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Revue UFA 9/2011
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Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI • www.ufarevue.ch • 9 / 2011
Test pratique d’unandaineur quadruplePage 28
Technique d’en -silage bien rôdéePage 44
Les analyses nedisent pas toutPage 86
Nouvelle campagnedes paysans suissesPage 90
GVS-Agrar AG, CH-8207 Schaffhausen Tél. 052 631 19 00, Fax 052 631 19 [email protected], www.gvs-agrar.ch
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1906 Charrat, Etablissements Chappot SA
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1470 Estavayer-le-Lac, Umatec
1735 Giffers, Felix Jungo, Landmaschinen
2406 La Brévine, Schmid & Co.
1663 Epagny, Nicolas Jaquet
2316 Les Ponts-de-Martel, Philippe Robert
1565 Missy, Cottier Missy SA
1510 Moudon, Bernard Deillon SA
2315 Prêles, Garage 3 Sapins SA
1625 Sâles (Gruyères), H. Brodard & Fils SA
1137 Yens, Kufferagri Sàrl
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EDITORIAL
Pour des performances maximalesL’andaineur quadruple «Top 1252 C s-line» en test pratique 28
Brèves 23/25Claas «Quadrant 3300»: nouvelle chambre de précompression 26Fendt «211 Vario» au banc d’essai: pleine puissance en pente 30Nouveautés 33/36Concours avec le chargeur Weidemann «T4512 CC 35» 35
Règles à suivre après un divorce Rapports entre les époux divorcés 92
Brèves 89Communiquer les prestations des paysans suisses avec humour 90Voyage de la Revue UFA en Amérique centrale: inscriptions 94Côté jardin: les orpins prennent leur temps 96Le menu d’Esther Senn pour le Jeûne fédéral 101Markus Schmidlin aime son métier d’agriculteur! 102
Cannibalisme à la porcherieDes minéraux spécifiques peuvent apporter une aide 76
Brèves 57Page bio: poudre de lait et rentabilité des veaux à l’engrais 58Plan d’accouplement avec la méthode triple A? 60UFA actuel: les pages de l’éleveur 61Mesures de protection éprouvées contre les mammites 66Le sel minéral expansé s’impose 68La mélangeuse de Keenan: celle qui pense à la panse 70Qualité de l’air dans les étables des veaux 72Problèmes d’onglons: la faute aux performances élevées? 74Elevage porcin: différences entre races pour la reproduction 78Utiliser des succédanés de fourrages grossiers? 81Mycotoxines et sécurité des concentrés 82Fourrages grossiers 2011: veiller à l’approvisionnement protéique 84Les échantillons de sang ne disent pas tout 86
La qualité est demandée Recommandations variétales pour les semis d’automne 2011 40
Brèves 39Paiement de la récolte de betteraves sucrières 42Les défis de l’ensilage 44Achillée millefeuille: une plante aux composantes intéressantes 47«Piadin»: tirer un meilleur parti du lisier 50Fusarioses et mycotoxines sur blé d’automne après maïs grain 52Adventices/engrais verts: herbicide ou rouleau à couteaux? 54
Une répartition judicieuse du revenuRémunération de l’épouse 10
Brèves 9Les conséquences du passage en zone à bâtir 12Le sondage du mois: conflits avec les non-agriculteurs 16Des opportunités pour la production de viande d’agneau 18Profi-Lait: exploitations laitières suisses sous pression 20
Fiables et profilées tout au long de la chaîne de valeur ajoutéeufamed et Halag Chemie SA au service des agriculteurs 4
Décisions du conseil d’administration 4Josef Sommer parle de l’organisation en réseau de fenaco 5
Prix à la hausse Pour la première fois, les prix desmoutons et agneaux ont augmentéet offrent de bonnes pers-pectives aux producteurs.
Nouvelle presseClaas a présenté récemment sa nou-velle presse «Quadrant 3300» quiconfectionne des balles rec-tangulaires de 90 x 120 cm.
Teneurs 2011 Les analyses d’ensilage d’herbe et defoin montrent jusqu’à présent desteneurs élevées en sucre et faibles en matière azotée.
Fusarioses-mycotoxinesComment réduire la charge enmycotoxines et les fusarioses du blécultivé en techniques culturales simplifiées?
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Les paysans suissesveillent au bien-êtredes animaux – undes slogans de lanouvelle campagned’image. Photo: Stefan Minder
Le bilan des récoltes de l’année est àpeine tiré que déjà se pose laquestion de la campagne suivante.Alors que dans un passé pas silointain, les critères agronomiquesprédominaient dans le choix d’unevariété, l’évolution de l’agricultureimpose d’autres contraintes:aujourd’hui, il faut produire lamarchandise que les clients veulent.fenaco organise chaque année denombreux essais variétaux ayantpour but de comparer les différentesvariétés de céréales et de colza. Cesessais doivent être analysésrapidement pour aider les pro-ducteurs dans le choix des variétéspour la prochaine campagne. Lessaisons n’attendent pas, mais lesrecommandations sont là (p. 40 –41) et les résultats complets sontdisponibles sur le site internetwww.productionvegetale.ch
Ingénieur agronome et fils d’agri-culteur jurassien, j’ai attrapé levirus agricole très jeune déjà. Je saisdonc que notre agriculture est trèsloin des clichés utilisés par lespublicitaires de la grande distribu -tion: elle est moderne et enconstante évolution. Depuis 6 moismaintenant, j’essais de vousprésenter une rubrique «productionvégétale» plaisante et qui voustienne informés des résultats desdernières études et de l’évolutiondes techniques. En espérant que lebut soit atteint, permettez-moiencore de vous souhaitez uneagréable lecture.
GaëlMonnerat
SOMMAIRE
VIE QUOTIDIENNE
PRODUCTION ANIMALE
PRODUCTION VEGETALE
TECHNIQUE AGRICOLE
GESTION
FENACO ACTUEL
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[email protected]él. 0848 11 33 77
VERWALTUNG FENACOCONSEIL D’ADMINISTRATION
FENACOACTUALITÉ
Agrandissement du centre deprestations pour les pommes deterre de BätterkindenLors de sa séance du mois de juillet, leConseil d’administration de fenaco a dé-cidé d’accroître ses capacités dans le do-maine du stockage, du conditionne-ment et de l’emballage des pommes deterre en intégrant l’usine d’emballagede pommes de terre de Zollikofen ausite de Bätterkinden et en modernisantl’installation de conditionnement des
carottes. La réorganisation du départe-ment Produit du sol crée également desconditions idéales à une approche demarché efficace et permet une utilisa-tion optimale des infrastructures, quiont été entièrement modernisées.
Les travaux de construction devraientdébuter en janvier 2012, de manière àce que le dépôt de froid soit disponibledès l’automne 2012 et que la produc-tion puisse être opérationnelle à l’au-tomne/hiver 2013, avec l’intégration du
L’entreprise de fabrication de médi-caments pour animaux ufamed SAtravaille par exemple plutôt en ar-rière plan et fournit aux agriculteurs
des médicaments efficaces via les vété-rinaires. Halag Chemie SA proposequant à elle divers produits et presta-tions dans le domaine de l’hygiène et dunettoyage en faveur de l’industrie ali-mentaire et est également un pilier decette organisation en réseau qui joue unrôle important pour fenaco.
ufamed SA L’entreprise de commer-cialisation de produits vétérinaires ufa-med SA dispose de vastes connaissancesdans la distribution de produits médica-menteux, de produits diététiques et despécialités ayant trait à la santé animale.La clientèle se compose exclusivementde vétérinaires, de cliniques vétérinaires,d’universités et de pharmacies domici-liés en Suisse et dans la principauté duLiechtenstein. Comme ufamed commer-cialise des médicaments distribués sous
animale, les agriculteurs devront s’adres-ser directement à leur vétérinaire. Cesderniers ainsi que les cliniques pour ani-maux, les fabricants d’aliments médica-menteux, les entreprises de pharmacievétérinaire et les pharmacies considèrent
LE GROUPE FENACO-LANDI est toujours à la disposition des agriculteurs et offre
toute une gamme de prestations en faveur d’une agriculture productive, notamment dans
les secteurs situés en amont et en aval de l’argriculture.
Fiable et bien profilé sur l’ensemblede la chaîne de la valeur ajoutée
4 9 2011 · REVUE UFA
prescription, les personnes privées nepeuvent pas être approvisionnées direc-tement par cette dernière. C’est la raisonpour laquelle les produits ufamed nesont pas disponibles dans les LANDI. Encas de problème au niveau de la santé
ufamed: un partenairecompétent, dynamique etfiable.
site de Zollikofen. Ce centre deviendraainsi une plaque tournante pour lespommes de terre sur le Plateau central.
FENACOBILD DES MONATS
PHOTO DU MOIS
AUF EIN WORTEN UN MOT
ACTUALITÉ
projet d’investissement porte sur laconstruction d’un nouveau dépôt deréfrigération (1000 places pour pa-lettes) et sur des travaux d’assainisse-ment des bâtiments actuels, dans lebut de maintenir une chaîne de froidd’une qualité irréprochable et d’éco-nomiser de l’énergie.
Le début des travaux est agendépour octobre 2011, les installations de-vant être opérationnelles pour le moisde novembre 2012.
frigemo: Investissement dans lalogistique de froid de Gourma-dor à ZollikofenLe contrat de bail dont disposait Gour-mador à Ostermundigen pour ses instal-lation de froid arrivant à échéance à lafin 2012, le Conseil d’administration defenaco a décidé d’investir 7.8 millionsde francs sur le site de Gourmador à Zol-likofen.
L’entreprise disposera ainsi de sa pro-pre infrastructure de réfrigération. Le
REVUE UFA · 9 2011 5
ufamed comme un partenaire dyna-mique, compétent et fiable.
Innovant sur le marché Son dé-partement interne d’accréditation per-met à ufamed de se positionner de ma-nière innovante sur le marché etd’enregistrer régulièrement de nou-veaux produits de médecine vétérinairedestinés aux vétérinaires suisses, dans le
but d’optimiser en permanence l’assor-timent. «En médecine vétérinaire, la ten-dance est de plus en plus à la prophy-laxie», explique le directeur d’ufamed,Willy Walker qui est lui-même fils d’agri-culteur et originaire du canton d’Uri.Willy Walker a par ailleurs suivi une for-mation de vétérinaire et sait parfaite-ment où les agriculteurs rencontrent leplus de problèmes. «La production ani-
Prendre 30 km de route en bordure d’un paysage attrayant, fermer cette route pour une journée au trafic motorisé et organiser
un programme diversifié le long du trajet: voilà comment organiser un slow-up pour les passionnés de sport. Cette année, Ramseier, qui est propriété
de fenaco, était de la partie et officiait en tant que sponsor principal. Cette entreprise riche en traditions transforme plus de la moitié des fruits à cidre
récoltés en Suisse. Photo: Clemens Wäger
Ces dernières années, fenaco est par -venue à très bien s’imposer sur sonmarché agricole traditionnel, malgré deschangements économiques importants.Ce succès est le résultat d’une stratégieadaptée dans les secteurs prioritaires dela production animale et végétale ainsique dans le domaine de la reprise, de latransformation et de la mise en valeurdes produits agricoles. Ce succès s’expli -que également par l’organisation enréseau, fenaco étant présente sur lemarché suisse et dans divers marchéspartiels situés en amont et en aval del’agriculture via des entreprises inno -vantes et qui comptent parmi lesleaders dans leur secteur respectif. Ils’agit par exemple d’ufamed SA, deslaboratoires UFAG SA ou de Halag SA.Cet atout nous donne une longueurd’avance sur nos concurrents. Avec lesavoir et l’expérience dont disposeHalag SA, qui est spécialisée dans lafabrication de produits hygiéniques,nous sommes en mesure d’épaulerefficacement nos socié tés filles, commeUFA SA par exemple. Avec le savoir-faired’ufamed, l’entreprise spécialisée dansla production de médicaments, noussommes en mesure d’aider les clientsdes LANDI avec nos produits, en colla -bo ration avec les vétérinaires. L’engage-ment et l’expérience des laboratoiresUFAG, le leader suisse de l’analyse dedenrées alimentaires, aide fenaco àidentifier et à mettre en oeuvre rapide -ment de nouvelles méthodes, connais-sances et tendances dans l’ensemble dela chaîne de la valeur ajoutée. Outre letransfert de savoir au sein du groupe,cette valeur ajoutée supplémentairecontribue à ce que nous soyons en me -sure de maintenir et même d’améliorerencore notre compétitivité vis-à-vis denos clients et propriétaires que sont lesagriculteurs, malgré un environnementtoujours plus difficile.
Josef SommerMembre de la direction de fenaco
Suite à la page 6
FENACO
ufamed SAufamed a été créée en 1969 à Sursee eta toujours collaboré étroitement avecUFA SA. En 1993, après la fusion avecles six fédérations agricoles de Suisse,Ufamed a intégré fenaco.
D’un point de vue juridique, les produitspharmaceutiques vétérinaires peuventuniquement être remis au personnelbénéficiant d’une formation médicale.
ACTUALITÉ
male a connu une évolution importanteces dernières années», explique-t-ilavant d’ajouter: «Les effectifs sont deve-nus plus importants et la gestion dutroupeau s’est professionnalisée. Bonnombre de vétérinaires ne procèdentpas seulement à des traitements indivi-duels mais effectuent également des sui-vis de troupeau». En ce qui concerne lesmaladies de la mamelle telles que mam-mites, infections pulmonaires chez lesveaux ou problèmes de diarrhées chezles porcs, on analyse désormais souventl’ensemble du troupeau ainsi que lemode de détention, affouragement in-clus. Chacun de ces aspects est optimisédans la perspective du bien-être animal.
ufamed garantit aux vétérinaires unservice irréprochable. Chaque com-mande effectuée avant 16h est livrée lelendemain de manière à ce que le vété-rinaire puisse effectuer le traitement.
Une conscience de la qualité Cesdernières années, ufamed s’est spéciali-sée dans le développement et la fabrica-tion de concentrés médicamenteux (pré-mix médicamenteux) et de produitsdiététiques. En plus de cela, ufamed éla-bore des tablettes, des pellets ainsi quedes mélanges antibiotiques et diété-tiques sous forme de poudre. Pour cefaire, ufamed se base sur des recettes àbase de poudre ou semi-solides. Une lo-gistique d’approvisionnement fiable aveccontrôle qualité intégré, taillée sur me-sure sur les besoins du client, en fait au-jourd’hui bien entendu partie.
ufamed fait naturellement égalementl’objet d’inspections régulières de la partde l’Institut suisse des produits thérapeu-tiques (swissmedic). Les quelque 17 col-laborateurs d’ufamed, dont le siège est àSursee, sont très professionnels et dispo-sent de compétences étendues dans le
6 9 2011 · REVUE UFA
domaine pharmaceutique. Une stratégied’expansion raisonnable et calculée estdéterminante pour assurer la pérennitéde l’entreprise et de ses places de travail.
Halag Chemie SA L’entreprise do-miciliée à Aadorf dans le canton de Thur-govie joue un rôle de leader pour les pro-duits et les prestations dans le domainede l’hygiène et du nettoyage destinés à l’industrie alimentaire. Au sein dumonde agricole, Halag est connue depuisplus de 40 ans pour ses produits pour lenettoyage des ustensiles à lait et des ins-tallations de traite. Le directeur d’Halag,Martin Schenk, estime toutefois que lacompétence en matière d’hygiène d’Halag Chemie SA doit être étendue àl’ensemble de la production animale.«Jusqu’à maintenant, l’hygiène d’établen’était pas l’objectif central, mais cela vachanger».
FENACO
Autoren DanielaClemenz, Dr. RomanEngeler, UFA-Revue,8401 Winterthur
INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 9 · 11
REVUE UFA · 9 2011 7
Auteurs DanielaClemenz et RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthour
INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 9 · 11
ACTUALITÉ
Collaboration avec UFA Pour yparvenir, Halag Chemie collabore étroi-tement avec le service technique UFA.«Pour atteindre une prophylaxie maxi-male des maladies et une productionanimale irréprochable d’un point de vuehygiénique, nous avons élaboré desplans de nettoyage et de désinfectionpour la quasi-totalité des catégories ani-males», souligne Martin Schenk. Selonlui, ces plans constituent un instrumentde travail important pour les conseillerstechniques UFA. Les objectifs précitéssont atteints en déléguant des spécia-listes de Halag Chemie dans les écolesd’agriculture pour y présenter des expo-sés, en organisant des cours ou en écri-vant des articles pour la presse spéciali-sée. Des films vidéo à l’attention deséleveurs sont produits en collaborationavec la Revue UFA et peuvent égale-ment être visionnés sur Internet.
Canal d’écoulement LANDI Enrègle générale, les activités de conseildes collaborateurs d’Halag se limitentaux LANDI. «Contrairement à nosconcurrents qui ont la possibilité decombiner leur activité avec l’installationd’équipements de traite, la LANDI estun partenaire important pour nous», ex-plique Martin Schenk. Les produits Ha-lag sont par ailleurs généralement distri-bués par le biais des centres dedistribution régionaux de fenaco Pro-duction végétale. Ces derniers disposenten effet d’une grande expérience dans lamanutention des produits chimiques.
Perspectives «Halag Chemie mettout en œuvre pour développer encoreses compétences en matière de net-toyage et de désinfection», ajoute Mar-tin Schenk qui précise également:«Nous nous distinguons de nos concur-
rents par le fait que nos produits sont fa-briqués en Suisse et présentent unequalité de haut niveau». Malgré un mar-ché globalement en régression, Halagest parvenue à maintenir son chiffred’affaires ces dernières années, ce quirevient à dire que l’entreprise a réussi àaugmenter ses parts de marché. «Tantdans le secteur agricole que dans celuides denrées alimentaires, nos clientssont soumis à une énorme pression.Nous estimons toutefois que cette si-tuation constitue aussi une opportu-nité» affirme Martin Schenk. Selon lui,les exigences en matière de qualité engénéral et d’hygiène en particulier vontcontinuer à augmenter». «C’est précisé-ment dans ce domaine que réside notrecompétence de base. Sur le marché,nous avons l’intention de continuer ànous profiler en mettant en avant cettecompétence». �
Halag Chemie SAHalag Chemie SA a étécréée en 1970 parHeinrich A. Leimbacheravant d’être vendueneuf ans plus tard à laFédération des coopé -ra tives agricoles deSuisse orientale (VOLG)et d’être intégrée en1993 au groupe fenaco.En 2010, Halag ChemieSA a déménagé àAadorf. Halag Chemieemploie 50 collabora-teurs dont 12 travail -lent au sein du serviceexterne. Chaque année,Halag Chemie produitenviron 12000t deproduits utilisés dans ledomaine de l’hygiène.
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8 9 2011 · REVUE UFA
• Formulaires Les formulaires decontrat peuvent être commandésauprès d’Agridea-Lausanne oudes services cantonaux de place-ment. Informations complètessur la saison d’élevage sous con-trat 2011/2012 sur le sitewww.agridea-lindau.ch. Prix: Fr.10.– pour les agriculteurs. Des in-formations détaillées concernantla saison d’élevage 2011/2012sont également disponibles àl’adresse www. ufarevue.ch.
Franz Sutter, Agridea Lindau
GESTIONBRÈVES
Comment utiliser le bénéfice d’une société
De nombreux paysans sont engagésdans des sociétés anonymes, descoopératives ou des sociétés à re-sponsabilité limitée, que ce soit desorganisations de commercialisationdu lait ou des communautés d’utili-sation des machines agricoles. Cespersonnes morales sont tenues derespecter leur obligation d’établirune comptabilité selon les règlescommerciales en vigueur. Dans unetelle société, la tenue d’une comp-tabilité analogue à celle d’une ex-ploitation agricole ne suffit pas.Dans une société anonyme, les ac-tionnaires doivent décider de l’utili-sation du bénéfice lors de leur as-semblée générale (au plus tard 6mois après la clôture de l’exercice,art. 699, al. 2 CO). Un dividende ne
peut être versé aux actionnairesqu’à condition que les réserves pres-crites par la loi et les statuts aientété constituées (art. 674, al. 1 CO).Ainsi, il y a lieu d’attribuer aux ré-serves légales (même lorsque leur li-mite légale a été atteinte):• Après paiement des frais d’émis-
sion, le produit de l’émission desactions qui dépasse la valeur no-minale tant qu’il n’est pas affectéà des amortissements ou à desbuts de prévoyance;
• Le solde des versements opéréssur des actions annu-lées, diminué dela perte qui auraitété subie sur les ac-tions émises enleur lieu etplace.
Les représentants des régions de plai-ne et de montagne au sein de la com-mission des prix pour l’élevage souscontrat ont fixé les nouveaux prix ap-plicables depuis le 15 août 2011.• Contrat au kilo: Le prix s’élève
à 3 fr. 40 par kilo de poids vif(moins 20 centimes par rapport àla saison précédente). L’indemni-té mensuelle faisant partie du prixau kilo reste inchangée.
• Contrat forfaitaire: Les prix res-tent les mêmes : Un forfait men-suel varie entre 70 fr. et 110 fr. Unéchelonnement du prix est re-commandé en fonction de l’âgedu veau et de l’âge de primiparitéde la génisse convenu.
• Contrat au kilo pour les ani-maux biologiques: Pour la saisonde rachat du 15 août 2011 au 14août 2012, le prix s’élève à 3 fr.65 par kilo de poids vif (moins 20centimes par rapport à l’annéeprécédente). Le prix au kilo estéchelonné comme pour les ani-maux conventionnels.
Élevage sous contrat
Droit agraireL’Université de Lucerne proposepour la première fois un séminairede droit agraire traitant de questionsliées à l’agriculture, à l’agro-alime-naire et à l’environnement. Cecours a rapidement affiché complet.Selon le Prof. Dr. Roland Norer,seule une minorité de participantssont des juristes. La plupart des per-sonnes suivant ce cours disposed’une formation agronomique et estconfronté dans la pratique avec desquestions de droit. Plusieurs agricul-teurs se sont également inscrits. Lespersonnes intéressées à s’inscrirepour la seconde édition qui se dé-roulera en septembre 2013 peuventle faire dès maintenant.
Assurance récolteL’Union suisse des paysans a rencon-tré l’Assurance Suisse grêle pour dis-cuter d’une collaboration dans le ca-dre de PA 2014-1017. L’objectifconsiste à ce que la Confédérationsoutienne financièrement les assu-rances de récolte contractées par lesagriculteurs, comme c’est actuelle-ment le cas dans d’autres pays euro-péens.
www.sbv-usp.ch
Valeur vénale et valeur vénale majoréeAprès un accident de la route pro-voqué par un chauffeur de poidslourd n’ayant pas respecté un feurouge, le beau «Fendt» n’est plusqu’un tas de ferraille. Il faut donc leremplacer sans attendre. C’est l’as-surance responsabilité-civile duchauffeur fautif qui doit dédomma-ger le paysan pour la perte maté-rielle. En vertu du droit de la respon-sabilité civile, le paysan a droit auremplacement de la chose endom-magée pour un montant de la mêmevaleur. Le dédommagement estdonc effectué à la valeur vénale,c’est-à-dire à la valeur que le trac-teur avait sur le marché au momentde l’accident. Si le tracteur était as-suré en casco complète, le paysanest indemnisé pour le dommage to-tal à la valeur vénale majorée éven-tuellement convenue par contrat.Ce dédommagement peut dépasserla valeur vénale pure et permettrel’achat d’un tracteur dont le prix dé-passe celui du tracteur détruit. Laplupart des assurances casco com-plète avec valeur vénale majorée nepaient plus de supplément aprèshuit à dix ans. Stefan Binder, Assurances USPwww.sbv-versicherungen.ch
REVUE UFA · 9 2011 9
Le forLe for (du lat. forum) désignele tribunal compétent à traiteret à trancher une cause sou-mise à sa juridiction. Il se dé-termine dans le domaine dudroit privé national par le CPC(Code de procédure civile). Endehors des fors impérative-ment définis par le CPC, lesparties contractantes peuvent,le cas échéant, prévoir un forselon leur propre choix, no-tamment pour des raisons delangue p.ex.Philippe Haymoz, juriste, Insti-tut agricole de l’Etat de Fribourgà Grangeneuve.
• Les conditions pour le versementde tantièmes (part du bénéficeversé aux administrateurs; art.677 CO) sont les suivantes:
• Statuts (art. 627, chiff. 2 CO)• Attribution aux réserves légales
(art. 671 et 671b CO)• Versement d’un dividende de 5 %
au minimum• Prélèvement sur le bénéfice du
bilan• Une attribution, par exemple à
l’institution de prévoyance dupersonnel, n’a pas pour consé-quence l’obligation d’une secon-de attribution aux réserves.
Martin Wü[email protected]
À téléchargerLe Rapport de base du Dépouille-ment centralisé des données comp-tables de l’Agroscope Reckenholz-Tänikon (ART) est l’ouvrage deréférence idéal pour tout savoir surl’évolution économique des exploi-tations agricoles. Les résultats dudépouillement 2010 sont désormaisdisponibles sur l’Internet. Ces dé-pouillements sont indispensablesaux vulgarisateurs et aux estima-teurs. www.grundlagenbericht.ch
Photo: Sibylle Späni
Toujours actuelleswww.ufarevue.ch
AlexPfiffner
GESTION
Le versement d’un salaire à l’épousene modifie pas la charge fiscale. Au-paravant, dans l’agriculture, il n’étaitpas courant de verser un salaire sé-
paré à l’épouse pour son activité surl’exploitation. Le revenu agricole réaliséconstituait le revenu commun du mariet de la femme. Lors de l’établissementde la déclaration fiscale, ce revenu étaiten règle générale attribué au maricomme revenu provenant d’une activitéindépendante. Pour la femme travaillantsur l’exploitation de son mari, on procé-dait généralement à la déduction pourl’acquisition d’un revenu accessoire. Enrevanche, l’épouse ne pouvait rien dé-duire au titre des cotisations pour la prévoyance privée (pilier 3a).
Aujourd’hui en revanche, les couplesqui gèrent une exploitation en communse posent de plus en plus la questiond’un partage judicieux du revenu. À cepropos, les points suivants jouent unrôle essentiel:• allocation de maternité• APG en cas de service militaire• optimisation des cotisations AVS• optimisation de la charge fiscale• déductions fiscales pour les cotisa-
tions aux piliers 2 et 3a • garantie des prestations de l’AI en cas
d’invalidité
Paiement du salaire Pour préser-ver son droit aux allocations de mater-nité, la femme qui travaille sur l’exploi-tation reçoit souvent un salaire enespèces. Le montant de ce salaire est engénéral fixé en fonction des possibilitésfinancières de l’exploitation. Plus le sa-laire est élevé, plus le montant de l’al-location versée en cas de naissance estélevé également. Une fois les projetsd’agrandissement de la famille achevés,il est possible de réduire de nouveau lemontant du salaire en fonction de la si-tuation de l’exploitation.
Un décompte des salaires versés estétabli à la fin de chaque année avec lacaisse de compensation. Les cotisationsAVS/AI/APG (sans AC) s’élèvent pour lafemme employée en tant que salariée à10,3% du montant du salaire versé. Cessalaires faisant l’objet d’un décompteséparé peuvent être comptabiliséscomme dépenses de personnel et rédui-sent en conséquence le montant totaldu revenu agricole de l’exploitation.
Impôts Le versement d’un salaire àl’ép ouse ne modifie pas la charge fiscale
totale du cou-ple. En effet,plus le salaire del’épouse estélevé, plus le re-venu agricole del’époux est faible.Mais le total desdeux revenus reste lemême. Il y a plusieursmanières de procéderà la déduction pour la réalisation d’un revenu accessoire. Pour les indépendantsréalisant un revenu du travail supérieur à55 700 fr., le taux de cotisation AVS estde 9,7%. Plus le revenu est faible, plus letaux de cotisation AVS diminue. Pour unrevenu du travail entre 9300 fr. et 16 900fr., il ne se monte plus qu’à 5,223% (au-tre exemple dans le tableau 1).
Procédure de décompte simpli-fiée Depuis 2008, dans le contextede la nouvelle loi fédérale concernantdes mesures en matière de lutte contrele travail au noir, il est possible d’établirles décomptes pour l’impôt à la sourceet les cotisations AVS sur les revenus àtemps partiel en recourant à une procé-dure simplifiée. Il s’agit en l’occurrenced’alléger le travail administratif des em-ployeurs lors du calcul des cotisationsaux assurances sociales et du montantde l’impôt à la source. Cette procédureconstitue un encouragement à renoncerau travail au noir.
Cette procédure simplifiée ouvre àl’agriculture d’intéressantes possibilitésd’optimisation de la charge fiscale. Dansde nombreux cas, il pourrait ainsi êtreavantageux de verser à l’épouse un salairepour son travail sur l’exploitation et de lesoumettre à la procédure de décompte
LES COUPLES QUI GÈRENT ENSEMBLE UNE EXPLOITATION doivent décider
si l’épouse est rémunérée pour son activité. En raison des nouvelles dispositions
légales en vigueur, il y a lieu de répondre à diverses questions concernant l’indemnité
journalière en cas de maternité, les effets sur le revenu imposable, ainsi que le
droit aux prestations et le versement de cotisations AVS et AI.
Partager judicieusement le revenu
Tableau 1: Charge des cotisations AVS en cas dedéclaration de salaire de l’épouse
Calcul Fr.Revenu AVS total* 70000.00Sans partage Cotisation AVS de 9.7%du revenu: sur 70000 Fr. 6790.00Partage du revenu:Cotisation AVS du mari 35000 Fr. x 6.591% 2306.85Cotisation AVS de l’épouse 35000 Fr. x 10.3% 3605.00Total cotisations AVS 5911.85Économie totale sur cotisations AVS 6790– 5911.85 878.15*Hypothèse
Tableau 2: Charge des cotisations AVS en cas d’indépendance des deux époux
Calcul Fr.Revenu AVS total* 70000.00Sans partage Cotisation AVS de 9.7% du revenu: sur 70000 Fr. 6790.00Partage du revenu:Cotisation AVS du mari 35000 Fr. x 6.591% 2306.85Cotisation AVS de l’épouse 35000 Fr. x 6.591% 2306.85Total cotisations AVS 4613.70Économie totale sur cotisations AVS 6790– 4613.70 2176.30*Hypothèse
10 9 2011 · REVUE UFA
GESTION
Auteur Alex Pfiffner est agro-ingénieur HESet diplômé fédéral enfinance et comptabilité.Il est le copropriétaireet le gérant dusecrétariat de l’agro -fiduciaire PemagTreuhand AG,à 5734 Reinach (AG).
www.pemag.ch
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Allocation de maternitéLes femmes ont le droit de toucher une allocation de maternité si, aumoment de la naissance de leur enfant, elles sont salariées, travailleusesindépendantes ou travaillent dans l’entreprise de leur mari/concubin/famille contre un salaire en espèces. Les jeunes couples qui n’ont pas fini d’agrandir leur famille doivent donc veiller à ce que la femmedispose d’un salaire AVS suffisamment élevé. L’allocation de maternitéest versée sous forme d’indemnités journalières s’élevant à 80% durevenu moyen réalisé avant l’accouchement, mais au maximum 196francs par jour. L’indemnité journalière maximale correspond à unsalaire mensuel de 7350 fr. (7350 fr. x 0,8 /30 jours = 196 fr./jour) ou àun revenu annuel indépendant de 88 200 fr. (88 200 fr. x 0,8 /360 jours= 196 fr./jour). Pour pouvoir prétendre à l’allocation, il faut que lafemme ait été assurée au sens de l’AVS pendant les neuf moisprécédant l’accouchement. Le droit aux indemnités journalières prendnaissance le jour de l’accouchement et se termine au plus tard après 14 semaines ou 98 jours.
simplifiée. Pour que cette dernière puisseêtre utilisée, il faut répondre aux troisconditions cumulatives suivantes:• Le salaire annuel brut de chaque sa-
larié n’excède pas le salaire minimumAVS de 20 880 fr. soumis à cotisation.
• La masse salariale annuelle totale de l’entreprise n’excède pas 200% du montant de la rente de vieillesseannuelle maximale de l’AVS, soit 55680 fr. brut.
• Le décompte des salaires est effectuéselon la procédure simplifiée pourl’ensemble du personnel.
Un changement vers la procédure sim-plifiée ou un retour à la procédure nor-male ne peuvent avoir lieu qu’au débutde l’année civile et doit être annoncé.
Décompte de l’impôt à la sourceL’employeur déduit l’impôt à la sourcede 5% (0,5 % impôt fédéral direct;4,5% impôts cantonal et communal) etle montant de la cotisation AVS ordi-naire sur le revenu soumis à cotisationet les verse à la caisse de compensation.L’employeur reçoit ensuite une attesta-tion pour le versement de l’impôt, qu’il
joint à sa déclaration fiscale pour prou-ver l’origine des modifications de sonétat de fortune.
Les revenus imposés via la procéduresimplifiée ne sont pas pris en comptepour la détermination du revenu impo-sable dans le contexte de la procédurede taxation. Le législateur a même excluune modification correspondante dutaux d’imposition. Par conséquent, laprocédure de taxation ordinaire n’ac-corde pas les déductions liées à ce tra-vail (dépenses professionnelles, déduc-tion pour revenu accessoire, pilier 3a).De cette manière, le salaire de l’épousejusqu’à un montant de 20880 fr. peutêtre taxé fiscalement à 5%, ce qui repré-sente une diminution notable de lacharge fiscale par rapport à la taxationordinaire en commun avec le revenu dumari, soumise à une très forte progres-sivité. Cette procédure simplifiée estparticulièrement intéressante si l’épouseréalise un second revenu à l’extérieur,qui sera taxé selon la procédure ordi-naire. Elle pourra ainsi faire valoir la dé-duction des frais professionnels et cellepour réalisation d’un revenu accessoire.
Activité indépendante Souvent,l’épouse gère de manière indépendanteune branche de production ou un sec-teur de l’exploitation (p. ex. vente di-recte), si bien qu’elle peut tout commeson mari s’inscrire comme indépen-dante auprès de la caisse de compensa-tion. La comptabilité est ainsi établieaux deux noms. Le revenu réalisé estpartagé entre les deux membres du cou-ple et déclaré comme tel pour l’impôt.En pareil cas, il n’y a pas lieu de dé-compter un salaire pour l’épouse. Parailleurs, les déductions pour cotisationsde prévoyance sont également possiblespour cette dernière. Le partage du re-venu de l’activité indépendante permetde réduire notablement la charge descotisations AVS (tableau 2).
La manière la plus judicieuse de rétri-buer l’épouse dépend dans une largemesure des conditions personnelles etfinancières de chaque couple. Raisonpour laquelle il est conseillé, en cas dedoute, de parler de la situation en ma-tière de rétribution avec sa fiduciaire,car c’est elle qui connaît le mieux la si-tuation financière de l’exploitation. �
Le type de rémunération de l’épouse collaborant sur l’exploitationdépend des conditions personnelles et financières du couple.Dans ce contexte, l’indemnité journalière en cas de maternitéjoue un rôle décisif. Plus le salaire est élevé, plus cette indemnitéde maternité l’est également.Photo: amw
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MartinWürsch
MartinGoldenberger
La croissance démographiquecontinue, associée aux besoinscroissants de surface habitable desparticuliers, débouche sur la
construction des meilleures terres agri-coles. Toutes les secondes, en Suisse, lasurface bâtie augmente d’un mètre carréenviron. Cela correspond au grignotagede 8,6ha de terrain par jour ou de 2500à 3000 hectares par année. Si la zone àbâtir augmentait partout comme dans lecanton de Zurich, la consommation desurfaces attendrait presque le double,soit 1,8 mètre carré par seconde!
Les paysans en activité louent enmoyenne 44% des surfaces qu’ils ex-ploitent. Par conséquent, près de lamoitié des terrains mis en zone cons -tructible ne leur appartiennent pas,mais sont la propriété de particuliers, desociétés ou des pouvoirs publics.Quelques paysans peuvent profiter de lamanne financière qui accompagne unchangement d’affectation. Mais la plu-part des paysans actifs n’appartiennentpas à la catégorie qui espère un change-ment de zone et pousse en sa faveur. Ilsperdent seulement de précieuses terresarables. Même le soleil le plus brillantconnaît des éclipses. Certes, le classe-ment d’un terrain agricole en zone àbâtir s’accompagne d’une multiplica-tion miraculeuse de sa valeur, qui peutpasser par exemple de Fr. 10.–/m2 àdes sommes oscillant entre Fr. 150.– etFr. 5000.–/m2. Mais il faut aussi veillerà certains points délicats, sans oublierque l’État ne va pas manquer de se ser-vir au passage.
Immissions Si une zone à bâtir estcréée à proximité du site de production,le paysan productif sera bien inspiré de
s’y opposer, car elle peut mettre sa pro-duction en danger. En effet, le droit del’environnement ne consacre pas leprincipe du premier installé, premierservi. Les nouveaux voisins peuventmême aller jusqu’à faire fermer les éta-bles existantes en raison du non-respectdes distances minimales (odeurs, pous-sière, bruit). Il est certes possible de respecter de nouveau ces distances enprenant des mesures techniques (puri-fication de l’air vicié), mais cela supposeen tous les cas des investissements nonnégligeables. C’est la directive n°476de la FAT, datant de 1995, qui est utili-sée pour le calcul et l’analyse des dis-tances minimales. Un paysan peut-il dèslors se prémunir contre les effets néga-tifs d’un changement d’affectation? Dif-ficilement, car il ne dispose que desdeux possibilités juridiquement effi-caces suivantes:
1. Il tente d’empêcher le changementd’affectation dans le cadre d’une pro-cédure de participation, en formantopposition lors de la mise à l’enquêtepublique et demandant le renvoipour examen, en déposant une pro-position devant l’assemblée commu-nale ou en lançant un référendumcontre la décision de cette dernière.
2. Il signe une convention avec les pro-priétaires fonciers favorables auchangement d’affectation prévoyantle versement d’une somme d’argenten vue des investissements futurs né-cessaires au respect des distances mi-nimales.
Les accords passés avec les acheteursn’ont qu’une valeur morale. Ils ne sontpas juridiquement contraignants.Bail à ferme agricole Le 1er sep-
QUAND LE PAYSAN DEVIENT MILLIONNAIRE Un rêve pour celui qui, aux États-
Unis, a commencé sa carrière par faire la vaisselle dans un restaurant, est également
réalisable dans notre petite Suisse. Mais pour y parvenir, il faut parfois que l’État fasse
un cadeau sous forme d’une modification du plan de zone. Mais gare au cauchemar ...
Les conséquences du dézonageGESTION
Expansion de la zoneconstruite à l’exemplede Vallamand (VD) aubord du lac de Morat.Suite à la réalisationd’un port de plaisance,de nombreuses terrescultivées ont disparu.
12 9 2011 · REVUE UFA
En Suisse, environ 1 m2 est construitchaque seconde. Celacorrespond à uneperte de terre de 8.6 ha par jour,respectivement de2500 à 3000 ha parannée.
tembre 2008, la loi fédérale sur le bail àferme agricole (LBFA) a été modifiée detelle manière que les surfaces exploitéesà des fins agricoles situées entièrementdans une zone à bâtir ne bénéficientplus de sa protection. Ces surfaces sontsoumises aux dispositions du Code desobligations (CO), qui prévoit une duréedes contrats et une durée de prolonga-tion de ceux-ci de 12 mois en général etun délai de résiliation de six mois seule-ment. En revanche, s’il s’agit d’une
parcelle mixte, composée en partie deterrain à bâtir et en partie de terrainagricole, c’est toujours la LBFA qui estapplicable. Mais la partie de terrain àbâtir peut être soustraite par anti -cipation au contrat de bail à ferme aumoyen d’une résiliation partielle. Si ladurée ordinaire du contrat ne peut pasêtre respectée, le bailleur doit au fer-mier le montant de la perte de revenucorrespondant aux années manquantes.Si un bailleur loue un terrain à bâtir ense servant d’un contrat de bail écritLBFA (par exemple le formulaire decontrat LBFA d’USP Fiduciaires et Estimations), c’est la durée contrac-tuelle plus longue convenue par écritqui s’applique, et non la durée prévuepar le CO.
Lorsqu’un terrain est classé en zone àbâtir, il est recommandé aux parties deconclure des contrats de bail à ferme sé-parés, un pour le terrain à bâtir et unpour la surface de terrain agricole.
Droit foncier rural Le champ d’ap-plication de la loi fédérale sur le droitfoncier rural (LDFR) est défini par son ar-ticle 2. Toutes les parcelles situées horsd’une zone à bâtir en vertu de l’art. 15de la loi fédérale sur l’aménagement duterritoire (LAT) sont soumises à la LDFRet bénéficient par conséquent d’un trai-tement et d’une estimation spéciaux.L’article 15 LAT englobe la zone à bâtireffective. Elle ne comprend pas leszones spéciales souvent réservées à laproduction agricole intensive ou à la dé-tention des chevaux. Les parcelles si-tuées dans la zone à bâtir effective nesont soumises à la LDFR que si elles fontpartie du terrain nécessaire à une entre-prise agricole. Toutes les surfaces nonconstruites d’une zone à bâtir ne béné-ficient donc pas d’un traitement spécial.
De tels immeubles et parties d’immeu-bles ne sont pas agricoles et, en vertu dela LDFR, ne sont pas adjugées au suc-cesseur à la valeur de rendement.
La LDFR prévoit un droit au gaind’une durée de 25 ans pour le vendeuret ses successeurs en droit. Ce droit augain se concrétise lorsque la décisiond’affecter le terrain agricole à la zone àbâtir entre en force. La créance s’ouvrele jour du lancement de la procédure quiaboutit au classement en zone à bâtir.Mais si les terres classées en zone à bâtirsont absolument nécessaires à la pour-suite de l’exploitation, la réalisation dudroit au gain peut être repoussée aumaximum de 15 ans, sans que la créancene soit modifiée ou s’éteigne. Le calculdu gain doit être fait conformément auxrègles générales de la LDFR, indé-pendamment du fait que leterrain soit vendu ou non.
