32
REVUE DE LITTERATURE SUR LES "FACTEURS DE RISQUE DANS LES EDIFICES A BUREAUX V.'' - 4SI, C5i6

REVUE DE LITTERATURE SUR LES FACTEUR DSE RISQUE …

  • Upload
    others

  • View
    1

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: REVUE DE LITTERATURE SUR LES FACTEUR DSE RISQUE …

REVUE DE LITTERATURE SUR LES "FACTEURS DE RISQUE DANS LES EDIFICES A BUREAUX

V.'' -4 S I ,

C5i6

Page 2: REVUE DE LITTERATURE SUR LES FACTEUR DSE RISQUE …

S A N T É C O M

Page 3: REVUE DE LITTERATURE SUR LES FACTEUR DSE RISQUE …

INSTITUT NATIONAL DE SANTÉ PUBLIQUE DU QUÉBEC CDmiE DE DOCUMENTATION "

MONTRÉAL

REVUE DE LITTÉRATURE SUR LES

FACTEURS DE RISQUE DANS LES ÉDIFICES À BUREAUX

PAR: SYLVIANE GIGNAC

ASSISTANTE EN RECHERCHE

DÉPARTEMENT DE SANTÉ COMMUNAUTAIRE

HÔPITAL DU SAINT-SACREMENT

1983

Page 4: REVUE DE LITTERATURE SUR LES FACTEUR DSE RISQUE …

TABLE DES MATIÈRES

Revue de littérature

Introduction

1. Problèmes reliés à l'éclairage

1.2 Normes 1.2 Effets ...

2. Problèmes reliés au bruit

2.1 Normes 2.2 Effets

3. Problèmes reliés a la ventilation ....

3.1 Normes 3.2- Effets

4. Problèmes reliés h la climatisation ..

4.1 Humidité

4.1.1 Normes

4.1.2 Effets

4.2 Température

4.2.1 Normes 4.2.2 Effets

5. Problèmes reliés à la qualité de l'air

5.1 Pollution venant de l'extérieur . 5.2 Polluants émis à l'intérieur ....

Page 5: REVUE DE LITTERATURE SUR LES FACTEUR DSE RISQUE …

PAGE

5.2.1 Monoxyde de carbone 15 5.2.2 NO, N02 16 5.2.3 Amiante 16 5.2.4 La formaldéhyde 17 . 5.2.5 Ozone 18 5.2.6 Radon 19 5.2.7 Autres polluants , 22

Bibliographie ... 24

Page 6: REVUE DE LITTERATURE SUR LES FACTEUR DSE RISQUE …

REVUE DE LITTÉRATURE

Afin de recueillir les données actuelles traitant des risques pour la santé du personnel travaillant dans les bureaux, nous avons ef-fectué une revue de littérature portant sur les éléments suivants: éclairage, bruit, ventilation, climatisation et qualité de l'air (agents chimiques).

Ainsi, nous avons tenté d'identifier les principaux risques possibles dans les bureaux tout en mentionnant leurs effets sur la santé des travailleurs et des travailleuses.

Étant donné le grand nombre d'études sur les risques inhérents aux écrans cathodiques, ce sujet ne sera pas soulevé dans ce travail.

Page 7: REVUE DE LITTERATURE SUR LES FACTEUR DSE RISQUE …

/ 2

INTRODUCTION

L'architecture des édifices modernes a été influencée par le dé-sir de rentabiliser au maximum les portions de territoire urbain et d'augmenter la rapidité des déplacements. Les tours-bureaux se sont avé-rées une solution adéquate mais ont aussi amené des contraintes pour les gens qui y travaillent.

La principale contrainte soulevée par l'édification de tours-bureaux est l'absence de ventilation et d'éclairage naturels. La créa-tion de bâtiments plus profonds et l'occupation de la zone centrale sup-priment l'éclairage naturel pour une grande partie du local et posent également le problème de régulation thermique. Pour obtenir le maximum de lumière naturelle sur des plateaux souvent étendus, on a modifié l'aménagement traditionnel en supprimant les cloisons et on a ainsi créé les "bureaux paysagers".

Le bureau traditionnel cloisonné ne présente guère de difficul-tés; les bureaux cloisonnés s'accomodent bien d'un chauffage classique qui peut être complété par une ventilation pour les zones centrales, sal-les de réunions, etc.. Les bureaux paysagers ou semi-ouverts, concentrés dans des immeubles à bureaux comportant de nombreux étages, nécessitent une climatisation générale des volumes. Cet aspect s'avère d'une grande importance et conditionne largement le confort des occupants. Il faut recycler l'air, homogénéiser la température ambiante et maintenir un de-gré hygrométrique satisfaisant.

La qualité de l'air dans les tours-bureaux est menacée par la pollution intérieure (matériaux de construction, aménagement, présence humaine) et extérieure (pollution atmosphérique). On a donc intérêt à pratiquer une ventilation intense des locaux. Toutefois, depuis quelques années, de nombreux pays ont adopté des mesures visant à réduire le taux de ventilation afin d'économiser l'énergie (OMS, 16).

Parallèlement, on a constaté, chez les personnes travaillant dans les tours, l'apparition d'une symptomatologie spécifique qui a attiré l'attention de chercheurs.

