de l’Empire en 1914

et de son engagement aux côtés de la France et de

la Russie.

Du débarquement de la British Expeditionary

Force (BEF) sur les côtes françaises aux relations

complexes entre les états-majors, de l’appel aux

volontaires à l’arrivée des premières troupes

indiennes, de la question irlandaise aux trêves de

Noël, de l’équipement du soldat aux spécificités de

l’artillerie… les thèmes abordés offrent une vision

transversale de la présence des Tommies sur le front

de l’Ouest. L’analyse des batailles emblématiques de

Mons, de la Marne et d’Ypres permet d’approcher au

plus près l’organisation de l’armée britannique, une

armée qui va devoir s’adapter et évoluer, comme les

autres, avec l’enlisement du conflit.

En se concentrant sur la période d’août à décembre

1914, cet ouvrage comble un vide historiographique,

tant le rôle des troupes britanniques au début de la

guerre reste méconnu, alors qu’il est fondateur de

l’implication de plus en plus grande de l’Empire, sur

tous les fronts, jusqu’en 1918.

ISBN : 978-94-6161-155-0 ?? €


En 2014, la création d’une exposition itinérante sur les femmes dans la Grande Guerre est ve-nue étoffer l’offre du musée. Il s’agit d’une ex-position de panneaux mobiles. Désormais, le musée dispose de deux expositions qui peuvent être louées par des équipements culturels (musées, médiathèques…) mais également par des associations et des institutions privées.L’exposition Xavier Josso, un artiste combat-tant a été louée cinq fois au cours de l’année et a été présentée à Paris, en Seine-et-Marne, dans la Drôme et en Corse. L’exposition Les femmes dans la Grande Guerre, disponible de-puis août, à été louée quatre fois et a été pré-sentée à Paris, en Lorraine, en Seine-et-Marne et sur le territoire de la Communauté d’Agglo-mération.

Dans le cadre de cette première année de commémoration du Centenaire de la Grande Guerre, le musée a proposé une programma-tion culturelle particulièrement riche et diver-sifiée avec pas moins de 75 événements qui ont rassemblé plus de 4 660 personnes.

À travers sa programmation, le musée com-mémore les grands événements survenus 100 ans plus tôt :

> En septembre, le musée a commémoré les 100 ans de la première bataille de la Marne en proposant un cycle de conférences le sa-medi 13 (73 personnes) et le dimanche 14 (90 personnes), qui ont permis aux visiteurs de dé-couvrir ou redécouvrir le Pays de Meaux dans la tourmente de la Grande Guerre. Ce sujet a par-ticulièrement intéressé le public du territoire, curieux de mieux connaître son histoire.

> Le mardi 11 novembre, date symbolique et troisième anniversaire de l’ouverture du mu-sée, les portes de celui-ci ont été exceptionnel-lement ouvertes au public (le mardi étant habi-tuellement le jour de fermeture hebdomadaire) avec des interventions originales de comédiens (2 300 personnes).

Les expositions itinérantes,un nouvel outil de diffusion

Les rendez-vous culturels

3.2

3.3

SAISON CULTURELLE

M U S É E D E L A

G R A N D E G U E R R E

D U PAY S D E ME A U X

201419141914201419142014201419142014

20

Le musée participe aux grandes manifesta-tions nationales du champ culturel :

> La Nuit des Musées, le 17 mai, a été l’occa-sion d’expérimenter de nouveaux champs ar-tistiques, afin d’aller à la rencontre de tous les publics. La Muse en circuit, centre national de création musicale dédié aux musiques contem-poraines – électroacoustiques a proposé une interprétation des sons et objets exposés dans le musée. (650 personnes).

> Les Journées européennes du patrimoine, samedi 20 et dimanche 21 septembre, ont été l’occasion de présenter le travail du person-nel du musée. Des visites théâtralisées étaient également proposées (2 100 personnes).

Le musée présente des rendez-vous décalés, inattendus :

> Lors de la semaine du goût, le musée a pro-posé aux enfants deux visites guidées sur le thème de l’alimentation suivies d’ateliers de cuisine centrés à la fois sur la restriction et sur le gaspillage alimentaire.

> La conférence sur le football pendant la Grande Guerre suivie de la retransmission en direct du match de lancement de la coupe du monde est une autre preuve de la diversité et de l’originalité de la programmation. Cette offre a permis de faire venir au musée un public qui n’aurait peut-être pas franchi ses portes sans cet évènement original et décalé qui crée un pont entre l’Histoire et l’actualité. (38 per-sonnes)

Manifestations en partenariat avec des struc-tures locales.Ces partenariats permettent d’inscrire le mu-sée dans la vie locale et de créer des liens entre le musée et le territoire.

> Une association marocaine de Meaux a servi au public des pâtisseries et du thé à l’occasion d’un café-conférence sur le rôle des troupes marocaines en 1914. Cette formule permet de donner une image moins élitiste et plus convi-viale des conférences à un public éloigné de la culture.

visite du Premier Ministre dans le cadre des commémorations de la Bataille de la Marne

ateliers cuisine sur le thème de la restriction et

du gaspillage alimentaire


Le musée s’adresse également aux plus jeunes à travers des offres adaptées :

> Le spectacle de marionnettes, Flon-Flon et Musette, le mercredi 19 mars, a permis d’évo-quer la guerre toute en délicatesse et poésie avec des enfants à partir de seulement 3 ans (77 personnes)

> Pour la première fois, le musée a proposé aux collégiens et aux lycées de réviser leur pro-gramme du brevet et du bac dans des condi-tions originales et pédagogiques ; des ateliers qui ont rapidement affiché complet.

Le musée œuvre donc dans un esprit de démocra-tisation culturelle et de culture pour tous en propo-sant une programmation riche et diversifiée.

Temps forts de la programmation culturelle 2015En écho à l’exposition temporaire 2015 Mon violon m’a sauvé la vie, la programmation sera placée sous le signe de la musique : concerts, spectacle, confé-rences, visites ateliers, conte musical…D’autre part, la programmation reviendra sur cer-tains grands événements de l’année 1915 comme un café-conférence sur la Grande Guerre chimique ou encore une conférence sur le front d’Orient et l’expé-dition des Dardanelles.

La résidence de l’Ensemble Calliopée au mu-sée se poursuit :Avec 9 concerts annuels, l’Ensemble Calliopée propose une approche originale et artistique des collections pour tous les publics : jeunes, handicapés, éloignés de la culture, etc.

> Le musée a proposé en partenariat avec le Ciné Meaux Club deux événements qui se sont déroulés au cinéma le Majestic : un ci-né-concert avec Calliopée, le jeudi 23 octobre (40 personnes) et une projection-débat sur les prisonniers en 14/18, le jeudi 13 novembre (110 personnes).À l’inverse, le musée a accueilli pour la 1ère fois dans ses murs et avec succès, un des matchs d’improvisation proposés par le théâtre du Luxembourg dans le cadre de ses LABO le ven-dredi 14 mars. (40 personnes)

spectacle de marionnettes dans

l’auditorium du musée

des musiciens de l’Ensemble Calliopée au cœur du musée

22

affiche de l’exposition au cœur d’un centre commercial représentation du

musée à l’étranger

RAYONNEMENT DU MUSÉE 23

RAYONNEMENTDU MUSÉE

4

Les relations presse2014 est une année exceptionnelle puisque le musée a ob-tenu les meilleures retombées presse depuis son ouverture en 2011. Le travail de l’équipe en interne et celui de l’agence de relations presse (Observatoire) a permis d’obtenir une très bonne visibilité médiatique, nourrie par l’attention portée aux commémorations du Centenaire de la Grande Guerre par les médias ; en témoigne notamment le pic médiatique en sep-tembre 2014 lors de la venue du Premier Ministre pour le Centenaire de la première bataille de la Marne qui s’est dé-roulée du 5 au 12 septembre 1914 sur le territoire du Pays de Meaux où se situe le musée.

