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Nouvelle étable à taureaux Page 10 Le «MF 8690» en test pratique Page 20 «Maïs 2010»: Comment réussir Page 43 Engraissement intensif Page 64 Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI www.ufarevue.ch 2 / 2010

Revue UFA 2/2010 franz

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Revue UFA 2/2010 franz

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Nouvelle étable à taureauxPage 10

Le «MF 8690» en test pratiquePage 20

«Maïs 2010»: Comment réussirPage 43

EngraissementintensifPage 64

Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI • www.ufarevue.ch • 2 / 2010

FENDT 207 Vario 70 CV 51 kW

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1415 Démoret, René Bovay SA

1564 Domdidier, Umatec

1037 Etagnières, Etrama SA

1262 Eysins, F.& J. Dubois Sàrl

1733 Treyvaux, Umatec

1137 Yens, Kufferagri Sàrl

Agro-technicien ES ou agro-commerçant ESUne solide formation constitue untremplin idéal pour sur-monter les défis quotidiens.

Avec les DAL, les veaux neconsomment quela quantité de lait à laquelle ilsont droit. Photo: Förster Technik

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Technologie SCRLa technologie SCR pour l’épuration des gaz d’échappementfait son apparition sur le «MF 8690». 20

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Des êtres nuisiblesLes mouches peuvent transmettre desmaladies. Quelle est la meilleureméthode de lutte pour vaincre ce fléau? 68REVUE UFA · 2 2010 3

EDITORIALSOMMAIRE

La présente édition de la RevueUFA se penche attentivement sur lemaïs (lire à partir de la page 43),soit sur une culture primordialedans l’affouragement d’aujourd’hui.

Grâce à un important travail de sé-lection, cette plante importée il y aplus de 600 ans par Cristophe Co-lomb s’est tellement développéequ’elle pousse bien dans les régionsoù le climat est un peu plus rude etfournit de bons rendements.

Cette sélection se poursuit, tant parle biais de méthodes convention-nelles qu’à travers le génie généti-que. De nos jours, avec une sur facecultivée de 35 millions d’hectares,le maïs est la culture OGM la plusrépandue après le soja. C’est toutparticulièrement dans les régionsoù le maïs est commercialisé engrandes quantités sur les marchésinternationaux que les variétés demaïs OGM sont cultivées sur degrandes surfaces.

L’approvisionnement en produits àbase de maïs exempts d’OGM, quece soit pour élaborer des denréesalimentaires ou pour l’affourage-ment animal, s’en trouve toujoursplus compliqué. Actuellement l’im-portation de produits exemptsd’OGM est certes encore assurée,même si la charge de contrôles quecela implique augmente continuel-lement, de même que les coûts quiy sont liés. On peut néanmoins seposer la question de savoir si leconsommateur suisse restera dispo-sé à financer ces coûts suppléme-naires à l’avenir.

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RomanEngeler

Où en est la technique?De nouveaux capteurs pour pouvoircombattre les adventices de manièreplus ciblée grâce au «Precision Farming».

GESTION

TECHNIQUE AGRICOLE

PRODUCTION VEGETALE

PRODUCTION ANIMALE

VIE QUOTIDIENNE

BléNouvelle virulence de la rouille brune 30

Brèves 29Betteraves: recettes pour une bonne levée 33L’utilité de la biodiversité 34Prévenir les dégâts de vers fil de fer dans les pommes de terre 36Reconnaître les mauvaises herbes avec des capteurs 38Fumure foliaire en viticulture 40

Les engraisseurs de taureaux doivent savoir bien compterAvoir du plaisir et se simplifier la vie avec les plans bien conçus 10

Brèves 9Tour d’horizon des prix des laits de fromagerie 12Les agriculteurs ont besoin de forces vives 14

Posch a du potentielLa technique pour le bois de chauffage ne cesse de se développer 24

Brèves 19Massey Ferguson «8690» sur le banc d’essai 20Sondage du mois 22Nouveautés 26

FENACO ACUTALITÉ

La fumure minérale ne suffit pasLandor oriente sa stratégie vers l’avenir 4

Décisions du Conseil d’administration 4En un mot 5Prix énergétique du Watt d’Or«Gwatt-Tagung»: Libre-échange et évolution des structures 6

Agricatering sur la route du succès Le service apéritif des paysannes lucernoises 78

Brèves 77Côté jardin 85Christoph Brütsch aime son métier d’agriculteur 86

Pour des couches plus sainesLes matelas de chaux/paille sont toujours plus appréciés 70

Page bio: «Agriculture biologique» 56Brèves 58UFA actuel: les pages de l’éleveur 59Tirer le maximum de l’engraissement de taureaux 64Séances UFA 2000: des concepts pour les pros 66Lutte contre les mouches dans les porcheries 68Interview avec Hans Wyss, directeur de l’OVF 72

CAHIER SPÉCIAL MaïsPour réussir la culture du maïs en 2010 dès la page 43 www.lely.com

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4 2 2010 · REVUE UFA

VERWALTUNGSBESCHLÜSSEDÉCISIONS DU CONSEIL D’ADMINISTRATION

FENACO

LANDOR n’a cessé d’élargir ses activités commerciales vers de nouveaux

produits au cours des dernières années. En tant qu’entreprise appartenant aux agri-

culteurs suisses, elle réagit ainsi de manière innovante aux besoins de l’agriculture.

ACTUALITÉ

La fumure minérale ne suffit pas

Achat de terrain par Volg Kon-sumwaren SA Lors de sa séance dumois de décembre le Conseil d’adminis-tration a décidé d’acquérir un terrain in-dustriel d’une surface de 6500m2 joux-tant la centrale de distribution actuellede Volg Konsumwaren SA à Winterthour.Avec l’expansion que le groupe Volg aconnu depuis 2001, les limites des capa-cités de la centrale de distribution actuel-le sont atteintes. Cet achat de terrainstratégique assure, à l’avenir également,

la fiabilité de l’approvisionnement despoints de vente à partir de Winterthour.Après cette extension, les entrepôts ex-ternes pourront être supprimés.

Le groupe fenaco-LANDI spon-sorise les nombreuses activités quimarqueront en 2010 les 150 ans d’exis-tence de l’Inforama bernois, qui assurela formation agricole dans le canton sursix sites différents. Le groupe fenaco-LANDI sera aussi de la partie en tant que

sponsor principal des manifestations. Lemouvement coopératif LANDI a tou-jours entretenu des relations étroitesavec la formation et la vulgarisationagricoles, et ce depuis le début.

Alors que la consommation d’en-grais augmente surtout en Asie eten Amérique latine, elle stagne enAmérique du Nord, en Europe et en

Suisse, où la surface agricole utile se ré-duit en raison de l’expansion desconstructions et de la forêt. Des res-sources limitées, des coûts élevés pourl’exploitation de nouveaux gisements dematières premières ainsi que l’augmen-tation des besoins globaux sont autantde facteurs qui indiquent une tendance

à la hausse pour le prix des engrais àmoyen et long terme. En revanche, le re-venu des agriculteurs fond depuis denombreuses années si bien que laconsommation d’engrais devrait conti-nuer à stagner en Europe occidentale.

Optimiser la fumure En tantqu’entreprise de fenaco, Landor offre unassortiment complet d’engrais d’un ni-veau qualitatif élevé (teneurs garanties,granulation irréprochable). Pour pour-suivre au mieux notre tâche – à savoirsoutenir les agriculteurs dans l’approvi-sionnement des plantes et le maintien dela fertilité des sols – une solution consisteà utiliser les engrais minéraux de manièreencore plus ciblée. Dans des essais me-nés conjointement avec la HESA et deuxentreprises spécialisées dans la tech-nique d’irrigation, Landor a par exemplepu démontrer que grâce à la fertigation(fumure et irrigation en une seule opé-ration), il était possible d’économiserjusqu’à 50% de l’eau et d’augmenterconsidérablement les rendements pour

certaines variétés (par rapport à l’irriga-tion conventionnelle). Des essais Landoront également mis en évidence que dansdes conditions optimales, un apportunique d’azote à la plantation au moyend’un engrais ammoniacal avantageuxétait plus intéressant que plusieurs ap-ports. Les testeurs N ainsi que les sen-seurs N proposés par Landor constituentégalement des innovations dans l’opti-misation de la fumure.

Additifs Avec les turbulences du mar-ché des engrais, les engrais de ferme ga-gnent en importance. Landor offre unesérie de produits testés dans la pratique.«Microbactor», «Soufre Landor 80 %» etd’autres produits permettent d’augmen-ter la valeur du lisier et du fumier. Les ad-ditifs préviennent la formation d’unecouche flottante, diminuent les pertes enazote, réduisent les émissions d’odeurset améliorent la résistance des plantes.