Paiements di-rects Dans laprocédure de
Graph.: Origine nouvelles surfaces d’habitat 1982– 2006
GESTION
Les axes de transitattirent les entreprisesde transport et delogistique, comme lemontre l’exemple deHärkingen (SO). Photos et sélection: swissimage©
2011 swisstopo (BA110441), OFS
Vergers, vigne etcultures fruitières
Terres assolées
Prairies naturelles
Pâturagesattenants
Alpages
Taillis
Forêt
Surfacesimproductives
0 5000 10000 15000 20000ha
Source: OFS, superficies
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INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 9 · 11
Auteurs Martin Würsch (agro-ingé-nieur HES, expert fiduciaire diplômé,responsable USP Fiduciaire et Estimati-ons) et Martin Goldenberger (responsa-ble du secteur estimations, spécialistedes estimations et du droit agraire)
L’Union suisse des paysans répond à vosquestions. USP Fiduciaire et Estimations,Laurstrasse 10, 5201 Brougg
� 056 462 51 [email protected]
GESTION
consultation sur la Politique agricole2014 – 2017, le Conseil fédéral proposeau Parlement de ne plus verser de paie-ments directs pour les surfaces situéesdans la zone à bâtir en vertu de l’art. 15LAT. En effet, d’après lui, les surfacesclassées en zone à bâtir ne garantissentplus une agriculture durable, d’autantmoins que le terrain sera bâti dans undélai prévisible. Cette proposition estun durcissement de la règlementationactuelle, qui prévoit que seuls les ter-rains à bâtir complètement viabiliséssont exclus des paiements directs. Lepropriétaire doit décider si un terrainest agricole ou à bâtir. D’après lesdocuments mis en consultation, onvise notamment des changementsd’affectation.
Si dans le canton les surfacesagricoles utiles sont estimées entenant compte de leur valeur vé-nale, alors il est très facile de dé-passer la limite de fortune pourl’octroi des paiements directs encas de changement d’affectation.Dans d’autres cas, cela se pro-duira au plus tard le jour de lavente de grandes parcelles deterrain à bâtir
Conséquences fiscalesTant la loi fédérale sur l’harmo-nisation fiscale (art. 14, al. 2)que les législations fiscalescantonales font la différence
entre les immeubles agricoles et les im-meubles non agricoles. Dans la plupartdes cantons, les immeubles agricolessont estimés à la valeur de rendement,alors que les parcelles de terrain à bâtirle sont généralement à la valeur vénale.
Impôt sur la fortune Lorsque leterrain qui a changé d’affectation resteexploité à des fins agricoles, la plupartdes cantons continuent de les estimer à la valeur de rendement agricole. En cas de changement d’affectation ou d’aliénation, les cantons de Zurich,Berne, Schaffhouse, AppenzellRhodes intérieures, St-Gall et Thur-govie prélèvent pour de tels immeu-bles un impôt complémentaire sur lafortune avec effet rétroactif sur la du-rée de propriété (mais au maximumsur 20 ans, art. 14, al. 2 LFHF). L’im-position a posteriori de la fortune surune durée de 20 ans, basée sur la dif-férence entre la valeur de rendementet la valeur vénale, peut représenter
un montant considérable.
Impôt sur le gain immobilierLe gain tiré de la vente d’immeublesdu patrimoine privé ou de parcellesde terres agricoles ou de forêt est enprincipe soumis à l’impôt cantonal surle gain immobilier. En revanche, si lesparcelles de terrain agricole ou de forêtfont partie du patrimoine commercial,la différence entre la valeur comptableet les frais d’investissement est soumiseà l’impôt sur le revenu (art. 12, al. 1 etart. 8, al. 1 LFHF). S’agissant de l’impôtsur le gain immobilier, la longue duréede propriété est récompensée par desréductions substantielles.
Impôt sur le revenu S’agissant desparcelles de terrain agricole et de forêt,seule la différence entre la valeur comp-table et les frais d’investissement estsoumise à l’impôt sur le revenu. Un li-tige est désormais pendant devant leTribunal fédéral s’agissant de la défini-tion d’un immeuble agricole au sens dela loi fiscale et si cette dernière attribueles parcelles de terrain à bâtir exploitées à des fins agri-coles au patrimoine commercialdu paysan. L’Union suisse despaysans est clairement de cetavis, car dans le cas
contraire, les dispositions de la LFHFn’auraient aucun sens. Un paysan n’esten effet pas en mesure de décider si unimmeuble dont l’affectation a récem-ment changé fait partie de son patri-moine privé ou de son patrimoine com-mercial. Ses immeubles demeurent dansle patrimoine commercial pour la bonneraison que les dispositions légales ontpour effet que seuls les amortissementseffectués sont de nouveau soumis àl’impôt sur le revenu. On attend le ju-gement du Tribunal fédéral pour la fin
de cette année.Le droit au gain versé aux parents
et aux frères et sœurs en vertu desart. 28 ss. LDFR a un caractère dedroit successoral. Ce droit est fondésur le fait que les conditions (immeu-ble agricole, exploitation par le pro-priétaire) ne sont plus remplies a pos-teriori et que le prix préférentiel ne sejustifie donc plus. Dans la plupart descantons, le montant du droit au gainest soumis à l’impôt sur le revenu.Concrètement, cela débouche surune double imposition du mêmegain, qui peut représenter en l’oc-currence jusqu’à 2⁄3 ou ¾ du bénéficeréalisé.
Taxes Certains cantons (GE, NE,BS) prélèvent la taxe sur la plus-va-lue prévue à l’art. 5 de la loi surl’aménagement du territoire. D’au-tres cantons (BE, OW, GR, GL et FR)prévoient quant à eux une taxecontractuelle sur la plus-value.
Enfin, lors de la vente d’un im-meuble, des droits de mutations’ajoutent dans une partie des casaux frais de courtage, de notaire etd’inscription au registre foncier. �
En invoquant le non-respect des distances
minimales (odeurs,poussière, bruit), les
nouveaux voisinspeuvent même exigerla fermeture d’étables
existantes.
14 9 2011 · REVUE UFA
S E R V I C E
ROUGEETPIONNIER
’ ’’
MF5400GVS-Agrar AG, CH-8207 Schaffhausen Tél. 052 631 19 00, Fax 052 631 19 [email protected], www.gvs-agrar.ch
0 % 70 %60 %50 %40 %30 %20 %10 %
Ce sondage représenta-tif a été effectué parl’Institut de recherchedu marché TransferPlusSA à Stansstad pour lecompte de la RevueUFA au mois d’août2011.
Voulez-vous aussiparticiper à notresondage? Le prochainsujet se trouve en ligneà l’adresse www.ufarevue.ch.
INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 9 · 11
Conflits en raison des activités de loisirde la population non paysanne
(crottes de chien, dégât aux prés par les chevaux, etc.)
Conflits dus au bruit(Moissonneuse-batteuse, machine à traire, cloches)
Conflits en raison d’émissions olfactives(en raison des étables, de l’épandage du lisier, etc.)
Conflits en raison de droits de passage(Passage sur les prés, clôtures endommagées, poignées ouvertes)
Conflits ou discussions ayant trait à la politique agricole, aux paiements directs, etc.
Autres
Pas de conflits/pas de disputes
Total (base: 300)
Suisse alémanique (base: 220)
Suisse romande (base: 80)
16 9 2011 · REVUE UFA
Conflits avec des non-paysans
SONDAGEGESTION
Près des deux tiers (63%) des pay-sans interrogés ont répondu par«non» à la question: Avez-vous déjàété en litige ou connu des conflits
avec la population non-paysanne survotre exploitation ou en relation aveccette dernière?
En revanche, un bon tiers (37%) despaysans suisses ont connu ce genre deproblèmes. La petite moitié (45%) d’en-tre eux évoque les activités de loisir, no-tamment avec les propriétaires dechiens et les cavaliers. Un autre pro-blème est l’abandon de déchets sur lesprairies et les pâturages, et qui constitueun véritable problème lorsqu’il s’agit detessons de verre par exemple. Environun tiers (35%) de ces paysans ont connudes conflits en raison du bruit, surtoutcelui des cloches de vaches et des ma-chines.
Environ un quart (27%) font étatd’immissions malodorantes. Autressources de conflits: les droits de passageet de pacage, avec les portails et les clô-tures laissés ouverts par les promeneurs,ainsi que la politique agricole, les paie-ments directs, les subventions ou lescontrôles (7%). Environ un cinquième(20%) des paysans qui font état de li-tiges évoquent spontanément d’autresconflits, comme le parcage sauvage de
teurs. Plusieurs agriculteurs ont affirméregretter que les terres cultivablessoient de plus en plus souvent concur-rencées par les zones de détente. Seloneux, la population non paysanne ne faitsouvent pas la différence, durant ses loi-sirs, entre ce qui fait partie de la zone dedétente et ce qui est inclus dans lesterres cultivables. Les changementsd’affectation sont également une sourcede complication. À ce propos, lisez notrearticle en page 12. �
véhicules sur les prairies et les pâtu-rages, le maraudage de fruits et légumeset les actes de vandalisme contre les ma-chines agricoles. Sans oublier les récla-mations en raison de la boue laissée surles routes par les tracteurs.
Certains paysans font état du casse-tête que représentent les discussionspolitiques dans les communes pourl’installation d’ilots au milieu des voiesde circulation, qui rendent plus difficilevoire empêchent la circulation des trac-
Avez-vous déjà eu des conflits
avec la population non paysanne?
REVUE UFA · 9 2011 17
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Matteo Aepli
GESTION
POUR LA PREMIÈRE FOIS DEPUIS LONGTEMPS les prix des agneaux et des
moutons ont sensiblement augmenté. Début août, les producteurs touchaient ainsi
jusqu’à Fr. 11.60 / kg de poids mort (LA, T3). Il est peu vraisemblable que les prix des
agneaux soient soumis à une forte pression une fois l’estivage terminé.
Opportunités en production ovine
Echantillon des plats de Paul Julen:langues d’agneau à la sauce au poivreavec pommes de terre grillées,saucisses d’agneau maison avec röstisainsi que côtelettes d’agneau avec du gratin de pommes de terre.
Le bon niveau de prix de la vianded’agneau s’explique par de multiplesfacteurs. En raison de l’augmenta-tion mondiale de la demande et de
l’offre restreinte (inondations en Austra-lie p.ex.), les prix à l’importation ontaugmenté dès l’automne 2010. D’autrepart, en Suisse, le nombre de moutons adiminué, ce qui s’est traduit par unebaisse de l’offre indigène. La consomma-tion totale a en revanche augmenté en2010, après avoir fortement reculé aucours des années précédentes. Lesagneaux suisses bénéficient d’une de-mande toujours plus forte. La productionovine est surtout devenue plus intéres-sante pour les exploitations qui cessentla production laitière et qui recherchentune nouvelle branche d’exploitation.Cette production présente en effetl’avantage de permettre de travailler àl’extérieur. Pour qu’elle soit rentable,
plusieurs aspects doivent toutefois êtrepris en considération. La qualité desagneaux à l’abattage, le choix du sys-tème de production le plus adapté à l’ex-ploitation et les canaux d’écoulementadéquats jouent un rôle prépondérant.
Qualité des carcasses L’objectifprioritaire consiste à obtenir une bonnetaxation des animaux et des carcasses.Sur les marchés officiels, on a constaté cesderniers temps que les agneaux présen-tant une bonne charnure avec une cou-verture adaptée bénéficiaient de prix su-périeurs aux prix indicatifs. Pour atteindrecet objectif, il est nécessaire de distribuerun fourrage de base de bonne qualitéavec une valeur énergétique élevée. Enoutre, tout éleveur devrait accorder uneattention particulière aux différentes al-ternatives qui s’offrent en matière d’éle-vage. Les croisements industriels simplestels que Charollais Suisse x Brun du Juraconviennent également pour les petitesexploitations ovines. Les agneaux F1 pré-sentent souvent de bons accroissements.
Dans le même temps, des progrès sup-plémentaires doivent être réalisés au ni-veau de l’élevage en race pure. Actuelle-ment l’estimation de la valeur d’élevageconcernant différents critères crée lesbases indispensables à une professionna-lisation accrue de l’élevage ovin.
La santé animale a également une in-fluence déterminante sur la performanced’engraissement et la rentabilité de laproduction ovine. Les bains de pieds or-ganisés à intervalles réguliers permettentde traiter et de prévenir le piétin et repré-sentent une composante importante dela gestion du troupeau. Il est égalementprimordial que les éleveurs de moutonamènent leurs bêtes à temps à la bouche-rie. Cela vaut aussi bien pour les animauxalpés que ceux qui sont élevés sur les pâ-
Les clients suissespréfèrent la viandesuisse, confirmel’hôtelier Paul Julen (à g.) de Zermatt. Avecson chef de cuisine, il crée des plats à basede viande d’agneau.
18 9 2011 · REVUE UFA
GESTION
Les moutons de Paul Julen, devant le Cervin, entretiennent les pâturages d’alpage et permettent de réaliser une importante plus-value en étant écoulés dans son propre restaurant. Photo: Paul Julen
turages d’hiver. Les animaux prêts pourl’abattage doivent être triés régulière-ment, ce qui permet d’éviter des déduc-tions de prix.
Système de production Le choixdu système de production dépend dedifférents facteurs. Pour la plupart desexploitations suisses, la pâture est par-faitement adaptée. En raison des coûtsd’affouragement, un système d’engrais-sement intensif n’entre pratiquementpas en ligne de compte. Le choix du la-bel est également une composante im-portante. Il est ainsi possible de réaliserdes marges brutes plus élevées avec lesagneaux bio qu’avec les agneaux AQ.Ces dernières années, la différence deprix a varié entre Fr. 1.50 et 2.50/kg PM.SwissPrimLamb permet de réaliser desprix encore supérieurs.
Les directives plus strictes peuventtoutefois s’avérer être un désavantage.Il faut par ailleurs veiller au fait que pourcertains labels, la demande est assezconcentrée (commerce/transformation),
ce qui laisse moins de marge de ma-nœuvre aux producteurs que pour lesagneaux AQ: la dépendance vis-à-visdes acheteurs augmente en effet.
Canaux d’écoulement Le choixdu canal d’écoulement a un impact dé-terminant sur le revenu. Il faut faire ladifférence entre la vente sur les marchésà des marchands de bétail, dans desboucheries artisanales et la vente di-recte. Les marchés publics ont l’avan-tage d’offrir aux producteurs une garan-tie d’écoulement et de permettre unetaxation neutre via Proviande. Pour lavente à des marchands, le producteurdoit bien connaître la qualité de ses ani-maux et être informé de la situation surle marché. Ce faisant, il a la possibilitéde participer à la formation des prix. Ilen va de même pour la vente aux bou-cheries artisanales. Il convient aussi deprivilégier les relations commerciales àlong terme. Dans les régions urbaines età proximité des grands restaurants, lavente directe de viande d’agneau dis-
pose d’un fort potentiel car elle est deplus en plus prisée par les consomma-teurs. Les exigences liées à la vente di-recte ne doivent toutefois pas être sous-estimées; elles nécessitent un importantsavoir de la part des producteurs, unebonne planification (incluant les res-sources nécessaires pour la commercia-lisation) et la focalisation de l’offre surles besoins des clients. Pour les exploi-tations appropriées, une vente directeprofessionnelle peut tout à fait constituerune branche d’exploitation lucrative.
Conclusion Globalement et danstoute la filière de la viande ovine, les ef-forts en matière de commercialisationdoivent être intensifiés pour continuer àbénéficier de prix plus élevés, à l’avenirégalement. Le succès des nouveauxconcepts tels que l’agneau d’alpage sou-ligne ce potentiel. L’objectif à long termeconsiste à bien positionner la vianded’agneau suisse par rapport à la concur-rence et à en accroître la demande. �
Auteur Matteo Aepli([email protected]) est collaborateurscientifique auprès dugroupe Economieagraire de l’EPFZ deZurich.
www.afee.ethz.ch.
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Traditionaliste, hôtelier et producteur d’agneauxPlus-value dans la production de viande d’agneauL’hôtelier Paul Julen de Zermatt exploite avec sa famille un domainePER comprenant 250 à 300 moutons. La viande est commercialisée en grande partie dans son propre restaurant, et pas uniquement sousforme de gigot ou de carré.
Paul Julen est hôtelier et agriculteur, deux professions qui ont unelongue tradition dans la famille. Il pense global et agit régional. A Zermatt, il possède notamment l’hôtel romantique Julen où l’ontrouve son «Schäferstübli» au sous-sol.
La viande d’agneau ou de mouton est la meilleure, déclare Paul Julenqui fait chaque soir salle comble dans sa «salle du moutonnier». Il fait lefilet d’agneau au grill et sert du carpaccio d’agneau avec une salade decéleri en branches, de la langue d’agneau à la sauce au poivre, del’émincé d’agneau à la mangue, des saucisses d’agneau au fromage avecune sauce à l’oignon ou du gigot d’agneau séché.
«Nous avons une exploitation d’élevage et détenons des moutons Nez-noir du Valais», explique-t-il. Cette race est très bien adaptée auxmontagnes valaisannes et Paul Julen est convaincu que cette traditiondoit être conservée. Son étable à l’orée du village est fonctionnelle.«Pour nous, chaque agneau est important», assure-t-il. Même les plusfragiles sont secourus et nourris à la louve si nécessaire, avec du lait enpoudre pour agneaux et du colostrum provenant de l’exploitationlaitière voisine. A la bergerie, il est soutenu par un employé qui estboucher de métier. Les animaux sont abbatus à l’abattoir de Zermatt etde concert avec le boucher et le chef de cuisine, de nouveaux metsdélicats sont créés avec la viande d’agneau. «Il résulte une importanteplus-value de mon travail avec les moutons et dans l’agriculture. Uncycle s’y établit avec la restauration. Ainsi, je trouve un sens à notretravail et je suis heureux que nos clients apprécient nos mets», nousconfie Paul Julen. Daniela Clemenz
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ChristianGazzarin
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0CH-17 CH-23 CH-64
Les dettes sont plus difficiles àamortir En ce qui concerne lescharges (charges de structure sans lesamortissements) déduction faite des re-venus annexes (viande, bétail d’élevageet paiements directs) ainsi que les dé-penses privées (dépenses d’entretien),les différents types d’exploitation prisen considération ne rencontrent pas deproblème spécifique, ce qui signifie queles factures courantes peuvent encoreêtre couvertes. Pour ce qui est des rem-boursements de dettes, l’exploitationCH-64 se trouve déjà dans une impasse.Sa phase de croissance récente a laissédes traces et elle éprouve des difficultésface aux faibles prix du lait qui prévalentactuellement. Sur le long terme, cetteexploitation sera plus rentable que l’ex-ploitation CH-23.
Il n’est pas possible d’investirLe graphique démontre par ailleurs quequel que soit le type d’exploitation con -sidéré, il est impossible d’investir sans re-courir à un financement par des autressources de revenu. Vu le rapport entre leprix du lait et les coûts de production, la situation n’est par conséquent pas éco-nomiquement durable pour le secteur laitier. Demander un prix du lait plusélevé alors que près d’un tiers des vachessuisses produisent pour les marchésétrangers (exportation de fromage) s’avèretoutefois illusoire. Sur les marchés d’ex-portation, la cherté du franc suisse consti-tue un handicap pour les producteurs in-digènes, alors que les exploitationseuropéennes bénéficient elles d’un prixdu lait à la hausse. Il serait beaucoup plusjudicieux que les agriculteurs revoientleurs systèmes de production et serrent lavis au niveau des coûts. Dans notre envi-
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Exploitations laitièressuisses sous pression
CH-17: nouveau type d’exploitation de montagne avec 17 vachesCH-23: 23 vaches en zone des collines, stabulation entravéeCH-64: 64 vaches en plaine, stabulation libre
investissements
impôts
amortissement
dépensesfamilialesprivées
dépensescourantesmoins revenusannexes
prix du lait
Graphique 1: Résultats analytiques des exploitations suisses
La conférence annuelle de l’IFCN(International Farm ComparisonNet work) s’est déroulée à Kiel (Al-lemagne). Elle regroupe un réseau
mondial d’experts du secteur laitier is-sus de plus de 40 pays et leur a permisde discuter des perspectives d’avenir dela production laitière.
Une bonne nouvelle en préam-bule D’ici à 2025, la production lai-tière devra encore accroître son volumede production de 200 millions de tonnesenviron, pour autant que la demandecontinue à évoluer au rythme actuel.Cela équivaut à deux fois et demie laproduction totale des Etats-Unis ou àprès de 50 fois la production suisse.Cette augmentation de la demandepourrait avoir des conséquences très po-sitives pour la production laitière. De-puis l’année dernière la situation s’estquelque peu détendue sur les marchésmondiaux, même si l’augmentation descoûts des concentrés préoccupe de plusen plus de nombreuses exploitations.Cela concerne sur tout les systèmes de
production intensifs recourant à uneforte utilisation de concentrés. Cette si-tuation est par contre bénéfiques pourles systèmes axés sur la pâture et utili-sant peu d’aliments concentrés.
Pas de détente en Suisse Les ré-sultats enregistrés par les trois typesd’exploitations laitières représentativespour la Suisse n’incitent pas à la dé-tente, bien au contraire. Le prix du laits’est stabilisé à un faible niveau alorsque les coûts ont légèrement augmenté.Le graphique présente la situation éco-nomique de trois types d’exploitationsfamiliales en 2010. Les flux financiersréels et imputables de l’exploitation etdu ménage sont directement comparésavec le prix du lait. Il s’agit d’un calculde coûts de production IFCN spécifiquepour la production laitière dans le cadred’exploitations familiales. Lorsque leprix du lait versé est inférieur aux blocsexprimant les dépenses correspon-dantes, cela signifie que ces derniers nepeuvent pas être couverts par les ren-trées générées par la production laitière.
NOUVEAUX RÉSULTATS DE L’IFCN La production laitière est un marché d’avenir.
Les exploitations suisses ne le ressentent pas encore vraiment. Momentanément,
l’environnement de coûts élevé et le franc fort exercent une pression élevée sur elles.
20 9 2011 · REVUE UFA
PROFILAIT GESTION
ronnement de coûts très élevé en com-paraison européenne, il est plus que lo-gique de réduire radicalement le niveaudes dépenses et des intrants. Dans cecontexte, les agriculteurs qui veulent aug-menter leur revenu en accroissant le ni-veau de la production laitière et en inten-sifiant l’affouragement à l’étable doiventêtre très pointus. Couvrir les frais d’entre-
tien de la famille et maintenir l’exploita-tion à niveau est sans doute l’objectifprincipal de toute exploitation familiale.La pression exercée sur les revenus n’avraisemblablement jamais été aussi im-portante que jusqu’à maintenant, raisonpour laquelle bon nombre de chefs d’ex-ploitation revoient actuellement totale-ment leur stratégie de production. �
Il est devenu difficile àde nombreusesexploitations d’investirdans une nouvelleétable pour les vacheslaitières.
Auteur Christian Gazzarin est collaborateur de la station de rechercheAgroscope Reckenholz-Tänikon ART,8356 Ettenhausen, www.art.admin.ch
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TECHNIQUE AGRICOLEBRÈVES
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Fendt continue à miser sur la tech-nique de récolte. En plus du déve-loppement de l’ensileuse automo-trice «Katana», dont la fabricationdébutera d’ici un à deux ans, le programme de moissonneuses-bat-teuses va également être élargi.Ainsi, les modèles de la série «L» et
«C» (5 et 6 secoueurs) seront dotésde nouveaux moteurs (puissance accrue, technologie SCR) et rebap-tisés («5255L», «6275L», «5275C» et «6335C»). Par ailleurs, le designde la série «L» sera adapté au looktypiquement Fendt. La série «C» re-courra à l’avenir à la technologieCanbus, ce qui constitue une bonneplate-forme pour la poursuite dudéveloppement de l’électronique.Simultanément, les moissonneuses-batteuses «C» disposent d’un nouvelécran «C2000» fournissant toutesles informations importantes en unclin d’œil et qui permet d’opérer undiagnostic à bord. En outre, un nou-veau système coteau équipera la série «C» avec un confort accru à laclef grâce à la gestion parallèle. Pourla série «P» et les moissonneuses-batteuses hybrides de Fendt, unnouveau peigne «Free-Flow» d’unelargeur de 7.60 m sera disponibledès la saison prochaine.
Fendt veut renforcerson programme de moissonneuses-batteuses
D’un garage à la ferme à une entreprise de services
L’enseigne «Roth» à Dettighofen(TG) est un partenaire fiable depuisplus de 45 ans en matière de ma-chines agricoles et de voitures. C’esten effet en 1965 qu’Hansjörg Rotha commencé à faire ses premièresréparations dans un petit garage à laferme. Par la suite, l’affaire s’est développée continuellement pour occuper aujourd’hui 19 personnes,dont quatre apprentis. Dans la fré-nésie de cette évolution, le 45e an-niversaire en a presque été oublié etce n’est qu’une année plus tard qu’ilest fêté dignement. En tant quepoint de service pour des marquesou des importateurs tels que JohnDeere, Kuhn, Agrar ou Ott, le fon-dateur de l’entreprise Roth et son
équipe connaissent très bien les be-soins de leur clientèle. Les investis-sements pour les machines agricolesn’ont pas fléchi au fil des années –banc d’essai pour la prise de forceavec indication automatique ducouple et des courbes de puissance,
banc d’essai pour les freins ou me-sure des voies au laser. La fabricationde tuyaux hydrauliques spéciauxconstitue également un secteur important, dans lequel Roth s’estfait une renommée bien au-delà dela région. Il est également actif de-puis 40 ans en tant qu’agro-entre-preneur pour le battage. Cet anni-versaire fêté tardivement atteintmain tenant son apogée avec unegrande exposition assortie d’actions,d’un concours, d’une présentationdes produits et de visites de l’atelierdu 10 au 11 septembre 2011.
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30e anniversaire de Posch en SuisseLa firme Althaus à Ersigen importedepuis 30 ans les fendeuses à bois,circulaires et machines combinéesdu constructeur autrichien Posch,qui est actuellement le leader incon-testé du marché en Suisse. Ce succèsrepose en partie sur l’innovationconstante des ingénieurs Posch quiont à nouveau pu présenter de nom-breuses nouveautés lors de la foireforestière. Le système exclusif «Fixo -matic» (photo) y a été présenté pourla première fois. Ce dernier permetd’actionner la fendeuse de 1 m«comme au bon vieux temps» avecune seule main, mais tout en re-spectant le certificat GS (sécuritécontrôlée).
Nouveau bâtiment pour ClaasClaas se montre également vision-naire au niveau de ses bâtiments etprévoit une construction moderne,attrayante et misant sur l’efficacitéénergétique. La future «Torhaus» sera réalisée d’ici 2013 au siègeprincipal de Harsewinkel et offriraun cadre moderne, confortable etconvivial à env. 350 employés.
Nouveaux semoirs AmazoneLa série de semoirs pneumatiques«AD-P Special» d’Amazone est dé -sor mais disponible avec l’ordinateurde bord «Amadrill+» pour l’en -traînement électrique. Cet entraîne-ment électrique ouvre une nouvelledimension pour le dosage et la quan-tité de semis réglable et modifiableen tout temps, le tout à un rapportprix/prestation incroyable. En com-binaison avec une herse rotative ouun cultivateur rotatif Amazone, cessemoirs sont très performants.
Flotte «Alpin» de Pöttinger
Pöttinger renouvelle sa flotte «Al-pin» avec de nouvelles faucheuses etune pirouette. On trouve désormaissix modèles différents de faucheusesavec des largeurs de 2.20 à 3.04 m.L’entraînement a été déplacé de lagauche sur la droite afin d’offrir unemeilleure visibilité et d’augmenterle confort de conduite.
Les faucheuses «Novaalpin» sontconçues de façon à pouvoir être utilisées aussi bien avec des fau-cheuses à deux essieux (version «B»)qu’avec des tracteurs compacts(version «T»). La nouvelle pirouette«Alpinhit 6.6» complète le pro-gramme vers le haut; elle possèdesix toupies d’un faible diamètre de1.3 m pour une largeur de travail de 5.75 m.
Alexander, Erika et Hansjörg ainsi que Marcel Roth (de gauche à droite).
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Nouvelle série chez Massey Ferguson
Massey Ferguson met quatre nouve-aux tracteurs sur le marché avec despuissances entre 185 et 235 CV. Ilssont dotés de moteurs Sisu avec une
cylindrée de 6.6 l («MF 7619», «MF7620» et «MF 7622») ou 7.4 l («MF7622» et «MF 7619») et la purifica-tion des gaz d’échappement SCR dela deuxième génération. Au niveaude la transmission, on trouve auchoix la «Dyna-6-Eco» avec six rap-ports sous charge et quatre groupesentièrement synchronisés et à en-clenchement automatique, ou latransmission continue «Dyna-VT».Les modèles «Dyna-6» disposent en La nouvelle série axiale (série «S»)
comprend quatre modèles, le plusgros ayant une puissance de 625 CV.Nouveaux cribles plus performants,nouvelles variantes de transmission,nouvelles options de répartition dela paille et des balles pour le peignelarge, nouvelles cabines avec élé-ments de commande et écran opti-misés, trémies plus volumineusesd’une capacité jusqu’à 14100 l, vidange plus rapide et nouveautrain à chenilles: telles sont les ca-ractéristiques de cette série. A celas’ajoutent les cabines en versions«Premium» et «Deluxe», dont lescom mandes ont été repensées etqui comprennent un moniteur«Greenstar 3». Les solutions téléma-tiques basées sur Internet indiquentau responsable de la flotte l’empla-cement de la machine, les déplace-ments, des informations sur laconsommation de carburant, lesheures de travail et la quantité ré-coltée. Il existe deux variantes detransmissions: la «ProDrive» ainsiqu’une nouvelle transmission à 3groupes avec enclenchement élec-trique. Les nouvelles variantes decabines apparaissent également surles séries «W» et «T» de John Deere.Ces moissonneuses-batteuses sontdotées de la plus grande surface deséparation du marché, le flux de larécolte est fluide et direct si bienque le grain et la paille sont séparésavec ménagement. Par ailleurs, ellessont dotées d’une série de solutionsinformatiques intelligentes, pou-vant être offertes gratuitementd’usine durant une année sur cer-tains marchés.
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Nouvelles moisson-neuses-batteusesJohn Deere
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outre d’une surpuissance jusqu’à25CV. Les concepteurs ont repris lelook de ces tracteurs sur la série «MF8600», avec une cabine dotée de fenêtres bombées. A l’intérieur, lesmontants de l’armature et les unitésde commande ont été remaniés. Lesmodèles supérieurs de la série sontpar ailleurs équipés d’un nouveaujoystick qui permet de commanderconfortablement la transmission etl’hydraulique.
Sylviculture trop onéreusesans mécanisationLe président d’Economie forestièresuisse, Max Binder, a abordé lethème de la mécanisation dans sonallocution lors de l’inauguration dela foire forestière et a déclaré que lesbases de la sylviculture n’avaient pasbeaucoup changé en raison de lamécanisation. «En tous cas pas au-tant que ce qu’on craignait il y a 50ans», a-t-il précisé. Le fait est quel’économie forestière ne peut pasfaire abstraction des contrainteséconomiques – en Suisse non plus.Par ailleurs, dans son discours, il ademandé au Conseil national de nepas soumettre la sylviculture à denouvelles dispositions entraînant descoûts supplémentaires car ce sec-teur ne bénéficie d’aucune protec-tion face à la concurrence étrangère.
320 nouveautés annoncées à l’Agritechnica 2011 Pour l’Agritechnica, plus de 320annonces de nouveautés sont par-venues sur le bureau de la DLG (so-ciété d’agriculture allemande) quien est l’organisatrice. Pour cettedernière, c’est un signal clair queles fabricants de machines agri-coles vont démarrer l’année pro-chaine avec une offensive dansl’inno vation.
Une commission internationaleet neutre composée d’experts de larecherche, de la vulgarisation et dela pratique va décerner ces pro-chains jours les médailles d’or etd’argent parmi ces produits annon-cés, selon des critères stricts. La re-mise des médailles d’or sera effec-tuée lors de la traditionnelle soiréeMax-Eyth le 14 novembre 2011 àHanovre. Les médailles d’argentquant à elles seront remises par leprésident de la DLG le dimanche13 novembre.
Les nouveautés seront présen-tées sous une forme condenséedans la halle 19 lors de l’Agritech-nica, mais elles seront déjà pu-bliées début octobre sur Internet àl’adresse www.agritechnica.com.
Ropa «Micro-Topping»:meilleur rendement avec les betteraves sucrièresToutes les nouvelles récolteuses àbetteraves Ropa «Euro-Tiger V8-3»en Europe occidentale et aux Etats-Unis pour la campagne 2011 ontété équipées du «Micro-Topper»Ropa, contre un supplément deprix. Le constructeur Ropa a déve-loppé une solution optimale pourla récolte des betteraves sucrièresavec le collet mais sans les feuilles,qui prend en compte les exigencesdes betteraviers, des agro-entre-preneurs et des sucreries. Le Ropa«Micro-Topper» a fourni de bonsrésultats dans la pratique et il estprêt à être produit en série, rap-porte l’entreprise. Ce système per-met de tirer pleinement profit durendement en sucre des betteraves.
Le rapport coûts/utilité du «Mi-cro-Topping», considéré sur l’en-semble de la chaîne de valeur, permet d’atteindre un bénéficemaxi mal sans charges supplémen-taires, peut-on lire dans un com-muniqué de presse. Ce dispositifd’étêtage permet aux betteraviersde profiter pleinement de l’utilitésupplémentaire.
Tableau: Nouveaux tracteurs MF de la série «MF 7600»Modèle MF 7619 MF 7620 MF 7622 MF 7624Moteur Agco Sisu Power 6 cylindresCylindrée (l) 6.6 6.6 7.4/6.6 7.4Transmission Dyna-6/VT Dyna-6/VT Dyna-6/VT Dyna-6/VTPuissance max. (CV) 185 200 215 235
TECHNIQUE AGRICOLE
Chambre de pré-compressionClaas a fait preuve d’innovation dans ledéveloppement de la chambre de pré-compression. La «Quadrant 3300» dis-pose en effet d’un nouveau système dechambre de pré-compression avec unmode de fonctionnement automatiqueou commandé par le conducteur, si bienqu’il permet d’obtenir une densité éle-vée dans toutes les conditions d’utilisa-tion. Il s’agit d’une technique pour l’ins-tant unique sur le marché.
L’ameneur est dirigé au moyen d’uneglissière afin d’optimiser son mouvementen cycle court et d’obtenir un remplis-sage régulier de la préchambre. Les cy-cles longs sont gérés à l’aide d’un cylin-dre et d’un arbre compartimenté. Enmode de fonctionnement automatique,il y a deux cycles de l’ameneur par coupde piston. Dans le mode commandé, leremplissage de la préchambre peut êtrecommandé hydrauliquement sur troispositions depuis la cabine du tracteur aumoyen du «Communicator» Claas. Cettecommande confortable depuis la cabinepermet d’économiser du temps et aug-mente l’efficacité de la machine.
Nouveau: «Rollant 375 RC» avec coffretde coupe et système«MPS-II».
«QUADRANT 3300» Tel est le nom d’une nouvelle presse à balles rectangulaires
lancée par Claas. Avec des dimensions de balles de 90 x 120 cm, elle s’adresse
avant tout aux professionnels du pressage de la paille. Un nouveau système de chambre
de pré-compression assure un bon pré-pressage de la récolte, même si cette dernière
n’est pas abondante.
Nouvelle chambre de pré-compresion
Grande fiabilité, forme parfaite desballes et bonne qualité du fourrage:tels étaient les objectifs des in -génieurs de Claas lors du dévelop-
pement de la nouvelle presse à ballerectangulaires «Quadrant 3300». Cettemachine, qui répond à de nombreux désirs des clients, confectionne desballes d’une dimension de 90 x 120cmet comble la lacune existant entre la«Quadrant 3200» et la «Quadrant 3400».
Pick-up La récolte est saisie par un pick-up d’une largeur de 2.35m disposant d’une sécurité avec un limi-teur débrayable à cames. Le tasse- andain à double rouleau fait partie del’équipement de série. Le rotor ame-neur, qui a un débit désormais supérieuraux deux modèles collatéraux grâce àson régime de 160t/min, est doté denouvelles double-dents afin d’achemi-ner la récolte sans problème, rapide-ment et avec ménagement dans la pré-chambre. A une pression supérieure à 200 bars, le rotor s’arrête, ce quiconstitue une mesure de sécurité sup-plémentaire.
Les presses à chambre fixe de type «Rollant» comptent deux modèles de plus, la «Rollant374» et la «Rollant 375» ainsi que la combinaison «Rollant 375 Uniwrap». Ces presses,
qui confectionnent des balles d’une dimension de 125 x 120cm, sont disponibles àchoix avec un rotor ameneur conventionnel ou à couteaux (dénomination «RC»).Ce dernier dispose de 16 couteaux assurés indépendamment par ressort et offre unelongueur de coupe théorique de 7cm. Les nouvelles presses à chambre fixe sont également disponibles avec un coffret de coupe abaissable hydrauliquement(dénomination «Pro») permettant de résoudre les bourrages depuis le siège dutracteur et disposent du graissage centralisé manuel ou automatique. Le système«MPS-II» comportant des rouleaux disposés en arc de cercle comprimant
hydrauliquement l’intérieur de la chambre, est monté sur le modèle «Rollant 375».
Nouveautés pour les presses à balles rondes
Liage Dans le canal de pressaged’une longueur de trois mètres, les 46coups de piston par minute génèrentune pression de 200 bars. A son extré-mité, le canal de pressage s’ouvre légè-rement si bien que la balle pressée etliée peut encore légèrement s’étendreavant la sortie.
Au niveau des noueurs, la nouvelle«Quadrant 3300» recourt également ausystème breveté «High Speed Binding».Avec une hauteur du canal de pressageavoisinant un mètre, les aiguilles doi-vent parcourir une course plus longue,ce qui nécessite normalement plus detemps. La solution de Claas pour pallierce problème est un entraînement ex-
26 9 2011 · REVUE UFA
TECHNIQUE AGRICOLE
Autres nouveautéscentrique actionné directement depuisl’arbre principal. Ce faisant, les aiguillesse déplacent plus vite alors que le pro-cessus de liage en lui-même s’effectueen toute tranquillité. En cas de pro-blème, un retrait actif des aiguilles pro-tège celles-ci de tout dommage. L’effi-cace système Turbo-Fan protège lesnoueurs de l’encrassement avec unpuissant courant d’air permanent attei-gnant une vitesse de 140km/h.
Châssis La nouvelle «Quadrant 3300»produite à l’usine de Metz est proposéepar Claas en trois variantes: essieu simple, essieu tandem rigide ou essieu tandem dirigé. La puissance recom -mandée pour le véhicule tracteur est de 180CV. Un pré-hacheur adéquat deKrassort est en préparation pour ce nouveau modèle. �
La nouvelle presse à balles carrées «Quadrant 3300» avec sa chambre depré-compression innovante.
Moissonneuse- batteuse «Avero 160».
Auteur Dr RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthour
Serco Landtechnik SA ,l’importateur de Claasen Suisse, organiseraune exposition àOberbipp les 22 et 23octobre 2011 et yprésentera quelquesunes des nouveautésévoquées dans le présent article.
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Faucheuse papillon«Disco 9100 CAutoswather».
Andaineur doubleessieu «Liner 3100».
La saison prochaine, Claas va arriver surle marché avec de nombreuses nouv eau -tés. La nouvelle faucheuse à assiettes«Disco 9100 C Autoswather» est unecombinaison papillon professionnelleavec conditionneur à dents et déposedes andains en bande d’une largeur de9.10m. La «Disco 9100 RC Contour»atteint la même largeur de travail et estdotée d’un conditionneur à rouleauxpour les fourrages riches en feuilles. La technique de décharge éprouvée«Active float» est maintenant égalementproposée par Claas sur la faucheusefron tale «Disco 3100 F Profil». On trouve également trois nouvellesfaucheuses frontales à tambours sous lesdénominations «Corto 3200 F Profil»,«Corto 3200 FN Profil» et «Corto 2800 FProfil», avec des largeurs de travail de3.02m et 2.65m. Sur ces dernières, lacinématique tridimensionnelle «F Profil»permettant une adaptation optimale auterrain a encore été améliorée et tous les modèles sont également disponiblesavec la technique de délestage «Activefloat». Chez Claas, on considère lenouvel andaineur à deux toupies «Liner3100» comme une véritable alternativeaux andaineurs à quatre toupies. Eneffet, ce dernier peut être réglé encontinu pour des largeurs de travail de8.70 à 10m et il peut par exempleconfectionner deux andains de paillederrière une moissonneuse-batteuseavec un peigne de 7.50m. Pour la
prochaine saison, Claas pro posera unenouvelle série comprenant au total cinqmodèles d’andaineurs monotoupie –deux traînés et trois pour le trois points– avec des largeurs de travail de 3.50 à4.00m. Claas produit des moissonneuses-bat-teuses depuis 75 ans. Voilà une occasionsuffisante pour proposer une éditionspéciale de la «Lexion 750» jusqu’à finnovembre 2011 à un prix anniversairespécial. La palette des moissonneuses-batteuses a été complétée par un nou -veau modèle pour les petites et moy -ennes exploitations, l’«Avero 160».Cette machine à quatre secoueurs d’unepuissance de 198 CV est dotée d’unsystème de battage conventionnel etd’une trémie de 4200 litres. Le train«TerraTrac» de la troisième génération,introduit l’année dernière chez lesmoissonneuses-batteuses, sera proposéen trois largeurs différentes dès la saisonprochaine. Claas tire un bilan positif dela colla bo ra tion entamée avec Kramerpour la production du chargeur téle -scopique «Scorpion». Depuis l’annéedernière, la palette s’est agrandie avec le«Scorpion 6030» disposant d’une hauteurde levage de 6m et d’une force detraction de 3 t. Ce modèle est dés ormaiséquipé de la fonction «Smart Handling»,un dispositif qui gère auto matiquementle bras télescopique lors de l’abaissement des charges afin que la machine nepuisse pas basculer vers l’avant.
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Hans-Adam Giger
TEST PRATIQUEKNOW-HOW
28 9 2011 · REVUE UFA
L’andaineur est un maillon essentieldans la chaîne de récolte des four-rages car la largeur de travail et laqualité de l’andain doivent être très
bien adaptées à la machine de récolte.Pour de nombreux agro-entrepreneurs,le conducteur avec l’andaineur estl’homme le plus important de tout lechantier. Si des erreurs sont commises àl’andainage, l’ensemble de la chaîne derécolte ne tourne pas à plein régime, cequi nécessite du temps et, partant, del’argent. Pöttinger a développé explici-tement l’andaineur quadruple à déposecentrale «Top 1252 C s-line» pour lesgrandes exploitations professionnelleset les agro-entrepreneurs. Avec une lar-geur de travail réglable hydraulique-ment de 8 à 12.5 m, cette machine offreun rendement de 10 ha/h.
Technique hybride Hydraulique àl’avant, mécanique à l’arrière – voilà lerésumé de la construction de base de lamachine. Cela signifie que l’entraîne-ment hydraulique des deux toupiesavant permet le repliage des bras desupport afin de ne pas dépasser unehauteur de 4 m au transport, sans qu’ilsoit nécessaire de démonter des brasporte-dents ou de rabattre des arceauxde protection – les longues transforma-tions en position de travail font doncpartie du passé.