Les retombées presse internationales et notamment Outre-Manche ont été elles aussi particulièrement bonnes, grâce à l’exposition temporaire dédiée à l’entrée en guerre de l’Empire britannique ; The Times, The Guardian, The Daily Mirror ou encore Reuters ont relayé au travers d’articles conséquents, parfois richement illustrés, cette exposition, participant ainsi au rayonnement international du musée.

Le musée a également diversifié sa visibilité dans des sup-ports médiatiques plus inattendus au vu de sa thématique grâce à l’exposition temporaire Charley’s war. Une représen-tation anglaise de la Grande Guerre ; des planches originales de la bande-dessinée culte étaient exposées pour la 1ère fois en France, au cœur de la collection permanente du musée. Cet événement a permis de toucher de nombreux blogs et sites consacrés au 9e art, assurant ainsi une promotion du musée vers une nouvelle cible de public.

Au total, ce sont un peu plus de 1200 retombées presse pa-pier et web (hors radio et TV) qui ont été dénombrées en 2014 pour un équivalent publicitaire de 1 724 111 euros.

Dans son classement annuel des musées d’art, d’histoire et d’archéologie, le Journal des Arts a placé le musée de la Grande Guerre au 8e rang sur 134 musées français de ville de 20 000 à 200 000 habitants. Soit un bond de 20 places pour le musée par rapport à 2013.

Promotion du musée4.1

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La présence sur le webÀ propos du site web du musée :www.museedelagandeguerre.euPlus de 200 000 visiteurs en 2014 :

Palmarès des pays d’origine des visiteurs : 1 – France2 – Belgique3 – Allemagne4 – Grande Bretagne5 – États Unis

Les internautes sont plutôt des hommes à 54,15%, âgés de 25 à 34 ans.

Interaction avec les réseaux sociaux : Les visiteurs du site issus des réseaux sociaux proviennent de facebook, de tripadvisor, de Twitter, et de manière plus diffuse de Blogger, WordPress ou Scoopit.

Le musée a poursuivi sa politique de développe-ment sur la « toile » en augmentant sa présence par différents biais dont la création d’un compte Instagram et d’un autre Pinterest.Par ailleurs, une augmentation significative des abonnés sur les réseaux sociaux du musée (facebook/twitter) est à noter : +22% par rap-port à l’année 2013, laquelle avait vu le succès de la page facebook « Léon 1914 » créée par le musée en collaboration avec l’agence DDB. Tou-jours consultable, cette page a continué de voir augmenter ses fans qui sont aujourd’hui plus de 60 000 !

Près de 1 200 000 pages vues.Les pages les plus fréquentées sont celles consacrées aux : horaires (12%), tarifs individuels (5.37%), préparation de la visite (3.7%), accès, expo-sition permanente, programmation cultu-relle, parcours principal.Le site internet est donc une véritable vi-trine qui prépare la venue « physique » du visiteur du musée.

Les relations presseÀ l’occasion du Centenaire de la Grande Guerre, plusieurs sollicitations ont permis au directeur du musée d’assurer la promo-tion de l’équipement à l’étranger :

> Mai 2014 : conférences à l’institut français de Londres et à l’université de Cambridge

> Juin 2014 : repas à l’Élysée en l’honneur de la Reine d’Angleterre

> Août 2014 : inauguration de l’exposition sur la Grande Guerre à Heiligenhaus en Al-lemagne et visite officielle de l’exposition au musée de la Ruhr

> Octobre 2014 : voyage officiel en Russie, conférences au musée historique de Moscou et au musée de la Grande Guerre de St-Pe-tersbourg

But how did the arrival of the BEF on the continent in August 1914 appear through French eyes? The answer is explored at a new exhibition devoted to Britain’s role in the first few months of the First World War — no-tably the Battle of the Marne inSeptember — not in the UK, but in France. Mi-chel Rouger, the director of the Musée de la Grande Guerre, a 7,000 sq ft space inMeaux, near the Marne, says people thought he was “mad” to put on a show about the British but he hopes that it will attractnew visitors to the region — from both sides of the Channel. Sir Hew Strachan, the Bri-tish military historian and show’s curator, agrees: “It’s remarkable that a French mu-seum has devoted an exhibition to the British contribution,” he says. “There’s a lack of awareness in Britain about the Marne and a temptation only to see Ypres and the Somme.” The battle, an early strategic Allied victo-ry which forced a German retreat, is widely remembered in France, although the BEF’s role in it less so.

Testimony to a friendly invasion led by kilts and red buses

JANVIER 17 281FÉVRIER 18 739MARS 16 744AVRIL 19 551MAI 17 296JUIN 13 361JUILLET 14 316AOÛT 15 142SEPTEMBRE 16 997OCTOBRE 18 460NOVEMBRE 21 917DÉCEMBRE 12 594

202 398

extrait de l’article du Times du 6 septembre 2014 consacré à l’exposition Join Now ! L’entrée en guerre de l’Empire britannique


Quatre coéditions du musée de la Grande Guerre au cours de l’année 2014 :

> Le catalogue de l’exposition Join now ! L’en-trée en guerre de l’Empire britannique aux édi-tions Snoeck

> L’ouvrage de référence sur la bande dessinée La Grande Guerre dans la BD par Luc Révillon aux éditions Beaux-Arts

> Le portfolio de 10 planches de la bande des-sinée Charley’s war à l’occasion de l’exposition

> L’ouvrage 14-18 en chiffres d’Antoine Pascal aux éditions Ouest-France, entièrement illus-tré par les collections du musée

Cette première année de commémoration du Centenaire a vu de nombreuses publications, notamment dans la presse à l’occasion d’ar-ticles ou de hors-série. Le musée a fourni de nombreuses illustrations pour notamment Géo Ado, l’Express, Paris Match, I love English, Images Doc…

Le musée, en lien avec l’office de tourisme du Pays de Meaux (OTPM) et Seine-et-Marne Tou-risme, s’attache toujours à se faire connaître auprès des tours opérators français et étran-gers en organisant de nombreux eductours au sein du musée. L’office du tourisme a égale-ment pu participer à des workshops aux États-Unis et en Australie permettant de mieux faire connaître le Pays de Meaux en général et le Musée de la Grande Guerre en particulier.

Le travail plus spécifique initié en 2013 auprès des professionnels du tourisme britannique, en prévision de l’exposition Join Now ! L’entrée en guerre de l’Empire britannique, a porté ses fruits. En effet, les Britanniques restent de loin les premiers visiteurs étrangers du musée, et leur fréquentation a été particulièrement im-portante cet été, notamment au mois d’août.

Une présence sur les salons/workshopsL’Office de Tourisme du Pays de Meaux (OTPM) a été présent sur des salons touristiques français et étrangers au cours de cette première année du Centenaire de la Grande Guerre (Angleterre, Belgique, USA, Australie, Nouvelle-Zélande). Ces actions se poursuivent en 2015.

