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Focus: «Engraissement porcin 2018» Hauteur de chargement accrue Page 24 Smartphones robus- tes pour la ferme Page 16 Projet «Culture de pdt 2014» Page 34 Taureaux parfaits avec Toro W-FOS Page 74 Annonce Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI www.ufarevue.ch 10 / 2014 Toutes les assurances à portée de main. Agrisano | Laurstrasse 10 | 5201 Brugg Tél. 056 461 71 11 | www.agrisano.ch Pour les familles paysannes ! Caisse-maladie : Demandez une offre ! Avec nous, vous optimisez : changer en vaut la peine ! Raisins | © Agrisano

Revue UFA 10/14

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Page 1: Revue UFA 10/14

Focus: «Engraissement porcin 2018»

Hauteur de chargement accruePage 24

Smartphones robus-tes pour la fermePage 16

Projet «Culture depdt 2014»Page 34

Taureaux parfaitsavec Toro W-FOS Page 74A

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Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI • www.ufarevue.ch • 10 / 2014

Toutes les assurances à portée de main.

Agrisano | Laurstrasse 10 | 5201 BruggTél. 056 461 71 11 | www.agrisano.ch

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1037 ETAGNIÈRES, Etrama SA

1169 YENS, Kufferagri Sàrl

1262 EYSINS, Dubois F. et J. Sàrl

1410 THIERRENS, Agri Montanaire Sàrl

1510 MOUDON, Bernard Deillon SA

1565 MISSY, Cottier Missy SA

1663 EPAGNY, Nicolas Jaquet SA

1906 CHARRAT, Etablissements Chappot SA

2023 GORGIER, AgriPlus Ryser S.a.R.L.

2316 LES PONTS-DE-MARTEL, Robert Philippe

2406 LA BRÉVINE, Schmid + Co.

2517 DIESSE, Garage des Rocs SA

2720 TRAMELAN, GBT Sàrl

2803 BOURRIGNON, Rémy Ackermann

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SWISS MADE

ACTUELLEMENTAVEC RABAIS

PRÉ-SAISONNIER

Page 3: Revue UFA 10/14

20

12

32

68

EDITORIAL

Il monte plus haut Le chargeur téléscopique Weidmann «3070 CX80 T» en test pratique 24

Brèves 19Long et maniable malgré tout: le Claas «Axion 830 Cmatic» 20Technique d’affouragement: Les nouveautés de l’Eurotier 2014 26Nouveautés produits 28Penser dès maintenant à l’hiver 30Concours avec Diga 82

Stratégie pour aller de l’avant dans la production de porceletsPhilipp Wüest, Grosswangen 79

Brèves: premiers producteurs de sandres 62UFA actuel: nouveau sel minéral pour la phase de démarrage 63Affouragement du bétail laitier: le succès après plusieurs essais 68Le sel, c’est de «l’or blanc» 70Monitoring de la phase de transition pour les vaches Holstein 72Engraissement de taureaux: l’efficacité de Toro W-FOS 74Hans Felder SA investit dans la viande de veau 76Swiss Quality Veal: nouveau programme pour les engraisseurs 78Les éleveurs de porc travaillent sur la qualité de la graisse 81

Lutte contre les mauvaises herbes en automne Il faut procéder de manière stratégique 40

Brèves 32Marché des pommes de terre: ensemble pour réussir 34Pommes de terre: les besoins indigènes sont couverts 36«Hightech in the Green»: rétrospective de la «Gmüesfescht» 44

Durable et innovant dans l’industrie alimentairefenaco Industrie alimentaire 4

En un mot d’Urs Feuz 5Journée de la CI des entreprises coopératives 8

Long et pourtant maniableL’empattement long et la répartitionéquilibrée du poids font partie desprincipales caractéristiques du Claas «Axion 830 Cmatic».

Personnes moralesL’exploitation en propre, le droit d’at-tribution ou les droits de préemptions’appliquent aussi aux entre-prises propriété d’une SA

Projet «Culture de lapomme de terre 2014»Les mesures communes de labranche permettent de réussir dans cette culture.

Le succès après plusieursessaisSimon Hänni a amélioré avec succès l’état sanitaire de son troupeau laitier.

REVUE UFA · 10 2014 3

VIE QUOTIDIENNE

PRODUCTION ANIMALE

PRODUCTION VÉGÉTALE

TECHNIQUE AGRICOLE

GESTION

FENACO ACTUEL

Pour une utilisationdans l’agriculture, lesincontournablessmartphones doiventbénéficier d’uneconstructionparticulièrementrobuste.Photo: agrarfoto.com

[email protected]

C’est à la mi-septembre que se sontdéroulés les Championnats suissesdes métiers («SwissSkills», soutenuspar fenaco) auxquels ont participéun millier de jeunes dans 70 métiersdifférents. Dans la catégorieagriculture, 5 femmes et 31hommes se sont affrontés dans desdisciplines telles que la connaissancedes plantes, l’appréciation du sol, leréglage d’un semoir, la traite, lepointage des animaux ou l’habileté àla conduite. Le gagnant est RomanSchirmer de Goldingen (SG), qui aremporté le titre de champion suisse«agriculture». Ueli Baumgartner deHüswil (LU) prend le second rang,devant Pascal Krebs de Forch (ZH).

Pour différentes branches, lesChampionnats des métiers ontconstitué une opportunité bienvenuede réfléchir à l’organisation de leurpropre formation professionnelletout en présentant des propositionsd’amélioration au public. Ce faisant,la commission des jeunes agricul-teurs a également abordé cetteimportante question et a exigé quela formation, qui dure trois ansaujourd’hui, soit prolongée d’uneannée. Avec le système actuel,lesjeunes agriculteurs rencontrent unproblème durant la troisième annéed’apprentissage car ils en passent unsemestre entier en cours et non pasdans la pratique. Cette situationdiminuerait l’intérêt pour lesexploitations formatrices de prendreun apprenti de troisième année. Enoutre, le grand nombre de leçonsdispensées durant cette même annéepeut être difficile à surmonter pourcertains apprentis. Selon cetargumentaire, un apprentissage surquatre ans résoudrait ces deuxproblèmes car la matière enseignéepourrait ainsi être mieux répartie etapprofondie.

On ne sait pas encore si un nouveauprolongement de la durée del’apprentissage rencontrera unemajorité d’adeptes. Il est toutefoisbien plus important de renouvelerrégulièrement les connaissancesprofessionnelles acquises dans lecadre de formations continues et deles adapter ainsi aux nouveauxbesoins.

RomanEngeler

SOMMAIRE

Phase initiale réussie Première saison de la fromagerie d’alpage Urnerboden 14

Brèves 11Droit foncier rural et sociétés anonymes 12Smartphones et applications dans l’agriculture 16

Côté jardin avec les anémones d’automneFloraison dans le vent 93

Brèves 83Voyage des lecteurs en Namibie 84Recettes d’Annemarie Lüthi 86L’Olma 2014 se déroule du 9 au 19 octobre 2014 88 Année de l’agriculture familiale: l’exploitation Keiser-Arnold 94

FOCUSEngraissement porcin 2018 dès 47

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FENACO

L’unité de productionde Frigemo à Cressierest le plus grandtransformateur depommes de terre enSuisse.

Commerce de détailCHF 1.73 mrd

28.9%

Commerce agricoleCHF 1.79 mrd

29.7%

EnergieCHF 1.14 mrd

18.9%

DiversCHF 0.03 mrd

0.5%Au sein de la division Industrie alimentaire, 2298 collaborateursréalisent un chiffre d’affaires de CHF 1.33 mrd, ce qui représente22% du chiffre d’affaires total de fenaco.

ACTUALITÉ

Les trois départements Conve-nience, Viande et Boissons (tableau)font partie de la Division fenaco«Industrie alimentaire» dirigée par

Urs Feuz, membre de la Direction de fe-naco. A cette occasion, Urs Feuz évoquele mandat de fenaco. fenaco approvi-sionne les agriculteurs en agents de pro-duction et reprend les matières pre-mières qu’ils produisent tels lespommes de terre, les fruits, les légumeset les animaux. Ces matières premièressont transformées par les sites d’indus-trie alimentaire de fenaco, tels que Fri-gemo, Ernst Sutter SA ou RamseierSuisse SA, avant d’être vendues par lescanaux de commerce de détail de fe-naco que sont Volg et LANDI ainsi quepar d’autres partenaires commerciaux.Le DAS Industrie alimentaire de fenacoest un trait d’union entre le DAS Agro etle DAS Commerce de détail. «Ce faisant,nous permettons aux agriculteursd’avoir une part de la valeur ajoutée quenous générons», précise encore UrsFeuz. «Le secret de la stratégie de la

Division Industrie alimentaire repose surun concept clair et transparent, qui pri-vilégie les produits suisses de bonnequalité ainsi que des relations stables,fiables et de longue durée avec les four-nisseurs et les acheteurs», poursuit-il.Interrogé sur la taille de l’entreprise, cedernier répond: «Nous ne sommes pasgrands mais plutôt très diversifiés.Chaque entité commerciale telle Eico,Ramseier Suisse SA ou Ernst Sutter SAfonctionne comme une PME».

Collaboration avec les produc-teurs L’évolution mensuelle dechaque secteur d’activité n’est pas seu-lement analysée de façon approfondiepar Urs Feuz et les directeurs des entre-prises concernées, mais elle est égale-ment suivie de près par la Direction defenaco et le président du Conseil d’ad-ministration, Lienhard Marschall.L’exemple des pommes de terre illustre

bien la collaboration entre les collabo-rateurs, les LANDI et fenaco. Le site deproduction de Frigemo à Cressier est leplus grand transformateur de pommesde terre de Suisse. Il est situé en pleinezone de culture des pommes de terre,dans la région du Seeland à proximitédes lacs de Neuchâtel, de Bienne et deMorat. Frigemo communique au sec-teur commercial Pommes de terre defenaco ses besoins annuels en pommesde terre. Ce dernier convient pour sapart avec les LANDI locales des quanti-tés qu’elles peuvent acquérir auprès desagriculteurs. En contact direct avec lesproducteurs, les LANDI se chargent dela planification des cultures et rémunè-rent les producteurs. Ces derniers li-vrent directement leurs pommes deterre à Cressier. Comme près de 80%d’entre eux habitent à 20 ou 30km deFrigemo, les distances de transportssont courtes. Lors de la livraison des

L’INDUSTRIE ALIMENTAIRE de fenaco fait partie, outre les secteurs Agro, Energieet Commerce de détail, des quatre domaines d’activité stratégiques (DAS) de l’entreprisecoopérative. Elle fait office de trait d’union entre les DAS Agro et Commerce de détail.

Développement durable et inno -vation dans le secteur alimentaire

4 10 2014 · REVUE UFA

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FENACOBILD DES MONATS

PHOTO DU MOIS

AUF EIN WORTEN UN MOT

L’industrie alimentaire de fenaco est certifiée par les standards les plus élevés.

ACTUALITÉ

REVUE UFA · 10 2014 5

pommes de terre chez Frigemo, lecontrôle qualité se déroule en présencedes producteurs. En ce qui concerne lesprix, c’est l’orga nisation de branche quifixe les prix indicatifs. Nous attachonsbeaucoup d’importance à la loyauté età la transparence», explique Urs Feuzavant d’ajouter: «Payer des prix correctsest primordial, tout producteur depommes de terre doit pouvoir vivre deson métier». Toutes les entreprises ap-partenant à la Division Industrie ali-mentaire disposent de canaux et deformes de collaboration similaires.Ramseier Suisse SA collabore ainsi avecla Obsthalle Sursee alors que Ernst Sut-ter SA travaille étroitement avec l’entreprise de commerce d’animauxAnicom SA.

Investissements Les investisse-ments réalisés au sein de l’industrie ali-mentaire de fenaco sont approuvés par

le Conseil d’administration de fenaco,qui est majoritairement composé d’agri-culteurs. Tous attachent beaucoupd’importance au maintien d’une indus-trie alimentaire indigène car cela repré-sente le seul moyen de garantir, à longterme, l’écoulement de la productionagricole suisse. Aussi différentes qu’elles soient, les

entreprises de transformation de la Di-vision Industrie alimentaire de fenacoont une chose en commun: les investis-sements consentis le sont toujours dansle but d’augmenter la qualité des pro-duits, la productivité et l’efficacité. Latransformation des denrées alimentairesnécessite de gros besoins en énergie,raison pour laquelle les responsablesveillent par exemple à réduire les émis-sions de CO2 lors de chaque rénovationd’installation et à diminuer l’utilisationde produits de réfrigération nocifs pourl’environnement.

300e camion chez TravecoUne étape symbolique a été franchie chez Traveco: c’est devant la centrale de

distribution de Traveco à Oberbuchsiten que la remise des clefs d’un camion de type Mercedes«Antos» s’est déroulée. Ce véhicule de 18 tonnes, équipé d’un pont isothermique et d’un appareil

frigorifique, est le 300e de la flotte de l’entreprise de transports de fenaco. Il sera affecté au transportdes marchandises pour Volg dans le canton des Grisons.

Le développement durable est une ex -pression à la mode, voire presque déjàtriviale utilisée à toutes les sauces. Maisquelle valeur fenaco accorde-t-elle audéveloppement durable au sein de sonsecteur Industrie alimentaire? Ledéveloppement durable n’est pas fait pourles personnes qui désirent des succèsimmédiats. A titre d’ambassadeur pour lesautres entreprises de denrées alimentairesdu groupe, frigemo fait partie depuislongtemps, soit depuis 16 ans, despionniers en matière de protection del’environnement et de développementdurable, et ce bien avant que ce thèmeoccupe une place centrale dans lesmédias. En 1999, frigemo a obtenu lacertification environnementale ISO 14000après avoir volontairement établi son bilanécologique. Ce bilan nous a fourni et nousfournit aujourd’hui encore de précieuxrenseignements sur les moyens d’amélio-rer et d’abaisser la consommationd’énergie et la charge pour l’environne-ment. L’utilisation de produits denettoyage exempts de phosphates, decourant électrique provenant d’installa-tions hydro-électriques suisses ou lerenoncement à l’huile de palme nous ontainsi permis de réduire notablement leniveau de la charge environnementale.Nos clients exigent de plus en plussouvent que les produits qu’ils achètentchez nous soient élaborés de façondurable. Cela implique que les secteurssitués en amont de la transformation(fournisseurs de matières premières,exploitations agricoles) produisentégalement selon des directives favorisantle développement durable telles queSwissGAP, Suisse Garantie, PER, voireselon le label Bio bourgeon. Seul un cyclede production fermé, produisant selon lesmêmes principes et des objectifs durables,est à même de livrer les produits souhaitéspar le marché. C’est la raison pour laquellenous avons besoin de matières premièresde haute qualité produites en Suisse.Comme mes collègues, je suis totalementconvaincu qu’un développement durablequi peut être prouvé et qui fait sens, est lemodèle d’affaires du futur. Au sein dusecteur agricole, profitons de cetteopportunité que nous offre le marché!

Urs FeuzDirection de fenaco, chef de la Division Industrie alimentaire de fenaco

Suite àla page 6

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FENACOACTUALITÉ

6 10 2014 · REVUE UFA

Pour fenaco Industrie alimentaire, la provenance suisse des produits estune priorité.

Le contrôle de la qualité lors de laréception des pommes de terre se faiten présence des producteurs.

Entreposage professionnel grâce à descollaborateurs compétents ainsi quedes locaux modernes et adéquats.

L’industrie agroalimen-taire suisse génère denombreux emplois.

Les investissements consentis dans l’industrie alimentairepermettent d’accroître la qualité des produits ainsi que laproductivité et l’efficacité.

des normes internationales ISO 22000 etISO-TS-22002-1, Frigemo a obtenu lacertification Food-Safety-System-Certifi-cation 22000.Dans le cadre de l’élimination inévi-

table des déchets organiques, Frigemo,comme toutes les entreprises de trans-formation alimentaire, souscrit prioritai-rement au principe «Assiette-auge-ré-servoir». La transformation simultanéede pommes frites, flocons de pommesde terre et spécialités à base de pommesde terre (röstis, croquettes) permetd’utiliser la matière première de façonoptimale et de minimiser les pertes,mais s’avère complexe d’un point de

vue technologique et organisationnel. Les déchets d’épluchage ainsi que les

restes provenant de la découpe et dutriage sont repris par les engraisseurs deporcs. Les émulsions d’huile et une par-tie des sédiments d’amidon rejoignentune installation de biogaz. «Dans nosentreprises de transformation, les den-rées alimentaires ne sont pas gaspillées(foodwaste), la matière première – lapomme de terre – étant beaucoup tropprécieuse pour cela», explique Urs Feuz.Les marchandises qui, bien qu’irrépro-chables et parfaitement consommables,ne correspondent pas aux exigences éle-vées des clients en matière de taille et

Production responsable Le grou-pe fenaco-LANDI s’appuie sur la longuetradition dont dispose le mouvementcoopératif agricole et inscrit son actiondans la durée. Le développement durablen’est pas une parole en l’air mais unconcept qui est mis en œuvre de manièreexemplaire par la Division Industrie ali-mentaire, depuis plus de 20 ans. Dans lesannées 90, Frigemo fut ainsi une des pre-mières entreprises de Suisse à établir unbilan écologique pour l’ensemble de sessites de production. Cela lui a permisd’optimiser sa consommation d’énergie,d’eau et d’autres ressources tout en ré-duisant la charge environnementale liéeaux émissions polluantes et en organisantde manière judicieuse et écologique l’éli-mination des déchets. Frigemo a été cer-tifiée ISO 14001 dans les années 90, unedistinction qui a été remplacée plus tardpar une convention d’objectif CO2 volon-taire. Dès 2005, le système de manage-ment a évolué dans la perspective d’unesécurité des denrées alimentaires encoreaccrue. La certification selon le BRC Glo-bal Standard Food a été obtenue en2006. En 2012, suite à une évolutionconséquente des standards sur la base

Tableau: Industrie alimentaire de fenacoBranche Convenience Branche Boissons Branche Viande

Secteur Production, commerce Commerce d‘œufs Distribution fine Vin Ramseier Suisse SA Entre- • Frigemo • Eico à Berne • Gourmador à Zollikofen • Caves Volg • Cideries à • Suttero à Gossauprises à Cressier • Eico à Märstetten • Gourmador à Unterseen à Winterthour Aachtal, Kiesen, • Suttero à Bazenheid

• Frigemo • Eiermaa à Zurich • Gebrüder Marksteiner • Vignobles à Sursee • Gemperli à St-Gallà Mellingen à Bâle Winterthour, Hallau, • Sites de production • Gattiker à Freienbach• Frigemo • Bonfrais-Bongel Malans à Sursee, Hochdorf, • Viaca à Geuenseeà Zollikofen à Ecublens • Caves Garnier SA Elm, Kiesen • Reber à Langnau

• Kellenberger à Zürich à Münchenbuchsee • Sulai à Churwalden• Michel Comestibles SA • Club Divo SAà Unterseen à Penthalaz

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FENACOACTUALITÉ

De courtes distances de transport sont importantes pour que lesmatières premières puissent être transformées le plus rapidementpossible et qu’elles conservent leur fraîcheur et leur croquant.

L’entreprise Eico, active dans lecommerce des œufs, en transformeenviron 292 millions par année.

L’industrie alimentaire de fenaco est axée sur le marché suisse.En plus des magasins Volg, elle approvisionne également lescanaux de la restauration, des grossistes et d’autres détaillants.

La transformation desdenrées alimentaires estgourmande en énergie.

Les Caves Volg sont le plusimportant acheteur de raisin deSuisse alémanique.

Région» lancé par un grand distributeuractif au niveau national est un autre labelfavorisant les produits régionaux. Il joueun rôle déterminant pour les saladesprêtes à consommer ainsi que pour lesœufs. Toutes les entreprises de transfor-mation de la Division Industrie alimen-taire sont par ailleurs certifiées selon lesdirectives du Bourgeon Bio-Suisse. Demême, les entreprises de commerce defruits et de légumes sont certifiées entant que «fournisseurs bio» par l’orga-nisme de certification Bio-Inspecta. Le Département Boissons et viande

souscrit également au Swissness. Lesmarques de Ramseier Suisse SA tellesque Ramseier, Sinalco et Elmer font par-tie du patrimoine des marques suisses.Les quatre pressoirs Ramseier transfor-ment chaque année quelque 50000t depommes et de poires, ce qui correspondà 60% des fruits de cidrerie suisses. Dans le secteur carné, Ernst Sutter SA

est un partenaire important d’AnicomSA. Ernst Sutter SA est autorisée (licence)à produire pour divers programmes deviande de marque tels Agri Natura, Suisse

Garantie, AQ Viande Suisse, Bio bour-geon, Culinarium Ostschweiz, De la ré-gion, Terra Suisse et Terra Suisse régional.

Marché et consommation «No-tre activité est focalisée sur le marchésuisse», explique Urs Feuz. La structurecommerciale du marché indigène estmarquée par un processus de concen-tration dans le commerce de détail, parune compétition intense mais égale-ment par une migration du pouvoird’achat (tourisme des achats). Au niveaulégal, la prolifération des règlementsconstitue également un défi. Diversestendances sociales tels le végétarisme,les ménages composés d’une seule per-sonne, la mobilité accrue et les repasconsommés hors du domicile ont égale-ment un impact sur l’évolution des en-treprises de l’industrie alimentaire. Un aperçu de l’assortiment de chaque

entreprise de transformation alimen-taire de fenaco démontre l’étendue dupotentiel d’innovation et de créativitédu secteur alimentaire. Des nouveauxproduits sont créés chaque année, quece soit dans le secteur des boissons chezRamseier Suisse SA ou dans celui desœufs ou des pommes de terre pour neciter que quelques exemples parmid’autres. La Division Industrie alimen-taire de fenaco apprend ainsi auxconsommateurs à connaître les produitsagricoles et leur immense diversité. Unevisite (sur demande) chez RamseierSuisse SA, Eico ou Frigemo en vaut réel-lement la peine. �

de présentation sont par ailleurs offertesà des organisations de bienfaisance. Lessociétés-filles de fenaco telles que Ram-seier Suisse SA et Volg Konsumwaren SAdonnent ainsi gratuitement une partiede leurs produits.

Swissness La provenance suisse desproduits revêt une importance prépon-dérante pour les entreprises de fenacoactives dans l’industrie alimentaire. Ceteffort est récompensé par les consom-mateurs, surtout en ce qui concerne laviande et les œufs suisses. Dans le domaine des fruits frais, des lé-

gumes, des pommes de terre, des œufset de l’huile de colza, les fournisseurs etles entreprises de transformation de Fri-gemo respectent le label Suisse-Garantie,un certificat d’origine propre à la filièreagricole suisse. Les producteurs depommes de terre sont certifiés selonSwissGAP et Suisse-Garantie. Pour la fri-ture, Frigemo renonce également àl’huile de palme, un produit controversé,et n’utilise plus que de l’huile de colzaSuisse-Garantie. Le programme «De la

Auteure Daniela Clemenz, Revue UFA, 8401 Winterthour

www.ufarevue.ch 10 · 14

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A l’occasion du congrès IGG qui s’estdéroulé début septembre, près de100 personnes-clés issues de di-verses entreprises coopératives (dont

fenaco, Raiffeisen, La Mobilière, Mobility,Migros) ainsi que des scientifiques ontplanché sur le thème de la préparationdes coopératives pour affronter l’époquede «l’économie de l’expérience». Selonun sondage réalisé en 2012 par l’Institutde droit d’entreprise de l’Université deLucerne, la population suisse estime queles coopératives sont parfaitement dignesde confiance et compétentes tout en lespercevant également comme étantquelque peu ennuyeuses et disposant en-core d’un potentiel d’amélioration dansle domaine de l’innovation. Lors ducongrès 2014 «Faire l’expérience des so-ciétés coopératives», les entreprises coo-pératives se présentaient toutefois sousun jour complètement différent.

Participation et valeur ajoutéeAu début du congrès «Faire l’expériencedes sociétés coopératives», FrancoTaisch, Professeur au «Kompetenzzen-trum für Genossenschaftunternehmen»à l’Institut de droit d’entreprise de

l’Université de Lucerne, a expliqué, surla base d’études actuelles concernant ledroit coopératif, quelle était la baseidentitaire et l’«ADN» des entreprisescoopératives. Idéalement, pour avoir uneffet tangible et durable, les expériencesréalisées devraient être fondées surl’ADN des coopératives. Le but et l’uti-lité pluridimensionnels pour diversgroupes d’intérêt (expérimenter le senset le sentiment communautaire) ainsique la participation, respectivementl’expérience de la codécision font partiede cet ADN. Les entreprises coopéra-tives disposent par ailleurs d’un ancragelocal (vivre l’expérience de l’apparte-nance à une région). A travers le «Primatde la valeur ajoutée», un autre élémentconstitutif de leur ADN, les coopérativescréent des valeurs réelles et permettentde faire l’expérience de la sécurité et dela solidité, deux carac téristiques qui leurdonnent la possiblité de se distinguer deleurs concurrents.

Proximité et collaboration Cesexplications ont été concrétisées par l’ex-posé d’Ernst Hunkeler, président de la Di-rection de LANDI Suisse SA. Selon ce der-nier, vivre l’expérience LANDI commencepar la perception de l’odeur des céréaleset de la paille ainsi que par l’aménage-ment simple mais fonctionnel des LANDI,en passant par l’assortiment d’articlesagricoles spécifiques et d’articles deconsommation courante qui ne se retrou-vent nulle part ailleurs. Ernst Hunkeler aégalement expliqué que les LANDI béné-ficiaient toujours d’une image unique ausein de la population: «Les gens parlentde ‹leur› LANDI, ce qui traduit des valeurstels que fiabilité, régionalisme, voirefierté d’appartenance».

Dr Martin Keller, président de la Direc-tion de fenaco, a encore appuyé ces pro-pos en ajoutant que «c’est cette proxi-mité et cette collaboration locale avec lesagriculteurs qui nous différencient de nosconcurrents et qui nous permettent deconserver une longueur d’avance». La co-décision et la participation aux bénéficespour les membres (ristourne) sont toute-fois les principales sources d’utilité addi-tionnelle à pouvoir être expérimentées.

Ristourne Ces dernières années, lasociété coopérative «La Mobilière» abeaucoup popularisé le concept de ris-tourne à travers son action «Paquet ca-deau». De l’avis de Dora Andres, mem-bre du Conseil d’administration de «LaMobilière», c’est toutefois le règlementrapide et personnalisé des sinistres qui

«FAIRE L’EXPÉRIENCE DES SOCIÉTÉS COOPÉRATIVES» C’est sous cette devise qu’était placé le congrès 2014 de la CI des entreprises coopératives. Le groupefenaco-LANDI était également de la partie. Dans une entreprise coopérative, le droit de participation aux processus décisionnels, dans le cadre d’une assemblée générale parexemple, constitue une réelle expérience.

Expérimenter la coopérative

8 10 2014 · REVUE UFA

FENACOACTUALITÉ

Ernst Hunkeler,Président de la

Direction de LANDISuisse SA (fenaco

société coopérative) aparlé dans son exposé

de «l’expérience»LANDI.

Photos: IGG Genossenschafts-unternehmen

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REVUE UFA · 10 2014 9

constitue un événement clé pour les as-surés. «En nous occupant immédiate-ment d’un client après un sinistre, en ledéchargeant de tâches administrativesennuyeuses autour d’un café et en luiprocurant ainsi le sentiment de ne pasêtre seul, nous donnons un aspect positifà un événement qui est en soi négatif».

Facebook et Twitter Migros sortdes sentiers battus dans le domaine dela codécision en optant pour les techno-

clients. Ces derniers sont par ailleurs trèsfiers de «leurs» produits inédits.

Mobilité et ancrage Frank Boller,président du Conseil d’administrationde la société coopérative Mobility, a ap-porté un éclairage critique en expli-quant que le droit suisse en matière decoopérative limitait dans certaines si-tuations les possibilités d’investisse-ments pour les coopératives, ces dernières n’ayant pas la possibilité d’ac-

cet ancrage local des membres, Mobilityne pourrait pas être aussi présente surdes sites essentiels pour son succès.

Avantages compétitifs L’ancragerégional, la proximité avec les clients etla sécurité sont autant d’avantages com-paratifs qu’il s’agit de défendre, a égale-ment expliqué Dr Pierin Vincenz, prési-dent de la Direction du GroupeRaiffeisen: «Dans un monde toujoursplus informatisé, conserver le contact quia été noué avec le client au fil des anssera un des plus gros défis à venir». �

FENACOACTUALITÉ

CI Entreprises coopérativesLa société IGG a été fondée le 23novembre 2010. Les membres fonda-teurs comprennent fenaco, La Mobilière,Raiffeisen, Mobility et la sociétégénérale de construction (ABZh).L’association vise la promotioninterdisciplinaire et scientifique dusystème coopératif, en tenant compte detoutes les parties prenantes.

www.iggenossenschaftsunternehmen.ch

PerspectiveUne conférence des coopératives, laXVIII Conférence internationale sur lesEtudes coopératives (IGT/ICCS), seraorganisée en 2016 à Lucerne. Elle sedéroulera du 14 au 16 septembre 2016et accueillera quelque 1000 participants.

logies les plus récentes dans le domainedes «médias sociaux» (Migipedia). Lesclients participent au design du produit(à l’instar du célèbre thé froid) et à l’ave-nir, certains produits seront égalementlabellisés «Design par le client», commel’a expliqué Monica Glisenti, responsa-ble Corporate Communications auprèsde la Fédération des coopératives Mi-gros, à l’occasion du séminaire IGG.«Notre objectif consiste à comprendreles souhaits des clients et à rester attei-gnable en discutant d’égal à égal. Via desplates-formes telles que Facebook etTwitter, les clients sont continuellementen contact avec nous ». Pour Migros,cette présence en vaut la peine, sachantque plus de CHF 40 millions de chiffred’affaires ont été réalisés avec des pro-duits dont le design a été conçu par des

quérir des capitaux comme c’est le caspour une société anonyme. Le droit al-lemand le permet en revanche, par lebiais de l’investissement d’un membre.Frank Boller s’est toutefois ditconvaincu «que le modèle coopératif estle noyau du succès de Mobility». Sans

C’est Werner Beyer(ancien chef desfinances et membre dela Direction de fenaco,actuellement présidentdu Conseil d’adminis-tration de Bison SuisseSA) qui est le présidentde CI Entreprisescoopératives.

La table ronde, avec laparticipation de PierinVincenz (GroupeRaiffeisen), FelixMeyer (CoopérativeMigros Lucerne),Martin Keller (fenaco),Frank Boller (Mobility)et Dora Andres(Mobilière), étaitanimée par RegulaElsener (SRF).

Auteure IG Entreprises coopératives,6000 Lucerne

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10 10 2014 · REVUE UFA

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la ferme résultant des ennuis desanté du père a été estimée à 1000heures. D’après le Tribunal fédéral,le fils pourrait en principe supporterces tâches supplémentaires en rai-son de son âge et du fait qu’il re-prendra le domaine dans un avenirproche. Mais ce travail supplémen-taire aurait pour conséquence quel’exercice d’une activité complé-mentaire à l’extérieur deviendraitune charge excessive. On pourraitcertes exiger du fils qu’il réduise sonactivité complémentaire au profitdu travail à la ferme. Mais cela nedevrait pas rendre l’acquisition

GESTIONBRÈVES

Quand le fils doit faire le travail du père

Le paysan S. a déposé une demandede rente AI qui a été rejetée par l’of-fice compétent au motif que le filsde S. aurait dû compenser gratuite-ment la perte de capacité de travailde son père due à des ennuis desanté. Le paysan S. a attaqué cettedécision devant le Tribunal fédéral.D’après le Tribunal fédéral, on auraiten principe pu exiger, au titre del’obligation de réduire le dommage,que le fils prenne en charge les tra-vaux que son père ne pouvait pluseffectuer en raison de ses ennuis desanté. Mais ce faisant, il fallait aussise demander comment une com-munauté d’exploitation familialeconvenable aurait pu se constitueren l’absence de versements de pres-tations par l’assurance-invalidité.Avant les ennuis de santé de son

père, le fils travaillait environ 2350heures sur l’exploitation familiale etenviron 700 heures à l’extérieur. Lacharge de travail supplémentaire à

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Motivation et travail

la taxe sur la plus-value lors de l’as-semblée annuelle de la Société suissede droit agraire. Cette règlementa-tion, applicable depuis le 1er mai 2014dans le cadre de la révision de la loisur l’aménagement du territoire(LAT), est un jalon dans le dévelop-pement territorial. La perception detaxes sur la plus-value était déjà uneobligation sous l’empire de l’an-cienne législation, mais seuls les can-tons de Bâle-Ville, Neuchâtel, Ge-nève, Thurgovie et Vaud avaientédicté des lois correspondantes.Cette taxe devra désormais être per-çue dans toute la Suisse. La plus-va-lue est la différence entre les valeursestimées des terrains avant et aprèsleur changement de zone. La taxe estcensée compenser les avantages tirésde l’aménagement du territoire. Lespaysans dont des terrains agricolesont été classés en zone à bâtir sontparticulièrement concernés par cettetaxe. (art. 5, al.1 quater LAT).

REVUE UFA · 10 2014 11

d’une certaine part de revenu com-plémentaire à l’extérieur exagéré-ment difficile, voire totalement im-possible. C’est ainsi que le Tribunalfédéral a jugé que sur les 1000heures de travail supplémentaires,350 devaient être considéréescomme une charge excessive et quel’AI devait octroyer au paysan S. unerente correspondant à cette chargede travail pour permettre l’engage-ment de main-d’œuvre extérieure(arrêt 9C_696/2013).

Andreas Wasserfallen, agronome et avocat, Berne,

téléphone 031 300 37 00

Travailler dans le nuage Lors du séminaire d’économieagraire de l’Agroscope ART, KatjaHeitkämpfer a présenté la version«light» du budget de travail et deproduction de Tänikon, avec desprocessus de travail et de productionprédéfinis. L’application en ligneconviviale stockée dans le «nuage»rend toute procédure d’installationet de mise à jour du programme inu-tile. L’application tourne égalementsur tablettes et smartphones.

