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Les contrats lai- tiers sous la loupe Page 10 Periodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI www.ufarevue.ch 7-8/2010 Course d’essai avec l’«Agrofarm TTV» Page 25 Appréciation des jachères florales Page 36 Téléphonie mobile et santé des animaux Page 81

Revue UFA 7-8/2010

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Revue UFA 7-8/2010

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Les contrats lai-tiers sous la loupePage 10

Periodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI • www.ufarevue.ch • 7-8 / 2010

Course d’essai avecl’«Agrofarm TTV»Page 25

Appréciation desjachères floralesPage 36

Téléphonie mobile etsanté des animauxPage 81

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EDITORIAL

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VIE QUOTIDIENNE

PRODUCTION ANIMALE

PRODUCTION VEGETALE

TECHNIQUE AGRICOLE

GESTION

FENACO ACTUELInvestissement réussi en Suisse romandeCentrale pommes de terre à Bercher 4

En un mot de Werner Kuert 5

Parce que les hommes partent travaillerFéminisation de l’agriculture autrichienne 86

Brèves 83Kiwis au jardin 85Recette de Helen Schmid-Treier 88Etre un producteur de lait aujourd’hui 89Beatrice Brechbühl-Stettler, jeune cheffe d’exploitation 90

Pertes de porceletsQuand faut-il agir et comment? 74

Page bio: crumbs UFA 58UFA actuel: les pages de l’éleveur 59Brèves 63Blessures chez les porcs: la faute à la porcherie? 64Deux tiers des producteurs de lait souffrent au travail 66Copro lait remporte ses premiers succès 68Mammites chez les génisses prêtes: aperçu de la prévention 70Vaccination combinée contre les circovirus et les lawsonias? 72UFA-Rolls: fourrage grossier pour les veaux d’engraissement 76Ligne de vêlage exempte de stress 78Des problèmes avec des antennes de téléphonie mobiles 81

Génie génétiqueLe voisinage est décisif 52

Brèves 35Jachère florale: un élément écologique de valeur 36Engrais vert: bilan humique, assolement et cultures intercallaires 38Sols: réussir en utilisant de la chaux 40Cultures fourragères: combinaison de deux types de semis 42Colza: en augmentation 44Rencontre autour des céréales 54Semences: la page de la production végétale 56

Semis très précisCombinaison de semis Pöttinger «Lion 3002/Vitasem A 302» 28

Brèves 21Direct et à transmission continue: Valtra «N142 direct» 22Deutz-Fahr «Agrofarm» désormais avec transmission continue 25Reform: le spécialiste de la mécanisation de montagne 27Nouveaux produits 30Concours avec le robot de traite Lely «Astronaut A3 next» 33

Contrats de laitLe prix de base et la quantité ne sont pas les seuls critères 10

Brèves 9L’OMC en ligne de mire 12La diversification pour survivre 14Sondage du mois: les travaux pour tiers 16Superbe situation mais impossible de construire 17Fiche technique: acheter et vendre des biens immobiliers 47Aide-mémoire

Visiter et acheter des immeubles ouen vendre - ce qu’il faut savoir à cesujet. Plus d’informations dans notre aide-mémoire.

Transmission continue Deutz-Fahr lance l’«Agrofarm TTV» avec 99 et 109CV. Impressions d’un parcours d’essai.

Nouveau pour les veaux Les UFA-Rolls assurent uneproduction économique dans lecadre d’une production respectueuse des animaux.

ColzaLes consommateurs apprécient l’huilede colza et les ventes ont fortementaugmenté, ce qui influence la culture et la production.

REVUE UFA · 7-8 2010 3

Le céréaliercontrôle lesperformances de sa moissonneuse-batteuse etréfléchit à lacommercialistionde sa récolte. Photo: agrarfoto.com

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La pression s’accroît toujours plusdans l’agriculture et c’est un thèmerécurrent au sein et en dehors de labranche. Cette pression peutadopter de multiples facettes quivont des conditions cadres insuffi-santes au niveau politique auxdifficultés financières en passant parla surcharge corporelle.

Les problèmes occasionnés par cesderniers sont désormais prouvésscientifiquement. Deux tiers desproducteurs de lait actifs ontrépondu dans le cadre d’un sondagequ’ils souffraient régulièrement detroubles du squelette et de lamusculation (page 66). Se pose alorsla question de savoir ce qu’il fautfaire pour lutter contre ce phénomè-ne. La technique peut largement ycontribuer: salles de traite ergono-miques ou systèmes de traiteautomatiques pour la productionlaitière proprement dite, chargeur deferme et mélangeuse pour l’affoura-gement ou tracteurs équipés d’unecabine climatisée confortable et detoutes sortes de suspensions pour larécolte du fourrage ne sont quequelques exemples de solutionsfacilitant le travail des producteursde lait.

Ces équipements ne sont malheu-reusement pas gratuits et beaucoupde producteurs sont plutôt réticentsà investir vu la situation qui prévautactuellement sur le marché du laiten Suisse. Pourtant, celui qui estimeque son avenir réside dans laproduction laitière et qui désirerester en bonne santé pour s’engagerpleinement dans cette voie doit êtreconscient que seule une exploitationéquipée de manière moderne le luipermettra.

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VERWALTUNGFENACO

CONSEIL D'ADMINISTRATION

FENACO

Des producteursintéressés contrôlentla qualité despommes de terre.

Fritz Stucki (secteur commercialpommes de terre) et l’équipe defenaco Puidoux reçoivent leurs hôtes.

Christoph Kohli (secteur commercialpommes de terre, à droite) avecFrédéric Doy (frigemo).

En plus de l’échange d’informations,la tente de Landor a aussi été un lieude détente.

ACTUALITÉ

Présidence d’Intercoop EuropeUn grand honneur pour Willy Gehriger,

président de la directionde fenaco (photo): lorsde l’assemblée généraled’Intercoop à Stock-holm, il en a été nomméà la présidence. PatriceGollier, CEO d’Invivo

(premier groupe coopératif agricole fran-çais), a été quant à lui été élu vice-pré-sident. Intercoop est une association dede coopératives agricoles et de fournis-seurs à vocation coopérative dont l’his-toire remonte à 1929. Cependant, lafondation formelle de ce réseau est in-tervenue en 1990 avec pour but de dé-fendre les intérêts des membres dans lesecteur de l’agriculture, du commercehorticole de détail et des activités appa-rentées. Les 11 pays membres (Belgique,Danemark, Allemagne, France, Finlande,

Luxembourg, Pays-Bas, Norvège, Au-triche, Suède, Suisse) ont réalisé en 2008un chiffre d’affaires de plus de 40 billionsd’Euro en occupant plus de 55000 col-laborateurs.

fenaco soutient Profi-LaitLes organismes responsables de Profi-Lait, soit la Fédération des producteurssuisses de lait (PSL), l’Office fédéral del’agriculture et Swissgenetics, compte-ront désormais également fenaco dansleurs rangs. En effet, cette dernière sou-

La situation économique qui prévautactuellement et qui se traduit pardes marges toujours plus faibles etune ouverture accrue des frontières

oblige les entreprises actives dans le sec-teur des produits agricolesà adapter leurs structureset à utiliser tous les poten-tiels de synergie possibles.Pour cette raison, fenacoa décidé depuis plusieursannées de renouveller lesstructures de prise en

aspects écologiques ont également étépris en compte et la consommationd’énergie et d’eau a été optimisée. Du-rant la récolte, cette centrale permetégalement de réceptionner et de trier deplus gros volumes de pommes de terre.Lors de la cérémonie d’ouverture, WillyGehriger, président de la direction, arappelé que «la Suisse romande rêvaitdepuis longtemps d’une telle centrale»,qui est d’une importance capitale pourles producteurs ainsi que pour l’écono-mie et l’emploi dans la région.

FENACO A INVESTI À BERCHER plus de 12 millions de francs dans une centrale de conditionnement pour les pommes de terre équipée des dernières nouveautés techniques pour la réception, le stockage et le conditionnement des pommes de terre.

Un investissement important pour la Suisse Romande

4 7-8 2010 · REVUE UFA

charge des produits agricoles, danstoutes les régions. Des centres efficaceset modernes devront ainsi voir le jour enSuisse romande, dans la région du Pla-teau et en Suisse orientale.

Performance fenaco a inauguré lapremière centrale du genre avec les pro-ducteurs de la région Suisse romande.L’installation de conditionnement enquestion se veut performante, com-pacte et flexible, l’objectif étant de réa-gir très rapidement aux demandes. Les

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TERMINEAGENDA

FENACOBILD DES MONATS

PHOTO DU MOIS

AUF EIN WORTEN UN MOT

ACTUALITÉ

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La visite de l’installation Cettejournée d’inauguration fut aussi l’occa-sion de voir la nouvelle centrale fonc-tionner. Les nombreux visiteurs ont puse faire une image de la modernité desinstallations, du calibrage en passant parle lavage et le triage jusqu’à la livraisonet les ultimes contrôles qualité.

Les dernières nouveautés Lajournée porte ouverte a aussi été mise à

profit pour présenter aux visiteurs les der-nières nouveautés dans le domaine de larecherche, du conseil et de la technique.Dans cette optique, une zone d’exposi-tion regroupant de nombreux exposantsainsi qu’une parcelle d’essai ont été ins-tallées à proximité de la centrale. Sur laparcelle de pommes de terre précoces,trois variétés ont été plantées avec troismachines différentes (plantation tradi-tionnelle, système All-in-one et sépara-

Lors de l’assemblée des délégués de fenaco à Berne, le conseiller national Caspar Baader s’est retiré de l’administration de fenaco après trois mandats

(12 ans). Il félicite son successeur Andreas Bernard, agriculteur à Alchenstorf (BE). Lors desa 17e assemblée des délégués, fenaco a pu présenter un bon exercice 2009, si bien que

les participants ont accepté le rapport de situation et les comptes. Ils ont en outre décidéd’accorder un dividende inchangé de 6 % sur les parts des membres.

En juillet dernier, fenaco a eu le plaisirde recevoir les acteurs de la branchede la pomme de terre à l’inaugurationde la centrale de conditionnement depommes de terre à Bercher. C’estl’aboutissement d’un long processusde réflexion qui permet de maintenirune production locale et de donnerune perspective d’avenir aux produc -teurs romands. Placée sous le signe du slogan fenaco«de la terre à la table», cette mani fes -tation a rassemblé un grand nombred’intéressés depuis les producteursjusqu’aux consommateurs en passantpar les acheteurs du commerce dedétail, la recherche, le conseil et latechnique. Ces journées ont été l’oc -ca sion de s’informer sur le fonction-nement de la nouvelle centrale, l’étatde la recherche, la diversité variétale,la technique agricole ou encore lesproblèmes phytosanitaires et lagestion de leur impact sur l’environ-nement. La pomme de terre est uneculture de proximité et c’est aussi unedes raisons qui fait que fenaco s’inves -tit au profit de cette production.D’une part, notre climat, nos terresexigent une approche pointue tant auniveau des choix variétaux que desmesures culturales ou encore duconseil agronomique et d’autre part,la logistique et son impact environne-mental peut être optimisée.Le département production végétalede fenaco avec ses secteurs commer-ciaux, en collaboration avec lesstations cantonales de protection desplantes, les stations de recherche etbien d’autres acteurs de la filièreparticipent étroitement au succès dela culture de la pomme de terre en yapportant leurs compétences tech -nique de proximité en matière dechoix variétaux, de fumure ou encorede gestion des problèmes phytosani-taires. Pour satisfaire les besoins de laclientèle de la grande distribution, lacentrale de Bercher doit pouvoircompter sur un approvisionnementen pommes de terre de grandequalité. C’est ici que se situe notrecontribution. Un tout grand Merci à tous nospartenaires et aux collègues qui ontcontribués au succès de ces journéesd’inauguration et bon vent à l’équiped’exploitation dans ce nouvel outilde travail. Werner KuertMembre de la direction de fenaco

tiendra financièrement le projet pour lesannées 2010 et 2011. De par cet enga-gement de fenaco, Profi-Lait espère bé-néficier de nouvelles impulsions et acti-vités en faveur du professionnalisme etde la rentabilité de la production laitièreen Suisse.

Du 27 au 29 août 2010, Rütti Zollikofenfenaco-LANDI soutient la fêtedes 150 ans de la Rütti.

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FENACO

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ACTUALITÉ

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1 · Ce sont les paysannes vaudoises qui ontorganisé l’apéro.

2 · Les installationsmodernes peuventtransformer rapidement de grandesquantités.

3 · Jean-ClaudeMermoud, conseilleraux Etats (VD), etWilly Gehriger, chef defenaco, lors del’allocution de PascalWuilliamoz, syndic deBercher.

4 · Profil pédologiqued’une parcelle depommes de terre.

5 · La grande cantinelors de l’inauguration.

6 · Sur la parcelled’essais, trois variétésprécoces ont étéplantées avec différentes techniques.

7 · Démonstrationpratique de nombreuses récolteuses.

8 · Werner Kuert (Chefdu départementproduction végétale) donne des informa -tions sur l’importancede la centrale deBercher.

9 · Les producteurs depommes de terre de larégion apprécientl’investissement réalisépar fenaco en faveurd’une agricultureproductive.

10 · Martin Keller,nommé à la tête dudépartement produits du sol, en discussionavec Hans Winzeler deDSP SA.

11 · Urs Feuz, chef defrigemo, observe leslignes d’emballage.

12 · Aperçu desinstallations deconditionnementinformatisées.

tion du sol) et les visiteurs ont pu se ren-dre compte des différences.

Technique agricole Sur la parcelled’essai, trois machines de récolte ont puêtre observées lors de la démonstrationd’arrachage, en collaboration avecSerco-Landtechnik et des entreprises demachines agricoles de la région. Les par-ticipants ont ainsi pu voir une foule demachines à l’œuvre, de la planteuse à lamachine de récolte en passant par lepulvérisateur. Les pommes de terre ré-coltées ont été directement transpor-

tées à la centrale et conditionnée. Lelogo fenaco «de la terre à la table» étaitainsi plus d’actualité que jamais.

L’occasion de s’informer Dans lazone d’exposition, les stations phytosa-nitaires ont présenté quelles étaient lesévolutions légales dans le domaine de laprotection des plantes. Zones tampons,bacs de rinçage et choix des buses fai-saient partie des principaux sujets abor-dés. Sur le stand d’ACW, les participantsont pu s’informer de tout ce qui toucheà la préservation des variétés ainsi qu’àla surveillance des virus spécifiques à lapomme de terre. Un rappel des princi-pales maladies et ravageurs de la

pomme de terre a été présenté sur lestand du service technique de fenacoproduction végétale. Swisspatat a pré-senté la démarche du contrôle qualité.Pour l’agriculteur, il est important deconnaître cette procédure.

La diversité variétale L’ASS etSwissem ont présenté un jardin variétalregroupant 20 variétés de pomme deterre et permettant de comparer toutesles caractéristiques des plantes sur uneparcelle. Une variété ne se différenciepas seulement par les propriétés de sontubercule, mais aussi par les différencesde feuillages, de tenue et de floraison.Les visiteurs ont ainsi eu l’occasion dedécouvrir des variétés encore peuconnues.

Résumé Le projet de centrale depommes de terre en Suisse Romande aune longue histoire qui s’achève avecl’ouverture de l’installation de Bercher.A travers cet investissement, fenaco dé-montre qu’elle s’implique encore plusactivement en faveur de cet culture, no-tamment en Suisse romande. �

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Régions souffrantd’un déficit en lait

Régions souffrantd’un excédent enlait

Source: IFCN Dairy Map 2010

GESTIONBRÈVES

Lait: regard sur la production et le prix du marché mondialD’après une estimation livrée lors dudernier congrès de l’IFCN Dairy, àKiel, le prix mondial du lait devraitosciller à long terme entre 20 et 50dollars/100kg (21 à 53 francs). Du-rant cette réunion, 62 chercheurs enagronomie de 34 pays ont débattude l’évolution de la production lai-tière mondiale. A partir de 35 dol-lars, les exploitations américainesaugmenteraient leur offre. De 37 à42 dollars (39 à 44 francs), les plusimportantes hausses de la produc-

tion seraient enregistrées en Europe.En revanche, en-dessous de 25 dol-lars (26 francs), seuls l’Argentine etquelques pays en développementseraient encore en mesure de pro-duire. Ces estimations sont baséessur la structure des coûts des exploi-tations de chaque pays, même si cene sont pas uniquement les indiceséconomiques qui décident si une ex-ploitation poursuit la production lai-tière (cf. article de Eric Crettaz). EnEurope, on se pose la question sui-

Selon une étude effectuée par EricCrettaz de l’Université de Neuchâtel(photo), les agriculteurs estimentqu’il faut un revenu de Fr. 3700.- parmois au minimum pour vivre. Cechiffre est inférieur de 25% à celuicité par les autres catégories profes-sionnelles. 2⁄3 de cette différences’explique par des avantages moné-taires (par exemple possibilité de seloger à meilleur compte), si bien quele 1⁄3 restant est dû à des motifs non

monétaires comme l’indépendance,le travail dans la nature et avec lesanimaux où le lien étroit entre le lieude travail et la famille. C’est ce qu’aexpliqué Eric Crettaz lors de l’as-semblée anuelle de la Société suissed’économie et de sociologie ruraleà Täniken.

Eric Crettaz de l’Université deNeuchâtel (photo) a constaté quel’approche quantitative pour mesu-rer le revenu des paysans n'est tou-tefois pas suffisante pour compren-dre la signification et les implicationsquotidiennes que le revenu (théo-rique) ainsi calculé peut avoir pourles agriculteurs. Il est nécessaire deprocéder à des approches qualita-tives et à un dialogue méthodolo-gique a cause de la multidimension-nalité et de la complexité descomportements et des situations. Ilfaut combiner analyse des condi-tions de vie objectives et analyse duvécu subjectif. Il faut fonder unemeilleure compréhension de laquestion du revenu en agriculture.www.sga-sse.ch

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Elevage sous contratLa commission des prix de l’élevagesous contrat, qui réunit des repré-sentants de la plaine et de la mon-tagne, a fixé les prix indicatifs pourla saison 2010/2011. La commissiona baissé les prix pour les veaux souscontrat et les prix au kilo pour lesgénisses sous contrat.

www.sbv-usp.ch

Evolution structurelle La statistique de poche donne unaperçu de la situation et de l’évolu-tion de chaque secteur de l’agricul-ture suisse. En 2008, la Suisse comp-tait encore 60  900 exploitations.Commande au � 032 713 60 60.

www.bfs.admin.ch

75 ans d’ensilageLa communauté d’intérêt des asso-ciations d’ensilage de Zurich et duNord-Ouest de la Suisse a fêté ses75 ans en présence du pionnier del’ensilage, Hans Oehen (94 ans) etde sa compagne Cresti Feierabend(photo).

Auxiliaires pour les alpagesL’armailli se casse un bras et ne peutplus traire: la ligne d’urgence Alpo-fon peut lui venir en aide en lui four-nissant un dépanneur. Depuis le 1er

juin dernier, plus de 50 demandes

d’aide lui sont parvenues, mais ellene dispose pas d’effectifs suffisants.Alpofon recherche donc des per-sonnes prêtes à travailler à l’alpage.S’adresser au � 078 813 60 85.

CautionnementLors de son assemblée générale, laCaisse agricole suisse de garantie fi-nancière (CASGF) a mis en évidencel’augmentation des gros montantsfinanciers cautionnés (financementd’achats de terres, du logement).Elle a par ailleurs augmenté la limitede cautionnement de 200000 francsà 500000 francs. Contact: CASGF,5201 Brugg, � 056 462 53 50.

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REVUE UFA · 7-8 2010 9

«Bétail et chédail»C’est une expression propre aulangage romand, qui couvre cequ’on appelle le capital fermier.«Chédail vif» et «chédail mort»en sont leurs synonymes. Leterme «chédail» à lui seul com-prend notamment le parc à vé-hicules et les machines ou en-core les réserves mais aussi lebétail.

Tous ces termes désignent lesbiens meubles de l’exploitationagricole, habituellement enmains de l’exploitant.

Philippe Haymoz, juriste, estcollaborateur de l’institutagricole de l’Etat de Fribourg àGrangeneuve

vante: à quoi ressemblera une ex-ploitation laitière typique? Le Dane-mark a ainsi enregistré ces dernièresannée d’énormes progrès en matièrede productivité, avec pour consé-quence un abandon croissant dumodèle de l’exploitation familiale.Dans le land de Schleswig-Holstein(Allemagne du Nord), les jeuneschefs d’exploitations visent destailles d’exploitation de 400 à 500vaches.

A l’échelle planétaire pourtant, laplupart des exploitations sont desfermes de subsistance possédant enmoyenne 2,4 vaches. La vache n’yest pas seulement détenue pour laproduction laitière, mais en tant queplacement financier et comme pro-ductrice de veaux et d’engrais deferme. Christian Gazzarin, Agroscope Reckenholz-Tänikon ART

Revenu des agriculteurs

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MiriamGairing

Stefan Mann

Depuis le 1er mai 2009, c’est écritnoir sur blanc dans l’article 36b dela Loi sur l’agriculture: Les produc-teurs ne peuvent vendre leur lait

qu’à un utilisateur de lait, à un groupe-ment de producteurs ou à une organi-sation de producteurs. A cet effet, ilsdoivent conclure un contrat d’une du-rée minimale d’un an comprenant aumoins un accord sur la quantité de laitlivrée et les prix arrêtés. Les vendeurssans intermédiaire sont exemptés de laconclusion obligatoire de contrats pourles quantités qu’ils écoulent en ventedirecte.

Les contrats entre producteurs etacheteurs de lait ne mentionnent querarement le prix de base. Dans lescontrats que les transformateurs doi-vent conclure avec les producteurs, leprix de base est presque toujours men-tionné dans des annexes au contrat. Lesdéductions et les suppléments saison-niers sont par contre presque toujoursmentionnés. C’est ce qu’a démontréune étude effectuée par la Station derecherche Agroscope Reckenholz-Täni-kon.

Dans l’annexe au contrat, deuxpierres d’achoppement au moins atten-dent les producteurs. Il est ainsi très im-portant de vérifier sous quelles condi-tions les prix peuvent être adaptés.Deux exemples à cet égard: un transfor-mateur protège explicitement l’agricul-teur des désavantages auxquels il pour-rait être soumis par rapport à d’autresacheteurs en stipulant dans le contrat :« lorsqu’elles sont en mesure de présen-ter en cours de contrat des offres per-mettant de réaliser un prix supérieurd’au moins dix pour cent par rapport aucontractuel, les parties contractantes

s’engagent à trouver une solution adap-tée à la nouvelle situation ». Un autreacheteur peut au contraire être beau-coup moins enclin à faire des compro-mis. Son contrat de base stipulera alorspar exemple: «Le prix de base et les nou-velles conditions de prix seront commu-niquées au vendeur en cas de change-ments.»

DEPUIS QUE LE CONTINGENTEMENT LAITIER a été abrogé il y a un an environ, les productrices et les producteurs de lait ainsi que les transformateurs ontl’obligation légale de conclure un contrat mentionnant les quantités et les prix. Cette obligation est interprétée et appliquée de manière assez différente, comme l’adémontré une enquête effectuée par ART.

Nombreux critères

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GESTION

Variation de prix Il faut égalementveiller aux suppléments et aux déduc-tions prévues dans le contrat ou l’an-nexe car ces variations de prix ne sontpas uniquement saisonnières mais éga-lement liées à la qualité. Se pose dès lorsla question de savoir si seuls les numé-rations cellulaires élevées feront l’objetde déductions ou si un faible niveau cel-

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lulaire est également récompensé parun supplément de prix ? Les fromageriesproposent parfois des suppléments qua-litatifs pour des paramètres spécifiques(comme le taux protéique). Les supplé-ments pour les quantités prises encharge ont parfois une forte incidencesur le prix (jusqu’à six centimes par kilo).Les déductions pour le transport ontelles aussi un impact sur le prix versé auproducteur.

Réfléchir avant de signer Les en-quêtes effectuées par ART auprès desproducteurs de lait ont démontré qu’ilexistait des différences sensibles entreles prix de base et les prix moyens versés

à une certaine période – et ce aussi bienvers le haut que vers le bas. Pour cetteraison, tout chef d’exploitation seraitbien avisé, avant de conclure un contrat,de calculer sur la base de son exploita-tion, quel serait pour lui l’impact du sys-tème de prix envisagé. Dans cette op-tique il est également important que ledélai de la paye du lait soit égalementfixé. Il est en général fixé au 15ème jourdu mois suivant et il n’est sûrement pasinutile que ce délai et les éventuellessanctions qui en découlent (versementd’un intérêt, abandon de l’obligation delivrer) soient mentionnés dans lecontrat.

Les contrats mentionnent parfois,mais cela est plutôt rare, ce qu’il advientsi les quantités de livraison mentionnées

dans les annexes ne sont pas res-pectées et qu’elles sont dépas-sées ou non réalisées. Commeil est très difficile, dans la pro-

duction laitière, d’effectuer uneplanification précise, cette in-formation peut toutefois être

importante. On sait qu’en cas dedépassement des quantités de ré-

férence, des déductions de prix al-lant jusqu’à 50 centimes ne sont pas

une exception et que les dispositionstelles que «les dépassements de livrai-son sont payés par l’acheteur au prix debourse» font encore partie des solutionsles plus favorables. Les sous-livraisonsposent en revanche moins problèmemême si elles peuvent entraîner une ré-duction des quantités contractuelles.

Résiliation Le délai de résiliation estun autre thème important. Une enquêteeffectuée auprès de producteurs duNord de l’Allemagne et de Suisse est ar-rivée à la conclusion que les producteursde lait suisses privilégient plutôt les dé-lais de résiliation longs. Les acheteurs delait qui prévoient des délais de résilia-tion de six mois voire de douze mois ré-pondent ainsi mieux aux souhaits desproducteurs que ceux qui prévoient desdélais de résiliation de trois mois seule-ment. Les dispositions dans le cadredesquelles le délai de résiliation est plu-tôt court, soit de l’ordre de deux ou troismois, mais seulement pour un seulterme de l’année, sont problématiques.Ce genre de disposition est peut-êtreutile pour les transformateurs qui peu-

vent concentrer toutes les négociationsde prix du lait sur une seule périodel’année, mais n’aident pas l’agriculteurà planifier.

Qui est responsable? Les autresdispositions contractuelles sont moinssouvent utilisées – p.ex le for juridique-ou s’appliquent de manière relative-ment uniforme. La question de la responsabilité en cas de problème dequalité fait partie de ces règles unani-mement appliquées. C’est en effet tou-jours le producteur qui répond en cas deproblème de qualité.

Conclusion Lorsqu’un producteur ala possibilité de choisir entre plusieursacheteurs de lait, il ne devrait pas hési-ter à comparer les clauses du contrat età attirer l’attention de l’acheteur sur cesdernières. En effet, seule une discussionouverte permet de conclure descontrats constituant une solution satis-faisante pour les deux parties. �

Outre des installationsde traite modernes, lescontrats avec lestransformateurs sontégalement deséléments de succèsimportants. Photo: Roland Friedli/amw

Auteurs Stefan Mann,responsable du secteuréconomie sociale et sacollaboratrice MiriamGairing ont analysé à laStation de rechercheAgroscope ReckenholzTänikon ART quelleétait la situation auniveau des contrats , surle marché du lait. Cemandat leur avait étéconfié par l’Officefédéral de l’agriculture.

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GESTION

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EvelineDudda

Ici les contrats – là-bas la réalitéLe dispositif contractuel de l’OMC se compose de trois contratsprincipaux: l’accord général sur les tarifs douaniers et le commerce,l’accord général sur les prestations de service GATS et l’accord sur lesaspects commerciaux de la propriété intellectuelle TRIPS; ainsi quedifférents accords spécifiques concernant l’agriculture, la santé, lesentraves techniques au commerce, le dumping, les subventions, etc.

Si tous ces accords étaient respectés, une entreprise telle que «Fonterra» ne pourrait pas exister. Fonterra commercialise en effet 99%du lait néo-zélandais et occupe donc une position monopolistique. Uneentreprise commerciale étatique telle que le «Wheat Board» canadienne devrait pas non plus être autorisée du point de vue de l’OMC. Desexemptions durables ne sont pas non plus prévues. L’UE appliquemalgré tout une «clause de protection spéciale» pour le sucre depuissept ans. Le nombre de cas de non-conformité aux directives de l’OMC pourrait être allongé à merci. ED

Le 17 juin 2010, le Conseil d’Etat atraité cinq initiatives des cantons deFR, NE, VD, GE et JU qui exigeaienttous une interdiction d’importation

pour des produits fabriqués dans des con-ditions sociologiquement et écologique-ment insupportables. Les initiants ont enoutre plaidé pour que la Suisse s’impliqueen faveur de conditions de travail justeset des modes de production durablesdans le cadre des négociations avecl’OMC et l’UE. Les conditions rencon-trées en Espagne dans la région de l’Al-meria, où des émigrants illégaux produi-sent des légumes pour l’exportation dansdes conditions qui sont parfois prochesde l’esclavage, devraient ainsi être évi-tées. La Commission de l’économie et desredevances du Conseil des Etats a propo-sé de refuser l’initiative des cantons sus-mentionnés. Les motifs invoqués auraientpu être ceux de radio Eriwan: un rapportrédigé expressément à cet effet par l’Of-fice fédéral de l’agriculture (OFAG) avaitconclu qu’il était inimaginable que lescondi tions décrites puissent exister. La

plupart des Etats disposeraient en effetdéjà de nombreuses prescriptions pourune production respectueuse de l’envi-ronnement, de l’homme et des animaux.Par ailleurs, tous les membres de l’OMCont signé la convention de l’ONU pourles droits de l’homme. Comme il n’est paspossible d’interdire ou de modifier quel-que chose qui n’est pas du tout prévu parle système, le Conseil des Etats a finale-

ment refusé l’initiative des cantons sus-mentionnés par 7 voix contre 22.

Question à Radio Eriwan: Les exi-gences posées par les initiatives cantona-les envers l’OMC sont-elles uniques? Ré-ponse: en principe oui. Nous avons oubliétoutes les autres.

Andreas Schmidt, de la direction gé-nérale Commerce de la commission eu-

SOCIALEMENT INSOUTENABLE Par le passé, Radio Eriwan a régulièrement mis en lumière les défauts du socialisme par le biais de jeux de questions-réponses très élaborés.Suite à la disparition de l’Union soviétique et à la chute du mur de Berlin, les sketchs très appréciés par ceux qui critiquaient le régime ont été peu à peu oubliés. PourtantRadio Eriwan n’est pas seulement adaptée à la critique du socialisme.

L’OMC en ligne de mire

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GESTION

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ropéenne et expert en ce qui concernel’OMC, ne se montre pas étonné: «Desinitiatives semblables émanent de tempsen temps du Parlement européen. Négo-cier des critères sociaux dans le cadre duround de Doha n’a toutefois été ni prévuni proposé officiellement jusqu’à main-tenant.» Il indique qu’il n’existe que trèspeu de possibilités pour exclure des pro-duits du commerce sur la base d’argu-ments éthiques. Les motifs religieux sontgénéralement acceptés lorsqu’il estquestion d’alcool, de viande halal ou deproduits kacher. Le fait que l’UE refused’autoriser le commerce de produits àbase de phoque n’est pas conforme auxcritères de l’OMC. «Les critères de pro-tection des animaux ne sont en principepas considérés comme des entravescommerciales», déclare-t-il. Selon lui, detoute manière, les critères sociaux nepeuvent pas être négociés parce quel’amélioration de l’accès au marché favo-rise le bien-être, ce qui améliore la situa-tion sociale.

Question à Radio Eriwan: Est-il exactque l’OMC apporte plus de bien-être? Réponse: en principe oui. Mais pas pourtout le monde.

Le préambule de l’OMC est en effetplein d’idéaux: les relations commercia-les et économiques sont censées contri-buer à améliorer le standard de vie au ni-veau mondial, contribuer au pleinemploi, permettre une augmentationconstante du revenu réel et favoriser lademande. Dans le même temps, les res-sources doivent être utilisées de manièreoptimale et l’environnement doit êtreprotégé, le libre-échange étant la solu -tion envisagée pour atteindre les ob-jectifs précités. En théorie, le libre-échange permet à chaque pays deproduire selon ses atouts (de la façon laplus économique). Comme les acheteurset les consommateurs peuvent ainsiacheter au meilleur prix, leur niveau devie augmente. Pour que le libre-échangefonctionne, il ne faut pas qu’il soit entra-

vé par des barrières douanières ou dessubventions. C’est la raison pour laquel-le chaque réunion de l’OMC traited’abolition des barrières douanières etde nouvelles possibilités d’accès au mar-ché.

L’OMC existe sous sa forme actuelledepuis 26 ans. Depuis, le bien-être a ef-fectivement augmenté dans certains payset certaines couches de la population.Mais gloablement, la pauvreté a augmen-té: entre-temps, 15% de la populationmondiale, soit un milliard d’êtres hu-mains, sont sous-alimentés. Près de deuxmilliards sont considérés comme pauvrescar ils doivent subvenir à leurs besoinsavec moins de 1.25 dollar par jour.

Question à Radio Eriwan: Est-il vraique le round de Doha est au bord du gouf-fre? Réponse: en principe oui. Il a mêmefait un pas en avant.

Jusqu’à maintenant, ce sont surtoutles pays en voie de développement quise sont opposés aux prescriptions enmatière de production parce qu’ils crai-gnaient d’être désavantagés. Sans unetelle protection à l’importation, les pro-duits agricoles provenant des pays in-dustrialisés ne sont toutefois pas con-currentiels. Cela est d’autant plus vrailorsqu’il est plus difficile d’imposer uneaugmentation des payements directs.On sait que l’UE débat actuellement deson nouveau budget agricole. Ce der-nier ne sera sûrement pas plus élevé quele précédent. Vu sous cet angle, il n’estpas étonnant que la section agricole del’UE s’efforce d’intégrer aux négociati-ons de l’OMC des prescriptions de pro-duction calquées sur le modèle euro-péen. Désormais, de nombreux expertssont persuadés que les critères sociaux,hygiéniques et environnementaux joue-ront un rôle à l’avenir dans le cadre del’OMC. Ne serait-ce que pour des rai-sons de santé publique en relation avecdes produits alimentaires. �

Auteure L’agronome Eveline Duddaest journaliste indépendante. Sonbureau de journalisme du «secteur vert»se trouve à Hinterforst (SG), à proximitéde l’Autriche, de l’Allemagne et duLichtenstein.

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En principe, le libré-échangeaméliore le niveau de vie. Maismanifestement pas pour tout le monde dans la même mesure.

GESTION

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Paul Richli

DROIT AGRAIRE EN EUROPE 1

SANS POSSIBILITÉ DE RÉALISER un revenu alternatif, nombre d’exploitationspaysannes européennes auraient été abandonnées. La survie des petites exploitationsdépend donc d’instruments juridiques permettant d’encourager la diversification et del’attitude bienveillante des autorités vis-à-vis de ces possibilités.

Se diversifier pour survivre

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GESTION

La diversification est un phéno-mène important non seulementpour l’agriculture, mais pour d’au-tres secteurs également. On parle

souvent de diversification dans lecontexte de la réduction des risques.Ainsi, les portefeuilles d’actions oud’obligations se doivent-ils d’être diver-sifiés. En matière de placements, la règleimmuable est qu’il ne faut pas mettretous ses œufs dans le même panier, souspeine de les voir transformés en ome-lette en cas de chute.

En matière de stratégie généraled’entreprise, deux approches s’affron-tent: la diversification et la concentra-tion. La répartition des risques plaidepour la première et la compétence pourla seconde. Il est en tout cas plus difficiled’être actif simultanément dans plu-sieurs secteurs que de réussir dans sondomaine de compétence.

En comparant la discussion qui acours dans l’agriculture et les débats quianiment les autres branches de l’écono-mie, on constate ce qui suit: Dans aucunautre secteur, on ne parle autant de di-versification que dans l’agriculture.Dans aucun autre secteur, on n’attenddes chefs d’entreprises qu’ils se diversi-fient autant en élargissant simultané-ment leurs compétences profession-nelles. Ainsi, on n’attend pas desindépendants libéraux (médecins, avo-cats, architectes, ingénieurs) qu’ils exer-cent une activité annexe à leur métierprincipal pour être en mesure de vivrecorrectement.

En Europe, les secteurs de diversifica-tions suivants sont tout à fait courants:vente directe, agritourisme, réparationdes machines agricoles, transports, pen-sion pour chevaux de sport, production

d’énergie à partir de la biomasse, ser-vices pédagogiques tels qu’accueil d’en-fants en danger ou handicapés, artisa-nat, et activités de loisirs telles queplaces de jeux pour enfants ou locationde chevaux.

Bienveillance On peut déduire desexposés présentés à l’occasion ducongrès international sur le droit agraireque de nombreux pays font preuved’une bienveillance affichée ou tacitepar rapport à la diversification dans lessecteurs extra-agricoles. On en attenddes chances de survie supplémentairespour l’agriculture. C’est vrai dans le casde l’Autriche, et dans une moindre me-sure, des Etats-Unis pour les petites ex-ploitations. Mais dans d’autres pays,comme les Pays-Bas, la diversificationn’a qu’une importance mineure.

