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OS, 29 avr 2004 292
Relativité Galiléenne
• Principes de relativité de Galilée, utilisés comme postulatsde base de toute la mécanique Newtonienne:
1. Les lois de la mécaniquesont les mêmes dans tousles référentiels d’inertie
2. Le temps et l’espace sontdes absolus
c’est-à-dire que les intervalles de temps etd’espace (=distance) séparant deux événementssont les mêmes pour tous les observateurs
• en particulier, deux événements simultanés ( t=0) pourun observateur, le sont aussi pour tous les observateurs
relativité = invariance parchangement deréférentiel, doncd’observateur
c’est-à-dire qu’elles ne changentpas de forme lorsqu’on passe d’unréférentiel d’inertie à un autre(qui sont en mouvement rectiligneuniforme l’un par rapport à l’autre)
• les lois de Newton(par ex. F=ma) sont valablestelles quelles dans tous lesréférentiels d’inertie !
OS, 29 avr 2004 293
Transformation de Galilée
• Référentiel d’inertie R:– repère Oxyz avec une horloge
placée on O mesurant le temps t
• Référentiel d’inertie R’ en« saut de vitesse standard v » parrapport à un référentiel d’inertie R
– repère O’x’y’z’ avec une horloge placée on O’ mesurant le temps t’– à t=0, les deux repères et les deux horloges coïncident (donc t’=0)– vu du référentiel R, le point O’ a une vitesse u constante dirigée selon Ox
• Même événement E vu dans les deux référentiels:– position x, y, z et temps t mesurés dans R– position x’, y’, z’ et temps t’ mesurés dans R
• Même particule P vue dans les deux référentiels:
t'= tx'= x uty'= yz'= z
transformationde Galilée
r r '=
r r
r u t d
r r '
dt'= d(
r r
r u t)
dt= d
r r
dtr u
r v '=
r v
r u
dr v '
dt'= d(
r v
r u )
dt= d
r v
dtr a '=
r a
loi de composition desvitesses (de Galilée)
z
Oxy
z’
O’x’y’
u
t t’
Pv
v’
E(t,x,y,z)E(t',x',y',z')
OS, 29 avr 2004 294
Le défi de l’électromagnétisme à la mécanique
• Maxwell unifie l’électricité et le magnétisme:– les équations de Maxwell pour les champs E et B
prédisent que la vitesse d’une onde électromagnétique(donc de la lumière) vaut c 3 108 m/s
– mais par rapport à quel référentiel ?
• Les équations Maxwell n’obéissentmanifestement pas à la relativité Galiléenne !– on pense alors que c est la vitesse de la lumière par rapport à un référentiel
privilégié défini par « l’éther luminifère», qui serait le milieu dans lequel lesondes électromagnétiques se propagent
James C Maxwell1831–1879
Analogie: la vitesse du son dans l’air (~330 m/s) est définie dans le référentiel où l’air estau repos; cette vitesse n’est pas la même dans tous les référentiels d’inertie(effet Doppler). Sans air ou autre milieu, il n’y peut pas exister d’onde sonore !
notion de « référentiel absolu »,contraire au principe de relativité
démo: cuve à ondes
OS, 29 avr 2004 295
d
d
S
A E
M2
M1
u
(vue de dessus)
Expérience de Michelson et Morley (1881,1887)S = source de lumière
monochromatiquede fréquence
A = lamesemi-argentée
M1, M2 = miroirs
E = écran
c = vitesse de la lumière par rapport à l’éther 3 108 m/su = vitesse de l’observateur par rapport à l’éther 30 km/s 10–4 cc’= vitesse de la lumière entre A et M2 par rapport à l’observateur
t1 = tA M 1+tM 1 A = d
c +u+ d
c u= 2d
c 1 1 u2 /c2
t 2 = tA M2+tM2 A = d
c' + d
c' = 2d
c 1
1 u2 /c2> t1
u
cc’
t1 = t2expérience répétée après rotation de 90°: pas de modification des franges !