LAT: taxe sur la plus-valueMaria Lezzi, directrice de l’Office fé-déral du développement territorial(ARE), a donné un exposé consacré à

TRIBUNAL FÉDÉRAL

Une personne motivée produit plus.Lors du forum Agro récemment or-ganisé à Berne par l’association desagro-commerçants et l’organisationALIS, qui regroupe les diplômés dela HAFL, les participants se sontpenchés sur cet élément capital dela direction du personnel. Entraî-neur de football, Hanspeter Latours’est appuyé sur son expériencepour dégager les conditions néces-saires à l’élaboration d’une vision età la mise en œuvre de cette der-nière: passion, fixation d’objectifsclairs, mais aussi zèle, courage etchance. Pour l’encadrement, il estimportant de connaître la satisfac-tion des collaborateurs, mais aussileur goût de la performance. Psy-chologue du travail et spécialiste dela motivation, Annina Scherrer a dé-fini l’estime comme le facteur clé necoûtant rien d’une direction orien-tée sur la promotion de la santé.Mais les compliments ne font pastout. Parmi les différentes facettesde l’estime, on trouve aussi l’écouteactive, la confiance, le commentairerétroactif, l’information anticipée etle soutien pratique.La motivation au quotidien a été

abordée concrètement par NadineGembler, formatrice du personnelchez Coop. Elle a eu l’occasion decollaborer avec des exploitationsagricoles dans la formation des ca-dres. Les collaborateurs sont vérita-blement motivés et veulent faire dubon travail. La tâche de l’encadre-ment doit constituer à ne pas leurmettre de bâtons dans les roues, aconclu Nadine Gembler.

Coûts totaux en grandes cultures Alexander Zorn, du groupe de re-cherche en économie d’entreprise del’Agroscope ART, a analysé les coûtstotaux des grandes cultures et a présenté les résultats moyens sui-vants (Ø coûts totaux 2012): céréalespanifiables 4619fr./ha; maïs ensilé5364fr./ha; betterave sucrière5073fr./ha; pomme de terre13461fr./ha et colza 4991fr./ha.Dans le calcul, on prend en compteles charges spécifiques, les frais demachines, de main-d’œuvre et debâtiments, les charges de structure etles fermages. Les frais de machines etde main-d’œuvre représentent envi-ron 50% du total des coûts.

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GESTION

MartinGoldenberger

PERSONNES MORALES ET TRIBUNAL FÉDÉRAL: 2E PARTIE

12 10 2014 · REVUE UFA

L’arrêt 2C_212/2013 du Tribunal fédéral du 18 mars 2014 (voir Re-vue UFA 9/2014) a pour objet lesdispositions de la loi fédérale sur le

droit foncier rural (LDFR) concernant letransfert des immeubles, applicableségalement aux entreprises agricoles appartenant à des personnes morales.Dans le droit foncier rural, la définitionde l’exploitation à titre personnel est enprincipe applicable à l’activité des per-sonnes physiques (ATF 115 II 181). Maisles autorités compétentes en matièred’autorisations ne doivent pas appliquerce principe de telle manière que la LDFRsignifie pratiquement l’interdiction pourune personne morale d’être propriétaired’une entreprise agricole. Comme laLDFR ne connaît pas le régime de l’in-terdiction, la forme juridique de la per-sonne morale est admise, pour autantque cette dernière respecte les disposi-tions de droit public de la LDFR.

Exploitant à titre personnel Envertu de la doctrine et de la jurispru-dence, les personnes morales remplis-sent les critères de l’exploitation à titrepersonnel si les personnes qui sontmembres ou associés d’une personnemorale disposent d’une participationmajoritaire dans cette dernière et satis-font les exigences imposées à l’exploi-tant à titre personnel ou si, au moins, la majorité des associés travaille sur l’ex-ploitation (arrêt 5A.22/2002). La re-connaissance des personnes moralescomme exploitants à titre personneln’est toutefois délivrée qu’avec retenue.Si le propriétaire d’une participationmajoritaire exploite personnellementl’entreprise qui constitue l’actif principalde la personne morale, il peut certes

être considéré comme exploitant à titrepersonnel. Mais il doit satisfaire pourcela toutes les exigences imposées parla loi. Il doit par ailleurs être en mesurede disposer de l’entreprise comme ins-trument de travail, comme s’il en étaitdirectement propriétaire.

Aliénation En cas d’aliénation d’im-meubles ou d’une entreprise agricolespar une personne morale, les disposi-tions de la LDFR applicables sont lesmêmes que pour une personne phy-sique. En revanche, si la vente concernedes parts d’une personne morale, ellen’a pas pour conséquence un change-ment de propriétaire des immeubles oude l’entreprise agricoles. De telles pra-tiques pourraient permettre de contour-ner la loi, mais cette dernière en a prévula possibilité en soumettant tous lesactes juridiques correspondant écono-miquement à un transfert de propriété(de l’entreprise ou d’immeubles agri-coles) à l’autorisation préalable d’ac-quérir. Cela s’applique notamment encas de changement des rapports de pro-priété au sein d’une personne moralequi est elle-même propriétaire d’im-meubles agricoles (arrêt 5A.34/2006). Ilen va de même pour tous les actes juri-diques qui reviennent économiquementà un transfert de propriété, s’agissant del’interdiction du partage matériel prévupar l’art. 58 LDFR (ATF 127 III 90).

Changement de zone Quand unepartie d’un immeuble agricole apparte-nant à une entreprise agricole, situéhors de la zone à bâtir et exploité à desfins agricoles, est classée en zone à bâtir,il est possible de demander une excep-tion à l’interdiction de partage matériel

pour la parcelle ayant changé de zone.Si l’exception est accordée, l’immeubleconsidéré sort du champ d’applicationde la LDFR. Mais jusqu’à l’octroi decette autorisation constitutive, il restesoumis à la LDFR en vertu de l’art. 2, al.2 let. c de cette dernière.

Droit à l’attribution Les disposi-tions relatives à l’entreprise agricoles’appliquent aussi à la participation ma-joritaire dans une personne morale dontles actifs sont principalement constituésd’une entreprise agricole. Ainsi, la ventede la participation majoritaire dé-clenche les effets protecteurs de laLDFR. Cette règle est valable en parti-culier pour le droit à l’attribution del’entreprise dans le partage successoralet pour l’exercice d’un droit de préem-ption (donc pour les aspects du droitfoncier rural relevant du droit civil). Onpeut donc faire valoir le droit à l’attribu-tion et le droit de préemption non seu-lement pour la chose en elle-même,mais également pour la participationmajoritaire, par exemple pour un pa-quet d’actions. En revanche, il n’existeplus de véritable droit d’attribution dela propriété foncière en mains d’une so-ciété anonyme.

Droits d’usage et copropriétéLa LDFR prévoit une autorisation d‘ac-quérir obligatoire non seulement pour letransfert de propriété proprement dit,mais aussi pour tous les actes juridiqueséquivalant économiquement à un trans-fert de propriété (d’entreprises ou d’im-meubles agricoles). Le transfert de partsdans des immeubles ou des entreprisesagricoles est également soumis auxmêmes dispositions procédurales, tout

ENTREPRISE EN MAINS D’UNE PERSONNE MORALE La loi fédérale sur ledroit foncier rural (LDFR) s’applique aussi aux entreprises agricoles qui sont propriétéd’une personne morale, une société anonyme par exemple.

Exploitation à titre personnel et vente d’actions

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REVUE UFA · 10 2014 13

MANAGEMENTJURISTISCHE PERSONEN UND BGBB

Auteur MartinGoldenberger, diplôméfédéral en estimationsimmobilières, chef de ladivision Estimations &Droit chez Agriexpert,Laurstrasse 10, 5201Brougg, 056 462 51 11

www.ufarevue.ch 10 · 14

l’acquisition d’une entreprise ou d’immeubles agricoles par une per-sonne morale peut être soumise à desconditions. Le Tribunal fédéral men-tionne à ce propos l’obligation pour lecapital d’une société anonyme proprié-taire d’une entreprise agricole d’êtreconstitué uniquement d’actions nomi-natives en mains de personnes phy-siques (pas de structure holding). Demême, tout changement dans la com-position du capital de telles sociétés estsoumis à l’octroi d’une autorisation

comme le transfert de droits de partici-pation et de droits d’usage dans des all-mends, des alpages, des forêts et desprairies propriétés de consortages, decorporations alpestres, de corporationsforestières ou de corporations sembla-bles, et comme le transfert de parts decopropriété dans des immeubles agri-coles.De tels actes juridiques sont égale-

ment constitués en cas de transfert departs d’une personne morale proprié-taire d’une entreprise agricole, même si

cette dernière ne constitue pas son prin-cipal actif. En d’autres termes, cela si-gnifie que tout transfert d’actions d’unesociété propriétaire d’une entrepriseagricole constitue économiquement untransfert de propriété partiel de cettedernière et nécessite par conséquentl’octroi d’une autorisation d’acquérir etl’application des règles procéduralescorrespondantes, notamment l’examende la capacité de l’acquéreur à exploiterl’entreprise à titre personnel.Pour qu’un contrôle soit possible,

Le jugement 2C_212/2013 du Tribunal Fédéral apporte davantage de clarté – les entreprises agricoles peuvent être

détenues et exploitées en tant que personnes morales. Photo: Christian Mühlhausen, landpixel.eu, AMW

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GESTION

14 10 2014 · REVUE UFA

RuthBossardt

L’Urnerboden est le plus grand al-page de Suisse (UR): en été, il ac-cueille quelque 1200 têtes de bétailpour une quarantaine d’habitants

seulement. Une nouvelle fromagerietrône fièrement dans ce hameau, dansun décor de carte postale.

Prix du lait, coûts de transportIl y a 20 ans, la commercialisation du lait,du beurre et de la crème ne posait pasencore de problème particulier, se sou-

vient Toni Gisler, membre du Conseild’administration de la fromagerie «Alp-käserei Urnerboden SA». En 1998, le prixde la crème s’est effondré. Par la suite,le prix du lait a constamment diminuéalors que les coûts de transport ont prisl’ascenseur. Comment perpétuer la pro-duction laitière à l’avenir? Telle est laquestion que se sont posés les agricul-teurs du Schächental, dont les petitesexploitations sont plutôt axées sur l’éco-nomie alpestre. Les producteurs qui pas-sent la saison à l’alpage ont pris les de-La fromagerie d’alpage

de l’Urnerboden est lafromagerie d’alpage laplus haute d’Europe en termes d’altitude.

LA PREMIÈRE SAISON D’ACTIVITÉ de la fromagerie d’alpage «Alpkäserei Urnerboden» a été bonne. La création de cette fromagerie d’alpage résulte d’un effortcommun qui a nécessité plusieurs années de préparation. La construction a été réalisée en collaboration avec l’Office fédéral de l’agriculture dans le cadre d’un projetde développement régional (PDR).

Mise à l’épreuve réussie

Une couverture résistantePour la fromagerie d’alpage del’Urnerboden, c’est de l’ardoise detoiture anti-glisse Swisspearl duprogramme «Gottardo» qui a étéutilisée. Ce produit d’un faible poidss’adapte très esthétiquement au paysageet supporte également de grandescharges de neige, si bien qu’il estprincipalement utilisé sur des bâtimentsen région de montagne.

Pour Eternit (Suisse) SA, ce mandat - quiété réalisé en collaboration avecl’entreprise Toni Gisler à Erstfeld (à nepas confondre avec son homonymeprésident du conseil d’administration dela fromagerie) - était important car il apermis de tester pour la première fois,de surcroît à proximité de l’usine, cesardoises de toiture renforcées sur un toitde grande surface.

Vu que les conditions climatiques enaltitude sont nettement plus rudes etqu’elles sont difficiles à reproduire enlaboratoire, il est nécessaire de tester lesnouveaux produits dans des conditionspratiques telles que celles que l’onrencontre à la fromagerie d’alpage del’Urnerboden.

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GESTION

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vants il y a huit ans environ et ont réflé-chi au concept de la fromagerie d’alpagequi a finalement donné naissance àl’«Alpkäserei Urnerboden». L’Urnerbo-den appartient à la corporation d’Uri.Les producteurs qui passent la saison àl’alpage ont bénéficié d’un droit de su-perficie pour construire leurs bâtimentsd’alpage. Il était logique qu’il en soit demême pour la fromagerie d’alpage.

Lancement du projet Le travail deréflexion a démarré par un projet de dé-veloppement régional, en collaborationavec l’Office de l’agriculture. Avec l’aidefinancière de la corporation d’Uri et ducanton, mais également à travers desprestations réalisées en propre, l’avant-projet a démarré avec la récolte desdonnées de base, le développementd’un concept de commercialisation, lefinancement et le choix de l’organismeresponsable. Un plan d’affaires a égale-ment été élaboré et divers sites suscep-tibles d’accueillir la future fromageried’alpage ont été étudiés.

Feu vert Dans le cadre d’un tel pro-jet, toutes les parties doivent tirer à lamême corde. Le changement de plan dezone nécessaire a été approuvé par unevotation du Conseil communal et par leConseil d’Etat. Ce projet de fromageried’alpage a également été traité par leGrand conseil du canton d’Uri et par leconseil de corporation. L’Aide suisse auxmontagnards a par ailleurs débloqué uncrédit pour ce projet. La banque canto-nale du canton d’Uri a également donnéson feu vert, tout comme la fondationAlbert Koechlin, qui a octroyé un créditimportant. Les agriculteurs ont eux aussiparticipé au financement et une sociétéanonyme a été créée.

Début de la saison d’alpage En2013, tout s’est déroulé comme prévu,il n’y a pas eu de retard au niveau de laconstruction. La partie inférieure de lafromagerie est en béton, le reste du bâ-timent étant entièrement en bois (origi-naire de Suisse centrale). Le toit est enEternit (cf. encadré). Le bilan CO2 est

neutre. La saison a démarré le 7 juinavec une inalpe précoce. Un chef d’ex-ploitation a été engagé dans le cadred’un poste à 80%. Le magasin est gérépar son amie, qui travaille à 60%. Enplus de cela, un fromager a été engagépour toute la saison d’alpage. Le pre-mier fromage fabriqué dans la nouvellefromagerie communautaire a été pro-duit le 10 juin 2014.

Objectifs Cette année, 500000 li-tres de lait y seront transformés en fro-mage. L’objectif consiste à transformer1 million de litres de lait pour produirele traditionnel fromage d’alpage d’Uri,le «Urner Alpkäse», un fromage gras,mi-dur et thermisé. A cela s’ajoutent lesmutschli et le fromage à raclette d’al-page. Le choix d’un fromage thermiséplutôt qu’un fromage au lait cru résulte du souhait de disposer d’une sé-curité maximale dans le domaine de laqualité, sachant notamment que leslaits livrés proviennent de plusieursproducteurs. �

Auteure RuthBossardt, journaliste ,8134 Adliswil.

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GESTION

16 10 2014 · REVUE UFA

Exemple d’applis à l’attention de l’agriculture• Météo, prévisions météo, radar deprécipitations: App LANDI météo

• Ravageurs, mauvaises herbes,maladies: Bayer CropScience

• Informations concernant le mildiou de la pomme de terre: Phyto-Re

• Plans de remplissage rapides etprécoces: TankCalc de Syngenta

• Estimation des besoins en engraisazotés: ImageIT Yara App

• Calendrier des chaleurs, donnéesBDTA incluses: Smartcow de Swissgenetics

• Gestion du troupeau: T4C InHerd de Lely

L’agriculteur est quasi quotidienne-ment confronté à des questions importantes concernant la météo,les maladies en production végétale

ou techniques. C’est précisément dansce genre de cas que les smartphones etles applis s’avèrent être de précieux auxi-liaires qui aident les agriculteurs à gérerleur exploitation au quotidien. Tous lessmartphones ne sont toutefois pas adap-tés pour fonctionner dans les conditionsauxquelles l’agriculture est confrontée.Tombés une fois du haut d’un tracteur

ou recouvert de boue, bon nombre demodèles rendent l’âme peu de tempsaprès l’achat. Heureusement, certainsmodèles sont équipés pour affronter desconditions un peu plus rudes.

La robustesse est un critère in-dispensable Plus un smartphoneest soumis à des conditions difficiles etplus il doit être stable et robuste, raisonpour laquelle les agriculteurs devraientimpérativement veiller à la classe deprotection IP de leur appareil au mo-

Tous les smartphonesne résistent pas auxconditions rudes desagriculteurs auxchamps ou à l’étable.

LES SMARTPHONES ET LES APPLIS se sont imposés, dans le secteur agricole également. Les smartphones ne sont toutefois pas tous capables de surmonter lesconditions difficiles auxquelles sont confrontés les agriculteurs, que ce soit aux champs ou à l’étable. Le recours à un smartphone robuste et à des applications utilesfacilite dans bien des cas les travaux agricoles.

Utiles et robustes

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DEFY+ Galaxy S4 Active Xperia Z3 Galaxy S5 Phone B15 Galaxy Xcover 2Système d’exploitation Android Android Android Android Android AndroidMémoire 2 GB 16 GB 16 GB 16 GB 4 GB 4 GBAccu excellent, bon, 1– 1.5 jour, moyen, grande autonomie, bonne autonomie, bon,

interchangeable non interchangeable env. 1 jour, 2– 3 jours, 1– 2 jours, 1– 1.5 jour,non interchangeable interchangeable interchangeable interchangeable

Appareil photo 5 MP 8 MP 20.7 MP 16 MP 5 MP 5 MPQualité d’image moyenne bonne très bonne excellente moyenne bonne si assez de lumièreEcran clair et net bon et clair bon, avec quel- excellent bon, très réactif, moyen

Gorilla Glas 1 Gorilla Glas 2 ques reflets à Gorilla Glas 3 beaucoup de l’extérieur reflets à l’extérieur

Gorilla Glas 2

Qualité de la voix très bonne bonne, naturelle bonne, filtre les très bonne, filtre moyenne satisfaisantebruits ambiants les bruits ambiants

Classe de protection IP 67 IP 67 IP 58 IP 67 IP 67 IP 67Robustesse très robuste, moyenne, dos grand et robuste coque tenant très robuste, très robuste, résistant aux

résistant aux rugueux bien en main coque épaisse en chocs, anti-glissechocs caoutchouc, résiste

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Suite à la page 18

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GESTION

18 10 2014 · REVUE UFA

Auteure Anna Steindl,Revue UFA, 8401 Winterthour

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L’application pour votre iPad, iPhone et iPod touch.

Temps de rêve ou de chien?

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raison pour laquelle il est impossibled’utiliser des accus de remplacement.Des accus externes peuvent néanmoinsêtre connectés via l’interface Micro-USB.

Utiliser les applis intelligem-ment En fait, ce sont les applis quirendent les Smartphones réellement in-telligents. On en trvoue désormais unnombre incalculable au service de l’agri-culture pour les besoins les plus divers(p.ex. dosage des phytos et des engrais).Les applis permettent également deprocéder à une estimation des dégâtsvoire même de gérer tout un troupeaude vaches. A l’aide de son smartphone,l’utilisateur d’un robot de traite peut vé-rifier une foule de paramètres, commela quantité de lait produite par chaquevache du troupeau. De nombreuses ap-plis présentent l’avantage de pouvoirtransmettre les données obtenues direc-tement à un ordinateur central ou de si-gnaler un dérangement. Une bonnecouverture de réseau et un smartphoneéquipé d’un processeur puissant sontdes conditions indispensables pour pou-voir utiliser efficacement les nom-breuses applis disponibles.

Conclusion La tendance à une digita-lisation accrue se poursuit dans le secteuragricole et facilite le travail de l’agricul-teur à maints égards. La question del’achat ou non d’un smartphone ne sepose presque même plus. Mieux vaut ré-fléchir à son affectation, à son prix et auxexigences qu’on lui pose. Mais rappelonstoutefois que les smartphones ont descapacités limitées et que pour prendredes décisions importantes,rien ne vautparfois l’avis d’un conseiller agricole. �

Alors que le lit de semence est préparépar Isobus via une aide au pilotage au-tomatique, l’agriculteur peut profiter del’occasion pour envoyer un SMS à sescollaborateurs et leur confier de nou-velles tâches.

Les caméras intégrées font partiede l’équipement standard sur les smart-phones. Durant les loisirs comme pendant le travail, la caméra offre de pré-cieux services. Entre-temps, de nom-breuses applis permettent de déterminerle type de maladie des plantes et lesmauvaises herbes, d’évaluer l’approvi-sionnement en nutriments d’un peuple-ment végétal ou de calculer des plans deremplissage de pompes à traiter. L’appli«Augmented Reality» s’avère égalementtrès utile: elle permet d’ajouter des infor-mations supplémentaires à une photoprise avec l’appareil photo. Lors de la ré-paration d’une machine, il est ainsi pos-sible d’afficher les différents éléments quicomposent une pièce. Un appareil photodisposant d’une résolution supérieure à5 Megapixel suffit généralement.

Des accus puissants Les per-sonnes qui recourent à de nombreusesapplis, voire qui les utilisent parfois enmême temps ou qui habitent une régionoù la qualité du réseau est particulière-ment mauvaise, seront vite confrontéesau problème d’accus présentant une au-tonomie insuffisante et qui se videntaprès un jour seulement. Sachant qu’il estdifficile de trouver une prise électriquelors des travaux à l’extérieur, le smart-phone devrait disposer d’un accu perfor-mant. Dans de nombreux appareils,l’accu d’origine ne peut pas être changé,

ment de l’achat. Les classes de protec-tion IP se composent de deux chiffres etindiquent la résistance d’un smartphonevis-à-vis des souillures et de l’eau. Lepremier chiffre du code fournit une in-formation sur le degré de protectioncontre les corps étrangers solides et lapoussière. Alors que le chiffre 1 assureune protection contre les corps étran-gers solides de plus de 50mm de diamè-tre, un smartphone arborant le chiffre 6est absolument étanche à la poussière.Le deuxième chiffre donne une indica-tion sur la résistance à l’eau et va de 1(protection contre les gouttes d’eautombant à la verticale) à 8 (protectiondans le cas d’une présence prolongéesous l’eau). De nombreux téléphones af-fichent le code IP67 et sont donc entiè-rement protégés contre la poussière etune brève présence sous l’eau.

Ecran: clair et résistant auxrayures Les agriculteurs travaillent laplupart du temps à l’extérieur. Pour queleur smartphone soit un auxiliaire et uncompagnon irremplaçable, l’écran de-vrait être aussi clair que possible etexempt de reflets. Sur certains appareils,il est même possible d’utiliser l’écran enportant des gants, comme c’est notam-ment le cas sur le Samsung «Galaxy Xco-ver 2». Le Motorola «Defy» est équipéd’un écran Gorilla-Glas résistant auxrayures, ce qui lui confère une protec-tion supplémentaire au cas où la pochede pantalon de l’utilisateur contiendraitdu sable. A propos d’écran, l’App An-droid «Swiftkey», une aide à l’écritureproposant des mots adéquats aprèsavoir tapé quelques caractères seule-ment, mérite également d’être citée.

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TECHNIQUE AGRICOLEBRÈVES

Pöttinger construit désormais ses propres presses à balles rondes

Jusqu’à présent, Pöttinger faisait as-sembler ses presses à balles rondes,qui ont connu un succès relatif surle marché, en Italie. Dorénavant, leconstructeur autrichien désire selancer lui-même dans la fabricationde ce segment de machines agri-coles. Cette intention avait déjà étéannoncée lors de l’Agritechnica2013, où l’on pouvait voir sur lestand de Pöttinger des balles rondespositionnées de manière à attirerl’attention. Lors de la traditionnelleJournée Pöttinger, le voile a désor-

La nouvelle «révolution jaune» deLely porte sur une presse à ballesrondes à compaction continue por-tant la dénomination de «Welger CBConcept». Cette presse à chambrevariable ne nécessite plus de tempsde ralentissement à l’issue du pro-cessus de pressage: elle peut dépo-ser une balle tout en continuantd’en former une nouvelle. Ce nouveau système de pressage

n’occasionne plus de temps mortpour le liage et la dépose de la balle,comme l’ont souligné les ingénieursde Lely. Dès que la taille désirée dela balle est atteinte, un système detransport par courroie achemine laballe compactée dans un comparti-ment à l’arrière de la machine. Celalaisse ainsi immédiatement de laplace à l’avant pour la confectiond’une autre balle. Une fois le liageterminé, la porte arrière s’ouvrepour éjecter la balle sans que le trac-teur ne s’arrête. La presse reprendalors sa position initiale pour finali-ser la confection de la seconde ballequi se forme déjà.Tout au long de ceprocessus continu, une ingénieusearticulation des courroies génère unnouvel espace, garantit une tensionparfaite et une densité optimale desballes. Cette machine constituedans un premier temps une étudede concept. Lely entame à présentune phase intense de tests afind’être en mesure de mettre la pressesur le marché ces prochaines an-nées.

Toujors actuelleswww.ufarevue.ch

Lely: Nouvelle«Yellow Revolution»

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mais été levé avec la présentationdes deux premiers exemplaires de lapresse solo «Impress 155 V Pro» etde la combinaison presse-enruban-neuse «Impress 185 VC Pro». Pöttin-ger affirme avoir investi près de 10mio. d’Euros dans ce projet. Le nou-veau programme comprend six ma-chines de base à chambres fixes etvariables, ces dernières permettantde confectionner des balles de deuxtailles: 155 et 185cm. Ces pressespeuvent être utilisées en solo ou encombinaison avec une enruban-

neuse. L’année prochaine, dix ma-chines effectueront des tests alorsque le lancement officiel sur le mar-ché est prévu pour la prochaineAgritechnica. Quelques détails sontencore connus. Le rotor d’amenéeprésente l’avantage de secouer en-core un peu le fourrage avant lacoupe, ce qui assure une meilleurerépartition sur la largeur. De ce fait,le tiroir à couteaux se trouve à hau-teur de poitrine, ce qui facilite gran-dement l’entretien des 31 couteaux. L’exercice 2013/14 a été l’occasionde nouveaux records pour Pöttinger.Avec un chiffre d’affaires de 314mio. d’Euros, l’entreprise familialeautrichienne réalise un nouveau re-cord. Le secteur des machinesd’herbages reste, avec 61% desventes, le pilier de l’assortiment,suivi par le travail du sol avec 26 %.Les innovations dans le secteur desmachines de fenaison et de travaildu sol ont fortement contribué àcette croissance, de même que l’in-ternationalisation qui s’intensifie,selon Pöttinger.

Modèles «Global Series»Dans le cadre de la deuxième édi-tion de «Vision of future», MasseyFerguson a montré pour la premièrefois à Beauvais les modèles «MF4708» et «MF 4709» issus du projetde développement «Global Series».Ces tracteurs proviennent d’une gé-nération entièrement nouvelle dé-veloppée dans le segment de puis-sance de 60 à 130 ch, conçue pourle marché mondial et qui seront as-semblés dans différents sites de pro-duction de Massey Ferguson.

Moteur plus puissantDès à présent, la Rapid «Universo»est livrée avec un moteur à essence2 cylindres de 16 ch. de Briggs&Stratton. Cette motorisation devraitpermettre un champ d’applicationencore plus vaste et d’accroître en-core l’efficacité des monoaxes. Pa-rallèlement à cela, la variante à mo-teur diesel de Hatz reste dansl’assortiment.

Faucheuses traînées Après l’introduction récente desnouvelles faucheuses-condition-neuses «FC 3160» et «FC 4060» à ti-mon central, la gamme des fau-cheuses-conditionneuses traînéess’élargit à nouveau avec l’arrivée de3 nouveaux modèles à timon latéral:«FC 2860», «FC 3160» et «FC 3560TL».Ces nouveaux modèles sont do-tés d’un timon latéral présentantl’avantage d’être moins onéreux.

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La transmission «C-Matic» deZF dispose de quatre plages de conduitemécaniques à passage automatique parembrayage multidisques, ce qui garantitun degré élevée de transmission méca-nique de la force. La vitesse maximalede 40km/h est atteinte à 1350t/mindéjà. Le conducteur a trois modes deconduite à sa disposition. En mode au-tomatique, la vitesse se définit aumoyen de la pédale des gaz alors que lagestion moteur/transmission s’occupedu reste. En conduisant à l’aide du levier«C-motion», la vitesse est maintenueautomatiquement. Il est possible d’aug-menter cette vitesse au moyen de la pé-dale des gaz. En mode manuel, le ré-gime moteur est déterminé par lapédale des gaz et le rapport de transmis-sion peut être choisi indépendammentau moyen du levier «C-Motion». Latransmission offre en outre, dans les

tracteur est également utilisé pour lacombinaison de semis ainsi que pour lestransports en automne. Andi Sprechertrouve ce véhicule très agréable à conduire,et il ne tarit pas d’éloges sur ses comman-des. «La technique est au point et la cabineest unique en son genre: elle offre beau -coup de place au conducteur et au passa -ger tout en étant très silencieuse». Selonlui, tous les chauffeurs ont du plaisir àrouler avec ce tracteur. Pour les travaux aux champs, le poids àvide de ce tracteur équipé du GPS estassurément adéquat, selon l’avis d’AndiSprecher. «Pour les transports, il pourraitêtre un peu moins lourd afin de disposerd’une plus grande charge utile», conclut-il.

TEST PRATIQUEKNOW-HOW

Müller Azmoos SA produit, en étroitecollaboration avec des agriculteurs de larégion, des pommes de terre, des carottes,des épinards et de la salade sur une surfaced’environ 900 ha. L’entreprise sème, soigneet récolte les cultures tout en assu rant lacommercialisation des produits. C’est en avril 2014 que le Claas «Axion 830C-Matic» est entré en action dans l’entre -prise et depuis lors, il affiche déjà plus de500 heures de travail au compteur. «Enmoyenne, il effectuera plus de 1000 heurespar année», souligne Andi Sprecher,membre de la direction et responsable desmachines agricoles et de la culture deschamps. Ce tracteur a été tout spéciale-ment acheté pour une planteuse à pommes

de terre de quatre rangs avec fraiseuse-butteuse. Vu que le poids à vide de cettedernière est de 3.5 t, elle exige unepuissance et une force de levage consé-quentes ainsi qu’une répartition équilibréede la charge sur les essieux de la part duvéhicule tracteur. «Par ailleurs, le nouveautracteur devait disposer d’une transmissioncontinue», ajoute Andi Sprecher. Le choixs’est rapidement porté sur le Claas «Axion830 C-Matic» car l’entreprise travailledepuis de nombreuses années avec Claas(au début, encore avec Renault). «En cequi concerne la logique des commandes, ilest en outre préférable que le parcvéhicules soit le plus homogène possible»,poursuit-il. En plus de la planteuse, le

Echo de la pratique à propos du Claas «Axion 830 C-Matic»: commandes confortables

Andi Sprecher

Avec l’«Axion 800» équipé de latransmission continue, Claas achèvele renouvellement de cette série en-tamé à la fin de l’année 2013. La

principale nouveauté réside dans la mo-torisation car les modèles «Axion 800»sont désormais animés par des moteursFPT (Fiat Power Train).

Le moteur est constitué par un blocde six cylindres d’une cylindrée de 6.7 lrépondant aux normes d’échappementde niveau 4 grâce à la combinaison d’uncatalyseur d’oxydation diesel et d’unsystème SCR, mais sans recourir à la recirculation externe des gaz d’échap-pement ni au filtre à particules. La puis-sance nominale de l’«Axion 830 C-Ma-tic» est de 229 ch. (97/68/EG) alors quela puissance maximale est indiquée à235 ch. (ECR R 120). Il ne dispose pasde boost supplémentaire car la pleine

puissance du moteur est disponible entout temps. On trouve désormais unventilateur électronique Visco aveccapteurs de température dans le liquidede refroidissement, l’air d’admission, leradiateur de l’huile de transmissionainsi que dans la climatisation. Le ré-gime moteur peut ainsi être réglé avecprécision. Le moteur fonctionne alors toujours à

une température optimale, ce qui a uneffet positif sur la consommation de car-burant. Il est intéressant de constaterque le moteur ne repose pas avec soncarter sur le châssis mais qu’il est posi-tionné directement sur le cadre en fontelogé en-dessous. Ce faisant, les ingé-nieurs sont parvenus à réaliser un trac-teur de hauteur réduite et, surtout, uneforme élancée avec un angle de bra-quage de 55° pour les roues avant(rayon de braquage de 5.19m).

CLAAS «AXION 830 CMATIC» C’est lors du SIMA à Paris en 2013 que Claas a présenté pour la première fois le nouvel «Axion 800» avec la transmission «Hexashift».Près de six mois plus tard, la variante à transmission continue avec la boîte «Terramatic»de ZF était proposée. Le long empattement et la répartition équilibrée du poids fontpartie des caractéristiques de cette série de tracteurs.

Long et pourtant maniable

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pour les machines Isobus. Les fonctionsdu tracteur et de la machine sont com-mandées au moyen de touches fonc-tionnelles dans l’accoudoir ou à l’aidedu levier «C-Motion». Le concept de cabine à quatre mon-

tants est très confortable avec suspen-sion de la cabine, compensation de l’os-cillation pour les relevages arrière etavant ainsi que suspension de l’essieuavant. Le pare-brise avant d’une seulepièce offre une excellente visibilité. �

Le concept de comman-de «Cebis» avec levier«Cmotion» représenteune solution élégante.

Le Claas «Axion 830Cmatic» se distin-gue par un empatte-ment long et unerépartition du poidséquilibrée.

Le moteur FTP 6 cylindres de 6.7 l de cylindrée répond aux normesd’échappement de niveau 4.

La construction fine à l’avant permet de disposer d’un angle debraquage de 55°.

KNOW-HOWTEST PRATIQUE

deux directions d’avancement, troisplages de vitesses réglables avec fonc-tion tempomat.

Frein moteur à pression dyna-mique optionnel En actionnant le le-vier «C-Motion» en arrière, le rapport detransmission est réduit et le régime mo-teur augmente. En cas de besoin, le freinmoteur à pression dynamique s’en-clenche automatiquement. Ce systèmepermet de multiplier par 2.5 l’effet dufrein moteur sur route.