Les partenariats éditoriaux

Promotion touristique

4.2

4.3

Depuis 1914, des milliers de pages de bande dessinée

ont paru qui prennent pour sujet la guerre de 14-18.

Luc Révillon, historien spécialisé dans la bande dessinée,

a lu et décrypté des centaines d’albums, de journaux

et d’ouvrages de référence. Depuis les illustrés d’époque

jusqu’à l’engouement éditorial à l’approche du Centenaire,

cette somme remarquable d’érudition donne à voir

une autre histoire de la Grande Guerre.

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BD LA GRANDE

GUERRE DANS LA BDUn siècle d’histoires Luc Révillon

9 791020 401380

29 euros (prix France)

ISBN 979-1-02040-138-0

BAT_BDHISTOIRE_COVER-3.indd Toutes les pages 26/09/2014 15:36

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Les réseaux de l’Office de Tourisme du Pays de Meaux (OTPM)L’OTPM adhère à l’Association Tourisme de Mé-moire afin de pérenniser la filière du tourisme de mémoire. Il bénéficie ainsi d’un réseau pri-vilégié pour promouvoir le Musée.Cette association a créé en 2014 une carte touristique regroupant les principaux lieux de mémoire français, dont le Musée de la Grande Guerre. Elle a été traduite en anglais, alle-mand, et hollandais.Depuis 2012, l’OTPM adhère également à l’as-sociation Paris Plus, regroupant les sites tou-ristiques majeurs de Seine-et-Marne. Ainsi, il bénéficie d’une meilleure visibilité sur les sa-lons, multiplie ses supports de communication et instaure de nouvelle action de communica-tion.

En 2014, 96% des groupes de l’OTPM ont visité le Musée de la Grande Guerre. La fréquenta-tion du musée représente 357 groupes en vi-site guidée et 156 groupes en visite libre (513 groupes en 2014).

La formule Musée de la Grande Guerre + Cir-cuit des champs de bataille de la Marne a été la plus demandée en 2014 (41 groupes).L’Office de Tourisme a en outre organisé 5 éductours pour faire découvrir une journée type « Centenaire » à un large public.

En 2014, l’OT a proposé aux individuels deux escapades découvertes en lien avec le Musée de la Grande Guerre. Elles ont accueilli en moyenne 44 visiteurs et ont remporté 100% de satisfaction.

Avec près de 16 000 visiteurs en groupes adultes, les groupes touristiques représentent en 2014 plus de 10% de la fréquentation glo-bale du musée.

Circuit des champs de batailles de la Marne

Le Circuit des champs de batailles de la Marne vous invite à découvrir les lieux où se sont déroulés les combats en suivant la chronologie des évènements, dans le sens de l’avancée des troupes françaises sur le terrain.

Le Monument américain

Ce gigantesque monument de 26 mètres de hauteur érigé à proximité du Musée de la Grande Guerre est baptisé « La Liberté éplorée ».Le sculpteur Frederick Mac Monnies a symbolisé la Victoire de la Marne de septembre 1914 en représentant la France comme une mère spartiate, résolue au sacrifice de ses fils pour la patrie, mais aussi une mère douloureuse, dressée héroïquement le cœur saignant.

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13

Musée de la Grande Guerre

Rue Lazare PonticelliRD 405 - 77100 MEAUX

Renseignements : Musée de la Grande Guerre

Tél : 01 60 32 14 18www.museedelagrandeguerre.eu

Visites

Musée ouvert tous les jours sauf le mardi, le 1er janvier, le 1er mai et le 25 décembre.D’octobre à avril : de 10h à 17h30 en continu.

De mai à septembre : de 9h30 à 18h30 en continu.

Tarifs individuelsPlein tarif : 10 €/pers. Tarifs réduits : 9 €, 7 € ou 5 €/pers.Voir détail sur le site internet du musée.Gratuité : Enfants de moins de 8 ans - Journalistes - Professionnels et accompagnateurs.Forfait familial : 25 € (2 adultes + 2 enfants de moins de 18 ans) + 2 € par enfant supplémentaire.Tarif groupe à partir de 15 personnes : Renseignements : Office de Tourisme du Pays de MeauxTél : 01 64 33 10 99

Billets valables la journée permettant de se restaurer à l’extérieur du musée (liste des restaurants de la région, disponible à l’Office de Tourisme du Pays de Meaux).Audio-guides d’accompagnement à la visite, disponibles gratuitement.Billets en vente à l’Office de Tourisme du Pays de Meaux.

Musée accessible aux personnes à mobilité réduite.

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Le Musée de la Grande Guerre (1914-1918)

Inauguré en novembre 2011, le nouveau Musée de la Grande Guerre s’inscrit naturellement dans le patrimoine de ce territoire marqué par la Première Guerre Mondiale. Son projet ambitieux a pour vocation de transmettre cette mémoire toujours vivante aux générations futures. Riche de 50 000 objets et documents, la collection aborde la dimension mondiale du conflit. L’objet y est présenté comme révélateur d’Histoire, racontant par l’histoire personnelle les destins des hommes qui ont traversé ces épreuves.

Un pays témoin de la Grande Guerre

Didactique et innovante, la scénographie traite le conflit en suivant un parcours original, différent de ceux proposés par les grands musées nationaux déjà consacrés à la période. De la reconstitution d’une tranchée jusqu’aux avions et chars réunis dans la grande nef en passant par les projections et les bornes interactives, le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux utilise les techniques muséographiques les plus modernes pour interpeller la sensibilité de chacun en restant accessible à tous. Une expérience incontournable pour plonger dans l’Histoire… et en revenir transformé.

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Calendrier des temps forts

Janvier : Festiciné

Mai : Nuit des Musées

Mai et juin : Festival Eclats d’Arts

Juin : Couleur Jardins

3e week-end de juin : Fête de la Marne

13 juillet : Fête Nationale avec feu d’artifice

Juin, juillet, août, septembre : Spectacle Historique

3e week-end de septembre : Journées du Patrimoine

4e week-end de septembre : Festival Muzik’Elles

4e week-end de septembre : Tarte en Prune

Décembre : Patinoire de Noël

Automne : Foire gourmande

Et plus encore sur www tourisme-paysdemeaux fr rubrique Agenda

LégendePatrimoine / Nature01 • Cité Episcopale de Meaux : Cathédrale, Vieux chapitre, Musée Bossuet, Jardin Bossuet, Salle d’Exposition du Brie de Meaux02 • Remparts de Meaux

3 • Hôtel de Ville de Meaux4 • Office de Tourisme du Pays

de Meaux / Monument aux Morts05 • Jardin Pierre Tabart06 • Gare de Meaux 07 • Jardin des Trinitaires 08 • Square Ceccaldi09 • Halte fluviale de Meaux10 • Parc naturel du Pâtis11 • Parc Chenonceau12 • Voie verte 113 • Voie verte 214 • Musée de la Grande Guerre15 • Monument américain16 • Monument Notre-Dame de la Marne 17 • Cimetière militaire français de Chambry18 • Cimetière militaire allemand19 • Cimetière communal de Chambry20 • Monument des Quatre-Routes21 • Mémorial de Charles Péguy 22 • Bois du Télégraphe, Butte de Montassis, Mausolée du Capitaine Guy Hugot-Derville23 • Grande Tombe de Chauconin-Neufmontiers24 • Voie verte 3 25 • Abri conique de 193826 • Hôtel de Ville : ancienne demeure du Baron Pelet27 • Voie verte 4