Dans la plupart des pays, la bienveil-lance des autorités s’exprime dans le faitqu’une autorisation préalable est enprincipe inutile. Le paysan est libre,dans une large mesure, de choisir le do-maine dans lequel il va se diversifier. EnItalie, il doit cependant préserver la vo-cation productive du sol.

Par ailleurs, l’utilisation de bâtimentsou de terres affermés pour la diversifi-cation requiert généralement l’assenti-ment du propriétaire.

Les aides publiques à la diversificationprennent des formes diverses. On peutnotamment citer:• L’octroi de crédits d’investissement

ou la réduction des intérêts de cesderniers;

• Le conseil;• L’exonération des exploitations agri-

coles de l’obligation de respecter lesdispositions régissant leurs domaines

d’activité extra-agricoles (diplômeprofessionnel, règles de l’aménage-ment du territoire ou dispositions enmatière de salaire minimal).

Voix critiques Les exposés natio-naux ont aussi généré des cri tiques.L’exposé belge tout particulièrement,qui a mis en avant les désavantages et

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DROIT AGRAIRE EN EUROPE 1

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GESTION

les risques liés à la diversification. Onpense à cet égard surtout à l’endette-ment supplémentaire nécessaire au fi-nancement des investissements et aumanque de connaissances dans les nou-veaux secteurs d’activité à développer.Pour améliorer les conditions de vie enproduction agricole, il faudrait doncpréférer une meilleure adéquation entreles échelons de la production et de latransformation et rechercher des syner-gies.

Plusieurs exposés on en outre souli-gné que les possibilités de diversifica-tion dépendent en grande partie de lasituation et du développement écono-mique général. Il est plus difficile de sediversifier dans une phase de tensionséconomiques ou de récession que du-rant une période de haute conjoncture.

Par ailleurs, la diversification ne dis-pense pas l’agriculture de procéder à unassainissement de ses structures. Dansles pays dominés par les petites exploi-

tations, comme la Pologne ou la Rou-manie, une concentration plus ou moinsmarquée est inéluctable, par exemple.

De plus, la diversification des exploi-tations agricoles dans des secteurs non-agricoles se heurte parfois à l’oppositionou aux réserves des branches écono-miques concernées (restauration, hôtel-lerie, artisanat). Des branches qui fontvaloir qu’en exonérant l’agriculture durespect de certaines exigences spéci-fiques (diplôme professionnel, respectde l’aménagement et de la planificationdes zones), on provoque des distorsionsde concurrence. En Suisse, la législationsur l’aménagement du territoire tientcompte de ce problème.

Obstacles Même si elle bénéficie dusoutien de la politique agricole, la diver-sification rencontre de nombreux obsta-cles, dont voici les principaux:• Les paysans intéressés sont souvent

assez âgés et se sentent dépassés;

Par rapport à d’autresprofessions, lesstratégies de diversifi-cation agricole sonttrès variées. Valorisa-tion de la biomasse,agrotourisme, ventedirecte, etc. exigentcependant beaucoupde travail.

Auteur Le professeur Paul Richlienseigne le droit agraire à l’Université deLucerne et est délégué général auComité européen de droit rural(C.E.D.R.).

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• Il leur manque la formation néces-saire;

• Dans le secteur économique choisi, laconcurrence est déjà rude et l’accèsau marché difficile;

• La diversification exige en partie desinvestissements élevés, qui augmen-tent l’endettement et réduisent larentabilité;

• Les activités de diversification sont enpartie soumises à d’autres règles fis-cales que la production agricole;

• Une diversification poussée peutconduire à l’abandon de l’agriculture;

• La diversification dans le secteur de lavente directe peut provoquer desconflits avec les acheteurs habituels;

• La diversification peut augmenter lesrisques en matière de responsabilitécivile, d’où la nécessité de concluredes assurances.

Conclusion Pour une exploitationagricole, petite surtout, la diversifica-tion dans des secteurs non-agricoles estune possibilité de survie. Mais la réali-sation d’un éventuel revenu supplé-mentaires est liée à des enjeux et desrisques qu’il faut bien peser avant de selancer. On peut notamment citer le be-soin d’investir dans la nouvelle activité,l’insécurité liée à la réalisation d’un gainsupplémentaire et le manque deconnaissances techniques pour l’exer-cice de la ou des nouvelles branchesd’activité. Par ailleurs, sous son aspectde politique agricole, la diversificationest pour le moins ambivalente. En effet,en permettant de sauvegarder les ex-ploitations existantes, elle freine le pro-cessus de restructuration et de concen-tration dans l’agriculture. �

Congrès international sur le droit agraireFin septembre 2009, le 25e Congrès de droit rural a réuni à Cambridge(GB) des théoriciens et des praticiens de 18 pays, qui ont exposé lesdiverses spécificités nationales en matière de diversification agricole.Les quelque 40 conférences ont largement contribué, du point de vuedu droit comparé, à l’évolution du droit de l’espace rural en Europe etdans le monde.

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oui, trèssatisfait

oui, assez satisfait

oui, mais peusatisfait

non, pas du toutsatisfait

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Ce sondage a étéeffectué par l’institutd’étude de marchéTransferPlus SA àStansstad en juin 2010pour la Revue UFA.

Désirez-vous participer à notre sondage?Consultez www.landi.ch.Les résultats serontpubliés dans la prochaineRevue UFA.

Une bonne solution

SONDAGE DU MOISGESTION

Près des trois cinquièmes des agricul-teurs font faire des travaux de récoltepar entreprise ou par des tiers. Cesagriculteurs sont-ils satisfaits de leurs

entrepreneurs ? C’est ce qu’a cherché àsavoir la Revue UFA dans le cadre d’unsondage téléphonique représentatif.

Cette enquête a démontré que prèsdes trois quart (72%) des personnes son-dées étaient satisfaits des travaux effec-tués. Près du quart des agriculteurs inter-rogés s’est dit satisfait alors que seuls 1%ont expliqué être moins satisfaits.

Pour Fritz Hirter, président des agro-entrepreneurs suisses, ce taux de satis-faction élevé de la clientèle n’est pasétonnant. Cette associationfaîtière regroupe plus de260 entrepreneurs agri-

et que cela impliquait un timing exi-geant.

Selon F. Hirter, en Suisse les exploita-tions sont souvent trop petites pourpouvoir amortir correctement leur pro-pre chaîne de mécanisation. Et ce der-nier d’ajouter «qu’en règle généralemandater une entreprise de travaux partiers revient meilleur marché que de dis-poser de son propre parc machines. Sansoublier qu’aujourd’hui, il faut disposerde nombreuses connaissances tech-niques pour un grand nombre de ma-chines. Pour lui le respect des délais estune question d’organisation et de com-munication. Les conditions météorolo-giques défavorables permettent de bientester le partenariat entre l’agriculteur et

l’entrepreneur agricole. �

coles qui s’impliquent activement en fa-veur des agriculteurs. «Nous nous enga-geons en âme et conscience pour nosclients et sommes donc heureux que lesagriculteurs soient satisfaits de nos ser-vices» explique F. Hirter qui a égalementson avis sur les coûts que représententles entrepreneurs agricoles. Dans le ca-dre du sondage téléphonique, quelquesagriculteurs ont en effet affirmé sponta-nément qu’ils ne confiaient qu’une par-tie des travaux de récolte à des tiers, lestravaux par entreprise étant générale-ment trop chers. Certaines personnesinterrogées ont également expliqué

qu’il y avait souvent desproblèmes de délai

Etes-vous

satisfait de votre agro-

entrepreneur?

Le graphique ci-contre a été établi à partir des62% d’agriculteurs, sur les 300 interrogés,qui mandatent un agro-entrepreneur poureffectuer des travaux de récolte.

72%

0 % 20 % 40 % 60 % 80 % 100%

27%

1%

0%

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Karl Horat

REVUE UFA · 7-8 2010 17

GESTION

Comment définir ce quipeut être démoli?

Lorsqu’il s’agit de remplacer un an-cien bâtiment par un nouveau, dansbeaucoup d’endroits du monde, ilne faut qu’une seule condition

préalable: disposer d’un compte enbanque conséquent. En Suisse celui quidispose d’une habitation située en zoneagricole et qui désire reconstruire à neufdoit toutefois surmonter un certainnombre d’obstacles préalables. La trèsforte concentration en population im-plique de réglementer tout ce quitouche aux nouvelles constructions.

Protection de la propriété De-puis 1940, les régions rurales de Suisseont connu une dispersion des zonesconstructibles. Les offices d’aménage-ment du territoire qui ont alors été créésse sont vu confier le mandat de séparerles zones constructibles et non construc-tibles afin de concentrer les habitationsdans les zones spécialement prévues à ceteffet. Cette séparation entre zone à bâtiret zone agricole est devenue effective le1er juillet 1972, en même temps que l’in-troduction de la Loi sur la protection deseaux, qui commença à orienter les cana-lisations des zones habitables vers les sta-tions d’épuration. Il fut alors décidé queles bâtiments qui avaient été construitsen dehors de la zone constructible avant1972 (habitations en zone agricole) pou-vaient subsister, être rénovées de manièreraisonnable voire éventuellement recons-truites. On parle à ce sujet de «maisonsd’habitation érigées sous l’ancien droit».

Conforme à la zone Les habita-tions (nouvelles constructions et trans-formations) situées en zone rurale sontsoumise à la réglementation suivante:ces dernières sont autorisées si l’habita-

tion sert à une exploitation agricole ets’il est impérativement nécessaire, dupoint de vue de l’organisation du travail,que l’agriculteur habite à proximité dela ferme qu’il exploite.

L’article 7 de la Loi fédérale sur le droitfoncier rural (LDFR) définit ce qu’est uneexploitation agricole. En production ani-male, cette nécessité pour l’agriculteurd’habiter sur l’exploitation est générale-ment acquise. En considérant les déci-sions prises par le Tribunal fédéral récem-ment, on constate toutefois que cedernier a tendance à devenir un peu plusrestrictif en la matière et interdire laconstuction d’une habitation s’il n’y a pasde bétail sur l’exploitation. Ont droit àune habitation sur le domaine lechef d’exploitation et sa famille,la génération qui remetl’exploitation (pourautant que cette

dernière ait été active dans l’agriculture)et les employés, si ces derniers peuventêtre justifiés sur la base des unités demain-d’œuvre standardisées (UMOS).

En zone agricole, une nouvelleconstruction ne peut plus revêtir la formed’une immense ferme comme par lepassé. Les surfaces que peuvent faire va-loir le chef d’exploitation et sa famille dif-fèrent selon les cantons. Dans le cantond’Uri, la surface autorisée pour le chefd’exploitation s’élève à 180m2 de surfacebrute au sol au maximum (surface du bâ-timent, parois comprises). La générationqui remet l’exploitation et les employésdispose de 100m2 respectivement de50m2 au sol, pour autant que les UMOS

EN ZONE AGRICOLE, il n’est pas toujours très facile de détruire pour reconstruire par la suite. Une demande de permis bien préparée et surtout bien fondée est un bon gage de succès.

Superbe emplacement mais difficilement constructible

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s’élèvent au moins à 2.5. Dans les espacessous toiture, les mètres carrés de surfacebrute au sol comptent dès le moment oùune hauteur de 1.50 mètre est atteinte.

Remplacement Une constructionde remplacement est possible dans lescas de bâtiments bénéficiant de la ga-rantie de la situation acquise. Pour tousles autres bâtiments, il est nécessaired’arriver à prouver que l’exploitationagricole a un besoin spécifique. Si teln’est pas le cas, le remplacement de laconstruction en question est soumis à labonne volonté des autorités.

Les personnes qui désirent détruireune maison d’habitation et y construireau même endroit ou à proximité unenouvelle devrait tout d’abord étudier s’ils’agit là d’une zone protégée ou d’unbâtiment digne de protection. Lorsquele groupe de bâtiment ou la maison sontmentionnés dans un tel inventaire, desrestrictions et des prescriptions en ma-tière de construction pourraient rendre

le projet plus difficile voire totalementimpossible.

Les inventaires des maisons et desgroupes de bâtiments dignes de protec-tion ne sont pas là pour importuner lespropriétaires. Les responsables de la pro-tection du patrimoine le rappellent vo-lontiers: «Ce n’est pas nous qui définis-sons ce qui est digne de protection, c’estla maison elle-même qui le dit».Lorsqu’il s’agit d’installer dans l’an-cienne habitation de nouvelles salles debains, des toilettes et des salles de bain,les responsables de la protection du pa-trimoine apportent volontiers une aidesous la forme de conseils, voire dans cer-tains cas, d’une participation financière.

Identité et essence identiqueLa transformation ainsi que la destruc-tion et la reconstruction d’une maisonsont plus facilement autorisées lorsqueles projets de construction correspon-dent dans une grande mesure au typed’utilisation des bâtiments originaux. Laconstruction existante et le nouveau bâ-timent doivent pouvoir être considéréscomme de même nature en ce quiconcerne la situation, l’apparence exté-rieure et l’aménagement intérieur. Desaméliorations sont possibles.

Le fait que des caractéristiques impor-tantes du bâtiment telle que la pente dutoit, la surface au sol, hauteur de faîte)

ainsi que son orientation soient intégréesdans la nouvelle construction est appré-cié. Une grande importance est égale-ment accordée aux matériaux, soit au faitque l’on utilise des couvertures, des revê-tements et des ouvertures de façade sem-blables à ce qui existait. L’aménagementdes environs comme l’accès à la grange,les plantations d’arbres et les possibilitésde parking sont également prises enconsidération et ne devraient pas êtretrop différents de l’ancien ordre établi.

En règle générale, dans les anciensbâtiments, on est autorisé à augmenterles surfaces habitables de 60%. Laconstruction d’une annexe ne doit pasdépasser 30% respectivement 100m2

lorsqu’il s’agit de bâtiments bénéficiantde la garantie de la situation acquise.

Agriculture accessoire L’aména-gement du territoire n’est pas obligatoi-rement rigide. Depuis le 1er septembre2007, les ruraux qui se trouvent sur desdomaines qui ne sont plus exclusive-ment utilisés à des fins agricoles peu-vent être affectés à d’autres objectifscomme la détention d’animaux dehobby par exemple. Une petite porte a été ouverte pourl’agriculture à temps partiel. Il est ainsidésormais possible de produire del’énergie (énergie solaire, biomasse) etde proposer des prestations à la ferme.Les espaces vides peuvent être utiliséscommercialement en tant que dépôts.L’agro-tourisme a également été légalisédans le cadre de cette petite révision dela loi sur l’aménagement du territoire.Les personnes qui désirent construire enzone rurale seraient bien inspirées deprendre contact avec un spécialiste de laconstruction en zone rurale. �

18 7-8 2010 · REVUE UFA

Auteur Karl Horat est chef de travauxau sein du bureau de construction etd’architecture rurale (LBA) à Küssnachtam Rigi (SZ). Les LBA sont un service deprestation de l’Union suisse des paysansqui se sont spécialisés pour la construc -tion en zone rurale. Les sept bureauxrégionaux sont situés à Brugg (AG),Heiligenschwendi (BE), Küssnach a. R.,Meikirch (BE), Naters (VS), Trimmis (GR)et Weinfelden (TG).

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Exigences minimales pour les permis de construire• demande de permis de construire du canton en question, éventuelle-

ment avec formulaires additionnels pour les constructions et lesinstallations en dehors de la zone constructible.

• Plan de situation (mensuration officielle par le géomètre).• Plans de projet (au sol/coupe/vues), généralement à l’échelle 1:100.• Données complètes concernant les espaces habitables existants

(construction au sein de la zone à bâtir). • Pour les constructions de remplacement, joindre une déclaration de

démolition. • Justifications expliquant par exemple pourquoi il s’agit de bâtiments

bénéficiant de la garantie de la situation acquise.

Après: cette maison aété réalisée avec lesmêmes volumes que

celle qui a été démolie.

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Page 19: Revue UFA 7-8/2010

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Page 21: Revue UFA 7-8/2010

Investissements chez Fendt La direction d’Agco a récemmentdonné le feu vert à la constructiondu site pour le montage final àMarktoberdorf et aux investisse-ment à effectuer dans le cadre duprojet Fendt «ahead2» sur les deuxsites allemands de Fendt à Markto-berdorf et Asbach-Bäumenheim.Cette décision permet de poursuivrele plus important projet d’investis-sement individuel d’Agco, pour unmontant de 172 mio. d’Euro. Il per-mettra d’augmenter la capacité de

production à 20000 tracteurs. En2008, Fendt a déjà atteint ses capa-cités maximales de production avec15000 tracteurs.

Journée «Cultures herbagères» au Plantahof C’est le 5 août 2010 dès 9h que sedéroulera la journée «Cultures herba-gères» au Planthof (technique de se-mis et de sursemis, du choix des mé-langes, des cultures dérobées et dudéchaumage). www.plantahof.ch.

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ErratumNotre article sur le 3e meeting Steyr(Revue UFA 6/2010, page 35) a men -tionné par erreur un lien avec lesproduits Weidemann et le Case-Steyr-Center, ce qui a parfois pro -

voqué quelques malentendus. LaRevue UFA s’excuse pour cette er-reur et confirme ici clairement queles produits Weidemann continuentà être rattachés au secteur machi-nisme agricole de Bucher Landtech-nik SA et que le Case-Steyr-Centerdistribue quant à lui la palette deproduits des marques «Case IH» et«Steyr».

Croissance pour RapidLe groupe Rapid a renoué avec lacroissance au cours du premier se-mestre 2010. Les affaires ont ainsinettement repris, notamment grâceà la nouvelle motofaucheuse «Rex».

La foire internationale pour la sylvi-culture «Interforst» s’est déroulé à lami-juin à Munich. Alors que la der-nière édition d’il y a quatre ans fai-sait la part belle à la biomasse entant que support énergétique, cetteannée c’était la «sécurité au travail»qui occupait le devant de la scène.Douze innovations ayant trait à cedomaine ont ainsi été récompen-sées.

Ces médailles ont été décernées àl’entreprise HSM pour le système destockage d’énergie «HSM 405H2»ainsi qu’à la marque Sthil pour sanouvelle tronçonneuse «MS 261» etun outil multifonction pour tous lestravaux d’entretien sur les tronçon-neuses. Haas Maschinenbau a ob-tenu une distinction pour un nouvelentraînement direct pour les travauxde débardage alors qu’Harvesterétait également récompensé pourun élément en caoutchouc. Gunma-tic Heiztechnik a été distingué poursa chaudière et HSG Bavaria pourson réservoir chauffant. Des prix ontégalement étéremis à l’entre-prise Teufel-berger pour unnouveau pro-gramme de ca-ble et à l’entreprise Werner pourson tracteur forestier avec cabinetournante et technologie de moto-risation SCR «WF trac 2010». Bias-tec KG a obtenu un prix pour un sys-tème anti-renversement sur lestracteurs avec treuil commandé àdistance.

L’entreprise Pfanner a quant à elleété distinguée pour ses habits deprotection. Le projet communau-taire «Ribade» s’est aussi vu décer-ner un prix alors que BASF rempor-tait une médaille à l’innovation pourun système de protection pour lestravaux forestiers.

Récompense pourdes innovations

Plus d’adhérence grâce à «Gripker»

La marque de pneumatiques «Kle-bér», qui appartient au groupe Mi-chelin, met sur le marché les pneus«Gripker». Ces derniers sont conçus

«Gripker» assurent une répartitionrégulière de la pression avec un fai-ble compactage du sol à la clef. Lescrampons sont arrondis sur l’exté-rieur, ce qui préserve non seulementle sol et le couvert végétal mais éviteégalement le déracinement indésira-ble des jeunes plantes. Par ailleurs,la forme spécifique des cramponscontribue à améliorer l’auto-net-toyage du pneu par rapport aux an-ciens modèles. En tant qu’élémentde style, ce pneu dispose de troiscrampons intermédiaires à la basedu profil. Le «Gripker» transmet en-core mieux la force de traction, cequi permet surtout d’économiser dutemps et du carburant pour le la-bour. Ce nouveau pneu est homolo-

gué pour une vitesse jusqu’à 65km/h (indice «D») et complète l’offrede Klebér dans l’importante série65. Ce segment de pneumatiques af-fiche un énorme taux de croissanceet entre 2000 et 2008, au niveau eu-ropéen, les ventes ont grimpéjusqu’à environ 70%.

A partir du mois de juin 2010, le«Gripker» est disponible dans lecommerce spécialisé en 13 gran-deurs différentes440/65R24, 540/65R34,480/65R24, 600/65R34,540/65R24, 540/65R38,440/65R28, 600/65R38,480/65R28, 650/65R38,540/65R28, 650/65R42,540/65R30.

REVUE UFA · 7-8 2010 21

Passage de témoin au Case-Steyr-CenterPA la fin juillet, Thomas Frey aban-donnera la direction de la distribu-tion du Case-Steyr-Center à Nie-derweningen pour reprendre cellede la distribution et du marketingde l’importateur Claas Serco-Land-technik.

Bucher Landtechnik a nomméPatrik Busslinger pour le remplacer.Le nouveau responsable du Case-Steyr-Center est au bénéfice d’une

Patrick Busslinger (à gauche),nouveau responsable du Case-Steyr-Center de Niederweningenet Thomas Frey, nouveau chef de la distribution et du marketingchez Claas Serco-Landtechnik.

longue expérience au service clien-tèle et il est un fin connaisseur desmarques «Case IH», «Steyr» et «Hy-drac». Il est déjà entré en fonctionle 1er mai 2010.

BRÈVESTECHNIQUE AGRICOLE

pour les tracteurs de 80 à 180 CV ettaillés sur mesure pour les exploita-tions mixtes et d’élevage. Ces pneusde la série 65 remplacent ceux de lasérie «Super 11 L». Le profil spécialet la large surface de sustentation du

Page 22: Revue UFA 7-8/2010

KNOW-HOW

Le Valtra «N142 direct»travaille avec quatreplages de conduite ou devitesse et trois modes deconduite.

22 7-8 2010 · REVUE UFA

CaractéristiquesValtra «N142 direct»Moteur: 4,9 l., 4 cylin -dres refroidissement àeau de Agco-Sisu-Poweravec Commonrail, turboet Intercooler.Puissance nomi nale:150 CV, 160 CV avecTransportboost (normeISO). Contenance duréservoir 230 l.Transmission: variationcontinue avec quatregammes de travail ettrois modes de con -duite, inverseur élec -tro hydraulique.Prise de force: 540,540 E, 1000. Prise deforce frontale et prisede force proportionnel-le à l’avancement enoption.Hydraulique: Autocon-trol D avec amortisseurdes oscillations (EHR).Débit maximum 115 l/min (en option 160 l/min). 4 distributeursélectroniques, 1 distri -buteur on-off.Relevage: 8100 kg (ar -rière), 3500 kg (devant).Poids: à vide: 5350 kg,poids maximum auto -risé: 10 000 kg, Empat -tement: 2565 mm,Hau teur: 2945 mm,rayon de braquage:4750 mm..Données du constructeur

À l’occasion du premier test d’untracteur Valtra avec transmissioncontinue, la Revue UFA a choisi lemodèle «142» de la série N du

constructeur finlandais. Cette série sym-bolise la philosophie de production deValtra : le moteur (SISU), le pont arriè-re, la cabine, les entraînements et la boî-te à vitesse sont autant d’éléments dé-veloppés et réalisés en interne.

Gammes de travail La transmis-sion à variation continue a été dévelop-pée sur la base de la transmission souscharge des modèles «Versu» sur laquel-le l’on a quasiment ajouté une unité hy-drostatique pour passer d’un groupe àun autre. Les ingénieurs parlent égale-ment des «Sweets Spots», des points –au nombre de 8 – sur lesquelles la trans-mission bénéficie de la meilleure effi-cience mécanique. De plus, une prise deforce proportionnelle à la vitessed’avancement est également dispo-nible.

En lieu et place des quatre groupes dela transmission sous charge, quatregammes de travail sont disponibles.Bien qu’il soit possible de commuter àtout moment entre ces gammes, touscommencent à 0 km/h. Valtra recom-mande la gamme «A » (0 – 9 km/h) pourles tractions lourdes ou pour une gran-de précision dans la vitesse. La gamme«B» (0 – 18 km/h) est prédestinée auxtravaux des champs (semis, travail dusol, travaux de fenaison) tandis quela gamme «C» (0 – 21 km/h) se prê-te bien aux travaux nécessitant unevitesse plus élevée (travaux du sol,voirie, transport sur champs). Lagamme «D » (0 – 40 km/h) est conçuepour les transports sur route avec une

vitesse maximale atteinte avec un régi-me de seulement 1600 tours/min.

Modes de conduite En plus desgammes de travail, le mode de condui-te peut également être sélectionné. Lemode automatique vise une consom-mation de carburant la plus faible pos-sible en privilégiant toujours le rapportle plus grand. La vitesse de déplacement

souhaitée est alors conservée par modi-fication du régime du moteur.

Avec le mode semi-automatique, lapédale d’accélération commande le ré-gime moteur. Grâce à un levier placé surl’accoudoir droit, le rapport de trans-mission peut être modifié en fonctiondu régime moteur. Plus l’on tire le levieren arrière, plus le moteur devra avoir unrégime élevé pour atteindre la vitesse

VALTRA «N142 DIRECT» Valtra a présenté depuis maintenant deux ans sa transmission à variation continue. Cette transmission s’organise autour de quatre gammes de travail adaptées pour des conditions de travail bien précises. Ces gammes de travail peuvent être changées en tout temps par le chauffeur, permettant ainsi d’obtenir un rendement optimal.

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Accoudoir de commande avecmoniteur et manette pour la gestionde la transmission.

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TEST PRATIQUE

Page 23: Revue UFA 7-8/2010

KNOW-HOW

Hans Ochsner, Felix (son fils) et Walter Fleischlisont très satisfaits de leur nouveautracteur.

Aperçu de l’arrière avec le relevage etles distributeurs hydrauliques.

REVUE UFA · 7-8 2010 23

effectuons, nous n’avons jamais besoind’utiliser un lestage frontal.»

Dans les petits désavantages, l’impossibili-té de replier les rétroviseurs et leplacement de la caisse à outil sont cités(«on doit toujours faire le tour dutracteur»). Le réservoir de carburant,initialement souhaité dans une versionmétallique (travaux forestiers), a finale-ment été livré dans la version standard,évitant ainsi une perte de volume.

La conclusion de Walter Fleischli et HansOchsner: «Qui a conduit une fois unetransmission continue ne va pas revenir surune transmission mécanique».

Échos de la pratique pour le Valtra «N142 direct»

Walter Fleischli et Hans Achsner de Ober -hallau (SH) détiennent déjà depuis vingtans des tracteurs en commun. Depuis unpeu moins d’une décennie, un Valmet«6400» a réalisé plus de 9000 heures. Enplus de son activité dans l’agriculture, cetracteur a été utilisé l’été pour la construc-tion de routes et l’hiver dans les travauxforestiers. Étant satisfaits de ce modèle, lamarque de leur nouvelle acquisition étaitconnue : il s’agirait de «Valtra». Lors del’arrivée de Valtra sur le marché destransmissions continues l’an passé, un essaia été réalisé et l’achat d’un «N142 direct»s’est concrétisé.

Depuis lors, environ 250 heures ont étéaccomplies. «Trop court pour une analysecomplète, mais suffisant pour une premièreévaluation», commente Walter Fleischli. Audébut, les deux hommes ont hésité entre lemodèle «N122» et «N142». Néanmoins, enraison du surplus de puissance dont disposele «N142», le choix s’est porté sur cemodèle. Le «N122» aurait suffit pour lestravaux agricoles, mais les travaux fores -tiers, et surtout les travaux pour les cons -tructions de routes nous permettent

d’utiliser la puissance supplémentaire».

Le tracteur, immatriculé avec une plaqueblanche, est équipé d’un système depression d’air, du système Power-Beyond,d’un chargeur frontal et d’un relevagefrontal sans prise de force. Durant l’été, lamachine est utilisée principalement dans laconstruction de routes (fraisage, nivelage,vibrage, etc.), ce qui permet d’exploiter latransmission continue au maximum. Enhiver, le tracteur se prête aux travauxforestiers (treuil, grue, chargeur frontal,pousse-bois). Une cabine à poste inversé,livrable d’usine, a fait l’objet d’une longueréflexion mais a finalement été abandon-née. Le «N142 direct» est opérationneldans l’agriculture pour le semis, le labour,le hersage et les transports.

Les expériences réalisées sont positives. «Lapuissance est convaincante, le confort de lacabine suspendue et de la suspension del’essieu avant est bon, tout comme l’ergo -nomie lors de l’utilisation de l’accoudoir etde la console.» Mention spéciale à la répar -tition du poids entre les deux essieux qui,en comparaison avec d’autres tracteurs, estidéale. «Pour tous les travaux que nous

souhaitée. Un mode manuel est égale-ment disponible. Dans ce mode, le le-vier de vitesse seul règle le rapport de laboîte de vitesse. Il n’y a pas de fonctionautomatique. Le freinage du tracteurs’effectue avec la pédale des freins. Cemode permet de garder un régime mo-teur constant tout en modifiant la vites-se à l’aide du levier, idéal pour les tra-vaux avec prise de force.

Inverseur Le choix de la directiond’avancement se fait à l’aide de l’inver-seur hydraulique. Le levier de l’inverseur

dispose de quatre positions: parc,neutre, avant et arrière. Depuis la posi-tion neutre, un déplacement vers le basdu levier met le tracteur en position deparc. Dans cette position, le régime dumoteur descend à 650 U/min pour éco-nomiser du carburant. Intuitivement,depuis la position neutre, un déplace-ment du levier vers l’avant ou l’arrièreimplique le départ du tracteur dans cesmêmes directions. Le «Valtra PowerSchuttle» est une spécificité dont béné-ficie le modèle «direct». Il s’agit d’unsystème d’inverseur sur lequel il est pos-sible de limiter la vitesse de déplace-ment d’une des deux directions indé-pendamment de l’autre.

Le moteur fabriqué par Sisu estéquipé de 4 cylindres totalisant 4,9 l. decylindrée, injection commonrail etquatre soupapes par cylindre. La puis-sance nominale (ISO 14396 à 2200Umin) se monte à 150 ch. La puissancemaximale est annoncée à 154 ch (160chavec le TransportBoost). Le couplemaximum de 600 Nm est atteint à1500Umin.

Relevage et hydraulique Le dé-bit maximum du système hydraulique pi-loté électroniquement – Load-sensing –se monte à 115 l/min (160 l/min en op-tion). Les circuits d’huile de la boîte à vi-tesse et de l’hydraulique sont séparés.Un échangeur de chaleur permet cepen-dant de réchauffer l’huile hydrauliquefroide avec l’huile de la transmission oualors, au contraire, de refroidir l’huile detransmission pendant les transports.L’arrière du tracteur peut être équipéd’au maximum quatre distributeurs pi-lotés électroniquement (temps et débit),plus encore deux distributeurs on-off.Pour un rendement maximal, le systèmePower-Beyond est disponible en optionà l’arrière. À l’avant, deux ou trois distri-buteurs peuvent être installés selon lesbesoins. Le relevage réglé électronique-ment est doté de série d’un amortisseurd’oscillation. Également de série, on dis-pose du radar pour le contrôle du glis-sement, lié au système Autocontrol durelevage. La capacité de levage à l’arriè-re est de 8100 kg. Les vitesses de prisede force se répartissent en 540, 540E et1000 tours/min. �

TEST PRATIQUE

Page 24: Revue UFA 7-8/2010

24 078 2010 · REVUE UFA

AUTRES MODÈLES

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Agrotron M 420 DCR 4V Hürlimann XL 155 DCR 4V SAME IRON 155 DCR 4VAgrotron M 420 Profi line DCR 4V Hürlimann XL 155 HI-LEVEL DCR 4V SAME IRON 155 HI-LINE DCR 4V

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Page 25: Revue UFA 7-8/2010

REVUE UFA · 7-8 2010 25

Same Deutz-Fahr avait déjà pré-senté un prototype de la nouvellesérie «Agrofarm TTV» lors du der-nier salon Agritechnica. A présent,

les deux modèles de cette série, l’«Agro-farm TTV 420» avec ses 99 CV etl’«Agrofarm TTV 430» avec 109 CV(puissance maximale selon 2000/25 EC)sont sur les chaînes de montage et se-ront disponibles vers la fin de cette an-née, de même que sous la marque Sameavec le «Silvrer-3 continuo» et en ver-sion Hürlimann «XT v-drive».

Des moteurs à régulation élec-tronique de Deutz, avec quatre cy-lindres et Intercooler, assurent la moto-risation. Ces derniers, dotés d’uneinjection moderne à haute pression(jusqu’à 1400 bar) assurent une trèsbonne mise en valeur du carburant ainsiqu’un excellent rendement. Le couplemaximal se situe à 380/400 Nm (avecune augmentation de 30 %) et est main-tenu à un niveau constant dans uneplage de 1400 à 700 t/min. Ces moteurspeuvent fonctionner au biodiesel,même si ce carburant implique une ré-duction de moitié de l’intervalle entredeux changements d’huile.

La transmission continue déve-loppée en interne par Same Deutz-Samedispose de deux plages de travail. Laquasi totalité de la puissance de trans-mission est transférée mécaniquement,ce qui permet de réduire la part hydro-statique à un minimum tout en assurantun rendement élevé avec des faibles vi-tesses sans grandes pertes hydrauliques.La transmission permet par ailleurs d’at-teindre la vitesse maximale de 40km/hà un régime moteur de 1800t/min.

Cette transmission offre 3 stratégies deconduite pour divers secteurs d’utilisa-tion. En plus du mode automatique, ontrouve un mode spécial pour les travauxavec la prise de force, qui s’enclencheautomatiquement avec l’activation de laprise de force, ainsi qu’un mode ma-nuel. En outre, la transmission permetde fonctionner en mode entièrementmécanique. Lorsqu’une grande force detraction est requise, par exemple pourles travaux de labour, le conducteurpeut opter pour le mode «Heavy Duty».Les «Agrofarm TTV» disposent en plus

de la fonction Stop Actif  qui permetd’immobiliser le tracteur sans avoir à ac-tionner le frein de service. Pour repartir,il suffit d’accélérer à l’aide de la pédalesans avoir à engager la transmission. Lefrein de stationnement comporte égale-ment une nouveauté avec un accumu-lateur à ressort qui, tout comme sur lescamions, offre un grand confort d’utili-sation ainsi qu’une sécurité élevée.

La force de levage du relevage ar-rière – avec EHR – peut atteindre6200kg (seulement 5300kg de série).En option, on trouve un relevage avantdouble effet intégré avec une force delevage jusqu’à 1800kg ainsi qu’uneprise de force à 1000t/min. Trois vi-tesses de prise de force arrière sont àdisposition (à engagement progressif),

avec au choix 540/540E/1000 ou540/540E/Proportionnelle à l’avance-ment. Grâce à un rayon de braquage de55°, le rayon de braquage n’est que de3.55 m. Des garde-boue pivotants sontlivrés de série, de même qu’un systèmede freinage sur les quatre roues et unblocage du différentiel électro-hydrau-lique.

SAME DEUTZ-FAHR a procédé à des investissements dans la nouvelle série «Agro-farm TTV», en particulier pour le développement de sa propre transmission continue. Iln’est donc pas étonnant que lors de la présentation des deux modèles «Agrofarm TTV420» et «430», l’entreprise ait parlé d’une nouvelle étape. Cette transmission devrait enoutre servir de base pour d’autres propres développements.

«Agrofarm TTV»

Le moteur et la boîte de vitessepeuvent être gérés par cette comman-de intégrée à l’accoudoir de droite.

L’inverseur hydraulique comporte cinqniveaux.

Tableau: Données techniques de l’«Agrofarm TTV»Modèle 420 430Cylindres/cylindrée (ccm) 4/4038Puissance nominale (CV, 2000/25 EC) 95 102Puissance maximale 99 109Couple (Nm) 380 400Force de levage (kg) 5300–6200Longueur avec bras de relevage (m) 4.15Hauteur (m) 2.73 (avec climatisation 2.79)Poids à vide (kg) 4825Poids total autorisé 7500

TECHNIQUE AGRICOLE

Page 26: Revue UFA 7-8/2010

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 7-8 · 10

26 7-8 2010 · REVUE UFA

Auteur Dr. Roman Engeler, RevueUFA, 8401 Winterthour

Plus d’informations souswww.samedeutz-fahr.ch

TECHNIQUE AGRICOLE

L’ «Agrofarm TTV» enmode prise de force:travail économiqueavec un régimemoteur constant.

La gestion du moteur et de la boîte devitesses peut se faire en continu.

La cabine est spacieuse et faciled’accès grâce au volant réglable. Lesiège du passage peut être rabattu grâceà deux poignées et placé sur le côté. Lacabine silencieuse avec amortisseurd’oscillations peut être dotée d’une cli-matisation en option. En revanche, la fe-nêtre panoramique du toit avec pare-soleil et les quatre feux de travailintégrés font partie de l’équipement desérie.