Prise de force et hydraulique Al’arrière, l’«Axion 830 C-Matic» disposede trois variantes de prise de force: 540,540E, 1000 (de série) ou 540, 1000 ou540E, 1000, 1000E (en option). Les vi-tesses peuvent être sélectionnées sur lemontant latéral de la cabine puis acti-vées au moyen d’un commutateur àbascule situé dans l’accoudoir. A l’avant,une prise de force avec un régime de1000t/min est proposée en option. Le système hydraulique s’appuie sur

une pompe Load-Sensing débitant

Données techniquesClaas «Axion 830 Cmatic»Motor: 6.7 l, bloc 6 cylindres NEF deFPT avec Commonrail, intercooler etturbocompresseur à géométrie variable.Catalyseur d’oxydation diesel et retrai -tement des gaz SCR, norme d’émission4. 229ch. de puissance nominale (à1400t/min, 97/68/EG), 235 ch. depuissance maximale (selon ECE R 120).Couple: 1016 Nm avec 38% de réservede couple. Réservoirs: 455 l de diesel et42 l d’Adblue.

Transmission: à variation continue àcouple divisé, boîte «Terramatic 25» deZF avec quatre plages de conduite.

Prise de force: 540, 540E, 1000 (desérie), 540, 1000 ou 540E, 1000, 1000Een option. Prise de force avant:1000t/min (en option).

Hydraulique: Pompe Load-Sensing avec débit de 110 l/min (de série) ou150 l/min (en option) à 200bar. Aumaximum 7 distributeurs hydrauliques(3 de série). Force de levage: 9676kg(arrière), 4600/5800kg (avant).

Dimensions: Poids à vide: 8912kg. Poids maximal: 13000kg. Empattement:2980mm. Hauteur: 3280mm (avecpneumatiques standard). Largeur: 2698mm. Longueur: 5212mm.Rayon de braquage: 5190mm.

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110l/min. Une pompe offrant un débitde 150 l/min est disponible en option.Les 7 distributeurs hydrauliques dispo-nibles sont gérés depuis le terminal «Ce-bis». Les distributeurs sont actionnés aumoyen d’un levier en croix et de quatrecommutateurs à bascule dans l’accou-doir. En outre, un distributeur peut êtrecommandé au moyen du levier «C-Mo-tion» et – tout comme la prise de forceet le relevage arrière – par un bouton ex-térieur situé sur le garde-boue. La pré-sence d’un levier de décharge sur lesdistributeurs est très pratique car il per-met d’enlever la pression pour brancherou débrancher les conduites hydrau-liques. Le relevage arrière peut soulever9.7t, alors qu’à l’avant la force de levagepeut être de 4.6 ou 5.8t au choix.

Concept de commandes stan-dard Pour les commandes, sur ses sé-ries «C-Matic», Claas mise sur le concept«Cebis» regroupant le terminal dumême nom, une gestion intelligente desfourrières et des machines attelées ainsique des possibilités de branchement

Auteur Dr Roman Engeler, Revue UFA,8401 Winterthour

La Revue UFA publie, en ordre disperséet sous le titre «test pratique», descomptes rendus relatifs à des machinesagricoles. Des personnes intéresséesrespectivement des propriétaires demachines sont choisis en collaborationavec les constructeurs ou les importa-teurs.

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Page 23: Revue UFA 10/14

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Page 24: Revue UFA 10/14

Le verouillage hydraulique des outilsfait partie de l’équipement standard.

L’affichage de charge avertit leconducteur en cas de surcharge.

déplacements sont plus rapides et leconfort est bien meilleur. «La position dusiège, au milieu du véhicule, me plaisaitdavantage que celle des télescopiques àchâssis rigide qui est décalée sur la gauchedu véhicule; la vue sur les outils estmeilleure». Globalement, l’entretien de lamachine est simple, tous les niveaux étantfacilement accessibles. Pour Jean-DanielSautaux, le seul bémol se situe au niveaudes prises d’air latérales qui ont tendance àaspirer beaucoup de poussière ou de pailleet à se boucher assez vite, surtout lors dela récolte de la paille. C’est la robustessedu bras et la possibilité d’utiliser les mêmesoutils avec le Weidemann 3070 et le 1370qui ont achevé de convaincre l’agriculteurfribourgeois. Il dispose désormais d’unvéhicule avec la hauteur de levage et lamaniabilité nécessaires à son exploitation.

TEST PRATIQUEKNOW-HOW

Jean-Daniel Sautaux et son épouse ex ploi -tent un domaine d’une trentaine d’hectaresà Grandsivaz. Jean-Daniel Sautaux produitdu maïs d’ensilage (8 ha) et des céréalesimmatures (8 ha) pour l’affouragement deson troupeau de vaches allaitantes et debétail à l’engrais. Jean-Daniel réaliseencore ponctuellement des travaux deterrassement.Le «valet de ferme», comme cette machinedes dénommée sur l’exploitation, est unemachine essentielle sur le domaine desSautaux. Le premier Weidemann, un 1370,est arrivé sur l’exploitation en 2008 et ilcompte déjà plus de 4000 heures detravail. «Je suis satisfait de mon 1370, maisil manquait de hauteur de levage pourcharger les gros épandeurs à fumier», nousconfie Jean-Daniel Sautaux avant d’ajouterque le bras télescopique s’avère aussi très

pratique pour le chargement des balles depaille ou d’enrubanné. Avant de se déciderpour un chargeur articulé télescopique,l’agriculteur fribourgeois a testé unchargeur télescopique à châssis rigide. «Lamaniabilité est un critère décisif pour moi.Je recherchais un valet de ferme avec unehauteur de levage plus importante, maisqui soit aussi maniable que mon Weide-mann 1370. Mes bâtiments sont en effetexigus et les poteaux sont nombreux, cequi ne facilite pas l’affourragement, leraclage des couloirs et le paillage deslogettes.»Le Weidemann «3070 CX 80T» de Jean-Daniel Sautaux est équipé de la suspensiondu bras et atteint les 30 km/h sur route.Ces deux options sont particulièrementutiles pour le ramassage des balles defourrages secs et enrubannés: les

Echo de la pratique à propos du Weidemann «3070 CX80 T»: «une machine essentielle»

Jean-Daniel Sautaux

Il y a un peu plus d’une quarantained’années, Weidemann est arrivé surle marché avec un concept révolu-tionnaire: quatre roues de même

taille, une construction compacte et unearticulation centrale pour pouvoir ma-nœuvrer dans les bâtiments exigus. Lavue centrale sur les outils accouplés per-mettait par ailleurs un travail des plusprécis. Simultanément, cette machinepouvait être utilisée pleinement commeune chargeuse à roues. Aujourd’hui,cette idée a fait de nombreux adepteset, entre-temps, bien des émules.

Moteur et transmission Le Wei-demann «3070 CX80 T», dont le bras dechargement est télescopique (le «T»dans la dénomination) est animé par un

moteur à refroidissement à eau Deutzde 4 cylindres et d’une cylindrée de3.6 l. Ce bloc fournit une puissancemaximale de 75 ch. à 2300t/min et estplacé à l’arrière, ce qui fait office decontrepoids, en plus du lestage arrière,au bras de chargement. Grâce à l’articu-

lation pendulaire, les quatre roues res-tent en contact permanent avec le sol etassurent une traction maximale.De série, le «3070 CX80 T» atteint

une vitesse maximale de 20km/h. Enoption, cette dernière se monte à30km/h si bien qu’avec cette version, la

CHARGEUR TÉLESCOPIQUE WEIDEMANN «3070 CX80T» Pour un chargeur de ferme, lorsqu’une plus grande hauteur de levage est requise tout en conservant la même maniabilité, les chargeuses à roues dotées d’un bras télescopique constituentl’outil idéal. Le Weidemann «3070 CX80 T» peut élever sa charge à une hauteur de plus de 5m.

Hauteur de levage accrue

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Grâce à des butéesd’articulation en inox,les parties avant etarrière du véhicule sontbien protégées en casde braquage maximal.

Confortable pour le conducteur et lamachine: le bras suspendu.

chargeuse peut être également utiliséepour des travaux de transport légers surde petites distances. L’entraînement desroues est hydrostatique et comprenddeux plages de vitesses.Cet entraînement hydrostatique sur

les quatre roues est combiné à une pé-dale de frein permettant un «inching»(travail à très faible vitesse) très précis.En appuyant la pédale de frein à mi-course, il est en effet possible, à pleinrégime, d’avancer au millimètre prèstout en pouvant manipuler le bras rapi-dement. Si l’on enfonce la pédalejusqu’au fond, la machine est freinée.Cette pédale présente l’avantage depouvoir répartir idéalement la puissancedu moteur tout en évitant de caler.

Entretien Pour les travaux d’entre-tien, le capot moteur s’ouvre au moyend’une poignée, permettant ainsi un ac-cès aisé au réservoir d’huile hydrau-lique, au filtre à air, à la jauge et aubouchon de remplissage d’huile mo-teur ainsi qu’au liquide de refroidisse-ment. La cabine basculante constitue un

autre plus: il suffit de dévisser deuxboulons avant de la basculer au moyend’une pompe hydraulique manuelle, ce

Le Weidemann «3070 CX80T» est entraîné par un

moteur Deutz à refroidisse-ment à air doté de 4

cylindres et de 3.6 l decylindrée.

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Auteur Dr RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthour

La Revue UFA publie,en ordre dispersé etsous le titre «testpratique», des comptesrendus relatifs à desmachines agricoles. Despersonnes intéresséesrespectivement despropriétaires demachines sont choisisen collaboration avecles constructeurs ou lesimportateurs.

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KNOW-HOW

qui donne accès au moteur ainsi qu’auxsystèmes hydraulique et électrique.

Cabine et commandes Deuxmarches permettent d’accéder dans lacabine certifiée ROPS et FOPS. Cettedernière est largement dimensionnée etcomprend de série un volant réglableainsi qu’un siège à suspension doté d’undispositif de retenue. Les portes à vitresouvrantes s’ouvrent des deux côtés,bien qu’il soit conseillé de monter etdescendre par le côté gauche. La fenêtrede toit de série assure une bonne visibi-lité vers le haut. Les commandes de la chargeuse sont

simples. Le joystick dans l’accoudoirdroit permet de commander toutes lesfonctions pour le chargement (y comprisbras télescopique), l’inverseur ainsi quele blocage du différentiel pour les deuxessieux. Un affichage dans le montant avant dela cabine – doublé d’un signal sonorepar la suite – indique si le véhicule esten surcharge en fonction du charge-ment.

Maniement des outils accouplésLe verrouillage hydraulique des outilsest normalisé chez Weidemann. Le le-

Données techniques Chargeuse à roues télescopiqueWeidemann «3070 CX 80 T»Moteur: turbo de Deutz avec refroidisse-ment à eau, 4 cylindres, 3.6 l. Puissancemaximale de 75ch. à 2300t/min.Réservoir diesel de 90 l.

Transmission: hydrostatique avec deux plages de conduite. Pompe:128.8 l/min avec 445 bar. 20km/h (en option: 30km/h)

Hydraulique de travail: 64.4 l/min à 235 bar

Poids de service: 5210kg

Force maximale de levage: 2713kg (selonISO 8313)

Hauteur maximale de levage: 5.012m

Hauteur avec charge maximale: 4.054m

Pneumatiques standard: 12.5/80-18 AS

Dimensions: Poids à vide: 4880kg;longueur: 5160 (sans outils), largeur1730–1900mm (suivant les pneu -matiques); hauteur 2411–2573; rayonde braquage (intérieur): 2049 mm

Prix de base: 67700 Fr. (TVA incluse).

(données fournies par le constructeur)

REVUE UFA · 10 2014 25

vier correspondant est situé à droite, àcôté du joystick et doit être actionnéconjointement avec le bouton de déver-rouillage. Si l’on ne fait qu’appuyer surce bouton, un circuit hydraulique sup-plémentaire est activé, par exemplepour travailler avec la pince crocodile. Toutes les conduites hydrauliques im-portantes sont situées à l’intérieur dubras télescopique et sont donc proté-gées des influences extérieures. Le gui-dage du parallélogramme s’effectue hy-drauliquement. L’amortissement intégrédes oscillations du bras télescopiques’avère être très confortable et préservetant la machine que le conducteur. �

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TECHNIQUE AGRICOLE

26 10 2014 · REVUE UFA

Auteur MatthiasRoggli, Revue UFA,3360 Herzogen-buchsee

16 exposantssuisses Près de 2350 exposants enprovenance de 50 pays,dont 16 de Suisse,proposeront leurassortiment lors dusalon EuroTier qui sedéroulera du 11 au 14 novembre àHanovre. L’organisateur(DLG) attend environ 145000 visiteurs. www.eurotier.de

www.ufarevue.ch 12 · 13

Le salon EuroTier qui se dérouleradu 11 au 14 novembre à Hanovre (D) présentera des solu-tions intéressantes dans le domaine

de la technique des mélangeuses.

1 · Digistar arrive sur le marchéavec un logiciel d’affouragement recou-rant à de nouveaux indicateurs en ce quiconcerne la teneur en matière sèche etl’estimation des restes.

2 · GEA fait son entrée dans l’affou-ragement automatique avec son «GEAMixFeeder Pro» qui mélange le fourragedès le remplissage.

3 · Hirl lancera en 2016 une mélan-geuse automotrice à commandes auto-matiques. Le fourrage frais sera prélevédu silo avant chaque distribution.

4 · Jeantil vient de développer cenouveau robot d’affouragement.

5 · Kongskilde Avec le système«Mix+» de Kongskilde, il est possibleremplacer les arêtes des spires de la vis,ce qui évite de devoir changer toute lavis.

6 · Kuhn complète sa mélangeuseautomotrice avec la «SPW», équipée dedeux vis mélangeuses verticales et d’untapis transversal en PVC extra-large.

7 · Schauer combine un racleur à fumier et un repoussoir à fourrage denuit en une seule machine avec des ou-tils interchangeables.

8 · Strautmann Dans les exploita-tions qui s’agrandissent, Strautmann

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propose la nouvelle remorque mélan-geuse «Verti-Mix 3101» à deux vis ver-ticales et un concept breveté de hausses.

9 · Trioliet présente la nouvelle sériede systèmes de pesage électroniquesavec les systèmes de contrôle sans filCab Controls «CC300 App» (pour smart-phones et tablettes), «CC400 View» (af-fichage pour la cabine du tracteur) et«CC500 Touch» (affichage de contrôle etélément de commande).

10 · Wasserbauer lance son «But-ler Gold», un poussoir à fourrage auto-moteur qui repousse le mélange vers lesanimaux et l’aère au moyen d’une vissans fin. �

LES CONSTRUCTEURS DE REMORQUES MÉLANGEUSES présentent à l’occasionde l’EuroTier 2014 à Hanovre toute une série d’innovations. Ils proposent notammentdes nouveautés dans les domaines de l’automatisation, de la facilité d’entretien, dupesage, de la dépose du fourrage, de l’augmentation des capacités et du repoussage dufourrage.

Mélange concentré de nouveautés

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Accessoires

» crochet de remorque avec prise 7 pôles» phare de travail sur la cabine» joystick proportionnel avec inverseur de

marche et prédisposition pour la 2 ème fonctions hydrauliques

» verrouillage hydraulique

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NOUVEAUTÉSKNOW-HOW

28 10 2014 · REVUE UFA

trémie «TND» en trois tailles diffé-rentes avec des capacités de 1 à1.7m3. Ce dernier peut soit épandredu sel ou des gravillons, soit les deuxen même temps grâce à ses deuxcompartiments. Les trémies, les li-mitateurs de projection ainsi que lesassiettes en inox et le châssis zinguéou thermo-laqué sont autant degages de longévité.

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Les chasse-neiges Hydrac ont déjàfait leurs preuves depuis des annéesdans les conditions les plus difficileset sont idéalement adaptés à uneutilisation sur les tracteurs pour ledéneigement professionnel dans lesecteur communal. Selon la devise«Du pro pour le pro», Hydrac offrele modèle de chasse-neige adapté àpratiquement tous les véhiculestracteurs et toutes les épaisseurs deneige. La technique bien rôdée ga-rantit non seulement une meilleurequalité mais également une énormesécurité de fonctionnement. Laconstruction robuste et la bonneperformance de déneigement grâceà l’angle de réglage et à la forme pa-rabolique de la lame constituent desavantages décisifs. Pour les profes-sionnels dans les communes, Hydracpropose également des épandeurs àsel et à gravillons. Hydrac présenteaussi le nouvel épandeur à double

Chargeur de ferme électrique

jusqu’à 5 heures à pleine charge. Letemps de chargement ne devrait pasexcéder 8 heures et pour ce faire, ilsuffit de disposer d’un raccord élec-trique 230 V. L’«e-Hoftrac» sera pré-senté à l’Agrama à Berne, halle 2.2,stand A006, et lancé simultanémentsur le marché.

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Cela fait déjà plus de 40 ans queWeidemann a développé son «Hof-trac», un chargeur de ferme articu-lée, pour faciliter les pénibles tra-vaux d’étable. Dans ce contexte, un«Hoftrac» passe de nombreusesheures à proximité des animaux. Etc’est là tout l’attrait du nouveau «e-Hoftrac»: animée par des accumula-teurs, la chargeuse n’occasionne au-cune émission dans les étables, cequi constitue une amélioration no-table des conditions pour l’hommeet les animaux. Simultanément, lesémissions sonores s’en trouvent ré-duites. Le prototype a été présentéà l’Agritechnica 2013, et les échosrencontrés ont été très positifs. Du-rant cette année, le développements’est poursuivi en permanence. Leclassique modèle «1160» sera dé -sormais remplacé par le premier «e-Hoftrac». Avec accumulateurs re-chargés, il est possible de travailler

Machines de déneigement pour les pros

plus de 90 %, les vaches doivent ru-miner plus de 7.5 h par jour, un cri-tère qui est analysé en permanencepar le robot de traite. En présenced’une ration équilibrée, seul un teltemps de rumination permet uneproduction laitière de 1.5 kg ou da-vantage par kg de MS ingéré. Le faitque la ration soit toujours fraîche etque l’amidon facilement soluble duconcentré soit lui aussi toujours fraî-chement mélangé entraîne une di-minution des pertes énergétiquesgrâce à une fermentation et un ré-chauffement réduits. En proposantet en repoussant régulièrement lefourrage 24/24 h, les pertes à lacrèche sont minimisées, les vachessont actives et passent plus souventet plus régulièrement dans le robotde traite, ce qui est synonyme deperformance laitière accrue.

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L’augmentation de la taille des trou-peaux laitiers se traduit par une au-tomatisation accrue. En sa qualitéde fournisseur global, Lely a déjàéquipé simultanément plus de 100exploitations dans le monde avecdes robots de traite et d’affourage-ment. En Suisse, quatre exploita-tions disposent aussi bien d’un ro-bot de traite «Astronaut» que d’unrobot d’affouragement «Vector». Lacombinaison de ces deux systèmesprésente des avantages en matièred’efficacité d’affouragement. Desétudes ont révélé qu’en plus de laproduction laitière, la ruminationétait un critère essentiel dans la va-lorisation du fourrage par la vache.Pour une efficience fourragère de

Andaineurs mono-toupie «Top»

rage. Par ailleurs, Pöttinger proposele plus grand diamètre de glissière in-curvée et le plus grand écart entre lesroulements des bras porte-dents. Cesderniers sont faciles à changer aprèsle dévissage de deux boulons seule-ment. Les dents, peu coudées, sontconduites perpendiculairement ausol juste sous le bras. Elles sont fixéessolidement au moyen de rondellesd’appui moulées. Les paires de dentsextérieures sont un peu plus courtes,si bien qu’elles ne ratissent pas toutela quantité de fourrage, d’où une di-minution de la charge. La sécuritéanti-perte est vissée avec une grandefiabilité au moyen des deux vis exté-rieures sur le tube. La hauteur de tra-vail se règle confortablement aumoyen d’une manivelle idéalementsituée.

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Les développements techniques quel’on trouve sur les andaineurs plusgrands sont désormais intégrés dansles modèles mono-toupie «Top 342»,«Top 382», «Top 422» et «Top 462»,qui présentent des largeurs de travailde 3.40 à 4.60 m. Ces andaineurs se caractérisent

par une courte tête d’attelage trois-points. Le point de rotation verticalempêche la machine de «piquer»dans les descentes. Les amortisseursà double effet assurent un centragemédian optimal à partir des deux cô-tés. La roue de jauge «Multitast»éprouvée permet une adaptationparfaite au sol, ce qui préserve aumieux le couvert végétal et le four-

Concept global d’automatisation

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REVUE UFA · 10 2014 29

Berne, 27.11. – 1.12.2014

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TECHNIQUE AGRICOLE

René Simon

30 10 2014 · REVUE UFA

Une allée de maisons, un trottoir,une route, une autoroute ou unaéroport ne se dégèlent pas de lamême façon. Si les moyens d’appli-

cation sont clairement différents, c’estsurtout la météo et les caractéristiquesdes différentes surfaces qui influencentle choix du produit et donc la réussitedu déverglaçage. Les critères écologi-ques prennent aussi une place toujoursplus importante lors du choix des pro-duits à dégeler.

Alternative au gravillon ANTI-Gliss est un produit à base de schiste, unminéral composé d’argile qui subit untraitement thermique qui permet d’ob-tenir un produit très léger, de haute qua-lité et respectueux de l’environnement.ANTI-Gliss ne contient pas de sels oud’additifs chimiques, n’absorbe aucunpolluant et est totalement inoffensif surle plan écologique. Près de trois foismoins dense que le gravillon, il s’utilisesur les routes et accès enneigés (neigetassée). Sa faible densité permet de trai-ter de plus grandes surfaces avec unpoids identique, ce qui améliore l’auto-nomie des épandeurs et réduits donc lesfrais de mise en place. La densité d’AN-TI-Gliss lui permettant de flotter, cela fa-cilite énormément le nettoyage desroutes et canalisations au printemps.

Déverglaçage rapide Di-Mix, unecombinaison de chlorure de calcium flo-culé (30– 35%) et de sel routier(65– 70%), apporte une efficacité rapi-de et respectueuse de l’environnement.Di-Mix agit immédiatement après l’épandage et à des températures com-prises entre – 5 et –10°C. Son utilisationpeut être préventive ou curative. Les

flocons de chlorure de calcium dissol-vent quatre fois plus de glace que la mê-me quantité de sel. Di-Mix est donc par-ticulièrement efficace pour faire fondrele verglas. Cette efficacité supérieure parrapport au sel routier permet de réduireles dosages appliqués, ce qui profite di-rectement à l’environnement.

Températures très basses Dansde telles conditions, CASO, un produità base de chlorure de calcium, est con-sidéré comme le déverglaçant le plus ef-ficace. Presque chaque année, noussommes confrontés à des épisodes avecdes températures approchant les –20°C.Avec des températures très basses, laplupart des produits à base de chlorurede sodium ne sont plus efficaces, con-trairement aux produits à base de chlo-rure de calcium. En plus de son efficacitéà très basse température, le chlorure decalcium dispose d’une importante hy-groscopie qui favorise son adhérence etallonge l’intervalle entre deux épanda-ges. Cette capacité à fixer l’eau est aussià l’origine de son utilisation estivalepour la fixation de la poussière. En ab-sorbant l’eau de l’air, il forme une solu-tion qui humidifie le sol et empêche laformation de poussière.

Professionnel et écologique Àl’origine, Viaform a été développé pourle déglaçage des pistes d’atterrissagedes aéroports. Biodégradable, sans dan-gers pour les animaux et les organismesaquatiques et les plantes tout en dispo-sant d’une action rapide et durable, Via-form dispose de toutes les caractéristi-ques d’un produit de déverglaçagemoderne. Il est d’ailleurs utilisé par lesjardins zoologiques et botaniques en

Peu importe les moyens mis en oeuvreet les conditions météo, Landordispose de produits d’hiver adaptés.Photos: agrarfoto.com

LES PRODUITS D’HIVER Le salage et l’entretien des routes en hiver est une affairede spécialiste. Le choix du produit, qu’il s’agisse d’antiglisse, de sels ou de liquide, estdéterminé tant par les conditions météo que par les particularités du site. L’assortimentde produits d’hiver de Landor apporte des solutions aux situations les plus diverses.

Déverglacer efficacement

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REVUE UFA · 10 2014 31

TECHNIQUE AGRICOLE

Auteur René Simon,Service techniqueLandor, 4127 Birsfelden

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Tableau: Comparatif de produits d’hiverProduits ANTI-Gliss Chlorure Di-Mix Sel

de calciumSubstances actives/ Schiste naturel CaCl2 30– 35% CaCL2

formules chimiques + 65– 70% NaCl NaClTempératures d’application – jusqu’à –20°C jusqu’à –10°C jusqu’à – 5 °CPoints de congélation – – 51°C – 25°C – 20°CQuantités à épandre/m2 15– 25g 5– 10g 10– 20g 10– 20g

raison de son innocuité et de son ca-ractère écologique. Il présente de plusla particularité de ne pas attaquer lesmatériaux et de n’engendrer aucunecorrosion aux véhicules.

En bref Les produits de déverglaçagesont nombreux, mais leurs conditionsd’utilisations sont spécifiques. Le choixdu bon produit dépend non seulementde la surface à traiter et de la techniqueutilisée, mais aussi et surtout, des con-ditions météorologiques. Les produits

disponibles, qu’il s’agisse de granulés oude liquides, n’agissent en effet pas tousaux mêmes températures. Les produitsà base d’argile expansée constituent

une alternative innovante au gravillon.Ils sont plus légers, donc plus faciles àépandre et aussi plus faciles à nettoyerau printemps. �

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PRODUCTION VÉGÉTALEBRÈVES

32 10 2014 · REVUE UFA

dré une part supérieure à lamoyenne de blés de qualité basseou moyenne. Ces blés concurrence-ront le maïs pour la fabrication d’ali-ments pour le bétail. À la fin de lacampagne 2014-15, les stocks mon-diaux de céréales devraient attein-dre 195 Mt. La production mondialede maïs prévue atteindrait 973 Mt(982 Mt en 2013-14). La récolte desoja pour cette campagne est esti-mée à 304 Mt (282 Mt en 2013-14).

Blé: nouveaux recordsSelon les estimations du Conseil in-ternational des grains (IGC) du dé-but septembre, les productionsmondiales de blé et de soja de-vraient battre de nouveaux records.La production de blé tendre devraitatteindre le record de 713 millionsde tonnes (Mt) grâce aux rende-ments plus importants réalisés enRussie, en Chine et en Europe. Tou-tefois, la météo de cet été a engen-

Bio-insecticideDes chercheurs de l’Université deNewcastle ont mis au point un in-secticide à base de venin de mygaleà entonnoir d’Australie et d’uneprotéine de perce-neige qui n’estpas nuisible pour les abeilles. Leurétude, publiée dans la revue Procee-dings of the Royal Society B.,conclut que leur nouvel insecticiden’aurait que des effets «très légers»sur la survie de colonies d’abeillesexposées à des doses supérieures àcelles qu’elles pourraient rencontrerdans la nature si leur produit étaitutilisé en agriculture. Cette nouvellematière active s’attaque au systèmenerveux des insectes, mais n’auraitpas d’effets sur les larves desabeilles. Les scientifiques affirmentencore que ce nouvel insecticide neprésenterait pas de risque en casd’ingestion par un mammifère ou unhumain, même si aucun test n’a en-core été effectué.

Un blé producteur d’azote?Le projet ANR Shape lancé parl’INRA va étudier la symbiose entrerhizobiums et légumineuses, dans lebut d’introduire des bactéries fixa-trices d’azote dans les racines decultures non-légumineuses. Cettetechnique permettrait de réduire lesquantités d’azote nécessaire à la for-mation du rendement de culturestelles que les céréales.

De récents tests, réalisés par Agro-scope, portant sur les couverts vé-gétaux ont permis de décrire unelarge diversité de comportementsagronomiques. Semées après mois-son, certaines espèces couvrent lesol pour moitié après 20 jours déjà,offrant une protection du sol contrel'érosion et une concurrence effi-cace contre les adventices. Ces ef-fets sont renforcés par une impor-tante biomasse aérienne qui peutatteindre 4 à 6 t/ha MS. Parallèle-ment, la biomasse souterraine re-présente quelque 2,5 t/ha de ra-cines favorables à la structure dusol, à la circulation de l'air et del'eau et aux organismes du sol. Laconservation des éléments nutritifsdans la couche arable et leur dispo-nibilité pour les cultures suivantes

permettent de réduire l'utilisationd'engrais. Cette économie peut êtremajorée par l'azote fixé par les lé-gumineuses. Leur biomasse aé-rienne est capable d'accumuler 30à 50kg/ha d'azote du sol et de fixer100 à 150kg N/ha de l'air. Jusqu'à100kg N/ha sont encore contenusdans les racines. Un choix ciblé de couvert végétal

peut donc permettre d'éviter toutherbicide durant l'interculture, deprocéder à un semis direct de la cul-

ture suivante, de réduire sa fumureminérale et de préserver les multi-ples fonctions du sol. Des associa-tions d'espèces cultivées en mé-langes permettent d'offrir d'autresservices en jouant sur leur complé-mentarité. Ce nouvel intérêt pourles couverts végétaux s'inscrit dansle cadre du développement d'uneagriculture de conservation qui réu-nit rotation diversifiée, réductiondu travail du sol et couverture sys-tématique.

Des plantes au service du sol

ver fil de fer est devenue difficileet fortement restreinte. Actuelle-ment, il n’y a pas de moyen delutte directe, que ce soit dans laculture PER ou BIO. C’est pour-quoi les mesures pré�ventives et in-directes vont encore gagner enimportance à� l’avenir.La fiche qualité� décrit des pos-

sibilité�s d‘intervention indirectesproches de la pratique et faciles à�comprendre. Le groupe de travailde swisspatat «Culture et qualité�»aborde des thèmes importants lié�sà� la pomme de terre tout au longde la chai�ne de valeur. Il se com-pose de repré�sentants de la pro-duction, du commerce, de l’indus-trie alimentaire et de la recherche.

La nouvelle fiche qualité� «ver fil defer» est disponible sur le site web.www.patate.chTe�l. 031 385 36 [email protected]

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Le groupe de travail «Culture etqualité�» de swisspatat, a édité� une«fiche technique qualité�» sur le ni-veau actuel des connaissances re-latives à la biologie et à la luttecontre le ver fil de fer dans la cul-ture des pommes de terre. Ce do-cument est assorti d’illustrationsexplicatives. Outre l’image exactedes dé�gâts, la biologie et la vie dutaupin ainsi que du ver fil de fer ysont dé�crites en dé�tail.Aprè�s le retrait et l’interdiction

d’utilisation de plusieurs subs-tances actives, la lutte contre le

Nouvelle fiche «Ver fils de fer»

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REVUE UFA · 10 2014 33

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Page 34: Revue UFA 10/14

PRODUCTION VÉGÉTALE

ChristophKohli

34 10 2014 · REVUE UFA

Jörg Schär

Le maintien d’une production depommes de terre suisse importanten’est possible que par une optimi-sation conséquente du secteur. Ceci

doit se faire dans un marché clairementstructuré et prévisible. Une situation in-stable réduirait les investissements dansles nouvelles techniques, les infrastruc-tures et le savoir sur l’ensemble du sec-teur. Tous les niveaux, des producteursaux consommateurs en passant par lesentreprises de stockage et conditionne-ment, les grossistes et les industries detransformation seraient perdants.

Spécialisation Ces 10 dernières an-nées, de nombreuses modifications im-portantes ont déjà touché tous les ni-veaux du secteur des pommes de terre.Au niveau de la production, l’augmen-tation de la spécialisation et de la pro-fessionnalisation ont conduit à une aug-mentation de la surface moyenne parexploitation, à des rendements supé-rieurs et à une amélioration de la qualitédes tubercules. L’augmentation de lamécanisation est aussi étroitement liéeà ce phénomène. De manière générale,l’augmentation de la volonté de pro-duire se remarque sur les marchés satu-

rés. La surface moyenne de pommes deterre cultivée par les 2155 exploitationsSwissGAP, qui se situe à 4.2 ha en 2014,illustre parfaitement ce mécanisme.

Investissements dans les infra-structures Ces dernières années, lescentres de prestation actifs dans le com-merce, le stockage et le conditionne-ment des pommes de terre, qui formentle lien entre les agriculteurs et lesconsommateurs, ont investi dessommes considérables pour que les350000 tonnes de pommes de terreproduites chaque année en Suisse arri-vent jusqu’aux assiettes des consomm-teurs. Ces investissements ont aussi étéréalisés pour pouvoir reprendre et com-mercialiser les pommes de terre desagriculteurs sur le long terme. D’une an-née à l’autre, les quantités commercia-lisées ne sont pas stables. Ce qui imposeaux partenaires des agriculteurs d’adap-ter leurs stratégies. Ce mécanisme est leseul qui permette aux commerçants etcentres de prestation de tenir leur rôlede partenaires fiables et de proposer unenvironnement de production stableaux agriculteurs.

Projet «Culture de pommes deterre 2014» C’est la raison pour la-quelle fenaco va agir avec ses produc-teurs de pommes de terre afin d’aug-menter encore le professionnalisme àtous les niveaux du secteur. C’est danscet état d’esprit qu’est lancé le projet«Culture de pommes de terre 2014». Ceprojet à pour but d’examiner et d’amé-liorer la capacité concurrentielle au ni-veau des producteurs, des LANDI et defenaco. La mise en oeuvre d’une plani-fication pluriannuelle crée des synergies

et améliore la capacité concurrentiellede tous.Les points suivants seront donc mis enœuvre d’ici 2018: • Quantité minimale par variété:Récolte 2015: 60 tonnes par variété(précoces 30 tonnes)Récolte 2016: 80 tonnes par variété(précoces 40 tonnes)

• Quantité totale par producteur:Récolte 2017: 160 tonnes au total (précoces 100 tonnes)Récolte 2018: 200 tonnes au total (précoces 150 tonnes)

Côté production, laspécialisation et leprofessionnalisme

accrus ont entraîné uneaugmentation de la

surface moyenne parexploitation, des

rendements à l’hectareet de la qualité des

tubercules.

POMMES DE TERRE 2014 Rien n’est aussi constant que le changement! Ceci estparticulièrement vrai pour le secteur des pommes de terre en Suisse. Tout le secteur se trouve sous une forte pression économique et est contraint de prendre des mesuresjustes pour tous les acteurs afin de garantir le succès économique de la production.