Page 8: REVUE DE LITTERATURE SUR LES FACTEUR DSE RISQUE …

/ 3

1. Problèmes reliés à l'éclairage

Plusieurs problèmes d'éclairage sont reliés aux aspects sui-vants: la qualité de la lumière, le type de lumière ainsi que la ré-verbération des surfaces. De plus, le niveau d'éclairement requis dépend des caractéristiques visuelles de l'employé et de la tâche à accomplir (CL5C, 5 cah. 3)

L'éclairage peut être artificiel ou naturel. Dans les édifi-ces modernes, l'éclairage artificiel s'impose, compte tenu de.la pro-fondeur des étages. Seulement quelques bureaux en périphéries peu-vent être éclairés par la lumière naturelle. Les parties centrales des tours sont sans éclairage naturel, ni vue sur l'extérieur (Bélan-ger, 3).

L'éclairage artificiel (fluorescents surtout) présente des facteurs d'inconfort visuel; sa composition spectrale en qualité (spectre limité sans ultra-violet ni infra-rouge) et en intensité est plus monotone que la lumière naturelle. De plus, le rendu des cou-leurs n'est pas exactement celui auquel l'homme est habitué. Par ailleurs, la lumière artificielle (fluorescents) peut ne pas être stable et papilloter ce qui fatigue le système oculaire (17-14).

1.1 Normes

D'après une étude du CLSC Centre-Ville de Montréal (5 cah. 3), il existe des normes d'éclairement mais elles va-rient d'un pays a l'autre.

De plus, l'étude mentionne l'opinion de Desnoyers^ et Leborgne sur les normes québécoises d'éclairement:

"Il n'est pas exact, comme le supposent les normes d'éclairage, qu'un même niveau d'é-clairement convienne à une tâche donnée en toutes circonstances. Prenons un exemple. Le Règlement Québécois sur la qualité du milieu de travail (3169) recommande un ni-veau minimum d'éclairement de 550 lux pour le travail de bureau (lecture, dactylo). Ce niveau peut être:

1 Luc Desnoyers et Dominique Leborgne, Vision et travail 2: les tâches visuelles, Institut de recherche appliquée sur le travail, bulletin no. 21, décembre 1982.

Page 9: REVUE DE LITTERATURE SUR LES FACTEUR DSE RISQUE …

/ 4

. trop élevé si le fini des tables de tra-vail, des murs, des planchers est très pâle ou très réfléchissant;

. trop faible si ces surfaces sont très sombres et absorbantes;

. confortable pour une jeune travailleuse;

. faible pour une travailleuse de plus de cinquante ans;

. trop élevé si le travail implique la lec-ture sur écran cathodique ou sur micro-film;

. adéquat ou non selon que l'éclairage est bien réparti, selon la contribution de l'éclairage naturel, selon la présence ou non de sources d'éblouissement, etc."

1.2 Effets

Un éclairage mal adapté (surfaces de bureau réfléchis-santes, mauvais contraste, mauvaise orientation, etc.) peut en-traîner, selon le Congrès canadien du travail (6):

1. maux de tête; 2. fatigue visuelle; 3. troubles de vision; 4. nausées; 5. fatigue, stress.

Selon une étude menée par l'Union départementale CFDT de Paris (21), l'éclairage artificiel peut être à la source de deux types.de problèmes:

1. les problèmes visuels; 2. les modifications au niveau de la peau

et des cheveux.

Des études effectuées en Union Soviétique ont montré que plusieurs travailleurs, évoluant dans des locaux aveugles, (éclairage et ventilation artificiels) présentaient la symptoma-tologie suivante (23):

1. inhibition de la fonction phagocytaire et bactéricide du sang;

Page 10: REVUE DE LITTERATURE SUR LES FACTEUR DSE RISQUE …

15

2. diminution de l'activité biologique de la peau et multiplication de la micro-flore de la muqueuse buccale, particu-lièrement des bactéries pathogènes.

De plus, dans des locaux aveugles, h la différence des locaux classiques, apparaissent des groupes de bactéries nocives comme les hémolithiques (14).

D'après plusieurs études, Kokorev en conclut que:

"Les conditions spécifiques du travail dans les entreprises privées de lumière du jour présen-tent un effet nocif sur l'organisme des em-ployés, suscitant en eux des sensations subjec-tives négatives, des déviations physiologiques et psychologiques, abaissant la vitalité géné-rale et les fonctions immunobiologiques de l'organisme et élevant la morbidité" (14 p.5)

Problèmes reliés au bruit

Le fond sonore dans les bureaux résulte principalement des appareils de ventilation, des machines utilisées et des voix. Les principales sources de bruit dans les bureaux sont les suivantes (5 cah. 4):

Sources DB (mesures disponibles)

- Machine à écrire 63 à 69 DB - Photocopieur 70 à 80 DB - Circulation dense, retour du chariot

de certaines machines à écrire 80 DB - Aspirateur 74 DB - Bureau de comptabilité, circulation rou-

tière à 100 pieds, ventilateur électrique 70 DB - Centre de traitement des données 86 DB - Machine a adresser 90 DB - Les imprimantes, téléscripteurs, appareils de climatisation,

d'éclairage, conversations, téléphones, perforatrices. - Bruit produit artificiellement pour masquer les autres bruits:

bruit rose, bruit blanc. - La musique dite fonctionnelle (ex.: MUZAK)

Selon l'aménagement intérieur (cloisons, regroupement de ma-chines, isolement de machines, etc.) des bureaux et selon la fonction occupée, les travailleurs peuvent être plus ou moins exposés au bruit.

Page 11: REVUE DE LITTERATURE SUR LES FACTEUR DSE RISQUE …

/ 6

2.1 Normes

Une forte intensité de bruit (80 DB pour le CTC (6), 75 DB dans le document du MAS (3), 70 DB pour le CLSC Centre-Ville (5 cah. 4)) gêne la communication et peut, selon la durée d'exposition, entraîner une déficience permanente de l'ouïe.