Adaptation au sol Dans la récoltedes fourrages, il est important de tra-vailler le fourrage avec ménagement etde le souiller le moins possible, fautede quoi on en constate les résultatsplus tard à l’étable. Dans ce contexte,
L’ANDAINEUR À QUATRE TOUPIES «TOP 1252 C S-LINE» est un
andaineur à dépose centrale conçu pour les agro-entrepreuneurs professionnels.
Malgré un diamètre important des toupies de 3.30 m, la hauteur de transport
ne dépasse pas 4 m.
Pour des performances maximales
printemps lorsqu’il y a beaucoup de four -rage». La commande de la machine aumoyen du dispositif «Power-Control»néces site selon lui un certain tempsd’adap tation. «Mais il faut admettre quec’est pareil pour toutes les machines»,relève l’agro-entrepreneur. Malgré sa taille,le «Top 1252 C s-line» reste maniable. «Ilramasse bien le fourrage, malgré monscepticisme du début lorsque j’ai constatéqu’il ne disposait que de quatre paires dedents par bras», constate Hans-AdamGiger.«Nos clients exigent un travail propreexécuté avec des machines irréprochables»,analyse notre agro-entrepreneur. Grâce àl’andaineur quadruple «Top 1252 C s-line»,ces désirs sont en passe d’être exaucés.
Echo de la pratique concernant l’andaineur «Top 1252 C s-line» Pöttinger
L’agro-entreprise Giger à Sevelen (SG) atesté intensivement le «Top 1252 C s-line»de Pöttinger le printemps passé. Pour lesconditions suisses, cet andaineur quadrupleest une machine plutôt imposante: «Toute -fois, l’andaineur pourrait être encore unpeu plus large», estime Hans-Adam Giger.Il peut en effet se «rétrécir» considérable-ment – également durant le travail – alorsque son principal avantage est de respecterla hauteur de transport légale de 4 m sansdevoir démonter de bras, vu que le «Top1252 C s-line» dispose même d’un centi -mètre de marge, précise Hans-Adam Giger.L’agro-entrepreneur utilise déjà depuisquelques années un andaineur quadrupled’un autre constructeur et peut ainsi com -parer en connaissance de cause. Hans-
Adam Giger poursuit: «C’est surtout en cequi concerne l’adaptation au sol que l’onconstate un net progrès. Pour les toupiesavant en particulier, la solution des roues«Multitast» de Pöttinger est idéale». H.-A.Giger a également été impressionné par lastabilité de cette machine durant letransport. En considérant la quantitéd’huile nécessaire, il estime cependant quel’entraînement hydraulique des deuxtoupies avant n’aurait pas été absolumentnécessaire. «Une variante plus simple auraitégalement fait l’affaire.»Au niveau du besoin en puissance, Hans-Adam Giger estime qu’il faut un tracteur de120 CV, ce qui est un peu supérieur auxdonnées du fabricant. «De mon point vue,cette puissance est nécessaire, surtout au
«Top 1252 C s-line»: andaineurquadruple pour les agro-entrepreneurs professionnels.
TEST PRATIQUEKNOW-HOW
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au niveau de l’andaineur, l’attention seconcentre sur le train de pneumatiquesdes châssis et l’adaptation au terraindes toupies. Sur le «Top 1252 C s-line»,les roues de jauge «Multitast» à l’avant,dotés d’une protection anti-enroule-ment, font partie de l’équipement desérie.
Utilisation Le «Top 1252 C s-line»est commandé via une interface Isobusau moyen des unités de commande res-
pectives du tracteur, ou au moyen del’unité «Power-Control» de Pöttinger.Pour les commandes au moyen du «Po-wer- control», Pöttinger recommanded’utiliser un raccord Load-Sensing. Cedispositif permet de relever individuel-lement chaque toupie. Diverses fonc-tions automatiques accroissent leconfort d’utilisation et facilitent la tâchedu conducteur. La commande Powercontrol peut être dotée en option d’unréglage de la hauteur des toupies.
«Dura-Tec» Le carter de la transmis-sion du cœur de l’andaineur, c'est-à-diredu rotor, est étanche à la poussière et lu-brifié à vie avec de la graisse fluide. Lacame en fonte est réglable en continupour une adaptation parfaite aux diffé-rentes conditions de travail. Si néces-saire, le bras de commande avec son ga-let peut être démonté très rapidementet facilement puisqu’il n’est fixé que pardeux vis. �
Données techniquesAndaineur quadruple«Top 1252 C s-line»
Nombre de toupie: 4Bras par rotor: 13Nombre de doublesdents par bras: 4Largeur de travail: 8.00– 12.50mLargeur de l’andain:1.20– 2.00mH. de transport: 3.99mL. de transport: 3.00mLongeur: 9.95mPoids: 5950kgPoids sur le timon:542kg
Besoin en puissance:dès 90CV
(données fournies parle fabricant)
Relevage hydraulique individuel. Roue multitast d’adaptation au sol. La hauteur de transport s’élève à 4 m.
Auteur Dr RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthour
La Revue UFA publie enordre dispersé et sous le titre «Test pratiques»des comptes-rendusrelatifs à des machinesagricoles. Despersonnes intéressées,respectivementpropriétaire demachines sont choisiesen collaboration avecles constructeurs ou lesimportateurs.
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Tracteur de fauchepour les zones enpente et disposant de bonnes aptitudes pour les exploita -tions mixtes:«Fendt 211 Vario».
FENDT «211 VARIO» Avec le lancement du «200 Vario» il y a deux ans, Fendt a
posé de nouvelles bases dans la catégorie des tracteurs standard compacts de 70 à
110 CV. Sa transmission continue n'offre pas seulement davantage de confort, mais
accroît la sécurité, particulièrement lors des travaux dans les terrains en pente.
Puissance en pente
Fendt s'est donné du temps avantle lancement de la nouvelle série«200 Vario», équipée d'une trans-mission à variation continue. L'inté-
gration de la transmission des gros trac-teurs «Vario» dans l'espace relativementrestreint offert par les tracteurs de la catégorie de puissance avoisinant les100CV, toujours très prisée en Suisse,n'a certainement pas été simple. Le ré-sultat s'avère cependant très concluant.Un regard sur la statistique des immatri-culations en Suisse démontre que cettesérie occupe le peloton de tête ces der-nières années. Le Fendt «211 Vario» adéjà été présenté dans nos colonnes il y
a une année (Revue UFA 9/2010), raisonpour laquelle les détails techniques ne seront traités que brièvement. Al'époque, son utilisation dans une ex-ploitation de grandes cultures avait étéprésentée. L'accent est donc désormaisplacé sur son usage dans les zones her-bagères des collines.
Technique Le moteur 3 cylindres de3.3 lt de cylindrée Sisu, spécialementdéveloppé pour la série 200, est com-pact et répond aux exigences légales de niveau IIIa en matière de gazd'échappement. La puissance nomi-nale à 2100 t/min se situe exactementà 100 CV (selon ECE R24), le couple maximal correspondant à 458 Nm à
1600t/min. La transmission «ML75» utilisée offre une seuleplage de vitesse de 20m/hà 40km/h (jusqu'à 25km/h
TEST PRATIQUEKNOW-HOW
30 9 2011 · REVUE UFA
DescriptifFendt «211 Vario»
Moteur: Moteur 3 cylindres 3.3 lt Agco-Sisu-Power avec Com monrail etrecyclage externe des gaz d'échappe-ment. Puissance nominale 100 CV,puissance max. 110 CV (selon ECE R24).Capacité du réservoir 125 lt.
Transmission: transmission continue,système de gestion moteur-transmissionTMS en option
Prise de force: 540, 540E et 1000 ou540, 1000 et proportionnelle à l'avan -cement. Prise de force frontale 540 et1000 en option.
Hydraulique: EHR avec amortissementdes oscillations. Débit de la pompe 48 lt/min, pompe tandem 76 lt/min enoption. 4 raccords supplémentaires max.
Force de levage: 4202kg (arrière), 2490kg (avant)
poids à vide: 3920kg
Empattement: 2294mm
Rayon de braquage: 3.98m
Hauteur: 2530mm
Largeur: 2186mm
Longueur: 4068mm
(Données du constructeur)
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en arrière). Une fonction Tempomat estdisponible de série et permet la mémo-risation de deux vitesses. Fendt proposele Traktor-Management-System «TMS»en option. Avec son activation, le con -ducteur ne choisit que la vitesse souhai-tée, le système gérant ensuite le moteuret la transmission de façon à ce que letracteur fonctionne de manière opti-male et économique. Le «TMS» offreégalement la fonction «Stop&Go» per-mettant au conducteur d'arrêter son vé-hicule par simple pression sur un boutonsitué sur le levier d'inversion.
La transmission elle-même autorisedeux stratégies de conduite. D'une partavec le «Variostick»: En le poussant versl'avant, le tracteur accélère jusqu'à sa vi-tesse maximale alors qu'en retirant le le-vier vers l'arrière, le tracteur ralentitjusqu'à l'arrêt. D'autre part, le mode«pédale» permet de conduire le tracteurde la même façon qu'une voiture auto-matique. pour le changement du sensde marche, deux possibilités sont égale-
ment offertes, soit avec la main droitepar le biais du «Variostick», soit avec lagauche au moyen de l'inverseur situé auvolant.
Le système hydraulique dispose d'undébit maximal de 48 litres séparé de latransmission. Le relevage EHR arrière assure une force de levage atteignant4200kg alors qu'elle correspond à2490kg pour le relevage optionnelavant.
Fendt offre trois régimes de rotationde la prise de force pour le «200 Vario».L’utilisateur a donc le choix entre 540,540E et 1000 (série) ou 540, 1000 etproportionnelle à l'avancement (op-tion). L'enclenchement de la prise deforce est de type confort avec présélec-tion du régime. Un dispositif automa-tique enclenche ou déclenche la prisede force en fonction de la hauteur de le-vage, avec démarrage automatique).
Construction compacte Sa cons -truction basse assure un centre de gra-
vité bas, ce qui assure un niveau de sécurité élevé, ainsi qu'une excellentestabilité, d'autant que les variantespneumatiques sont nombreuses etqu'une suspension de l'essieu avant mu-nie d'un correcteur d'assiette est dispo-nible en option. Ce dernier maintient lesquatre roues plus longtemps au sol,améliorant ainsi la stabilité du tracteurdans les conditions extrêmes.
La DLG a testé le correcteur d'assietteFendt, ceci avec un tracteur à voiesétroite «208 Vario» équipé d'une ef-feuilleuse portée. La comparaison avecou sans correcteur a permis de releverune diminution de l'ampleur des oscil-lations de 17% avec la suspension del'essieu complétée par le correcteurd'assiette. Les essayeurs ont soulignéque l'essieu avant suspendu améliore àla fois le confort et la sécurité. Ces avan-tages sont évidemment ressentis par leconducteur sur son siège. Ces résultatspeuvent tendanciellement se reportersur le modèle «211 Vario». �
correct soit maintenu pour les outils detravail attelés. Les performances de travailse situent à environ 2.5 ha/h. «Nousmesurons toujours la consommation decarburant de nos tracteurs» précise RetoPeter. En ce qui concerne le Fendt «211Vario», la consommation moyenne oscilleentre 7.8 lt/h (2010: mai avec du mauvaistemps et beaucoup d'herbe en raisond'une fauche plutôt tardive) et 7.3 lt/h(2011: printemps sec, plutôt peu defourrage et fauche précoce). Le nombre deses clients a augmenté depuis qu'il utilisele Fendt «211 Vario» affirme Reto Peterqui espère encore élargir sa clientèle dansles régions de moyenne montagne où sacombinaison constitue une alternative auxfaucheuses à deux essieux. «Le tracteur afait ses preuves tant pour la fauche enzone de montagne qu’au niveau de l'ex -ploitation avec toutes sortes de machines.Mon seul souhait serait peut-être dedisposer de soupapes de commandeélectrique» indique encore Reto Peter.
Le Fendt «211 Vario» dans la pratiqueReto Peter, de Roggliswil (LU) exploitedepuis dix ans une agro-entreprise pourdes travaux de fauche. Le Fendt «211Vario», acquis en avril 2010, lui appartienten compagnie de ses frères Kurt et Armin,qui exploitent un domaine agricole etutilisent ce tracteur pour presque tous lestravaux. Chez «Peter Grünlandservice», leFendt «211 Vario» est utilisé avec unefaucheuse de 3.14 m de large à l'avant etune conditionneuse à l'arrière. Les quatreroues sont jumelées afin de préserver le solet d'améliorer la stabilité dans les pentes.Grâce à des pneumatiques de faible dia -mètre, le centre de gravité est encorerabaissé, ce qui plaide en faveur d'unestabilité encore supérieure dans les terrainsen pente. Pour les travaux avec la fau -cheuse frontale, Reto Peter a monté undispositif hydraulique avec indicateur dansla cabine. «Le conducteur peut en touttemps l'ajuster et disposer toujours d'unepression suffisante sur l'essieu avant».«Le nouveau tracteur a remplacé chez nous
un Fendt 280 qui était arrivé en bout decourse en raison de son âge, mais aussi deses performances», indique Reto Peter.Grâce à sa compacité, le nouveau tracteurs'avère idéal pour la fauche dans lesterrains accidentés. «Par rapport à sonprédécesseur, il dispose de davantage deréserve de puissance et la transmissioncontinue offre énormément d'avantages».Kurt Peter le confirme également, effec -tuant lui-même la plupart des travaux defauche avec ce tracteur. «Dans les petitesparcelles en particulier, où l'on doitsouvent changer de vitesses, le nouveautracteur offre nettement plus de confortavec sa transmission continue. De plus, iln'y a aucune interruption de charge,comme cela se produit en changeant derapport de vitesse». En général, la fauchese fait à 18 km/h avec le Tempomat. Lesystème de gestion du tracteur TMS veille àce que le moteur et la transmission fonc -tionnent toujours de manière optimale,mais en veillant aussi à ce que le régime
Auteur Dr. RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthour
La Revue UFA publie,en ordre dispersé etsous le titre «Testspratiques» des comp -tes-rendus relatifs à desmachines agri coles. Despersonnes intéressées,respectivement pro -priétaires de machines,sont choisies en colla -boration avec les cons -tructeurs ou les impor -tateurs.
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Reto et Kurt Peter (àl’arrière sur la photo).
Utilisation dans les pentes. Suspension avec correcteur d’assiette.Une console latérale bien agencée.
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Traktor Massey-Ferguson 16868 PS
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Traktor Massey-Ferguson 36580 PS, Std. 4800, Motor neu
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TraktorFord 200042 PS, Std. 6200
CHF 5900.–Ernst Reich, Matzingen Tel. 052 376 14 00
TraktorJohn Deere 6210Jg. 98, 90 PS, Std. 7300
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GrubberAlthaus 3m
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FeldspritzeFischer
CHF 500.–A. Wyss VillareposTel. 079 200 76 47
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CHF 11700.–A. Wyss VillareposTel. 079 200 76 47
TraktorFiat 80-66 DTSJg. 96, Std. 4150
CHF 30000.–M. Haldimann, SeonTel. 062 777 15 29
TraktorMassey-FergusonJg. 05, Std. 1400
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Pour une germination rapide
permettre le dosage précis d'en-grais et l'ensemencement. Le «Stri-ger» existe en variante fixe ou avecéléments relevables. La distancedes interlignes est basée de sériede 45 à 80 cm, avec des modèlesde 4 à 12 rangs.
Tous les outils de travail du solsont montés sur une suspension àressort permettant de travailler surdes terrains pierreux.
La ligne de culture est d'aborddébarrassée des débris divers parune roue a ergots disposant d’unréglage en hauteur. Les disquesbombés répartissent la terre sur unsillon de 10 à 20 cm.
La profondeur d'ameublisse-ment est tracée par un soc en car-bone avec réglage rapide à uneprofondeur allant de 0 à 30 cm.Des rouleaux de pression pendu-laires permettent d'obtenir unsillon plat et régulier pour l'ense-mencement.
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Un petit monstre parmi les autochargeuses
tochargeuse pour verrouiller ou dé-verrouiller le dispositif de coupe surles deux côtés. Le dispositif decoupe est d’abord déverrouillé viaun levier et se rabat ensuite simple-ment sur la gauche. En cas de be-soin, les couteaux peuvent êtrechangés très rapidement et sans ou-tils.
Le fond mouvant de la série «AX»peut être abaissé de 10 cm à l’avantde l’autochargeuse. Grâce à ce po-sitionnement légèrement incliné dufond mouvant, le trajet que le four-rage doit accomplir à travers le rotorde coupe est diminué. Le fourrageparvient ainsi encore plus rapide-ment dans l’autochargeuse, le toutavec une puissance nettement infé-rieure. L’autochargeuse peut ainsiêtre tractée par des tracteurs dispo-sant de plus de 80 CV.
Les autochargeuses Krone disposentd’une capacité de 25 à 53 m3. Sousla dénomination «AX», Krone propose deux autochargeuses: la«AX250» (capacité de 25m3 selonDIN = 44 m3 de fourrage grossier) et«AX 280» (capacité de 28m3 selonDIN = 48 m3 de fourrage grossier). Le rotor d’amenée et le rotor decoupe présentant un diamètre de760 m et 6 rangées de dents sontcaractéristiques pour cette série. Lesdents sont soudées sur le rotor et re-couvertes d’une couche hardox ré-sistante. 32 couteaux distants de45mm les uns des autres favorisentune excellente qualité de coupesans nécessiter beaucoup de puis-sance.
Le dispositif de coupe rabattablelatéralement est un des points fortsde ce modèle. Ce dispositif permetd’éviter de tourner autour de l’au-
Le Kuhn «Strigger» permet de pro-céder au cours d’une premièreétape au travail du sol puis au se-mis. Entre temps, le réchauffementdu sol favorise une germination ra-pide des semences. Cette phase estinfluencée positivement par l'accu-mulation de l'humidité et le main-tient de rainures d'infiltration del'eau de pluie dans les interlignespour minimiser l'érosion.
L'ameublissement du sol est obtenu par un soc effilé qui évite la formation d'une semelle etmaintient la substance organiqueen surface.
Ce procédé diminue fortementle développement des mauvaisesherbes dans les interlignes du faitque seul le sillon est ameubli pour
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Suite de lapage 32
Suite à la page 36
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34 9 2011 · REVUE UFA
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12
345
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Aucune correspondance n’est échangée au sujet du concours. Les collaborateurs du groupe fenaco ainsi que des marques demachines agricoles participant au concours n’ont pas le droit de participer.
Gains immédiats
Le concours 2011 de la Revue UFA est rendu possible grâce à: Agromont SA, Hünenberg; Bucher Landtechnik SA, Niederweningen; New Holland Center, Niederweningen; Case SteyrCenter, Niederweningen; GVS-Agrar SA, Schaffhausen; Serco Landtechnik SA, Oberbipp; Althaus SA, Ersigen; Pöttinger SA, Birmenstorf; Lely Center, Hägendorf; Lely Schweiz, Düdingen.
Ce mois-ci, nous tirons au sort les prix suivants:
1ère– 5e prix Veste Weidemann (tailles «S», «M», «L», «XL»)
6e – 20e prix Casquette Baseball Weidemann
21e – 100e prix Stylo à bille Weidemann
Ecrivez la solution (mot apparaissant dans les cases foncées en vertical) sur une carte postale et renvoyez-là jusqu’à la fin du mois à Revue UFA «Concours Know-how», Case postale, 8401 Winterthour ou envoyez votre solution par courriel à [email protected] (Objet «Concours Know-how»). Ne pas oublier vos nom,adresse et numéro de téléphone et la taille désiré pour les vestes
NOUVEAU: Envoyez un SMS (90 ct.) avec KfL, solution, nom et adresse au No 9292.
Télescopique en format Hoftrac!
Répondez aux questions pour compléter le mot croisé
Le bras télescopique parfaitement conçu du Weidemann «T4512CC 35» offre une hauteur de 4,5 m au point d'articulation de labenne et permet un chargement rapide de la mélangeuse, toutcomme une excellente manutention et un bon empilage des bal-les. Sur le Weidemann «T4512 CC 35», l'agrément de travail dé-bute avant la mise en marche de la machine. L'accès très aisé auposte de conduite avec ses commandes ergonomiques est vrai-ment confortable. Le centre de gravité très bas assure une gran-de stabilité, même dans les conditions les plus difficiles. L'extrê-me maniabilité du «T4512 CC 35» est très appréciée lors destravaux de manutention dans des espaces restreints. Une grandeimportance a également été accordée à une bonne visibilité. Levitrage intégral et teinté de la cabine est prévu pour assurer unebonne visibilité circulaire. Pour que les travaux d'entretien et deservice puissent se faire régulièrement et correctement, il est pri-mordial de disposer d’un accès aisé. Weidemann s’y est attachéen dotant la carrosserie de capots amovibles permettant d’accé-der aux organes vitaux tels que le moteur ainsi que les dispositifshydrauliques et électriques. La machine reste ainsi toujours enparfait état de marche, ce qui permet d’économiser du temps etde l’argent. Un soin attentif a été porté à l'ergonomie du postede conduite qui offre beaucoup de place pour les jambes. Les in-struments de commande combinés se trouvent à portée de main
alors qu’un siège conforta-ble accueille le con-ducteur. Son formatcompact et son poidsrestreint de 2,5 t fontdu «T 4512 CC 35» lamachine idéale pourles transports entous genres.
Le texte ci-contre vous aidera
1 Le «T4512 C 35» est la ... idéale pour les transports en tous genres.
2 Les commandes sont …
3 Les capots amovibles permettent d’accéder aux … hydrauliques et électriques.
4 Les capots amovibles donnent aussi accès aux organes ...
5 Le vitrage intégral offre une bonne visibilité ….
6 Comment s’appelle la marque du «T4512 C 35»?
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REVUE UFA · 9 2011 35
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Nouvelle Claas «Lexion 750 Terra Trac»
«APS» et le dispositif d’évacuationdes grains résiduels «Roto Plus».Pour favoriser un flux optimal descéréales, cette moissoneuse-batteu-se dispose d’une barre de coupe«Vario» de 7.50 m de large. La tablepeut être déplacée hydraulique-ment de –10cm à +50cm.Serco Landtechnik SA, 4538 Oberbipp, � 058 434 07 07www.sercolandtechnik.ch
Préparé de manière optimale pour la saison à venir, la nouvelle Claas«Lexion 750 Terra Trac» a été remiseofficiellement par Serco Landtech-nik aux établissement de Witzwil.Cette machine est équipée de che-nilles de troisième génération. Grâceà une énorme surface au sol de890mm, la pression exercée sur lesol peut être nettement réduite parrapport à une moissonneuse batteu-se conventionnelle équipée depneumatiques. Le châssis disposed’une suspension hydropneumati-que qui permet d’améliorer le con-fort sur route et au champ. La Claas«Lexion 750 Terra Trac» est entraî-née par un moteur Caterpillar de12.5 l de cylindrée présentant unepuissance de 466 CV (ECE R 12). Latechnologie de battage «APS HybridSystem» propre à Claas résulte de lacombinaison de deux technologies:le système de battage tangentiel
Ces dernières années, les presses-enrubanneuses à balles rondes àchambre variable ont fait leur appa-rition sur le marché. Ces machinesoffrent une meilleure performanceainsi qu'une meilleure flexibilité, lediamètre des balles étant en effetmodulable. Au sortir de la chambrede compression, les balles d'ensi-lage sont emballées hermétique-ment, ce qui leur confère un avan-tage par rapport au silo tranchée.
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185000t d’orge (+5%) et 70000tde colza (+5%). Malgré la météo ca-pricieuse, la qualité est restée bonnejusqu’à la fin de la récolte. Les ren-dements moyens des blés se situententre 50 et 70dt/ha en extenso, etentre 60 et 90dt/ha en PER. Lespoids à l’hectolitre se situent entre79 et 82kg dans la majorité des cas.Les taux d’humidité se situaient gé-néralement entre 14 et 18%. Pourcertains centres collecteurs, 50 à80% des blés réceptionnés ont dûêtre séchés, avec des lots atteignant20 à 26%. Bien que plusieurs cas degermination aient été signalés à tra-vers la Suisse, la quantité de blégermé est marginale. Seuls quelques
PPRODUCTION VEGETALEBRÈVES
REVUE UFA · 9 2011 39
Toujours actuelleswww.ufarevue.ch
La Revue UFA présente les résultatsdu concours Agrokalk organisé enpartenariat avec HeidelbergCementAG, Agroline et Semences UFA. Lesgagnants se sont vu remettre leursprix dans le courant du mois d’août.
HeidelbergCement AG est le four-nisseur de chaux pour Agrokalk. Lachaux commercialisée en Suisse pro-vient de la carrière d’Istein, à une di-zaine de kilomètres de Bâle.
Agrokalk félicite Adrian Perler deWünnewil, Urs Wyss de Dülikon etStefan Wanner de Steckborn, lesheureux gagnants du concours orga-nisé à l’occasion des Agroline Feld-tage. Les bulletins de ces 3 agricul-teurs étaient en effet corrects et ontété tirés au sort parmi les nom-breuses bonnes réponses.
Adrian Perler exploite un do-maine mixte d’une vingtaine d’hec-
tares avec grandes cultures et dé-tention de vache allaitantes. «De-puis environ 3 ans, j’effectue unchaulage d’entretien en alternantles parcelles. Mes sols ne sont pastrès acides, mais le chaulage est né-cessaire pour maintenir le niveau ac-tuel» nous annonce Adrian Perlerpour qui la visite d’essais est l’occa-sion de se tenir informé des nou-veautés et des tendances dans le do-
maine de la production végétale. Ilremporte un séjour «Bien-être culi-naire» de 3 jours pour 2 personnesdans un centre thermal du sud del’Allemagne. Urs Wyss remportequant à lui 500kg d’engrais Suple-san et Stefan Wanner 20kg de se-mences UFA 430.
Les résultats des essais variétauxde blés et colza organisés par fe-naco sont connus. Les parcellesd'essais présentées le 24 juin der-nier sur le site de Goumoens-la-Ville ont été récoltées. Le rende-ment moyen mesuré se monte à88.8kg/are et le poids à l'hectoli-tre moyen est de 81.1kg. Le tempsde chute moyen se montait à 388secondes et aucun lot n'a été dé-classé. Les meilleurs rendementsnets ont été atteints par Manhat-tan (103.3kg/ are), Mulan(102.8kg/are) et Camedo(100.2kg/are). Forel (84.1kg/hl),Arina et Camedo (tous deux avec83.3 kg/hl) constituent les valeursde densité les plus élevées. Lamoyenne de rendement de l’essaiest de 43,8kg/are. Ces rende-ments correspondent aux indica-tions officielles des stations de re-cherche.
Le rendement net moyen descolza dépasse les 45kg/are. Pour
Résultats des essais
variétaux fenaco
Concours Agrokalk
Bilan des moissons SwissgranumLa récolte 2011 est actuellement es-timée à environ 420000t de blé pa-nifiable (+15% par rapport à 2010),100000t de blé fourrager (– 30%),
5ième Grand Prix du vin Suisse160 dégustateurs ont testé plus de3000 vins inscrits au concours par591 producteurs de toute la Suisse.Les noms des 66 vins nominés pourle Gala des vins suisses 2011 est en-fin connu ainsi que les 250 mé-dailles d’or et les 660 médaillesd’argent. Le Gala des vins suisses,organisé conjointement par la revueVinum et l’association VINEAconstitue l’apothéose du Grand Prixdu Vin Suisse. Il aura lieu cette an-née, le mardi 25 octobre 2011, auKulturcasino de Berne devant plusde 400 invités.
Analyses de solLa liste des laboratoires reconnuspour les analyses liées aux presta-tions écologiques requises et auxconseils de fumure pour la périodede culture 2011/12 a été publiéepar Agroscope. Cette liste comporteles adresses de12 laboratoires ainsique les méthodes d’analyses prati-quées. Pour rappel, ces analysessont à répéter tous les 10 ans. Laliste des laboratoires est disponiblesur le site: www.agroscope.ch
les colzas classiques, Sherpa frôleles 50kg/are alors qu’en HOLL,MDS 10 et V280OL dépassent les46 kg/are. Les résultats completsainsi que tous les commentairessont disponibles sur Internet.
D’autres essais ont été conduitsà Jegenstorf, à Biel-Bözingen, à Er-sigen, à Bünzen, à Langenthal, àIffwil, à Hochfelden et à Bonau.Les résultats sont aussi consulta-bles sur les sites internet:www.productionvegetale.com etwww.semencesufa.ch
lots ont été signalés en Suisse ro-mande alors que plusieurs centrescollecteurs suisses allemands an-noncent 5 à 15% de blé germé.Pour les orges, les rendements sontde 60 à 70dt/ha en extenso et 70 à80dt/ha en PER. Les poids à l’hec-tolitre se situent entre 66 et 71 kget l’humidité entre 8 et 11%. Lesrendements des colzas extenso semontent à 20 à 30dt/ha, 30 à40dt/ha en PER pour des taux d’hu-midité de 11 à 13%. Tant au niveauquantitatif que qualitatif, la récolte2011 a dépassé les attentes. Les ré-sultats précités sont encore provi-soires.
HansWittwer
Andreas Wyss
PRODUCTION VEGETALE
Les recommandations culturalespour les céréales d’automne sontbasées sur des essais en bandes degrande surface chez des agricul-
teurs, qui permettent à Semences UFAde tester l’aptitude pratique des varié-tés. Pour la conduite de ces essais, Se-mences UFA bénéficie d’une excellentecollaboration des stations de rechercheAgroscope et de swiss granum.
Blé d’automneClasse Top
Runal: Variété de référence pour laclasse Top. Bonne résistance à la versemais sensibilité à la germination.
CH Nara: Variété précoce à bon potentiel de rendement. Plante trèscourte avec une résistance aux maladiesmoyenne à forte. Une alternative possibleà Runal ou en remplacement de Titlis.
CH Claro: Variété précoce, bon poten-tiel de rendement, résistance très bonneà la verse et moyenne aux maladies.
Siala: Variété très précoce à bon po-tentiel de rendement. Plante courteavec une très bonne résistance à la verse.Résistance moyenne aux maladies, àéviter dans les zones propices à la ger-mination. CH Claro et Siala n’atteignentpas le haut niveau de qualité de Runal.
Titlis: Rendement stable avec desdensités de semis élevées. Bonne résis-tance à la fusariose.
CH Camedo: Nouvelle variété mi-précoce de la classe Top. Bon rende-ment en PER et très bonne résistanceaux maladies. Semences disponibles enquantité limitée.
Classe lArina: Variété de référence de la classe
1 pour la qualité. Variété éprouvée quiapporte rendement et qualité dans toutesles zones. Résistance à la verse moyenne,sensible à la rouille brune. Très bonne ré-sistance à la fusariose.
CH Combin: Variété précoce à bonpotentiel de rendement, très bonne ré s istance à la verse et résistancemoyenne aux maladies. Une alternativeà Forel et Zinal.
Suretta: Nouvelle variété précoce àtrès forte résistance à la verse. Bon po-tentiel de rendement et bonne résis-tance aux maladies, à l’exception de larouille brune et de la fusariose. Qualitéboulangère équivalente à Arina.
Forel: Variété mi-précoce, surprendpar son potentiel de rendement et sonpoids à l’hectolitre élevé, résistancemoyenne aux maladies
Zinal: Variété précoce avec un bonrendement, bonne résistance à la verseet à la rouille brune, approche la sensi-bilité à l’oïdium de Forel et Zinal et n’at-teint pas la qualité boulangère d’Arina.
Classe 2 Levis: Variété de référence pour la
qualité de la classe 2. Variété résistanteà la verse avec un fort potentiel de ren-dement en culture intensive. Très sen-sible à la fusariose.
Ludwig: Très bon potentiel de rende-ment, bonne résistance à la verse ainsiqu’aux maladies. En cas de semis pré-coce, tallage très important, par contretrès faible en cas de semis tardif.
Galaxie: Variété résistante à la verse,très précoce. Apporte des rendementsélevés et stables en culture intensive.Sensibilités connues à la rouille bruneet à Septoria tritici.
Classe 3Impression: Variété mi-tardive avec
un fort potentiel de rendement. Moyen - nement résistante à la verse et aux maladies.
Biscuit seulement sous contrat
Manhattan: Rendement élevé, trèsbonne résistance à la verse et aux ma-ladies.
Cambrena: Nouvelle variété mi-pré-coce à bon potentiel de rendement. Ap -porte une bonne qualité biscuitière. Se-mences disponibles en quantité limitée.
Blés fourragersMulan: Variété mi-précoce à poten-
tiel de rendement élevé, très bonnerésis tance à la verse et résistancemoyenne à bonne face aux maladies.
Tapidor: Variété très précoce avec unexcellent rendement, bonne résistanceà la verse mais moyenne aux maladies.Attention: Très sensible à la fusariose.
Winnetou: Variété mi-tardive avectrès fort potentiel de rendement, résis-tances à la verse et aux maladiesmoyennes.
Rustic: Variété précoce à très fort po-tentiel de rendement et bonne résis-tance aux maladies.
SEMIS DES CÉRÉALES D’AUTOMNE 2011 La forte demande des transformateurs
pour des produits de qualité supérieure est un signe fort pour la production indigène. Cette
évolution favorable a des incidences sur le choix des variétés semées. En plus des critères
agronomiques, les paramètres influençant la qualité boulangère doivent aussi être pris en
compte. Répondre à une demande impose des sécurités d’approvisionnement plus hautes.
Répondre à la demande de qualité
40 9 2011 · REVUE UFA
Tableau: Recommandations de culture de fenaco-GOF pour la récolte 2012version actualisée, août 2011
Les éléments suivants engendrent une adaptation des recommandations: augmentation de la demande des transformateurs pour la classe de qualité supérieure, qualité de la récolte actuelle et quantité limitée de blé de haute qualité disponible dans les pays proches. Ces paramètres permettent de maintenir la répartition actuelle des classes de blé pour les céréales panifiables «Suisse Premium/Suisse Garantie». La part de la classe Top ne doit pas être réduite. Cette évolutionest aussi une reconnaissance claire de la stratégie basée sur la qualité qui prévaut dans la chaîne des valeurs ajoutéessuisse. A l’avenir, les variétés avec des qualités boulangères supérieures (p.ex. haute teneur en gluten humide) aurontde meilleures perspectives.
Part des différentes classes des céréales panifiables «Suisse Premium/Suisse Garantie»
• correspond à la demande actuelle et à moyen terme des transformateurs• la part de la classe Top d’env. 30– 35% peut être maintenue• Suisse Premium/Suisse Garantie constitue la norme dans le système Maxi• seigle panifiable A et blé à biscuits seulement en culture sous contrat avec fenaco
Cultures de céréales panifiables «Suisse Premium/Suisse Garantie»
Classe Top: 30– 35% Classe 1: env. 45% Classe 2: env. 20– 25% Spécialités en culture sous contrat
Runal Arina Levis Blé à biscuits (min. 50 %) (min. 50 %) (min. 50%) Cambrena, Manhattan
Nara Suretta Ludwig Seigle Camedo Combin Galaxie Palazzo, Matador Claro Forel Siala Zinal Epeautre Oberkulmer, Ostro
• Le prix de la classe Top sur le marché s’oriente sur celui des importations et la qualité boulangère• Tester en culture les nouvelles variétés Nara et Camedo (classe Top), Suretta et Combin (classe 1) ainsi que Cambrena (blé à biscuits en production sous contrat)
Cultures de céréales fourragères et de légumineuses à graines
Blé fourrager Triticale Orge Maïs grain Pois protéagineux
doubler la surface ne pas augmenter augmenter
Mulan, Winnetou choisir des variétés choisir des variétés augmenter augmenter Tapidor résistantes à avec un poids Rustic l’ergot hl élevé
Cultures d’oléagineux
Colza Tournesol Soja
– selon la répartition FSPC – d’entente avec la LANDI/CC Concentrer la culture dans les régions – HOLL sous contrat avec suppl. de prix – prix plus concurrentiel traditionnelles
Si vous avez des questions, veuillez vous adresser à votre centre collecteur LANDI/Maxi.
PRODUCTION VEGETALE
Seigle d’automne seulement sous contrat
Palazzo: Variété hybride mi-précoceavec potentiel de rendement très élevé.Bonnes résistances à la verse et à l’ergot.
Matador: Variété de population pro-ductive avec une bonne résistance à laverse. Convient pour faucher en vert.
Orge d’automne variétés deux rangs
Caravan (t): Variété mi-tardive avecun très bon potentiel de rendement, unpoids à l’hectolitre élevé et une bonnerésistance aux maladies. IPM moyen.
Cantare (t): Nouvelle variété mi-tar-dive avec un très bon potentiel de rende-ment et un poids à l’hectolitre important.Résistance aux maladies et IPM moyens.
variétés 6 rangsFranziska (t): Une valeur sûre pour le
rendement, poids à l’hectolitre moyen.Bonne résistance à la verse, à l’oïdiumet à l’helminthosporiose, moyenne à larhynchosporiose, IPM bas à moyen.
Fridericus (t): Variété mi-précoce àtrès haut potentiel de rendement.Bonne résistance à la verse et aux ma-ladies, poids à l’hectolitre moyen, peutposer des problèmes de battage. IPMmoyen à haut.
Landi (t): Poids à l’hectolitre trèsélevé et résistance moyenne à la verse.Très sensible à la jaunisse nanisante.IPM bas.
Semper (t): Variété mi-précoce à trèsbon potentiel de rendement, poids àl’hectolitre moyen et bonne résistanceaux maladies. IPM bas.
Plaisant (a): Surprend toujours par lehaut niveau de son poids à l’hectolitre.Mais elle est moyennement à faible-ment résistante aux maladies. IPM bas.Explication: t_ Tolérant resp. résistant auvirus de la mosaïque jaune, a: Sensible auvirus de la mosaïque jaune. IPM: IndicePUFA MUFA = quantité d’acides mono- et polyinsaturés en g/MJ EDP (EDP:énergie digestible porc).
Triticale d’automneBedretto: Variété précoce avec un
très haut potentiel de rendement, unetrès bonne résistance aux maladies etune bonne résistance à la verse. Poids àl’hectolitre moyen.
Cosinus: Variété mi-précoce avec un
haut potentiel de rendement, et une ré-sistance aux maladies bonne à trèsbonne, mais moyenne à la verse et au gel.
Dorena: Variété mi-précoce avec unbon potentiel de rendement et un poidsà l’hectolitre très élevé et une légèresensibilité à septoria nodurum sur épi.
Prader: Variété robuste, potentiel derendement moyen. Bonne résistance àla verse et poids à l’hectolitre moyen.
Triamant: Apporte des rendementstrès élevés avec un poids à l’hectolitremoyen. Bonne résistance aux maladies,résistance moyenne à la verse. Atten-tion: sensible à l’ergot.
Avoine d’automneUn hivernage sûr n’est possible quedans les régions au climat propice avecdes semis en septembre (tallage en automne).
Wiland: Variété avec un bon poten-tiel de rendement et une bonne résis-tance à la verse et aux maladies. Les semences ne sont pas traitées car lesfongicides n’agissent que contre lecharbon nu de l’avoine. �
REVUE UFA · 9 2011 41
INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 9 · 11
Auteurs HansWittwer, Andreas Wyss,Semences UFA, 3421 Lyssach
Le service techniqueproduction végétale defenaco a à nouveaumené des essais de blé,panifiables et fourragersainsi que d’orges d’au -tomne dans différentesrégions, en collabora-tion avec les agricul-teurs. Les résultats deces essais sont dispo -nibles en détail àl’adresse
www.semencesufa.ch
42 9 2011 · REVUE UFA
PRODUCTION VEGETALE
LES DÉCOMPTES DE BETTERAVES sont régis par de nombreux critères. En tenant
compte de la qualité des livraisons et de l’éloignement des parcelles, la Fédération
Suisse des Betteraviers (FSB), au travers de l’interprofession du sucre a mis au point un
système équitable pour le paiement des betteraves sucrières.
Equité et responsabilité
Tableau 1 : Prix des betteraves pour la campagne 2011Tonnage de betterave
Type de sucre à 16% de sucre Prix indicatif CommentairesSucre A: 232000 to 1650000 t 53.– / t (Prix de base 40.– + Dissolution des réserves 8.–(quota national) + Composante variable 5.–)Sucre C: Sucre hors du Quantité correspondant C1: 53.– / t Sert à compléter le contingent de sucrecontingent garantit à l’excédent de sucre garanti pour l’exercice en cours ils sont
comptabilisés au prorata des livraisonsexcédentaires individuelles.
C2: 40.– / t Livraisons excédentaires jusqu’à 20 % du quotasucre individuel
C3: 30.– / t Livraisons excédentaires dépassant les 20 % duquota sucre individuel
Sucre Bio 15700 t 132.– / t Transformation à l'usine de Frauenfeld en toutdébut de compagne.
La campagne débute à la fin sep-tembre et se termine à la fin décem-bre. Les betteraves ne pouvant êtrestockées trop longtemps avant la
transformation, la récolte est la plusétendue parmi les récoltes de notrepays. Les quatre mois qui séparent lespremiers arrachages des derniers ontforcément des conséquences. Ainsi lesrendements et les teneurs des premièresracines arrachées sont pénalisés par unepériode de végétation plus courte alorsque les parcelles arrachées en derniercourent un risque accru de tassement etde difficultés de mise en place de la cul-ture suivante. Autre particularité de laculture, les contingents sont basés surles quantités de sucre produites, alorsqu’on paie les tonnes de betteraves li-vrées. Le décompte final doit donc tenircompte à la fois de la quantité de sucreproduite par tonne de racines ainsi quede la qualité des racines et de la date delivraison.
Catégories Le droit de livraisoncomprend une quantité de sucre A(contingent garanti) ainsi que la quan-tité de betteraves à livrer. Ce tonnage de
betterave est calculé en se basant surune teneur en sucre moyenne de 16%et un taux d’extractabilité de 87.5%. Encas de dépassement du quota de sucreA, les betteraves passent alors en caté-gorie C. Les betteraves C1 servent àcompléter le contingent garanti si les li-vraisons de betteraves A n’y suffisentpas. Les prix payés pour les betteravesA et C1 sont identiques. La catégorie C2concerne les excédents inférieurs à 20%par rapport au quota de sucre indivi-duel. Les C3 sont toutes les betteravesdépassant les 20% d’excédent par rap-port aux quotas individuels.