Réussir ensemble

Page 35: Revue UFA 10/14

REVUE UFA · 10 2014 35

PRODUCTION VÉGÉTALE

Auteurs ChristophKohli, CategoryManager pdt d’industrieet Jürg Schär, CategoryManager pdt fraîches,fenaco, 3001 Berne

www.ufarevue.ch 10 · 14

60000

50000

40000

30000

20000

10000

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1200000

1000000

800000

600000

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200000

01965 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013*

Côté commerce, des montants considérables ont étéinvestis ces dernières années dans l’entreposage et la

transformation des pommes de terre afin de faireparvenir les quelque 350 000 t de pommes de terreproduites annuellement du champ à l’assiette des

consommateurs.

une amélioration du professionalisme àtous les niveaux, dans un marché tou-jours plus difficile. Il renforcera aussi laposition de tous les acteurs. Ce quiconstitue la seule façon de continuer deproduire et de commercialiser avec suc-cès des pommes de terre. �

* estimation | Source: swisspatat

ProducteursRécolte totale

Réco

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Nom

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cteu

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Graphique: Evolution du nombre de producteurs et de la récolte totaleLe producteur (qui peut aussi être uneassociation de plusieurs agriculteurs) neproduira ainsi plus que 2 à 3 variétés àpartir de 2018. Ceci aidera à simplifierle travail, à améliorer le taux d’utilisa-tion des machines et à optimiser lestechniques de production. Avec 2 à 3variétés, l’agriculteur pourra toujoursrépartir les risques. Les entreprises de stockage de fenaco

profitent de leur côté de lots plus im-portants qui permettent d’optimiser la réception, le stockage et le condition-nement. Ceci facilite encore par exem-ple les exigences des grossistes commel’impression du nom du producteur surles emballages et aussi de réduire lestemps de réglage des machines pour le tri et l’emballage des pommes deterre.

Résumé Toutes les mesures prisesdans le cadre du projet «Culture depommes de terre 2014» ne sont valablesque dans le respect des accords pris parla branche dans le cadre de swisspatat.«Culture de pommes de terre 2014» vise

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PRODUCTION VÉGÉTALE

MatthiasAeberhardt

36 10 2014 · REVUE UFA

Par rapport à l’année passée, la sur-face a augmenté de 291ha, soit2.6%. Cette tendance doit impéra-tivement s’inverser l’année pro-

chaine. En cas de récolte supérieure à lamoyenne, comme c’est le cas cette an-née, les quantités excédentaires exer-

cent une pression sur les prix. Si l’ontient compte de la tendance à la baissede la consommation de pommes deterre et des progrès techniques et agro-nomiques, les surfaces de pommes deterre devraient à l’avenir baisser de 5 à10%.Après un début de végétation pres-

que idéal et les bonnes conditions desmois d’avril à juin, juillet a été pluvieuxet l’humidité a perduré pendant le moisd’août. Ces conditions climatiques ontpermis le développement de rende-ments importants, mais la qualité en asouffert. Les cœurs creux, les pourritureset les gales sont plus fréquemment con-statés et engendrent des refus de lotsdans les variétés à frites et à chips. Àl’inverse, les premiers jours de récolteont confirmé les bonnes qualités despommes de terre de consommation.

Production de plants Selon lesestimations de récolte effectuées parswisssem à la mi-août, la production deplants de pommes de terre devrait per-mettre de couvrir les besoins. Une pro-duction de 26760 tonnes représenteune augmentation de 1% par rapport à2012. Cette valeur correspond à lamoyenne de 26000 tonnes des annéesprécédentes (avec 22680t, 2013 estune exception). Dans l’ensemble, le mixdes variétés devrait correspondre auxbesoins du marché. Comme la pressiondes virus est toujours restée faible et

que le défanage a pu être réalisé àtemps, il n’y a pas de raison de craindreles résultats des tests de virus. Pour l’en-semble des variétés, la part des petitscalibres s’élève à 12.5% et correspondà la demande. En raison de la météo ca-pricieuse de cet été, la plupart desplants de pommes de terre ont été ré-coltés tardivement et dans des condi-tions fraîches.

Contrôler la qualité des plantsLes plants ont des exigences spéci-fiques. Du point de vue de la qualitéphytosanitaire, les points suivants sontà contrôler lors de la réception desplants:• Gale poudreuse: Maximum 1% dupoids de tubercules avec plus de 5pustules. Cette valeur est très bassepour éviter la propagation de la ma-ladie par les plants.

• Rhizoctone: La part des tuberculesavec des taches de rhizoctone ne doitpas dépasser 20%. Il est recommandéde traiter les plants déjà à l’automne.

• Nombre de tubercules/100kg: Cetteannée encore, les premiers tests pro-mettent des nombres de tuberculesimportants. Nous recommandonsd’évaluer les besoins en plants enfonction du nombre de tubercules par100kg, de l’interligne et de l’espace-ment sur la ligne. Sur le site landi.chvous trouverez un tableau de calcul etle document du nombre de tuber-cules par 100kg qui vous permettrontd’évaluer exactement vos besoins enplants.

Les conditions climatiques de cetteannée ont certes permis des rende-ments de pommes de terre élevés,mais la qualité en a souffert.

PLANTS DE POMMES DE TERRE La récolte des pommes de terre 2014 touche à sa fin. Par rapport à l’année passée, la surface est en augmentation, ce qui n’est pas sans causer des soucis au niveau de la commercialisation. Pour les plantations 2015,la production indigène de plants est suffisante.

Les besoins sont couverts

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Page 37: Revue UFA 10/14

REVUE UFA · 10 2014 37

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PRODUCTION VÉGÉTALE

38 10 2014 · REVUE UFA

Auteur Matthias Aeberhardt, KAM Veredelungskartoffeln, fenaco,3001 Berne

www.ufarevue.ch 10 · 14

2014. La variété «Innovator» est légè-rement trop importante.

• Chips:De manière générale, les varié-tés à chips peuvent être produites se-lon les recommandations. Les moisd’été et d’automne continuerontd’être approvisionnés avec «Lady Ro-setta». Les plants sont disponibles ensuffisance pour ces quantités. Lesquantités de «Lady Claire», «Hermes»et «Panda» doivent être adaptées à labaisse. La disponibilité des plants estassurée. Seules «Lady Claire» et«Panda» devraient être excédentaires.Pour «Verdi», des importations sontprévues.

Bio Pour les pommes de terre bio, lesestimations de récolte prédisent que lesdisponibilités seront très importantes.Une situation saine et suffisante surl’ensemble de l’assortiment est atten-due.

Délais de commande Afin deconnaître les besoins en plants et depouvoir répondre, respectivement réa-gir aux souhaits de nos clients, nousvous remercions de respecter les délaisde commande pour l’ensemble de laproduction. �

• Important: Conservez la facture etune étiquette de chaque lot. En casde livraisons à l’automne, le fournis-seur ne peut pas être tenu respon -sable des dégâts engendrés par demauvaises conditions de stockagependant l’hiver.

Recommandations 2015 fenaco/Steffen-Ris prévoient de répondre à100% de la demande. Afin de réagir àla baisse de la consommation, les quan-tités pour le marché frais seront abais-sées en 2014. Comme de coutume, lastructure des variétés sera adaptée enfonction du lieu de prise en charge.Dans le marché de l’industrie, les quan-tités de frites sont conformes aux be-soins. Pour les variétés à chips, les excé-dents doivent être corrigés.

Disponibilité et tendances Lesdifférents groupes de variétés se résu-ment ainsi:• Précoces: Pour les variétés «Agata» et«Lady Christl», suffisamment deplants sont disponibles. La variété«Agata» doit baisser.

• Chair ferme (ligne verte): Pour lesnouvelles variétés «Alexandra» et«Erika» des importations complémen-taires sont judicieuses. Pour toutes lesautres variétés à chair ferme, suffi-samment de plants sont disponibles.Tendanciellement, la ligne verte doitêtre adaptée comme suit: augmenter«Annabelle», «Alexandra» et «Erika»,maintenir «Ditta» et «Gourmandine»et réduire «Charlotte» et «Nicola».

• Chair farineuse (ligne bleue): Dans cesegment, les ventes sont aussi en lé-gère baisse. Au total, la disponibilitédes plants est légèrement supérieureaux besoins et de petites adaptationsentre les variétés sont nécessaires. Àcause de la baisse de la demande etpour des raison qualitatives (Erwinia),les surfaces de «Bintje» et «Lady Feli-cia» doivent être réduites. «Challen-ger», «Jelly» et «Victoria» sont à pro-duire dans le même ordre degrandeur. Les excédents de «Désirée»permettent de compenser lesmanques de «Laura».

• Frites: Les quantités attendues suiteaux estimations de récolte correspon-dent aux besoins en frites. Seule la va-riété «Agria» est légèrement infé-rieure au budget. «Fontane» et«Markies» doivent être produitesdans les mêmes proportions qu’en

Pour la saison 2015, ily a suffisamment deplans de pommes deterre indigènes àdisposition.

Page 39: Revue UFA 10/14

REVUE UFA · 10 2014

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Page 40: Revue UFA 10/14

PRODUCTION VÉGÉTALE

40 10 2014 · REVUE UFA

culteurs biologiques. Avec l’introduc-tion des nouvelles contributions pourles techniques d’exploitation préser-vant le sol et notamment le non recoursà l’utilisation des herbicides, certainsagriculteurs con ventionnels sont tentés

Le désherbage a pour but de limi-ter, voir de supprimer la concur-rence des adventices sur la nouvelleculture. La flore spontanée entre en

concurrence directe pour l’eau, la lu-mière et les nutriments du sol. Suppri-

mer la concurrence en automne facilitele développement de la culture, qui n’aplus à lutter pour avoir accès aux res-sources. Ces dernières années, lesmoyens de lutte mécanique n’étaientgénéralement utilisés que par les agri-

L’introduction des contributions pour le non-recours à l’utilisation des herbicides pourrait motiver certains producteurs PER à recourir aux techniques de lutte mécaniques.Photo: agrarfoto.com

DÉSHERBAGE AVANT 3 FEUILLES La régulation des adventices est une étape importante pour la réussite d’une culture de céréales. Désherbage d’automne et de printemps ont leurs avantages et leurs inconvénients, mais quels sont les critères àprendre en compte lors du choix de la stratégie?

Choisir la bonne stratégie

Page 41: Revue UFA 10/14

REVUE UFA · 10 2014

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qu’elle ne soit pas arrachée parl’étrille. Il est ensuite possible demultiplier les passages jusqu’au dé-but de la montaison.

Lutte chimique? Le désherbage d’automne est judi-cieux dans les cas suivants:• Parcelles avec des foyers de vul-pins des champs. Dans ce cas,une intervention précoce avecdes produits adaptés est particu-lièrement importante.

• Parcelles avec de l’agrostidejouet-du-vent.

• Surtout dans les parcelles de sei-gle, de triticale, d’orge et éven-tuellement les blé d’automne se-més tôt.

Il est aussi conseillé d’intervenir àl’automne dans les parcelles avecune forte pression adventive.

Le désherbage en prélevéeest autorisé en PER jusqu’au 10 oc-tobre et une fenêtre non traitée doitêtre réalisée. Cette interventionn’est recommandée que dans les si-tuations difficiles (parcelles pentuesou humides, très forte pression ad-ventive). Les conditions pour laréussite d’un désherbage en préle-vée ou avant le stade 3 feuilles sontidentiques et concernent avant toutles caractéristiques du sol. Il est ainsiprimordial d’avoir une profondeurde semis régulière à 3cm, la struc-ture du sol en surface doit être suf-fisamment fine. De plus, en cas desécheresse ou dans les sols humi-fères, l’efficacité des produits raci-naires est réduite. Si ce genre d’ap-plication est prévu, un passage derouleau après le semis est recom-mandé pour casser les mottes et fa-voriser les remontées capillaires.Le désherbage d’automne est rè-

glementé à la fois par les Prestationécologiques requises et par les pro-grammes des différents labels. Lerespect de ces prescriptions est im-pératif.

IP Suisse Dans le label IP Suisse,l’utilisation d’herbicide en prélevéen’est pas autorisée. Avant l’applica-tion d’un herbicide en post-levée, ilfaut estimer l’état d’envahissement

d’abandonner la lutte chimiquepour privilégier la lutte mécanique.La réussite de cette dernière straté-gie exige un certain savoir-fairequand à la densité de semis, la fré-quence des passages et le réglagedes machines. L’utilisation réussiede la herse-étrille exige plusieurspassages et est donc facilitée sur lessols légers et lorsque les conditionsmétéo sont sèches. Il est importantd’intervenir quand l’enracinementdes mauvaises herbes est encorefaible et l’efficacité est amélioréelorsque le temps est sec dans lesjours qui suivent l’arrachage. Il estdonc important d’intervenir avantla levée de la céréale (passage àl’aveugle) et de laisser ensuite laculture s’enraciner suffisamment(jusqu’au stade 3 feuilles) pour

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PRODUCTION VÉGÉTALE

42 10 2014 · REVUE UFA

par les mauvaises herbes et de le consi-gner dans le carnet des champs. Il estencore demandé de tenir compte desseuil d’intervention et d’étudier la pos-sibilité d’un désherbage mécanique. Lesproduits contenant du Dicamba, 2.4 D,MCPA et MCPB ne sont pas autorisés,sauf pour pour lutter contre le chardondes champs et la prêles des champs.

PER Le mode de production PER au-torise les applications en prélevéejusqu’au 10 octobre, mais impose delaisser une fenêtre non traitée dans laparcelle. Toute intervention phytosani-taire (épandage d’appâts anti-limacesinclus) ne sont autorisé qu’après obten-tion d’une autorisation spéciale.

En bref Le désherbage en prélevén’est judicieux que lorsque les condi-tions sont particulièrement difficiles etn’est autorisé que jusqu’au 10 octobreen PER. De plus, la création d’une fenê-tre de pulvérisation est obligatoire. Unesurface du sol fine et une certaine hu-

midité sont nécessaires pour que lesherbicides racinaires agissent. Afind’éviter tout risque de phytotoxicité,une profondeur de semis de 3 cm doitêtre respectée. Le label IP Suisse inter-dit toute intervention en prélevée et in-terdit les produits à base de Dicamba,2.4 D, MCPA et MCPB, sauf pour lalutte contre le chardon des champs etla prêle des champs. Enfin, toute appli-cation phytosanitaire entre le 1 novem-bre et le 15 février est soumise à auto-risation spéciale écrite. �

Auteur Gaël Monnerat, Revue UFA,1510 Moudon

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Grandes Grandes Grandes Grandes Grandes Grandes Grandes Grandes Grandes Grandes Grandes Grandes Grandes Grandes Grandes Grandes Grandes Grandes Grandes Grandes Grandes Grandes Grandes Grandes journées de journées de journées de journées de journées de journées de journées de journées de journées de journées de journées de journées de journées de journées de journées de journées de journées de journées de journées de journées de journées de journées de journées de journées de journées de journées de journées de journées de journées de journées de journées de journées de journées de journées de journées de journées de journées de journées de vente SDFvente SDFvente SDFvente SDFvente SDFvente SDFvente SDFvente SDFvente SDFvente SDFvente SDFvente SDFvente SDFvente SDFvente SDFvente SDFvente SDFvente SDFvente SDFvente SDFvente SDFvente SDFvente SDFvente SDF4/5 octobre 20144/5 octobre 20144/5 octobre 20144/5 octobre 20144/5 octobre 20144/5 octobre 20144/5 octobre 20144/5 octobre 20144/5 octobre 20144/5 octobre 20144/5 octobre 20144/5 octobre 20144/5 octobre 20144/5 octobre 20144/5 octobre 20144/5 octobre 20144/5 octobre 20144/5 octobre 20144/5 octobre 20144/5 octobre 20144/5 octobre 20144/5 octobre 20144/5 octobre 20144/5 octobre 20144/5 octobre 20144/5 octobre 20144/5 octobre 20144/5 octobre 20144/5 octobre 20144/5 octobre 20144/5 octobre 20144/5 octobre 20144/5 octobre 20144/5 octobre 20144/5 octobre 20144/5 octobre 20144/5 octobre 20144/5 octobre 20144/5 octobre 20144/5 octobre 20144/5 octobre 20144/5 octobre 20144/5 octobre 20144/5 octobre 2014

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de toute la Suisse ont pu participer à lajournée d’information intercantonalequi avait pour thème «Les défis et ten-dances dans la culture et la commercia-lisation des oignons, ails et poireaux».Cette journée organisée par plusieursorganisations cantonales et fédéralestraitait des thèmes d’actualité liés à

44 10 2014 · REVUE UFA

Du 5 au 7 septembre, le plus grandjardin de Suisse s’est en partie trans-formé en place de fête pour célé-brer les 75 ans de l’Union des ma-

raîchers des cantons de Berne et deFribourg (GVBF). La deuxième éditionde la fête des légumes (Gmüesfecht) aattiré près de 40'000 personnes. Denombreux professionnels issus de toutela Suisse ont participé à cet événement.Les organisateurs souhaitaient égale-ment présenter les techniques mo-dernes de production maraîchère. Dessemis au conditionnement, les visiteursont ainsi pu découvrir les différentesétapes que traversent les légumes avantde parvenir dans les étals des distribu-teurs. Outre le fait de disposer d’un ex-cellent raccordement aux réseaux rou-tiers et ferrés, le site de Chiètre (FR)concentre de nombreuses serres et ins-

tallations de production ultramodernesà proximité immédiate des industries detri et de conditionnement qui approvi-sionnent les magasins de l’ensemble dupays.

Les pros des oignons En préam-bule à la fête populaire, les producteurs

1 · Thomas Wyssa,un président d’organi-sation heureux.

2 · Les dernièrestechnologies deguidage étaientprésentées.

3 · La formation est undes piliers d’uneproduction efficace etde qualité.

4 · Les professionnelsont présenté lamodernité de laproduction maraîchère.

5 + 6 · Les maraîchersdu Seeland se sontbeaucoup investis pourfêter les 75 ans de leurassociation.

GMÜESFESCHT 2014 L’Union des maraîchers des cantons de Berne et de Fribourgfête cette année ses 75 ans. Pour marquer l’occasion, les maraîchers du Seeland ontorganisé la 2ème Gmüesfescht, 25 ans après la première édition. En plus de renforcer les liens avec les consommateurs, cette manifestation était l’occasion de démontrerl’évolution des techniques de production maraîchères.

Hightech in the Green PRODUCTION VÉGÉTALE

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l’économie, à la conservation et aux dif-férentes techniques de production.Cette séance précédait l’ouverture offi-cielle de la Gmüesfescht 2014 et le dis-cours du conseiller fédéral Ueli Maurer.

Fête familiale Les organisateursavaient volontairement mis l’accent surles familles. Cette manifestation servaitaussi de vitrine de la production maraî-chère actuelle. Les multiples activités

REVUE UFA · 10 2014 45

pour petits et grands ont contribué ausuccès de la manifestation. Les organi-sateurs souhaitaient contrer l’imaged’Epinal véhiculée par la publicité etprésenter la réalité et la haute technicitéde la production de légumes de qualité.La Gmüesfescht a également été l’occa-sion de faire la promotion du Sentiermaraîcher. Les deux boucles de 25 et 45km à travers le Grand Marais avaient eneffet été inaugurées lors de la première

édition de la Gmüesfescht, il y a 25 ans.Ces deux sentiers sont aujourd’hui par-courus chaque année par près de 7'000personnes.

LANDI Seeland en tant quesponsor Le groupe fenaco-LANDIparticipait à la manifestation via laLANDI Seeland SA, qui comptait parmiles principaux sponsors et exposants dela manifestation. �

7 · Les jardins en selfcueillette ont réjouipetits et grands.

8 · Une occasionunique de découvrir laproduction deslégumes suisses.

9 + 10 · fenaco étaitprésente au travers deses sociétés-filles et dela LANDI Seeland.

11 · La Gmüesfescht2014 voulait être unefête avant toutfamiliale. Force est deconstater que le pariest réussi.

12 · Les organisateursont fait preuved’imagination pourproposer des activitésvariées.

PRODUCTION VÉGÉTALE

Auteur GaëlMonnerat, Revue UFA,1510 Moudon.

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46 10 2014 · REVUE UFA

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Perspectives commerciales: AQ ou label? 48Protection des animaux, nouveautés en 2018 50Check santé: pour des performances élevées 51Planification prudente 52Exploitation Staub: transformation réussie 54Exploitation Rütimann: moins de travail 55Curage des porcheries 56Convaincre les opposants à la construction 58EuroTier 2014: nouveautés pour la branche 60

Octobre 2014

Engraissement porcin 2018

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PRODUCTION ANIMALE

Paul Steiner

ENGRAISSEMENT PORCIN 2018

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AQ en porcherie labelisée?EN PRODUCTION PORCINE l’interdiction des caillebotis intégraux qui entrera envigueur en 2018 renforcera encore la tendance aux grandes unités. Le secteur AQ recèleun certain potentiel pour les nouveaux engraisseurs. En ajoutant les paiements directspour la détention respectueuse des animaux, il vaut la peine d’envisager de répondreaux exigences SST et SRPA, également dans la commercialisation via le canal AQ.

La quantité de viande vendue auxconsommateurs est un facteur dé-terminant pour l’évolution du mar-ché porcin. La viande de porc est un

produit de haute qualité. En Suisse, laconsommation de viande de porc parhabitant s’élevait à 23.46kg par annéeen 2013. En consultant le tableau, onconstate que cette consommation esten légère régression depuis 2005 (sour-ce: Proviande). Dans le même laps detemps, la population suisse est passéede 7.459 millions à 8.136 millions d’ha-bitants, soit une augmentation de 9%(source: OFS). L’Office fédéral de la sta-tistique prévoit également une augmen-tation de la population à l’avenir.

Des hauts et des bas La produc-tion, respectivement l’offre, s’adaptentaux ventes. Dans ce contexte, durant lapériode de 2005 à 2013, la productionest passée de 225000t à 253000t. En-tre ces deux années, le cycle du marchédu porc apparaît très distinctement. Ilfaut compter avec des hauts et des bas,mais les consommateurs continueront àmanger de la viande de porc à l’avenir.En Suisse, la consommation par habitantse situe à un niveau relativement faibleen comparaison avec la moyenne despays européens.

Combien de places manqueront?A partir de 2018, les caillebotis inté-graux appartiendront définitivement aupassé. On ne sait pas encore précisé-ment le nombre de places qui disparaî-tront à partir de cette date. Suisseporcsa réalisé un sondage à ce sujet et tablesur une perte probable de l’ordre de40000 à 50000 places porcs à l’engrais(PPE). Il n’est malheureusement guère

La courette estpositive pour l’imagede la viande de porc,mais elle impliquedavantage de travailtout en constituant undéfi en matière de santé des animaux.

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PRODUCTION ANIMALEENGRAISSEMENT PORCIN 2018

Auteur Paul Steiner,membre de la Direction d’Anicom,6210 Sursee, www.anicom.ch

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Valeur ajoutéeProduction de viande

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Graphique: Production de viande et valeur ajoutée pour la branche

possible de procéder à des estimationsplus détaillées sur la base de ces chiffres.L’évolution du marché aura une inci-dence déterminante. Les agriculteurs neprocéderont à des investissements quesi la production est rentable. Le marchéa ses lois qu’il impose à tout un chacun.On constate cependant qu’aujourd’huidéjà, en cas d’investissement, la tailledes unités construites augmente.

Vers de plus grandes unités En-tre 2005 et 2013, le nombre de déten-teurs de porcs a fondu de 14738 à8324. Il s’ensuit que 1.6 producteur parjour ont abandonné cette branche deproduction. Les effectifs moyens sur lesexploitations restantes se sont accrus enmoyenne de 38.7%. Durant cette pé-riode, les performances de reproductiondes truies «Primera» (F1) ont augmentéde plus de 10%. Dans la pratique, laspécialisation entraîne une améliorationsensible de la gestion. Il en résulte da-vantage de porcelets sevrés par truie etpar année. L’augmentation des cheptelsconcerne aussi bien les exploitationsd’élevage que celles d’engraissement.

Perspectives Sur les 2.7 à 2.8 mio.de porcs de boucherie produits annuel-lement, env. 35% sont des animauxsous label. Le marché bio a progresséces dernières années, mais avec env. 1%de part de marché, il reste une produc-tion de niche. Quant à l’évolution desprincipaux labels (IP-Suisse et Coop Na-turafarm), elle a été constante ces der-nières années. Les acheteurs s’attendentà une croissance surtout dans le secteur«AQ viande suisse». La santé porcineunique au monde dont nous bénéficionsen Suisse ainsi que la traçabilité et la fo-calisation sur le bien-être des animauxconstituent une grande chance pour laproduction porcine indigène. Il s’agittoutefois de continuer, à l’avenir, à sedifférencier de l’étranger et de mainte-nir la qualité à un niveau élevé.

Comment construire? Dans laproduction sous label, les possibilitésd’accroître les ventes sont marginales.Avant tout investissement, vérifiez avecAnicom ce qui est possible et ce qui nel’est pas. Les animaux sous label doiventrépondre aux prescriptions SST (sys-tèmes de stabulation particulièrement

respectueux des animaux) et SRPA (sor-ties régulières en plein air). Cela im-plique également des coûts supplémen-taires lors de la construction de laporcherie. Actuellement, par UGBF(unité gros bétail fumure), les paiementsdirects octroyés s’élèvent 165Fr. pourles SRPA (28Fr. par PPE) et de 155Fr.pour les SST (26.35Fr. par PPE). Dèslors, dans le cadre de la production «AQViande suisse», les coûts d’investisse-ment supplémentaires pour les cou-rettes doivent être financés par les paie-ments directs. Les chefs d’exploitationpeuvent également se demander s’ilsdésirent produire selon les prescriptionsSST dans les conditions AQ. Si tel est lecas, le montant SRPA à hauteur de 28Fr.par PPE reste à disposition pour le finan-cement des courettes. En comptant unedurée de vie de 15 ans pour la porche-rie, durant cette période, le montant descontributions SRPA allouées est de420Fr. par PPE. L’évolution de la poli-tique agricole n’est toutefois pas priseen compte dans cette approche. Les réflexions ci-dessus n’incluent ce-

pendant pas les intérêts sur le capital in-vesti. Sans oublier que la charge de tra-vail est plus importante avec descourettes en raison de l’augmentationde la surface. Le chef d’exploitation doitdonc décider lui-même ce qui est le plusadéquat pour son exploitation et quelleorientation il désire donner à sa produc-tion.

En bande unique ou en continu?L’évolution des structures des exploita-tions d’engraissement porcin qui décou-lera de l’interdiction des caillebotis in-tégraux dès 2018 se traduira par de plusgrandes unités. Actuellement, il est déjàfacile de placer des lots de gorets impor-tants. Dans les exploitations d’élevageégalement, la tendance est nettement àl’accroissement de la taille des unités.Les producteurs qui remplissent leursporcheries en continu sont moins dé-pendants des variations du marché. Ilvaut la peine de discuter préalablementavec son fournisseur s’il est possible de

s’approvisionner auprès d’un seul éle-veur ou d’un minimum d’exploitationsde provenance. L’organisation de la por-cherie d’engraissement est primordiale.La meilleure solution consiste à la sub-diviser en compartiments individuelsafin d’assurer une interruption effectivede la pression des germes pathogèneslorsque les compartiments sont vidés etnettoyés. Anicom recommande unetaille des compartiments entre 15 et 20animaux. L’utilisation de médicaments doit être

aussi restreinte que possible. Laconstruction de la porcherie peutconstituer un élément essentiel en cesens. L’agencement des caillebotis joueun grand rôle pour maintenir la porche-rie dans un état propre et sec. L’évacua-tion centrale de l’air vicié est au-jourd’hui le système le plus courant, àplus forte raison lorsque l’air vicié doitêtre épuré.

Résumé Actuellement, les investis-sements consentis dans l’engraissementporcin portent tendanciellement sur desporcheries plus grandes. Le marché re-cèle un potentiel, principalement dansle secteur AQ. Ce sont toutefois les pro-ducteurs qui doivent décider s’ils veu-lent répondre ou non aux exigencesSRPA et SST pour toucher les paiementsdirects y relatifs et rester flexibles. �

Tableau: Consommation de viande de porc en SuisseAnnée 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

kg par habitant 25.20 25.66 25.36 25.14 24.59 25.33 24.92 23.57 23.46

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Auteur Roland Weber, Agroscope,Centre spécialisé dans la détentionconvenable des ruminants et des porcs,8356 Ettenthausen, www.agroscope.ch

Le rapport d’essai (Rapport ART No 758) peut être téléchargé à partir des sites Internet d’Agroscope(www.agroscope.admin.ch) et de l’OSAV(www.blv.admin.ch).

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PRODUCTION ANIMALE

RolandWeber

ENGRAISSEMENT PORCIN 2018

50 10 2014 · REVUE UFA

Tableau: Surfaces nécessairesCatégorie de porcs à l’engrais

25– 60kg 60– 85kg 85– 110kgSurface totale par animal (m2) 0.60 0.75 0.90Dont surface d’aire de repos par animal (m2)0.40 0.50 0.60

Moins de fentes, davantage de surfaceA PARTIR DE SEPTEMBRE 2018 les porcs ne pourront plus être détenus sur des sols entièrement perforés. Le nombre d’animaux par box doit être réduit de 30% durant la finition.

Le délai transitoire de la nouvelleOrdonnance sur la protection desanimaux expire le 31 août 2018pour les porcheries d’engraissement

existant le 1er octobre 2008.

5% de perforation A partir decette date, les animaux devront disposerd’aires de repos attenantes de plusgrande surface et ne présentant qu’unefaible proportion de perforations pourl’écoulement du liquide. Dès le 1er sep-tembre 2018, pour les porcheries d’en-graissement existant le 1er octobre2008, le pourcentage de perforationsdevra être de 5% au maximum. Au-jourd’hui, à titre de comparaison, lescaillebotis usuels disposent d’une pro-portion de perforations oscillant entre13 et 15%. Les fentes doivent être ré-parties régulièrement sur la surface del’aire de repos. Il est donc interdit dedisposer d’une proportion de perfora-tions plus importante sur une partie dela couche.

0.90m2 par animal Parallèlementà l’expiration du délai transitoire, lesprescriptions concernant les surfaces subissent également des modifications.A l’avenir, les animaux devront avoir davantage de surface à disposition (cf.tableau). Durant la phase de finition, unporc de plus de 85kg devra ainsi parexemple pouvoir disposer de 0.90m2 aulieu des 0.65m2 en vigueur actuellement.

Qu’en est-il de la propreté? Encollaboration avec l’Office fédéral de lasécurité alimentaire et des affaires vété-rinaires (OSAV) et Suisseporcs, Agro-scope a examiné les sols à perforationsréduites afin de déterminer l’impact dece type de sol sur l’état de propreté desanimaux. Pour procéder à cette analyse,Agroscope s’est basé sur quatre exploi-tations. Sur les aires de repos présentantun pourcentage de perforations de 5%,les boxes et les animaux étaient moinspropres que sur caillebotis intégraux.Hormis quelques exceptions, l’état depropreté des porcs a toutefois été jugécomme «propre» ou «peu sale» par leschefs d’exploitation et les chercheurs.

On peut dès lors en déduire que les airesde repos avec 5% de perforations sontadaptées pour une utilisation chez lesporcs à l’engrais. �

Box pour dix porcs à l’engrais avec une

surface totale de 0.90m2 par animal. Al’arrière, des aires derepos avec un pour-centage de perfora -

tions de 5%; à l’avant,des caillebotis usuels.

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REVUE UFA · 10 2014 51

PRODUCTION ANIMALEENGRAISSEMENT PORCIN 2018

Auteure RiccardaUrsprung, Servicesanitaire porcin (SSP),Bureau Zurich-Suisseorientale, 8057 Zurich,www.suisag.ch

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RiccardaUrsprung

Au moment de construire une nou-velle porcherie, il vaut la peine detenir compte de certains pointspour préserver la santé des gorets

installés, ce qui permet de réduire l’uti-lisation de médicaments. • Sas d’hygiène: le personnel devrait

toujours accéder à la porcherie en de-vant traverser un sas. Ce dernier doitêtre suffisamment vaste pour qu’il soitpossible d’y déposer les vêtements deville séparément des survêtementsportés à la porcherie. Un lavabo ser-vant à se laver les mains et un bassinde désinfection pour les bottes per-mettent de pénétrer dans la porcherieavec un maximum d’hygiène.

• Rampe de chargement: une fois pla-cés dans un box séparé, les animauxprêts pour l’abattage sont ensuitechargés dans le camion au moyend’une rampe propre à l’exploitationet facile à nettoyer. Les animaux quiont quitté la porcherie ne devraienten aucun cas pouvoir y pénétrer ànouveau.

• Infirmerie: des boxes offrant unebonne visibilité et la création de pe-tits groupes permettent de très biencontrôler l’état sanitaire des animaux.Un box d’infirmerie devrait être sys-tématiquement installé. Au momentd’opter pour un système d’alimenta-tion, il faudrait déjà penser à toutesles possibilités de thérapie de groupeen cas de maladie.

• Nettoyage facile: lorsque la porche-rie se compose de plusieurs compar-timents, il vaut la peine d’équiper cesderniers de raccordements pour lenettoyage et la désinfection, afind’éviter la transmission des maladies.Les installations de la porcherie, y

compris les systèmes d’affourage-ment et toutes les surfaces, devraientêtre faciles à nettoyer.

• Clôture: les sangliers ainsi que les ani-maux domestiques ou sauvages er-rant dans les parages peuvent consti-tuer une source d’infection pour lesvirus, les bactéries et les parasites.Installer une seconde clôture distantede un à deux mètres de la courettepermet d’éviter les contacts directsentre les animaux.

• Eviter les courants d’air: il faudraitdiscuter de l’agencement des diffé-rents secteurs (aires de déjection, derepos et d’alimentation) à l’intérieurdes boxes avec un constructeur spé-cialisé dans les porcheries. Il est enoutre primordial d’opter pour uneventilation adéquate et pour unebonne répartition des boxes. Unebonne coordination de la construc-tion de la porcherie, des installationsd’affouragement et de la ventilationaident à éviter une vitesse de passageélevée de l’air dans les zones de cou-chage, qui se traduit par une sensibi-lité accrue aux maladies.

• Isolation: d’une manière générale, ilconvient de bien isoler les sols de la

porcherie, tout comme les parois etles fenêtres. Cela permet d’économi-ser des coûts d’électricité importantspour le chauffage en hiver et le refroi-dissement en été. En fonction despossibilités, il est recommandé deprévoir un chauffage au sol dans leszones de repos, tout particulièrementlorsque le sol doit être refait à neuf.Un climat optimal dans la porcherieest un élément essentiel pour unebonne santé des animaux.