Pour un travail intellectuel ou de bureau, le niveau de bruit acceptable se situe autour de 60-65 décibels (10).

On note dans un document du MAS (3 p. 18), que d'après Borredon, une ambiance sonore agréable devrait se situer entre 42 et 52 décibels pour le travail de bureau.

2.2 Effets

Selon le CTC (6), des études ont démontré qu'une exposi-tion prolongée de plus de 80 DB entraîne une perte de l'ouïe (70 DB et plus selon les auteurs). Même a des niveaux plus bas, l'intensité du bruit peut devenir un facteur de stress mental et physique selon la sensibilité des individus au bruit; il peut alors se produire selon Mergler* (5 cah. 4):

1. une augmentation des battements cardiaques; 2. une élévation de la tension artérielle; 3. un ralentissement de la digestion; 4. une augmentation de la tension musculaire; 5. un état psychique d'alerte.

De plus, à la longue, ces réactions de l'organisme peu-vent provoquer des problèmes de santé plus graves:

1. troubles cardiaques; 2. maladies cardio-vasculaires; 3. troubles digestifs; 4. fatigue; 5. problèmes nerveux.

Ainsi, le bruit peut avoir des effets temporaires ou a longues échéances suivant sa nature et son intensité.

* tiré de: Mergler, D. et Al. Le bruit en milieu de travail, IRAT, p. 52

Page 12: REVUE DE LITTERATURE SUR LES FACTEUR DSE RISQUE …

n

3. Problèmes reliés a la ventilation

La ventilation artificielle est nécessaire dans les bureaux dépourvus d'aération naturelle. La ventilation assure l'apport d'air frais, la filtration et la circulation de l'air dans les bureaux. De plus, une ventilation efficace sert h évacuer vers l'extérieur la pollution interne et maintenir constante la concentration d'oxygène dans les bureaux.

Dans le but d'économiser l'énergie, beaucoup de pays ont li-mité le taux d'admission de l'air extérieur (11, 16, 18). Pourtant, plusieurs études ont montré le rôle important du taux de ventilation dans un certain nombre de problèmes de santé et plus particulièrement dans la transmission des maladies infectieuses. Un groupe de l'OMS se dit préoccupé des effets possibles des modifications systématiques des taux de ventilation (16).

D'après un texte de Kokorev (14 p. 2):

"La quantité d'oxygène de l'air dans les bâtiments et les locaux à ventilation artificielle est en général inférieure a la normale et oscille dans l'intervalle de 17.4% - 20.5%; on observe la baisse la plus forte en fin de journée. La teneur en gaz carbonique est deux a trois fois supérieure (0.06% -0.09%) a la normale et atteint parfois 0,15% en fin de journée".

Ce phénomène est attribué par l'auteur a un manque de renou-vellement de l'air.

De plus, Kokorev mentionne qu'un local privé de lumière et de ventilation naturelles a cinq fois plus de bactéries que l'air des édifices classiques avec multiplication intense des formes patho-gènes comme les hémolithiques. Il met alors en cause le manque d'ap-port d'air frais et la recirculation de l'air usagé.

Madame Piotet (17) soulève l'importance du nettoyage des fil-tres à air avec des désinfectants adéquats, sinon des poussières peu-vent provoquer des irritations des muqueuses et peuvent véhiculer des bactéries pathogènes et des champignons.

Le groupe de l'OMS (16) mentionne que selon toute apparence, la maladie des légionnaires est liée au système de ventilation.

Dans une étude faite par Jannerfeldt (NI0SH, 13), dans un bu-reau moderne en OHIO où travaillaient quarante-quatre (44) personnes et où mille (1000) personnes se rendaient à chaque jour, on a trouvé une déficience dans le volume et dans la distribution de l'air. Les travailleurs se plaignaient de difficultés à respirer, de vertiges, d'irritation des yeux. Toutefois, aucune mesure n'a été faite pour vérifier la qualité de l'air.

Page 13: REVUE DE LITTERATURE SUR LES FACTEUR DSE RISQUE …

/ 8

Dans une étude faite au CLSC Centre-Ville h Montréal (5 cah. 1), auprès de deux cent cinquante (250) personnes travaillant dans un bureau paysagé, 64% des personnes souhaitaient une améliora-tion du système de ventilation.

3.1 Normes

La vitesse de l'air insufflé ne doit pas dépasser 0.20 m/s. Des mouvements d'air plus rapides sont ressentis comme des courants d'air (17-3).

L'air doit être généralement recyclé, 1/3 d'air frais au moins devant être admis dans le circuit (17). D'après le Règle-ment sur la qualité du milieu de travail (11), on recommande en air total de ventilation pour les bureaux, 7.1 litres/sec./per-sonne et 2.4 litres/sec./personne en air frais. Toutefois, si un gaz, fumées, vapeurs, brouillards, poussières sont dégagés dans un établissement, le taux minimum doit être augmenté afin de respecter les normes dans l'air des polluants présents. La concentration d'02 dans l'air, devrait être de 19.5% et les con-centrations de CO2 environ 0.5% ou 5000 ppm.

Le groupe de l'OMS mentionne que l'odeur constitue un signal d'alarme efficace d'un malfonctionnement dans le système de ventilation du bâtiment (16).

3.2 Effets

1. Augmentation des maladies infectieuses possible avec la diminution du taux de ventilation et réactions allergènes aux poussières, rhumes, grippes, maladies infectieuses (16 - 5 cah. 1).

