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Focus «Arboriculture» à partir de la page 47 o-LANDI www.ufarevue.ch 10 / 2010 Les liquidités, un élément crucial Page 12 L’ensileuse «7250» John Deere en test Page 28 Actualités pommes de terre Page 38 Gestion animale individualisée Page 78

Revue UFA 10/2010

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Revue UFA 10/2010

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Focus «Arboriculture» à partir de la page 47

o-LANDI • www.ufarevue.ch • 10 / 2010

Les liquidités, unélément crucialPage 12

L’ensileuse «7250»John Deere en testPage 28

Actualités pommes deterrePage 38

Gestion animaleindividualiséePage 78

FENDT 207 Vario 70 CV 51 kW

FENDT 208 Vario 80 CV 59 kW

FENDT 209 Vario 90 CV 67 kW

FENDT 210 Vario 100 CV 73 kW

FENDT 211 Vario 110 CV 81 kWPuissance maximale celon ECE R24

FENDT 200 Vario – polyvalent, compact, à transmission continue...

Actuellement, dans le monde entier, plus de 100000 transmissions Vario travaillent en conditions pratiques chez des agriculteurs ou des entrepreneurs en travaux agricoles. La rentabilité, l’efficacité et le confort de conduite des FENDT Vario restent inégalés jusqu’à aujourd’hui. Dans la classe des tracteurs compacts standards, c’est aussi le moment de faire le pas: il est temps de passer au nouveau FENDT 200 Vario. Vivez la technologieimbattable des FENDT Vario dans la classe de puissance de 70 à 110 CV et laissez-vous convaincre par la transmission continue ainsi que par un dispositif de commande d’une simplicité extraordinaire.

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1564 Domdidier, Umatec

1037 Etagnières, Etrama SA

1262 Eysins, F.& J. Dubois Sàrl

1733 Treyvaux, Umatec

1137 Yens, Kufferagri Sàrl

Tente

633AGRAMA

18

26

44

86

EDITORIAL

DanielaClemenz

Formes juridiques En Europe, ce sont les exploitationsagricoles familiales indépendantesqui prédominent. Les sociétésde capitaux sont assez rares.

Convaincante La charrue Kuhn «Vari-Master 122»s’avère convaincante dans la pratique. Notre test pratique le confirme.

AQ à nouveau à la modeEn production porcine, SST et SRPAgénèrent un surplus de travailimportant et augmentent les émissions d’ammoniac.

Traitement d’automnePourquoi désherber les céréales enautomne? Le point sur cette méthodeparticulièrement intéressantepour les semis précoces.

Vêtements de travailpour femmes: ilsdoivent être fonc -tionnels et accorder de l’importance à la sécurité.Photo: Aline Gsell

[email protected]

Cette année, le séminaire agro-éco-nomique organisé par AgroscopeART était consacré au thème de la«compétitivité» et c’est le professeurallemand Alois Heissenhuber qui aouvert les feux. Ce dernier a estiméque la compétitivité ne s’exprimaitpas seulement en chiffres maisqu’elle devait être considérée danssa globalité. Selon lui, c’estl’équilibre entre les coûts d’entretiende la famille et le revenu ainsi queles critères de liquidités et derentabilité, influençables par uneorientation optimale de la produc-tion, qui sont les plus importants.Un bon revenu influence surtout lesentiment de satisfaction. Le Pr.Alois Heissenhuber a encore expliquéque les structures des exploitationsétaient toujours plus diversifiées, enétant axées sur la production et surle marché d’une part, et d’autre partsur la multifonctionnalité poursatisfaire aux critères des paiementsdirects et de la société. Selon lui, ilsemble surtout que de nombreusesexploitations cherchent à combinerplusieurs revenus.

C’est également ce que je constatedans de nombreuses exploitationsagricoles. Cela peut souventfonctionner grâce à une répartitiondes rôles flexible entre l’agriculteuret son épouse ou d’entente avec lesparents. Les paysannes doivent alorstrouver un équilibre entre famille,maison et exploitation. Il leur fautêtre flexible, porter le tablier,conduire les enfants à l’entraîne-ment et revêtir la combinaison detravail pour aider aux travauxd’étable. Dommage qu’elles soientun peu oubliées des fabricants devêtements de travail, comme ledémontre notre article en page 90.

SOMMAIRE

REVUE UFA · 10 2010 3

Installations de traiteMaintenance et contrôle 61

Dimensions optimalesL’ensileuse «7250» de John Deere en test pratique 28

Brèves 21Concours concernant la combinaison de semis «Lion-Vitasem» 25Kuhn «Vari-Master 122 NSH 4E»: un travail convaincant 26Nouveaux produits 30

ArboricultureUne culture spéciale qui a du potentiel dès la page 47

Crottins liquides chez le chevalBonnes expériences réalisées avec les levures vivantes 80

Brèves 60Page bio: faut-il revoir l’approvisionnement en minéraux? 66UFA actuel: les pages de l’éleveur 69Vaches laitières: à quoi faut-il veiller…? 73Pourquoi les garde-bétail n’ont rien à faire à l’étable 76Profiter du contrôle laitier: «UHS prima» intègre les résultats 78Nouvelles dispositions concernant la viande d’animaux clonés? 82Moutons: utiliser les fourrages grossiers de manière ciblée 84Label ou AQ en production porcine? 86

Travail du solBetteraves: créer maintenant une bonne base de départ 42

Brèves 33Framboises: la culture sur substrat 34La journée du maïs à l’Inforama a suscité l’enthousiasme 36Les plants de pommes de terre décident de la réussite 38Désherbage automal des céréales 44

Planification des liquiditésEtre et rester solvable 12

Brèves 9Dictionnaire technique en format de poche 11Sondage du mois 16Les exploitations agricoles et leurs formes juridiques 18

Engagement en faveur de l’agriculture biologiqueProduits bio 4

En bref 4 En un mot de Eugen Brühlmeier 5

FOCUS

VIE QUOTIDIENNE

PRODUCTION ANIMALE

PRODUCTION VEGETALE

TECHNIQUE AGRICOLE

GESTION

FENACO ACTUEL

FICHE TECHNIQUE

Vêtements de travail pour l’agricultricePratiques, confortables et munis de grandes poches 90

Brèves 89Voyage des lecteurs au bout du monde 94Recettes de paysannes avec Verena Hagen 96Côté jardin 101Ivo Lamprecht aime son métier d’agriculteur 102

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IN KÜRZEEN BREF

FENACO

UFA a moderniséson usine de fabri -cation d’alimentsbio de Hofmattcette année et y ainvesti 2 millions defrancs.

ACTUALITÉ

Inauguration du centre fruitierde Sursee!Le centre fruitier de Sursee a été rénové.La fin des travaux a été fêtée le 3 sep-tembre 2010. De très nombreux invités

issus de tous les secteurs dela filière ont participé àl’inauguration et visité lesite, qui est à la pointe de latechnique et qui offre desconditions de travail at-trayantes et sûres à 40 col-laborateurs.

Au cœur de la formation A la fin du mois d’août, l’Inforama Rüttia fêté comme il se doit les 150 ans de laformation professionnelle. Le groupe fe-naco-LANDI était également de la partieavec un stand ressemblant à un magasinLANDI. Les représentants du groupe fe-naco-LANDI et de la vulgarisation ont eul’occasion d’y échanger leurs expériences.Christian Tschudin, membre de la direc-tion de fenaco a ainsi eu l’occasion derencontrer Hans Schüpbach, membre dela direction d’Agridea (photo).

Nouveau site de productionDeux ans après le premier coup depioche marquant l’inauguration du nou-veau site, Halag Chemie SA a inauguréà Aadorf une nouvelle unité de produc-tion. Une journée porte ouverte a per-mis au public d’avoir un aperçu appro-

Le potentiel pour le bio n’est épuiséni dans la production animale nidans la production végétale. Legroupe fenaco-LANDI s’est fixé pour

objectif d’améliorer les conditions éco-nomiques des agricultrices et des agricul-teurs suisses. Dans cette optique il mettout en œuvre pour que ces dernierspuissent profiter des opportunités qui seprésentent dans le domaine du bio.

du maïs proposées par la LANDI Reba SAont fait leurs preuves et sont appréciésau-delà de nos frontières. Il en va demême pour les autres méthodes de luttecontre les ravageurs basées sur l’utilisa-tion d’auxiliaires et qui sont commercia-lisées dans l’ensemble de la Suisse.

…en passant par les alimentspour bétail… Les LANDI sont ap-provisionnées en fourrages grossiers biopar fenaco-GOF (céréales, oléagineux etmatières premières). Les concentrés bioproviennent quant à eux d’UFA SA. UFAa fêté au début du mois de septembre2010 la rénovation de sa fabrique d’ali-ments à Hofmatt, où une grande partiede matières premières suisses sont trans-formées. L’investissement de Fr. 2 mil-lions a entre autres permis de diminuerles besoins énergétique de 100000 KWhpar année. Un nouveau dispositif de mé-lassage a également été installé alors quele système informatique a quant à lui été

LES PRODUITS BIO sont appréciés des consommatrices et des consommateurs et

permettent aux agriculteurs suisses de réaliser une meilleure valeur ajoutée. Outre

l’offre en intrants biologiques de haute qualité, le groupe fenaco-LANDI s’implique en

faveur d’une commercialisation optimale des produits biologiques. Le dernier exemple

en date est l’investissement réalisé dans l’usine d’aliments bio de UFA SA.

En faveur de l’agriculture biologique

4 10 2010 · REVUE UFA

Des semences, engrais et pro-duits phytosanitaires… LesLANDI proposent une vaste paletted’agents de production bio ainsi qu’unconseil compétent. Semences UFA four-nit des semences spécialement adaptéesà l’agriculture biologique alors que Lan-dor propose des engrais bio et des addi-tifs pour le purin. Le matelas chaux-paille de Landor garantit le bon confortdes animaux. Le mélange de chaux hu-mide et de paille hachée dans les lo-gettes offre un pouvoir absorbant élevéet permet d’augmenter le pH, ce qui ré-duit massivement la pression desgermes. La chaux apportée via les en-grais de ferme fait par ailleurs office dechaulage d’entretien.

L’assortiment choisi pour l’agriculturebiologique est disponible dans lesLANDI et informe des mesures à prendrepour protéger les cultures des ravageurset des maladies. Les larves de tricho-grammes pour la lutte contre la pyrale

TERMINEAGENDA

FENACOBILD DES MONATS

PHOTO DU MOIS

AUF EIN WORTEN UN MOT

ACTUALITÉ

fondi de l’entreprise. Halag, une sociétéfille de fenaco, est active dans la pro-duction et le développement de pro-duits de nettoyage et de désinfection.

REVUE UFA · 10 2010 5

revu pour assurer une traçabilité encoremeilleure. La flexibilité obtenue est uti-lisée pour proposer de nouveaux crumbspour les porcelets et la volaille. Les dé-tenteurs de bétail bénéficient des inves-tissements effectués et des améliorationsqui sont régulièrement apportées en dis-posant d’aliments bio d’un haut niveau

qualitatif, à un prix avantageux. Lagrande gamme d’aliments et les nom-breux conseillers spécialisés dont elledispose font d’UFA un partenaire de ré-férence pour une production animaledurable. Les prestations englobent parexemple les programmes de gestion detroupeau «UFA Herd Support» et «UFA

Nouvelle installation des Caves VOLG SALes Caves Volg SA transforment chaque année env. 2 millions de kg de

raisin provenant de six cantons et de 79 communes viticoles. Chaque jour ce sont ainsi au maximum entre 125 t et 225 t de Riesling-Silvaner ou de Pinot noir qui peuvent être réceptionnés.Sur la photo, on voit un appareil de mesure servant à déterminer les degrés Oechsle (teneur en sucre).

La nouvelle installation de réception du raisin avec installation de pesage et d’estimation des degrés Oechsle est une nouveauté en Suisse alémanique. Selon l’Ordonnance sur la viticulture et

l’importation de vin, c’est désormais le vinificateur qui a l’obligation d’effectuer le contrôle de la vendange. Le contrôle officiel (introduit en 1936 à l’initiative de Volg)

appartiendra bientôt au passé.

10% des agriculteurs suissespratiquent actuellement l’agriculturebiologique et le marché recèleencore un certain potentiel pour cesecteur. Le bio est un vecteurd’image pour l’agriculture suisse. A tous les niveaux de la chaîne de lavaleur ajoutée, fenaco soutient lesagriculteurs dans leur activité etapporte sa compétence et sonsavoir-faire dans le domaine de latransformation et la commercialisa-tion de produits agricoles, en offrantdes solutions économiques pour laproduction animale et végétale.

Actuellement, la demande en viandede porc et de volaille, en œufs et encertains produits laitiers est impor-tante. Nous invitons les agriculteursbio et ceux qui désirent se reconvertirà l’agriculture biologique à profiterdes opportunités offertes par lemarché. Nous ne voulons en effet pasque cette plus-value potentielle soitabandonnée à des exploitations et àdes entreprises étrangères, car celaaurait un impact défavorable entermes d’image sur le bio. Le dévelop-pement de la production animale biopasse par une extension des surfacesdévolues aux céréales fourragèresbiologiques. UFA SA est d’ores et déjàle fabricant d’aliment qui utilise leplus de céréales indigènes dans lacomposition de ses aliments. Noussommes d’ailleurs à même de le fairede façon rationnelle et, grâce auprogrès technologique, en économi-sant les ressources disponibles. Avecles LANDI et les centres collecteurs,nous sommes toujours situés àproximité des agriculteurs bio etproposons une logistique efficace.

Nous disposons également decompétences reconnues dans larecherche et nos spécialistes duservice technique UFA sont toujoursen mesure de traiter et de solution-ner de façon compétente lesproblématiques les plus difficiles,dans toutes les catégories d’animaux.

Eugen Brühlmeier Direction fenaco

Assemblées régionales dugroupe fenaco-LANDI • Suisse centrale:

9 novembre 2010

• Suisse orientale: 11 et 12 janvier 2011

• Waldstätter-Tagung: du 13 au 14 janvier 2011

• Plateau central: 11 janvier 2011

• Suisse romande: 27 janvier 2011

Suite en page 6

FENACOACTUALITÉ

200» pour le bétail laitier et l’élevageporcin. Les céréales en compte mar-chandise UFA sont payés jusqu’à 10%de plus que le prix du marché.

…l’hygiène de traite et d’éta-ble… Halag Chemie SA commercia-lise de nombreux produits de nettoyagebio via les LANDI. Les auxiliaires propo-sés par la LANDI Reba contribuent àune bonne hygiène d’étable. Lesmouches Ophyra et les hyménoptèresfavorisent une lutte efficace et naturellecontre les mouches dans les étables.

…jusqu’à la commercialisationAnicom garantit la prise en charge desanimaux bio et propose un financementdes investissement et une assurancerisque (AP/APP/RA). Actuellement, lemarché est très déficitaire en ce quiconcerne la viande de porc et les oeufsbio. Eico assure chaque année la prise encharge des quelque 100 millions d’œufs de 83 producteurs de poules pondeusesde toute la Suisse. Grâce aux vastesconnaissances techniques dont il dis-pose, Eico est un partenaire sûr.

Centres collecteurs LANDI certi-fiés bio Depuis les années 90, lesgrandes cultures bio sont achetées etcommercialisées par fenaco-GOF à tra-vers plus de 30 centres collecteurs LANDIdisposant de la certification bio. En 2009,en ce qui concerne les céréales bio, fe-naco a une nouvelle fois versé aux centrescollecteurs un prix supérieur au prix indi-catif. fenaco-GOF a aidé à la création dupool bio pour les céréales fourragères etpanifiables et milite en faveur d’une partélevée de céréales fourragères indigènesdans la composition des aliments. Lemarché bio est actuellement très deman-deur en blé panifiable, céréales fourra-gères, colza, pois protéagineux et maïs.

Dans le secteur des fruits, les sites defenaco Sursee et frunoba SA à Gelterkin-den sont certifiés bio et sont les parte-naires des arboriculteurs pour la commer-cialisation des fruits à pépins, à noyaux etdes baies. fenaco Sursee commercialise

en plus de cela des légumes bio. fenacoest le leader absolu du marché pour cequi est de la commercialisation despommes de terre de transformation bio.Le site de fenaco Zollifofen dispose de lacertification bio et s’investit en faveur duconditionnement et du stockage despommes de terre de consommation bio.

Développement de denrées ali-mentaires bio innovantes Pourque les denrées alimentaires de qualitébiologique puissent remporter les suf-frages d’un nombre toujours plus élevéde consommatrices et de consomma-teurs, le groupe fenaco-LANDI déve-loppe constamment de nouveaux pro-duits. Ramseier Suisse SA transformeainsi chaque année 2200t de fruits à ci-

6 10 2010 · REVUE UFA

FENACOACTUALITÉ

REVUE UFA · 10 2010 7

dre bio pour élaborer des jus innovantsqui sont destinés au commerce de détail.A noter que la demande en jus de fruitbio continue à augmenter. frigemo éla-bore des produits secs et congelés sur labase des pommes de terre bio et trans-forme des légumes bio. Les produits telsque les Country Cuts ciblent les per-sonnes qui désirent acheter des produitsprêts à consommer en qualité bio. �

Partenaire de contact pour lesagriculteurs bio

• Commercialisation des produits issusdes grandes cultures: Ueli Zürcher,[email protected], � 058 434 06 66.

• Technique de production en produc -tion végétale: services technique deSemences UFA, Landor et fenacoProduction végétale.

• Production animale: Servicestechniques de UFA, Halag Chemie SA,Anicom, Eico.

• Vous pouvez également vousrenseigner auprès de votre LANDI.

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Les centres de collecte,d’emballage et de transfor-mation pour les produits du sol sont répartis au seindes différentes régions.

La LANDI Reba dévelop-pe des méthodes delutte contre les rava-geurs innovantes àl’aide des auxiliaires.

Sécurité de prise encharge et prix élevés,voici ce qu’Anicomoffre aux producteursde porcs bio.

C’est dans le secteurdes œufs que la partdu bio est la plusélevée (17 %). Eico est un acheteur d’œufs de référence. fenaco est leader du

marché en ce qui concernela transformation despommes de terre bio.

Ramseier Suisse SAfavorise l’écoulement desfruits à cidre bio encommercialisant des jusde fruits innovants.

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Epandage du fumier et TVA

On peut épandre son propre fumiersur ses propres champs. On peutaussi épandre son fumier sur leschamps d’autres propriétaires. Il estégalement possible d’épandre dufumier de tiers sur ses propreschamps, tout comme sur deschamps d’autres personnes. Ce n’estpas sorcier – mais quand on est as-sujetti à la TVA, l’exercice n’est pasaussi simple. Il n’y a aucun pro-blème si l’on conduit son propre fu-mier sur ses propres champs. Vuqu’on ne doit pas se faire de factureà soi-même, il n’y a pas de TVA. Si l’on épand son propre fumier surdes parcelles de tiers, il faut facturerune TVA de 2.4%. Conduire du fu-mier équivaut à une livraison d’en-grais. Si l’on conduit le fumier duvoisin, que l’on appellera l’agricul-teur A, sur les champs de l’agricul-

teur A, on calculera sur la facture deA une TVA de 2.4%. Selon l’InfoTVA concernant le secteur No 1, letaux de TVA est de 2.4% pour le tra-vail du sol en relation directe avec laproduction naturelle. Les choses secompliquent un peu si l’on conduitdu fumier de A sur les champs del’agriculteur B. Sur la facture à l’agri-culteur B, le taux en vigueur est de2.4 % (travail du sol en relation di-recte avec la production naturelle).Par contre, il faudra facturer uneTVA de 7.6 % à l’agriculteur A carcela correspond à une prestation

Johnny Fleury travaille dans le sec-teur constructions et aide aux exploi-tations de l’Office fédéral de l’agri-culture. Dans le cadre de son travailde diplôme à l’Institut des hautesétudes en administration publique(Idheap) à Lausanne, il s’est posé laquestion de savoir si les subventionsfédérales pour les constructions éco-nomiques renchérissaient les projets. L’allocation de contributions vise àcompenser les inégalités comme lerevenu ou les conditions du lieu, en-tre les diverses régions du cadastrede la production. L’allocation decontributions modifie en principe lerapport des prix des biens par le bé-néficiaire. Il a tendance à «consom-mer» plus du bien subventionné.Dans le cas des constructions rurales,l’allocataire aurait tendance à choisirdes solutions plus onéreuses.

En comparant les coûts de construc-tion de ruraux vaudois (sur la période2004 à 2007) situés dans les zonesde plaine et des collines, tout en pos-tulant que la situation du lieu n’in-fluence pas les coûts de construc-tion, l’étude n’a pas établi qu’ilexistait une différence significativeau niveau des coûts de construction,bien que les exploitations situées enzone des collines aient bénéficié decontributions fédérales et canto-nales. Le fait que les exploitations si-tuées dans la zone des collines dis-posent d’un revenu agricole inférieurà la zone de plaine pourrait contri-buer à ce résultat.Source: Informations relatives auDéveloppement rural 2010www.suissemelio.ch

Toujours actuelles www.ufarevue.ch

Campagne d’imageLe groupe de travail Communicationde l’Union suisse des paysans a man-daté l’agence Jung von Matt pour lapoursuite de la campagne média-tique de «Proches de vous, les pay-sans suisses», qui montrera que les«paysans sont plus que des paysans».

Politique agricoleA la mi-septembre, le Conseil Fédé-ral a discuté pour la première fois dela direction que devrait prendre laPolitique agricole 2014–2017 et ena dégagé quatre points forts: pro-duction sûre de denrées alimen-taires, utilisation efficace des res-sources, espace rural vital et espritd’entreprise dans l’agriculture etl’économie alimentaire. Pour cefaire, des mesures doivent être dé-veloppées et soumises pour appro-bation dans le courant du 2e trimes-tre 2011. En ce qui concerne lesdépenses dans le domaine de l’agri-culture et de l’alimentation, leConseil Fédéral table sur une crois-sance annuelle de 0.1% pour la pé-riode de 2014 à 2017.

Correction du Rhône «rhone.vs» est le magazine cantonald’information sur la correction duRhône. Il traite des thèmes phares dece grand chantier intercantonal etfait le point de la situation sur les tra-vaux en cours et l’avancement desdossiers. Les travaux avancent dansle secteur de Viège, réalisés en prio-rité pour protéger le site industriel.

www.vs.ch

Les paysans doivent payer les pots cassésLe Parlement décidera prochaine-ment si la population rurale doitpasser à la caisse pour les coûts desanté élevés dans les zones ur-baines. Le Conseil fédéral a en effetrecommandé d’accepter une mo-tion dans ce sens. Cette dernièrevise la suppression des régions deprimes pour l’assurance de base dela caisse maladie, si bien qu’il nesubsistera plus qu’une seule régionde primes par canton. Actuelle-ment les différentes régions deprime par canton permettent à lacaisse maladie Agrisano de fixer desprimes au sein d’un canton en fonc-tion de coûts effectifs par région.Selon Agrisano, cette motionconduirait à un traitement inégal.La population rurale, et donc lespaysans également, devraient ainsipayer les pots cassés des coûtsbeaucoup plus élevés dans les cen-tres des agglomérations urbaines.Selon une première estimation deDamian Keller, directeur de la caisseAgrisano, les assurés des régions deprimes avantageuses devraient se-raient confrontés à une augmenta-tion de 10 à 20%.

REVUE UFA · 10 2010 9

Propriété et possession

Propriété et possession nesont pas des synonymes. Lapropriété confère au proprié-taire un droit exclusif de faireusage, de jouir et de disposer

d’une chose,p.ex. en lavendant. Lepossesseur parcontre,désigne la

personne qui exerce la maîtriseeffective sur la chose. Ainsi, lelocataire a la possession de lachose louée et le droit d’enfaire usage, mais bien entendupas d’en disposer.Philippe Haymoz, juriste, estcollaborateur de l’institutagricole de l’Etat de Fribourg àGrangeneuve

d’élimination des déchets. Les agri-culteurs qui proposent des servicestels que l’épandage du fumier, destravaux pour tiers, des pensionspour chevaux et des travaux de jar-dinage doivent donc être attentifs àcela. Pour ces prestations, pour au-tant que la limite de chiffre d’affairesde Fr. 100000.– soit atteinte, l’agri-culteur est soumis à la TVA. Voilàencore de quoi se compliquer la vie.Renseignements auprès de vosagro-fiduciaires cantonales. HansUlrich Sturzenegger

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Fertilité du sol et nouvelles normes defumure, analyses des sols, élémentsfertilisants;Grandes cultures: céréales et sarclées,liste des variétés, marché, prix de ré-férence;Cultures fourragères: mélanges stan-dard, prix indicatifs;Ensilage: qualité, teneurs, liste desagents de conservation disponibles;Viticulture: fumure, planification desvendanges, teneurs du raisin, frais deproduction;

Arboriculture: normes deplantation, fumure;Compensation écologique:conditions requises et exi-gences;Agriculture biologique: cahierdes charges, reconversion, ré-sultats économiques;

• Production animaleBovins et porcs: biologie et santé,valeur des aliments, besoins ali-mentaires;Ovins, caprins, volaille et chevaux:normes de stabulation, marché et prix;

• Gestion d'exploitationContributions fédérales, margesbrutes, inventaires et financement;Budget de travail, budget de ménage,salaires et consommation;Machines et bâtiments: indemnitésde location, loyers;Consommation: frais d'entretien, ter-minologie

• Divers et répertoiresMesures, forces, puissance, densitédes fourrages et engrais

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paiement est un des éléments de la réussite d’une exploitation. Ce n’est pas

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12 10 2010 · REVUE UFA

GESTION

Tableau 1: Plan financier de trésorerie2009 2010 2011 2012 2013 2014

Cashflow 80000 75000 73000 72000 70000 108000Secteur investissements– Achat de capital immobilisé 36000 40000 40000 40000 40000 40000–+ Vente de capital immobilisé++/– Placements financiers de l’exploitation+/– Activation des dépenses de l’exploitation

Investissement net total – 36000 – 40000 – 40000 – 40000 – 40000 – 40000= Excédent ou déficit financier 44000 35000 33000 32000 30000 68000Secteur financement+ Nouvelles dettes+ Placements de capitaux privés+ Subventionnement des investissements+– Amortissement de dettes 10000 10000 10000 10000 10000 10000– Remboursements de capitaux privés–+/– Prêts à des tiers

Financement net total – 10000 – 10000 – 10000 – 10000 – 10000 – 10000* Modification des liquidités/an 34000 25000 23000 22000 20000 58000Etat fin 101000 126000 149000 171000 191000 249000* Le solde des liquidités constitue la trésorerie nette globale. Si elle est positive, l’exploitation dispose d’argent pour

investir, amortir des dettes ou réaliser des placements de capitaux.

La comptabilité classique d’une en-treprise est généralement composéed’un bilan et d’un compte de résul-tat. Ces dernières années, dans

l’agriculture également, on a assisté àl’apparition d’un troisième compte, ap-pelé tableau des flux de trésorerie. Ilcomble les lacunes du bilan et ducompte de résultat dans la mesure où illivre des informations sur l’évolution desliquidités, les opérations d’investisse-ments et les mesures financières aucours de périodes comptables passéesou à venir. Le tableau des flux de tréso-rerie montre d’où vient l’argent et où ilest dépensé. Il confronte l’origine et ladestination des moyens au cours d’une

période comptable et sert d’outil de pla-nification. On l’appelle également planfinancier. Le plan financier à court terme,pour les 12 prochains mois, est indispen-sable pour éviter les problèmes de liqui-dités dans les exploitations connaissantdurant l’année une évolution très irrégu-lière des rentrées financières et des dé-penses. Le plan financier à moyen et àlong terme est quant à lui établi pourplusieurs années. Il sert d’instrument deplanification du développement de l’en-treprise et constitue un des éléments duplan d’affaires (business plan).

Les temps changent Durant desdécennies, l’agriculture a été caractéri-

sée par la constance voire l’augmenta-tion des gains tirés de la vente de sa pro-duction. La planification pouvait trans-poser les résultats économiques dupassé dans le futur. Des considérationsà court terme suffisaient pour juger dela capacité de financer les projets d’in-vestissements.

Mais ces temps sont révolus. La trans-formation des subsides fédéraux enpaiements directs et la baisse des prix àla production ont entraîné une augmen-tation des fluctuations des revenus. Lesproblèmes de liquidités sont ainsi deve-nus plus fréquents. Toutes les exploita-tions peuvent être touchées, dans lamesure où les paiements directs sontversés à la fin de chaque semestre. Pourpouvoir analyser de nouveaux pro-jets, des réflexions supplémen-taires sur les flux de trésoreriesont nécessaires. Les instru-ments de gestion traditionnels,comme le bilan et le compte derésultat, gagnent en importanceavec ce nouvel outil. Divers sys-tèmes comptables intègrent letableau des flux de trésorerie etproposent même l’interface pourle plan de financement.

Le plan financier englobe les re-cettes et les dépenses des activitésde l’entreprise et les soldes des ac-tivités exercées en tant qu’indépen-dant ou salarié. Ces moyens disponi-bles servent à couvrir les dépensesprivées. Le solde final est le cash-flow(marge brute d’autofinancement / ta-bleau 1), qui devrait toujours être posi-tif. Quand ce n’est pas le cas, la trésore-rie ne suffit pas à couvrir les dépensesprivées et il n’y a pas suffisamment d’ar-gent pour les investissements, le rem-

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La trésorerie peut poser problèmeen cas d’investissement, si bienqu’il est judicieux de procéder à uneplanification des liquidités tout enprévoyant des réserves.

Auteur Heinz Hess estchef de la divisionfiduciaire à l’Unionsuisse des paysans. Il està disposition pour parlerdes problèmes deplanification financièreet de liquidités. Laur-str. 10, 5600 Brougg. � 056 462 51 11www.sbv-treuhand.ch

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GESTION

Tableau 2: Trésorerie nette globale

moyenne 2006– 2008Types d’exploitation Fr./exploitationGrandes cultures* 129001Cultures spéciales* 146396Lait commercialisé 81782Vaches allaitantes 75536Autres bovins 71512Chevaux/moutons/chèvres 64440Transformation* 152486* Les types d’exploitation grandes cultures,

cultures spéciales et transformation ontun besoin en liquidités supérieur. Ellesdoivent traverser des périodes de vachesmaigres car elles ne disposent pas d’unrevenu mensuel régulier.

boursement des dettes ou les place-ments en capitaux. Une telle situationest un signal d’alarme.

Le solde des liquidités constitue latrésorerie nette globale. Si elle diminueou si elle devient même négative, alorsl’insolvabilité menace et il faut trouverde nouvelles sources de financement. Sila trésorerie nette globale est positive,l’exploitation dispose alors de suffisam-ment d’argent pour financer des inves-tissements supplémentaires et amortirdes dettes ou réaliser des placements decapitaux.

Le Dépouillement centralisé des don-nées comptables met également en évi-dence la trésorerie nette globale partype d’exploitation (tableau 2). Lestypes d’exploitation «grandes cultures»,«cultures spéciales» et «transformation»ont un besoin en liquidités supérieur,car elles n’ont pas de rentrées finan-

cières régulières. Au contraire, les typesd’exploitation «lait commercialisé»,«vaches allaitantes», «autres bovins», et«chevaux/moutons/chèvres» peuventcompter sur des rentrées plutôt régu-lières.

Conclusion Le chef d’exploitationdoit accorder une grande importanceaux liquidités. Une planification de cesdernières dans le cadre d’un plan finan-cier doit être réalisée surtout en casd’investissement. A l’aide d’une telleplanification, une exploitation peutprendre des mesures dans un futurproche maîtrisable pour rester solvable.Par ailleurs, elle donne un aperçu des li-quidités disponibles à court, moyen etlong termes. �

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� Total (base: 300)les deux

partenaire

chefd’exploitation

� Total (base: 300)

� Suisse alémanique (base: 220)

� Suisse romande (base: 80)

qualité, matériel, finitionaspect pratique et confort

robustesse et résistanceoffres de la LANDI ou d’autres 77 fournisseurs

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couleurfacilité d’entretien

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Ce sondage a étéeffectué par l’institutd’étude de marchéTransferPlus SA àStansstad en septembre2010 pour la RevueUFA.

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16 10 2010 · REVUE UFA

La qualité et le confort avant tout

SONDAGEGESTION

Dans le cadre d’un sondage repré-sentatif effectué auprès de 300 agri-culteurs romands et alémaniques, laRevue UFA a cherché à savoir selon

quels critères les chefs d’exploitationschoisissaient leurs vêtements de travail.Plus de la moitié (60%) des agriculteursinterrogés choisissent eux-mêmes leursvêtements pour les travaux des champsou d’étable. Dans un quart (25%) et15% des cas, ce choix est effectué par lepartenaire, resp. conjointement par lechef d’exploitation et sa partenaire. EnSuisse romande, les chefs d’exploitationachètent souvent seuls leurs vêtements

tionnel est important. 18% ont affirméfaire attention à la couleur ainsi qu’à lafacilité d’entretien (lavage et repassage).Les couleurs préférées sont le gris, le bleuet le vert, soit des couleurs avec les-quelles la saleté est moins voyante.

Pour 9% des sondés, la marque joueégalement un rôle. Pour une minoritéseulement, l’aspect extérieur et, ce quiest plus étonnant, la résistance aux in-tempéries, sont des aspects importants.9% ont également cité parmi les critèresimportants la sécurité (pas de boutsd’habits qui dépassent par exemple), lachaleur et des matières qui ménagent lapeau. Certaines personnes utilisent devieux jeans et des t-shirts en tant que vê-tements de travail. Le choix de vête-

ments de travail à disposition desagriculteurs est immense. L’offre

pour les agricultrices est en re-vanche plus limité (voir l’articleen page 90). �

de travail. Plus de la moitié des per-sonnes interrogées (aussi bien les agricul-teurs que leurs partenaires) ont réponduque la qualité, la matière utilisée et la fi-nition étaient les critères les plus impor-tants. Pour près de la moitié d’entre eux,l’aspect pratique et le confort sont descritères décisifs. Près du tiers des sondésveille à ce que les vêtements soient ro-bustes et résistants alors qu’un quartd’entre eux effectue ses achats en fonc-tion de l’offre proposée par la LANDI oud’autres prestataires et qu’un autre quartfait attention au prix. Pour un cinquièmedes personnes sondées, l’aspect fonc-

Vêtements de

travail: Qui les achète et

selon quels critères?

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Paul Richli

GESTIONDROIT AGRAIRE EN EUROPE 2

Le choix de la forme juridique adé-quate pour l’entreprise n’est passeulement une question détermi-nante pour l’agriculture. Toute ex-

ploitation doit revêtir une forme juri-dique et ce, peu importe les biensqu’elle produit. Cela vaut non seule-ment lors de sa constitution, mais éga-lement plus tard, lors de sa croissanceou en cas d’expansion. La forme juri-dique doit être examinée lorsqu’appa-raissent des besoins croissants, liés àune collaboration ou à un regroupe-ment avec d’autres entreprises (fusion,transformation), de même qu’en cas dereprise de l’exploitation.

Les entreprises agricoles doivent prin-cipalement revêtir les formes juridiquesqui sont offertes aux autres branchesd’activités économiques. En Europe, onretrouve ainsi:• L’entreprise individuelle• La société de personnes (partenariat):

en Suisse, la société simple, la sociétéen commandite et la société en nomcollectif appartiennent à cette der-nière catégorie.

• Les sociétés de capitaux, dont fontpartie la société anonyme (SA), la so-ciété à responsabilité limitée (Sàrl) etla société coopérative (Scoop).

• Les formes spécialement adaptées àl’agriculture: certains pays prévoientdes formes particulières adaptées auxexploitations agricoles, par ex. laFrance.

Capital et responsabilité Lechoix de la forme juridique a diversesconséquences juridiques. Les exigencessont ainsi différentes s’agissant de lahauteur du capital et du nombre des as-sociés. Différentes implications concer-

nent encore la gestion, la responsabi-lité, l’imposition ou encore l’assurancesociale. De manière très générale, l’en-trepreneur individuel et les membresd’une société de personnes répondentpersonnellement et de manière illimi-tée tandis que, dans les société de ca-pitaux, comme la société anonyme, lesassociés ne répondent qu’à concur-rence du capital social de la société.Pour compenser ces risques plus élevés,les créanciers réclament régulièrementdes garanties personnelles supplémen-taires aux associés.

En Allemagne Environ 94% des375000 entreprises agricoles revêtent la

forme juridique d’entreprise indivi-duelle. Elles exploitent environ 68% dessurfaces agricoles et s’étendent sur unesurface moyenne de 33 hectares. Les so-ciétés de personnes représentent 5%des exploitations, tandis que les sociétésde capitaux, telle la société anonyme,1%. Il s’agit principalement de trèsgrosses exploitations, situées dans lesnouveaux états de l’est du pays. Leursurface moyenne équivaut à 624 hec-tares. En Allemagne, le choix de la formejuridique a une importance particulièredans la mesure où, en revêtant la formed’une société de capitaux, l’exploitationdevient une entreprise commerciale, quin’est plus soumise au droit foncier rural,

FORMES JURIDIQUES DES ENTREPRISES En Europe, il existe une gande

diversité d’entreprises agricoles, qui va de l’exploitation traditionnelle familiale à

l’entreprise agricole industrielle. Pour l’essentiel, l’entreprise individuelle reste

la plus courante dans tous les pays.

Petite, moyenne ou grande

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GESTIONDROIT AGRAIRE EN EUROPE 2

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et la prive de subventions, de même qued’avantages fiscaux.

En France Le code rural comprenddes dispositions particulières pour lesentreprises individuelles et établit desformes juridiques spéciales pour l’ex-ploitation argricole. Sont à cet égard in-téressants l’association entre proprié-taires fonciers («Groupement foncieragricole» [GFA]), de même que le grou-pement agricole d’exploitation en com-mun (GAEC) ou encore l’exploitationagricole à responsabilité limitée (EARL).28% des plus de 500 000 exploitationsagricoles françaises sont organisées se-lon les formes susmentionnées. La plu-part des sociétés ne comportent qu’unseul, voire deux associés. De facto, l’ex-ploitation familiale individuelle restedominante. La limitation de la respon-sabilité et l’allègement lié à la reprise del’exploitation restent déterminants dansle choix de la forme sociale.

En Italie Une exploitation agricolepeut être constituée en personne phy-sique ou personne morale. Le droit ita-lien connaît toutefois des dispositionsparticulières et une distinction intéres-sante entre petites et plus grandes exploitations (exploitation-profit [im-prenditore agricolo professionale, pro-

fessional farmer]). Il existe également ceque l’on appelle une «società agricola».