déphasage > 0,qui devrait devenir
si l'expérience est tournée de 90°
démo: interféromètre
But: mise en évidence dela vitesse de la Terrepar rapport à l’éther(référentiel absolu)
observation des frangesd’interférence dues audéphasage = (t2–t1)entre les deux rayons
Albert A Michelson (1852–1931)
u
OS, 29 avr 2004 296
Défi relevé: la relativité restreinte• Après les travaux de Voigt, Lorentz, Fitzgerald, Poincaré, …
Einstein réussit à éliminer définitivement et clairement toutecontradiction, en formulant la théorie de la relativité restreinte;la mécanique et électromagnétisme sont réconciliés par:– l’abandon de la notion de référentiel absolu (l’éther)– l’abandon de la notion de temps et d’espace absolus
• Principe de relativité restreinte (Einstein, 1905):
– En appliquant ce postulataux équations de Maxwell,où la vitesse c apparaît:
Les lois de la physiquesont les mêmes dans tousles référentiels d’inertie
et donc pas seulement celles dela mécanique (comme énoncépar Galilée), mais aussi cellesde l’électromagnétisme, …
il n’y a donc pas de référentielprivilégié parmi les référentielsd’inertie
La vitesse de la lumière dans le vide, c,est indépendante du référentiel(observateur)et du mouvement de la source
c = constante qui nedépend de rien !
Albert Einstein1879–1955
OS, 29 avr 2004 297
Mesure de la vitesse de la lumière
• Démo:– on mesure la déviation d sur la réglette et la fréquence au compteur:
dL1
2 = 2 t = 22
2( ) 2L2
c
= 4
L2
c c = 4
L1L2
d
lasermiroir fixe miroir tournant,
(deux faces)
d~2
réglette
L2 = 15m
L1 = 5m
compteurfréquence
• Remarques:– Depuis 1983, le mètre est défini comme la distance parcourue par la lumière
dans le vide en 1/299792458 seconde c = 299 792 458 m/s exactement
– Il n’est donc plus « possible » (ni nécessaire) de mesurer c !– On peut très bien choisir un système d’unités dans lequel c=1
(couramment utilisé en physique des particules)
en assimilant l’air au vide (approximation)
OS, 29 avr 2004 298
Conséquences de « c = constante »• La transformation de Galilée, donc la loi d’addition des vitesses,
n’est plus valable !
• c = limite supérieure à toute vitesse
• L’espace et le temps ne sont plus des absolus– les longueurs et les intervalle de temps dépendent du référentiel !– ces « déformations » de l’espace et du temps sont corrélées de sorte que
c=constante en toute circonstance– mélange entre l’espace et le temps notion d’espace-temps
vlocomotive > 0vlumière = c
Dans un référentiel R lié au sol:
lumièreDans un référentiel R’ lié à la locomotive:v'locomotive = 0
v'lumière = c vlumière vlocomotive !!
démo (contre-exemple):cuve à ondes
démos: les 4 coordonnées de l’espace-tempssynchronisation des horloges dans un même référentiel + simultanéité
lumière
OS, 29 avr 2004 299
La simultanéité est relative !• Deux éclairs sont émis simultanément à l’avant et à l’arrière d’un
train en mouvement, laissant des marques sur le train et sur les rails:– Un observateur O se tenant sur le sol, à mi-distance entre les marques sur les
rails, reçoit les éclairs au même moment: l’observateur O conclut que les éclairs ont été émis simultanément
– Un observateur O’ se tenant sur le train, à mi-distance entre les marques sur letrain, reçoit d’abord l’éclair émis à l’avant du train, puis celui émis à l’arrière: l’observateur O’ conclut que les éclairs n’ont pas été émis simultanément !