Chaux A l’instar du segment des ad-ditifs pour engrais de ferme, Landor a

L’activité de base de Landor se situedans le secteur desengrais minéraux. Mais les nouveauxproduits gagnent enimportance.

MEDIENBERICHTERAPPORTS DES MÉDIAS

FENACOBILD DES MONATS

PHOTO DU MOIS

ACTUALITÉ

«SwissFarmerPower» Inwil (SFPI) gagne le prix de l’énergie Watt d’Or 2010 dans la catégorie des «énergies renouvelables».SFPI est la plus grande installation de biogaz en Suisse et transforme des déchets biogènes et du

lisier en biogaz. 72 agriculteurs lucernois ainsi que fenaco participent notamment à ce grand projet.Par ailleurs, les résidus de fermentation sont commercialisés en tant qu’engrais par Landor.

Pius Renggli (président du comité d’administration de SFPI), Stephan Marty (direction ewl), Josef Sommer (direction de fenaco) et Christoph Eggerschwiler

(directeur SFPI) lors de la remise du prix (de g. à d.).

Les prix des produits agricolesn’ont cessé de jouer au yo-yo cesdeux dernières années. L’agricultu-re a essayé péniblement des’adapter à la nouvelle donne avecdes prix à la production en chutelibre et des moyens de pro ductionagricole qui n’ont pas suiviforcément la même courbe et aussirapidement. Le commerce agricolea dû rester très vigilent pour ne pasprendre des risques inconsidérésau niveau des stocks et de la baissede prix, afin de ne pas disparaîtredans la tourmente comme ça a étéle cas en Allemagne. Heureusement que la nature a étégénéreuse, tant au niveau desrendements que de la qualité desrécoltes. Il y a toujours une part dechance dans toute évolution et encela, l’année 2009 peut êtrequalifiée d’exceptionnelle. En tout état de cause, la missionde fenaco reste le soutien à uneagriculture productive. Au niveaude la production végétale cela vade la planification de la produc-tion, la prise en charge, le stockageet la vente de céréales, de produitsdu sol et de fruits et légumes, à lamise à disposition des agents deproduction. Chaque année, fenacopublie des outils d’aide à ladécision appréciés tels que lecatalogue des Semences UFA,l’Assortiment phyto LANDI ouencore des Listes d’engrais Landorou Agroline. De plus, des nou-veautés intéressantes sont réguliè-rement proposées. fenaco et sesspécialistes en production végétalesont en contact journalier avec lapratique et sont fiers de contribuerau succès des familles paysannes. Pour la campagne à venir, je voussouhaite une main heureuse dansvos décisions, une météo clémenteet des récoltes abondantes juste cequ’il faut avec des prix à laproduction raisonnables. Et bienentendu santé et bonheur à lamaison.

Werner KuertMembre de la direction de fenaco

AUF EIN WORTEN UN MOT

également élargi régulièrement sa palet-te de chaux. L’assortiment Landors’étend d’«Agro-Kalk» à la chaux vive enpassant par «Dolomit». Ceux qui ne dé-sirent pas uniquement profiter de lachaux dans les champs mais à l’étableégalement peuvent miser sur les matelasde paille mélangée à de la chaux humideou sur «Desical» (film sous www.ufare-vue.ch).

Prestations Il y aurait encorebeaucoup à dire sur les nouveaux pro-duits de Landor, de même que sur lavaste palette des produits de déneige-ment. Les conseillers Landor vous four-niront de précieuses informations surces sujets. Ils vous aideront par exempleégalement à calculer votre plan de fu-mure, à déceler des carences en élé-ments fertilisants ou à apprécier de nou-veaux procédés.

REVUE UFA · 2 2010 5

13 janvier 2010, NZZVive les oeufs au plat En périodede crise, la demande en œufs augmente.Ni la viande ni le poisson ne sont aussiavantageux, écrit la NZZ. En 2009, la pro-duction d’œufs a progressé de 4 % enSuisse. Ce faisant, les affaires d’Eico ontégalement été florissantes. Eico est uneentreprise appartenant au groupe fenaco-LANDI, donc propriété des agriculteurssuisses, spécialisée dans le commerce desœufs avec 80 postes à plein temps.

11 janvier 2010, NZZ OnlineProgression En 2009, l’entrepriseVolg, une société fille de fenaco, a aug-menté son chiffre d’affaires de 3.8 % pouratteindre 1.27 mia. de francs. Le groupespécialisé dans le commerce de détailavec des magasins de village a augmentéle nombre de ses points de vente de 809à 862 l’année dernière. Les 43 nouveauxpoints de vente «Visavis» approvisionnésen Suisse romande et dans le Haut-Valaisont contribué à cette progression.

6 2 2010 · REVUE UFA

FENACOACTUALITÉ

Le séminaire qui se déroule auGwatt-Zentrum près du lac deThoune tous les deux ans réunit lescomités de LANDI, leurs gérants et

les représentants de fenaco pour discu-ter des défis actuels communs. Cetteannée, avec l’éventualité d’un accordde libre-échange agricole avec l’UE, untel défi était à l’ordre du jour. Le débatorganisé à ce sujet a permis de réunirdes invités de marque. Le chef de la di-

rection de fenaco, Willy Gehriger, le di-recteur de l’Office fédéral de l’agricul-ture Manfred Bötsch, le professeurMatthias Binswanger et l’économisteen chef de la fédération des entreprisessuisses (Economiesuisse), RudolfMinsch ont ainsi eu l’occasion de pré-senter leur vision des choses. Sur la ba-se de critères économiques, le Profes-seur Matthias Binswanger a expliquépourquoi le libre-échange pourrait bien

signifier la fin de l’agriculture suisse. «Lelibre-échange ne signifiera pas la libertépour les agriculteurs (allusion au docu-ment «liberté pour les agriculteurs rédi-gé par Economiesuisse) mais un moyenpour la Suisse de se libérer de l’agricul-ture» a expliqué Matthias Binswanger àune salle pleine. Selon lui les agricul-teurs ne seraient pas les seuls perdantsdans le cadre d’un tel accord. Ce seraitégalement le cas des consommateurs,

GWAT-TAGUNG DE LA RÉGION PLATEAU CENTRAL Sous la devise «Répartition

des rôles – aménager l’avenir» les responsables du groupe fenaco-LANDI de la

région Plateau central ont discuté durant deux jours de thèmes actuels, dans le but

d’assurer l’avenir du secteur agricole et alimentaire suisse.

Encourager l’agriculture suisse

Willy Gehriger, chef de la direction de fenaco, Pr. Matthias Binswanger, Caspar Baader, conseiller national et membre du Conseild’administration de fenaco, Rudolf Minsch, économiste en chef d’Economiesuisse et Manfred Bötsch, directeur de l’OFAG, débattent de l’éventuelle conclusion d’un accord de libre-échange agricole avec l’UE.

REVUE UFA · 2 2010 7

qui n’auraient plus toujours la possibili-té d’acheter des produits régionaux ouindigènes sains. Aujourd’hui les paysanssuisses produisent tout de même 58%des besoins alimentaires de la Suisse.Willy Gehriger a insisté sur le fait que legroupe fenaco-LANDI appuyait à 100%les agriculteurs et s’investissait en faveurd’une agriculture productive et de latransformation de la production indigè-ne. Willy Gehriger a par ailleurs rappeléque malgré la protection douanière, laSuisse était le pays qui importait le plusde denrées alimentaires au monde.

Les partisans d’un accord de libre-échange, Rudolf Minsch et Manfred

Bötsch, ont eu du mal à expliquer enquoi un accord de libre-échange seraitavantageux pour l’agriculture et pourl’économie en général. Des argumentstels que des prix au consommateur plus

faibles et une croissance de 0.5 % duproduit national brut ont été cités à cet-te occasion.

Selon les opposants à un accord delibre-échange, les adaptations structu-relles n’offriraient que peu de perspec-tives, un argument que n’ont pascontesté ceux qui plaidaient en faveurd’un tel accord. Les défis qu’implique-rait un accord de libre-échange avecl’UE seraient également très difficiles àsurmonter pour les exploitations quis’agrandissent constamment.

La question de savoir comment lesmesures d’accompagnement doiventêtre financées doit également êtreéclaircie. Dans ce domaine on peut lé-gitimement douter que la propositionémise par Rudolf Minsch (augmenta-tion temporaire de la TVA sur les den-rées alimentaires) soit susceptible dedéboucher sur un consensus.

L’ouverture des négociations avecl’UE dans la perspective d’un accord delibre-échange cause de nombreux sou-cis aux agriculteurs et responsablesLANDI, ce d’autant plus parce qued’autres accords sont régulièrement si-gnés avec des pays tiers et qu’uneconclusion du cercle de Doha dans lecadre de l’OMC (suppression des droitsde douane, suppression des subven-tions à l’exportation et de tous les sou-tiens à la production) ne peut pas êtreexclue. �

1 · Le président defenaco LienhardMarschall et HeinzWälti de LANDI Suisse SA.