L’interprofession du sucre Estcomposée de 4 représentants des sucre-ries d’Aarberg et de Frauenfeld et de 6représentants de la FSB (qui se parta-gent 4 voix). Le président de la FSB pré-side également la délégation des bette-raviers. L’interprofession se réunit 3 à 4fois par an pour définir l’accord inter-professionnel annuel. Ce document fixenotamment les prix des différentes ca-tégories ainsi que les conditions de bo-nifications et de réduction en fonctionde la qualité. Le prix indicatif des bette-
raves A, C1 et Bio est obtenu en partantd’un prix de base auquel s’ajoute unmontant provenant de la dissolution desréserves et d’une composante variablequi dépend du résultat de l’exercice dela sucrerie. Cette dernière composantepeut donc augmenter ou diminuer leprix indicatif des betteraves. Les bette-raves C2 sont payées au prix de base.Pour 2011, les betteraves C3 obtien-dront un prix inférieur de 10 CHF au prix
Fédérationsuisse desbetteraviers(FSB)La FSB représente lesintérêts des betteraviersdans le cadre de l’inter -profession du sucre.Elle est composée del’Association desbetteraviers de Suisseoccidentale (ABSO) etde l’Association de laSuisse orien tale pour laculture de la betteraveà sucre (OVZ). Lecomité de la FSB estcomposé du président,de 2 vice-présidents etde 6 membres ducomité. l’ABSO etl’OVZ ont chacune 4représentants. Leprésident de la FSB nesiège pas dans l’un des2 comités régionaux.
L’intégrité des racines et la propretédes lots sont des critères importantspour la productivité économique dela parcelle. Photo: Landpixel.de
REVUE UFA · 9 2011 43
Auteur GaëlMonnerat, Revue UFA,1070 Puidoux
INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 9 · 11
Samuel Keiser, président de laFédération Suisse des Betteraviers.
Tableau 2: Bonifications / déductionsCritères valeur limites Bonifications /Déductions
Teneur en sucre < 16% – 0.60 fr. / to / 0.1% sucre16% 0 (prix de base)> 16% + 0.60 fr./ to / 0.1% sucre
Taux d’extraction < 85.5% – 0.30 fr. / to / 0.1% d’extractabilité
85.5%–87.5% zone neutre> 87.5% + 0.15 fr. / to / 0.1% d’extractabilité
Tare totale < 8% + 1.00 fr./ to / 1% de tare terre8%–12% zone neutre> 12% – 1.00 fr. / to / 1% de tare terre
Dates de livraison jusqu’au 16.09 + 13.00 fr. / to de betterave
dès le 17.09 + 13.00 moins 0.70 fr. / jour / todu 05.10 au 24.11 pas de supplémentdès le 25.11 0.20 / jour / to
indemnités Organisationde transport du transport 0.30 fr./ to
indémnité de base 3.00 fr./ toindémnité par km 1 à 20km 0.30 fr. /to
21 à 30km 0.25 fr. /todès 31km 0.20 fr. / to
PRODUCTION VEGETALE
Samuel Keiser exploite un domaine mixte de 52ha (6ha betteraves sucrières, 9hacéréales et 9ha maïs) en communauté d’exploitation. Le cheptel se compose de 65vaches et 65 génisses d’élevage. Il préside la FSB depuis 2007
Revue UFA: Quelle est la situation sur le marché du sucre pour la campagne 2011?Samuel Keiser: Les prix mondiaux pour le sucre sont élevés pour le moment, ce quicompense un peu la cherté du franc et permet de vendre la production à prix «correct».Mais le marché est très volatile. Comme la production de sucre est subventionnée, les accords de l’OMC interdisent d’exporter plus de sucre que la Suisse n’en importe. La production suisse doit donc évoluer en fonction de la demande nationale.
La force du franc, influence-t-elle le prix du sucre?L’absence de protection douanière rend la commercialisation directement dépendantedu prix du sucre sur le marché européen. Le cours actuel de l’euro pose des problèmesaux sucreries pour la commercialisation du sucre, mais pour les producteurs il n’aurapas d’influence sur le prix des betteraves 2011. Par contre, cette situation pourraitpéjorer les prix en 2012 si la situation perdurait.
Avec le recul quels ont été les effets de la suppression de la contribution à la transformation pour les betteraviers?Les marges ont diminué, c’est incontestable ! Même si les excellentes récoltes des deux dernières campagnes ont un peu atténué le phénomène. Il faut ici releverl’excellent travail du Centre Betteravier et des autres organismes qui, en choisissantles betteraves les mieux adaptées à notre pays, contribuent à améliorer laproductivité de la branche.
Quels sont les éléments les plus importants pour les betteraviers contenus dans lafuture politique agricole 2014– 17, quelle est la position de la FSB?La FSB salue la volonté de renforcer les cultures, tout en regrettant qu’ellese fasse au détriment d’autres productions. De manière générale, lemaintien des primes de cultures est nécessaire à la rentabilité de labetterave sucrière. Nous ne pourrons pas continuer de lutter face au marchéeuropéen si de nouvelles restrictions sont introduites. Notre agriculture faitdéjà beaucoup pour l’écologie, mais elle doit rester productive.
Samuel Keiser, Président de la FSB
de base. Les bonifications et déductionsliées à la qualité des livraisons s’appli-quent à toutes les catégories de bette-raves en fonction des barèmes spéci-fiques.
Résumé La production de betteravesa subi de profond de profond change-ment ces dernières années. L’abandondes contributions pour la fabrication dusucre et les pressions économiques ont
engendré une forte érosion des marges.Malgré ces difficultés, les producteurs ettransformateurs ont su prendre leur res-ponsabilité pour arriver à un système depaiement équitable, qui pénalise direc-tement les producteurs qui ne respec-tent pas leurs droits de production touten récompensant les produits de qualitésupérieure: un exemple pour d’autresbranches de production. �
Les cours de l’euro n’auront pas derépercussion sur les prix versés auxproducteurs pour la campagne 2011,mais la menace plane sur 2012.Photo: Landpixel.de
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PRODUCTION VEGETALE
LA MÉTÉO DE DÉBUT D’AUTOMNE permet généralement un bon développement
des prairies. Mais les conditions météo permettant la bonne conservation des
fourrages ensilés ne sont pas toujours au rendez-vous. Petit tour d’horizon des moyens
permettant de limiter les risques de mauvaise conservation lorsque les taux de
matières sèches ne sont pas optimaux.
Agents d’ensilage: Quand? Lequel?
La conservation par l’ensilage re-pose sur une acidification rapide dufourrage qui empêche le dévelop-pement de bactéries et de champi-
gnons. La fermentation lactique consti-tue le meilleur moyen de conservationdes fourrages. Les bactéries lactiques,responsables de ce phénomène, sontnaturellement présentes dans les four-rages. Leur développement, responsa-ble de l’abaissement du pH des ensi-lages, exige des conditions particulières:absence d’oxygène, humidité adaptéeet présence de nourriture (du sucre).Alors que l’absence d’oxygène dépendprincipalement de la qualité du tasse-ment et de la couverture du silo, l’hu-midité et la richesse en sucre sont direc-tement liées au fourrage. Les manquesliés à la propreté du fourrage ou du siloainsi qu’à un mauvais tassement et uncouverture perméable ne sont pas rat-trapables par l’utilisation d’un agentd’ensilage.
Les capacités d’ensilage desfourrages dépendent principalement dedeux critères, la teneur en matière sèche(MS) et la teneur en cellulose brute (CB)du fourrage. La cellulose est un paramè-tre qui augmente avec la maturité dufourrage. Plus un fourrage contient deCB, plus son stade est avancé et plus ilest pauvre en sucre Le fourrage idéalpour l’ensilage contient 35 à 45% deMS et moins de 25% de CB. Ce taux deCB correspond environ à une prairieéquilibrée de stade 3. Si un fourrage estpauvre en sucre, les bactéries lactiquesn’auront pas à disposition la nourriturenécessaire à leur développement. Sansl’adjonction de sucre, l’ajout de prépa-rations bactériennes n’aura donc pasl’effet recherché .
Les acides ou sels d’ensilage ont pourbut de favoriser le développement des
bactéries lactiques en empêchant celuides autres micro-organismes. Les selsd’ensilages de la liste A sont à utiliser surles fourrages à faible teneur en MS alorsque les produits de la liste B, efficacescontre les post-fermentations, sont àutiliser sur les fourrages avec des te-neurs en MS supérieures à 45%.
Liquides ou solide Les produitsdisponibles sur le marché se présententsoit sous forme liquide, soit sous formesolide. Lors de l’application, il faut rete-nir que les produits n’agissent qu’unefois dissouts dans l’ensilage. Une appli-cation liquide est donc préférable, sur-tout sur les ensilages à forte teneur enMS. La classification en listes A et B estdéfinie par l’action des agents d’ensi-lage. La liste A contient des produitsdestinés à améliorer la fermentation lac-
La qualité de lafermentation d’unensilage est décisivepour obtenir lameilleure ingestion defourrage et la meilleuremise en valeur desfourrages de bases.Source: Kuhn
Tableau: Schéma pour le choix d'un agent conservateur pour l'herbe (selon Nussbaum 2004 – modifié)
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Cellu
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MS
Source: fiche technique Agridea
15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65
Acides ou selsd’ensilage
Liste A
Sels d’en -silage oubactérieslactiques(homofer-mentaires)
+ sucreListe A
Bactérieslactiques(homofer-mentaires)
+ sucre Liste A
si quan titédési lée
suffisante
Acides, sels d’ensilage ouproduits combinés
Liste B
Sansagent
conserva-teur si lesconditions
sontoptimales
Bactérieslactiques
(hétérofer-mentaires)
Liste B
BactériesLactiques(homofer-mentaires)
Liste A
Four
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Problèmes de fermentation butyriqueTeneur en MS, %
Problèmes de post-fermentation
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tique et utilisés sur les ensilagesd’herbe, de dérobées et de feuilletsde betteraves. La liste B prévient lespost-fermentations et concerneavant tous les ensilages de maïs etd’herbe très préfanée.
Homo ou hétérofermentairesLes bactéries lactiques contenuesdans les agents d’ensilage sont de 2types. Les bactéries homofermen-taires, classées dans la listes A, pro-duisent principalement de l’acidelactique et sont destinées à faciliterla fermentation des ensilages. Lesfourrages traitées avec ces prépara-tions présentent une bonne qualitéde fermentation mais semblent plussensibles à la post-fermentation.Pour cette raison, on les retrouvesouvent en association avec des selsd’ensilage dans des produits combi-nés. Les bactéries lactiques hétéro-fermentaires produisent de l’acidelactique, mais aussi de l’acide acé-tique qui freine le développementdes micro-organismes responsablesdes post-fermentations.
L’ensilage de maïs est moins sujetaux ajouts d’agent d’ensilage. La ré-colte au stade pâteux-dur assuredéjà la bonne teneur en MS et unerécolte à ce stade est moins dépen-dante des conditions climatiques.Les sels d’ensilage qui interviennentlors de ces chantiers d’ensilage ontprincipalement pour objectif de pré-venir les post-fermentations, notam-ment lors qu’il est prévu d’utiliser cetensilage pour l’affouragement d’étéou lorsque la mise en silo est retar-dée par des distances de transportélevées.
Applications L’efficacité desagents d’ensilage dépend avant toutde la qualité de la répartition dansle fourrage, quel que soit le but dutraitement. Quelques agro-entre-
preneurs équipent désormaisleurs presses, autochargeuses
et ensileuses de systèmes dedosage d’agents d’ensilage.
Cette méthode assure une ré-partition homogène des agents
d’ensilage sur tout le volume ré-colté. Ce critère est décisif pour labonne efficacité des produits.
Les agents d’ensilage permettentde sécuriser l’ensilage en favori-sant la fermentation lactique ouen évitant les post-fermentations,mais la qualité d’un ensilagedépend toujours de la qualité dufourrage à la mise en silo. Source: Claas
Les agents d’ensilage sontinjectés dans le flux de fourrage àl’entrée et à la sortie de lagoulotte des ensileuses d’OskarSchenk.
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danger et les mesures de sécurité.
46 9 2011 · REVUE UFA
PRODUCTION VEGETALE
Oskar Schenk est agro-entrepreneurà Schwarzenburg (FR). Il offre sesservice depuis 20 ans pour laréalisation de semis (conventionnel,direct, bandes fraisées), le battage,l’ensilage et l’épan dage de lisier.Oskar Schenk possède 2 ensileusesautomotrices équipées d’un systèmede dosage des agents d’ensilage.
Revue UFA: Depuis combien detemps offrez-vous la possibilitéd’ajouter des agents d’ensilage?Oskar Schenk: Nous avonscommencé il y a maintenant 18 ans.Nous avons fait beau coups d’essaisavant d’arriver aux objectifsrecherchés, mais maintenant, les
produits et les techniquesd’ap plication sont aupoint. Nous utilisonsactuellement un produitcombinant des sels etdes bactéries lactiques.
Dans quelle situationvos clients
ont-il recours à ces additifs?Beaucoup de nos clients affourra-gent de l’ensilage toute l’année etveul ent à tout prix éviter lesproblèmes de post-fermentation,surtout pen dant l’été et quand laconsommation n’est pas suf fisantepour éviter ce problème. Si lespremières applications étaientplutôt préventives actuellement, 80à 90% de mes clients ont recours àces agents d’ensilage: les ensilagessont de meilleure qualité, ils nesentent pas mauvais et la consom-mation par le bétail est meilleure.
Pourquoi avoir équipé vos ensileusesde systèmes de dosages?Nos clients stockent leurs fourragesdans des silos tours, des silos tran chéeou des boudins. L’application direc -tement depuis l’ensileuse cons titue leseul moyen per mettant de répartiruniformément les agents d’ensilage.De plus, l’injection des agents d’en -silage a lieu à l’entrée et à la sortie dela goulotte, de cette façon les risquesde corrosion sur la machine sontquasi ine xis tants et l’application estvraiment uniforme.
Oskar Schenk, agro-entrepreneur
Auteur Gaël Monnerat, Revue UFA,1070 Puidoux
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Résumé Les agents d’ensilage seclas sent en deux catégories: la liste A fa-vorise la fermentation lactique et la listeB permet de réduire les risques de post-fermentation du fourrage. Ces produitspermettent dans certaines situationsd’améliorer le déroulement de lafermen tation ou de la conservation, àco n dition de choisir un produit (sels oupréparation bactérienne) adapté à la si-tuation. Les agents d’ensilage, même sileurs effet sur la conservation n’est pascontesté ne suffisent pas à transformerun fourrage inadapté à l’ensilage en en-silage de bonne qualité. Le respect desrègles de base de l’ensilage (stade dufourrage, propreté et MS) reste le meil-leur moyen d’obtenir un fourrage debonne qualité. �
Que coûte l’adjonction d’agentd’ensilage pour vos client?La quantité de produit utilisée parhectare dépend du rendement du fourrage, le prix de l’applicationest donc variable. En conditionsnor male, l’application d’agent d’en -silage revient à environ CHF300.–par hectare de maïs. Cette tech -nique est coûteuse, mais mes clientssont convaincus que la meilleurequalité de l’ensilage et la meilleureconsommation par le bétail cou -vsrent largement ces frais.
Pensez-vous que l’utilisation de cesagents d’ensilage va continuer cesprochaines années?Généralement, dans mon métier,quand on n’a pas de retour, c’estque les clients sont contents! Avec les agents d’ensilage, j’aimême des retours positifs, mesclients sont donc très satisfaits. Avec80 à 90% d’ensilage traité, on sesitue déjà à un niveau très élevé. Sije me base sur les dis cussions quej’ai avec mes clients, je ne pense pasque qu’ils vont renoncer à cesproduits.
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CatherineBaroffio
Claude AlainCarron
PRODUCTION VEGETALE
Directives de récoltes pourles producteurs suissesAfin d’améliorer la qualité de la matièresèche, le pourcentage de feuilles, la teneur en huile essentielle et la pro -duction de chamazulène, les directivesde récolte suivantes sont conseillées:
• Stade «début floraison» ou «pleinesfleurs» (>20– 50% de plantes en fleurs)
• Seuls les 60 cm supérieurs delaplantes doivent être récoltés sans lesfeuilles basales décolorées et sans lestiges ligneuses ou les tiges plusépaisse que 4mm de diamètre
• % de feuilles: >50%
L’ACHILLÉE MILLEFEUILLE est utilisée dans l’industrie pour ses propriétés anti-
inflammatoires, antioxydantes, antiallergiques et antibactériennes. ACW publie de nou-
velles recommandations de culture pour la variété Spak.
Achillée millefeuille: nouvellesdirectives
L’achillée millefeuille est une asté-racée aromatique et médicinale uti-lisée depuis la préhistoire. Cette es-pèce vivace est commune dans
toutes les régions tempérées de l’hémi-sphère Nord. Elle affectionne les boisclairs, les prairies et les décombres. Ellese distingue par un grand polymor-phisme morphologique, cytogénétiqueet chimique.
Problématique Actuellement, lespro ducteurs suisses récoltent les som-mités fleuries de l’achillée des collinesau stade «pleines fleurs» (> 50% deplantes en fleurs) en coupant les plantesentières, sans les feuilles basales déco-lorées et sans les tiges ligneuses. La hau-teur de coupe est définie à 15– 20 cmdu sol. Cette pratique, lorsque les cul-tures sont vigoureuses (100– 120cm dehaut), provoque une proportion tropélevée de tiges dans la matière sèche.L’étude de l’influence de la hauteur etdu stade phénologique de récolte a
abouti à de nouvelles directives de ré-coltes pour les producteurs.
Hauteur de récolte et qualitéEn 2003, un essai ACW a mis en évi-dence l’influence de la hauteur de ré-colte sur le rendement en matière sèche,le taux de feuilles ainsi que la teneur enhuile essentielle et en chamazulène
Rendement et la qualité La dyna -mique saisonnière des principes actifsde l’achillée des collines a fait l’objetsde plusieurs études récentes. En Alle-magne, l’optimum pour la récolte se si-tue au stade «pleines fleurs» (BBCH 65),alors qu’en Tchéquie des travaux ontabouti à la conclusion que le stade «dé-but de floraison» offre la teneur la plusélevée en huile essentielle, en tanins eten flavonoïdes en relation avec la bio-masse.
2 essais en Valais En Suisse, lorsde 2 expériences successives menéespar ACW en 2009 et 2010, l’influencedu stade phénologique sur le rende-ment en matière sèche et la qualité a étéétudiée. L’objectif était d’avancer lestade de la récolte afin d’augmenter letaux de feuilles et d’évaluer la possibilitéde pratiquer une seconde récolte. En2010, l’essai a été conduit dans le Val
Classification et particularitésAu sein de l’agrégat Achillea millefolium, l’achillée des collines (Achillea collina) est une espèce tétraploïde, originaire d’Europe centrale. Elle se caractérise par une teneur élevée en huile essentielle, en particulier en chamazulène (30– 67% de l’huile essen-tielle), principe actif qui confère à l’essence d’achillée, d’un bleu intense comme celle de la camomille, ses propriétés anti-inflammatoire, antioxydante, anti-allergique etantibactérienne.
de Bagnes (Valais) à 1100 m d’altitude.La végétation était vigoureuse, avec desplantes atteignant 120cm de hauteur enfin de floraison. L’achillée des collines aété prélevée à 7 reprises à partir d’unehauteur de végétation de 50cm, le 1er
juin, jusqu’en fin de floraison, le 5 août.Une seconde récolte a été effectuée enseptembre sur les 4 premières dates derécolte. Les plantes coupées après lestade «début de floraison», le 8 juillet,ont produit des repousses insuffisantespour une 2ième récolte.
Résultats Lorsque les plantes nesont récoltées qu’une fois, la productionen biomasse totale et en feuilles a at-
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PRODUCTION VEGETALE
ht 50cm ht 70cm boutons déb. flor fleurs1 fleurs2 fin flor1 juin 11 juin 23 juin 8 juillet 21 julliet 5 août 19 août
tiges feuilles huile essentielle
Mat
ière
sêc
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1ère récolte
Tableau: Rendement en feuilles et en fleursRendement en feuilles et en tiges séchées, et dynamique de l’huile essentielle lors de la 1ière récolte d’Achillea collina «Spak» en fonction du stade phénologique et de la date de récolte à Bruson en 2010. Moyenne de 4 répétitions.
teint son maximum au stade «pleinesfleurs», mais la proportion de tiges avoi-sine les 65%. Au cumul des récoltes, lesplantes coupées la première fois à unehauteur de 50cm et celles au stade «dé-but de floraison» ont produit autant defeuilles séchées que celles récoltées en«pleines fleurs». La teneur en huile es-sentielle a augmenté en fonction du dé-veloppement phénologique jusqu’endébut de floraison (0.22%), puis a fléchidurant la formation des semences. Lateneur en chamazulène est demeuréerelativement stable (environ 30– 40%de l’huile essentielle), mais sa produc-tion calculée en ml/kg de drogue sèchea été plus élevée au stade «début de flo-raison». Hormis la première date de ré-colte, la proportion de tiges dans la ma-tière sèche a été toujours plus élevéeque celle des feuilles. Au stade «pleinesfleurs», le pourcentage de feuilles attei-gnait à peine les 35%. Pour les procédésrécoltés à deux reprises, sur les récoltesavant le stade «boutons», la teneur enhuile essentielle a été faible.
En conclusion, une récolte au stade«début de floraison» offre le meilleurcompromis entre le rendement en bio-masse et la qualité, avec selon la vigueurde la repousse, la possibilité de prati-quer une petite deuxième coupe. �
Spak, unesélection ACWLa variété «Spak»d’Achillea collina a étésélectionnée par ACWpour les conditionsclimatiques des étagescollinéen et subalpin.Elle est homogène, vi goureuse et pro duc -tive. Elle est cul tivéeen Suisse essen tiel -lement pour ses som -mités fleuries uti liséespar l’industrie agro-alimentaire. Sa com -mer cialisation est assu -rée par Mediseeds.
Pharmacopée européenneSommités fleuries séchées, entières ou fragmentées, contenant au minimum2mg/kg d’huile essentielle et au mini -mum 0.02% de proazulènes, exprimés enchamazulène, les 2 teneurs étantcalculées par rapport à la droguedesséchée.
Une question qui occupe les chercheurs d’Agroscope ACW: comment améliorer le rendement en huile essentielle
de l’achillée millefeuille?
Auteurs Catherine Baroffio, Cheffe degroupe Baies, plantes médicinales etaromatiques et Claude Alain Carron,technicien, groupe plantes médicinaleset aromatiques, Agroscope ACW,Conthey
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Lisier avec Landor-«Piadin». Photo: Willi Zollinger
Ces dernières années, en Suisse, lesinstallations de biogaz ont poussécomme des champignons. Ces ins-tallations produisent, en plus de
l’électricité ou du biogaz, des quantitésconsidérables de restes de fermentationliquides ou solides. La fermentationconcentre des produits présentant par-fois des teneurs élevées en ammoniaquedans les résidus liquides. Alors que le lisier de bovin dilué 1:1 contient 1.2 à 1.5kg/m3 d’azote disponible, les di-gestats, eau de pressage ou concentrésfertilisants en contiennent de 1.5 à5kg/m3. Les apports normaux de 20 à30m3/ha de digestat apportent déjà desquantités importantes d’ammoniaqueaux plantes – beaucoup plus que du lisier de bovins dilué. L’utilisation tou-jours plus répandue des pendillards éli-mine presque toutes pertes par évapo-
DIGESTATS L’utilisation de digestats d’installations de méthanisation est toujours
plus fréquente dans l’agriculture. Le lisier fermenté contient, par rapport au lisier
de bovins normal, énormément d’ammonium. Pour que celui-ci soit bien disponible
pour les plantes, il est nécessaire de stabiliser les digestats. Dans cette optique,
«Piadin», de Landor est un produit intéressant.
«Que des retours positifs»
Willi Zollinger est agriculteur et agro- entrepreneur à Watt, dans le canton deZurich. Son exploitation dispose d’unesurface agricole utile de 39 ha (maïs, blé,pommes de terre, prairies et vignes). Il élève encore 28 vaches mères et diverspetits animaux. Avec 3 employés, il réalisedes travaux de service hivernal, d’entretiendes cours d’eau, d’ensilage ainsi qued’épan dage de lisier, de compost et dechaux.
Revue UFA: Depuis quand utilisez-vousLandor-«Piadin»?Willi Zollinger: J’utilise Landor-«Piadin»depuis une année sur le maïs, le blé et lesprairies.
Quels enseignements en avez-vous retenu? J’ai réalisé des essais sur l’utilisation deLandor-«Piadin» sur blé avec l’école d’agri -culture Strickhof de Wülflingen. Les essaisont démontré que les itinéraires avec unefertilisation ammoniacale et Landor-«Pia-din» étaient les meilleurs. Ces essais n’ontduré qu’une année. On peut toutefois partirdu principe que ces effets positifs serontencore constatés dans les années à venir. LeLandor-«Piadin» liquide est facile à utiliser.Il est injecté directement lors du remplis-sage de la cuve par la soupape de purged’air. D’un point de vue économique, sonutilisation est aussi justifiée: les apports de lisier ou de digestats peuvent être re -groupés, ce qui réduit les frais de passages.Quels effets de Landor-«Piadin»
avez-vous constaté sur les cultures?Nous avons clairement vu que le blé et lesprairies sont restés verts plus longtemps.Ce qui témoigne de l’effet prolongé del’azote. Cet effet est pour moi particulière-ment important pour les pâtures. Si latotalité de l’azote est assimilée directementpar les plantes et transformée en protéine,les vaches ont la diarrhée. Landor-«Piadin»,empêche que la totalité de l’azote ne soitdisponible tout de suite pour les plantes,mais permet un approvisionnementcontinu.
Comment appliquez-vous le produit?Après incorporation du Landor-«Piadin», le lisier est épandu avec un pendillard. Le concentré fertilisant est directe ment
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Landor-«Piadin»,c’est quoi?
PRODUCTION VEGETALE
• Stabilisateur d’azotepour les engraisorganiques
• Nitrification contrôléede l’ammoniaque
• Idéal pour lesdigestats, les eaux depressage, les lisiersde bovins et porcriches, le fumier depoules
• Maïs, céréales, colza
• Dosage: 5 lt /ha
• Moins de lessivagedes nitrates et de perte par éva -poration
• Plus de rendement
• Moins de travail(passages)
• Disponible auprèsdes LANDI
• Actuellement,commande anticipéepossible
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Graphique: Landor-«Piadin» ralentit la nitrification.
Azote du lisier
azote disponible pour la plante
N lié organiquement
60– 90 jorus
lessivage
gaz hilarant
N ammoniacalNH4
+
N nitriqueNO3
–
Auteur RolandWalder, Servicetechnique Landor, 4127 Birsfelden
Téléphone ConseilGratuit0800 80 99 60
INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 9 · 11
ration. Ce qui signifie que pratiquement100% de l’azote fini dans le sol.
Quand le sol est à la bonne tempéra-ture, cette grande quantité d’ammo-niaque est rapidement transformée ennitrate. Il en résulte une surconsomma-tion non désirée. Les blés et les maïsprennent rapidement une couleur vertefoncée et paraissent plein de vigueur. Enréalité, ces peuplements sont stressés etdonc plus sensibles aux maladies. Autreconséquence, l’azote nécessaire auxstades suivants n’est plus présent et lesrisques de lessivage et de pertes par formation de gaz hilarant, particulière-ment néfaste pour le climat, augmen-tent. C’est ici qu’intervient «Piadin» deLandor, spécialement développé pourcontrer ce problème.
Stabiliser l’azote ammoniacalLe Methylpyrazol et le Triazol contenusdans Landor-«Piadin» ralentit la nitrifi-
cation de l’ammoniaque. Celui-ci eststabilisé et reste donc plus longtempsdisponible dans le sol, ce qui permet decontrôler la nitrification. Les plantespeuvent ainsi mieux profiter de l’ammo-niaque et des nitrates, sans être «ga-vées». De plus, le développement desracines est favorisé puisque les plantesdoivent aller chercher activement l’azoteammoniacal. Un meilleur enracinementdeviendra un critère important ces pro-chaines années, en raison de la prévisionde sécheresses printanières plus fré-quentes.
Idéal pour le maïs, le blé et lecolza Les digestats de biogaz, l’eaude pressage, les concentrés fertilisantsou les lisiers riches seront toujours plusutilisés pour la fertilisation des maïs,blés et colzas. Le maïs s’accorde trèsbien avec des apports importants. Dansce cas-là, Landor-«Piadin» permet d’ap-porter la totalité du lisier juste avant le semis. Ce procédé permet aussi de réduire les pertes par évaporation del’ammoniaque. Grâce à la stabilisation,l’azote agit sur une plus longue période,jusqu’au stade 6– 8 feuilles, quand laparcelle n’est plus praticable en tracteur.Trois années d’essais indépendants duTU de Munich (Professeur Schmid -halter) sur le «Piadin» et les digestats attestent de rendements en matièresèche bien plus importants – selon l’au-teur, ceux-ci sont principalement dus à une amélioration de l’assimilation del’azote.
Pour le blé, la stabilisation par Landor-«Piadin» permet des apports importantsrelativement tôt dans la saison. Moinsde passages sont nécessaires. La fertili-sation du blé d’automne peut par exem-ple se composer d’un apport minéral (p.ex. Nitrate d’ammoniaque Mg) à la
incorporé dans le sol avec un déchau -meur spécial. Un débitmètre et le guidage GPS permettent une répartitionoptimale. L’incorporation réduit aussi les pertes par écoulement sur les parcelles pentues. En même temps, le client n’a plus àdéchaumer la parcelle.
Allez-vous continuer d’utiliser Landor- «Piadin» à l’avenir?C’est certain, je continuerai à l’utiliser surmon exploitation. Les retours positifs demes clients me laissent penser que ce seraaussi le cas pour eux.
reprise de la végétation suivi d’un ap-port d’engrais organiques stabilisés avecdu Landor-«Piadin». La fertilisation pré-coce a toujours été payante pendant lessécheresses de ces dernières années.
Pour le colza, l’avantage de Landor-«Piadin» réside dans une croissance maî-trisée des plantes. Le colza disposed’une meilleure résistance à l’hivernageet démarre mieux au printemps.
Réduction du travail En Suisse,pour des raisons économiques, l’épan-dage de lisier est de plus en plus souventdélégué à des agro-entrepreneurs. Au-jourd’hui, un éleveur qui mise tout surle lait investit moins dans la techniqued’épandage des engrais de ferme. Lapression sur les prix des agro-entrepre-neurs est importante et la disponibilitélors des journées favorables est réduite.Pour ces raisons, la tendance actuelle vavers des apports plus importants et unnombre de passages réduits. Cette ten-dance s’observe aussi à l’étranger.
Application simple Landor-«Pia-din» est disponible en fûts de différentesgrandeurs. Chez les agro-entrepreneurs,il est directement dosé sur les automo-teurs ou les camions. Les agriculteursajoutent le produit par la soupape depurge d’air. Le dosage est de 5 l/ha. Enraison de sa rapide dégradation biolo-gique, le produit doit être ajouté justeavant l’épandage pour ne pas perdreson efficacité. Landor-«Piadin» peutaussi être appliqué avec un pulvérisa-teur. Des mélanges avec les produits de traitement usuels sont possibles.L’épandage au moyen du pulvérisateurest préconisé par exemple lors del’épandage de fumier de poules.
Résumé Landor-«Piadin» permet uneutilisation plus efficace des digestats,eau de pressage, concentrés fertilisantset lisiers de bovins et porcs particuliè-rement riches. La stabilisation de l’am-moniaque permet de contrôler la nitri-fication. Il en résulte moins de pertespar lessivage ou par émanation de gazhilarant. De plus, les petits apports peu-vent être regroupés, ce qui réduit lenombre de passages et donc les coûts.En d’autres termes: plus de rendementavec moins de travail et moins de pollution. �
Piadin inhibe lanitrification
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SusanneVogelgsang
AndreasHecker
Tomke Musa
Hans-RudolfForrer
PRODUCTION VEGETALE
DURANT CINQ ANS, nous avons testé si les cas de fusariose et les charges en myco-
toxine déoxynivalénol des blés semés sans labour après maïs pouvaient être réduits par
le broyage et l’incorporation des résidus de récolte. Par rapport aux parcelles de
contrôles semées sans traitement des chaumes de maïs, les parcelles dont les résidus de
récoltes ont été hachés présentaient des teneurs en DON réduites de 21 à 38 %.
Fusarioses et mycotoxines
Traitement des chaumes aucultivateur à contre-couteauxKuhn. Photo: Agroscope ART
La fusariose des épis est une mala-die des céréales liée à la rotationqui, en plus d’importantes baissesde rendement, engendre la conta-
mination des récoltes par des poisonsfongiques appelés mycotoxines. Les fu-sarioses de l’épi sont en général causéespar plusieurs espèces de Fusarium. EnSuisse, Fusarium graminearum est la plusfréquente et avec elle, la mycotoxinedéoxynivalénol (DON).
En plus des céréales à paille, F. grami-nearum s’attaque aussi au maïs chez quiil engendre la pourriture des épis et destiges. Comme le champignon peut sur-vivre sur les résidus de récoltes du maïs,le risque d’infection du blé au momentde la floraison est donc important lorsquele précédent cultural est un maïs grain.
Le labour, en enterrant les sources d’in-fection, permet de réduire le risque decontamination. Le travail réduit du sol oule semis direct, bien qu’apportant desavantages comme la réduction du risqued’érosion, la réduction des émissions deCO2 ainsi que des économies au niveaude la main d’oeuvre et des machines, fa-vorisent quant à eux les infections par F.graminearum.
Essai Le but de la recherche était dedéterminer si le risque d’infection par F.graminearum et les charges en DONpouvaient être réduits par le broyage in-tensif et l’incorporation superficielle desrésidus de maïs dans les itinéraires cul-turaux sans labours. Dans ce but, la sta-tion de recherche Agroscope Recken-holz-Tänikon a développé le programmede prévision «FusaProg» et l’a testé engrandeur réelle.
De 2004 à 2008, 14 essais ont étéconduits sur des exploitations travaillant
sans labour. Le blé d’automne étaitsemé après un maïs grain et aucun fon-gicide sur épis n’a été appliqué. Les va-riétés de maïs et de blés étaient choisiespar les différents agriculteurs.
De 2004 à 2007, trois procédés ontété testés:1. Procédé de contrôle, sans traitement
des résidus de maïs;2. Utilisation d’un broyeur Kuhn avec
contre-couteaux;3. Broyeur Kuhn et incorporation su-
perficielle des résidus de récolte avecun rototiller.
En 2007 et 2008, une deuxième séried’essais comportant cinq procédés a étéréalisée. En plus des trois premiers, l’ef-fet d’une ensileuse modifiée ainsi qued’un broyeur forestier ont été testés.Tous les travaux de broyage ont été réa-lisés immédiatement après la récolte etchaque parcelle mesurait 18m de largesur 20 de long. Pour chaque site, lesdonnées météorologiques ont été rele-vées. Après la floraison, les symptômessur épis ont été notés et des échan-tillons de paille et de grains ont égale-ment été prélevés avant le passage de lamoissonneuse-batteuse. La contamina-tion par Fusarium des grains moulus etde la paille a été testée en laboratoireau moyen d’un kit ELISA mesurant la te-neur en DON.
Résultats En moyenne, pour tous lessites et tous les procédés, 14% des épisprésentaient des symptômes de conta-mination. Le type de Fusarium le plusfréquent était F. graminearum, suivi parF. poae et F. avenaceum. Pour 74% des126 échantillons, la teneur en DONétait supérieure à la valeur limite pourles céréales brutes (1.25ppm) et la te-
neur moyenne en DON se situait à5.0ppm. La teneur moyenne en DONde la paille était identique, avec5.1ppm.
Dans la première série d’essais, lacontamination moyenne des parcellesde contrôle était de 17%, celle des deuxprocédés de broyage atteignait 14%. Lateneur DON des contrôles était de4.9ppm et avec 3.8ppm (broyeur Kuhn)et 3.2 (broyeur Kuhn et rototiller), cellesdes deux procédés avec broyage res-taient encore très élevées. Sur la totalitédes échantillons de grains des parcellesde contrôle, 70% dépassaient la valeurlimite alors que 52, resp. 56% de ceuxdes deux procédés avec broyage attei-gnaient cette limite. Pour la paille, la va-
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DON dans les grainsDON dans la paille
DO
N (
ppm
)
Auteurs SusanneVogelgsang, AndreasHecker, Tomke Musa,Hans-Rudolf Forrer,Agroscope Reckenholz-Tänikon ART, 8046 Zürich
Remerciements Lesauteurs remercientJakob Heusser (agros -cope ART) pour lestravaux de broyage, DrWolfgang Sturny (Officede l’agriculture et de lanature, canton BE) pourla transmission desadresses ainsi que lesagriculteurs et agro-entrepreneurs qui ontparticipé aux essais.
INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 9 · 11
PRODUCTION VEGETALE
leur moyenne des procédés de contrôleétait de 6.8ppm DON. Les procédésavec broyage obtiennent 5.3, resp.5.5ppm.
Dans la deuxième série d’essais avec5 procédés, les valeurs DON étaient en-core plus élevées. Les grains des par-celles de contrôle atteignaient unemoyenne de 9.2ppm DON alors que lesprocédés avec broyage oscillaient entre5.7ppm (ensileuse) et 6.9 (broyeurKuhn). La réduction des teneurs enDON était de 25% pour le broyeurKuhn, 32% pour le broyeur Kuhn et lerototiller, 38% pour l’ensileuse et 30%pour le broyeur forestier. Tous leséchantillons de grains présentaient desteneurs en DON supérieures à la limite.
Influence de la variété L’in-fluence des variétés de blé était claire-ment visible chaque année et pour tousles sites. Concernant les teneurs enDON des grains, «Titli» obtenait lesmeilleurs résultats avec une moyennede 2.6ppm, alors que «Levis» était laplus fortement contaminée (14.6ppm).«Titlis», «Arina» et «Runal» étaient lesseules variétés dont quelques échan-tillons ne dépassaient pas les valeurs li-mites des teneurs en DON pour lesgrains. Pour la paille, la contaminationmoyenne atteignait 2.5ppm pour«Arina» jusqu’à 24.3ppm pour «Levis».Selon «FusaProg» c’est en 2003 que lerisque d’infection était le plus bas et,conformément aux relevés, en 2007qu’il était le plus important.
Dans 32 des 42 pronostics, les re -comman dations de «FusaProg» d’effec-tuer un traitement fongicide sur épisétaient correctes. Les différentes varié-tés de maïs n’ont eu aucune influencesur les contaminations des épis et les te-neurs en DON des grains de blé. Nousavons encore remarqué que les échan-tillons des variétés peu sensibles «Arina»et «Titlis» qui atteignaient des teneursen DON élevées provenaient des parcelles où les contaminations des épiset tiges de maïs étaient aussi très élevées.
Conclusions L’étude portant sur 14exploitations pratiquant le semis directsouligne le risque élevé de fusariose desépis et de charges élevées en DON dublé d’automne après maïs grain. Cettecharge peut être toutefois réduite d’en-viron 30% par le broyage, mais les va-leurs limites pour les céréales brutessont souvent dépassées.
De tous les facteurs testés, c’est lechoix de la variété qui a eu le plus grandeffet sur l’intensité de la contamination.
www.FusaProg.ch a fait ses preuvesen matière de prévision des risques im-portants de contamination.
Il est manifeste que le maïs n’est pasun précédent adapté à la culture sans labour d’un blé d’automne. Mais lechoix d’une variété peu sensible, unetechnique de broyage efficace et l’appli-cation au moment optimal d’un traite-ment fongicide per mettent de réduirefortement le risque de fusariose des épiset la charge en DON. �
DO
N (
ppb)
Graph. 2: Teneurs en DON dans les grains et la paille
Titlis (42) Arina (36) Runal (42) Ludwig (15) Levis (9)
Gra
ins
atta
qués
(%
)
Graph. 1: Attaque de F. graminearum et teneurs DON
témoin broyeuse broyeuse (Kuhn) /(Kuhn)(incorporation (rotor dents)
Influence de la variété de blé sur la teneur en DON dans les grains et lapaille (moyennes avec écarts-types). Les différences entre les teneurs enDON des grains et de la paille sont significatives pour les variétés Arina,Ludwig et Levis (chiffres entre parenthèses: nombre d’échantillons).
Influence du broyage des résidus de maïs sur les attaques de F. graminea-rum (colonnes) et teneur en DON (points) dans du blé (moyennes desannées 2004-2007 avec écart-type). Les valeurs limites CH et UE pour lescéréales non transformées se situent à 1250μg/kg.
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Fiche technique AgrideaDans le programme d’encouragement ducanton de Berne, la responsabilité de laqualité des produits incombe àl’agriculteur. Cela implique uneapplication à la lettre de la fichetechnique Agridea «Fusarioses dans lescéréales». Dans les systèmes sans labour,la devise suivante prévaut: pas de blé nide triticale après maïs.
Lien pour le téléchargement de la fichetechnique Agridea (édition 2011):www.agroscope.admin.ch/data/publika-tionen/1288797689_6_Forreretal_Agri-dea_Merkblatt_fusariose_janvier2009.pdf
Brigitte Dorn
MarinaStadler
BernhardStreit
Blé d’automne, quatre semaines après le semis et la destruction de l’engraisvert (mélange trèfle d’Alexandrie et phacélies) avec un traitement glyphosate (gauche), respectivement le passage du rouleau à couteaux (droite).Petites images: vues de près.Photos: Brigitte Dorn
La mise en place d’une couverturependant l’interculture comporte denombreux avantages tels la réduc-tion de l’envasement et de l’érosion,
la protection contre les pertes d’élémentsnutritifs, l’amélioration de la structuredu sol ainsi que des effets bénéfiquessur la vie du sol. Pour les agriculteurspratiquant le semis direct, le semis sous-mulch ou la culture biologique, l’effetdes engrais verts sur les adventices estparticulièrement intéressant. En semisdirect, les engrais verts sont détruits ma-joritairement par des traitements avecdes herbicides totaux contenant du gly-phosate. L’utilisation de cet herbicideest toujours plus décriée en raison del’apparition de résistances et de la dé-couverte de résidus dans l’eau. De plus,on suspecte des effets négatifs du glypho sate sur les micro- et macro -organismes, sur la levée de la cultureprincipale ainsi que sur l’apparition demaladies des plantes. Si l’on parvient àremplacer l’utilisation de cette matièreactive par des méthodes mécaniques,les itinéraires préservant les sols seront encore plus durables.
Les rouleaux à couteaux sontsouvent utilisés à cette fin en Amériquedu Sud. Ce procédé purement méca-nique nécessite moins d’énergie et estmoins coûteux que le broyage des inter-cultures. Les tiges ne sont qu’écrasées etnon plus hachées, ce qui ralentit leurdécomposition. Il en résulte une cou-verture protectrice du sol plus longue etla création d’une couche de mulch em-pêchant la germination des adventices.Lorsqu’il est installé à l’avant d’un trac-teur, le rouleau à couteaux permet derouler et de semer en un seul passage.