Aux Pays-Bas C’est le contrat departenariat qui est la forme la plus ré-pandue pour les plus petites entreprisesagricoles. Deux modalités existent: la«Basic Partnership» et la «General Part-nership». Dans la première, chaque as-socié répond pour une part égale tandisque, dans la seconde, la responsabilitésolidaire est la règle.

En Roumanie la petite exploitationdomine – conséquence du passage dusol en propriété privée suite à la chutede l’ancien régime. Le nombre d’entre-prises individuelles par rapport au nom-bre total d’exploitations agricoles, ainsique le nombre de personnes employéessur ces petites exploitations, qui est su-périeur à la moyenne, sont impressio-nants. Au total, la Roumanie compteenviron 4.2 mio entreprises agricoles,d’une surface moyenne de 2 hectares.Ces exploitations produisent principale-ment pour les besoins de l’exploitant etde sa famille (entreprise de subsistance).Outre ces petites fermes, 128000 ex-ploitations disposent de leur proprepersonnalité juridique et d’une surfaceagricole moyenne de 263 hectares.Parmi elles, il convient de retenir la

forme juridique de la «société agricole».Cette dernière dispose d’un capital va-riable et d’un nombre d’associés facul-tatif. Enfin, il existe environ 100 sociétéscoopératives, bien que cette forme juri-dique soit marquée historiquement parl’ancien régime socialiste. Il semblenéanmoins que l’on assiste actuelle-ment à un changement: les structurescoopératives qui prévalent en Europe del’Ouest sont en effet de plus en plus fré-quemment utilisée en Roumanie, avecune organisation en coopérativesd’achat et de vente.

En Suisse L’exploitation indivi-duelle domine avec 90% des exploita-tions. Les sociétés anonymes représen-tent à peine 1%.

En Hongrie Il convient de retenirque les grandes exploitations agricolesfonctionnent en tant que sociétés avecpersonnalité juridique, les exploitationsde taille moyenne comme société sanspersonnalité juridique et les petites ex-ploitations essentiellemement commeentreprise individuelle.

Au Royaume-Uni La plupart desexploitations agricoles sont propriétésd’un paysan et d’un ou deux membresde sa famille. La «family business part-nership» est ainsi la forme juridique laplus étendue.

Résumé En termes de chiffres, c’estprincipalement l’entreprise individuellequi domine dans la plupart des pays ob-servés. Au Royaume-Uni ainsi qu’auxPays-Bas, le partenariat est égalementlargement répandu. Il semble que lamondialisation puisse avoir une in-fluence sur le choix de la forme juridiqued’une exploitation agricole.

Il pourrait être intéressant d’examinersi les différentes formes juridiques pré-vues par le droit français en la matièrepourraient être adaptées dans d’autrespays. Dans tous les cas, il conviendraitd’analyser si la limitation de la respon-sabilité au capital de la société et la fa-cilité de la reprise de l’exploitation nedevraient pas conduire à préférer laforme de la société anonyme, notam-ment dans les pays dans lesquels detelles sociétés peuvent être constitutéeset exploitées par un seul associé. �

Auteur Dr Paul Richliest professeur de droitrural à l’université deLucerne et déléguégénéral du Comitéeuropéen de droit rural/C.E.D.R. Pour la RevueUFA, il a résumé leséchanges d’informationsdes différentescommissions lors ducongrès internationnalde droit rural 2009.Dans la prochaineRevue UFA, vousretrouverez la troisièmepartie de cette série surle thème «Développe-ment du droit rural enEurope et dans d’autrespays».

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20 10 2010 · REVUE UFA

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Alliance de Kverneland avec GallignaniKverneland a conclu une alliancestratégique avec le constructeur ita-lien de presses Gallignani. Kverne-land dispose de 30% des parts ausein de cette entreprise italienne.Des presses à balles rondes demarque Vicon figurent ainsi encoreà son programme. La série despresses à chambre fixe comprendtrois modèles, les «RF 3120», «RF3225» et «RF 3325». Kverneland aengagé une autre coopération avecFendt et Massey-Ferguson. Desproduits de même type que lespresses Gallignani sont proposéspar le groupe Agco en vert et rouge,Kverneland assurant maintenantpour Agco la distribution, la main-

tenance et l'approvisionnement enpièces détachées sur les principauxmarchés européens. En revanche,l'accord en matière de distributionde Pöttinger et Gallignani a été ré-silié dans le cadre de cette réorga-nisation.

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Fella avec assurance cascoEn acquérant une faucheuse fron-tale Fella, l’acheteur obtient auto-matiquement une garantie d'usined'une année. Cette assurance necouvre cependant que les éventuelsdéfauts affectant les machines. Al'avenir, tout acheteur obtiendra

également une assurance casco. Encas de dégâts partiels dans le cadrede l'assurance casco, les frais de re-mise en état de la faucheuse fron-tale seront garantis, ceci évidem-ment dans l'état antérieur àl'évènement. Selon le même prin-cipe, l'assuré obtiendra une fau-cheuse neuve en cas de dégât total,moyennant déduction de la fran-chise.

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Pour respecter les normes en ma-tière de gaz d'échappement de «ni-veau 3b», New Holland lance sesnouveaux modèles «T7» équipésd'un moteur SCR-NEF Fiat Power-train Technologies de 6.7 lt de cylin-drée. Grâce à leur Engine-Power-Management (EPM), ces tracteursoffrent une puissance comprise en-tre 218 et 269 CV et remplacent lesprécédents modèles de la série«T7000». La série des tracteurs àtransmission continue est en outrecomplétée par quatre modèles pluspetits: les «T7.170», «T7.185»,«T7.200» et «T7.210», dont la puis-sance maximale est comprise entre171 et 212 CV. La puissance nomi-nale communiquée pour ces mo-dèles est de 125, 140, 155 et 165CV. Dans sa série «T7», New Hollandapplique la technologie SCR afin derespecter les nouvelles normesd'émissions. Le «AdBlue», une solu-tion d'urée, constitue un élément

essentiel de ce système. Il est injectédas le système de recyclage afin deneutraliser les gaz nocifs. Afin depromouvoir l'équipement avec latechnologie SCR, New Holland livregratuitement à ses clients un réser-voir de «AdBlue» de 1000 litres,avec pompe électrique. Tous les dis-tributeurs New Holland disposentde l'ensemble des produits y com-pris «AdBlue» en stock.

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Fendt élargit sa série «900 Vario»

Avec la présentation de la nouvellesérie «900 Vario», d'une puissancede 240 à 390 CV, Fendt répond à lademande de la pratique qui exige

ment central de cette augmentationde puissance est le nouveau moteur6 cylindres Deutz de 7.8 lt de cylin-drée. En plus de cela, ce tracteur estéquipé d'un dispositif intégré de ré-gulation de la pression, ainsi que dupremier système de freinage anti-blocage de série disponible sur unemachine agricole (réalisé par le biaisdu système de freinage pneuma-tique).

Avec ce nouveau modèle, commed'ailleurs en général pour les séries«800 Vario» et «900 Vario», Fendttable sur la technologie SCR qui per-met de respecter les nouvelles nor-mes anti-pollution et de diminuer la

consommation de carburant. En ef-fet, malgré la diminution des émis-sions d'oxyde d'azote et de particu-les, la consommation de carburantet les émissions de CO2 ont été not-ablement réduites. Comme le traite-ment des gaz d'échappement avecla solution d'urée «AdBlue» inter-vient après le processus de combus-tion et que le recyclage des gazd'échappement devient superflu, ils’ensuit une meilleure combustionet une réduction de la consomma-tion de carburant. Les besoins de re-froidissement ont également été ré-duits par la technologie SCR,limitant ainsi les pertes.

REVUE UFA · 10 2010 21

Fendt présente la «Katana 65»Fendt s’est lancé dans le dévelop-pement d’ensileuses il y a quatreans. Un prototype vient d’être pré-senté. Il s’agit du modèle «Katana»qui signifie «sabre» en japonais et lanouvelle ensileuse Fendt est censéeaccomplir son travail de manièreaussi tranchante que celui-ci. Cettemachine est entraînée par un mo-teur Mercedes V8 de 650 CV et 16lt de cylindrée.

Pour répondre aux exigences en ma-tière de gaz d'échappement du ni-veau 3b, la technologie SCR est uti-lisée. Le tambour de broyage qui suitles six rouleaux d'alimentation a undiamètre de 720 mm. La cabine a étécomplètement repensée et les élé-ments de commande sont repris destracteurs Fendt. L'année prochaine,une présérie de 10 unités seraconstruite et réservée à un essai degrande envergure. La commercialisa-tion est planifiée pour 2012.

toujours davantage de puissance.Avec son top-modèle «939 Vario»,Fendt propose le tracteur standardle plus puissant du marché. L'élé-

Chargeur arrière pour grostracteursDans le cadre d'une étude concep-tuelle, Fendt a présenté récemmentun chargeur arrière pour les gros trac-teurs. Les clients demandent depuislongtemps un chargeur frontal pourles tracteurs de classe supérieure, in-dique-t-on chez Fendt. Les ingé-nieurs ont conduit une réflexion à cepropos et mis au point un chargeurarrière. Le «Cargo R» est le pendantdu «Cargo 4X85», placé sur uneconsole spéciale et monté au rele-

Premier carrousel de traiteautomatiqueLe spécialiste de traite Delaval a pré-senté récemment le premier carrou-sel de traite automatique «AMR».Selon les explications de l'entre-prise, ce système constitue une so-lution révolutionnaire pour la traiteautomatique, suffisamment flexiblepour convenir à divers systèmesd'exploitation, de l’affouragement àla crèche toute l’année à la pâtureintégrale. Avec ce système, Delavalest en mesure de répondre aux di-verses exigences des exploitationslaitières en matière de traite auto-matique. Le système existant «VMS»(robot de traite) sera complété àl'avenir par le système «AMR».

Le système «AMR» permet d'élar-gir les limites du «Smart Farming»,de l'avis de Delaval. L'objectif del'entreprise consiste à passer de lagestion de la traite à un manage-ment global couvrant l'ensemble del'exploitation, via de nouvelles aidesà la décision et autres technologiesd'automation.

22 10 2010 · REVUE UFA

vage arrière. Ce chargeur arrière dis-pose d’une force de levage de 3t. Lahauteur de levage avec bras entière-ment déployé atteint 5.05 m.

Rapid et Reform renforcentleur coopérationRapid (marque Suisse) et Reform(spécialiste autrichien des machinesde montagne) ont conclu un parte-nariat de distribution. Ainsi, Rapidconstruira des monoaxes hydrosta-tiques pour Reform, cette dernièreles distribuant en Autriche et surd'autres marchés.

Nouvelles actualitéswww.ufarevue.ch

Malgré un recul du chiffre d'af-faires de 18% , Pöttinger considèreoccuper une bonne position sur lemarché de la technique agricole.«Nous avons atteint le fond de lacrise», ont indiqué Heinz et KlausPöttinger à l'occasion de la «Jour-née Pöttinger». Ce résultat n'a riende dramatique, l'entreprise ayantgagné des parts de marché dans denombreux pays l'année dernière.Pour la saison à venir, Pöttinger arevu son système d'attelage révo-lutionaire «alpha-motion» pour

Pöttinger étoffe sa gamme de machines

faucheuses frontales et l'a affinéoptiquement. Les conditionneusesbénéficent également d'un nou-veau design. Destinée aux régionsalpines, la faucheuse frontale àdisques «Novaalpin 306» disposed’une largeur de travail de 3 m. Lesdeux autochargeuses «Boss L 25 T»et «Boss L 28 T» ont été conçuespour les mêmes régions égale-ment. Le nouvel andaineur doubleavec dépot central «Top 852 C s-line» offre davantage d'espacepour l'andainage en bout dechamp. Dans le domaine du travaildu sol, la génération «Terrasem»évolue avec le modèle «TerrasemC9» d'une largeur de travail de 9m.La nouvelle combinaison «Lion-Vi-tasem», avec roue pour semis finsmultifonctionnelle permettant unsemis de précision, une répartitiondes espaces optimale et une dimi-nution des quantités de semences,est d'ores et déjà disponible sur lemarché.

TECHNIQUE AGRICOLEBRÈVES

Case élargit la série «Puma»

La série des tracteurs à transmis-sion continue «Puma CVX» de CaseIH évolue. Cette série a été élargievers le bas avec les trois modèles«Puma CVX 130», «Puma CVX 145»et «Puma CVX 160» avec 131, 146et 160 CV (puissance nominale se-lon ECE R 120). Leur empattementest plus petit et, par ailleurs, les mo-dèles existants reçoivent de nou-veaux moteurs et donc de nouvellesdésignations.

La technique moteur la plus ré-cente équipe les nouveaux tracteurs«Puma CVX». Le 6 cylindres turbo-diesel à rampe commune et 6.7 lt decylindrée provient de Fiat-Power-

Train (FPT) et est équipé de séried'un système Power-Management.Celui-ci peut, selon la situation, dé-velopper jusqu'à 30 CV de puis-sance en plus lors de travaux detransport ou à la prise de force. Cesmoteurs répondent aux exigencesd'émissions de gaz d'échappement

de niveau 3b, ces derniers étant trai-tés à l'aide de la technologie SCR(avec adjonction de «AdBlue»). Lesexpériences de la pratique montrentque, comparativement à la tech-nique moteur conventionnelle, plusde 10% d'économie de carburantavec une puissance supérieure et unmeilleur comportement. Les perfor-mances hydrauliques des tracteurs«Puma CVX» ont également étéaméliorées. La puissance de levageatteint désormais jusqu'à 8.3 t et ledébit jusqu'à 140 l par minute. Levéhicule peut être équipé de 8 dis-tributeurs hydrauliques et d'un rac-cord Power-Beyond.

Lely renforce son réseau dedistribution en Suisse.La distribution des produits Lely enSuisse s’effectuait depuis plusieursannées par Lely Nederland etquelques concessionnaires locaux.La distribution du programme Men-gele s’effectuera dorénavant par la

Maison Samuel Stauffer & Cie pourla Suisse romande.La Maison Samuel Stauffer & Cie as-surera la distribution de tout le pro-gramme de machines de fenaison etmachines de récolte Lely pour laSuisse romande. Pour l’année pro-chaine, les autochargeuses Mengeleseront toutes de couleur rouge sousle nom «  Lely Tigo  ». La MaisonStauffer continuera à assurer le ser-vice pièces de rechange des produitsMengele pour toute la Suisse. Leservice pièces de rechange pour lesmachines de fenaison et presses estassuré comme par le passé par laMaison Althaus d’Ersigen. En outre, la Maison Stauffer assurela distribution des remorques bascu-lantes et des épandeuses à fumierLely-Mengele pour toute la Suisse.

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ACTION

Vous avez besion de plus de puissance? Sachez que les ensileuses John Deere n‘en manquent pas. Avec leur impressionant moteur diesel, pas une once de performances - ni de carburant - n‘est gaspillée. Rien à redire non plus sur leur qualité de hachage: elles ajustent automatiquement la longueur de coupe en fonction du taux de matière sèche! Alors, pour des performances et une qualité d’ensilage optimales, optez pour des matériels à la hauteur: les nouvelles ensileuses John Deere.

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Aucune correspondance n’est échangée au sujet du concours. Les collaborateurs du groupe fenaco ainsique des marques de machines agricoles participant au concours n’ont pas le droit de participer.

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Ce mois-ci, nous tirons au sort les prix suivants:

1er prix Visite de l’usine de l’entreprise Pöttinger à Grieskirchen (A) d’une valeur de Fr. 900.–

2e prix Bon d’achat Pöttinger d’une valeur de Fr. 200.–

3e prix Bon d’achat Pöttinger d’une valeur de Fr. 100.–

4e – 10e prix Sac de sport Pöttinger

11e – 30e prix Double mètre Althaus

31e – 100e prix Cartes de jass Althaus (jeu français ou allemand)

Nouvelle combinaison de semisde Pöttinger

Répondez aux questions pour compléter le mot croisé:

Ecriverz la solution (cases verticales sombres) sur une carte postale et envoyez-là jusqu’à lafin du mois à Revue UFA «Know-how Concours», boîte postale, 8401 Winterthour ou envoyez la solution par internet à l’adresse www.ufarevue.ch Nepas oublier le nom, l’adresse et le numéro de téléphone!

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Précision grain par grainIl n’y a pas que dans les herbages que la technique de Pöttinger aune longueur d’avance. Dans les grandes cultures c’est également lecas. La nouvelle combinaison «Lion-Vitasem» constitue une nouvel-le référence dans la technique de semis: roue pour semis fins multi-fonctionnelle pour une dépose exacte de la graine avec répartitionoptimisée sur la ligne, réduction de la densité de semis et protec-tion du sol assurent une levée régulière. La nouvelle génération desemoirs «Vitasem» réunit tous les avantages au sein d’une même ma-chine. Les semoirs «Vitasem» portés peuvent être utilisés seuls ouen combinaison avec la herse rotative «Lion». Ils sont très faciles àatteler et à dételer et en combinaison avec la herse rotative «Lion»,ils forment l’unité la plus courte disponible sur le marché. Le centrede gravité total de la machine est situé tout près du tracteur. Lesmachines de travail du sol et les semoirs Pöttinger sont distribués enSuisse depuis 10 ans par la maison Althaus, spécialisée dans lesgrandes cultures.

Gains immédiats

Le concours 2010 de la Revue UFA est rendu possible grâce à: Agromont SA, Hünenberg; Bucher Landtechnik SA, Niederweningen; Case Steyr Center, Niederweningen; GVS-Agrar

SA, Schaffhouse; Matra, succursale Robert Aebi SA, Lyss; Serco Landtechnik SA, Oberbipp; Althaus SA, Ersigen; Pöttinger SA, Birmenstorf; Lely Center, Hägendorf; Lely Suisse, Düdingen.

Le texte ci-contre vous aidera à trouver les réponses. 1 Qui distribue les semoirs et les machines de travail du sol Pöttinger

en Suisse?

2 Quel est le nom des semoirs mécaniques de Pöttinger?

3 Celle de la graine est exacte grâce à la roue spéciale du semoir.

4 La nouvelle combinaison de semis de Pöttinger constitue une nouvelle…dans la technique de semis.

Althaus SA3423 Ersigen, � 034 448 80 [email protected], www.althaus.ch

REVUE UFA · 10 2010 25

KNOW-HOW

26 10 2010 · REVUE UFA

Le rôle de la charrue consiste à re-tourner et mélanger la couche deterre arable, à éliminer les mau-vaises herbes et à débarrasser la sur-

face du sol des matériaux organiques ré-siduels. Ainsi, la charrue est chargéed'offrir les meilleures conditions de pré-paration du lit de semences et ultérieu-rement de semis avec la technique laplus simple possible.

Charrue entièrementréversible Kuhn produit ce type decharrues dans sa série «Master» avec lesmodèles «Multi-Master» (réglage de lalargeur de travail par paliers) et «Vari-Master» (réglage de la largeur de travailen continu).

Avec le modèle à 4 socs «Vari-Master122 NSH 4E» muni d'un cadre solide de120 x 120 mm et d'une construction tri-angulaire débordant du centre de gravi-té en guise de renfort, le réglage de lalargeur de travail se fait hydraulique-ment depuis le siège du conducteur. Se-lon la distance entre les corps de char-rue, une largeur des sillons de 30 et 45cm, respectivement de 30 et 50 cm peutêtre sélectionnée. Une graduation bienvisible sur le cylindre indique les valeurscorrespondantes. Le dispositif de régla-ge de la largeur est complètement inté-gré dans le bâti et donc protégé de ma-nière optimale contre les coups, lespierres, la poussière et l'humidité.

Réglage de base Le réglage préa-lable en fonction de la distance intérieu-re entre les pneus du tracteur ne se fait engénéral qu’une fois. Une distance de 1.15à 1.35 m est prévue d'origine. Il existe en-core deux niveaux de réglage possibles,soit de 1.30 à 1.50 m et plus de 1.45 m.

Contrairement aux autres charrues, iln'est pas nécessaire de régler le pointd'attelage et la largeur du premier sillonséparément. Le réglage combiné et bre-veté du «Vari-Master» s'en charge. Kuhny voit les avantages suivants: le réglagese fait plus rapidement et en une seulefois, et la charrue est toujours réglée demanière optimale, ce qui limite l'usureainsi que les besoin en force de traction.La manivelle nécessaire au réglage (ilexiste aussi une variante hydraulique enoption) est intégrée à la barre de guida-ge, au même endroit que le cylindre deréglage de la largeur de travail.

Fonction Memory En bout dechamp, lorsque la charrue est relevée etretournée, le cylindre Memory entre enaction. Pour que la charrue reste la plusétroite possible lors de cette manœuvre,elle est tout d'abord rétrécie, puis re-tournée et ensuite remise en place se-lon la largeur de travail préalablementdéfinie. Ce système a fait ses preuvesdans la pratique.

Sécurité en cas de surchar-ge Les boulons de la sécurité anti-pierres mécanique se rompent lors-qu'une pression de 3000 kg est exercéesur la pointe du soc. Les boulons sontuniquement soumis à une traction et nepeuvent se courber, ce qui facilite gran-dement leur remplacement.

Une sécurité non-stop hydraulique(NSH) est disponible en option. Avec cedispositif, la pression de rupture est au-tomatiquement adaptée selon lesconditions de travail. La courbe, res-pectivement la pression de déclenche-ment, augmentent avec le niveau de dé-clenchement défini. La force de remise

KUHN «VARI-MASTER 122 NSH 4E» La charrue reste encore, dans de

nombreuses exploitations, la machine la plus importante pour le travail du sol en

profondeur. Cependant, de nos jours, on demande des machines utilisables avec

souplesse, tant sur le plan de la profondeur que de la largeur de travail. Les charrues de

la série «Vari-Master» de Kuhn tentent de répondre à ces exigences de la pratique.

Un labour convaincant

TEST PRATIQUE

DescriptifKuhn «Vari-Master 122NSH 4E»

Puissance du tracteur:dès 130 CV / 96 kW.

Nombre de corps decharrue: 4, extensibles.

Poids: 1630 kg.

Largeur de coupe:30–45 cm (avecécartement des corpsde charrue de 90 cm),30–50 cm (à 102 cm).

Hauteur du bâti: 70 cm.

La forme spécialedes versoirs assureun retournementsoigné des mottes.

KNOW-HOW

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La Kuhn «Vari-Master 122» dans la pratique

Reto Schellenbaum, de Aawangen (TG), est un homme très actif. En tantqu'agriculteur, agro-entrepreneur et terrassier, il travaille à de nombreuxendroits et compte sur une technique sans faille. Pour la préparation de seschamps et dans le cadre de son agro-entreprise, il a acheté cet été une charrue

4-socs «Vari-Master 122 4E» en remplacement d'unecharrue 4-socs d'un autre constructeur.

La raison principale de ce changement au profit de laKuhn «Vari-Master 122 4E» a été, pour Reto Schellen-baum, la prestation de conseil offerte par le représen-tant Kuhn régional, Kurt Freitag de Kleinandelfingen(ZH). «Il y a quelques années déjà, il m'avait présenté lagamme de charrues Kuhn. J'avais alors décliné sonoffre, un remplacement n'entrant pas encore en lignede compte», indique R. Schellenbaum. Ce n'est quel'hiver dernier que lui et son collaborateur se sontpréoccupés de l'acquisition d'une nouvelle machine.

Selon ses premières impressions, cet achat a valu lapeine, bien qu'aucune conclusion définitive ne puisseêtre tirée compte tenu du faible nombre d'heuresréalisées, en particulier en ce qui concerne l'usure. «Lerésultat du labour est convaincant et, grâce à la forme

spéciale des versoirs, les mottes se défont très bien et la terre se répartit demanière optimale. Même lorsqu'on laboure en légère montée, les mottesrestent en place» poursuit R. Schellenbaum. «Le dispositif de réglage de lalargeur de coupe en continu se trouve bien intégré au bâti, ce qui le protègeefficacement des atteintes extérieures», ajoute R. Schellenbaum. Il s'exprimeégalement de manière élogieuse quant au mode réglage: «Avec la manivelle, leréglage de base est très aisé, de même d'ailleurs que celui de la profondeur».

R. Schellenbaum et son collaborateur labourent annuellement quelque 100 ha.Une charrue 4-socs représente pour lui la configuration idéale. «Avec cettegrandeur, l'on peut labourer parfaitement une parcelle dans nos conditions, etceci de manière complète. Davantage de socs n'ont aucun sens», précise R.Schellenbaum. Pour lui, la puissance du tracteur minimale est de 120 CV, leconstructeur préconisant une valeur légèrement supérieure (130 CV).

Hormis la charrue «Vari-Master 122 4E», R. Schellenbaum utilise encore deuxautres machines du vaste assortiment Kuhn, une herse rotative «HR Serie1000C (en solo ou en combinaison de semis) et une conditionneuse latérale «TB 151».

TEST PRATIQUE

Auteur Dr Roman Engeler, Revue UFA, 8401 Winterthour

La Revue UFA publie, en ordredispersé et sous le titre «Testspratiques» des comptes-rendusrelatifs à des machines agricoles.Des personnes intéressées,respectivement propriétaires demachines, sont choisies encollaboration avec les constructeursou les importateurs.

www.kuhncenterschweiz.ch

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en place suit la même progression,ce qui garantit un rétablissement ra-pide des socs. Avec le système «Va-ribar», la pression de rupture de lasécurité anti-pierres peut se réglerdepuis le tracteur et être adaptée enfonction des conditions du sol.

Options Les corps de charruesont réalisés chez Kuhn avec desplaques d'acier triple spécialementtraitées thermiquement. Ces troiscouches d'acier sont d'épaisseur in-égale. Les corps de charrue eux-mêmes existent en diverses exécu-tions (universel, spiralé, à claire voie,en losange). Une large palette depointe de socs, de rasettes et decoutre à disque complète l'offre. La

charrue peut être munie d'un rou-leau Packer fixé à un bras latéral, cequi permet de compéter le travail dusol en un seul passage. �

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Reto Schellenbaum

KNOW-HOW

28 10 2010 · REVUE UFA

CaractéristiquesJohn Deere «7250»

Moteur: PowertechPlus, 9l, 6 cylindres,380 CV à 1900 Umin.

Transmission: Hydrosta-tique avec troisgammes de vitesses,Vitesse maximale: 30km/h.

Canal d'amenée:660 mm de large,longueur de coupevariable sans palier.

Rotor: 683 mm delarge, à choix 40, 48 ou56 couteaux. Eclateur àgrains de série.

Dimensions: hauteur:3.70 m, longueur: 6.62 m, largeur: 2.95m,poids: 9755 kg (toutsans récolteur).

(Données fournisseur)

La génération d’ensileuses automo-trices «7050» couvre une plage depuissance allant de 380 jusqu’à812 CV (puissance maximale du

moteur d’après ECE R120) et bénéficiede l’expérience (plus de 40 ans) de JohnDeere dans la construction d’ensileuse.Le modèle «7250» constitue l’entrée degamme. Il offre un rapport prix-perfor-mance intéressant et peut, grâce à demultiples options, devenir une véritablemachine de professionnel.

Entraînement L’ensileuse auto-motrice John Deere «725 » est mue parun moteur 6 cylindres «Powertech Plu »John Deere affichant une puissancemaximale de 380 CV (d’après ECE R120) et qui est également utilisé pourles tracteurs de la série 8000. Les avan-tages de cet agrégat sont notamment leturbo à géométrie variable et le refroi-dissement externe des gaz d’échappe-ment, réglé par une vanne qui contrôlele mélange entre gaz d’échappement re-froidis et air frais dans le but de dimi-nuer la température et ainsi le taux deNOx dans les gaz d’échappement .

Tous les éléments du dispositif de ré-colte, jusqu’au récolteur, sont entraînésmécaniquement par une courroie ren-

forcée par du Kevlar tendue automati-quement. Cet entraînement ne se faitpas directement par le vilebrequin dumoteur mais par un engrenage coniqueen aval. Seul le ventilateur pour le re-froidissement est actionné directementpar le moteur. La vitesse maximale pourle modèle «7250» est de 30 km/h. Laboîte à vitesses automatique Power-schift à 3 gammes de vitesses avec blo-cage de différentiel (pour les transmis-sions «ProDrive») adapte de manièreindépendante la vitesse selon les condi-tions de travail. La transmission «Pro-Drive» est disponible à partir du modè-le 7350.

Alimentation La capacité d’uneensileuse, et de ce fait la qualité du tra-vail, dépend en premier lieu de l’ali-mentation de celle-ci. Quatre rouleauxd’alimentation compressent et approvi-sionnent le rotor. Sur le modèle «725»,la largeur du canal est de 660mm. Undétecteur de métal monté de sériecontrôle le tapis de récolte au niveau in-férieur des premiers rouleaux ameneurs.En cas de détection de métal, il suffitalors de 0,04 secondes pour stoppertout l’entraînement, avant que des dé-gâts puissent être occasion-nés au rotor. Une

ENSILEUSE AUTOMOTRICE JOHN DEERE «7250» La puissance de la majeure

partie du marché mondial des ensileuses automotrices débute aux environs de

500 CV. Avec le modèle «7250», John Deere propose une machine dotée de 380 CV qui

s’adapte aux conditions de nos contrées.

Dimensions optimales

TEST PRATIQUE

Ensileuse «7250» deJohn Deere bien

dimensionnée.

KNOW-HOW

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Werner Glauser

REVUE UFA · 10 2010 29

n'a pas été facile, mais aujourd'hui jepeux affirmer que le pilotage et le confortsont clairement meilleurs.»

M.Glauser ensile du préfané, du maïs etde la paille également. Il réalise environ 2ha à l'heure. L'ensileuse, équipée d'usinepour le dosage d'agents d'ensilage, a puêtre équipée simplement et rapidementpar la suite du système de Pioneer.

M.Glauser est globalement très satisfaitde sa machine et espère pourvoir l'utiliserdurant 15 ans au moins.

Echos de la pratique pour l’ensileuseJohn Deere «7250»

Werner Glauser, de Belp (BE), estentrepreneur en travaux agricolesindépendant depuis dix ans. Il gérait déjàcette entreprise lorsqu'il était collaborateurde la LANDI locale.

M. Glauser a fait l'acquisition de l'ensileu-se automotrice « 7250 » de John Deere enmai 2009. Cette dernière réalise donc sadeuxième saison. Avant l'achat, M. Glauseravait le choix entre acheter une machineneuve ou une occasion. «Le rapport prix-performance, combiné au faible risque deréparation d'un modèle sortant de l'usinem'ont finalement convaincu.» Le fait queJohn Deere dispose, avec le modèle«7250», d'une offre intéressante dans laplage de puissance inférieure a égalementété un point décisif.

«J'étais alors le premier client d'une ‹7250›en Suisse et j'ai un peu joué le rôle ducobaye», commente M,Glauser. Pour lui, laquestion était de savoir si la puissanceallait être suffisante avec un récolteur à 6rangs à l'avant. «Nous avons analysé la

situation avec l'importateur Matra et mesclients, qui ensilent essentiellement dansdes silos-tours. Nous pouvons direaujourd'hui que la puissance est définitive-ment suffisante.»

La possibilité de varier la longueur decoupe sans palier a également été uncritère d’achat décisif. «Avec le bouton-tournant, je peux varier la longueur decoupe pendant le travail.» Avantagesupplémentaire, l'aiguisage (rotationarrière du rotor) peut s'effectuer avec unrégime moteur bas (ralenti). M.Glauserapprécie en outre d’autres critères del’ensileuse. «Les dimensions extérieures, lavisibilité et l'accessibilité en font l'ensileu-se la plus compacte du marché»

Concernant les expériences réalisées aprèsenviron 300 heures de travail, M.Glausersouligne: «la nouvelle machine est bienplus confortable. La consommation decarburant a diminué par rapport àl'ancienne. Après avoir sauté troisgénérations d'ensileuse, la prise en main

Auteur Dr. RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthour

La revue UFA publie enordre dispersé et sous letitre «test pratique» descompte-rendus sur lesmachines agricoles. Lespersonnes interviewées,respectivement lespropriétaires de cesmachines sontnéanmoins recherchéesen collaboration avec lesfabricants ou importa-teurs correspondants.

www.matra.chwww.johndeere.ch

transmission hydromécanique sans pa-lier («Ivloc») permet de régler depuis lacabine la longueur de coupe (entre 4 et19 mm par paliers de 1 mm). Les adap-tations aux différences de maturité oud’humidité ainsi qu’aux souhaits desclients peuvent ainsi être réalisées rapi-dement. Le rotor à tambour fermé d’unelargeur de 710 mm «DuraDrum» dispo-se de porte-couteaux non pas en V, maisdroits. Une répartition égale de la ré-colte dans le canal ainsi qu’un plus faiblebesoin en puissance sont caractéris-tiques pour ce rotor. Le tambour estéquipé d’au maximum 56 couteaux. Descouteaux droits pour l’herbe et des cou-teaux biseautés à profil oblique pour lemaïs sont également disponibles.

Le réglage des couteaux et descontre-couteaux s’effectue par simplepression d’un bouton dans la cabine.Lors de l’aiguisage, le rotor tourne en ar-rière à vitesse constante (350 tour/min)indépendamment de la vitesse du mo-teur. Cette rotation arrière permet un af-futage de bonne qualité sans bavure etgaranti un bon angle d’attaque. Les rou-

leaux de l’éclateur à grains

tournent à des vitesses différentes etsont entraînés par trois courroies. Selonla culture, différents rouleaux peuventêtre mis à contribution. La distanceentre ces rouleaux, de 1 à 20 mm, peutêtre modifiée depuis la cabine. L’écla-teur à grains peut être démonté par unepersonne en quelques minutes.

La récolte est ensuite propulsée parl’accélérateur de flux tournant à 1800tours/min dans la tuyère qui disposed’un angle de rotation de 200°. La tuyè-re est commandée par un bouton sur lelevier multifonction sur lequel toutes lesautres fonctions sont également gé-rables.

La cabine Pendant la saison de ré-colte, il est possible qu’un chauffeur setrouve quasiment jour et nuit dans lacabine de l’ensileuse. Le confort de lacabine ne doit donc pas être négligé.De série, tous les modèles sont équi-pés de la climatisation. Un filtre à airactif protège l’air intérieur des sub-stances nocives. Les fonctions princi-

TEST PRATIQUE

Les éléments de commande impor-tants se commandent d’une main.

Le canal d’entréemesure 660 mm delarge: la récolte peutainsi être absorbée de manière compacteet le processus detransformation sepoursuivre.

pales de la machine sont intégrées dansl’accoudoir «Commandarm». Le régimemoteur, la vitesse de rotation, le régla-ge de la hauteur de la tuyère ainsi quela vitesse d’avancement pour les diffé-rents récolteurs peuvent être prépro-grammés et activés avec le levier mul-tifonction. �

KNOW-HOWNOUVEAUTÉ

Affouragement continu: c’est possible Nouveautés Kuhn avec réelle valeur ajoutée

l'étable. Le «Juno» favorise le bien-être des animaux en les encoura-geant à venir plus souvent jusqu'aurâtelier. Les vaches ingèrent davan-tage de nourriture et le troupeau estplus calme et plus paisible.

Lorsque le «Juno» est utilisé encombinaison avec le robot de traite«Astronaut», la régularité de la traiteest meilleure, autant de jour que denuit, ce qui augmente l'efficacité durobot de traite. Le poussoir à four-rage Lely «Juno» permet d’économi-ser un temps précieux et de disposerde davantage de flexibilité.

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On sait que l'affouragement fréquentaugmente l'ingestion du fourrage et,en conséquence, la production lai-tière. En plus de cela, un affourage-ment fréquent a un effet positif sur lasanté des vaches, car la concurrenceà la crèche est nettement atténuée.Le taux d'occupation des places d'af-fouragement peut être augmenté, cequi ouvre des perspectives en ma-tière de transformations et de nou-velles constructions. La charge detravail supplémentaire pour proposercontinuellement aux animaux dufourrage frais, soit de jour comme denuit, n'est tout simplement pas sup-portable.

Le poussoir à fourrage Lely «Juno»constitue la solution ultime. Cettemachine travaille selon le principedu robot de nettoyage «Discovery»et se déplace de manière autonomedans la fourragère en suivant le râ-telier. Il repousse le fourrage aussisouvent que nécessaire sans provo-quer de dérangement aux animaux.Ce robot ne nécessite aucune trans-formation ou aménagement de

daineurs «GA 6632», «GA 7932» et«GA 9032» complètent la palettedéjà large de Kuhn en andaineursdoubles. Les presses à balles rondesse distinguent par leurs perfor-mances élevées et une capacitéd'alimentation énorme assistée d'undispositif de coupe de 23 couteaux.Ces caractéristiques sont égalementdisponibles avec les combinaisonspresse-enrubanneuse «Balepack» et«I-BIO». Les presses à grandes balles«LSB 1270» et «LSB 1290», avec ro-tor intégral et système de précom-pression, constituent le premier choixpour une agro-entreprise. Le canald'alimentation de 3 m garantit uneforme de balle constante. On trouvemaintenant également sur le marchél'enrubanneuse à balles rondes etcarrées «SW 4004». Cette machinepeut être réduite à une largeur de 2.5m pour le transport routier.

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Les faucheuses à tambours «PZ» serévèlent particulièrement convain-cantes avec leur parfaite adaptationau sol, leur extraordinaire formationd'andains, leur réglage de la hauteurde coupe en continu et sans outil,ainsi que leur poids restreint (ex: fau-cheuse frontale «PZ 320 FP» avec590 kg). En ce qui concerne les fau-cheuses à assiettes, les nouveauxmodèles «GMD 350 Lift-Control»,

ainsi que les faucheuses frontales«GMD 2820F» et «GMD 3120F»méritent mention avec leur équipe-ment de barre de coupe «Optidisc».La combinaison triple «GMD 8730»,d'une largeur de 8.5 m, est égale-ment la plus légère du marché. Lespirouettes ont grandi avec les mo-dèles «GF 582» (5.75 m, 6 toupies à5 dents), alors que les modèles d'an-

30 10 2010 · REVUE UFA

Sur mesure pour l'agriculture suisse

ment conçues pour une utilisationen zone de montagne. Les pentesraides et les terrains accidentésconstituent les conditions de prédi-léction des machines Pöttinger. Surles autochargeuses surbaissées, lecentre de gravité bas assure unemeilleure stabilité dans les pentes.Les autochargeuses à coupe courte

Pöttinger est originaire d’une ré-gion alpine et accorde donc tradi-tionnellement une grande impor-tance aux machines réservées àcette zone. La série spécifique dé-veloppée par Pöttinger offre unelarge palette de faucheuses, pi-rouettes et andaineurs à toupies,jusqu'aux autochargeuses spéciale-

rage tout en ménageant la coucheherbeuse grâce à sa bonne adapta-tion au sol. La petite autochargeusepeut déjà s'utiliser avec un tracteurdès 30 CV (22 kW).