• La présence d’un thermomètre mi-nimum-maximum dans les zones derepos permet de contrôler la tempé-rature, pour autant que les caisses derepos ne soient pas dotées d’un cap-teur de température. Le climat doitêtre adapté aux besoins en fonctiondes catégories d’âge.

• De l’ombrage et une installationd’arrosage dans l’aire extérieure as-surent aux porcs une températureagréable et les protègent des coupsde soleil.

• Réfrigérateur: pour que les médica-ments soient entreposés correcte-ment et pour garantir leur efficacité,il est nécessaire de disposer d’un ré-frigérateur placé dans un local sec età l’abri de la lumière. �

Un climat adapté est primordial, surtout à la mise enplace. Photo: agrarfoto.com

DANS L’ENGRAISSEMENT PORCIN, une bonne gestion de la santé des animauxdébute déjà par une construction appropriée. Il s’agit surtout d’éviter l’intrusion de germes pathogènes et de créer un climat optimal à l’intérieur de la porcherie.

Avez-vous déjà testé l’option duchauffage au sol?

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PRODUCTION ANIMALEENGRAISSEMENT PORCIN 2018

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Etapes de la planification d’une porcherie d’engraissement 1. Esquisser des idées (lieu de construction, nombre de places,prévision de rendement, financement)

2. Effectuer un bilan «import/export» et un bilan de fumure

3. Se renseigner au sujet des exigences de la loi sur la protection des eaux

4. Etudier les offres et les plans détaillés

5. Intégrer les voisins à la réflexion

6. Conclure des contrats pour les engrais de ferme

7. Organiser le financement

8. Publier le permis de construire

9. Débuter les travaux

«Planifier avec prudence»LES NOMBREUSES QUESTIONS se posant dans le cadre d’un projet de construction doivent être discutées de préférence à l’avance avec des experts expérimentés et avec plusieurs collègues agriculteurs. C’est ainsi que l’on arrive à trouver les meilleures solutions pour sa propre exploitation.

Planifier des porcheries et préparerdes demandes de permis deconstruire est le travail quotidiend’Urs Isenegger. Les demandes aug-

mentent avec, pour 2018, les change-ments des directives en matière de pro-tection des animaux pour les porcheriesd’engraissement.

UFA-Revue: Urs, quels sont les pointsmarquants de ton activité de planificationde porcheries d’engraissement?Urs Isenegger: Outre les aspects re-levant de la technique de production,les exigences écologiques et socialesprennent une importance toujours plusgrande. Les émissions olfactives et ammoniacales doivent être minimisées.La discussion porte souvent sur la

conformité par rapport à la zone. Lesvoisins souhaitent que la porcherie soitsituée le plus loin possible de leur habi-tation, bien que, d’un point de vued’aménagement du territoire, il seraitplus judicieux que la porcherie se situele plus près possible de la ferme exis-tante.

Quels sont les paramètres économiquesdéterminants pour celui qui construit au-jourd’hui une nouvelle porcherie d’en-graissement?Comme toujours lors de grands projets,il est recommandé de planifier prudem-ment, pour pouvoir absorber les fluc-

tuations du marché. Une place d‘en-graissement de porc coûte entre CHF1000.– et CHF 1800.– par tête, fosse àlisier incluse. Les frais de viabilisationpeuvent varier considérablement. Lamarge brute, censée rémunérer le travailet permettre d’amortir les investisse-ments, est dépendante des perfor-mances d’engraissement et à l’abattage.Selon le catalogue de marges brutesd’Agridea, avec un régime à l’alimentcomplet et un gain journalier de 850 g/j,on peut escompter une marge brute de62 Fr. par place porc à l’engrais. A celas’ajoutent les éventuelles primes pourles SST et les SRPA. Il est préférablePrésentation des deux

systèmes: porcherieSST-SRPA (en haut) etporcherie AQ (en bas).Source: IS Tool-System SA

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PRODUCTION ANIMALEENGRAISSEMENT PORCIN 2018

Interview MatthiasRoggli, Revue UFA, 3360 Herzogenbuchsee

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Urs Isenegger partage quelques idées…Spécialisation ou exploitation en circuit fermé avec élevage et engraissement?En règle générale, il vaut la peine de se concentrer sur un domaine et d’enassurer la réussite au travers d’un savoir-faire optimal et d’une implicationtotale de l’exploitant dans son atelier.

Transformation du bâtiment ou nouvelle construction?Une transformation est intéressante lorsque les bâtiments sont en bonétat et lorsqu’une utilisation est envisageable pour les 20 à 25 ans à venir.

Eléments préfabriqués, oui ou non? Oui, sur un sol plat. La durée des travaux est plus courte en utilisantdes éléments préfabriqués, et il y a moins d’entreprises présentes sur l’exploitation, ce qui simplifie la coordination. Les éléments deconstruction modernes sont de haute qualité, mais ils impliquent des compétences spécifiques.

Porcherie froide ou isolée?Dans les porcheries froides, la pression des maladies est plus élevée. La conversion alimentaire et le bilan écologique sont moins bons.

Places d’affouragement à l’intérieur ou à l’extérieur dans une établelabellisée?Dans la pratique, on rencontre les deux. Les coûts de construction sontmoins élevés quand les aires d’affouragement ne sont pas couvertes. Enrevanche, dans le cadre d’un affouragement en plein air, la soupe doitêtre chauffée en hiver, et les nuisances sonores sont plus élevées.

Dans quel cas est-ce utile d’avoir une porcherie de pré-engraissement?Lorsqu’un domaine achète en continu les porcelets d’une autreexploitation.

Comment nettoyer?La pompe de rinçage représente la meilleure solution, car les piècespeuvent être facilement changées. Il faut prévoir la fosse à lisier demanière à ce que les animaux soient le moins possible exposés aux gaz.

Quelle technique d‘aération?Il est important de tenir compte du système d’aération tôt dans laplanification. La meilleure solution est l’aération à pression constanteparce qu’elle fonctionne indépendamment de la météo. Les systèmesde ventilation par surpression empêchent l’arrivée d’air froid dans laporcherie.

Balance mobile ou balance fixe?Il est simplement important que les porcs à l’engrais soient pesés. Que lepesage soit fait sur une balance mobile ou fixe ne joue pas un grand rôle.

Comment minimiser les déplacements lors du travail dans la porcherie?Lors de la planification, il faut faire attention à cet aspect. Dans de grandsbâtiments on ne peut pas éviter que les distances soient importantes.

Grands groupes, ou plutôt systèmes conventionnels de petits groupes?Des porcheries pour une détention en grands groupes seraientfinancièrement avantageuses parce qu’elles impliquent des coûtsd’aménagement plus faibles. Je suis cependant assez critique vis-à-visdes porcheries abritant de grands groupes, à cause de la pression desmaladies et du cannibalisme. La croissance varie au sein d’un grandgroupe, ce qui se traduit par moins de séries de porcs à l’engrais par an.

Silos à l’intérieur ou à l’extérieur de la porcherie?En règle générale, on utilise des silos extérieurs car ils sont meilleurmarché. Les silos intérieurs sont moins fortement soumis aux aléas destempératures et du climat, ce qui peut avoir une incidence positive surla qualité du fourrage conservé.

d’avoir un taux de fonds propres d’aumoins 30%.

Pour quelle raison les agriculteurs inves-tissent-ils aujourd’hui dans une porcheried’engraissement? Comme il n’est souvent pas nécessaired’engager du personnel extérieur, le re-venu du travail de l’atelier porcin restegénéralement exclusivement entre lesmains de la famille de l’exploitant. Lesporcs à l’engrais sont une branche d’ex-ploitation très flexible quant à la gestiondu travail.

A partir de quelle taille une constructionest-elle envisageable?Pour minimiser les frais de base par porcà l’engrais, par exemple pour les frais de viabilisation ou de permis deconstruire, la porcherie devrait avoirune certaine envergure. Disons au mini-mum 300 places.

Où peut-on encore économiser des coûtsde construction? La marge de manœuvre est souvent res-treinte. Parmi les facteurs de succès, onpeut citer une bonne planification avecun constructeur spécialisé compétent,des offres transparentes, forfaitaires depréférence, et pas de tarification àl’heure. En ce qui concerne les presta-tions réalisées en propre, il faut veiller àne pas se surmener. Un retour de bâtonpeut facilement survenir si la productionagricole a été négligée et au cas où le ré-sultat de la construction n’est pas aussibon que si le chantier avait été mené parun professionnel. Pour l’électricité et lechauffage, je recommande des solutionsmodernes et garantissant une efficacitéénergétique élevée. �

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Auteur Matthias Roggli, Revue UFA,3360 Herzogenbuchsee

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Une solution de construction réussieDIX ANS APRÈS L’INVESTISSEMENT, Guido Staub estsatisfait du choix qu’il a fait en modernisant sa porcherie. Le bien-être des animaux s’en est trouvé renforcé, les perfor -mances d’engraissement et à l’abattage sont convaincantesalors que la charge en travail reste faible.

Lorsqu’on arrive à Gschwänd beiMenzingen (ZG), rien n’indique aupremier coup d’œil que l’exploita-tion s’adonne à la production por-

cine. Heureusement que le chef d’ex-ploitation arrive pour nous montrer cequ’il en est.

«Je suis très satisfait» Il y a dixans, Guido Staub a transformé la froma-gerie d’alpage de Gschwend en une por-cherie AQ pratique comportant onzecompartiments à 20 places. «Je suis trèssatisfait», estime avec le recul le chefd’exploitation qui exerce la professionde couvreur à titre principal. En tempsnormal, le travail à la porcherie lui prendenv. 45 minutes par jour. Le matin, il as-perge légèrement les grilles afin quel’urine et les fèces parviennent au bonendroit. Le soir, Guido Staub nettoie lesboxes à fond. Les gains quotidiens desanimaux à l’engrais atteignent environ900g alors que les suppléments de qua-lité pour ses porcs oscillent entre 8 et12ct/kg PM, comme le montre unaperçu des derniers décomptes. «L’ob-jectif de la construction était d’optimi-ser le bien-être des animaux», explique

Guido Staub avant d’ajouter: «et celas’est avéré payant».

Adduction d’air de qualité Lahauteur des locaux de la porcherie, pla-nifiée par l’entreprise IS Tool-Systems àIbach, atteint env. 3.3m, ce qui jette lesmeilleures bases pour une bonne qua-lité de l’air tout en laissant de la flexibi-lité pour changer éventuellement l’af-fectation du bâtiment. L’air frais estaspiré à trois endroits différents et éva-cué de manière centrale.

Bonne isolation Les parois exté-rieures et le plafond ont été dotés d’uneisolation de 10 cm afin d’assurer unetempérature constante et de minimiserles besoins énergétiques pour la régula-tion de la température. Guido Staub peuts’approvisionner en gorets d’engrais au-près d’une seule exploitation. Pour l’ins-tallation des animaux, il règle la tempé-rature à 22°C au moyen d’un chauffageà air chaud. Grâce à l’épandage d’unepoudre hygiénique et à un affourage-ment d’acclimatation soigneux, l’en-graisseur peut se passer d’un traitementmédicamenteux à l’installation.

Des vis adaptées L’affourage-ment est assuré par un auto-

mate «Tool» pour la soupe

(eau et aliment séparés) 100% en acierinoxydable afin d’éviter la formation derouille. Un vibrateur empêche la consti-tution de grumeaux. Les deux silos,conçus à l’origine pour de l’alimentvaches laitières, sont adaptés à l’alimen-tation par phase et offrent des volumesde 11t et de 6t. Lors du choix de la taillede la vis, le chef d’exploitation a veillé àce que le débit soit adapté aux capacitésdes conduites. Pour l’occupation desporcs, en plus de la paille, les animauxont à leur disposition des «PigMix-Rolls», distribués dans des conteneurs«Tool-Toy», qui leur fournissent des fi-bres. L’approvisionnement en eau estassuré par des abreuvoirs à cuvette afinde minimiser les risques de blessures etles souillures. Vu que la pipette est mon-tée près du fond de la cuvette, il n’y apratiquement pas de gaspillage d’eau.

Résumé Plus une porcherie peutêtre utilisée longtemps et efficacementsans devoir être modifiée, meilleure estla rentabilité. Garantir ces conditionslors de transformations constitue un vé-ritable défi. �

1 · La porcherie deGuido Staub s’intègre de manièreharmo nieuse dans lepaysage.

2 · Les silos sontprévus pour unaffouragement parphase.

3 · Les «PigMix-Rolls»n’occasionnent aucuntravail pour le curagedu fumier, contraire-ment aux matériaux àbrins longs utiliséspour occuper les porcs.

4 · C’est de l’UFA 331-4 qui est utilisédans l’automate àsoupe «Tool».

5 · Les prises d’air sontprotégées afin d’assu -rer une température et une qualité de l’airrégulières.

«L’investissement consenti pour le bien-être des animaux s’est avéré payant»!

Guido Staub, Menzingen (ZG).

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Auteur MatthiasRoggli, Revue UFA, 3360 Herzogenbuchsee

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«Je veux que mes animaux se por-tent bien»: c’est en ces termes queMarkus Rütimann motive sa déci-sion de détenir ses porcs selon les

directives SST et SRPA.

615 places Lors de la reprise du do-maine de 13.6ha à Oberrüti (AG), Mar-kus et Cornelia Rütimann ont aban-donné la production laitière pour opterpour l’engraissement porcin (300places). En 2010, une courette a étéinstallée sur l’ancienne fosse à purinpour la porcherie existante alors que315 PPE supplémentaires ont été créespour répondre aux prescriptions SST etSRPA.

Grâce aux éléments de construc-tion, la réalisation a pu être achevée en2010 après seulement deux mois de tra-vaux pour un prix intéressant. Les boxessont conçus pour accueillir 22 – 28 porcs.Dans l’aire de repos, des parois mobilespermettent d’offrir progressivement unesurface optimale. Le lisier est pompé unefois par semaine des quatre canaux dansla nouvelle fosse d’un volume de 600m3

(env. 1000m3 de volume total). Un canalse trouve à l’intérieur de la porcherie.«Au début, j’étais assez sceptique en rai-son des émissions», se souvient Markus,«mais désormais, je ne peux que consta-ter les avantages au niveau de la chargede travail». Outre un bon système deventilation, il est important de ne rincerle lisier que pendant la journée afin de ne

pas incommoder les porcs qui dormentsur les grilles durant la nuit.

Ventilation à pression équilibréeLes parois extérieures et le toit sont iso-lés, alors que le chef d’exploitation a re-noncé au chauffage et à l’isolation ausol. «Dans le cadre de l’agrandissementde la porcherie en 2002, nous avionsisolé le sol mais cela n’avait pas apportégrand-chose», explique Markus Rüti-mann. En été, l’abaissement de la tem-pérature intervient au moyen de filetsd’ombrage et, en cas de besoin, d’uneinstallation d’aspersion réalisée par sessoins. Par ailleurs, un grand ventilateura été installé sur les deux côtés de laporcherie. La ventilation est assurée parun système à pression équilibrée.

Manger et déféquer à l’exté-rieur Pour des raisons de coûts, lesplaces à l’auge ont été disposées à l’extérieur. Dans l’ancien bâtiment, ellesse trouvent à l’intérieur. Markus Rüti-mann préfère la première variante – etpas simplement en raison des coûts:«Lorsque les places à l’auge sont à l’ex-térieur, les animaux défèquent égale-ment dehors, ce qui est préférable dupoint de vue du travail et de la tech-nique de ventilation». Lorsqu’il faitfroid, la soupe est réchauffée à l’aided’un boiler de 800 litres (50% d’eauchaude) afin que les porcs n’aient pas àdépenser de l’énergie supplémentairepour la digestion.

Rabais maximal en point de mireEn plus de toutes les autres mesuresd’hygiène, Markus désinfecte lesconduites d’affouragement deux foispar semaine avec le produit «Halades01» (figurant sur la liste du FiBL). La so-lution d’eau et d’Halades est pompéedans les conduites le soir et y restejusqu’au matin avant d’être mélangéeavec la soupe. Le dosage fin du produitdésinfectant est effectué en fonction dela réaction des porcs. Les capacités des trois silos (20 et

30m3 d’UFA 331-4 affouragement prin-cipal, 16 m3 pour UFA 321-4 alimentpré-engraissement) ont été prévuespour une livraison de l’aliment toutesles trois semaines, le tonnage de 24t.donnant droit au rabais maximal.

Résumé «Cet investissement s’estavéré payant», concluent Markus etCornelia Rütimann. L’installation desporcs se fait sans antibiotiques. Et les ré-sultats sont convaincants: 3.4 rotationspar année, seulement 0.7% de pertes etune marge brute moyenne sur cinq ansde Fr. 90.–/porc à l’engrais. �

1 · L’air est aspiré prèsdu toit avant d’êtrerefoulé sur les paroispuis évacué au centre.

2 · A gauche, la rampede chargement. Aumilieu, l’entrée pour lepersonnel qui estsituée entre lescourettes.

DANS LES PORCHERIES SOUS LABEL les canaux à lisier sont placés la plupart dutemps dans la courette. Après un certain scepticisme initial, Markus Rütimann est aujourd’hui satisfait de disposer également d’un canal à l’intérieur du bâtiment car celalui permet de réduire les travaux de nettoyage. Pour ce faire, il faut toutefois disposerd’un bon système de ventilation et d’un timing adéquat pour le rinçage du lisier.

Travaux de curage optimisés

«L’investissements’est avéré payant»!

Famille Rütimann, Oberrüti

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PRODUCTION ANIMALE

ChristophHerzog

ENGRAISSEMENT PORCIN 2018

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Beat Steiner

KatjaHeitkämper

Qu’en est-il du racleur?CURAGE DES PORCHERIES Les étables pour bovins sont fréquemment équipées deracleurs à fumier actionnés par câble. Ce type de racleur peut également être utilisé en production porcine. Seuls quelques fabricants produisent actuellement des racleursspécialement conçus pour les porcs. Dans la pratique, les éleveurs sont donc souventobligés de confectionner leur propre racleur.

De nombreuses exploitations por-cines continent de curer les porche-ries à la main. Ce travail n’est passeulement pénible: il représente

également une bonne partie de lacharge en travail quotidienne. L’installa-tion d’un racleur à câble dans une por-cherie implique d’adapter les dimen-sions de ce dernier, les porcs et lesbovins n’ayant évidemment pas lamême taille. Les porcheries et les stabu-lations pour bovins ne sont d’ailleurspas construites de la même manière.Dans les porcheries, le racleur passe parexemple à une faible distance sous lesséparations des boxes, le danger d’écra-sement est donc particulièrement im-portant à cet endroit.

Adaptations techniques Pourune utilisation en porcherie, le racleurdoit avoir une hauteur et une profon-deur aussi réduite que possible. Lesporcs ont des pattes plus courtes que lesbovins et ils ont donc plus de peine àenjamber le racleur. Dans la pratique, onestime que la hauteur du racleur ne devrait pas dépasser 20cm et sa profon-deur ne pas excéder 25cm. Les volets la-téraux rabattables permettent aux ani-maux de s’écarter plus facilement sur lescôtés sur la course du retour. Une vitessed’avancement et de recul d’environ 4 mètres par minute ne semble pas po-ser problème chez les porcs.

Situations dangereuses Les porcssont curieux et reniflent le racleurlorsque ce dernier se déplace dans laporcherie. Des études effectués parAgroscope dans cinq exploitations d’en-graissement ont démontré que le curagedes porcheries à l’aide d’un racleur pou-

vait conduire à des situations dange-reuses (chutes, écrasement). C’est la rai-son pour laquelle les racleurs devraientuniquement être actionnés sous surveil-lance. Afin de déterminer le temps quenécessite le curage d’une porcherie àl’aide d’un racleur automatique, deschronométrages ont également été ef-fectués sur les exploitations analysées.Ce temps a été calculé sur la base d’uncalcul modélisé pour une porcherietype. Par la suite, les résultats du curageà l’aide du racleur ont été comparésavec ceux du nettoyage à la main.

Déroulement du processus Lecurage est effectué deux fois par jour. Ladurée durant laquelle le racleur est uti-lisé dépend de la longueur de l’axe decurage et de la vitesse du racleur. Dansle cadre d’une vitesse d’environ4m/min, le racleur nettoie plusieursboxes le long de l’axe de curage. Quandle racleur s’approche des séparations deboxes, l’agriculteur peut interrompre leprocessus de curage en appuyant sur unbouton, laissant ainsi la possibilité auxanimaux d’enjamber le racleur. Le faitd’opter pour une télécommande per-met à l’agriculteur de se déplacer libre-ment dans la porcherie tout en ayant lapossibilité de réagir rapidement lorsquele racleur doit être arrêté pour protégerles porcs.

Différence de 16% Dans le cadred’un effectif de 200 porcs à l’engrais etd’un curage de la porcherie intervenantdeux fois par jour, le temps de travail nécessaire avec un racleur est de 51 minutes par jour contre 61 minutespar jour pour un curage à la main, ce quicorrespond à une différence de 16%

Les animaux sont rapidementintéressés par l’arrivée du racleur.

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PRODUCTION ANIMALEENGRAISSEMENT PORCIN 2018

Auteurs Christoph Herzog, Beat Steiner et Katja Heitkämper,Agroscope, 8356 Ettenhausen

Rapport ART Vous trouverez d’autresrecommandations pour des dimensionsappropriées du racleur ainsi queconcernant la conformité pour lesbesoins des animaux dans le rapportART 759 intitulé «Racleurs d’évacuationpour porcheries», à télécharger àl’adresse www.agroscope.ch

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(graphique). Pendant que la porcherieest nettoyée à l’aide du racleur à câble,l’agriculteur peut effectuer d’autres tra-vaux, comme contrôler les animaux ouprocéder à des rangements. Pour un ef-fectif de 200 animaux par exemple, lecurage à d’aide d’un racleur à câble per-met de disposer d’environ 36 minutesde temps «libre». La pénibilité réduitepar rapport à un curage manuel doitégalement être prise en compte. L’utili-sation d’un racleur à câble réduit consi-dérablement les efforts physiques àfournir, tout particulièrement en pré-sence de grands effectifs. �

Curage avec le racleurCurage manuel

50 100 200 300Taille du troupeau (nombre de porcs d’engraissement)

Besoins qu

otidien en travail

[UMOmin]

Graphique: Economie de temps avec 200 porcsPour un effectif de 200 porcs à l’engrais, l’économie journalière de temps de travail grâce àl’utilisation d’un racleur est de 16% par rapport à un curage manuel.

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PRODUCTION ANIMALE

Urs Isenegger

ENGRAISSEMENT PORCIN 2018

58 10 2014 · REVUE UFA

Il faut communiquer DIVERS MOTIFS incitent la population à s'opposer à la construction de porcheries.Des solutions viables peuvent souvent être trouvées avec toutes les parties concernées dans le cadre de discussions pro-actives et transparentes sur le projet. En cas de conflit, il est recommandé de faire appel à un médiateur.

«Les porcs sentent mauvais et sontbruyants. Les halles d'engraisse-ment sont des fabriques. Pourquoiélever des animaux destinés à la

boucherie? Le paysan n'a-t-il pas déjàassez d'argent? Il habite pourtant uneélégante maison individuelle à la cam-pagne. D'ailleurs il ne m'a pas saluélorsque je suis passé devant lui il y adeux semaines». Voici à quoi ressemble,dans le pire des cas, les idées et discus-sions de voisins réagissant négativementà la lecture d'une publication dans lejournal annonçant une construction deporcherie.

Inclure le voisinage dès le débutdu projet Tous les états d'âme peu-vent être imputables à des motifs très di-vers et surviennent rarement chez unepersonne de manière cumulative. Selonle motif, la résistance envers le projet deconstruction peut être plus ou moinsprononcée et il est nécessaire que lespromoteurs adoptent une démarche dif-férente pour convaincre les opposants(voir le tableau). Alors que les personnessceptiques envers la construction peu-vent se laisser convaincre par de bons ar-guments, il est difficile de rallier les op-posants déterminés au projet. Leuropposition ne peut être retirée qu’en ap-portant des améliorations notables auprojet de construction. Fondamentale-ment, il s'agit de parler avec les voisins,de les inclure très tôt dans le projet, deleur parler du monde agricole et de trou-ver des mesures afin de vaincre leurs ré-ticences. Voici quelques exemples.

«Les porcs sentent mauvais»Afin de diminuer les odeurs qui se dé-gagent des porcheries, il existe des me-

sures efficaces telles que l'installation defiltres biologiques dans les étables AQet/ou l'utilisation d'aliments contenantde l'acide benzoïque (UFA 331-3). Lerecours à un système ciblé d'évacuationdu fumier dans une conduite donneégalement de bons résultats.

«Les porcheries sont des fabri-ques» Dans un passé récent, les me-sures de protection des animaux dans lesporcheries suisses n'ont cessé de se développer et elles seront encore renfor-cées d'ici à 2018. En comparaison internationale, elles se situent à un niveauélevé. Ainsi, dans les halles d'engraisse-ment modernes, une importance prépon-dérante est accordée au bien-être desanimaux, que ce soit par le biais de la ré-gulation de la température ou des activi-tés mises à la disposition des porcs. Danscertains cas, il est possible d’ériger unehaie du côté de l'habitation afin d'éviterle contact visuel avec la porcherie.

«A-t-il besoin de cet argent?»L'évolution structurelle à laquelle l’agri-culture est soumise va se poursuivre. Lesexploitations productives doivent pou-voir se développer si elles entendentsubsister à l’avenir. De nos jours, grâce àl'amélioration de l'efficacité du secteuragricole, les denrées alimentaires n'ontjamais été aussi bon marché par rapportau revenu réalisé, et ce en Suisse commedans nul autre pays. En conséquence, eten comparaison avec les autres secteurs productifs, le salaire ho-raire réalisé par le secteur agricole esttrès bas. Pour préserver l'outil productif,il existe des dispositifs spécifiques tels lareprise d'exploitation au sein de la fa-mille à la valeur de rendement ou l’oc-

troi de crédits pour les améliorationsstructurelles.

«Il ne m’a pas salué» En périodede stress, on peut faire des erreurs oucommettre des impairs dans le cadredes relations avec autrui. Il convientd’adopter une démarche ouverte enversles gens et de se dire qu'une attitudepositive envers les voisins peut permet-tre de s’éviter des ennuis et représenterun investissement pour l'avenir.

Le recours à un médiateur Encas de conflits importants le recours àun médiateur s'impose. Celui-ci est im-partial et fait en sorte que toutes les par-ties prenantes puissent s'exprimer, quela discussion se déroule correctement etqu’une solution se dégage.

Résumé Il est possible de réduire lerisque de retardement de la construc-tion en raison d’oppositions en prenantcontact suffisamment tôt avec toutes lespersonnes concernées. Suivant les posi-tions des interlocuteurs, il est nécessairede présenter des arguments ou desaméliorations au projet. Dans les cas dif-ficiles, il peut être judicieux de recourirà un médiateur neutre. �

Une bonne entente avec les voisins,les autorités et les organes

administratifs concernés contribue au bon déroulement

de la procédure d'autorisation. Photo: agrarfoto.com

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PRODUCTION ANIMALEENGRAISSEMENT PORCIN 2018

Auteur Urs Isenegger,Planificateur deporcheries, 5703 Seon

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va de l'avant versatile. personnels. concrets et personnels.Motivation et Soutient Difficile à cerner. Refuse la mesure Refuse la mesureattitude la mesure proposée. proposée. proposée.

A la volonté et un intérêt Evalue à la hausse Craint d'être perdant Défend son point de vue économique pour la les risques concrets, avec la transformation de manière aggressive.réalisation; le projet est fait des objections au prévue, utilise descependant menacé projet,est sceptique arguments plus ous'il n'y a plus d'intérêt quant aux conditions moins rationnels.ou que les avantages cadre, les buts etdu projet ne sont l'efficacité des mesures plus réalisables. prévues, redoute l'échec

de la mesure.Démarche Apaiser les sceptiques Exposer clairement aux Les «freineurs» et les pour changer lorsque ceux-ci recon- «freineurs» les avantages «opposants» ne peuvent l'attitude naissent que leurs doutes et mérites de la vraiment être convaincusqui prévaut sont pris au sérieux et transformation. que par un succès sans

qu'on y travaille (ils sont exa- équivoque et les amélio-minés de manière réaliste) rations apportées par

la mesure escomptée.Source: Jürgen Siems, DLZ

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60 10 2014 · REVUE UFA

BRÈVESENGRAISSEMENT PORCIN 2018

Nettoyage des gaines d’évacuation d’airMeier-Brakenberg a développé unnouveau nettoyeur pour les gainesd’évacuation d’air qui peut être uti-lisé avec n’importe quel nettoyeur àhaute pression débitant au moins1200 l/h. Il se compose d’une têtede buse haute pression dotéed’écarteurs flexibles. Grâce à cetteconstruction flexible, le nettoyeurpeut être introduit depuis le basdans la gaine à travers l’hélice duventilateur. La pression associée auxbuses à projection vers le bas assureque le nettoyeur remonte par lui-même. Les buses latérales quant àelles opèrent un lavage complet dela gaine et du ventilateur. En outre,Meier-Brakenberg lance égalementle «Porky’s Pick Up», une solution detransport des cadavres préservant ledos et hygiénique. En Suisse, Meier-Brakenberg est représenté par lesentreprises Aerni SA à Waldkirch etHuber Kontech à Buttisholz.

Mastic de réparation pour caillebotisL’entreprise Huf-gard Sàrl lance lenouveau mastic deréparation «easy-Fill» à base de ré-sine époxy, utilisable tant pour lesnouveaux revêtements de crècheque pour l’assainissement des solsperforés obturés. La masse de mas-tic facile à préparer durcit en l’es-pace d’une nuit.

Trier les porcs selon leurmarque ou leur poidsLa technique de triage de Nedappermet de gérer individuellementles porcs à l’engrais au sein degrands groupes. Sur la base de leurmarque auriculaire ou de leur poids,les animaux sont aiguillés vers l’ali-ment ou le box de séparation voulu.Ce système permet d’avoir unaperçu en tout temps des poids etde l’activité des porcs.

Nouveau ventilateur hautesperformancesSelon son constructeur Vostermans,le «Multifan Tube Fan 130» est lepremier ventilateur tubulaire en-traîné par courroie de cette taille. Leventilateur standard est adapté àdes tuyaux d’un diamètre de1270mm. D’autres modèles sontdisponibles sur demande.

Gestion du climat sécuriséeLe système à régulation pneuma-tique «VRV» de Hölscher + Leuschergarantit une aération sécurisée etsans entretien. Les éléments d’ame-née d’air sont dimensionnés desorte à permettre un afflux d’air suf-fisant dans la porcherie en cas depanne de courant. La vitesse de l’aird’arrivée est réglée avec précisionpour éviter les courants d’air.

Mélangeur d’aliment liquide à régulation de niveau

L’accroissement de l’efficience et del’hygiène fourragères dans l’engrais-sement porcin est un thème impor-tant lors de l’EuroTier 2014. Parmiles innovations de Big Dutchmandans ce domaine, on peut citer lemélangeur d’aliment liquide à régu-lation de niveau (photo de droite)qui s’adapte automatiquement à

l’état de remplissage de la cuve aumoyen d’un flotteur. Ce systèmepermet de mélanger de manière op-timale différentes quantités d’ali-ment. Un nouveau système detuyaux avec une double hélice inté-grée (photo de gauche) devrait éga-lement améliorer la qualité et l’ho-mogénéité de la soupe. BigDutchman présente en outre une

autre nouveauté dans l’affourage-ment liquide avec son «Swap Tank».Ce dernier permet une incorpora-tion et une distribution exactes desaliments, que ce soit en grandes oupetites quantités, sans devoir utili-ser de citerne supplémentaire pourl’eau sanitaire. En Suisse, les pro-duits de Big Dutchman sont distri-bués par Inauen à Appenzell.

et les coûts. Le système par élé-ments permet une constructionrapide d’une nouvelle porcherie.Les éléments de parois en bois surun socle en béton armé (hauteurde socle de 1 ou 1.25 m) se sontégalement avérés être une va-riante avantageuse.

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Le système innovant «Easy Door»de System Wolf SA permet dechanger les animaux de box sansaucun stress et sans travail. Pourl’engraisseur porcin tout commepour ses animaux, il s’agit d’un re-gain de confort et d’un gain detemps.Parmi les points forts de Wolf

System, on peut aussi mentionnerses connecteurs métalliques quipermettent des constructions detoitures autoportantes d’une por-tée jusqu’à 35 m. Le choix ciblé dutype de connecteurs métalliquespermet d’optimiser les matériaux

Changer de boxsans stress avec«Easy Door»

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REVUE UFA · 10 2014 61

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PRODUCTION ANIMALEBRÈVES

62 10 2014 · REVUE UFA

Résistances, également enl’absence d’antibiotiques Selon une étude de l’Université deWurzburg, des résistances peuventégalement survenir lorsque de nom-breuses bactéries cohabitent sur unespace restreint et se concurren-cent. Pour s’imposer, les bactériesproduisent des antibiotiques. Denombreux antibiotiques du com-merce sont élaborés à partir de telsproduits d’origine bactérienne.

Veaux d’engrais plus légersLe poids mort moyen le plus élevé(128.1 kg) a été atteint en août 2012chez les veaux (jusqu’à 240 jours).Ce poids moyen diminue actuelle-ment (122 kg en 2014), ce qui s’ex-plique par la limite d’âge de 160jours introduite en 2013 dans le ca-dre des nouvelles prescriptions d’af-fouragement.

La demande mondiale enviande augmenteL’évolution dynamique de l’écono-mie mondiale renforce la demandeen viande. Pour 2014, la FAO s’at-tend à une augmentation de 1.5%.Du point de vue de la production, lacroissance globale est freinée pardes problèmes logistiques ainsi quepar un manque de main d’oeuvre,ce qui implique un degré d’automa-tisation accru.

Augmentation du bien-êtreanimal dans l’UEEn Allemagne, en Pologne et enGrande-Bretagne, les agriculteursestiment que les innovations desti-nées à améliorer le bien-être animalrevêtent une grande importancecomme le démontre un sondage dela DLG réalisé dans le cadre de l’EuroTier 2014 (11. – 14.11). Lesprescriptions plus strictes y sontégalement pour quelque chose.