2. Selon Kokorev (14), les personnes travaillant dans des lo-caux sans lumière, ni ventilation naturelle, présentent une baisse de la résistance musculaire et une capacité générale de travail s'amoindrissant au cours de la semaine.

Indices d'un apport d'air inadéquat (5 cah. 1)

1. une accumulation de CO2 amène de la fatigue, des troubles de la concentration;

2. un apport d'air insuffisant donne une sensation d'étouffe-ment ou de manque d'air;

Page 14: REVUE DE LITTERATURE SUR LES FACTEUR DSE RISQUE …

/ 9

3. des raideurs musculaires et torticolis dus à des courants d'air.

Indices d'une mauvaise filtration (poussières) (5 cah. 1)

1. toux, bronchites, grippes, rhumes, sinusites;

2. irritation ou infection aux yeux;

3. allergies.

Problèmes reliés s la climatisation

4.1 Humidité

La climatisation comporte un humidificateur intégré au système de ventilation. Généralement, l'air des bureaux est trop sec, le degré d'humidité se trouvant autour de 15%. Une des causes de cet assèchement de l'air serait dû à la présence d'équipement de bureau électronique qui génère de l'électricité statique (Bélanger, 3).

Par ailleurs, le degré d'humidité affecte'à son tour le développement de bactéries et de champignons présents dans l'air (OMS, 16):

1. si l'air est trop sec, soit moins de 30%, la viabilité des bactéries et des moisissures en suspension dans l'air peut s'en trouver réduite;

2. si l'air est trop humide, 70% et plus, la pro-lifération des moisissures, de bactéries, des acariens des poussières ménagères est plus im-portante ainsi que la survie des agents patho-gènes.

De plus, si le système d'humidification est mal entretenu (changement et nettoyage des filtres, changement d'eau), des bactéries, moisissures, protozoaires peuvent se développer dans le système et être responsables de la fièvre du lundi matin. Les agents pathogènes sont transportés par des gouttelettes d'eau (3 - 17).

Page 15: REVUE DE LITTERATURE SUR LES FACTEUR DSE RISQUE …

yio

Roberts Richard (19 p. 7) nous donne les principaux . microorganismes pouvant causer la fièvre du lundi matin.

Bactéries:

actinomycètes thermophiles (qui aiment la chaleur) plusieurs bactéries gramnégatif bactéries sporulantes

Moisissures:

moisissures thermophiles: Trichoderma viride; Phoma sp; Fusarium sp; Micropolyspora Faeni; Phialophora hoffmanii, Cephalosporium sp; Sporo-bblomyces, Rhodotorula, Gliomastix murorium.

Protozoaires:

une large variété de flagellés, de ciliés, d'amibes sont impliqués.

Des biocides peuvent être utilisés pour empêcher la pro-lifération dans le système d'humidification. Toutefois, cer-tains biocides peuvent être toxiques pour l'homme (19).

4.1.1 Normes

Le degré hygrométrique de l'air devrait être compris entre 40% et 60% (3). Certains auteurs recomman-dent un degré minimal de 35% (17) et un taux maximal de 50% (16).

Toutefois, le groupe de travail de l'OMS souligne que des pressions de vapeurs d'eau produisant une humi-dité relative de 20% a 70% sont compatibles avec la santé (16).

4.1.2 Effets

Les effets sont multiples selon le degré d'humi-dité de l'air (3 - 16).

Si l'air est trop sec, les symptômes suivants sont possibles:

Page 16: REVUE DE LITTERATURE SUR LES FACTEUR DSE RISQUE …

] 11

1. sécheresse des muqueuses, des yeux (conjonctivites);

2. irritations des voies respiratoires supérieures;

3. dermatites au niveau des parties découvertes du corps (visage, cou, bras, mains)-

L'air trop humide favorise des rhumes, des grip-pes et des rhumatismes (5 cah. 2).

Le mauvais entretien de l'humidificateur peut susciter la "fièvre des humidificateurs", ou du lundi matin, caractérisée par de la dyspnée, de la toux et par des signes bronchiques évoluant sur un mode aigu et récidivant (17 - 3).

Selon une enquête menée au Complexe Desjardins à Montréal, 37% des travailleurs trouvaient que l'air de leur milieu était trop sec (Gauthier, 10).

D'après une enquête faite à Paris (21), on con-cluait que le mauvais .éclairage et la climatisation se-raient responsables des symptômes ressentis par 1760 travailleurs. Les problèmes reliés à la sécheresse de l'air ont été identifiés comme étant:

1. un dessèchement des muqueuses 67% 2. des difficultés a respirer - 42% 3. des étouffements 31% 4. une sensation de soif persistante 57%

4.2 Température

Plusieurs personnes qui travaillent dans des édifices à air climatisé se plaignent de la température ambiante de leurs bureaux.

Le mauvais contrôle de la température peut s'expliquer de la façon suivante:

"Les nouveaux édifices dont l'air est climatisé sont souvent conçus pour un aménagement sans cloisons qui permet une excellente circulation de l'air. Le réglage de la température se fait donc d'une façon générale et il est impossible pour les employés de la contrôler malgré les différences d'exposition d'une partie d'un étage à l'autre. Si, en plus, des cloisons sont ins-tallées, la température varie considérablement

Page 17: REVUE DE LITTERATURE SUR LES FACTEUR DSE RISQUE …

m

d'un endroit à l'autre: dans les locaux où des machines sont utilisées, il fait chaud ... alors qu'ailleurs, la température est trop basse" (3 p. 16)

D'après une étude de la CFDT de Paris (21), la chaleur n'est pas uniforme dans les bureaux climatisés. Les tempéra-tures peuvent varier de 19°C h 34°C selon l'exposition au so-leil. De plus, dans un même bureau, on peut avoir des varia-tions de température importantes durant une journée.