Action commande rapidePöttinger propose une action «com-mande rapide» extrêmement at-trayante: les rabais sont échelonnésmensuellement dès le mois d'octo-bre. Pöttinger offre en outre d'inté-ressantes conditions de reprise pourles autochargeuses. Un rabais de3% est accordé jusqu'au 15 novem-bre. En plus de cela, un rabais dechange de 5% est également oc-troyé.

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Pöttinger de 17 à 37 m3 «collent»littéralement à la pente et offrentainsi une excellente sécurité dansles terrains accidentés. La «Boss L25 T» constitue la dernière évolu-tion dans le segment des autochar-geuses. Sur cette autochargeuse deconstruction légère, la fiabilité et leconfort n’ont pas été oubliés. Ledispositif de coupe recourt au sys-tème éprouvé avec sécurité indivi-duelle des couteaux. Où que setrouve le point d'impact sur le cou-teau, la force de déclenchementreste constante. Le dispositif dechargement «Supermatic» assure unchargement en douceur du four-rage, ceci grâce à des ameneurs di-visés au centre et décalés. La com-mande confort permet de gérerl'ensemble des fonctions de la ma-chine. Le pickup éprouvé et robusteassure un ramassage soigné du four-

l'achat d'une presse à balles rondes«Comprima», les avantages ne s'arrê-tent pas là. Le pick-up «EasyFlow»peu sensible à l'usure ou le phéno-ménal dispositif de coupe «XCut»avec 17 ou 26 couteaux facilitent lepressage au quotidien et garantissentque les clients soient entzièrementsatisfaits.

«Comprima»: pour des balles bien compactes

conditions difficiles et forment desballes de foin, de paille et d'ensilagefermes et parfaitement constituées.Car Krone est à l’écoute de ses clientspour le développement de ses nou-velles machines. Le concept «Novo-Grip», totalement nouveau pour lepressage des balles, en est la preuve.Le dispositif d'alimentation à bar-

rette-ceinture réunit les excellentespropriétés d'entraînement des bar-rettes et la douceur de fonctionne-ment des presses à courroies. Dans la«NovoGrip», un dispositif d'alimenta-tion continue, recouvert d'une cein-ture en caoutchouc, enroule le four-rage pour en faire des balles rondesrobustes et bien formées. Avec

Depuis 1978, Krone construit despresses à balles rondes à chambre fer-mée et alimentation continue. Lesbarrettes du dispositif d'alimentationveillent à un entraînement sûr de laballe. Les presses à balles rondesKrone ne nécessitent qu'une puis-sance d'entraînement restreinte, tra-vaillent de manière fiable dans les

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PRODUCTION VEGETALEBRÈVES

REVUE UFA · 10 2010 33

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comme bonne dans l'ensemble.Toutefois, les perspectives sont unpeu moins réjouissantes du côté dela Suisse occidentale, dont les cul-tures ont plus fortement souffert dela sécheresse que dans les régionsdu plateau et de la Suisse orientale.

Génome du blé décodéDes scientifiques britanniques ontpour la première fois réussi à déchif-frer le code génétique du blé. Avecce décodage, maintenant 95 % desgènes du blé sont disponibles pour lascience et l'agriculture. Le responsa-ble scientifique au Centre John Innesà Norwich désigne le décodagecomme une étape importante dansla lutte contre la pénurie alimentairemondiale, parce qu’à l'avenir, il serapossible grâce à la solide connais-sance du code génétique du blé derendre les variétés plus résistantesaux maladies, à la sécheresse et auxravageurs.

Récolte de blé 2010Comme les années précédentes, destests de qualité ont été effectués surdes échantillons de trois variétésprincipales par région. La récolte

Pour la société allemande BayerCropScience, le premier semestrede 2010 a été plutôt décevant. L'of-fre excédentaire sur le marché desherbicides a provoqué une baissedes ventes au premier semestred'environ 3% à 3,8 milliards d'eu-ros. La croissance dans les domainesde «Bio Science» (amélioration desplantes, génie génétique) et«sciences de l'environnement» (ac-tivités en dehors de l'agriculture)ont pu compenser en partie labaisse dans le domaine de la pro-tection des cultures convention-nelles.

Bayer CropScience est prêt pourl'avenir et travaille sur une nouvellegénération de substances activesrespectueuses de l'environnementqui seront introduites dans les an-nées 2010 à 2012 sur le marché.

Parmi les six nouvelles substancesactives on trouve trois fongicidesd'une nouvelle génération d'inhibi-teurs de la chaîne respiratoire dansles champignons: «Aviator Xpro»(substance active bixafen), «Luna»(fluopyram) ainsi que «Ernesto» et«Emerion" (Penflufen).

«Aviator Xpro» est un fongicideayant un action d’amélioration desrendements en raison de ses effetspositifs sur la physiologie desplantes. Le produit est spécifique-

ment conçu pour une applicationfoliaire contre la septoriose (Septo-ria tritici) et la rouille brune.

«Luna» (en Suisse avec un nomdifférent) a été créé pour luttercontre les maladies des plantes pro-blématiques causées par des cham-pignons. Il peut être utilisé dans lescultures comme la vigne, les fruits etlégumes, les céréales, le colza et lesoja contre la pourriture grise (Bo-trytis), le Sclerotinia, l'oïdium etd’autres maladies fongiques.

Aussi pour le traitement des se-mences, Bayer CropScience va am-mener de nouvelles solutions sur lemarché. À partir de 2012, parexemple, la commercialisation de«Ernesto» est prévue pour être dis-ponible dans le monde entier etpour de nombreuses cultures im-portantes.

2010 se caractérise par des poids àl’hectolitre et des temps de chuteélevés, supérieurs à ceux de l’annéedernière. Les poids à l’hectolitre, quise situent aux environ de 82.0 kg/hlpar variété, sont supérieurs à ceuxde l’année précédente, mais sou-vent inférieurs à ceux de 2006. Lesteneurs en protéines sont supé-rieures à celles enregistrées durantla campagne 2009. Les résultats dutest de Zélény sont généralementinférieurs à ceux des trois dernièresannées. Ils sont par contre toujourssupérieurs à ceux de 2006 et 2005.Les temps de chute sont supérieursà ceux de la récolte précédente (en-tre + 22 et + 49 s par variété), maisglobalement inférieurs à 2006. Onrappellera que 2007 avait été forte-ment touchée par la germination surpied.

Lors de l’inauguration de la cen-trale à pommes de terre de Ber-cher, LANDOR invitait les visi-teurs à participer à son concoursconcernant des questions se rap-portant à la fumure de la pommede terre. Lors du tirage au sort, le1er prix – une palette de «LAN-DOR Spécial» – a été remis àMonsieur Jean-Daniel Reuille,membre de la LANDI Broye –Vully, agriculteur à Cudrefin (VD).Ce dernier exploite un domainevoué aux grandes cultures (cé-réales, betterave sucrière, pomme

Concours: les gagnants sontconnus

Bayer: Résultats semestriels modérés, mais une foule de nouveautés

L’UE augmente les moyenspour les abeillesL'UE veut agir de façon décisivecontre la disparition des abeilles eta recueilli les fonds nécessaires. Lefinancement pour les apiculteurs vaêtre augmenté, selon l’ATS, de 26 à32 millions d'euros. Selon la Com-mission européenne, une mortalitédes abeilles très importante et sansprécédent est en cours. Ce n'est passeulement les apiculteurs qui sontconcernés, mais aussi l’économie etla biodiversité.

Bonne récolte de pommesde terre en perspectiveMalgré la végétation retardée, 2010laisse présager une bonne récolte depommes de terre. Les rendementssont estimés légèrement au-dessusde la moyenne des cinq dernièresannées et la qualité est considérée

De gauche à droite: Olivier Rochat, gérant de laLANDI Broye-Vully, Jean-Daniel Thévoz, LANDIBroye-Vully, Jean-Daniel Reuille,gagnant du 1er prix, Serge Zbinden, Landor SA.

de terre, maïs) ainsi qu’à l’arbori-culture. Les gagnants des 2e, 3e et4e prix mis en jeu sont MonsieurEtienne Waridel de Niédens quigagne 30 litres de Patastar,Monsieur Serge Pernet de Com-bremont-le-Grand (20 litres dePatastar) et Monsieur Jean-LucGerber de Démoret (10 litres dePatastar). Landor félicite chaleu-reusement tous les gagnants.

André Ançay

PRODUCTION VEGETALE

Depuis quelques années, la produc-tion de framboise sur substrat se dé-veloppe en Suisse. Le groupe Baies

d’Agroscope Changins-Wädenswil a misen place des essais pour déterminerquelle était la technique d’hivernage

des cannes de framboise qui permettaitd’assurer le meilleur potentiel de rende-ment.

Pourquoi produire des fram-boises sur substrat? Pour faireface aux problèmes de dépérissementdes plantes causés par le champignonPhytophthora fragariae et par le mau-vais débourrement printanier dû au gel,les producteurs ont développé de nou-velles techniques, comme la produc-tion sur substrat. Cette techniqueconsiste à produire les framboises encultures annuelles dans des pots, ce quipermet de réduire la pression des ma-ladies du sol et les risques de gel, d’op-timiser la gestion des parcelles, d’amé-liorer le rendement et le calibre desfruits.

Principe de production La pro-duction se déroule en deux phases. Lapremière année, les plants sont élevésen pépinières, puis les plants sont hiver-

nés, l’objectif étant d’obtenir des tigesde 180 à 200 cm avec des entre-nœudsle plus court possible. Cette phase d’éle-vage peut être soit faite chez le produc-teur, soit elle a lieu chez des pépinié-ristes spécialisés en Hollande ou enItalie par exemple. En deuxième année,les plants sont mis en culture sur uneaire de production, généralement soustunnel, et la récolte à lieu de la mi-maià la fin juillet en fonction des itinérairesde production choisis.

La phase d’élevage et d’hivernage descannes joue un rôle prépondérant dansla réussite de ce type de production carc’est durant cette période que l’induc-tion florale a lieu et que se développeou non la capacité des yeux à débourreret à donner des ramies fruitières.

Techniques de production Si lesplants sont produits en pépinières, audébut de l’hiver, les plantes sont misesdans des chambres froides à –2°C etelles sont livrées au producteur au prin-temps quelques jours avant la planta-tion. L’avantage de cette technique estqu’elle permet d’échelonner les datesde plantation de la mi-mars à la mi-maiet ainsi d’étaler la période de récolte.Lors de la mise en culture, les plants doi-vent être plantés dans des pots de 7,5ou de 10 l. Si le producteur produit lui-même ses cannes, la mise en place desplants mottés directement dans despots de 10 litres a lieu entre la mi-maiet la mi-juin. Ensuite, les plants sont cul-tivés durant l’été à l’extérieur pour ob-tenir à l’automne des cannes qui vontproduire l’année suivante.

L’hivernage des cannes Dans nosconditions climatiques, l’aire de pro-

CETTE TECHNIQUE DE PRODUCTION qui permet de s’affranchir des problèmes

liés à la culture en plein champ engendre des coûts de production très élevés.

La réussite économique de ce type de production dépend fortement de la qualité des

cannes qui seront utilisées pour la production.

Framboise: production sur substrat

34 10 2010 · REVUE UFA

Production de framboise sur

substrat.

Tableau 1: Les différentes variantes testées avec l’essai d’hivernage

Hivernage Les plantes passent l’hiver à l’extérieur. A la fin extérieur novembre, les cannes sont couchées sur les pots et

recouvertes par une double couche d’agryl P17.Hivernage Les plantes passent l’hiver sous le tunnel. A la fin tunnel novembre, les cannes sont couchées sur les pots. Les

pots et les cannes sont protégés par une double couche d’agryl P17.

Hivernage De la fin novembre jusqu’à mi-mars, les pots sont mis frigo au frigo à –2°C, dans un box et emballé dans un film

plastique pour éviter le dessèchement

Tableau 2: Influence du mode d’hivernage des cannes surle rendement et le poids des fruits (Tulameen)

Variantes Rendement par canne Poids des fruits(g) (g)

Hivernage extérieur 812.1 3.5Hivernage tunnel 1092.5 4.0Hivernage frigo 1206.0 3.5

REVUE UFA · 10 2010 35

PRODUCTION VEGETALE

duction des cannes est généralementprotégée par un tunnel à partir de la finde l’été et durant tout l’hiver. Pour l’hi-vernage, les plants sont couchés au ni-veau du sol et protégé du gel et du vent.Pour éviter que les cannes ne se dessè-chent durant l’hiver, les pots doiventêtre constamment maintenus humides.Au printemps, dès que les yeux com-mencent à débourrer et que les condi-tions climatiques le permettent, lespots doivent être sortis de l’aire d’éle-vage et mis en place sur les parcelles deproduction.

Afin de déterminer le meilleur pro-cédé d’hivernage, nous avons mis enplace un essai avec la variété Tulameenau centre de recherche de Contheyd’ACW. Pour notre essai, nous avionsune densité de plantation de 4 pots aumètre linéaire (ml) l’année de produc-tion des cannes et de 3 pots au ml l’an-née de récolte avec une canne par pot.

Résultats Le rendement est in-fluencé par le mode d’hivernage des

plants. Les plants qui ont passé l’hiverau frigo sont ceux qui ont développé leplus de ramies fruitières et donné lemeilleur rendement et la production laplus tardive. Cette technique a égale-ment l’avantage de permettre un éche-lonnement de la production, en effet onpeut différer la sortie des cannes dufrigo de la mi-mars à la mi-mai et ainsiprolonger la période de récolte. Toute-fois, les coûts de stockage sont impor-tants et la disponibilité de chambres fri-gorifiques adaptées pour le stockage àdes températures de –2°C n’est pas ga-rantie.

Les plants qui ont hiverné dans le tun-nel sont ceux qui ont eu la récolte la plusprécoce avec un niveau de rendementintermédiaire et ils ont moins de ramies

fruitières. Par contre c’est la variante quia donné le plus de fruits par ramies et lecalibre de fruit le plus élevé. Au prin-temps, il est délicat de trouver le bonmoment pour lever les cannes. Lors dudébourrement, les températures exté-rieures sont souvent très basses d’oùdes risques de gel importants.

Les plants qui ont hiverné à l’exté-rieur sont ceux qui ont présenté le plusfaible rendement. Dans nos conditions(Valais), ce système présente trop derisques si l’hiver est rigoureux.

Dans les régions où l’hiver est rigou-reux et les risques de gel importants,l’hivernage des plants sous tunnels estla meilleure alternative, pour autantqu’il n’y ait pas d’intérêt de décaler lapériode de récolte. �

Tableau 3: Influence du mode d’hivernage sur le débourrement et le nombre de ramies par canne pour la variété Tulameen (2010)

Variantes Longueur Nombre d’yeux Débourrement Nombre de ramies Nombre dede l’entre-nœud par canne (%) avec fruits par canne fruits par ramie

Hivernage extérieur 3.1 53.4 57.7 30.3 12.1Hivernage tunnel 3.3 53.7 54.6 27.1 12.9Hivernage frigo 3.4 54.8 67.2 33.2 11.8

Auteur André Ançay,Responsable du groupebaies, AgroscopeChangins-Wädenswil,Centre de rechercheConthey, 1964 Conthey

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36 10 2010 · REVUE UFA

De nombreux thèmes ont été abor-dés lors de la «Journée du maïs».L’événement s’est déroulé aux en-virons et à l’école d’agriculture de

la Rütti à Zollikofen. Tous les aspectsayant trait à la culture du maïs ont étéabordés: techniques de cultures, choixvariétal, coûts de production, conserva-tion des fourrages et affouragement aubétail.

Les techniques de cultures Surla parcelle de maïs, de nombreux essaisont servi à présenter différentes tech-niques de cultures. Le thème de la den-sité de semis a été abordé avec troisdensités différentes. Dans un autre essaitrois dates de semis ont indiqué des dif-férences de croissance importantes. Lesdensités plus faibles et les semis pré-

coces favorisent les épis, elles serontplutôt recommandées pour le maïsgrain. Les densités importantes et les se-mis tardif favorisent les tiges et les épissont moins gros.

La protection des plantes Lesparticipants ont pu observer différentesvariantes de désherbage. Une applica-

tion avec des herbicides racinaires estbien plus efficace si elle est faite sur desadventices encore jeunes. L’applicationtardive s’est montrée bien moins effi-cace. Le service technique de fenaco aaussi présenté les principaux ravageurset maladies du maïs ainsi que la lutteavec les auxiliaires contre la pyrale dumaïs.

LA CULTURE DU MAÏS réunie à Zollikofen. Dans le cadre des 150 ans de

la formation dans le canton de Berne, Inforama organise différentes manifestations.

La journée du maïs organisée en commun avec le service technique de fenaco

à Lyssach a eu lieu le 15 septembre.

Une culture aux multiples facettes

1 · Les différentsemballages disponiblespour la lutte contre lapyrale avec lesauxiliaires.

2 · Camp Kalle deDelley semences etplantes présente les différentes étapesde la sélection dumaïs.

3 · De nombreuxparticipants attentifs.

4 · Andreas Wyss deSemences UFAprésente les caractéris-tiques des différentesvariétés de maïs.

5 · Avec les herbicidesracinaires, l’applicationtardive est moinsefficace que l’applica-tion précoce.

6 · Walter Von Flüe deLandor présente lesdifférentes méthodepour l’apport desengrais

7 · Le stand de fenaco-LANDI sur le site de lajournée du maïs.

8 · Peter Schmid duservice technique de fenaco expliquel’importance dufeuillage pour l’assimilation.

PRODUCTION VEGETALE

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Un grand choix de variétés Lechoix variétal était bien exposé avecprès de 40 variétés semées. Une date desemis et un emplacement commun ontpermis de comparer objectivement cesvariétés. Certains obtenteurs étaientaussi présents sur le site pour donnerdes compléments d’informations surleurs variétés. Delley semences etplantes a présenté le travail de sélectionet d’hybridation pour l’obtention d’unenouvelle variété.

Le travail du sol et la fumureAvec l’entreprise de travaux agricoles

Wyss d’Ittigen, les différentes tech-niques de semis ont été présentées. Despetits profils de sol ont permis de com-parer l’influence sur le sol et les plantede 5 techniques de mise en place descultures différentes (labour, herse, semissous litière, semis en bande fraisée et se-mis direct) Un autre essai présentait plu-sieurs techniques de fumure.

Les dégâts au feuillage Quelleest l’influence de la grêle ou de dégâtsde gel sur le maïs? Pour répondre àcette question, les feuilles ont été arra-chées aux plantes de maïs en haut ou

en bas de la tige. Le résultat a été me-suré en récoltant et pesant les épis. Sion supprime 4 feuilles par plantes finjuillet, on perd jusque 20% de rende-ment au niveau des épis.

Une vue d’ensemble Les nom-breux postes ont aussi abordé la tech-nique de récolte, l’affouragement pourles vaches, les cochons et la volaille etles aspects économiques. Après le repasde midi, Heinz Mollet du GOF (groupecéréales, oléagineux et matières pre-mière) de fenaco a présenté la situationmondiale des céréales et a essayé demontrer l’influence d’une ouverture desmarchés sur la culture du maïs. Toutesces activités ont permis à chaque parti-cipant de composer son programme devisite en fonction de ses intérêts et dese faire une idée sur les dernières évo-lutions de la culture du maïs. �

Auteur DavidVulliemin, Revue UFA,3001 Berne

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 10 · 10

9 · Les machines pourle semis en bandefraisée et le semisdirect on été présen-tées en détails auxparticipants.

10 · Michael Spätig du service techniqueproduction végétaleprésente les diffé -rentes variantesherbicides.

11 · Près de 40 variétésont été présentées. surun même lieu. Unebonne occasion de lescomparer.

12 · Inforama Rütti etl’entrepreneur Wyssd’Ittigen présententles techniques derécolte.

13 · Peter Jordi duservice techniqueproduction végétaleexplique les principalesmaladies et ravageursdu maïs.

14 · Heinz Mollet duGOF a présenté lemarché du maïs lors del’exposé après le repasde midi.

15 · Le rendement enépis de l’essai surl’influence des dégâtsau feuillage. En arrièreplan les plantesauxquelles les feuillesont été arrachées.

PRODUCTION VEGETALE

ChristophKohli

Recommandations culturalesIl est très important que la répartition des variétés corresponde auxbesoins des acheteurs. Votre interlocuteur est la LANDI: elle est encontact avec le secteur commercial «pommes de terre» de fenaco.

Continuer à réduire la culture des variétés primeurs «classiques».

Maintenir la proportion de variétés à chair ferme.

Il y a toujours un potentiel pour les variétés destinées à l’entreposage àlong terme pour la production de frites et l’industrie des chips.

Les surfaces de pommes de terreplantées correspondent bien aux be-soins. D’après les échantillons effec-tués par l’organisation de branche

«swisspatat», les différents segments demarché pourront tout juste être approvi-sionnés en suffisance. Après un début dif-ficile, les conditions de récolte ont étéidéales à partir du 10 septembre. Le prin-cipal problème rencontré est la teneur enamidon parfois très faible dans lespommes de terre de transformation. Onassiste apparemment aux répercussionsnégatives des conditions de croissance decette année.

Production de plants A l’heureactuelle, il semble que le marché pourraen grande partie être approvisionné ensuffisance, tant en quantités qu’en qua-lité. Pour certaines variétés, il pourratoutefois y avoir un manque. Les cul-tures de multiplication ont été plantées

dans de bonnes conditions, mais ellesont souffert du temps sec en avril/mai.Il en résulte des rendements moyens. En l’état actuel des choses, la centralede certification d’Agroscope Changinsestime que sur les 1450ha de plants depommes de terre reconnus au champ, laplus grande partie pourra être certifiéelors du test viral. Lors de la visite des cul-tures, une septantaine d’hectares onttoutefois été refusés, surtout en raisond’Erwinia (jambe noire). En revanche, laqualité extérieure est considéréecomme très bonne. La récolte des se-menceaux s’est étalée sur une longuepériode, de la fin juillet jusqu’à débutseptembre.

Cette année, le calibre des plants depommes de terre se situe dans lamoyenne et est donc nettement infé-rieur à l’année dernière. fenaco destineles plants de petit calibre avant toutpour les livraisons en paloxes de 550 kg.Les commandes de petites quantités in-férieures à 750 kg seront converties encalibre normal. Il n’y a pas de change-ment concernant les suppléments pourles petits calibres par rapport à l’annéepassée.

Commander maintenant La fi-lière des plants de pommes de terre doitégalement travailler sans fonds publics.Il est dès lors très important que toutesles commandes soient déjà passées enautomne, également pour ce qui des li-vraisons de printemps. C’est la seule so-lution pour pouvoir entreposer la«bonne» marchandise durant l’hiver. S’ilest nécessaire d’importer des plants decertaines variétés, ces quantités de-vraient également être connues avant lafin de l’année.

Examiner la qualité des plantsOn peut constater qu’en Suisse, àquelques exceptions près, les plants ducommerce sont de très bonne qualité.Tous les lots de la récolte 2010 ont déjàfait l’objet d’un contrôle de la qualité ex-térieure par la station de recherche Agro-scope Changins et il est apparu que cettedernière est bonne à très bonne. C’est sur-tout en ce qui concerne le rhizoctone etla gale poudreuse que de grands progrèsont été accomplis ces dernières années. Jevoudrais cependant rappeler ici que c’està la livraison qu’il est conseillé d’examinerla qualité extérieure de la marchandise.

Gale poudreuse: Tubercules avecplus de 5 pustules: 1 % (du poids). Cettetolérance est très faible afin que cettemaladie ne soit pas transmise par lesplants. En cas de doute, un test rapideapporte une aide supplémentaire.

Rhizoctone: La proportion de tuber-cules avec des pustules de rhizoctone nedoit pas dépasser 20%. Les tuberculesfortement atteints ne sont pas tolérés.Le traitement des plants est une mesuretrès efficace! Les variétés sensibles (p.ex. Innovator) devraient absolumentêtre traitées pour la plantation!

Le nombre de tubercules par unité depoids peut également être déterminé àcette occasion. Recommandation: pourchaque lot de plants, classer une éti-quette de certification officielle, quicontient les indications de poids, avecle bon de livraison ou la facture.

Constater les défauts assez tôt laissedavantage de marge de manoeuvre pourtraiter les réclamations. Si des réclama-tions sont faites après la plantationconcernant des défauts déjà visibles au-paravant, le fournisseur n’est pas tenud’entrer en matière.

RÉCOLTE DES POMMES DE TERRE 2010 Cette année, la surface de pommes

de terre cultivée s’est stabilisée aux environs de 11 000 ha, ce qui est plutôt réjouissant.

Les efforts pour maintenir le marché en équilibre se sont avérés payants.

La base du succès dans la productionde pommes de terre

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Des plants depommes de terrecertifiés sont unecondition sine quanon pour uneproduction profes -sionnelle depommes de terre detable et d’industrie.

PRODUCTION VEGETALE

REVUE UFA · 10 2010 39

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Chaine d'évacuateurAlbert, 91 mètres, usée à 1/3, frs 1000� 079 360 80 75 

Tränkefass, 400 l,verzinkt, Fr. 200� 044 761 49 66 / 079 324 75 36 

Mistzetter AgrarMistral 6000, Jahrgang2004, hydraulischerKratzboden, Breitreifen,rev. Kratzboden, Fr. 15'500� 079 709 39 80

Traktor Meili DM 25,30 PS, Jg. 1962, imEinsatz, Fr. 6000;Doppelrad Schaad, 9.5x 32, ohne Bügel, Fr.300; Baufräse, Fr. 300;Kreiselheuer Fahr, 2-teil zu Rapid Spez., Fr. 400 � 062 756 24 69 

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40 10 2010 · REVUE UFA

PRODUCTION VEGETALE

Commander mainte-nant: c’est le seul

moyen pour disposerde la «bonne»

marchandise avantl’entreposage hivernal.

Entreposage hivernal desplants de pommes de terreMaintenir une température constante de2– 5 °C, adaptée le plus possible à lavariété.

Prudence avec l’apport d’air fraislorsqu’il gèle à l’extérieur.

Plus l’humidité relative est basse, moinsil y a de risque de pourriture, mais plusles pertes de poids sont importantes. Lecompromis idéal pour l’entreposage desplants se situe à une humidité relativede 85– 90%.

Ne pas entreposer les plants dans lemême local que les pommes de terretraitées avec un produit anti-germination.

Vérifier régulièrement la qualité du stock(pourriture, germons), ouvrir les sacs,transvaser les paloxes par échantillonna-ge et ne pas les renverser directementdans la planteuse automatique.

Auteur ChristophKohli, Responsable des plants de pommesde terre, fenaco, 3001 Berne

Vous trouverez de plusamples informations surles variétés et lesquantités à l’adressewww.productionvegetale.ch

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 10 · 10

fenaco, nous prévoyons cette culture entant que variété précoce à chair ferme,en partie également sous plastique(peau plus rapidement ferme que Char-lotte). En cas de défanage précoce, cettevariété est également moins sensibleaux virus NTN (nécrose annulaire).

Dans ce segment, Charlotte reste lavariété principale. Les surfaces de 2009peuvent être maintenues. Nicola perd enimportance. En ce qui concerne Ditta, ladisponibilité des plants indigènes estcomparable à l’année précédente.

Pour la variété Gourmandine, prévuecomme excellente variété de garde dansce secteur, des plants indigènes complé-tés par des importations sont disponi-bles en quantités limitées. Ces dernierssont exclusivement livrés au printemps2011. Gourmandine est exigeante au ni-veau cultural et il ne faut pas sous-esti-mer les risques (levée échelonnée et re-tardée, très sensible à l’égermage).

Variétés de table farineuses(ligne bleue) La variété Binje conti-nue de perdre du terrain. La quantité deplants disponibles correspond à peuprès à la demande.

Victoria est la variété principale dansce segment. Il ne faut en aucun cas aug-menter la surface cultivée.

Jelly est une variété de table mi-tar-dive de grande taille disposant d’unebonne faculté d’adaptation aux diffé-rentes conditions météorologiques. At-tention: limiter la fumure N qui peutavoir une influence négative sur le nom-bre et le calibre des tubercules. Réduirelégèrement les surfaces.

Les quantités de variétés à peau rougereprises par fenaco sont limitées. Lauraest globalement une excellente nouvellevariété polyvalente et il y a suffisammentde plants disponibles. La demande enDésirée est en chute libre, aussi bienpour la consommation que pour l’indus-trie. Des plants sont disponibles.

Variétés à chips Lady-Rosetta esttransformée de mi-juin à mi-novembre.Des plants sont disponibles pour unesurface stable. A réduire légèrement.

Lady-Jo est également une variété àchips précoce. Les besoins sont très li-mités et il faut impérativement la culti-ver d’entente avec l’acheteur.

En raison de son excellente aptitude à

la fabrication des chips, Lady-Claire restela variété principale (transformation dedécembre à avril). Les surfaces doiventêtre absolument maintenues.

Pour Hermes et Panda, les surfacescultivées peuvent être maintenues dansles limites de la disponibilité des plants.

De très faibles quantités de plants in-digènes, complétés par des importa-tions, sont disponibles pour la nouvellevariété Pirol. (livraison printemps 2011).

Variétés à frites Les besoins enAgria restent élevés et la surface devraitau moins être maintenue. Actuellement,la disponibilité des plants est assurée.

Les deux variétés Fontane et Markiesont un bon potentiel de rendement. Lé-gèrement réduire les surfaces de Fon-tane. Nous sommes particulièrement in-téressés par Markies, dans le cadre de ladisponibilité en plants, car elle a unetrès bonne aptitude au stockage. Il n’y a plus de plants disponibles pourl’ancienne variété Eba. Innovator est la variété à frites la plusproductive et s’est établie comme va-riété principale chez frigemo. Les quan-tités sous contrat, établies avec lesLANDI dans la région de frigemo, de-vraient obligatoirement être produites!

La production de plants de pommes deterre bio a été légèrement augmentée.Les résultats de la certification ne sont pasencore tous disponibles si bien qu’il esttrop tôt pour procéder à des commen-taires définitifs sur l’assortiment. �

Entreposage hivernal exigeantEn raison des températures durant lesmois d’août et septembre ainsi que desretards occasionnels dans la récolte desplants, on peut s’attendre à ce que l’âgephysiologique des tubercules soit moinsavancé que l’année dernière. Malgrétout, les conditions d’entreposage doi-vent être les meilleures possible et,idéalement, adaptées à la variété et àl’utilisation. Il est très difficile d’entre-poser les variétés germant facilementsans réfrigération. En revanche, pour lesvariétés à dormance prononcée, il estpossible que l’âge physiologique à laplantation ne soit pas encore assezavancé. Le fournisseur ne peut pas êtretenu responsable des problèmes d’en-treposage inhérents à l’acheteur.

Tendances pour les variétés pré-coces Pour les variétés principalesAgata et Lady-Christl, le marché est suf-fisamment approvisionné en plants. Lasurface d’Agata devrait être réduite de10%, et davantage encore pour LadyChristl. Il est possible d’augmenter légè-rement Lady-Felicia en tant que variétéd’appel pour la ligne bleue.

Variétés à chair ferme (ligneverte) Des plants de la variété pré-coce Annabelle sont disponibles. Cettedernière germe très facilement. Je re-commande de réceptionner les plants àla fin de l’hiver ou au printemps. Chez

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Stefan Wyss

Les semences de betteraves recè-lent souvent un grand potentiel derendement, qui n’est souvent pasexploité. sur des sites comparables,

les différences de rendement d’une ex-ploitation à l’autre sont importantes. Lagestion a une influence décisive sur lerendement en sucre à l’hectare.

Des exigences maximales enversle sol La betterave sucrière requiertdes sols profonds et bien aérés sanscouches compactées. Mais un bon étatdu sol ne s’obtient pas avec la mécani-sation. Il dépend bien plus de processusbiologiques résultant de l’interactionentre les plantes et les êtres vivants,dans le sol. Ces derniers peuvent être fa-vorisés dans une large mesure par lesbetteraviers: travail ménageant le sol,peu de passages et faible poids des vé-hicules sont des aspects importants.Pour réussir, il est décisif que le sous-solsoit intact. Le volume de sol colonisé parles racines est déterminant pour le ren-dement des betteraves. Les racines pi-votantes bien développées sont gagesde belles betteraves faciles à récolter.

Lit de semences optimal – meil-leures conditions de départ Lapression sur les coûts est élevée et l’onveut y répondre par une technique agri-cole plus moderne et plus efficace. Lepoids élevé des machines constitue undésavantage. Afin de maintenir la ferti-lité du sol à long terme, il est nécessaired’en améliorer la portance. Le processuscultural conventionnel avec labour ettravail intensif du sol ne permet généra-lement plus de répondre à cette exi-gence. Par ailleurs, on désire améliorerl’ensemble de la chaîne de production

et abaisser les coûts. Le semis sous li-tière et le semis direct sont ainsi double-ment judicieux.

Préparation du lit de semencesaprès labour Il est préférable detravailler les sols lourds et argileux enété ou en automne. Comparativementaux sols légers, ils sont moins sujets à labattance. Pourtant, dans ce cas égale-ment, les sols nus sont fortement mena-cés par l’érosion durant l’hiver. Lessillons devraient être nivelés afin que legel et le dégel puissent faire une partiedu travail de préparation du sol. Pourobtenir un bon lit de semences, il suffitd’effectuer un passage superficiel avecla herse au printemps. En ce qui

concerne les sols légers, sablonneux oulimoneux, qui ont une tendance aucroûtage et à la battance, il est préféra-ble de labourer peu avant le semis. Unbon rappuyage et un travail du sol im-médiat conservent l’humidité de l’hiver.La charrue est certes au bénéfice d’unelongue tradition. Mais il existe au-jourd’hui des procédés créant souventde meilleures conditions de croissance

BETTERAVES SUCRIÈRES 2011 La récolte des betteraves 2010 n’a fait que

commencer et voilà que les betteraviers doivent déjà préparer les semis 2011, qui

constituent la base d’une croissance optimale et d’un rendement élevé. Il n’est

pas rare aujourd’hui d’atteindre des rendements de quatre-vingt tonnes de betteraves

sucrières à l’hectare.

Assurer la récolte maintenant

42 10 2010 · REVUE UFA

Il n’y a guère de semences qui ontautant de peine à germer que lespilules monogermes de betteraves.C’est pourquoi cette plante abesoin d’un meilleur lit de se-mences que les autres cultures. Laplantule de betterave qui vient degermer a les exigences les plusélevées envers un rapport équilibréentre l’air, l’eau et la chaleur.

Appareil racinaire profond: le pivot dela racine assure l’absorption d’eau et de fertilisants à partir du sous-sol,un rendement élevé et la robustessede la culture. Vu que les racinesrespirent, elles ne peuvent sedéployer dans le sol qu’à uneprofondeur où elles disposent enpermanence de suffisamment d’air.

pour les betteraves que le labour. Il fautbien réfléchir avant d’utiliser la charrue.Les sols humides et froids ne se prêtentpas au labour car les zones compactéeset la semelle de labour peuvent ensuitegêner la croissance des betteraves. Leszones compactées et les «matelas depaille» ne se manifestent qu’en été

PRODUCTION VEGETALE

REVUE UFA · 10 2010 43

lorsqu’ils empêchent les racines depousser en profondeur.

Préparation du lit de semencespour les semis directs et sous li-tière Cette technique a aujourd’huifait ses preuves. Dans une premièreétape, on incorpore superficiellementl’engrais vert qui a gelé. Si la quantité delitière est faible, le semis peut égale-ment être effectué à l’aide d’un semoirà betteraves conventionnel. S’il n’y a pasd’ornières dans le sol et si la structuredu sol est bonne, il est possible d’effec-tuer un semis direct, sans travailler préa-lablement le sol, dans un engrais vertdebout et gelé. Le grand avantage dusemis sous litière est que l’agriculteurpeut dans une large mesure recourir auxmachines qu’il utilise pour les semis

bêches tournantes ou la herse rotativehorizontale. Les résidus de récolte et lesengrais de ferme sont incorporés. Par lasuite, on sème un engrais vert interca-laire. Pour le semis sous litière, il est im-portant de choisir un engrais vert adé-quat. Les cultures intercalaires biendéveloppées ont des racines qui coloni-sent intensivement le sol. Elles stabili-sent ainsi la structure du sol, alors quela croissance importante des plantes ensurface offre une protection efficace etmet les mauvaises herbes sous pression.Dès cet instant, il ne faudrait plus roulersur la parcelle, idéalement préparéepour un semis sous litière ou direct pré-coce en mars. Lorsqu’on renonce au la-

bour, malgré la concurrence de l’engraisvert, une certaine présence de mau-vaises herbes est généralement inévita-ble. Cette flore adventice peut être trai-tée une dizaine de jours avant le semisau moyen d’un herbicide total.

Semis direct Comme conditionpréalable au semis direct des betteraves,il faut un sol non compacté, plat et dis-posant d’une bonne structure. En raisonde la difficulté de la semence à germer,ce procédé est plus exigeant que dansles autres cultures. Il faut tout d’abord

Une chose après l’autrePour réussir une conversion au semisdirect, on peut formuler les recomman-dations suivantes: mieux vaut s’abstenirde passer brusquement du procédéconventionnel avec labour régulier ausemis direct. Un changement aussiradical entraîne fréquemment untassement temporaire et une détériora-tion de la structure du sol. Ce sont lesexploitations dont les sols ont déjà étéexploités sans labour durant deux à troisrotations qui disposent des meilleuresconditions pour un passage réussi ausemis direct. Ce faisant, les chefsd’exploitation ont l’occasion d’acquérirles connaissances spécifiques néces-saires, surtout en matière de protectiondes plantes et de fumure.

Betteraves en forme de balai suite à un compactage du sol et/ou un «matelas depaille». Tout d’abord, on observe une bonne levée et un bon développementjuvénile. Mais par la suite, la croissance est stoppée et les feuilles jaunissent.

conventionnels. Par ailleurs, les semissous litière permettent d’utiliser des se-moirs monograine conventionnels oulégèrement modifiés. Ce faisant, il estpossible de tirer pleinement profit desavantages d’une culture intercalaire hi-vernale.