O’
O
O
O’
O’
O
OS, 29 avr 2004 300
Horloges lumineuses• La mesure du temps consiste toujours à compter le nombre de
périodes d’un processus physique pris comme référence:– exemples:
• mouvement des planètes et satellites• mouvement de la Terre sur elle-même• période d’oscillations d’un(e) pendule, d’un quartz• période d’oscillation du rayonnement émis par un atome, …
• « Horloge lumineuse »:– deux miroirs parallèles séparés par une
distance d (du vide) se renvoientperpétuellement un rayon de lumière
– période propre de l’horloge: intervalle de temps t entre deux « tics » mesuré dans le référentiel de l’horloge
• Expérience de pensée:– deux horloges identiques, A et B:
même période propre– Horloge A reste sur Terre (référentiel R)– Horloge B est placée dans une navette spatiale
(référentiel R’) de vitesse constante u par rapport à la Terre
t = 2dc vide
miroir
miroir
tic
tac
d
tA = t'B =2dc
OS, 29 avr 2004 301
Horloges en mouvement
tB = période de l’horloge B se déplaçant à la vitesse u:
c tB /2( )2 = u tB /2( )
2 +d2 tB = 2dc2 u2
= 2dc
11 u2 /c2
B BB
tic tic
tac
c tB/2
u tB/2 d
c tB/2 u tB/2
tA = période de l’horloge A au repos: tA =2dc
A
tB =tA
1 u2 /c2> tA B retarde par rapport à A Conclusion d’un observateur
dans le référentiel R (terre)
t'A =t'B
1 u2 /c2> t'B A retarde par rapport à B Conclusion d’un observateur
dans le référentiel R’ (navette)
= 11 u2 /c2
= facteur de dilatation du temps
OS, 29 avr 2004 302
Muons cosmiques• Des muons sont produits dans la haute atmosphère, à 15–20 km
d’altitude, par les rayons cosmiques (protons de haute énergie)• Temps de vie moyen d’un muon: = 2.2 µs• Distance d que peut parcourir
une particule en un temps :d = v c (3 108 m/s) (2 10–6 s) = 600 m
• Et pourtant, on observe des muons qui arrivent jusqu’au sol effet de la dilatation relativiste du temps
exemple concret et réelde la dilatation du temps
OS, 29 avr 2004 303
Transformation de Lorentz
• Référentiel d’inertie R:• Référentiel d’inertie R’ en
« saut de vitesse standard v » parrapport à un référentiel d’inertie R
• Même événement E vudans les deux référentiels:
– position x, y, z et temps t mesurés dans R– position x’, y’, z’ et temps t’ mesurés dans R
t'= t (u /c2)x1 u2 /c2
x'= x ut1 u2 /c2
y'= yz'= z
transformation de Lorentz
z
Oxy
z’
O’x’y’
u
t t’
E(t,x,y,z)E(t',x',y',z')
Hendrik A Lorentz1853–1928
Remarques:– tend vers la
transformation deGalilée si u/c << 1
– était déjà connue avantla relativité d’Einstein,comme transformationqui laisse les équationsde Maxwell invariantes
se démontre facilementà partir du principe derelativité d’Einstein
OS, 4 mai 2004 304
Invariant relativiste• « Quadrivecteur »: (ct, x, y, z)• Transformation de Lorentz (notation avec quadrivecteurs):
ct'x'y'z'
=
0 00 0
0 0 1 00 0 0 1
ctxyz
ctxyz
=
+ 0 0+ 0 00 0 1 00 0 0 1
ct'x'y'z'
= uc
, 1
= 11 2
, 1
avec:
( s')2 = ( c t x)2 ( x c t)2 ( y)2 ( z)2
= ( 2 2 2) (c t)2 ( x)2[ ] ( y)2 ( z)2 = ( s)2
( s)2 = (c t)2 ( x)2
( s')2 = ( s)2
(>0, <0, ou =0)
• Invariant:– Deux événements séparés par (c t, x, y, z) = (c t, x)– Intervalle d’espace temps:
ct'x'
=
cosh sinhsinh cosh
ctx
avec tanh =
– « rotation hyperbolique » dans l’espace-temps
relativité de Galilée t et | x| invariants temps et espace absolusrelativité d’Einstein ( s)2 =c2( t)2–| x|2 invariant c=constante
OS, 4 mai 2004 305
Contraction des longueurs et dilatation du temps
• Règle de longueur L enmouvement longitudinalde vitesse u
z
Oxy
O’
uR R’
L
x'x'1 x'2
z'
y'x'1 = x1 ct( )x'2 = x2 ct( )
où les positions x1 et x2 sont définies au même temps t dans R
L = x'2 x'1 = x2 x1( ) x = L < L La dimension d’un corps dans ladirection de sa vitesse est contractée
• Horloge de période Ten mouvementde vitesse u
z
Oxy
O’
uR R’
x'
z'
y' x'
t'1 , t'2 , t'3 , ...
ct 1 = ct'1 + x'( )ct2 = ct'2 + x'( )
t 2 t1 = t'2 t1'( ) = t =
Une horloge en mouvement retarde
Au tableau
OS, 4 mai 2004 306
Transformation des vitesses
• Particule de vitesse v dans R;quelle est sa vitesse dans R’ ?