L’accoudoir multifonciton, con -nu sur les tracteurs Deutz-Fahr degrande puissance, est désormais égale-ment l’apanage de la série AgrofarmTTV. Cet accoudoir est réglable sur plu-sieurs niveaux, alors que les boutons,disposant de couleurs différentes, per-mettent d’opérer une multitude decommandes. On y trouve sur l’avantgauche la manette de commande de latransmission continue qui permet demoduler la vitesse. Juste à côté, on a ac-cès aux commandes pour le relevage ar-rière EHR. Les boutons pressoir pour lesprises de force avant et arrière ainsi quepour les fonctions automatiques de laprise de force, d’une autre couleur, sonttrès ergonomiques. Vu que tous les mo-dèles «TTV» de Deutz-Fahr sont munis

d’une régulation électronique du ré-gime moteur, on trouve également unemanette réglable pour les gaz à mainainsi qu’un bouton pressoir pour lesfonctions d’enregistrement.

La traction sur les quatre roues, leblocage du différentiel et le système«ASM» (enclenchement du 4x4 et dublocage du différentiel en fonction de lavitesse et de l’angle de braquage) de sé-rie peuvent également être commandésdepuis l’accoudoir multifonction. Lesquatre distributeurs hydrauliques sontgérés électroniquement et sont action-

nés par un joystick et des leviers indivi-duels, alors que les distributeurs 3 et 4,en plus de la gestion du débit, sont pro-grammables au niveau du temps. Un dé-tail intéressant: grâce à la soupape«Flow Sensing», il n’y a pas de pressionhydraulique si cette dernière n’est pasnécessaire. Cette soupape assure quel’huile hydraulique passe toujours par lechemin le plus court pour retournerdans la transmission.

Contexte du marché Le marchédes tracteurs de 100 CV s’anime avecl’arrivée de l’«Agrofarm TTV» de Deutz-Fahr. L’année prochaine, SDF désireégalement être présent avec une trans-mission à variation continue sur le mar-ché des tracteurs spéciaux. On parleégalement d’un «TTV» élaboré sur labase de l’«Agrotron K» avec transmis-sion continue «Eccom 1.3» de ZF. Par ail-leurs, SDF désire aussi pénétrer sur lemarché des plus de 300 CV avec un mo-dèle à transmission continue.

Résumé Same Deutz-Fahr peut ré-pondre à pratiquement tous les besoinsdans un segment important pour le mar-ché suisse – 60% de tous les tracteursvendus dans notre pays ont une puis-sance variant entre 80 et 120 CV – avecses exécutions «Basic» et «GS» à trans-mission mécanique, «Profiline» avecpassages sous charge à trois niveaux et«TTV» à transmission continue. �

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KNOW-HOW

REVUE UFA · 7-8 2010 27

Et l’entreprise Reform est toujoursrestée fidèle à cette devise, depuisque Johann Bauer – le grand-pèredu directeur actuel Clemens malina-

Altzinger – a fondé l’entreprise en 1910,comme l’a relevé ce dernier lors de lasoirée de gala à l’occasion de la cérémo-nie du centenaire des usines Reform àWels (A). Reform a déjà lancé la pre-mière année de sa création le semoir«Welsia». Par la suite, Reform a réguliè-rement produit d’autres machines et ap-pareils, à l’instar du four «Welsia», lé-gendaire en Autriche pour sa faibleconsommation énergétique.

Rétrospective En raison du con-texte économique de l’époque, les an-nées qui ont suivi la fondation ont ététrès agitées, avec des hauts et des bas,mais l’entreprise a connu un essor ful-gurant dans les années 50. La deuxièmegénération a repris alors la direction del’entreprise et a transformé une fonderieen une chaîne d’assemblage de véhi-cules très spécialisée. C’est également àcette époque que remonte la fondationde la succursale suisse Agromont SA. Le transporter «Muli» est arrivé sur lemarché en 1968 et son système d’inté-gration de machines a connu un déve-loppement fulgurant. La faucheuse àdeux essieux «Metrac» a quant à elle faitson apparition en 1977 et sept ans plustard, le système de direction intégrale aconstitué une nouvelle référence dans lamécanisation de montagne.

Ces deux produits phares de Reformont par la suite été continuellement dé-veloppés. On peut notamment men-tionner sur le transporter «Muli» leconfortable système de suspension indi-viduelle sur chaque roue ou l’élargisse-

ment de la palette de fau-cheuses à deux essieux«Metrac» avec une sériehydrostatique. En 1999,Reform a lancé avec le«Mounty» une autre caté-gorie de véhicules, soit untracteur avec direction in-tégrale ou un porte-outilpour la pente. Une vastepalette de motofau-cheuses, semoirs et ma-chines de travail du sol complète l’assor-timent.

Nouveautés En 2009, Reform aconnu un grand succès avec la série«Metrac X», au bénéfice d’une nouvellemotorisation et qui comprend deux mo-dèles avec boîte à vitesse convention-nelle («Metrac G6 X» et «Metrac G7 X»)ainsi que deux modèles hydrostatiques(«Metrac H6 X» et «Metrac H7 X»).Cette nouvelle série est complétée parles deux modèles plus petits «Metrac G5X» et «Metrac H5 X».

En ce qui concerne les transporteurs,le top-modèle «Muli T9» dispose désor-mais d’un nouveau moteur Euro-5. Lasérie «Mounty» s’enrichit du modèle«Mounty 100 V». Grâce à la puissancedu nouveau moteur Turbo-Diesel à ré-gulation électronique avec Intercooler,un châssis stable, de nouveaux essieuxet une force accrue du relevage, le nou-veau «Mounty 100 V» trouve de nou-veaux domaines d’application.

Perspectives Le nom même de Re-form fait référence à l’innovation,comme cela a été relevé à plusieurs re-prises lors de la soirée du centenaire, etl’entreprise va poursuivre sur cette voie

à l’avenir également. Reform comptebien continuer à renforcer sa positiondominante sur ses marchés de base quesont la technique agricole de montagneet les machines communales, tout enconquérant de nouveaux marchés appa-rentés. Aujourd’hui déjà, Reform réalise75 % de son chiffre d’affaires à l’étran-ger. Des collaborations permettront àReform d’atteindre les objectifs qu’elles’est fixés. �

«TOUJOURS MIEUX» Le spécialiste autrichien pour le machinisme agricole de montagne fête cette année le centenaire de la firme. Depuis 1910, l’entreprise familiale Reform n’a eu de cesse de lancer des innovations et de mettre sur le marchédes produits toujours plus aboutis et plus performants.

Reform: 100 ans de progrès

«Mounty 100 V» avec moteur common rail géréélectroniquement, 101 CV de puissance,340 Nm de couple et entraînement hydrostatique.

… et le «Metrac H5 X»(transmission hydrostatique).

Le «Metrac Serie»qui a été indroduitavec succès sur le

marché seracomplété par le«Metrac G5 X»

(manuel) …

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KNOW-HOW

28 7-8 2010 · REVUE UFA

COMBINAISON DE SEMIS PÖTTINGER «LION/VITASEM» Lors de l'élaborationde la combinaison de semis «Lion/Vitasem», la firme Pöttinger a mis l'accent sur le dépôt exact de la semence, la réduction de la quantité de semence, la rapidité de changement des réglages entre différents types de semences ainsi que sur la protection du sol.

Semis exact

Le semoir «Vitasem A 302» appar-tient à la catégorie des semoirs mé-caniques intégrés. L'élément cen-tral de ce type de construction

réside dans le fait que le semoir demeu-re en tout temps positionné sur le rou-leau de la combinaison (dans ce cas uneherse rotative de type «Lion 3002» avec

rouleau packer). La herse rotative resteainsi libre de ses mouvements. Le dosa-ge de différentes semences est rendupossible par la combinaison de deuxroues distributrices dans le même carter(une roue multifonction à trois rangéeset une roue pour les semences fines).Les roues de distribution sont montéessur le même axe, si bien qu'il n'y a pas

besoin d'arrêter l'une ou l'autre desroues. Les deux systèmes sont simple-ment séparés d'une paroi pour éviter ledébordement de la semence. Le chan-gement entre le semis à faible et hautdébit est rapide et s'effectue en tirant,respectivement poussant, les tirettesdes différentes roues distributrices.

pression sur les socs et la disponibilitéde roues plombeuses pour le contrôlede la profondeur ont également été despoints importants lors de l’achat. «Laherse rotative a pour particularitéd'avoir la barre de nivelle ment liée aurouleau pour le réglage de la profon-deur, ce dont, d'après mes renseigne-ments, aucune autre machine nedispose».

«Nous effectuons toujours quel quesmodifications sur les machines, jesouhaite qu'elles soient adaptées demanière optimale à nos besoins». Ainsi,l'attelage a été modifié, une commandeélectrique des passages pour deux ou

Test pratique pour la combinaison de semis «Lion/Vitasem»

Rolf Haller dirigeune entreprise detravaux agricolesrenommée à Birr -hard (AG) et possèdedepuis cette annéede la premièrecombinaison desemis «Lion 3002/Vitasem A 302» dePöttinger. M. Haller

souhaitait initialement remplacer laherse rotative de sa combinaison desemis pneumatique. Étant donné quel'adaptation de l'ancien semoir étaitimpossible sur la nouvelle herse, il s'est

décidé à acquérir toute la combinaison.«En mars, nous avons semé environ 30 ha de pois destinés à Frigemo, puisenviron 80 ha de prairie, de colza et decéréales. De plus, la herse rotative estutilisée en solo sur 100 ha supplémen-taire», indique M.Haller. Cette surfacecomprend également des petitesparcelles, si bien que la constructioncompacte de l'équipement est de primeimportance.

L'avantage principal de cette combinai-son, considéré par M.Haller comme unavantage désicif, est que la quasi totalitéde son poids repose sur le rouleauPacker. Le réglage en continu de la

Rolf Haller avec son fils Thomas, lechauffeur MarcoLocher et le mécanicienRoman Notter.

La combinaison desemis «Lion 3002/Vitasem A 302» enpleine action.

TEST PRATIQUE

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KNOW-HOW

REVUE UFA · 7-8 2010 29

Distribution par le haut Pour lessemences fines, une simple inversion del'engrenage latéral modifie le sens de ro-tation de l'axe. La semence est alors dis-tribuée par le haut par de petites cavitéssituées dans le dos des ergots. Ce système,inspiré des semoirs monograines, réaliseainsi quasiment un dosage unitaire.

Dépôt de la graine La semencetombe ensuite dans l'entonnoir, puisdans le tube de semis. Les socs se décli-nent en version monodisque avec dé-crottoir rotatif ou en version traînée avecbéquille anti-bourrage. En option, une

roue plombeuse est disponible pour lecontrôle de la profondeur de semis ainsique pour rappuyer la semence déposée.Le réglage du terrage (jusqu'à 25 kg)s'effectue de manière centralisée sur lecôté du semoir (hydraulique en option).

Pour le réglage de débit, les en-tonnoirs des tubes de semis sont abais-sés et les bacs de récupération de se-mence sont positionnés sous les cartersde distribution. Le nombre de tours sou-haité est alors programmé dans l'ordi-nateur de bord (option), puis effectué àl'aide de la manivelle. Une manifesta-tion acoustique de l'ordinateur indiquel'arrêt de la rotation. Le réglage du débitse fait par déplacement du levier du va-riateur (sans palier) à bain d'huile.

Herse rotative Moins de passages,moins de carburant, moins de compac-tage du sol, moins de frais: telles sontles principales raisons de l'utilisationd'un semoir en combinaison avec une

herse rotative. Adaptée au semoir «Vi-tasem 302 A», la herse rotative «Lion3002» est conçue pour une utilisationavec un tracteur d'une puissance maxi-male de 250 CV. Les deux machines sontreliées par un 3 points mécanique. Enoption, un 3 point hydraulique qui per-met de rapprocher le semoir du tracteurpendant le transport ou les manœuvresest également disponible. La herse rota-tive dispose de dix toupies à doublesdents de 18 mm d'acier trempé. Le boî-tier à pignon interchangeable est équipéd'ailettes de refroidissement, pour éli-mination constante de la chaleur. Les pi-gnons, évoluant dans de la graisse semi-liquide, combinés à des roulements àgalets coniques confèrent une longuedurée de vie au système. Les déflecteurs

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Auteur Dr RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthour

La Revue UFA publie, àintervalle irréguliers etsous le titre «Testpratique» des comptes-rendus relatifs à desmachines agricoles. Despersonnes intéressées,respectivementpropriétaires demachines, sont choisiesen collaboration avec lesconstructeurs ou lesimportateurs.

www.althaus.ch

www.poettinger.at

Caractéristiques combinaison de semis«Lion/Vitasem»Semoir «Vitasem 302 A»Largeur de travail: 3.0m

Socs de semis: 25

Contenance trémie: 600 ou 1000 l

Pression par soc: 25kg

Poids: 570 à 640kg (selon type de soc)

Passages: 3 lignes de semis par passage

Herse rotative «Lion 3002»Largeur de travail: 3.0m

Longueur des dents: 32cm

épaisseur des dents: 18mm

nombre de toupies: 10

Puissance du tracteur jusqu'à 250CV(184kW), prise de force: 1000t/min(540t/min possible).

Poids: 1167 à 1560kg (selon rouleau).

trois socs à été installée, tout comme unéclairage supplémentaire. La roue d'en -traî nement a été déplacée un peu versl'extérieur. De plus, la machine s'est vuecomplétée d'un rouleau suiveur supplé -mentaire de construction «maison»(pour niveler les pierres et les mottes).

La plupart du temps, la machine estaccouplée à un New Holland «T7060»(223 CV) avec système de réglage de lapression des pneus. «Nous diminuons lapression des pneus au champ systémati-quement entre 0,6 et 0,8 bar, ce quipermet une bonne levée des semenceségalement derrière les passages desroues». Un point positif relevé par

M.Haller est la précision du semis.«Nous constatons cela à la levée trèsrégulière, ce qui facilite également lesmoissons». L'utilisation de l'ordinateurde bord est simple et compréhensible.En comparaison à un semoir pneuma-tique, la quantité de semence nécessaireest un peu plus élevée car une quantitéminimale de semence doit toujours êtredisponible dans les entonnoirs. Leréglage du débit s'avère plus gourmanden travail. Selon M.Haller, quelquesaméliorations sont possibles au niveaude la roue d'entraînement. «Laconstruction de la combinaison de semisse révèle solide et la peinture montre debonnes propriétés», conclut M.Haller.

Le dosage est très facile à effectuer.

Pratiquement tout le poids de la combinaison estreporté sur le rouleauPacker.

Le semoir peut êtrecommandé entoute sécurité etsimplicité par lebiais du terminal.

La pression sur les socs est réglable en continu.

latéraux, montés sur ressort, évitent laformation de buttes.

Les dents sont inclinées vers l'intérieuret vissées légèrement sur elles-mêmespour accentuer le travail d'aération etd'ameublissement de la terre. Pöttingerpropose un système de remplacementrapide des dents nommé «Quick-Fix» quipermet de remplacer les dents et de ré-gler la herse de deux manières diffé-rentes: avec la position «douce», lesdents sont orientées vers l'arrière lors dela rotation, l'effet de décompaction estmoindre. La position «agressive» permetd’orienter les dents vers l'avant lors dela rotation, ce qui a pour effet de releverla terre plus énergiquement. Selon lestypes de sol, toute une série de rouleauxsont disponibles. �

TEST PRATIQUE

Page 30: Revue UFA 7-8/2010

KNOW-HOWNOUVEAUTÉ

John Deere choisit la technologie EGR Pour un déchaumage parfait

Rabe propose le cultivateur adaptéà toutes les situations. La série«Bluebird GH» à deux rangées dedents peut être utilisée aussi bien àl’avant qu’à l’arrière du tracteur.Ces cultivateurs sont dotés de socsà ailettes en trois corps alors que lapartie centrale possède un soc ré-versible avec ailerons latéraux. Lessocs à ailette découpent le sol surtoute la surface, même avec unefaible profondeur de travail. Utili-sés à l’arrière, les cultivateurs peu-vent être combinés avec des roule-aux à barre avec disques niveleursincurvés ou des dents niveleusessur ressort à lame. Pour une utilisa-tion universelle, également pour lenon-labour, les cultivateurs à troisrangées «Bluebird GR» ont fait leurspreuves. En plus des socs réversi-bles avec ailerons latéraux qui assu-rent un mélange intensif du sol, dessocs à pattes d’oie ou étroits à fixa-tion rapide sont également dispo-nibles. Ils sont également combin-ables avec des rouleaux à barre

avec dents niveleuses sur ressort àlame ou la herse à rouleaux cou-pants à deux rangs. Cet agrégat sui-veur améliore nettement le mélan-ge du sol avec les résidus de récolteet les repousses de céréales. Lapression et l’angle d’attaque de

trage supplémentaire sera composéd’un catalyseur d’oxydation dieselainsi que d’un filtre à particules. Lesystème de filtration de John Deeren’a pas besoin d’AdBlue (urée), sibien qu’aucun réservoir supplémen-taire n’est nécessaire. Cela évite ain-si les coûts pour l’acquisition, l’uti-lisation, l’entreposage et la sécuritéde carburants supplémentaires ainsique pour le montage d’un réservoirséparé avec un système de dosage,de réchauffement et de surveillancedu niveau.

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En tant que fabricant leader de mo-teurs diesel pour les machines agri-coles, John Deere a décidé d’opterpour une méthode directe afin derépondre aux futures normes deplus en plus sévères pour les gazd’échappement. Les nouvelles nor-mes de niveau III B entreront en vi-gueur le 1er janvier 2011 pour les vé-hicules d’une puissance de 130 à559 kW (174 – 779 CV). Elles pré-voient une réduction des particulesde diesel d’environ 90 % et de celledes oxydes d’azotes d’environ 50 %. John Deere a choisi la recirculationdes gaz d’échappement (technolo-gie EGR) qui ne requiert que peu decomposantes supplémentaires etqui s’avère favorable en ce qui con-cerne la consommation en carbu-rant. Pour ce faire, John Deere utili-sera la technologie déjà présente surles tracteurs économiques en carbu-rant de la série «8R», soit un turbo-compresseur à géométrie variable etla recirculation externe des gazd’échappement. Le dispositif de fil-

cette herse unique peuvent êtreadaptés en tout temps. Pour les ter-rains pierreux, les cultivateurs Rabepeuvent être équipés d’une sécuri-té Non-Stop.

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30 7-8 2010 · REVUE UFA

Nouveau: CLAAS chargeur frontal C

507/607. 6 modèles sont disponi-bles avec une hauteur de levage al-lant de 3.75 m à 4.15 m et une puis-sance de levage de 1030 kg à1825kg sur toute la hauteur. Valeurmesurée à 60 cm sur le transpalette.

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Pour l’usager soucieux de ses coûts,CLAAS offre dès maintenant unnouveau type de chargeur frontal.Sans devoir renoncer à un grandconfort, la série C offre tout ce dontun chargeur frontal à besoin. Le pa-rallélogramme mécanique sur lechargeur frontal permet des prixplus avantageux.

Le nouveau FL C peut équipertous les tracteurs CLAAS y comprisles anciens modèles CELTIS et ARES

Steyr CVT – Le meilleur de la technique

commande permettant d’ajuster lesrétroviseurs télescopiques. La mise àdisposition de fonctions entièrementprogrammables – telles que la fonc-tion Easy Tronic de séquence automatique en bout de champ, lasynchronisation des distributeursauxiliaires, la gestion du régime mo-teur, la régulation électronique de lavitesse, la gestion automatique desquatre roues motrices et les systèmesde blocage du différentiel – assure auconducteur un contrôle absolu.Case Steyr Center8166 Niederweningen� 044 857 22 00www.case-steyr-center.ch

Chaque tracteur STEYR CVT estéquipé d’un moteur turbo diesel, 6,6litres, suralimenté, à air refroidi et àfaibles niveaux d’émission. Tous lesmodèles sont équipés d’une trans-mission hydromécanique à variationcontinue et à commande électro-nique. La prise de force arrière à qua-tre vitesses est installée de série. Lesystème hydraulique dispose d’un at-telage haute capacité et d’une com-mande automatique qui empêchentl’oscillation des outils lors des trajetseffectués à grande vitesse. Le soucidu détail est présent dans toute lanouvelle gamme CVT, en particulierdans la luxueuse cabine à suspensionSTEYR. Outre l’excellente visibilitépanoramique, plusieurs fonctions re-tiendront votre attention, comme letableau de bord haute technologie,le moniteur de performances, lesnouveaux feux de travail avec fonc-tions de mémorisation et le levier de

Catalyseurd’oxydation diesel

Filtre àparticules Brides

Sondes detempérature

Capteur de diffé-rence de pression

Page 31: Revue UFA 7-8/2010

KNOW-HOW

permet de poser le fourrage de ma-nière régulière et douce. La facilitéd’entretien fait partie intégrante dela technique de Pöttinger: L’inter-valle de graissage des cardans a puêtre élevé à 150 heures, l’accès auxcardans est grandement facilité et ilest désormais très facile de les entre-tenir. Un casier à couteaux permetd’entreposer les couteaux néces-saires en cas de changement.

Hormis cette nouvelle générationde faucheuse frontale alpha-motion,pour la saison 2011, Pöttinger a en-core plusieurs atouts dans son sac.Vous pouvez vous réjouir: cet au-tomne, l’ambiance sera à la fête et àl’innovation chez Pöttinger.

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NOUVEAUTÉ

REVUE UFA · 7-8 2010 31

«alpha-motion» – Nouveau design

central continu de la hauteur decoupe est disponible en option.L’optique des protections centraleset latérales des combinaisons defauche NOVACAT X8 et V10 ont étéréadaptées. Les protections latérales

sont désormais en acier massif etpeuvent, en option, être basculéeshydrauliquement. Sur les condition-neurs à doigts, l’intensité de condi-tionnement a encore été améliorée.La forme du capot aérodynamique,

Le spécialiste de la machine agricolePöttinger a introduit avec la nouvellegénération de faucheuses frontalesalpha-motion une innovation im-portante, qui a influencé le marchéde la technique de fauchage. La«machine de l’année 2006» s’estaméliorée et affinée optiquement.

Les faucheuses à disques et à tam-bours NOVACAT et EUROCAT sontà la pointe de la technique et offrentun design attrayant. Les NOVACATalpha-motion sont disponibles enlargeur de travail de 3 m et 3,5 m.Le célèbre attelage alpha-motion estdésormais également disponible enlargeur de travail de 2,6 m. Tous lesmodèles sont disponibles avecforme-andains et conditionneurs àdoigts ou à rouleaux. Les faucheusesà tambours EUROCAT alpha-motionsont disponibles en largeur de travailde 3m, avec forme-andains ouconditionneur à doigts. Le réglage

«Alpha-motion» a été uneinnovation déterminante.

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Suite à la page 32

Suite de la page 7

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Page 32: Revue UFA 7-8/2010

32 7-8 2010 · REVUE UFA

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Page 33: Revue UFA 7-8/2010

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Aucune correspondance n’est échangée au sujet du concours. Les collaborateurs du groupe fenaco ainsi que des marques demachines agricoles participant au concours n’ont pas le droit de participer.

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Ce mois-ci, nous tirons au sort les prix suivants:

1er prix Voyage technique en Hollande, 3 jours, avec vol et hôtel pour une valeur de Fr. 980.–

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3e prix Combinaison Lely et gilet pour une valeur de Fr. 150.–

4e – 10e prix Parapluie Lely

11e – 30e prix T-shirt Lely

31e – 100e prix Casquette Lely

«Astronaut» – le leader incontesté

Répondez aux questions pour compléter le mot croisé

Ecrivez la solution (mot apparaissant verticalement dans les cases foncées) sur une carte postale et renvoyez-là jusqu’à la fin du mois à Revue UFA «Concours Know-how», Case postale, 8401 Winterthour ou envoyez votre solution par courriel à [email protected] (Objet «Concours Know-how»). Ne pas oublier vos nom, adresseet numéro de téléphone

Gagnez cette Subaru Forester 2.0X AWD Advantage,d’une valeur de Fr. 34’000.– et l’un des 100 prix immédiats!

Le grand concours de la Revue UFA est doté cette année, à sept reprises, de 100 priximmédiats alors que le jackpot est constitué par une Subaru Forester 2.0X AWDAdvantage 2 x 5 vitesses manuelles «Dual Range», métallisée, d’unevaleur de Fr. 34 000.–. En participant à chacune de nos sept éditions duconcours durant l’année, vous augmentez ainsi vos chances de remporter cemagnifique premier prix, car chaque carte donne accès au tirage au sort.

Avec bientôt plus de 10 000 robots de traite «Astronaut» et 60 %de parts de marché au niveau mondial, Lely est le leader incon-testé du marché car l’«Astronaut» est• Respectueux des besoins des animaux grâce à la circulation

libre (principe de la station d’alimentation automatique) garan-tissant une performance élevée à partir du fourrage de base etdes vaches saines. Très flexible lors de transformations et éco-nomique dans le cadre des nouvelles constructions (1 couloirde moins). Le box de traite accorde une liberté absolue à lavache et le bras s’adapte à la vache dans le sens de la longueur.

• Efficace grâce au processus d’accrochage rapide et aux tuyauxà lait idéalement protégés. Saisie de la qualité du lait au moyende la conductivité, de la couleur du lait et comptage des cel-lules quartier par quartier. Surveillance de la santé animale àl’aide du poids et de la température corporelle, activité et fré-quence de rumination.

• Economique grâce à une faible consommation d’énergie etd’eau (profi 03/2010) et une capacité très élevée de 180 à 200traites par jour respectivement plus de 2000 kg de lait par jour(65 à 75 vaches en lactation). Conseil gratuit la première année.

• Fiable grâce à de nombreuses années d’utilisation dans la pra-tique, de 1992 à nos jours, dans plus de 10 000 exploitationsagricoles. Sécurité d’accrochage très élevée de plus de 99 % .

Lely suit les innovations techniques de près, comme avec la trai-te dynamique (DLM) pour une distribution optimisée desconcentrés en fonction du prix des concentrés et du lait ainsi quela maximisation de la capacité du robot. Gains immédiats

Le concours 2010 de la Revue UFA est rendu possible grâce à: Agromont SA, Hünenberg; Bucher Landtechnik SA, Niederweningen; Case Steyr Center, Niederweningen; GVS-AgrarSA, Schaffhouse; Matra, succursale Robert Aebi SA, Lyss; Serco-Landtechnik SA, Oberbipp; Althaus SA, Ersigen; Pöttinger SA, Birmenstorf; Lely Center, Hägendorf; Lely Suisse, Düdingen.

Le texte ci-joint vous aidera. 1 Le bras du Lely «Astronaut» ss’adapte à la vache dans le sens de la ...?2 L’«Astronaut» est très économique en électricité et en ...?3 Leur nombre est compté individuellement quartier par quartier.4 Les ... à lait sont idéalement protégés.

Lely Center und Dairy Solution GmbH4614 Hägendorf, � 0848 11 33 [email protected], www.lely.com

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Page 34: Revue UFA 7-8/2010

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Page 35: Revue UFA 7-8/2010

PRODUCTION VEGETALEBRÈVES

REVUE UFA · 7-8 2010 35

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Maïs: Lutte biologiqueLa chrysomèle des racines du maïsprovoque chaque année de nom-breux dégâts. Cependant, le maïsblessé peut se défendre en émet-tant un signal odorant spécifiquequi attire des nématodes, ravageurnaturels de la Diabrotica. Hetero-

quée durant les deux campagnessuivantes. La production indigènene couvre donc que 40 % des be-soins pour le blé fourrager, 70 %pour le maïs grains et 90 % pourl’orge. Des parts de marché impor-tantes sont donc à reconquérir.Ceci constitue une chance à saisirpour la production. C’est pourquoila filière recommande vivementd’augmenter en conséquence lessurfaces de blé fourrager, d’orge etde maïs grains.

Le jardin des adventicesLe jardin des plantes adventices deWädenswil a été réaménagé et unenouvelle brochure descriptive a étéimprimée. Le jardin de la Station derecherche Agroscope Changins-Wä-denswil ACW héberge deux centsespèces de plantes différentes. Ou-tre les adventices, importantes enagriculture, le jardin recèle desplantes médicinales, des espècesimportantes du point de vue écolo-gique et exotiques. Cette collectionvivante sert aux étudiants et aux ap-prentis. Le jardin est accessible àtous et est ouvert toute l'année.

Les souris provoquent des dégâtsdans les bâtiments quand elless’attaquent aux installations ou auxstocks. Pour lutter contreces ravageurs, outres lespièges mécaniques, la luttechimique avec des granulésest également possible. Lesproduits de lutte contre lesrongeurs sont homologuéspour la lutte à l’intérieurdes bâtiments ou aucontraire en plein air. Dansle cas ou des granulés pourl’application dans des bâti-

ments sont utilisés à l’extérieur, lerisque est important que d’autresanimaux (par exemple les rapaces)

soit aussi menacés. Avant l’applica-tion d’un produit, la notice d’em-ballage doit être lue attentivement

et les recommandationssuivies. Selon l’homologa-tion de l’OFAG, Emdexdoit être utilisé unique-ment dans les bâtiments.Ceci ne figure pas sur l’em-ballage. Dans tous les casl’utilisateur est responsa-ble des dégâts causés parune utilisation pasconforme aux recomman-dations.

Journée Stähler 2010Le 10 juin 2010, Stähler Suisse SA aprésenté ses essais pratiques. Le ma-tin a été consacré aux produits etdifférentes recommandations deStähler Suisse SA. Les essais offrentla possibilité de comparer des stan-dards bien établis avec les produitsde la concurrence et des nouveau-tés. Parfois même des solutions en-core au stade du développementont pu être observées. Les essaisherbicides céréales, maïs etpommes de terre ont permis decomparer différente variantes avecdes des stades d’application diffé-rents dans des essais représentatifscomportant une gamme de mau-vaises herbes assez large.L’après-midi différentes machinesde protection des plantes ont étéprésentées en collaboration avecLemken, Fischer/Berthoud et la mai-son Hans Anliker AG de Fraubrun-nen. L’occasion a été donnée de voirde nouvelles techniques comme lesmachines de traitement automo-trice avec assistance GPS.

Pour la troisième fois la StrickhofKunstwiesen-Cup démarre cet au-tomne 2010. Vous pouvez vousinscrire dès maintenant. La parti-cipation est ouverte aux classesdes écoles d’agriculture ou à desgroupes d’agriculteurs. Est-ce quel’équipe gagnante sera de nou-veau de la Suisse orientale? Laproduction laitière basée surl’herbe est une des solutions quipermet de produire du lait avan-tageusement. Un critère impor-tant est le choix du mélangecomme la stratégie de fumure etl’intensité d’utilisation. Les rende-ments importants ne sont pas les

seuls garants du succès: les te-neurs ainsi que le bon choix de lapériode de coupe sont égalementdécisifs. C’est seulement si tousces critères sont réunis qu’il estpossible de produire une quantitéimportante de lait à partir du four-rage de base. Le défi consiste àproduire un fourrage de baseadapté aux conditions de l’exploi-tation. Les semis auront lieux enaoût 2010 à Kölliken (AG). Lespremiers résultats seront présen-tés aux Feldtage 2011 d’Agroline.La dernière coupe aura lieux enoctobre 2011 et la remise des prixaura lieu en février 2012.Pour des informations complé-mentaires et l’inscription visitezwww.strickhof.ch Kunstwiesen-Cup ou Werner Hengartner, Eschi-kon, 8315 Lindau � 052 354 98 52 [email protected]

Strickhof Kunstwiesen-Cup

Protéger les autres animaux lors de la lutte contre les rongeurs

rhabditis megidis infecte la larvedévoreuse de racines, assurant indi-rectement la protection de laplante. Pour rendre l'interventionplus efficace, des chercheurs del'Université de Neuchâtel ontréussi, par un processus de sélec-tion, à augmenter la vitesse de réac-tion des vers. La manipulation desennemis naturels est une approcheréaliste et à fort potentiel pourl'amélioration des techniques delutte biologique

Augmenter les surfacesLes surfaces totales de céréalesfourragères ont chuté de plus de25 % durant les 15 dernières an-nées. Ceci est, en particulier, le caspour l’orge d’automne et le maïsgrains. Les variétés de blé fourrageront certes connu une bonne pro-gression entre 2004 et 2007, maiselles ont enregistré une baisse mar-

Page 36: Revue UFA 7-8/2010

FlorianBurkhalter

AndreasBrönnimann

36 7-8 2010 · REVUE UFA

Les mélanges actuels pour les ja-chères tournantes et les jachères flo-rales contiennent 20 à 40 espècesdifférentes, parmi lesquelles des

plantes typiques des terres assolées, desespèces pionnières et des fleurs des prai-ries qui peuvent constituer, avec letemps, une association végétale équili-brée. Compte tenu de la diversité des es-pèces en ce qui concerne leur cycle dedéveloppement, l'aspect de la jachèrepeut changer au fil des ans. L'année dusemis, le sarrasin et les herbes sauvagesdominent et sont remplacés par des es-pèces pionnières et prairiales dès la se-conde ou la troisième année. Les ja-chères plus anciennes se caractérisentsouvent par la prolifération de graminéesinvasives ainsi que d'autres espèces quilèvent spontanément. C'est pourquoi ladurée normale d'une jachère florale estlimitée à 6 ans. Les critères d'exclusionédictés par l'Office fédéral de l'agricul-ture en 2002 précisent que les jachèresenvahies de mauvaises herbes ou de gra-minées ne donnent pas droit aux contri-butions écologiques si aucune mesured'assainissement ne peut être prise (voirencadré). Le contrôle des jachères estpartie intégrante du contrôle des PER.

Encore plus de valeur écolo-gique Selon le site, le moment du se-mis et les soins culturaux, les jachèresévoluent différemment. L'idéal pour ladiversité des espèces, c'est une terrepeu profonde, pas trop riche en élé-ments nutritifs et exposée au sud-est,sud, ou sud-ouest. Une jachère debonne qualité écologique présente aumoins sept à quatorze des espèces se-mées. Les espèces marquantes lors del'évaluation de la qualité sont par exem-

ple la molène noire, la marjolaine, lemillepertuis, l'anthémis des teinturiers,la centaurée jacée et les mauves.Quelques plantes des jachères commel'achillée mille feuilles, la daucus carotteet la marguerite sont capables de se pro-pager fortement. La cardère sauvage, lepanais et la tanaisie vulgaire peuventmême occuper une place dominante.

Des jachères constituées de plantes dehauteurs différentes et au feuillage variéprésentent une structure diversifiée,donc une valeur écologique supérieure.Les plus vieilles jachères en particulier,sur des terres maigres et peu profondes,sont occupées partiellement par des sur-faces au couvert végétal dense et entre-coupées d'espaces nus qui conviennentparfaitement aux besoins des oiseaux quinichent au sol ainsi qu'aux lièvres.

Dans les bonnes jachères, on rencon-tre rarement des mauvaises herbes pro-blématiques comme le rumex, le char-don, le liseron ou le chiendent. Ces

espèces indésirables, tout comme lesnéophytes, à l'exemple du solidagegéant, doivent être combattues systé-matiquement; à cet effet, des passagesréguliers sont indispensables. La luttedoit être prioritairement manuelle: arra-chage, extraction, fauche. Des herbi-cides sont autorisés uniquement plantepar plante pour combattre le rumex, lechardon, le liseron et le chiendent.

Interventions mécaniques Mis àpart la lutte contre les mauvaises herbesproprement dite, des interventions mé-caniques ciblées peuvent influencer fa-vorablement la diversité des espèces.Pendant le repos végétatif, soit entre le1er octobre et le 15 mars, on peut pro-céder à un léger griffage sur la moitié dela jachère au moyen d'un cultivateurmuni de socs à double cœur. Selon lesconditions de végétation, un broyagepréalable peut être nécessaire. Cette in-tervention réduit le risque de dévelop-pement de buissons, freine la proliféra-tion d'espèces à tendance dominantecomme la tanaisie vulgaire ou la cardèresauvage; elle stimule les espèces qui ontbesoin de lumière pour germer, parexemple le pavot et le bleuet (voir illus-tration)et souvent, elle améliore la struc-ture du sol. Toutefois, dans les vieilles ja-chères envahies de graminées, le travaildu sol ne permet plus d'atteindre l'effetsouhaité. Attention: si la fauche ou lebroyage n'est pas suivi d'un travail dusol, la prolifération des graminées serastimulée, à l'exception du chiendent.

Une jachère florale qui, à la fin des 6ans, présente encore une grande diver-sité d'espèces sans présence de plantesà problèmes, peut être prolongée d'an-née en année par l'autorité compétente.

LA JACHÈRE FLORALE est un élément important qui contribue au maintien de la diversité des espèces dans les terres ouvertes. Les mesures introduites à la fin desannées 80, dans le dessein de réguler la production, ont évolué au cours des décennies suivantes vers la mise en place de mélanges d'espèces présentant un haut potentiel écologique.

Un élément écologique important

Critères d'exclusion (Art. 42 OPD)• Liseron: Indice de couverture (IC)

>33% de la surface totale (ST), ou

• Chiendent: IC >33% de la ST, ou

• Proportion totale de graminées (y.c.repousses de céréales): de la 1ère à la 4e

année principale, IC >66% de la ST, ou

• Rumex: >20 plantes par are, ou

• Chardon: plus d'un nid par are (un nidcorrespond à 5 pousses sur 10m2).

• Ambroisie à feuille d'artémise(Ambrosia artemisiifolia): Tolérancezéro (lutte obligatoire)

• Les néophytes invasifs et les espècesdu genre Senecio (à l'exception duséneçon commun) doivent êtrecombattus mécaniquement.