2 · Participation record à la Gwatt-Tagung 2010.

3 · Josef Sommer,membre de la directionde fenaco, veutaugmenter l’efficacitéénergétique. Al’ordinateur, ChristianSchneider (fenacoBerne).

4 · fenaco et LANDIforment un bontandem: Fritz Mar-schall, président del’association desgérants du Plateaucentral et ChristianTschudin, membre dela direction de fenaco.

5 · Heinz Mollet(fenaco céréales,oléagineux et matièrespremières).

6 · Martin Feller(LANDI BippGäu ThalSA), Martin Bieri(LANDI Seeland SA) endiscussion avec JürgHiltbrand (fenacoBerne).

7 · Thèmes du jour:répartition des rôles –aménager l’avenir – larépartition ciblée dutravail entre fenaco etLANDI augmentefortement la perfor-mance sur le marché.

8 · Stefan Feer(Agrola), RomanGmünder (LANDI Reba)et Walter Waespi(Traveco) ont abordé lesujet des carburants etdes combustibles.

FENACOACTUALITÉ

Optimiser ensemble lessuccès rencontrés

Les agriculteurs présents au sémi naireGwatt-Tagung exploitent gé né -ralement des domaines agricoles detaille moyenne et s’engagent avecbeaucoup de motivation au sein descomités de LANDI. Avec leursgérants, ils se sont fortementimpliqués dans les discussions, nonseule ment lors du débat sur l’ac cordde libre-échange mais égale mentconcernant le groupe fenaco-LANDIproprement dit. A ce sujet, ce sontplus particulièrement les défis qui seposent dans le do maine des céréales,des carburants, des combustibles, del’énergie et de l’approvisionnementen marchandises qui ont été discutés.La ques tion de la répartition desrôles entre les LANDI et fenaco a étéprésentée par plusieurs intervenants.

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Les choses bougent en matière d’aménagement du territoire

Le Conseil fédéral rejette l'initiativepopulaire intitulée «De l'espacepour l'homme et la nature». Ce mo-ratoire de vingt ans et de portée gé-nérale sur les zones constructiblesne tiendrait pas compte des spécifi-cités régionales. Il récompenseraitles cantons qui disposent actuelle-ment déjà de trop grandes zonesconstructibles et pénaliserait ceux

qui les ont planifiées rigoureuse-ment et en fonction de leurs be-soins, estime l’Office fédéral pourl’aménagement du territoire dansun communiqué de presse. LeConseil fédéral entend dès lors pro-céder à une révision partielle de laloi sur l'aménagement du territoireafin de tenir compte des revendica-tions légitimes des auteurs de l'ini-tiative, soit enrayer le mitage du ter-ritoire et mieux protéger le paysage.Le présent projet de révision entendoffrir une meilleure protection auxterres cultivables. Outre l'utilisationmesurée du sol, il s'agit d'inscrirecomme objectif dans la loi la sépa-ration entre les zones à bâtir et leszones non constructibles. – UlrichRyser (photo) de l’Union suisse des

paysans approuve le contre-projetdu Conseil fédéral : « Avec cette ré-vision, la protection des terres culti-vables est prise en considération, cequi est essentiel pour une agricultu-re productive telle que la nôtre ». Ul-rich Ryser considère que d’autres as-pects sont positifs tels qu’unemeilleure utilisation des friches etdes surfaces sous-utilisées à l'inté-rieur des zones constructibles exis-tantes ou des directives plus clairesenvers les plans directeurs canto-naux. Les débats parlementaires dé-cideront de l’avenir de cette révisionpartielle. Le contre-projet indirectse limite au développement de l'ur-banisation. Dans une seconde éta-pe, d'autres domaines feront l'ob-jet d'une révision.

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Prêts sans intérêts:modifications

Revenu du travail agricole Une comparaison entre le revenu dutravail agricole et des revenus com-parables montrent que les paysansgagnent entre 30 pour cent (régionde plaine) et 60 pour cent (région demontagne) de moins que le reste dela population, et ce même si l’annéea connu des résultats supérieurs à lamoyenne, comme en 2007 et 2008.Dans l’agriculture, le rendement ducapital est tellement faible que denombreuses exploitations ne par-viennent à couvrir leurs coûts qu’enrecourant massivement aux prêtssans intérêt et en renonçant à unepartie de la consommation privée. A lire dans le rapport de situation2009 de l’Union suisse des paysans.A télécharger depuis www.sbv-usp.ch

Cours de droit foncier rural La division Fiduciaire & Estimationsde l’Union suisse des paysans orga-nise, le 24 février prochain, un sé-minaire consacré au droit foncier ru-ral. Les personnes intéresséespeuvent s’annoncer à l’adresse: www.sbv-treuhand.ch ou au� 056 462 51 11

REVUE UFA · 2 2010 9

Buvettes de fermesLes exigences imposées aux bu-vettes de fermes, notamment enmatière d’installations sanitaires,sont exagérément élevées pour lespetites exploitations, argumente unpostulat déposé par les Verts auGrand Conseil zurichois. Ces der-niers demandent donc un allége-ment de la réglementation en vi-gueur. Le Conseil d’Etat zurichois n’a pasla même vision des choses. Il esti-me que la réglementation relative àla création et à l’exploitation d’unebuvette est appropriée. Il n’y a pasbesoin de l’assouplir. S’agissant des installations sani-taires, le gouvernement ne voit pasnon plus de raison de changer de

Journées annuelles 2010La Société suisse d’économie et desociologie rurales (SSE) place le re-venu agricole (importance, mesureet stabilisation) au centre de sesjournées annuelles des 25 et 26mars prochain, à l’ART Tänikon.www.sga-sse.ch

Langues étrangèresAgroimpuls travaille avec des écolesde langues reconnues et organisedes cours de langues en Europe etdans les pays d’outre-mer.www.agroimpuls.ch ou renseigne-ments au � 056 462 51 44

Prestations socialesLa fourniture de prestations socialespermet aux paysans de diversifierleurs exploitations et de réaliser unrevenu, écrivent notamment HansWydler et Rachel Picard dans le der-nier numéro de Recherche agrono-mique suisse. Les évaluations du Dépouillementcentralisé des données comptablesde l’ART chiffrent à 1 pour cent en-viron du total les exploitations agri-coles suisses fournissant des presta-tions sociales. Il existe donc unpotentiel de développement.www.agrarforschungschweiz.ch

point de vue. Toutefois, dans les casfondés, un assouplissement seraitpossible en ce qui concerne la ven-tilation et la cuisine.

Photo: brunch.ch

concurrence de 50 pour cent de lavaleur de rendement.

En cas de difficultés financièresdont elles ne sont pas responsables,les exploitations peuvent désormaisdemander un prêt sans intérêt àpartir d’une unité de main-d’œuvrestandard (UMOS) et non plus de1,25 UMOS comme jusqu’ici. Pourobtenir des compléments d’infor-mation, il suffit de s’adresser auxcaisses cantonales de crédit agrico-le ou à l’Office fédéral de l’agricul-ture. Franziska Wirz, OFAG, sectionBâtiments ruraux et aides aux exploi-tations.

La Confédération permet, en vertude l’ordonnance sur les mesuresd’accompagnement social dansl’agriculture (OMAS), l’octroi deprêts sans intérêts pour désendetterdes d’exploitations, remédier à desdifficultés financières dont elles nesont pas responsables ou faciliter lacessation d’exploitation. De nou-velles conditions sont en vigueurdepuis le 1er janvier. Les prêts accor-dés peuvent servir à convertir desdettes coûtant intérêt jusqu’à

GESTION

Travailler avec sa tête est parfoisplus rémunérateur que travaillerphysiquement, se dit parfois Wer-ner Klauser (66) lorsqu’il se remé-

more les expériences qu’il a pu réaliserdans le domaine de la constructionagricole et des investissements. «En1966, nous avons vendu notre derniè-

re vache et nous nous sommes lancésdans l’engraissement de taureaux» ex-plique-t-il. Alors qu’il était encore toutjeune dans la profession, il avait déjàcalculé que dans son cas, l’engraisse-ment de taureaux serait plus rémunéra-teur que la production laitière. «En1967, avec mon père, nous avonsconstruit une stabulation pour 70 tau-reaux en utilisant notre propre bois,pour la somme de Fr. 35000.– seule-ment». Avec le recul, c’était bel et bienla belle époque!

Planification Werner Klauser etson père ont travaillé ensemble pendantprès de 10 ans, avant que Werner ra-chète l’exploitation. Cette dernière sesitue au-dessus de Reitnau (AG) dans unvallon idyllique et comprend 19 ha deSAU. L’engraissement s’est avéré êtreune activité rémunératrice, la surface encaillebotis intégral étant par ailleurs fa-cile à racler. L’affouragement s’est en re-vanche avéré fastidieux, les animauxétant répartis dans trois bâtiments.