– Si u<c:
x'= x ct( ) dx'= dx cdt( )ct'= ct x( ) dt'= dt ( /c)dx( )
Au tableau
z
Oxy
z’
O’x’y’
u
t t’
vR R’
v'x =dx'dt'=
dx cdt( )dt ( /c)dx( )
=dxdt
c
1cdxdt
v'y =dy'dt'=
dydt ( /c)dx( )
=
dydt
1cdxdt
v'x =vx u
1uvx
c2
v'y =vy
1uvx
c2
v'z =vz
1uvx
c2
r v < c
r v ' < c
r v = c
r v ' = c
OS, 4 mai 2004 307
Composition des vitesses• Deux sauts de vitesse standards consécutifs, de vitesses u1 et u2,
sont équivalent à un saut de vitesse standard u3– les sauts de vitesse standards forment un groupe
Au tableau
v'x =vx u
1uvx
c2
u2 =u3 u1
1u1u3
c2
u2
u1u2u3
c2 = u3 u1 u3 =u1 +u2
1+u1u2
c2
t’
O’x’
R’t’’
O’’x’’
R’’t
Ox
Rparticuleau reposdans R’’
saut de vitesse u1 saut de vitesse u2
saut de vitesse u3
u = u1, r v =
u3
00
,
r v '=
u2
00
On applique la transformation des vitesses avec
3 = 1 + 2
1+ 1 2
ou bien 3 = 1 + 2 avec i = arctanh i = ln1+ i
1 i
OS, 4 mai 2004 308
transparent montré le 21 oct 2003
Exemple 1: composition des vitesses
• Problème simple de cinématique:– Dans un train roulant à 160 km/h, un contrôleur marche à 3km/h en
direction de la locomotive.Quelle est la vitesse du contrôleur par rapport aux rails ?
800’000’000 km/h
court
200’000’000 km/h
1’000’000’000 km/h
879’225’842 km/h
• Réponse de Galilée (en 1638):– Application de la loi d’addition des vitesses:
• 160 km/h + 3 km/h = 163 km/h
• Réponse d’Einstein (en 1905):– L’addition des vitesses est une loi « fausse »,
la loi « correcte » est plus compliquée:• 160 km/h « plus » 3 km/h = 162.999999999999933 km/h
La mécanique classique n’est plus valable aux grandes vitesses !
Composition des vitesses
vcontrôleur / rails =vtrain / rails + vcontrôleur / train
1+vtrain / railsvcontrôleur / train
c2
vcontrôleur / rails = vtrain / rails + vcontrôleur / train
• Problème simple de cinématique:vtrain / rails = vitesse du train par rapport aux rails
vcontrôleur / train = vitesse du contrôleur par rapport au trainvcontrôleur / rails = vitesse du contrôleur par rapport aux rails = ?
applications numériques: voir transparent 1ère leçon
OS, 4 mai 2004 309
Dynamique relativiste du point matériel
• Mouvement d’unpoint matériel demasse m décritdans référentiel R
• A chaque instant t:– repère Oxyz de R, avec O sur le point matériel et Ox selon la vitesse v du point– référentiel R’ en saut de vitesse standard par rapport à R avec u=v– à t’=0 on a v’=0, et on suppose que v’<<c pendant un temps dt’
on peut appliquer les lois de la dynamique non-relativiste dans R’:
z
O
xy
z’
O’x’y’
tt’
R(t) R’(t)
v(t)
v(t+dt)
r(t+dt)=drtrajectoire dans R u = v(t)
r F ' = md2r r '
dt'2
Avec Fx=F’x et Fy,z=(F’y,z)/ :
r F = d
dtm
r v ( )
F'x = md2x'dt'2
= md2xdt'2
= m ddt
dxdt( ) = ddt m vx( )
F'y = md2y'dt'2
= md2ydt'2
= m ddt
dydt
= d
dtm vy( )
ct = ct'+ x'( )x = x'+ ct'( )y = y' , z = z'
cdt = c + dx'dt'( )dt' dt dt' car dx'
dt'<< c
dx = dx'dt'
+ c( )dt' d2xdt'2
= d2x'dt'2
OS, 4 mai 2004 310
Quantité de mouvement relativiste
• Nouvelle définition de laquantité de mouvement …
r p = m
r v = m
r c
et la loi fondamentale de la dynamiquereste valable en relativité restreinte:
= 11
r v 2 /c2
= 11
r 2
, r =
r v c
avec:
Attention ! r F m
r a
r F =
dr p
dt
r p = m
r v = m
r v 1
r 2( )
1/ 2= m
r v 1+O
r 2( )[ ] m
r v
• Limite non-relativiste ( = v/c << 1):
1. r p collinéaire à
r v
r p = ( )
r
2. r p = m
r v si v << c (0) = mc
3. La quantité de mouvement totale d'un système isolé est constante dans tous les référentiels d'inertie
r p = m
r v ( ) = (0)
1 2
• On trouve la même forme pour p sur la basede la conservation de la quantité de mouvement
OS, 6 mai 2004 311
Quantité de mouvement relativiste (2)• Collision élastique de deux particules identiques: 1 + 2 3 + 4