PRODUCTION VEGETALE

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REVUE UFA · 7-8 2010 37

Une vanesse duchardon visite unecentaurée jacée.Photo: Florian Burkhalter

Pour promouvoir la qualité des ja-chères, un système de paiement à laqualité en fonction de la richesse en es-pèces végétales est en élaboration au ni-veau fédéral, par analogie au principedes prairies extensives.

Favoriser les auxiliaires par lesjachères Diverses études ont montréque la mise en place de jachères floralesfavorisait certaines espèces spécialiséeset rares de papillons diurnes. Ceci est dûà la présence continue de plantes enfleurs leur fournissant de la nourrituredurant toute la période de reproduction.A titre d'exemple, on peut mentionnerl'hespérie de l'alcée (Carchrodus alceae)qui profite des différentes espèces demauves semées comme fourrage pourses chenilles. Des travaux de la Stationde recherche Agroscope Reckenholz-Tä-nikon, conduits de 1997 à 2003, ontmis en évidence le fait que le nombre decarabes spécifiques de la jachère est plusélevé que dans les champs cultivés (prai-rie temporaire, céréale, maïs et bette-rave sucrière). Des résultats semblablesont été obtenus à propos des araignées.

Au premier abord, l'utilité de tels résul-tats n'est pas évidente pour l'agriculteur.

chères entretenues et riches en espècescontribuent de manière substantielle aumaintien de la diversité biologique.Avec les éléments écologiques riches enespèces comme les prairies fleuries, leshaies mélangées, les vergers hautes-tiges et les jachères, les paysans ajou-tent une énorme valeur esthétique auprofit de notre société.

On note souvent des réactions posi-tives venant de la population, mais aussides voix critiques. Les jachères ne doiventpas être une pépinière pour les mauvaisesherbes à problèmes et les néophytes quiproduisent des graines contaminant leschamps voisins, et elles doivent donc êtreentretenues. Les besoins en main-d'œu-vre se situent entre 30 et 50 heures parhectare et par an. Si l'exploitation ne dis-pose pas de la main d’oeuvre nécessaire,il est nettement préférable de renoncer àla mise en place d'une jachère!

Les sols détrempés, tassés ou tour-beux, ceux qui libèrent beaucoup d'azoteou qui sont soumis à la pression des gra-minées et autres mauvaises herbes àproblèmes, n'offrent pas des conditionsidéales pour y installer une jachère. L'ob-jectif à ne pas perdre de vue, c'est le re-tour de la jachère dans la rotation.

Lorsqu'il y a présence de mauvaisesherbes à problèmes ou si des espècescomme la tanaisie et la cardère domi-nent, il est préférable d'appliquer unherbicide total, ou alors de labourer.Etant entendu que la jachère florale nepeut pas être retournée avant le 15 fé-vrier de l'année qui suit celle qui a donnédroit à la contribution, le choix de la cul-ture suivante est restreint. Si l'on choisitdu maïs, on dispose de suffisamment detemps pour procéder à un faux-semis, cequi diminue le risque de levée des mau-vaises herbes de la jachère. Une céréalede printemps ou une prairie temporaireconviennent aussi. En revanche, la bet-terave, le colza, la pomme de terre, lepois et les légumes de printemps sont vi-vement déconseillés. �

Auteurs Florian Burkhalter, Servicephytosanitaire du Canton de Berne,Andreas Brönnimann, Service de la compensation écologique du Cantonde Berne, Rütti, 3052 Zollikofen.

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Un travail du sol superficiel stimule lagermination des espèces annuellesdans la jachère, par exemple le pavotcoquelicot. Photo: Andreas Brönnimann

Les solidages géants doivent être coupésavant la floraison. Si des plantes en fleurssont laissées au le sol, une maturité forcéedes graines peut se produire.Photo: Hans Ramseier, HESA

Jachère florale riche enespèces, en troisième année.Photo: Florian Burkhalter

Il faut cependant considérer qu'un éco-système intact joue un rôle essentiel enmatière de régulation durable des popu-lations de ravageurs. Les insectes chas-seurs, comme les carabes ou les arai-gnées, se nourrissent essentiellement des

ravageurs qui s'attaquent aux plantes. Ilsont besoin de positions de repli pour leurreproduction en été ainsi que pour passerl'hiver; des jachères non perturbées leursont indispensables. Par un dédommage-ment approprié des agriculteurs pourcompenser la récolte manquante et en te-nant compte des effets positifs surl'agroécosystème, le semis d'une jachèreflorale peut être considéré comme uneopération économiquement intéressante.

De bons arguments pour la miseen place d'une jachère On ense-mence des jachères parce qu'elles peu-vent être prises en compte dans les sur-faces de compensation écologiques et,à ce titre, elles donnent droit à des paie-ments directs. De nombreux agricul-teurs sont conscients du fait que des ja-

PRODUCTION VEGETALE

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HanspeterHug

La teneur en humus de la terre ara-ble influence l’équilibre de l’eau etde l’air, la structure du sol, le nom-bre d’organismes vivants ainsi que

la restitution et le stockage des élé-ments fertilisants. Cela suffit donc am-plement à accorder une grande atten-tion au bilan humique.

Avec l’intensité croissante de l’exploi-tation des sols, qui nécessite des ma-chines de travail du sol et de récoltetoujours plus lourdes, et les espérancesde rendement de plus en plus élevées,les exigences envers le sol augmententégalement. Tout travail du sol est uneatteinte à sa texture. De l’oxygène estincorporé dans le sol, ce qui favorise unedégradation rapide de la matière orga-nique et de l’humus.

Lorsque l’on en demande trop au sol,il s’ensuit des dégâts à sa structure, etces derniers sont difficiles à déceler audébut. On ne se rend compte visuelle-ment que quelques années plus tard desvéritables dommages, difficilement ré-parables. Les cultures souffrent et lesrendements en pâtissent.

Bilan humique Le bilan humiquediffère en fonction de la rotation. Alorsque les exploitations mixtes qui compor-tent des prairies artificielles et des en-

grais de ferme affichent la plupart dutemps un bilan humique positif, les ex-ploitations sans bétail souffrent souventd’un déficit. Ce dernier se creuse encoresi les résidus de récolte sont évacués duchamp et si l’on cultive une proportionélevée de sarclées gourmandes en hu-mus comme les pommes de terre, bet-teraves sucrière ou cultures maraîchères.

Optimiser la rotation De nom-breux facteurs jouent un rôle dans la ro-tation. Il est important que la valeur du

LE SOL SOUS LA LOUPE L’humus est à la base d’un sol actif et vivant: il constitue ainsi une assurance pour le rendement. Il n’y a pas de vie dans le sol sanshumus. Ce terme désigne l’ensemble de la matière organique morte.

Bilan humique, assolement et cultures intercalaires

38 7-8 2010 · REVUE UFA

Dégâts à la structureapparaissant sousforme d’ornières dansdes pois.

Tableau: Apports de matière organique par les résidus de récolte et les engrais verts

Culture Résidus de récolte Masse racinaire Total dt MS/ha dt MS/ha dt MS/ha

Blé d’automne 50 25 75Colza 40 35 75Maïs grain 55 22 77Betterave fourragère 44 8 52Pomme de terre 5 13 18Phacélia 29 18 47Radis oléagineux 25 7 32Navets hivernants 45 23 68Prairie artificielle 60 60

PRODUCTION VEGETALE

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REVUE UFA · 7-8 2010 39

précédent cultural, les nécessitésdans le travail du sol ainsi que lesconditions botaniques et légalessoient dans une adéquation opti-male. Ce faisant, pour viser une fer-tilité maximale du sol, il peut être ju-dicieux d’inclure dans la rotation descultures qui ne fournissent pas for-cément les meilleurs rendementsmais qui affichent des valeurs deprécédent cultural idéales. Ces der-nières peuvent alors apporter unrendement plus élevé pour la cultureprincipale suivante. Dans les rota-tions avec des prairies artificielles, ilfaut déterminer la durée d’utilisa-tion optimale sur la base de la rota-tion. C’est au cours de la premièreannée que l’effet améliorateur desprairies artificielles est le plus impor-tant et il décline au fil des ans. Il estpréférable d’avoir un changementplus rapide et d’installer de nou-velles praires pour une à deux an-nées d’utilisation plutôt que de leslaisser en place. D’une part, on as-siste à une diminution des rende-ments à partir de la troisième annéeet d’autre part, il faut cultiver descultures dérobées ou intercalairessur le reste des terres ouvertes. L’ob-jectif n’est pas d’optimiser les ren-dements individuels mais bel et biensur l’ensemble de la rotation.

Communautés d’assolementDe telles communautés partiellesd’exploitation font sens là où desexploitations avec une productionanimale intensive (part élevée deprairies temporaires et d’engrais deferme) s’unissent avec des exploita-tions sans bétail. Il est ainsi possibled’optimiser des rotations qui man-quent de diversité. L’exploitationde parcelles en commun permet enoutre de gagner en efficacité et enrentabilité grâce à des soles plusgrandes, tout en améliorant la ferti-lité du sol.

Fumure de fond Le type de fu-mure de fond doit être adapté à larotation. Il ne faut pas uniquementtenir compte des précédents et dela culture suivante, mais égalementdes autres cultures principales et deleur proportion dans la rotation. Les

légumineuses offrent une utilitésupplémentaire. Leurs nodositésprélèvent de l’azote atmosphériquequi est emmagasiné dans la propremasse organique des plantes. L’uti-lité optimale est atteinte lorsquedes légumineuses et d’autres es-pèces végétales sont semées en mé-lange. Cela permet d’emmagasinerl’azote alors que les éléments ferti-lisants et les oligo-éléments du soldéjà minéralisés sont stockés sousforme organique. C’est pourquoi lesmélanges qui comportent de la pha-célie et des légumineuses telsqu’UFA Alpha ou UFA Lepha sontdéjà disponibles et utilisés avec suc-cès depuis des années.

Quand semer? L’objectifconsiste à obtenir un engrais vertbien développé à la fin de l’automne.Les légumineuses ont besoin d’êtresemées plus tôt pour pouvoir se dé-velopper de manière optimale et for-mer un maximum de matière orga-nique. A la fin août, la période desemis optimale est déjà passée. S’iln’est pas possible de s’y tenir en rai-son des dates de récolte ou du dé-chaumage (cure anti-adventices),alors la culture de légumineuses n’envaut pas la peine. Pour la phacélie etles légumineuses, par rapport auxautres engrais verts conventionnels,les semis précoces ne posent aucunproblème en ce qui concerne lerisque d’égrenage. En effet, chez cesespèces, la période de végétationaprès les cultures principales n’estpas suffisante pour que les grainesparviennent à leur pleine maturité.Par ailleurs, les engrais verts seméstôt et qui ont bien monté gèlent plusrapidement en hiver. �

Auteur Hanspeter Hug, Semences UFA, 8401 Winterthour

Vous trouverez de plus amplesinformations sur les engrais verts de Semences UFA dans le cataloguede Semences UFA (disponible dans votre LANDI) ou sur le sitewww.semencesufa.ch.

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RogerBärtsch

SimonRüeger

40 7-8 2010 · REVUE UFA

Une certaine teneur en calciumdans le sol constitue un facteur im-portant pour la formation du rende-ment de nombreuses cultures. Pour

que les récoltes soient bonnes, le soldoit avoir la faculté de stocker de l’eaudurant de longues périodes de sec. Afinde maintenir cette propriété égalementaprès des cultures gourmandes en cal-cium, il faudrait opérer un chaulageaprès la récolte afin d’augmenter l’acti-vité du sol. Car la chaux a trois effets di-rects dans le sol: • elle augmente/améliore le pH• elle favorise l’activité des microorga-

nismes• elle ameublit les particules d’argile et

favorise la formation d’agrégats.Ces trois propriétés contribuent à élimi-ner les dommages provoqués par la ré-colte, comme par exemple les compac-tages dus au passage des machines, ainsiqu’à améliorer le transit de l’eau dans lesol et la fertilité en général. Cependant,

force est de constater qu’il n’est paspossible de faire disparaître les ornièrescompactées formées durant la récoltepar un simple apport de chaux. L’effetdu compactage est généralement en-core perceptible des années plus tard.

La chaux stimule la vie dans lesol Des apports réguliers de chaux fa-vorisent les microorganismes et les bac-téries. Cela permet ainsi de dégraderplus efficacement les engrais organiquescomme le fumier et d’en améliorer l’ef-ficacité. Cette dégradation accélérée aégalement un effet positif sur la forma-tion de l’humus. Une activité accrue dusol lui confère une meilleure santé, et lesplantes s’en trouvent plus résistantesenvers les maladies et les influences dumilieu, ce qui limite le recours aux pro-duits phytosanitaires.

LE CHAULAGE SUR CHAUMES ET D’AUTOMNE assureles bases de la prochaine récolte. Grâce à ses effets directs etindirects sur le sol, la chaux exerce une influence importantesur la formation du rendement d’une culture.

La chaux est indispensable

De bons arguments pour la chaux• meilleure disponibilité des éléments

présents (phosphore, azote, etc.)

• économie sur les coûts de fumure

• stabilisation de la structure du sol

• diminution du croûtage et de labattance

• approfondissement de l’espaceutilisable par les racines

• meilleure circulation de l’eau

• maintien de la fertilité du sol

• augmentation de la qualité de larécolte

Tableau: Chaux de qualité de LandorProduit Teneurs Effet chaulant Rapidité Granulométrie Forme Remarques

calculé d’actionChaux Dolomit-Mg 55% CaCO3 55% CaO moyenne 90% < 0.09 mm granulée chaulage d’entretien,

35% MgCO3 parcelles pauvres en Mg.Chaux (carbonate) 80% CaCO3 52% CaO moyenne 90% < 0.09 mm granulée chaulage d’entretien.

10% MgCO3

Hasolit Kombi 87% CaCO3 49% CaO moyenne 90% < 0.09 mm granulée chaulage d’entretien,(Algues marines) 13% MgCO3 contient des éléments traces.Agrokalk 95% CaCO3 54% CaO moyenne 0.09 – 0.2 mm fine chaulage

à lente 0.2 – 0.5 mm à grossière0.5 – 1.0 mm

Chaux humide 85% CaCO3 48% CaO moyenne 90% < 0.09 mm poudre chaulage pour sols de grandes cultures légers à mi-lourds,pour le chaulage des prairies

Chaux vive 90% CaO 90% CaO rapide grains sols lourds, effet annexe contre (soluble dans l’eau) les limaces, hernie du choux;

Chaulage de présemis (colza,pdt, betteraves, carottes, seigle).

Chaux vive Mg 60% CaO 95% CaO rapide grains pour les parcelles pauvres en 25% MgO (soluble dans l’eau) magnésium avec sols lourds

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04.5 5.0 6.0 7.0

Graphique: Disponibilité des éléments fertilisants en fonction du pH du sol

Disponibilité en pour cent (schématique)

5.5Ph

AzotePhosphate Potassium

La chaux rend les fertilisantsmobiles Vu que la disponibilité deséléments fertilisants dans le sol dépendfortement du pH, en utilisant de lachaux, on améliore l’efficacité des en-grais organiques et minéraux. C’estdans les sols avec des pH légèrementacides et légèrement alcalins que la dis-ponibilité des éléments fertilisants estla meilleure. En présence d’un appro-visionnement optimal en chaux, ceuxqui sont présents dans le sol sont bienutilisés et leur efficacité s’en trouve ac-crue. Les éléments fertilisants liés dans

le sol, en particulier le phosphore, sontmieux disponibles.

Résumé Le recours à la chaux aprèsla récolte est une bonne méthode pouroffrir au sol la possibilité de se rétabliret constitue la pierre angulaire d’un dé-veloppement positif de la culture sui-vante. La fumure calcique et magné-sienne devrait être opérée en fonction

des résultats des analyses de sol. Lors duchoix du type de chaux, il ne faut pas selaisser aveugler par des prix bon marchéen apparence mais également tenircompte du pouvoir de neutralisation (%CaO) et de la finesse de la granulationdu produit. Plus la chaux est moulue fi-nement, plus sa surface active est im-portante et meilleure est son efficacitédans le sol. �

Plus la chaux est moulue finement, plus sasurface active est importante et meilleure estson efficacité dans le sol.

Chaux viveLa chaux vive est la seule forme dechaux qui réagit avec l’eau et de ce fait,elle agit très rapidement. Elle est déjàutilisée avec succès pour les chaulagesen présemis dans le colza, les bettera-ves, les pommes de terre et les carottes.En utilisant 0.05 à 1.5 t/ha de chaux vivelégèrement incorporée avant le semis,on obtient un lit de semences fin etgrumeleux.

Auteurs Roger Bärtschet Simon Rüeger,Landor SA, 4127 Birsfelden

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HanspeterHug

DominikFischer

42 7-8 2010 · REVUE UFA

Le semis d’une prairie temporairen’est pas si facile et il s’agit de fairede nombreux compromis. Les légu-mineuses et le pâturin des prés ap-

précient un semis très peu profond ouen surface. En revanche, les autres gra-minées privilégient une profondeur desemis d’environ 1–2cm. Avec les mé-langes longue durée (UFA 440 Highs-peed), le trèfle violet et le ray-grass an-glais sont importants les deux premièresannées pour le développement du peu-plement car ces deux espèces sont rem-placées par la suite par le trèfle blanc etle pâturin des prés. Ainsi, en ce quiconcerne la profondeur de semis, il fautopter pour un compromis insatisfaisant.

C’est ce qu’ont également remarquéHanspeter et Markus Ryser, agro-entre-preneurs à Richenthal (LU). Pour le se-mis des prairies, ils ont monté une com-binaison permettant d’effectuersimultanément un semis en ligne et unsemis à la volée.

Pour ce faire, une combinaison de se-mis conventionnelle a été complétée

par un semoir Krummenacher. L’ensem-ble comporte deux trémies et deuxfronts de semis. Les légumineuses et lepâturin des prés sont semés devant les

PRAIRIES TEMPORAIRES Un semis dans de bonnes conditions est la première étape d’un développement optimal d’une prairie. Qu’on le pratique au printemps sur un champ labouré l’hiver, en été après les moissons ou en automne après les culturesà maturation tardive, le principe reste toujours le même: plus le semis est exact, plus la levée est sûre.

La récolte est à l’image du semis

Les deux trémies correspondants audeux méthodes de semis différentessont clairement visibles.

PRODUCTION VEGETALE

En son et en imageUne vidéo sur le site www.ufarevue.chmontre comment fonctionne ce procédéde semis spécial qui conjugue semis en ligne et à la volée.Markus Ryser et son chauffeurFredy Gut, ainsi que DominikFischer, conseiller chezSemences UFA, donnent desexplications sur le mode defonctionnement de cette machineet les mélanges herbagers ad hoc. En outre, un contrôle de réussite est effectué sur la base de la levée du semis.

Videofilm sur cet article

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REVUE UFA · 7-8 2010 43

socs de la combinaison de semis. En in-corporant les semences de graminées,ces dernières sont moins sensibles auxcourtes périodes de temps très chaud.Par contre, les semences doivent être li-vrées séparément.

Les avantages de cette combinai-son sont évidents. Chaque composantedu mélange est semée là où elle rencon-tre des conditions idéales. Les Ryser sè-ment pratiquement tous les mélangesde longue durée pour les prairies avecce procédé. Une organisation et une planificationoptimales des semis sont essentiellespour un agro-entrepreneur. Changer desemences pour d’autres mélanges estpossible avec cette machine à deux tré-mies, mais cela prend beaucoup detemps. C’est pourquoi tous les autresmélanges sont semés avec une combi-naison de semis conventionnelle.

Conseils pour le semis Afin qu’uneprairie temporaire puisse lever de ma-nière optimale, il faut tout d’abord sa-voir renoncer à semer dans des condi-tions critiques ou difficiles, ou reporterle semis à une date ultérieure. Il faut éli-miner les adventices levées avant le se-mis, tout particulièrement pour le semisdirect. Les parcelles inégales, qui com-portent des ornières après la moisson ouqui sont trop humides doivent être pré-parées de manière à ce qu’on puisse se-mer en toute quiétude. La devise deMarkus Ryser est simple: mieux vaut re-fuser un travail plutôt que de faire demauvais compromis.

Formation des collaborateursTout comme pour les agriculteurs, laformation des collaborateurs est priori-

taire au sein de l’agro-entreprise Ryser.Le conducteur doit avoir du flair pour lesol et le semis. A quelle vitesse peut-onrouler, à quelle profondeur peut-on se-mer, quel doit être le régime de la prisede force, le sol est-il bien préparé?: cene sont là que quelques questions aux-quelles il faut répondre en permanence.Les champs sont toujours contrôlés ul-térieurement pour apprécier le succèsdu semis. Seul un tel contrôle permetde déterminer si le travail a été fait aumieux. En regardant l’état de la levée,

on peut tirer des conclusions permet-tant d’optimiser le semis. Les collabora-teurs suivent également des séminaires,ce qui leur permet de donner des ren-seignements compétents en ce quiconcerne le choix du mélange et l’utili-sation prévue. �

Auteurs Hanspeter Hug, SemencesUFA, 8401 Winterthour; DominikFischer, Semences UFA, 6210 Sursee

Entreprise de travaux agricoles à façon Ryser Entreprise familialesous la direction de Markus et HanspeterRyser, collaboration des parents. 4 personnes sont engagées à pleintemps alors que 3 travaillent à tempspartiel. Hanspeter Ryser est responsablede l’atelier, de l’entretien et desnouvelles constructions de machines(propres développements). MarkusRyser quant à lui dirige la partie agricolede l’entreprise. Cette dernière s’occupeprincipalement du travail du sol, dusous-solage (remise en état, ameublisse-ment en profondeur), semis, protectiondes plantes, pressage et chaulage. Enoutre, l’entreprise exploite un garagedestiné aux clients.

www.ryser-agrotechnik.ch

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Ce à quoi il faut veiller• Etat du sol: Ne jamais entrer dans une

parcelle lorsque les conditions sonttrop mouillées.

• Il est souvent périlleux de semeraprès l’orge d’automne durant leschaudes journées de juillet.

• Choisir la bonne machine pour le bonsemis: Les semoirs peuvent êtrecombinés avec des herses rotatives, àbêches tournantes, à disques ou ensemis direct. Il s’agit de choisir lacombinaison optimale en fonctiondes résidus présents, du type de sol,de la déclivité et du mélange.

• Adapter la profondeur de semis auxdifférentes composantes.

• Préparation du sol: Veilleur à uneincorporation optimale des résidus.Lit de semences bien rappuyé etparfaitement plat.

• Il est conseillé de recourir à un modede semis séparé pour les légumi-neuses et le pâturin des prés parrapport aux autres graminées.

Semences de graminées (à gauche) et de trèfle avec patûrin des prés(«Highspeed»), à droite.

Hanspeter etMarkus Ryser ontdéveloppé unsemoir qui permetd’effectuer simultanément un semis en ligne et à la volée.

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Page 44: Revue UFA 7-8/2010

Jean-PaulKrattiger

44 7-8 2010 · REVUE UFA

PRODUCTION VEGETALE

Actuellement environ 75% de lasurface est cultivée avec des varié-tés dites «classiques» qui se carac-térisent par des teneurs élevées en

oméga-3. L’excellente qualité de cettehuile est spécifique pour la consomma-tion froide. Le solde des semis com-prend les variétés HOLL (high oleic, lowlinolenic) à teneur réduite en oméga-3.L’huile issue de ces variétés convientpour la friture.

Techniques culturales La prépa-ration du sol doit permettre un bon dé-veloppement du pivot racinaire. Uneplante mal enracinée résiste moins bienà tous les accidents culturaux et nepeut pas réaliser son potentiel de ren-dement.

Dans un sol léger et séchard, la vi-gueur des hybrides avec leur systèmeracinaire plus développé est un avan-tage lorsque la pluviométrie est faible.Comme cela a été observé en 2009, lerisque d’élongation peut se manifesteren cas de longue période de croissanceà l’automne (levée précoce, automnetrès doux, fortes disponibilités en azoteet une densité de semis élevée).

Obtenir un peuplement idéalLa période idéale se situe entre le 25août au 10 septembre en plaine. A par-tir de 600m d’altitude, la date butoirdevrait être avancée au 5 septembre.L’objectif est d’atteindre avant l’hiver lestade 8 feuilles, un diamètre au colletd'au moins 8 mm et un pivot d'une lon-gueur de 15 à 20 cm. Le peuplementsouhaité à la sortie de l'hiver est de40– 45 plantes/m2 pour les hybrides et45– 55 plantes/m2 pour les variétés li-gnées. Les pertes entre le nombre de

grains semés et le nombre de plantes àla sortie de l’hiver sont d’environ 20%dans les meilleures conditions et ellespeuvent grimper jusqu’à 50% en situa-tions difficiles. En mode extenso, il estpréférable d’éviter un semis à faibledensité, car des plantes affaiblies pardes altises et charançons ont un déve-loppement végétatif et une capacité decompensation plus limités.

Adapter la densité de semis Lesdensités de semis conseillées sont de50 – 65 grains/m2 pour les lignées et50– 60 grains/m2 pour les hybrides lorsde semis précoce en conditions opti-males et de 65– 80 grains/m2 pour leslignées et 65– 75 grains/m2 pour les hy-brides lors de semis tardif en conditionsdifficiles. Si l’interligne ne représentepas un aspect déterminant, il est impé-ratif de ne pas dépasser 20 plantes parmètre linéaire, sinon le risque d’élon-gation augmente avec un risque deverse accru en raison de la finesse destiges.

Il est indispensable de tenir comptedu Poids de mille grains (PMG) indiquésur l’emballage ou l’étiquette de certi-fication pour effectuer un réglage cor-rect des semoirs à céréales. En effet, lePMG peut varier de 4 g à 10 g et lepoids d’une dose de 750 000 grainspeut passer de 3.2 à 9 kg. Toutefois, cesdifférences n’affectent pas la qualitédes semences ni le coût par hectare.

Parasites et maladies Les li-maces sont nuisibles dès la germinationjusqu’au stade 4– 5 feuilles. Dans les si-tuations à risque (semis à faible den-sité, bordures de prairies, sol très mot-teux, résidus végétaux en surface), on

LES CONTRATS POUR LA RÉCOLTE 2011 entre la FSPC et les huileries membresde SwissOlio prévoient une quantité de 75 000 t de colza (y compris le colza «HOLL»)contre 70 000 t pour la récolte de cette année. Cette nouvelle augmentation s’expliquenotamment par la progression réjouissante des ventes d’huile de colza.

Le colza poursuit sa progression

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REVUE UFA · 7-8 2010 45

PRODUCTION VEGETALE

peut envisager une application d’anti-limaces lors du semis. Il est conseillé decontrôler d’octobre à mi-novembre,avec une cuvette jaune à demi-enter-rée remplie d’eau savonneuse, la pré-sence du charançon du bourgeon ter-minal. Une plante attaquée forme auprintemps de nombreuses tiges secon-daires, quand elle ne meurt pas avant.Les dégâts liés au charançon de la tige(tiges tordues et éclatées) peuvent êtreconfondus avec ceux dus au gel. Le voldébute dès que les températures dé-passent 8 à 10 °C, ce qui place une in-tervention en plaine dès fin février-dé-but mars selon l’année (suivre les avisdes services phytosanitaires). 2010 aété une année marquée par une forteattaque par les méligèthes ce qui risqued’entraîner des pertes de rendement.L’utilisation de matières actives de plu-sieurs familles demeure la mesure laplus adaptée pour assurer l’efficacitédes traitements.

A noter que les plantes attaquées parles altises et les charançons sont aussiplus sujettes aux maladies. L’applica-tion en automne au stade 4– 6 feuillesd’un fongicide contre le Phoma acomme effets bénéfiques secondairesd’accroître la longueur du pivot et lamasse racinaire, de freiner l’élongationde la tige et de favoriser un bon hiver-nage.

Variétés pour les semis 2010 Laliste recommandée swiss granum pro-pose les variétés les plus performantespour nos conditions. Ces variétés répon-dent également aux besoins des huile-ries et du marché. Les critères de rende-ment, teneur en huile, précocité,résistance à la verse et aux maladies sontévalués dans un réseau d’essai Agro-scope.

Variétés «classiques» Adriana etCompass ont été inscrites pour les se-mis 2010. Avec plus de 80% des sur-faces en 2009, la variété Visby disposetoujours du plus haut potentiel de ren-dement (indice global de 111% de lamoyenne des standards) et devrait auvu des ces excellents résultats poursui-vre son extension. Elektra ne figure plussur la liste recommandée tout en étantencore disponible car appréciée là où leméligèthe est résistant aux pyréthri-

La fumure du colzaAzote: le colza a besoin d’environ 30 unités d’azote par hectare enautomne notamment après un enfouissement de paille ou lorsque laminéralisation de l’azote du sol est insuffisante. Au printemps appliquerune fertilisation fractionnée avec un premier apport azote dès la repriseet au stade 1er entre-noeud.

Phosphate potasse: L’apport est effectué avant semis avec des engraisternaires ou binaires. LANDOR-PK est préféré en complément auxengrais de ferme ou lors de conditions climatiques favorables enautomne.

Magnésium: Appliqué en période de végétation, la forme sulfate quiapporte le soufre est plus rapidement assimilée.

Soufre: Les besoins du colza se situe entre 50– 90 kg de soufre parhectare. Le 70% de ce soufre est absorbé entre la reprise et la floraison.

Bore: les besoins sont de plus de 500 g de bore par hectare couvert parun apport préventif ou une pulvérisation de Bortrac (3l/ha)..

Pour une prévision de rendement entre 35 et 40 quintaux à l’hectare,appliqué les quantités suivantes  en tenant compte des éventuelsrésidus:

N: 130-150 · P2O5: 55-90 · K2O: 35-160 · Mg: 10-25

L’objectif est d’atteindre avant l’hiver le stade 8 feuilles, un diamètre au collet d'au moins 8 mm et un pivot d'unelongueur de 15 à 20 cmPhoto: agrarfoto.com

Auteur Jean-PaulKrattiger, SemencesUFA, 1400 Yverdon-les-Bains

Vous trouverez de plusamples détails sur lesvariétés de colza dans le catalogue dessemences UFA,disponible dans votreLANDI ou à l’adressewww.semencesufa.ch.

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noïdes. Mendel reste aussi commercia-lisable principalement en raison à sa ré-sistance aux différents types de la her-nie des crucifères et permet d’obtenirun rendement normal dans les parcellesinfectées par cette maladie. Les variétésAviso, DK Cosmos, Oase, Robust etStanding sont toujours disponibles etmentionnées dans la liste recomman-dée pour la récolte 2011.

Variétés HOLL La variété V140OLa été inscrite pour sa faible teneur enacide linolénique de 0.5% inférieur à lavariété V141OL. Les deux variétés sontquasi identiques notamment en rende-ment et résistance à la verse. Un supplé-ment de prix à la production du colza«HOLL» compense sa productivité unpeu moins élevée. Ce type de colza estproduit sous contrat spécial fenaco-LANDI. Pour assurer la qualité «HOLL»,il faut respecter une distance d’isole-ment de 50m d’un colza classique, évi-ter au maximum les repousses de colzaclassique et assurer une séparationstricte du semis jusqu’à l’huilerie.

L’arrivée de variétés hybrides prévuepour ces prochaines années devrait per-mettre un développement de cette pro-duction toujours plus demandée par leshuileries. �

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46 078 2010 · REVUE UFA

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Page 47: Revue UFA 7-8/2010

AIDE-MÉMOIREIMMOBILIER

Vente ou achat d’immeubles: ce qu’il faut savoirLA VENTE OU L’ACHAT D’IMMEUBLES dans la zone agricole est souventplus complexe que dans les autres zones, en raison d’une législation spécifique. Le droit foncier rural, le droit du bail à ferme et la législation sur l’aménagement du territoire définissent des conditions cadres qu’il s’agit de ne pas négliger dans la perspective d’une vente.

Acheter ou vendre duterrainL’objet à vendre est-il soumisau droit foncier rural? Peut-onen changer l’affectation pourl’utiliser autrement? Existe-t-ildes droits de préemption oudes restrictions en matière deprix? Comment constituer undossier de vente? Le présentaide-mémoire répond auxquestions les plus fréquentesen la matière. Pour chaquetransaction, il faut impérative-ment clarifier au préalable uncertain nombre de pointsrelatifs aux différentesprescriptions légales.

REVUE UFA · 7-8 2010 47

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L’acheteur désire visiterl’immeuble.

Mieux vautbien connaî-tre la loi pour

éviter lesmauvaisessurprises.

Se donner suffisamment detemps S’agissant des parcelles et desimmeubles agricoles, il se déroule fré-quemment au moins six mois entre ledébut de la vente, la signature ducontrat et l’inscription au registre fon-cier. En raison de la multiplicité des dé-cisions légales et de leurs effets sur lesventes d’immeubles, une bonne prépa-ration du dossier est impérative. Enfonction de l’ampleur des démarches(par exemple examen préalable de lademande de permis de construire), ilvaut mieux prévoir des délais généreux.

Nul n’est censé ignorer la loi:vraiment? Si l’objet à vendre entredans le champ d’application du droitfoncier rural (LDFR), il est logiquementsoumis à ses dispositions. Il convient devérifier si l’objet constitue une entre-prise agricole ou est un élément de celle-ci. Si tel est le cas, l’entreprise doit êtrevendue en tant qu’entité. Exceptionnel-lement, par exemple dans le cadred’améliorations foncières, l’autoritépeut délivrer une autorisation de par-tage matériel (art. 60 LDFR, al. 2).

Il faut également vérifier l’existenced’éventuels droits de préemption de pa-rents du vendeur. Si une entreprise agri-cole a été acquise des père et mère oude leur succession il y a moins de 25 ans,il existe un droit de préemption des pa-rents (art. 42 LDFR). En pareil cas, il

existe encore en règle générale un droitau gain.

Un objet à vendre est fréquemmentaffermé en totalité ou partiellement. Ilfaut donc vérifier si les conditions del’exercice du droit de préemption dufermier en vertu de l’art. 47 LDFR sontremplies et, dans l’affirmative, si ce der-nier entend l’exercer. Le fermier peut eneffet renoncer par avance à l’exercice deson droit de préemption, mais il doit lefaire par un acte authentique et être in-formé des modalités (art. 48 LDFR).Quoi qu’il en soit, le droit de préem-ption des parents l’emporte sur celui dufermier.

Aménagement du terri-toire Les immeubles si-tuées à l’extérieur de la zoneà bâtir sont frappées de res-trictions d’utilisation. Ainsi,dans la zone agricole, seuleune utilisation agricole est au-torisée. Des problèmes sefont jour lorsque l’acquéreurentend utiliser ses immeu-bles pour y accueillir deschevaux en pension ou ypratiquer des sports canins(agility, p. ex.) Il est doncimportant de rendrel’éventuel acquéreur at-tentif à l’affectation desimmeubles qu’il convoite. Or,sou-vent, les acheteurs ne

sont pas conscients des conséquencesde l’acquisition d’un bâtiment à l’exté-rieur de la zone à bâtir. Dans certainscas, il vaut donc la peine de déposer aupréalable une demande auprès de lacommune. L’acheteur et le vendeurs’épargnent ainsi bien des tracas.

Il faut également tenir compte del’existence fréquente de charges addi-tionnelles, comme les zones de protec-

tion du paysage ou des eaux. Ceszones sont soumises à des exigencessupplémentaires en termes d’exploi-tation. Il faut donc toujours examiner

le plan de zones ou le plan des parcellescultivées de la commune considérée.

Il ne faut pas non plus oublier de vé-rifier l’existence d’obligations de rem-bourser des subventions ou des créditsd’investissements et l’influence d’autrescontrats existants (fermage, coopéra-tive, contrats de reprise, etc.)

Prix de vente Une estimation ob-jective de la valeur vénale est recom-

mandée avant de fixer le prix de ven-te. Par ailleurs, pour les immeubles

entrant dans le champ d’application dela LDFR, il existe des restrictions en ma-tière de prix maximal autorisé (art. 66LDFR). Ce dernier n’est pas comparable

AIDE-MÉMOIREIMMOBILIER

48 7-8 2010 · REVUE UFA

Page 49: Revue UFA 7-8/2010

Respect àl’agriculteursi la transac-tion se dé-roule cor-

rectement.

N’avez-vous rien oublié?� Décision de vente à faire soi-même

ou à confier à un courtier/conseiller

� Clarifications en matière de droitfoncier rural (LDFR), de droit du bailà ferme (LBFA) et d’aménagement duterritoire (LAT)

� Calcul de la valeur marchande (prix)

� Création de la documentation

� Préparation de l’objet (rangements et nettoyage)

� Appel d’offres

� Visites

� Evaluation des offres et négociationdu contrat

� Projet de contrat

� Forme authentique

� Remise de l’immeuble

� Déclaration pour l’impôt sur le gainimmobilier

à la valeur vénale, mais ne doit pas ex-céder de plus de cinq pour cent la valeurmoyenne payée au cours des cinq der-nières années dans la région. Les can-tons renoncent en règle générale à lapublication du prix licite maximal, car ilsne souhaitent pas être des fixeurs deprix. En publiant les prix moyens et lesprix maximaux, le canton du Jura faitdonc plutôt figure d’exception (prix del’immobilier dans le canton du Jura:www.fistat.ch).