Récupération de la chaleurLes exploitations qui installent undispositif de récupération de cha-leur pour le refroidissement du laitbénéficieront d’une aide oscillantentre CHF 1100.– et 2500.– de lapart de la fondation ProKilowattdans les cantons de Berne, Soleure,Lucerne et Vaud. Les agriculteursdes cantons de St. Gall, Argovie etFribourg bénéficient déjà de telsmesures d’encouragement.

Sélection génomique chezles porcs?«Les premières expériences réaliséesdans le cadre de la sélection génom-ique démontrent que les valeursd’élevage des animaux typisés sontplus faciles à estimer mais que legain de précision est encore limité»estime l’expert Andreas Hofer. Suis-seporcs pourrait introduire la sé-lection génomique en 2015.

Premier producteurs de sandres en Suisse

Thomas Muri, de Schötz, et RetoKaufmann, de Kottwil, produisentde la viande de sandre depuis lemois d’août. Ces deux lucernois dis-posaient de bâtiments vides dansleurs fermes et ont décidé de les uti-liser pour se consacrer à cette pro-

duction. Montant des investisse-ments: CHF 350000.–.Chez la famille Muri, le système

de circulation d’eau en circuit ferméavec bassin a été installé dans lagrange. Le remplissage du bassin né-cessite 60 litres cubes d’eau. Le re-

nouvellement d’eau quotidien doitêtre inférieur à 5% du volume total.Pour que les sandres puissent se dé-velopper de manière optimale, l’eauest réchauffée à 24°C. Un jour nor-mal, Thomas Muri table sur unecharge en travail oscillant entre 0.5et 1 heure. La famille Muri devraitproduire près de 6000 kg de poissonpar an. Jusqu’à maintenant, 90% dupoisson consommé en Suisse sontimportés. Les scientifiques estimentque les poissons sauvages devraientdevenir très rares dès 2050. Pourmanger du poisson, il faudra doncl’élever. En Suisse les sandres sontappréciés des gourmets, ils sontpauvres en calories et riches en mi-néraux ainsi qu’en protéines.

• S’agit-il d’une coupe de prin-temps ou d’une coupe d’au-tomne ?

• Le foin contient-il éventuelle-ment des plantes toxiques?

En cas de pénurie de fourragesgrossiers, on utilise davantage debouchons de compléments auxfourrages grossiers comme UFA256 Fibralor/UFA 280 Bio (pourcompléter les rations peu structu-rées) ou UFA 250 Speciflor (four-rage fibreux mal digestible). Lesteneurs et la qualité de ces pro-duits sont en effet garanties. Lecôté pratique de leur stockage etde leur manipulation peut aussijouer un rôle dans le choix debouchons de fourrages grossiers.

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Cet été, dans la région de mon-tagne et dans les exploitations denon-ensilage, les pluies abondan-tes ont empêché une récolte op-timale du fourrage. Il faut ajouterà cela que les températures rela-tivement froides dans les régionsd’altitude ont freiné la croissancede l’herbe. S’il faut acheter dufourrage sec, il vaut la peine deveiller à sa qualité.• Le foin sent-il bon ou sent-il lerenfermé (moisi)?

• Est-il verdâtre (séchage engrange) ou plutôt clair (sécha-ge au sol) ?

• Est-il poussiéreux?• À quel stade a-t-il été récolté?

Peu de fourrage enaltitude

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UFA-ACTUELUFA-AKTUELL

ALIMENT DU MOISFUTTER DES MONATS

Les vaches très productives peu-vent souffrir d'un stress oxydatif,en particulier durant les premièressemaines de la lactation. Le com-posé minéral Minex 972 est ex-pressément formulé pour la phasede départ de la lactation. Il pré-sente des taux élevés d'oligoélé-

néfiques pour la fertilité. Les te-neurs en oligoéléments et en vita-mines ont encore été relevées,dans le cadre d'une refonte com-plète du produit. Cet aliment mi-néral constitue désormais unecomposante indispensable de lagestion de la santé, dans les exploi-tations laitières qui réussissent.

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ments organiquement liés qui sé-curisent les apports. Il est aussi trèsriche en vitamine E qui améliorel'absorption du sélénium. Un ap-port suffisant de sélénium favoriseune rapide involution utérine etune bonne dépuration des organesreproducteurs. Ces effets sont bé-

Minex 972 – DémarrageNouvelle formule

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De nombreux producteurs de laitvisent un affouragement simple etefficace. UFA 260 est l'incarnation

même de la simplicité et de l'effi-cacité. Cet aliment vêlage granulécontient tous les nutriments et lesadditifs dont les vaches ont besoinau moment du vêlage.

Les atouts d'UFA 260:• allie les propriétés bénéfiques

d'un aliment de démarrage telqu’UFA 263 et d'un produit fa-vorisant la fertilité tel qu'UFA 269

• induit une ingestion élevée defourrage de base (levures vivantes)

• améliore le bilan énergétique• facilite le vêlage (graines de lin)• favorise une bonne dépuration

et une bonne fertilité (plantes,graines de lin)

• contient tous les minéraux et lesvitamines indispensables

• est très appétible

Utilisation: 20 jours avant et après le vêlage àhauteur de 2 kg par vache et jour

Le cocktail vêlage idéal

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EN ROUTE AVEC…UNTERWEGS MIT...

64 10 2014 · REVUE UFA

…Werner Mathis

Production laitière à saute-mouton sur la frontière

Werner Mathis, 8572 Berg (TG)

Famille marié à Esther, 2 enfants: Andreas (19) et Roman (17)

Né le 9 août 1963

Activités jusqu'en 2007: agriculteur indépendant etaccessoirement moniteur de ski et conducteur decalèche. De 2007 à 2011: employé agricole surdeux exploitations. Au Service technique UFA Willdepuis septembre 2011.

Hobbies famille, randonnées, nature

Devise «favoriser la réussite des clients via des propo -sitions orientées solutions.»

Werner Mathis est très engagé dans sontravail. Il est toujours en quête de solu-tions. Son champ d'activités comprendle canton de Schaffhouse, le Weinlandzurichois et des régions du Seerücken.La plupart des domaines schaffhousoissont relativement vastes. Ils se consa-crent surtout aux grandes cultures. Vien-nent ensuite la vigne et enfin la produc-tion animale. Cette dernière n'est certes

pas essentielle pour de nombreuxexploitants, mais avec la spécia-lisation croissante elle gagneen importance. Werner Mathis met tousles jours à profit sa longueexpérience d'agriculteurindépendant. Il sait ce

que veulent les paysans et iladapte ses conseils en consé-

quence. Par exemple, sur l'ex-ploitation d'Erich Werner. Onremarque très vite que l'exploi-tant et son conseiller s'entendentbien et qu'ils discutent «sur lamême longueur d'ondes». Lesproblèmes sont immédiatementabordés sous l'angle des solu-tions à trouver.

Système de traite automatiqueLes Werner ont repris l'exploitation desparents d'Erich, en 1999. Dès lors, ilsl'ont constamment développée. En2009, le système de traite automatiquea remplacé la salle de traite en épi. Denombreux motifs justifiaient cette auto-matisation. Les longs temps de traitedans la salle 1x4, entre autres, limitaienttoute extension. L'exploitant apprécie laflexibilité acquise grâce à l'automatisa-tion qu'il utilise très largement. Avecune moyenne de quelque 100000 cel-lules/ml, la qualité du lait joue. Erichsouligne qu'un suivi régulier est indis-pensable. Aujourd'hui, il ne pourraitplus se passer des avantages du robot detraite. Son objectif est d'agrandir sontroupeau à une soixantaine de vacheslaitières, au fil des ans, par le biais de sapropre remonte, sans achats extérieurs.Son étable peut accueillir 80 vaches, cequi lui permettra aussi de garder sesvaches taries sous le même toit.

Jamais si bien servi que par soi-même! La flexibilité est aussi un fac-teur essentiel pour ce qui concerne l'in-sémination des vaches. L'exploitantinsémine lui-même sur place toutes sesvaches et ses génisses. C'est aussi lui quitaille leurs onglons.

Depuis le début janvier, à peu près 35jours après l'insémination, il fait procé-der aux tests de gestation par le lait. Lesrésultats lui parviennent par SMS, auplus tard le jour suivant. «Au début,j'étais un peu sceptique à propos de

En constante expansion: la fermeWerner, à Merishausen.

Profil de l'exploitation

Erich et Maja Werner, ainsi queNathalie (26), Janine (24), Daria (12) etSascha (11), 8232 Merishausen

Cultures: A peu près 1⁄3 de la surfaceagricole est dédiée aux grandes culturestelles que le maïs ensilage, le colza, leblé dur et l'orge. Les 2⁄3 servent auxcultures fourragères (1⁄3 de prairies tem -poraires et 2⁄3 de prairies permanentes).

Cheptels: 43 vaches (Brown Swiss etRed Holstein), 40 places taureaux àl'engrais, 15 places génisses à l'engraiset propre élevage

Affouragement: Ration mélangéecomprenant 1⁄3 d'ensilage de maïs,d'ensilage d'herbe et de foin/regain(plus des pulpes de betteraves en hiver)et du composé minéral UFA 197 Bio -tine. 1.5 kg d'UFA 148 pour équilibrerles protéines et jusqu'à 5kg d'UFA 243comme aliment de production dansl'AMS.

Production laitière: 8500kg parlactation, 4.5% matières grasses et3.4% protéines

Main-d'œuvre: le couple d'exploitantset 1 apprenti. Maja a aussi une activitéaccessoire qui l'occupe à env. 50%.

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REVUE UFA · 10 2014 65

cette nouvelle prestation et j'ai encorefait examiner les premières vaches par levétérinaire. Mais mes doutes ont été ra-pidement balayés», conclut Erich.

Objectif zootechnique Erich a unobjectif zootechnique clairement défini.Il ne veut pas de vaches d'exposition; ilveut des vaches robustes qui ne posentpas de problèmes. Il a fait les meilleuresexpériences avec les races Brown Swisset Red Holstein. Elle correspondent par-faitement à ses attentes. Le troupeaucompte encore quelques vaches Hol-stein qui ne seront cependant plus utili-sées pour l'élevage.

Exploitation en AllemagneComme plusieurs exploitants schaffhou-sois habitant près de la frontière, lesWerner exploitent aussi des surfaces

agricoles en Allemagne. Ces terres tra-vaillées par les paysans suisses déjàavant 1976 sont appelées «terres ances-trales». Depuis 2009, les agriculteursperçoivent des paiements directssuisses pour ces surfaces, à conditionque leur production corresponde auxnormes. La Confédération n’alloue pasde paiements directs pour les surfacesqui ont été affermées ou achetées en-tre-temps.

Importation de fourrages L'ex-ploitation des terres allemandes ne vapas sans quelques contraintes, formu-lées dans le cadre du «trafic rural defrontière». Ainsi, chaque année au prin-temps, les intéressés doivent déclarer àla douane suisse quelles quantités ap-proximatives de fourrages (blé, paille,maïs etc.) seront importées en Suisse au

cours de l'année. Les éventuelles cul-tures dérobées doivent déjà être plani-fiées au printemps. De plus, deux heuresavant le moment prévu pour l'importa-tion, les agriculteurs doivent annoncerau bureau de la douane suisse la quan-tité exacte qu'ils vont acheminer enSuisse. Le délai doit être respecté. A dé-faut, les contrevenant s'exposent à desamendes. Les agriculteurs qui exploitentdes terres allemandes doivent satisfaireà la fois aux exigences de la politiqueagricole suisse et aux directives euro-péennes. Par exemple, le lisier épandusur les chaumes doit être incorporé auplus tard quatre heures après l'épan-dage. Par contre, aucune norme ne régitla technique d'épandage. La familleWerner doit donc s'accommoder dedeux politiques agricoles, l'une suisse etl'autre allemande. �

son expérience, les veaux qui profi-tent d'une stratégie alimentaire plusintensive commencent plus tôt àmanger de l'aliment d'élevage UFA116. Le poids des veaux est déterminéà l'aide d'une chevillère pour vérifierles gains de poids journaliers (GPJ).Des GPJ d'environ 1000g, au coursdes quatre premières semaines, té-moignent de la réussite de cette stra-tégie intensive. Les Werner visent unâge de 25 mois au premier vêlage.Grâce à l'affouragement intensif, lesvachettes réunissent les conditionspour être inséminées à 15 ou 16 mois.

L'élevage intensif est payant«Nous avons adapté notre régimed'élevage, ces derniers mois», raconteMaja Werner. Ici, les veaux ne reçoi-vent plus de lait entier depuis déjàplusieurs années. On leur donne dulait d'élevage UFA 207 plus mélangéà l'eau. «Il y a quelques mois, j'ai aug-menté la dose de poudre de 100g à160g par litre d'eau. Les veaux sontmaintenant beaucoup plus robusteset nous constatons des gains de poidsjournaliers nettement plus élevés. Laquantité de buvée a aussi passé à 8 lpar jour», précise encore Maja. Selon

La sélection vise des vaches robustes,sans problèmes.

Erich Werner et Werner Mathisanalysent l’ensilage de maïs.

Erich et MajaWerner élèventleurs veaux avec160g d’UFA 207plus/l.

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SUCCÈS DANS LA PRATIQUEERFOLG IN DER PRAXIS

cours de la dixième semaine de lacta-tion. Les vaches taries mangent lesrestes de crèche, du foin éco et de l'ali-ment minéral tarissement Minex 971.«Avec ce régime, il n'y a plus de fièvrede lait chez nous», constate Hans Frey.On donne peu de fourrage vert d'au-tomne aux vaches taries car il contientsouvent beaucoup de potasse après ledernier épandage de lisier. Il peut doncinhiber la mobilisation du calcium etfavoriser la fièvre de lait. «Une distri-bution ciblée de bêtacarotène (UFA996 Cyclo Extra) l'année dernière, a euune influence positive sur la féconditécette année», rajoute Rainer Frey.

leur offre en même temps le meilleurfoin et le meilleur mélange. La rationmélangée partielle comprend des ensi-lages de maïs et d'herbe, des drêches,du foin, de la paille et du concentré pro-téique UFA 159. Ce mélange équilibréselon les normes W-FOS permet de mi-nimaliser le risque de cétose et d'aug-menter la production laitière d'environ500kg par lactation. Les boxes de vê-lage sont systématiquement nettoyéset désinfectés. Dès l'installation dansles boxes de vêlage, les vaches reçoi-vent des rations croissantes d'alimentdémarrage UFA 173F. Elles passent àl'aliment de production UFA 244 au

Il est temps de déclarer le maïs grainLe maïs grain est un fourragerecherché pour la productiond'aliments composés. Lesdétenteurs d'animaux etcultivateurs de céréales peuventl'écouler à un prix plusintéressant par le biais ducompte marchandises UFA.Annoncez-vous dans votreLANDI! Contrairement àl'utilisation directe du maïsgrain sur l'exploitation même, lecompte marchandises UFA offrede nombreux avantages: remised'aliments aux teneursgaranties, production selon desformules éprouvées, avecminéralisation et vitaminisation,sans frais de stockage ni risquesliés aux pertes etc.

Sel minéral UFA pourpetits ruminantsUFA 998 a été spécialementformulé pour les petitsruminants. Cet aliment équilibréfournit 140 g de calcium et 70 gde phosphore (2:1) par kilo. Ilcontient également dumagnésium, du sodium, du zinc,du manganèse, du sélénium, ducobalt, de l’iode ainsi que desvitamines A, B1, D et E. Deplus, 100 g de biotine veillent àla santé des onglons.

Prêtes pour le vêlage

Des aliments éprouvés pour tous les casL'assortiment d'aliments UFA pourmoutons et chèvres fait l'objet denombreux tests. Correctement utilisé,il permet d'obtenir des productionslaitières et des gains de poids élevés,tout en stabilisant la santé des ani-maux.

L'additif «ProRumin» est un mé-lange de niacine, de plantes et de le-vures. La niacine améliore la métabo-lisation énergétique, les plantesaugmentent l'appétibilité du produitet renforcent la résistance des ani-maux. Les levures vivantes stimulentl'activité ruménale et l'ingestion.

Hans et Ruth Frey ainsi que leur fils, Rai-ner, exploitent un domaine de 52 ha sisà Niederbipp (BE) dédié à la productionlaitière et à la production végétale (30ha). Le troupeau de 57 Holstein donneactuellement quelque 9000kg de lait.Une telle productivité implique un af-fouragement exigeant que les Frey maî-trisent parfaitement. Dès qu'elles ontmis bas, les vaches reçoivent unegrande ration d'eau chaude à laquelleon ajoute de l'UFA start-fit, pour com-penser les pertes de substances activesexcrétées pendant le vêlage, prévenirles déplacements de caillette et fournirde l'énergie rapidement disponible. On

Hans et Rainer Frey, Niederbipp (BE).

Aliments UFAUFA 772 ProRuminAliment de productionlaitière.UFA 765 CombiSi fourrage de base riche en protéines:foin/regain, herbe, ensilage d’herbe.UFA 766 CombiSi fourrage de base équilibré.UFA 767 CombiSi fourrage de base riche en énergie:maïs, betteraves, pulpes de betteraves.UFA 763 ProRumin, UFA 864 BioAliment d’élevage et d’engraissementpour agneaux.

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PRODUCTION ANIMALE

Lukas Grüter

L’ALIMENT DU MOIS

68 10 2014 · REVUE UFA

RobertGartner

Simon Hänni gère à Lanzenhäuser (BE)une exploitation laitière avec 17vaches et la remonte. Il cultiveégalement de l’orge et du blé.

Un déficit énergétique durant laphase de démarrage est responsa-ble de nombreux troubles de la fer-tilité dans les troupeaux laitiers.

Tant qu’une vache souffre d’un déficiténergétique, des mécanismes hormo-naux empêchent toute gestation. Lessymptômes externes d’un déficit éner-gétiques sont les suivants: mauvais dé-marrage dans la lactation, départ différédu cycle ou absence de chaleur aprèsune chaleur précoce. Il est donc impé-ratif de tout mettre en œuvre pour quece déficit énergétique soit aussi faibleque possible. Une ration adaptée auxperformances et aux besoins des rumi-nants, avant, pendant et après le vêlage,

est une condition indispensable à un ni-veau de consommation élevé.

Stabiliser l’état corporel Les ja-lons de la prochaine lactation sont po-sés durant la phase de tarissement.Idéalement, l’état corporel d’une vachene devrait pas changer pendant cettephase. Dans bien des cas cependant, lefoin écologique ne suffit plus à lui seul.La ration des vaches taries doit afficher5.3MJ NEL et 120 à 130g de matièreazotée. Il est ainsi possible d’éviter unembonpoint excessif ou une dégrada-tion de l’état corporel. La distributiond’un sel minéral à teneur réduite en Catel que «Minex 971» permet en plus à

l’animal de recharger ses batteries avecles oligo-éléments et les vitamines im-portants dont il a besoin.

Favoriser la consommation Unvolume de panse important au momentdu vêlage favorise une consommationde matière sèche élevée en début delactation. Durant la phase de tarisse-ment, un volume de panse importantpeut être favorisé par la distribution ad-libitum de fourrages de qualité irrépro-chable. Une bonne préparation au vêlage dé-

bute au plus tard deux à trois semainesavant le vêlage. La ration est alors pro-gressivement adaptée à la compositionde la ration distribuée aux vaches en lac-tation. Cette adaptation progressives’applique également pour les concen-trés (p.ex. UFA 260).

Réduction du stress D’une ma-nière générale, il est important d’évitertout stress inutile au cours de la pé-riode qui entoure le vêlage. Durantcette période, les changements d’af-fouragement sont à proscrire. Dans les

LES CARENCES EN ÉNERGIE surviennent souvent avant, pendant ou peu après le vêlage chez les vaches hautes performances. Un déficit énergétique en début delactation se traduit immanquablement par des troubles de la fertilité et, partant, par des coûts élevés. La clé du succès consiste à favoriser l’appétit et à accroître la consommation durant la phase de démarrage.

Bon démarrage dans la lactation

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REVUE UFA · 10 2014 69

PRODUCTION ANIMALEL’ALIMENT DU MOIS

www.ufarevue.ch 10 · 14

Auteurs Lukas Grüter, Servicetechnique, UFA SA, 3360 Herzogen-buchsee, www.ufa.ch; Robert Gartner,LANDI Schwarzwasser, 3150 Schwarzen-burg, www.landischwarzwasser.ch

Fr. 10.– de rabais par 100kg d’UFA260, jusqua’u 25.10.2014 dans votreLANDI.

Le succès après de nombreux essaisDepuis la reprise de l’exploitation, Simon Häni a attaché beaucoup d’importance àl’affouragement et a procédé à de nombreux essais. Actuellement, ce jeune agro-techni-cien distribue à son troupeau de vaches Tachetée rouge (primipares inclues) de l’ «UFA260» dix jours avant le vêlage et augmente ensuite progressivement les quantités durantles deux semaines qui suivent ce dernier. Selon les expériences que Simon Häni aréalisées jusqu’ici avec cet aliment, «les vaches qui consomment de l’ «UFA 260»démarrent mieux dans la lactation». Les problèmes de cétoses ont plutôt diminué.

Les changements radicaux d’affouragement durant la phase de tarissement sont évités,afin de maintenir la consommation à un niveau élevé. La ration reste toujours identique,«seules les quantités de concentrés diminuent pendant la phase de tarissement». Lesquantités de concentrés augmentent progressivement avant le vêlage. Grâce auxcompteurs à lait dont la traite est équipée depuis peu, il est désormais possibled’adapter les quantités d’aliment à la performance laitière.

Durant la période de végétation, les 17 vaches consomment de l’herbe pâturée (env.30%) ou de l’herbe fauchée en vert (environ 70%). Du foin est également distribué àtitre de complémentation. En hiver, pendant la phase de production, la ration secompose de foin, d’ensilage d’herbe, d’un peu de silo de maïs et d’ «UFA 145» (enprésence de performances élevées également d’ «UFA 143») ainsi que du sel minéraléquilibré «UFA 195» (au printemps et en fin d’automne d’ «UFA 994 Magnesium»).

L’exploitation Hänni a renouvellé sa stabulation entravée (17 places) en 2011. Une traitedirecte a ainsi été installée alors que le stockage du purin a été simplifié et une courrettepour la SRPA mise en service. Les génisses de plus d’une année sont détenues dans uneautre stabulation. Afin d’assurer une fertilité optimale, le troupeau est en partieinséminé avec un taureau. Quatre à cinq taurillons sont engraissés chaque année.

stabulations libres, il est judicieux d’in-tégrer au troupeau les vaches qui doi-vent bientôt vêler. Après le vêlage, ilfaut tout mettre en œuvre pour quel’appétit et le niveau de consommationdes animaux se stabilisent à un niveauélevé. A cette occasion, l’attentiondoit surtout être portée sur la compo-sition et la qualité du fourrage de base.Le principe suivant s’applique: seul lemeilleur est assez bon. En combinaison avec les concentrés,

la ration devrait être distribuée plu-sieurs fois par jour et dans le bon or-dre. Les quantités totales de concen-trés devraient être augmentéesprogressivement de 200g par jour enpartant d’une quantité de 1 – 2kg par

jour, afin de maintenir le pH de lapanse à un niveau stable.

Solution simple Un besoin spéci-fique, tel qu’il survient durant la phasede démarrage, est souvent couvert parla distribution de fourrage supplémen-taire. Il en découle une charge de travailet de planification supplémentaire. Ilexiste toutefois des solutions simples.«UFA 260» regroupe par exemple toutesles propriétés favorables dont la vache abesoin durant la période qui entoure levêlage. Avec 7.3 MJ NEL et 210g de ma-tière azotée par kilo, «UFA 260» aug-mente la concentration en nutrimentsde la ration. Cet aliment contient par ail-leurs du propylène-glycol, une source

d’énergie rapidement disponible (ce quipermet d’éviter de distribuer ce produitdirectement dans la gueule de l’animal),des levures vivantes pour augmenter ra-pidement la consommation de MS aprèsle vêlage ainsi que des graines de lin etdes herbes aromatiques, pour faciliter levêlage et réduire le risque de rétentionplacentaire. «UFA 260» satisfait aux exi-gences visant une complémentationcomplète au cours de la phase de dé-marrage et permet de simplifier le travaildans les exploitations qui ne désirentpas distribuer plus d’un aliment à la fois.

Beaucoup d’eau Les vaches qui ontsoif ne mangent pas autant qu’elles lepourraient. L’approvisionnement en eauest donc un facteur primordial. Unabreuvoir devrait distribuer au moins10 l d’eau par minute et par animal,même lorsque plusieurs vaches boiventen même temps. Dans les stabulationslibres, les vaches devraient disposerd’une largeur de bassin d’au moins 10cm chacune. Les bassins en questionsdevraient être répartis en différents en-droits dans l’étable. En condition de pâ-ture, le système d’approvisionnementen eau n’est souvent pas assez perfor-mant. Conclusion La phase de tarissementest une étape de la lactation qui doitêtre correctement planifiée. Les gé-nisses portantes doivent bénéficier de lamême attention au niveau de la planifi-cation. Des fourrages de base de qualitéirréprochable sont une condition indis-pensable à une consommation de four-rage élevée. Investir dans un alimentspécifiquement adapté au vêlage ou à laphase de démarrage se traduit par unemeilleure fertilité. �

«UFA 260» est plusqu’un simple aliment dephase de démarrage.

Page 70: Revue UFA 10/14

PRODUCTION ANIMALE

RalphMeissner

70 10 2014 · REVUE UFA

IsabelleDécosterd

Un marché suisse du sel, une entrepriseDeux entreprises au bénéfice d’unelongue tradition commerciale emprun-tent une voie commune. Le délai deréférendum courant jusqu’à la fin juin2014 n’ayant pas été utilisé, le cantonde Vaud rejoint la convention intercan-tonale sur la vente du sel de 1973. Lesdeux entreprises suisses Saline de BexSA et les Salines du Rhin (SchweizerRheinsalinen AG) peuvent dès lors unirdéfinitivement leur destinée. Cettefusion des entreprises salines suisses setraduit par un nouveau nom: Salinessuisses SA.

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encore pour des siècles. C’est un cadeaudes mers géologiques originelles qui sesont évaporées il y a 200 millions d’an-nées dans le Nord-ouest de la Suisse, lecanton de Vaud, le Jura et le Plateaucentral, laissant derrière elles descouches de sel d’une épaisseur de100m. Ces couches de sel sédimentésont recouvertes de roches plus jeunes.

Quinze fois moins d’énergie Latechnique d’extraction, telle qu’utiliséedans les Salines suisses du Rhin, est sim-ple. Les couches de sel situées à uneprofondeur de 140 à 400 m sont foréeset lessivées à l’aide d’eau claire. L’argile,le sable fin et les minéraux insolublesrestent sur place. La solution de sel (sau-mure saturée) est alors pompée dans degrands réservoirs. La saumure est toutd’abord adoucie par un processus deprécipitation des sulfates de calcium et

Les hommes préhistoriques sa-vaient déjà que leur organisme avaitbesoin du sel. Ces besoins en selsont probablement un héritage des

premiers microorganismes qui ont vu lejour dans la mer il y a des milliards d’an-nées. Le sel est notamment essentielpour le métabolisme et contribue à ceque les cellules n’absorbent ni trop, nitrop peu d’eau.

Réserves marines Une chose estsûre: les végétaux ont besoin de moinsde sel que les animaux, dont les tissussont salins. Les plantes l’absorbent parles racines alors que les animaux carni-vores le trouvent dans les tissus des au-tres animaux. Les herbivores doivent re-

chercher le sel là où on le trouve en sur-face. Il en est de même pour l’homme.Pendant des siècles, les hommes ont dé-friché des forêts entières pour entretenirdes foyers où ils faisaient s’évaporer del’eau salée afin d’en récolter les précieuxcristaux. Les mers sont de gigantesquesréservoirs de sel. Si l’on extrayait tout lesel de la mer, ce dernier formerait unecouche de plus de 150m de haut surtoutes les surfaces terrestres du globe. Ilapparaît dès lors clairement que le selrevêt une grande importance. Des em-pires entiers se sont formés ou ont dis-paru en relation avec cette matière pre-mière. C’est la raison pour laquelle, auMoyen-Age, on appelait également lesel «l’or blanc».

Des réserves encore impor-tantes Le sel est une matière pre-mière suisse dont les réserves suffisent

L’approvisionnementde base en sodiums’effectue grâce à laration fourragère, viales crèches. Photos: Salines suisses SA

SEL SUISSE Les fourrages de base ne couvrent pas les besoins en sodium des animaux de rente. Pour la complémentation, on utilise des sels agricoles sous diversesformes, accompagnés de différents additifs. Le sel est principalement produit en Suisse et distribué dans le canal LANDI. De nos jours, les besoins énergétiques pourl’extraction du sel sont 15 fois moins importants qu’autrefois.

«L’or blanc»

Page 71: Revue UFA 10/14

REVUE UFA · 10 2014 71

PRODUCTION ANIMALE

Auteurs RalphMeissner, commerce desel, fenaco GOF, 3001Berne; IsabelleDécosterd, commercede sel, fenaco GOF, 1070 Puidoux

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gétaux étant relativement pauvres en selet en minéraux, ces substances sont dis-tribuées sur le fourrage frais, ajoutées àla ration mélangée ou proposées auxanimaux sous forme de pierres à lécheren libre-service. En plus du sel pour lebétail et des blocs à lécher, le groupe fe-naco-LANDI propose un assortiment deproduits contenant de l’iode et des mi-néraux (cf. encadré). �

tances corporelles. Sachant que les pre-miers êtres vivants ont vu le jour dansl’eau salée de la mer, on peut compren-dre pourquoi les cellules vivantes ontbesoin d’être en contact avec une solu-tion saline. Les êtres pluricellulaires nepeuvent survivre que si la concentrationen sel du liquide intercellulaire resteconstante, dans une fourchette trèsétroite. L’organisme doit donc veiller enpermanence à cet équilibre.

0.5 g par litre de lait Globale-ment, l’organisme des animaux utilise lesel avec parcimonie, bien que les excré-tions de sodium par l’urine, la transpi-ration et – chez les mammifères – le laitsoient considérables. Avec chaque litrede lait produit, une vache perd environun demi-gramme de sodium. Lorsquetoutes les réserves corporelles en Nasont épuisées, la production laitièrechute rapidement. Il est donc indispen-sable d’approvisionner régulièrementles vaches laitières en chlorure de so-dium, en distribuant des spécialités oudu sel pour bétail.

Les sels et pierres à lécher uti-lisés dans l’affouragement des animauxde rente sont regroupés sous la dénomi-nation de «sels agricoles». Plus la pro-duction de lait et de viande visée estélevée, plus les besoins en sel sont im-portants (cf. encadré). Les fourrages vé-

de magnésium avant d’être chaufféedans des évaporateurs. L’eau s’évaporeet l’on obtient ainsi un sel cristallisé finet pur. La vapeur est réchauffée et réuti-lisée. L’eau résiduelle, condensée et dé-minéralisée, s’écoule dans le Rhin. Le selest mis dans le commerce en vrac ouconditionné. Le gypse et les minérauxrésiduels résultant de l’adoucissementde la saumure sont compressés et réin-jectés dans le sous-sol d’où ils provien-nent. La production d’une tonne de sel,grâce à la récupération de la chaleur, né-cessite aujourd’hui quinze fois moinsd’énergie que jadis.

Assurer l’équilibre Au sein de lalongue liste des éléments vitaux, le so-dium (Na) figure dans le haut du classe-ment, aux côtés du phosphore, du cal-cium, de la potasse et du magnésium.On trouve des sels, en concentrationsparfois élevées, dans toutes les subs-

Sels agricoles dans votreLANDI• Sel iodé pour bétail, 25 kg / 50 kg

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• Génisse env. 25–40g

• Veau env. 15g

• Cheval env. 50g

• Porc env. 20g

• Mouton env. 5–7g

• Chèvre env. 2–5g

• Volaille env. 4g

Les pierres à lécherpermettent auxanimaux de couvrirleurs besoins addition-nels individuels.

Page 72: Revue UFA 10/14

PRODUCTION ANIMALE

TimothéeNeuen-schwander

GÉNÉTIQUE

72 10 2014 · REVUE UFA

Auteur Timothée Neuenschwander,collaborateur scientifique auprès de laFédération suisse d’élevage Holstein,1725 Posieux, www.holstein.ch

www.ufarevue.ch 10 · 14Source: Ken Nordlund, University of Wisconsin, 2012.

400200

0– 200– 400– 600– 800

– 1000– 1200– 1400

Normal

Fièvre du lait

Acétoné

mie

Avortemen

t

Métrite

Rétention

placen

taire

Mam

mite

Deu

x malad

ies

Trois malad

ies

TCI

La période allant de 3 semainesavant le vêlage jusqu’à la fin du pre-mier mois de lactation est couram-ment appelée la période de transi-

tion. C’est une phase cruciale dansproduction laitière, car c’est le démar-rage d’une nouvelle lactation, mais aus-si parce que c’est le moment de la vied’une vache où il y a le plus grand ris-que de maladies, comme par exemplela rétention placentaire, la fièvre du lait,les métrites, l’acidose, l’acétonémie oubien sûr les mammites.Jusqu’à présent, il est difficile d’évaluerla qualité de la gestion de cette périodedans sa propre exploitation. Le «TCI®»est une valeur qui permet de mesurerl’efficacité de la période de transition.Le principe de calcul est de comparer laproduction des vaches au premier con-trôle, avec la valeur de production at-tendue en fonction d’une dizaine decritères spécifiques à la lactation précé-dente. Ces critères sont, par exemple,

la quantité de lait produite lors de lalactation précédente, l’âge, les celluleslors de la dernière pesée, la durée du ta-rissement, etc. Une vache qui passe malsa phase de transition (par exemple enétant malade au début de la lactation)aura une production laitière plus basseque ce que l’on pouvait attendre d’elleet donc un «TCI®» négatif.Le «TCI®» moyen d’une exploitation

permettra en plus de suivre la gestionde la phase de transition. Ce monito-ring permettra de comparer ses pro-pres résultats à tous les autres trou-peaux. Le «TCI®» est indépendant duniveau de production absolu; il estpossible d’avoir un «TCI®» élevé avecdes vaches moyennes, tout comme untroupeau avec un production extrême-ment élevée peut avoir un «TCI®» né-gatif. Il permettra également aux pro-ducteurs de lait d’avoir un suivi desadaptations effectuées sur l’exploita-tion pour améliorer le confort, l’ali-mentation ou la santé des vaches du-rant la phase de transition.

