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Résultat de la surrénalectomie laparoscopique pour adénomes cortisoliques infra-cliniques

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Page 1: Résultat de la surrénalectomie laparoscopique pour adénomes cortisoliques infra-cliniques

Communications orales / Journal de Chirurgie – Vol. 151 – Hors série 1 – Octobre 2014 – A5-A35A18

Résultat de la surrénalectomie laparoscopique pour adénomes cortisoliques infra-cliniquesBRUNO DE LA VILLÉON (1), SÉBASTIEN GAUJOUX (1), STÉPHANE

BONNET (1), BRICE MALGRAS (1), FLORENCE TENENBAUM (2), LIONEL GROUSSIN (3), BERTRAND DOUSSET (1)

(1) CHU Cochin, Département de chirurgie digestive, hépato-biliaire et endocrinienne, Paris, France ; (2) CHU Cochin, Unité de biophysique et de médecine nucléaire, Paris, France ; (3) CHU Cochin, Service d’endocrinologie et des maladies métaboliques, Paris, France.

Contact : CHU Cochin, Chirurgie digestive, hépato-biliaire et endocrinienne, 27, rue du Faubourg-Saint-Jacques, 75014 Paris, France.E-mail : [email protected]

Objectif. – Les suites à long terme des surrénalectomies laparosco-

piques (SL) pour adénome cortisolique infra-clinique (ACIC) de lasurrénale ont été étudiées en les comparant à celles des SL pouradénome cortisolique toxique (ACT) réalisées dans un centre de

référence tertiaire.

Contexte. – Si l’attitude chirurgicale concernant les ACT est parfaite-ment codifiée, les principes de prise en charge des ACIC demeurent

incertains. Il n’existe pas de preuves établies du bénéfice de la SLpour les ACIC.

Matériel et méthode. – Entre 1994 et 2011, 107 patients ont été inté-

grés à l’étude dont 68 pour ACT et 39 pour ACIC. L’ensemble despatients bénéficiait d’explorations cliniques, biologiques et d’ima-gerie. Tous les patients bénéficiaient d’une SL transpéritonéale.

Résultats. – La mortalité opératoire était nulle. La morbidité globaleétait de 10,3 % (N = 11) sans différence significative entre les deuxgroupes (p = 0,47). Au terme des 24 mois de suivi, il existait un

bénéfice à la SL pour tous les patients. À 24 mois la perte pondéraleet l’amélioration tensionnelle étaient significativement plus impor-tante (p < 0,001 et p = 0,002) dans le groupe ACT ; la diminution de

l’HbA1c était équivalente dans les deux groupes (p = 0,78).

Conclusion. – En accord avec la littérature, nous montrons que la SLest le traitement de choix des adénomes surrénaliens cortisoliques.

Elle permet de réduire significativement le poids, la tension etl’HbA1c chez les patients porteur d’ACIC.

Risques et bénéfices du curage ganglionnaire prophylactique au cours de la thyroïdectomie pour nodule suspectMOHAMMED GHUNAIM (1), ROBERT CAIAZZO (2), EMMANUELLE LETEURTRE (3), SÉBASTIEN AUBERT (4), CHRISTINE DOCAO (5), ADRIEN STERKERS (1), FANELLY TORRES (6), BRUNO CARNAILLE (1),

FRANÇOIS PATTOU (1)

(1) CHRU Lille, Chirurgie endocrinienne, Lille, France ; (2) CHRU Lille, Anatomopathologie, Lille, France ; (3) CHRU Lille, Endocrinologie, Lille, France ; (4) CHRU Lille, Pathologie, Lille, France ; (5) CHRU Lille, Endocrinologie oncologie, Lille, France ; (6) CHRU Lille, Chirurgie digestive, Lille France.

Contact : Hôpital Claude-Huriez, CHRU Lille, Service de chirurgie endocrinienne, 1, Place de Verdun, 59000 Lille, France.E-mail : [email protected]

Introduction. – La cytoponction est devenue incontournable pour laprise en charge du nodule thyroidien. Le rapport bénéfice/risque du

curage prophylactique n’a pas été évalué en cas de diagnostic incer-tain (Bethesda < 5).