Préparation de la parcelle l’an-née précédente Le travail du solcommence déjà un an avant le semis desbetteraves. Toute intervention méca-nique en profondeur ne devrait être ef-fectuée que lorsque le sol est sec et ré-chauffé. Pour ce faire, on peut utiliserdifférentes machines comme le cultiva-teur, la herse à dents courtes, la herse à

Le semis sous litièreassure une protectiondu sol optimale et desrendements élevés ensucre.

faire ses propres expériences. Dans laplupart des cas, les semis de betteravesaprès labour ou sous litière sont plussimples à conduire que les semis directen ce qui concerne la levée, le désher-bage et la lutte contre les limaces. Enmatière de coûts culturaux, de maind’œuvre et de protection des sols, le se-mis direct offre toutefois des avantagesinégalables. Avec un semis sous litièreprécédé d’un travail superficiel du sol,le sol se referme plus facilement qu’ensemis direct: la fente de semis ne se re-ferme pas suffisamment ou s’ouvre plustard, si bien que la semence n’a pas as-sez de contact avec le sol et dispose demauvaises conditions de germination.Même si les semoirs monograines quiont été développés pour le semis souslitière sont souvent déclarés aptes au se-mis direct par les fabricants, c’est rare-ment le cas dans la pratique. Un semoirdoit être conçu dès le départ pour le se-mis direct: afin de maintenir une pro-fondeur de semis constante, il doit avoirun poids approprié et disposer d’unchâssis très stable. �

Auteur Stefan Wyss,gérant du Centrebetteravier suisse (CBS)3270 Aarberg,www.zuckerruebe.ch

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PRODUCTION VEGETALE

Olivier Delay

Judith Wirth

44 10 2010 · REVUE UFA

Tableau: Classification famille chimique (selon HRAC)Récapitulatif des principaux groupes de résistances d’herbicides disponibles en automne

Présence de résistancesGroupe de résistance Modes d’action matières actives en Suisse en EuropeA Inhibiteurs de Par ex: Fenoxaprop- Vulpin Agrostide, vulpin,

l'ACCase «Fops» P-ethyl, Pinoxaden (vérification folle avoine, «Den» etc. en cours) ray-grass et autres

B Inhibiteurs de l’ALS par ex: Mesosul- Agrostide Agrostide, vulpin, «Les Sulfonylurées» furonmethyl, (confirmé), ray-grass et autres

Flupyrsulfuron- vulpin (vérifi-methyl etc. cation en cours)

C2 Urées substituées Isoproturon Agrostide Agrostide, vulpin et autres

C3 Nitriles IoxynilF1 Inhibition de la synthèse Diflufenican

des caroténoïdesK1 Pyridine Pendimethalin VulpinK3 Chloro-acétamides Flufenacet VulpinO Herbicides auxiniques MCCP-P

Selon les réglementations PER(prestations écologiques requises)l’utilisation d’herbicide à l’automneest réglementée de la manière sui-

vante: Les traitements de prélevée sontautorisés jusqu’au 10 octobre en lais-sant une fenêtre témoin non traitée etles traitements de post-levée sont auto-risés jusqu’au 31 octobre. Toutes les ap-plications sont interdites entre le 1er no-vembre et le 15 février sauf si uneautorisation spéciale est délivrée par lastation cantonale. Différente raisonspeuvent amener l’agriculteur à faire lechoix d’une application en automne.

Semis précoces Les semis précocesde céréales doivent être désherbés dansla mesure du possible en automne afinde ne pas se retrouver au printempsavec des graminées (vulpins, ray-grass,agrostides) ou des dicotylédones (véro-niques, pensées, etc.) trop développéeset difficiles à détruire. De plus, lors de

conditions météo favorables en au-tomne, il est judicieux d’utiliser cettepossibilité. Il n’est pas garanti d’avoird’aussi bonnes conditions au printemps.

Adventices à problème En Suisse,plusieurs cas de mauvaises herbes résis-tantes à des matières actives ont été si-gnalés. Concernant les céréales, les pre-miers cas de résistances à l’isoproturonont été confirmés pour l’agrostide jouetdu vent en 1996. Actuellement diffé-rentes adventices, en particulier les gra-minées, peuvent devenir résistantes àdifférentes matières actives. Il s’agitprincipalement de l’agrostide jouet duvent résistant aux sulfonylurées et auxproduits à base d’isoproturon. Le vulpinet quand à lui en cours de monitoringafin d’élucider s’il y a résistance aux sul-fonylurées et/ou aux Fops. Le ray-grassne pose pas problème à ce jour, mais ilest déjà résistant aux Fops à l’étranger.Les lieux de résistance peuvent être

consultés auprès des stations cantonalesrespectives.

Lors d’un cas de résistance avéré oude fortes présomptions de résistances, ilest primordial de gérer différentes règlesagronomiques telles que: la date du se-mis, le travail du sol, une rotation diver-sifiée et les doses homologuées de pro-duits ainsi que l’alternance des modesd’action des anti-graminées dans les cé-réales disponibles sur le marché.

Alterner les modes d'action Uneapplication d’automne offre une possi-bilité supplémentaire pour alterner les

UNE CÉRÉALE EXEMPTE D’ADVENTICES sera en mesure d’exprimer tout son

potentiel. La concurrence des adventices peut déjà avoir lieu l’automne et ceci surtout

en semis précoce. Des solutions existent, mais quels sont les avantages?

Pourquoi désherber les céréales en automne?

PRODUCTION VEGETALE

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 10 · 10

Auteurs Olivier Delay, Service technique production végétale fenaco,Puidoux

Judith Wirth, Chef du groupe Malher bologie, Agroscope ChanginsWadenswil, 1260 Nyon

L’assortiment phyto de fenaco, disponible dans votre LANDI, donnedes informations actuelles sur les produits phytosanitaires. Les pages 6-7 donnent un aperçu général des différentes solutions possibles àl’automne. Les conseillers fenaco-LANDI de votre région se feront unplaisir de vous aider à choisir une solution adaptée à votre exploitation.

www.productionvegetale.ch

groupes de résistances et ainsi ralentirles phénomènes de résistance, car cesderniers sont souvent différents de ceuxutilisés au printemps. Dans les régionsou l’agrostide ou le vulpin sont déjà ré-sistants soit aux sulfonylurées (groupede résistance / classe HRAC* B), soit aux

produits à base d’isoproturon (groupede résistance / classe HRAC* C2), il estimpératif de changer de groupe afind’obtenir de bons résultats. L’assorti-ment PHYTO Landi informe clairementsur l’appartenance des ces derniers.

*HRAC = Classification des familles desubstances actives en fonction de leurmode d'action d'après «Herbicide Resis-tance Action Committee»

Nouvel herbicide pour l’automne2010 Staehler a reçu l’homologationde Carmina, herbicide d’automnecontenant du Chlortoluron et du Diflu-fenican. Cet herbicide est homologuédu stade pré-levée au stade 3 feuillesdes blés, orges, seigles, triticales etépeautres à la dose de 2 à 2,5 l/ha. Ceproduit à un large spectre d’efficacité.Lors de situations de très forte pressionvulpin en post-levée, la firme recom-mande le mélange Carmina 2 l/ha +Lexus 20g/ha dès le stade 2–3 feuillesde la céréale.

Un outil supplémentaire Depuisque les désherbages d’automne ont étéde nouveau autorisés, l’agriculteur dis-pose d’un outil supplémentaire à utiliserdans des situations spécifiques commeles semis précoces ou des mauvaisesherbes plus difficiles à éliminer. Bien en-tendu l’aspect environnemental desdésherbages d’automne (produits raci-naires avant les précipitations hiver-nales) n’est pas à négliger, raison pourlaquelle des désherbages de printempsgardent leur place en semis tardif. �

A savoirLors d’une application en automne, quelques règles doivent êtreobservées afin d’éviter les mauvaises surprises.

• Lors de l’utilisation précoce d’herbicide, la céréale doit êtrerecouverte d’au moins 2 à 3 cm de terre.

• Eviter les traitements de pré-levée ou de post-levée précoce justeavant de fortes précipitations.

• En semis direct, le sillon de semis doit être bien refermé.

• En semis direct, trop de matière organique à la surface du sol nuit àl’activité racinaire du produit.

• La végétation ne doit pas s’arrêter (gel) dans les 5–6 jours suivant letraitement.

• Un sol mottu diminue l’activité racinaire et par conséquentl’efficacité herbicide.

• Vérifier les restrictions variétales (blés) des produits à base deChlortoluron (Banaril, Carmina).

• Les dosages doivent être adaptés en fonction du type de terre, ainsique les consignes de l’étiquette respectées.

Parcelle infestée avec de l’agrostide jouet du vent: mauvaiseapplication ou problème de résistance?

Trop de matière organique au sol diminuel’efficacité des herbicides.

Eviter des applications précoces surdes semis trop superficiels afin delimiter les risques de phytotoxicité.

PRODUCTION VEGETALE

REVUE UFA · 10 2010 45

46 10 2010 · REVUE UFA

Brunnentrog, Beton,Rand mit Eisen ver -stärkt, Armiert, Ablauf:Oben Konus, Unten 1 1/4 Gewinde, Idealfür Viehtränke odernormaler Einsatz aufdem Hof, Breite 570mm, Länge 2000 mm,Höhe 420 mm,Wandstärke 38 mm,guter Zustand, weniggebraucht, feine Haar-Risschen, Fr. 220,Raum Winterthur� 079 459 83 06 

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Winde, Frontlader -fundament Alö, zuMassey Ferguson 3080, Fr. 1200� 078 639 54 55 Kt. SO 

Heubombe, Fr. 100;Viehbenne, für 2 Kühe,an Traktor, Fr. 500� 079 575 25 52 

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1-Achs-Brückenwagenmit Auflaufbremse� 062 927 13 31 

Viehwaage, 1000 kg,verzinkt, guter Zustand;Stall-Ventilator,Ø 50 cm, mit Fühler,neu und ungebraucht� 079 511 88 20 

Körnerschnecke, 3 m,Fr. 1100; Jaucherühr-werk, mit Motor undSchaltkasten, Fr. 500� 062 961 06 70 

HauswasserpumpeErag, 45 l / min, 6 bar, Kessel 110 l, 6 bar, neuwertig� 00423 232 70 42 

Charrue Ott NS 2000 /360 Bisoc, pièces d'usure neuves, frs 1500� 032 462 23 13  

Mähtrac Rapid MT250, günstiger Preis� 079 245 11 39  

GüllenverteilerFankhauser 3, Antriebmechanisch, Fr. 390� 041 921 16 35 

Kleintraktor, 4 x 4, 25 PS, mit Kabine undFronthubwerk, ideal für Winterdienst� 079 622 45 82 

Mistzetter Pöttinger2200, Tiefgang, älteresModell; PneuwagenMarolf, 4 Rad, Metall,500 x 200 cm, Ges.Gewicht 10'000 kg� 071 944 13 60 

Pendeltüre Sigrist,Breite ca. 330 cm,Höhe 290 cm; Elektro -gerät für Stallblitz;Milchtause, 50 l,neuwertig, Milchfilter� 071 944 13 60 

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Silohäcksler IBR-Botsch, Hos 33, 4Messer, Schleifvorrich-tung, 25 PS, guterZustand, Fr. 4500� 079 379 40 10 

Traktor New HollandTVT, 190 PS, VarioGetriebe 2004, 3500 Std. FH, Fr. 89'000� 079 472 55 17 

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Bergmiststreuer Muli32, 4 stehende Walzen,Fr. 3200 � 079 676 34 50

Ca. 70 Standflaschen,25 l, inkl. Gummi -zapfen, inkl. 2 Kugeln� 079 794 52 70 

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MF 6150 FH / FZ, Jg. 1997, 4800 Std.,Doppelräder, Schnee-pfluganbau; Schlegel-mulcher Agricom, mitSeitenschub; Sichel-mulcher Perfect;Förderband Blaser, 6 m; Heugebläse Wild,Motor 30 PS; Rapsschere� 079 680 63 87 

Ladewagen Dechen-treiter LW 3, guterZustand, günstig;Leichter Brückenwa-gen, Unterbau metall� 044 814 38 21 oder076 508 74 19

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Suite de la page 39

TECHNIQUEAGRICOLEà vendre

Suite à la page 57

S O N D E R T H E M AS O N D E R T H E M A FOCUSFOCUSS O N D E R T H E M A FOCUS

Gala dépasse Golden 48Davantage de variétés spéciales 50Araignée rouge, un problème récurrent 53Lutte durable contre le carpocapse 54Protection des vergers et irrigation 56Tavelure: réduire le potentiel infectieux 58

Octobre 2010

Arboriculture

Photo: agrarfoto.com

DanielHofmann

On produit annuelle-ment en Suisse environ25000 t de poires.

PRODUCTION VEGETALEARBORICULTURE

48 10 2010 · REVUE UFA

Après l’année record et excéden-taire de 2009, tant pour les pommesque pour les poires, on s’attendcette année à une récolte conforme

aux besoins du marché. L’alternanceétant une chose naturelle dans la pro-duction des fruits à pépins, la commer-cialisation n'est pas toujours facile. Eneffet, après les excédents de l'an passé,les prévisions de récolte sont inférieuresde 40 à 50% pour les poires et de 10 à15% pour les pommes. Une grande al-ternance chez les poiriers s’est installéeen 2007 suite à un climat défavorablependant la floraison. Cette année-là, cefut la plus petite récolte de ces quinzedernières années. En 2009 par contre cefut la plus grande. Cette alternance va sepoursuivre encore et on l’espère s’atté-nuer. La récolte de poires de cette annéesuffira à peine à couvrir les besoins dumarché jusqu’au mois de janvier. Lacommission suisse des prix, qui fixe desprix indicatifs à la production, suit l'évo-lution de l’offre et la demande au fur età mesure de la campagne des ventes. Lesprix définitifs sont fixés en fin de saison,lorsque tous les fruits ont été vendus. Le

producteur ne connaît donc le salaire deson travail qu'à la fin des ventes. Les prixà la production peuvent fluctuer consi-dérablement. Par exemple, pour la va-riété de poire Conférence classe I, lesprix ont passé de Fr. 1.42 le kilo en 2008à Fr. 0.99 le kilo en 2009, et pour cetterécolte, il se situera probablement auxenvirons de Fr 1.40.

Concernant les pommes, la situationde l’alternance est un peu moins pro-noncée. Toutefois après l’année recordde 2009, la récolte de cette année peutêtre qualifiée de normale. Si les prix réa-lisés pour la récolte 2009 ont été trèsdécevants, de meilleurs prix sont atten-dus pour cette année. Par exemple, leprix production, pour la variété GoldenDelicious classe 1, s'élevait à seulement90 cts le kilo en 2009, contre Fr. 1.11 unan plutôt.

L’OMC et le système de fixationdes prix Depuis le 1er juillet 1995, lesaccords de l’OMC sont entrés en vigueuret règlent le système de prise en chargeet de commercialisation des fruits à pé-pins en Suisse. L’importation n’est plusgérée par le système des trois phases, oùl'on pouvait fermer hermétiquement lesfrontières. Aujourd’hui, le régime d’im-portation est régi par des tarifs doua-niers. Il existe deux phases. Une phasegérée et une phase libre. Pour lespommes, la phase gérée est fixée du 15juillet au 14 juin, soit pendant 11 moisoù les importations sont soumises à unetaxe à la frontière. Elle peut s’élever jus-qu’à Fr 1.53 par kilo. Pendant cette pha-se gérée, si la marchandise indigène estinsuffisante, des contingents libres de ta-xes peuvent être octroyés. Du 15 juin au14 juillet, donc pendant un mois chaque

année, les importations sont libres. Pourles poires, les périodes sont respective-ment du 1er juillet au 31 mars pour laphase gérée et du 1er avril au 30 juinpour la phase libre. Avec ces règles del'OMC, la production suisse a dû s'ac-commoder aux possibilités du marché.

Evolution des surfaces de pom-miers Avec l’amélioration des mé-thodes de culture et les besoins du mar-ché, les surfaces en Suisse ont dûs’adapter. Celles des pommeraies ont di-minué considérablement. Elles ont pas-sés de 4812ha en 2000 à 4225ha en2010. Cette adaptation des surfaces aengendré une modification de l’assorti-ment variétal. La variété leader GoldenDelicious a cédé la première place à lavariété Gala qui pointe désormais entête avec 803ha, soit 19% de la surfacedes vergers. Dans le graphique 1, la di-minution constante de Golden et deMaigold au profit de Gala et de Brae-burn est symptomatique. Ces deux der-nières variétés étant bien demandées etappréciées du consommateur. Cepen-dant, un risque existe ces prochaines an-nées, que la production de ces deux variétés dépasse les possibilités d'ab-sorption du marché. En effet, les der-nières plantations ne sont pas encore enproduction, ainsi de nouvelles quantitésarriveront sur le marché dès l'an pro-

LES POMMES ET LES POIRES sont les deux fruits indigènes préférés des Suisses.

Dans l’ensemble, les fruits à pépins sont un secteur dynamique. Les fluctuations de

rendement et les adaptations perpétuelles au marché constituent des défis de taille. On

trouve une grande diversité dans les variétés de pommes, mais c’est Gala qui a les

faveurs de la cote. Au niveaux des poires, malheureusement, la diversité variétale stagne.

Gala a le vent en poupe

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Golden Gala Maigold BraeburnDelicious

Beurré Conférence Louise BonneBosc

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Graphique 2: Variétés de poires cultivées (2000 – 2009)

En arboriculture, il ya toujours des fluctua tions, ce quine facilite pas lacommercialisa tion.

Graphique 1: Variétés de pommes cultivées (2000 – 2009)

Auteur DanielHofmann, responsablede Léman fruits àPerroy. Dans le groupefenaco, il est le coor -dinateur du secteurfruits à pépins. Sur leplan national, il est ledélégué du groupefenaco dans les com -missions fruits et vice-président de Swisscofel.

ARBORICULTUREPRODUCTION VEGETALE

REVUE UFA · 10 2010 49

chain. Les plantations devraient doncêtre stoppées et seules des plantationsde renouvellement effectuées. Quant àla variété Golden, les surfaces vont cer-tainement continuer à diminuer. Jepense qu'il faudra poursuivre la cultureparticulièrement dans les régions pro-pices comme le Bassin lémanique. C'estdans ce terroir qu'est produite la «Gol-den Victor®», fleuron de la région etseule pomme exportée régulièrement.

Evolution des surfaces de poi-riers La production de poires, en te-nant compte des exigences du commer-ce, est difficile et les prix payés auxproducteurs n’ont pas favorisé une évo-lution positive. Le renouvellement desvergers est insuffisant. La recherche estdifficile et les nouvelles variétés se fontégalement attendre. L’assortiment estpar conséquent très stable, avec les va-riétés Beurré Bosc, Conférence et LouiseBonne qui représentent plus du 95%des ventes en hiver. Les surfaces totalessuisses ont diminué de 12% depuis l’an2000 pour s’établir à 838 ha.

Segmentation du marché Avecl’arrivée des hard discounters, qui met-tent une pression supplémentaire sur lesprix, le marché peut être divisé en troissegments. Les produits basiques, repré-sentés par une qualité inférieure ou desecond choix. Ils sont vendus à prix dis-

count, comme par exemple «M-Budget»ou «Prix Garantie». Ensuite, nous avonsla classe standard, représentée par lesvariétés traditionnelles, comme Golden,Gala, Boskoop, Braeburn. Enfin les va-riétés dites «Premium». Ce sont de nou-velles obtentions arrivées sur le marchéces dernières années et qui sont com-mercialisées dans un nouveau conceptappelé «Club». Ces variétés clubs, quiréunissent l'obtenteur, l'arboriculteur,ainsi que le metteur en marché, ontpour objectif de mettre sur le marchéleur variété de pommes avec une dé-marche marketing commune. Ils définis-sent également ensemble les surfacescultivées pour la variété, la qualité, lepackaging et le prix du produit. Cette fa-çon de commercialiser est seulementpossible pour des variétés haut degamme comme: Pink Lady, Jazz, Tenta-tion, Kanzi, Mairac parmi les plusconnues. Ces variétés se distinguent parune qualité gustative exceptionnelle,une fermeté et un croquant même aprèsquelques jours chez le consommateur.Et cerise sur le gâteau, elles ont unebelle présentation.

Pour commercialiser tous ces fruits et en particulier les variétés Premium,fenaco est très actif. De par ses nou-veaux investissements fenaco s’engage,vis-à-vis de la production, à défendre età développer ses parts de marché. Sesdifférentes entreprises: Union Fruits à

Charrat, Léman Fruits à Perroy, Obst-und Gemüsezentrale à Ins, Steffen Ris àUtzenstorf et Obsthalle à Sursee se char-gent du stockage, du conditionnementet de la commercialisation. Avec notreposition entre le producteur et le distri-buteur, nous essayons tous les jours dedéfendre au mieux les intérêts de nosmembres producteurs et de satisfaire lesexigences de nos clients et des consom-mateurs. �

AndreasForrer

L’AUTOMNE EST LA SAISON DES FRUITS À CIDRE – chez Ramseier Suisse

également. Près de la moitié de la récolte suisse de fruits à cidre est transformée

dans ses quatre cidreries et dans d’autres entreprises partenaires, où l’on attend la

présente campagne de pied ferme. Cette année, les experts s’attendent à une

récolte de bonne qualité mais à des quantités limitées.

Récolte de bonne qualité

La récolte des fruits est soumise auxvariations naturelles, fortement in-fluencées par la météo et l’alter-nance. La récolte 2009 a été globa-

lement satisfaisante: les besoins enpommes de 90000t ont pu être cou-verts. Par contre, 2009 a été une annéeexceptionnellement bonne pour lespoires. La récolte de 28000t a large-ment dépassé les besoins. Cette année,les estimations de la récolte de pommesne se situent que légèrement en dessousdes résultats de 2009 alors que pour lespoires, on s’attend à des quantités net-tement plus faibles. Cependant, grâceaux réserves de l’année précédente,l’approvisionnement est assuré. Mais en

2010, il n’y aura assurément pas d’ex-portation de fruits excédentaires.

Pas de retenue prévue Les mau-vaises années, il arrive fréquemmentque l’on ne récolte pas les fruits ou seu-lement une partie de ces derniers, sibien que la quantité estimée au préala-ble ne se retrouve pas en totalité dansles cidreries. Pour cette raison, contrai-

rement à l’année dernière, il n’y a au-cune retenue sur les fruits à cidres. Lamoyenne sur quatre ans de 108 855 t depommes ne sera pas atteinte, loin s’enfaut. En principe, les années paires sontdes années à pommes. Mais cette an-née, la floraison s’est déroulée au débutd’une période de mauvais temps. Lesvariétés précoces et les arbres dans lesrégions basses ont été moins touchées

50 10 2010 · REVUE UFA

La récolte de cette annéedevrait être de bonnequalité mais les quantitésseront inférieures à 2009.

100 ans de traditionDepuis désormais 100 ans, Ramseier est synonyme de jus de fruitssuisse. L’histoire de Ramseier commence le 19 janvier 1910 avec la

création de la «coopérative cidrièreemmentaloise Ramsei». Dès le début déjà,les ventes ont été très bonnes grâce aucidre alcoolisé. A partir de 1912, lacoopérative cidrière Ramsei a été lapremière cidrerie à compléter sonassortiment avec du jus du cidre doux. Cedernier a connu un franc succès durant ladeuxième guerre mondiale. Le sucre faisantl’objet d’un monopole étatique depuis1940, la demande en jus de pommescontenant du sucre de fruits naturel afortement augmenté. Aujourd’hui, en plusdes produits classiques à base de jus depommes, l’assortiment comporteégalement du cidre fermenté, divers jus defruits, des produits saisonniers comme le

jus de pommes frais du pressoir, le cidre chaud, le sauser ainsi que desspécialités telles que le cidre mousseux.

En tant que marque bien connue et appréciée, Ramseier s’est constam-ment adaptée à l’évolution des besoins des consommateurs. Mais unechose n’a pas changé durant cent ans: Ramseier se caractérise par desjus de fruits indigènes et est de ce fait un partenaire fiable desarboriculteurs suisses.

ARBORICULTUREPRODUCTION VEGETALE

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REVUE UFA · 10 2010 51

qu’en altitude. A cela se sont ajoutéesde fortes précipitations en juin. On at-tend environ 60% du rendement enpommes en Suisse orientale. C’est éga-lement là, avec la cidrerie d’Oberaach(TG), que Ramseier dispose de la plusgrande capacité de transformation. MaisRamseier Suisse transforme aussi desfruits à cidres provenant de toute laSuisse, ce qui augmente la sécurité d’ap-provisionnement.

Bonne qualité De manière géné-rale, la végétation a environ 14 jours deretard cette année. La récolte a débutéplus tard et les quantités prises encharge durant les deux premières se-maines de septembre étaient encoremodestes. Néanmoins, la qualité des va-riétés précoces est excellente. La teneuren sucre est déjà très bonne alors queles pommes sont bien acidulées. Si latendance se confirme, on peut tabler surun très bon jus de pommes cette année. A l’avenir, la proportion de fruits à cidresspéciaux va gagner en importance car

l’offre et les besoins en pommes à cidreen Suisse seront bientôt équilibrés. Onexporte de moins en moins d’excédents.Ce faisant, l’écoulement de concentrédoux – qui provient en grande partie defruits de table – sur le marché est aussilimité. Cela se traduira par des prix dif-férents pour les variétés de fruits à cidrepeu acides.

Soutien à la plantation Conjoin-tement avec le Service de l’agriculture

du canton de Lucerne, Ramseier Suissesoutient la plantation d’arbres fruitierscolonne. Il s’agit d’une nouvelle formede culture arboricole fournissant desrendements élevés, atteints après 3 à 5ans. Les avantages par rapport aux au-tres formes culturales se situent surtoutau niveau de la rentabilité car les tra-vaux de taille et de récolte sont com-parativement peu importants.

Les variétés spécifiques ont été sé-lectionnées à la station de recherchede Geisenheim (D). Il s’agit de variétésde fruits à cidre spécialement acidesqui permettent de compenser les va-riétés très douces cultivées. Les pre-mières plantations ont maintenanttrois ans et se développent bien. Lesuspense consistant à savoir si les 60 tde rendement à l’hectare escomptéesseront bientôt atteintes reste entier.Cet automne, Ramseier Suisse – dansle cadre de son centenaire – encourageles nouvelles plantations par le bais decontributions importantes. �

Les arbres colonne sont une nouvelleforme culturale à la productivitéaccrue. Auteur Andreas

Forrer, Ramseier SuisseSA, 6210 Sursee, estdirecteur des achatsdepuis mai 2007 chezRamseier Suisse etresponsable pourl’organisation de latransformationautomnale, l’acquisitiondes fruits à cidre et lavente de concentrés dejus de pommes et depoires.

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REVUE UFA · 10 2010 53

AU COURS DES DERNIÈRES ANNÉES les araignées rouges (Panonychus ulmi)

comptent de nouveau parmi les ravageurs les plus importants dans de nombreux vergers

où elles causent d'importants dommages.

Un sujet récurrent en arboriculture:les araignées rouges

Les araignées rouges mesurent 0.3à 0.4mm; elles perforent les cellulesvégétales dont elles aspirent lecontenu. L'activité assimilatrice des

feuilles en est diminuée, voire presquetotalement bloquée en cas de forte at-taque. Il en résulte une réduction del'absorption des éléments nutritifs par laplante, une inhibition de la croissance etfinalement une mauvaise coloration desfruits qui sont de moindre qualité.

Les araignées rouges préfèrent cer-taines variétés de pommes commeBreaburn, Gala, Elstar, Cox Orangen ouFuji; il y a donc lieu de bien les surveiller.La multiplication des araignées rougesest favorisée par des températures éle-vées et des conditions atmosphériquessèches. Les installations de protectioncontre les intempéries (filets anti-grêle,films de plastique) peuvent leur créer unmicroclimat favorable. Au cours des der-nières années, on a aussi observé unnombre croissant de cas de résistanceaux acaricides, totale ou partielle.

Simultanément, les ériophyides fontaussi problème tant dans les arbres frui-tiers à pépins qu'à noyaux. Les dégâtssurviennent principalement en fin d'été,se signalant par des feuilles abîmées,des carences alimentaires et une colora-tion déficiente des fruits. On a aussi ob-servé de fortes pullulations d'araignéesjaunes (Tetranychus urticae), en particu-lier sous abri, sur fruits à pépins et surpetits fruits. De plus, le manque d'aca-ricides à large spectre d'efficacité favo-rise les pullulations de tarsonèmes envergers de fruits à pépins.

Des stratégies globales sont de-mandées Compte tenu du fait qued'une part il y a toujours moins d'acari-

cides disponibles dans les différentsgroupes de matières actives concernéeset que, d'autre part, les acariens mon-trent des signes de résistance en denombreux endroits, il y a un grand be-soin de stratégies de lutte globales. Celaconsiste à articuler tout le programmedes mesures phytosanitaires de l'annéeen tenant compte des acariens, notam-ment en favorisant directement ou indi-

• Utilisation régulière du soufre quiexerce un effet inhibteur sur les aca-riens. Cependant, il faut réapprendreà utiliser le soufre en tenant comptede la température afin d'éviter desdégâts sur les fruits (taches de rouille,brûlures) ainsi qu'une pénalisationd'autres auxiliaires.

• Une colonisation des feuilles à 25 à30% par les typhlodromes peut déjà

rectement leurs prédateurs naturels, lestyphlodromes. Les mesures possiblessont les suivantes:• Colonisation du verger au moyen de

rubans de feutre ou de rameaux por-teurs de typhlodromes.

• Utilisation d'insecticides, d'acaricideset de fongicides ménageant les typh-lodromes.

• Utilisation de produits naturelscomme les huiles et le savon.

permettre d'écarter des dommagespar les acariens. Il est donc importantd'éviter l'application répétée d'insec-ticides, d'acaricides ou de fongicidespouvant leur nuire.

Lors de l'application d'acaricides, le do-sage doit être bien ajusté. Quelle quesoit la technique de traitement, il est im-portant de réaliser une bonne couvertu-re de la surface foliaire. �

Dans de nombreuses exploitationsarboricoles, les araignées rouges sontredevenues des ravageurs importants.

Auteur Martin Keller,Service techniqueproduction végétale defenaco, 6210 Sursee

On peut trouver plusd'informations sur lesdifférentes possibilitésde lutte dans l'Assorti-ment phyto de fenaco,disponible dans votreLANDI.

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Jörg Samietz

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Le carpocapse (Cydia pomonella) estprésent dans toutes les régions ar-boricoles, surtout celles au climatdoux, et profite bien des périodes

chaudes. Il peut aussi, mais c'est moinsfréquent, s'attaquer aux abricots, auxnoix et aux coings. En Suisse, le carpo-capse réalise généralement un cycle dedéveloppement complet par année;dans le Nord de la Suisse, il peut faireune seconde génération partielle tandisqu'il arrive à faire deux générations auTessin. Le cycle biologique commenceavec les chenilles qui ont passé l'hiverdans leur cocon sous l'écorce des arbres,mais aussi cachées dans des intersticescomme des fentes de pieux. Au prin-temps, en fonction de la température,les chenilles se nymphosent, d'abord ducôté des troncs exposé au soleil. Selonles conditions météorologiques du prin-temps, les premiers papillons apparais-sent dès fin avril jusqu'à mi-mai. La sor-tie des quartiers d'hiver dure jusque versfin juillet, si bien que les derniers pa-

pillons de la génération de printempsapparaissent en même temps que ceuxde la génération d'été. A partir de mi-mai, les œufs sont déposés sur desfeuilles proches des fruits et, à partir dejuillet, principalement sur les jeunesfruits dès qu'ils ont perdu leur coucheduveteuse. Les jeunes larves pénètrentdans le fruit par la mouche, par le creuxpédonculaire, ou tout autre endroit. Audébut, elles creusent un fin passage enspirale, à peine visible sous la peau, puisprogressent vers l'intérieur du fruit. Etc'est ainsi que les fruits atteints ne sontplus commercialisables.

Principal responsable des dom-mages Dans les vergers suisses nontraités, le carpocapse est responsable dela moitié voire des deux tiers des dom-mages causés par des insectes sur lespommes. C'est pourquoi unebonne moitié des interventionsavec des insecticides en cul-tures de pommiers sont diri-

gées contre lui. Simultanément, la petitetordeuse des fruits (Grapholita lobarzews-kii) et la tordeuse de la pelure ou capua(Adoxophyes orana) sont partiellementmaîtrisées. Toutefois, au niveau du com-merce, on ne tolère aucun défaut sur lesfruits, ce qui oblige tous les producteursà prendre des mesures de lutte systéma-tiques contre le carpocapse. Pour l'arbo-riculteur, le seuil de tolérance (écono-mique) se situe à 1%, au maximum 2%de fruits atteints. Ce qui fait que la luttecontre le carpocapse doit être parfaite-ment maîtrisée. Et parallèlement plane lerisque de développement de souches ré-sistantes si des insecticides au mêmemode d'action sont utilisés de manièretrop fréquente sur les mêmes parcelles.

LE CARPOCAPSE doit être combattu dans tous les vergers. Les pommes véreuses

ne sont pas commercialisables. Il est donc important de concevoir des stratégies de

lutte durablement efficaces et sûres, ménageant l'environnement et permettant d'éviter

le développement de résistances.

Pour une lutte efficace et durable

54 10 2010 · REVUE UFA

Carpocapseadulte.

Le ver dans unepomme.

ARBORICULTUREPRODUCTION VEGETALE

LarvesOeufs

SeptembreAoûtJuilletMai Juin

Les virus L'action du virus de la gra-nulose est absolument spécifique, sanseffet direct sur d'autres ravageurs ni surles auxiliaires. En production biologique,c'est la solution choisie lorsque la tech-nique par confusion est inapplicableparce que la parcelle est trop petite oupas suffisamment isolée. Le virus de lagranulose doit toutefois être appliquéplusieurs fois après l'éclosion des larves,à des intervalles d'environ 15 jours ou10 jours ensoleillés. Pour prolonger ladurée d'action, il est possible de frac-tionner les applications. En culture bio-logique, il peut être indiqué de procéderà une ou deux applications de Spinosadlorsque l'attaque est à son point culmi-nant ou lorsqu'il s'agit de combattre si-multanément la petite tordeuse desfruits ou la tordeuse de la pelure.

Insecticides Les différents régula-teurs de croissance sont très sélectifs. Audébut de la période de ponte, un inhibi-teur de métamorphose (fénoxycarbe)peut être utilisé. Il agit simultanémentcontre la petite tordeuse des fruits et par-tiellement contre la cochenille virgule,mais pas contre les mineuses. Les inhibi-teurs de mue (urées substituées: diflube-zuron, novaluron, téflubenzuron) sontappliqués au début de l'éclosion deslarves. Ils agissent simultanément contrela mineuse sinueuse mais pas contre lapetite tordeuse des fruits; le novaluronagit simultanément sur la tordeuse de lapelure. Les accélérateurs de la mue (mé-thoxyfénocide, tébufénocide) sont appli-qués au même stade que les urées subs-

tituées et agissent aussi sur la tordeusede la pelure, et le méthofénocide agitpartiellement sur la petite tordeuse desfruits. Avec une stratégie de lutte aumoyen de régulateurs de croissance, uneseconde application est nécessaire dansla plupart des cas après 4-5 semaines.Cette seconde intervention devrait tou-jours être faite avec un produit apparte-nant à un autre groupe de matières ac-tives que celui du premier traitement.

Pour une bonne stratégie anti-résistance,une rotation des trois groupes de ma-tières actives d'une année à l'autre estune précaution recommandée.

La dernière stratégie mentionnée peutêtre renforcée par des insecticides. In-doxacarbe et Spinosad agissent commelarvicides et présentent une durée d'effi-cacité de quelque 15 jours. Deux applica-tions, en mai et en juin, bien placées parrapport au développement de l'insecte,peuvent par exemple remplacer une ap-plication de régulateur de croissance.

Eviter des interventions inutilesLes pièges à phéromones fournissent desindications sur l'évolution du vol et per-

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Suite à lapage 59

Piège à phéromonespour la détection ducarpocapse.

Max. 1 traitement de chaquegroupe par saison (Intervalle 4–5semaines)

Confusion: diffuseur

Papillon adulteGroupes de RCIIMé: Inhibiteurs de métamorphoseIMu: Inhibiteurs de mueAM: Accélérateurs de mue

Graphique: Principales stratégies de lutte contre le carpocapse des pommes en SuisseConfusion par phéromones (CPh), virus de la granulose du carpocapse (Cydia pomonella)(CpVG, VG), Régulateurs de croissance des insectes (RCI).

PRODUCTION VEGETALEARBORICULTURE

A ceci s'ajoute la modification du cli-mat. Depuis 1990, on observe la ten-dance à un vol des carpocapses toujoursplus précoce ainsi qu'à une présenceplus étendue de papillons de la secondegénération, aussi dans les régions plusfraîches. Par conséquent, la période deponte s'étale sur une durée plus longue,avec toutes les larves qui en sortiront, etla protection des fruits devra être assu-rée d'autant plus longtemps. En Suisse,on constate déjà une tendance à uneaugmentation du nombre d'interven-tions par année. Il est donc très impor-tant de veiller à ce que les mesures delutte soient durablement efficaces.

Stratégies de lutte Pour détermi-ner la bonne méthode de lutte, il faut te-nir compte de la situation de la culture,de l'importance de la population, de laprésence d'autres insectes et de la néces-sité de ménager les auxiliaires. Quelleque soit la méthode choisie, le momentd'intervention est capital. C'est ce qui aincité la Station de recherche ACW à dé-velopper un modèle de prévision pourles principaux insectes nuisibles des cul-tures fruitières – dont le carpocapse – quifournit par Internet une précieuse aide àla décision pour les arboriculteurs. Aussipar Internet, ils peuvent obtenir des re-commandations pour la protection descultures, des listes de produits phytosa-nitaires actualisées ainsi que des bulletinsd'avertissement. Pratiquement, on peutdistinguer trois stratégies différentes.

La confusion Dans les vergers d'unecertaine importance (au moins 1ha d'unseul tenant), isolés d'autres vergers etprésentant une faible population initiale,la technique de la confusion peut être en-visagée comme mesure unique. Cettetechnique n'engendre pas de résistanceet les phéromones sont sans danger pourl'homme et l'environnement. Des diffu-seurs combinés sont également disponi-bles pour lutter simultanément contre latordeuse de la pelure, avec un effet partielcontre la petite tordeuse des fruits. Lesdiffuseurs de phéromones doivent êtreplacés avant ou au plus tard au début duvol, soit à environ entre mi- et fin avril. Sila population initiale est élevée, la tech-nique par confusion peut être combinéepar l'application du virus de la granuloseou d'autres produits (voir plus loin).

CPh

VG

RCI«IMé»

CpVG CpVG CpVG CpVG CpVG CpVG

«IMu» ou «AM»

«AM» ou «IMu»«IMu» ou «AM»

Christoph Bär

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 10 · 10

Exigences plus élevées

Les conditions climatiques sont dé-terminantes pour le succès de la ré-colte. Par ailleurs, les exigences desconsommateurs en matière de qua-

lité augmentent, de même que les be-soins du marché qui veut des livraisonsconstantes.

tion. Ainsi, l’entreprise est aujourd’huien mesure de d’offrir des systèmes com-plets, de la mise au point commune dela meilleure solution possible à la livrai-son et au montage du matériel en pas-sant par le projet et la planification del’installation. Ce n’est en effet pas un ar-ticle individuel qui est décisif pour laqualité de l’installation mais bel et bienl’unité de l’ensemble du système deprotection contre les intempéries.