La Fédération Suisse d’Élevage Hol-stein est la première organisation enEurope à proposer ce nouvel outil demanagement développé par des cher-cheurs de l’Université du Wisconsin etlicencié auprès de AgSource/CRI. Bienque développé pour des grands trou-peaux, il a déjà fait ses preuves au Qué-bec dans des troupeaux aux tailles sem-blables à ce que nous trouvons enSuisse. Voilà donc un nouvel outil demanagement à la disposition des éle-veurs Holstein en Suisse. �

La santé d’une vachelaitière haute

performance estinfluencé de manièredéterminante par le

management durant laphase de transition.

«TCI®» Ce mois-ci, la Fédération Suisse d’Élevage Holstein a introduit l’indice de transition («TCI®», pour transition cow index) comme nouveau service à ses membres,pour lesquels ce nouvel outil de management s’avérera très utile.

Un monitoring pour la période de transition

Graphique: TCI en fonction de la santé de l'animal en début de lactation

Page 73: Revue UFA 10/14

REVUE UFA · 10 2014

Trommelmäher PZ, Typ cm185H,inkl. TK 185, guter Zustand, Fr. 1500,Kt. ZH, � 079 426 27 26

Silogabel Wigger für Siloentnahmeim Hochsilo, 3-jährig Fr. 3600;Güllenbrüggli Hochdorf an Hydraulik,Fr. 800; Heuschrotmesser Schmidund Mägert, mit Kabel Fr. 800;Stahltüre, gross, Fr. 500; Mistrampe6 m, Fr. 600; Güllenventilator Fr. 150 � 079 575 25 52

Selbsthalterpflug; Fegu-Verteiler;Heuverteiler Ø 40 cm� 041 910 32 27

Viehtransporter Marolf 2 GVE,Aluaufbau, 2500 kg Gg, Jg. 1982;Auto- und Traktorzug, guterZustand, Fr.  2100, Kt. BL� 079 435 71 59

Festbrennstoff-Heizkessel Lopper50 cm, Scheiter Kesseltyp Dragon 53,35 KW, Jg. 2003, Fr. 3000� 079 487 90 24

Abladehäcksler Mengele BlitzBrillant, 2 Messer, Top Zustand� 052 316 10 23

Same Dorado 66 / 2004, 3220 Std.,Bereifung H 11.2 R 42, V250 / 85 R 28. 9.5 R 28, Klima,Aebi 40, Mag-Motor Balken 190 cm,mit Bandeingraser, Bühl / Aarberg� 032 381 11 10

Doppelräder Müller, 16.9 R 38 BIB X,5 Arme; Pflegeräder Schaad 8 Loch,H 11.2 R 48, V 230 x 95 R 36, (9.5 R36) passend zu Ford 7710� 032 381 11 10

D 115 Turbo Hürlimann, Jg. 1974,nur 1692 Betr. Std., Top Zustand, abService und MFK 1.10.2013, Fr. 8300� 071 983 19 66

Ford 4000 Top-Zustand, neue Pneus,Batterie, Anlasser, kein Oelverlust, El.,alles funktioniert, Jg. 1975 Std. 7400,zum Arbeiten oder zum Restaurieren,Fr. 6400, � 079 670 54 51

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Page 74: Revue UFA 10/14

PRODUCTION ANIMALE

Alex Barenco

MarkusVögeli

74 10 2014 · REVUE UFA

1

Logettes sans séparations Lescouches se composent de trois rangéesde logettes sans parois de séparation. Cefaisant, le chef d’exploitation disposed’une bonne vue d’ensemble sur sontroupeau, depuis l’aire d’affourage-ment. L’étable bien pensée et respec-tueuse des besoins des animaux, le sys-tème d’affouragement automatique etla production de fourrage de base d’unequalité irréprochable combinée à unecomplémentation ciblée sont autant de

L’exploitation d’engraissement detaureaux du Föhrenhof a été fondéeen 1973 par le grand-père de l’ex-ploitant actuel. Depuis lors, elle

s’est spécialisée dans la détention detaureaux à l’engrais et de chevaux. Cesdernières années, l’ancienne étable destaureaux a été agrandie et rénovée. Aucours d’une première phase, une litièreprofonde a été réalisée en 2007 pourles jeunes animaux jusqu’à 250kg PV.En 2013, l’ancien bâtiment a étéagrandi et l’étable Lospa (caillebotis re-couverts d’un tapis caoutchouc) a ététransformée en stabulation à logettespour les plus grands animaux. La mêmeannée, l’affouragement a été automa-tisé avec un robot d’affouragement «MixMeister».

Robot d’affouragement Le chefd’exploitation a longuement réfléchi àla manière d’entreprendre les travauxde transformation. L’ancienne étableLospa disposait déjà de tapis caout-chouc, mais de la première génération.Les nouvelles prescriptions en matièrede protection des animaux auraient im-pliqué une diminution du nombre deplaces d’engraissement. Constatant quela demande était bonne et désirant uti-liser son étable de façon optimale, Tho-mas Isler a décidé d’effectuer des tra-vaux de transformation. En tantqu’auxiliaire de montage d’installationsd’étables dans l’entreprise de son beau-frère, Thomas Isler a eu l’opportunitéde visiter différentes étables. Il a finale-ment opté pour une stabulation à lo-gettes – une solution bien adaptée àson exploitation très professionnelle.Les logettes surélevées recouvertes dematelas assurent un bon niveau de

confort sans occasionner beaucoup detravail pour la litière. Le système d’af-fouragement entièrement automatique«Mix Meister» est directement raccordéaux silos tours. Toutes les composantesde la ration peuvent être distribuées enhuit apports journaliers pour que lesanimaux disposent toujours d’une ra-tion fraîche, gage d’une augmentationde l’ingestion de MS et d’une diminu-tion des luttes hiérarchiques à la tabled’affouragement.

1 · Sur l’exploitationIsler, la ration fraîcheest mélangée etdistribuée six fois parjour.

2 · Le groupe d’élevageest détenu sur litièreprofonde.

3 · Les logettesrecouvertes d’unmatelas confortablepermettent de réduirenettement les besoinsen paille.

L’OPTIMISATION DE LA RATION FOURRAGÈRE selon W-FOS, associée à dufourrage de base de qualité irréprochable, à un aliment concentré approprié et à une stabulation conforme aux besoins des animaux permet d’atteindre d’excellentsaccroissements et des résultats optimaux à l’abattage, comme le démontre le cas de l’exploitation de Thomas Isler.

Efficience grâce à Toro W-FOS

Profil de l’exploitationThomas et Conny Isler et leurs deux enfants (5 et 7 ans)

Surface agricole utile: 32ha

Cheptel: 265 places taureaux à l’engrais (avec veaux), 13 chevaux (dont 8 en pension)

Ration des taureaux: 56% d’ensilage de maïs, 22% de pulpes de betteraves, 22%d’ensilage d’herbe et concentrés (concentré énergétique et protéique). Le mélange estpréparé fraîchement et distribué six fois par jour. Elevage avec UFA-Mash pour veaux.

Résultats à l’abattage: 1/3 des animaux vendus en SQB, le reste à la boucherie du village.42% de C, 38% de H, le reste en majorité T+ ou T, pratiquement 100% des animauxdans les classes de couverture 3 ou 4.

Production végétale: 11ha de maïs, 6ha d’orge, 5 ha de betteraves sucrières, 4ha de blé,surfaces écologiques pour le foin des chevaux

Main d’œuvre: Thomas et son père Guido

Travaux pour tiers: épandage du lisier, travaux d’atelier, transport de céréales, semis ettraitements au pulvérisateur. Montage d’installations d’étables.

Page 75: Revue UFA 10/14

REVUE UFA · 10 2014 75

PRODUCTION ANIMALE

Auteurs Alex Barenco,M. Sc. Agrw ETHZ,Marketing UFA, 3360 Herzogenbuchsee.Markus Vögeli,spécialiste bovin auprèsdu service techniqueUFA 6210 Sursee.www.ufa.ch

www.ufarevue.ch 10 · 14

www.ufarevu

e.ch

2 3

facteurs influençant positivement les ré-sultats d’engraissement.

Des résultats convaincants! Enpénétrant dans l’étable des taureaux, onressent d’emblée une grande impressionde calme. Une grande partie du trou-peau est couchée dans les spacieuses lo-gettes et rumine. Le degré de remplis-sage de la panse est excellent chez cestaureaux et tout indique un bon méta-bolisme de la panse. Les résultats sontégalement convaincants sur le papier. Apartir de veaux d’engrais AA et A, l’ex-ploitation Isler atteint des accroisse-ments moyens de plus de 1600g parjour et d’excellents résultats à l’abattageavec env. 80 % des taureaux classés enC et H, avec un degré de couverture op-timal.

Optimisation avec UFA W-FOSDans le cadre du plan d’affouragementToro, les rations d’engraissement peu-

vent être optimisées à l’aide du systèmeW-FOS. Outre les paramètres usuels telsque NEV, MA, PAIE, PAIN et MA/NEV,qui constituent toujours la base du cal-cul et de l’équilibrage de la ration, lesystème W-FOS tient égalementcompte des processus de fermentationdans la panse. La majeure partie des be-soins énergétiques et protéiques estcouverte par des nutriments issus de lafermentation dans le rumen (acides grasvolatils et protéine microbienne). Les in-fluences de l’affouragement sur la fer-mentation de la ration sont importanteset sont prises en compte dans le cadredu système W-FOS. L’optimisation de laration avec W-FOS permet d’affouragerles animaux en respectant mieux leursbesoins, tant durant la phase de pré-en-graissement que durant la finition. Ils’ensuit des résultats de premier ordre,aussi bien en ce qui concerne les perfor-mances d’engraissement que lors del’abattage.

Séquence du dernierfilm UFA: MarkusVögeli, spécialiste en affouragement UFA, et Thomas Islerexaminent la ration du «Mix Meister».

Toro W-FOSOutre divers paramètres usuels, lesystème d’affouragement Toro W-FOSprend également en compte d’autrescritères:

Qu’est-ce qui est fermenté?• Matière organique vraiment fermentescible (MOVF)

• Protéines brutes vraiment fermentescibles (PBVF)

• Hydrates de carbone vraimentfermentescibles (HCVF)

Vitesses de fermentation• Rapidement fermentescible (<1 heure): HCRF, PBRF

• Graduellement fermentescible (1–12 heures): HCGF, PBGF

• Lentement fermentescible (>12 h): HCLF, PBLF

Avantages de W-FOS• Moins d’acidose de la panse:– meilleur indice de consommation– moins de problèmes métaboliques– consommation de fourrage accrue– animaux plus calmes– ingestion MS accrue

• Pertes de N réduites:abaissement des coûts d’affouragement

• Complémentation idéale du fourrage de base: abaissement des coûts d’affouragement

• Optimisation financière de la ration: – meilleure utilisation des ressources– efficience accrue– meilleure rentabilité.

Pour que la panse fonctionne aumieux Les HCRF et les PBRF sontparticulièrement importants pour unbon fonctionnement de la panse. En casde teneurs trop élevées en HCRF, lerisque d’acidose de la panse augmente.Lorsque la ration contient trop de PBRF,les taux d’urées dans le sang augmen-tent. Une grande partie de la protéineaffouragée est excrétée sans être miseen valeur, ce qui peut entraîner des pro-blèmes de santé et prétériter la rentabi-lité. Le rapport PBRF et HCRF est égale-ment particulièrement important. Ceparamètre illustre la synchronisation dela ration et la stabilité dans la panse. Lesrations équilibrées selon TORO W-FOSpermettent d’accroître l’efficience de lapanse car les microorganismes dispo-sent simultanément de suffisammentd’hydrates de carbone et de protéine.Ce faisant, la production d’acides grasvolatils et de protéine microbienne peutêtre renforcée. �

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PRODUCTION ANIMALE

Alfred Erni

50 ANS DE LAIT POUR VEAUX

76 10 2014 · REVUE UFA

Il y a 50 ans: Accroissement des marges grâce à la poudre de lait La production de poudre de lait d’UFA reflète l’histoire et le développe-ment de la recherche et du marché. Il est impressionnant de voir àquelle vitesse les plans de construction d’il y a 50 ans ont pu être mis à exécution. En 1964, la première production d’UFA pour des veauxblancs – sous forme de mélange simple – voyait le jour dans l’usine del’association des coopératives agricoles de Suisse centrale à Sursee. En1965, l’UFAG était créée en tant que filiale des associations decoopérative. En janvier 1966 déjà, la première production de lait pourveaux débutait dans l’usine fraîchement bâtie.

Pour l’engraisseur, l’utilisation de préparation de lait pour veau aug -mente le poids mort (voir graphique) et le rendement par rapport àl’emploi de lait de vache uniquement. Suite à ce constat, l’usine depoudre de lait a rapidement été construite.

La viande de veau est tendre, sa-voureuse, maigre (peu de graisse) etsaine, tandis que ses abats se distin-guent par leurs valeurs précieuses.

Ainsi, le foie de veau convient très bienaux personnes anémiques.

Transformée habilement, con -servée de manière idéale La so-ciété Hans Felder SA de Seewen (SZ) estune entreprise de taille moyenne spé-cialisée dans l’abattage, le désossage etla production de denrées alimentaires.Elle s’évertue à offrir depuis 3 généra-tions des produits frais de haute qualité.

Des clients provenant de toute la Suissecentrale viennent au magasin situé àcôté de l’usine pour acheter de la viandede qualité. La viande de veau eststockée pendant une durée optimale etapprêtée dans des emballages de diffé-rentes grandeurs, afin d’offrir une vastepalette de choix aux consommatrices etconsommateurs. Hans Felder juniorconcède que «la viande de veau est unmarché de niche intéressant et un pro-duit premium».

Environ 25% du chiffre d’af-faires total réalisé par Hans FelderSA provient de l’abattage des veaux.9000 veaux sont abattus et bénéficientdu label «Origine Swiss Tell». 50% de laviande de veau est réservée au com-merce de viande, l’autre moitié étantdestinée à la gastronomie. Des débou-chés existent dans toute la Suisse. Lecommerce pose des exigences particu-lièrement strictes en termes de qualitéde la viande. Afin de les satisfaire, lesjeunes veaux doivent atteindre une cou-verture de graisse et une charnureidéales. Hans Felder junior, membre ducomité de direction, définit ses exi-gences qualitatives comme suit:• CH-TAX: de T à H• Tissu gras: de 3 à 4• Notes idéales pour veaux d’abattage= 60% T3 et plus

Les avantages du veau fermierHans Felder junior explique: «C’est lagraisse qui donne le goût de la viandede veau. Sans graisse, la viande ne peutêtre tendre». Et de compléter: «Nousconstatons encore et toujours que cesont les animaux d’engraissement d’ex-ploitations fermières qui parviennent le

mieux à remplir les exigences en matièrede qualité ». De bonnes expériences ontaussi été réalisées avec des veaux en-graissés avec de l’eau et de la poudre delait UFA.

«Nous voulons croître» Sur cettebase, Hans Felder jun. ne cache pas sesintentions: «Nous voulons encore croî-tre dans le secteur de la viande deveaux». Hans Felder mise sur des inves-tissements sélectifs et une modernisa-tion des équipements pour poser les ja-lons de cette croissance attendue.

Techniques ultra-modernes Pourl’heure, l’abattoir se trouve encore aucœur de la ville de Schwytz. Il devraitprochainement être rattaché à l’unité dedésossage de Seewen. Les technologiesles plus modernes en matière d’hygiène,de protection des animaux et de respectdes normes européennes seront instal-lées. Seuls des animaux dits à poil de-

HANS FELDER SA est une entreprise à succès qui croit à l’avenir de la viande deveau et qui a récemment investi dans un nouvel abattoir. Celui qui veut proposer de laqualité au client doit aussi exiger de la qualité de ses fournisseurs.

«La viande de veau est un marchéde niche intéressant»

Origine Swiss TellHans Felder SA, 6423 Seewen SZ

Réussites: neuf médailles d’or auconcours de qualité MEF/IGEHO 2013,vainqueur dans la catégorie saucissonssecs et produits de salaison cuits

Certificats: ISO 9001 :2008, ISO 22000 :2010 mit PAS 220 :2008

Collaborateurs: 80

www.swisstell.ch

150

100

50

0

kg P

M

Graphique: Evolution du poids mort (PM)

1950Engraissementlait entier

1970Engraissementpoudre de lait

1990Engraissementavec des sous-

produitsliquides

2010Engrais.combi-né avec laitentier et

poudre de lait.

Page 77: Revue UFA 10/14

REVUE UFA · 10 2014 77

PRODUCTION ANIMALE50 ANS DE LAIT POUR VEAUX

Auteur Alfred Erni, Chef du secteur veaux d’engraissement, UFA AG,9501 Wil, www.ufa.ch

Les dépouillements des résultatsd’abattage UFA fournissent unaperçu sur les performances d’abattageet d’engraissement ainsi que sur larentabilité de diverses stratégiesd’affouragement dans l’engraissement deveaux. Ils constituent par ailleurs unebonne base pour procéder à desaméliorations ciblées.

Intéressé? Adressez-vous au Servicetechnique UFA: � 058 434 13 00 (Suisse orientale etcentrale), � 058 434 12 00 (Plateau etSuisse romande).

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Conseils pour un bon affouragementOutre la gestion de la santé (bonne aération, travail en partenariat avec un vétérinairecompétent), l’affouragement joue un rôle important pour la production de veauxd’engraissement de haute qualité:

• Attention particulière au départ: Durant la première moitié de l’engraissement, les veaux font principalement de la viande, alors que, durant la deuxième moitié, lapart de graisse augmente peu à peu. Celui qui met les bouchées doubles au début(fer et autres compléments alimentaires, emploi d’un lait de départ), peut livrer desveaux encore jeunes et espérer de bons rendements d’abattage. Dans cette phaseinitiale décisive, les veaux parviennent difficilement à absorber le fer contenu dans lefourrage grossier.

• Pas de compromis avec la qualité du lait: De longues années d’expériences enconseil montrent qu’il est judicieux de suivre les recommandations du fabricantconcernant les quantités de poudre de lait à employer. Les engraisseurs de veauattentifs, qui essaient une poudre de lait meilleur marché, reviennent très vite à unproduit supérieur, parce qu’ils souhaitent produire de la qualité.

• Equilibre tout au long du processus: La quantité de poudre de lait doit être ajustéeà la part de lait entier admise dans la ration selon le stade de croissance des veaux. La quantité de poudre de lait par litre de lait entier ou d’eau est continuellementadaptée en cours de croissance, en tenant compte de facteurs comme la températureou la quantité d’eau ingérée.

• Automatiquement meilleur: Les distributeurs automatiques de lait (DAL) présententde nombreux avantages (température d’ingestion constante, ingestion de lait répartiesur toute la journée) et contribuent ainsi à des résultats de premier ordre. Il faut toute -fois toujours respecter les recommandations en matière d’hygiène et d’entretien.

• Quatre yeux valent mieux que deux: Les agriculteurs ont des responsabilités dansde vastes domaines, du bureau à la production végétale et au machinisme agricole,en passant par la commercialisation. Nul n’est tenu de tout savoir. Il est doncjudicieux d’établir un partenariat avec un spécialiste de l’affouragement. C’estd’autant plus vrai pour les veaux à l’engrais, étant donné que ces jeunes animauxsont soumis à des exigences élevées.

vraient être abattus, ce qui répond à unelogique de spécialisation sur les compé-tences clés de l’entreprise. Les produitsréfrigérants habituels seront remplacéspar de nouveaux moyens, grâce aux-quels les locaux d’abattage et de res-suage seront neutres en CO2.

Conclusion La viande et l’engraisse-ment de veaux ont un avenir. En jetantun coup d’œil aux prix du lait, qui ont ànouveau tendance à diminuer, les pro-ducteurs de lait devraient considérerl’option de l’engraissement des veaux.Les techniques modernes de distribu-tion automatique de lait permettent eneffet de nourrir individuellement lesveaux d’élevage et d’engraissement. Cesnouvelles méthodes permettent de dé-gager une marge brute horaire élevée.Les veaux fermiers sont appréciés desacheteurs en raison de leur qualité re-marquable à l’abattage. �

La quintessence de lastratégie de Hans Felderjun. se décline ainsi:«Nous exigeons de laqualité de nos four -nisseurs et proposons dela qualité à nos clients.»

Page 78: Revue UFA 10/14

Interview Matthias Roggli, Revue UFA, 3360 Herzogenbuchsee

Agriquali Agriquali est un service deprestations de l’Union suisse des paysanset qui gère les deux programmes qualitéAQ-Viande suisse et Alplamm. Le sièged’Agriquali se situe à Brugg. www.agriquali.ch

www.ufarevue.ch 10 · 14

PRODUCTION ANIMALE

78 10 2014 · REVUE UFA

Quelles sont les opportunités du pro-gramme «Swiss Quality Veal» pour les en-graisseurs de veaux fermiers?Les engraisseurs bénéficient d’uneprime de 70ct. par kg de poids mort, surla base du prix hebdomadaire publié parProviande. Il s’ensuit une valeur ajoutéesupplémentaire pour les exploitations.Les agriculteurs qui pratiquent actuelle-ment l’engraissement de veaux en af-fourageant du lait entier satisfont déjàaux principales conditions du pro-gramme. Il est par ailleurs réjouissant deconstater que les agriculteurs qui prati-quent l’engraissement de veaux bénéfi-cieront d’un nouveau canal de commer-cialisation via ce programme.

Que se passe-t-il avec les veaux annoncésqui ne satisfont pas aux exigences qualité(voir encadré)?Ces veaux sont payés au prix des veauxAQ. Les veaux de la classe qualité –Tsont toutefois au moins payés au prixProviande officiel.

Quelle a été la réaction de la Protectiondes animaux?Je pars du principe que la Protection desanimaux aura un avis favorable. Ce pro-gramme nous permettra d’appliquer,dans le secteur de la restauration, la so-lution approuvée par la branche en cequi concerne la couleur de la viande deveau. Du point de vue de la protectiondes animaux, il s’agit certainement d’unélément positif.

Nous vous remercions beaucoup pour cette interview! �

«Si nous parvenons ànous implanter avecsuccès dans la restau-ration, les retombéesseront positives pourle marché dans sonensemble» expliqueMartin Rufer del’Union suisse despaysans.

«SWISS QUALITY VEAL» tel est le nom du nouveau programme Viande de veau quel’Union suisse des paysans a lancé avec divers partenaires. Ce programme a pour but derenforcer l’engraissement de veau fermier et prévoit un supplément de 70 ct./kg PM.

Nouveau programme pour lesengraisseurs au lait entier AQ

«Swiss Quality Veal»Les conditions à satisfaire:

Détention:• Au moins 1000l delait entier par veau

• Au maximum 30places d’engraisse-ment veaux par exploitation

• Au maximum 15 veaux par groupe

• Les exploitations d’engraissement souscontrat sont exclues du programme

Qualité:• Charnure T à C (pour les animaux –T,c’est le prix hebdomadaire AQ selon latabelle Proviande qui fait foi)

• Poids mort 105 à 130kg pour +T/T ;maximum 140kg pour C/H (déducti-ons de poids selon Bell-Tax)

• Couleur de la viande (valeurs L):déduction selon la solution debranche Proviande

• Déduction d’âge: solution de branche

• Age maximal = 200 jours

Prix: Prix de base selon le prixhebdomadaire AQ de Proviande,supplément de 70ct par kg de poidsmort pour la viande répondant auxdirectives du programme et commercia-lisée via Prodega/Growa/Transgourmet

Contact: Les producteurs intéresséss’annoncent auprès d’Agriquali� 056 462 51 11.

Le département Agriquali del’Union suisse des paysans (USP),Prodega/Growa/Transgourmet etBell SA lance un programme en fa-

veur de la viande de veau. Commercia-lisée sous la marque «Swiss QualityVeal», cette viande de veau sera dispo-nible dès novembre dans les magasinsCash+Carry. Martin Rufer, chef du dé-partement Production, marché et éco-logie auprès de l’USP, explique les rai-sons qui ont motivé le lancement de celabel.

Revue UFA: Actuellement, l’USP s’impli-que activement en faveur de l’engraisse-ment de veaux. Pour quelles raisons?Martin Rufer: Le marché de la viandede veau est soumis à une forte pres-sion. Les multiples discussions concer-nant la couleur de la viande ont un im-pact commercial négatif. En plus decela, le Conseil fédéral souhaite suppri-mer les moyens financiers octroyéspour le désengorgement saisonnier dumarché, pour la viande de veau. L’USPs’engage pour que la viande de veaudispose de débouchés commerciaux àl’avenir.

En quoi un programme commercial sup-plémentaire est-il nécessaire?Le nouveau programme est focalisé surle secteur de la restauration. Sur ce mar-ché, les programmes sont peu nom-breux. Le secteur de la restauration esttrès important pour la viande de veau.Nous souhaitons pénétrer ce marchépar le biais de ce nouveau programme.Si nous parvenons à nous implanteravec succès dans la restauration, les re-tombées seront positives pour le mar-ché dans son ensemble.

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REVUE UFA · 10 2014 79

PRODUCTION ANIMALE

Auteurs T. Büchler,spécialiste porcin, et S.Studinger, spécialiste encuniculture, servicetechnique UFA, 6210Sursee, www.ufa.ch

www.ufarevue.ch 10 · 14

Les choses peuvent aller très vite.Après une intense phase de planifi-cation et de construction, PhilippWüest réceptionnera sa nouvelle

porcherie de 60 places mise bas au dé-but 2015.

Location de porcheries Il n’y apas si longtemps, il produisait encore dulait sur sa ferme du Buchhof, dans uneétable avec des vaches à l’attache quiaurait dû être transformée car elle ne ré-pondait plus aux exigences des prescrip-tions sur la protection des animaux (au1.9.2013). Dans un premier temps, Phi-lipp Wüest a envisagé d’opérer unetransformation pour des vaches Jersey,plus petites. La production laitière parplace à l’étable aurait toutefois forte-ment chuté. Parallèlement à cela, unvoisin lui a proposé de fonder une com-munauté PER et de lui remettre sa por-

cherie en fermage. D’autres porcheriess’y sont bientôt ajoutées. C’est ainsi quele jeune agriculteur s’est engagé de fa-çon toujours plus approfondie dans laproduction porcine.

Sans antibiotiques En raison desfaibles prix des porcelets qui ont prévaluen 2012, les débuts avec son exploita-tion de mise bas (répartition du travaildans la production de porcelets) n’ontvraiment pas été faciles. Grâce à unebonne gestion et une alimentation ci-blée, P. Wüest peut aujourd’hui en prin-cipe renoncer aux antibiotiques. Durantles quatre semaines de la phase d’allai-tement (IP-Suisse), les truies sont affou-ragées avec de l’UFA 361-6. Les porce-lets sont nourris à l’UFA 413-6 et lesporcs à l’engrais à l’UFA 431-4. «Je suissatisfait des aliments et du conseil tech-nique», plaide l’exploitant au momentd’expliquer son choix. Les durées de baildes porcheries qu’il louait à l’extérieurétant limitées, Philipp Wüest décida derapatrier tous les porcs sur son exploita-tion du Buchhof. Grâce à cela, le suivides truies a pu être encore intensifié.L’agriculteur de Grosswangen a prévude construire une étable fonctionnelle,sans «chichis» inutiles.

Surface doublée pour les lapinsDans une des porcheries qu’il loue, Philipp Wüest continue de se consacrerà l’engraissement de lapins. Il ne détientque 3.3 animaux au mètre carré bienque la législation permette d’en élever6.6. Avec autant de place, les lapins sontencore en meilleure santé et réalisentdes accroissements supérieurs. Les la-pins à l’engrais sont nourris à l’UFA 923en début d’engraissement et à l’UFA926 pour la finition.

Achats d’aliments La constitutiond’une communauté PER a permis à Phi-lipp Wüest d’affecter toutes ses par-celles, hormis les surfaces de compen-sation écologique, aux grandes cultures.Les céréales fourragères sont commer-cialisées via le compte marchandiseUFA, ce qui permet d’obtenir un supplé-ment de prix jusqu’à 10%. En regrou-pant les achats d’aliments pour les porcset les lapins, Philipp Wüest est en me-sure de maximiser les rabais de quantité,ce qui lui permet d’économiser plu-sieurs milliers de francs par année. �

Philipp Wüest construit sa nouvelleporcherie de mise bas en réalisant de

nombreuses prestations en propre.

PHILIPP WÜEST DE GROSSWANGEN (LU) a débuté son activité avec des porcheries vétustes et peu pratiques. Peu après la reprise de l’exploitation, il a développé la production de porcelets et arrêté de traire. Actuellement, il construit une nouvelle porcherie avec 60 places de mise bas juste devant la porte de sa maisonafin de pouvoir encore mieux s’occuper des porcs.

Stratégie progressiste

Toni Büchler

StephanStudinger

Maximisez vous aussi vosrabais!Le fait d’augmenter les quantités com-mandées par livraison et par site dedéchargement, vous permettra de ré-duire vos frais d’aliment. UFA répercuteles gains d’efficacité réalisés au niveaude la logistique sur ses clients. En plusdu rabais par palette et en vrac, un ra-bais de quantité est également octroyé,échelonné en fonction des quantitésannuelles commandées. Le rabais maxi-mal dépend des conditions d’accès et dedéchargement. Règle approximative:pour calculer le nombre de m2 de silonécessaire (réserve comprise), il fautmultiplier par deux le nombre de tonnespar livraison. Etudiez avec votrespécialiste porcin UFA quelles sont lessolutions les plus judicieuses pour votreexploitation.

Profil de l’exploitationPhilipp et Anya Wüestavec Levi (3 ans etdemi) et Maike (1 an),Grosswangen

Surface agricole utile:14.5ha (communautéPER)

Cheptel: 44 places misebas, 650 places élevageet 108 places porcs àl’engrais (dès 2015: 60places mise bas); 850places lapins à l’engrais

Grandes cultures: 5had’orge, 4.5ha de colza,3.5ha de maïs, culturesintercalaires et surfacesde compensationécologique.

Main d’œuvre: le coupled’exploitants et 1 – 2employés (5 employésdurant la construction).

Page 80: Revue UFA 10/14

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10:00

Page 81: Revue UFA 10/14

REVUE UFA · 10 2014 81

PRODUCTION ANIMALE

Auteur MatthiasRoggli, Revue UFA, 8401 Winterthur

www.ufarevue.ch 10 · 14

1 2

3 4

5

Au sein d’UFA 2000, les résultats de 52000 portées réparties sur 260 exploitations sont dépouillés.L’augmentation continue des

performances est en partie due aux 24exploitations nucléus et de multi-plication participant à ce programme de production porcine. Lors du sémi-naire de cette année – qui était placésous la devise «De la génétique à l’as-siette» et qui s’est déroulé le 11 sep-tembre chez Suisag – tous les interve-nants ont souligné qu’il n’était pasquestion de se reposer sur ses lauriers.

«Notre génétique est bonne»C’est la constatation faite dans son ex-posé par Henning Luther, responsabledu programme zootechnique et desexportations chez Suisag, notammentsur la base des exportations enhausse. «Les exploitations Anicom re-présentent une grande partie de lapopulation d’élevage», a-t-il pour-suivi. Les exploitations doivent persé-vérer dans leurs efforts en faveur del’hygiène et de la sécurité biologique,pour éviter, à l’avenir également, queles verrats soient contaminés par desagents pathogènes. Mika Lustenber-ger, qui travaille également chez Sui-sag, a commenté la visite des porche-ries à la station de testage. «La plupartdes porcelets arrivent chez nous pourle testage avec un poids optimal entre23 et 33 kg. Continuez sur cettevoie!», a-t-il encouragé les éleveurs.Grâce à des mesures ciblées en ma-tière d’efficience, la consommationd’électricité a diminué de moitié de-puis 2007 à la station MLP, qui réaliseles épreuves d’engraissement etd’abattage.

Qualité de la graisse Le progrèsgénétique bénéficie également d’un sou-tien conséquent. Martin Scheeder, chefde la recherche et du développementchez Suisag, a expliqué qu’un test se dé-roule en 2014 pour agir au niveau de laqualité de la graisse dans la sélection. Laméthode FOP – rapide et peu astrei-gnante – est appropriée pour maintenirl’héritabilité de la composition en acidesgras à un niveau élevé (p. ex. PUFA à50%). A partir de 17% de PUFA dans lelard dorsal, les produits carnés peuvents’altérer (rancissement, stabilité à l’oxy-dation). L’indice d’iode a également uneinfluence sur la saveur et la consistancedu lard. Depuis juillet 2014, il y a trois

degrés de déductions pour le paiementde la viande en fonction de ce critère.

Rabais de Fr. 15.–/cochette Lesproducteurs de porcelets contribuentde manière importance à la qualité éle-vée de la viande de porc en renouvelantrégulièrement leur génétique. «L’abon-nement cochettes d’UFA-Anicom ren-contre toujours plus d’adeptes», se ré-jouit Stefan Schwab, président de ladirection d’Anicom. Les abonnés profi-tent d’une structure optimale de l’âgede leur troupeau, d’un approvisionne-ment sûr en cochettes lorsqu’elles sontrares sur le marché et d’un rabais de Fr. 15.–/cochette. �

LA QUALITÉ DE LA VIANDE est un atout reconnu de la génétique porcine suisse. Lors du séminaire UFA-Anicom destiné aux exploitations nucléus et de multiplication, diverses mesures actuelles permettant d’améliorer encore cette qualité ont été présentées.

De la génétique à l’assiette

1 · Martin Scheeder,chef Recherche etdéveloppement auprèsde Suisag, désireaugmenter la qualitéde la graisse par desmesures génétiques.

2 · «Les exploitationsUFA-Anicom représen-tent une part impor-tante de la populationd’élevage», constateHenning Luther,responsable d’élevagechez Suisag.

3 · L’analyse ADNpermet de contrôlerl’ascendance desanimaux d’élevage.

4 · Les éleveurs Liechti,Hertach, Reichmuth etGlauser font partie deséleveurs appartenantau «UFA 2000 Club».