28 • Eglise Saint-Barthélémy29 • Usine élévatoire de Trilbardou30 • Château de Montceaux-lès-Meaux31 • Gare et bords de Marne de Trilport32 • Jardin et terrasses de Germigny

Activités / Loisirs33 • Plage de Meaux / Centre nautique de canoë-kayak34 • Base de voile 35 • Club hippique de Meaux36 • Holiday Bikes : location vélo37 • Cycles Richard : location vélo38 • Complexe sportif stade Tauziet Piscine39 • Louis Braille piscine Frot Parc Frot Parcours de santé40 • Aérodrome de Meaux-Esbly41 • Paradise Paintball 42 • Relais équestre de Montceaux-lès-Meaux43 • Cueillette à la Ferme de Rutel

Musée

Halte fluviale Cathédrale

informationsPatrimoineindustriel

Monument aux morts

& lieux de mémoire

Château& Manoir

Parc

Voie verte

Gare SNCF

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Forêt Domaniale de Montceaux-lès-Meaux

Forêt Domaniale de Montceaux-lès-Meaux

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Aéroport Orly

Aéroport RoissyCharles de Gaulle

PARIS

Parc Astérix

SEINE-ET-MARNE

Disneyland Paris

Sommaire

Bienvenue au Pays de Meaux

w w w. t o u r i s m e - p a y s d e m e a u x . f r

Guide du Visiteur

OFFICE DE TOURISME DU PAYS DE MEAUXHHH

1, place Doumer - 77100 MEAUX - FranceTél : +33 (0)1 64 33 02 26 - Fax : +33 (0)1 64 33 24 86Email : [email protected]

Ouverture d’octobre à mars : du lundi au samedi de 10h à 12h30 et de 13h30 à 17h. Le dimanche de 14h à 17h. Ouverture d’avril à septembre : de 10h à 18h30. Ouvert également les soirs de Spectacle Historique en juin et juillet jusqu’à 22h30. En août et septembre jusqu’à 21h30. Fermé le 1er mai, 25 décembre et 1er janvier.

des histoiresà raconter...des histoiresà raconter...

Introduction 3

Histoire & Patrinoine 4 • La Cité Episcopale de Meaux • Le Vieux Chapitre • La cathédrale Saint-Etienne, un chantier long de 350 ans… • Le Musée Bossuet • Le site archéologique de la Bauve, classé Monument Historique • Château de Montceaux-lès-Meaux : des vestiges chargés d’âme • Les usines élévatoires classées Monuments Historiques • Les moulins de Meaux • Le Musée de la Grande Guerre (1914-1918) • Circuit des champs de batailles de la Marne

Rivières & Paysages 16 • Meaux, Label « Quatre fleurs » • Le Parc du Pâtis • Le Jardin Bossuet • La Rose Bossuet • Les randonnées pédestres • Les randonnées à vélo • Halte nautique • La Marne • L’Ourcq

La gastronomie meldoise 22 • Le Brie de Meaux, un aristocrate à la réputation internationale • La Confrérie des Compagnons du Brie de Meaux • La moutarde de Meaux, un secret qui remonte à la nuit des temps • Les Pavés de Meaux, pour les amoureux de chocolat • La Bière de Brie • Les marchés : à la rencontre des producteurs régionaux

Les communes du Pays de Meaux 28

Calendrier des temps forts 29

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À l’heure du Centenaire de la Grande Guerre en Pays de Meaux :Plusieurs actions/événements spécifiques ont été mis en place par l’OTPM dans le cadre du Centenaire de la Grande Guerre.

> Circuit pédestre Gare de Meaux > Musée de la Grande GuerreL’OTPM a établi un circuit pédestre proposant aux visiteurs un itinéraire thématique allant de la Gare de Meaux au Musée.

> Géocaching :Lors des Journées du Patrimoine 2014, l’OTPM a proposé un événement Géocaching valorisant une trentaine de sites de Mémoire.Il a rassemblé une centaine de visiteurs venus essentiellement d’Ile-de-France. La journée a été ponctuée d’un pique-nique au musée, lui offrant une visibilité auprès d’un nouveau pu-blic.

À venir en 2015 Application Serious Game L’OTPM collabore avec le Musée au développe-ment d’une application mobile sous forme de Serious Game. Cette application valorise l’histoire du territoire au cours de la Première bataille de la Marne. Elle a pour objectif d’être accessible au public dès 2015.

personnage principal du Serious Game prévu en 2015 (création Furet Company, N-Zone)

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remplacement du plafond tendu dela vitrine Marne 18

SÛRETÉ ET SÉCURITÉ 29

SÛRETÉ ET SÉCURITÉ5

En lien avec l’exposition permanenteLe plafond tendu de la vitrine Marne 18 en place depuis l’ou-verture du musée avait subi les dépôts de poussières prove-nant de la fin de chantier et n’était plus translucide. Celui-ci a été remplacé pendant la fermeture annuelle de janvier 2014 en profitant du démontage de certains mannequins qui de-vaient être nettoyés et consolidés par le service conservation.

La faiblesse des fixations tenant les vitrages de la salle « Guerre nouvelle » ne permettant pas une ouverture en sécu-rité pour le récolement et le nettoyage des vitrines, le musée a fait appel à une entreprise spécialisée afin de les ouvrir et de les refermer en fin d’opération.

En lien avec les expositions temporairesLa salle d’exposition temporaire a été entièrement repeinte dans la couleur d’origine par une entreprise de peinture avant le montage de l’exposition.Le service technique et sécurité a participé activement au montage de l’exposition Join Now ! L’entrée en guerre de l’empire britannique, à assurer l’éclairage et la fabrication de différents mobiliers.

En lien avec les réservesAfin d’accroître la capacité de stockage de la réserve des col-lections haute et de libérer le sas de livraison, il a été installé une mezzanine métallique augmentant la surface de 100 m² équipée de rayonnages.

Travaux5.1

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Lors de la visite du Premier ministre le 12 septembre à l’occasion du Centenaire de la Première bataille de la Marne, le service technique et sécurité a collaboré à l’organisation et la sécurisation du musée directement avec les services de protection de Matignon et les services de la Police Nationale.

Afin d’accroître le niveau de surveillance de l’exposition permanente, deux caméras sup-plémentaires ont été installées permettant ainsi de visionner des salles qui jusqu’à pré-sent n’étaient pas couvertes.

Les établissements recevant du public sont soumis selon leur importance à une visite de la commission d’arrondissement pour la sécurité ; celle-ci intervient périodiquement selon un barème défini dans la réglementation concernant les risques d’un incendie et de panique.Cette visite est l’occasion de vérifier si les précédentes remarques ont été prises en compte et que les vérifications et contrôles des équipements de sécurité ont été réalisés et ne souffrent d’aucune anomalie.C’est également l’occasion de vérifier que tout le personnel bénéficie des formations liées à la sécurité incendie et que les exercices d’évacuation sont réalisés au moins deux fois par an.Le Musée de la Grande Guerre, dont la capacité d’accueil maximale est de 1 384 per-sonnes, est classé comme établissement recevant du public de la deuxième catégorie et doit bénéficier d’une visite tous les trois ans. Celle-ci a eu lieu le 1er décembre et aux vues des différents contrôles s’avérant très satisfaisant, le Musée a bénéficié d’un avis favorable à la poursuite de ses activités.