Reprise des baux existantsQuand l’immeuble est affermé, l’ache-teur reprend le contrat de bail existant

(art. 14 LBFA). Il peut tou-tefois le résilier

dans les troismois à comp-

ter de la conclu-sion de l’acte

d’aliénation, et doitsignifier par écrit au fer-

mier la résiliation du bailpour le prochain terme de prin-temps ou d’automne admis parl’usage local, en observant un

délai d’une année au moins (art. 15LBFA). Il y a lieu de signaler qu’en casde résiliation anticipée, une indemnisa-tion est due au fermier, par le vendeurs’il n’y a pas d’autre convention. S’iln’existe par de contrat de bail écrit, ilfaut vérifier avec soin la date du débutdu fermage, afin de ne pas partir sur labase de délais erronés.

Appel d’offres La constitution d’undossier contenant les documents indis-pensables fait partie des travaux prépa-ratoires. Si l’on entend vendre un im-meuble, il faut au moins produire unextrait récent du registre foncier, un plancadastral et une police d’assurance desbâtiments. Il est souhaitable d’y joindredes plans de situation et des informa-tions sur les limites de charges des im-

meubles et bâtiments soumis au droitfoncier rural.

Visites Tout acheteur entend visiterl’objet de ses convoitises avant de signerquoi que ce soit. Il faut donc que leditobjet soit dans un état présentable.Même s’il ne faut pas tout jeter, il necoûte rien de se débarrasser avant la pre-mière visite de tous les éléments d’in-ventaire manifestement inutilisables.

Pour éviter l’afflux de touristes et desimples curieux, il faut vérifier le sérieuxdes motivations d’achat lors de la pre-mière prise de contact. On peut parexemple demander au candidat ache-teur pourquoi il souhaite déménager etquel emploi il envisage de faire de sa fu-ture acquisition. Dans tous les cas, il fautlui demander son adresse complète.

Dossier d’offre Celui qui entendacquérir un gros immeuble, comme uneentreprise agricole, entrera en concur-rence avec de nombreux acheteurs in-téressés. Dans cette perspective, il ferabien de constituer un dossier attrayant,

AIDE-MÉMOIREIMMOBILIER

Si l’on résiliele bail à

ferme d’unagriculteur,ce dernier adroit à uneindemnité.

REVUE UFA · 7-8 2010 49

Page 50: Revue UFA 7-8/2010

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 7-8 · 10

Impressum

Auteur August Köpfli, ing. agr./écono-miste d’entreprise HES est responsabledu secteur immobilier chez USPFiduciaire & Estimations. Il s’y occupenotamment des ventes immobilières, del’estimation de leurs conséquences, desclarifications dans le domaine del’aménagement du territoire et desaffaires fiscales. USB Fiduciaire &Estimations, Laurstr. 10, 5201 Brougg, � 056 462 51 11, [email protected]

Mise en page, photos AMW, RevueUFA, USP

Littérature Loi sur le droit foncierrural (LDFR), Loi sur le bail à fermeagricole (LBFA), Code des obligations,Loi sur l’aménagement du territoire.

50 7-8 2010 · REVUE UFA

AIDE-MÉMOIRE

traitant de ses qualifications person-nelles jusqu’à ses possi-bilités de finan-cement. L’acheteur doit aussi vérifier aupréalable s’il a besoin d’une autorisa-tion d’achat.

Contrat de vente Avant de confierau professionnel la rédaction du contratde vente, l’aliénateur et l’acquéreur doi-vent s’accorder sur les détails, comme ladate de l’entrée en jouissance ou l’étatde l’objet.

Pour les vieux immeubles, la garantieprévue par l’article 197 CO est exclue,pour autant que la loi l’autorise. Cetteclause d’exclusion est toutefois inappli-cable lorsque l’aliénateur a volontaire-ment ou par négligence grave caché lesdéfauts de la chose à l’acheteur (art. 100al. 1, art. 192 al. 3 et art. 199 CO).

L’achat d’un bien immobilier doitbien entendu faire l’objet d’un enregis-trement officiel. Pour être juridique-ment valables, les contrats de réserva-tion doivent également être passés dansla forme authentique. S’agissant de la

résiliation d’un contrat de réservation, ily a éventuellement lieu de prévoir uneretenue pour les prestations et coûtsspéciaux imputables à l’acheteur.

S’agissant des garanties de paiementdu prix d’achat, aucun compromis n’estenvisageable. Il est usuel qu’à la signa-ture du contrat de vente soit jointe unepromesse de paiement irrévocable. Cer-tains cantons exigent par ailleurs unegarantie de paiement de l’impôt sur legain immobilier. Cette garantie sert deprotection de l’acheteur, car en cas denon-paiement, la constitution de droitsde gage immobiliers légaux est possible.

La vente est juridiquement valideaprès signature du contrat et inscriptionau registre foncier.

Avec l’aide des professionnels del’immobilier agricole Sur le siteweb www.sbv-treuhand.ch vous trou-verez sous la rubrique «Downloads» deslistes de contrôle pour la vente et l’achatd’immeubles (en allemand seulement).Il vaut la peine de prendre quelques mi-nutes pour les parcourir calmement.

Les annonces publiées dans lapresse professionnelle agricole,

comme la Revue UFA, offrent lagarantie que les paysans les li-ront, en Suisse romandecomme de l’autre côté de laSarine. Par ailleurs, la plupartdes publications agricoles of-

frent une aide aux paysans dans la ges-tion de leurs annonces. Lors de la publi-cation d’une annonce sur un site web, ilfaut mettre en ligne une certaine quan-tité d’informations, comme les chiffresclés et des photos, pour que les ache-teurs potentiels puissent évaluer si l’im-meuble entre dans leurs plans ou non.En revanche, des donnés confidentiellesn’ont rien à faire sur l’internet. C’est auvendeur de décider ce qu’il publie ounon. Il ne faut pas oublier d’actualiserl’annonce en permanence et de l’effacerle moment venu.

Le vendeur qui travaille avec un cour-tier doit veiller à ce que ce dernier dis-pose des connaissances juridiques spé-cialisées nécessaires. Le paiement deson travail peut être convenu à l’heureou au forfait sous forme de commission.L’ampleur de cette commission dépendde la nature de l’objet et se situe habi-tuellement entre 2 et 4 pour cent duprix de vente. Il va de soi que le travailnécessaire à la vente d’un objet de peude prix est proportionnellement plusimportant que celui nécessité par l’alié-nation d’un immeuble de valeur mar-chande élevée.

L’Union suisse des paysans offre éga-lement son aide aux vendeurs et auxacheteurs d’immeubles agricoles. Lesobjets en vente actuellement sont enligne sur la page web www.sbv-treu-hand.ch. On peut également faire appelaux services de l’USP pour des aspectsspécifiques, comme le contrôle juri-dique du contrat de vente. �

Si l’onne veut pascommettre

d’erreur, il faut bien se

documenter.

Si la transac-tion se réali-se, l’agricul-teur acceptede se faireconseiller.

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Page 51: Revue UFA 7-8/2010

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Lutte contre les limaces

Depuis des années, on n'a jamais vuautant de jouets-du-vent et autres gra-minées dans les champs de céréalesque cet été. Quelques produits, ou lesmatières actives qu'ils contiennent,ont atteint leurs limites d'efficacité.

Juste à temps pour lesprochains traitementsd'automne, un nou-veau produit est à ladisposition des agricul-teurs. Il réunit plu-sieurs avantages. Cet

herbicide contient du chlortoluron, quiagit efficacement sur les graminées, etdu diflufénican qui donne de bons ré-sultats sur les dicotylédones. L'appli-cation peut se faire en prélevée de lacéréale ou en postlevée précoce, dèsl’apparition des passages et jusqu'austade début tallage.

Carmina apporte les avantages suivants:• Souplesse d'application, de la préle-

vée à la postlevée• Large spectre d'action, avec une

haute efficacité contre les graminées• Incolore, pas de salissures• Excellent rapport efficacité /prix.

Appliqué à 2– 2,5 l/ha, Carmina s'avè-re très efficace contre le jouet-du-vent,le ray-grass, le pâturin annuel, le vul-pin ainsi que contre les principales di-cotylédones. Dans les champs forte-ment infestés de vulpin, nousrecommandons le mélange Carmina 2 l/ha et Lexus 20 g/ha.

Le fait que le produit ne tache pas –à l'opposé des "jaunes" – facilite l'en-tretien des pulvérisateurs qui conser-vent ainsi mieux leur valeur.

La nouvelle campagne de colza est envue. Si le colza suit une céréale, il y a lieude combattre les mauvaises herbes àproblèmes et les repousses de céréalesde manière conséquente; ce point esttrès important lorsqu'on envisage un se-mis sous litière. Il faut d'abord laissergermer les grains tombés au sol puis ap-pliquer 4– 7 l/ha de Roundup Max, cequi est l'élément de base d'une straté-gie de désherbage efficace.

Le colza se caractérise par sa longuepériode de végétation. Cependant, il necouvre pas totalement le sol durant uncertain laps de temps qui peut s'étendrejusqu'au printemps. Les exigences enmatière de maîtrise des mauvaises herbessont par conséquent très élevées. Il fautdonc une action herbicide soutenuecontre les adventices qui germent en au-tomne et au printemps ainsi qu’une effi-cacité sûre contre les graminées en au-tomne. Il faut cibler particulièrement lesespèces envahissantes comme le gaillet,la matricaire, le coquelicot, l'ortie roya-le, les graminées ainsi que les repoussesde céréales; le colza ne doit pas souffrirde leur concurrence.

Devrinol Top (3 l/ha) est le seul her-bicide pour colza que l'on peut appli-quer jusqu'à 10 jours après le semis!Cette souplesse d’application permetnotamment d'éviter des conditions mé-téorologiques défavorables, sinon il fau-drait changer de produit. Devrinol Topsatisfait les critères sévères requis pour

Départ pour une campagne de colzaDésherbage des céréales enautomne

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un herbicide destiné à la culture du col-za. Il a fait ses preuves depuis des an-nées par son efficacité sans compromis.

Les limaces sont un véritable fléau pourle colza à la levée. Sur les parcelles expo-sées, il fest recommandé d’épandre pré-ventivement du Métarex TDS ou alorscontrôler très attentivement l'ensemblede la culture chaque jour et intervenir dèsque les limaces deviennent actives. Maiscomme le temps manque souvent auxagriculteurs pour cette surveillance, l'ap-plication préventive des granulés Méta-rex TDS à 5 kg/ha est devenue la norme.Elles offrent une bonne protection de laculture, ne dégagent pas de poussière àl'épandage et ne se délitent pas.

En cas de fort développement de gra-minées ou de repousses de céréales, untraitement de rattrapage est possible enpostlevée avec Sélect (0,5 l/ha).

Contre le phoma, l'application de Ca-pitan-S (1 l/ha) en automne donne lesmeilleurs résultats. De plus, Capitan-Sexerce un effet très positif sur la résis-tance du colza à l'hiver.

Traitements du colza en automne 2010Intervention Sémis/Prélevée Levée 2 feuilles 4 feuilles 6 feuilles 8 feuilles

Devrinol Top peutêtre appliquéjusqu'à 10 joursaprès le semis

Dicotylédones et graminées

Repousses de céréaleset de graminées

Contre le phoma et pour un meilleur hivernage

REVUE UFA · 7-8 2010 51

Page 52: Revue UFA 7-8/2010

JenniferSchweiger

souvent difficiles à réaliser. Il existe undanger que des distances d’isolement seprolongent jusqu’aux champs conven-tionnels du voisin et qu’une partie tropimportante des parcelles doivent êtreaffectées à des zones tampon. Danscette situation, comment les agricul-teurs s’arrangent-ils? Quel rôle les voi-sins jouent-ils dans la prise de décision?

Tableau: Mesures territoriales de coexistenceScénario «Large» Scénario «étroit»

Colza Distance d’isolement 400 m 50 mZone tampon 100 m 15 mMaïsDistance d’isolement 150 m 50 mZone tampon 56 m 15 m

La loi sur le génie génétique exigeque la production sans plantes gé-nétiquement modifiées (PGM) soitprotégée. Cela signifie qu’il faut évi-

ter un mélange des cultures transgé-niques et non transgéniques au champainsi que de leurs produits dans lachaîne des flux de marchandises par desmesures appropriées, ce que l’on ap-pelle les mesures de coexistence. C’estdans cette optique que les pays mem-bres de l’UE mettent en place des zonestampons. Il s’agit de bandes de culturesnon transgéniques de même type sur lesparcelles de PGM, respectivement debandes correspondantes sur le champrécepteur. Une autre solution consiste àmaintenir des distances d’isolement en-tre les champs PGM et non transgé-niques abritant des cultures de mêmetype.

En Suisse, où l’agriculture dispose depetites structures, de telles zones tam-pon et distances d’isolement sont bien

Cette question a été abordée par la sta-tion de recherche Agroscope Recken-holz-Tänikon (ART) dans le cadre d’unprojet du programme national de re-cherche (PNR 59). Des interviews avecdes agriculteurs ont été effectuées dansles communes de Brütten, Nürensdorfet Oberembrach. 61 agriculteurs sur untotal de 82 qui exploitaient des parcellesdans cette région ont été interrogés.

Disposition à la culture PGM Al’instar des résultats de la votationconcernant le moratoire sur le génie gé-nétique, seule une minorité (un tiers)des agriculteurs interrogés se sont décla-rés prêts à mettre en place des culturestransgéniques. Environ 30% envisage-raient la culture de maïs résistant à la py-rale (maïs Bt) et 28% celle de maïs (maïsHt) ou de colza (colza Ht) tolérant auxherbicides. Près de 56% des agriculteurssondés estiment qu’un ou plusieurs deleurs voisins seraient prêts à mettre enplace des cultures transgéniques. Cetteanalyse démontre qu’un nombre crois-sant d’agriculteurs serait prêt à opterpour le génie génétique pour autant queleurs voisins adhèrent à de telles cul-tures. Visiblement, les voisins jouent unrôle décisif dans la prise d’une telle dé-cision.

Contexte social Différentes sourcesde littérature relatent que dans les es-paces agricoles disposant de petitesstructures, les relations de voisinagesont plus marquées. Dans cette en-quête, 92% des agriculteurs interrogésont considéré leurs relations avec leursvoisins comme bonnes ou très bonnes.67% d’entre eux seraient prêts, suite àune autorisation possible des cultures

transgéniques, à participer à des séancesd’information et de conciliation afin depermettre une telle coexistence. 54%appliqueraient des mesures volontaires.On peut donc en conclure qu’il y a ungrand esprit de tolérance et de coopé-ration pour la mise en place de cette co-existence.

Contexte géographique Les struc-tures cadastrales de l’agriculture consti-tuent également une condition impor-tante pour la mise en place de mesuresde coexistence. Il est possible de déter-miner quelle doit être la taille des dis-tances d’isolement au moyen d’étudesscientifiques sur la pollinisation par lesPGM. En plus de telles études, au ni-veau politique, les questions de respon-sabilité ou relatives au marché sont éga-lement déterminantes. Dans le cadre dece projet, on a donc analysé dans quellemesure différentes prescriptions pourles distances d’isolement et les zonestampon seraient applicables dans la ré-gion considérée (tableau).

La surface agricole utile de la régionanalysée se monte à 1300ha. Elle est ré-partie entre 1049 parcelles d’une taillemoyenne de 1.2ha. En 2008, on y a cul-tivé 192ha de maïs et 71ha de colza.Les agriculteurs qui ont déclaré êtreprêts à opter pour des cultures transgé-niques cultivaient au total 73ha de maïset 28ha de colza.

Mise en œuvre Afin d’examiner lafaçon de mettre ces mesures en œuvre,à l’aide d’un système de géoinforma-tion, on a dessiné une zone d’isolementde 50m dans le pourtour de tous leschamps de maïs des agriculteurs prêts àpasser au génie génétique. Dans 10 cas

GÉNIE GÉNÉTIQUE L’acceptation du moratoire sur le génie génétique en 2005 atteste de l’attitude critique de la population suisse envers le génie génétique agricole.Si d’aventure les cultures transgéniques devaient être autorisées après l’échéance de ce moratoire, on peut se demander si les agriculteurs opteraient pour ce nouveau systèmede production et quels facteurs influenceraient cette décision.

Le voisin a son mot à dire

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PRODUCTION VEGETALE

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sur 41, les distances d’isolement recou-paient une ou plusieurs parcelles dechamps de maïs voisins non transgé-niques. Cela signifie qu’il y aurait peu decas nécessitant une entente entre agri-culteurs pour respecter une telle dis-tance. On a en outre étudié s’il seraitpossible de mettre en place des zonestampon d’une largeur de 15m sur leschamps de maïs conventionnel situés àune distance de 50m de parcelles avecdu maïs transgénique. Il en est résultéqu’au moins 40% des surfaces de ceschamps de maïs devraient être utilisésen tant que zone tampon. Dans certainscas, la taille de la parcelle était si petiteque toute la surface devrait être unezone tampon.

Dans une autre étape, nous avonsexaminé le scénario «large». Dans ce cas,les distances d’isolement seraient élar-gies à 150m. Il en est ressorti 23 recou-pements avec un ou plusieurs champs demaïs non transgénique voisins. Au vu dela petite taille des parcelles, il ne seraiten aucun cas possible de réaliser la zonetampon requise de 56m.

En ce qui concerne les cultures decolza, il est possible de maintenir unedistance d’isolement de 50m sans re-

coupement avec des champs conven-tionnels, en raison de la faible densitéde cette culture. On a renoncé à calcu-ler les zones tampon dans ce scénariocar aucune parcelle n’était située dansla zone d’isolement et il n’y avait au-cune différence significative par rapportà la taille des champs de maïs. Dans lescénario «large», dans la région analy-sée, 83% des champs de colza conven-tionnels seraient situés dans la zoned’isolement. Par ailleurs, la taille desparcelles n’était pas suffisante pour unezone tampon de 100m.

Globalement, il s’avère donc – pourautant que les parcelles soient disposéescomme en 2008 – que les distancesd’isolement prescrites conduiraientdans certains cas à des recoupementsterritoriaux qu’il s’agirait de solutionnerd’entente avec les voisins. On peut tou-tefois supposer que, sur la base du bonesprit de coopération des agriculteurs,une telle entente serait possible, mêmesi elle nécessiterait parfois de plusgrands efforts suivant les endroits et lesconditions. En revanche, dans la régionprise en compte, les zones tampon sem-blent être une mesure de coexistenceinappropriée.

Conséquences économiques Lespremières estimations portant sur larentabilité des cultures transgéniquesmontrent que, suivant la modificationgénétique opérée et la pression des ra-vageurs ou des adventices, ce type deculture pourrait en valoir la peine. Ce-pendant, les coûts engendrés par lesmesures de coexistence varient forte-ment en fonction du nombre de voisinsà contacter. Les coûts des mesures d’ap-plication ne rendent néanmoins paspour autant les cultures transgéniquesinintéressantes financièrement par rap-port aux cultures conventionnelles.

Résumé Dans le cadre de la coexis-tence dans la région prise en compte, lesvoisins occupent une fonction-clé. Depar leur opinion sur les cultures transgé-niques et l’emplacement de leurs par-celles par rapport à celles de cultivateurspotentiels de cultures PGM, ils n’in-fluencent pas seulement la dispositiondes agriculteurs pour les cultures trans-géniques mais également l’avantage fi-nancier ressortant de l’utilisation descultures transgéniques. �

Auteur JenniferSchweiger, ing. agr.Dipl., doctorante dansle groupe de recherche«Socioéconomie» de la station fédérale derecherche AgroscopeReckenholz-TänikonART, 8356 Ettenhausen

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 7-8 · 10

A l’avenir, du colza transgénique

en Suisse? Photo: Robert Meier, ART

PRODUCTION VEGETALE

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1 2

Plus de 25 variétés différentes ontété semées sur la parcelle dePierre-Alain Blanc à Versvey.D’Arina à Nara en passant par trois

variétés de blé dur, la large palette va-riétale a permis une bonne comparai-son. Les nombreux agriculteurs venusassister à la visite d’essai ont en outrebénéficié d’explications de premièremain de la part des spécialistes du ser-vice technique production végétale defenaco et de Semences UFA. De nom-breux spécialistes des stations de re-cherche, de la sélection et des entre-prises spécialisées ont par ailleursfourni des explications détaillées surleur domaine d’activité. Les nouvellesvariétés inscrites sur la liste commeNara (classe top), qui représente unenouvelle génération de sélection, et

Combin (classe 1) ainsi que 7 autres va-riétés qui ne sont pas sur la liste commeCambrena (biscuits) ont pu être obser-vées dans la pratique. Cambrena estune sélection de blé biscuit d’ACW quisera en mesure de répondre aux exi-gences très particulières de l’industrie.

Les interventions phytosanitaires ontété réalisées en collaboration avecStähler Suisse SA, toutes les variétés

étant soumises à plusieurs stratégiesphytosanitaires. Une bande en extensosans fongicides et sans régulateur decroissance a servi de référence pourcomparer l’influence des différentesstratégies. Une série de mesures a étéréalisée et sera répétée, les céréalesn’ayant pas terminé leur croissance. Aumoment de la visite, les différences en-tre les bandes traitées avec les régula-

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1 · Une participationnombreuse et unpublic attentifaccompagné d’unemétéo favorable, dansun cadre magnifique.

2 · Les criocères descéréales ont provoquéde nombreux dégâtscette année.

3 · Lukas Aebi (Semences UFA)et Olivier Delay (production végétale) expliquent l’itinérairecultural de la parcelle.

4 · Un profil de sol a été présenté parGeorges Collaud,directeur de Sol-Conseil. Dans cetterégion de la plaine du Rhône, le sol esttrès influencé par le lac et le fleuve.

5 · Jean-Paul Krattiger(Semences UFA) etJean-Claude Jaquet(production végétale)expliquent lesdifférences entre lesvariétés.

PRODUCTION VEGETALE

LA PLATEFORME D’ESSAI DE VERSVEY a été un lieu de rencontre et d’échangepour les spécialistes des céréales. De nombreux participants ont pu comparer les variétés d’aujourd’hui et de demain, discuter du marché des céréales, observer un profil de sol ainsi que les différentes stratégies de régulateurs de croissance.

Rencontre autour des céréales

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teurs de croissance et les bandes nontraitées étaient bien visibles. Pour labande avec une application unique deCCC, les différences constatées lors desmesures n’étaient plus aussi marquéesle jour de la visite.

Un lieu d’échange entre profes-sionnels A côté de la parcelle, laplateforme avec les stands de Se-mences UFA, Landor, Stähler, Alphatecet Semences Z ainsi que la tente de res-tauration ont permis aux participantsde discuter avec les exposants et les or-ganisateurs. La forte présence des agri-

culteurs, conseillers et chercheursconfirme l’intérêt de la branche pourune production professionnelle. Leprofil de sol est toujours intéressant etpermet de se faire une idée sur ce quise passe à plus de deux mètres de pro-fondeur. Dans la région de la plaine duRhône, l’influence du lac et du fleuveest bien visible. En dessous de lacouche humifère importante se trouveun sous-sol profond et sableux com-posé de nombreuses couches diffé-rentes.

Adapter la production à la de-mande Actuellement la pression surles prix est importante pour le blé pa-nifiable. La baisse des taxes douanières,les incertitudes sur les farines impor-tées et les surplus IP Suisse y sont pourbeaucoup. Afin de corriger les déséqui-libres du marché, le GOF (secteur com-mercial céréales et oléagineux de fe-naco) a présenté les recommandationsde production fenaco pour la récolte

2011. Il s’agit notamment de réduireles surfaces de blé panifiable et d’aug-menter celles de blé fourrager. Pour leblé panifiable la répartition entre lesclasses et entre les variétés au sein desclasses doit être optimisée afin de ré-pondre aux demandes des moulins etde fournir des lots de qualité. En ce quiconcerne les céréales fourragères onassiste à un recul des surfaces pourpresque toutes les espèces. Pour queles moulins puissent être approvision-nés en céréales indigènes, il est impor-tant de stopper ce recul. Les surfacesaffectées aux oléagineux peuventquant à elles être augmentées, en par-ticulier pour le colza où l’extension ducontingent de 10 000 tonnes permetd’accroître la production.

Une vue générale sur la culturedu blé Grace à une forte implicationdes collaborateurs de la LANDI et de fe-naco, cette plateforme fournit de nom-breuses données comparatives sur lesvariétés (rendement, qualité du grain,etc.) Ces essais sont répétés par fenacosur différents sites en Suisse afin d’élar-gir la comparaison. Les résultats défini-tifs des essais seront publiés sur le sitewww.productionvegetale.ch. �

Auteur DavidVulliemin, Revue UFA,3001 Berne

Les résultats des essais fenaco serontpubliés sur le site www.productionvegetale.ch

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 7-8 · 10

6 · Les participants ont pu comparer plus de 25 variétésdifférentes de blé.

7 · Une plateformeavec des exposants et une tente derestauration ontpermis aux partici-pants d’échanger leurs expériences.

8 · Dario Fossatid’Agroscope ChanginsWädenswil a com-menté les nouvellesvariétés présentées sur la parcelle.

9 · Les stands desexposants ont été bienfréquentés et ontpermis de nombreuxcontacts.

10 · Werner Kuert salue les participantset explique le déroulement de lavisite.

11 · Alphatec a présenté les dernièresnouveautés pour les techniquesd’application.

PRODUCTION VEGETALE

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INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 7-8 · 10

Tableau: Aperçu des mélanges Highspeed®

Mélange Densité de Utilisation Remarquessemis kg/ha

UFA 430 Highspeed® 36 Fourrage sec, ensilage, aff. vert, fauche/pâture avec dactyle

UFA 440 Highspeed® 32 Fourrage sec, ensilage,aff. vert, pâture intégrale feuilles très fines

UFA 440 AR 32 Pâture intégrale, très résistant auHighspeed® pâture sur gazon court piétinementUFA Prairie de montagne 40 Fourrage sec, ensilage, énorme flexibilité Highspeed® aff. vert, fauche/pâture d’utilisationUFA 431 AR Highspeed® 40 Fourrage sec, ensilage, très résistant

affouragement en vert à la sécheresseUFA U-440 Highspeed® 20 Fourrage sec, ensilage, le mélange

aff. vert, pâture intégrale éprouvé pour lespâture sur gazon court sursemis

UFA U-Prairie de montagne 20 Fourrage sec, ensilage, mélange polyvalentHighspeed® aff. vert, fauche/pâture pour sursemis

Pour vous répondrefenaco Yverdon, Lukas Aebi� 024 424 01 43

fenaco Sursee, Dominik Fischer � 058 433 65 88

GVS Schaffhausen, Bruno Gnädinger � 052 631 17 65

LV St. Gallen, Albert Fässler � 071 226 77 11

fenaco Winterthur,Hanspeter Hug� 058 433 76 04

fenaco Lyssach, Andreas Wyss� 034 448 18 61

Laissez-vous conseillerpar votre servicetechnique Semences UFAlocal. Plus d’infor mationsconcernant les mélangesdans le catalogueSemences UFA (dansvotre LANDI) ou surwww.semencesufa.ch.

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ASSORTIMENT COMPLET Semences UFA est le seul semencier à proposer unassortiment complet pour toutes les semences de légumes, fleurs, fleurs sauvages,gazon, espaces verts ainsi que pour l’agriculture. La semence «Highspeed®» a faitses preuves dans la pratique.

Il y a de tout chez Semences UFA

Dans la vaste palette de produitsd’espèces pures ou de mélanges deSemences UFA, on ne trouve queles meilleures et les plus récentes

variétés sélectionnées dans le monde,de même que les traitements les plus in-novants. En discutant avec le client descaractéristiques botaniques, locales,techniques et économiques, le servicetechnique de Semences UFA propose un

conseil pratique exhaustif. Notre but estde toujours pouvoir proposer les se-mences les plus appropriées aux meil-leures conditions.

Un exemple: les mélanges«Highspeed®» Les semences«Highspeed®» ne convainquent pas uni-quement dans la pratique agricole maiségalement depuis des années chez lesprofessionnels des cultures maraîchèreset des espaces verts. Pour la troisièmeannée depuis son introduction sur lemarché agricole, l’effet «Highspeed» estde plus en plus manifeste! Grâce à lagermination accélérée des variétés depointe de pâturin des prés que sont«Compact» et «Lato», le processus deremplacement naturel du ray-grass an-glais par le pâturin des prés est plus sûr.Il s’ensuit moins de trous dans les her-bages, ce qui assure un rendementquantitatif et qualitatif constant. �

Des prairies équilibréesen trèfle blanc/graminéesgrâce à des sélections depointe.

56 7-8 2010 · REVUE UFA

Les avantages «Highspeed®»La germination accélérée du pâturin després dans les mélanges longue duréeapporte les avantages suivants:• proportion de pâturin des prés plus

élevée, donc• fermeture plus rapide du peuplement,• pérennité accrue,• moins de mauvaises herbes• et rendement plus sûr.

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REVUE UFA · 7-8 2010 57

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NEUNOUVEAU

avec nouvellesrubriques

Page 58: Revue UFA 7-8/2010

Pour plus d’informations:

www.ufa.ch

Tableau: Crumbs pour poules pondeuses bio (en complément au grain)UFA 603 Universal disponible en sacs à la LANDI.UFA 607 Farmer seulement en vrac (canal LANDI/UFA)UFA 608 Farmer seulement en vrac (canal LANDI/UFA)UFA 607-8 Farmer * seulement en vrac (canal LANDI/UFA)UFA 608-8 Farmer * seulement en vrac (canal LANDI/UFA)* teneur réduite en phosphore

Les crumbs présentent une struc-ture uniforme et grossière avec lesavantages suivants:

• exempts de poussière• hygiénisés• pas de déstructuration • fluidité dans le silo et le distributeur • structure régulière, ce qui complique

le picorage sélectif.

Dans son usine bio de Hofmattà Herzogenbuchsee, UFA produit, depuisque les travaux de transformation ont étéachevés, des crumbs pour poules pon-deuses (tableau) en plus des alimentssous forme de farine et de granulés. Lesaliments sous forme de crumbs servent àcomplémenter les grains de céréales quine permettent pas de couvrir à eux seulsles besoins en protéine des poules.

Consommation assurée Lescrumbs sont volontiers consommés etgarantissent une bonne consommationdes nutriments les plus importants, ce

qui est particulièrement important enpériode de stress. Ils sont une conditionimpérative à une performance élevée, àune bonne santé et à un beau plumage.

Grains le soir Les poules mangentcontinuellement. C’est la raison pour la-quelle les aliments complémentaires

Nouveau moulin, nouvelles possibilités

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CRUMBS POUR POULES PONDEUSES Dans son usine de Hofmatt, UFA SA transforme une grande quantité de matières premières d’origine suisse et produit unevaste palette d’aliments bio, et maintenant aussi sous forme de crumbs (miettes).

doivent être disponibles à volonté dansl’affouragement combiné. Le soir, le mé-lange de grains UFA 504 est distribué ausol. Pourquoi le soir? Les poules peuventalors se remplir le jabot et digérer la nuit.Les grains conviennent bien pour attirerles poules et constituent une possibilitéd’occupation respectueuse des animaux.

Pour un approvisionnement optimal, lapart de grains doit représenter près d’unsixième de la ration journalière.

Adjonction de quartz et dechaux d’affouragement Le four-rage est dégradé dans les muscles de l’in-testin de la volaille par des petites pierresqui se trouvent dans l’intestin. Afin d’enassurer un approvisionnement suffisant,il convient de distribuer du quartz (2 à 5gpar animal et par jour), surtout dans lecas du pâturage. Ces petites pierres quise trouvent dans les intestins favorise lamise en valeur et la digestion du fourrageainsi que la santé des animaux. Dès la50ème semaine, 2 à 3g de coquillages oude chaux par animal et par jour peuventêtre distribués pour améliorer la qualitédes coquilles. �

Un beau plumage avecles aliments UFA.

La structure régulière descrumbs empêche le picoragesélectif des poules.

PAGE BIO

Page 59: Revue UFA 7-8/2010

UFA-ACTUELUFA-AKTUELL

CONSEIL DU MOISTIPP DES MONATS

Les résultats de l’essai exact menéà UFA Bühl sont très concluants carils ont été obtenus en conditionssuisses et selon des méthodesscientifiques. Ces résultats ont étéconfirmés voire dépassés dans denombreux essais étrangers. Le Ve-voVitall® est désormais officielle-ment homologué comme stimula-teur de croissance. Un croîtjournalier plus élevé et un meilleurindice de consommation permet-tent d’optimiser la rentabilité de laproduction porcine tout en ména-geant l’environnement. Dans lesporcheries, la moindre charge am-moniacale et la meilleure fermetédes fèces sont immédiatement vi-sibles.

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lère les processus de rétablisse-ment. UFA-Solvi renforce la résis-tance de tous les animaux.

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rhée. Truies: pendant 5 jours, dusevrage à la nouvelle saillie.

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Lors des essais au VevoVitall® ef-fectués à l’Uni Leuven (Belgique),la réduction d’ammoniac s’estchiffrée à 40 %. L’aliment d’en-graissement UFA 331-3. VevoVi-tall® améliore les croîts journalierset l’indice de consommation de2.5% par rapport à l’aliment stan-dard. Ceci au niveau élevé de 850gde gain moyen quotidien et de2.45kg d’aliment par kg de croît.

L’aliment UFA 331-3 pour lesporcs à l’engrais contient de l’acidebenzoïque organique VevoVitall®

qui réduit le pH urinaire et le pHdu lisier. La charge ammoniacaleest donc moindre.

Le problème En cas de stress, les besoins et la disponibilité des vitamines et des oligoéléments s’écartent considérablement des normes.

Les symptômes Symptômes carentiels tels que troubles de la fécondité, poil hirsute, apathie, déshydratation consécutive à la diarrhée.

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Page 60: Revue UFA 7-8/2010

EN ROUTE AVEC…UNTERWEGS MIT...

Joseph Girardin, conseiller UFA

60 7-8 2010 · REVUE UFA

rateur ou orienter l’exploitation de ma-nière à pouvoir la gérer en solo. Au re-gard de la rentabilité, la détention devaches mères avec production NaturaBeef constituait la meilleure solution. Lasurface exploitable a été constammentagrandie; elle atteint maintenant 55ha.L’exploitant ne souhaitant pas réduireses grandes cultures, il ne pouvait pasdévelopper la détention des vachesmères. Il a alors cherché à se diversifier.Dans un premier temps et avec l’aide deJoseph Girardin, il s’est intéressé à la dé-tention des pondeuses. Mais à ce mo-ment-là, la demande était inexistante

pour les pondeuses conventionnelles.Par contre, au début de l’année 2009,Bell SA recherchait des engraisseurs depoulets. Joseph Girardin a noué lescontacts nécessaires.

Une nouvelle halle pour 12000poulets Un concept d’engraisse-ment des poulets a été élaboré, d’en-tente avec Joseph Girardin et Bell SA. Apart une bonne qualité de l’air dont lagestion est largement automatisée, latempérature de la halle revêt unegrande importance. Au début de l’en-graissement, elle s’élève à env. 33°C à la

Joseph Girardin, Chemin du Monterri 5, 2952 Cornol

Famille marié à Sandrine, enfants Tiffany et Yann

Né le 25 juillet 1972

Formation agriculteur, école technique et formationspécialisée en affouragement, en France,service consultatif pour l’affouragementet la gestion d’entreprise dans le cantondu Jura, spécialiste des bovins laitierschez UFA, depuis l’an 2000

Hobbies famille, hockey (HC Ajoie) et JohnnyHallyday

Devise «Faire progresser mes agriculteurs, dansleur production, mais aussi leur offrird’autres possibilités intéressantes au planéconomique.»

Joseph Girardin suit essentiellement desexploitations de production laitière etd’engraissement situées dans sa régiondu Jura. Il conseille ses agriculteurs touten les incitant à développer leur produc-tion. Depuis son arrivée au Service tech-nique UFA, bovins laitiers, il offre aussises nombreuses prestations à la famille

Cortat.

Une exploitation en pleineexpansion En 1984, Danielet Marlène Cortat ont repris lagrande exploitation de 30 hades parents de Daniel, à Cour-faivre. Sept ans plus tard, ils ontacheté un domaine situé à l’ex-térieur du village où ils se sontdéfinitivement installés. Au

cours des années suivantes, ilsont développé leur productionlaitière à plus de 200000 kg. Le

père de Daniel a encore travailléjusqu’en 2005. Puis il est tombémalade et a dû s’arrêter. DanielCortat s’est donc retrouvé face à unchoix: fallait-il engager un collabo-

Vue de la halle occupée par despoussins de deux jours.

La halle des poulets desCortat, dans le Jura

(construite en 2009)

Page 61: Revue UFA 7-8/2010

MarlèneCortat

BLICKPUNKTPOINT DE VUE

REVUE UFA · 7-8 2010 61

Se lancer dans l’engraissementdes poulets? La viande de poulet ales faveurs des consommateurs. C’estdire qu’elle a de l’avenir. Bell SA, secteurvolailles, recherche des engraisseurs. Lafirme acquiert, transforme et distribuede la viande et des spécialités de vo-lailles dans toute la Suisse. Les produitsBell Poulet Suisse promeuvent une ali-mentation saine et variée, savourée avecplaisir par une clientèle qui cultive la joiede vivre. Les producteurs sont responsa-bles de la détention et de l’élevage desvolailles de chair jusqu’à leur abattage.