Installations anti-grêle et cou-verture contre la pluie Grâce aupartenariat mis en place avec «Frutop»,leader autrichien dans les installationsde protection contre les intempéries,Agroservice-Suisse propose depuis denombreuses années des systèmes pourles filets anti-grêle et les couverturesplastiques qui ont fait leurs preuvesdans la pratique. Ces derniers sont sur-tout utilisés dans les vergers de cerisiers,mais également dans les baies. Descontrôles qualité assurent la sécurité né-

cessaire au produit et minimisent lerisque de défaut sur un article.

Irrigation goutte-à-goutte Lesavantages économiques d’une irrigationgoutte-à-goutte résident dans des ren-dements supérieurs et une meilleurequalité. L’utilisation efficace et ciblée del’eau contribue à une meilleure rentabi-lité. Par rapport aux autres systèmesd’irrigation, elle comporte égalementdes avantages écologiques. Cela vautaussi bien pour les fruitiers que pour lescultures maraîchères et en plein champ.La fertigation souvent intégrée dans lesinstallations d’irrigation apporte à laplante les fertilisants dont elle a besoin,directement dans la zone des racines.AgroService-Suisse est actif dans ce sec-teur grâce à une collaboration avec l’en-treprise israélienne «Netafim», leadermondial dans l’irrigation goutte-à-goutte, et qui propose des produits degrande qualité issus d’une expériencepratique de 40 ans. �

PROTECTION CONTRE LES INTEMPÉRIES ET IRRIGATION L’arboriculture ainsi

que la culture des baies et des légumes sont une activité intensive en travail et qui

demande beaucoup de doigté, de patience et surtout des connaissances spécifiques.

Pour que la production soit rentable et de bonne qualité, d’autres facteurs entrent en

ligne de compte et l’homme n’a qu’une influence réduite sur ces derniers.

56 10 2010 · REVUE UFA

Exemple d’uneinstallation d’irrigation(ici dans un champ depommes de terre).

Installation deprotection contre les intempéries dans un verger.

Le fournisseur Agroservice-Suisse s’est spécialisé dans la protec-tion des cultures contres les influencesmétéorologiques ainsi que dans l’irriga-tion ciblée avec fertigation. Il proposeaux producteurs des solutions tailléessur mesure pour optimiser leur produc-

Auteur Christoph Bär, ing. agr. HES,gérant de la LANDI Oberthurgau SA/Agroservice-Suisse, 9322 Egnach

Dans toute la Suisse Agroservice-Suisse est un secteur de la LANDIOberthurgau AG, issue de la fusion en2009 avec Thurella Agroservice AG et dela LANDI Oberthurgau AG. Agroservice-Suisse est actif dans toute la Suisse dansla vente des articles de protection contreles intempéries, d’irrigation et decidrerie.

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Graphique 1: Le cycle de développement de la tavelure

Forme sexuée

AscogoneAnthéridie

Feuillesinfectéessur le sol

Symptômesfruits

Mycéliumintercellulaire

ConidiophoresPseudothèce

Périthèce ou(pseudothèce)

épiderme

Conidies

Symptômesfoliaires

Infection

cuticule

Pénétrationsub-cuticulaire

Ascospores

Asqueascospores

La tavelure hiverne principalementsous forme périthèces dans la li-tière des feuilles mortes. Le cycled’infection commence au prin-

temps, lorsque les conditions sont fa-vorables, par la libération des ascos-pores. Les spores sont ensuitetransportées sur les arbres par le ventet elles vont pouvoir infecter les arbressains dès que des tissus verts seront vi-sibles. Par la suite, les cycles d’infec-tions secondaires vont se poursuivretout l’été.

La nouvelle saison commence àl’automne La réduction de l’inocu-lum primaire est un point importantpour la prévention. L’inoculum repré-sente le potentiel infectieux présentdans le verger à la fin de l’hiver et il in-fluence la pression de la maladie au dé-but de la saison. Des recherches ontmontré qu’une réduction de 90 % del’inoculum réduit de 90 % les taches detavelure sur les arbres. Même si peu de

tavelure a été constatée au cours de lasaison dans le verger, il se peut quel’inoculum soit important, car les

temps humides et chauds en automneaprès le dernier traitement favorisentle champignon qui poursuit son déve-loppement sur les feuilles. L’infectionde tavelure de fin de saison peut doncêtre aussi présente même dans les ver-gers où la tavelure des fruits était ab-sente à la récolte. Un hiver doux suivid’un printemps humide augmente letaux de survie des champignons et laquantité d’inoculum présent. Diffé-rentes mesures permettent de dimi-nuer la quantité d’inoculum présentdans le verger au début de la nouvellesaison.

Traitements à l’urée Des appli-cations par pulvérisation d’urée direc-tement permettent d’influencer l’ino-culum. Une application à l’automnefavorise la décomposition des feuilles

LA TAVELURE est la maladie la plus importante des fruits à pépins. Elle représente

un des principaux défis de la protection des plantes. L’arboriculteur dispose de toute

une gamme de produits pour protéger ses récoltes, mais conserver un verger sain est

un point très important, parfois négligé, qui permet de prendre un bon départ pour la

nouvelle saison.

Réduire le potentiel infectieux

58 10 2010 · REVUE UFA

La tavelure et la maladie principaleen arboriculture fruitière. Les tachessur les fruits causent une perte derevenu considérable.

1 · Dispositif deramassage desbranches et des feuillessous la ligne.

2 · L’inoculum estdiminué après leramassage sous leslignes et le broyagedes feuilles. Ladécomposition estainsi favorisée. Source: Perlim

ARBORICULTUREPRODUCTION VEGETALE

Tiré de Plant Pathology, G.N. Agrios, 1988, Périthèce

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Auteurs Alain Dorsaz et Sven Knieling,service technique en productionvégétale fenaco, 1070 Puidoux

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et une application au printemps em-pêche la libération des ascospores.L’urée diminue le potentiel infectieuxpar deux modes d’actions différents.Elle stimule la croissance des orga-nismes naturels qui ont un effet anta-gonismes sur la tavelure. La décompo-sition des feuilles est ainsi favorisée.L’application du printemps inhibe ledéveloppement des périthèces et li-mite la libération des ascospores.Comme l’azote doit entrer en contactavec les feuilles, l’application doit êtrefaite lorsque les conditions favorisentun séchage rapide du produit. Des pré-cipitations trop rapprochées de l’appli-cation risquent de lessiver l’urée dansle sol et diminuer l’efficacité. En au-tomne, une si faible quantité d’azoten’a pas d’influence sur la croissance etsur la résistance au froid des bour-geons.

Broyage des feuilles Réduire lataille des feuilles favorise leur décom-position. Les feuilles doivent être ra-massées sous les lignes avec un andai-neur à branches pour être rassemblées

sur le passage. Le broyage mécaniquea lieu le plus tôt possible après la chutetotale des feuilles. L’efficacité est meil-leure lorsqu’il est réalisé par temps sec,car les feuilles mouillées restent colléesau sol et sont plus difficilementbroyées finement.

Conclusion Si on diminue les infec-tions primaires, les mesures pour limiterles infections secondaires seront simpli-fiées. La combinaison d’un traitement àl’urée en automne (25–50kg/ha envi-ron 1 semaine avant la chute desfeuilles), du broyage des feuilles et d’untraitement à l’urée au printemps per-met d’obtenir une réduction intéres-sante de l’inoculum et du potentiel in-fectieux pour la saison suivante. Lastation de recherche Agroscope recom-mande une application d’urée au prin-temps de 5% (10kg/200 l/ha). Il fauttenir compte de l’apport d’azote dansle plan de fumure. Attention une appli-cation de cuivre, diminue la pressiondes maladies comme les chancres, maisaussi l’activité microbienne des bacté-ries du sol responsables de la décompo-

sition des feuilles. La réduction de l’ino-culum permet d’augmenter l’efficacitédes mesures en cours de saison par uneréduction de la pression de la maladie,mais attention la lutte reste nécessaire.Il faut toujours rester vigilant en parti-culier en début de saison. La pressionétant moins importante, le risque dedéveloppement de résistance est aussidiminué. �

ARBORICULTUREPRODUCTION VEGETALE

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 10 · 10

REVUE UFA · 10 2010 59

Auteurs Jörg Samietz et Heinrich Höhn,Station de recherche AgroscopeChangins-Wädenswil ACW, Casepostale, CH-8820 Wädenswil

La Station de recherche AgroscopeChangins-Wädenswil ACW met à ladisposition des praticiens des documentsde vulgarisation, des communiqués surla protection des végétaux ainsi que desaides à la décision basées sur desmodèles prévisionnels.

Prévisions sur Internetwww.sopra.info, www.pflanzenschutz-obst.info-acw.ch

Renseignements [email protected], � 044 783 63 [email protected]

mettent une prévision négative sur lerisque d'attaque. Si l'on dénombre moinsde 5 papillons par piège et par semaine,il n'y a pas de risques de dégâts avec desconséquences économiques. Pendant lapériode de vol, il faut procéder à descontrôles répétés pour détecter d'éven-tuelles nouvelles attaques sur les fruits.Dans ce dessein, il faut contrôler deséchantillons d'une centaine de fruits dansdifférents secteurs de la culture fruitière.Il faut aussi tenir compte des zones de laculture susceptibles de subir l'arrivéed'un vol ainsi que la sensibilité des varié-tés. Si le seuil de nuisibilité est atteint, ily a lieu de procéder à une intervention deblocage. A titre exceptionnel, on peututiliser un ester phosphorique ou duThiaclopride qui agissent principalementcomme larvicides. Ces insecticides ont unlarge spectre d'action et doivent être évi-tés dans toute la mesure du possible àcause de leurs effets sur les auxiliaires. Fi-

nalement, les contrôles sur la récolte per-mettent de savoir si la lutte a été efficace,si la méthode choisie a été la bonne et siles moments d'intervention ont été bienchoisis. Si nécessaire, il y a lieu de noterles corrections à apporter au plan d'inter-vention de l'année suivante.

La technique par confusion a faitses preuves L'expérience de cesdernières années a permis de constaterune bonne efficacité de la confusion surle carpocapse. En Suisse, la confusion estactuellement appliquée sur plus de lamoitié des surfaces en pommiers; au SudTyrol, cette proportion atteint même75%. En plus de la bonne efficacité, l'ar-boriculteur profite du fait que l'interven-tion a lieu en dehors des pointes de tra-vail sans être contraint à respecter unmoment d'intervention précis. Autreavantage important: la technique parconfusion ne laisse pas de résidus sur lesfruits. Toutefois, pour que cette mé-thode soit durablement efficace, il fautque la population de départ soit basse.Cette condition peut être remplie tant

que les autres moyens de lutte sont en-core efficaces. Il faut donc tout mettreen œuvre pour que ce terrible ravageurqu'est le carpocapse puisse encore êtremaîtrisé dans 20 ans, afin de rester enmesure de produire des fruits de hautequalité. �

Suite dela page 55

BRÈVESPRODUCTION ANIMALE

Haute productivité oupâture intégrale?Alors que les chefs d’exploitationappliquant une stratégie haute pro-ductivité s’astreignent à une pro-duction laitière axée sur le marché,pour les exploitations privilégiant lapâture intégrale, c’est l’environne-ment et l’intérêt publique qui joueun rôle prépondérant. C’est ce quedémontre une étude effectuée parAgroscope. Les agriculteurs interro-gés et pratiquant l’une de ces deuxstratégies mettent l’accent soit surla quantité de lait produite (hauteproductivité), soit sur une produc-tion éco-efficace (pâture intégrale).

Résultats des analyses delait sous forme électroniqueA partir de janvier 2011, les résultatsdes analyses de lait ne seront plustransmis qu’électroniquement auxproducteurs. Ils pourront être télé-chargés à l’adresse www.dbmilch.chou transmis par SMS moyennant unabonnement. Les producteurs lai-tiers qui ne disposent pas d’un accèsInternet ou d’un téléphone portablepeuvent faire une demande à TSTreuhand Sàrl, Weststrasse 10, 3000Berne afin de continuer à recevoirles rapports d’analyses sur supportpapier.

Tarisseurs: pas pour toutes les vachesLe traitement antibiotique de toutesles vaches à tarir est passé de mode

Toujours actuelles www.ufarevue.ch

Au plus tard dix ans après laconstruction, les caillebotis enbéton sur les fosses et les canauxà lisier devraient être contrôlés vi-suellement. C’est ce que recom-mande la station de rechercheAgroscope Reckenholz-Tänikon.Pour effectuer le contrôle dans lafosse, il faut porter un appareilrespiratoire à air frais et aviserquelqu’un du travail en cours. Ilest préférable de s’adjoindre laprésence d’un spécialiste enconstruction d’étables. Si l’arma-ture métallique des caillebotis enbéton est visible ou si des fissures

Quelle est ladurée de vie descaillebotis?

apparaissent aux extrémités, ilfaut remplacer les éléments dé-fectueux ou les étayer provisoire-ment. Il est déconseillé de rouleravec le tracteur sur les caillebotiscar cela use leur surface. Le risquede rupture est maximal en pré-sence d’une armature métalliqued’un diamètre de seulement68mm.

et, par ailleurs, il est difficile à justi-fier auprès des consommateurs. Surla base des derniers résultats de larecherche, les experts internatio-naux sont unanimes à ce sujet. Chezles vaches présentant un faible nom-bre de cellules, il est recommandéde renoncer aux antibiotiques lorsdu tarissement.

Les vaches mères vivent plus longtempsEn Suisse, les vaches mères vêlenten moyenne pour la première fois à32.7 mois et fournissent 3.8 lacta-tions. C’est ce que révèle une ana-lyse de Vache mère suisse portantsur environ 54000 vaches.

Filtre à air contre le PRRSDans des études américaines, le fil-tre à air s’est avéré être un moyenefficace de lutter contre la propaga-tion du PRRS par l’air. Sur les 51 ex-ploitations considérées qui dispo-saient d’un filtrage partiel de l’air,les cas de PRRS dans les effectifsporcins ont diminué de 34% précé-demment à 8%. Un filtrage à 100%n’a pas permis d’atteindre de réduc-tion supplémentaire.

Pas de chevaux en provenance de RoumanieDepuis début octobre, l’importationde chevaux en provenance de Rou-manie est interdite car ce pays esttouché par l’anémie infectieuseéquine (AIE), parfois appelée égale-

L’hétérosis améliore la fertilité et l’état de santé

Les performances des animaux croi-sés dépendent du niveau des cellesdes races de base et de l’importancede l’effet d’hétérosis. Cela est parti-culièrement important pour les ca-ractères présentant une faible héri-tabilité tels qu’un bon état de santé

ou la fertilité. C’est ce que confirmeune analyse des performances de re-production des truies menéechaque année par Suisag. Au niveaude la taille des portées, l’effet d’hé-térosis augmente le nombre de por-celets de 0.2 unité. Il diminue l’in-

tervalle entre le sevrage et lasaillie et permet

d’abaisser l’âgeà la premièremise bas deplus d’une se-

maine. Finale-ment, les truies

issues de croisements sont plus ro-bustes et peuvent ainsi être utiliséesplus longtemps. Au cours de leurvie, elles produisent 0.3 portée etenviron quatre porcelets de plus queles truies de race pure. Les programmes d’élevage porcin re-courent à l’effet d’hétérosis en pro-duisant systématiquement des ani-maux de croisement, que ce soit auniveau des truies mères ou des porcsà l’engrais. C’est également la façonde procéder de Suisag avec les truiesF1 «Primera®» et les lignées pater-nelles «Premo®».

Andreas Hofer, Suisag

ment fièvre des marais. Il faut éga-lement être prudent avec les impor-tations d’Italie et de France et il estrecommandé d’effectuer un testAIE.

Engagement récompenséLa fondation Hermann-Herzer ré-compense chaque année des projetsqui soutiennent le développementde la filière de la viande. Cette an-née, c’est Felix Näf (photo) qui areçu le prix Hermann-Herzer. Il élèvedes lapins depuis plus de 25 ans.Dans son entreprise, Kani-SwissSàrl, il a créé des structures entière-ment axées sur les besoins du mar-ché. C’est grâce à lui que l’on dis-pose aujourd’hui de normes légales

SST pour la dé-tention des la-pins en Suisse. Le «sys-

tème Näf» est àl’origine de cetteordonnance et

est unique enEurope.

Production durable deviandeC’était déjà la neuvième édition dusymposium «Viande dans l’alimen-tation» organisé par «Viandesuisse». Tout le monde est unanimesur un point: dans 50 ans, la viandeproduite de manière durable auratoujours sa place dans les assiettesdes consommateurs suisses.

60 10 2010 · REVUE UFA

PRODUCTION ANIMALEINSTALLATIONS DE TRAITE

Un calendrier perpétuel estidéal pour documenter lescontrôles et l’entretien desinstallations de traite.

REVUE UFA · 10 2010 61

Une analyse des exploitations, surlesquelles le Service sanitaire bovin(SSB) avait été appelé pour des problèmes de santé de la tétine, a

permis de démontrer que 74% des ins-tallations de traite n’étaient technique-ment pas en ordre (Kirchhofer et al.,2007). Des valeurs semblables sont rap-portées en Autriche et en Allemagne.D’après une étude de Spohr (1998) en-viron 80% des exploitations avec desproblèmes de santé de la mamelleavaient une installation de traite nefonctionnant pas correctement. Lecontrôle et l’entretien réguliers de l’ins-tallation de traite jouent donc un rôlemajeur dans ce contexte.

Cette fiche technique permet devoir, selon la couleur de fond sur la-quelle ils se trouvent, les différentspoints de contrôle devant être contrôléset/ou entretenus, ainsi que la fréquenceavec laquelle ces contrôles doivent êtreeffectués. Les points de contrôle cen-traux sont à vérifier tous les jours (bleu),ceux qui suivent toutes les semaines(jaune) et ensuite ceux à contrôler tousles mois (orange). Le service annuelobligatoire de l’installation de traite estdécrit dans le cercle extérieur (rouge).

Faire appel à des personnes qua-lifiées Cette fiche technique est pré-vue pour être suspendue dans la cham-bre à lait. Ceci permet de s’assurer que

le contrôle est effectué de manière ré-gulière et sérieuse. Dès que l’agriculteurconstate une anomalie et qu’il ne peutpas y remédier, il doit rapidement faireappel à un technicien.

Documentation des contrôlesChaque contrôle devrait être docu-menté sur une feuille séparée. Pour vousfaciliter la tâche, le SSB a prévu un ca-

lendrier perpétuel, que vous pouvez télécharger gratuitement sur son sitewww.rgd.ch . Des exemplaires plastifiésde cette fiche technique peuvent égale-ment être commandés pour une sommemodique sur le site. Le SSB est con vain -cu que cette fiche technique et sa miseen application sérieuse permettront decontribuer à l’amélioration et au main-tien de la santé de la mamelle.

UNE INSTALLATION DE TRAITE FONCTIONNANT de manière optimale est une

condition de base pour une tétine en bonne santé et une production de lait de haute

qualité. Cette fiche technique présente ce qui doit être contrôlé et entretenu et à quel

moment cela doit être fait. Une liste rassemble les principales plateformes de conseil et

les institutions actives dans les domaines de la technique et de l’hygiène de traite.

Entretien de l’installation de traite

62 10 2010 · REVUE UFA

Contrôlevisuel * et acoustique

Faisceau trayeur*• Etanchéité de la soupape

sur la griffe• Raccords en ordre• Etanchéité des tuyaux à lait

Lactoduc• Vérifier la propreté • Vérifier l’étanchéité• Vérifier les raccords• Vérifier la pente

Manchons• Dépôts, déformations• Echange après 6 mois ou 750 heures (caoutchouc)

resp. 12 mois ou 1500 heures (silicone)(Modèles homogènes du même fabriquant)

Pulsateurs*• Nettoyer l‘entrée d‘air• Etanchéité des tuyaux

de plusation

Unité terminale• Formation de bouchons

de lait

Le piège sanitaire• Vérifier la propreté

Nettoyage de l’installation de l’hygiène après

Vide• Niveau de vide• Variations

Tempéra-ture de nettoyage

Fait

esfa

irele

serv

icede votre

installation de traite par une

tous les jourschaque semainechaque moischaque année

Discuter des améliorations et des

Propreté de l’embouchure des manchons

REVUE UFA · 10 2010 63

Fréquence de pulsation**Nive

au

d’hu

ile

Pompe à vide• Vider le récupérateur

d‘huile• Niveau d‘huile• Tension des courroies• Enlever la sâleté

Entretienpar l’agriculteur

** et/ou le technicien

Le nettoyage et l‘entretiendoivent être effectués ensuivant les recommandationsdu constructeur et le moded‘emploi de l‘installation!

Nettoyage• Etat de l‘installation• Quantité d‘eau• Dosage

Régulateur de vide • Nettoyage • Nettoyage du filtre• Vérifier le tuyau allant au

senseur

© RGD AGRIDEA

Installation**• Temps d‘évacuation: < 3 sec. salle de traite, < 5 sec. traite directe• Test de réserve de vide: ouvrir 1 griffe ➝ baisse du vide

≤ 2kPa (norme ISO); Valeurs références terrain: Salle de traite ≤ 1kPa, Traite directe ≤ 5kPa.

Canalisation à vide• Nettoyer + huiler les raccords• Enlever la sâleté• Vérifier les soupapes de décharge• Rinçage de la canalisation

de traite et contrôle chaque traite

Etanchéitéde l‘installa-tion*

Orifice d‘entrée d‘air • sur la griffe

ouvert

personne compétente et habilitée à le faire

s changements à faire avec le technicien

DF_NT2_MB_Roesch_1010 ok_2010 30.09.10 13:53 Seite 63

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 10 · 10

INSTALLATIONS DE TRAITEPRODUCTION ANIMALE

Les plateformes de recherche et de conseil Les institutions de recherche et de conseil ci-dessous se

tiennent à votre disposition pour toute question concernant

le contrôle et l’entretien des installations de traite:

64 10 2010 · REVUE UFA

Le Service sanitaire bovin (SSB), créépar des vétérinaires en 1998, a pourtâche de soutenir les vétérinaires prati-ciens dans leur travail, de développer lamédecine de troupeau en Suisse etd’améliorer la santé animale. Les vété-rinaires du SSB s’engagent aussi dans laformation de conseillers et d’agricul-teurs. Nous effectuons, sur mandat vé-térinaire, des diagnostics de troupeaudans les domaines de la santé de la té-tine (y compris la technique de traite),la santé des onglons, les maladies desjeunes animaux, les problèmes de ferti-lité et de métabolisme. www.rgd.ch

La clinique des ruminants de la Fa-culté Vetsuisse de l’Université de Berneforme les étudiants en médecine vétéri-naire, notamment en médecine de trou-peau. Ses prestations comme le diag-nostic et le suivi systématique detroupeau permettent d’offrir une forma-tion proche de la pratique.www.wiederkäuerklinik.ch

L’Office vétérinaire fédéral (OVF)s’engage pour la santé animale et la sé-curité alimentaire des aliments d’ori-gine animale. Il coordonne la préven-tion et la lutte contre les maladies, quimettent en danger le cheptel, sonttransmissibles à l’Homme ou ont desconséquences économiques sérieuses.www.bvet.admin.ch

L’institut de recherche Agroscope Lie-befeld-Posieux (ALP) est un centre decompétence indépendant dans les do-maines de la qualité du lait et de la santéde la tétine. Il soutient la pratique parses recherches et ses conseils.www.agroscope.admin.ch

L’Institut de recherche AgroscopeReckenholz-Tänikon (ART) est un cen-tre de compétence indépendant dans ledomaine de la recherche sur les tech-niques de traite. Il fixe en Suisse desstandards facilitant l’interaction entre

l’Homme, les animaux et la technique.www.agroscope.admin.ch

L’Institut de recherche de l’agriculturebiologique (FiBL) propose recherche etconseil. Son but est d’assurer une bonnesanté de la mamelle en combinant uneutilisation minimale d’antibiotiques etune prolongation de la durée d’utilisa-tion des vaches laitières. www.fibl.org

Dans un pays d’herbages comme laSuisse, la production laitière est unebranche de production importanted’une grande signification économique.L‘Union suisse des paysans (USP) s’en-gage pour assurer des conditions favo-rables aux producteurs de lait. www.sbv-usp.ch

Les conseillers de traite qualifiés de Ba-mos AG aident à résoudre les problèmesde santé de la mamelle ou de qualité dulait. Le laboratoire de Bamos AG analyseles échantillons de lait à la recherche degermes de mammites. www.bamosag.ch

Bitec engineering conseille lors de pro-blèmes de traite, détermine les sourcesde bruit et de vibrations, juge les instal-lations et assainit les pulsateurs, les ré-servoirs de distribution du vide et lespompes à vide. www.bitec-melktechnik.ch

Casei est une plateforme de conseilpour la production et la transformationde lait des cantons de BE, FR, NE, JU,SO, BS et BL. www.casei.ch

LaBeCo GmbH est un prestataire de ser-vice actif dans le domaine laitier pour lesanalyses de denrées alimentaires, leconseil et le controlling. www.labeco.ch

Le centre de conseil en économie laitièredes centres de formation Strickhof etPlantahof aident lors de problèmesd’hygiène et de cellules en supervisant

la traite et en analysant le fonctionne-ment de l’installation de traite. www.strickhof.ch, www.plantahof.ch

Werner Vögeli a 30 ans d’expériencedans le domaine des problèmes de cou-rants à l’écurie et en salle de traite. Ilpropose ses conseils et contrôle les ins-tallations éléctriques dans les habita-tions et l’agriculture. www.elektroanalysen.ch

La Zentralschweizer Milchproduzen-ten (ZMP) est la plus importante orga-nisation de producteurs laitiers deSuisse. Elle représente les intérêts desproducteurs, s’occupe de la mise sur lemarché du lait produit par ceux-ci etpropose des conseils dans le domainede la qualité du lait. www.zmp.ch

La «Arbeitsgruppe zur Förderung vonEutergesundheit und Milchhygiene inden Alpenländern e. V. (AFEMA)» estune association basée en Allemagne,qui rassemble des spécialistes de toutesles branches de la production laitière. Ses buts sont la formation continue etl’édition de documents d’informationspécialisés. www.afema.eu

Impressum

La Revue UFA publie en collaborationavec des institutions de référence, de conseil et de recherche de fichestechniques sous forme détachable.

Auteurs Dirk Strabel et Maria Ruiters,Service sanitaire bovin (RGD/SSB), encollaboration avec la clinique desruminants à Berne, différentes insti -tu tions de conseil et des fournisseursd’installations de traite.

Editeur RGD, AGRIDEA, Eschikon 28,8315 Lindau

Photos RGD

Mise en page et publication Revue UFA, 8401 Winterthour

REVUE UFA · 10 2010 65

HochdruckreinigerKränzle, Kaltwasser, 17 m HD -Schlauch,Wassertank 500 l, mitAuslaufhahn 2",Faserplast, 10 mSchlauch 2" mit Hahn� 079 574 67 60 

MuldenkipperBergmann, GG: 21 t,NL: 15.2 t, Plattform-höhe ca 1.27 m, hydr.Heckklappe, hydr.Stützfuss, Untenanhän-gung, EU-Luft mit ALB,Bereifung 425/65R 22.5 LKW Profil, Inneuwertigem Topzu-stand zum Toppreis� 079 454 66 06 

Rapid 505, mit Band -eingrasung, Motor undKupplung revidiert, Fr.1900 � 079 245 25 02 

Traktor HürlimannD70, grün, Jg. 1960,revidiert, geprüft� 024 454 30 01

Ladewagen BucherT12K, guter Zustand� 078 825 11 88

Samro Offset Super RB,top Zustand, einsatz -bereit, Siebband im2008 ersetzt, 2 Noppen -bänder, Zusatzbunker,Dammentlastung� 079 433 39 63 

Laufstalleinrichtungfür 40 Kühe, Selbst-fanggitter, Boxenbügel,Liegematten, 8-jährig,sehr guter Zustand� 032 614 26 34

GewindeschneidesatzM6 - M24, metrischesund Feingewinde� 079 622 45 82 

Kantholz, ab Fr. 300/m3

� 079 324 52 25 

Cisaille à colza Zürn,pour MB John Deere,parfait état, fr. 500� 079 414 74 24

Räder 505 / 50 x 17;Räder 15.0 / 70 x 18,12 Ply; Räder, neu,14.5 / 8 x 18 12 Ply;Räder 11.5 / 80 x 15.3,Vredestein AW,Kreisel egge Falc Fox;Turbozyklon Huber;Pumpe Diesel vonTanksäule� 079 243 75 25 / 079 243 75 25 

Schilter Senior mitDieselmotor� 079 245 11 39

Mähdrescher Deutz-Fahr Topliner 4065HTS, Balken und Sieb -ausgleich, Revers ierung,betriebsbereit� 041 930 10 79

2-Schar-Pflug Kverne -land F8, occasion, non stop, sehr guterZustand, Fr. 3600� 079 633 94 30 

Lüfter, Axial, 7.5 PS;Milchtank mit Kühl -gerät, Inhalt 520 l,fahrbar, Fr. 1500� 078 648 09 48

Sektionaltor, Höhe 2.4 m, Breite 2.8 m,nseuwertig, Fr. 1800� 032 614 26 34

Feuchtmais- und Stroh -mühle Graber Fr. 500� 052 301 40 30 

2-Seitenkipper, 2-Achs, Krone, 2 x 5 m,hydr. Bremse; GrubberAlthaus, 9 Zinken, 3 Balken; KreiselheuerNiemeyer HR 551-DH,hydr.-klappbar� 079 710 07 71 

Tauchpumpe,Schmutzwasser� 041 828 17 78

HochdruckreinigerKärcher, Netzunabhän-gig, Benzinmotor, 30 mSchlauch, Fr. 1900;Heugebläse-VerteilerZumstein, mit 30 mRohr, Fr. 700; Vieh-waage, fahrbar, bis 250 kg, Fr. 1200;Güllenfass Bucher, 300l, Fr. 1800; Motor -mäher Bucher M500,mit Bandeingraser, Fr.3500 � 062 961 74 32 

ZR-Gabel für Front -lader, Euro Aufnahme,1.7 m breit; Gebläse-rohre, diverse, Ø 38 cm; Holzspalter,Spindel, inkl. Motorund Kabel� 078 817 65 00 

Wendetraktor Carraro7700, mit Fronthydrau-lik, Doppelräder hinten,1800 h, 64 PS, Kriech -gänge, 2 Zapfwellen -anschlüsse, 540 und1000 U/min rechts,1000 links, Wegzapf-welle, Kupplung neu,Fr. 16'000� 079 318 93 07 

Autoräder, 16 Zoll� 079 318 93 07 

2-Schar-Pflug Ott,neue Teile, hydr.,� 076 325 21 77 

Zaunpfähle aus Holz,Länge 1.6 m, bis 300Stk � 079 318 93 07 

Räder Komplett, 10.75-15.3 AS, 11,5.8-15,3 AS; Doppelräder,10.75-15.3 AS, 11,5.8-15,3 AS� 079 318 93 07

Förderband, mit Knickunten, Länge 4 m;Heuverteiler AebiTL20, neuwertig,demoniert; HeugebläseTaurus; TränkebeckenAlfa Laval, blau� 076 325 21 77 

Maishäcksler MengeleMB290; LadewagenHamster Junior; Motor -mäher Bucher M600;Hitch zu Amazone KE;Teleskop-Gebläsemit LKW-Motor� 044 942 23 16 

GetreidemischerUnibet Schaad;Getreidesilos Neuero,18 t Inhalt; Huckepackzu Kreiselegge Falc Fox;Kranbahn für Silofräse;� 079 243 75 25 

Breitrad zu TransporterSchilter und Aebi,� 079 622 45 82 

RübenschneiderVan Lengerich� 041 460 02 03

Rapid 505 mitBandeingraser, sehrguter Zustand, Fr. 2800� 078 835 33 68

FrontscheibenmäherEasy Cut 28M, 271 cm,500 kg, nur 30 hagebraucht, Fr. 8500,Neupreis 12'000;Aufbereiter Fella, 12-jährig, mit Breit-streuvorrichtung, Fr.1600 � 071 31418 65 

Melangeuse Seco, 12 m3, cambridge 3� 079 781 09 83 

MaispflückschroterMengele MK3, Fr. 500� 052 301 40 30

Kreiselheuer Claas,Occ., funktionstüchtig,4.20 m Arbeitsbreite,manuell aufklappbar, Fr.550 � 079 633 94 30 

SelbstfahrhäckslerNew Holland 1900;Wurfgebläse Tauros;Rapsschere Zürn,mechanisch; Rohre,div., von SilofräseStocker oder Gisi� 079 243 75 25

Kälberhütten (Lager -behälter) Bausatz 1er, 4 bis 6 Wochen, Fr. 100� 079 426 06 35

2-Schar-Pflug Ott, non stop, sehr guterZustand, Fr. 1400� 079 673 76 05

Fiat, 80 – 90 Dp,Komfortkabinen,neuwertiger MotorMSK, Fr. 22'000; Fiat640 Allrad, Fr. 7500� 079 287 52 89 

Big Bags günstigabzugeben� 079 426 06 35

HochdruckreinigerKärcher, alt, Fr. 500� 079 426 06 35

Diverse Förderbänder� 079 426 06 35

Elektro-Kettenkran Gis� 079 243 75 25

Chromstahltank,6500,l, ehemaligerMilchtank, isoliert, 2 Rührwerke, demMeistbietenden� 078 820 18 54

Chromstahltank,9500 l, isoliert, wurdeals Schottentankverwendet, zylindrischstehend, mit Reini-

gungsdüse, dem Meist bietenden� 078 820 18 54 

Motor zu Subaru Swiss Extra 2.0 l,wenige Kilometer� 079 622 45 82 

Viehtransportaufbau,17.5 m2, Aluaufbauohne Fahrwerk, Breite2.45 m, Seitentürelinks, hydraulischeHeckklappe, demMeistbietenden� 078 820 18 54 

Motor zu Reform M12Motormäher� 079 622 45 82 

FrontmähwerkAebi/Welger, 1.90 mrev., hydr. Seitenschub;FrontmähwerkKnüsel, 2.1 m, 405 K,Walzenaufbereiter,guter Zustand� 076 476 62 26 

Frontmähwerk Reform/Welger Swing 260, Jg. 08, top Zustand� 079 676 34 50

Benzin-Motor Honda,13 PS � 079 245 11 39 

KleinladewagenPöttinger 12 mit Hydr.Pic; Motoregge Kuhn220 breit; MotormäherRapid 406 mit Dop pel -messer Mähwerk undBandheuer; Messer -balken und Ausleger zuRapid S. Spez, Preiseverhandelbar,� 062 721 15 83, AG,nur abends 18 – 21 Uhr 

Viehanhänger; PflugMenzi Rival 6;Heubombe 4.5 KW mit 20m Kabel undSchalter; Hydr.Oberlenker 60 – 90 cmlang; 1 E-Motor 11 KW2900 u Min, Preise verhandelbar,� 062 721 15 83, AG,nur abends 18 – 21 Uhr

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Suite de la page 57

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Suite à la page 87

66 10 2010 · REVUE UFA

PAGE BIO

Les bovins ne peuvent pas produirede minéraux par leur propre méta-bolisme. Les quantités nécessairesaux besoins d’entretien et à la pro-

duction laitière doivent donc être ap-portés par le fourrage.

Problèmes de fertilité Lestroubles de la fertilité sont le principalsymptôme de carence (tableau 1). Pourles problèmes de fertilité permanents, ilfaut considérer l’affouragement dansson ensemble car en plus de l’approvi-sionnement en matières actives et enénergie, la détention joue un rôle consi-

Un élément essentielMINÉRAUX Il est facile de contrôler la proportion d’énergie et de protéine dans

les rations pour vaches laitières sur la base des paramètres de performance. En

revanche, un approvisionnement insuffisant en minéraux et substances actives ne se

manifeste qu’avec l’apparition de problèmes de santé chez les animaux.

dérable. Le risque de tétanie prédomineen fin d’automne et au printemps car àcette période, le fourrage pâturé estpauvre en magnésium. Le stress et destempératures froides peuvent égale-ment contribuer à une carence en ma-gnésium.

Pas de surplus non plus Une ca-rence en potassium est rarement problé-matique car en principe, les sols fumésavec du lisier de bovins sont bien appro-visionnés. De nombreuses études éta-blissent une relation entre un surplus depotasse et des troubles de

la fertilité, des rétentions des arrière-faixainsi que des métrites. Un surplus depotasse perturbe la résorption du ma-gnésium.

Analyses L’analyse du fourrage debase ainsi que des poils et du sang four-nissent des indications sur l’état d’ap-provisionnement en minéraux. De telséchantillons présentent cependant par-fois des valeurs normales, même en casde surapprovisionnement, car l’organis-me des animaux élimine les excédents.Un excédent en calcium, soufre, cuivre,fer ou zinc bloque par ailleurs d’autreséléments. Des excédents extrêmes decertains minéraux peuvent même in-toxiquer la vache.

Fluctuation des teneurs dans lefourrage grossier Les teneurs enminéraux varient suivant la compositionbotanique, la saison, le site et l’intensitéd’utilisation. En outre, les besoins decertains animaux peuvent s’écarterconsidérablement de la norme suivantle stade de lactation, l’état de santé etdans les situations de stress.

L’appétence est primordialeEn règle générale, 100 à 150 g de sel mi-néral et 60 à 80 g de sel bétail par ani-mal et par jour suffisent. Tous les selsminéraux UFA (tableau 2) contiennentdes herbes aromatiques et de la grainede lin, des arômes naturels qui les ren-dent très appétents. La combinaison ci-blée de sels minéraux de base avec des

De la corne auxonglons en passantpar le métabolisme etla mamelle, lesminéraux contribuentà une bonne santé desanimaux.

Pour plus d’informations:

www.ufa.ch

REVUE UFA · 10 2010 67

Nouvel aliment bio vaches laitièresParallèlement à l’inauguration de sa fabrique d’aliments bio deHofmatt, UFA lance toute une série d’innovations. L’aliment démar -rage pour vaches laitières UFA 272/174F contient désormais de lalevure de sélénium, une source de sélénium efficace pour un appro -visionnement sûr de la vache durant la première phase de lactation.

Avec une teneur énergétique de 7.3 MJ NEL et 22 % de matièreazotée, UFA 278 – qui est également nouveau – dispose d’unpotentiel de production laitière (PPL) de 2.35 kg. Cet alimentgranulé très bien consommé est minéralisé et vitaminé en fonctionde son PPL. En tant qu’aliment de production disposant d’un légersurplus protéique, UFA 278 est particulièrement approprié pour uneutilisation après UFA 274/174 F. Il est également indiqué en tantqu’aliment «d’appât» dans les salles de traite ou les robots.