Sécurité du public5.2

AutresLe réseau électrique a été équipé de deux prises triphasées permettant d’alimenter certains équi-pements mobiles lors des manifestations.Par ailleurs, plusieurs installations techniques pour des plateaux TV et radios ont été assurées pendant l’année (RTL, France 3, Radio Lyon etc…)

Économies d’énergieL’isolation thermique du bâtiment souffrait d’un manque important, ce qui avait pour répercus-sions des températures relativement basses en période froide à cause des pertes de chaleur. Cette isolation a été renforcée par la pose de laine de roche supplémentaire dans la fosse de la tranchée française et fosse à char ainsi que sur l’extérieur des puits de lumière.

installation d’un plateau radio au cœur du musée pour l’émission en direct Le journal inattendu sur RTL

SÛRETÉ ET SÉCURITÉ 31

SignalétiqueL’accès des visiteurs a été facilité par la pose de signa-létique supplémentaire indiquant l’exposition dès le rez-de-chaussée bas ainsi qu’à l’accueil à l’étage.

Mode d’emploiL’équipe du musée a élaboré un mode d’emploi, véritable outil d’aide à la visite. Le visiteur y retrouve une des-cription du musée, les consignes de visite et un grand plan présentant les thématiques et les circulations. Ce guide est distribué à chaque visiteur qui est invité soit à le conserver, soit à le déposer dans une urne. Objectif 2015 : proposer la version anglaise de ce docu-ment.

Amélioration de l’accueil des visiteurs5.3

Les expositions temporaires

Salle d’exposition temporaire accessible avec le billet d’entrée du musée

La découverte du centre-ville de Meaux et de son agglomération

Office de Tourisme du Pays de Meaux 1, place Doumer - 77100 Meaux01 64 33 02 26www.tourisme-paysdemeaux.fr

Le Monument Américain

Accessible par le parvis du musée, cette statue de 23 m de haut, érigée en 1932, est un cadeau des États-Unis à la France, hommage aux soldats tombés pendant la 1ère bataille de la Marne

La boutiqueDe nombreuses références pour approfondir la découverte de la Grande Guerre ou garder un souvenir de votre visite.

Le toit-terrasse du musée

Toit-terrasse accessible par l’escalier et l’ascenseur : vue panoramique sur le Pays de Meaux

POUr Aller PlUS lOin

S’abonner à la newsletter et s’informer sur la programmation culturelle du musée en s’inscrivant à l’accueil du musée ou sur le site internet :www.museedelagrandeguerre.eu

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Revenir grâce au pass annuelle Musée propose un passeport individuel à l’année pour accéder à ses collections et aux expositions temporaires.

Accéder au centre de documentation sur rendez-vous au 01 83 69 05 57renseignements à l’accueil

Merci pour votre visite. À bientôt !

POUr reSTer en cOnTAcT Avec le MUSÉe

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Bienvenue au Musée de la Grande Guerre !À l’origine du musée, il y a un homme, Jean-Pierre verney, historien, qui a rassemblé pendant plus de quarante ans objets et documents pour raconter l’histoire de la Première Guerre mondiale. c’est cette collection exceptionnelle que Jean-François copé et les élus de Meaux ont souhaité valoriser au sein de ce musée qui vous invite à un véritable voyage dans le temps !

vous allez remonter jusqu’en 1870 pour comprendre la situation d’avant-guerre. Puis, dans la grande nef, vous plongerez au cœur de la période 1914-1918. les espaces thématiques vous permettront de découvrir tous les aspects de cette guerre mondiale. À la fin du parcours, qui évoque la période d’après-guerre, vous comprendrez comment ce conflit a construit notre monde jusqu’à aujourd’hui.

Toute l’équipe du musée vous souhaite un bon voyage dans l’histoire !

Pour accompagner la visite (à demander à l’accueil) :> audioguides gratuits, selon disponibilité.Le plus : des informations complémentaires et une version à destination des adolescents.

> livret-jeux « Bêtes de guerre » gratuit, pour découvrir le muséeà travers les animaux. À partir de 7 ans.Le plus : le crayon prêté par le musée.

Mes enfants auront certainement envie d’aller aux toilettes durant la visite. Y en a-t-il à proximité du parcours de visite ?Prenez vos précautions au niveau de l’accueil du musée : il y a des toilettes au rDc et à l’étage. Attention, il n’y en a pas au sein des salles d’exposition.

Mon arrière-grand-mère, qui marche difficilement, m’accompagne lors de la visite du musée. cela ne risque-t-il pas trop de la fatiguer ?elle sera la bienvenue grâce aux fauteuils roulants mécaniques ou aux tabourets-cannes mis à disposition gracieusement à l’accueil (selon disponibilité).

Avec mon sac à main, les sacs à dos des enfants et les manteaux, je suis très encombrée pour visiter confortablement le musée… où puis-je déposer mes affaires ?vous êtes invités à déposer vos sacs à dos et objets encombrants dans les consignes situées au rDc du musée, fermées à clé grâce à une pièce de 1 euro que vous récupérez ensuite.

Je souhaite visiter le musée avec mon bébé, est-ce adapté ?Oui, vous trouverez notamment un espace pour changer votre bébé dans les toilettes des dames (Étage).

Je souhaite partager ma visite avec mes amis en prenant des photos dans le musée, je peux ? vous pouvez prendre des photos mais, pour des raisons de conservation préventive, pensez à éteindre le flash de votre appareil !

le musée est très grand ! Je pense rester toute la journée, mais est-ce que je peux ressortir pour déjeuner ? votre billet d’entrée est valable à la journée. ne le perdez pas et pensez à le présenter aux agents de surveillance à chaque nouvelle entrée dans les espaces d’exposition. vous pourrez alors déjeuner au café du musée (rDc) ou en centre-ville de Meaux, ou dans un restaurant du territoire du Pays de Meaux.

J’ai une question…

ce document vous accompagne tout au long de votre visite.Si vous ne souhaitez pas le conserver, ne le jetez pas ! Déposez-le dans l’urne à l’accueil du musée. Merci.

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Les expositions temporaires

Salle d’exposition temporaire accessible avec le billet d’entrée du musée

La découverte du centre-ville de Meaux et de son agglomération

Office de Tourisme du Pays de Meaux 1, place Doumer - 77100 Meaux01 64 33 02 26www.tourisme-paysdemeaux.fr

Le Monument Américain

Accessible par le parvis du musée, cette statue de 23 m de haut, érigée en 1932, est un cadeau des États-Unis à la France, hommage aux soldats tombés pendant la 1ère bataille de la Marne

La boutiqueDe nombreuses références pour approfondir la découverte de la Grande Guerre ou garder un souvenir de votre visite.

Le toit-terrasse du musée

Toit-terrasse accessible par l’escalier et l’ascenseur : vue panoramique sur le Pays de Meaux

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Bienvenue au Musée de la Grande Guerre !À l’origine du musée, il y a un homme, Jean-Pierre verney, historien, qui a rassemblé pendant plus de quarante ans objets et documents pour raconter l’histoire de la Première Guerre mondiale. c’est cette collection exceptionnelle que Jean-François copé et les élus de Meaux ont souhaité valoriser au sein de ce musée qui vous invite à un véritable voyage dans le temps !

vous allez remonter jusqu’en 1870 pour comprendre la situation d’avant-guerre. Puis, dans la grande nef, vous plongerez au cœur de la période 1914-1918. les espaces thématiques vous permettront de découvrir tous les aspects de cette guerre mondiale. À la fin du parcours, qui évoque la période d’après-guerre, vous comprendrez comment ce conflit a construit notre monde jusqu’à aujourd’hui.