Le Service technique de l’entrepriseles soutient efficacement. Bell re-cherche des agriculteurs qui souhai-tent se procurer une nouvelle res-source via l’aménagement d’unehalle moderne, susceptible d’accueil-lir 16 000 volailles (env. 64 UGBE),répondant aux normes SST. L’exploi-tation devrait disposer de certainescapacités de stockage d’engrais deferme et ne pas être située à plus de600 m d’altitude. Le Service tech-nique UFA vous donnera volontiersd’autres informations ou de la docu-mentation.

jour + de 2°C). L’apport d’eau doit êtreparfaitement garanti car les poulets àl’engrais absorbent environ 70000 litresd’eau pendant une rotation. Une fois la halle terminée, l’exploitant ainstallé pour la première fois 12400poussins, le 22 décembre 2009. Lenombre d’animaux engraissés par rota-tion dépend de la situation du marché.La densité d’occupation maximale auto-risée est de 30 kg/m2. Si l’on installe untrès grand nombre de poussins, l’abat-tage des premiers poulets commencedéjà après 30 jours d’engraissement.

Court et intensif Les poussinséclosent pendant la nuit et arrivent déjà

hauteur des poulets (sol). Ensuite, on laréduit progressivement jusqu’à 20°C.Dès le 22e jour, les animaux ont accès àun parcours couvert si la températureextérieure est supérieure à 10°C (28e

Exploitation

Cortat Daniel et MarlèneSous le Noir-Bois 1142853 Courfaivre JU

SAU: 55 ha (blé, orge, maïs ensilageet cultures fourragères)

Cheptel: 12000 poulets à l’engrais, 34 vaches mères et leurs veaux, 4 chevaux Franches-Montagnes

Main-d’œuvre: le couple d’exploitants

Marlène etDaniel Cortatsont trèscontents deleur nouvelleproduction.

le matin suivant dans la halle d’engrais-sement. Très vite, ils essaient de boire.Pendant les premières 24 heures, onpose un ruban de papier au sol, entre lesabreuvoirs. On peut ainsi recueillir lespremières excrétions et les éliminer fa-cilement. Particulièrement curieux,lespoussins se mettent assez vite à picorerl’aliment de démarrage que Marlène ré-pand sur le papier.

Durant la première semaine, les Cor-tat contrôlent les poussins 6 x par jour.Une palpation du ventre permet d’ap-précier leur ingestion alimentaire. Audébut, les poussins qui pèsent une qua-rantaine de grammes mangent enmoyenne 7.4 g d’aliment de démarrageUFA 636, pour un croît journalier initialde 8 g. Les trois premiers jours, on laissela lumière allumée continuellementdans la halle, pour que les poussinstrouvent plus facilement leur nourriture.Dès le 8e jour, on passe peu à peu à l’ali-ment d’engraissement UFA 637 quicontient un coccidiostatique (préven-tion de la coccidiose), comme l’alimentde démarrage. Vers la fin de l’engraisse-ment, le croît journalier monte jusqu’àenv. 100 g, pour un indice de consom-mation de 1.68 kg/kg, sur tout l’engrais-sement. Les poulets partent pour l’abat-toir lorsqu’ils pèsent quelque 2 kg. Onleur présente de l’aliment de finitionUFA 639 pendant 3 jours et jusqu’à 12heures avant l’abattage.

«On s’est lancés dansl’engraissement des pou-lets sur les recommanda -tions de notre conseiller

UFA. Aujourd’hui, on constate avec plaisir qu’ona très bien commencé.»

Page 62: Revue UFA 7-8/2010

PORCS

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jusqu’à une taille de 3,5 cmSilver Cup HO-502 miettes 1.2 mm taille de 3,5 à 6 cmSilver Cup HO-503 miettes 1.6 mm taille de 6 à 9 cmAliments pour truitesUFA-Fishtop 835 granulés 2.0 mm taille de 9 à 12 cmUFA-Fishtop 836 granulés 3.5 mm taille de 12 à 19 cmUFA-Fishtop 838 granulés 4.8 mm dès 19 cmSilver Cup HO-511 granulés 4.8 mm aliment pigment saumonAliment d’élevageSilver Cup HO-510 granulés 7.0 mm pour animaux parentauxAliment bioSilver Cup HO-6507 granulés 4.8 mm dès 19 cm

après la lactation. Les oligoélémentset les acides aminés très assimilablesqu’il contient soutiennent la fécon-dité et améliorent l’hygiène dans lesorganes excréteurs d’urine.

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Nombres élevés decellulesLes numérations cellulairesaugmentent régulièrementpendant les mois d’été.Essentiellement à cause dustress accru lié à la chaleur etde la très forte pressioninfectieuse environnementale.Le fait de lutter de manièreciblée contre les mouches peutsoulager les animaux. Pendantles périodes de canicule,l’ingestion alimentaire régresse,ce qui induit une cétosesubclinique et une surchargehépatique. L’immunité de lavache baisse. Un ajout tempo -raire d’UFA-Ketonex Extradécharge le foie et fournit uncocktail efficace de substancesactives.

Gare à la précision des mélanges!Selon certaines études menéesdans des fermes laitières deSaxe, des écarts de plus de 5%de certains composants derations mixtes ont entraîné desfluctuations considérables desproductions laitières. Le bilanmétabolique des animaux s’estdétérioré. Seul un respectprécis des proportions du mé -lange sur la plus longue périodepossible a permis de réduire lescoûts de production (jusqu’à2.5 centimes par kg de lait),sans charges supplémentaires. Source: top-agrar 6/2010

NOUVEAU: UFA-Repro EXTRApour activer les chaleurs

Poissons

En production de porcelets, la gestionrigoureuse des groupes revêt une im-portance primordiale au regard del’efficacité du travail. Raison pour la-quelle il est indispensable que les cha-leurs réapparaissent rapidement dansles groupes de truies sevrées. UFA-Re-pro EXTRA a été expressément éla-boré pour répondre à cette exigence.Ce nouveau produit a été testé avecsuccès à UFA-Bühl et dans des por-cheries d’élevage sélectionnées à ceteffet. Il active les chaleurs des co-chettes et des truies adultes. Il stimulela constitution d’un dépôt minéral

Votre LANDI vous propose des ali-ments UFA-Fishtop pour truites et Sil-ver Cup pour alevins. Le choix de l’ali-ment approprié dépend de la tailledes poissons. L’aliment pour alevinsde truites fraîchement éclos est parti-culièrement fin.

Les clés de la réussite:• Veiller à une bonne densité de

population• Adapter la quantité d’aliment à la

température de l’eau• Oxygène: pas moins de 5 mg/litre• Assurer un apport suffisant d’eau

fraîche

62 7-8 2010 · REVUE UFA

Page 63: Revue UFA 7-8/2010

REVUE UFA · 7-8 2010 63

Les spermatozoïdes ont besoin de calmeLe fait de laisser reposer les sperma-tozoïdes durant 24 heures après lesavoir dilué et avant de les congelers’avère avantageux pour la qualitédu sperme de taureau. C’est ce quedémontre une thèse de doctorat deRebecca Rickenbacher à la facultéde médecine vétérinaire de Zürich,sur mandat de Swissgenetics.

4.5 porcs par râtelierPour qu’au sein d’un groupe chaqueporc d’engraissement puisse s’occu-per selon ses besoins, il faut un rap-port de 4.5 porcs pour un râtelier.C’est ce que démontre une étude dela station de recherche Agroscope.Lorsque les porcs peuvent subvenirà leurs besoins d’occupation na-turelle, les morsures à la queue et lesautres troubles du comportementdiminuent. Pour cette raison, lesnouvelles porcheries doivent obliga-toireemnt disposer de possibilitésd’occupation permanente. Les por-cheries existantes ont jusqu’à 2013pour s’adapter.

NUTZTIEREBRÈVES

Toujours actuelles:www.ufarevue.ch

En Suisse, près de 60% de l’en-semble des unités gros bétail ré-pondent aux critères SRPA (Sortiesrégulières en plein air) et SST (Sys-tèmes de stabulation particulière-ment respectueux des animaux).Du point de vue de la protectiondes animaux il s’agit naturelle-ment d’une évolution positive.D’un point de vue environnemen-tal, le résultat est cependant néga-tif, comme des scientifiques l’ontdémontré début juin à l’occasiondu 24ème séminaire de la sociétéinternationale pour la garde desanimaux de ferme. Plus les déjec-tions restent longtemps sur lessurfaces extérieures bétonnées etplus elles sont réparties sur unegrande surface, plus la productiond’ammoniac augmente. Il s’ensuitune diminution de la teneur enazote des engrais de ferme. Le gazs’échappe dans l’atmosphère etparvient via les précipitations dansles champs, les forêts et les maré-cages. La croissance des racines

Pertes d’ammoniac àéviter

des arbres diminue et ces dernierssont moins solides. Les dégâtscausés par les orages peuventalors devenir plus importants.

Pour limiter les conséquencesnégatives des émissions ammonia-cales, ces dernières devraient êtreréduites de moitié. Les chercheursestiment que les systèmes de net-toyage automatiques qui raclentplusieurs fois par jour les surfacessouillées constituent une mé-thode efficace pour réduire lesémissions qui émanent des airesde promenade.

Changement de la formuled’estimation de la PVMSur 98% des porcs la part de viandemaigre (PVM) est mesurée à l’aided’appareils (Autoform et Fat-O-Meater). Dans les autres cas, cettemesure s’effectue à l’aide du dispo-sitif manuel à deux points. La for-mule d’estimation, qui sert de baseaux relevés PVM a été reprise d’unmodèle allemand il y a plus de dixans. Les améliorations apportéesaux porcs d’engraissement dans ledomaine de l’élevage font que cesderniers ont connu une évolutiongénétique, raison pour laquelle ilétait devenu nécessaire de revoir laformule d’estimation. A cette occa-sion, on a constaté que le procédéà deux points fournissait des valeurstrop bases.

CH-Tax est maintenuContrairement aux porcs, où prèsdes trois quarts des carcasses sontdésormais classifiées entièrementautomatiquement, la classificationdes bovins s’effectue toujours selonla méthode visuelle CH-TAX. Lestests à l’aide de l’appareil de classi-fication «MAC S»,qui fonctionnesur la base del’image vidéo, nefournissent pasde résultats satis-faisants selonProviande.

Excursion laitière en Bavière avec la Revue UFA

Hana et Dusan Nosal organisentconjointement avec la Revue UFAune excursion laitière en Bavière (Al-lemagne). La Bavière fait partie desrégions allemandes où les traditions

jouent encore un grand rôle tout endisposant d’une agriculture moder-ne. Lors de l’excursion en Bavière,les lecteurs de la Revue UFA aurontl’occasion de visiter plusieurs exploi-

tations laitières équipées de diffé-rents systèmes de traite de toutesmarques (de la salle de traite tandemau robot). Des spécialistes reconnusfourniront des explications de pre-mier plan aux participants à l’excur-sion en Bavière. Le voyage débuteraà Fribourg avec halte à Olten, Win-terthour et St. Gall. Le groupe alé-manique sera pris en charge par Du-san Nosal, le groupe suisse romandétant accompagné par Cyril de Po-ret, rédacteur de la Revue UFA. Leprogramme détaillé et l’inscriptionseront publiés dans la Revue UFA dumois de septembre.

Photo: Bayern Tourismus

Enregistrement BDTA deschevauxDès l’année prochaine, les chevauxdevront être enregistrés dans labanque de données pour le trans-port des animaux et posséder unpasseport animal. Concrètement,les propriétaires de chevaux doiventd’abord s’inscrire auprès de laBDTA. Ils reçoivent ensuite un coded’accès personnel. Les poulains nésaprès le 1er janvier 2011 ont besoind’une puce électronique qui seraplacé dans le cou par le vétérinaireou son assistant. Le vétérinaire doitensuite annoncer le numéro de lapuce à la BDTA. Le passeport animaldoit être commandé jusqu’au 31décembre de l’année de naissancedu cheval.

Bons pour la santéUne étude publiée dans le pério-dique «Current Opinion in Environ-mental Sustainability» est arrivée àla conclusion que dans les pays envoie de développement, la consom-mation accrue de viande et de pro-duits laitiers contribuera à abaisserle taux de mortalité et à favoriser ledéveloppement sanitaire.

Page 64: Revue UFA 7-8/2010

GuidoWanner

Tableau: Prescriptions légales Dimensions en mmCatégorie Largeur maximale Grilles en fer Taille maximale Fentes pour l’evacuation

des fentes et en plastique des trous du fumierPorcelets allaités 9 10 10x20 moins de 20 (ou 40– 501)Porcelets sevrés 11 11 10x20 moins de 20 (ou 40– 50)15– 25 kg 14 16 10x20 moins de 20 (ou 40– 50)25– 110 kg 18 16 16x30 moins de 40 (ou 80– 90)Plus de 110 kg 22 16 16x30 moins de 60 (ou 100– 110)1 Dans les boxes de mise bas, les fentes pour l’évacuation du fumier doivent être recouvertes durant la mise bas et au moinsdurant les deux jours qui la suivent. www.tiererichtighalten.ch

LES BLESSURES CORPORELLES chez les porcs ne surviennent pas uniquement durant les combats de lutte hiérarchique mais sont égalementfavorisées par des défauts des constructions. Alors que les éraflures sur la peau guérissent généralement bien, les blessures aux onglons et aux tétines peuvent être nettement plus graves.

La faute à la porcherie?

64 7-8 2010 · REVUE UFA

Des altérations des onglons chez lesporcs surviennent fréquemment,mais on les sous-estime parfois entant que cause de boiterie.

Agents pathogènes Les grandesaspérités qui se forment sur les surfacesbétonnées et les caillebotis en raison del’usure et des processus de désagréga-tion provoquent des contusions et desblessures de la sole, des talons et dubord de la couronne. Les lésions dans lazone de la sole entraînent des héma-tomes douloureux et, ce faisant, uneboiterie aiguë. Il peut s’ensuivre une ir-ritation chronique provoquant des cre-vasses dans la corne du talon pouvantdans certains cas déboucher sur une dé-composition de la corne ou se propagerà la sole. Les blessures dans la région dela sole ou de la paroi constituent uneporte d’entrée pour les agents patho-gènes.

Largeur critique des caillebotisDes mesures des onglons des porcs et ladétermination de la profondeur à la-quelle ils peuvent s’enfoncer permet-tent de calculer une «largeur critique»des fentes des caillebotis, sur laquelles’appuie également la législation sur laprotection des animaux (tableau). Les

fentes situées le long des parois descompartiments servant à l’évacuationdu fumier doivent être soit plus étroitesqu’une largeur d’onglon, soit assezlarges pour permettre aux animaux deretirer leurs onglons. La largeur desfentes en bordure des caillebotis pourles nouvelles porcheries est fixée dansl’ordonnance de l’Office vétérinaire fé-déral.

Caillebotis défectueux Si les lar-geurs recommandées pour les caillebo-tis sont dépassées, les blessures se mul-tiplient, surtout si l’on trouve desouvertures surdimensionnées à des en-droits de passage fortement fréquentés.Au fil du temps, des dommages ou desdéplacements des caillebotis peuventégalement contribuer à un élargisse-ment des fentes.

Sol trop rugueuxLors de la première utilisation d’uneporcherie comportant des surfaces bé-tonnées planes, la sole et les talons destruies sont souvent tellement sollicitésque le derme s’enflamme ou qu’il se re-trouve à l’air. Un nettoyage au laveur àhaute pression ou un rainurage decouches en caillebotis partiels qui ontlongtemps été recouvertes d’une

couche de fèces peutavoir le même effet. Siles animaux restent pluslongtemps sur des sols ru-gueux, on peut s’attendre à ceque la croissance de la cornes’adapte à l’usure.

Des sols rugueux favorisent égale-ment l’apparition de blessures auxépaules des truies durant l’allaitement.Lors de la guérison, la peau pousse surles os. Les blessures ne cicatrisent prati-quement plus et réapparaissent la plu-part du temps au cours de l’allaitementsuivant. Les blessures des épaules sontégalement favorisées si les truies restenttrop longtemps couchées dans la mêmeposition sur les caillebotis, éventuelle-ment des suites de MMA. Une bonnecondition corporelle a un effet préventif,de même qu’une alimentation adaptéeà la production laitière. Les matelas nese sont pas imposés dans les porcheriescar ils sont facilement endommagés parles animaux.

Trop glissant Un sol trop rugueuxn’est pas une bonne chose, mais il nedoit pas non plus être trop glissant. Lesexpériences ont démontré que les solsen béton ou en revêtement ciment fraî-chement tirés devaient être renduesplus rugueuses à l’aide d’un coup de ba-lai. Dans les boxes de mise bas, où lesporcelets s’agenouillent sur l’articula-tion carpienne lors de l’allaitement, cecoup de balai doit être très léger. Les re-vêtements de sol ont également faitleurs preuves car ils supportent mieuxles attaques de l’urine, des acides conte-nus dans le fourrage et les solutions al-calines que le béton.

PRODUCTION ANIMALE

Page 65: Revue UFA 7-8/2010

Au fil des années, il fautdéplacer les caillebotis quiont bougé.

Si les pipettes sont placées en hauteur et dansune niche, les animaux nepeuvent se blesser.

Grâce à un cadre de porterallongé, entre le cadre et lesol, il n’y a plus d’intersticepouvant être à l’origine deblessures des onglons.

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 7-8 · 10

Auteur Guido Wanner s’occupe descercles RTPP dans la région de Sursee.En plus du conseil en alimentation pourles exploitations de monte, d’attente etde mise bas, il est également responsa-ble de l’organisation et du contrôle degestation sur les exploitations du cercle.

UFA 395 renforce les onglonsDurant la croissance, en cas de stress etde performances élevées, les besoins enminéraux, vitamines et oligo-élémentsdépassent les normes, ce qui peutentraîner une faiblesse des os et descartilages, des chutes de performance,des agressions et des problèmes d’on -glons. Le sel minéral UFA 395, qui con -tient des oligo-éléments liés organique-ment et de la biotine, couvre les besoinsaccrus des porcs pour ces cas-là.

REVUE UFA · 7-8 2010 65

Marches hautes, arêtes vivesLes animaux se cognent et se blessentsur les marches d’escalier trop hautes.Ces dernières devraient avoir une hau-teur maximale de 15 cm et une profon-deur d’au moins 50 cm. Les arêtes vivesdes caillebotis comportent un autrerisque et peuvent causer des blessuresaux tétines. Lorsqu’on pose de nou-veaux caillebotis, il est recommandéd’enlever les arrêtes à l’aide d’une barremétallique.

Pipettes à eau trop bassesLes objets saillants et pointus provo-quent également parfois des blessureschez les porcs. Les risques sont parfois

sous-estimés en cas de petites détério-rations telles des parois décrépies. Lesanimaux peuvent aussi se faire mal avecdes pipettes à eau montées trop bas. Ilest recommandé d’équiper les pipettesavec des installations de protection oude les fixer obliquement suffisammenten hauteur. Il est préférable de les posi-tionner dans une niche et non pas dansdes passages étroits.

Résumé S’il y a fréquemment desproblèmes d’onglons dans la porcherie,le bâtiment lui-même peut égalementen être la cause. Il s’agit d’accorder uneattention particulière aux caillebotisd’un certain âge et aux objets pointus.�

Des fentes trop grandesdans les sols peuventendommager les onglons.

PRODUCTION ANIMALE

Caillebotis endommagés: que faire?Alors que l’on peut «réparer» les caillebotis en béton dans les étables àvaches en les couvrant de tapis en caoutchouc, seul un remplacemententre en ligne de compte dans les porcheries. Les alentours de l’auge(acides contenus dans le petit lait, etc.) sont particulièrement exposés àl’usure. Il existe certes une alternative qui consiste à apposer unrevêtement et à boucher ainsi les trous des caillebotis. Mais cela resteonéreux et n’est entrepris que là où il est impossible de les remplacer.

Page 66: Revue UFA 7-8/2010

MarenKauke

FraukeKorth

29%

8.5% 14%

13.5%4% 10%

59%

2% 6%

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25%

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0

66 7-8 2010 · REVUE UFA

Graphique 2: Activités les plus pénibles

Activités liées à la production laitière et qui sont considérées par lespersonnes sondées comme étant particulièrement éprouvantes (citation del’activité la plus éprouvante = rang 1, suivie des rang 2 et 3). Exemple:32% des personnes interrogées estiment que l’affouragement est l’activitéla plus pénible en production laitière.

Rang 1

affouragementsoins aux animauxsoins aux onglonstraite

Prop

orti

on %

Rang 2 Rang 3

nett. logettes, sortie du fumiertravaux de nettoyageautres activitésaucune indication

CHARGE EN TRAVAIL DANS LES EXPLOITATIONS LAITIÈRES SUISSES Uneenquête effectuée auprès des producteurs de lait en Suisse a cherché à en savoir plussur les troubles des muscles et du squelette liés au travail et sur le stress auquel sontsoumis les exploitations laitières modernes. Deux tiers des personnes interrogées ontexpliqué qu’elles souffraient régulièrement de troubles des muscles et du squelette.

Deux tiers des personnes souffrent

La technologie et l’automatisationaccrue des systèmes de détentionanimale modernes permet certes dedécharger les agriculteurs mais rend

par contre leur travail plus monotone.Des analyses démontrent que malgré lesprogrès techniques réalisés dans la pro-duction laitière, les troubles des muscleset du squelette ont tendance à augmen-ter. Jusqu’à maintenant, on savait tou-tefois très peu de choses sur ces troubleseffectifs dans les exploitations laitièressuisses ainsi que sur la charge que ceproblème représente pour les exploita-tions laitières d’aujourd’hui.

Etude Pour en savoir plus, 2000 ex-ploitations de Suisse romande et deSuisse allemande ont été tirées au sortsur les quelque 15000 exploitations par-ticipant au programme SST. A l’aide dequestionnaires, l’étude a cherché à ensavoir plus sur les troubles des muscles

et du squelette ainsi que sur les activitésconsidérées comme étant particulière-ment astreignantes. Le taux de retour duquestionnaire s’est élevé à 53%.

L’âge moyen des personnes interro-gées s’élève à 45 ans (minimum 19 ans,maximum 81 ans, âge moyen de 45ans). 96% des questionnaires retournésont été remplis par des hommes, ce quis’explique par le fait que l’enquêtes’adressait surtout à la personne encharge des travaux de traite. En Suisse,ce sont plutôt les hommes qui s’occu-pent de ce travail. 84% des personnessondées travaillent de préférence avecla main droite, 10% sont gauchers et2% travaillent aussi bien avec la maindroite qu’avec la main gauche.

Fréquence des troubles des mus-cles et du squelette 68.7% despersonnes sondées ont indiqué avoir étévictimes de troubles des muscles et dusquelette dans au moins un des do-maines cités, au cours des douze der-niers mois. Les douleurs les plus fré-quemment évoquées sont les celles quiconcernent la région de la colonne dor-sale, cervicale ainsi que celles qui tou-chent les hanches et les genoux (gra-phique 1). Dans les extrémitéssupérieures, le côté droit est plus touchéque le côté gauche, ce qui s’explique parla plus grande proportion de droitiersparmi les personnes sondées.

Quant à la question de savoir lors dequels travaux ces troubles apparaissaient,au moins un tiers des personnes interro-gées a affirmé ne pas pouvoir les attribuerà une seule ou plusieurs activités, ces pro-blèmes n’apparaissant pas de manièrespécifique. Les activités effectuées en sedéplaçant et en restant debout engen-

drent chez 32% des personnes interro-gées des douleurs dans la zone des piedset des articulations du pied. Pour 14%respectivement 12% des participants àl’enquête, ces activités engendrent desproblèmes au niveau des genoux respec-tivement des cuisses ou des articulations.10% des sondés ont répondu que latraite ainsi que les travaux avec la pelle oula fourche leur occasionnaient des dou-leurs dans les extrémités inférieures. Cesactivités s’effectuent principalement ense déplaçant ou en restant debout. Le faitqu’elles soient spontanément citées etque les producteurs interrogés n’en par-lent pas en «termes généraux» indiquecependant que les douleurs sont plus for-tement ressenties lors de ces travaux.

PRODUCTION ANIMALE

Graphique 1: Fréquence des problèmes des muscles et du squelette

gauche droite

*** 10% les deux côtés** 3% les deux côtés* 5% les deux côtés

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causes, elle a néanmoins donné auxagriculteurs et agricultrices la possibilitéde citer les tâches qui leur causent desproblèmes respectivement des dou-leurs. On constate que les agriculteursrestent exposés à une charge corporelleimportante durant leur travail malgré leprogrès techniques et l’automatisationaccrue de leurs exploitations, chargequ’il convient de réduire. L’affourage-ment du bétail, l’entretien des logetteset des couches ainsi que les soins auxanimaux sont les activités considéréescomme étant les plus éprouvantes phy-siquement. Pour solutionner ce pro-blème, il convient d’effectuer des re-cherches par rapport à l’aménagementdes places de travail et de formuler desstratégies d’optimisation. �

Auteures Maren Kauke est doctorante à la station de rechercheAgroscope Reckenholz-Tänikon (ART, groupe Construction, animal et travail) et membre de l’équipe de projet «optimisation de laproduction laitière» (responsable de projet: Pascal Savary, Email:[email protected]).

Frauke Korth est étudiante en économie agricole à la Christian-Albrecht-Universität de Kiel et a effectué un stage de 6 mois à ART.

Deux rapports ART avec des résultats détaillés paraîtront dans le courant de l’été (www.agroscope.ch).

L’équipe Technique de traite remercie les productrices et producteursqui ont participé au sondage.

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 7-8 · 10

Deux détenteurssuisses de bétail surtrois souffrentrégulièrement detroubles du systèmemusculaire et squelettique.

PRODUCTION ANIMALE

Chez 18% des personnes interrogées,conduire le tracteur occasionne des dou-leurs dans les cuisses respectivementdans les hanches. Dans la zone des vertè-bres lombaires et thoraciques ainsi que dela nuque, outre certaines activités nonspécifiques, ce sont spécialement laconduite du tracteur ainsi que le travail àla pelle et à la fourche qui engendrent desproblèmes. Pour 25 à 30% des personnessondées, les extrémités supérieures sontsource de douleurs lors de la traite. Chez18% des producteurs interrogés cette ac-tivité engendre également des douleursdans la zone du cou.

Les causes de douleurs aux muscles etau squelette n’ont pas pu être identi-fiées clairement à l’aide de cette en-quête. Ces douleurs pourraient parexemple être liées à des travaux anté-rieurs en étable entravée. Le fait que lesproblèmes de santé susmentionnéscontinuent à survenir malgré un recoursaccru à la technologie et à l’automatisa-tion confirme que les systèmes de dé-tentions modernes continuent à néces-siter des travaux pénibles.

Travaux pénibles dans l’agricul-ture L’affouragement est considérécomme étant la tâche la plus pénible enproduction laitière par 32% des per-sonnes interrogées, suivi de l’entretiendes logettes respectivement l’évacua-

tion des déjections (20%; graphique 2).Il est probable qu’à cette occasion cesoient surtout les tâches manuelles avecla pelle et la fourche qui soient considé-rées comme pénibles. Pour 9% des son-dés, ce sont les soins aux onglons quisont les plus pénibles alors que 8% ci-tent dans ce contexte les soins aux ani-maux en général (habituer les vaches,les conduire au licol, traiter les animauxmalades, aide au vêlage). Seules 2% desproducteurs ont cité la traite propre-ment dite. L’entretien des logettes oude l’aire de repos, l’affouragement, lessoins aux onglons et aux animaux arri-vent au second et au troisième rang desactivités les plus pénibles.

Tant l’affouragement que l’entretiendes logettes sont des activités qui sonteffectuées quotidiennement. En cas deproblèmes de santé, les producteurs ontdu mal à s’octroyer de plus longues pé-riodes de convalescence. On peut parailleurs partir du principe que ce sont lestravaux qui ont entraîné des problèmesde santé ou dont l’exécution a multipliél’apparition de ce type de problèmes quisont considérés comme pénibles.

Conclusion Deux tiers des produc-teurs de lait interrogés souffrent régu-lièrement de problèmes des muscles etdu squelette. Si la présente enquête n’apas permis d’en identifier clairement les

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LES EXPLOITATIONS qui font partie d’un cercle d’intérêt et qui ont cherché à optimiser leur exploitation laitière à l’aide du programme de calcul des coûts de production sont parvenues à augmenter leur revenu de Fr. 3.– par heure de main d’œuvre investie. Une bonne raison pour PSL et Agridea de faire connaître encore mieux le calculateur de coûts de production.

Les premiers fruits de COPRO lait

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En 2009, le prix moyen versé au pro-ducteur a diminué de 12.87ct/kg delait par rapport à l’année précédentepour s’établir à 64.78ct/kg. Les pro-

ducteurs ne peuvent pas beaucoup in-fluer sur le prix du lait. Au niveau descoûts, ils disposent en revanche d’unecertaine marge de manœuvre, raisonpour laquelle le projet «Optimisation descoûts en production laitière» a été lancéen 2009. Au cours de 150 manifesta-tions, plus de 9000 agriculteurs ont pus’informer sur cette campagne et surl’offre en matière de conseil. A cette oc-casion, 264 exploitations ont calculéleurs coûts de production en suivant l’undes 21 cours organisés. Le calculateur decoûts disponible à l’adresse www.swiss-milk.ch a suscité un grand intérêt. De-puis son introduction il y a un an, ce sitea été consulté à près de 5000 reprises.

Armin Meyer dirige le groupe écono-mie d’entreprise auprès d’Agridea. Cegroupe procède chaque année au dé-

pouillement des coûts de production etsitue bien les potentiels d’optimisation.

Surtout des coûts de maind’œuvre et d’infrastructureRevue UFA: Comment définir le succèséconomique?Armin Meyer: Cela signifie que le sys-tème entreprise-famille parvient à géné-rer suffisamment d’argent pour couvrir laconsommation privée, les investisse-ments ainsi que les dépenses et les fac-tures courantes. Le programme COPROlait se focalise sur la production laitière entant que telle, si bien qu’une délimitationdes charges de structure est nécessaire.

Quelles sont les exploitations qui ont leplus grand succès en production laitière?Celles qui maîtrisent la production et lescoûts. Le calcul des coûts de productiondémontre que les meilleures exploita-tions excellent partout. Celles qui affi-chent une production laitière élevée, uneefficacité optimale des concentrés et desfrais vétérinaires modérés peuvent avoirtout autant de succès que des exploita-tions de pâture intégrale affichant uneperformance moyenne et de faiblescharges spécifiques. Il en va de mêmepour la quantité de référence produite.Les charges de main-d’œuvre et d’infra-

structure représentent la majeure partiedes coûts et c’est donc à ce niveau que lepotentiel d’optimisation est le plus élevé.Comment une exploitation peut-elleabaisser ses coûts à court terme?A court terme, il faut surtout agir sur lescharges spécifiques: augmenter l’effica-cité des concentrés, profiter des rabais;réfléchir s’il y a lieu de confier l’élevagede la remonte à un tiers, prendre desmesures pour améliorer la santé dutroupeau; entretenir régulièrement lesmachines et les bâtiments pour éviterles réparations onéreuses; contrôler lesintérêts sur le compte courant et réflé-chir au désendettement.

Alternatives?Quelles sont les branches d’exploitationqui réalisent actuellement les meilleursrésultats en production animale?Tout dépend quel est le facteur limitantsur l’exploitation, à savoir s’il s’agit dutravail, de la surface ou du capital. En cequi concerne le revenu du travail, lespoules pondeuses, les poulets d’engrais-sement, les porcs d’engraissement et leschevaux en pension permettent de réa-liser de bons résultats. Les marchés sonttoutefois soumis à des cycles et se lancerdans les branches d’exploitation sus-mentionnées implique de gros investis-sements. La production laitière et lesbœufs d’engraissement permettent deréaliser un revenu à l’hectare plus élevéqu’avec les vaches mères ou l’engraisse-ment au lait entier. Les porcs et la volaillesont pratiquement indépendants de lasurface, pour autant que l’on trouve unacquéreur pour les engrais de ferme.L’engraissement au pâturage et l’élevagede la remonte ne nécessitent souventpas d’investissements importants.

«Il est toujourspayant de se spé-

cialiser pour professionnaliserune branche de

production.»

Celui qui a une vision et qui la suit de façon méthodiquepeut réaliser des objectifs ambitieux. Cela vaut également

pour l’économie d’entreprise.Photo: PSL

PRODUCTION ANIMALE

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Auteur Matthias Roggli, Revue UFA,8401 Winterthour

Qu’est-ce qu’est COPRO lait? Lelogiciel «COPRO lait» permet auxutilisateurs de déterminer les coûts deproduction détaillés pour les machines,les installations, les bâtiments et letravail réalisé en propre et de lesattribuer à une branche d’exploitation.Le comparatif avec les chiffres deréférence permet de mettre en évidencele potentiel d’optimisation.

Cours Des cours COPRO seront ànouveau proposés durant l’automne/hiver 2010. Les Producteurs suisses delait (PSL), Profi-lait, Agridea et le Forumla vulg Suisse (FVS) cherchent à acquérirdes exploitations supplémentaires pourles cours COPRO lait, à organiser desgroupes d’intérêt, dans l’optique de lesaider à optimiser leurs résultats.

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Quels sont les chiffres qui doivent êtreconsultés avant de se lancer dans unenouvelle branche d’exploitation?Le catalogue des marges brutes fournitdes premières indications. Dans le cadred’une branche d’exploitation comme laproduction laitière où les charges destructure élevées subsisteront en casd’abandon, il est par ailleurs nécessairede calculer un budget partiel.

Pour chaque exploitationA qui conseillez-vous d’établir un calculdes coûts de production?D’une manière générale, je conseille àchaque exploitation de calculer sescoûts de production. De mon point devue, le calcul des coûts de productionest une méthode qui permet de réfléchiraux coûts et à la structure de son exploi-tation.

Les données servant à calculer les coûtsde production sont parfois difficiles àcalculer, notamment en ce qui concerneles heures de travail…Il ne s’agit pas non plus de calculer et derépartir les chiffres au franc près. Il nefaut pas trop s’attarder sur des détails.Le fait de savoir si les coûts de bâtimentsont 1 à 2 ct. plus élevées ou plus basque dans les exploitations de référencen’est pas décisif. On trouve toujours uneexplication à la question de savoir pour-quoi les coûts réels sont plus élevés. Le

plus important est de se confronter sin-cèrement avec les coûts et de réfléchircomment et dans quels domaines l’ex-ploitation dispose d’un potentiel d’op-timisation.

La comptabilité financière ne suffit pasQuel bénéfice peut-on tirer du calcul descoûts de production?En trois ans, les chefs d’exploitation par-ticipant à un groupe de travail et ayantoptimisé leur atelier lait en calculantleurs coûts de production sont parvenusà augmenter leur revenu par unité demain d’œuvre de Fr. 3.– par heure. Ils ysont notamment arrivés en augmentantla production laitière pour mieux utiliserles places disponibles à l’étable et enévitant des charges de structure supplé-mentaires. Le calcul des coûts de pro-duction est également utile lorsque l’onréalise que la comptabilité financièreque l’on a établi pour les impôts ne suf-fit pas pour procéder à une bonne ana-lyse. Il est préférable d’effectuer unecomptabilité d’exploitation: dans le ca-dre de cette dernière, il faut réfléchir encomptabilisant les factures quellebranche d’exploitation génère les coûtsen question.

La spécialisation constitue une solutionpour augmenter la productivité. Une telleaugmentation en vaut-elle toujours lapeine?Une spécialisation qui vise à profession-naliser le savoir-faire dans une branched’exploitation est toujours judicieuse.D’un point de vue financier, cela dé-pend du prix que coûte une telle spécia-lisation.

Dans les calculs de coûts de production,y a-t-il un lien entre la quantité de laitproduite par ha de surface fourragère etle succès enregistré?Il n’y a pas de lien clairement établi. Uneexploitation intensive se caractériserapeut-être une production laitière plusélevée à la surface mais retirera moinsde payements directs pour les presta-tions écologiques.

Et qu’en est-il de la relation entre la per-formance laitière par vache et les résul-tats? Il est prioritaire que la performance lai-tière soit adaptée au système d’exploi-tation. Dans les meilleures exploita-tions, les performances laitières sontgénéralement supérieures à la moyennemais en aucun cas les plus élevées. Cetteaffirmation vaut tant pour la stratégiehaute performance que pour la stratégielow-input avec pâture intégrale.

Merci beaucoup pour cette interview!

Armin Meyer dirige legroupe Economied’entreprise auprèsd’Agridea. Ce groupecalcule entre autres lescoûts de productiond’exploitations issuesde toute la Suisse etélabore le cataloguedes marges brutes.

«Le calcul des coûts de

production est une méthode qui permet de développer un

œil critique par rapport à

sa propreexploitation».

PRODUCTION ANIMALE

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MariaRuiters

naux du trayon plus courts et plus largesque les mamelles saines. Plus le canal dutrayon est court et plus le débit moyende lait est élevé. Le débit maximum re-commandé ne devrait donc pas dépasser5 à 6 kg par minute.

Contamination bactérienne Auniveau de la garde, il faut veiller à ce queles génisses soient gardées dans desconditions d’hygiène optimales, en par-ticulier durant le dernier tiers de la ges-tation. Une étude publiée récemment adémontré que le bouchon de kératineobturant le canal du trayon avait disparuavant le vêlage chez la majorité des gé-nisses souffrant de mammites. Une ré-duction importante de la contaminationbactérienne à la pointe du trayon per-met donc de réduire le risque d’infec-tion. En cas de détention des génissesportantes sur couche profonde, on veil-lera en particulier à ce qu’il y ait suffi-samment de litière et que celle-ci soithygiéniquement irréprochable (> 10 kgde paille par UGB et par jour).