L’essai de rouleau à couteaux d’Agro-scope ART Reckenholz-Tänikon a étéconduit sur deux exploitations pratiquantle semis direct depuis de nombreusesannées. Ces exploitations étaient situéesà Seedorf (BE) pour 2007– 2008 et Trül-likon (ZH) pour 2008– 2009. Dix engraisverts non-hivernants (tableau 1) ont étésemés sans travail du sol, juste après larécolte des pois protéiques. En octobre,la couverture du sol par les différentsengrais verts a été estimée. Les quanti-tés de matière sèche des engrais verts etdes adventices ont aussi été relevées.Ensuite, les engrais verts ont été soittraités au glyphosate, soit roulés avec unrouleau à couteaux. Les semis de bléd’automne (Seedorf: Siala; Trüllikon: Zinal) ont été effectués avec un semoir«John Deere NT 750 A» à une densitéde 400 grains/m2. La couverture du solpar les adventices au printemps a à nou-
veau été estimée. L’herbicide sélectif aété choisi en fonction de la flore pré-sente. Les cultures étaient conduites se-lon le mode de production extenso.
Durant les deux années d’essais,l’avoine de printemps, la moutarde et
LES ENGRAIS VERTS ET LES ADVENTICES sont souvent détruits par un
traitement herbicide total avant le semis de la culture principale en itinéraires simplifiés.
Existe-t-il des méthodes mécaniques, plus économes que le broyage par exemple, et
aussi efficaces que les méthodes chimiques? Les premiers résultats d’un essai d’utilisation
de rouleau à couteaux sont présentés ici.
Herbicide ou rouleau à couteaux?PRODUCTION VEGETALE
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Micro-parcelles pourtester la pression desengrais verts, semés
juste après la récoltedes pois protéagi-
neux, sur les adven-tices. Etat des essais
en octobre, justeavant la destruction
par un traitementglyphosate ou par le
passage d’un rouleau à couteaux
(Trüllikon 2009).
les mélanges à base d’avoine de prin-temps, de vesce de printemps et de poisont couvert le sol le plus rapidement etont produit la plus grande quantité dematière sèche. La pression sur les ad-ventices était particulièrement forteavec ces mélanges. Les phacélies et leslupins se développent moins vite et for-ment moins de matière sèche, leur pres-sion sur les adventices est donc nulle.De manière générale, la pression sur lesadventices dépend de la rapidité de lalevée, du type de croissance et du com-portement de l’engrais vert pendant lacroissance.
L’utilisation du glyphosate ou du rou-leau à couteaux a influencé la couvertu-re du sol par les adventices au printempssur les deux sites. Les parcelles traitéesau glyphosate contenaient au printempssignificativement moins d’adventicesque les autres. Lors de l’utilisation durouleau à couteaux, les niveaux de pres-sion des adventices étaient toujours dépassés, indépendamment du typed’engrais vert semé.
Les rendements de blé étaient plusélevés dans les parcelles traitées au gly-phosate que dans les parcelles rouléesavec le rouleau à couteaux, et ce sur lesdeux sites. Les rendements moyens, in-dépendamment du type d’engrais vert,des parcelles où le rouleau à couteaux aété utilisé (Seedorf: 63.3dt/ha; Trülli-kon: 72.1dt/ha) étaient significative-ment inférieurs à ceux des parcelles trai-tées au glyphosate (Seedorf: 71.4dt/ha;Trüllikon: 76.7dt/ha). A Seedorf labaisse de rendement était de 11.4% etde 6% à Trüllikon (graphique).
Auteurs Brigitte Dorn et MarinaStadler, Station fédérale de rechercheAgroscope Reckenholz-Tänikon ART,8046 Zürich; Bernhard Streit, HauteEcole Suisse d’Agronomie HESA, 3052 Zollikofen.
Agroscope ART Reckenholz mène depuisplusieurs années de nombreux travauxsur le thème du travail simplifié du sol, lagestion des intercultures et des rotationstant en PER qu’en cultures biologiques.
Nous tenons à remercier Jakob Heusser,Werner Jossi, Caroline Scherrer, DjangoHegglin, Ernst Uhlmann, Marcel van der Heijden et Urs Zihlmann pour l’aidequ’ils nous ont apportée dans le cadrede ces essais. Nous remercions égalementles agriculteurs Adolf Steinmann et Martin Uhlmann pour leur bonnecollaboration ainsi que la mise àdisposition des parcelles.
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Résumé De manière générale, la miseen place de tous les engrais verts est in-téressante. En plus des avantages qu’ilsapportent au niveau de la protection dessols et des eaux, les engrais verts exer-cent une certaine pression sur les adven-tices. Les essais présentés ne permettentpas de faire de recommandation sur lechoix de l’engrais vert ou sur la méthodede régulation de ces couvertures et desadventices sur les parcelles de blé d’au-tomne en semis direct. La flore adventiveprésente sur les deux sites a en effet for-tement influencé les résultats de l’essai.On retient toutefois que les mélanges degraminées, légumineuses et dicotylé-dones sont tendanciellement plus avan-tageux que les cul tures pures. D’autresétudes sur le thème des intercultures, lechoix des en grais verts et de leurs pres-sions sur les adventices en itinéraire sim-plifié sont actuellement menées par ART, tant en production PER qu’en culturesbiologiques. �
Prototype de rouleauà couteaux utilisé à
Trüllikon (MartinHäberli, Bärfischen-haus, tube en acier
avec des barresdroites, largeur de
travail 3 m).
PRODUCTION VEGETALE
Graph: Rendement en grainsen fonction de la régu-lation des engrais verts
Tableau: Nom et densités de semis des engraisverts étudiés
Engrais verts Densités de semis (kg/ha)
Radis fourragers 20Moutarde jaune 20Lupin 224Vesce d’été 100Sarrasin 60Tournesol 30Phacélies 14Avoine de printemps 140Féverole/Avoine 53/105 = 158Avoine/Pois/Poisettes 100/40/35 = 175
Seedorf TrüllikonVariété Siala Variété Zinal
GlyphosateRouleau à couteaux
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n gr
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blème. Une telle mesure n’auraitqu’un effet restreint», expliqueMartin Scheeder. Selon lui, le prin-cipal potentiel d’amélioration ré-side dans la technologie de trans-formation servant à l’élaborationdu jambon cuit. Les détenteurs etle commerce de porcs peuventtoutefois également contribuer àl’amélioration de la qualité de laviande en recourant à des animauxrésistants au stress ainsi qu’en trai-tant et en transportant les porcs demanière aussi douce que possibleavant l’abattage. Mesurer le pH desanimaux dans durant l’épreuveMLP permet d’estimer l’influencede l’élevage sur les dommages à laviande. Selon Martin Scheeder, «ilfaut toutefois d’abord voir si le pro-blème peut être solutionné par lebiais de l’élevage».
Un masque pour la traite?Les staphylocoques dorés (MRSA)résistants à la méthiciline sont pro-blématiques pour les mammites sub-cliniques. Selon l’état des connais-sances actuelles, les staphylocoquesparviennent dans la mamelle via lapoussière. Une hygiène irréprocha-ble des mains ainsi que le port demasques à poussière à usage uniquepermettent de réduire la transmis-sion des agents pathogènes par letrayeur, explique l’agence de presseAid, sur la base d’une étude pilote ef-fectuée par sept vétérinaires.
L’OFEV et les loupsA l’avenir, l’Office fédéral de l’envi-ronnement (OFEV) ne soutiendra fi-nancièrement l’utilisation de chiensde protection contre les loups quelorsque les conseils de la Confédé-ration en matière de protection etde sécurité publique seront appli-qués. La nouvelle association«Chiens de troupeau suisses» doitpermettre de garantir l’élevage, laformation et l’enregistrement dechiens de protection de troupeauadaptés. Une augmentation desfonds de soutien de la Confédéra-tion est actuellement en discussion.
Prélèvement de muqueuseAfin de pouvoir effectuer une analysesur la valeur génomique d’élevage,sur demande, les inséminateurs deSwissgenetics ont la possibilité d’ef-fectuer un prélèvement de mu-queuse nasal chez les veaux d’éle-vage. Swissgenetics prend égalementen charge les tâches administrativesliées à l’analyse.
Matelas et accroissementSelon une étude d’un institut alle-mand, les taureaux d’engraissementaffichent des performances d’en-graissement supérieures lorsque lescaillebotis sont recouverts de tapisen caoutchouc. La différence s’estélevée à environ 10kg de poidsmort. A noter que les matelas encaoutchouc laissent moins bien fil-trer les déjections solides, ce qui in-fluence la propreté des animaux.
PRODUCTION ANIMALEBRÈVES
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Toujours actuelleswww.ufarevue.ch
Raccourcir la phase de tarissement?Raccourcir la phase de tarissementà une durée inférieure à 42 jours nepeut être une mesure provisoireque pour les vaches hautes perfor-mances, les vaches âgées et ne doiten aucun cas être appliqué à l’en-semble du troupeau. C’est laconclusion à laquelle sont arrivésdes chercheurs de l’Institut de pro-duction animale de Dummerstorf(D), sur la base d’une étude qui aporté sur des vaches affichant uneproduction laitière annuelle de10 000 à 11000kg.
Dans le cadre de cette étude, lapériode de tarissement a été ré-duite de 56 jours (affouragementen deux phases) à 28 jours (affou-ragement à une phase) respective-ment de 35 à 42 jours. Selon cetteétude, il est fortement probablequ’une durée de tarissement infé-rieure à six semaines ait un impactnégatif sur la performance laitièreannuelle.
Par contre, en présence d’un bi-lan énergétique très défavorable,une période de tarissement courtea une incidence positive sur lasanté des vaches.
Aperçu approfondi
En Suisse, les dommages occasion-nés par le jambon de porc déstruc-turé se montent à plus de 4 mil-lions de francs. Un groupe deprojet de Proviande fournira cetautomne des indications issues dela recherche sur les mesures à pren-dre pour réduire ce problème. Lechef de projet scientifique, MartinScheeder, a déjà fourni quelquesprécisions: «plus le jambon estgrand – donc plus il est musclé etplus les animaux sont lourds – plusle risque qu’il soit déstructuré estimportant». Faudrait-il dès lors pri-vilégier des poids inférieurs àl’abattage? «Non, cela ne semblepas permettre de résoudre ce pro-
Poids d’abattageplus légers?
Pour la campagne à venir, le «ges-tionnaire d’ensilage de maïs» seradéfinitivement disponible auprèsdes laboratoires UFAG à Sursee. Plu-sieurs paramètres connus concer-nant l’ensilage d’herbe tels quel’acide lactique et l’acide acétiqueseront ainsi également disponiblespour l’ensilage de maïs. Pour la pre-mière fois, l’évolution de la teneuren amidon stable de l’ensilage de
maïs pourra être appréciée. Au ni-veau européen, des essais ont dé-montré que la proportion d’amidonsolide évoluait durant la phase destockage. Sous l’influence du milieuenvironnant (acides, activité des mi-cro-organismes), l’amidon est dé-gradé. Le degré de dégradation dé-pend du niveau de maturité del’ensilage de maïs et est apparem-ment influencé par la variété. Savoir
comment le degré de dégradationde l’amidon stable évolue dans letemps permet de lutter contre uneacidification latente de la panse, plusparticulièrement chez les vacheshautes performances. L’appréciationde l’évolution de la disponibilité del’amidon stable durant la période destockage nécessite toutefois deprendre un échantillon après quel’ensilage a été réalisé et s’appliquedonc uniquement à des échantillons.Le rapport d’analyse mentionne en-suite les résultats concernant la partd’amidon au moment de l’analyse(automne/hiver) après six mois(printemps) et huit mois
Stéphanie Schuster, Laboratoires UFA
Alfred Erni
RalfTischhauser
C H +T T –T A X
2010UFA 212
2011UFA 213
Nom
bre
de v
eaux
PAGES BIO
«Depuis que nous utilisons UFA213, la durée d’engraissement denos veaux a diminué jusqu’à unetrentaine de jours et la qualité des
carcasses s’est nettement améliorée»,résume Alfred Wyss en parlant de sesexpériences avec le nouveau lait pourveaux UFA. L’été en particulier, lorsqueles vaches vont à l’alpage, l’exploitationrecourt à de la poudre de lait en com-plément.
Avec un automate à buvée Al-fred Wyss exploite avec son épouse cedomaine situé en zone de montagne IVoù ils pratiquent l’élevage laitier et l’en-graissement de veaux. Le lait produit ensaison est entièrement mis en valeur parles veaux à l’engrais. L’automate à buvéeStand-Alone lui facilite la vie, car il luipermet de nourrir ses animaux avec pré-cision selon la courbe d’affouragementavec des buvées à la température idéaleconstante de 42 °C. Il est possibled’acheter ou de louer de tels automatesde la marque Foster via le service tech-nique UFA. Les spécialistes UFA en en-graissement de veaux fournissent deprécieux conseils pour le choix des pro-duits et lors de l’installation, tout en as-surant le service et les réparations 365jours par an.
95 % en classe de couverture 3Pour l’engraissement des veaux bio, lesdirectives prescrivent l’utilisation d’aumoins 1000 l de lait entier (env. 70% dela ration). Par veau à l’engrais, AlfredWyss distribue au total entre 1250 et1950 l de lait entier et env. 30 à 60 kgd’UFA 213. Par rapport à l’époque où ilutilisait encore le complément au laitentier UFA 212, la proportion d’ani-
Meilleurs prix et engraissementaccéléré grâce à UFA 213DEPUIS CETTE ANNÉE les exploitations bio ont le droit d’affourager également de
la poudre de lait. Avec le nouveau lait pour veaux UFA 213, Alfred Wyss a fait d’excel-
lentes expériences au niveau de la durée d’engraissement et de la qualité des carcasses.
maux taxés entre T et C a passé d’à peineun tiers à plus de 90 %, comme lemontre le dépouillement des résultatsd’engraissement UFA (cf. graphique). Lemeilleur accroissement journalier et unerotation accrue ont également une in-fluence positive sur la marge brute (ta-bleau).
UFA 213 comporte une part particu-lièrement élevée de protéine de laithautement digestible. Les hydrates decarbone qu’il contient sont égalementtrès bien assimilés par les veaux. «Nos
animaux consomment très bien ce pro-duit», relate Alfred Wyss. Les complé-ments au lait entier usuels comme UFA212 contribuent certes aussi à l’amélio-ration des carcasses. Mais UFA 213 aune teneur en matière grasse particuliè-rement élevée et se dissout mieux dansle lait.
Résultats d’engraissement Lesveaux à l’engrais absorbent des quanti-tés de liquide différentes suivant la race,le sexe, le poids, l’état de santé, la tem-pérature d’étable, l’hygiène et la qualitéde la buvée. C’est pourquoi il n’existepas de plan de buvée universel. Il s’agitd’optimiser continuellement la propor-tion de poudre et la quantité de liquidedans la buvée en fonction des résultatsd’engraissement. Dans ce domaine, leservice technique UFA épaule les en-graisseurs de veaux bio.
Un potentiel par rapport au de-gré d’engraissement L’autorisa-tion de la poudre de lait dans l’engrais-sement des veaux bio à partir du 1erjanvier 2011 a été délivrée au regard dela qualité déficiente des carcasses. Envi-ron 80% des carcasses de veaux Bour-geon ont une charnure taxée entre T etC, mais plus de la moitié d’entre euxn’atteignent pas un degré d’engraisse-ment suffisant (classe de couverture 1 et2). Il est nécessaire d’atteindre une clas-se de couverture d’au moins 3 afin quela viande ait du goût et soit tendre. Enraison des déductions pour la couvertu-re ou l’absence de supplément bio, leséleveurs bio ont encaissé de lourdespertes. L’utilisation ciblée de poudre delait peut apporter une aide dans cecontexte.
58 9 2011 · REVUE UFA
Graph.: Comparaison lait entieret poudre de lait
Exploitation Wyss, Mutten16141210
86420
Vous obtiendrezplus d’infos chez:
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Tableau: Résultats d’engr. WyssExploitation Wyss, Mutten
De septembre 2010 à mars 2011,Valeur moyenne par veauPrix des veaux d’engrais 312.96 Fr.Poids des veaux d’engrais 56.45 kgConsom. de lait de vache 1567.15 kgConsom. de matière sèche 266.43 kgFrais de poudre de lait 341.17 Fr.Poids à l’abattage(rendement 56 %) 126.11 kgPrix de vente net 1579.88 Fr.Jours d’engraissement 126.67 TageAccroissement journalier 1.34 kgMarge brute par litrede lait entier 0.57 Fr.
INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 9 · 11
Profil de l’exploitationErika & Alfred Wyss-Gustin, Ronaweg,7431 Mutten (alt. 1400 m)
SAU: 34.11 ha (dont 3.64 ha en ZM IIIet 30.47 ha en ZM IV)
Cheptel: 16 vaches brunes, 25 têtes de jeune bétail, 40 veaux à l’engrais, 10 brebis
Main d’œuvre: Le couple d’exploitan
Particularités: Vente directe de produitscarnés et laitiers à la ferme ou par envoipostal. Parrainage de vaches pour lesfamilles ou les particuliers.
Auteurs Alfred Erni,chef du secteur veaux,UFA SA; Ralf Tischhau-ser, spécialiste veaux auservice technique UFA,9501 Wil.
Fr. 12.– de rabais sur UFA 213Jusqu’au 17 septembre,un rabais de Fr.12.–/100 kg est accordésur la poudre de laitUFA 213.
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PAGES BIO BRÈVES
UFA 280 Désormais UFA 280 présente une pro -portion de fourrage grossier de 51%, cequi permet une utilisation plus élevéedans le cadre de la limite des 10% deconcentrés (dans la matière sèche) pourles ruminants bio. Avec 6.5 MJ NEL, 97g PAIE, 119 g PAIN et 199 g decellulose brute par kg de matière sècheainsi qu’avec sa minéralisation et savitamination, UFA 280 est particulière-ment adapté en complément à la jeuneherbe, à la pâture, au foin ou en tantque remplacement du maïs planteentière. Jusqu’au 1.10.2011 UFA 280est commercialisé avec un rabais de Fr.4.–/100kg.
Phase de démarrageLes éléments traces sont des compo-sants des enzymes. Ces derniersactivent de nombreux processus auniveau du système immunitaire et dansle domaine de la fertilité. Le fourragede base ne permet pas aux animaux deprélever en quantité suffisante tous leséléments traces dont ils ont besoin. Ladisponibilité des oligo-élémentsintégrés dans des structures polysaccha-rides s’est avérée être particulièrementbonne, raison pour laquelle depuis2011, le cuivre, le manganèse et le zincqui sont contenus dans les aliments dedémarrage UFA 174F et 274 – tousdeux avec 7.4 MJ NEL/kg et levures desélénium – sont intégrés à desstructures polysaccharides.
Sols pauvres en sélénium?L’herbe pâturée issue de sols riches ensable présente souvent un déficit ensélénium et en cuivre, voire parfoiségalement en zinc et en manganèse.Pour un approvisionnement suffisantavec ces oligo-éléments, il estpréférable d’utiliser un sel minéral telque UFA 995 SELEN EXTRA. Chez lesgénisses prêtes, il est préférable dedistribuer du sélénium avant la mise basdéjà. En effet, les apports en séléniumne déploient leurs effets qu’avec unretard de 6 semaines.
Plus de succès à l’insémina -tion sur les truiesLe fait d’utiliser la spécialité à base desubstances actives UFA 990 VITAEXTRA permet d’augmenter le tauxd’inséminations fécondantes. Desétudes démontrent par ailleurs qu’unbon approvisionnement en vitamine A,que l’on retrouve dans UFA 990,contribue à l’obtention de mises-bashomogènes.
Pierres à lécher «Sur notre exploi-tation, nous accordons une grande im-portance à la santé et au bien-être denos animaux», expliquent Erika et AlfredWyss. Une bonne alimentation passeégalement par un approvisionnementsuffisant en minéraux et oligoéléments.C’est pourquoi les exploitants utilisentdes pierres à lécher UFA biocompa-tibles. �
Les veaux à l’engraisd’Erika et Alfred Wyss.
«Nous sommes très satisfaits d’UFA en matière
d’affouragement car le conseil est à la hauteur et les
produits sont très bien consommés par les animaux.»
Erika et Alfred Wyss, Mutten (GR)
60 9 2011 · REVUE UFA
GENETIQUEPRODUCTION ANIMALE
Le système Triple A a été inventé en1950 par l’Américain Bill Weeks.Depuis lors, le nombre de ses adep-tes n’a cessé de croître.
Seulement pour les taureauxd’exportation Vu que les valeursd’élevage génomiques portent égale-ment sur l’extérieur, Swissgenetics necodifie plus que les taureaux d’export-ation selon la méthode Triple A. Hans-jörg Bigler, responsable du secteur génétique, explique: «Nous nous inves -tissons beaucoup dans le testage par ladescendance et en ce qui concerne laméthode Triple A, nous nous focalisonssur l’essentiel.»
Différences Simon Gfeller a déjà ré-colté de nombreuses expériences avecle codage Triple A sur son exploitationfamiliale. Et il distingue de nettes diffé-rences entre ces deux aides à la planifi-cation de l’accouplement: «La valeur
d’élevage génomique est basée sur uneanalyse de laboratoire et aide surtout àdéterminer un type d’héritabilité appro-ximatif pour les jeunes taureaux. En cequi concerne les caractères de perfor-mance, l’analyse génomique aide à opé-rer une sélection grossière des jeunestaureaux. Avec la méthode Triple A enrevanche, la vache et le taureaux ne sontaccouplés que sur la base de l’exté-rieur», nous dit-il.
Davantage de renseignementssur l’anatomie Le système Triple A(que l’on appelle également «aAa») dé-termine pourquoi un certain caractèrecorporel est prononcé d’une certaine fa-çon. Il s’appuie sur le squelette et laconstitution de la vache et du taureau.
Code à trois positions Pour l’aideà la planification de l’accouplement, onutilise un code à trois positions, qui ca-ractérise les six groupes de qualité de
base selon leur apparence (tableau).Pour les vaches, on trouve toujours enpremier le code de leur défaut principal.Pour les taureaux, c’est exactement lecontraire.
Accouplement idéal On parled’accouplement idéal lorsqu’une vache,disposant par exemple du code 234, estsaillie avec un taureau affichant un codeidentique. S’il n’est pas possible detrouver un tel taureau, un accouplementcorrespondant à 80% (p. ex. 235 ou243) ou à 60% (p. ex. 256 ou 312) entreégalement en ligne de compte.
Voir et comprendre les relationsGuido Simon est un pionnier dansl’espace germanophone. Il observe lavache, détermine les différentes relati-ons entre les diverses parties du corps etvoit quels sont les caractères à amélio-rer. Il est recommandé d’opérer une sé-lection préalable de cinq reproducteurspotentiels sur la base de l’ascendance,de la performance, de la condition et del’extérieur avant de procéder à la mé-thode Triple A.
Bon testage par la descendanceSimon Gfeller le souligne: «L’accouple-ment en fonction des valeurs d’élevagegénomiques tout comme le système Tri-ple A, utilisés séparément, ne m’offrentpas suffisamment de sécurité pour unedécision d’élevage». La Suisse disposed’un très bon testage par la descendan-ce et, surtout du côté du père, d’une ba-se sûre pour le choix du taureau. �
L’aide à la planificationde l’accouplementTriple A permet d’avoirdes troupeaux plushomogènes, commel’affirment les éleveursconvaincus.
L’AIDE À LA PLANIFICATION DE L’ACCOUPLEMENT TRIPLE A a été introduite
en Suisse il y a vingt ans. Les éleveurs apprécient de faire un tour de l’étable avec le
classificateur Guido Simon. Le système Triple A a toutefois
quelque peine à s’implanter, surtout depuis l’apparition
des valeurs d’élevage génomiques pour l’extérieur.
Utile ou superflu?
Auteur MatthiasRoggli, Revue UFA,3360 Herzogenbuchsee.
Sur les sites Internet des prestataires de génétique, voustrouverez la liste destaureaux codés selon la méthode Triple A.
INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 9 · 11
Tableau: Les six types de base Triple AType de base 1 Dairy 2 Tall 3 Open 4 Strong 5 Smooth 6 StyleTête fine longue – grande large attentiveCou longue mince – – – droit/bien faitMembres ant. droits longs – grands robustes –Thorax – – – profond large –Reins angulaires hauts droits plats larges rondsCôtes longue – ouvertes – rondes –Flancs fins courbés profonds – profonds –Mamelle avant – souple ferme saine harmonieuse –Mamelle arrière pleine haute spacieuse – large –Trayons – grands – droits courts –Hanches larges hautes larges – – –Trochanters – – larges – – centrauxIschions angueleux – ouvert – larges platsAttache queue raffinée compacte plate – – droiteJarret fin – ouvert sain large fermeErgots – droits – sains souples robustesOnglons – – hauts courts égaux arrondis
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CONSEIL DU MOISTIPP DES MONATS
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jusqu’au 29.10.2011
SPÉCIALITÉ HYPONAHYPONA 790 MCRRabais Fr. 15.–/100 kg
jusqu’au 24.09.2011
En phase de démarrage, lesvaches ne peuvent pas in-gérer toute l’énergie dontelles ont besoin pour pro-duire rapidement de plusen plus de lait. Ce déficit
énergétique peut induireune acétonémie, des troubles
de la fécondité et d’autres pro-blèmes de santé. UFA top-form etUFA top-form DAC (13.2 MJNEL/kg) sont un moyen idéal delutter contre un déficit énergé-tique. Récemment lancé sur lemarché, UFA top-form DAC s’est
déjà très bien imposé. Il contientde la méthionine protégée dans lerumen qui stabilise les teneurs deprotéines lactiques, et de la cho-line qui optimise la fonction hépa-tique. Les exploitations à hautes
productions qui utilisent UFA top-form via le doseur d’additifs ontainsi trouvé LA solution. Ce pro-duit ne colle pas dans le doseurd’additifs, même lorsque les tem-pératures sont élevées.
MINEX 975 a été le premier com-posé minéral expansé lancé sur lemarché, en 2001. Depuis, six pro-duits MINEX se sont imposés:• MINEX 971 pour le tarisse-
ment (0.6 Ca :1 P)• MINEX 972 pour le démarrage
(2 :1)• MINEX 973, riche en phos-
phore (0.3 :1)• MINEX 974, riche en magné-
sium (3 :1)• MINEX 975, équilibré (2 :1)• MINEX 976 à la biotine (1.3 :1)L’atout majeur des composés mi-néraux MINEX est leur appétibilitéobtenue grâce à une structure ex-pansée, un taux élevé de mélasseet des aromates organiques.
OFFRESSPÉCIALES
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Une bombe énergétique à 13.2 MJ NEL UFA top-form (DAC)
Le problème Ingestion limitée et hausse rapide de la productionlaitière en phase de démarrage. Risque de déficiténergétique et de carence en substances actives.
Les symptômes Dégradation excessive des réserves adipeuses.Troubles du bilan hormonal et de la fécondité.
La solution Dix jours avant le vêlage, augmenter lentement à 0.5 kg d’UFA top-form ou d’UFA top-form DAC, par vache et par jour. Après le vêlage, donner 1 kgpar vache et par jour, pendant 50 jours.
Sweat-shirt gratuit etconcours A part le rabais MI-NEX de Fr. 10.–/100kg, nos clientsreçoivent un sweat-shirt UFA gra-tuit, à l’achat de 150kg de MI-NEX, de composés minéraux UFAet/ou d’UFA top-form (DAC), et
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Nous organisons aussi un grandconcours. Gagnez un week-end deski pour deux personnes! Action va-lable jusqu’au 19.11.2011, dans vo-tre LANDI.
Jahreans
EN ROUTE AVEC…UNTERWEGS MIT...
MaximeRichoz,Semsales
BLICKPUNKTPOINT DE VUE
«Le savoir-faire, les connaissances et la disponibilité
du service technique UFA
sont essentiels.»
Alex Dumas, spécialiste de l’engraisse-ment de veaux, parcourt quotidienne-ment la Suisse romande à la rencontredes engraisseurs. Fort d’une longue ex-périence personnelle dans diversesbranches agricoles, y compris l’engrais-sement, il met à profit ses connaissancespour que le service technique UFA Pui-doux soit irréprochable. Cette branche
spécifique et délicate demande unegrande attention, autant ducôté de l’affouragement quede la détention, du climat oudu suivi sanitaire. Pour assurerle suivi, UFA offre à sa clien-tèle un service de dépannage7 jours sur 7 pour les auto-mates à buvée, qu’Alex gèreavec le mécanicien PascalRossier sur le secteur. Nousrejoignons aujourd’hui
Maxime Richoz sur les hautsde Semsales dans le canton deFribourg.
Une nouvelle étable Enprésence de bâtiments vétustes et
ne respectant plus toutes les normes,Maxime et son père entament, en2002, la construction d’une stabula-tion libre pour 50 vaches laitièresavec une salle de traite 2 x 5 en épiset un stockage de fourrage ventilé.
Alex Dumas, spécialiste de l’engraissement de veaux UFA
62 9 2011 · REVUE UFA
Avec un droit de production de180000kg de lait de fromagerie, la ca-pacité de la stabulation n’est pas com-plètement utilisée et accueille une par-tie des génisses.
La flexibilité avant tout Maximecherche différentes alternatives pouraugmenter sa production laitière, touten optimisant l’aspect financier de l’ex-ploitation (revenus supplémentaires,paiements directs, …). Il choisit alors dedémarrer un atelier d’engraissement deveaux au lait entier. En 2009, il construitune stabulation à couche profonde pourles génisses d’élevage et un bâtimentannexe spécifique pour accueillir lesveaux blancs. Dans une idée de flexibi-lité, tous les bâtiments sont modulablespour d’autres productions, car personnene sait ce que l’avenir nous réserve.
Veaux sains et réactifsL’arrivée des veaux sur l’exploitation estun moment déterminant pour toute lapériode d’engraissement. Maxime tra-vaille avec un fournisseur de veauxprivé, qui possède la concession pour lareprise des veaux labélisés IP-Suisse. Letroupeau est constitué d’un mélangeéquilibré de races laitières et de races àviande. Un contrôle sanitaire strict (œil,cuisse, dartres, poux,…) de chaque ani-
mal est fait par l’exploitant, qui n’hésitepas à renvoyer les animaux non-conformes. Une fois installé, le lot de 40animaux est systématiquement tondu(ligne de dos), vacciné au 2ème et 12ème
jour et reçoit un traitement antibio-tique.
Alimentation précise Chaque ani-mal ingère durant son engraissementenviron 1300 litres de lait entier et 75kgde poudre de lait UFA 201 ou 200, selonles besoins de couverture. Le lait prove-nant de l’exploitation est stocké dansune cuve réfrigérée, munie d’un bras-seur et reliée au distributeur automa-
Alex Dumas, 1679 Villaraboud
Famille marié à Régine, 2 enfants Elisa etRémy
Né le 21 février 1977
Formation Agriculteur, engraisseur de veaux surl’exploitation paternelle dans lesannées 90, spécialiste UFA pour lesveaux blancs depuis le 1er mars 2010.
Hobbies Guggenmusik, famille
Motto «Apporter le savoir-faire UFA pourproduire le mieux, le plus rapidement»
Vue d’ensemble des bâtiments de la famille Richoz (local des veaux à
droite).
REVUE UFA · 9 2011 63
Quel lait en poudre Seul un af-fouragement professionnel permetde répondre aux exigences poséespar les transformateurs concernantles veaux de boucherie. Pour obtenirle degré de finition souhaité, l’en-graisseur choisit le lait complémen-taire approprié, en fonction de laquantité de lait entier dont il dispose:• 0– 25% de lait entier: UFA 200****• 25– 50% de lait entier: UFA 201****• 50– 75% de lait entier: UFA 202***• 100% de lait entier: UFA 204***• 75– 100% de lait entier:
UFA 203*** (au seau)UFA 205 plus, 208 start, 208, 209start et/ou 209 permettent de valo-riser au mieux les sous-produits lai-tiers. UFA 207 instant et 207 plussont aussi des compléments idéalspour l’élevage des veaux.
Par ailleurs: seule la quantité deprotéines lactiques de haute qualitéprésentes dans les protéines totales– et non pas le taux de produits lai-tiers ou de poudre de lait écrémé –est déterminante pour les comparai-sons de qualité et de prix des laitspour veaux. Plus le lait UFA présented’étoiles, plus il contient de pro-téines lactiques.
Maintenant en action: rabais deFr. 12.–/100 kg sur tous les laits UFAprécités, jusqu’au 17 septembre2011 (voir offres spéciales).
Données d’exploitation
Famille Maxime Richoz Rte des Alpettes 711623 Semsales
SAU: 43 ha en prairies naturelleset artificielles et maïs vert (1 ha)
Alpage communal: 17 ha enfermage
Cheptel: 40 vaches Holstein, 46 têtes de jeune bétail et 40 places d’engraissement deveaux sous label IP-Suisse
Droit de production: 180000kgde lait de fromagerie (Semsales)et 80000kg destinés à l’engrais-sement des veaux
Main d’oeuvre: Maxime, sonpapa et un apprenti
tique de lait (DAL). Le doseur à additifsdu DAL permet une complémentationciblée de l’alimentation des veaux, avecles spécialités UFA adéquates (UFA top-start, Fer plus, …)
UFA top-punch Un nouveau pro-duit approuvé dans la pratique qui ga-rantit une parfaite vitalité des veaux.
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LESE-FUTTER
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Graphique: besoins énergétiques d’une brebis (60 kg)
UFA 765 UFA 772 ProRumin
Mise bas
2 agneaux1 agneaudu fourrage de base
Saillie (flushing)
2 4 6 8 10Mois
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librées. La quantité de concentré varieselon le poids et la productivité. Pro-Rumin, c’est un ensemble de levures
tamines; leur vitalité s’est améliorée etles groupes montrent une bonne ho-mogénéité. Des apports suffisants desubstances actives signifient moins detraitements médicamenteux», observeHansueli Steinmann. Actuellement,UFA top-fit est offert gratuitement àtout achat de deux palettes de laitsUFA pour veaux (voir offres spéciales).
veaux, Ueli Schütz, spécialiste desveaux UFA, a conseillé à HansueliSteinmann d’utiliser le concentré desubstances actives UFA top-fit: 80 g/100 kg de poids et par jour, via le do-seur d’additifs de l’automate à buvée.«Maintenant, mes animaux profitentd’une complémentation sûre, avec desminéraux, des oligoéléments et des vi-
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UFA top-fit: plus de sécurité et de vitalité
Pics des besoins pris en compte? Moutons et chèvres
Les rations (pâture et foin/regain) desbrebis et des chèvres doivent être com-plétées dès le cinquième mois de ges-tation et jusqu’au deuxième mois delactation. Comme le montre le gra-phique, à l’exemple d’une brebis, lefourrage de base ne couvre pas les be-soins énergétiques durant cette pé-riode. Un déficit énergétique chro-nique induit une baisse de productivitéet porte atteinte à la santé des ani-maux. Le fait de donner davantaged’énergie pendant le mois des saillies(«flushing») favorise une bonne gesta-tion.
UFA 765 complète les rations richesen protéines, alors que UFA 772 Pro-Rumin s’accorde avec les rations équi-
«C’est la santé des animaux, et non pasla génétique, qui est prioritaire pourréussir l’engraissement des veaux»,souligne Hansueli Steinmann, qui gèreun domaine de 13 ha, avec 17 vacheslaitières et 35 veaux à l’engrais. Mêmeun veau Red-Holstein peut être renta-ble, s’il se développe bien. Pour favo-riser la santé et la productivité des
64 9 2011 · REVUE UFA
Hansueli Steinmann, Richigen (BE).
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Dans une exploitation laitière,«vache tarie» rime souvent avec«vache oubliée». Avec le tarisse-ment, les exigences en matière de
soins diminuent et le suivi des vacheslaitières est réduit au strict nécessaire.La relation intensive et quotidiennequ’exige la traite disparaît et l’affoura-gement devient moins exigeant. Sou-vent les vaches taries quittent l’établedes laitières pour être détenues dansdes abris plus rudimentaires, voire trèsextensivement au pâturage. Le recoursaux tarisseurs donnent un sentiment desécurité trompeur. L’éleveur a alors par-fois l’impression que plus rien ne pour-rait arriver durant cette période de re-pos pour la mamelle.
Deux périodes à risque Bienqu’elle aide à soigner des infectionsexistantes, la phase de tarissement com-porte au moins deux périodes à risquepour les mammites. En début de taris-sement, le lait n’est pas trait et stationnedonc dans la mamelle, ce qui peutconstituer un bassin nutritionnel idéalpour les bactéries pathogènes présentesdans la mamelle. Chez les animaux sen-sibles, ce risque peut être réduit en re-courant aux tarisseurs. La deuxièmephase à risque intervient avant le vêlage.Lorsque les vaches commencent à met-tre de la tétine, cette dernière contientégalement du lait qui n’est pas trait. Du-rant cette phase, les traitements n’of-frent pas de protection supplémentaire.
Une étude anglaise a permis dedémontrer dans quelle mesure la phasede tarissement influençait la lactationsuivante. Six troupeaux anglais bénéfi-ciant d’un bon suivi ont été analysés.Les numérations cellulaires moyenne dulait livré devaient être inférieures à250000 SCC/ml et la documentationconcernant le troupeau suffisammentcomplète. Toutes les vaches du trou-peau ont été taries avec des tarisseursantibiotiques. Chaque vache a par ail-leurs été observée durant une lactationentière en commençant par le tarisse-ment. Un échantillon de lait a été pré-levé lors du tarissement et au momentdu vêlage pour être soumis à une ana-lyse bactériologique. Durant la périodede tarissement, des échantillons de laitont été prélevés sur deux quartiers et surchaque vache, à plusieurs reprises. Lesdeux autres quartiers ont en revancheservi de témoin et n’ont pas été traits.Au cours de la lactation, toutes lesmammites cliniques ont fait l’objetd’une analyse au moyen d’un échan-tillon de lait. Pour que les infectionsliées à la phase de tarissement puissentêtre identifiées avec certitude au coursde la lactation suivante, les germes pa-thogènes isolés ont été identifiés avecprécision sur la base de leur patrimoinegénétique. Cette étude a porté sur 627vaches. 2623 échantillons ont été pré-levés au total sur deux quartiers. Durantles 100 premiers jours de lactation, 153cas de mammites ont été enregistrés etont fait l’objet d’une analyse. En ce quiconcerne la proportion de mammites,aucune différence n’a été constatée en-tre les quartiers traits et non traits. Celapermet de conclure que la structure del’essai n’a pas influencé les résultats.
LES VACHES TARIES doivent être surveillées avec beaucoup d’attention.
En effet, comme le démontre une étude anglaise, de nombreuses infections de la
mamelle se déclenchent durant le tarissement.
Le capital de la prochaine lactation
66 9 2011 · REVUE UFA
Tableau: Facteurs de protection contre les mammites prouvés statistiquementFacteurs généraux Programme de contrôle stratégique contre les mouches durant tout l’été
Faible nombre de lactationsAire de repos propre
Lactation précédente Numération cellulaire du lait au cours des 90 derniers jours de la lactation < 200000 SCC/mlTarissement Contrôle de l’évolution de la condition corporelle
Tarissement immédiatement après la traiteNettoyage des trayons avec de l’alcool avant d’appliquer des préparations médicamenteuses dans le cadre du tarissementFaire en sorte que les vaches restent debout durant 30 minutes après avoir été taries
Début de la période Revêtement de logette désinfectéde tarissement Logettes sèches
Logettes recouvertes de matelasFin de la phase Revêtement de logette désinfectéde tarissement Logettes recouvertes de matelas
Nettoyage journalier des aires de promenade et de reposRépartir au moins une fois par jour de la litière fraîche sur les aires de reposGestion du pâturage: laisser les vaches deux semaines au maximum sur la même parcelle, laisser un intervalle de quatre semaines avant de recommencer à pâturerSéparer les vaches taries des vaches en lactation
Période de vêlage Nettoyer quotidiennement le box de vêlageEffectuer la première traite au plus tard dans les quatre heures suivant le vêlageMême composition de la ration que pour les vaches en lactationEmpêcher les veaux de téter les autres vaches
PRODUCTION ANIMALE
Une maladie dont l’origine re-monte souvent au tarissementIl est prouvé que 60% des cas de mam-mites survenant durant les cent pre-miers jours de la lactation trouvent leurorigine durant la période de tarisse-ment! Le taux de mammites trouvantson origine durant le tarissement varieselon le type de germe infectieux. Ainsitoutes les mammites causées par d’au-tres staphylocoques (à coagulase néga-
tive) survenant durant les premiers 100jours de lactation sont dues à des infec-tions survenues lors du tarissement. Ence qui concerne les germes coliformes etstreptococcus uberis, cette proportionétait d’un peu plus de la moitié, contreencore un tiers pour E.coli ainsi questreptococcus dysgalactiae. La périoded’infection de l’ensemble des mam-mites survenant durant la lactation aégalement été analysée. Considéré sur
l’ensemble des lactations, 43% destroubles de la mamelle trouvaient leurorigine dans la phase de tarissement.Pour ce qui est des mammites survenantaux alentours du vêlage et durant le hui-tième mois de lactation, 90% respecti-vement encore 10% des problèmes demamelle résultaient d’infections trou-vant leur origine durant la période de ta-rissement.
Tenir compte de la période où leproblème survient Cette étude apermis aux auteurs de démontrer que lapériode de tarissement constituait unfacteur important pour la santé de lamamelle d’un troupeau. L’étude permeten effet de conclure que la santé de lamamelle d’un troupeau est influencéede manière déterminante par la phasede tarissement, raison pour laquelle laprophylaxie adoptée pour améliorer lasanté de la mamelle doit être avancée etappliquée à cette phase. Ce principedoit être d’autant plus appliqué lorsquela santé de la mamelle constitue un pro-blème de troupeau. A cette occasion, ilne faut pas limiter son observation aunombre total d’animaux malades. Ils’agit plutôt d’analyser précisément lemoment durant lequel les problèmessurviennent pendant la lactation, afin demettre en œuvre les mesures adéquates.
La bonne prophylaxie Mais quellessont les bonnes mesures et quelle est laprophylaxie adaptée? Dans le cadred’autres études, les auteurs avaient ana-lysé les facteurs de risque entraînant uneaugmentation des numérations cellu-laires durant la période de tarissementet des infections cliniques de la mamelledurant la lactation. Pour ce faire, 52troupeaux laitiers regroupant au totalplus de 13000 vaches ont été suivis sur deux ans. L’influence de différents facteurs sur la santé de la mamelle a étédéterminée à l’aide de méthodes statis-tiques. Les résultats de cette étude ap-profondie sont résumés dans le tableau.