Au cours des années 90, Werner etVerena Klauser ont décidé de construi-re une nouvelle stabulation pouvantabriter toutes les bêtes. L’étable (SST,SRPA) avait été calculée pour 132 têtesde plus de 400 kg ou 200 bêtes de pré-engraissement. Werner Klauser s’est lui-même chargé de la planification, soit dece qu’il appelle «travailler avec sa tête».«Sur la base des normes mentionnéesdans le memento agricole, j’ai com-mencé à faire mes calculs et à dessinermon bâtiment d’étable. Je l’ai ensuiteenvoyé à la FAT (aujourd’hui ART Täni-kon), qui a estimé que tout était confor-me». W. Klauser s’est ensuite lui-mêmechargé de la construction.

SATISFACTION ET SIMPLIFICATION DU TRAVAIL La famille Klauser a sans

cesse investi dans son exploitation et ses installations, en effectuant une grande part

de travail personnel. Il y a 12 ans, les Klauser ont ainsi construit une grande stabulation

où ils engraissent des taureaux. Cette étable s’est avérée être très fonctionnelle et

parfaitement adaptée au bien-être des animaux.

L’engraissement doit être précis

CELA EN A VALU LA PEINE

10 2 2010 · REVUE UFA

Werner Klauser et son fils Daniel. Ce dernier effectue sa formation d’agriculteur et manifeste beaucoupd’intérêt pour l’exploitation – ce qui constitue une motivation supplémentaire pour investir.

REVUE UFA · 2 2010 11

le supplément octroyé pour le label semonte à près de 55 ct/kg. Le prix de lapaille (l’exploitation doit en acheter en-viron 80 t) a par contre doublé et lesprescriptions ont augmenté, expliqueencore Werner Klauser avant d’ajouterque dans le secteur agricole, on ne peuttoutefois s’attendre à un rendementidentique à celui d’une autre PME.

Les Klauser sont satisfaits d’avoir puamortir une bonne partie du bâtimentau cours des douze dernières années.Par animal et par année, cela corres-pond à un amortissement annuel deprès de Fr. 130.–.

En combinaison avec les paiementsdirects, le prix actuel des taureaux, soitFr. 8.90 (prix des veaux d’engraisFr.12.50), permet de payer les amortis-sements et les intérêts de manière à ré-munérer décemment le travail. En re-vanche, si les prix venaient à baisser ousi ceux des veaux d’engrais augmen-taient, la situation deviendrait alors aléa-toire pour bon nombre d’exploitationsd’engraissement. W. Klauser ajoute éga-lement qu’avec un accord de libre-échange avec l’UE et des prix de 4 à 5francs kg PM, la survie des engraisseurssuisses de taureaux serait compromise. Ils’est lui-même essayé à un calcul pourson exploitation et a constaté à cette oc-casion que même si certains coûts deproduction pourraient diminuer, denombreuses prestations (constructionp.ex.) resteraient au prix suisse.

Economiser au niveau des coûtsLes engraisseurs de taureaux doiventêtre pointus dans leurs calculs. Avec unebonne génétique animale et un bon af-fouragement, il est possible de viser unedurée d’engraissement de dix mois. 7 hade maïs ensilage sont produits et ensi-lés sur l’exploitation. Le maïs est fauchéhaut, de manière à augmenter laconcentration en nutriments. Des éco-nomies sont également réalisées au ni-veau des tracteurs, le dernier achat re-montant aux années 80. « Ces dernièresannées, nous avons loué un tracteurpour transporter le maïs. Cela nous re-vient nettement meilleur marché. Enfait, aujourd’hui, aucune exploitation nepeut plus se permettre d’avoir un trac-teur sous-utilisé», estime W. Klauser.Les balles d’ensilage d’herbe sontconfectionnées par des tiers.

Suppléments Si c’est aux chefsd’exploitation de faire un maximumpour diminuer les coûts, les grands dis-tributeurs doivent eux aussi prendreleurs responsabilités, estime W. Klauser.Les suppléments devraient ainsi êtreaugmentés selon lui. Et ce dernierd’ajouter: «Nous apprécions la biodi-versité. Nous avons ainsi pu augmenterla valeur écologique de certaines par-celles. Nous avons dû beaucoup nousinvestir pour y parvenir et ce travail n’estpas rémunéré à sa juste valeur.»

Auteur Daniela Clemenz, Revue UFA, 8401 Winterthour

Werner Klauser exploite avec son épouse Verena un domaine de 24 ha (forêt incluse) à Reitnau (AG). L’exploitation s’est spécialisée dansl’engraissement de taureaux (200 pièces par an). David, le fils desKlauser, compte reprendre l’exploitation. Il effectue actuellement unsemestre d’hiver à l’Ecole d’agriculture de Liebegg.

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 2 · 10

GESTIONCELA EN A VALU LA PEINE

Aire paillée Il en est ressorti unestabulation en litière profonde fonction-nelle, avec une aire de repos en plan in-cliné. Le couloir de l’aire de promenaden’est pas couvert et est équipé de deuxracleurs pour évacuer le purin et le fu-mier. Une pailleuse aide à répartir la li-tière correctement. Place à fumier et ins-tallations incluses, l’investissement semonte à environ un demi-million defrancs, principalement financé par lesmoyens dégagés par l’exploitation.La nouvelle stabulation répondait auxnormes du label Agri-Natura, lancé à lafin des années 80. «Au départ, j’étais op-posé à cette segmentation de l’offre.J’estimais qu’il n’y avait pas lieu de par-ler de viande de deuxième catégoriepour la viande suisse, sachant que la pro-duction indigène est de toute premièrequalité», se souvient W. Klauser. L’expé-rience a prouvé le contraire. Du point devue de l’organisation du travail, la nou-velle étable était plus facile à utiliser, lebien-être animal idéal et les prix per-mettaient d’être assez optimistes. Al’époque, les suppléments pour Agri Na-tura Beef s’élevaient à plus d’un franc.

ESB et baisses de prix Les prixont ensuite diminué successivement. Unpoint bas a été atteint lors de la crise dela vache folle (ESB) à la fin des années90, lorsque les consommateurs suissesont massivement réduit leur consom-mation de viande de bœuf. Aujourd’hui,

Comptabilité de gestionLe bouclement comptable est une desbases pour le calcul de supportabilité desinvestissements sur une exploitaiton. Grâceaux chiffres-clé tels que marge brute, cash-flow ou taux de liquidités, on peutcontrôler si les recettes couvrent lesdépenses. Il est possible de faire descomparaisons avec d’autres exploitations,ce qui contribue à améliorer ses propres structures. Afin de bieninterpréter le bilan et le compte d’exploitation, le chef d’exploitationdoit être très précis dans la récolte des données. De nombreuxagriculteurs n’apprécient guère le travail de bureau. Mais pour WernerKlauser, ce travail a toujours été très important, et ce dès le début. Ilprend le temps d’étudier attentivement le bouclement annuel. Ilprocède à des comparaisons avec les années précédentes et en parleavec sa fiduciaire. Pour lui, le bouclement comptable est un outil dansla gestion de son exploitation et il n’est pas uniquement destiné à finirau fond d’un tiroir. Ainsi, Werner Klauser est en mesure d’apprécierrapidement sa situation financière lorsqu’il s’agit d’envisager desinvestissements ou pour n’importe quelle occasion.»

Brigitte Eschbach, Lerch Treuhand AG, www.lerch-treuhand.ch

Etapes

1967: Construc-tion de l’établed’engraissementpour 70 taureaux

1972: Commu-nauté d’exploita-tion avec sonpère

1978: Reprised’exploitation parWerner Klauser

1996: Construc-tion de l’étable

Conclusion Werner Klauser estimequ’il a eu raison d’investir, en réalisantune étable parfaitement fonctionnelle.Son fils David va reprendre prochaine-ment l’exploitation et il est égalementconvaincu du système d’exploitation. EtWerner Klauser de conclure: «Pourvu quel’avenir nous premette encore de vivredécemment de notre métier.» �

GESTION

Près du tiers du lait produit en Suisseest du lait de non-ensilage, utilisépour la fabrication de spéciali-tés reconnues telles que l’Em-

mental (Suisse) AOC, Le GruyèreAOC, Appenzeller® ou le SbrinzAOC et est exporté avec succès.