Jusqu’au 30 octobre 2010, un rabais de Fr. 3.–/100 kg est octroyésur l’assortiment principal des aliments vaches laitières bio UFA.

PAGE BIO BRÈVES

Prix indicatifs pour lescéréales panifiablesLors de la deuxième table ronde des prixorganisée par Bio Suisse début septem -bre, les représentants des producteurs etdes transformateurs ont fixé les prix in -dicatifs des céréales panifiables bio pourla récolte 2010: ces derniers restentinchangés par rapport à l’année précé -dente. Pour le blé panifiable ils s’élèventà Fr. 104.–, pour le seigle à Fr. 93.– etpour l’épeautre à Fr. 114 par 100 kg.

A nouveau des betteraves bioLa sucrerie d’Aarberg a l’intention derecommencer à transformer des bette -raves bio indigènes l’année prochaine.Comme il faut 15 700 t de betteravesavec une teneur en sucre de 16 % pourjustifier économiquement un traitementséparé des betteraves bio et convention-nelles, seule une petite partie desquantités de betteraves nécessaire serafournie par la production suisse. Lamajeure partie sera donc importéed’Allemagne.

Des pommes de terre plusgrossesDes études effectuées à la WashingtonState University et à l’University ofGeorgia confirment que l’agriculturebiologique contribue à augmenter ladiversité des espèces d’auxiliaires. Dansles champs de pommes de terre, cettediversité accrue s’est traduite par deplus faibles dégâts dus aux insectes. Ona par ailleurs constaté que les pommesde terre bio étaient plus grosses que lesconventionnelles. Les chercheurscherchent à savoir quelle en est la raisonet étudient la question de plus près.

Sevrer les porcelets à l’âge de douze semainesseulement?En bio, les porcelets peuvent être sevrésà l’âge de six semaines. Une nouvelleétude (vTI Trenthorst) estime qu’unedurée d’allaitement encore plus longuepourrait être judicieuse. Lors d’unsevrage à l’âge de 63 jours, les porceletsanalysés affichaient des performances etun état de santé supérieur à celui desporcelets sevrés à l’âge de 42 jours. Laprolongation de la période d’allaitementn’a pas eu d’impact négatif sur lestruies. Après la prolongation de la duréed’allaitement, les porcelets peuvent êtrevendus immédiatement. Il est ainsipossible de renoncer à la porcherie desevrage et la phase critique, au point devue immunologique, de la phase desevrage est alors déjà surmontée.

sels minéraux spéciaux tels que UFA 995Sélénium Extra, permet de garantir queles besoins des animaux soit couverts aumieux.

Répartition des apports La ré-partition des apports de minérauxcontribue également à assurer un ap-provisionnement suffisant. L’approvi-sionnement principal se fait conjointe-ment avec la ration de base. Un bac àlécher ou un automate à sel minéraux(UFA Micro-Feeder) au pâturage oudans la courette permettent aux ani-maux de couvrir leurs besoins supplé-mentaires en fonction de la situation dumoment. Lors du passage d’un apportrationné à un apport partiellement outotalement à volonté, il faut dans unpremier temps restreindre les quantitésde sel minéral et de sel bétail afin queles animaux n’en ingèrent pas trop. �

Tableau 1: A quoi reconnaît-on une carence?Eléments principaux Recommandations avec 40 kg de lait/j

g/kg matière sècheCalcium Rétention des arrière-faix, métrite, pneumonie, mammite, fièvre du lait, 6.0

problèmes de fertilité.Phosphore Mauvaise utilisation de l’énergie, écoulements nasaux visqueux, 4.0

diarrhée, léchage, douleurs articulaires.Magnésium Spasmes musculaires, grincements de dents, 2.0

salivation excessive, yeux exorbités, crampes.Sodium Problèmes de fertilité. 1.5Oligo-éléments mg/kg matière sècheIode Veaux faibles à la naissance ou mort-nés, problèmes de fertilité. 0.2–0.6Cobalt Manque d’appétit, sensibilité aux vers gastro-intestinaux. 0.1Cuivre Mauvaise utilisation de l’énergie, parésie des veaux, problèmes de fertilité, 10

pelage plus clair, léchage, qualité des onglons.Manganèse Problèmes de fertilité (cycles irréguliers, 40

mort embryonnaire précoce), qualité des onglons.Sélénium Rétention des arrière-faix, problèmes de fertilité, inflammation des articulations 0.1

du jarret, maladie du muscle blanc chez les veaux.Zinc Altérations de la peau, mauvaise qualité des onglons et de la santé de la mamelle. 50

Tableau 2: Sels minéraux bio UFASels minéraux de baseUFA 195/295 Pour les rations équilibrées.UFA 293/UFA 293 Biotine Pour les rations pauvres en phosphore.UFA 197 En cas de besoins accrus en calcium.UFA 994/UFA 994 Würfel En cas de besoins accrus en magnésium.Sels minéraux spéciauxUFA 990 Vita Extra Concentré de matières actives pour bovins et porcs.UFA 995 Selen Extra Durant la phase de démarrage /carence en sélénium.Pour toute commande de 150 kg de sel minéral UFA jusqu’au 13 novembre 2010,vous recevrez gratuitement une boîte de biscuits.

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Betrieb: Muster 102, 3360 HerzogenbuchseePeriode: 15.11.2010 - 15.04.2011 = 151 TagePlan-Nr.: 16251

UFA Fütterungsplan für Milchvieh - TMR Ration

-

% der Grundfutterration 90.4 92.3 94.2 96.2 98.1 100.0 101.9 103.8 105.8 107.7kg FS nach Anzahl Kühe (Verzehr Ø 19.6 kg TS) 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56Futtermittel TS TS/Tag FS/Tag kg FS

% kg % kg % im Mischwagen

Silagen Ausgewogen A1 2 35 7.00 35.6 20.00 40.5 940 960 980 1000 1020 1040 1060 1080 1100 1120Maissilage teigreif 60% 32 5.12 26.1 16.00 32.4 752 768 784 800 816 832 848 864 880 896Dürrf. Ausgewogen A 4 88 3.17 16.1 3.60 7.3 169 173 176 180 184 187 191 194 198 202UFA 154 ab St. Margrethen 87 2.18 11.1 2.50 5.1 118 120 123 125 128 130 133 135 138 140ZR-Schnitzelsilage 25 1.70 8.7 6.80 13.8 320 326 333 340 347 354 360 367 374 381TMR 1117 95 0.14 0.7 0.15 0.3 7.1 7.2 7.4 7.5 7.7 7.8 8.0 8.1 8.3 8.4Viehsalz 98 0.07 0.3 0.07 0.1 3.3 3.4 3.4 3.5 3.6 3.6 3.7 3.8 3.9 3.9Dextrose 91 0.27 1.4 0.30 0.6 14 14 15 15 15 16 16 16 17 17Ø / Total 40 19.6 100 49.4 100 2323 2372 2422 2471 2520 2570 2619 2669 2718 2768

-

--

Kontrollwerte der TMR-Ration MPP der TMR-Ration (Verzehr Ø 19.6 kg TS)-

% TS 40 NEL 27.935 45

MJ NEL / kg TS 6.4 APDE 28.66.0 7.0

g RP / kg TS 155 APDN 31.8150 180

g RF / kg TS 194 Ca 30.4160 220

P 32.8

Betrieb: Marfurt-Nick Josef, 6233 Büron

UFA WFOS-Extra - Besprechungsrapport

Aktuelle ResultateGruppeAnzahl Tiere Laktationstag Tagesmilch Harnstoff

FettEiweiss Fett/Eiweiss Zellzahl

Wägung vom: 12.07.2010-

<1009

5737.5

184.02 3.11 1.30

50

100-20010

15832.7

294.03 3.15 1.28

318

>20013

28722.4

264.72 3.52 1.34

283

Total32

182 29.925

4.31 3.29 1.31 228

Wägung vom: 07.06.2010-

<1009

5136.9

254.20 3.00 1.41

75

100-20012

13834.8

233.84 3.18 1.21

39

>20016

27821.9

204.40 3.45 1.27

87

Total37

177 29.822

4.17 3.25 1.2969

Tiere überwachenName [Nr.]

Trans-ponder

BemerkungM i l c h l e i s t u n g / P e r s i s t e n zCARLA [6876]2 Leistungseinbruch> wieso????

StoffwechselRAINA [77993]

19 Ketonex 500grEVELINE [82078]

29 Ketonex 500gr-

KommentarDie Ausgleichsfütterung über die Mischration bedarf keinerlei Anpassungen.

Generell präsentiert sich die Versorgungslage, in Anbetracht der nicht gerade wiederkäuerfreundlichen

Klimaverhältnisse, sehr gut.Auch die hohen Zellzahlschnitte der Gruppen relativieren sich auf Einzeltiere mit sehr hohen Werten.

Grundration so belassen.

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ACTUELAliment vermifuge pour porcsUFA 396/496Rabais Fr. 5.– / 100 kg

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Les vaches «surconditionnées»,trop grasses souffrent souvent déjàdurant les dernières semaines degestation (phase transitoire) d’unecétose latente (non décelée) quidevient fréquemment aiguë aprèsle vêlage. Une importante mobili-sation des réserves adipeuses del’animal induit une accumulationde corps cétoniques dans le sangqui surchargent considérablementle métabolisme et le foie. Consé-quences: l’ingestion alimentaire etla production laitière baissent.L’aliment complémentaire diété-tique UFA 262 contient non seule-

ment des substances glucoforma-trices mais encore des levures vi-vantes qui stimulent l’activité ru-ménale, de la niacine qui améliorele métabolisme énergétique et des

plantes qui augmentent l’appétibi-lité. UFA 262 constitue un moyensimple et avantageux de réduire lerisque de cétose chez les partu-rientes.

d’affouragement ou des mesuresspécifiques pour certains animaux. UHS extra comporte d’autres pres-tations telles que le calcul des ra-tions d’aliment composé pourchaque animal.

La hausse constante de la taille desexploitations spécialisées et desproductions par vache impliquedésormais la nécessité de déléguercertaines tâches gestionnelles àdes tiers. L’exploitant peut choisirson service conseil parmi 3 va-riantes. UHS bona comprend lecalcul de la composition des ra-tions selon UFA W-FOS.

UHS prima est nouveau et per-met une interprétation mensuelledes résultats des contrôles laitierseffectués par les fédérations d’éle-vage qui passent automatique-ment dans le système W-FOS. Onprocède ainsi à une comparaisondes performances (p.ex. lipides,protéines) avec les normes corres-pondantes. Le conseiller peut doncproposer des conseils généraux

La problème Une carence en énergie facilement disponible durantle démarrage entraîne une mobilisation excessive desréserves adipeuses, d’où accumulation de corpscétoniques dans le sang et surcharge du métabolisme.

Les symptômes Inappétence, chute rapide de la production laitière;taux butyreux souvent élevé alors que le tauxprotéique est plutôt bas..

La solution A part un bon apport protéique, utiliser l’alimentdiététique UFA 262 anti-cétose, à raison de 2–4 kg,pendant 3–6 semaines après le vêlage, au lieu d’unaliment de production ordinaire.

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Daniel Kaufmann, spécialiste UFA en cuniculture

70 10 2010 · REVUE UFA

2003, Ruedi, son père, a acheté le do-maine de Rütihof, à Elfingen AG. Al’époque, on y détenait des vachesmères et des porcs à l’engrais. Mais laporcherie était vétuste. Thomas a étérendu attentif aux avantages de la cuni-culture par la LANDI Frila. Aprèsquelques entrevues sur place avec leurconseiller UFA et une bonne étude derentabilité, les Wüthrich se sont décidéspour l’élevage et l’engraissement des la-pins. Ils ont aménagé, en grande partieeux-mêmes, les lapinières et les diversboxes.

Des lapines fécondes Dans l’éle-vage des lapins, l’objectif de productionest d’obtenir 50 lapereaux sevrés par la-pine et par an. C’est dire que l’alimen-tation et l’hygiène revêtent une impor-tance prépondérante ici. ThomasWüthrich détient ses 240 lapines engroupes de 6 à 8 par box. Chacuned’elles dispose de sa propre boîte à nid. Des claires surélevées et des postesd’observation ainsi que du bois à rongersatisfont aux besoins des animaux,conformément aux normes SSP. Les la-pines sont de nouveau fécondable im-

Daniel Kaufmann, Wilihofstrasse 3, 6213 Knutwil

Famille marié à Sandra

Né le 28 mai 1967

Formation agriculteur qualifié, depuis décembre 2000 au Service technique UFA Seon, en qualité despécialiste des lapins et des porcs

Hobbies la maison et le jardin, la moto

Devise «Fort de ma longue expérience en matière decuniculture, j’essaie de faire en sorte que les éleveurs et les engraisseurs de lapins puissentproduire dans les meilleures conditions.»

Daniel Kaufmann est spécialiste des la-pins et des porcs, au Service techniqueUFA de Seon. Son champ d’activités vade Rheinfelden jusqu’en Suisse centraleen passant par Weiach. Les exploitantsdésireux de se lancer dans l’élevage oul’engraissement professionnel des lapinspeuvent compter sur son soutien. Unepremière visite sur place permet de pro-céder aux clarifications nécessairesavant toute autre démarche. Ruedi etThomas Wüthrich voulaient réorienter

leur production. Aujourd’hui, ilsse consacrent

avec succès à leur troupeau devaches mères et à la cuniculture.

Ici, on aime les lapins Tho-mas Wüthrich a grandi avec des la-pins, dans une ferme laitière, au

centre du village de Böckten BL. En

Une production bien organiséeUne production efficace présupposeune excellente collaboration entre lesdétenteurs d’animaux et les parte-naires contractuels. Le suivi optimaldes animaux, leur santé, leur géné-tique, leur alimentation constituentégalement d’importants facteurs deréussite. Les avantages d’une produc-tion sous contrat reposent surtoutdans la sécurité de l’écoulement.

Avant d’investir, on évalue les coûts etles profits: la cuniculture est une pro-duction parfaitement calculable.

Exigences L’élevage et l’engraisse-ment des lapins peuvent se pratiquerdans des bâtiments inutilisés, transfor-més à peu de frais, en majeure partie parl’exploitant lui-même. L’important estqu’il y ait suffisamment de lumière etd’air. La cuniculture devient intéres-

L’exploitation deRuedi et Thomas

Wüthrich, àElfingen AG.

ThomasWüthrich

BLICKPUNKTPOINT DE VUE

«Le savoir-faire et les compétences de mon conseiller

me sont très utiles.»

REVUE UFA · 10 2010 71

sante et rentable à partir de 100 placesd’élevage ou d’environ 800 places d’en-graissement.

On recherche des producteursde lapins La demande de viande delapin suisse dépasse l’offre. Cette pro-duction offre donc de très bonnes pers-pectives aux personnes intéressées parl’élevage ou l’engraissement profession-nel des lapins. Pour optimiser les trans-

ports d’animaux, on recherche enpriorité des exploitants domiciliésdans les régions de Aarau, Zurich,Suisse centrale et Haute Argovie (ct.de Berne). Mais des bouchers régio-naux de toute la Suisse recherchentégalement de la viande de lapin. Sicette branche vous tente, prenez sanstarder contact avec le spécialiste UFAen cuniculture de votre Service tech-nique UFA.

Profil de l’exploitation

Ruedi et Thomas WüthrichRütihof 665077 Elfingen AG

SAU: 33.5ha

Cultures: 2ha céréales, 15ha prairiestemporaires, 7.5ha prairies permanentes,9ha pâturages

Cheptel: 32 vaches mères suitées et untaureau reproducteur Limousin, 240 lapines, 50 remontes, 2400 placeslapins de chair

M.-O.: Ruedi et Thomas avec l’aide deKarin, future épouse de Thomas

Thomas dans unbox, avec 8 lapineset leurs petits.

Les jeunes peuvent se retirerdans leur box.

médiatement après la mise bas. Mais àRütihof, on travaille à un rythme de 40jours. Cela signifie qu’on n’insémine leslapines que le 10e jour après une misebas. 14 à 16 jours plus tard, l’exploitantpalpe les mères pour vérifier qu’ellesportent. Les femelles non gravides sontdéplacées et à nouveau inséminées aveccelles du groupe suivant. A l’âge de28–30 jours, on sépare les lapereaux deleurs mères avant que celles-ci ne met-tent à nouveau bas le 31e jour.

L’élevage des lapereaux Quel-ques jours après leur naissance, les la-pereaux quittent leur nid pour occuperle box réservé aux jeunes qui leur per-met par ailleurs de garder un contactavec les mères. Ici, ils reçoivent pour lapremière fois de l’aliment d’élevageUFA. A l’âge de 28– 30 jours et lorsqu’ilspèsent en moyenne 700g, on les répar-tit dans différents boxes d’engraisse-ment. Ces boxes disposent d’une aire dedéjections, d’une aire d’alimentation,d’une aire de repos et de claies suréle-vées. Ils peuvent accueillir 28 lapins dechair. Les lapereaux reçoivent du foin etde la paille mais aussi de l’aliment d’en-graissement UFA, ad libitum via les au-tomates. L’engraissement dure 7 à 8 se-maines; les lapins sont abattus à unpoids de 2.5 à 3 kg.

Thomas et Ruedi Wüthrich vendentleur production à Bell-Coop, via le pro-gramme de Felix Näf.

La viande de lapin suisse est trèsprisée La production de viande delapin est toujours une niche en Suisse.La majeure partie de la viande proposéeà l’étalage est d’origine étrangère. Maisà la suite des scandales qui ont entachéet qui entachent encore la productionétrangère, de plus en plus de consom-mateurs demandent de la viande de la-pin suisse.

Chez nous, l’élevage et l’engraisse-ment des lapins sont coordonnés: laviande parvient aux grands distributeursvia des fournisseurs directs. �

SUCCÈS DANS LA PRATIQUE

À LIRE

UFA-BeraterServices techniques

3052 Zollikofen058 434 10 00

1070 Puidoux058 434 09 00

6210 Sursee058 434 12 00

9500 Wil058 434 13 00

ufa.ch

ERFOLG IN DER PRAXIS

LESE-FUTTER

SPECIALITÉS UFAUFA-SPEZIALITÄTEN

Stefania Canonica, Leontica TI

bouche à certains veaux plus faibles»,précise Stefania Canonica, qui mise surUFA top-fit déjà depuis des années. Le concentré de substances activesUFA top-fit fournit les vitamines et lesoligoéléments indispensables, insuffi-sants ou non présents dans le lait devache. Il renforce la vitalité et la résis-tance des veaux d’élevage et d’en-graissement.

Basses teneurs en ma-gnésium, en automneL’herbe d’automne et lesdérobées contiennent moins demagnésium et de phosphore(30 à 50%) que le fourrage vertéquilibré. Ces carences setraduisent par une spasticitévoire la tétanie d’herbages. Ellespeuvent induire rapidement uneinappétence, des troubles dumétabolisme phosphocalciqueet des problèmes de fécondité.

Emission d’ammoniac:jusqu’à 42% de moinsLe gouvernement hollandais aofficiellement autorisé l’utili -sation du VevoVitall, additifprésent dans l’aliment UFA 331-3 pour porcs à l’engrais, pourlutter contre les émissionsd’ammoniac. Selon certainesétudes, cet additif – associé àd’autres mesures peu coûteuses– permet de diminuer les émis -sions d’ammoniac; cette ré -duction peut aller jusqu’à 42%.VevoVitall se compose à 99.9%d’acide benzoïque. Il agitégalement de manière positivesur l’ingestion alimentaire et lesgains de poids.

Vermifuger les porcsLes verminoses sont fré -quentes chez les porcs. Lesanimaux infestés de vers sontnerveux, leurs performancesdiminuent. Une vermifugations’impose. L’aliment vermifugeUFA est en promotionactuellement: profitez-en!

Stefania Canonica mise sur UFA top-fit

NOUVEAU: UFA top-form DAC La bombe énergétique

Pour le DAC Un bilan énergétiquenégatif en phase de démarrage est lapremière cause d’une fécondité insa-tisfaisante, dans l’exploitation de pro-duction laitière. Un mélange d’addi-tifs éprouvés et nouveaux, associé àune concentration maximale d’éner-gie et de protéines, réduit le stress desparturientes au début de la lactationet diminue le risque de troubles dumétabolisme et de la fécondité.

UFA top-form DAC est une véritablebombe énergétique, à 13.2 MJ NEL,que l’on utilise pendant les 60 pre-miers jours de lactation, pour optimi-ser la fécondité. Grâce à sa composi-tion ciblée et à son procédé defabrication spécial, ce concentré éner-

«C’est incroyable comment nos veauxréagissent à UFA top-fit; leur ingestionremonte immédiatement. Nous enre-gistrons chaque jour la quantité de laitque nous leur donnons. Dès que nousremarquons que leur ration diminue,nous utilisons le concentré de subs-tances actives UFA top-fit, via le do-seur d’additif monté sur l’automate. Jele donne même directement dans la

gétique peut être distribué via le do-seur d’additifs, avec l’aliment de pro-duction.

• 13.2 MJ Énergie• PPL 4.2 kg• Levures vivantes• Méthionine stable dans le rumen• Niacine: 6000 mg• Choline: 12 500mg• Extraits de plantes• Vitamines A, D3, E• Oligoéléments

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72 10 2010 · REVUE UFA

Action UFA top-fitRabais Fr. 5.–/sac de 10 kg Rabais Fr. 10.–/sac de 25 kg

Profitez de notre action jusqu’au

30 octobre 2010, dans votre LANDI.

HansueliRüegsegger

Stefan Flury

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Avec un sur-approvisionnement en calcium (Ca), le nombre de cas defièvre du lait augmente fortement. C’est avec un approvisionnement faibleà suffisant en Ca que les maladies métaboliques sont les moins fréquentes.

approvisionnement en Ca faible ou suffisant (16 exploitations)approvisionnement en Ca légèrement excédentaire (35 exploitations)approvisonnement en Ca largement excédentaire (9 exploitations)

% d

e va

ches

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s le

tro

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Cas de fièvre du lait Cas d’acidoses Cas de cétoses

Graphique: Approvisionnement en Ca des vaches taries

L’affouragement durant la phase detarissement influence de manièredécisive l’apparition de troublesmétaboliques. Un travail de diplôme

récemment réalisé à l’Ecole spécialiséedu Strickhof l’a démontré. En collabora-tion avec UFA, 60 exploitations laitièresont été suivies, l’objectif consistant à dé-terminer quelle stratégie engendre lemoins de problèmes métaboliques aucours de la lactation suivante. Les rationsde tarissement des exploitations d’ensi-lage et de non-ensilage ont été considé-rées séparément.

Meilleurs résultats avec un ap-port plus faible Le travail de di-plôme démontre que les exploitationsqui réduisent les apports en calcium (Ca)durant la phase de tarissement ont net-tement moins de problèmes de fièvre dulait, de rétention placentaire et de cé-tose (graphique). Les vaches taries nedevraient pas seulement recevoir lesrestes de crèche des vaches en lactation.Comme ces derniers présentent souventune teneur élevée en Ca, ils ne devraientpas représenter plus de 50% de la rationtotale. Le reste de la ration doit contenirdes composantes pauvres en Ca commele foin écologique, la paille et les pro-duits à base de maïs. Si la proportion derestes de crèche affouragée est plus éle-vée, il est judicieux de débuter un trai-ning au Ca 10 à 14 jours avant le vêlage.

L’ensilage de maïs réduit lerisque de fièvre du lait L’ensilagede maïs est un bon moyen de diluer lesfortes teneurs en Ca des restes de crèche.En règle générale, il convient d’ajouterencore de la paille pour que la valeurénergétique totale de la ration ne soit pas

trop élevée. La paille, qui présente éga-lement de faibles teneurs en Ca, permetde diviser par deux la concentration enCa. L’étude effectuée dans les exploita-tions cités plus haut démontre qu’unepart d’au moins 20% de maïs dans la ra-tion affouragée aux vaches taries permet-tait de réduire les cas de fièvre du lait.

Sel minéral pour la phase de ta-rissement Alors que les apports encalcium et en potasse (K) doivent êtreréduits autant que faire se peut durantla phase de tarissement, la vache a be-soin de quantités supplémentairesd’oligo-éléments. Les vaches hautesperformances n’arrivent souvent pas àconsommer suffisamment d’oligo-élé-ments durant la lactation et doivent pui-ser sur leurs réserves corporelles pourcouvrir leurs besoins, raison pour la-quelle l’utilisation d’un sel minéral spé-cialement destiné à la phase de tarisse-ment tel que Minex 971 a fait sespreuves. L’étude a démontré que les ex-ploitations hautes performances en par-ticulier utilisaient un sel minéral spécia-lement conçu pour la phase detarissement, qu’il s’agisse de Minex 971ou des bacs à sel «Cake Bloc Vacances». Dans les exploitations qui renoncentaux sels minéraux durant la phase de ta-rissement, on a constaté un plus grandnombre de cas de cétoses.

Quantité de concentrés lors duvêlage Aucune stratégie claire n’estressortie en ce qui concerne l’apport enconcentrés pour éviter des troubles mé-taboliques. La plus prometteuse consis-terait à distribuer 2 kg de concentrés aumoment du vêlage. Les exploitations denon-ensilage ainsi que celles qui n’affou-

ragent que de l’herbe ou du foin auxvaches taries réduisent fortement l’appa-rition de troubles métaboliques en com-mençant à affourager des concentrés 14jours avant le vêlage. Les quantités deconcentré distribuées dépendent forte-ment de la production laitière attendue.L’affouragement de plus de 3kg deconcentrés le jour du vêlage a une inci-dence négative sur la lactation suivante.

Affouragement progressif Plusle veau grandit et plus le volume de lapanse se réduit, ce qui a une incidencesur la consommation de fourrage à la finde la phase de tarissement. Chez unevache en bonne santé, la consommationde matière sèche atteint un minimum de9kg le jour du vêlage. Pour que les vachessoient suffisamment nourries, la concen-tration énergétique du fourrage de basedoit être augmentée à 6 MJ NEL 10 à 14jours avant le vêlage. La concentration enCa ne devrait cependant pas augmenter,

PRÉVENIR LES PROBLÈMES MÉTABOLIQUES Un affouragement ciblé durant la

phase de tarissement et de transition au vêlage permet d’éviter les problèmes de fièvre

du lait, de rétention placentaire et de cétose. Les éléments clé d’un affouragement adapté

sont la teneur en calcium de la ration ainsi que l’augmentation progressive des concentrés

et des fourrages de base riches en amidon.

Affouragement des vaches tariesPRODUCTION ANIMALE

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 10 · 10

Auteurs Hansueli Rüegsegger,Marketing UFA, 3360 Herzogenbuchsee.

Stefan Flury, élève de l’école d’agro-commerçant de Lindau

www.ufa.ch, www.strickhof.ch

PRODUCTION ANIMALE

Un affouragementapproprié durant

la phase detarissement setraduit par des

résultats positifsdurant le reste de

la lactation.

74 10 2010 · REVUE UFA

pour éviter de surcharger encore le mé-tabolisme. C’est la raison pour laquelle ilest conseillé d’augmenter la part de maïset de diminuer parallèlement la propor-tion de paille et de foin écologique.

Dans les exploitations de non-ensilage,l’utilisation de cubes de maïs dans lesdeux semaines qui précèdent le vêlage afait ses preuves. Il est ainsi possible de ré-duire les teneurs en Ca et en K de la ra-tion. Lorsque le «bilan cations-anions»n’est malgré tout pas atteint, l’utilisationd’un aliment offrant une préventioncontre la fièvre du lait tel que UFA 261permet de réduire le danger. L’approvi-sionnement en énergie doit couvrir les

besoins, de manière à ne pas surchargerencore le métabolisme de la vache.

Comme pour les vaches en lacta-tion La ration la plus appropriée durantla phase de tarissement dépend de l’offreen fourrage de base. Dans l’idéal, les com-posants de la ration sont les même quepour la vache en lactation. Seule laconcentration est réduite (tableau). Ainsi,la flore de la panse ne doit pas être re-constituée durant la phase de tarissement.La concentration est adaptée à la quantitédes refus de crèche. Dans l’étude men-tionnée en préambule, les exploitationsd’ensilage qui ont affouragé avant vêlage

toutes les composantes utilisées au coursde la lactation suivante ont été moins su-jettes aux problèmes de cétoses.

Résumé Pour éviter les problèmes defièvre du lait et de cétose, il convient derespecter les points suivants:• Pour que l’apport en Ca ne soit pas

trop élevé, les restes de crèche doi-vent représenter au maximum la moi-tié de la ration affouragée en phase detarissement. Le reste de la rationcontient les mêmes composantes quela ration des vaches en lactation.

• Un training au Ca deux semainesavant le vêlage s’avère efficace, sur-tout lorsque la fièvre du lait est unproblème de troupeau.

L’utilisation d’un sel minéral spécifique-ment destiné à la phase de tarissementtel que Minex 971 a fait ses preuves. Ladistribution d’un sel minéral à teneur ré-duite en Ca ne suffit cependant pas àelle seule à résoudre tous les problèmes.Il convient toujours de considérer la ra-tion dans sa globalité. �

Tableau 1: Conseils de ration pour la phase de tarissementExploitation d’ensilage Quantité en MS Exploitation de non-ensilage Quantité en MSRestes de crèche de la ration suivante: 40% 6 kg Restes de crèche de la ration suivante 6 kgd’ensilage de maïs, 30% d’ensilage d’herbe, 65% foin, 10% betteraves, 10% luzerne, 20% de foin, 10% de concentré protéique. 5% pommes de terre, 10% concentré protéique.Ensilage de maïs 1.5 kg Pommes de terre ou betteraves fourragères 1 kgEnsilage d’herbe 2.0 kg Foin écologique 5 kgPaille 2.5 kgMinex 971 130 g Minex 971 150 g

REVUE UFA · 10 2010 75

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WernerVögeli

HansBaumann

PRODUCTION ANIMALE

Dans une exploitation équipéed’une traite 2x2, les vaches rentrentdifficilement et la traite se passe mal,si bien que les mamelles ne sont pas

entièrement vidées. En été, à l’alpage, cen’était pourtant pas le cas. Les mesureseffectuées démontrent que les piliersmétalliques dans les couloirs de la stabu-lation ne sont pas reliés à la terre et qu’ilsabsorbent d’énormes différences de ten-sion au niveau du sol. Chaque vache quientre en contact avec eux subit une dé-charge électrique.

C’est comme avec l’eau Les dif-férences de tension sont comparablesaux différents niveaux d’eau. A l’aide demesures d’étanchéité, on empêche quel’eau puisse s’écouler et passer à un ni-veau inférieur. Les choses fonctionnentde la même manière en ce qui concernela tension électrique:• Les niveaux sont isolés de manière in-

dépendante.• Ils sont mis à une même tension à

l’aide d’une liaison équipotentielle.Les deux méthodes empêchent l’appa-rition de courants de compensation.

Quand y a-t-il des différences detension? Elles sont causées par:• Conduites déficientes à destination

des distributeurs électriques.• Liaison déficiente des éléments de

construction métalliques dans la sta-bulation, les logettes, la salle de traiteet l’environnement du bétail.

• Explications insuffisantes voire inexis-tantes de la part des planificateurs(électricien, installateur sanitaire, etc.).

• Interventions de personnes qui neconnaissent pas vraiment le domaineet de «conseillers» douteux.

Les corrections apportées à pos-teriori sont coûteuses Corrigerles erreurs une fois que des problèmessont survenus engendre des coûts nonnégligeables. Lorsqu’elles ne sont paseffectuées dans les règles de l’art, ces in-terventions peuvent entraîner d’autresproblèmes. Dans les anciens élémentsmétalliques zingués, l’installation à pos-teriori de liaisons sûres implique de grosfrais supplémentaires.

Connecter ou souder Dès la pla-nification, les points de liaisons situés surles armatures métalliques sont fixés dansle radier et les parois. Les liaisons doiventêtre réalisées de manière professionnelle,soit par le biais d’une soudure ou d’uneconnexion. Tous les éléments métal-liques qui dépassent du sol ou des paroisdoivent être liés à l’armature métallique.

Pas de garde-bétail dans le bâti-ment En ce qui concerne les garde bé-tail, une mise à terre irréprochable revêtune importance primordiale. Planter unetige métallique dans le sol est «la chose àne pas faire». On peut établir une compa-raison entre une mise à terre perfectibleet un coureur du 100m auquel on enlè-verait ses starting-blocks. Ce dernier auradès lors du mal à transmettre au sol sonénergie de départ. En procédant à desmesures sur place, on a malheureusementconstaté dans de très nombreuses instal-lations que les impulsions étaient partiel-lement retransmises aux éléments métal-liques de la construction et étaient doncressenties par les animaux. Pour la mise àterre, on doit uniquement se connecter àcelle prévue dans le radier ou à l’installa-tion de paratonnerre. Autre élément im-portant: la clôture ne doit pas se trouver

à l’intérieur de l’étable, dans des zones oùle feu pourrait se propager. Il convientdonc de la fixer sur la paroi extérieure.

Une simple étincelle peut avoirdes conséquences désastreusesLes installations de paratonnerre doiventêtre maintenues dans un état irréprocha-ble. Les mesures effectuées démontrentrégulièrement que les liaisons entre lesdifférents éléments de l’installation deparatonnerre (connecteurs, chenaux, rac-cords sur les toitures) sont mauvaises. Encas de foudre, cela peut avoir des consé-quences gravissimes. Une liaison impar-faite favorise l’apparition d’étincelles au

LES INSTALLATIONS ÉLECTRIQUES DÉFICIENTESsont régulièrement à l’origine de problèmes dans

les stabulations libres abritant des vaches laitières.

Certaines vaches ne vien-nent plus se faire traire

76 10 2010 · REVUE UFA

Les différences de tension entre leséléments métalliques peuventengendrer des courants électriquesque la vache ressentira. Il n’est dèslors pas étonnant que certainesvaches ne veuillent pas entrer dansla salle de traite. Photo: agrarfoto.com

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 10 · 10

Auteurs Werner Vögeli est installateurélectrique diplômé. Depuis près de 30 ans, il effectue des contrôlesélectriques et conseille les agriculteursdans le domaine des installationsélectriques. Hans Baumann estcollaborateur technique auprès duService vétérinaire du canton de Zürich.

www.elektroanalysen.ch

PRODUCTION ANIMALE

REVUE UFA · 10 2010 77

moment où le courant électrique passe.Les animaux peuvent souffrir de gros pro-blèmes lorsque les courants électriquesne sont pas évacués correctement (diffé-rents niveaux de tension).

Pourquoi la vache est-elle aussisensible? Lorsqu’un homme marcheou qu’il est debout, l’espace entre les passe monte à environ 30–50cm. En outre,le personnel agricole et le patron portentgénéralement des chaussures ou desbottes en caoutchouc, ce qui les isolemieux d’un sol conducteur. En ce quiconcerne les vaches, les choses sont unpeu différentes. Elles se tiennent sur le

sol avec leurs quatre pieds, respective-ment avec leurs onglons. La longueur despas et les écarts entre les onglons sontnettement plus importants que chezl’homme. Un plus grand écart impliqueégalement une tension plus élevée. Celasignifie que par rapport à l’homme, lesvaches ressentent tout de suite les moin-dres différences de tension. La vache nepeut malheureusement pas parler et nepeut donc pas tout de suite communi-quer la présence de telles tensions, oualors seulement indirectement.

Problématique dès 200 mV Lesêtres humains sont rarement pieds nus

sur un sol en béton brut. En raison deleur composition à base de ciment, desable, de pierres et d’eau, ces revête-ments présentent toujours un petitéquipotentiel de l’ordre de plusieursmillivolts (mV). Les mesures démon-trent qu’une vache ressent déjà une ten-sion de 200 mV (200 millième de volt).Si elle ressent cette tension avant la sallede traite déjà, il n’est pas étonnantqu’elle ne veuille pas rentrer d’elle-même.

Conclusion Les causes d’une diffé-rence de tension peuvent être multiples.Tirer les bonnes conclusions sur la basedes mesures et des constations effec-tuées constitue un défi important. Il fautdonc que l’agriculteur, l’électricien, lefournisseur d’électricité et l’installateurde traite discutent entre eux pour trou-ver la solution qui convient. �

Toucher à la gaine deprotection principaleest l’erreur à ne pasfaire. Cela engendredes différences detension et reste doncinterdit.

Les éléments métalliques qui

dépassent du sol ou des parois

devraient être reliés à l’armature.

JakobKuert

PRODUCTION ANIMALE

Les agriculteurs étant de plus absor-bés par le travail que nécessite leurexploitation laitière, ils délèguentcertaines tâches à un conseiller.

Avec l’offre de prestations «UFA HerdSupport» (UHS), UFA a voulu répondreaux besoins croissants des producteursde lait. En 2005, l’ancien plan d’affou-ragement a été remplacé par «UFA W-FOS». Ce nouveau système d’affourage-ment est complété par des aidesmodernes à la gestion, taillées sur me-sures pour les exploitations laitières.

Une base pour des optimisationséconomiques Le système d’affoura-

gement UFA W-FOS a été développé encollaboration avec le Schothorst FeedResearch en Hollande. Ce n’est pas l’éta-blissement d’un bilan de l’offre en nutri-ments qui constitue le noyau de ce sys-tème, mais la dynamique ruménale de lavache. Grâce à de nouvelles normes d’af-fouragement, le conseiller connaît lesquantités et la vitesse à laquelle sont dé-gradés les supports énergétiques et pro-téiques, si bien qu’il peut en tenircompte dans la composition de la ration.Il est ainsi possible d’utiliser plus effica-cement l’aliment complémentaire etd’abaisser les coûts. Les chiffres-clé éco-nomiques tels que les coûts d’affourage-

ment par kilo de lait ou la performancelaitière par kilo de matière sèche peu-vent être calculés. Mais UFA W-FOS pré-sente également sans complaisance laqualité et l’adéquation des fourragesproduits sur l’exploitation. Cela consti-tue la base de discussion de la composi-tion de la ration et de la conservation desfourrages en vue d’une optimisation.

Un contrôle permanent Malgréla précision des plans d’affouragementcalculés, la composition des fourrages etles besoins du troupeau ne cessent devarier. Ainsi, il est indispensable d’opé-rer un contrôle permanent. L’analyse sé-rieuse des résultats à partir descontrôles laitiers périodiques, parallèle-ment à une bonne observation des ani-maux, offre une base d’analyse continuede l’affouragement ainsi que de la dé-tention et permet d’effectuer les correc-tions nécessaires.