L’analyse de ces résultats a permisd’élaborer une liste de méthodes appli-cables dans la pratique et dont la miseen œuvre permettra de préserver lasanté de la mamelle au cours de la lactation à venir. Les vaches taries d’aujourd’hui sont en effet le capital lactation de demain! �
Durant la phase delactation, il estimportant deconserver un œil surla mamelle !
Auteur Dr.med.vet.Marc Kirchhofer, FVH médecine desruminants DECBHM,Wiederkäuerklinik,3012 Berne
La clinique pourruminants de la facultéVetsuisse de l’Universitéde Berne collabore trèsétroitement avec leservice sanitaire bovindans le domaine de lamédecine de troupeau.Les deux institutionsélaborent ainsi en -semble un bulletin SSB à l’attention desvétérinaires.
A l’adresse www.rgd.chvous trouverez desinformations supplé-mentaires concernantdifférents thèmes,notamment à propos dela santé de la mamelleet du tarissement.
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REVUE UFA · 9 2011 67
PRODUCTION ANIMALE
HansueliRüegsegger
StephanRoth
Après 10 ans de Minex, 150000 l de lait produits
La vache Irma âgée de 15 ans n’estplus à présenter. Elle a déjà produitplus de 150000 litres de lait etmettra au monde son 14e veau enoctobre. A son âge, elle donneencore beaucoup de lait avec unfaible nombre de cellules. BernhardRyser de Vielbringen (BE) estl’heureux propriétaire de cettevache d’exception. Depuis lelancement de Minex il y a dix ans, ilfait confiance à cette ligne de selsminéraux appétibles d’UFA.
Les sels minéraux assurent la santé,la fertilité et la longévité des vacheslaitières. Ils préviennent les mala-dies et les troubles dus à des ca-
rences. Si les sels minéraux ne sont pasproposés sous la forme d’un mélange, ily a souvent des problèmes. Les subs-
tances essentielles sous leur forme purene sont pas très appétibles et ne sontpas consommées par les animaux.
C’est pourquoi l’appétibilité des selsminéraux contribue grandement à leurefficacité. Car seuls des sels minérauxconsommés sont réellement utiles.
Hygiéniques et pratiquesLorsque UFA SA effectuait des re-cherches il y a dix ans sur de nouvellesformes de production des sels minéraux,la technologie de l’expansion a été choi-sie car c’est elle qui remplissait le mieuxles exigences en matière d’appétibilitéet de structure. L’expansion est un trai-tement hydrothermique sous pressiondu fourrage. Les minéraux, conjointe-ment avec les supports organiques (p.ex. produits céréaliers, fruits et produitscellulosiques), les mélanges d’oligo-élé-ments et de vitamines ainsi que de lamélasse sont pressés à travers une buse,et le tout est amené à une températureélevée sous pression en présence d’hu-midité (vapeur). Il en résulte une struc-ture homogène et grumeleuse.
L’expansion améliore l’hygiène ali-mentaire car les germes éventuels des
supports organiques sont réduits. Laproportion de poussière s’amenuisegrâce au «collage» des particules. Iln’y a aucune dissociation – unecondition essentielle pour que lesanimaux ingèrent toutes les com-
posantes du sel minéral. Après l’expansion, le produit est en-
richi avec des fluidifiants et des arômessupplémentaires, ce qui augmente l’ap-pétibilité des sels minéraux et leurconfère une structure facilitant le do-sage. En résumé: les sels minéraux Mi-nex collent aux besoins de la pratique.
L’appétibilité est décisive Avecun sel minéral sous forme de farine, legoût peut fortement varier en fonctionde la composition: de salé à acide enpassant par amer. Les sels minérauxriches en phosphore sont par exemplemoins bien ingérés par les vaches queceux riches en calcium. Avec l’expan-sion, grâce à la forte proportion de mé-lasse et aux substances aromatiques or-ganiques, les produits Minex sontnettement mieux consommés que lessels minéraux traditionnels. Depuis l’in-troduction de Minex, des essais d’inges-tion l’ont déjà montré et les résultats sesont confirmés au fil des dix dernièresannées.
Le graphique 1 montre que c’est dansMinex que la proportion de substancesappétibles est la plus importante. Parconséquent, l’appétibilité de Minex estjugée positivement par les éleveurs (gra-phique 2). Les exploitations qui distri-buent des rations mélangées peuventrecourir à des produits insipides car lessels minéraux sont ainsi «aromatisés»par les autres composantes de la ration.
Influence sur la disponibilité?La biodisponibilité des vitamines et desoligoéléments n’est pas influencée parl’expansion. Pour les vitamines, on uti-lise en principe toujours des formes sta-bles qui ne subissent pas d’altération sielles sont soumises à des pressions oudes températures élevées. La proportionélevée de supports organiques aug-mente non seulement l’appétibilitémais contribue également à ce que leprocessus de transformation se dérouleavec ménagement. Les matières pre-mières thermolabiles ne sont ajoutéesqu’après le processus d’expansion afin
10 ANS DE MINEX C’est en 2001 que le premier sel minéral expansé a été
fabriqué et lancé sur le marché. Quelle a été l’évolution de Minex depuis
cette époque? Quelles sont les particularités du sel minéral expansé et pourquoi
Minex est-il un produit demandé aujourd’hui?
Le sel minéral expansé s’impose
68 9 2011 · REVUE UFA
Nouvelles teneursLes sels minéraux Minex ont les teneurs suivantes (par kg):
Minex 971 (tarissement): 50g Ca, 85g P, 80g Mg
Minex 972 (démarrage): 100g Ca, 50g P, 40g Mg
Minex 973 (riche en P): 40g Ca, 135 P, 25g Mg
Minex 974 (riche en Mg): 75g Ca, 25g P, 150g Mg
Minex 975 (équilibré): 140g Ca, 70g P, 40g Mg
Minex 976 (avec biotine): 100g Ca, 80g P, 75g Mg
Les teneurs de Minex 976 ont été adaptées pour répondre aux désirsdes clients. Par ailleurs, la source de sélénium de Minex 973, 974 et975 est nouvellement constituée à 50% sous forme organique et celle du zinc atteint 25%. Les oligoéléments organiques sont mieuxassimilés par les animaux que les anorganiques.
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Graphique 1: Proportion de substances appétibles
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qu’elles ne subissent aucune détériora-tion. Lors du choix des minéraux, onveille à ce qu’ils soient bien disponibles.Les polyphosphates ou les phosphatesmagnésiens peuvent mieux être mis envaleur par les animaux que les sourcesusuelles de phosphates et de magné-sium. Tous les produits Minex sont sou-mis à des contrôles réguliers.
Anorganique ou organique? Laquestion de savoir si les oligoélémentsorganiques sont réellement mieux assi-milés que les anorganiques est toujourscontroversée. Les deux types se com-portent différemment dans la panse. Lerecours à des oligoéléments liés organi-quement peut améliorer la disponibilité,mieux couvrir les besoins accrus de lavache et préserve mieux l’environne-ment. Il y a également moins d’effetscroisés entre les oligoéléments et les mi-néraux, à l’image du calcium et du fer.Par «effet croisé», on veut dire que dansl’animal, certains éléments ont une in-teraction avec d’autres. La sécuritéd’approvisionnement est maximalelorsque le sel minéral contient des oli-goéléments sous forme organique etanorganique. Tous les produits Minex
contiennent des oligoéléments orga-niques. En ce qui concerne le sélénium,la part organique atteint au moins 50%et 25% pour le zinc. Minex 971 disposeen outre d’une partie du cuivre et dumanganèse sous forme organique. L’uti-lisation d’oligoéléments exclusivementorganiques est limitée pour une ques-tion de prix.
Poursuite du développement deMinex Jusqu’à ce que le premier pro-duit Minex soit mis sur le marché il y adix, il a fallu faire de nombreux essais. Ilen est résulté un minéral facilement do-sable et structuré sous une forme pra-tique. Depuis lors, Minex a été conti-nuellement développé et la palette s’estagrandie de cinq produits supplémen-taires. On y trouve désormais le sel mi-néral Minex approprié à chaque rationet à chaque période de la lactation (cf.
encadré). Depuis deux ans, il y a égale-ment un sel Minex pour le tarissement.Les vaches taries sont le groupe le plusimportant à l’étable. Durant les six se-maines environ durant lesquelles lavache ne produit pas de lait, elle a la pos-sibilité de reconstituer ses réserves. Mi-nex 971 est riche en oligoéléments et envitamines, donc taillé sur mesure pourrépondre aux besoins des vaches taries.
Résumé Les minéraux sont un élé-ment indispensable dans l’affourage-ment des vaches laitières car ils sont associés à tous les processus métabo-liques. Vu que la matière première estrelativement chère, il est primordialqu’ils soient consommés et assimilés parles vaches. Les sels minéraux Minex dis-posent d’une appétibilité nettement su-périeure, ce qui augmente la sécuritéd’approvisionnement en minéraux etoligoéléments. �
Grâce à leurstructure aprèsl’expansion, lessels minérauxMinex sont facilesà doser.
Auteurs Hansueli Rüegsegger, Chef duressort vaches laitières; Stephan Roth,chef du ressort recherche et développe-ment, UFA SA, 3360 Herzogenbuchsee
www.ufa.ch
INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 9 · 11
Minex granulés farine
supports organiquespart de mélasse
pour
cent
age
PRODUCTION ANIMALE
Graphique 2: Test sur le marché
très bon62%
bon34%
trop bon – 2%ne sait pas – 2%
70 9 2011 · REVUE UFA
Affouragementavec une mélan-geuse «Méca-fibre»de Keenan: le tapisde déchargementpeut être régléhydrauliquement.
La puissance à la prise de force de 48 CV de ce tracteur est suffisantepour affourager jusqu’à 70 vachesavec la Keenan «Méca-fibre 320».
est qu’elles sont nettement mieux ap-propriées pour les balles d’ensilage. A cesujet, Keenan a développé son propreprincipe. Avec le démonteur de balles,qui peut être monté en option sur lamélangeuse, il est possible de défairedes balles d’ensilage, même très com-primées. Ces dernières sont hissées auchargeur frontal sur la machine où ellessont déroulées lentement. Le déroulages’opère selon le même système quepour le pressage, ce qui facilite laconfection d’un mélange homogène. Si
On retrouve les remorques mélan-geuses Keenan, fabriquées en Ir-lande, dans de nombreux pays eu-ropéens. En Suisse, cette marque
n’est pas encore très répandue.
Qu’y a-t-il de différent? Par rap-port aux mélangeuses verticales ou ho-rizontales traditionnelles, les produitsKeenan se distinguent par un systèmede mélange particulier. Grâce à un arbrehorizontal doté de pales individuelles, lefourrage est mélangé par gravitation.Les couteaux sont disposés sur le fondde la cuve. Le fourrage est poussé à tra-vers les couteaux au moyen des pales et
des contre-couteaux. Pour que le four-rage soit mélangé efficacement sansqu’il ne fasse que tourner dans la cuve,cette dernière ne doit pas être rempliecomplètement, faute de quoi les com-posantes ne tombent pas sur l’arbre etle fourrage n’est pas bien mélangé.
Que signifie «Méca-fibre»? «Méca-fibre» est un type de compostion de ra-tion breveté que l’on ne peut effectuerque dans une mélangeuse Keenan,comme l’indique le prospectus du fabri-cant. En réalité, il s’agit d’un systèmequi réalise un mélange approprié pourla panse des bovins. Les remorques mé-
langeuses Keenan travaillent le fourrageavec ménagement. En effet, elles necomportent pas «d’étranglements» quiabîmeraient les composantes fibreuses.Grâce au maintien de la structure et del’homogénéité du mélange, le pH restestable dans la panse. Chez Keenan, l’ef-ficacité du fourrage est une priorité. Celasignifie que l’ingestion de matière sèchene doit pas être maximisée, mais optimi-sée. L’objectif est d’utiliser le moins dematière sèche possible par kilo de lait.
Utilisation avec les balles d’en-silage L’avantage des mélangeusesverticales par rapports aux horizontales
LE SYSTEM KEENAN «MECH-FIBER» accorde une grande importance à la
préservation de la structure du fourrage. Les longs brins cellulosiques sont découpés à
la longueur adéquate et mélangés avec ménagement. Le système pour le démontage
des balles d’ensilage est également intéressant, tout comme le programme «Pace» qui
calcule le remplissage idéal de la cuve ainsi que le nombre de rotations nécessaire.
Un système adapté à la pansePRODUCTION ANIMALE
KeenanKeenan est un fabricant de remorquesmélangeuses irlandais qui a fait sespreuves.
Sur les machines commercialisées parKeenan, on trouve quelques particulari-tés comme le profil de la cuve, lescouteaux en acier carbone et les palespour la préparation des composantesfourragères, ce qui permet de confec-tionner la bonne composition en fibrespour la ration.
D’autres particularités typiques de cesmachines sont une faible consommationénergétique et un mélange ménageantle fourrage grâce à la force de gravita-tion et un mouvement rotatif de toutesles composantes qui permet demaintenir la structure.
Keenan produit des mélangeuses à pales horizontales offrant des volumesde chargement de 8 à 28 m3.
Environ 2000 machines sont fabriquéesannuellement et 90% sont exportéesdans le monde entier.
Keenan compte 30000 clients dans une quarantaine de pays. Le fabricant demélangeuse irlandais emploie 200personnes dont 160 au siège principalen Irlande.
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Les six pales sont disposées enquinconce. Les couteaux se trouvent dans le fond de la cuve et sont très bien accessibles.
Remplissage avec un chargeur de ferme: la hauteur de la cuve est de 2.53 m
la balle d’ensilage parvient directementdans la cuve sans passer par le dérou-leur, elle n’est pas suffisamment démon-tée et il se forme des paquets.
Petites quantités Un autre avan-tage de Keenan est la possibilité de mé-langer de petites quantités, par exemplepour une ration séparée à l’attentiondes animaux d’élevage. Avec de faiblesquantités ne dépassant pas 100 kg, il en ressort un mélange homogène. Il estpossible de confectionner à l’avance desmélanges secs pour plusieurs semaines.
48 CV pour 70 vaches Le proces-sus de mélange respectueux du fourrageréduit les besoins en puissance envers levéhicule tracteur. On peut s’en rendrecompte avec une exploitation de 70vaches qui affourage une ration consti-tuée d’ensilage d’herbe et de maïs àparts égales avec un tracteur de 48 CVseulement. Et cela n’est pas un cas isolécar de nombreuses exploitations recou-rent à des petits tracteurs pour travailleravec la mélangeuse. Bien qu’en règlegénérale, il faille un peu plus de tempspour effectuer un mélange avec une ma-chine Keenan par rapport à un systèmeconventionnel, la consommation en
diesel et, partant, les coûts énergétiquespar vaches sont nettement inférieurs.
«Pace»: le processus de mélangecontrôlé Keenan a lancé le logiciel«Pace» il y a 18 mois. Ce dernier permetde calculer automatiquement le rem-plissage idéal de la cuve et le nombre de
rotations nécessaire. Les différents com-posants peuvent être introduits à loisirdans le programme. Les données sontenvoyées en un clic au siège principal deKeenan en Irlande et après quelquesheures, la ration optimisée apparaît àl’écran. Les proportions de la ration sonttransmises à la mélangeuse au moyen
d’une carte SIM mobile de manière à ceque le remplissage puisse être effectué-dansles règles de l’art. Durant ce proces-sus, les rotations sont visibles. Après ledéchargement, le mélange doit êtrecontrôlé et adapté si nécessaire. S’il pré-sente par exemple trop de structure, lecoefficient de structure des compo-santes est corrigé et la ration est à nou-veau calculée. Ce programme coûte cependant relativement cher à l’utilisa-tion, soit 166 Euros par mois.
Suivi des exploitations Aprèsl’achat d’une mélangeuse, Keenan offreun suivi durant une année. Les agricul-teurs peuvent recourir jusqu’à cinq en-tretiens avec un conseil, toujours en collaboration avec un spécialiste en alimentation. Ainsi, les éventuels pro-blèmes sont résolus ensemble.
Limites et inconvénients Avec lesystème Keenan, le processus de mé-lange ne fonctionne que si ce dernierpeut retomber librement. C’est pour-quoi, par rapport aux autres mélan-geuses, les «Méca-fibre» nécessitent unvolume plus grand. C’est une des raisonspour lesquelles les mélangeuses Keenansont également relativement chères.Chez Keenan, on en est conscient et l’onmet en exergue les avantages du sys-tème comme une ration qui ménage lapanse et un meilleur indice de consom-mation. Dans les données techniquespour les cuves, Keenan ne parle pas demètres cube mais de nombre de vachesqu’il est possible d’affourager avec lesdifférents modèles. Vu que pour l’instantKeenan n’offre pas de machines avec undispositif d’autochargement, les exploi-tations qui préfèrent une fraise intégréedoivent rechercher une autre solution.
Résumé Les mélangeuses de Keenanse distinguent des autres par certainsatouts. Leur principal avantage est unecoupe propre permettant de confection-ner une ration conforme aux besoins dela panse. En outre, le mélange peut êtreeffectué avec peu de force, ce qui main-tient les coûts d’utilisation à un faible ni-veau. Mais les machines Keenan ne sontpas appropriées pour toutes les exploita-tions. Car l’agriculteur doit adhérer à l’en-semble du système et s’y identifier pourque la réussite soit au rendez-vous. �
Auteurs HansueliRüegsegger, UFA SA,3360 Herzogenbuchsee,Dr Roman Engeler,Revue UFA, 8401 Winterthour.
Hansueli Rüegsegger aassisté pour le comptede la Revue UFA à uneconférence de presseorientée sur la pratiquede Keenan les 3 et 4août à Kempten (D).Roman Engeler a visitédernièrement le siègeprincipal de Keenan enIrlande. Pour de plusamples informations surles mélangeusesKeenan.
ww.keenan.de
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PRODUCTION ANIMALE
Markus Sax
Les veaux, qui sont la composantela plus précieuse du succès de laproduction laitière, ont besoin d’unbon climat d’étable. Le système im-
munitaire des veaux n’est complète-ment développé qu’au cours de ladixième semaine de vie. Auparavant, ilconvient d’offrir aux jeunes animaux unclimat d’étable comportant le moins degermes possible. Les principaux para-mètres d’un climat d’étable optimalsont: • température• humidité de l’air• air frais sans courants• volumes d’étable• vitesse de l’air• luminosité• oscillations des températures• concentration en gaz nocifs• charge en poussière et en germes.
Température Pour les veaux (50 à150kg), la plage de température de l’airoptimale se situe entre 5 et 20°C. Tou-tefois, comme le montre la détention enigloo, les veaux en bonne santé suppor-tent sans problème des températuresnégatives pour autant qu’ils n’aient pasde forts courants d’air et qu’ils aient àdisposition une couche isolée (matelasde paille sec et bien isolant). La tolé-rance au froid est restreinte chez lesveaux malades. Il convient de veillerparticulièrement au fait que les surfacesfroides (parois extérieures et sol) dansles couches sont à proscrire car ces der-nières, lorsqu’elles sont en contact di-rect avec les veaux, leur absorbent de lachaleur corporelle, ce qui peut rapide-ment con duire à une hypothermie. Cefaisant, la résistance des veaux s’entrouve affaiblie.
Hygrométrie L’humidité relative del’air idéale se situe entre 50 et 80%.Dans les étables à climat extérieur, iln’est guère possible de changer l’humi-dité relative, ce qui implique un taux derenouvellement de l’air particulier. Unehygrométrie trop élevée entraîne sur-tout en hiver la formation d’eau decondensation sur les surfaces froidesalors que les sols sèchent mal. Cela pro-voque la formation de moisissures dontles spores se retrouvent dans l’air del’étable, ce qui représente une menacepour la santé des hommes et des ani-maux. En été, la combinaison d’une hy-grométrie trop importante (>60%) etde températures trop élevées (>28°C)constitue un stress pour les animaux,avec à la clef une augmentation de ladensité des germes dans l’air de l’étable.Il est possible de réduire ce stress dû àla chaleur en augmentant la vitesse decirculation de l’air.
Air La qualité de l’air dans l’étable de-vrait si possible être identique à celle de l’air extérieur. Les gaz nocifs et lacondensation devraient être évacuésgrâce au changement d’air (aération na-turelle ou mécanique). Le taux de re-nouvellement de l’air nécessaire dépendd’une part du cheptel et, d’autre part,des conditions climatiques (tempéra-ture et humidité relative) à l’intérieur età l’extérieur. Vu que le potentiel d’ab-sorption d’eau de l’air dépend de satempérature (l’air froid peut absorbermoins de condensation que l’air chaud),il faut un taux de renouvellement de l’airplus important lorsqu’il fait froid pourévacuer la condensation. Cela permetde réduire la concentration en gaz nocifset la densité de germes dans l’air de
l’étable. Durant les chauds mois d’été,en plus de la condensation, l’aérationdoit évacuer également une part consi-dérable de la chaleur de l’étable. Vu queles veaux n’aiment pas avoir trop chaud,en présence de températures élevées, ilsencourent un stress dû à la chaleur. C’estpourquoi, durant cette période, il est ju-dicieux de maintenir un mouvementd’air constant au-dessus des animaux. Ace titre, une bonne qualité de l’air del’étable est plus importante que d’avoirdes températures un peu moins élevées. L’amenée d’air dans l’étable doit abso-lument être bien planifiée et dans le res-pect des animaux. En automne et en hi-ver en particulier, il faut veiller à ce queles animaux ne soient pas soumis à un
GESTION DU CLIMAT DANS LES ÉTABLES À VEAUX Veaux en bonne santé –
bon déroulement de l’élevage – production laitière économique. Dans cette optique,
un climat d’étable optimal est très important.
La qualité de l’air est plus importante que la température
PRODUCTION ANIMALE
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Climat estivalClimat hivernal
Graphique: Climat hivernal et estival au sein d’une stabulation à front ouvertcourant d’air froid. La vitesse de l’airamené ne devrait pas dépasser 0.2m/s.
Agencement de l’étable Au ni-veau de la construction, la première exigence de base est de bien agencerl’étable des veaux. Vu que les jeunesani maux ne disposent que d’un faiblesystème immunitaire par rapport à celuide leurs aînés, ils ne sont pas en mesurede se défendre contre tous les agentspathogènes. Ainsi, une vie «sous lemême toit» que les membres plus âgésdu troupeau n’est pas une solution op-timale, sauf si le compartiment desveaux est complètement séparé d’unpoint de vue climatique. Il est recom-mandé de placer les boxes à veaux dansun bâtiment séparé ou du moins dansune partie de l’étable complètement sé-parée, et de leur garantir un apport d’airfrais (qualité de l’air extérieur). Vu quele risque d’infection par le milieu existedès la naissance des veaux, il faut abso-lument veiller à ce que les boxes de misebas ne soient pas utilisés à d’autres fins.
Evacuation simple du fumier Auniveau de la construction, il est égale-ment recommandé de prévoir un sys-tème simple pour l’évacuation du fu-mier, surtout pour la litière profonde. Sil’on n’y procède que rarement, le mate-
las de fumier offre des conditions de dé-veloppement idéales pour les agents pa-thogènes qui peuvent infecter très rapi-dement les veaux, dont le systèmeimmunitaire n’est pas bien développé.Par ailleurs, avec le temps, la décompo-sition de la litière profonde augmente,ce qui libère de grandes quantités d’am-moniac et d’eau de condensation. L’am-moniac est nocif pour les poumons etouvre la voie à des infections bacté-riennes. La vapeur d’eau accrue aug-mente l’humidité relative de l’air del’étable, ce qui peut causer des pro-blèmes, surtout en hiver, en raison de laformation de moisissures due à lacondensation. En outre, une hygromé-trie trop importante peut rendre le pe-lage des animaux humide et les rendretrès sensibles aux courants d’air.
Etable à front ouvert Les établesà front ouvert ont fait leurs preuves pourles veaux au cours des dernières années.Dans ce type de construction, en hiver,trois parois extérieures (p.ex. deux pa-rois transversales et une longitudinale)sont fermés afin d’éviter les courantsd’air. L’amenée et l’évacuation de l’airs’opèrent par la même paroi ouverte(voir croquis). La paroi ouverte avec lacourette annexée doit être orientée ausud pour permettre une pénétration suf-fisante de la lumière du jour durant lesmois d’hiver. Pendant la saison froide etavec peu d’ensoleillement, les rayons dusoleil peuvent ainsi réchauffer une par-tie de l’air de l’étable. Pour l’été, il fautprévoir des avant-toits suffisammentgrands pour assurer un ombrage adé-quat des couches. Par temps chaud, ilfaut ouvrir la paroi arrière pour éviter lachaleur et créer une aération croisée.
Résumé Un climat d’étable optimalest une base importante pour la réussitede la détention des veaux. Des taux derenouvellement de l’air suffisants sanscourants d’air apportent une bonnequalité de l’air de l’étable. Des construc-tions simples et l’orientation du bâti-ment au sud constituent déjà de bonnesbases pour une bonne aération et un ré-chauffement par les rayons du soleil. Ilfaut éviter les surfaces de bâtimentfroides et une humidité relative élevée.Il est impératif d’apporter suffisammentd’attention au confort des «petits». �
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Auteur Markus Sax,Station fédérale de recherche Recken-holz-Tänikon, 8356 Ettenhausen
www.agroscope.ch
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Une occupation constante sansnettoyage conséquent entre lesdifférentes phases d’utilisationaugmente fortement la charge engermes et, partant, le risque demaladie des veaux nouveau-nés.
Dans les étables à front ouvert, la paroi arrière est ouverte par temps chaud pour assurer une circulation suffisante de l’air.
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Anke Römer
Bien que les conditions de déten-tion des vaches laitières se soientnotablement améliorées au coursdes dernières décennies, les pro-
blèmes d’onglons et des articulationsviennent au troisième rang des motifsd’élimination les plus fréquents. Sou-vent les problèmes d’onglons sontconsidérés comme étant liés à l’aug-mentation des performances laitières.L’incidence de la performance laitière etdes conditions de détention ont faitl’objet d’une étude à l’Institut de pro-duction animale de Dummerstorf.
Données portant sur 6824vaches Dans quatre exploitations dela région du Mecklenburg-Vorpommern,
la santé des onglons de 6824 vaches etgénisses portantes a fait l’objet d’unsuivi sur une période cinq à dix ans,chaque animal et chaque onglon étantanalysé. Ces données ont été prélevéesdans le cadre des soins courants aux on-glons (intervenant deux à trois fois paran). Au total, le matériel de donnéesportait sur 32862 relevés individuels.
La maladie de Mortellaro est leproblème le plus fréquent Glo-balement, 42% des vaches en lactationprésentaient de petites ou d’impor-tantes lésions aux onglons. Il ne s’agis-sait pas seulement de vaches affectéespar des problèmes de boiteries, maiségalement de vaches dont les onglonsprésentaient des lésions ne se traduisantpas encore par des boiteries, comme parexemple la présence de petites pierresou de légères zones de compression.Alors que les différences annuelles et sai-sonnières entre les exploitations étaientplutôt faibles, des différences impor-tantes ont été constatées entre les ex-ploitations elles-mêmes. Au niveau desexploitations, les taux de lésions aux on-glons moyens oscillaient entre 21 et66%. Dans toutes les exploitations, lamaladie de Mortellaro était la principalecause de problèmes d’onglons (19% desvaches affectées, avec un taux variantentre 7 et 38% selon les exploitations).
Le lait n’a pas d’incidence Au-cun lien n’a pu être établi entre le niveaude performance laitière (production jour-nalière ECM 305 jours) et la fréquencedes problèmes d’onglons. Dans le cadrede la présente étude, les vaches présen-tant des performances laitières élevéesn’ont pas souffert plus fréquemment de
problèmes d’onglons que celles présen-tant une production laitière inférieure.Cette constatation ne vaut pas seule-ment pour le taux de lésion totale maiségalement pour les diagnostics indivi-
CHEZ LES VACHES LAITIÈRES la santé des onglons est une condition indispensable
pour permettre des performances et une durée d’utilisation élevée. Une étude appro-
fondie a mis en exergue les mesures permettant de prévenir les problèmes d’onglons.
Des problèmes liés auxperformances laitières élevées?
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Conseils pour la pratiqueL’étude effectuée par l’Institut pour la production animale de Dummerstorf permet de tirer les conclusions suivantes:
• Chez les vieilles vaches, il convient surtout d’identifier très tôt lesproblèmes d’ulcères de sole et de fourbure. Il s’agit d’adoptersuffisamment tôt des mesures prophylactiques (affouragement adaptéà la santé des ruminants, couloirs et aires de repos optimales).
• Chez le jeune bétail et les jeunes vaches, les mesures de préventioncontre la maladie de Mortellaro jouent un rôle important (aires depromenade et repos, hygiène, pédiluve, contrôle en salle de traite).
• Deux à trois fois par ans, il faudrait procéder à un entretien fonc -tionnel des onglons (dans un intervalle n’excédant pas cinq mois).
• Dès qu’elles sont en âge d’être inséminées, les génisses devraientbénéficier d’un parage des onglons.
• Il vaut la peine de documenter les constations faites lors des soinsaux onglons.
• Dans les nouveaux bâtiments ou lors de transformations de bâtimentsexistants, il est préférable de combiner l’utilisation de tapis encaoutchouc avec celle de surfaces en béton ou en goudron.
• Assainir les caillebotis anciens, lisses et présentant des angles vifs.
• En matière de dégâts aux articulations, les logettes surbaissées bienaménagées sont à privilégier par rapport aux logettes surélevées.
• Les boxes de paille profonde devraient être nettoyés et vidésquotidiennement (surtout en ce qui concerne les vaches à vêler, lesvaches malades et celles qui sont fraîches vêlées
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Graphique: Lésions aux onglons en 1ère lactation
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duels d’ulcères de la sole, de fourbure,de maladie de Mortellaro ou de limaces.
En augmentation avec l’âgePlus les vaches sont âgées et plus lesproblèmes d’onglons sont fréquents.Cela ne vaut toutefois pas pour tous lesdiagnostics, comme le démontre l’étudeprécitée. Alors que les ulcères de la soleet les problèmes de fourbure augmen-tent de façon quasi linéaire avec l’âge,la fréquence de la maladie de Mortellaroet des limaces tend à diminuer. C’estchez les jeunes bovins et les jeunesvaches que les taux de maladies de Mor-tellaro les plus élevés ont été constatés.En deuxième lactation, le taux de vachesmalades a diminué de moitié et dès latroisième lactation la fréquence de cettemaladie des onglons s’est stabilisée à un
faible niveau. Comme le confirment dif-férentes études, au fil du temps, unesorte d’immunité semble se créer.
Soins aux onglons chez le bétaild’élevage Chez les génisses por-tantes, le fait de parer les onglons sem-ble avoir eu un impact très positif sur lasanté des onglons durant la premièrelactation. Chez les vaches en premièrelactation qui n’ont pas bénéficié desoins aux onglons alors qu’elles étaientencore génisses, la fréquence des trou-bles aux onglons était presque deux foisplus élevée que chez leurs congénèresayant reçu la visite d’un ongleur (gra-phique 1).
Intervalle Que l’intervalle de soinsaux onglons ait été de quatre ou cinq
mois, aucune différence n’a été consta-tée en ce qui concerne la fréquence delésions aux onglons. Un intervalle supé-rieur à cinq mois a en revanche entraînéun accroissement sensible des pro-blèmes d’onglons, et ce dans toutes lesexploitations.
Des surfaces souples et abra-sives Revêtir les surfaces bétonnéesde caoutchouc ne s’est pas traduit parune diminution des problèmes d’on-glons. Il s’est par contre avéré qu’il étaitjudicieux de combiner des surfaces sou-ples et des surfaces abrasives.
Ulcères de la sole plus fréquentsen présence de logettes suréle-vées Dans les anciennes étables aveccouloirs en caillebotis ainsi qu’en pré-sence de logettes surélevées avec tapiscaoutchouc, on a constaté un risque detroubles aux onglons nettement plusélevé. Dans ce cas là, le risque d’ulcèresde la sole était deux fois plus élevéqu’en présence de couloirs bétonnés etde logettes surbaissées.
Conclusion La proportion de vachesaffectées par des troubles d’onglons va-rie très fortement selon les exploita-tions. Une optimisation des conditionsde détention peut fortement contribuerà améliorer la santé des onglons (voirencadré). �
Il ne faudrait pasattendre plus de 5 mois entredeux parages desonglons.
Auteur Prof. Dr. rer. agr. habil. Anke Römer, Humboldt-Universität,10115 Berlin.
Le rapport d’étude détaillé peut être téléchargé à l’adresse www.landwirtschaft-mw.de
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non oui
Soins aux onglons à l’âge de jeune génisse?
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BarbaraZehnder
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Blessés par morsure, les porcs affi-chent une performance réduite et ilarrive qu’ils développent des abcèsau niveau de la colonne vertébrale.
Cela entraîne donc une consommationaccrue de médicaments, des rejets àl’abattoir voire des pertes d’animaux.En général, le cannibalisme touche legroupe dans son ensemble.
Cette problématique a été mise enrelation avec de multiples causes. Il estprobable que la concomitance de plu-sieurs facteurs déclenche ce comporte-ment. Nous reprenons ci-après les fac-teurs d’influence respectivement lesdéclencheurs les plus fréquemment cités.
Génétique et âge À l’heure ac-tuelle, on suspecte notamment uncontexte génétique. On a clairementconstaté, lors de la séparation desgroupes par sexe, que le cannibalismeapparaît plus souvent dans les groupesconstitués uniquement de mâles quedans les groupes de femelles. L’âge et lepoids jouent également un rôle. La pro-babilité d’apparition du cannibalismes’accroît aussi avec l’âge. Ce sont sou-vent les animaux les plus légers dugroupe qui commencent, probablementcar ils sont plus souvent repoussés de l’auge ou de la zone de repos et réa-gissent par un comportement agressif.
Climat de porcherie Une qualitéd’air insuffisante, des vitesses de fluxd’air trop rapides et des fluctuations detempératures trop élevées constituentles facteurs principaux pouvant induirel’apparition de cannibalisme. En hiver,l’échange d’air dans les porcheries fer-mées est souvent trop faible, le butétant de maintenir la chaleur dans laporcherie. Les concentrations de gaznocifs augmentent ainsi, pouvant in-duire du cannibalisme. Lorsque les tauxd’échange d’air sont trop faibles et quel’on n’arrive pas à maintenir la tempé-rature idéale en augmentant la vitessede ventilation, il n’y a qu’une solution:chauffer davantage.
Pour ce qui est de la température deporcherie, des valeurs trop faibles com-portent un grand potentiel de risque. Sile stress de la chaleur peut entraîner ducannibalisme, le froid quant à lui joueun rôle encore plus grand.
Composition des groupes Lesluttes hiérarchiques sont un comporte-ment normal lors du regroupement deporcelets sevrés ou de porcs d’engrais-sement. On peut cependant tenter d’enréduire l’ampleur. Font partie des me-sures notamment le regroupement pen-dant les phases où l’activité est réduite(le soir) et/ou la réduction de l’intensitélumineuse à ce moment. De manièregénérale, on réduira les regroupementsau minimum. On évitera en particulierles différences de tailles trop impor-tantes dans les groupes ainsi que lesdensités trop élevées. Ce dernier aspect
LE CANNIBALISME est un trouble du comportement que l’on observe en particulier
chez les porcelets sevrés et les porcs à l’engrais. Les répercussions ne se limitent pas
à une entrave de la santé des animaux; les pertes économiques sont considérables. Le
problème du cannibalisme est souvent lié à un mauvais climat d’étable. Administrer
certains sels minéraux spécifiques est un des moyens pour lutter contre ce problème.
Le stress joue un rôle déclencheur
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Une densité d’occupation trop forte est souvent une cause de cannibalisme.
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influe de manière négative sur le com-portement social des animaux. Lesgrands groupes offrent de meilleurespossibilités de retrait pour les animauxde rang inférieur, mais compliquentconsidérablement l’observation des animaux. Les petits groupes sont moinssujets au cannibalisme.
Occupation Le matériel d’occupa-tion, également prescrit par la législa-tion sur la protection des animaux, aégalement une grande incidence sur laproblématique du cannibalisme. Lapaille longue est la mieux adaptée, ainsique certaines études ont pu le montrer.Mais même l’emploi de paille ne peutgarantir l’absence de cannibalisme. Demanière générale, tout ce que les porcspeuvent fouiller, grignoter et/ou mâcher(fourrage grossier compris: paille, foin,herbe, ensilage ou bois tendres etbranches) est adapté comme occupa-tion. Ne sont par contre pas adaptés lespneus, balles, bois durs et chaînes. Onproposera les bois tendres et lesbranches non attachés: ils sont ainsi plusintéressants et le matériel n’est passouillé.
Approvisionnement en alimentet en eau La consistance de l’ali-ment et la composition de la ration peu-vent également influer sur le risque decannibalisme. Certaines études ontmontré qu’une teneur trop faible enacides aminés dans l’aliment pouvaitoccasionner du cannibalisme. De ma-nière générale, on peut dire qu’un ali-ment trop pauvre dans un domaine(acides aminés, macro ou microélé-ments etc.) constitue un facteur de
risque. Dans l’ensemble, la sensation defaim compromet le sentiment de bien-être et les animaux deviennent nerveux.Ainsi, le rapport entre le nombre d’ani-maux et les places d’affouragement joueun rôle important dans la prévention ducannibalisme. S’il est trop juste, on ob-serve des luttes hiérarchiques à l’auge,certains porcs tentant de chasser leurscongénères en leur mordant la queue. Ilexiste aussi des aliments spécifiques àutiliser lors de cannibalisme (p.ex.contenant une teneur plus élevée enmagnésium). Dans l’énumération desfacteurs de risque, on inclura aussi l’hygiène du fourrage.
L’approvisionnement en eau joueaussi un rôle de premier ordre: un ap-provisionnement insuffisant et/ou troppeu d’installations d’abreuvage, demême qu’un flux trop faible, sont d’au-tres facteurs de risque connus.
Maladies et bien-être Le canni-balisme étant un trouble du comporte-ment découlant d’un stress, d’un ma-laise ou de situations semblables, lesmaladies doivent également être consi-dérées comme des causes éventuelles.Ainsi, toute réduction du nombre degermes contribue à améliorer la situa-tion, même si l’on ne peut y reconnaîtrede corrélation au premier abord. Lamême chose vaut pour les parasites(p.ex. vers, gale). Indépendamment decela, les mesures d’hygiène favorisent lasanté générale des animaux. Quoi qu’ilen soit, il convient toujours de vérifierla présence éventuelle d’un problèmesanitaire (prendre la température) enprésence de cannibalisme. Par ailleurs,tous les facteurs ayant une incidence
négative sur le bien-être doivent êtrepris en compte, même des choses élé-mentaires comme une forte concentra-tion de mouches ou des surfaces de solhumides.
Thérapie On veillera tout d’abord àtraiter rapidement les animaux blessés.Les sprays couvrant à base de zinc oud’antibiotiques peuvent servir sur lesplaies cutanées. Les plaies de plusgrande taille doivent être traitées aumoyen d’antibiotiques.
Lors d’apparition aiguë de canniba-lisme, outre l’apport de paille, les orties,branches de sapin et pierres à lécher ontfait leurs preuves en pratique.
Observation des animaux Enprésence de cannibalisme, il est essen-tiel de mettre en place une recherchesystématique des causes. L’observationdes animaux joue ici un rôle central.D’une part, elle donne des indicationssur les causes éventuelles et, d’autrepart, il est important de reconnaître ra-pidement le coupable afin de l’isolerpour éviter la «contagion».
Conclusion Le cannibalisme est deces problèmes que l’on rencontre régu-lièrement. Il est rare que l’on puisse dé-finir une raison unique précise. Dans larecherche des causes, il importe deprendre en compte tous les facteurs en-visageables et de les vérifier les unsaprès les autres au moyen d’une liste decontrôle. �
Auteur Dr med. vet. Barbara Zehnder,vétérinaire conseil auprès du Servicesanitaire porcin (SSP) Berne-Suisseromande, 3001 Berne.
Soutien par le SSP Pour la recherche des causes éventuellesdu cannibalisme comme le climat de porcherie ou la santé animale, faitesappel à votre conseiller SSP.
UFA top-calm pour les cas aigusEn cas d’agression aiguës dans laporcherie, il est conseillé d’utiliser del’UFA top-calm à hauteur de 15g par 100kg de PV et par jour (pendant unesemaine). Renseignez-vous auprès devotre service technique UFA.
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Une charge tropforte en mouchespeut égalementinduire l’apparitionde cannibalisme.
SimoneHerzog
PeterGuggisberg
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Graphique 1: Performances de reproduction
La petite différence
C’est en 2002 qu’est intervenue enSuisse la séparation de la race grandporc blanc entre une lignée mater-nelle (GPB) et une lignée paternelle
(GPBP). Aujourd’hui, presque dix ansplus tard, les deux races ont nettementdivergé en ce qui concerne les carac-tères de production (graphique 1).
La lignée maternelle se distinguesurtout par une fertilité élevée avec unebonne aptitude à l’élevage. L’accent estplacé sur les performances reproduc-tives avec des portées régulières et unnombre élevé de porcelets équilibrés.Les deux lignées GPB et Landrace (LS)servent avant tout à la production decochettes F1. Ces dernières sont fertilesavec un bon caractère maternel et bé-néficient de bons aplombs en vue d’unelongue durée de vie.
La lignée paternelle s’orientevers des performances d’engraissementet d’abattage optimales avec une bonne charnure. En effet, la qualité dela viande et de la graisse joue un rôleprimordial à l’abattoir. Les animauxGPBP testés à l’épreuve d’engraisse-ment et d’abattage (MLP) à Sempachsont ceux qui affichent la croissance laplus rapide et le meilleur indice deconsommation (IC). Le gain moyen quo-tidien (GMQ) actuel des portées testéesse situait à 988g en juillet pour un IC de2.35 kg/kg de gain et une part de viandemaigre (PVM) de 57.4%. Ces paramè-tres sont nettement plus élevés quechez la lignée maternelle (GMQ 936g,IC 2.47 et MFA 55.4%).
Effets pour l’éleveur Au vu desexigences différentes envers les deux
lignées, il apparaît rapidement que lesperformances de reproduction et deproduction doivent se différencier net-tement. La lignée maternelle GPB se situe actuellement à 12.34 porcelets nésvivants par portée. Chez la lignée pater-nelle, on n’arrive qu’à 11 porcelets parportée, c’est-à-dire un de moins. Pourune exploitation moyenne détenant 60truies avec 2.2 portées par truie et parannée, cette différence représente plusde 130 porcelets. Il est dès lors difficilede comprendre pourquoi on trouve de
plus en plus de producteurs de porceletsqui remontent leur troupeau avec descochettes saillies pour l’engraissement.En effet, qui voudrait utiliser une vacheLimousine en production laitière? Ou unpoulet d’engraissement pour la ponte?Comme raison invoquée, on entendsouvent que les valeurs d’élevage repro-duction de certains verrats GPBP(Premo®) seraient plus élevées quecelles de verrats GPB. Formulé ainsi, cen’est toutefois pas correct car chaquerace possède sa propre base (tableau 1).