4.2.1 Normes

Les températures ambiantes recommandées sont de (3): 17°C si le travail est lourd; 20°C si le travail est léger.

Toutefois, pour le travail sédentaire, le CLSC Centre-Ville de Montréal (5 cah. 2) recommande des tempé ratures ambiantes de 20°C à 24°C.

D'autre part, madame Piotet (17) considère que l'on doit tenir compte des écarts de température entre l'intérieur et l'extérieur en été. Ainsi, si l'écart de température est trop grand, les travailleurs auront une sensation de froid en entrant, et une-sensation de fatigue et d'abattement à la sortie.

De plus, on doit considérer que la vitesse de circulation de i'air joue un rôle dans les sensations de chaud et de froid.

4.2.2 Effets

Un mauvais réglage de la température peut entrai ner (5 cah. 2):

1. raideurs musculaires, frilosité (froid);

2. transpiration excessive, fatigue, troubles de concentration (chaleur);

3. infections du nez, de la gorge, des sinus, des poumons (variations chaud-froid).

Page 18: REVUE DE LITTERATURE SUR LES FACTEUR DSE RISQUE …

y i3

Qualité de l'air

"La pollution de l'air a l'intérieur des bâtiments constitue un danger potentiel" (18 p. 7). Les sources de pollution de l'air dans les bâtiments sont multiples; la pollution intérieure dépend souvent de la pollution extérieure atmosphérique, des matériaux de construction et de l'aménagement intérieur, des produits utilisés et de l'activité humaine. D'autre part, dans le but d'économiser l'é-nergie, plusieurs pays ont vu la nécessité de réduire la ventilation dans les bâtiments tout en favorisant une meilleure isolation. La réduction de la ventilation a soulevé le problème de la concentration possible de divers polluants a l'intérieur des bâtiments et des ef-fets possibles sur la santé des travailleurs.

Selon le groupe de l'OMS (16), aucune analyse de l'air des bâtiments n'a été faite de façon assez approfondie pour avoir une liste exhaustive des types et sources de polluants pouvant y être présents. Ainsi, les polluants mentionnés dans cette revue de litté-rature sont ceux qui ont été signalés.

5.1 Pollution venant de l'extérieur

Dans les bâtiments, il y a un échange d'air avec l'ex-térieur grâce a une ventilation naturelle ou artificielle. Comme le mentionne le groupe de l'OMS (16 p. 2):

"La qualité de l'air a l'intérieur des bâtiments est le plus souvent étroitement liée à celle qui règne à l'extérieur dans la même collectivité. On peut purifier l'air extérieur avant de l'ad-mettre dans un bâtiment, mais on le fait rare-ment".

Ainsi, la plupart du temps, les polluants atmosphériques passent a l'intérieur des bâtiments où l'homme passe plus de 70% de son temps (16). Vient s'ajouter aux polluants extérieurs, l'émission de polluants venant de sources intérieures. L'OMS suggère l'équation suivante afin d'évaluer la concentration d'un polluant à l'intérieur d'un bâtiment (16 p. 3):

" VdCi = P-E-Q (C-|-C0) dt

En air calme C1 = Cn + P-E

Page 19: REVUE DE LITTERATURE SUR LES FACTEUR DSE RISQUE …

/ 1 4

V = volume d'air contenu dans le bâtiment, en m^;

Cj = concentration de polluant à l'intérieur du bâti-.ment, en >ûg/m^;

P = taux de production ou émanation du polluant dans le milieu intérieur, en^ûg/h;

E = taux d'élimination du polluant dans l'air inté-rieur par réaction, filtration, fixation en Xig/h;

Q = vitesse des échanges d!air avec l1atmosphère exté-rieure par inflitration ou ventilation naturelle o forcée, en m-Vh;

C 0 = concentration du polluant h l'extérieur.

Ce qui donne une idée de l'importance du rapport existant entre les concentrations d'un polluant a l'intérieur et a l'extérieur du bâtiment, entre les taux de production et d'émanation, le taux d'absorption ou d'inactivation et la vitesse de ventilation".

Les principaux polluants venant de l'extérieur sont (16)

1. particules en suspension; 2. oxydes de soufre; 3. oxydes d'azote ; 4. hydrocarbures; 5. monoxyde de carbone; 6. oxydants photochimiques; 7. plomb.

Plusieurs études ont été faites afin de comparer la con-centration des polluants a l'intérieur des bâtiments aux concen-trations extérieures. Dans la plupart des études, la concentra-tion des polluants atmosphériques a l'intérieur est généralement inférieure ou égale è la pollution extérieure, sauf lorsque les sources intérieures sont actives, les sources pouvant être tous types (activité humaine, matériaux de construction, ameublement, etc.) (16).

2 Polluants émis a l'intérieur

Les principales sources de polluants émis a l'intérieur des bâtiments résultent de choix humains dont les matériaux de construction, le terrain, le contenu des bâtiments, l'activité et de la présence humaine.

Page 20: REVUE DE LITTERATURE SUR LES FACTEUR DSE RISQUE …

/ 1 5

5.2.1 Monoxyde de carbone

Les sources de monoxyde de carbone sont principa-lement (16):

1. la fumée de cigarettes

2. les appareils de chauffage, chauffe-eau, cuisinières alimentées au gaz (non ven-tilés).