Toute l’équipe du musée vous souhaite un bon voyage dans l’histoire !

Pour accompagner la visite (à demander à l’accueil) :> audioguides gratuits, selon disponibilité.Le plus : des informations complémentaires et une version à destination des adolescents.

> livret-jeux « Bêtes de guerre » gratuit, pour découvrir le muséeà travers les animaux. À partir de 7 ans.Le plus : le crayon prêté par le musée.

Mes enfants auront certainement envie d’aller aux toilettes durant la visite. Y en a-t-il à proximité du parcours de visite ?Prenez vos précautions au niveau de l’accueil du musée : il y a des toilettes au rDc et à l’étage. Attention, il n’y en a pas au sein des salles d’exposition.

Mon arrière-grand-mère, qui marche difficilement, m’accompagne lors de la visite du musée. cela ne risque-t-il pas trop de la fatiguer ?elle sera la bienvenue grâce aux fauteuils roulants mécaniques ou aux tabourets-cannes mis à disposition gracieusement à l’accueil (selon disponibilité).

Avec mon sac à main, les sacs à dos des enfants et les manteaux, je suis très encombrée pour visiter confortablement le musée… où puis-je déposer mes affaires ?vous êtes invités à déposer vos sacs à dos et objets encombrants dans les consignes situées au rDc du musée, fermées à clé grâce à une pièce de 1 euro que vous récupérez ensuite.

Je souhaite visiter le musée avec mon bébé, est-ce adapté ?Oui, vous trouverez notamment un espace pour changer votre bébé dans les toilettes des dames (Étage).

Je souhaite partager ma visite avec mes amis en prenant des photos dans le musée, je peux ? vous pouvez prendre des photos mais, pour des raisons de conservation préventive, pensez à éteindre le flash de votre appareil !

le musée est très grand ! Je pense rester toute la journée, mais est-ce que je peux ressortir pour déjeuner ? votre billet d’entrée est valable à la journée. ne le perdez pas et pensez à le présenter aux agents de surveillance à chaque nouvelle entrée dans les espaces d’exposition. vous pourrez alors déjeuner au café du musée (rDc) ou en centre-ville de Meaux, ou dans un restaurant du territoire du Pays de Meaux.

J’ai une question…

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INTRODUCTION

A. UNE GUERRE NOUVELLEB. UNE MOBILISATION TOTALEC. FEMMES ET SOCIÉTÉSD. LA TRANCHÉE AU QUOTIDIENE. TACTIQUE ET STRATÉGIEF. CORPS ET SOUFFRANCESG. VIVRE LOIN DE SON PAYSH. UNE GUERRE MONDIALEI. DU BLED À LA TRANCHÉEJ. LES ÉTATS-UNIS D’AMÉRIQUE

1. « OUBLIER… JAMAIS ! »2. LES ÉTATS D’ESPRIT3. DE L’ÉCOLE À LA CHAMBRÉE4. UNE EUROPE PARTAGÉE5. SARAJEVO6. PARTIR POUR UN ÉTÉ

7. MARNE 148. LES TRANCHÉES9. MARNE 1810. VERS LA VICTOIRE11. L’ARMISTICE

12. LES ILLUSIONS DE LA VICTOIRE13. LA CONSTRUCTION DE LA MÉMOIRE

La machine à remonterle tempsDe nos jours à 1870, redécouvrez les grands événements qui ont bouleversé nos sociétés pour comprendre que la Grande Guerre est une période charnière dans l’histoire du monde.

L’avant-guerre :de 1870 à 1914Comprendre les sociétés européennes, les états d’esprit et les alliances qui vont conduire au déclenchement de la Grande Guerre.

La grande nef : 1914-1918Immersion au cœur du conflit. De la bataille de la Marne de 1914 à celle de 1918, découvrez le basculement du XIXe au XXe siècle. Entre ces deux batailles de mouvement, la guerre de position s’incarne à travers les tranchées, emblématiques de ce terrible conflit.

L’après-guerre :de 1919 à nos joursLes conséquences de la Grande Guerre amèneront à la Seconde Guerre mondiale et façonneront le monde jusqu’à aujourd’hui. Cent ans après le début de ce conflit, sa mémoire est toujours vivante.

À DÉCOUVRIR DANS LE MUSÉE

OBJETS À TOUCHER

JEUX / MANIPULATIONS

FILMS

ÉCRANS TACTILESINTERACTIFS

ÉTAGEBILLETTERIE - EXPOSITIONS - BOUTIQUE

REZ-DE-CHAUSSÉE CAFÉ DU MUSÉE - CONSIGNES - TOILETTES

SALLE D’EXPOSITION TEMPORAIRE

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?Passez du parcours chronologique aux salles thématiques à votre convenance. Construisez votre parcours selon vos centres d’intérêt !

À PARTIR D’ICI

…

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accueil / librairie-boutique du musée

33BUDGET

BUDGET6

La librairie-boutique Le chiffre d’affaires de la librairie/boutique a connu une aug-mentation de 42,4% par rapport à 2013. Ce dernier dépasse même les objectifs fixés avec 194 205 € HT de chiffre d’affaires pour un prévisionnel de 170 000 € HT, soit un supplément de 24 205 € HT. Les résultats sont donc très positifs pour l’année 2014.

Recettes de fonctionnement6.1

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2014: Répartition entre le CA et les dépenses

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2014: Répartition du CA (HT) entre la librairie et la boutique

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Marge 2013/2014

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CA boutique 2014 (TTC)Fréquentation 2014

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2014: CA et Fréquentation

La librairie/boutique affiche également une augmentation de 41% de sa marge par rapport à 2013 avec un total de 112 799 € de dépenses (37%) pour un chiffre d’affaires de 194 205 € (63%), soit une marge nette de 81 408 €.

Ces bons résultats s’expliquent en partie grâce à l’augmenta-tion de la fréquentation du musée qui a atteint les 132 866 visi-teurs en 2014 par rapport à 91 161 en 2013, soit une augmen-tation de 45,8%. De manière évidente, plus la fréquentation est importante, plus les achats en boutique sont conséquents.

Monnaie de Paris – musée de la Grande Guerre

34

L’offre des jeux s’est élargie avec par exemple un avion 14/18 Lego ou encore un nouveau puzzle.Une veille sur les très nombreuses parutions de livres a également été menée afin d’opérer une sélection qualitative pour la librairie du musée et d’actualiser l’offre au quotidien.La principale source de revenus vient d’ailleurs de la librairie avec 64% du chiffre d’affaires contre 36% pour la boutique. Le musée doit donc continuer à développer la boutique qui génére de meilleures marges.

Il est intéressant également de relever qu’un client de la boutique dépense en moyenne 15,70 €, ce qui constitue un bon résultat par rap-port aux autres musées.Au regard du chiffre d’affaires, les 4 meilleures ventes de l’année 2014 sont par ordre : le livre Le Musée de la Grande Guerre – Pays de Meaux aux éditions du Cherche-Midi, la monnaie de Paris 2014 (avec le taxi de la Marne), la monnaie de Pa-ris 2013 et la Bataille de la Marne de Jean-Fran-çois Copé (Éditions Tallandier).En 2015, l’équipe de la librairie/boutique a pour objectif de continuer à créer de nouveaux pro-duits dérivés comme des stylos, des dés à coudre ou encore un livre de coloriage issu d’un atelier pour les scolaires. Le livre cartel du musée de-vrait également sortir en 2015 et répondre ainsi à une forte attente des visiteurs.Afin de réduire les coûts liés à la personnalisa-tion de nouveaux produits, un rapprochement avec les autres sites 14/18 semble être une so-lution intéressante, ce qui permettrait de réduire les risques et d’augmenter la marge du musée.