– dans le référentiel R du centre de masse toutes les vitesses sont égales
x
y
r 1
r 2
r 3
r 4
–a a
b
–b
R
x’’
y’’
r ' '1
r ' '2
r ' '3
r ' '4–d d
g
–e
R’’ saut de vitesse –a
e
–g
x’
y’
r '1
r '2
r '3
r '4
–d d
R’saut de vitesse +a
saut de vitesse +d
Saut de vitesse de R'' à R' avec = 11 d2
: e = '4y =''4y
(1 ''4x
0{
d)=
g= g 1 d2
Dans R’, conservation de la quantité de mouvement selon y’:
(g)g d2 +e2( )e = (g)g + d2 +e2( )e (g)g = d2 +e2( )e
p'1y + p'2y = p'3y + p'4y
d2 +e2( ) = (g)ge
=(g)
1 d2 Si b 0, alorse 0 et g 0, et:
(d)= (0)1 d2
CQFD
OS, 6 mai 2004 312
Force et accélération en relativité restreinte
ddt
= ddt
11
r v 2 /c2
=
ddt
1r v 2 /c2( )
2 1r v 2 /c2( )
3 / 2 =3
2c2dr v 2
dt=
3
c2
r v
r a
r v
r a = c2
3
ddt
r F
r v = m
r a
r v +m
r v
r v
ddt
= m c2
3
ddt
+mr v 2
ddt
= mc2 12 +
r v 2
c2
ddt
= mc2 ddt
la force est parallèle à l’accélérationsi et seulement si elle est parallèleou perpendiculaire à la vitesse
r F = m
r a +m
r v
ddt
= mr a +
r v
r F
r v
c2
r F =
dr p
dt=
d(mr v )
dt= m
r a +m
r v
ddt
F ma et la force n’est en généralpas parallèle à l’accélération
r F
r v = 0
ddt
= 0
r F = m
r a
= constante v = constante
• Si F est perpendiculaire à v:
r F = m
r a +
r F
r v 2
c2 r F 1
r v 2
c2
= m
r a
r F = m 3r a
• Si F est parallèle à v:
Au tableau
OS, 6 mai 2004 313
Energie cinétique relativiste
• Une particule au repos dans R au point A se déplace au point Bsous l’effet d’une force, en acquérant une énergie cinétique T:
• Théorème de l’énergie cinétique entre A et B:
z
Oxy
t
RvA=0
A=1, TA=0
F
AB
vB=v
B= , TB=T
trajectoire
T = TB TA =r F d
r r
A
B=
r F
r v dt
A
B
= mc2 ddt
dt
A
B= mc2
A
B= mc2
B A( ) T = mc2( 1)
T = mc2 1r 2( )
1/ 21[ ] = mc2 1+ 1
2
r 2 +O
r 4( ) 1[ ] = 1
2 mc2r 2
12m
r v 2
1 2 3 +O
r 4( )
• Limite non-relativiste ( = v/c << 1):
OS, 6 mai 2004 314
Quantité de mouvement et énergiecinétique en fonction de la vitesse
0
1
2
3
4
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0 1.2 1.4=v/c
p/mcQuantité de mouvement relativiste:p = m c= m v
Quantité de mouvement newtonienne:p = m c = mv
0
1
2
3
4
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0 1.2 1.4=v/c
T/mc2
Energie cinétique relativiste:T = mc2( –1)
Energie cinétique newtonienne:T = mv2/2
Remarques:
– on retrouve lamécaniquenewtonienne siv << c ( << 1)
– en relativité,v est bornée(par c)mais p et T nesont par bornés
OS, 6 mai 2004 315
Energie potentielle de masse
• On observe une particule au reposqui se désintègre. Exemples:
• Lois de conservation:– Quantité de mouvement totale conservée– Energie cinétique pas conservée
de l’énergie potentielle est libérée sous forme d’énergie cinétique
Z0 quark +antiquark +gluon hadrons
Z0 q q g hadrons
temps de vie moyen du neutron = 15 min
neutron proton +électron +antineutrino
Attention:
« taux de change » très élevé:1g de matière correspond à
10 3 (3 108)2 1014 Jou ~ 3MW pendant 1 an
énergiepotentiellede masse
Emassepot = mc2
Einstein, 1905
masse énergie équivalencemasse-énergie
– On introduit une énergie interne associée à la masse, de sorte quel’énergie totale (énergie cinétique + énergie de masse) soit conservée:
OS, 6 mai 2004 316
Energie potentielle de masse (2)• Soit la constante de proportionnalité
entre masse et énergie interne de masse.• Désintégration d’une particule de masse M
en deux particules identiques de masses m:
Conservation de E dans R': T(M,v) +Emassepot (M) = T(m,u) +2Emasse
pot (m)Mc2 (v) 1( ) + M = mc2 (u) 1( ) +2 m (1)
Conservation de r p dans R': M (v)v = m (u)u (2)
(1)(2)
c2 (v) 1( ) +
(v)v=
c2 (u) 1( ) +2(u)u
où u = 2v1+ v2 /c2
à résoudre pour avoir en fonction de v
Solution: = c2 indépendamment de v !