Stimuler les défenses Une foisque les germes de mammite ont passéla barrière physique du canal du trayon,les cellules immunitaires entrent en ac-tion pour les éliminer. Elles jouent doncun rôle essentiel chez les génisses dontles canaux des trayons sont «ouverts».Des chercheurs belges ont démontréque les génisses qui disposaient d’unapprovisionnement suffisant en miné-raux et en oligo-éléments ainsi quecelles qui n’avaient pas perdu plus de0,25 points BCS de masse corporelle endébut de lactation, possédaient davan-tage de cellules immunitaires fonction-nelles que les autres. Ils ont ainsi pu dé-

montrer que l’approvisionnementadapté (nutriments, minéraux et oligo-éléments) des génisses en lactation, demême que la prévention de grossespertes de poids (p.ex. grâce à un affou-ragement préparatoire d’au moins 14jours) jouait un rôle essentiel au niveaude la préparation de la mamelle.

Tremper les trayons Différentesmesures supplémentaires permettentde protéger les trayons, dont le canaln’est plus étanche, d’une infectionmontante. Une méthode avantageuseest le trempage bi-journalier à partir de2 à 3 semaines avant le vêlage (soit du-rant la période d’affouragement prépa-ratoire) avec une substance autoriséepar Swissmedic. Pour atteindre uneconcentration efficace et régulière sur lapeau du trayon, il faut préférer la tech-nique du trempage à celle du spray. Parailleurs, on veillera à mélanger les solu-tions en respectant scrupuleusementles indications du fabricant et à ne pasdépasser la durée d’entreposage pres-crite. Cela signifie dans la plupart descas que le mélange doit être renouveléquotidiennement voire tous les deuxjours. A cette occasion, il est importantde bien nettoyer le gobelet de trem-page. Car celui-ci peut, combiné à unesolution de trempage dont le pouvoirdésinfectant est insuffisant (concentra-tion trop faible ou perte d’efficacité enraison de l’entreposage), servir de vec-teur important pour les germes demammites.

Obturateur interne du trayonUne autre méthode de prévention desinfections montantes est l’emploi d’ob-turateurs du trayon. On distingue les

LES MAMMITES DES GÉNISSES Il n’est pas rare de voir des génisses fraîchementvêlées atteintes de mammites. Au cours des 20 dernières années, un grand nombred’études scientifiques ont tenté d’en déterminer l’incidence, les coûts, les thérapies etles mesures prophylactiques éventuelles.

À ne pas sous-estimer

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PRODUCTION ANIMALE

Selon diverses études réalisées dansdifférents pays, jusqu’à trois quartsdes génisses souffrent de mam-mites. En Suisse, l’ampleur de cette

problèmatique n’est pas connue avecexactitude, raison pour laquelle uneétude nationale est prévue afin de sepencher sur cette question.

160 francs par cas Compte tenudes expériences réalisées par le Servicesanitaire bovin (SSB) et des nombreuxéchos des agriculteurs, les mammites degénisses semblent également poser desérieux problèmes dans notre pays. Se-lon une récente étude néo-zélandaise,chaque cas coûterait en moyenne 160francs. Un quart environ de cettesomme est dû aux frais de traitement, lereste aux réformes précoces (p.ex. enraison de la perte d’un quartier), auxpertes de lait (durant le traitement et enraison de la baisse de productivité lai-tière) et au travail supplémentaire en-gendré. On a pu montrer que la saison,l’endroit où se tiennent les génisses por-tantes, les caractéristiques de la ma-melle et des trayons, l’affouragement,ainsi que le dernier tiers de la gestationjouent tous leur rôle dans l’apparitionde mammites cliniques ou subcliniques.

Pas trop court Du point de vuezootechnique, les caractéristiques sui-vantes doivent être privilégiées: ma-melle bien attachée, trayons et canal dutrayon pas trop courts. L’hérédité des ca-ractéristiques de la mamelle se situe au-tour de 25%. Une bonne attache réduitla souillure de la mamelle et le risque deblessures. Une étude autrichienne a per-mis de montrer que les mamelles infec-tées avaient de manière générale des ca-

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obturateurs internes et les obturateursexternes du trayon, les uns et les autresayant leurs avantages et leurs inconvé-nients propres. Etant donné que les ob-turateurs de trayon ne contiennent pasde substance thérapeutique, ils ne peu-vent être utilisés que sur des quartierssains (test de shalm négatif) donc exclu-sivement en prévention. Les obturateursinternes sont introduits en une fois dansle trayon, où la substance épaisse à basede bismuth et de paraffine restejusqu’au vêlage (ils ne doivent jamaisêtre massés vers le haut!). Leur emploine peut toutefois être recommandé quesi l’on peut garantir que l’introductiondans le trayon se fait de manière totale-ment hygiénique. Cela englobe lespoints suivants:• mamelle et trayons propres;• désinfection consciencieuse du bout

du trayon au moyen de lingettes dedésinfection (en prévoir une nouvellepour chaque trayon);

• application en veillant à n’introduireque la pointe de l’injecteur dans le ca-nal du trayon;

• trempage consécutif des trayons avecun produit efficace.

L’utilisation des obturateurs internes dutrayon en combinaison avec des médi-caments contenant des antibiotiquesest moins problématique si l’obturateurest introduit directement après le médi-cament. En principe, l’utilisation d’ob-turateurs internes du trayon ne doit se

faire que d’entente avec le vétérinaired’exploitation.

Obturateurs externes Ce typed’obturateur est appliqué par trempageet forme un film protecteur sur le trayonet par-dessus le canal du trayon. L’avan-tage de cette mesure est sa simplicitéd’application et le faible risque de créersoi-même une infection. L’efficacité dufilm protecteur étant limitée dans letemps, le trempage des trayons doita-voir lieu au moins deux fois par se-maines. La mamelle des génisses devantde toute façon être contrôlée quotidien-nement en fin de gestation, ce travailsupplémentaire est défendable.

Conclusion Les génisses qui vien-nent de vêler sont de plus en plus tou-chées par des mammites. En préven-tion, on peut mettre en œuvredifférentes mesures comme la sélectionen fonction des caractéristiques opti-males des trayons et de la mamelle, unebonne hygiène d’étable, un affourage-ment adapté aux besoins ainsi quel’utilisation de produits de trempageet, le cas échéant, d’obturateurs dutrayon. Il s’agit dans l’ensemble desmêmes mesures que celles que l’onmet en œuvre pour assurer la santé dela mamelle des vaches en lactation. �

Auteure Maria Ruiters,Dr. med. vet., a travailléplusieurs années enpratique rurale, avantde rejoindre l’ équipedu Service sanitairebovin SSB / Agridea en2005. Elle estresponsable du Servicesanitaire bovin enRomandie. Ses centresd’ intérêt sont lamédecine de troupeaude cheptels laitiers et lasanté des onglons.

www.rgd.ch

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Les liquides (p.ex. lait et sang) sont représentés en foncé (zones brunes) et les tissus enblanc. Les lignes rouges délimitent les citernes du tissu glandulaire et du trayon (= cavitésconduisant le lait). Les lignes noires représentent la peau et la flèche jaune la directiond’écoulement du lait.

Image ultra-son: Prof. Bleul, clinique pour la médecine de la reproduction, Facutlé Vetsuisse, université de Zürich

Une observationrégulière de la santé dela mamelle associée sinécessaire à untraitement adéquatpermet de prévenir lesmauvaises surprisesaprès le vêlage.Photo: agrarfoto.com

Citerne de la glande mammaire avecdu lait

Ancienne citerne de la glande mammaireavec des adhérences et des cavités

isolées

Quartier malade après le vêlage Suite à une inflammation de la mamellenon détectée et pas soignée, la citerne dela glande s’est obstruée. Ce quartier estdéfinitivement perdu.

Quartier sainLe passage de la citerne de la glandemammaire à la citerne du trayon (ovale)est ouvert et la citerne de la glande estvisible comme une cavité remplie de lait.

Graphique: Image ultrason d’un trouble de la sécrétion laitière

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trayon

trayon

mamellemamelle

trayon

trayon

mamellemamelle

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141210

86420

A = Élevage; M = Engraissement ; CF = Circoflex; EI = Enterisol Ileitis

A M A M A M A MContrôle Circoflex EI EI + CF

Groupe de traitement

Nom

bre

d’an

imau

x

PMWSPDNSPMWS + PDNS

Graphique: Pertes d’animaux dues aux circovirus

LES CIRCOVIRUS ET LES LAWSONIAS jouent un rôleimportant dans la production porcine en Suisse. Une étudeétayée a montré que l’application simultanée des vaccins «Circoflex» et «Enterisol Ileitis» était rentable.

Vaccin combiné

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Enterisol Ileitis est administrédirectement dans la gueule parinstillation, Circoflex par injectiondans la musculature du cou. Photo: Boehringer Ingelheim

Lors de son introduction sur le mar-ché il y a cinq ans, le vaccin pourporcelets Enterisol Ileitis (vaccin parvoie orale) contre Lawsonia intra-

cellularis n’avait pas apporté le résultatescompté. Les animaux étaient toujourschétifs, souffraient de diarrhée et lesgroupes d’engraissement étaient dispa-rates. Compte tenu des symptômes nonspécifiques (cf. encadré) qu’elle en-traîne, lawsonia n’est pas toujours re-connue immédiatement. Il sembleraitdonc que le problème ne soit pas l’ab-sence d’efficacité d’Enterisol Ileitis, maisbien la présence du circovirus (PCV2).L’introduction des vaccins contre lePCV2 comme Circovac, Circoflex et Por-cilis PCV2 a permis d’améliorer notable-ment la santé des porcs.

Étude à grande échelle Peut-onadministrer simultanément les vaccinsCircoflex et Enterisol Ileitis? Voilà laquestion que s’est posée la faculté Vet-suisse. Les chercheurs ont donc examinél’évolution des paramètres écono-miques dans le cas de figure présenté.L’étude s’est déroulée dans une exploi-

tation mixte d’élevage-engraissement eta pris en compte 1405 animaux: 384porcelets traités simultanément à unâge moyen de 23,5 jours avec Circoflexet Enterisol, 376 uniquement avec Cir-coflex, 318 uniquement avec EnterisolIleitis et 327 avec un placebo (supportsans substance active = placebo).

L’incidence économique des vaccinsdans l’exploitation d’engraissement(12ème semaine jusqu’à l’abattage) peutêtre exprimée par le ROI par an (returnon investment, soit le gain par franc in-vesti). On s’est basé sur un prix de 0,65fr./kg pour l’aliment, de 3,60 fr./kg à laboucherie ainsi que de 3,90 fr./kg pourles gorets de 30 kg. Pour les deux vac-cins, on a calculé des coûts de 6 francsau total.

Cent fois plus de circovirus Surla base des mesures et des relevés réali-sés, les chercheurs ont constaté que lateneur en circovirus dans le sang desanimaux non vaccinés était 10 à 100 foisplus élevée que dans celui des animauxvaccinés avec Circoflex dès la 12ème se-maine. Il n’est donc pas surprenant queceux-ci affichaient des gains journaliersplus élevés que le groupe de contrôle etun taux de pertes plus réduit (tableau).L’amélioration de la marge brute parporc marquait 9,60 francs, montant du-quel il convient encore de déduire leprix d’une dose de vaccin.

Mieux que Circoflex tout seulLes porcs vaccinés simultanément avecEnterisol Ileitis et Circoflex présentaientdes gains journaliers significativementplus élevés, un indice de consommationplus élevé et un taux de perte plus bascomparé au groupe vacciné uniquement

avec Circoflex (tableau). La vaccinationsupplémentaire Enterisol Ileitis a permisune amélioration supplémentaire de lamarge brute par porc de 6,04 francs. Iciaussi, il convient de déduire de ce mon-tant les frais de la vaccination par animalengraissé. Pour chaque franc investidans la vaccination contre les lawsonias,on a donc des recettes supplémentairesde 2 francs.

Maladie insidieuse Cet effet ma-nifeste renforce la suspicion selon la-quelle les lawsonias apparaissant sou-vent de façon insidieuse en Suisse et ontune incidence fortement négative sur lasanté et la rentabilité des animaux. Afinde corriger les répercussions négatives,on pourrait également utiliser, dansl’engraissement, des antibiotiques effi-caces contre les lawsonias. Outre lescoûts que cela engendrerait, il y auraitaussi lieu de prendre en compte la pro-blématique des résistances ainsi quecelle des résidus.

Pas d’incidence durant l’éleva-ge Compte tenu de la distribution descas de décès (graphique), il apparaît clai-rement que les animaux n’entrent encontact avec le PCV2 que vers la fin del’élevage et, dans quelques rares cas,durant l’engraissement. L’apparitiontardive de l’infection explique pourquoi

PRODUCTION ANIMALE

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Tableau: Paramètres de productivité Contrôle Circoflex Enterisol

Ileitis + Circoflex

Gains journaliers g/jour 751 772 792Indice de consom. kg/kg 2.65 2.64 2.61Pertes % 6.3 2.5 1.1ROI Fr. 3.21:1 5.22:1ROI = gain par franc investi et par porc d’engraissement comparé augroupe de contrôle. Basé sur la semaine 43, 2009.

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Auteur Matthias Roggli, Revue UFA,3360 Herzogenbuchsee

Cet article s’appuie sur une étude de Helen Weibel et Xaver Sidler (faculté Vetsuisse de Zurich) ainsi que Frank Schreiber et Bernd Grosse Liesner(Boeringer Ingelheim).

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les différences de performances (gainjournalier) n’ont pas d’incidence durantl’élevage. L’étude n’a pas observé d’ani-maux péris en raison des lawsonias.L’évolution chronique de la maladie in-dique clairement pourquoi le vaccin Enterisol Ileitis a principalement une in-cidence sur les paramètres de producti-vité comme l’indice de consommationet le gain journalier.

Effets secondaires? Les animauxauxquels les deux vaccins ont été admi-nistrés simultanément ont montré du-rant l’élevage les mêmes gains journa-liers que le groupe de contrôle. Leschercheurs en déduisent que l’activa-tion massive du système immunitaire,déclenchée par l’administration simul-tanée des deux vaccins, n’a pas eu d’ef-fet négatif sur les performances des ani-maux compte tenu de l’absence d’effetssecondaires. Les animaux à vacciner nedoivent pas recevoir d’antibiotiques du-rant les trois jours qui précèdent et lestrois jours qui suivent la vaccination. En

effet, Enterisol Ileitis est un vaccin vi-vant dont l’action peut être entravée aucontact des antibiotiques.

Conclusion L’administration simul-tanée d’Enterisol Ileitis et de Circoflexà l’âge de 23,5 jours a conduit, dansl’étude Vetsuisse, à une améliorationsignificative tant des gains journaliersque des taux de pertes. Lorsque l’ondiagnostique des infections dues auPCV2 ou aux lawsonias, il sembleraitque cette vaccination combinée soitbénéfique. �

PRODUCTION ANIMALE

Les maladies en brefLe circovirus (PCV2) contribue à l’apparition des maladies PMWS etPDNS. Le PMWS apparaît presque exclusivement à l’âge de 6 à 20semaines. Après le sevrage, les symptômes observés sont les suivants:chétivité, diarrhée et tuméfactions. Lors de foyers aigus, la mortalitépeut atteindre jusqu’à 30%.

Le PDNS apparaît chez les porcs un peu plus âgés (12 à 14 semaines).Un symptôme marquant est l’apparition d’hémorragies dans la peau.Jusqu’à 80% des animaux atteints de façon aiguë périssent.

L’ileitis est occasionnée par le germe Lawsonia intracellularis et compteparmi les affections diarrhéiques engendrant les plus grandes perteschez le porc en Suisse. L’infection due aux Lawsonia peut normalementêtre mise en évidence deux à trois semaines après le sevrage. Fontpartie des symptômes une diarrhée chronique avec des excrémentspâteux voire sanguinolents. Animaux chétifs et groupes disparates.

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Page 74: Revue UFA 7-8/2010

HeinzSeelhofer

PiusAffentranger

Le nombre de porcelets nés vivantsne cesse de s‘accroître et pour la li-gnée de truies mères Primera, cetteaugmentation atteint même 0.3

porcelet par an.

Les conséquences d’une repro-duction à la hausse Il existe unlien connu entre la taille de la portée etle poids des porcelets: plus la portée estnombreuse, plus le poids moyen desporcelets est faible. La capacité de sur-vie des porcelets plus légers est par ail-leurs nettement moindre. Des étudespratiques démontrent cependant d’im-portantes disparités entre les exploita-tions. Cela signifie qu’en prenant desmesures adéquates au niveau de la dé-tention, la gestion et l’alimentation, ilest possible de limiter ces pertes.

Connaître ses propres pertesAfin de détecter les causes exactes despertes, il est indispensable de procéderà un relevé systématique des données.Cela permet de mettre le doigt sur lespoints faibles et de quantifier ultérieu-rement le succès des mesures prises. Untaux de pertes «normal» durant l’allaite-ment est de 12%, alors qu’il est de 3%après le sevrage jusqu’à un poids vif de25 kg. Si les pertes effectives sont plusélevées, il faut alors agir. Les mesures vi-sant à réduire les pertes en porceletscommencent déjà chez la truie mère etrevêtent une très grande importanceaux alentours de la mise bas. Durant l’al-laitement et du sevrage jusqu’à la ventedes porcelets, l’alimentation gagne enimportance.

Truie Les conditions impérativespour réussir dans la détention des truiessont la gestion des rotations, une struc-ture d‘âge optimale, la détention d’ani-maux en bonne santé ainsi qu’un pro-gramme de vaccination. Dans cecontexte, une qualité irréprochable dela paille est de plus en plus importantecar les mycotoxines peuvent entraînerdes problèmes de santé et une diminu-tion des performances.

En ce qui concerne l’alimentation, unapprovisionnement en fonction de lacondition corporelle est un principe im-portant à respecter. A partir du 85èmejour de gestation, l’intensité d’affoura-gement augmente. Cela améliore l’ap-provisionnement en nutriments chez lefœtus tout en augmentant le poids à lanaissance et l’homogénéité des porce-lets. Après la mise bas, l’alimentation dela truie s’effectue selon un plan déter-miné: plus il y a de porcelets, plus il faut

de lait et plus les besoins de la truie aug-mentent. Une alimentation en deuxphases (aliment de gestation et d’allai-tement) facilite un approvisionnementoptimal en nutriments. Des alimentshautement concentrés tels qu’UFA toppig constituent une source énergétiquesupplémentaire bienvenue, surtoutpour les truies primipares en raison deleur capacité d’ingestion restreinte.

Naissance La plupart des pertes enporcelets surviennent au cours des pre-mières heures suivant la mise bas. Il fautdéjà fournir un grand travail jusqu’à ceque la truie mette bas. Pour récolter lesfruits de ces investissements, il vautdonc la peine d’accorder un grand soinà la gestion de la mise bas et de l’allai-tement. Une présence à la porcheriepermet avant tout de diminuer le nom-bre de porcelets morts par écrasement. Les porcelets qui ont un faible poids à lanaissance sont particulièrement sensi-bles à un manque d’oxygène et ils nedisposent que de maigres réserves enénergie. L’ingestion de colostrum aucours des 24 premières heures est indis-pensable et cette dernière peut être fa-vorisée par une bonne surveillance. Il nefaudrait enlever les porcelets qu’une foisqu’ils ont tété pour les placer si possibledans des portées plus jeunes. Il ne vautpas la peine de sauver des porcelets tropchétifs (moins de 700–800 g).La gestion de la température de la por-cherie durant l’allaitement est très diffi-cile. Alors qu’une température am-biante de 18– 20°C est idéale pour latruie, les porcelets ont besoin d’aumoins 32°C. C’est pourquoi il faut pla-cer tout de suite les porcelets refroidis àproximité d’une source de chaleur.

LE PROGRÈS ZOOTECHNIQUE réalisé dans les caractéristiques de reproduction se déploie de manière réjouissante sur la taille des portées. Il est important que ces progrès ne soient pas annihilés par des facteurs négatifs du milieu et qu’ils profitentpleinement à l’éleveur.

Diminuer les pertes en porcelets

74 7-8 2010 · REVUE UFA

UFA 302UFA 302 est un aliment de pré-démarrage pour porcelets. Il est indiquéen tant que premier aliment pour les porcelets allaités ou pour ceux quisont sevrés précocement. UFA 302 peut aider les porcelets sevrés trèslégers à passer le cap. L’aliment de pré-démarrage a une structuregrumeleuse, contient des produits laitiers ainsi que des produits céréa -liers à courtes chaînes. Teneurs: 16.5 MJ EDP, 20% matière azotée.

UFA 302 est proposé durant environ sept jours. Il est consommé trèsvolontiers et contribue à habituer très tôt les porcelets à ingérer des ali -ments solides. Après UFA 302, on passe à l’aliment démarrage UFA 304.

Pâte de démarrage UFA La pâte de démarrage UFA est utilisée le premier jour de vie, une foisque les porcelets ont ingéré le colostrum. On applique un à deux coupsde pompe directement dans la gueule. En cas de besoin, il est possibled’en distribuer encore durant les jours suivants. La pâte de démarrageUFA contient des composantes énergétiques rapidement assimilables eta des teneurs élevées en vitamines A et E.

Du fer ainsi que de la L-carnitine renforcent les défenses des porceletset accélèrent leur développement. La pâte de démarrage UFA stabilisela flore intestinale et améliore la régénération du sang. Elle ne remplacepas l’administration de fer par injection, ni la pâte au fer UFA, ni UFAFenergie.

PRODUCTION ANIMALE

Page 75: Revue UFA 7-8/2010

REVUE UFA · 7-8 2010 75

Pâtes de démarrage Sur l’exploi-tation expérimentale d’UFA Bühl, le re-cours à la pâte de démarrage UFA a faitses preuves chez les porcelets nouveau-nés. L’objectif consiste surtout à «reta-per» les porcelets légers. Si les plus fai-bles reçoivent un appoint d’énergie 12à 24 h après la naissance, ils vont téterplus facilement et se développent nor-malement. Au cours des dernières an-nées, à UFA Bühl, les pertes en porceletsdurant l’allaitement ont pu être réduitesà moins de 10%. La seule utilisation dela pâte de démarrage UFA a permis deles diminuer d’environ 2%. Le limagedes dents ou l’administration de fer (letroisième jour) constituent d’autres me-sures importantes pour l’approvisionne-ment des porcelets.

Allaitement Durant l’allaitement(de la naissance au sevrage), à UFA Bühl,on procède à la castration sous anesthé-sie ainsi qu’à la vaccination des animauxavec Circoflex. Parallèlement, la surveil-lance régulière des portées est primor-diale. Après environ huit à dix jours, onpropose aux porcelets le premier ali-ment solide. L’objectif consiste à habi-tuer le plus rapidement possible les por-celets à ingurgiter de l’aliment. C’est àce moment-là déjà que l’on pose lesbases de la réussite du sevrage. Plus lesporcelets ingèrent d’aliment solide

avant le sevrage, moins il y a de pro-blèmes durant ce dernier. C’est pour-quoi les exploitations professionnellesconcentrent leur travail sur l’affourage-ment des porcelets allaités. A UFA Bühl,l’aliment est mélangé avec de la terre àfouiller et épandu dans le coin des por-celets. Le fait de disposer ce mélange àproximité de l’auge de la truie peut dé-clencher le réflexe d’imitation chez lesporcelets.

Idéalement, on proposera de l’ali-ment frais une à deux fois par jour. Endisposant ce mélange aliment/terre àfouiller dans une soucoupe à fleurs, celafacilite le contrôle de la consommationet permet de maintenir les boxes pro-pres. Après environ huit jours, on passede l’aliment UFA 302 Préstarter à UFA304 aliment de démarrage. Ce dernierest utilisé jusqu’à environ deux se-maines après le sevrage, avant de passerà un aliment standard pour porcelets.Les porcelets commencent également àboire de l’eau durant l’allaitement. Ilfaut contrôler régulièrement le fonc-tionnement des abreuvoirs et les main-tenir propres.

Du sevrage à la vente On oublieparfois que la rentabilité ne dépend pasdu nombre de porcelet sevrés, mais dunombre de porcelets vendus. Si lespertes après le sevrage jusqu’à un poids

vif de 25 kg dépassent 3%, il faut agir.Après un sevrage bien réussi, on recom-mande de remplacer l’aliment démar-rage UFA par de l’aliment UFA standardporcelets après environ deux semaines.Le moment de ce changement est dictépar le développement de l’intestin. Enpassant de l’alimentation liquide à so-lide, le tube digestif est soumis à denombreux changements. Deux se-maines après le sevrage et le passage àun aliment solide, ces changements sonten grande partie terminés et les ani-maux peuvent être affouragés avec del’aliment porcelets normal. Les alimentsporcelets UFA sont élaborés sur la basedes connaissances les plus récentes.

Résumé En prenant des mesures ci-blées dans l’alimentation et la gestion,l’éleveur porcin peut profiter d’uneamélioration des performances de re-production de ses truies. La réductiondes pertes de porcelets se répercutepleinement sur la rentabilité de la pro-duction en augmentant le nombre deporcelets prêts à la vente. En élevant da-vantage de porcelets tout en mainte-nant les coûts au même niveau, on nepeut être que gagnant. Les mesures évo-quées ci-dessus ne sont d’ailleurs pasexhaustives mais reflètent les nom-breuses possibilités pour diminuer lespertes en porcelets. �

Pour le succès économique, ce qui est déterminant, ce n’est pas le nombrede porcelets sevré mais celui de porceletsvendus.

Auteurs HeinzSeelhofer, Chefd‘exploitation UFA-Bühl, 5604 Hendschiken

Dr Pius Affentranger,Responsable de larecherche UFA, 3360 Herzogenbuchsee

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En brefA partir de quand faut-il agir ?• Plus de 12% de pertes de porcelets

allaités.• Plus de 3% de pertes de porcelets du

sevrage jusqu’à un PV de 25 kg.• Plus de 2% de pertes de porcs à

l’engrais.

Mesures possibles à prendre• vérifier la gestion des rotations• intensifier le suivi • apprécier la constitution des truies• optimiser l’alimentation des truies

durant la gestion• adapter l’alimentation des truies en

lactation• améliorer la détention dans la

maternité• améliorer la gestion des mises bas • opérer un affouragement d’appoint

des porcelets allaités• vérifier la qualité de l’aliment.

PRODUCTION ANIMALE

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Alfred Erni

SimonNiederberger

PRODUCTION ANIMALE

76 7-8 2010 · REVUE UFA

Effet positif sur la santéPeter Koch d’Inwil (LU) est égalementconvaincu par les UFA-Rolls et nevoudrait plus s’en passer. Depuis qu’illes utilise, il n’a plus eu aucune torsionde boyaux à déplorer chez ses veaux àl’engrais. Il apprécie le conditionnementen sacs de 20 kg, ce qui permet unedistribution nécessitant peu de travail.Ses veaux lèchent moins les parois enbois et les vêtements lorsqu’on lesabreuve.

Dès le 1er septembre 2013, lesveaux devront bénéficier d’un libreaccès au fourrage grossier dès ladeuxième semaine de vie. Mettre à

disposition de la paille ne suffit plus se-lon les prescriptions de la loi suisse surla protection des animaux. UFA a fait sesexpériences avec cette problématique.

Le fourrage grossier est mauvaispour la qualité Le fait de mettre àla disposition des veaux du foin, du maïsou un aliment floconné à volonté a en-traîné un développement trop rapide dela panse des veaux d’engraissement et aempêché d’atteindre la qualité d’abat-tage souhaitée (charnure et couleur). Larecherche d’alternatives adéquates a

débouché sur le développementdes UFA-Rolls, un aliment richeen fibre.

Diminution des troubles ducomportement Ces cubes de four-rage grossier ont été testés dans des ex-ploitations dans l’ensemble de la Suisse.Quelques jours après avoir administrécet aliment, on a constaté que les veauxétaient plus calmes que précédemmentet ne léchaient plus les parois dans lesanciennes étables. Les UFA-Rolls ont eneffet permis aux veaux de «vivre pleine-ment» leur comportement naturel.

Bons accroissements et bonnecouverture Via ces cubes riches enfibres grossières, les veaux d’engraisse-ment prélèvent des fibres supplémen-taires, ce qui favorise la digestion. Danstoutes les exploitations où cet alimentest utilisé, l’accroissement journalierainsi que le degré d’engraissement ontaugmenté alors que les pertes ont dimi-nué. A l’abattoir, les carcasses se sontavérées de meilleure qualité alors que lacouleur de la viande était conforme.

Pas trop rouge Ces consta-tions ont été confirmées par untravail de semestre présenté àl’Ecole spécialisée d’agro-tech-

nicien, à la Rütti, Zollikofen. Pour

LA NOUVELLE LOI SUR LA PROTECTION DES ANIMAUX constitue un défi pourles engraisseurs de veaux. Elle prescrit d’une part un libre accès au fourrage grossieralors que les exigences envers la qualité de la viande restent très élevées. UFA a développé un fourrage grossier qui permet de résoudre de manière optimale le fossé qui existe entre détention respectueuse des animaux et production économique.

Fourrage grossier pour les veaux

Pour la distribution desUFA-Rolls, unemangeoire à poulain estl’idéal car un seul veaupeut manger à la fois,cequi engendre très peude gaspillage.Photo: A. Künzi

les 280 veaux d’engraissement abattuset dont les données ont été dépouillées,l’accroissement journalier moyen s’estélevé à 1.38kg. 67% des veaux abattusont atteint la classification T ou plus.Aucun problème en lien avec l’affoura-gement d’UFA Rolls n’a été constaté ence qui concerne la couleur de la viande.Les abattoirs n’ont procédé à une dé-duction que sur seulement 2.2% desveaux abattus. Le faible taux de perte de2.5% seulement est également positif.

Coûts et utilité Les UFA-Rolls secomposent de paille, de mélasse de bet-teraves à sucre, de déchets de grain, deluzerne et de maïs. Ils sont affouragésaux veaux d’engraissement dès ladeuxième semaine dans la mangeoire(photo). En moyenne, un veau d’en-graissement consomme environ 100gde cubes par jour. Pour l’engraisseur,cela signifie une charge supplémentairede Fr. 5.– à 7.– par animal et par périoded’engraissement. Mais ces surcoûts sontlargement compensés par la diminutiondes pertes en animaux et l’améliorationdes carcasses. �

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 7-8 · 10

Auteurs Alfred Erni, Chef du secteurveaux UFA SA et Simon Niederberger,étudiant agro-technicien à la Rütti àZollikofen et employé à temps partiel duservice technique UFA à Sursee.

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Page 77: Revue UFA 7-8/2010

REVUE UFA · 7-8 2010 77

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ChristianManser

Dans cette grande exploitation hollandaise, il y a toujours environ 25 vaches, soit 10 % du troupeau qui restent dans «l’Oasis confort», sur paille profonde.

Une ligne de vêlage destinée à évi-ter tout stress à l’animal est consti-tuée d’une aire paillée pour les ani-maux qui ont besoin d’un suivi plus

approfondi et est située à proximité im-médiate du troupeau, avec un accèsaussi direct que possible à la salle detraite. Dans cette zone Wellness, lesvaches bénéficient d’un suivi optimal,elles se remettent plus rapidement enforme, sont moins stressées et redevien-nent performantes très rapidement.Dans une nouvelle construction, unetelle surface ne doit pas faire défaut etelle est souvent aménageable en cas detransformation.

Mode de fonctionnement Chaquevache fraîche vêlée a besoin d’au moins8 à 12m2 de surface paillée. Lorsque lesvaches mangent ou boivent sur un sol encaillebotis, on constate que la proportiond’urine et de déjections qui parviennent

dans la paille diminue rapidement de40%. 10kg de paille par vache et par jourpermettent de maintenir la zone pailléepropre et sèche. Une aération suffisante,facilitée par des parois flexibles ou des fi-lets brise-vent relevables est égalementà envisager dans ce compartiment. La li-tière sèche ainsi bien, on économise dela paille et le risque de mammite dimi-nue. Il est par ailleurs primordial que lefourrage destiné à ce groupe se trouve àproximité des vaches. Il doit être plussouvent repoussé pour que les animauxingèrent rapidement des quantités dematière sèche aussi importantes quepossible. Le passage des caillebotis (oudu sol en béton), soit de la zone d’affou-ragement à la couche profonde, peutêtre délimité par une planche ou unepoutre de 30cm de haut. Une autre so-lution consiste à positionner le niveau dusol de l’aire paillée 60cm plus bas que leniveau supérieur du caillebotis.

La tranquillité est primor-diale Les vaches et les génisses sontdéplacées 10 à 20 jours avant le vêlagedans une aire paillée séparée, où ellesont la possibilité de s’habituer au nouvelenvironnement et à ce qui les attend. Enrègle générale, elles vêlent alors seules,tranquillement au sein du groupe ouéventuellement dans une aire de vêlageindividuelle. Une aire de vêlage indivi-duelle peut être aménagée à l’aide dedeux à trois barrières métalliques (éven-tuellement abaissables depuis le pla-fond). Les vaches restent entre 10 et 20jours en petit groupe dans l’aire pailléeséparée. Il s’agit également d’un endroitidéal pour les vaches malades qui sont enconvalescence. Une telle ligne de vêlageest également réalisable dans les établesentravées ou les stabulations équipéesd’un robot de traite.

Simplement bien solutionné Lesuccès d’une ligne de vêlage exemptede stress dépend de quelques facteurssimples mais essentiels. En période devêlage, les vaches disposent en touttemps d’une aire de repos souple, deplace et de mouvement. Elles ne sontpas stressées vu qu’elles ne doivent paschanger de place, elles ont le mêmefourrage que leurs congénères et ont uncontact, du moins visuel, avec le restedu troupeau. Durant la période à risquepour la vache, l’éleveur dispose d’unmeilleur contrôle. Tout se déroule selonla devise: que la vie soit aussi simple quepossible pour toi et pour la vache.

Animaux à risque Dans une exploi-tation, près de 10 % des animaux doiventbénéficier d’un suivi plus approfondi. Lesanimaux malades ou affaiblis (vaches

LIGNE DE VÊLAGE STRESSLESS Nombre d’exploitations s’agrandissent. Le suividu troupeau devient de plus en plus exigeant et le temps réservé à l’observation de plus en plus restreint. Pour cette raison, il est toujours plus important de soigner lesanimaux à problème de manière aussi efficace que possible. La première étable avecligne de vêlage «exempte de stress» entrera en fonction le mois prochain en Suisse.

Vaches malades et rentabilité

78 7-8 2010 · REVUE UFA

PRODUCTION ANIMALE

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Robot de traite

Port

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Places au cornadis

REVUE UFA · 7-8 2010 79

fraîches vêlées, vieilles et primipares) toutcomme les animaux qui se situent à deuxsemaines du vêlage doivent être obser-vées et approvisionnées de manière op-timale. Mieux les vaches se rétablissent,plus vite elles peuvent être à nouveau in-tégrées au «groupe en bonne santé».

Seule et pourtant non coupableDurant les phases de stress important(vêlage, intégration au nouveau trou-peau, trouble métabolique, moins demouvement, boiterie, etc), il est extrê-mement important de ne pas compliquerla vie des vaches. En raison de ces cir-constances, l’approvisionnement enfourrage et en eau est de toute manièredéjà limité. C’est précisément à ce mo-ment-là qu’il faut tout mettre en œuvrepour que la consommation ne diminuepas encore plus fortement, ce qui passepar un suivi optimal. La vache laitière estun animal qui vit en troupeau. Au cours

d’une phase de stress il est donc peu ju-dicieux de la retirer de son environne-ment habituel et du troupeau. La vachedoit alors au moins disposer d’un contactvisuel avec ses congénères. Il convientégalement d’éviter tout changement auniveau de la ration. En toute franchise:que doit penser une vieille vache ou unevache malade quand elle reste seule dansune ancienne étable entravée et totale-ment déserte? Elle devient anxieuse, mé-contente, apeurée, n’a pas d’appétit etne sera assurément pas assez rapidementen forme pour produire.

Peu de travail, beaucoup de ren-dement D’un point de vue écono-mique, tous les détenteurs de bétail ontintérêt à utiliser leurs vaches une ou plu-sieurs lactations de plus. Malheureuse-ment, de nombreuses exploitations per-dent de l’argent parce qu’elles neparviennent pas à garder durant un cer-tain temps des animaux blessés à l’éta-ble. Le fait de disposer d’une ligne devêlage pour ces animaux permet d’amé-liorer le rendement à peu de frais.

La meilleure étable de SuisseAlors que les exploitations laitières hol-landaises misent depuis longtemps etavec succès sur des lignes de vêlageexemptes de stress, ces dernières restentlargement méconnues en Suisse. Dansnotre pays, la première étable équipéed’un robot de traite et d’une ligne de vê-lage intégrée est en cours de construc-tion et sera opérationnelle dès août

Même des solutions de lignes devêlage imparfaites peuvent grande-ment améliorer la situation desanimaux à risque.