La nouveauté: UHS prima Leprogramme «UHS prima» récemmentdéveloppé permet une analyse plus pré-cise et complète de l’interprétation desrésultats des contrôles laitiers. Les don-nées des pesées des fédérations d’éle-vage sont automatiquement transféréesdans le système de gestion UHS. Sur laliste de l’exploitation, les résultats indi-viduels de chaque animal sont comparésavec les normes. Les valeurs comprisesdans la norme et celles qui s’en écartentsont marquées avec des couleurs diffé-rentes et peuvent donc être immédiate-ment identifiées. Des graphiques avecles valeurs moyennes du troupeau en cequi concerne la quantité de lait et les te-neurs donnent un aperçu rapide de la si-tuation.

«UFA HERD SUPPORT» UFA a introduit toute une série de mesures modernes

dans le conseil technique pour les vaches laitières, opérant ainsi un renouvellement

dans les stratégies d’alimentation des exploitations laitières. L’aide à la gestion

«UHS prima» permet des optimisations ciblées individuellement pour chaque vache,

à partir des résultats du contrôle laitier.

Gestion individuelle par vache

78 10 2010 · REVUE UFA

Vers le succès, étape par étapeRemo Stierli et son père Alfred détiennent aujourd’hui 40 vaches laitières brunes, de 20 à 25 têtes pour l’élevage et 12à 14 veaux à l’engrais, produits pour un boucher de village entreprenant qui met en avant les produits régionaux. Enplus de la production laitière, l’exploitation diversifiée s’adonne également à la culture du blé, de l’orge et de l’ensilagede maïs.

Un bond des performances grâce à UFA W-FOSRemo Stierli apprécie beaucoup la production laitière et aimerait exploiter cette branche d’exploitation de manière trèsprofessionnelle. A partir de 2007, une collaboration étroite a été engagée avec le conseiller en alimentation ThomasThalmann. En présence d’une bonne génétique, il a été possible d’augmenter nettement les performances grâce à unaffouragement plus professionnel via le système «UFA W-FOS». La proportion d’ensilage dans la ration a été augmentéetout en améliorant la qualité de l’ensilage d’herbe.

On voit mieux à plusieursEn tant que chef d’exploitation pilote pour «UHS prima», Remo Stierli a pu tester avant l’heure ce programme degestion du troupeau. «J’ai profité de la collaboration étroite avec le conseiller en alimentation et le courant passe bienentre nous», constate-t-il avec satisfaction. La liste comparative et le rapport mensuel UHS prima sont envoyés par laposte à l’exploitant quelques jours seulement après le contrôle laitier. Puis Thomas Thalmann lance un coup de fil àRemo Stierli et ils discutent ensemble des points à éclaircir ou des particularités ainsi que des mesures à prendre.L’agriculteur apprécie ce service. «Cela me donne l’assurance que quelqu’un d’extérieur à l’exploitation suit mon travailà l’étable et réagit si quelque chose ne colle pas», nous confie le maître agriculteur fraîchement diplômé. «Par ailleurs,j’apprécie de pouvoir profiter des expériences relatées par un conseiller spécialisé en production laitière. Lors d’uneprochaine étape, Remo Stierli aimerait, en collaboration avec Thomas Thalmann, se maintenir à un niveau de produc-tion de 8500 à 9000 kg de lait et continuer simultanément à augmenter les performances de vie de ses animaux.

Mieux que réagir en catastropheThomas Thalmann utilise l’instrument UHS prima en tant que spécialiste en production laitière car il reste toujours encontact avec l’exploitation et il remarque tout de suite si quelque chose ne tourne pas rond. Il ajoute: «je peux ainsiintervenir de manière proactive et si les problèmes s’accumulent, je ne suis pas dépassé par les événements».

Betrieb: Marfurt-Nick Josef, 6233 BüronUFA WFOS-Extra - Besprechungsrapport

Aktuelle Resultate

Gruppe Anzahl Tiere Laktationstag Tagesmilch Harnstoff Fett Eiweiss Fett/Eiweiss Zellzahl

Wägung vom: 12.07.2010

-

<1009 57 37.5 18 4.02 3.11 1.30 50

100-200 10 158 32.7 29 4.03 3.15 1.28 318

>20013 287 22.4 26 4.72 3.52 1.34 283

Total 32 182 29.9 25 4.31 3.29 1.31 228

Wägung vom: 07.06.2010

-

<1009 51 36.9 25 4.20 3.00 1.41 75

100-200 12 138 34.8 23 3.84 3.18 1.21 39

>20016 278 21.9 20 4.40 3.45 1.27 87

Total 37 177 29.8 22 4.17 3.25 1.29 69

Tiere überwachen

Name [Nr.]Trans-ponder

Bemerkung

M i l c h l e i s t u n g / P e r s i s t e n z

CARLA [6876]2 Leistungseinbruch> wieso????

Stoffwechsel

RAINA [77993]19 Ketonex 500gr

EVELINE [82078]29 Ketonex 500gr

Kommentar

Die Ausgleichsfütterung über die Mischration bedarf keinerlei Anpassungen.

Generell präsentiert sich die Versorgungslage, in Anbetracht der nicht gerade wiederkäuerfreundlichen

Klimaverhältnisse, sehr gut.

Auch die hohen Zellzahlschnitte der Gruppen relativieren sich auf Einzeltiere mit sehr hohen Werten.

Grundration so belassen.

Betrieb: Marfurt-Nick Josef, 6233 Büron

UFA WFOS-Extra - Einzeltierliste

Wägung vom: 12.07.2010

Name [Nr.] Trans-ponder

Lakt.-Nr.

Lakt.-tag

Tages-milch

Persis-tenz

Harn-stoff Fett Eiweiss

Fett/Eiweiss

Zell-zahl Bemerkung

-

RAINA [77993]19 2 17 46.8 14 3.67 3.09 1.19 18

DIWA [37561]15 1 19 31.6 22 3.43 2.90 1.18 89

EVELINE [82078] 29 5 22 41.0 24 4.75 3.02 1.57 30

EVITA [78028]30 1 49 24.6 104 25 4.17 3.39 1.23 14

CARA [77950]20 3 59 40.1 102 14 4.76 3.15 1.51 136

BIANCA [37200]3 7 69 39.5 103 18 4.42 2.76 1.60 63

TEISA [77992]37 2 83 36.4 87 1 3.84 3.37 1.14 60

SINA [15637]11 5 97 32.5 96 20 3.58 2.98 1.20 10

SELINE [37206]21 7 99 44.7 84 23 3.59 3.30 1.09 28

-

-

Durchschnitt <100 Laktationstage 57 37.5 96 18 4.02 3.11 1.30 50

-

-

CARLA [6876]2 15 131 25.3 74 28 3.89 2.73 1.42 25

GALINA [77977]32 2 137 31.6 91 43 4.41 3.26 1.35 32

RAMONA [79489] 12 8 149 38.1 90 29 3.85 3.28 1.17 13

SILVANA [37201] 13 8 150 36.0 107 23 4.56 3.06 1.49 15

DAISY [78017]62 1 156 21.6 89 25 3.38 3.23 1.05 26

JASMIN [15642]23 5 156 31.5 92 32 4.84 3.29 1.47 101

COLINA [77953]1 3 157 36.9 90 29 4.60 3.07 1.50 177

PAMELA [30081]7 3 169 36.0 83 32 2.96 3.21 0.92 16

BACCARA [82093] 50 4 181 36.6 92 26 3.56 3.15 1.13 2738

SARINA [82087]10 4 196 33.2 91 24 4.22 3.19 1.32 38

-

-

Durchschnitt 100-200 Laktationstage 158 32.7 90 29 4.03 3.15 1.28 318

-

-

TEIGA [58561]33 10 200 25.3 86 34 4.11 3.20 1.28 23

DANA [77941]36 3 214 33.3 89 31 4.30 3.45 1.25 40

SIRA [78020]38 1 216 18.1 88 28 3.97 3.38 1.17 89

MARA [77937]24 3 237 23.4 88 21 4.85 3.76 1.29 31

MINA [77938]25 3 251 21.1 61 27 6.32 3.66 1.73 2396

DAHLIA [78008]31 1 264 21.4 86 27 3.83 3.11 1.23 15

ORNELLA [98220] 17 5 276 32.9 93 35 3 96

RINALDA [77972] 18 2 2SENTA [15632

Tous les systèmes ont un point commun: la qualité du fourrage de base estun facteur de réussite décisif. Remo Stierli (à d.) et Thomas Thalmann.

Composition de la ration Leconseiller en production laitière relèvetoutes les vaches à problème sur uneliste comparative. Sur cette dernière, leproducteur laitier trouve aussi, en plusd’une appréciation succincte des résul-tats par le conseiller, des conseils pourla composition de la ration et des me-sures spécifiques à prendre pour chaqueanimal à problème. Le conseiller met cesdeux documents à disposition de l’ex-ploitation après chaque contrôle laitier

et, si nécessaire, en discute avec l’agri-culteur.

De bonnes expériences De nom-breuses exploitations collaborent déjàde cette manière avec le conseiller tech-

nique UFA. Après avoir adopté ce sys-tème, la plupart des producteurs laitiersainsi que les conseillers en productionlaitière disent ne plus vouloir se priverdu nouveau UHS prima. �

En son et en imagesLe nouveau film en ligne sur www.ufare-vue.ch indique quelle sont les presta-tions comprises dans «UFA HerdSupport» et comment ellescontribuent à améliorer lagestion du troupeau surl’exploitation de Remo Stierli.Pour le développement dumodule troupeau laitier, il a éténécessaire de collaborer avec lesfédérations d’élevage. Les résultatslaitiers sont indispensables pour pouvoirgérer les besoins individuels des vachesavec «UHS prima».

PRODUCTION ANIMALE

REVUE UFA · 10 2010

Auteur Jakob Kuert,Chef du secteur bétaillaitier, UFA SA, 3360Herzogenbuchsee

Suite à mon départ à laretraite, je prendscongé des lectrices etdes lecteurs de la RevueUFA avec le présentarticle. Je vous remerciede l’intérêt que vousavez porté auxdifférents articles etj’espère avoir contribuéau développement de laproduction laitière dansvos exploitations endonnant quelquesimpulsions nouvelles.Pour l’avenir, j’adresse àtoutes les lectrices ettous les lecteurs mesmeilleurs vœux deréussite à la maison, à laferme et à l’étable!

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Vidéo pour cet article

w w w. u f a r e v u e . c h

PRODUCTION ANIMALE

Ce phénomène se caractérise parl’écoulement d’un liquide de l’anus,avant, pendant ou après que le che-val défèque. Ces «crottins liquides»

sont parfois excrétés indépendammentdes crottins normaux. En plus des salis-sures qui apparaissent sur les membrespostérieurs, les crottins liquides entraî-nent également des lésions cutanées, laperte de minéraux, d’oligo-éléments, devitamines et d’électrolytes ainsi qu’unediminution du bien-être du cheval. Vuqu’environ 80% des cellules immuni-taires se situent dans l’intestin, c’est l’en-semble du système immunitaire qui enpâtit. Chez les poulains, cette affectionpeut mettre leur vie en danger.

Le stress joue un rôle Une étudede l’Université Ludwig-Maximilian à Mu-nich (LMU) a analysé 42 chevaux souf-frant de crottins liquides et elle aconfirmé que le stress social pouvaitcontribuer à ce phénomène. Le risqueétait 18 fois plus élevé pour les animaux«souffre-douleur» dans le troupeau. Cesont surtout les chevaux dans les établesà front ouvert qui étaient concernés parles selles liquides. Les chevaux de rang in-férieur restent à la pluie car les autres neles laissent pas entrer à l’intérieur. Ils doi-vent se contenter de surfaces de couchesinconfortables ou, lorsqu’il n’y a pas assezde place à l’auge, ils doivent faire laqueue. Chez de nombreux animaux, lescrottins liquides apparaissent la premièrefois suite à des changements tels qu’unemodification du système de détention oude l’écurie. Certains en souffrent passa-gèrement en raison d’une disharmoniecomme un changement de temps alorsque chez d’autres, ce phénomènes’étend sur des semaines et des mois.

Jeune herbe pâturée et ensi-lage Dans l’étude du LMU, les che-vaux présentant des crottins liquidesont comparativement beaucoup pâturé,ce qui pourrait expliquer la faible teneuren MS des crottins après l’affourage-ment en vert. D’autres animaux réagis-sent à un affouragement d’ensilage enexcrétant des fèces liquides.

Pas assez ou trop de structureLes fibres brutes ont une influence po-sitive sur le travail de l’intestin. Au mi-nimum, on compte pour le cheval 1 à1.5 kg de fourrage grossier par kg PVsous forme de foin et/ou de paille parjour. Une proportion plus élevée de fi-bres d’une longueur inférieure à 2 cmpeut conduire à l’ingestion d’impor-

LES CROTTINS LIQUIDES peuvent fortement altérer le bien-être des chevaux

concernés lorsqu’ils perdurent sur de longues périodes. Des études actuelles donnent

un nouvel éclairage à cette problématique et montrent qu’en plus des erreurs

d’affouragement, des parasites gastro-intestinaux, des bactéries et des champignons,

le stress peut également en être une cause possible.

Le cheval reste-t-il à la pluie?

80 10 2010 · REVUE UFA

Les animaux de ranginférieur, dans la

détention en groupes,ont tendance à

souffrir de crottinsliquides car ils sont

souvent en situationde stress.

Charlesvon der Weid

Auteur Charles von der Weid estconseiller Hypona pour la Suisse romande.

Contact: [email protected], � 079 412 81 88

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REVUE UFA · 10 2010 81

tantes quantités, avec une constipationà la clef. En plus, les besoins de masti-cation du cheval ne sont pas couverts.

En revanche, un fourrage trop grossier(paille, foin de compensations écolo-giques) peut également être dangereuxcar les bactéries du gros intestin ne peu-vent plus tout transformer. Un excédentde structure dans le fourrage permetd’expliquer pourquoi les excrétions decrottins liquides apparaissent souventavec l’hiver car les chevaux ne pâturentplus. Dans un tel cas de figure, il convientd’augmenter la proportion de fourragesmoins structurés (p. ex. concentrés).

Les fourrages qui font gonflercomme les pulpes de betteraves doiventêtre bien ramollis avant l’affourage-ment. Dans le cas contraire, ils gonflentdans le tube digestif et entraînent uneconstipation qui peut une fois de plusdéboucher sur des crottins liquides.

Gestion de l’affouragement Ilest recommandé de répartir la rationjournalière en trois repas. S’ils sont stres-sés, les chevaux consomment rapidementles concentrés et ne mastiquent pas suf-fisamment, ce qui peut entraîner l’appa-rition de crottins liquides. C’est pourquoi,si les chevaux sont détenus en groupe, ilvaut mieux proposer le fourrage dans desstations d’affouragement ou à l’extérieurde la stabulation libre. Les changementsde ration devraient toujours s’étaler sursept à dix jours en mélangeant le nou-veau et l’ancien fourrage à parts égalesafin que les bactéries digestives aient letemps de s’adapter au changement.

Dents et sable Surtout chez lesvieux chevaux présentant des crottins li-quides, il est recommandé de contrôlerles dents. Il est en effet possible qu’ilsne puissent plus bien mastiquer les ali-ments. Que ce soit par les taupinièresou dans la courette, du sable parvientdans le tube digestif du cheval. En ré-coltant un peu de crottin à l’aide d’ungant en plastique transparent et en leremplissant avec de l’eau, on peut dé-terminer combien de sable contiennentles crottins. Si la teneur est importante,les grains de sable se placent rapide-ment à l’extrémité des doigts. Dans l’in-testin, le sable peut endommager lesmuqueuses.

Parasites, bactéries et champi-gnons Même en administrant un ver-mifuge trois à quatre fois par année, lesvers gastro-intestinaux peuvent provo-quer des crottins liquides en raison desnombreuses résistance. Le problème peutégalement provenir d’infections bacté-riennes ou virales causées par un refroi-dissement, des maladies des voies respi-ratoires ou urinaires, un courant oul’humidité. Le cheval ne devrait pas nonplus mâcher de la litière souillée. Des ana-lyses de crottin permettent de déterminerà quels agents pathogènes on a affaire etd’effectuer un traitement médical ciblé.

Produits utiles Les erreurs d’ali-mentation peuvent être décelées enmesurant le pH des crottins liquides. Unmanque de fibres longues dans la rationprovoque une acidose. Par repas et parcheval, il ne faudrait jamais affouragerplus de 0.5 kg de concentrés par 100 kgde poids vif. Lorsqu’on ne peut pas pro-poser suffisamment de cellulose brutestructurée, des substances tampons ad-ditionnelles peuvent apporter une aide.UFA Alkamix ready par exemplecontient diverses substances activespermettant d’obtenir un effet tamponrapide, intensif et perdurant. Les levuresvivantes qu’il contient favorisent en ou-tre la flore intestinale. Les produits àbase d’huile de foie de morue commeUFA-Rumilac ont également une bonneefficacité. UFA-Rumilac contient en plusdes vitamines A, E et des acides grasOmega-3 qui ont une influence positivesur l’état de santé des animaux.

Résumé En cas d’apparition de crot-tins liquides, il faut rapidement identifierles causes possibles et améliorer la situa-tion. Si le prolème est chronique, le dé-tenteur de chevaux doit parfois s’armerde patience pour constater les effets de lathérapie car dans ce cas, l’intestin a be-soin de davantage de temps pour se ré-guler par rapport aux problèmes aigus dediarrhée ou de crottins liquides. �

Le succès avec Alkamix readyMarcel Suter exploite à Würenlingen (AG) un domaine de grandescultures et détient des chevaux. En plus des 19 animaux en pension, ilpossède lui-même 31 chevaux d’élevage et de sport. L’affouragementhivernal se compose de foin et de haylage ainsi que d’Hypona 788 ouHypona 786 pour les juments en fin de gestation. Les concentrés sontrépartis en trois apports journaliers afin d’éviter une acidose.

Marcel Suter a observé de temps à autre des crottins liquides sur decourtes périodes dans les situations de stress, p. ex. avant unecompétition, ce qui n’est pas grave. Mais deux chevaux en pension(Hafliger et Franches-montagnes) présentaient la variante chronique.«C’est une affection qui n’est pas seulement pénible pour le cheval,mais pour le détenteur également», indique Marcel Suter en évoquantle surplus de travail pour le nettoyage de l’écurie.

Conjointement avec le service technique Hypona, il a cherché et trouvéune solution. «J’avais toujours imaginé que ce problème était dû à unmanque de structure dans la ration», se souvient Marcel Suter. Maisdans ce cas, la réduction de la structure a permis une amélioration,concrètement en affourageant davantage d’herbe (automne) ou dehaylage (hiver) avec le foin. La guérison totale a été possible en donnanten plus tous les jours 100g d’Alkamix ready par cheval. «Ce produit àbase de levures vivantes ne coûte pas cher, mais sur mon exploitation, ilagit efficacement contre les crottins liquides», se réjouit Marcel Suter.

Marcel Suter avec une jument guériedes crottins liquides et son poulain.

«Les consomma-teurs refusent le

clonage des animauxde rente et désirent

une déclarationobligatoire. Les

descendants d’ani-maux clonés doi-vent-ils aussi êtredéclarés comme

tels?»

Si le clonage avait une vocation expé-rimentale sur les animaux, les cantonsprendraient leur décision sur la based’une appréciation de l’intérêt pour lacollectivité publique par rapport à lasouffrance que cela représen-terait pour l’animal. Jusqu’àprésent, il n’y pas encored’animaux de rente clonésen Suisse.

Les descendants d’animauxclonés présentent-ils des dif-férences au niveau de lasanté par rapport à des des-cendants de parents non clo-nés?

On a pu démontrer scienti-fiquement que chez les descen-dants d’animaux clonés, il n’yavait pas de différence au niveaudes vêlages difficiles et de la mor-talité des veaux par rapport à desanimaux sélectionnés de manièreconventionnelle. Il n’y a donc au-cune héritabilité de problèmes spé-cifiques liés au clonage.

Niveau expérimentalEn raison de nombreuses pertes durantla gestation et à la naissance, la tech-nologie du clonage est négative pour lebien-être de l’animal et est encore trèsonéreuse.

La méthodologie est optimisée enpermanence. Néanmoins, à l’heure ac-tuelle, on peut supposer que le clonagene sera jamais une méthode d’élevagecourante, même si les coûts venaient àchuter fortement. La sélection permetune amélioration constante. Jusqu’aumoment où un excellent animal est prêt

PRODUCTION ANIMALE

82 10 2010 · REVUE UFA

Sur mandat de l’Office vétérinairefédéral (OVF), l’université de Bernea mené une recherche dans la litté-rature pour faire le point sur les ef-

fets du clonage. Dans la présente inter-view, Marcel Falk, porte-parole del’OVF, nous fournit ses réponses.

Revue UFA: Monsieur Falk, combiende descendants d’animaux clonés y a-t-ildans notre pays?

Marcel Falk: Il y a cinq ans, près de300 vaches ont été inséminées avec dela semence d’un taureau dont la mèreavait été clonée. Pour l’instant, il devraitdonc y avoir en Suisse une centaine degénisses représentant la deuxième ou latroisième génération d’animaux clonés.La situation semble être comparabledans d’autres pays européens.

Nouvelles règlesFaut-il une déclaration obligatoire pour laviande et le lait d’animaux clonés?

De nombreux consommateurs s’op-posent au clonage des animaux de renteet l’on peut supposer qu’ils seraient fa-vorables à une déclaration. Mais les des-cendants de descendants d’un animalcloné doivent-ils également être décla-rés? La fiabilité d’une telle déclarationserait épineuse. Dans certains cas, iln’est pas possible de différencier les ani-maux clonés et non clonés, même aumoyen d’un test fastidieux. En ce quiconcerne les descendants d’animauxclonés, cela est carrément impossible.Dès lors, on peut se poser la questiondu bien-fondé d’une déclaration quin’est guère contrôlable. .

Quel rôle l’évolution dans l’UE joue-t-elle pour la législation en Suisse?

AVEC LA TECHNOLOGIE DU CLONAGE, on produit des descendants identiques

aux bons animaux d’élevage. Ce procédé moderne n’a pas d’influence négative sur

la viande et le lait, comme le démontrent différentes études. Toutefois, outre le scepti-

cisme des consommateurs et des difficultés techniques, le clonage n’apporte aucun

progrès zootechnique. En Suisse, un seul taureau issu d’une mère clonée a été utilisé.

La sélection est plus rapide

Marcel Falk est porte-parole àl’OVF, qui a mandaté une étudesur les effets du clonage.

Nous devons être très attentifs auxchangements dans l’UE. Dans toutes lesprises de décision, on se pose la ques-tion de savoir comment les appliquer demanière comparable en Suisse.

Pas de problèmes spécifique auclonageLe clonage peut être autorisé en Suisse etce sont les cantons qui sont compétents.Quels sont les critères pris en compte?

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PRODUCTION ANIMALE

REVUE UFA · 10 2010 83

Auteur MatthiasRoggli, Revue UFA,3360 Herzogenbuchsee

Pour de plus amplesinformations sur leseffets du clonage surl’homme, l’animal et lecommerce, veuillezconsulter le site de l’OVFwww.bvet.admin.ch(actualités, blog) etwww.efsa.europa.eu/de/topics/topic/cloning.htm

à être utilisé, il s’écoule plusieurs annéeset ce qui était excellent jadis n’est plusque normal aujourd’hui, dans le meil-leur des cas.

Pourquoi clone-t-on donc encore?Certaines entreprises font des expé-

riences avec cette nouvelle méthode ettestent le potentiel du marché. Onpourra s’en rendre compte dansquelques années. En 2005, quelquescentaines de doses de semences d’undescendant d’un animal cloné sont arri-vées en Suisse. Depuis lors, à notreconnaissance, cela ne s’est plus repro-duit.

Scepticisme de la populationN’y a-t-il vraiment aucun risque àconsommer du lait ou de la viande d’unanimal cloné?

Aussi bien la «Food Safety Agency»européenne que la «Food and Drug Ad-ministration» américaine sont arrivées àla conclusion que les denrées alimen-taires issues d’animaux clonés pou-vaient être consommées sans aucunrisque.

Pourquoi la population est-elle scep-tique face aux produits d’animaux clo-nés?

Parce que le clonage n’apporte au-jourd’hui aucun avantage, ni pour lesconsommateurs, ni pour les éleveurs.Par ailleurs, les consommateurs appré-cient les produits «naturels». Et le clo-nage n’est pas associé à la nature.

Merci beaucoup pour l’interview!

Sosie: le patrimoine génétiquede l’animal cloné est identiqueà celui d’origine.

Qu’est-ce que le clonage?Lors du clonage, le patrimoine génétiqued’une cellule somatique est injecté dansun ovule préalablement traité. Contraire-ment à la reproduction sexuelle, lors delaquelle le spermatozoïde et l’ovuleapportent chacun la moitié du patri-moine génétique, les cellules somatiquesclonées contiennent dans leur noyaul’ensemble du patrimoine héréditaired’un être vivant. Le noyau de la cellulesomatique est retiré et implanté dans unovule dont le noyau a préalablement étéretiré. Si tout se passe bien, un embryonse développe à partir de la cellule. Si cetembryon est implanté dans une «mèreporteuse», il peut se développer pourdevenir un animal à part entière.

RitaLüchingerWüest

MatthieuMüller

E

T

LES MOUTONS élevés en Suisse sont principalement affouragés avec du fourrage

grossier. Cela s’explique d’une part par les faibles possibilités de revenu qu’offre

la détention des ovins et, d’autre part, le fait que la Suisse soit typiquement un pays

d’herbages, où l’on peut produire du fourrage grossier de bonne qualité et où les

agriculteurs disposent du savoir-faire nécessaire dans la conservation des fourrages.

Complémentation judicieuse

Note 5

Note 4

Note 3

Note 2

Note 1

84 10 2010 · REVUE UFA

En présence de marges très faibles,il est d’autant plus important decouvrir les besoins des animauxpour un coût aussi faible que possi-

ble et d’éviter toute consommation deluxe. Pour l’éleveur de moutons, il vautla peine d’analyser régulièrement le sys-tème de production et d’optimiser lesressources. Cela vaut également pourles éleveurs «amateurs». Car les animauxdoivent être en bonne santé et dans unebonne condition corporelle, donc nitrop maigres ni trop gras.

Les besoins des animaux ne dé-pendent pas de l’exploitation mais ex-clusivement des animaux. C’est la raisonpour laquelle il est primordial de choisir

une race et un type de production cor-respondant aux possibilités de l’exploi-tation. Une race à viande comme le Suf-folk a des exigences alimentairesdifférentes des races locales typiquescomme le Roux du Valais ou le Heid-schnucke (mouton des landes). Maisune chose est sûre: aucune race de mou-tons ne peut couvrir ses besoins duranttoute l’année avec du foin de compen-sations écologiques ou gagné sur dessurfaces extensives sans que du fourraged’appoint soit distribué. Il est importantde savoir que: • Les besoins en nutriments des ani-

maux varient en fonction du stade deproduction

• L’offre en fourrage varie durant l’an-née et d’année en année.

Il y a concentrés et concentrésOn distingue les aliments concentréséquilibrés et les produits plutôt richesen protéine ou en énergie. Afin d’utiliserles concentrés à bon escient, l’éleveurdevrait savoir si son fourrage grossier estéquilibré ou s’il présente un déficit enénergie ou en protéine. Un concentrémal utilisé occasionne des dépensesinutiles.

Sur la base des fourrages gros-siers Les ruminants ne consommentpas le fourrage comme les monogas-triques (p. ex. le porc). En tant que réac-teur biologique, la panse dispose d’unvolume fixe et le potentiel d’ingestionest limité. Afin d’éviter un sous-appro-visionnement en nutriments, leurconcentration dans la ration totale doitêtre adaptée. C’est surtout vers la fin dela gestation que le volume de la panseest restreint en raison de la place qu’oc-

cupent les fœtus. Il est alors judicieuxde compléter la ration avec un concen-tré facilement digestible. La phase cri-tique suivante nécessitant une concen-tration accrue en nutriments commenceun mois avant l’agnelage et s’étend surtoute la durée de l’allaitement. Vu quela panse est une chambre dynamiqueavec une importante population de mi-croorganismes, il faut déjà débuter unaffouragement intensif durant le qua-trième mois de gestation. Ce faisant, lesmicroorganismes ont le temps des’adapter à la nouvelle ration.

L’éleveur est en principe livre de choi-sir comment il couvre les besoins desanimaux. Durant l’allaitement, il esttoutefois indispensable d’utiliser desconcentrés, même en présence d’uneexcellente qualité de fourrage de base.Dans le cas contraire, les besoins desbrebis allaitantes ne peuvent pas êtrecouverts et elles doivent puiser dansleur graisse corporelle de manière tropimportante.

BCS et plan d’affouragement Lacondition corporelle des animaux de-vrait être adaptée au stade de produc-tion. Le BCS (Body Condition Scoring)est utilisé comme clef de déterminationpour la condition corporelle (graphique,tableau 1). Chaque éleveur peut appren-dre rapidement cette clef de détermina-tion. La note optimale varie en fonctiondu stade de production.

Le plan d’affouragement constitue undeuxième outil. Il ne remplace toutefoispas l’observation et l’appréciation desanimaux. Il s’appuie sur des analyses defourrage, qui peuvent par exemple êtreeffectuées par les Laboratoires UFAG.Avec de telles analyses, le spécialiste

PRODUCTION ANIMALE

Graphique: appréciation de l’état corporel (BCS)

Apophyse épineuse (E) très visible etproéminente; apophyse transverseproéminente (T).

E encore visible mais en forme de vague;T arrondie.

E en forme de vague, perceptibleindividuellement au toucher unique-ment; T couverte ne pouvant être sentiequ’en exerçant une forte pression.

E perceptible en tant que ligne dure,mais seulement en exerçant unepression.

E non perceptible, T non perceptible.

Source: Kessler 2003

REVUE UFA · 10 2010 85

peut calculer le bilan énergétique etprotéique et donner des recommanda-tions ciblées. Le Service consultatif etsanitaire pour petits ruminants (SSPR)propose notamment cette prestation.

Minéraux et sel bétail Les mou-tons ont aussi besoin de minéraux et desel bétail. Ceux-ci sont des éléments desynthèse et sont également importantspour le fonctionnement de tout l’orga-nisme, en particulier pour les os et lesmuscles.

Le sodium joue un rôle particulier enrelation avec le transport des nutrimentsà travers les membranes cellulaires. Sanssodium, cet échange ne se fait pas et lescellules meurent. Les moutons consom-ment volontiers le sodium sous formede sel bétail, mais pas plus qu’il n’enfaut. Par contre, ils ingérent moins vo-lontairement les minéraux et leurconsommation doit être contrôlée parl’éleveur. Une ingestion insuffisante deminéraux provoque des pertes écono-miques à long terme.

Fourrage grossier aux teneurstrop faibles La ration contient unecertaine part de minéraux, mais ellen’est pas suffisante. Il faut analyser aucas par cas si la consommation d’écorcesd’arbres – comme certains éleveurs lesupposent – suffit à couvrir les besoins.Les réserves corporelles en minéraux va-rient fortement. C’est pourquoi des si-tuations de carences ou d’excédentsprennent souvent beaucoup de temps àêtre détectées.

Oligoéléments et macroélémentsDe nos jours, on parle beaucoup desoligoéléments en relation avec les mi-néraux, en soulignant leur importancepour la santé des animaux et la rentabi-lité de l’élevage. Cela est correct pourautant que l’approvisionnement enénergie, en protéine et en macroélé-ments soit suffisant. Ces derniers sontle calcium, le phosphore, le magné-sium, le sodium et le soufre. Les oligo-éléments sont constitués par le cuivre,

le zinc, le sélénium, le cobalt, le fer, leiode, le manganèse et le potassium.

L’hygiène favorise la digestionUne bonne hygiène aux alentours de lamangeoire, des stocks de fourrage, despoints d’eau et des distributeurs de mi-néraux et de sel bétail est extrêmementimportante. Cela d’autant plus que tousles animaux se trouvent fréquemment àces endroits. Il convient d’éviter en par-ticulier les souillures dues aux fèces et à

l’humidité. De faibles souillures ou moi-sissures ont déjà une grande influencesur la digestion et peuvent entraîner unedétérioration rapide de l’état de santédes animaux.

Conclusion L’affouragement desmoutons est complexe et constitue undéfi permanent pour l’éleveur. Une op-timisation de l’affouragement à tous lesniveaux contribue au succès dans la dé-tention des ovins. �

Auteurs Dr RitaLüchnger Wüest estagronome et dirige lasection Ovins au Serviceconsultatif et sanitairepour petits ruminants(SSPR).

Matthieu Muller estagronome et responsa-ble du SSPR pour larégion Suisse romandeet travaille auprès dessections ovins etcaprins.

www.caprovis.ch

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 10 · 10

Un état corporel uniforme indiqueune détention animale correcte. Ici

dans une exploitation de brebislaitières. Photo: BGK/SSPR

Tableau 2: Aliments floconnés UFAAgneaux UFA 763 Aliment complém. pour agneaux d’élevage et d’engraissement.

UFA 864 Bio Aliment complém. pour l’élevage et l’engraissement.Moutons UFA 765 Aliment complémentaire au fourrage de base riche en protéine.

UFA 766 Complémentation d’une ration de base équilibrée.UFA 767 Aliment complémentaire au fourrage de base riche en énergie.UFA 772 Aliment de production laitière.

Un rabais de Fr. 5.–/100 kg est accordé sur l’assortiment ci-dessus jusqu’au 30 octobre2010. Vous trouverez d’autres produits UFA pour les moutons à l’adresse www.ufa.ch.

Tableau 1: Alimentation selon la condition corporellePériode BCS Remarquescycle de production à viserPériode de monte 3 à 3.5 Le flushing fait seulement effet lorsque la note

d’état corporel oscille entre 2.5 et 3.Insémination jusqu’à 3 à 3.5 Pour les notes inférieures à 3, l’offre en la fin du 3ème mois énergie et en protéine recommandée est à de gestation augmenter de 10%.Agnelage 3.5 A viser impérativement.Fin du premier 2.5 à 3.5 Ne pas aller en dessous de 2 et pas de mois de lactation variation de plus de 1 en 40 joursSevrage 2 à 2.5 Approvisionnement énergétique conforme aux

besoins .Source: Bocquier et al. 1988

PRODUCTION ANIMALE

HansueliChristen

Tableau: Que reste-t-il des primes SST et SRPA?Exemple avec 500 places porcs à l’engrais (PPE), resp. 85 unités gros bétail (UGB)

Fr. par PPE et par annéeContribution SST et SRPA (24025Fr. /500PPE) 48Travail supplémentaire (0.9h * 30Fr.) 27Disponible pour les coûts de construction supérieurs 21° Pour 55 UGB, la contribution SST et SRPA est de Fr. 310.–/UGB et pourles 30 UGB restantes, elle ne se monte plus qu’à Fr. 232.50/UGB.

PRODUCTION ANIMALE

86 10 2010 · REVUE UFA

Avec une part de 67%, AQ (Assu-rance qualité viande suisse) est la

forme de production la plus importanteen engraissement porcin, devant les la-bels IP-Suisse (20%), Naturafarm (11%)et Bio-Suisse (2%).

La viande bio est demandéeAlors que les ventes de viande de porcAQ, IP-Suisse et Naturafarm stagnent, laviande de porc bio bénéficie d’une de-mande en hausse. Pour les porcs bio, lesstandards «SST» et «SRPA» sont obliga-toires en plus de strictes restrictions au

niveau de l’alimentation, ce qui repré-sente un obstacle de taille pour les en-graisseurs désireux de se convertir.

Protection des animaux plus sé-vère Mais les exigences augmententégalement pour les exploitations AQ. Dèsle 1er septembre 2018, les caillebotis inté-graux seront interdits également pour lesinstallations existantes. Ce tour de vis auniveau de l’Ordonnance sur la protectiondes animaux concerne environ 10% desplaces porcs à l’engrais (PPE) en Suisse.Les deux tiers de la surface des boxes de-vront être en sols non perforés et la sur-face totale nécessaire par animal augmen-tera. Dans les porcheries existantes, on nepourra détenir que les trois quarts des ef-fectifs autorisés jusqu’à présent.

Commercialisation et paiementsdirects Les personnes intéressées àune nouvelle orientation vers l’engrais-sement porcin seraient bien inspirées de

contacter l’acheteur et de définir les ré-percussions sur la construction de laporcherie et les paiements directs. Apartir d’une surface agricole utile de40ha et 55 unités de gros bétail (UGB),les facteurs de calcul des paiements di-rects sont réduits. Pour une exploitationde 500 PPE – ce qui correspond à 85UGB –, pour les 30 UGB dépassant cettelimite, seuls les 75% des contributionséthologiques (SST et SRPA) sont versés.

Coûts SST et SRPA Les contribu-tions supplémentaires touchées pour lesprogrammes éthologiques doivent aumoins couvrir les coûts de constructionet de main d’œuvre supplémentaires.Avec une durée d’amortissement de 15ans, dans notre exemple de calcul dansle tableau, il reste encore Fr. 315.– parPPE (Fr. 21.–* 15 ans) pour compenser lescoûts de construction supplémentaires,pour autant que les contributions étho-logiques ne diminuent pas par la suite.

DANS L’ENGRAISSEMENT PORCIN, la production AQ continue à gagner en

attractivité. Car les exigences en vue de réduire les émissions d’ammoniac augmentent.

En outre, les SST et SRPA génèrent une charge de travail élevée et prétéritent l’indice

de consommation.

AQ ou label?

Une porcherie avecSST et SRPA assure lebien-être desanimaux et génèreune image positivedans la population,mais elle occasionnebeaucoup de travail.

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 10 · 10

Check-list pour porcheries AQLes entreprises suisses spécialiséesdisposent de bons concepts pour laconstruction de porcheries AQ. Laréalisation d’une nouvelle constructiondépend notamment des facteurs suivants:

• Pré-engraissement et finition:Jusqu’à 60 kg PV, les porcs à l’engraisont besoin d’un tiers de surface enmoins. Mieux vaut donc détenir lesanimaux séparément pour le pré-engraissement afin de mieux utiliser laporcherie (meilleure MB à la surface),malgré le travail supplémentaire pourle changement de box et le nettoyage.

• Taille des lots: Dans les nouvellesporcheries AQ, le système en bandeunique est un must. Cela évite bien deschargements durant la nuit et permetégalement d’abaisser les coûts pour laventilation. Par contre, des lots pluspetits sont plus faciles à constituer avecdes porcelets d’un même éleveur.

• Taille des boxes: La taille des boxesdépend du système d’affouragement.Plus les boxes sont petits, meilleureest la vue d’ensemble sur lesanimaux, mais plus les coûtsd’investissements sont élevés pour lesinstallations.

• Agencement des sols perforés: Leséléments perforés devraient êtreplacés dans les coins des boxes afind’assurer la propreté nécessaire.

• Aération: L’aération devrait êtredisposée de manière à permettrel’installation ultérieure d’unbionettoyant pour l’air expulsé.