3. les cheminées où brûlent des feux de charbon, de bois, de coke ou de gaz

4. les garages adjacents aux locaux d'ha-bitation. Quant le CO est en forte concentration, il risque de pénétrer dans les locaux.

5. le corps humain

Normes

La norme est de 50 ppm selon le Règlement sur la qualité du milieu de travail.

Effets sur la santé

1. transforme l'hémoglobine en carboxyhémoglobine; 2. maux de tête, nausées, étourdissements (5 cah. 1).

D'après l'OMS (16 p. 18):

"L'exposition à l'oxyde de carbone a pour principal effet de transformer l'hémoglo-bine en carboxyhémoglobine, ce qui empê-che le sang d'assurer sa fonction normale de transport de l'oxygène. Parmi les oc-cupants d'un local donné, les plus expo-sés sont ceux qui souffrent d'affections cardio-respiratoires; chez eux, le tri-plement du taux physiologique minimum (0.8%) de la carboxyhémoglobine suffit à accélérer l'apparition d'un angor d'ef-fort".

Page 21: REVUE DE LITTERATURE SUR LES FACTEUR DSE RISQUE …

716

5.2.2' NO, NO?

Sources intérieures (16):

1. appareils à gaz;

2. appareils de chauffage à mazout ou à charbon dont les gaines de ventilation sont défec-tueuses;

3. soudure à l'arc électrique;

4. les cigarettes (18)

Normes

Les normes selon le Règlement relatif sur la qua-lité du milieu de travail (11) sont de 25 ppm pour le NO et de 5 ppm pour le NO2. L'oxyde d'azote réagit avec l'oxygène pour former le bioxyde d'azote (NÛ2)*

Effets sur la santé du NO7 (16)

1. irritation des yeux et des voies respiratoires;

2. accroissement des affections respiratoires;

3. modification de la fonction pulmonaire;

4. de hautes concentrations d'oxyde d'azote avec un niveau élevé d'humidité peut causer des maux de tête et des vertiges.

5.2.3 Amiante

Sources (16):

1. produits d'isolation thermique, électrique (isola-tion du système de ventilation (5 cah. 1);

2. des plaques murales;

3. des matériaux d'isolation phonique appliqués par pulvérisations;

4. matériaux coupe-feu;

Page 22: REVUE DE LITTERATURE SUR LES FACTEUR DSE RISQUE …

m

5. du ciment à l'amiante;

6. carrelages en vinyle-asbeste.

"Quelques unes de ces applications peuvent entraî-ner un dégagement continu de fibres d'asbeste-dans l'atmosphère intérieure et l'on a observé, dans certains bâtiments, des concentrations de fibres dépassant les niveaux autorisés dans les locaux professionnels" (16 p. 13).

Normes

Selon le Règlement sur la qualité du milieu de travail (11), la concentration de poussières d'amiante totale respirable ne doit pas dépasser 5 mg/m-* et la concentration de fibres d'amiante^ 5 ju est de 5 fibres/ cc. Dans l'air de retour ou de compensation, il y doit y avoir un maximum de 0.20 mg/m-* de poussière respirable.

Effets sur la santé

Des fibres de plus de 5 Jim peuvent causer:

1. l'asbestose (pneumoconiose);

2. le cancer des bronches (notamment chez les fumeurs);

3. des mésothéliomes pleuraux et péritonéaux.

5.2.4 La formaldéhyde (HCHO)

Sources (16):

1. panneaux d'agglomérés (à base d'urée-formaldéhyde surtout);

2. autres produits ligneux encollés, notamment les poutres de bois collées; .

3. les matériaux de revêtement des surfaces: pein-tures, tapis, etc.;

4. textiles;

5. la mousse isolante (uréè-formaldéhyde);

6. mélamine, résines "acétals" (18).

Page 23: REVUE DE LITTERATURE SUR LES FACTEUR DSE RISQUE …

18

Normes

La norme selon le Règlement relatif sur la qua-lité du milieu de travail est de 2 ppm (11) ou 3 mgr/m3.

D'autres pays ont fixé des normes de concentra-tion de la formaldéhyde dans les bâtiments a (16):

Pays-bas, Allemagne = 0,12 mgr/rrr* Tchécoslovaquie = 0.10 mgr/m3

Suède =0.10 mgr/m3

Effets

1. irritation des yeux, des voies respiratoires;

2. cancer du sang et allergies (5 cah. 1);

3. a de hautes concentrations, il provoque de la toux, et des douleurs thoraciques (18).

Dans une enquête permanente sur les maisons mobi-les, des chercheurs de l'Université de Washington ont trouvé des concentrations particulièrement importantes de vapeurs de formaldéhyde causées par l'utilisation de pan-neaux d'agglomérés dans leur construction (18).

5.2.5 Ozone

Quand l'oxygène de l'air vient en contact avec une grande source d'énergie, l'oxygène se transforme en ozone (O3).

Sources (3)

1. les photocopieurs;

2. 1'équipement électrique;

3. la lumière ultraviolette;

. 4. les ozonisateurs, qui sont des purificateurs d'air générateurs d'ozone (5);

5. la soudure h l'air électrique.

Page 24: REVUE DE LITTERATURE SUR LES FACTEUR DSE RISQUE …

7 1 9

Normes

La norme selon le Règlement sur la qualité du mi-lieu de travail est de 0.1 ppm.

Effets

1. irritation aux yeux, nez, gorge; /

2. toux, douleurs thoraciques;

3. somnolence, maux de tête.