En ce qui concerne le lait defromagerie, il existe un écart im-portant entre l’Ouest et l’Est de laSuisse (tableau). Alors qu’au coursdes 12 derniers mois, le prix moyen dulait affecté à la production de Gruyère etde Tête de Moine a dépassé les 80 ct/kgde lait, les producteurs de lait destiné àla fabrication d’Emmental ont réalisé unprix légèrement supérieur à 70 ct. durantla même période. Les prix du lait de fro-magerie pour l’Appenzeller®, le Sbrinz,le Vacherin fribourgeois et le Tilsit Swit-zerland sont situés entre les deux ex-trêmes mentionnés plus haut.

Différents niveaux de prix Pourque les producteurs bénéficient d’unprix supérieur à la moyenne, il faut quela spécialité fromagère à laquelle leur lait

est affecté soit bien positionnée sur lemarché. Les différences de prix au niveaudu lait de fromagerie sont un bon indi-cateur de la valeur ajoutée réalisée sur lemarché. Les spécialités fromagères dis-posant d’une protection d’origine (AOC,marque) claire et effective, d’une gestiondes quantités solide et qui sont géréesavec «passion», sont un gage de succès.

La Confédération octroie un supplé-ment de 15 ct./kg de lait transformé enfromage extra-dur, dur et mi-dur (maispas pour le fromage à pâte molle) ainsiqu’une prime de 3 ct./kg pour le lait denon-ensilage. Dans le prix versé pour lelait de fromagerie, cette «prime de non-ensilage» n’est pas comprise. Elle estmentionnée séparément, de manière àpouvoir établir une comparaison avec lelait de centrale.

Lait de centrale en tant qu’al-ternative Le lait de fromagerie estcertes un marché indépendant maislorsque la différence entre le prix du laitde fromagerie et celui de centrale devienttrop faible ou insignifiante et qu’il existe

des alternatives, on constate un «exode»des producteurs de lait de fromagerie enfaveur du lait de centrale, notammentparce que les coûts de production pourle lait de non ensilage sont notablementplus élevés que pour le lait de centrale.C’est ce qui s’est produit entre 2002 et2005 pour l’Emmental. Au cours desdouze derniers mois, il a néanmoins étépossible de réaliser un prix d’environ76 ct/kg pour le lait de fromagerie. Du-rant la même période, le prix du lait d’in-dustrie avoisinait les 64 ct./kg. �

COMPARAISON DE PRIX Le lait de fromagerie suisse produit à partir d’une ration

sans ensilage dispose d’une excellente image, ce qui en fait un produit quasi unique en

son genre au niveau mondial. Il existe par contre des différences importantes au niveau

des laits de fromagerie, consignées dans le monitoring

des prix effectué mensuellement par PSL.

De grandes différences de prix

StefanHagenbuch

Auteur Stefan Hagenbuch estcollaborateur auprès de PSL à Berne où il est responsable du secteurInternational&marché. Les chiffres ettabelles de monitoring de prix sontrégulièrement actualisés souswww.swissmilk.ch, rubrique «Pour lesproducteurs-vente du lait».

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 2 · 10

12 2 2010 · REVUE UFA

Tableau: Prix pour le lait de fromagerie (ct./kg)octobre 2009 octobre 2009franco Ø 12 départ Ø 12

Type de fromage fromagerie mois ferme moisTête de Moine AOC 89.05 80.89 79.20 78.62Le Gruyère AOC 81.18 80.47 84.00 81.48Divers 78.24 79.79 64.72 67.35Appenzeller® 75.88 76.71 70.57 73.32Tilsiter Switzerland 69.34 73.19 69.97 70.94Sbrinz AOC 66.23 72.55 71.77 75.19Bündner Bergkäse 60.53 71.84Emmentaler AOC 66.89 71.41 68.61 71.46Raclette du Valais AOC 82.00 80.00 74.21Vacherin Fribourgeois AOC 78.86 82.57 77.09Switzerland Swiss 68.10 70.51Moyenne pondérée 74.68 76.04 75.22 75.61

Les prix du lait de fromageriereflètent la valeur ajoutée réalisée.

Photo: switzerland-cheese.ch

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GESTION

L’objectif de la formation consiste àtransmettre les compétences théo-riques et pratiques permettant àun(e) agro-commerçant(e) ES de

mener à bien les tâches diversifiées donta besoin le secteur agricole. Commec’est le cas pour la formation agricole,l’accent est placé sur la gestion d’entre-prise et l’organisation ainsi que sur lemarketing et la connaissance des mar-chés agricoles. Les relations humainessont fascinantes et constituent un défi àpart. C’est la raison pour laquelle lescompétences sociales, personnelles et la communication représentent une baseimportante pour les futurs agro-com-merçants ES.

Les agro-techniciens ES ont quant àeux des responsabilités importantesdans les domaines techniques et déci-sionnels. Ils se distinguent par les liensétroits qu’ils entretiennent avec la pra-tique et par leur niveau de compétenceélevé. La formation est surtout axée sur

la technique de production, l’économied’entreprise et les marchés agricoles.Les compétences personnelles et mé-thodologiques comme la communica-tion et l’organisation sont égalementimportantes. La formation d’agro-tech-nicien ES est approfondie par des pro-jets, des excursions et des exercices pratiques. Les étudiants choisissent eux-mêmes les sujets de leurs travaux de se-mestre ou de diplôme. Ces travaux per-mettent d’assurer que ce qui a étéappris en cours puisse être transférédans la pratique.

Parler la langue des agriculteursEn tant qu’entreprise appartenant auxagriculteurs suisses et en collaborationavec fenaco, LANDI a pour mandatd’approvisionner les agriculteurs enagents de production et de commercia-liser les produits agricoles. Ceux quiveulent réussir à atteindre cet objectifdoivent parler et comprendre la languedes agriculteurs. Pour que les agricul-teurs et les clients se rendent régulière-ment dans les LANDI, il est nécessaired’établir une relation durable avec eux.LANDI a donc besoin de collaborateursqui ont acquis et intégré ces compé-tences.

Carrières professionnelles Lesdiplômés des deux écoles spécialiséesoccupent des fonctions clés au sein deplusieurs entreprises du groupe fenaco-LANDI. Ils travaillent dans le commerceagricole, l’industrie du commerce et dela transformation, dans le commerce dedétail ou dans des fiduciaires. Les orga-nisations professionnelles, l’administra-tion et l’agriculture sont d’autres dé-bouchés professionnels. Les cursus de

formation doivent permettre de trans-mettre toutes les connaissances théo-riques et pratiques ainsi que les compé-tences dont le secteur agricole aurabesoin à l’avenir pour réussir dans sesdiverses activités. Les compétences sociales seront égale-ment encouragées, une carrière profes-sionnelle étant bien entendu marquéepar de nombreux contacts personnels.Ces contacts personnels, que ce soitavec les clients, les fournisseurs ou lescollaborateurs, constituent un défi fas-cinant.

A travers les deux cursus de formationdes hautes écoles spécialisées du sec-teur agricole, les diplômés disposent de

AGRO-COMMERÇANT ES ET AGRO-TECHNICIEN ES Au vu des changements

qui pourraient toucher l’agriculture, il est primordial que les jeunes agriculteurs

continuent à se former.

Les agriculteurs professionnels ontbesoin de personnel spécialisé

ThomasSteiner

14 2 2010 · UFA-REVUE

ChristophJenni

Mon parcours professionnelJ’ai débuté ma formation agricole de base en 2002. J’ai suivi une despremières écoles de Suisse proposant l’apprentissage sur trois ans. Aprèsavoir réussi les examens finaux, j’ai effectué quelques stages dans uneexploitation agricole ainsi que dans des entreprises de constructionmétallique. Au printemps 06, j’ai effectué mon école de recrue en tantque motard. Je me suis ensuite engagé dans une entreprise horticole oùj’ai eu l’occasion de travailler de manière indépendante ainsi qu’avecdes apprentis. Durant l’hiver 2007, je me suis inscrit à l’école d’agro-commerçant et ai achevé avec succès la formation. Avant de commencerla formation d’agro-technicien, j’ai encore effectué quelques stagespratiques. En avril 2009, j’ai donc suivi une nouvelle formation. Je nesavais alors pas encore où je travaillerais. En cours d’année, j’ai reçu uneoffre d’emploi qui m’a plu. A partir de la mi-avril je serai ainsi respon-sable du commerce de fourrage auprès de la LANDI Dussnang. Montravail consiste à conseiller et à épauler la clientèle ainsi qu’à effectuerdes travaux de bureau et de stockage. Ce travail me plaît surtout enraison de la diversité qu’il offre et parce que je peux y mettre enpratique ce que j’ai appris. Thomas Steiner (futur agro-technicien ES).

1·10

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En ce qui me concerne, la formation

d’agro-commerçant a été une condition et une source

de motivation dans ma décision de continuer à me

former dans les domaines du

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UFA-REVUE · 2 2010 15

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UFA-REVUE · 2 2010 17

Situation de départ optimaleAvec le diplôme ES, les agro-commer-çants et les agro-techniciens ont l’op-portunité de prendre des responsabili-tés et de se lancer dans une carrièreprofessionnelle. Après quelques annéesde pratique, ils sont à même de prendredes fonctions de cadre ou d’autrespostes importants et sont des profes-sionnels demandés.