Auteur Hansueli Christen, chef duprogramme de production porcine UFA 2000, 3360 Herzogenbuchsee

Avez-vous des questions concernant AQ ou les labels? Les collaborateurscommerciaux Anicom et les spécialistesdes porcs UFA vous renseignent et vousaiguillent volontiers.

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NUTZTIERE

REVUE UFA · 10 2010 87

Besoins accrus en fourrage Uneplus grande liberté de mouvement et lesfaibles températures liés à l’engraissementsous label réduisent les accroissements etaugmentent l’indice de consommation.Le système en bande unique est en outretrès difficile à appliquer.

Dilemme La réduction des émis-sions d’ammoniac ou des odeurs peutaussi entraîner une augmentation descoûts. Les cantons concernés par desémissions excessives prennent des me-sures qui sortent du cadre des normesnationales (pendillards, dilution du li-sier, couverture des nouvelles fosses,etc.). Il s’agit notamment des bionet-toyants, du séchage des fèces et du trai-tement technique des engrais de ferme.Les importantes émissions d’ammoniacdes surfaces en dur extérieures des por-cheries sous label sont donc prédesti-nées à faire l’objet de nouvelles pres-criptions pour les restreindre.

Résumé Malgré les émissions d’am-moniac accrues qu’ils engendrent, les

systèmes SST et SRPA bénéficent d’unebonne image au sein de la population.Le marché en revanche ne demandepas de quantités supplémentaires deviande sous label. Par ailleurs, il ne fautpas sous-estimer le travail supplémen-taire requis par ces systèmes pour la li-tière et l’évacuation du fumier. C’estpourquoi les porcheries AQ redevien-nent à la mode. Quelle que soit la dé-cision prise, le système choisi doit éga-lement correspondre à l’exploitant et àl’exploitation. �

Les porcheriesd’engraissementAQ redeviennentà la mode.

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Suite à la page 93

Suite de la page 65

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Une valeur sûre: Symmetrical AWD Subaru. Depuis 1979, le pionnier de la 4x4 rend les routes suisses plus sûres grâce à des voitures idéales pour la topographie et la météo de notre pays. Une histoire d’amour durable qui a permis à la marque vendant le plus de voitures particulières avec transmissi-on intégrale dans le monde de devenir le n° 1 des 4x4 en Suisse.

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la cure et de la station de bus postal.Il n’a pas pour seule vocation d’em-bellir le village, de conserver et detransmettre la connaissance desherbes aromatiques et des plantesmédicinales: il invite avant tout à ladétente.

Alimentation régionaleLa rencontre internationale des as-sociations de paysannes et defemmes rurales en provenance d’Al-lemagne, du Lichtenstein, d’Au-

Gagnants du tirage au sortde la Revue UFA 09/2010Marie Ackermann de Montsevelier,Anneliese Boos de Rüti, Céline Cor-revon de Gimel, Christina Held deMalix, Henry Patrick d’Yverdon-les-Bains, Claudia Käslin d’Ennetbür-gen, Stéphanie Lemaire de Cornaux,Erwin Mäder d’Ulmiz, Esther Müllerde Schneisingen, Regina Schmid de Zezikon ont gagné le classeur«Goûts et saveurs à composer soi-même, guide de l’auto-approvision-nement» d’Agridea. Les moinschanceux qui n’ont pas été tirés ausort et qui désirent acquérir ce clas-seur peuvent le commander auprèsd’Agridea. Prix 65 Fr. Agridea Lausanne, Astrid Maillard, Av. des Jordils 1, Case postale 128,1000 Lausanne 6, � 021 619 44 00 [email protected]

triche et de Suisse s’est déroulée finaoût dans le Tyrol du Sud et avaitpour thème l’«alimentation régio-nale». Les paysannes estiment qu’iln’y a pas que les spécialités qui de-vraient être confectionnées avec laproduction indigène, mais égale-ment les aliments de base. Pour despetits pays comme la Suisse, le qua-lificatif «régional» peut être rem-placé par «originaire du pays». Lesparticipantes prévoient maintenantde mettre sur pied des «Journéesdes aliments indigènes».

Primes 2011Au sein de la caisse maladie Agri-sano, suivant les cantons et les ré-gions, certaines augmentations sontnécessaires pour s’adapter au ren-chérissement, mais comparative-ment, les primes restent avanta-geuses pour les agriculteurs. Lespersonnes qui optent maintenantpour Agrisano bénéficient, en plusdes primes avantageuses.

ci-dessous ! Et si vous connaissez descouples paysans bloqués dans cegenre de problèmes, attirez leur at-tention sur ce cours. Malheureuse-ment, il n’y a pas d’offre comparableen langue française pour le moment.Si vous cherchez quand même durenfort dans une situation de transi-tion difficile, contactez votre servicede vulgarisation agricole cantonal,qui peut vous offrir soit un cours ap-

La Ligne téléphonique «BäuerlichesSorgentelefon» organise au mois denovembre 2010 un congrès de deuxjours en Suisse alémanique pour descouples paysans sans successeur:Avec un groupe de 20 participantsau maximum, les responsables de cecours cherchent à approfondir nonseulement les aspects pratiques(questions juridiques, financières,fiscales ou d’assurances) mais encoreles préoccupations émotionnelles(craintes, déceptions, colères, tris-tesses) qui résultent d’un abandonde l’exploitation familiale. Laconception active et intégrale d’unetelle transition sera au centre desdiscussions. Si vous êtes vous-mêmeaffectés par l’absence d’une succes-sion familiale et vous sentez capa-bles de suivre un cours en langue al-lemande, inscrivez-vous à l’adresse

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proprié, soit une consultation ou uncoaching individuel. Ou alors, vousavez toujours la possibilité de vousadressez à la ligne téléphonique «LeDéclic» (041 820 02 15) qui vous of-fre un espace d’écoute en Suisse ro-mande. Tous les lundis matin, entre8 et 14 h, une personne est disponi-ble pour répondre aux appels des fa-milles paysannes. Cette personneconnaît bien les institutions agri-coles et le monde agricole dont ellefait partie. Ce qui est dit reste confi-dentiel. Les personnes qui appellentgardent leur anonymat, celles qui ré-pondent aussi.Informations et inscriptions pour lecours «Betriebe ohne Hofnachfolge»en Suisse alémanique: Ueli Straub, Agridea Lindau, Eschikon28, 8315 Lindau, � 052 354 97 [email protected]

La Revue UFA tire au sort 10 sets detravail à l’étable pour paysannes,sponsorisés par la LANDI Freiamt àBünzen, Hofstetter Melktechnik Sàrlà Beinwil, l’enteprise Hairtex et leService de prévention des accidentsdans l'agriculture, Schöftland (BUL). • Un paire de gants thermo lava-

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Jardin d’exposition desfemmes paysannesDe nombreuses associations defemmes paysannes mettent en placeun jardin d’exposition, comme àOberbalm (BE). A la mi-septembre2010, ce jardin d’herbes aroma-tiques et médicinales a fait l’objetd’une cérémonie d’inauguration.D’une taille de 500 m2, il est situétout près de l’école, de l’église, de

A GAGNERSet professionnel

REVUE UFA · 10 2010 89

sanssuccession

Le domaine qu’exploite Barbara Zwah-len est entouré de forêts et très pentu.Barbara utilise au quotidien des chaus-sures de travail montantes sans emboutsmétalliques. L’exploitation de Sonja Bu-

cheli se trouve en plaine. Pour les tra-vaux à effectuer sur l’exploitation, Sonjarecourt à des chaussures de travail sansprotection spécifique pour les chevillesmais munies d’embouts métalliques.

Elle accorde une grande importance àune protection optimale des pieds pourtravailler avec des machines, des outilset des équipements hydrauliques. An-drea Peter privilégie quant à elle l’utili-

Bottes, embouts métalliques et autres

Les paysannes aiment être soignées,ce qui n’est pas si simple dans unmétier comme le leur. Elles doiventen effet souvent aller de la cuisine

au jardin en passant par le transport desenfants à l’école, la chambre à lait ou lesigloos des veaux. Mais même sans goûtprononcé pour la mode, on se sent toutsimplement mieux dans des vêtementsadaptés: ils permettent de se sentir à lahauteur lorsque des consommateurs,l’inséminateur, les vendeurs d’alimentsou le contrôleur arrivent à l’improvistesur l’exploitation.

Marianne Kessler est paysanne àKlosters. Elle reçoit ses clients dans lemagasin de la ferme et porte des jeans,des clogs en caoutchouc, un gilet po-laire et un T-shirt arborant l’emblème de

la ferme. Lorsqu’elle aide son mari àl’étable, elle revêt une combinaison.Pour cette femme menue qui taille du36 et qui chausse du 37, trouver unecombinaison qui convienne relève dudéfi. Marianne surmonte cette difficultéen utilisant une combinaison pourhomme dans la plus petite taille dispo-nible et qu’elle achète auprès d’un fa-bricant de machines agricoles. Porterune combinaison offre de nombreuxavantages: elle est rapide à mettre et àenlever. La combinaison protège égale-ment très bien des courants et du froid.

La panoplie vestimentaire de SinaHerwig, qui effectue son apprentissageauprès de la famille Kessler, est très bar-riolé. Les bottes thermiques qu’elleporte sont de taille 41 et sont disponi-

bles dans toutes les LANDI. «Avec lesbottes thermiques, on n’a plus jamaisfroid». Et d’ajouter: «Je ne pourrais plusm’en passer». L’imposante veste fourréeest également un modèle pour homme,ce que l’on voit à sa coupe, comme leremarque de façon critique sa cheffe,Marianne Kessler.

Mais les femmes n’ont souvent pasd’autre choix que de recourir à des vê-tements de travail pour homme. Enfeuilletant les catalogues ou les sitesweb, on constate avec étonnement qu’ilexiste plus de combinaisons ou de pan-talons de travail pour les enfants quepour les femmes.

La maître-agricultrice Andrea Peterchoisit elle aussi des vêtements de tra-vail pour homme dans la plus petite

VÊTEMENTS DE TRAVAIL POUR LES PAYSANNES De nombreuses paysannes

aident aux travaux d’étable et notamment à la traite. Les anciens jeans et les chemises

délavées ne sont définitivement plus de mise. C’est du moins ce que démontre un

entretien avec l’agricultrice Marianne Kessler et l’apprenante Sina Herwig ainsi que

les maîtres-agricultrices Barbara Zwahlen, Andrea Peter et Sonja Bucheli.

Confort et grandes poches

90 10 2010 · REVUE UFA

Chez Andrea Peter, les chaussures detravail normales tiennent environ sixmois avant d’être complètement usées.

Dans son exploitation de montagne, ilfaut des chaussures sûres à BarbaraZwahlen pour travailler dans les pentes.

Marianne Kessler chausse du 36 et a beaucoup de peine à trouver desbottes chaudes et sûres.

VIE QUOTIDIENNE

sation de bottes renforcées pour les tra-vaux d’étable, même si elles sont pluslourdes. Une fois que l’on a trouvé lesbottes idéales, Andrea estime qu’il fautdirectement en acheter deux paires.

De bonnes chaussures et des soins ap-propriés sont déterminants pour avoir despieds en bonne santé, se sentir bien etavoir l’air sûr de soi. Un bain de pieds avecune aspirine les remet aussi d’aplomb.

REVUE UFA · 10 2010 91

taille disponible. La qualité et la facilitéde nettoyage sont des critères primor-diaux pour elle. Sa collègue Sonja Bu-cheli porte de robustes vêtements deloisirs avec de grandes poches pour letéléphone portable, le couteau depoche, etc. Seule Barbara Zwahlenporte de vrais vêtements pour femme àla coupe confortable et bien ajustée.

Montrez vos mains En effectuantdes gros travaux au froid et à l’humidité,on a rapidement des mains rêches etdes gerçures. C’est la raison pour la-quelle Andrea Peter conseille d’utiliserdes gants à usage unique, surtout pourla traite. Selon elle, c’est également

Sina Herwig…de Soyhières (JU) suit les cours d’hiverd’agriculture au Plantahof à Landquart(GR). Elle a effectué ses deux premièresannées d’apprentissage sur l’exploitationdes Kessler à Klosters (GR).

• une casquette chaude

• des sous-vêtements thermiques(disponibles à la LANDI)

• veste thermique: modèle pour homme

• combinaison pour homme rougevendue par un agent de machinesagricoles

Marianne Kessler…est paysanne diplômée et exploiteavec son mari le Kesslerhof à Klosters. Lavente directe avec magasin à la ferme etl’accueil de touristes sont ses domainesréservés. Lorsque l’exploitation manquede bras, c’est elle qui nourrit les veaux etqui lave les ustensiles de traite.

• Combinaison pour homme dans laplus taille disponible.

• En dessous, sous-vêtement ther-miques, jeans et pull à col roulé.

• Bottes: bottes en caoutchoucnormales.Sonja Bucheli estime que les

chaussures renforcées sont idéalespour travailler avec les machines.

Pour Sina Herwig, les bottes ther-miques commercialisées par lesLANDI ont fait leurs preuves en hiver.

VIE QUOTIDIENNE

plus hygiénique pour produire des den-rées alimentaires. Porter des gants éviteaussi que l’odeur de l’étable colle à lapeau. Barbara Zwahlen élève quant àelle des vaches mères et porte aussi desgants de travail fourrés achetés à laLANDI. Barbara utilise également de lacrème pour les mains, car elle travailleen plus à 40% pour une boulangerie-confiserie.

Prendre le temps d’acheter Bar-bara Zwahlen achète ses gants et sesbottes à la LANDI. Elle combine cesachats avec d’autres courses, notam-ment divers produits pour l’exploita-tion. Elle profite également des achatsde vêtements de travail dans les maga-sins spécialisés pour acheter d’autresproduits ou pour rendre visite à sa pa-renté. Faire ses achats au magasin per-

met de se faire conseiller. A Klosters,Marianne Kessler et Sina Herwig achè-tent souvent leurs habits de travail au-près de vendeurs itinérants. Sonja Bu-cheli ne jure pour sa part que par lavente par correspondance qui permetselon elle de discuter en famille des vê-tements à acheter ou de consulter tran-quillement le catalogue de vente, aprèsle travail. Daniela Clemenz

92 10 2010 · REVUE UFA

Barbara Zwahlen… exploite à Killwangen (AG) undomaine pratiquant la garde de vaches-mères.

• Toujours avec une casquette et ungilet: il est important de disposer degrandes poches et d’un col que l’onpeut remonter pour se protéger duvent.

• Le T-Shirt et la chemise sont encoton.

• Pantalons: vêtement de travailrobustes en taille femme. Barbaraaccorde beaucoup d’importance à laprésence de nombreuses poches et deboucles pour la ceinture.

Sonja Bucheli…exploite avec ses parents et sa sœur undomaine Bio demeter à Gailingen (D).

• Veste: rembourrée et provenant d’unemaison de vente par correspondance.S. Bucheli apprécie de disposer debeaucoup de poches pour pouvoir yranger le portable, les serviettes depoches, le couteau de poche, le bloc-notes, etc.

• Pantalon: robuste avec de nom-breuses poches, également com-mandé sur catalogue.

Andrea Peter…travaille depuis le 1er septembre dansune exploitation laitière à Mattwil (TG).

• Pull: à manches longues en hiver.

• Gilet: élément indispensable. Polairede bonne qualité et facile à laver.

• Pantalon: pantalon de travail pourhomme dans la plus petite tailledisponible.

Barbara, Sonja et Andrea ont obtenu cette année leur diplôme

de maître-agricultrice à Gossau (SG). Ce sont des professionnelles à

l’étable, aux champs, au bureau... et elles savent s’habiller.

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Suite à la page 103

Suite de la page 87

La Revue UFA organise un voyage à tra-vers la Nouvelle-Zélande et propose ainsiune destination qui équivaut à parcourirla moitié du globe. La Nouvelle-Zélande

se pâme du surnom de «Perle verte du Paci-fique». Pendant des millions d’années, les deuxîles sont restées isolées, ce qui leur permet dedisposer d’une flore et d’une faune extrême-ment variée. Les lacs transparents comme ducristal, les volcans, les sommets montagneuxisolés, les fjords à la beauté envoûtante ou lesplages désertes font de la Nouvelle-Zélandeune destination de rêve. La Nouvelle-Zélande fait partie des leadersagricoles mondiaux. Les denrées agricoles re-présentent en effet la majeure partie des ex-portations. Près du tiers du territoire est af-fecté à la pâture. Un autre tiers de la surfaceest constitué de terres marginales qui serventà l’élevage ou à la sylviculture. La détentionanimale (extensive) est très souvent considéréecomme un modèle pour l’élevage sous nos la-titudes.

Le programme

1er jour:Zürich – DubaiEn soirée, embarquement à bord d’un aviond’Emirate Airlines à destination de Dubai.

2e jour: Dubai – ChristchurchArrivée le matin à Dubai, débarquement etembarquement pour Christchurch.

3e jour: ChristchurchArrivée à Christchurch (île du Sud) à midi. Tourde ville. Reste de la journée et soirée pour sereposer du vol.

4e jour: ChristchurchVisite de la Lincoln University (la plus grandeécole d’agriculture et d’arboriculture). En-suite visite de Wrightson Seeds (Rechercheet développement de semences). L’après-

midi visite d’une exploitation de grandes cul-tures pratiquant l’engraissement bovin dansla plaine de Canterburry.

5e jour: Christchurch – DunedinVoyage en direction du sud du pays avechalte à la plage de Schag Point, avec les«Moeraki Boulders», des falaises très impo-santes, et possibilité de se baigner dans le Pa-cifique. L’après-midi, visite de la presqu’îled’Otago qui abrite des albatros royal et despingouins aux yeux jaunes.

6e jour: Dunedin – Gore – Te AnauVisite d’une ferme détenant des moutons etdes cerfs, pour un total de 10000 têtes. Cetteferme pratique également la sylviculture. Ex-plications détaillées et repas de midi. En soi-rée, arrivée à Te Anau, qui jouit d’une situa-tion idyllique à proximité du lac du mêmenom.

7e jour: Te Anau – Doubtful Sound – Te AnauExcursion d’une journée en passant par le lacManapouri et le col Wilmot à destination duFjord Doubtful Sound avec ses falaises de900 m de haut. Trajet en bateau avec repasde midi/Picknick.

8e jour: Te Anau – QueenstownVoyage en direction de Queenstown chez lafamille Frei et sa ferme laitière de 800 vaches.Poursuite du périple à destination de Queens-town, le St. Moritz néo-zélandais, qui est si-tué au bord du magnifique lac Wakatipu.

9e jour: Queenstown – Central OtagoTrajet à destination de Central Otago, la plusgrande région de culture de Nouvelle-Zé-lande avec ses abricots, pêches, nectarines,pruneaux et cerises. Visite d’une plantationdisposant de sa propre installation d’embal-lage. En fin de journée, dégustation dans lavallée de Kawarau.

10e jour: Queenstown – Lindis Pass-TwizelVisite d’Arrowtown, la colonie des cher-cheurs d’or. Sur le col Lindis, visite d’uneferme détenant des moutons Merino, quiproduisent une belle laine pour l’Italie.

11e jour: Twizel – ChristchurchTrajet à destination du parc national du Mt.Cook, avec la plus haute montagne de Nou-velle-Zélande. Possibilité de survoler un gla-cier. Trajet à destination de la plaine de Can-terburry avec ses grands champs de céréales,le long du lac Tekapo, en passant par le colBourkes. Le soir, vol à destination de Rotoruasur l’île Nord.

12e jour: RotoruaLe matin, promenade à travers les jardins deRainbow Springs (élevage de truites, oiseauxindigènes, kiwi). L’après midi, visite de la ré-gion thermale de Te Puia avec ses geysers etson centre d’artisanat Maori. Soirée en com-pagnie des Maoris, qui serviront aux voya-geurs du Hangi (mets cuits dans du sol chaud)et qui chanteront des chants tout en faisantdes démonstrations de danse.

13e jour: RotoruaVisite de l’exploitation de la famille Greteneret de son exploitation laitière de 400 vaches,160 ha de pâturages et carrousel 40 places.Démonstration d’une clôture néo-zélan-daise. L’après-midi, visite du premier trans-formateur néo-zélandais Fonterra.

14e jour: Rotorua – Te Puke – Waikato – HamiltonLe matin, visite d’une entreprise forestière,un secteur en pleine expansion en Nouvelle-Zélande. Ensuite, trajet à destination de laBay of Plent, principale région pour la culturede Kiwi et visite d’une plantation. Héberge-ment dans plusieurs fermes dans la région deHamilton/Cambrige et repas du soir dans desfamilles d’acceuil.

15e jour: Waikato – FarmstayLe matin, visite des fermes des familles d’ac-cueil. L’après-midi visite en commun d’uneferme expérimentale. Soirée conviviale auclub suisse de Hamilton.

16e jour: Hamilton – Bay of IslandsVoyage d’une journée via Auckland en direc-tion du Nord vers la «Bay of Islands». Le soir,arrivée à la Bay of Islands.

Voyage au bout du mondeNouvelle-Zélande: 1. voyage: 14.1. au 4.2.2011 ou 2. voyage: 22.1. au 12.2.2011

94 10 2010 · REVUE UFA

VOYAGE DES LECTEURS VIE QUOTIDIENNE

OrganisationTerra Travel +Consulting AGSchaffhauserstrasse 898042 Zurich� 044 363 23 10

Spécialiste pour lesvoyages agricoles.

17e jour: Bay of IslandsVisite de la maison des congrès Maori et dela résidence du gouverneur à Waitangi, ber-ceau de la nation néo-zélandaise. Après-midià libre disposition.

18e jour: Bay of Islands – Cape ReingaJournée au Cap Reinga, situé à l’extrémiténord de la Nouvelle-Zélande, là où le bleu duPacifique se mélange avec les eaux turquoisesde la mer de Tasmanie. Pique-nique en coursde trajet. Voyage du retour en passant par 90Mile Beach, une plage bien connue.

19e jour: Bay of Islands – Kauriwald – Auck-landRetour via le port naturel de Hokinanga et laforêt Waipoa avec ses immenses arbres quisont parfois âgés de 2000 ans.

20e jour: AucklandVisite de la plus grande ville de Nouvelle-Zé-lande. Repas d’adieu sur la « Auckland-SkyTower », qui dispose d’une vue spectaculairesur cette ville de plusieurs millions d’habi-tants.

21e jour: Auckland – DubaiMatin programme libre. L’après-midi, trans-fert à destination de l’aéroport et vol à des-tination de Dubai avec Emirate Airlines. Es-cale et vol à destination de Zurich.

22e jour: Dubai – ZürichA midi, arrivée à Zurich.

Prestations

Le forfait de Fr. 7150.– par personne (basechambre double, supplément pour chambreindividuelle Fr. 1080.–, sur une base de 25

participants) comprend les prestations sui-vantes:• Vols de ligne en classe Economy avec Emi-

rate Airlines ainsi que vols de ligne enNouvelle-Zélande selon le programme, y.c. taxes d’embarquement, de sécurité etde protection de l’environnement.

• Logement dans des hôtels de premièreclasse et/ou des hôtels de classe moyenneavec loges, base chambre double.

• Pendant tout le voyage, riche buffet néo-zélandais, demi-pension et trois repassupplémentaires.

• Toutes les excursions techniques avec unguide spécialisé.

• Transferts, excursions, entrées selon pro-gramme.

• Voyage guidé par la Revue UFA (Hans-ruedi Henggeler, 1. groupe, et CatherineMarguerat, 2. groupe) ainsi que Terra Tra-vel.

• Documentation de voyage détaillée..

Ne sont pas compris dans le prix, les repasnon mentionnés ci-dessus, les boissons, lespourboires, les coûts de l’assurance/assis-tance annulation ainsi que le vol de retour in-dividuel en cas de modification de réserva-tion ou de programme additionnelindividuel.

Programme additionnel

Vacances balnéaires à DubaiDubai est la ville de tous les superlatifs. Icirien n’est impossible. Hôtels les plus specta-culaires, magnifiques centres d’achat, su-perbes plages de sable et architectureunique.

Talon d’inscription au voyage de la Revue UFA à renvoyerjusqu’au 20 octobre 2010 à: Revue UFA, voyage Nouvelle-Zélande, case postale, 8401 Winterthour

1ère Nom (selon passeport) 2e Nom (selon passeport)

Prénom (selon passeport) Prénom (selon passeport)

Rue NPA, localité

Date de naissance Date de naissance

Téléphone e-mail

� 1er voyage (14 janvier - 4 février 2011) � 2e voyage (22 janvier - 12 février 2011)

� Chambre double � Chambre simple

� Programme additionnel Vacances balnéaires � Assurance coûts d’annulation Assistance

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REVUE UFA · 10 2010

Hébergement pour cinq nuits à l’hôtel LeRoyal Meridien Beach Resort, pour le prix deFr. 990.– (avec petit-déjeuner et transferts àl’aéroport, supplément pour chambre simpleFr. 700.–).

Informations générales

ClimatEn plein été, les températures peuvent at-teindre 32°C sur l’île du sud et entre 22 et28°C sur l’île du nord.

FormalitésLes citoyens suisses doivent disposer d’unpasseport valable au moins six mois après ladate de retour. Pas de visa néessaire. Aucunevaccination prescrite.

Changements de programmeRéservés en cas de changements de plans devol.

InscriptionLes inscriptions sont à retourner d’ici au 20octobre 2010 au plus tard au moyen du talonannexé. Le nombre de participants étant li-mité, les inscriptions seront retenues selonleur ordre d’arrivée.

AcompteAprès réception de votre inscription, vousrecevrez une confirmation de notre part avecbulletin de versement pour un acompte deFr. 800.– par personne.

AnnulationPour les annulations qui interviennent aumoins deux mois avant le départ, une parti-cipation équivalent à 50% du prix du voyagesera facturée. Ce montant s’élève à 80%pour une annulation ultérieure et à 100%pour une annulation le jour du voyage. Nousconseillons aux participants de conclure uneassurance annulation combinée avec une as-sistance pour un montant de Fr. 83.– par per-sonne ou de Fr. 159.– pour deux personnesou une famille. �

VIE QUOTIDIENNEVOYAGE DES LECTEURS

Strudels sucrés et salés

Strudel aux pruneaux150 g de farine blanche

½ c.c. de sel1 œuf4 c.s. d’eau tiède1 c.s. d’huile30 g de beurre fondu pour badigeonner

Mélanger le sel et la farine, y faire unefontaine. Brouiller le lait, l’œuf, l’huileet l’eau et verser dans la fontaine. Pétrirla pâte jusqu’à ce qu’elle soit souple etélastique. Laisser reposer 30 minutes

dans une terrine rincée à l’eau tiède.Abaisser très fin, en rectangle, d’abordsur la table puis sur un linge. Etirer en-core plus fin à la main (on devrait pou-voir lire le journal à travers la pâte). En-lever les bords plus épais à l’aide d’uncouteau. Badigeonner la pâte de beurrefondu, laisser un bord de 2cm tout au-tour. Répartir la farce sur la pâte, laisserlibre environ un quart d’un côté. Replierles deux bords longitudinaux. Enroulerlégèrement le strudel depuis le bas àl’aide des mains puis enrouler le tout ensoulevant le linge. Poser le strudel endemi-lune ou légèrement courbé surune plaque à gâteau avec la fermeturevers le bas. Badigeonner d’un peu debeurre. Cuire dans la moitié inférieuredu four entre 200° et 220°C pendant 30

minutes. Badigeonner 3 à 4 fois avecdu beurre fondu au cours de la

cuisson.

Farce100 g de raisins secs

800 à 1000 g de pruneaux75 g de sucre½ citron, zeste râpé2 c.s. de jus de citron2 c.c. de cannelle75 g de noix moulues2 c.s. de flocons de noix de cocosucre glace

Laisser les raisins secs gonfler pendantune heure dans de l’eau tiède, égoutter.Couper les pruneaux en quartiers. Mé-langer tous les ingrédients et les dispo-ser sur la pâte abaissée. Saupoudrer desucre glace après la cuisson.

Remplacer les pruneaux par despommes, de la rhubarbe, des abricots,des poires, des mirabelles ou des reine-claude.

Escargots au poireau et au ziger125 g de farine¼ c.c. de sel60 g de beurre, froid10 g de levure2– 3 dl de crème entière

Préparer une pâte levée. Laisser reposer.

Farce100 g de schabziger0.5 dl de crème2 feuilles de saugesel, poivre, noix de muscade100 g de poireau100 g de jambon

Ecraser le schabziger à l’aide d’une four-chette. Mélanger à la crème et assaison-ner. Couper le poireau en fines lanières,blanchir brièvement et mélanger à lamasse avec le jambon coupé en dés.

Abaisser la pâte (20x25 cm). Y répar-tir la masse en laissant libre un bord de2cm d’un côté. Mouiller ce dernier àl’aide d’un pinceau puis enrouler. Met-tre environ 10 minutes au congélateurpuis couper en tranches de ½ cm. Cuis-son: 20 à 25 minutes au four à 200°C,servir chaud. �

EN AUTOMNE quand la quantité de travail

augmente pour les paysannes, un strudel

sorti tout prêt du congélateur assure un délicieux

repas rapide accompagné de bonne humeur.

Notre paysanne de Hüttwilen (TG)Avec son mari Ueli et les enfants (Rebecca, Lucas, David et Louis),Verena Hagen (38) exploite un domaine de 20 ha reposant sur laproduction laitière, les grandes cultures et la culture maraîchère. LesHagen possèdent également d’une distillerie en troisième génération(www.distillerie-hagen.ch). Verena Hagen est enseignante en travauxmanuels et en économie familiale. Elle donne des cours de cuisine et dediététique pour les paysannes de Schaffhouse au service de vulgarisationde Charlottenfels et au sein de l’association des paysannes. Verena Hagen ne dispose malheureusement que de très peu de tempspour les loisirs. Mais elle a une véritable passion pour la lecture et elles’y adonne lorsqu’elle a une minute de libre, ce qui se résume biensouvent à quelques minutes le soir avant de s’endormir.

96 10 2010 · REVUE UFA

C’est quand ils sont chauds queles escargots au poireau et au

ziger de Verena Hagen sont lesmeilleurs.

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8600 Dübendorf/Zürich Neugutstr. 81 (à côté d‘Interio) Tél. 044 802 10 10

6032 Emmen/Luzern Hasliring Tél. 041 268 84 84

1700 Fribourg Nord Granges-Paccot Tél. 026 460 76 76

8854 Galgenen/SZ Sortie Lachen Tél. 055 450 55 55

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Récolte de myrtilles: un dans le pot,deux dans la bouche… Photo: PDM

REVUE UFA · 10 2010 101

Hormis l’utilisationculinaire, les ar-bustes à baies sontaussi très décora-

tifs. Les branches avecdes baies de groseilles oude groseilles à maquereau ap-portent une touche romantique etstructurent le jardin. Les framboisiers protègent des regards,fixent des limites naturelles avec la par-celle du voisin ou servent à délimiterl’espace. Et si vous n’aimez pas la cueil-lette parmi les mûriers épais et épi-

abondamment. Arroser en cas de be-soin jusqu’à ce que l’arbuste prenne ra-cine. Ces arbustes se cultivent aussi enpots de min. 20 l. de contenance! �

LES BAIES devraient toujours faire partie intégrante du jardin! Il n’y a rien de tel

que les petits fruits fraîchement cueillis et mûris au soleil. L’assortiment de variétés

robustes aux arômes délicats n’a jamais été aussi vaste. En utilisant plusieurs variétés

de baies, la récolte s’échelonne sur quelques mois.

Un jardin pour grignoter?

Petites astuces pour le jardin • Récolter tardivement les légumes de garde tels que carotte,

céleri, rave et chou-pomme. Ôter l’herbe à la main, ne pas raccourcir les racines. A la cave, dans des récipients recouverts demousse, les légumes de garde restent frais longtemps.

• Le pain de sucre supporte des températures jusqu’à –7°C. Enrevanche, l’endive et le chou chinois doivent être protégés du gel.

• Courge d’ornement ou comestible? Goûtez-les! Si la chair est amère,alors elle est toxique et peut provoquer des vomissements, coliquesou diarrhées.

• Si une nuit de gel menace, rentrer les plantes en bacs sensibles telsque les hibiscus, bougainvillier, datura, myrte ou agrume. Le lauriersupporte quelques degrés négatifs et, protégé de la pluie, doit resteraussi longtemps que possible à l’extérieur.

Fantastique choix: il existe d’innombrablesvariétés de baies. Photo: Pro Specie Rara

Grignoter à pleines dents: les baies sont de délicieuxpaquets de vitamines. Photo: PdM

neux, cultivez sim-plement des mû-riers d’Arkansas

sans épines le longd’un piquet.Ces mûriers à la

croissance verticale, culti-vés à l’Université d’Arkansas

USA, se sont bien habitués à notre cli-mat. Ils se distinguement par de grosfruits fermes au goût savoureux, uneculture simplifiée et une bonne résis-tance aux maladies.

Savoureuses haies de baies Lesbaies poussent presque partout. Maisplus l’emplacement est ensoleillé, plusles fruits sont sucrés et savoureux. Pourles groseilliers à maquereau et lesgroseilliers rouges ou blancs, es-pacer d’au moins 1,5m, pour lescassis 2m.

Astuce: planter les groseilliersservant de haies en lignes. Pourcela, tendre 3 fils espacés de 50cm en-tre 2 piquets carrés. Planter les ar-bustes espacés d’1 m et fixer lesbranches aux fils. Les framboisierspoussent aussi le long de ces installa-tions. Espace sur la rangée: 30cm.

Plantation d’arbustes Creuserun trou 2 fois plus gros que la motte deracines. Aérer le fond et ajoutez unecouche de terre riche en nutriments.Inciser légèrement la motte de racineavec un couteau et la poser de manièreà ce qu’elle se retrouve bien 5cm sousterre.

Remplir le trou d’humus et tasser dé-licatement avec le talon. Faire une pe-tite rigole autour de l’arbuste pour re-tenir l’eau d’arrosage et arroser

VIE QUOTIDIENNECÔTÉ JARDIN

«J’aime bien travailler avec

les jeunes.»

Ivo Lamprecht de Lü (GR)

Enfin maître-agriculteur

En recevant son diplôme de maître agri-culteur, Ivo Lamprecht est tout sourire.Il a réussi ses examens comme cinq au-tres agricultrices et 109 agriculteurs.Tous ont reçu leur diplôme à la fin août,lors de la fête de diplôme organisée àGossau.

Le maître agriculteur fraîchement di-plômé exploite à Lü un domaine de 26ha. Lü est situé à l’Est de la Suisse, à1920 m d’altitude. «C’est le fait de pou-voir former des apprentis qui m’a mo-tivé à passer ma maîtrise. J’apprécie eneffet beaucoup de pouvoir travailleravec des jeunes» explique I. Lamprecht,ajoutant qu’il a également besoin dequelqu’un qui le remplace lorsqu’il tra-vaille en tant que contrôleur PER, uneactivité qu’il pratique à temps partiel.

En 1988, Ivo Lamprecht a suivi uneformation d’agriculteur avant de repren-dre en 1999 l’exploitation familiale.Dans le Münstertal, tous les produc-teurs de lait misent sur le bio. Mais cetéleveur passionné s’est rapidement re-trouvé à l’étroit dans le carcan des di-rectives bio, ce qui l’a motivé à passeren PER en 2004. I. Lamprecht ne pou-vait alors plus livrer son lait et ne dispo-sait plus de canal d’écoulement. Il aalors opté pour l’engraissement deveaux et l’élevage de vaches mères. Au-jourd’hui selon lui, de nombreux agri-culteurs passent du bio aux PER.

«J’aime bien traire. Dans le cadre del’étude d’exploitation, j’ai analysé monpropre domaine de plus près» expliqueI. Lamprecht. Il est ainsi arrivé à laconclusion que la charge en travail estinférieure de 1500h dans le cadre de ladétention de vaches mères par rapportà la production laitière alors que la ren-tabilité de ces deux branches de produc-tion est actuellement quasi similaire.

Lamprecht est également présidentde la coopérative de bétail du Münster-tal et avoue ne pas avoir beaucoup detemps pour les loisirs. Mais il y a unhobby auquel il consacre néanmoins dutemps: la danse, pour laquelle les habi-tants du Münstertal se rendent souventdans le Sud du Tyrol. dc

102 10 2010 · REVUE UFA

J’AIME MON MÉTIER D’AGRICULTEURVIE QUOTIDIENNE

REVUE UFA · 10 2010 103

Vous pourrez en savoir plus sur les thèmessuivants dans la prochaine Revue

Revue UFAPériodique spécialisé desmembres des LANDI. Les nu -méros 1, 3, 5, 7-8, 9 et 11 sontaccompagnés du LANDI Contact,compris dans l’abonnement. ISSN 1420-5106

Editeurfenaco société coopérative,Erlachstrasse 5, 3001 Berne

CoéditeursLV-St. Gallen et GVS Schaffhouse.La participation des éditeurs àd’autres entreprises est indiquéedans les rapports d’activitérespectifs, disponibles auprès dela maison d’édition.

RédactionTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Schaffhauserstrasse 6,8401 WinterthourDr. Roman Engeler, réd. en chef; Christian Hirschi, Cyril de Poret,Daniela Clemenz, Matthias Roggli

réd; David Vulliemin, Anne-Marie Trümpi, assist..

Rédaction romandefenaco, c.p., 1070 PuidouxTél. 079 408 73 61Fax 021 946 02 22le lundi et le mercredi Annonces/AbonnementsTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Revue UFA, Conseils pour lesannonces, Schaffhauserstrasse 6,8401 Winterthour, MartinaBernet, Alex Reimann

Délai20 jours avant la parution

Maison d’éditionTél. 058 433 65 20Fax 058 433 65 35Editions LANDI-Médias, unsecteur de fenaco, case postale,8401 Winterthour, Hans PeterKurzen, responsable des éditions.

TirageAbonnements membres 75’989en allemand 62’524en français 13’465(contrôlé REMP/FRP en 09)Nombre d’exemplaires 78’845

Prix de venteGratuit pour les membres descoopératives agricoles. Lespersonnes abonnées à la RevueUFA acceptent que leur adressepostale soit utilisée etcommuniquée pour des envoisciblés. Si les abonnés désirentque ce ne soit pas le cas, leuradresse peut être bloquée chezl’éditeur.

PrepressStephan Rüegg, Iris Turke, AMW,Winterthour;Mattenbach SA, Winterthour

ImpressionPrint Media Corporation, CH-8618 Oetwil am SeeLa reproduction de tout ou partied’article ou de photo est soumiseà un accord exprès de larédaction. Les articles de larubrique «Know-how» sont desPR ou des publireportages.

PapierImprimé sur du Leipa 60 g/m2

papier avec cértificat FSC- etPEFC.

[email protected] www.ufarevue.ch

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