Une exposition de 1 ppm pendant trente (30) minu-tes donne des maux dè tête et une sensation de malaises.

Selon le ,Dr Jeanne Stellman (20), une longue ex-position h l'ozone peut entraîner des dommages aux pou-mons. Il peut aussi interférer avec les fonctions chimi-ques du corps humain et même peut rupturer des globules rouges du sang. Elle relate que des animaux exposés h l'ozone (bas niveau) ont moins de résistance à l'infec-tion.

Dans le document du MAS, Bélanger et Bellemare relatent trois (3) études où on a mesuré l'émission d'o-zone par les photocopieurs. Les expériences montrent que la norme a été dépassée à chaque fois:

"en l'absence de ventilation et après qu'un certain nombre de copies aient été effec-tuées, la concentration d'ozone dans l'air a atteint (au maximum) respectivement 0.2 ppm, 0.153 ppm et 0.12 ppm. L'une de ces études rapporte en outre que l'entretien des machines peut réduire l'émission sous le seuil détectable. Il est également possible d'aspirer à la source l'air s'é-chappant des photocopieurs" (3 p. 19).

5.2.6 Radon

Le Radon 222 u n g a z inerte qui est un des produits de désintégration de l'uranium 238 qUi est une des composantes de la pollution radioactive des habitations.

Page 25: REVUE DE LITTERATURE SUR LES FACTEUR DSE RISQUE …

20

D'après l'OMS (16), dans certaines régions, les sources de Radon sont:

1. le sol (où on a extrait des phosphates ou lorsqu'il y a présence de Ra 226).

2. le gaz naturel;

3. l'eau souterraine et celle qui est distribuée sous canalisation.

"Des points chauds" de Radon existent dans cer-taines régions de pays où les sols contiennent des dépôts importants de matières radioactives, mais les maisons particulièrement peuvent être affectées par le Radon presque partout, alors que des maisons avoisinantes ne sont absolument pas affectées (18 p. 8).

Pierre Depommier, professeur au département de physique de l'Université de Montréal (7) explique comment le Radon se concentre dans les bâtiments:

"Comme le Radon ne se combine chimiquement pas a d'autres éléments, il diffuse dans le sol et s'accumule dans l'atmosphère. Sa densité étant supérieure b celle de l'air, il a tendance à se rassembler dans les parties basses des immeubles. Alors que la concentration de Radon à l'exté-rieur est de l'ordre de 0.1 picocurie par litre, on observe à l'intérieur des habi-tations des concentrations aussi élevées que 2 à 5 picocuries par litre, suivant la qualité de la ventilation".

Au "Lawrence Berkeley Laboratory" de Californie, on a mesuré dans des maisons conçues pour obtenir une ef-ficience énergitique maximum, des niveaux de Radon de 5 b 6 fois plus élevés que celui que l'on trouve dans la nature (18).

Le Radon peut aussi être dégagé par des matériaux de construction. Le groupe de l'OMS a évalué les exposi-tions potentielles au Radon, avec un certain nombre de matériaux de construction, en prenant dans tous les cas pour hypothèse une maison construite essentiellement à base du matériau en cause et un renouvellement total de l'air en deux heures (16 p. 12).

Page 26: REVUE DE LITTERATURE SUR LES FACTEUR DSE RISQUE …

y 2i

MATÉRIAUX DE EXPOSITION POTENTIELLE AU RADON CONSTRUCTION FORTE MOYENNE FAIBLE

Pierre - schiste alunifère X grès X granité X X X

Brique - argile X X autres laitiers X X X

Béton - densité normale, con-pierrement normal, X X résidus de mines d'ura-nium X laitier phosphateux X X X

Béton - schiste alunifère aéré X mâchefer X sablonneux. X

Panneaux de plâtre X X X

LfOMS (16) mentionne qu'au Canada il existe des possibilités de pollution par le Radon, à cause des matériaux de construction, du sol et de l'eau souterraine.

Effets sur la santé (16):

1. augmentation d'incidence des épithéliomas bronchiques provoqués par le dépôt des produits de filiation du Radon;

2. affecte la moelle osseuse.

Depommier explique les effets du Radon (7): "Le Radon est res-piré et se désintègre dans les poùmons en y laissant des corps solides et radioactifs, qui vont pouvoir séjourner longtemps dans l'organisme. Et le rayonnement émis est principalemente Alpha, très ionisant donc redoutable".

Page 27: REVUE DE LITTERATURE SUR LES FACTEUR DSE RISQUE …

/ 22

5.2.7 Autres polluants

POLLUANTS SOURCES EFFETS

CO2 (OMS, 16) Mauvaise aération Respiration humaine

Des concentrations su-périeures a 0.1% -0.15% risquent de pro-voquer des maux de tête, des vertiges

Cigarettes (CO, ben-zopyrène, odeur, aldé-hydes, N Û 2 J particules fines) (16)

Cigarettes Toux, irritation ocu-laire, nausées

Solvants (CLSC, 5 cah. 1)

Colles, peintures, co-lorants, teintures, ré-vélateurs , certains produits de nettoyage, produits de reprogra-phie

Irritation des voies respiratoires supé-rieures, irritation des yeux, allergies, maux de tête, nausées, étourdissements

Ammoniaque (5 cah. 1) Appareils a reprogra-phie (Blue print)

Irritation des voies respiratoires supé-rieures, irritation des yeux, atteinte de la cornée (haute dose), oedème des poumons, bronchite (haute dose)

Benzène et toluène (CTC, 6)

Colle de caoutchouc, certains détachants li-quides à stencil, vi-reur à photocopies, li-quide opacifiant