AVEC LA RÉPARTITION ENTRE LIGNÉES PATERNELLE ET MATERNELLE dans
l’élevage suisse grand porc blanc (GPB), les producteurs sont en mesure de répondre
aussi bien aux exigences en matière de performance dans la reproduction qu’aux désirs
des engraisseurs. La recette du succès se résume ainsi: achat de cochettes de lignée
maternelle à saillir avec des verrats de lignée paternelle.
PRODUCTION ANIMALE
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Tableau 1: Diff. de valeur d’élevage verrats actifs Premo* – IAVER PNV ISS TEP
Diff. avec la base GPB – 65 – 1.7 0.17 – 2.8GPBM: grand porc bl. lignée maternelle GPBP: grand porc bl. lignée paternelleVER: valeur d’élevage reproduction PNV: porcelets nés vivantsISS: intervalle sevrage saillie TEP: taux d’élevage porcelets
Exemple de lecture: Un verrat GPBP ayant une VER de 100, équivaut à un verrat GPB avec une VER 35 (100-65). Une valeur d’élevage PNV de +1.7 pour GPBP équivaut à une valeur d’élevage 0 pour GBP (1.7–1.7) etc. Source: Suisag
nbre de porcelets GPB nés vivants-lignée maternelle
nbre de porcelets GPB nés vivants-lignée paternelle
porcelets sevrés GPB-lignée maternelle
porcelets sevrés GPB-lignée parternelle Source: Suisag
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Prod
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Graphique 2: Programme suisse d’élevage Source: SuisagLignée parternelle Lignée maternelle
X
Auteurs SimoneHerzog, responsable du centre de dé -pouillement et de UFA 2000planer, UFA 2000,3360 Herzogenbuchsee. Peter Guggisberg, technicien d’élevageUFA 2000, 3052 Zollikofen
www.ufa.ch
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Verrat production terminale Premo® Grand porc blanc suisse GPB SLandrace suisse LS
LS x GPB
Achat de remontes de race pure
Achat de cochettes Primera ®
Truies Primera® pour la production de porcelets d’engraissement
Valeurs d’élevage Les valeurs destruies de base se situent en moyenne à100 et sont réactualisées chaque se-maine. Ce faisant, les valeurs d’élevagesont à interpréter en tant qu’écart parrapport à la moyenne de la base de racespécifique et non pas à utiliser directe-ment pour une comparaison entre lesraces. La différence entre les valeursd’élevage reproduction (VER) GPB etGPBP porte actuellement su 65 pointsindexés! Cela veut dire qu’une VER de100 d’un verrat Premo® ne correspondqu’à une VER 35 de la race GPB.
Il convient également de remarquerque dans le calcul de la valeur d’élevageglobale, les différents caractères ne sontpas pondérés de la même manière (tableau 2). Chez les lignées mater-nelles, la reproduction est pondérée as-sez fortement avec plus de 50% alorsqu’elle n’a aucune importance pour leslignées paternelles.
Conséquences Le premier but duprogramme d’élevage suisse est la pro-duction de porcs de boucherie con -formes aux besoins du marché et homo-gènes. Cela passe nécessairement par le recours à une génétique unitaire. Ence qui concerne la propre remonte, lesporcelets de lignées maternelles consti-tuent un problème. Les castrats et les
femelles non sélectionnées pour l’éle-vage arrivent en même temps que lesporcelets produits terminaux dans lesexploitations d’engraissement où ils réalisent des performances d’engraisse-ment et d’abattage différentes en raisonde leur génétique. Pour l’engraisseur, il est difficile de vider et de nettoyer la porcherie dans le délai normal. Au niveau de la charnure, les résultats di-vergent également et dans certaines circonstances, il doit s’attendre à desdéductions.
Conflit d’objectif Les exigences di-vergentes des producteurs de porceletset des engraisseurs mènent inéluctable-ment à un conflit d’objectif. Dès lors,comment les concilier? Il n’y a pas de«mauvaise» race, c’est leur bonne utili-sation au bon endroit qui est en fait décisive. Afin que les producteurs deporcelets puissent livrer des gorets con -
formes au marché et qu’ils n’aient pas àfaire de compromis au niveau des truies,il est recommandé d’acheter des co-chettes (p.ex. Primera®). La saillie avecun verrat produit terminal engraisse-ment (p.ex. Premo®) apporte aux en-graisseurs les caractéristiques souhai-tées pour la production de viande dufutur porc à l’engrais (graphique 2).
Résumé Pour être en mesure de livrer des lots homogènes et équilibrésavec la taille désirée par les acheteurs,le matériel génétique de base est décisif.Le choix de la bonne race et une com-binaison ciblée sont les clefs du succès.Afin de répondre aux exigences de laproduction de porcelets et de l’engrais-sement porcin, l’achat de cochettes delignées maternelles (p. ex. Primera®) etleur saillie à 100% avec des verrats produits terminaux est la solution la plus efficace. �
PRODUCTION ANIMALE
GBP x LS
Tableau 2: Pondération relative des critères au niveau de la valeur d’élevage globale
Grand porc Landraceblanc LM Suisse LM GPB LP Duroc VL Piétrain VL
Reproduction 54 52 0 0Production 31 31 89 86 100Exterieur 14 18 11 14Total 100 100 100 100 100LM: lignée maternelle; LP: lignée paternelle Source: Suisag
Mistzetter Mengele ES45; Mistkran Bazzoli an3-Punkt; SägerätKrummenacher EPS 6;Frontpacker GSunibed; Maisgebiss, 6+ 8 R; HäckselgebläseGehl 1540 Teleskop � 044 942 23 16
Motor Perkings 4.248,neu � 079 622 45 82
Transporter, 50 PS,permanenter Allradan-trieb, Sperre hinten undvorne, Perkingsmotor � 079 245 11 39
Motor Honda, 13 PS,zu Rapid 505 � 079 245 11 39
Tracteur pour piècesFendt 2 S et Deutz D40 � 079 206 75 07
Silohäcksler Speiserjunior, 2 Motoren, Fr.1000 � 052 317 14 14
SchneckenpumpeHochdorfer, 45 m3,revidiert, mit Motorund Funksteuerung,kompl. Ausrüstung, Fr.6900 � 079 270 19 62
Ballenauflöser Auer,auch als Dosiergerätzum Rauspressennachrüstbar; Bockwä-geli, günstig abzugeben� 078 761 39 32
Tranktor IHC 423 � 079 247 63 48
Milchtank, mitKühlung, 1500l � 079 404 87 33
Düngerstreuer, 2Scheiben, Rauch MDS701; Grupper, 8 Zinkenauf Streiereien;Rücken spritze, mitBenzinmotor; Birch-meier, Micronizer FP 71� 079 243 75 25
Doppelschwader,Vikon, 6m Arbeitsbreite� 079 568 14 01
Federzinkenegge,Bärtschi, 2.7m mitDoppelkrümmler und4-reihigen Federzinken,Sehr guter Zustand,wenig gebraucht! Fr. 2000.- � 079 759 27 47
Motormäher, Aebi AM40, mit Gabeleingra-sung; Mistzetter, Saco,für Transporter, günstig� 079 748 30 57
4-Rad Brückenwagen,5 t, mit Aufsatz, AnbauHolzfräse, hyd. Spaltermit Förderband � 052 745 15 91
Alu Mistrampe 4 und5m � 079 812 98 66
Hd-Reiniger Heisswas-ser KränzlethermK15/150, Arbeitsdruck150 bar, Wasserleistung15 l/min., Schlauchhas-pel, Austellungsgerät � 055 440 34 64
Förderband Blaser, 9 m, Gummi, Top-Zu-stand � 079 426 06 35
Big Bags günstigabzugeben � 079 426 06 35
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Tränkefässer, 1000 l,mit TB oder Trog, ab Fr.1150, Handbremse,höhenverstellbareDeichsel, Stützfuss undSchallwand verzinkt � 079 514 69 87
Weideunterstand, mitPultdach, Holzwände,Eisenkonstruktionverzinkt, 4 x 3 m;Pferdeboxen in div.Ausführungen� 079 514 69 87
Div. Kälberiglus, inkl.Umzäunung mitTränkevorrichtung undHeuraufe; 1er Iglu mitUmzäunung, neu, Fr.700, inkl. MwSt; 1erIglu mit Umzäunung,Ausstellungsmodel, Fr.150 � 079 514 69 87
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Laufhofabschrankun-gen in div. Ausführun-gen; Round-Pan, 17 Panel, 3 m, Fr. 2350 � 079 514 69 87
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Ladewagen Bucher T 12K, 6 Messer,Weitwinkel-Gelenke-welle, guter Zustand � 078 825 11 88
Panels, Sonderaktion,3.00 x 1.60 m, robust,neu, inkl. MwSt, Fr.149; Lüfter, fahrbar,inkl. MwSt, Fr. 1800 � 079 514 69 87
Zaunpfähle aus Holz,1.60m - 1.70m, Fr. 4.-/Stk.; Rübenbröckler,Fankhauser, mit Motorund Kabel, sehr guterZustand, Fr. 450.- � 079 759 27 47
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Kompoststreuwerk für Muli, Kirchner oderPöttinger Mistzetter � 079 243 75 25
Räder, 505/50x17;Räder, 15.0/70x18, 12ply; Räder, 14.5/80x18,12 ply; Räder,11.5/80x15.3,Vredestein AW,Turbozyklon Huber;Dieselpumpe zumTanken; GetreidesilosNeuero, 18 t Inhalt;Huckepack, zuKreiselegge Falc Fox;Kranbahn für Silofräse;Wurfgebläse Taurus;Rapsschere Zürn,mechanisch; Rohre, div.von Silofräse Stockeroder Gisi � 079 243 75 25
FrontladetraktorHürlimann 488, mitFronthydraulik undFrontlader Alö 940, 3 Funktionen, Softdrive;GetreidetrocknerGoldsaat; SpritzbalkenBirchmeier, 10 m;Dieseltank, 2000 l, mit 100 % Wanne;Rübengabel Alö, 2.1 m;Heugebläse Aebi HG10; Tandemmistzetter,Muli, E65, mit 4Walzenaggregat � 079 243 75 25
Bergladewagen, guterZustand, günstig � 079 245 11 39
Bienenhaus, mit oderohne Zubehör � 077 472 26 18
Krummenacher- Grassämaschine, 3mArbeitsbreite, ev. mitGlattwalze � 079 673 58 66
Kreiselheuer, 4-teilig,Arbeitsbreite 5.6-5moder 6-teilig, 6.5-7.2m;Drahtseil, ca. 9mm zuSeilwinde � 079 318 93 07
Sämaschine Roger,kann auch defekt sein;Schleppschar zuSämaschine Roger 62Carvin � 076 330 4160, Fax 032 675 03 81
Cambridge-Walze � 079 810 43 53
Silofräse Huber;Ballenzange Altec TypM12G oder MC4;Kunstoffsilo ab 110m3, Ø 3.5 m, Profil;Frontlader FundamentAlö, für XT HürlimannTraktor; Grasband;Distanzringe Schaad,42 Zoll; Heuentnahme-kran, Schienenkran;Laufstalleinrichtung,Fressgitter, Boxenbügel,Schieber � 079 243 75 25
Trabgittersilo;Kälbertrankautomat,günstig � 079 673 24 71
Stab-Schwemmkanal-roste für Milchvieh,80 - 100 cm breit � 034 431 27 61
Busatis-Messer, 2 mbreit; Occ. Terra- Reifen, 12,5-15NHS � 034 431 27 61
Occ. Pneu 16.9 oder420/85x24 � 079 504 30 78
Motormäher RapidEuro 4 � 077 418 96 43
Transporterli oderkleinen Traktor, Markeegal, Preis bis Fr. 1500� 062 299 04 36
Heurüstmaschinen,Normalmodelle, guterZustand � 079 672 76 25
Heubelüftung Radial,13 oder 15 PS � 052 680 18 58 / 076 204 78 60
Kipper, zweiachsig,Tandem oder einachsig,dreiseitig Kippbar � 079 810 43 53
Holzsilo � 077 418 96 43
Absperrgitter oderSelbstfanggitter fürRinder, ca. 4m für 4 Rinder � 079 318 93 07
Milchkannen fürKäserei 20, 40 und 50Liter, müssen milch-tauglich sein � 079 851 35 94
Weidezäune-Netz,gebraucht, günstig, ca.500 m � 079 467 92 23
KartoffelsortiererSamro oder Kunz, mitZubringerband� 0049 7734 6889
Achse, ca. 4 t,Innenmass zwischenBremstrommel 140 cm,ohne Räder � 079 391 51 85
Düngerstreuer, ca. 500 l, günstig � 078 843 63 28
Reform 3003 S/3004,ev. mit Bahnbrechen,max. 3000 h � 076 329 19 81
Mofa Sachs, RaumOstschweiz � 079 245 25 02
Tandem 3-Seitenkip-per oder Einachs 3-Seitenkipper � 079 278 45 31
Gummiförderband � 078 910 87 39
Tandem 3-Seitenkip-per oder Einachs 3-Seitenkipper � 079 278 45 31
Doppelrad, 7.50-18 � 079 622 45 82
Traktor Hürlimann zum Restaurieren � 062 299 14 30
Rapid 505, 606,Spezial/Super Euro,Alter und Zustand egal,wird abgeholt und barbezahlt � 079 603 85 63 ab 18 Uhr
Kreiselschwader FellaTS426, Tandemachseund Tastrad, topZustand � 033 671 14 01
1-Achs Wagen fürHolz/Stroh � 052 336 20 68
Glattwalze, 3-teilig,Breite 3 m � 079 217 96 76
Getreidemühle, mitMischer Skjold, Motor7.5 PS � 056 243 10 93
Vielfachgerät, Bertschi,Teile zu Rapid U9;Verlängerungskabel,40m � 041 921 28 49
Heuverteiler, Aeby, TL20, neuwertig,demontiert; Heugeblä-se, Taurus, SK4, 15 PS;Gummiförderband, mit Knick, L 4m � 076 325 21 77
FütterungsanlageLoosli, Vollautomatik,Mixerbottich, 600 kg,mit Pumpe, allesChromstahl, günstig � 079 723 61 25
Traktor HürlimannD60, Jg. 1956, 36 PS;Bodenfräse Pegoraro,2.5 m, Fr. 2800 � 079 723 61 25
KolbenpumpeHochdorfer mit Motor;PferdesämaschineAebi; Heugebläse mitMotor; Zeigerwaage1000 kg, mit Plattform;div. Holzwagenräder;Fressgitter für Kälber;Siloverteiler neu;Pferdewagen 8 Pers., 4Scheibenbremsen, 1-und 2-spännig;Gesellschaftswagenmit Dach-, Hand- undFussbremse, 10 – 12Pers. Kt. Aargau � 079 607 46 59
Einachs-3-Seitenkip-per, zu Brandner, 8 t,neu bereift; Mais-häcksler, Mengele 280,1-reihig, guter Zustand� 079 710 07 71
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TECHNIQUEAGRICOLErecherche
80 9 2011 · REVUE UFA
DISCUSSION PRATIQUE
REVUE UFA · 9 2011 81
termes de teneurs par kg MS, UFA-Spe-ciflor équivaut à un fourrage vert ou àun ensilage d’une prairie équilibrée avecune forte proportion de ray-grass. Au niveau des teneurs, UFA-Fibralor estcomparable à un regain de bonne qua-lité provenant d’une prairie équilibrée.UFA-Speciflor et UFA-Fibralor convien-nent particulièrement bien pour rem-placer la luzerne et l’ensilage de maïs,pour autant qu’ils soient complémentésde manière adéquate.
Melk Staller: Les cubes de fourragegrossier sont-ils également minéralisés?
Fredy Sauber: Oui, et en plus de cela,ils sont également vitaminés.
Melk Staller: Et au niveau des prix?Ruedi Rathgeber: Lorsque la luzerne
est trop chère en raison d’une offre enfourrage insuffisante, les prix des cubesde fourrages grossiers – rabais inclus età teneurs comparables – sont tout à faitcompétitifs. Leur prix est égalementcomparable à celui des cubes d’herbe.
Melk Staller: Ce que je trouve pra-tique avec les cubes de fourrages gros-siers, c’est qu’il n’est pas nécessaire destocker et de transporter des quantitésd’eau superflues. La manutention estégalement nettement plus simple quepour le fourrage grossier �
Ruedi Rathgeber: Les cubes de four-rage grossier peuvent remplacer jusqu’à6kg de fourrage grossier par vache et parjour. Ils apportent des fibres supplémen-taires dans la ration et permettent ainside favoriser le fonctionnement de lapanse et d’éviter le risque d’acidose.Comme leurs fibres contiennent unepart importante de cellulose fermentes-cible, UFA-Fibralor et UFA-Speciflor sontnettement plus digestes que l’ensilaged’herbe ou le fourrage grossier. Il en estde même pour les pulpes de betteraves.
Melk Staller: L’utilisation de cubesde fourrage grossier améliore donc lamise en valeur du fourrage et le poten-tiel de production laitière de la rationglobale. Quelle est la compositiond’UFA-Fibralor et d’UFA-Speciflor?
Ruedi Rathgeber: Ils contiennent entre autres des pulpes de betteravesséchées, des céréales, de la mélasse, del’amidon ainsi que la luzerne et de lapaille pour fournir de la structure. En
Le printemps 2011 a été le plus sec depuis 1863. Sur le Plateau, oùMelk Staller exploite son domaine,les précipitations ont seulement
atteint le tiers de leur niveau habituel. Melk Staller: Cette année j’ai sorti
mon bétail très tôt. Par la suite, la re-pousse a été quasi nulle. Les réserves defoin et d’ensilage de l’année 2010 ontfondu comme neige au soleil. Malgré lespluies de cet été, je n’ai pas assez defourrages grossiers pour passer l’hiver.
Ruedi Rathgeber: La situation est similaire dans les pays limitrophes. EnFrance et en Allemagne, la sécheressequi a sévi au printemps, a conduit à despertes de récolte avoisinant les 20%. Ledéficit en luzerne déshydratée est parti-culièrement important.
Melk Staller: Comme les UGBFG pourles paiements directs sont calculées sur labase des séjours BDTA, il me semble plusjudicieux d’acheter du fourrage supplé-mentaire que de réduire l’effectif bétail.
Ruedi Rathgeber: C’est égalementce que semblent penser d’autres déten-teurs de bétail. L’offre en vaches de bou-cherie est en effet restée plutôt res-treinte durant le premier semestre 2011.
Melk Staller: Il y a quelque temps,j’ai vu une publicité pour UFA-Fibraloret UFA-Speciflor. Qu’en pensez-vous?
Fredy Sauber: Ces cubes de substitu-tion aux fourrages grossiers présententdes avantages hygiéniques indéniables.Contrairement à l’ensilage par exemple,la qualité des cubes est constante.
Melk Staller: Les teneurs garantiesdes cubes de substitution facilitent lecalcul des plans d’affouragement. Avecles fourrages grossiers, l’ensilage ou lescubes d’herbe, on n’atteint jamais unetelle sécurité en matière de qualité.
Des cubes comme ersatz?
«Lorsque la luzerne est trop chère, les prix des cubes de fourrages grossiers – rabaisinclus et à teneurscomparables – sont tout à faitcompétitifs»
Auteur MatthiasRoggli, Revue UFA, 3360 Herzogenbuchsee.
Le présent article faitintervenir despersonnes fictives dansle cadre d’unediscussion imaginaire.
Des produits auxprix attrayants(teneurs par kg MS)
UFA 250 Speciflor6.5MJ NEL, 97g PAIE,92g PAIN
UFA 256 Fibralor 5.7MJ NEL, 86g PAIE,80g PAIN
UFA 280 (bio)6.5MJ NEL, 97g PAIE,119g PAIN
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Sauber, Staller et Ratgeber sont tous d’accord: les avantages des cubes de substitution aux fourrages grossiers résident dansles teneurs garanties et la manutention simple.
LES PRIX DE LA LUZERNE et des autres fourrages grossiers sont élevés cet automne.
En effet, dans les pays limitrophes traditionnellement exportateurs de fourrages grossiers
en Suisse, la pluie a également fait défaut ce printemps. Les cubes de remplacement
des fourrages grossiers peuvent constituer une alternative intéressante pour ceux qui
doivent acheter du fourrage.
PRODUCTION ANIMALE
ElkeLedermann
DanielWieland
Depuis 2008, une valeur de réfé-rence de 1,25mg/kg est en vigueurpour le déoxynivalénol (DON), lamycotoxine la plus courante dans
les céréales panifiables non transfor-mées. Dans les mélanges, les valeurs deréférence pour le DON ont été fixées parAgroscope Liebefeld-Posieux (ALP)pour les bovins, les poules, les chevauxet les lapins à 5mg/kg, pour les veaux à2mg/kg et pour les porcs à 0,9mg/kg.Toutefois, comme le montrent des es-sais pratiqués par ALP, les animaux neréagissent pas toujours de manière né-gative même à des valeurs nettementplus élevées.
Maladie factorielle Les myco-toxines sont un facteur qui peut contri-buer, avec d’autres, à ce que des trou-bles apparaissent chez les animaux. Lesporcs y réagissent le plus fortement. Lessymptômes observés vont d’une baissede la consommation d’aliment et desgains réduits à une réceptivité accrueaux infections et des troubles de la fer-tilité. De même, la performance et lasanté des volailles et des ruminants peu-vent être entravées par une augmenta-tion de l’ingestion de toxines.
Beaucoup de routine Le labora-toire UFA réalise des centaines de me-sures de détermination de la qualité parjour, aussi bien lors de l’admission desmatières brutes que pour l’examen desaliments, au moyen de méthodes d’ana-lyses les plus modernes. La routine etl’expérience des collaborateurs demême qu’un contrôle réglé précisémentet surveillé des différentes substances àanalyser garantissent une sécurité éle-vée des mesures. Lorsqu’une toxine est
présente dans la matière brute ou dansl’aliment, elle sera mise en évidence etquantifiée avec une grande probabilité.En effet, tant les méthodes de mesureque de préparation, les appareils ainsique le personnel d’examen sont vérifiésrégulièrement dans le laboratoire UFA àHerzogenbuchsee (cf. infobox).
Tests comparatifs Un descontrôles se fait au moyen de ce quel’on appelle des tests comparatifs. Lamême matière (sans connaître la subs-tance précise) est alors examinée parplusieurs collaborateurs indépendam-ment les uns des autres et les résultatssont évalués de manière neutre et dis-cutés en commun. UFA réalise réguliè-rement de tels tests à l’interne.
Périodiquement, le laboratoire d’ex-ploitation UFA participe également àdes tests comparatifs externes, afin decomparer son travail et ses résultats avecd’autres laboratoires, p.ex. en Alle-magne et en Autriche. Ici, le matérielenvoyé (à partir de sachets pris au ha-sard) est analysé en double (la teneur etla chronologie sont inconnus par le la-boratoire qui teste). Les résultats desmesures sont examinés par un orga-nisme neutre quant à l’écart entre lesdoubles examens et quant à l’écart dû àla méthode. On calcule la valeurmoyenne [ligne 0] des résultats de labo-ratoire (qui se situent dans la zoneverte), les barres individuelles indiquantl’écart par rapport à la valeur moyenne(cf. graphique).
Laboratoire UFA haute précisionLe test comparatif externe de cette an-née dans le domaine de la détermina-tion DON dans le blé (méthode: ELISA,
HPLC et photométrie par fluorescence)a apporté un très bon retour au labora-toire UFA. Sur les 24 laboratoires parti-
LA FABRICATION D’ALIMENTS COMPOSÉS est une tâche complexe, notamment
lorsqu’il s’agit de surveiller les mycotoxines. Il importe pour cela d’examiner en détail
les composantes brutes et d’affecter les lots comportant des défauts à une utilisation
appropriée. Le laboratoire UFA joue un rôle central en la matière. Les résultats des tests
comparatifs externes montrent qu’il assume bien sa tâche.
Se prémunir de teneurs trop élevées?
82 9 2011 · REVUE UFA
PRODUCTION ANIMALE
76543210
– 1– 2– 3– 4
A B C D E F G H I J K L M N O P W Q R S T U V
➊
➋
➌
➊➋➌
Graphique: Détermination DON dans le blé
1
Sur la base d’une évaluation statistique, les résultats situés entre –2 et 2 sont estimésbons (vert). Les résultats à l’extérieur de ce domaine sont insuffisants (rouge).
M = Laboratoire UFA515.697 μg/kg376.246 μg/kg236.794 μg/kg
REVUE UFA · 9 2011 83
cipant, les résultats de mesure du labo-ratoire UFA étaient le plus près de la va-leur moyenne (graphique). Pour ce qui
est de l’analyse des fumosines (une au-tre sorte de mycotoxine) dans le maïs, lerésultat obtenu par le laboratoire UFA
dans le test comparatif s’est avéré trèsprécis (proche de la valeur moyenne).
Conclusion La précision élevée demesure obtenue dans le laboratoire UFAa des répercussions directes sur la sécu-rité des aliments composés UFA. En ef-fet, en collaboration avec le servicetechnique, grâce à un monitoring effi-cace et au contrôle d’entrée de la qua-lité, les matières brutes contenant unecharge trop élevée en mycotoxines sontaffectées à une autre utilisation plus ap-propriée �
Une qualité élevée dans le laboratoire d’exploitation permet de garantir une qualité élevée de la matière brute, dont profiteen fin de compte la qualité de l’aliment composé.
Labeurs
z-sc
ore
PRODUCTION ANIMALE
Auteur Elke Leder -mann, cheffe d’équipelaboratoire UFA; DanielWieland, chef gestionde la qualité et de lasécurité; UFA SA, 3360Herzogenbuchsee.www.ufa.ch
Laboratoired’exploitation UFA2000 plus8 collaborateurs à pleintemps, 2 collaborateursà temps partiel. Do -maines de compétencesprincipaux: contrôlesd’entrée des matièresbrutes, analytique desnutriments bruts dansles aliments, détermina-tion des composantesbrutes dans les céréalesmoissonnées, analysespour tous les sites UFAet LANDI.
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Urs Spescha
HanspeterErni
Tableau 1: Teneurs actuelles des fourrages grossiers selon la région Ensilage d’herbe Suisse romande Plateau central Suisse orientale ObjectifNombre d’échantillons 3 24 10 NEL MJ/kg 5.5 6.0 5.9 PAIE g/kg 75.0 81.2 80.2 PAIN g/kg 76.6 83.6 94.1
Matière azotée g/kg 121.7 132.4 148.7 160– 190 Cellulose brute g/kg 227.3 229.9 217.3 230– 280 NDF g/kg TS 430.0 439.4 411.4 420– 500
Sucre g/kg TS 138.5 127.7 90.3 60– 140 SFKH g/kg TS 195.0 185.6 151.8 145– 170 SFRP g/kg TS 84.0 73.4 85.5 60– 120 WFKH g/kg TS 475.5 468.0 433.4 410– 440 WFRP g/kg TS 91.0 93.9 113.6 105– 210
FoinNombre d’échantillons 11 18 7 NEL MJ/kg 5.2 5.5 5.6 PAIE g/kg 80.8 89.2 88.8 PAIN g/kg 68.6 87.4 85.2
Protéine brute g/kg 108.5 137.2 135.1 120– 180 Cellulose brute g/kg 274.3 257.0 221.9 230– 280 NDF g/kg TS 516.7 476.6 438.4 440– 540
Sucre g/kg TS 128.1 150.9 163.7 70– 150 SFKH g/kg TS 173.8 195.3 219.5 145– 170 SFRP g/kg TS 36.4 47.3 47.3 60– 120 WFKH g/kg TS 427.7 431.3 446.2 410– 440 WFRP g/kg TS 51.3 73.5 71.3 105– 210
SFKH = hydrates de carbone rapidement fermentescible, SFRP = matière azotée rapidementfermentescible, WFKH = hydrates de carborne réellement fermentescible, WFRP = matièreazotée réellement fermentescible.Echantillons de fourrage grossier récoltés entre la mi-mai et la mi-août 2011.
Le printemps sec mais bien enso-leillé et chaud a favorisé la mise enréserve de sucre dans l’herbe. Vuque l’herbe a poussé rapidement, il
y a peu de composantes des parois cellulaires et beaucoup de protéine aété utilisée par les enzymes végétaux.
Peu de lipides Au début de l’été,les vaches en pâture donnent beaucoupde lait. Cependant, de faibles tauxd’urée accompagnés de fèces peu cons -istantes ont été constatés, malgré unfourrage riche en structure. Cela n’étaitpas dû à un excédent de protéine maisà un manque de matière azotée rapide-ment fermentescible (SFRP). Dans lapanse, le sucre est rapidement disponi-ble et y abaisse le pH en raison de la dé-gradation rapide des acides propioniqueet butyrique. Si le rumen a à sa disposi-tion proportionnellement beaucoup desucre et peu de SFRP, il y a un risqued’acidose de la panse.
Taux de passage accéléré A l’ins-tar de l’herbe pâturée, le foin et l’ensi-lage d’herbe de la première coupeétaient également riches en sucre, doncen énergie (tableau 1). Les fourragessecs ou l’ensilage d’herbe comportantbeaucoup de sucre et pas assez de struc-ture entraînent un taux de passage accéléré dans la panse. Dans ces condi-tions, pour synchroniser les processusde dégradation, il faut de la SFRP ainsi que de l’amidon lentement fer-mentescible.
Attention avec les betteravesUne analyse des fourrages grossierss’impose tout particulièrement sur lesexploitations de non-ensilage pour dé-
terminer la teneur en sucre afin de choi-sir le complément alimentaire adéquat.Les betteraves fourragères sont richesen sucre. Certains produits constituentune bonne alternative car, en comparai-son avec les fourrages secs, ils présen-tent des teneurs plus faibles en sucre (p.ex. luzerne) ou de l’énergie moins rapidement fermentescible (p.ex. pro-duits à base de maïs, pulpes de bette-raves ou céréales floconnées). De nos
jours, pour remplacer les betteravesfourragères, de nombreuses exploita-tions recourent à UFA 250 Speciflor. Cesuccédané de fourrage grossier affichedes teneurs constantes, ce qui facilite la composition de la ration (cf. article«granulés de succédanés de fourragegrossier?»).
Alternative à l’urée Il est décisifde mettre en valeur l’énergie dégagée
LES ANALYSES FAITES LORS DE LA PREMIÈRE COUPE d’ensilage d’herbe ou
de foin affichent des teneurs élevées en sucre, peu de matière azotée et juste assez
de cellulose brute. Il est recommandé de tenir compte de la qualité des fourrages récoltés
dans la composition de la ration et dans l’optique de la récolte du maïs.
Protéine rapidement digestible
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PRODUCTION ANIMALE
Tableau 2: Teneurs W-FOS du complément protéique UFAAliment MA PAIE PAIN NEL SFKH SFRP MFKH WFRP
g/kg g/kg g/kg MJ g/kg g/kg g/kg g/kgUFA 248-1 540 210 383 6.3 132 250 240 385UFA 148-2 470 230 350 6.8 145 90 235 290UFA 148/248 450 240 350 6.8 140 80 232 234UFA 149 390 265 300 7.4 140 65 276 195UFA 159 420 240 305 7.0 150 75 269 192UFA 157 410 200 290 6.8 158 81 256 249UFA 154 320 160 230 7.0 220 65 328 150
REVUE UFA · 9 2011 85
dans la panse. Cela n’est possible quelorsque la proportion de SFRP est adap-tée en conséquence aux hydrates decarbone rapidement fermentescibles(SFKH). Ainsi, si la panse a à sa disposi-tion davantage d’énergie rapide, leconcentré protéique doit être égale-ment en grande partie rapidement fermentescible afin de maintenir la synchronisation dans la panse. Vu qu’iln’est pas possible d’affourager de l’uréedans une grande partie des exploita-tions de non-ensilage, il est difficiled’apporter suffisamment de SFRP dansla panse. UFA 148-2 est le produit adé-quat dans une telle situation. Bien qu’ilne contienne pas d’urée, sa proportionen SFRP est élevée.
Récolter le maïs de façon cibléeLe stade optimal de la «maturité pâ-teuse» (grain pâteux à farineux, que l’onpeut encore rayer sous l’ongle) est établien fonction de l’état de maturité de l’épiet du grain. Il n’est atteint que lorsqueles principales composantes, surtoutl’amidon, ont atteint leur maximum etque les épis affichent une teneur en ma-tière sèche (MS) de 50 à 60%. A ce mo-ment-là, la teneur en MS de la planteentière atteint 30 à 35%. Les avantagesd’une récolte au stade de maturité pâ-teuse sont:• bonnes conditions pour la fermenta-
tion lactique• pas de jus de fermentation• bonne digestibilité• teneur élevée en amidon et digestibi-
lité maximale• rendement élevé en MSIl est possible d’influencer la teneurénergétique en modifiant la hauteur decoupe. La partie inférieure des tiges présente une teneur élevée en cellulosebrute et, partant, une faible teneur enénergie. Cette année, il est recommandéde faucher relativement bas (env. 20cm)car les herbages récoltés ce printempscomportent parfois très peu de cellulosebrute et sont simultanément riches enénergie.
Du foin avec l’herbe pâturée Aucours de l’été et en début d’automne,les teneurs en matière azotée et en sucreévoluent dans l’herbe pâturée. Avec lestempératures élevées, les teneurs enprotéine s’abaissent si bien que la ba-
lance penche plutôt en faveur de l’éner-gie. En automne, en raison de la com-position botanique, les teneurs augmen-tent à nouveau proportionnellement enprotéine et diminuent en énergie.
Lors de la pâture automnale, unecomplémentation avec du foin de pre-mière coupe est appropriée. Le regain,qui comporte peu de sucre, est plutôt àréserver pour le printemps prochainlorsque l’herbe pâturée est riche en su-cre et que la ration totale dispose d’unestructure suffisante.
Fourrages grossiers Le systèmed’affouragement UFA W-FOS permetd’atteindre une grande efficacité desfourrages grossiers. Car UFA W-FOS netient pas seulement compte du bilan des
Le foin de premièrecoupe occupe lamajeure partie desvolumes de fourragesconservés. Sa qualitéest donc déterminantepour la composition de la ration hivernale. Photo: agrarfoto.com
PRODUCTION ANIMALE
nutriments affouragés mais s’appuie en premier lieu sur la dynamique de lapanse des vaches.
Résumé Afin que le sucre rapide-ment digestible issu de la premièrecoupe soit bien utilisé dans la panse,pour la prochaine période d’affourage-ment hivernal, il faut que la ration com-porte suffisamment de protéine rapide-ment fermentescible. L’amidon dusupport énergétique complémentairedevrait être lentement dégradable. Enraison de la faible proportion de com-posantes des parois cellulaires, lors del’affouragement du fourrage de pre-mière coupe, il faut veiller à une com-plémentation suffisamment riche enstructure. �
Auteurs Urs Spescha,chef du ressort bovins,et Hanspeter Hurni,spécialiste vaches lai ti -ères au service tech -nique UFA, 6210 Sursee
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ThomasKaufmann
Les problèmes de troupeau ont ra-rement une cause isolée. C’est sou-vent une combinaison de facteursinsatisfaisants qui fait surgir le pro-
blème. Par conséquent, il importe detout d’abord nommer tous les facteursqui peuvent contribuer au problème,puis de clarifier chaque facteur séparé-ment.
Qu’est-ce qui est normal? Àl’ère de l’informatique, on aurait ten-dance à vouloir répondre aux questionsavec des chiffres exacts et à catégoriserces chiffres de telle sorte que le résultatsoit bon soit mauvais. Pourquoi donc nepas prélever un échantillon de sanget/ou d’urine sur une vache et en faireétablir un profil métabolique avec 10 à20 paramètres? Son résultat nous mon-trera bien quels paramètres ne sont pasnormaux et où se situe le problème…Mais comment définir «normal»? Lesparamètres mesurés au laboratoire sontcomparés avec des valeurs de référence.Si la valeur mesurée se situe dans lafourchette indiquée, on dira que c’estnormal ou sain, à l’extérieur on parlerade pathologique. L’élément décisif estdonc la définition du domaine de réfé-rence.
Différences entre les labora-toires Force est de constater quepresque chaque laboratoire applique sespropres domaines de référence, et queceux-ci divergent passablement d’un la-boratoire à l’autre et ne correspondentsouvent pas non plus aux valeurs indi-quées dans la littérature. Ainsi, le labo-ratoire A donne un domaine de réfé-rence pour le phosphore dans le sangentre 1.8 et 2.4mmol/l, alors que le la-
boratoire B affiche 1.0 à 2.7mmol/l etqu’un ouvrage de référence reconnudonne 1.35 à 1.9mmol/l. Une valeuranalysée de 1.4mmol/l est donc sainedans un laboratoire, pathologique dansl’autre et de nouveau saine selon l’ou-vrage de référence.
Diverses méthodes d’analyse Àquoi ces différences sont-elles dues? Leslaboratoires utilisent fréquemment desméthodes d’analyses différentes, quipeuvent mener à une légère variationdes résultats. C’est la raison pour la-quelle il est utile que chaque laboratoireindique ses propres domaines de réfé-rence. Par contre, on ne sait souvent pasd’où viennent ces valeurs, si les labora-toires les ont calculées eux-même ou lesont reprises ailleurs. En principe, onpeut calculer les domaines de référencesselon deux méthodes: soit on définit cequi est sain, soit ce qui est patholo-gique. Dans la première méthode, il fautprélever et examiner les échantillonssanguins d’au moins 100 vaches. Les5% de valeurs inférieures et les 5% de valeurs supérieures sont définiescomme étant en dehors du domaine deréférence et les 90% de valeurs cen-trales constituent le domaine de réfé-rence (graphique).
Hasard Ainsi, si l’on prélève deséchantillons de 10 vaches, pour unevache le paramètre recherché se situera,par le simple fait du hasard, en dehorsdu domaine de référence. Dans le mêmeordre d’idée, si l’on examine 10 paramè-tres différents d’une même vache, l’und’entre eux en moyenne se situera endehors du domaine de référence, et cepar le simple fait du hasard et non parce
que l’animal est malade. Vu ces ré-flexions, on pourrait en tirer une défini-tion de la santé pas à prendre trop ausérieux, mais donnant matière à réflé-chir: «Est sain tout individu qui n’a pasété suffisamment examiné» (Murphy).
Au moins quatre animaux Lorsquel’on prélève un échantillon d’une seulevache et que le résultat se situe en de-hors du domaine de référence, on nepeut donc jamais savoir si cette vachefait par hasard partie des 10% d’ani-maux sains dont les valeurs se situent endehors du domaine de référence ou sielle doit être classée parmi les vachesmalades. L’augmentation du nombre devaches examinées permet d’accroîtrenettement la fiabilité. En présence de problèmes de troupeau, le service sanitaire bovin (SSB) recommande ainsi d’examiner au minimum quatreanimaux.
QUELQUE CHOSE NE TOURNE PAR ROND dans l’étable des vaches.
La production laitière n’est pas satisfaisante, les teneurs de protéines du lait sont
trop basses, les vaches ne portent pas. À quoi cela peut-il bien tenir?
Les échantillons de sang et d’urine ne disent pas tout
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Graphique: Paramètres sanguins optimaux
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Remettre en question les va-leurs de référence Il importe detoujours regarder d’un œil critique lesvaleurs de référence indiquées. La mé-thode de laboratoire, l’âge de l’animal,une éventuelle gestation ou le stade delactation correspondent-ils aux condi-tions utilisées pour la définition du do-maine de référence ou doit-on en appli-quer un autre pour ces échantillons? Enoutre, on pensera toujours à une autredéfinition de la santé au moment d’in-terpréter des valeurs de laboratoire: «Lasanté est la fonction coordonnée detous les organes selon leur but originelet non ou non seulement la correspon-dance avec des valeurs définies. Diver-gence n’est pas synonyme de maladie»,Gross et Wichsmann.
L’observation à la rescousse Lorsde la clarification d’un problème detroupeau, l’examen clinique est toujoursprimordial. L’observation des vachesdonne de nombreuses réponses: lacondition corporelle du stade de lacta-tion correspondant, le nombre de rumi-nations par bol, la consistance des ex-créments et leur taux de digestion, lesboiteries etc.
Ration alimentaire Ensuite, ilconvient d’évaluer la ration alimentaire.Est-elle équilibrée en matière d’énergieet de protéines, les besoins en nutri-ments sont-ils couverts, la chronologiedes aliments autorise-t-elle une bonnesynchronisation de la panse, l’apport enminéraux est-il adapté? On inclura danscette évaluation d’éventuels examensde laboratoire déjà existants comme lesanalyses fourragères.
Teneurs du lait Les teneurs analy-sées de matière grasse, de protéine etd’urée des pesées mensuelles fournis-sent – pour autant qu’elles soient interprétées correctement – de bonnes informations sur l’affouragement. Les ré -sultats des examens de productivité lai-tière offrent deux grands avantages:d’une part l’examen de tous les animauxen lactation offre un grand nombred’échantillons, si bien que l’on obtientune bonne vue d’ensemble du troupeau.D’autre part, le prélèvement régulierd’échantillons permet de montrer uneévolution dans le temps. À l’exceptiondes teneurs élevées en matière grasse dulait, on ne peut pas évaluer des animauxindividuellement, mais uniquement des
Pour obtenir unrésultat suffi sammentfiable, il faut examinerles échantillons de quatre vaches aumoins.
Valeur sanguine Domaine Valeur sanguinebasse de référence élevée
Nom
bre
d’an
imau
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PRODUCTION ANIMALE
Auteur ThomasKaufmann, Dr med. vet.FVH ruminants, servicesanitaire bovin (SSB),8315 Lindau.
www.rgd.ch
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groupes d’animaux. En effet, il y a tou-jours des variations individuelles, tantvers le haut que vers le bas.
Diagnostics de suspicion En sebasant sur l’appréciation clinique desanimaux, l’évaluation de la ration four-ragère et l’interprétation des teneurs dulait, il est possible de formuler des diag-nostics de suspicion. On ne peut sou-vent pas éviter les analyses de labora-toire supplémentaires pour confirmerun diagnostic. On veillera ici en particu-lier à sélectionner un nombre suffisam-ment grand d’animaux qui correspon-dent au profil de la question. Lors de laclarification des problèmes de troupeaupar le SSB, deux examens de laboratoiresupplémentaires ont fait leurs preuves:afin de contrôler l’approvisionnementen minéraux (Na, Ca, Mg), on prélève unéchantillon de sang et un échantillond’urine d’au moins quatre vaches quiont vêlé depuis 50 à 100 jours pour encalculer l’excrétion fractionnelle. En ou-tre, beaucoup d’oligo-éléments sont nécessaires au bon fonctionnement dumétabolisme. L’examen des principauxd’entre eux étant très onéreux, nousnous limitons souvent au sélénium et aucuivre, à titre d’indicateurs.