Méthodes. – Étude rétrospective chez 227 patients opérés depuis

juillet 2010, ET ayant bénéficié d’une échographie et d’une cyto-ponction. L’intervention consistait en une thyroïdectomie totale

associée ou non à un curage ganglionnaire cervicale (exérèse d’au

moins 6 ganglions).Résultats. – La cytoponction selon Bethesda était corrélée au diag-nostic malign (B3 : 29 %, B4 : 31 %, B5 : 73 %, B6 : 90 %). L’échogra-

phie préopératoire ne retrouvait aucune adénopathie chez 200patients (88,6 %), dont 139 (69 %) ont bénéficié d’un curage prophy-lactique. Un envahissement ganglionnaire a été retrouvé chez 0/14

patients B3 (0 %), 1/72 B4 (1,4 %), 8/72 B5 (11 %) et 10/42 B6 (24 %).Le taux global de complication (hypocalcémie, laryngoscopie anor-male, hématome cervicale, infection) était de 52 % en cas de curage

et de 28 % en l’absence de curage (p = 0,001, Chi 2). Le curage aug-mentait la durée d’hospitalisation (1,5 ± 1,0 vs 2,2 ± 2,0 jours,p < 0,001). Le curage prophylactique augmentait le risque de com-

plication de 47 % (OR 2,487 (IC 95 % : 1,295 – 4,775, p = 0,006), indé-pendamment de la taille de la tumeur (p = 0,633).Conclusion. – 1. Lors d’une thyroidectomie, le curage prophylactique

augmente la morbidité de 47 % et allonge la durée d’hospitalisation.2. Son intérêt semble discutable lorsque le score de Bethesdaest < 5.

Vers une nouvelle classification préopératoire des lésions mésentériques des carcinoïdes du grêle, pour prédire les difficultés d’une résection complèteSOPHIE DEGUELTE-LARDIERE (1), FRANÇOIS APPERE (1), MARLENY NOAVES (3), GUILLAUME CADIOT (2), CHRISTINE HOEFFEL (4), MAGALY ZAPPA (5), MARIE-PIERRE VULLIERME (5), YVES PANIS (3),

REZA KIANMANESH (1)(1) CHU Reims, Chirurgie digestive et endocrinienne, Reims, France ; (2) CHU Reims, Service d’hépato-gastroentérologie et oncologie digestive, Reims, France ; (3) Hôpital Beaujon, Chirurgie digestive, Clichy, France ; (4) CHU Reims, Radiologie, Reims, France ; (5) Hôpital Beaujon, Radiologie, Clichy, France.

Contact : CHU Reims, Chirurgie digestive et endocrinienne, Avenue du Général-Koenig, 51100 Reims, France.E-mail : [email protected]

Introduction. – La chirurgie est le meilleur traitement des carci-noïdes du grêles, et de ses ganglions métastatiques mésentériques

(LNM). Les challenges sont : ne pas méconnaitre les possibilités derésection en cas d’envahissement de l’artère mésentérique supé-rieure (AMS) laissant libres les premières jéjunales ; d’éviter les

résection étendus de grêle. Les buts de notre étude étaient de pro-poser une classification préopératoire des LNM des carcinoides pré-disant la possibilité et la difficulté de l’exérèse, et de chercher une

association entre la longueur de grêle réséqué et le nombre de gan-glions analysés.Matériel et méthodes. – Une étude bicentrique rétrospective a été

réalisée. Les imageries préopératoires et les comptes rendus opéra-toires ont été revus pour classer les LNM selon leur rapport avecl’AMS. Une régression linéaire a été réalisée pour tenter de prédire

la longueur de grêle réséquée.Résultats. – Soixante-cinq patients on été inclus. Les corrélationsentre les 2 lectures de l’imagerie préopératoire et entre les données

pré et peropératoire étaient excellentes (coefficient ? de Cronbachà 0,9 et kappa à 0,8). Aucune des données étudiées (dont le nombrede ganglions analysés) n’était associée à la longueur de grêle

réséqué en multivariée.Discussion. – La classification préopératoire des LNM des carcinoïdespeut permettre de prévoir et standardiser la chirurgie. Par ailleurs

dans notre étude les résections étendus de grêle ne sont pas lié à laqualité du curage.