Somnolence, maux de tête, vertiges, lésions du foie, leucémie et autres maladies du sang

Trichloréthylène TCE (6)

Liquides correcteurs, encres, colles, pâte de nettoyage

Maux de tête, fatigue, dermatite

Trinitrofluorénome (TNF et nitropyrènes (6)

Vireur des photo-copieurs

Agent cancérigène pos-sible

Page 28: REVUE DE LITTERATURE SUR LES FACTEUR DSE RISQUE …

723

5.2.7 Autres polluants

POLLUANTS SOURCES EFFETS

Produits irritants d'usage courant (6)

Colles, cires, encres, caoutchouc, papier car-bone, rubans de machine h écrire, papier à pho-tocopies, liquides de nettoyage

Troubles de la peau, dermatites, réactions allergiques

Bactéries, virus, champignons, etc.. (16)

Apporter par l'homme, système de ventilation, d'humidification, des aérosols, des pulvéri-sations, tapis, tentu-res, animaux

Effets allergènes, maladie du légionnaire, maladies infectieuses

Additifs chimiques (produits anti-rouille, fongicides, biocides, agents masquants les odeurs (Bélanger 3)

Système de ventilation, d'humidification

Page 29: REVUE DE LITTERATURE SUR LES FACTEUR DSE RISQUE …

/ 24

BIBLIOGRAPHIE

1. ANACT. Les conditions d'ambiance physique du travail, lettre d'in-formation no. 21. France, ANACT, juillet 1978, 8 p.

2. Ashton, I et autres. "Lung function of office workers exposed to hu-midifier fever antigen", Bristish journal of industrial mede-cine, no. 38 (1981), pp. 34-37.

3. Bélanger, S, Bellemare, M. Le travail de bureau incluant le travail devant l'écran cathodique et ses conséquences sur la santé des travailleuses.- Québec (MAS), 1982, 71 p.

4. Blakoslos, Sandra. "Buildings that make you sick", Los Angeles Times, 15 juin 1980.

5. CLSC Centre-Ville. Dossier tours à bureaux, information-action. Québec, CLSC Centre-Ville, février 83.

6. Congrès du travail du Canada (CTC). "Inventaire des-risques au bu-reau". Questions sur la santé/sécurité, numéro 2 (1982), 7 p

7. Depommier, Pierre. "Gare au Radon, polluant radioactif", Le Devoir, 17 mars 1983.

8. Detraz, Albert et autres. L'architecture industrielle, l'architec-ture des bureaux et les conditions de travail. Paris, ANACT, 1976.

9. Farner, David. "Safety in the office", Health and Safety at Word, mars 1981.

10. Gauthier, 3.L. "Les employés de bureau ont mauvaise mine", Châte-laine, vol 23, no. 3 (mars 1982), pp. 100 à 116.

Page 30: REVUE DE LITTERATURE SUR LES FACTEUR DSE RISQUE …

/ 2 5

11. Gouvernement du Québec. Règlement sur la qualité du milieu de tra-vail. Québec, éditeur officiel, 1982, 67 p.

12. Hollowell C.D., et autres. Impact of Energy Conservation in Buil-dings on Health. International conference of energy use mana-gement, University of California, 1979, 10 p.

13. Jannerfeldt, Eric et autres. "Ohio Bureau of Employment Services, Xénia, Ohio, Health Hazard Evaluation Summaries (NIOSH), mai 1982, p. 36.

14. Kokorev. L'estimation de l'hygiène dans les bâtiments industriels sans fenêtres, ni lanterneaux, 1972. Gigiena, Sanitarija, URSS (juin 1972), 37, no. 6,. pp 25-28. Traduction no. 196SS du ré-pertoire CNET.

15. Monestier, F. et autres. "Enquête sur la climatisation d'un grand magasin", Sociétés, Lyon, 1979, pp. 41-42.

16. OMS. Problèmes de santé liés à la qualité de l'air à l'intérieur des bâtiments. Rapports et études Euro, Copenhague, Bureau régional de l'Europe, 1981, 35 p.

17. Piotet, F. Les tours-bureaux. France, ANACT, 1980, 28 p.

18. "Pollution de l'air à l'intérieur des bâtiments: cause d'inquié-tude croissante", Bulletin de l'APC, déc. 1982, pp. 7 à 9.

19. Richard, Roberts. "La fièvre du lundi matin", Bulletin, AHIQ, vol 5 no. 1 (mai-juin 1983), p. 7.

20. Stellman, 3eanne Dr. "Are you in a "0" zone?" The Provincial, mars/avril 1979, p. 10.

21. Union Départementale CFDT de Paris. Enquête sur des tours au-dessus ... de la santé des travailleurs. Paris, Paris commune (CFDT), 1978, 8 p.

Page 31: REVUE DE LITTERATURE SUR LES FACTEUR DSE RISQUE …

/ 26

22. University of California. "The hazards of clerical work", Labor Occupational Health Program. Juillet, 1980, 4 p.

23. Volkova A.P., Kokorev, N.P. L'immunité naturelle des ouvriers tra-vaillant dans les locaux sans fenêtres, ni lanterneaux. URSS (janvier 1970), 14, no. 1, pp. 18-22. Traduction no. 195SS du répertoire CNET.

Page 32: REVUE DE LITTERATURE SUR LES FACTEUR DSE RISQUE …

F 3 4 3 7

MJHU'

use

Gignac, Sylviane

Revue de l i t t é r a t u r e sur les facteurs de risque dans les édi f ices

F 3437