Auteur Thomas Steiner (23 ans) suit une formation d’agro-technicienES au Strickhof à Lindau. Dès le mois d’avril 2010, il travaillera auprèsde la LANDI Dussnang dans le domaine de la détention animale et desfourrages.

Christophe Jenni, Ing. Agr. HES, chef marketing diplômé, est professeur de marketing et responsable pour la communication et lesprojets au Strickhof (ZH). Strickhof, Eschikon, Postfach, 8315 Lindau,www.strickhof.ch

Informations www.agrokaufman.ch, www.agrotechniker.ch

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GESTION

bonnes opportunités pour se lancerdans une carrière professionnelle diver-sifiée, en tant que:• Cadre au sein d’une des nombreuses

organisations agricoles. • Acheteur ou vendeur dans une entre-

prise située en amont ou en aval del’agriculture

• Chef d’une exploitation agricole gé-rée sur la base de principes moderneset qui fait ses preuves sur le marché.

Tableau: Vue d’ensemble sur les formations d’agro-commerçant ES et agro-technicien ESEcole Feusi Bildungszentrum Berne Institut agricole Grangeneuve (FR) Inforama Rütti Zollikofen (BE) Strickhof Lindau (ZH)

Formation Agro-commerçant ES Agro-technicien ES Agro-technicien ES Agro-technicien ESAgro-commerçant ES Agro-commerçant ES

Spécificité Para-professionnel Formation à temps complet Para-professionnel, Ecole de chef Formations à temps complet(en français) d’exploitation comprise

Durée 3 ans 2 ans 2 à 3 ans 2 ansCoûts Env. Fr. 6700.– par an, moyens Env. Fr. 3800.– par an, voyage Env. Fr. 4000.– par an, cours de Env. Fr. 5000.– par an, voyage

de cours, repas exclus, finance d’étude, moyens d’enseignement, chef d’exploitation compris, d’étude, moyens d’enseigne-d’inscription Fr. 210.– finance d’inscription inclus, matériel de cours et repas exclus ment, finance d’inscription

repas non compris inclus. Repas/logement exeptésSoirée d’information Entretien d’information 12 mars 2010, Aula de l’IAG, 25 mars 2010, Informa Rütti, 27 mai 2010-01-13 Strickhof in

individuel sur rendez-vous Grangeneuve (FR) Zollikofen (BE). Lindau (ZH)

Délai d’inscription 31 mai 2010 31 mai 2010 30 avril 2010 14 août 2010Début des cours 16 août 2010 23 août 2010 16 août 2010 25 octobre 2010

Patrick Kipfer Anita Watts Markus Aerni Claude GerwigFeusi Bildungszentrum IAG Grangeneuve Inforama Rütti StrickhofMax-Daetwyler-Platz 1 Rte de Grangeneuve 31 3052 Zollikofen � 052 354 99 153014 Bern 1725 Posieux � 031 910 52 61 [email protected]� 031 537 34 34 � 026 305 55 50 [email protected] [email protected] [email protected] www.inforama.chwww.feusi.ch www.grangeneuve.ch

Exemplaires enmatière théoriqueet pratique: lesagro-commerçantset les agro-techniciens.Photo: Strickhof, Lindau

Quid du financement? Les coûtsde formation se montent à Fr. 500.– parmois au maximum. Comparés aux autressecteurs économiques et aux écoles pri-vées, ces coûts sont plutôt modestes.Nombre de communes et de cantonsproposent des bourses. La meilleure so-lution consiste à s’informer auprès desprestataires de cours et des offices res-ponsables pour l’octroi des bourses.

La fondation Pestalozzi soutient parailleurs les étudiants provenant de la zo-ne de montagne ainsi que de régionstrès éloignées. Ce soutien financier estoctroyé sous la forme d’une bourse,d’un crédit spécial ou d’un prêt sans in-térêt, pour autant que le requérant n’aitpas 30 ans révolus. Comme la formationd’agro-technicien respectivementd’agro-commerçant n’est dispenséequ’à quatre endroits en Suisse et que leshabitants de régions excentrées doiventprendre en charge des frais de logementet de trajet importants, cette possibilitémérite d’être étudiée. �

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TECHNIQUE AGRICOLEBRÈVES

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Hachoir à tambour optimiséStocker fraises à silos s’est déjà fixécomme objectif cette année de pour-suivre le développement et d’optimi-ser son produit le plus récent, le «ha-choir à tambour». Cette tâche vaoccuper l’entreprise durant toute l’an-née 2010, mais elle devrait être ter-minée pour l’Agrama. Grâce aux nou-veaux locaux à Oeschgen, la chaîne devaleur ajoutée a pu être efficacementmise en place. Ce processus n’est tou-tefois pas encore achevé et d’autresaméliorations sont prévues dans lesecteur du service à la clientèle et desréparations. Dans la construction deconteneurs, l’entreprise a pu renfor-cer sa position sur le marché, surtoutpour les plus grands modèles.

En métal et en plastiqueA l’occasion de l’Agritechnica, Lem-ken a complété son concept decorps de charrue «DuraMaxx» avecun corps de charrue hybride. L’utili-sateur a ainsi la possibilité d’opterpour la variante métal ou plastique,en fonction du sol à travailler.

Fermeture de l’usine deRandersL’année dernière, Agco a annoncé lafermeture de l’usine de moisson-neuses-batteuses de Randers au Da-nemark et a communiqué simulta-nément une intensification à l’avenirde la collaboration avec Laverda àBreganze (I) pour le développementet la construction de moisson-neuses-batteuses. A présent, l’en-treprise renforce encore cette stra-tégie avec la formation d’unejoint-venture à cet effet, le «Centreof Excellence» à Breganze.

Depuis 2004, Agco fait déjàconstruire à Breganze des moisson-neuses-batteuses pour l’Europe,l’Afrique et le Proche-Orient pourles marques Massey Ferguson,Fendt et Challenger. Ce partenariata encore été renforcé en 2007 lors-qu’Agco a repris une participationde 50% à Laverda au groupe Argo. Chez Agco, on est convaincu queces démarches vont augmenter l’ef-ficience et, en fin de compte, lacompétitivité de manière décisive.

ZF lance un système hybrideAvec son générateur de démarrage«Terra+», ZF permet d’utiliser l’éner-gie électrique de décélération surdes tracteurs de 70 , respectivement95 CV (50/70 kW). Le générateur dedémarrage est disponible en di-verses exécutions et niveaux d’ex-tension. Pour l’utilisateur, l’avanta-ge de ce système d’appoint réside

Les nouveaux semoirs universels quePöttinger met sur le marché s’appel-lent «Terrasem R3», «R4» et «C4».Ces machines d’une largeur de tra-vail de 3 à 4 m se prêtent aussi bienau semis sous litière que pour les se-mis conventionnels après labour.

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Nouveaux semoirsde Pöttinger

Des éléments spéciaux en caout-chouc permettent à la herse à disquequi travaille le sol de se relever lors-qu’il y a des cailloux. Sur le «C4», laconception en trois parties assureune bonne adaptation au terrain.Ces trois nouveautés disposenttoutes d’un doseur électrique etsont gérées par le tracteur au moyend’un radar senseur ou d’un signalIsobus. Un pré-dosage assure un se-mis en continu, sans trous. Le régla-ge en continu de la densité de semisest disponible de série. Une biblio-thèque électronique apporte une ai-de pour les réglages, alors que le ré-glage à vide est un véritable jeud’enfant avec un sac récepteur trèspratique. Les rouleaux de pression etde profondeur avec revêtement encaoutchouc dans le parallélogrammeassurent une profondeur de semisrégulière. Avec une trémie de 3000 l,il est possible de semer même lesplus grandes parcelles, sans s’arrêter.