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D’autres facteurs contribuent également à cette réussite comme la mise en place d’une signalé-tique permettant de mieux définir les espaces de vente et de mieux orienter les clients dans leurs recherches.

Dans l’optique de valoriser les produits en vente et d’inciter à la consommation, de nouveaux meubles ont également été installés. Le nombre de références de la librairie boutique a aussi augmenté courant 2014. Cette diversifi-cation de l’offre permet d’élargir la clientèle en essayant de proposer des produits pour tout âge et à différents prix. Un espace pour les produits du terroir a également été mis en place ; à titre d’exemple, la moutarde de Meaux s’est très bien vendue.

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35BUDGET

Par nature, les recettes se ventilent de la façon suivante: Le billet moyen 2014 est de 5,77 euros, stable par rapport à l’année précédente.Le montant des subventions a triplé, pro-bablement encouragé par l’effet Cente-naire.Le mécénat progresse pour sa part large-ment.La location d’espaces bien qu’en dessous de la prévision, double sa réalisation. Notons que la part billetterie tend à dimi-nuer par rapport aux recettes des années passées, ce qui permet de diversifier la nature des ressources et ainsi d’équilibrer les risques.

Recettes globales Les recettes sont en hausse de 50% par rapport à 2013 (effet Centenaire), l’objectif budgétaire ambitieux a été dépassé (+4.6%).

Réalisé 2013

Budget 2014

Réalisé 2014 écart/budget

total en euros tx exec budg

Chiffre d’affaires billetterie 549 687 780 000 816 564 +36 564 104,60%

Chiffre d'affaires boutique (HT) 143 101 180 000 206 213 26 213 114,56%

Chiffre d’affaires restauration (autres)

1 341 3 000 4 460 1 460 148,67%

Chiffre d’affaires location d’espaces 7 020 20 000 17 292 -2 708 86,460%

Chiffre d'affaires total (I) 701 149 983 000 1 044 529 12 965 101,32%

Subventions 14 400 25 000 42 500 17 500 170,00%Mécénat 15 000 45 000 63 000 18 000 140,00%Total recettes 730 549 1 053 000 1 150 029 48 465 104,60%

Recettes 2014

CA Billetterie Droits photos

CA boutique (TTC) Location expos itinérantes

Mécénat financier Location espaces

Subvention

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La conjonction de l’optimisation des recettes et la bonne maîtrise des dépenses permettent de dé-gager un résultat meilleur (+116K€) que ne pré-voyait le budget.

En conclusion, l’exercice 2014 est plutôt très sa-tisfaisant pour le Musée. Il reste néanmoins un exercice exceptionnel ; les objectifs de fréquen-tation 2015 (95 000 visiteurs) et le budget prévi-sionnel de 2015 ont été par conséquent revus à la baisse par rapport à 2014.

Les charges sont constituées pour près de la moitié par la masse salariale.Les dépenses de personnel (1 329 K€) consti-tuent 124% des recettes (46% des coûts) et dé-passent de 2.38% le budget (+1 Effectif à Temps Plein, soit 36 ETP au total).Les coûts de communication et de la program-mation culturelle à hauteur de 875K€ respectent le budget prévisionnel. Les achats (pour revente à la boutique) ont été particulièrement maîtrisés sur cet exercice (re-cours aux stocks) ceci sans freiner les recettes associées (coefficient moyen de refacturation : 2,75). Il est nécessaire d’intégrer dans la comp-tabilité la tenue des stocks pour 2015.

Le total des charges de fonctionnement a atteint 2.9M€ soit 50K€ de moins que le budget.

Résultat

Dépenses de fonctionnement

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6.2

budget 2014

réalisé 2014

Recettes 1 053 000 1 150 029 Dépenses de fonctionne-ment

2 954 070 2 901 969

Résultat (reste àfinancer)

- 1 901 070 -1 751 940

37BUDGET

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accueil d’un plateau radio au cœur du musée

39PARTENAIRES DU MUSÉE

PARTENAIRES DU MUSÉE7

Le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux a, à ses cô-tés depuis 2012, sa société d’amis : la SAM2G, association de l’agglomération du Pays de Meaux.Véritables Ambassadeurs du Musée, les membres et leurs ac-tions apportent un supplément d’âme significatif, en parfaite complémentarité et cohérence avec le Musée de la Grande Guerre.

La Société des Amis compte 238 adhérents (originaires prin-cipalement de Seine et Marne) à la fin de l’année 2014, soit une centaine d’adhérents de plus en une année, un nombre certainement boosté par l’effet Centenaire.

La SAM2G a mené de nombreuses actions en 2014 sur et en dehors du territoire du Pays de Meaux : conférences, ateliers pédagogiques « Croix de Guerre », mini exposition sur Louis Vallin, sorties, soutiens à différentes manifestations (Anni-versaire de la Bataille de la Marne, week-end reconstitution historique…).

L’année 2014 a vu par ailleurs la publication de 4 numéros du mag de la SAM2G ; depuis sa création, 72 000 exemplaires ont été distribués.

Les objectifs de l’année 2015 sont doubles pour la SAM2G : atteindre le chiffre de 280 adhérents et obtenir la labellisation de la mission Centenaire.

La Société des Amis du Musée de la Grande Guerre (SAM2G)

7.1

magazine de la société des amis

du musée

la revue de la Société deS amiS du muSée de la Grande Guerre n° 4 Septembre-novembre 2014 4,50 €

www.muSeedelaGrandeGuerre.eu www.Sam2G.fr

En coulissEsLe musée sur internet

lEs amis du muséE Plongez dans l’enfer des tranchées

le M

ag

lEs actusExpos itinérantes

Une vie en 1914Monseigneur Marbeau sauve Meaux du chaos

Dossier Les opérations sur la Marne : la fin des mythes

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Dès son ouverture, le musée a mis en œuvre une politique de mécénat ambitieuse ; en effet, rappelons que le musée a vu le jour notamment grâce au soutien de ses mécènes bâtisseurs puisque ce sont 3 millions d’euros qui ont été récoltés en mécénat soit près de 10% du budget global d’ouverture du musée.Le musée a donc poursuivi dans cette direction en fidélisant ses mécènes et en s’asso-ciant à d’autres en fonction de ses projets culturels et des axes de mécénat des entre-prises.

En 2014, le mécénat progresse de 420% par rapport à 2013 et atteint 63 000 € de mé-cénat financier, et l’équivalent de 165 000 € si l’on valorise le mécénat de compétence. Cette forte croissance est le résultat pour partie de l’effet Centenaire ainsi que de la stra-tégie de développement menée depuis 2 ans.

En 2014, le mécénat se décompose comme suit :

Mécénat financierCaisse d’Épargne Ile-de-France : 25 000 €Mécène fidèle depuis la construction du musée, la Caisse d’épargne Ile-de-France a sou-tenu l’opération les Portes du temps permettant l’accessibilité du musée au plus grand nombre en 2012 et en 2013. En 2014, le mécénat de la Caisse d’Épargne Ile-de-France a permis la réalisation de la malle multisensorielle du musée, outil pédagogique essentiel et ambitieux.