5 · Une trentained’éleveurs nucléus etde multiplication ontparticipé au séminaire.

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Page 83: Revue UFA 10/14

BRÈVESVIE QUOTIDIENNE

ans il s'apprête à partir à la retraiteen portant un regard satisfait sur lapériode durant laquelle il a œuvréen tant que responsable de projetpour les bornes d'accroche. Avec letemps, ces bornes se sont muées enune aide bienvenue pour les famillespaysannes dans le cadre de leur pro-pre travail de relations publiques. La rédaction de la Revue UFA a

également eu le plaisir de collaboreravec Matthis Diener, qui a rédigé denombreuses séries.A l'avenir, ce passionné de vélo

souhaite que son regard soit attirépar ces bornes: «Je suis curieux devoir comment ce concept va évo-luer.»

David Eppenberger

Tirage au sort

Porte-emboutsAgrisano

disposées tels des corps étrangersdans le paysage et ayant précisé-ment pour objectif d’attirer le re-gard. Ce printemps, Matthias Die-ner a planté sa dernière borne. A 68

Matthias Diener est le créateur desfameux panneaux blancs placés enbordure de champs depuis plus dedix ans et qui attirent l’attention surle travail des familles paysannessuisses. «A l'origine», comme l'ex-plique cet ingénieur agronome, «lemandataire imaginait un projet derelations publiques avec les pan-neaux habituels que l'on mettait aubord des champs». Matthias Dienerne pouvait toutefois pas se faire àl’idée d’un paysage suisse constelléde panneaux publicitaires iden-tiques et chargés de textes. Il fallaitfaire quelque chose de plus subtil.C’est ainsi qu’est née l'idée desbornes d’accroche d'un blanc écla-tant, parées de mots énigmatiques,

Monsieur «Bornes d’accroche» prend sa retraite

Les trucs de Pia

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Au cours des dix dernières années,Matthias Diener a développé des bornes d'accroche consacrées à33 thèmes différents.

REVUE UFA · 10 2014 83

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Gagnants Revue UFA9/2014Ont gagné la pharmacie de pocheAgrisano: Cornel Andermatt deBaar, Michel Forestier de Cham-pagne, Madeleine Gisiger de Bas-secourt, Edwin Häberlin de Berg,Peter Hertig de Ranflüh, AdelinaKeller de Bischofszell, Hanna Ritz-mann d’Osterfingen, Vreni Rohnerde Wislikofen, Daniel Salzmannd’Habstetten et Eliane Savary deCharmey.

Agrisano est votre partenairecompétent pour toutes questionsrelevant des assurances agricoles(assurances chose et de per-sonnes).Infos: www.agrisano.chou par natel avec le code-QR suivant:

Muffins aux herbes

et fromage frais

2 œufs120 ml d'huile200 g de yaourt nature½ cc de sel40 g de mélange d'herbeshâchées (persil, thym, origan,marjolaine) 200 g de farine200 g de farine complète1 sachet de levure12 cc de fromage frais (Philadelphia, Gala)Matière grasse pour les moules

Graisser les 12 moules. Préchauf-fer le four à 175 degrés. Bien mé-langer les œufs, l'huile, le yaourt,le sel et les herbes. Mélanger lesdeux types de farine avec la le-vure, incorporer à la masse et pé-trir le tout pour obtenir une pâtelisse. Avec la moitié de la pâte for-mer 12 petites boules et presserdans le milieu du creux de laforme afin d’y déposer une cuil-lère à café de fromage frais. Ela-borer également 12 boules avecle reste de la pâte, l'aplatir puisrecouvrir le fromage frais. Cuirependant 30 minutes.Pia Amstutz-Grädel, www.inforama.ch

Paysans à la retraiteQue font les paysans et les pay-sannes lorsque sonne l'heure de laretraite? Une équipe de chercheursde la Haute école spécialisée ber-noise (HAFL) entend se pencher surla question. Il s'agira d'interrogerdes paysan-e-s déjà pensionnés.Karin Zbinden Gysin, professeure ensciences sociales HAFL, expliqueque, pour la plupart des paysans etpaysannes, le départ à la retraite si-gnifie faire ses adieux à la vie active.Cependant, beaucoup de paysans etpaysannes continuent à travailler surla ferme, même après la remise del'exploitation. Il s'agira égalementd'étudier les défis qui découlentd’une telle situation, que ce soitpour les différents genres (hommes-femmes) ou générations concernés.Les résultats seront publiés fin 2015.

Tour de Suisse Au mois d'octobre, des paysannesde Colombie, du Tchad, de Myan-mar (Birmanie) et du Canada vontvoyager pendant deux semaines deGenève à St-Gall et visiter des ex-ploitations suisses. Dates: 6.10.2014chez familles Bosson et Christin à Sa-tigny et Aire-la-Ville, 8.10 à Roma-nens chez la famille Menoud, 9.10 àKerns chez Röthlin, 11.10 chez MayaGraf et famille Schreiber à Wegens-

tetten, 14.10 à Liebensberg chezHübscher. La journée de la pay-sanne, le 16 octobre à l'Olma, seraun moment fort de ce périple.

Les paysannes de Swiss Tavolata «Swiss Tavolata»: dans l’ensemble dela Suisse, les hôtes venant de près oude loin peuvent prendre un repas chezdes paysannes ou des femmes habi-tant en milieu rural et y savourer desspécialités régionales. Dans le cadrede ce projet, 24 paysannes Swiss Ta-volata de toute la Suisse – dont seu-lement deux Romandes – proposentchacune un menu personnel de troisplats coûtant Fr. 70.– sans le vin et Fr.90.– avec ce dernier. Les réservationsse font exclusivement à partir du sitewww.swisstavolata.ch, avec paie-ment par carte de crédit. Le jour venu,l'hôtesse reçoit ses invités chez elle àla ferme. Les hôtes prennent leur re-pas dans la cuisine, la salle à manger,sur la terrasse ou dans le jardin,comme ils le feraient chez des amis.

Page 84: Revue UFA 10/14

Située au Sud du continent africain, laNamibie et sa capitale Windhoek valentle déplacement, pour son agricultureégalement. L'économie locale est en effet

étroitement liée à l'agriculture, à l'élevage, autourisme ainsi qu’à l’exploitation minière.

Le programme

1er jour: Zurich – Johannesburg – Windhoek Départ le soir avec Swiss pour Johannesburg.

2e jour: Johannesburg- Windhoek Arrivée à Johannesburg dans le courant de lamatinée. Transfert et vol de correspondancepour la Namibie. Arrivée à Windhoek, capi-tale de la Namibie, en début d'après-midi. Enroute vers votre hôtel, un tour de ville vousfera découvrir l'église du Christ ainsi que leTintenpalast, le bâtiment du parlement. Hé-bergement et repas du soir au Safari Court,un hôtel très tranquille.

3e jour: Windhoek Petit-déjeuner sous forme de buffet puis dé-part en direction de Dordabis pour la pre-mière visite d'une exploitation namibiennetypique élevant du bétail, des chèvres et desmoutons. Visite de l'exploitation, discussiontechnique et repas de midi sur la ferme sontau programme. Visite d'une brasserie localesur le chemin du retour.

4e jour: Windhoek-Rehoboth Le matin, départ en direction de Rehoboth etHoachans à destination de l'exploitation Vre-

delus. Outre l'élevage de bétail et de mou-tons, la visite de cette ferme nous en appren-dra beaucoup sur la culture de plantes médi-cinales. L'exploitation comporte égalementun abattoir pour petits animaux et animauxsauvages. Après le repas de midi pris sur laferme, poursuite du trajet par les dunesrouges du désert du Kalahari, à destinationde la Kalahari Anib lodge. Repas du soir prisà la lodge.

5e jour: Stampriet-Mariental Poursuite du voyage vers Marienthal et visited'une grande exploitation/coopérative laitiè-re de plus de 1000 vaches laitières traitestrois fois par jour. Repas de midi à Maltahöheet poursuite du trajet à destination du sud endirection de Helmeringshausen.

6e jour: Désert de Namibie Journée consacrée à l'élevage de moutons.Les participants visiteront tout d'abord la fer-me Dabis puis une exploitation élevant leplus ancien troupeau de moutons Karakul deNamibie et pratiquant l’élevage bovin.

7e jour: Sossusvlei, Désert de Namibie Il s'agira de se lever assez tôt pour se rendreà Sossusvlei, un désert de sel et d'argile cernépar des dunes élevées de sable rouge. Explo-ration du canyon Sesriem, résultat de millionsd'années d'érosion par la rivière Tsauchab, àl'aide de véhicules tout-terrain. Avec un peude chance, et en dépit de la sécheresse, il estpossible d’y admirer des antilopes Oryx, desgazelles Springbok ou des autruches.

8e jour: Kuiseb Pass Voyage le long du spectaculaire parc nationalde Namib Naukluft à destination du KuisebPass. Poursuite du trajet par la WelwitschiaDrive, la Moon Landscape (paysage lunaire)et la côte atlantique en direction de Swakop-mund.

9e jour: Walvis Bay En matinée: départ pour Walvis Bay. Tour enbateau sur la lagune permettant d'admirer deprès des phoques, dauphins et autres oiseauxmarins. A bord, possibilité de déguster deshuîtres, snacks divers ainsi que du vinmousseux. Informations techniques concer-nant l'ostréi- et la conchyliculture pratiquéesdans la région. Retour vers Swakopmundavec, en chemin, une visite de l'exploitationShalom qui produit des légumes et des olives.

10e jour: OmaruruPoursuite du trajet à destination d'Omaruruen passant par Usakos et Karibib. Pendant lapause de midi, visite et repas dans la caveKristall, une des rares propriété viticole du

pays où l'on produit, outre du vin, égalementde l'eau-de-vie. Visite et dégustation.

11e jour: Observation à Etosha Pfanne La végétation clairesemée de ce parc nationaloffre des conditions idéales pour l'observati-on des animaux sauvages. Les visiteurs pas-seront une bonne partie de leur temps prèsdes plans d'eau pour y observer des élé-phants, giraffes, antilopes et, avec un peu dechance, des lions ou des léopards.

12e jour: Ethosha Nationalpark Nouvelle possibilité d'observer des animauxsauvages dans le parc national d'Etosha. Enfin d'après-midi, poursuite du trajet à directi-on de l'exploitation Sachsenheim qui combi-ne chasse, élevage bovin et hébergementd’hôtes.

13e jour: Otavi-Maisdreieck Trajet via Tsumeb à destination d’une grandeexploitation céréalière avec ses propres ma-chines dans la région de Grootfontein/Kom-bat. Visite des champs de maïs, de céréales etde l'imposant parc machines. Repas de midi.Poursuite du voyage l'après-midi en directiond'Otavi. Repas du soir et hébergement auKhorab lodge.

14e jour: HochfeldDépart matinal pour la région de Hochfeld etaccueil sur l'exploitation Heisser avec un ex-posé intéressant sur la culture et la commer-cialisation des olives. Diverses visites techni-ques après le repas de midi. Pour la nuit,répartition des participants en groupes de 4à 6 personnes dans des fermes auberges oùl'on parle allemand.

15e jour: Fermes de Hochfeld La journée se déroulera dans la ferme d’ac-cueil avec des visites d’exploitations. Repasd’adieu en commun dans la maison d’accueilde l’association des agriculteurs.

16e jour: Windhoek-Johannesburg Après le petit-déjeuner, il est temps de pren-dre congé du pays et de ses habitants. Trans-fert à l'aéroport de Windhoek. Vol en directi-on de Zürich en début d'après-midi avecescale à Johannesburg.

17e jour: Johannesburg-Zurich Arrivée à Zurich tôt le matin.

Les prestations

Prix forfaitairePar personne en chambre double: Fr. 5580.–Supplément pour chambre individuelle: Fr.400.– (basé sur un groupe de 24 à 30 partici-pants)

Terre d'hospitalité et de contrastesVoyage 1: 8. – 24.1.2015 | Voyage 2: 15.1. – 31.1.2015 | Voyage 3: 22.1. – 7.2.2015

84 10 2014 · REVUE UFA

VOYAGE DES LECTEURS EN NAMIBIE – AVEC PROLONGEMENT EN AFRIQUE DU SUDVIE QUOTIDIENNE

Page 85: Revue UFA 10/14

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• Hébergement dans de bons hôtels de pre-mière catégorie, parfois de classe moyen-ne et des lodges, parfois des fermes, ycompris le petit-déjeuner, base chambredouble.

• Pension complète durant tout le séjour,sauf 5 repas de midi et 1 repas du soir.

• Tous les transferts, excursions, excursionen bateau et entrées selon le programme.

• Toutes les visites techniques accompa-gnées de guides/agronomes de la RevueUFA.

• Chauffeurs et guides locaux parlant alle-mand.

• Documentation de voyage complète.

Prestations non inclues:• Eventuels repas et boissons en sus.• Pourboire locaux.• Assurance annulation / assistance. • Pour toute modification de réservation,programme complémentaire personnalisé,vol de retour séparé, + Fr. 80.–/personne.

Programme complémentaire

Afrique du Sud: prolongation dans la régi-on du Cap/ville du CapHébergement 7 jours/nuits à l'hôtel The Am-bassador à Kapstadt. Cet établissement se si-tue à environ 15 mn de marche des plagesde Clifton et de Camp Bays (dans la régiondu Cap, l’eau de la mer est froide, < 20 °C).

Programme d'excursion (compris):• Vendredi après-midi: Vol de Windhoek àKapstadt.

• Samedi: jour de repos.• Dimanche: Journée entière d'excursionpar la route panoramique Chapman’s Pe-ak Drive en direction du Cap de Bonne-Espérance, repas de midi puis retour enpassant par la ville de Simonstown. Prèsde la baie de False Bay, visite d'une colo-nie de pinguins ainsi que du jardin bota-nique de Kirstenbosch.

• Lundi: jour libre.• Mardi: Visite guidée d'une cave à Paarl ettour de ville à Stellenbosch.

• De mercredi à vendredi: repos ou visitespar vos propres moyens (Tafelberg, Rob-ben-Island, le monument de la langueAfrikaans ou excursion vers la côte ouest).

• Vendredi: Vol direct avec Edelweiss Air.Arrivée à Zürich le samedi matin.

Prix: Fr. 1550.–/personne, incl. vols supplé-mentaires, transferts, 7 nuits avec petit-dé-jeuner buffet, 2 excursions d'une journéeavec repas de midi avec guide local parlantallemand. Supplément pour chambre indivi-duelle Fr. 430.– (sur une base de 10 partici-pants, supplément pour vol pour groupe 2,Fr. 100.–/personne)

Remarques générales

Inscription jusqu'au 15 octobre au plustard à l'aide du talon annexé. Le nombre departicipants par groupe étant limité, il seratenu compte de l'ordre d'arrivée des inscrip-tions. Dès lors, il est conseillé de s'inscriresuffisamment tôt.

Acompte: Dès réception de l'inscription,une confirmation est envoyée avec un bulle-tin de versement pour le paiement del'acompte de Fr. 800.– par personne.

Formalités: Pour ce voyage, les citoyenssuisses ont besoin d'un passeport encore va-lable au moins 6 mois après la date de retouret disposant au moins d'une double page en-core vierge. Visa et vaccins ne sont pas né-cessaires.

Climat: La Namibie peut être visitée toutel'année et il y fait beau la plupart du temps.

Bulletin d'inscription pour le voyage d'étude 2015 en Namibie A renvoyer dès que possible et au plus tard jusqu'au 15 octobre 2014 à l'adresse suivante:Revue UFA, Voyage des lecteurs, Case postale 344, 8401 Winterthour

1. Nom (selon passeport) 2. Nom (selon passeport)

Prénom (selon passeport) Prénom (selon passeport)

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Date de naissance Date de naissance

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Nombre de voyages déjà effectués avec Terra Travel:

� 1er voyage (8– 24.1.2015) | � 2ème voyage (15.1.– 31.1.2015) | � 3ème voyage (22.1.– 7.2.2015)� Chambre double � Chambre individuelle� Programme complémentaire dans la région du Cap/Afrique du Sud� Je souhaite/Nous souhaitons conclure une assurance annulation avec assistance

Date Signature

Bulletin d'inscription

REVUE UFA · 10 2014

Des pluies sont possibles de novembre àmars, qui parfois redonnent vie aux lits assé-chés des rivières.

Annulation: 50% du montant forfaitaire se-ra facturé en cas d'annulation jusqu'à 2 moisavant le départ, 80% jusqu'à 9 jours avantle départ et l'intégralité du montant en casd'annulation entre 0 et 8 jours avant le dé-part. Terra Travel recommande de conclureune assurance annuelle de type Elvia SecureTrip (incl. assistance) se montant à Fr.105.–/personne ou Fr. 179.– pour 2 person-nes ou familles.

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Page 86: Revue UFA 10/14

Tranches au citron décoréesd’un morceau de citron

et d’une feuille de menthe.

Avec son mari Max, Annemarie Lüthigère une exploitation de 18ha dans lehameau Hochrüti à Schmiedrued (AG).Les Lüthi ont 27 vaches laitières, des chèvres de Saanen, des poules, descailles, des pigeons et des perruches. Ils cultivent du maïs, de l’orge et du blé.Leurs quatre enfants (Sandra, Cornelia,Nicole et Pascal) sont adultes. Ils sonttoujours les bienvenus à la maison.Pendant son temps libre, AnnemarieLüthi aime se divertir avec les LineDance, des danses en ligne pratiquéesau son d’une musique countryentraînante.

Peler les cervelas et les couper en troistranches dans le sens de la longueur. Lesrouler dans la farine et les rôtir dans lapoêle avec un peu de beurre. Les tenirensuite au chaud. Rôtir brièvement unecuillère à soupe de farine dans la poêle.Déglacer avec l’eau. Ajouter la purée detomates et assaisonner. Affiner la sauceavec de la crème puis verser celle-ci par-dessus les cervelas. Servir avec des pâ-tes, du riz, du gratin dauphinois ou dela purée de pommes de terre. �

Tranches au citron

475 g de farine450 g de sucre1 paquet de sucre vanillé 9 œufs 375 g de beurre liquide 3 citrons (jus, zeste) 1½ paquet de poudre à lever

Glaçage200 g de sucre glace4 c.s. de jus de citron

Bien mélanger tous les ingrédients, enveillant à n’ajouter la poudre à leverqu’à la fin. Etaler la pâte sur une grandeplaque à gâteau recouverte d’une feuillesulfurisée. Cuire au four préchauffé à200°C pendant 15– 20 minutes.

Répartir le glaçage sur le gâteau re-froidi puis découper celui-ci en losanges(couper d’abord dans le sens de lalongueur puis en diagonale).

Truites au cervelas4 cervelasun peu de farineenv. 50 g de beurre1.5 dl d‘eau2 c.s. de purée de tomates paprika, poivre, sel 3 c.s. de crème

L’HOSPITALITÉ À SCHMIEDRUED Lorsqu’elle cuisine, Annemarie Lüthi préfère le faire pour de nom-breuses personnes plutôt que pour elle et son mari.L’hospitalité joue un rôle important. Chaque repas doitêtre un plaisir et permettre de favoriser les contacts.

VIE QUOTIDIENNERECETTES

Rôtir à feu moyen lescervelas dans la poêle.

Pour tout le monde

Auteure DanielaClemenz, Revue UFA,8401 Winterthour

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86 10 2014 · REVUE UFA

Page 87: Revue UFA 10/14

REVUE UFA · 10 2014 87

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Druckfass4000 - 5000 l,betriebstauglich,günstig� 079 246 86 53

Körnerschnecke, auchalt oder reparaturbe-dürftig, Kt. ZH-Wein-land� 079 516 14 92

KleinballenpresseWelger AP 41 oderähnlich für 27 PS 2-Achsmäher� 077 451 56 46

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Tandem-3-Seitenkip-per oder Einachs-3-Seitenkipper� 079 278 45 31

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vaches laitières des races Brune, Tache-tée rouge, Holstein et Jersey issues detoute la Suisse et plus particulièrementdu canton de Lucerne. Ces vaches se-ront exposées du 9 au 19 octobre dansla halle 7.0. Lors de la journée de lavache laitière, le vendredi 17 octobre,les meilleures vaches seront présentéeset classées dans l'arène. Le 11ème

concours national des jeunes juges figu-rera d'ailleurs également au programmedu vendredi 17 octobre. La présentationdes vaches mères et de leurs veaux ainsique la 10ème vente aux enchères de bo-vins à viande de l'Olma aura lieu le ven-dredi 10 octobre lors de la journée desbovins à viande. La 22ème édition de lajournée nationale des jeunes éleveurs sedisputera le dimanche 12 octobre.

Le samedi 18 octobre sera la journéedu tympanon. Les participants à l'orches-tre de tympanon des jeunes joueront surle site de l'exposition et se produirontdans la halle 9.2 lors de deux concerts à12h30 et 15h00. Le 19 octobre, la jour-née des yodleurs de l'Olma prendra le re-lais de la journée du tympanon avec uneprésence dans l'arène à 13h15. Le pre-mier concours de tir à la corde de l'Olmase déroulera le 18 octobre. Les cham-pions du monde et champions d’Europeen titre seront de la partie. �

Qu’est-ce que c’est?

A. Fuseaux à dentelleB. Petites navettes à tisser

Veuillez envoyer unSMS au 880 (90 ct.)avec KFL Fuseaux NomAdresse ou KFLNavettes NomAdresse – ou parti-cipez en ligne surwww.ufarevue.chDélai de participation: 15 octobre 2014.Un bon LANDI d’une valeur de

50 Fr. est tiré au sort.

Solution «Qu’est-ce que c’est»?

Le canton de Lucerne sera le cantonhôte de l'édition 2014. Sous le slogan «Rüüdig guet! Lozärn» («Lucerne, c'est super!»), Lucerne

compte attirer tous les regards avec sesprésentations spéciales et ses expositionsd’animaux. Le cortège lucernois qui dé-filera dans la vieille-ville de St-Gall le jourdu canton-hôte, le samedi 11 octobre2014, sera authentique, typique, coloré,traditionnel, carnavalesque et «animal».

Les éleveurs s'enthousiasmeront de-vant les superbes expositions et la diver-sité des présentations d'animaux. Le13ème concours d'élite des quatre racesexposera une sélection des meilleures

Bienvenue à l'Olma 2014

Soirée fondue et pleine lune

Cela fait maintenant 12 ans que desrestaurants bernois, en collaborationavec le cheese-festival, proposent lafondue un soir de pleine lune. Cetteannée, des restaurants répartis dans toutle canton de Berne proposent la fonduede pleine lune lors de la première nuit depleine lune suivant le début del'automne, soit le 8 octobre 2014 dès18h00. Les gourmets apprécieront cettesoirée fondue dans une atmosphèreromantique de pleine lune, dans un des70 restaurants répartis sur l'ensemble ducanton de Berne. La liste des restaurantsparticipant à cette opération peut êtreconsultée sur le site www.regionalpro-dukte.ch, onglet «Veranstaltungen». Laréservation doit se faire directementauprès des restaurants.

LA FOIRE SUISSE de l'agriculture et de l'alimentation se déroulera à St-Gall du 9 au 19 octobre 2014. Comme chaque année, l'Olma sera une plate-forme d’information, de divertissement, de plaisir et de transmission de connaissances, defolklore et de nouveautés, de traditions et d’attractions de toute nature.

L’objet que nous recherchions dansnotre dernière édition était une baratteà beurre. C’est Bettina Utziger deNiederweningen qui remporte la cartecadeau LANDI d’une valeur de 50 Fr.

Page 89: Revue UFA 10/14

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Nos prestations

• Voyage en car de/en Suisse à Savone • Croisière dans la catégorie de cabine réservée • Pension complète à bord • Guide touristique germanophone à bord

Non compris

• Boissons, dépenses personnelles à bord • Pourboires obligatoires (payable à bord) • Assurance annulation et SOS

Frais de dossier

Fr. 30.– par personne, max. Fr. 60.– par dossier.

Lieux de départ

06:00 Bâle CFF, Meret Oppenheimserstrasse 06:00 Kallnach, Car Terminal Marti AG 06:45 Berne, Car Terminal Neufeld 07:15 Zurich aéroport, terminal car 07:15 Genève aéroport 07:45 Affoltern a. Albis, restoroute 08:15 Lucerne Inseli 08:15 Lausanne, gare 09:15 Martigny, gare 10:30 Bellinzone, restoroute

1er jour: Voyage en car à Savone depuis le point de départ choisi. A l’arrivée, embarquement et attribution des cabines. Votre bateau Costa Dia-dema lève l’ancre en début de soirée.

2e jour: Marseille est la ville portuaire la plus importante de France et se situe au sud du pays. Elle est aussi la seconde plus grande ville de Fran-ce. Visitez la cité phocéenne ou prenez part à une excursion à Aix-en-Provence.

3e jour: Au matin, arrivée à Barcelone, la capitale secrète de l’Espagne. Chaque année, Barcelone attire des milliers de visiteurs où chacun y trouve son compte. Flânez sur les célèbres ramblas ou visitez les nombreuses curiosités de la ville.

4e jour: Votre navire accoste au matin le port de Palma de Majorque. Majorque est l’une des ïles Baléares particulièrement appréciée de la Médi-terranée. Flânez le long de la plage et savourez la journée.

5e jour: Repos en mer.

6e jour: Naples est la troisième plus grande ville d’Italie. Vous verrez de votre paquebot même le volcan Vésuve. Partez aujourd’hui à la découver-te de la célèbre ville antique de Pompéi, qui fut enterrée lors d’une éruption du volcan.

7e jour: Aujourd’hui, votre bateau accoste La Spezia, la capitale de la Ligurie. Quelques kilomètres seulement vous séparent de la Toscane.

8e jour: Votre croisière se termine aujourd’hui à Savone. Vous quittez votre cabine après le déjeuner. Débarquement après le repas de midi et retour en Suisse en car à votre lieu choisi.

Organisateur: Costa Kreuzfahrten

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EdithBeckmann

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1 · Puits de nectar: lafloraison tardive del’anémone japonica estfort appréciée desabeilles pour sesprovisions hivernales.Photo: Dieter Schütz/pixelio.de

2 · Charmante retarda-taire: l’anémoned’automne clôtélégamment la saison. Photo: PdM

3 · Les anémonesd’automne aux fleursblanches brillent mêmeau crépuscule et par temps maussade.Photo: Gabi Schönemann/pixelio.de

VIE QUOTIDIENNE

Fleurs dans le vent

REVUE UFA · 10 2014 93

L’ANEMONE D‘AUTOMNE est d’une grâce féérique. Elle répand son charme suave à la fin de la saison. Ses fleursdélicates comme de la porcelaine se balancent dans le plus léger des vents et semblent frêles et fragiles. Mais cette plante vivace aux jolies feuilles est tout sauf douillette.

Comptant jusqu’à 15 corolles, lesélégantes panicules de l’anémoned‘automne (anemone japonica)n’ont pas besoin de tuteur et sont

également appréciées en tant que fleurscoupées. Elles refleurissent chaque an-née pendant 10 semaines et sont mêmeépargnées par les limaces. Une fois fa-nées, les touffes de graines blanches etduvetées forment un très joli ornementd’hiver, surtout si elles sont saupou-drées de givre et qu’elles scintillent ausoleil. Ce n’est qu’au début du prin-temps qu’on les coupe à 10cm du sol. A part un arrosage suffisant lorsqu’il faitsec, la plante ne nécessite pas d’autressoins. Une fine couche de compost,quelques feuilles ou brindilles de sapinconstituent toutefois une protection hi-vernale bienvenue.

Variétés éprouvées A l’origine cesplantes vivaces résistantes proviennentde Chine et de l’Himalaya. Elles ont étéintroduites en Europe au XIXème siècle.Entre temps, il existe plusieurs variétésde 40 à 120cm de haut. Les petites es-

pèces conviennent aussi très bien en potsur le balcon et la terrasse. L‘ «Honorine Jobert» aux fleurs

blanches comme la neige et la «ReineCharlotte» aux fleurs semi-doubles rose-lila sont de vrais classiques parmi lesanémones d’automne. La variété «PrinceHenry» aux fleurs semi-doubles pourpresest une autre variété bien établie.En octobre, les anémones tomentosa

sont parmi les dernières à fleurir. Ellessont très résistantes et vigoureuses. Lavariété «Robustissima» fait ainsi hon-neur à son nom: elle est considéréecomme l’anémone d’automne la plusrésistante à l’hiver. Avec une tige de plusde 1m de haut et des fleurs rose tendre,elle est la star par excellence jusqu’à finnovembre.

Parure de buissons Si vous sou-haitez encore profiter cet automne ducharme des anémones d’automne,achetez la plante en fleurs en pot. Uneplace semi-ombragée devant un buissonest idéale. Il ne faut pas la placer sousles arbres, car elle n’aime pas le ruissel-

Petites astuces pour lejardin potager et d’agré-ment • A titre d’engrais vert sur les carreauxrécoltés, semez rampon, épinards,seigle ou moutarde. Ne pas semer cettedernière après des choux, car celafavorise les parasites et les maladies!

• Coupez le feuillage des asperges à 10cm du sol et détruisez-le, afin dene transmettre aucune maladievégétale.

• Plantez d’abord les pensées, myosotis,bellis et giroflées à titre de sous-culture. Placez-y ensuite des fleurs àbulbe qui fleuriront au printemps;autrement les bulbes peuvent êtreblessés.

• Continuez à tondre le gazon, carcoupé court il passe mieux l‘hiver. Sice n’est pas encore fait, pensez àl’apport d’engrais automnal

CÔTÉ JARDIN

Auteure  Edith Beck mann, journalisteindépendante à Frauenfeld (TG) est unejardinière passionnée qui dispose deracines agricoles.

lement des gouttes qui tombent desfeuilles. Avec les années, la floraison des ané-

mones d’automne s’intensifie. Il fautalors bien compter un espace d‘1m2pour une plante. Le sol doit être aéré,riche en humus et nutritif, toujours unpeu humide, mais pas détrempé. �

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VIE QUOTIDIENNE2014 ANNÉE INTERNATIONALE DE L’AGRICULTURE FAMILIALE

94 10 2014 · REVUE UFA

L’exploitation de la famille Keiser-Arnold, qui habite la région de l’Ei-genthal dans le canton de Nidwald,

est l’exemple même de l'exploitation fa-miliale classique. Il s'agit de la troisièmegénération de la famille Keiser qui, de-puis 1957, afferme l'exploitation de lacoopérative d'Hergiswil. Hansueli, ingé-nieur agronome, et son épouse Andrea,infirmière diplômée, ont repris la fermefamiliale en 2007. A eux deux, ils exploi-tent 27 ha de SAU en zone de montagne3 et détiennent 13 vaches mères, dixchèvres, quatre yaks et ânes – y comprisles veaux et les cabris. Son frère Chris-toph, qui gère le restaurant «Unteraue-len», écoule la moitié de la viande pro-duite sur l’exploitation. Le bétail passel’été sur l'alpage d'Oberauelen où Han-sueli, avec l'aide de son père, estive sesbêtes ainsi que 60 vaches supplémen-taires. Il ne s’agit là toutefois que d’unepartie de l’activité des Keiser-Arnold, cejeune couple n'ayant pas son pareil pouraccueillir des hôtes de passage. Le che-min de randonnée d'Unterauelenconduit en effet quiconque cheminantdans cette zone de détente très popu-laire de l'Eigenthal directement dansl'étable de la famille Keiser-Arnold. Ou-tre le petit magasin d'alpage, la famille

organise également «L'olympiade despaysans de montagne», un événementoù il s'agit de porter du foin, de pousserdes brouettes, de scier des troncs et dedeviner des odeurs. Ce genre d’activitésest particulièrement apprécié pour lesréunions d'anciens élèves ou les d'en-terrements de vie de garçon. «Nous maîtrisons la situation», pré-

cise Hansueli lorsqu’on le questionnesur la charge de travail que cela repré-sente. Les étés sont chargés mais l'au-tomne et l'hiver sont à nouveau pluscalmes – ce qui permet aux Keiser-Ar-nold de reprendre des forces. Chaque dimanche, au moment d'éta-

blir son plan de travail hebdomadaire,Andrea, qui ne s'était jamais imaginédevenir un jour paysanne, prévoit despetits moments de détente dans sesjournées de travail: entreprendre unefois par semaine une activité avec les en-fants et se réserver un moment pour soiou pour passer du temps avec des amis.Comme le souligne la jeune femme de34 ans: «On n'a jamais le temps, il fautdonc le prendre». De nombreuses per-sonnes issues du cercle familial et de laproche parenté apportent une aidebienvenue: Alois, le père, seconde sonfils pendant la saison d'estivage alors

Eté rigoureux,détente enautomne et

en hiver

Série LID «Annéeinternationale de l’agriculturefamiliale»L’ONU a décrété 2014comme l’année inter -nationale de l’agricultu-re familiale. En colla -boration avec le LID(service d’informationagricole), la Revue UFAprésente chaque moisen résumé une exploi -tation familiale choisiedans le monde. Vouspouvez lire l’articlecomplet sur ces famillesà l’adresse www.lid.ch.

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Editeurfenaco société coopérative,Erlachstrasse 5, 3001 BerneHans Peter Kurzen, Directeur de publication

CoéditeursLV-St. Gallen et GVS Schaffhouse.La participation des éditeurs àd’autres entreprises est indiquéedans les rapports d’activitérespectifs, disponibles auprès dela maison d’édition.

RédactionTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Theaterstrasse 15a,8401 WinterthourDr. Roman Engeler, réd. en chef; Christian Hirschi, Cyril de Poret,Daniela Clemenz, Matthias

Roggli, Gaël Monnerat, rédac -teurs; Anne-Marie Trümpi, assist..

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Délai20 jours avant la parution

Maison d’éditionTél. 058 433 65 20Fax 058 433 65 35Editions LANDI-Médias, unsecteur de fenaco, case postale,8401 Winterthour, Dr. RomanEngeler, responsable de l’agence

TirageAbonnements membres 73’921en allemand 61’149en français 12’772(contrôlé REMP/FRP en 11)Nombre d’exemplaires 75’732

Prix de venteGratuit pour les membres descoopératives agricoles. Lespersonnes abonnées à la RevueUFA acceptent que leur adressepostale soit utilisée etcommuniquée pour des envoisciblés. Si les abonnés désirentque ce ne soit pas le cas, leuradresse peut être bloquée chezl’éditeur.

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