L’ASMA intègre l’ARMA

A la suite d’une modification desstatuts lors de sa 70e assemblée desdélégués, l’Association suisse des fa-bricants et commerçants de ma-chines agricoles (ASMA) a ouvert lavoie à une intégration de l’ARMA(l’association romande des mar-chands de machines agricoles), quideviendra à l’avenir la section ro-mande de l’association. Par ailleurs,les délégués ont pris connaissance

avec satisfaction du bouclement an-nuel qui, après consolidation in-cluant le décompte de l’Agrama2008, présente un excédent de Fr. 3500.–. Vu que la qualité demembre de l’association européen-ne des fabricants de machines agri-coles «Cema» n’est plus d’actualité,le comité de l’ASMA a décidé de seretirer de cette organisation. Ce-pendant, pour l’année prochaine et

sans les coûts de l’Agrama, le bud-get prévoit un déficit de près de40 000 Fr. Dans son allocution debienvenue à l’assemblée, Jürg Min-ger (photo), président de l’ASMA, asouligné l’importance d’une agricul-ture suisse forte, «ce qui a un coût».C’est ce qui pousse l’ASMA à écrireune lettre ouverte à la conseillère fé-dérale Doris Leuthard pour marquerson opposition à un accord de libre-échange agricole avec l’UE. En cequi concerne le secteur du machi-nisme agricole en Suisse, J. Mingervoit se profiler un rétablissementpour le deuxième semestre 2010 etmême des perspectives promet-teuses à long terme car les ten-dances générales comme l’augmen-tation de la population mondiale –qui miserait visiblement sur unemeilleure alimentation – et la ré-duction des surfaces disponiblespour les cultures auront des réper-cussions positives sur la branche.

d’une part dans une économie decarburant grâce à un entraînementraisonné des agrégats annexes sur levéhicule et, d’aute part, dans l’aug-mentation de la productivité grâce àla mise à disposition d’une puissan-ce électrique pour l’entraînementdes machines accouplées. Parailleurs, ce système permet de ré-duire les émissions.

KNOW-HOW

En marge du jubilé des 50 ans de lamarque «Massey Ferguson», l’en-treprise a lancé il y a juste deux anssa nouvelle série haut de gamme

«8600» avec son top-modèle, le «MF8690». De l’extérieur déjà, la nouvellecabine à quatre montants impressionneavec son design moderne. A l’intérieur,le moteur Sisu 8.4 l, muni de la tech-nologie SCR de traitement des gazd’échappement, constitue l’innovationla plus marquante.

Moteur La série «MF 8600» estéquipée de moteurs Sisu de 8.4 l de cy-lindrée, avec turbocompresseur et In-tercooler. La puissance nominale se si-tue à 340 CV et la puissance maximaleà 370 CV (les deux selon ISO). Les ca-ractéristiques du moteur montrent uncouple maximum entre 1200 t/min et

1500 t/min ainsi qu’une puissanceconstante dès 1570 t/min. Une puis-sance supplémentaire est développée à2000 t/min déjà, un régime idéal pourles travaux à la prise de force. La régu-lation électronique du moteur veille àce que la quantité de carburant et lepoint d’injection correspondent idéale-ment au régime moteur, ce qui a poureffet une réduction des émissions depolluants et de carburant.

Technologie SCR La technologieSCR participe également à cettemoindre consommation de carburant.Cette technique, déjà utilisée sur lespoids lourds, assure le nettoyage desgaz d’échappement en sortie de mo-teur. Cette catalyse des gaz, qui trans-forme l’oxyde d’azote en azote et eneau inoffensifs, se fait grâce à une solu-

tion liquide d’urée, le «AdBlue». Aveccette installation, le moteur peut déve-lopper sa pleine puissance avec uneconsommation de carburant avanta-geuse, le traitement des gaz d’échap-pement veillant à ce que non seulementla norme 3a actuelle, mais également lanorme 3b future soient respectées

Cette médaille a aussi son revers:Hormis le réservoir de carburant (590 lt)un réservoir complémentaire (30 lt) estnécessaire pour le «AdBlue». Ce sontquelque 30 lt de solution «AdBlue» quisont utilisés pour 1000 lt de diesel. Cet-te solution gèle à environ moins 10 °C.Ce système a cependant ses avantagesen terme d’économie de carburant. Se-lon le test DLG-Powermix, le «MF8690» consomme environ 17 % demoins que la moyenne de tous les trac-teurs.

«MF 8690» Massey Ferguson a lancé la série «8600» en 2008. Il ne s’agissait pas

de la simple suppression de la série «8400», mais également de l’introduction de la

technologie SCR avec traitement catalytique des gaz d’échappement. Le moteur peut

ainsi être réglé pour délivrer une puissance optimale, l’oxyde d’azote étant dégradé

par le biais d’une solution d’urée en azote et en eau inoffensifs.

Pleine puissance

TEST PRATIQUE

20 2 2010 · REVUE UFA

David Spycher exploite, avec son épouseAnne, un domaine de 48 ha avec produc-

tion laitière et grandescultures situé à Vaux-sur-Morges, sur les hauteursdu lac Léman. Il y a 25 ans,son père à installé unchauffage à copeaux, cequi a entraîné une nouvelleactivité pour l’exploitation,les travaux forestiers. Audébut, les copeaux étaientpréparés avec une petitedéchiqueteuse, ceci pour

leur propre consommation. Par la suite,cela s’est développé progressivement.Aujourd’hui, D. Spycher dirige avec cinqpartenaires une entreprise qui produit dubois déchiqueté de Genève jusqu’à Sion en

utilisant du matériel lourd.Depuis quinze ans déjà, les Spycher sontfidèles à la marque «Massey Ferguson»quand il s’agit d’acheter un tracteur. Laraison principale est la parfaite ententeavec leur marchand Kuffer-Agri à Yens (VD).Hormis le modèle «MF 8690», acheté enaoût de l’année dernière pour compléterl’équipement, sept autres tracteurs MF sontencore en activité, dont un «MF 8480» etun «MF 7495». D. Spycher a acheté cenouveau tracteur surtout en raison de sapuissance. «pour entraîner une déchique-teuse de type ‹Jenz›, avec canal d’alimenta-tion jusqu’à 70 x 120 cm, en combinaisonavec une grue arrière avec cabine, cettepuissance s’avère nécessaire, et j’aimeraisvolontiers en avoir plus», constate D.Spycher. L’alternative aurait été l’achat d’un

Le Massey Ferguson «8690» dans la pratique

David Spycher

poids lourd, mais cela n’assurait pas lamobilité nécessaire en terrains accidentés,un point positif de sa variante de mécanisa-tion.Depuis, le tracteur a accompli 450 h. D.Spycher est particulièrement impressionnépar sa puissance (+20% comparativementau «MF 8480», jusqu’à 170 m3 de copeauxà l’heure) et par la consommation decarburant plus faible lors du déchiquetage(environ 3dl par m3 de copeaux), là où lamachine est utilisée en priorité. A celas’ajoute encore la bonne maniabilité malgréles dimensions et la cabine volumineuse etclaire. Le moteur Sisu, avec dispositif denettoyage des gaz d’échappement SCR, l’aégalement fasciné. «Lorsqu’on travailledans un secteur écologique comme laproduction de bois déchiqueté, on doit

REVUE UFA · 2 2010 21

KNOW-HOW

Transmission La transmission encontinu «Dyna-VT», avec deux gammesde vitesses enclenchables manuelle-ment, entre en action, Il s’agit d’un pro-duit de la maison Agco (Fendt). En cequi concerne les possibilités d’utilisa-tion, Massey Ferguson a encore amé-

lioré les choses. Les phases d’accéléra-tion en mode pédale ou levier de com-mande sont en effet enclenchables sé-parément, comme la commande del’inversion ou la régulation de la limitede charge dans les travaux de tractionou à la prise de force.

Cabine Un des points forts du «MF8690» est certainement sa cabine. Mas-sey Ferguson a d’ailleurs obtenu unemédaille d’or lors de l’exposition Sima2009 pour sa suspension «OptiRidePlus». Cette cabine à quatre montantsrepose sur des cylindres hydrauliquesavec accumulateur de pression, descapteurs veillant à ce que l’ensemble dela course soit en permanence «en sus-pension». Le dispositif «OptiRide Plus»,disponible en option, offre encore da-vantage. Grâce à une molette par rota-tion, le conducteur peut gérer lui-mê-me le niveau de fonctionnement, ce quiaméliore encore le degré d’amortisse-ment dynamique de près de 25%, selonles données de l’entreprise.

Hydraulique et prise de forceLe stockage de l’huile hydraulique est

séparé de la transmission. Il y a sept ap-pareils de commande de série, qui peu-vent être portés à neuf en option. Unepompe assurant un débit de 175 lt/minles alimente. Le relevage hydrauliquedélivre une force de levage de 12 t etest équipé de série de bras inférieurs decatégorie III. Un EHR, avec régulationdes bras inférieurs, amortissement desoscillations et compensation de la déri-ve, fait partie de l’équipement de série.Un relevage avant indépendant, rabat-table hydrauliquement et développantune force de levage de 5 t est disponiblesur demande.