Conclusion Les examens de labora-toire ne doivent servir qu’à confirmer desdiagnostics de suspicion cliniques. Seulun nombre suffisamment élevé d’ani-maux permet de faire une affirmationquant au troupeau en entier. Il est beau-coup plus efficace de prélever des échan-tillons d’un grand nombre d’animaux quede déterminer un grand nombre de pa-ramètres. On veillera à toujours regarderd’un œil critique les valeurs de référenceindiquées par les laboratoires. �
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EncouragementLa récente publication de l'agronomeTheresia Oedl-Wieser a pour thèmela mise en œuvre de la parité hom-mes/femmes dans les programmesde développement rural en Autriche(A télécharger sous www.berg ge -biete.at). L'auteur se montre trèscri tique envers les disparités entreles sexes et ce bien que, depuis plu-sieurs années, les ordonnances, di-rectives et autres programmes euro-péens et nationaux de politique dedéveloppement rural exigent plusd'égalité homme/femme. La pré-sence insuffisante des femmes dansl'agriculture et la politique agrairene con cerne d'ailleurs pas que l'Autriche. Les pay sannes suisses,notamment Christine Bühler prési-dente de l'Union suisse des pay -sannes et des femmes rurales criti-quent également le fait que lesintérêts des paysannes soient peu pris en compte.Une solution mi-se en avant dansl'édition d'aoûtdu Berne r Zei tungvise à l'intr o duc -tion de quotasde femmes.
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ainsi qu'à la foireZüspa de Zürich, du23 septembre au1er octobre. Le livre de cuisinedu centenairede la Fruit-UnionSuisse nous plon-ge dans un uni-vers de découver-tes culinaires àtravers les régions fruitières de laSuisse avec de succulentes recettes.Cuisiner avec des fruits suisses, Editions Cabédita, Route de Mon-tagnes 13, 1145 Bière 2011, 39 Fr.
Les aliments suisses sont sûrsA peine les deux tiers des Suissesconnaissent la différence entre ladurée de conservation minimale etla date limite de consommation. Lestrois-quarts savent qu'il ne faut pasconserver les restes de boîtes deconserves dans la boîte. 71 % jugentles produits suisses plus sûrs que lamarchandise importée. Les femmesont confiance en la date limite deconsommation alors que les hom-mes se fient surtout à leur odoratpour décider si une denrée ali -mentaire peut encore être con -sommée.
CentenaireFruit-Union Suisse fête un siècled'existence. Il sera possible de célé-brer cet anniversaire au stand del'association au comptoir de Lau-sanne du 17 au 26 septembre 2011
La bonne combine de Karin
Liqueur de noisettesMettre dans un pot de confiturede 5dl 100g de noisettes cou-pées en deux, une tige de can-nelle de 2cm, un clou de girofle,un tiers d'une gousse de vanilleincisée sur sa longueur et 2 cuil-lères de miel. Enfin, compléteravec de l'eau-de-vie (teneurmin. 38%). Laisser tirer pendantquatre semaines en secouanttous les jours. Mettre en bou-teille et laisser mûrir au frais pen-dant environ un mois. Idéal sur une boule de vanille ou tel quel.Karin Näfwww.kraeuterkurse.ch
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MarkusRediger
VIE QUOTIDIENNE
APRÈS LES TÉMOIGNAGES DE CÉLÉBRITÉS, ce sont les paysans et les
paysannes en chemise edelweiss qui vont communiquer à partir du mois de septembre
sur leurs multiples prestations dans le cadre d’une nouvelle campagne publicitaire.
La campagne d’image «Proches devous, les paysans suisses» établitdepuis maintenant douze ans desponts entre la ville et la campagne.
Une nouvelle campagne de promotionsera lancée en septembre: cette der-nière recourra à des spots TV, affiches etdes annonces publicitaires et se dérou-lera sous la devise «les paysans sont po-lyvalents». La nouvelle campagne publi-citaire permettra de communiquer lesmultiples prestations que les famillespaysannes suisses accomplissent en fa-veur de la population. Les célébrités enchemise edelweiss vont ainsi céder leurplace à des paysannes et des paysans auquotidien.
Les paysans sont polyvalentsDans les parties en texte, on pourra lire:Paysan, mais aussi spécialiste du bien-être – il veille aussi au bien-être des ani-maux. Ou: Paysan, mais aussi architectedu paysage. Il soigne et aménage la na-ture. Etre paysanne signifie également
être product manager: les paysannesélaborent des produits de haute qualitéet les commercialisent. Cette campagnepermet ainsi de mettre en évidencequelques-unes des nombreuses presta-tions accomplies par les familles pay-sannes en y ajoutant une touche d’hu-mour et de sensibiliser la population.Les soins au paysage, le bien-être desanimaux, la biodiversité et l’élaborationde produits de qualité ne sont quequelques-unes des prestations accom-plies par les paysans.
La campagne médiatique a été prépa-rée par le groupe de travail Communi-cation de l’Union suisse des paysans(USP), sous la direction du responsable
Un brin d’humour dans lacommunication des paysans suisses
Markus Redigers’entretenant avecAlexander Jaggy: «lacampagne publicitairedes agri culteurssuisses revêt unesignification importante pour moi».
Pour 30 secondes de film, un jour
de tournage est nécessaire.
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denrées sont produites. Personnellementj’estime qu’il s’agit d’une évolution saine.
Divertir ou faire prendre conscience?
Une telle campagne publicitaire a-t-elle pourobjectif de rendre les gens plus conscients ou simplement de les divertir? Est-ce qu’ellecontribue à renforcer les valeurs?J’en suis convaincu. Plusieurs études con -cluent que faire passer un message en lui donnant un côté humo ris tique et sym -pathique contribue à l’an crer plus forte -ment dans les mémoires, à le rendre cré dibleet à le faire accepter. Les histoires humoris -tiques laissent toujours un souvenir etcontribuent à créer une image positive.Elles favorisent la prise de conscience.
S’agit-il ici également de caractéristiques quimarquent la nouvelle campagne publicitaire?Oui, certainement: la nouvelle campagneaccorde une bonne place à l’humour et la
Retour aux racines
Pour en savoir plus sur la nou velle cam-pagne, nous avons posé quel ques questionsà Alexander Jaggy, Creative Director auprèsde l’agence Jung von Matt à Zürich.
Markus Rediger: En tant que responsabledu département, que signifie la nouvellecampagne médiatique et quel lien entrete-nez-vous avec l’agriculture? Alexander Jaggy: Exécuter cette cam -pagne publicitaire en faveur de l’agriculturerevêt une grande importance pour moipuisque mon père était paysan, que j’aigrandi sur une exploitation agricole et quemon meilleur ami était lui-même fils depaysan. J’ai donc de nombreuses affinitésavec les paysans.
Les Suisses et les citadins ont toujours moinsde liens directs avec l’agriculture. Est-ce quecela influence la relation entre la ville et lacampagne selon vous?Les citadins peuvent très bien vivre sans
entrer en contact avec les agriculteurs etl’agriculture; il n’est dès lors pas facile devéhiculer une image. Je pense que lescitadins s’imaginent que la vie à la cam -pagne est plus romantique et ressembleplus à des clichés que dans la réalité.
Avez-vous déjà créé des campagnespublicitaires ayant trait à l’agriculture, auxproduits agricoles et à l’environnement?La publicité de la Migros avec la poule avaitpour objectif de mettre en évidence lafraîcheur et le régionalisme. Dans ce cas, j’aiconstaté que les valeurs rejoignaient cellesqui étaient également importantes pour la campagne «Proches de vous les paysanssuisses». Outre le rapport qualité-prix et le Swiss ness, la Migros attache égale ment del’importance à la durabilité et la régionalité.On constate donc que beau coup d’élémentsse recoupent. D’autre part, chez de nom -breux clients, on sent un retour aux racines,à la question d’où l’on vient et où les
VIE QUOTIDIENNE
de la communication de l’USP, UrsSchneider. La réalisation a par contre étéconfiée à l’agence publicitaire Jung vonMatt/Limmat à Zürich. «Dans le cadredes projets présentés par divers concur-rents, c’est elle qui nous a présenté lameilleure solution pour accroître encorele degré de sympathie envers les agricul-teurs suisses», explique Urs Schneider.
Auteur MarkusRediger, directeur duservice d’informationagricole LID, Berne,www.lid.ch
INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 9 · 11
Le réalisateur et acteur Erich Hufschmid sort les chèvres.
Les récits humoristiquesrestent dans les mémoires.
La régisseuse BettinaOberli a créé les spotsTV et explique qu’ellea toujours aimé aller à la ferme.
Les nouvelles affiches enformat 70x100 cm sont
disponibles dans le cadrede l’action en faveur des
lecteurs (talon).
Régie par Bettina Oberli La nou-velle campagne médiatique se base surquatre spots TV et cinq sujets qui serontutilisés pour des panneaux publicitaireset des annonces. Les spots TV ont étéréalisés par la célèbre régisseuse BettinaOberli. Questionnée à ce sujet par la Revue UFA, B. Oberli estime que les af-firmations mentionnées dans les spots
TV doivent paraître crédibles. Les pho-tos utilisées pour les affiches ont étéréalisées par le photographe zurichoisStefan Minder. Les fermes et les pay-sages choisis sont représentatifs de l’ensemble de la Suisse. Pour les travauxde tournage, B. Oberli a opté pour les fermes des familles Habegger et Wüthrich à Trub et Schangnau. �
Nouvelle campagneTous les spots TV, les affiches et de nom - breux produits edelweiss sont disponi-bles à l’adresse www.agriculture.ch.Making-off du film à www.buureTV.ch(pour l’instant en allemand).
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Oui nous désirons également véhiculer une image positive de notre agriculture et commandons un set avec les cinq nou velles affiches (70x100cm en français) au prix des lecteursde la Revue UFA, soit seulement Fr. 10.– (port et emballageinclus). Envoyer un billet de 10 francs dans une enveloppe oupayer par facture.
Prénom/Nom
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NPA/Localité
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Envoyer à: LID/AGIR, Weststrasse 10, 3000 Berne 6, � 031 359 59 77, [email protected] D’autres informations concernant la campagne edelweiss sontdisponibles sur le «shop» à l’adresse www.agriculture.ch
sympathie, voire même peut-être à l’ironie.En Suisse il s’agit d’un thème parfois unpeu difficile, mais l’autodérision est bienacceptée. Cette campagne se veut sympa -thique, on peut rire à son sujet mais aufinal, le message central reste ancré dansles mémoires.
Le spot tire le portrait des agriculteurs. Est-ce que cela signifie que les agri culteursparticipent aux spots publicitaires? Il ne s’agit pas de «vrais» agriculteurs maisd’acteurs disposant d’une expérience del’agriculture et ayant des affinités avec cemilieu. Pour tous les spots, nous avonschoisi la même famille soit le paysan, lapaysanne et leur fils.
Dans les films, les paysans portent tous deschemises edelweiss, pourquoi ?Nous avons cherché à ramener la chemise àses origines, soit à l’agriculteur. Ce dernierest également l’élément central de cette
campagne. Notre objectif consiste à fairela promotion de toutes les prestationsqu’il effectue. Car l’agriculteur permetde communiquer des valeurs telles quele bien-être animal, l’entretien dupaysage et les prestations écologiques.
A titre personnel, quel impact souhaite-riez-vous pour ces spots TV?Je souhaite que les gens disent que nousrencontrons un succès populaire aveccette campagne publicitaire et qu’ils seréjouissent des prochains spots. Jedésire également qu’ils obtiennent uneréponse concrète à la question de savoirce qu’est le métier d’agriculteur. Celasignifierait que le message a été intégréen étant véhiculé par un concepthumoristique, ce qui serait idéal.
Commande affiches
LA RELATION entre ex-conjoints est quelque chose qui s’apprend. L’expérience
démontre que la distance par rapport au lieu d’habitation et le respect de ce
qui a été convenu jouent un rôle décisif. Ils sont l’assurance que les disputes liées
au divorce ne perdurent pas toute une vie.
La vie après le divorce
Le divorce touche près d’un couplesur deux. L’avocate Esther Lange,qui a souvent affaire à des divorcesdans le milieu agricole, estime qu’il
est important de fixer des règles pour lapériode qui suit le divorce.
Silvia Hohl est quant à elle vulgarisa-trice. Depuis plusieurs années elle suitun groupe d’entraide pour les pay-sannes divorcées ou séparées. Elle estparfaitement consciente des difficultésqu’implique la période qui fait suite audivorce. En juin 2011, elle a réuni legroupe d’entraide pour discuter des rè-gles à établir en ce qui concerne les re-lations avec les ex-partenaires.
Epargner les enfants La famillejoue un rôle central pour le bien-être desenfants et des jeunes. Lors d’un divorce,la structure familiale se désagrège. Pourl’enfant, le fait de rabaisser l’ex-conjoint,de le critiquer, de le maltraiter ou de nepas répondre à ses appels peut instaurerune réelle souffrance. Aujourd’hui, lorsde l’attribution du droit de garde, ontient compte de l’avis des enfants. Deplus en plus souvent, les parties optentpour la garde partagée. Selon EstherLange, cette solution ne règle toutefoispas tout car il faut de toute façon décideroù les enfants vont vivre. Or cette déci-sion a souvent un caractère déchirantpour un des parents. Dans le milieu agri-cole, les enfants désirent souvent restersur l’exploitation, chez leur père.
Amour maternel et focalisationsur l’exploitation Bon nombred’agricultrices sont tiraillées entre deuxextrêmes. D’un point de vue juridique,elles ont droit à une pension mais égale-ment à des indemnités pour le travail
qu’elles ont accompli sur l’exploitation oupour les moyens personnels qu’elles ontinvestis dans l’exploitation. Or, en impo-sant ses exigences, l’agricultrice qui di-vorce peut parfois menacer l’existencemême de l’exploitation. Cela va à l’encon-tre de ce que souhaite toute agricultrice,pour qui il est primordial de laisser auxenfants l’opportunité de reprendre plustard l’exploitation. C’est la raison pour la-quelle les paysannes divorcées acceptentsouvent de renoncer à une partie de lapension et des indemnités de travail aux-quelles elles auraient droit. En prenantune telle décision, l’ex-conjointe accepted’être désavantagée financièrement.
La survie de l’exploitation est égale-ment une priorité pour les tribunaux etles services administratifs. Pour eux, sonmaintien permet au moins de préserverune source de revenu et un espace de viepour un des ex-conjoints tout en don-nant aux enfants une chance de la re-prendre plus tard. Pour l’ex-conjointe,cela implique souvent un recours aux ser-vices sociaux pour bénéficier d’une aidetransitoire ou de prestations complé-mentaires. Dans certains cas, il est parfoisjustifié de se demander si le maintien del’exploitation est encore un argument ju-dicieux. Les petites exploitations et cellesqui sont trop lourdement endettées n’of-frent pas de bonnes conditions d’exis-tence aux futurs repreneurs.
Dans de tels cas de figure, il n’est passûr qu’un enfant puisse un jour repren-dre l’exploitation. Le conjoint qui restesur l’exploitation peut se remarier etavoir des enfants qui auront les mêmesdroits sur l’exploitation que ceux dupremier mariage.
La volonté de «penser toujours à l’ex-ploitation en premier lieu» a pour
conséquence qu’il est souvent difficile,même pour les épouses divorcées, d’en-tamer un processus de séparation avecl’exploitation. Les enfants peuvent avoirintégré au fond d’eux-mêmes qu’ils re-prendront un jour l’exploitation et sou-mettre ainsi leur père ou leur mère à unepression insurmontable.
Chercher à prendre de la dis-tance Dans la plupart des cas, l’ex-ploitation est propriété de l’ex-mari. Encas de divorce, c’est alors l’épouse quidoit déménager. Le cercle d’entraidepour les paysannes divorcées est arrivéà la conclusion que déménager de laferme dans un appartement en ville neconstituait pas une bonne solution. Unetrop grande proximité avec l’ex-parte-naire s’avère elle aussi problématique.Toutes les paysannes divorcées consul-tées ont plaidé pour une certaine dis-tance géographique par rapport à l’ex-conjoint ou à l’exploitation. Selon elles,la meilleure solution consiste à trouverun appartement ou une maison dansune commune voisine, en zone rurale etavec un jardin et des animaux.
Eviter les humiliations Il faut àtout prix éviter qu’une situation s’enve-nime et frustre un des partenaires. Pourle mari, le fait que le contact avec les en-fants soit rendu trop difficile voire im-possible peut aboutir à une telle situa-tion. Pour les paysannes divorcées, unedes plus grandes humiliations consiste àdevoir requérir à l’aide des services so-ciaux en raison d’une pension insuffi-sante ou du versement irrégulier decette dernière. Une paysanne quiconstatera a posteriori que de l’argent aété détourné les années précédant le di-
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VIE QUOTIDIENNE
Demande derévision Fréquemment, après undivorce, il y a deschangements en ce quiconcerne les droits etobligations des parents,le revenu et la capacitéd’entretien. Dans detels cas, une demandede révision dujugement de divorcepeut être déposée autribunal au vu de lanouvelle situation.
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vorce afin de diminuer le montant de lapension aura bien entendu l’impressiond’avoir été flouée. Souvent les pay-sannes ont participé financièrement àbon nombre d’investissements sur l’ex-ploitation et s’en trouvent désavanta-gées. Il arrive ainsi couramment qu’ellesne perçoivent qu’une rente AVS mini-
male et ne touchent pas de 2ème oude 3ème pilier.
Accepter de l’aide Un divorceéquivaut toujours à un coup du sort.Même plusieurs années après, une sim-ple remarque déplacée peut tout d’uncoup raviver des anciennes blessures etdégénérer. Participer à un groupe d’en-traide peut constituer une bonne solu-tion et permettre de se sentir soutenue.Dans toutes les villes importantes, ilexiste de tels groupes d’entraide à l’at-tention des femmes divorcées. En Suisseorientale et plus récemment en Suissecentrale, des groupes d’entraide ont étécréés spécialement à l’attention despaysannes divorcées ou séparées. Ungroupe d’entraide ne remplace toutefoispas une thérapie.
Une paysanne participant au grouped’entraide a estimé qu’un suivi socio-pé-dagogique de la famille était très utile.Cette paysanne a expliqué qu’un spécia-liste avait régulièrement rencontré sa fa-mille pendant un certain temps, l’aidantà organiser son quotidien. Ce type d’in-tervention s’effectue généralement encollaboration avec les services sociauxde la commune. Il arrive malheureuse-ment souvent que les communes fassentdes économies dans ce domaine et
soient dès lors dans l’impossibilité d’oc-troyer une aide aux familles surmenées,aux mères éduquant seules leurs enfantsou aux familles recomposées.
Confirmation, mariage, bap-tême, enterrement Autrefois, ilétait courant que le partenaire ne dispo-sant pas du droit de garde soit exclud’office des cérémonies de confirma-tion, de mariage ou de baptême. Au-jourd’hui, on est beaucoup plusconscient qu’être père ou mère im-plique une relation à vie. La société ac-cepte donc beaucoup mieux que les pa-rents divorcés participent à des telsévénements. Pour la plupart des ex-conjoints, il est difficile de se rendre àde telles fêtes de famille, sachantqu’elles sont souvent empruntes d’uneforte charge émotionnelle. Faire preuved’élégance et éviter les sujets qui fâ-chent sont la meilleure des stratégiespour permettre aux enfants de vivre unebelle fête. Lors de tels événements, il nefaut pas non plus tomber dans l’excèscontraire: il peut être judicieux de nepas rester trop longtemps et de préser-ver ainsi la paix des ménages. �
VIE QUOTIDIENNE
Que feriez-vous autrement?«Est-ce que vous choisiriez à nouveaud’épouser un agriculteur?» a demandéEsther Lange aux paysannes divorcées.Toutes les paysannes présentes ontrépondu par l’affirmative. Il est parcontre ressorti qu’elles feraient beau -coup de choses différemment: l’uned’entre elles épouserait plutôt unarboriculteur qu’un paysan de montagnealors qu’une autre dirait tout de suite cequ’elle pense en vue d’un dialogueapprofondi. Une troisième paysanneinterrogée a insisté sur le fait qu’avoir lepermis de conduire était une garantied’indépendance. Vu que ce n’était passon cas, elle avait toujours dû s’adresserà son mari pour se rendre quelque part.
Silvia Hohl (à g.) et Esther Lange (à d.) veulent améliorerla situation des paysannes divorcées, mais aussi celle desagriculteurs divorcés.
INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 9 · 11
Cet article a été rédigéen collaboration avecEsther Lange (Dr. jur.avocate, Winterthour),Silvia Hohl (vulgarisatri-ce agricole, Salez SG)ainsi que des paysannesdivorcées ou séparées.
Résumé par DanielaClemenz, Revue UFA,8401 Winterthour.
Une prochaine éditionde la Revue UFAabordera la situationdes paysannesdivorcées.
Bananes et café – Il existe toujours degrandes chances que ces produits provien-nent du Costa Rica. Avec une productionannuelle de 2.2 millions de tonnes, le Cos-
ta Rica est le second producteur de bananes aumonde, après l’Equateur. Dans les hauts pla-teaux de cordillères qui traversent le Costa Ricaet le Panama, il est en outre possible de vivrede très près la culture du café. L’agriculture nicaraguayenne est moins connuemais non moins intéressante. Avec ses sols fer-tiles et la plus grande surface agricole utiled’Amérique centrale, le Nicaragua est poten-tiellement riche. La zone continentale offre parailleurs un important potentiel pour la pêche.Près du tiers (29%) de la population active tra-vaille dans l’agriculture, qui génère près ducinquième du produit intérieur brut. En résumé, il s’agit d’un monde exotique quiprésente malgré tout de nombreux parallèlesavec notre vie quotidienne.
Le programme
Dimanche, 8 janvier /22 janvier 2012: Zürich– Frankfort– Costa RicaLe soir vol aller avec Lufthansa et Condor viaFrancfort en direction du Costa Rica.
Lundi, 9 janvier /23 janvier 2012: San JoséArrivée le matin à San José. Transfert à l’hô-tel, avec jardin, piscine et vue sur les volcansenvironnants. Séjour de deux nuits. L’après-midi, tour en ville avec visite du musée del’or et du théâtre national.
Mardi, 10 janvier /24 janvier 2012: Volcan Poás–plantation de caféVoyage à travers les collines fertiles en di-rection du volcan de Poas avec son énormecratère et sa superbe vue sur la vallée. Pro-menade en direction du cratère situé à pro-ximité et à travers la forêt tropicale. Repasde midi chez la famille suisse de RolandZbinden. L’après-midi, visite guidée à traversla plantation appartenant à la famille Zbin-den.
Mercredi, 11 janvier /25 janvier 2012: San José – fleurs à couper – Sarapiqui – plan-tation de bananesTrajet à travers le parc national Braulio Caril-lo. A Guacima, visite de Costa Flores, la plusimportante entreprise d’exportation de fleurstropicales, qui dispose également d’un jardinbotanique. Poursuite du voyage en directionde Puerto Ciejo de Sarpiqui et le projet Nogal– une plantation de bananes avec disposotifd’emballage, créée en collaboration avecChiquita. Séjour de deux nuits à Sarapiqui.
Jeudi, 12 janvier /26 janvier 2012:Plantation d’ananas – Tournée chocolatLe matin, visite de la plantation d’ananas bio-logiques de Finca Corsicana. Ensuite, visitede la réserve de Tirimbina. Informations con-cernant la plante de cacao et la fabrication duchocolat. Possibilité d’effectuer une petitepromenade à travers la réserve privée.
Vendredi 13 janvier /27 janvier 2012: Sarapiqui – visite d’entreprise – La FortunaAprès le petit déjeuner, trajet à travers le pla-
teau Nord. En cours de route arrêt à Muelleet visite de l’exploitation coopérative de RioCober avec élevage bovin et procin ainsi queproduction laitière. Repas de midi à base deviande haute qualité produite sur place. Lesoir arrivée à La Fortuna, à proximité du vol-can Arenal, encore en activité. Hébergement pour deux nuits à La Fortuna.
Samedi, 14 janvier /28 janvier 2012: Région protégée de Cano NegroTrajet en bateau à travers les zones humidesde la région protégée de Cano Negro avec sagrande diversité de races d’oiseaux.
Dimanche, 15 janvier /29 janvier 2012: Arenal – Pequena Helvetia–TamarindoVoyage le long du lac Arenal en direction del’exploitation d’un expatrié suisse, Franz Ul-rich, en Petite-Helvétie (chemin de fer privé,restaurant tournant avec vue imprenable surle volcan Arenal). Après le repas de midi,poursuite du voyage à destination de Tama-rindo, situé sur la côte Ouest. Hébergementpour deux nuits.
Lundi, 16 janvier /30 janvier 2012:Danses folkloriques de Guanaca – BadenVisite d’une coopérative à Santa Cruz avec unaperçu de la culture et de la gastronomie duGuanaca. Démonstration de musique et dedanses traditionnelles. Repas de midi typique.L’après-midi, bain dans l’Océan pacifique.
Mardi, 17 janvier /31 janvier 2012: Tamarindo – Rincon de la ViejaAprès le petit-déjeuner, départ à destinationde Rincon de la Vieja. Arrivée l’après-midi,sources thermales, sauna en pleine nature.Hébergement pour une nuit.
Mercredi 18 janvier /1er février 2012: Liberia – Precious Woods – passage de la fron-tière à destination du NicaraguaLe matin, visite de la forêt tropicale et desplantations de Precious Woods. Après le re-pas de midi, poursuite du trajet à destinationde la frontière et du Nicaragua. Poursuite duvoyage le long du lac Nicaragua en directionde la ville coloniale de Granada. Séjour dequatre nuits à Granada.
Jeudi, 19 janvier /2 février 2012:Ometepe – Coopérative Magdalena à Ojo deAguaTrajet en direction de la ville portuaire deSan Jorge. Avec le ferry, voyage à destinationde l’île volcanique de Ometepe, connuepour ses peintures et sculptures sur pierre.Trajet en direction de la coopérative Magda-lena avec plantation de café écologique ettourisme. Bain dans une eau bleue et d’unegrande pureté.
Sous le soleil d’Amérique centraleGroupe A: 8 – 24 janvier 2012 | Groupe B: 22 janvier – 7 février 2012
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VOYAGE DES LECTEURS VIE QUOTIDIENNE
OrganisationTerra Travel +Consulting AGSchaffhauserstrasse 898042 Zurich� 044 363 23 10
Spécialiste pour lesvoyages agricoles.
Vendredi, 20 janvier /3 février 2012: Granada – Hacienda Ecolodge Visite de la ville coloniale de Granada avecson centre historique qui en fait la plus an-cienne ville du continent américain. Ensuitevisite de la ville thermale bien connue de SanJuan del Sur ainsi que de la Hacienda Mor-gan’s Rock et de l’Ecolodge. Informationsconcernant le projet de reforestation, la pro-duction de denrées alimentaires et l’élevagede papillons.
Samedi, 21 janvier /4 février 2012: Granada – visite d’une exploitation céréalière– Finca Enenezer – IsletasVisite d’une petite exploitation agricole cul-tivant du maïs, de la yucca et du riz. Ensuitevisite d’une ferme biologique englobant desprojets de revitalisation des terres agricoleset de reforestation. Tour en bateau sur le LacNicaragua à travers les « Isletas » tropicalesde Granada où l’on peut observer une végé-tation luxuriante et de magnifiques oiseaux.
Dimanche, 22 janvier /5 février 2012: Granada – Managua – San JoséAu cours du trajet en direction de Managua,visite du joli village de Catarina avec une su-perbe vue sur le lac Laguna de Apoyo. Visitechez un cultivateur disposant de vastes con-naissances dans le domaine de la flored’Amérique centrale. Départ pour San Juande Orient connu pour ses poteries, à proxi-mité du volcan de Masaya. En fin d’après-mi-di, vol de Managua à destination de San José.Hébergement et repas du soir.
Lundi, 23 janvier /6 février 2012: San José – FrancfortEn fin de matinée, départ de San José à des-tination de l’Europe
Mardi, 24 janvier /7 février 2012:Francfort – ZurichEn début de matinée, arrivée à Francfort. Es-cale et poursuite du vol à destination de Zu-rich, avec arrivée à 08h20.
Prestations
Le prix forfaitaire de 5270 Fr. (supplémentpour chambre individuelle de Fr. 690 Fr.)comprend les prestations suivantes:• Vols selon le programme de Lufthansa et
Condor en classe économique ainsiqu’avec la compagnie Lasca Airlines.
• Hébergement dans de bons hôtels de clas-se moyenne/supérieure. Base chambredouble avec bain ou douche/WC.
• Durant tout le voyage, riche petit déjeu-ner, demi-pension + deux repas.
• Tous les transferts et visites, visites de laville, entrée, selon le programme.
• Toutes les visites techniques avec guidespécialisé.
• Accompagnement des groupes par lesagronomes Hansruedi Henggeler (groupe1) et Catherine Marguerat (groupe 2)
• Toutes les taxes d’aéroport• Accompagnement du voyage par Terra
Travel• Documents de voyage détaillés.
Ne sont pas inclus dans le prix:• Assurance annulation/Assistance• Les repas non mentionnés, les boissons,
les dépenses personnelles ainsi que lespourboires
Programme additionnel
Vacances balnéaires du San Juan del SurHotel Victoriano, San Juan del Sur/Nicara-gua : vacances balnéaires du 24 – 31 janvier2012 ou du 7 – 14 février 2012. Sept nuitsdans le bel hôtel victorien de Victoriano, si-tué sur la plage et le port de San Juan del Sur.Il s’agit d’un endroit idéal pour se détendresur les plages de l’Océan pacifique, admirerdes couchers de soleil fascinants et effectuerde petits tours en ville. Prix par personne en chambre double Fr.635.– (supplément chambre simple Fr.180.–), petit déjeuner et tous les transfertsinclus.
Indications générales
Climat: La meilleure période pour voyagerau Costa Rica/Nicaragua est de décembre àavril, lors de la saison sèche, où les pluiessont peu nombreuses. En janvier et en fé-
Talon d’inscription au voyage de la Revue UFA à renvoyerjusqu’au 17 octobre 2011 à: Revue UFA, Voyage Amérique centrale, Case postale, 8401 Winterthour
1er Nom (selon passeport) 2e Nom (selon passeport)
Prénom (selon passeport) Prénom (selon passeport)
Rue NPA, localité
Date de naissance Date de naissance
Téléphone e-mail
� 1ère voyage (8 janvier – 24 janvier 2012) � 2e voyage (22 janvier – 7 février 2012)
� Chambre double � Chambre simple
� Programme additionnel Vacances balnéaires � Assurance coûts d’annulation Assistance
Date Signature
Talo
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REVUE UFA · 9 2011
vrier, les températures oscillent entre 22 et35 °C. Dans les hauts plateaux/les régions demontagne, les températures ne sont pas aus-si élevées: il fait environ 24°C la journée et14°C la nuit.
Formalités: Pour le voyage, les citoyens suis-ses doivent être en possession d’un passe-port valable au moins six mois au-delà de ladate de retour.
Inscription: Le nombre de participants est li-mité et les inscriptions sont prises en compteselon leur ordre d’arrivée. Délai d’inscrip -tion : 17 octobre 2011.
Versement: Une fois le délai d’inscriptionpassé, tous les participants recevront uneconfirmation ainsi qu’un bulletin de paie-ment de Fr. 800.– par personne.
Annulation: Pour les annulations interve-nant jusqu’à 2 mois avant la date de départ50% du prix du voyage seront facturés, con-tre 80% pour une annulation plus tardive et100% pour une annulation le jour du départ.Nous conseillons aux participants de con-tracter une assurance annulation combinéeà une assurance assistance pour un montantde Fr. 83– par personne ou de Fr. 159.– pourdeux personnes ou les familles. �
VIE QUOTIDIENNEVOYAGE DES LECTEURS
EdithBeckmann
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96 9 2011 · REVUE UFA
CÔTÉ JARDINVIE QUOTIDIENNE
Aussi, ne coupez les tiges des fleursfanées qu’au printemps. Et cela estl’unique tâche d’entretien. Car lessedums sont coriaces et ne connais-
sent ni ravageurs, ni maladies. Mêmesles escargots évitent les jolies feuillescharnues qui stockent de l’eau. La sécheresse ne peut pas nuire aux orpinset ils supportent aussi sans difficulté des basses températures.
Choix pour pot et plate-bande Les grands orpins (sedum spectabile et sedum telephium) atteignent 40 à60cm de haut. Ils se sentent bien auxendroits chauds et ensoleillés et dé-ploient aussi leur splendeur en pot. Lesboutons des fleurs apparaissent déjà en été et forment une belle petite ombrelle légèrement voûtée. Dès sep-tembre, les jolies fleurs étoilées s‘ou-vrent. Ils sont aussi d’excellentes fleursà couper, qui se gardent bien 3 semainesdans un vase.
Les variétés «Herbstfreude» aux fleurscouleur rouille, «Brillant» en rose car-min et «Carmen» en rose foncé sont particulières. Le «Stardust» apparaît
avec des fleurs blanches. Les culturestelles que «Matrona» ou«Postman’s Pride» sont à la mode, car leurs feuillesse teintent de rouge foncé.
Rosettes de feuilles vertes enhiver La joubarbe (sempervivum),parente de l’orpin, est tout aussi facile.Autrefois cette plante indigène étaitplacée sur les toits comme parafoudre.De nos jours, elle est à nouveau appré-ciée comme verdure de toit. Ses formeset couleurs variées sont un plaisir pourles yeux.
Il n’existe probablement pas deplante plus frugale qui se développe ai-sément même aux emplacements extrê-mement ensoleillés et en sol maigre.Que ce soit dans de grandes soucoupesen argile, sur des pierres de tuf, dans desécuelles ou des fentes de murs: plantezune fois et profitez toute l’année de sessobres rosettes! Leur stratégie de survieréside dans leurs feuilles très charnuesqui stockent l’humidité et résistentmême au gel. De plus elle veille en per-manence sur les rejets et offre de bellesfleurs étoilées. �
LES ORPINS sont des retardataires extrêmement attractifs:
lorsque d’autres fleurs s’estompent déjà, ils s’épanouissent
pleinement et invitent les abeilles et les oiseaux d’été pour un
repas de nectar. En hiver, leurs fleurs asséchées forment des
points de couleurs pittoresques et se parent de givre et de neige.
Magie florale de l‘automne
Petites astuces pour lejardin potager et d’agrément • Utilisez les plates-bandes récoltées
pour les semis de suite. Le temps estvenu pour les épinards, radis, cresson,pourpier d’hiver, rucola, mâche etsalade d’hiver à tondre.
• Plantez les oignons d’hiver et l’ailparmi les fraisiers – ou sur la plate-bande des pommes-de-terre récoltées.
• Récoltez les noisettes tôt, sinon lesécureuils seront plus rapides!
• Ne secouez pas les noyers, mais atten -dez que les noix tombent sur le sol.
• Divisez et multipliez les arbustes fanésavec la bêche.
• Plantez les pensées, giroflées,myosotis et pâquerettes de jardin(bellis); ajoutez-y en groupe les fleursà bulbes qui fleurissent au printempsde manière aléatoire.
Telle une fleur inusable:rosette de feuille d’une
joubarbe. Photo: Joujou/pixelio.de
Retardataires:lorsque d’autresfleurs s’estompentdéjà, les orpins fontune brillante entrée.Photo: Doro52/pixelio.de
Auteur Edith Beck -mann, journaliste indé -pendante de Frauenfeld(TG), est une passionnéede jardin ayant desracines agricoles.
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8 tranches de porc dans le filet8 tranches de fromage à raclette150 g de champignons de Paris2 gobelets de crème pour sauceSel, poivre, paprika, huile
Assaisonner la viande et la saisir desdeux côtés dans l’huile bien chaude. Disposer alternativement la viande et le fromage à raclette dans un plat à gra-tin. Escaloper les champignons, les fairebrièvement suer et les répartir sur la vi-ande et le fromage. Assaisonner la crèmede sel, poivre et paprika, bien mélangeret verser sur la viande jusqu’à la re-couvrir légèrement. Glisser dansle four préchauffé à 180 °C, surla deuxième grille depuis lefond et faire gratiner du-rant 30 minutes environ,jusqu’à ce que la surfaceprenne une belle couleurdorée.Servir avec desknöpflis maison et unegarniture de légumes.
VIE QUOTIDIENNERECETTES
Glace au yogourtet à la myrtille 2 gobelets de yogourt nature (360 g au total)1 cs de jus de citron 80 g de sucre glace2 dl de crème250 g de myrtilles
Bien mélanger le yogourt, le jus de ci-tron et le sucre glace. Monter la crèmeen neige ferme. Incorporer les myrtilleset la crème dans le yogourt. Verser dansun plat et mettre au congélateur durant2 heures. Toutes les demi-heures, bienmélanger pour empêcher la formationde cristaux de glace. �
MENU DU JEÛNE FÉDÉRAL Le Jeûne fédéral aura lieu le
18 septembre. L’occasion de concocter un délicieux repas
dominical dont la préparation ne demande pas trop de temps.
Cette proposition de menu nous parvient d’Esther Senn,
du Föhrenhof, à Asp (AG).
Tout est prêt pour la fête
Un menu facile à préparer et délicieux.
Esther Senn (26) s’estmariée à la mi-juinavec Sämi. La jeunepaysanne a accompliune double formationprofessionnelle: ges -tionnaire de commercede détail PolynaturaLANDI et pâtissière-confiseuse. L’étédernier, elle a suivi saformation de paysanneau Kloster Fahr. Lejeune couple est désor -mais installé à laferme. Pour le Jeunefédéral, elle proposedes tranches de porc àla raclette et une glaceau yogourt. L’exploita-tion de 40 ha des Senn est connue pourson élevage. Esthertravaille à la LANDI deWölflinswil et à laboulangerie.
Durant ses loisirs, ellejoue à la fanfare de Gipf-Oberfrick etcâline avec grandplaisir ses trois filleulsainsi que ses neveux et nièces.
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Esther Senn prépare elle-même sa glace au yogourt,
à l’aide d’un streamer.
«Je vise une crois-sance régulière
mais raisonnablede l’exploitation».
Markus Schmidlin (29) de Winikon (LU).
Etre son proprechef
Les derniers mois ont été particulière-ment mouvementés pour MarkusSchmidlin: examens de maîtrise, ma-riage et reprise de l’exploitation pater-nelle (bétail laitier, élevage porcin etgrandes cultures) se sont succédés enpeu de temps. Une phase de consoli-dation s’impose désormais, ce qui nesignifie pas qu’il soit impossible de fairedes plans pour l’avenir.
Le jeune agriculteur Markus Schmid-lin a grandi à Triengen (LU). Au-jourd’hui, il habite dans le village voisinde Winikon où son épouse Susanne,qui est enseignante, est née. M.Schmidlin exploite en association avecson épouse le domaine de ses parentset de ses beaux-parents, qui l’aidentégalement dans son travail. Les deuxexploitations ont été reprises en débutd’année.
«J’ai grandi avec l’agriculture» ex-plique Markus Schmidlin. «Le métierd’agriculteur est extrêmement riche. Larelation avec la nature en général et lesanimaux en particulier est un défi mo-tivant». M. Schmidlin est très heureuxd’avoir pu reprendre les deux exploita-tions. «Etre responsable de son propreavenir a toujours constitué un défi ma-jeur à mes yeux».
Interrogé sur ses prochains objectifs,Markus Schmidlin a affirmé n’avoir en-core rien de très concret. Une chose estsûre toutefois: M. Schmidlin désire queson domaine reste une exploitation fa-miliale tout en lui garantissant un re-venu décent. Dans cette optique, M.Schmidlin vise une croissance régulièremais raisonnable.
«Je suis d’avis que les agriculteursdoivent être ouverts aux changementset qu’ils ne doivent pas rester en margedes évolutions importantes». Lorsquec’est le cas, le métier d’agriculteur offred’excellentes opportunités, ajoute en-core Markus Schmidlin.
Roman Engeler
J’AIME MON MÉTIER D’AGRICULTEURVIE QUOTIDIENNE
102 9 2010 · REVUE UFA
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Notre prochaine édition abordera les thèmes suivants
Revue UFAPériodique spécialisé desmembres des LANDI. Les nu -méros 1, 3, 5, 7-8, 9 et 11 sontaccompagnés du LANDI Contact,compris dans l’abonnement. ISSN 1420-5106
Editeurfenaco société coopérative,Erlachstrasse 5, 3001 Berne
CoéditeursLV-St. Gallen et GVS Schaffhouse.La participation des éditeurs à
d’autres entreprises est indiquéedans les rapports d’activitérespectifs, disponibles auprès dela maison d’édition.
RédactionTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Theaterstrasse 15a,8401 WinterthourDr. Roman Engeler, réd. en chef; Christian Hirschi, Cyril de Poret,Daniela Clemenz, MatthiasRoggli, Gaël Monnerat,rédacteurs; Anne-Marie Trümpi,assist..
Rédaction romandefenaco, c.p., 1070 PuidouxTél. 079 408 73 61Fax 021 946 02 22le lundi et le mercredi Annonces/AbonnementsTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Revue UFA, Conseils pour lesannonces, Theaterstr. 15a,8401 Winterthour, MartinaBernet, Alex Reimann
Délai20 jours avant la parution
Maison d’éditionTél. 058 433 65 20Fax 058 433 65 35Editions LANDI-Médias, unsecteur de fenaco, case postale,8401 WinterthourMartina Bernet, assistante derédaction; Hans Peter Kurzen, Directeur de publication
TirageAbonnements membres 75’580en allemand 62’307en français 13’273(contrôlé REMP/FRP en 09)Nombre d’exemplaires 78’327
Prix de venteGratuit pour les membres descoopératives agricoles. Lespersonnes abonnées à la RevueUFA acceptent que leur adressepostale soit utilisée etcommuniquée pour des envoisciblés. Si les abonnés désirentque ce ne soit pas le cas, leuradresse peut être bloquée chezl’éditeur.
PrepressNatalie Schmid, Stephan RüeggAMW, Winterthour;Mattenbach SA, Winterthour
ImpressionPrint Media Corporation, CH-8618 Oetwil am SeeLa reproduction de tout ou partied’article ou de photo est soumiseà un accord exprès de larédaction. Les articles de larubrique «Know-how» sont desPR ou des publireportages.
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