France Mutualiste : 23 000 €> 3 000 € : Particulièrement attentif à l’accessibilité de la culture au plus grand nombre, la France Mutualiste a souhaité accompagner le musée dans sa politique d’accessibilité aux personnes souffrant de différentes formes de handicap. C’est ainsi que le mécénat a porté sur la mise en place de boucles magnétiques à destination des personnes sourdes et malendantes, complété par la formation du personnel d’accueil du musée.> 20 000 € : La France Mutualiste a souhaité accompagner le musée en soutenant sa pre-mière grande exposition dans le cadre des commémorations du Centenaire de la Grande Guerre : Join Now ! L’entrée en guerre de l’Empire britannique.

Fondation d’entreprise France Mutualiste : 15 000 €Dans le cadre des commémorations du Centenaire de la Première Guerre mondiale, la Fondation soutient le double projet muséographique du musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux d’implanter à la fois le plâtre et le bronze de la statue Gallieni dans son parc. En 2014, la première étape du mécénat consiste dans la restauration (transport, soclage, muséographie) du plâtre de la sculpture du Marechal Gallieni, monument de commémoration de la Bataille de l’Ourcq.

Mécénat de compétenceDDB : 41 000 €Créateur de la campagne institutionnelle réalisée à l’occasion du premier anniversaire du musée, DDB poursuit son mécénat de compétences avec la campagne digitale Léon 1914 diffusée au printemps 2013 sur Facebook. DDB a également créé la seconde campagne institutionnelle du musée 2014, basée sur les objets de la collection.

Orange : 61 000 €Dans le cadre des actions organisées pour le Centenaire de la Grande Guerre, le groupe Orange et le Musée de la Grande Guerre ont convenu de proposer un service innovant de webvisites à destination des publics scolaires. Ce mécénat comprend la fourniture et la mise en place du matériel, l’implantation d’une couverture wifi, l’accès à une plateforme technique dédiée et la formation des médiateurs.

L’afficheur Clear Channel a, dans le cadre d’un mécénat de compétence, largement contribué à la visibilité des expositions du musée en offrant de l’espace d’affichage sur ses réseaux en Ile-de-France.

Les mécènes7.2

41PARTENAIRES DU MUSÉE

Dans sa volonté d’accessibilité au plus grand nombre, le musée a à cœur de développer des partenariats médias en fonction des thématiques de ses expositions tempo-raires.Ainsi, dans le cadre de l’exposition Join now ! L’entrée en guerre de l’Empire britannique, des partenariats médias ont été mis en place avec :

Radio : RTL

Hebdomadaire :L’Express

Quotidiens : Le ParisienLa Croix.com

Jeune public :I love englishScience et Vie Junior

Spécialisé : Guerres et Histoire

Dans le cadre de la seconde exposition de l’année 2014, Charley’s War, une représentation anglaise de la Grande Guerre, les partenariats médias suivants ont vu le jour :

Radio : Oüi FM

Jeune public :Science et Vie Junior

Spécialisé : Guerres et Histoire

Les partenaires médias 7.3

6,95

E -

Belg

ique

: 6,

95 E

- DOM

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I Lov

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glis

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Ariana GrandeThe new Mariah Carey?

Postcards from Australia

L’anglais des collégiens 5e/4e/3e12-15 ANSLe magazine

+ 1 CD

3’:HIKQLD=WU[^Z]:?k@c@m@d@a";M 06132 - 223 - F: 6,95 E - RD

People

I Love English

Look

Report

the success story of the tV series

Vampire Diaries

The

The 100th anniversary of the First World War.

En partenariat avec le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux

1914 The Tommies go to War

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The 100th anniversary of the First World War.

En partenariat avec le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux

1914 The Tommies go to War

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Directeur

Assistante

de Direction

Direction A

djointe

Assistant

de Gestion

ResponsableTechniqueet Sécurité

Responsable

des Publics

1 Chargée

Com

munication /

Relations P

resse

Réservation

Scolaire : 1 agentA

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outique :5 agents

1 Chargé

Web / m

ultimédia

1 Adjointe de

la Responsable

des Publics /

Responsable

Accueil-B

outique

Responsable

de la Conservation

1 Docum

entaliste

1 Chargée

du Récolem

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hargéed’Inventaire

2 Assistants

de Conservation

Équipe Technique Surveillance :

8 agents

5 Médiateurs

Culturels

Entretien :1 agent

ÉQUIPE DU MUSÉE 43

ÉQUIPE DU MUSÉE8

L’équipe est constituée de 35 agents, sachant que c’est le ser-vice de la conservation qui a connu le plus gros changement avec trois postes en plus :

> Un poste de chargé d’exposition temporaire pour préparer la grande exposition de l’année sur les Britanniques

> Un poste de chargé d’inventaire pour permettre la mise à jour des acquisitions, des dons, des dépôts et des mouve-ments d’œuvres dans le logiciel d’inventaire

> Un poste de chargé de récolement afin de répondre à l’obli-gation du ministère de la Culture de finir cette mission en 2017

L’équipe de la médiation, dans la perspective des nombreuses demandes de visites scolaires et d’ateliers pédagogiques liées au Centenaire, a été renforcée d’un poste, soit cinq média-teurs culturels pour accueillir au mieux ce public spécifique. Ce nouveau poste devient par ailleurs pérenne.

Il faut également noter le départ et le remplacement d’un agent de la billetterie/boutique ainsi que le départ et le rem-placement du poste de responsable du service des publics.

Le musée a par ailleurs accueilli 15 stagiaires en 2014 pour des périodes allant de 1 semaine à 6 mois, qu’il s’agisse d’élèves du secondaire ou en études supérieures. Ce sont les services de la conservation et de l’administration qui ont reçu le plus de stagiaires.

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L’année 2014 a été exceptionnelle tant du point de vue de la fréquentation que de la visibilité pour le musée. Il est au-jourd’hui un lieu identifié par le grand public, mais égale-ment par les professionnels (médias, éducation nationale, voyagistes…). Le musée de la Grande Guerre a clairement bénéficié d’un « effet Centenaire » comme la plupart des sites qui traitent ce sujet. Les nombreux reportages, articles, éditions… ont permis de sensibiliser le public, l’incitant à en savoir plus donc à visiter un lieu comme le musée. En s’inté-ressant à la grande Histoire, une partie du public s’est aussi intéressée à sa propre histoire familiale, d’où les nombreux dons d’archives et d’objets dont a bénéficié le musée tout au long de l’année. Pour autant, il reste un jeune musée et sa notoriété doit encore s’accroître.L’année 2015 visera à conforter deux axes principaux :

> La fidélisation des visiteurs locaux, avec une meilleure mise en avant du pass annuel et la valorisation de la programma-tion culturelle

> Le développement des visiteurs étrangers, notamment an-glo-saxons, car il y a là une réelle marge de progression

Ce développement qui ne pourra jamais être comparable au succès de l’année 2014 a pour ambition d’atteindre une vi-tesse de croisière de la fréquentation entre 95 000 et 100 000 visiteurs par an. La stratégie se construira bien évidemment en partenariat avec l’Office de tourisme du Pays de Meaux, un acteur incontournable pour faire du territoire une destination touristique avec le musée comme figure de proue.

BILAN ET PERSPECTIVES2015


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www.museedelagrandeguerre.eu

Documents

RAPPORT D’ACTIVITÉS 2014 - Musée de la Grande Guerre ...€¦ · 01 60 32 14 18 // Ouvert tous les jours sauf le mardi LE MOT DU PRÉSIDENT MUSÉE DE LA GRANDE GUERRE DU PAYS