Emassepot (m) = m
après
avant
Référentiel R du centre de masse
repos
v–v m m
M
après
avantsaut de vitesse –v
Référentiel R’ où une masse m est au reposrepos
v
m m
M
u
u = 2v/(1+v2/c2)
OS, 6 mai 2004 317
Relation énergie – quantité de mouvement
• Energie totale d’une particule de masse m et de vitesse v:
• Vitesse:
• Relation entre énergie et quantité de mouvement:
• Particule de masse de masse nulle:
– exemple: le photon (particule de lumière)
Au tableau
E = T +Emassepot = mc2( 1) +mc2 E = m c2
r p = m
r c
r =
r p
m c=
r p c
m c2
r =
r p cE
E2 r
p 2c2 = m2c4
1r 2 = 1
2 E2 Er ( )
2= E
2
E2 r p c( )
2 = mc2( )2
m = 0 E = pc =1
Remarque:les quantités E, pc et mc2
ont toutes la dimensiond’une énergie
Unités courantes: eV, MeV, …
OS, 6 mai 2004 318
Scalaires et quadrivecteurs
• Scalaire (ou invariant):– grandeur que ne change pas par changement de référentiel:
• exemples: c, s, m, mc2
• Quadrivecteur:– ensemble de 4 composantes (A0, A1, A2, A3) =(A0, A) qui se
transforme comme (ct, x, y, z) = (ct, x) par changement deréférentiel (transformations de Lorentz)
• exemple:
– produit scalaire de deux quadrivecteurs:
– carré de la norme d’un quadrivecteur= produit scalaire d’un quadrivecteur par lui-même:
• Le carré de la norme d’un quadrivecteur est un scalaire– par exemple
(A0, r A )2 = A0
2r A 2 = A0
2 A12 A2
2 A32
c t, x( )2
= (c t)2 x( )2
= ( s)2 est un scalaire
(A0,r A ) (B0,
r B ) = A0B0
r A
r B
c t, x( ) = (ct2,
r x 2) (ct1,
r x 1)
OS, 6 mai 2004 319
Quadrivecteur énergie–quantité de mouvement
= 1tTemps propre d’une particule de vitesse v(= temps dans le référentiel où la particule est au repos):
ct,r x ( )Quadrivecteur position:
Quadrivecteur vitesse:
dd
ct,r x ( ) = d
dtct,
r x ( ) = c,
r v ( )
Quadrivecteur vitesse/c:
,r ( ) de norme2 = ,
r ( )
2= 2
r ( )
2= 2 1
r 2( ) =1
En multipliant ce dernier quadrivecteur par le scalaire mc2,on obtient un quadrivecteur de norme2=m2c4 :
m c2, mr c2( ) = E,
r p c( ) est un quadrivecteur
E2 r
p 2c2 = m2c4
Conséquence:
l’énergie et la quantité de mouvementse transforment de la façon suivantelors d’un saut de vitesse standard:
E'p'xp'yp'z
=
0 00 0
0 0 1 00 0 0 1
Epx
py
pz
transformation de Lorentz
OS, 6 mai 2004 320
Résumé de relativité restreinte
Relativité restreintev/c <<1 Mécanique newtonienne
c = constante temps et espace absolus
(c t)2 x( )2 invariant t et x invariants
r =
r v /c, = 1
r 2( )
1/ 2
r p = m
r c
r p = m
r v
T = mc2( 1) T = 12 mv2
E = m c2 E = Einterne + 12 mv2
r =
r p c/E v = 2T/p
E2 r p 2c2 = m2c4 T =
r p 2 /(2m)
r F =
dr p
dt
r F =
dr p
dt
conservationquadrivecteur
(E, r p c)
conservation de r p
conservation de l'énergie
Postulats
Grandeursphysiques
Loi de ladynamique
Lois deconservation