2010. Il est grand temps que les éleveurssuisses puissent accéder aux expériencesinternationales en matière de construc-tion d’étable. Une étable neuve doit eneffet être meilleure qu’une étable exis-tante. Et c’est possible. �

Graphique: Accès direct de la ligne de vêlage au robot de traite

Boxes

couloir

Boxes

Aire d’attente 32m2

60m2 Litière profondePompeà lisier

Aire d’affouragement Aire d’affouragement

Ligne de vêlage stresslessReste de l’étable

Ligne de vêlage exempte de stress: avantages• L’observation est plus facile à faire, les animaux à risque étant

regroupés au sein d’un même petit groupe.

• Le suivi médical est simplifié, les animaux étant déjà sélectionnés etpouvant être attachés plus facilement.

• Les animaux à risque ne se sentent jamais isolés du troupeau. Bienqu’ils soient séparés du reste du troupeau, ils disposent toujoursd’un contact visuel, sonore, olfactif et en partie d’un contact socialavec les autres animaux et ne restent jamais seuls dans un box.

• Les animaux à risque sont plus tranquilles parce qu’il n’y a pratiquementpas de lutte hiérarchique dans le groupe des animaux de rang inférieur.

• La durée de repos augmente, l’aire paillée permettant aux animauxde se coucher et de se lever sans problème.

• Pour les vaches qui boitent, les distances par rapport à la tabled’affouragement, à l’eau, à la traite et à l’aire de repos sont trèscourtes, la ligne de vêlage exempte de stress étant idéalement située.

• Dans un système aussi flexible, selon son état de santé, un animalpeut être réintégré plus tôt ou plus tard au sein du troupeau.

• Le vêlage se déroule en toute tranquillité et dans un environnementdéjà connu avec vue sur le troupeau, la vache ayant intégrée la lignede vêlage quelques jours avant la naissance.

• Le taux de veaux morts nés et le taux de mortalité de ces derniers estplus faible, la phase de vêlage n’étant pas interrompue par ledéplacement de la vache dans la zone de vêlage.

• La durée totale de traite (temps durant lequel la vache reste debouten train d’attendre devant la salle de traite) ne dure que 0.5 heureau lieu de 2 pour la vache malade. Elle dispose en effet d’un accèsdirect à la salle de traite et ne doit pas attendre au fond de l’aired’attente sur un sol en dur.

• La réintégration au sein du troupeau après la convalescence donnelieu à moins de luttes hiérarchiques. La vache malade ou à vêler n’aen effet pas été totalement isolée du reste du troupeau.

• L’intégration des génisses à vêler ou des animaux achetés est plussimple car ils peuvent faire connaissance avec une partie du nouveautroupeau en étant préalablement placés dans la ligne de vêlage.

• Les animaux d’exposition peuvent être placés dans la ligne de vêlagepour être préparés aux présentations. Placés à cet endroit, il est ainsipossible de soigner des inflammations aux articulations et de soignerd’autres défauts extérieurs. Les animaux sont ainsi en bonnecondition pour être exposés.

• Grâce à des processus de travail parfaitement réfléchis, la zone laplus confortable de l’étable est occupée durant 365 jours par an etpas seulement durant quelques jours en tant que box de vêlage.

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Auteur Christian Manser, centre de conseil pour le bétail bovin,Landwirtschaftliches Zentrum SG, Flawil.

Cette institution organise régulièrement des ateliers concernant lathématique «comprendre les signaux émis par les vaches» et organisedes séminaires de construction d’étable en Hollande.

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Page 80: Revue UFA 7-8/2010

80 7-8 2010 · REVUE UFA

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Page 81: Revue UFA 7-8/2010

UFA-REVUE · 7-8 2010 81

Depuis quelques mois, Hans Sturze-negger est de plus en plus souventsollicité par des collègues pour sa-voir comment s’opposer à l’installa-

tion d’antennes de téléphone mobile.Cet agriculteur de Winterthour-Reutlin-gen a en effet vécu de près quelles pou-vaient être les conséquences des ondesqu’elles émettent. En 1999, l’entrepriseOrange a effet installé une antenne té-léphonique sur son exploitation.

Cataracte Au cours de cette pé-riode, plus de 30 veaux ont été victimesde cataracte dès la naissance. Les vachesavaient également des problèmes. Plu-sieurs d’entre elles ont souffert d’abcèssur toute la surface du corps et ontconnu des problèmes d’avortement.Après des années d’hésitation, Orange adémonté l’antenne en 2006. Depuis lorstout est rentré dans l’ordre à l’étable.

Pas un cas isolé Les problèmes quisont survenus chez Hans Sturzeneggerentre 2001 et 2009 ont été répertoriéspar l’Université de Zürich. D’autresétudes de l’Université de Zürich et deplusieurs instituts étrangers ainsi quedes relevés effectués par l’Office vétéri-naire fédéral confirment qu’il existe unlien statistique entre les troubles de lacataracte et la présence d’antennes detéléphonie mobile. Les troubles plus ha-bituels tels qu’une fertilité insuffisante,les inflammations de la mamelle, les ab-cès et les avortements semblent avoiraugmenté avec la présence des an-tennes pour téléphone mobile.

Lors de l’installation de l’antenne té-léphonique sur son exploitation, HansSturzenegger a par ailleurs constaté quelui et sa famille ont été confrontés à des

problèmes de plus en plus fréquents:tensions corporelles, sifflements dansles oreilles et évanouissements. Selonl’OMS, les rayons émis par les antennespour téléphones portables augmententle risque de cancer. On parle par ailleurségalement de tumeurs du cerveau, deleucémies et de troubles du sommeil.Outre Orange, Swisscom, Sunrise, lesCFF et la police disposent de leurs pro-pres antennes pour téléphones mobiles.

Comment réagir L’agriculteur quiveut empêcher qu’une antenne pour té-léphone mobile soit installée sur son ex-ploitation et qui fait recours à temps dis-pose de bonnes chances d’aboutir,explique Hans Sturzenegger. La situa-tion est plus compliquée lorsque l’an-tenne est déjà installée et qu’un contrata été signé. L’agriculteur doit ensuiteprouver que les dommages causés sontliés à l’antenne. Dans tous les cas, ilconvient de respecter les points sui-vants:• Toujours faire recours contre l’instal-

lation de nouvelles antennes pour té-léphone mobile.

• Envoyer les documents importantspar courrier recommandé.

• Conserver la correspondance.

• Faire mesurer les ondes émisses• Documenter l’intégralité des dom-

mages. Egalement approcher les voi-sins et documenter les troubles desanté dont ils ont été victimes.

• Mettre à la disposition des autoritéssanitaires et des pouvoirs politiquesles dommages constatés. �

LES ANTENNES POUR LES TÉLÉPHONES MOBILES peuvent gravement endommager la santé des êtres humains et des animaux. Une fois qu’une antenne estinstallée à proximité d’une exploitation agricole, il est nécessaire, en cas de dommage,d’établir clairement le lien entre ce dernier et les ondes téléphoniques. Pour cette raison, il est préférable de faire opposition à l’installation de telles antennes!

Victimes des ondes téléphoniques

Auteur Matthias Roggli, Revue UFA,3360 Herzogenbuchsee

Enquête Hans Sturzenegger récoltedes informations sur les problèmes liésaux antennes pour téléphones mobilesafin d’inciter les pouvoirs politiques àinstaurer des seuils plus faible pour lesémissions d’ondes: dommages constatés(confirmés par le vétérinaire), distancede la ferme par rapport aux antennespour téléphones mobiles, résultats desmesures et réaction des autorités aprèsque les problèmes leur aient étécommuniqués. Contact: Hans Sturzenne-ger, Gusslistrasse 30, 8404 Reutlingen,[email protected]

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Trouble de lacataracte chez leveau.

En Suisse, la limited’émission maximalese monte à 61 V/m et la limite de l’installation à 6 V/m,bien qu’il ait étéprouvé que des valeurs inférieuresengendraient déjà des dommages.

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Page 83: Revue UFA 7-8/2010

Les arnaques sur internet:comment se défendre Internet est une source d’informa-tion de plus en plus prisée par lesagriculteurs et qui fourmille d'offresapparemment gratuites.

Mais un clic de souris suffit pourse faire avoir et tomber dans unpiège coûteux. C'est pourquoi il fauttoujours lire les textes en petits ca-ractères si l’on ne veut pas se faireavoir et être entraîné dans des situa-tions désagréables!

Et si le mal est fait, il faut se dé-fendre! La personne qui s'est faitpiéger doit se défendre de la ma-nière suivante:1. refuser de payer la facture2. envoyer un courrier recommandé

à l’auteur de l'offre aussitôt aprèsavoir constaté l'erreur pourcontester le contrat aux motifs del'erreur et du dol, en précisantque l’on a été induit en erreur parle site internet. Il suffit d’uneseule lettre recommandée pourinvalider le contrat.

La brochure «Attention aux ar-naques sur internet!» peut être com-mandée gratuitement auprès de: [email protected]

Jura bernois- recettes aoûtL’Union des paysannes du Jura ber-nois, créée en 2007 et forte de 150membres, est la dernière-née dessections de l’USPF. Elle se réjouit devous faire partager quelques succu-lents plats et de partir avec vous à ladécouverte d’une spécificité dont

elle est particulièrement fière : sespâturages boisés qui regorgent debeautés et de bonnes choses  ! Lepâturage boisé recèle des saveurs in-soupçonnées et vous donnera desidées Le pâturage boisé, un bienhors norme, pour la sauvegarde du-quel agriculteurs, forestiers, tou-risme et environnement se battentcontre la Confédération et sa poli-tique agricole peu adaptée à la si-tuation.www.landwirtschaft.ch/fr/alimentation/

ploite depuis 1999 un domaine lai-tier de près de 175ha. MarianneWinkelmann gère en plus une mai-son d’accueil et écrit régulièrementpour un journal agricole alémanique.De l’Argentine le voyage des lecteurss’est poursuivi à destination du col

Paso Los Liberta-dores, situé à 3180mètres d’altitude, endirection du Chili. Legroupe a alors eu

La Revue UFA a organisé une excur-sion technique entre l’Argentine et leChili du 17 janvier au 3 février 2010.L’Argentine est LE pays agricole parexcellence. Le voyage organisé par laRevue UFA a permis aux lecteurs devisiter le plus grand et le plus connudes marchés argentins, où plus de40000 animaux sont abattus chaqueannée. Des visites se sont égalementdéroulées dans des exploitationsd’expatriées suisses, comme chez Sa-muel et Barbara par exemple, qui ex-ploitent plus de 2400 ha de grandescultures et de pâturage depuis 1998.L’exploitation «Ojo de Agua» de l’ar-tiste Dieter Meier, une ferme d’en-graissement bovin de 620ha, étaitaussi au programme. Les meilleursmorceaux de viande, soit 22kg sur450kg de poids vif, sont exportés enSuisse. Un couple de suisses, SamuelGrob et Marianne Winkelmann ex-

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De l’Argentine au Chili en passant par les Andes

l’occasion d’admirer des paysagessuperbes des Andes. Le Chili est leplus gros producteur de cuivre dumonde. Il exporte également denombreux produits agricoles tels queles fruits, les avocats, les citrus, lesamandes, le raisin et le saumon. Les

deux voyages des lec-teurs ont été accompa-gné par HansruediHenggeler et CatherineMarguerat.Hansruedi Henggeler,fenaco

La fête fédérale de lutte et de jeuxalpestres de Frauenfeld se dérouleradu 20 au 22 août 2010 à Frauenfeld.A cette occasion, la Revue UFA tireau sort quatre passeport journalierqui donneront droit à une entréepour la fête fédérale de lutte. Deuxpasseports journaliers avec placesassises dans les tribunes couvertes(valeur de Fr. 190.-) et deux placesassises non couvertes (valeur de Fr.145.-) sont à gagner. En envoyant unSMS vous aurez une chance uniquede remporter un ticket pour la Fêtefédérale de lutte et de jeux alpestres2010. Envoyer un SMS: • KFL Frauenfeld Nom Adresse au

numéro 9292 (90 centimes). Ledé lai d’envoi est fixé au 6 août2010.

Que ce soit avec ou sans billetArena, une visite à la Fête fédéralede lutte à Frauenfeld en vaut lapeine. L’entrée pour le site des fes-tivités et les divertissements est gra-tuit. Visitez le restaurant fenaco-LANDI avec transmission sur écrangéant!

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Saveurs du Valais33 restauratrices et restaurateurss'engagent à faire découvrir les spé-cialités du canton du valais dans l'as-siette du gastronome des terroirs.Dans ce guide, une page (complétéepar une fiche descriptive) est consa-crée à chaque restaurant. De plus,toute la valeur réside dans le glos-saire qui vous fera décrouvrir Gsot-tus, Choléra et autres spécialités.

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L’assurance-maladie 2011La direction de la caisse-maladie del’agriculture Agrisano a approuvéles propositions des primes 2011 àl’attention du Conseil de Fondation.

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Apprécier l’Oberland bernoisL’Oberland bernoisse présentera unenouvelle fois danstoute sa diversitéculinaire et sa forteidentité à l’occasion du«Genuss’10 BernerOberland». Ces festivités se dérou-leront du 13 août au 5 septembre2010.

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REVUE UFA · 7-8 2010 83

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Suite de la page 82

Suite à la page 95

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Page 85: Revue UFA 7-8/2010

EdithBeckmann

VIE QUOTIDIENNECÔTÉ JARDIN

REVUE UFA · 7-8 2010 85

ble. La plupart des kiwis sont dioïques :sans partenaire mâle pour la pollinisa-tion, aucun fruit ne pousse sur lesplantes femelles. Mais il existe aussi dessolistes comme l’autofertile kiwi arguta«Issai» ou encore «Jenny» avec des fruitsvelus, de la taille d’une noix et qu’il fautpeler.

Instructions de plantation et de taillesous: www.haeberli-beeren.ch. �

LES PLANTES GRIMPANTES sont très robustes et ne sont presque pas sujettes auxravageurs ou aux maladies. Elles croissent sans problème aux emplacements ensoleilléset protégés, c’est-à-dire partout où des vignes poussent. Dans l’assortiment il y a mêmedes kiwis que l’on peut déguster avec la peau.

Kiwis maison

Petites astuces pour le jardin domestique etd‘agrément• Semez les côtes de bette jusque mi-août. La première récolte se fait

en octobre – et à nouveau au printemps, si la terre a été buttée pourl’hivernation.

• Le chou-pomme remplit bien les espaces : semé jusqu’à début août,planté 3 semaines plus tard, il peut être récolté après 6 à 8 semaines.

• Récoltez les oignons de garde que lorsque les feuilles se flétrissent.Ne cassez pas le feuillage : cela entrave les facultés de stockage.

• Pour la multiplication, coupez des boutures de 5-10 cm de plantesen pot ou d’appartement. Laissez prendre racine dans un verre d’eauou dans un petit pot de terre.

• Mettez déjà en terre les bulbes de lis martagon, blanc ou couronneimpériale en août.

Avec ces fruits de 5 cm de long,l‘«Ambrosia Grande» est le plus grandkiwi à peau lisse.

Envie de groseilles de Chine ? Biensûr, avec ce nom, les kiwis n’au-raient jamais fait carrière. Un Amé-

ricain habile en affaire a donné le nomde l’oiseau coureur de Nouvelle-Zé-lande à ces savoureux fruits en 1959, carc’est là-bas que sont nées les premièresgrandes plantations de kiwis.

Vigoureux grimpeur Entre temps,chez nous, la plante grimpante s’emparede plus en plus de treilles le long des fa-çades des maisons. Avec ses feuilles vertfoncé de la taille d’une main, elle fournitde l’ombre aux pergolas et aux abrispour voitures. Outre des travaux decoupe pour dompter leur croissance, lesplantes de kiwis n’exigent presque au-cun soin. Une couche généreuse decompost au printemps et de l’eau pen-dant les périodes prolongées de séche-resse est la bienvenue.

Au kiwi chevelu à la peaubrune et à la chaire ty-

piquement vertes’ajoute le «Kiwi-gold». Sa chaire estjaune miel et unpeu sucrée, la

peau peu velue. Cespetits fruits riches en vita-mines se récoltent dès no-vembre. Les «Green light»dès mi-septembre.

Astuce pour maturitérapide Les kiwis sont mûrs

lorsqu’ils cèdent sur une légèreDes fruits rouges de3 cm de long et au goûtintense mûrissent surles kiwis arguta«Maki» femelles.Photos: Häberli Fruchtpflanzen AG,

9315 Neukirch-Egnach

Récolte de petitsfruits: «Green light»est le seul kiwirugueux à mûrir dèsmi-septembre.

pression du doigt. On peut accélérer leprocessus de maturité en emballant unepomme avec les kiwis dans un sachetplastique.

Les petits fruits du kiwi arguta peu-vent en revanche être directement dé-gustés avec la peau à peine cueillis. Ilsmûrissent à la fin de septembre et sontplus sucrés que leurs sœurs chevelues.

Les fruits du «Maki» ont une peaurouge et atteignent env. 3 cm de long.Ceux de l’«Ambrosia Grande», une cul-ture des plantes fruitières Häberli à Neu-kirch-Egnach (TG), font presque le dou-

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GeorgWiesinger

TheresiaOedl-Wieser

Revue UFA: Qu’est ce qui favoriseen Autriche une reprise d’exploita-tion par des femmes?

Theresia Oedl-Wieser: En Au-triche, le travail accessoire des femmesdispose d’une très longue tradition.Cette évolution a débuté au cours desannées 60. Actuellement le taux d’agri-culture à temps partiel se monte à 60%.Contrairement aux pays scandinaves parexemple, c’est souvent le partenairemasculin qui travaille hors agriculture.L’épouse reste sur l’exploitation durantla journée et accompli les tâches agri-coles quotidiennes en plus du travail liéà la famille et au ménage. Au cours des20 dernières années, de nombreusesmodifications légales ont été apportées

à la législation en matière d’assurancessociales agricoles, qui tend à une indivi-dualisation du principe d’assurance. Ilen découle un déplacement de la fonc-tion et des tâches de gestionnaire d’ex-ploitation au sein de la famille agricole.

Georg Wiesinger: Jusqu’à il y aquelques temps, le partenaire qui tra-vaillait en dehors de l’exploitation ne de-vait pas payer pour deux caisses mala-dies ou deux caisses de pension.L’épouse est devenue automatiquementcheffe d’exploitation et a pu ainsi seconstituer sa propre caisse de pension ausein de l’assurance sociale paysanne.Pour plus de la moitié des cheffes d’ex-ploitation que nous avons interrogé, cetélément s’est avéré être déterminant.

Theresia Oedl-Wieser: Les experts dela chambre autrichienne d’agriculturequi s’occupent des questions de reprised’exploitation ont également constatéune modification des pratiques de re-prise d’exploitation ces dernières an-nées. L’exploitation est de plus en plussouvent remise à l’enfant qui est le plusintéressé par l’agriculture, indépendam-ment du sexe et de l’âge. Dans ce do-maine, on constate une légère ouver-ture, même si les exploitationscontinuent à être majoritairement trans-mises à l’héritier masculin. Dans le cadrede notre sondage qualitatif nous nousavons également saisi de nombreux au-tres motifs de reprise d’exploitation pardes femmes, comme par exemple descas de maladie ou d’accident etc.

Dans quelle mesure la gestion d’exploi-tation n’existe-t-elle que sur le papier? Lagestion par l’épouse est-elle vraiment liéeà une amélioration du statut et à uneaugmentation du pouvoir décisionnel?

Georg Wiesinger: J’aimerais tout desuite souligner que nous avons effectuédeux sortes de relevés dans le cadre denotre étude. Nous avons ainsi effectuédes interviews ouvertes avec des cheffesd’exploitations dans différentes régionsainsi que des sondages écrits. Nousavons ainsi envoyé plus de 2000 ques-tionnaires à des cheffes d’exploitation is-sues de toute l’Autriche. Le taux de re-

tour s’est élevé à 20%. Nous voulionsainsi déterminer quelles étaient les

raisons pour le taux élevé decheffes d’exploitation tout encherchant à en savoir plus sur la ré-

FÉMINISATION DE L’AGRICULTURE AUTRICHIENNE Près de 40 % des exploitations autrichiennes sont gérées par des femmes. Dans l’Union européenne, uneexploitation sur cinq est gérée par une femme, alors que cette proportion n’est que de3 % en Suisse. Dans une étude, Theresia Oedl-Wieser et Georg Wiesinger ont cherché àsavoir quelles étaient les causes de l’ampleur de ce phénomène en Autriche.

Travail des hommes à l’extérieur

86 7-8 2010 · REVUE UFA

VIE QUOTIDIENNE

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REVUE UFA · 7-8 2010 87

partition du travail, les processus déci-sionnels et sur qui représente l’exploita-tion à l’extérieur. En ce qui concerne lesrésultats quantitatifs, nous sommes arri-vés à la conclusion que le fait d’avoir étéélevé en tant que reprenant de l’exploi-tation avait été un critère déterminantpour seulement 20% des personnes in-terrogées. Pour 50% des femmes inter-rogées, ce sont cependant des aspectsliés au droit social et à la retraite qui sesont avérés être déterminants pour lamotivation à reprendre l’exploitation.

Theresia Oedl-Wieser: D’une manièregénérale, il faut dire que la grande ma-jorité des cheffes d’exploitation interro-gées est fortement impliquée dans lestravaux agricoles. Selon les donnéesfournies par ces femmes, 43% d’entreelles s’occupent toutes seules de la ges-tion de l’exploitation alors que près dela moitié des agricultrices interrogées ac-complit cette tâche en collaborationavec son partenaire, voire, pour un faiblepourcentage des personnes interrogées,avec d’autres membres de la famille. Lestâches administratives comme celles quiconsistent à remplir les formulaires pourdes demandes d’aide souvent exhaus-tives sont effectuées à hauteur de 53%par des personnes sondées. La représen-tation vis-à-vis de l’extérieur est assuréeà hauteur d’un tiers par les exploitantes.Ces résultats démontrent très clairementque les femmes interrogées boulever-sent souvent les idées reçues en ce quiconcerne la division traditionnelle dutravail selon les sexes dans les exploita-tions familiales agricoles. Leurs parte-naires restent en revanche confinés dansdes secteurs d’activité traditionnels telsque le travail à l’extérieur.

Comment les femmes accomplissent-elles certains travaux d’exploitation,comme par exemple la conduite du trac-teur?

Georg Wiesinger: D’une manière gé-nérale, dans les exploitations gérées pardes femmes, on constate que beaucoupde travaux impliquant l’usage de ma-chines agricoles sont effectués par lepartenaire masculin ou d’autres mem-bres de la famille. Seules 10% descheffes d’exploitation se chargent elles-mêmes des travaux à effectuer avec destracteurs alors qu’un tiers d’entre elles

partage ces travaux avec leur parte-naire. Comme l’ont démontré les deuxenquêtes, les travaux à effectuer dansles zones pentues en montagne sontprincipalement exécutés par deshommes. Les travaux en forêt sont undomaine d’activité dans lequel lesfemmes ne travaillent pratiquement ja-mais seules. Les partenaires masculinsdes cheffes d’exploitation effectuentces travaux à hauteur de 40 % tout seulsou en collaboration avec la cheffe d’ex-ploitation.

Les cheffes d’exploitation mettent-elles des accents différents en matière degestion d’exploitation?

Theresia Oedl-Wieser: En ce quiconcerne cette question, je préfèrem’appuyer sur les résultats du sondagequalitatif. Il convient de rappeler quelors du choix des partenaires d’inter-view, l’étude a cherché à se baser surune grande diversité de cheffes d’ex-ploitation, portant aussi bien sur des ex-ploitations viticoles de 4 ha que des ex-ploitations laitières de 370ha. Dans lescatégories où les cheffes d’exploitationgèrent l’exploitation de manière indé-pendante, nous avons constaté quenombre d’entre elles pratiquaient l’agri-culture biologique et faisaient preuved’une conscience éthique élevée parrapport aux ressources naturelles de leurexploitation. Il ne s’agit cependant pasd’un résultat représentatif mais de résul-tats émanant du sondage qualitatif. Ou-tre la stratégie Ecologie nous avons en-

core analysé les stratégies Gestion d’ex-ploitation efficace et de Subsistance. Lesinterviews ont aussi permis de constaterque les personnes sondées sont pru-dentes et réfléchies pour tout ce quitouche aux investissements dans desmachines et des bâtiments agricoles.

Revue UFA: Quelles perspectives lescheffes d’exploitation envisagent-ellespour elles et leur exploitation?

Theresia Oedl-Wieser: Si l’on parle ànouveau de la catégorie sus-mention-née des cheffes d’exploitation qui diri-gent l’exploitation de manière indépen-dante, les personnes interrogéesexpliquent de plus en plus souventqu’elles attachent beaucoup d’impor-tance à la work-life-balance. La jeunegénération tout particulièrement ex-plique qu’il est important pour unejeune famille de pouvoir disposer desuffisamment de temps libre. Dans denombreuses régions autrichiennes, celuiou celle qui reprend l’exploitationéprouve des difficultés à trouver un par-tenaire qui exploitent le domaine aveclui/elle. On entend souvent dire qu’il estimportant de laisser suffisamment deplace aux jeunes pour qu’ils puissent dé-velopper et mettre en pratique leurs dé-sirs dans le cadre de l’exploitation. Denombreuses personnes interrogées ex-pliquent également qu’elles veillent àutiliser les ressources de l’exploitationavec parcimonie et qu’elles souhaitentgérer l’exploitation de manière à cequ’elle puisse être transmise à la pro-chaine génération.

Merci pour l’interview. Daniela Clemenz

Auteurs Le Dr. Theresia Oedl-Wieseret le Dr. Georg Wiesinger ont rédigél’étude «cheffes d’exploitation agricolesen Autriche – une étude explorativepour la création d’identité». A téléchar-ger sous www.berggebiete.at

Une journée internationale à l’organisa -tion de laquelle le Dr. Theresia Oedl-Wieser a également participé sedéroulera les 27 et 28 janvier 2011 àBerne.

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 7-8 · 10

Conduire le tracteur n’estpas son activité préféréePhoto: Agrarfoto.com

VIE QUOTIDIENNE

Page 88: Revue UFA 7-8/2010

RECETTES DE PAYSANNESVIE QUOTIDIENNE

Pizza-rösti1.2 kg de pommes de terre en robedes champs

sel300 g de charcuterie, jambon, salami1 boîte de champignons en conserve5 tomates et 100 g de fromageassaisonnement

Râper les pommes de terre avec la râpeà rösti et les répartir sur une plaque àgâteau recouverte d’une feuille de pro-tection. Saler. Couper les tomates en

tranches et les répartir sur lespommes de terre. Couper la

viande en lanières et répar-tir avec les champi-

gnons. Saupoudrer la pizza-rösti de fro-mage râpé. Assaisonner à volonté de selaux herbes, de paprika, d’origan, de ro-marin, de poivre et d’herbes de Pro-vence. Cuire au four préchauffé à 200°Cpendant env. 30 minutes.

Nid de rösti600 – 800 g de pommes de terre enrobe des champs 3 tomates 100 g de fromage sel aux herbes, paprika, origan,romarin, poivre et herbes de Provence

Disposer l’anneau d’un moule réfractaire(Ø 10 cm) sur une plaque à gâteau re-couverte d’une feuille de protection. Râ-per les pommes de terre avec la râpe àrösti, saler puis presser environ une poi-gnée de rösti dans l’anneau. Faire un en-foncement au centre avec le dos d’unecuillère, y disposer une demie tomate,saupoudrer de fromage et assaisonner àvolonté. Cuire au four préchauffé à200°C pendant env. 30 minutes.

Ragoût – NaturaBeef «belle Helen»2 c.s. d’huile600 g de ragoût Natura-Beef 2 carottes coupées fines 1 oignon haché2– 3 dl de vin rouge Erlkönig 2 c.s. de farine2 dl de bouillon1 dl de laitassaisonnement et herbes à volonté

Chauffer l’huile dans une poêle et y rôtirles morceaux de viande. Ajouter les ca-rottes coupées finement et l’oignon ha-ché. Assaisonner de sel et de poivre. Dé-glacer au vin rouge Erlkönig et laissermijoter à couvert environ 40 minutes.Brouiller le lait et la farine et mélangerau fond de sauce au vin bouillant. Ajou-ter le bouillon et assaisonner avec dupaprika, de l’assaisonnement en pou-dre, de l’origan, du romarin et unepointe de couteau de Sambal Olek. Lais-ser cuire la viande encore 10 minutesenviron. �

HELEN SCHMID CUISINE EN GRANDES QUANTITÉS afin de toujours être prête à accueillir des hôtes inattendus. Procéder ainsi permet également à ses enfants de réchauffer un repas complet quand ils rentrent le soir. Helen Schmid est également d’avis que les restes sont toujours un précieux point de départ pour de nouvelles créations culinaires.

Recettes de la vallée de Frick

88 7-8 2010 · REVUE UFA

Une bonne idée: un petit rond de rösti avec un reste de pommes deterre de la veille.

Helen Schmidsait que lespizzas sonttoujoursappréciées. Unepizza au röstipeut aussi êtreun délice.

Helen Schmid-Treier de l’ErlenhofChez Helen (48) et Herbert Schmid (51) la restau -ration est une branche d’exploitation précieuse duErlenhof à Wittnau (AG). Elle vient compléter lescultures variées et l’exploitation de vaches-mères.Depuis cinq ans les Schmids coopèrent avec Volget participent au projet Naturena. Les cours telsl’airbrusching, le tressage d’osier et le feutragesont publiés par Volg. Le 21 août 2010 par exemple les «chapeaux à lamode» seront à l’ordre du jour(www.naturena.ch). Mis à part cela, il y a aussibeaucoup de vie sur l’exploitation. Les enfants sont âgés de 20 à 25 ans et apportentbeaucoup de vie. Helen Schmid participe active -ment à plusieurs associations. Elle est prési den te des paysannes du district deLaufenburg, membre du comité de l’associationdes paysannes d’Aargovie, elle s’engage au sein dela société de gymnastique et auprès des samari-tains, chante chez les Freaktal Singers et participeavec cinq collègues au groupe comique Witta-pickels.

www.erlenhof-wittnau.ch

Page 89: Revue UFA 7-8/2010

Produire du lait en Suisse romande,c’est exercer une activité écono-mique conditionnée par un cadrepolitique omniprésent. Au tournant

du siècle, ce cadre a subi une transfor-mation profonde. D’un système protec-tionniste et productiviste, on est passéà une logique libérale, associée à unerhétorique de multifonctionnalité. Leséleveurs laitiers ont dû trouver lesmoyens de s’adapter à cette redéfinitionde leur métier. C’est à l’étude de cesprocessus d’adaptations et de résis-tances, que ce travail est consacré.

En tant que groupe professionnel, leséleveurs laitiers partagent une représen-tation commune de leur métier. Cettedéfinition de soi peut être décrite enquatre «figures identitaires» complé-mentaires: le producteur nourricier, lesuccesseur succédé, le travailleur indé-pendant et le gestionnaire. Suite auxchangements du cadre politique et éco-nomique, certains éléments de ces re-présentations identitaires se retrouventen décalage avec le vécu des éleveurs.Cette remise en cause de la définition deleur métier s’accompagne d’une pres-sion économique croissante. L’enjeu est

premièrement de trouver des solutionspour pallier la baisse des prix des pro-duits agricoles. Investissements et réor-ganisation du travail, diversification desrevenus et économies généralisées sontles principales «armes» de cette résis-tance au quotidien. Chacun y recourt se-lon ses possibilités, ses compétences etses aspirations. Deuxièmement, il s’agitd’aménager un nouvel équilibre entreles représentations identitaires dugroupe et le cadre législatif, écono-mique et politique. Les éleveurs laitiersromands développent ainsi un ensem-ble de pratiques de résistance etd’adaptation, dans le but de rendre leurquotidien viable, tant sur le plan maté-riel qu’identitaire.

Au final, certains changements sontdécelables aujourd’hui, qui participentà une redéfinition du métier d’éleveur.Ils concernent essentiellement le sensde la production, les modalités detransmission intergénérationnelle et lerapport au travail. Toutefois, deux élé-ments demeurent profondément an-crés dans les représentations identi-taires des producteurs de lait romandset en constitue un cœur stable: la fonc-

tion productrice et l’objectif de trans-mission.

Le travail ethnographique révèle ununivers fait de changements et d’adap-tations quotidiens. Que les stratégiesdéveloppées par les éleveurs ne corres-pondent toutefois pas toujours aux mo-dèles dominants, mais répondent éga-lement à des logiques parallèles. Ainsi,ce travail cherche à cerner la multiplicitédes logiques d’action et à identifier lesefforts et les compétences déployés parles éleveurs romands afin de «rester pay-san», dans un contexte de redéfinitionidentitaire générale. �

THÈSE DE DOCTORAT EN ETHNOLOGIE Les producteurs de lait romands subissent de plein fouet l’évolution des structures et celle de la politique agriciole.Qu’ils s’adaptent à la nouvelle donne ou qu’ils organisent la résistance, ils évoluentcependant dans un contexte qui va au-delà du modèle économique dominant.

Produire du lait, créer du sens

Dans son travail de doctorat, Jérémie Forney s’est intéresssé de plus près aux producteurs de lait.

JérémieForney

Auteur Jérémie Forney est assistant à l’Institut d’ethnologie deNeuchâtel pour quelques semaines encore. Les questions agricoles l’ont occupé depuis son mémoire de fin d’étude réalisé en 2002.Transmission de l’exploitation familiale, agriculteurs en difficultés,entretien du paysage sont les thèmes qui l’ont mené à sa thèse dedoctorat soutenue avec succès le 12 mai 2010 à l’Université deNeuchâtel. À la fin août il quittera temporairement la Suisse pourmener une nouvelle recherche sur l’agriculteur familiale, mais enNouvelle-Zélande cette fois. De quoi revenir avec un nouveau regard et de nouvelles questions à poser sur le contexte helvétique.

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VIE QUOTIDIENNE

Page 90: Revue UFA 7-8/2010

VIE QUOTIDIENNEJ’AIME MON MÉTIER D’AGRICULTRICE

«J’apprécie les belles vaches»

Beatrice Brechbühl-Stettler(28 ans), Konolfingen BE:

Une grande satisfaction

90 7-8 2010 · REVUE UFA

Beatrice Brechbühl-Stettler a appris lemétier d’agriculteur en même tempsque sa sœur aînée et son plus jeunefrère. En 2008, elle a même passé sonexamen de maître agricultrice. «J’aipassé mes examens de maîtrise parceque je désirais acquérir une formationsupplémentaire dans le domaine de lacomptabilité et de l’économie rurale. Jevoulais par ailleurs disposer de la meil-leure situation de départ possible, carnous désirions acheter une exploita-tion» ajoute-t-elle. Le couple Brechbühlest d’ailleurs parvenu à acheter un do-maine. «Nous avons eu beaucoup dechance» affirme Beatrice encore au-jourd’hui. Ce domaine exploité en acti-vité accessoire s’étend sur 11ha. Ilcompte 14 vaches et veaux d’engraisse-ment.

Beatrice Brechbühl-Stettler travailleen commun avec son mari, Markus,pour tout ce qui concerne l’exploitation,mais c’est elle la spécialiste. «J’apprécieen fait assez la comptabilité. Quand jem’y plonge, personne ne doit me déran-ger» explique-t-elle. Si elle est devenueagricultrice, c’est surtout à cause desvaches. «J’apprécie les belles vaches etavec le temps, nous allons égalementdisposer d’un très beau troupeau.»

Markus, son mari, travaille en tantque menuisier. Le matin, il s’occupe dela traite alors que Beatrice se charge desmultiples autres travaux. Le soir, c’est lecontraire. Beatrice décide en revanchede tout ce qui touche à l’élevage, mêmesi elle apprécie beaucoup d’en discuteravec son mari. Ce dernier est responsa-ble de tout ce qui touche à la fauche età la récolte proprement dite, sonépouse se chargeant de pirouetter etd’andainer. Les travaux domestiquessont également son domaine, même sice n’est pas ce qu’elle apprécie le plus.Elle bénéficie à cette occasion du sou-tien de sa belle-mère et en a bien be-soin. Sa petite fille a en effet tout justesept mois et tous les travaux d’exploi-tation sont organisés en fonction decette dernière. �

Page 91: Revue UFA 7-8/2010

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Editeurfenaco société coopérative,Erlachstrasse 5, 3001 Berne

CoéditeursLV-St. Gallen et GVS Schaffhouse.La participation des éditeurs àd’autres entreprises est indiquéedans les rapports d’activitérespectifs, disponibles auprès dela maison d’édition.

RédactionTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Schaffhauserstrasse 6,8401 WinterthourDr. Roman Engeler, réd. en chef; Christian Hirschi, Cyril de Poret,Daniela Clemenz, Matthias Roggli

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Délai20 jours avant la parution

Maison d’éditionTél. 058 433 65 20Fax 058 433 65 35Editions LANDI-Médias, unsecteur de fenaco, case postale,8401 Winterthour, Hans PeterKurzen, responsable des éditions.

TirageAbonnements membres 75’989en allemand 62’524en français 13’465(contrôlé REMP/FRP en 09)Nombre d’exemplaires 78’845

Prix de venteGratuit pour les membres descoopératives agricoles. Lespersonnes abonnées à la RevueUFA acceptent que leur adressepostale soit utilisée etcommuniquée pour des envoisciblés. Si les abonnés désirentque ce ne soit pas le cas, leuradresse peut être bloquée chezl’éditeur.

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