La prise de force dispose des régimesde 540 et 1000 t/min. Pour les travauxlégers, les prises de force économiques(540E/1000E) sont recommandées.Elles fonctionnent à un régime moteurde 1600 t/min. En mode automatique,la prise de force se désactive d’elle-mê-me lorsque le relevage est remonté,puis se réactive lorsqu’il s’abaisse. Afinde soulager le conducteur encore da-vantage, l’enclenchement de la prise deforce se réalise en fonction de la char-ge, ce qui améliore le confort et ména-ge le matériel. �

TESTE PRATIQUE

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 2 · 10

faire attention à ce genre de choses»ajoute D. Spycher. Dans la mêmeperspective, il aurait souhaité utiliser ducarburant alternatif, ce qui aurait étépossible, mais aurait entraîné une pertede puissance.Pour pouvoir installer la grue, D. Spychera fait démonter complètement le relevagearrière. Le tracteur a répondu à sesattentes. Quelques lacunes sont peut-êtreà signaler dans la qualité de finition. «Ilserait encore possible de faire quelquesprogrès dans ce domaine» souligne-t-ilencore. D. Spycher estime cependant queson «MF 8690» répond parfaitement auxexigences que requièrent les travaux avecla déchiqueteuse, en particulier en ce quiconcerne les performances de la prise deforce et les vibrations.

Données techniquesMassey Ferguson «8690»

Moteur: Moteur Sisu turbocompressé 6 cylindres 8.4 lt avec Intercooler etinjection Common-Rail, 340 CV (250 kW),puissance nominale à 2200 t/min,puissance maximale 370 CV (272 kW) à2000 t/min. Puissance maximale à laprise de force: 320 CV (236 kW).Réservoir de carburant 590 lt, réservoir«AdBlue» de 30 lt.

Entraînement: Transmission continue«Dyna-VT» avec deux plages de vitesses,Inverseur enclenchable sous charge etmanagement DTM.

Prise de force: 540/1000 ou 540E/1000Eà enclenchement électro-hydraulique.

Hydraulique: Pompe axiale à piston avecdébit de 175 lt/min et 200 bar. 5 (7 enoption) appareils de commande àdouble effet. Relevage arrière à com -mande externe de 12 t de force delevage, relevage frontal et prise de forceavant sur demande.

Dimensions: Poids à vide: 10 300 kg.Poids total autorisé: 18 000 kg. Longueur:5.67 m. Hauteur: 3.45 m. Empattement:3.10 m. Rayon de braquage: 13.90 m

Le «MF 8690» avec grue arrière et déchiqueteuse à bois avant dese mettre au travail.

Auteur Dr. RomanEngeler, UFA-Revue,8401 Winterthur

La Revue UFA publie,en ordre dispersé etsous le titre «Testspratiques» des comptes-rendus relatifs à desmachines agricoles. Despersonnes intéressées,respectivement pro -priétaires de machines,sont choisies en col la -boration avec lesconstructeurs ou lesimportateurs.

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2010 un tracteur, un trans-

porteur ou une faucheuse

à deux essieux?

22 2 2010 · REVUE UFA

TECHNIQUE AGRICOLESONDAGE DU MOIS

Ce sondage représentatif a été effectuépar l’institut d’étude de marchéTransferPlus SA à Stansstad pour leCompte de la Revue UFA.

Désirez-vous également participer à notresondage? Le prochain sujet est en coursà l’adresse www.landi.ch. Les résultatsseront publiés dans la prochaine RevueUFA.

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 2 · 10

Suisse alémanique

Total Suisse

Suisse romande

Un sondage représentatif effec-tué auprès de 300 agriculteurs adémontré que 7 % d’entre eux avaitl’intention d’acheter cette année

un tracteur, un transporteur ou une fau-cheuse à deux essieux, 4 % n’ayant pas(encore) d’opinion. La grande majoritéa dit ne pas prévoir un tel investisse-ment. A noter qu’il n’y a pratiquementpas de différence entre les régions lin-guistiques. Certains agriculteurs inter-rogés ont spontanément répondu qu’ilsne prévoyaient pas de tels investisse-ments en raison de leur situation finan-cière actuelle.

En comparaison avec un sonda-ge effectué il y a tout juste dix ans,

où les agriculteurs étaient égalementinterrogés quant à leurs intentionsd’achat, les résultats sont quasi-iden-tiques, ce qui surprend un peu JürgMinger, le président de l’Associationsuisse de machinisme agricole (ASMA).Selon Jürg Minger, les agriculteurs ontacheté nettement moins de machinesces dernières années. A noter toutefoisque le sondage ne faisait pas la distinc-tion entre l’achat d’un véhicule neuf oud’occasion. Ces dernières années, lecommerce de machines agricoles a étésoumis à une pression assez vive en rai-son de conditions cadres plus difficiles.

Jürg Minger se dit toutefois optimiste

Investissements prévuset prévoit un tournant à la mi-2010: «Apartir du troisième trimestre, les ventesvont à nouveau reprendre un peu».

Le sondage était également publiésur le site Internet www.ufarevue.ch, oùplus de 1700 avis ont été transmis. Par-mi les participants au sondage électro-nique, 43 % ont mentionné vouloir ac-quérir une machine en 2010, 47 %affirmant ne pas en avoir l’intentionalors que 10 % n’ont pas encore décidés’il allait acheter cette année un trac-teur, un transporteur ou une faucheuseà deux essieux. La grande différence auniveau des résultats entre le sondage té-léphonique et le sondage électroniquelaisse supposer que les agriculteurs qui

ont l’intention d’investir uti-lisent Internet en tant

que plate-formed’information. �

Pasd’indication

1%

non91 %

non89 % non

89 %

oui7 %oui

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TECHNIQUE AGRICOLE

De nos jours, préparer du bois dechauffage signifie plus que simple-ment fendre du bois. L’entrepriseautrichienne Posch propose une

vaste palette de fendeuses pour laconfection de bûches de diverses lon-gueurs, des scies circulaires ainsi quedes machines qui font office de scie etde fendeuse. Il existe au total 27 mo-dèles de base adaptés à tous les besoins.

Fendeuses La palette s’étend de lafendeuse à domicile appelée «Homsplit»dotée d’une puissance de fendage de 6

t et d’une longueur de travail de 55 cmau modèle «Hydrocombi» entraîné parprise de force (maximum 30 t, 1.10 m).De nombreux détails tels que le dispo-sitif de fendage incliné – éventuellementassocié avec la fendeuse en croix – pourune plus grande puissance de fendage,le support patenté permettant de fixerles morceaux de bois plus fins ou irré-guliers, ou le dispositif de levage dubois, qui permet de ménager le dos, at-testent que ces machines ont été déve-loppées pour répondre aux besoins dela pratique. Dans le segment des fen-deuses horizontales, les «splitmaster»(jusqu’à 55 t de force de fendage) se dis-tinguent par les multiples variantesd’entraînement et de fixation, avec dis-positif de levage hydraulique ou grue dechargement intégrée dotée d’une por-tée de 6 m. Pour les producteurs com-merciaux de bûchettes de chauffage,Posch a développé la fendeuse automa-tique « Autosplit ». Avec cette fendeuse,il est possible de confectionner à une ca-dence de 3 secondes des bûchettes d’al-lumage de 20 cm de longueur et de lesemballer.

Scies Là où l’on fend du bois, on agénéralement besoin de scies circu-laires. Dans ce domaine, l’offre va desscies à table aux scies à chevalet en pas-sant par les scies combinées. Ces sciescirculaires peuvent être entraînées pardes moteurs électriques ou à essenceainsi que par la prise de force du trac-teur. Alors que par le passé ces scies cir-culaires étaient un cauchemar pour les

tympans, aujourd’hui, des lames spé-ciales («widia») réduisent notablementles émissions sonores. Les scies à haut débit «Cutmaster» et«Autocut» (dotées d’un dispositifd’amenée automatique) sont destinéesaux professionnels. Associées à un tapisd’évacuation hydraulique et réglable enhauteur, elles permettent un travail ra-tionnel. D’une manière générale, la ma-nutention du bois fendu est certaine-ment l’étape de travail qui est la moinsefficace. Avec le «Packfix» – à l’origineune invention suisse – Posch dispose dé-sormais d’une solution pratique. Untambour posé sur une palette est rem-pli de bûches via le tapis d’évacuation.Dès que ce tambour est plein, un brasrotatif latéral entoure ce tambour avecun filet en commençant par le bas. Pa-rallèlement à cela, le tambour est tirévers le haut de manière à disposer, à lafin du processus, d’un «paquet de bois»facile à manutentionner et à entreposer.

Couper et fendre en une seuleopération Couper, fendre et char-ger en une seule opération avec uneseule machine- tels sont les caractéris-tiques typiques des machines «Spaltfix»de Posch. Au cours des cinq dernièresannées, Posch a été très active dans cedomaine et a développé de nouvellesmachines. Récemment, avec les mo-dèles «Splatfix S-350» et «Spaltfix K540», de nouvelles machines ont étélancées sur le marché. Elles sont équi-pées d’un tapis d’amenée et d’une ban-de de convoyage hydraulique qui amè-ne les billes mesurant jusqu’à 55 cm audispositif de coupe, où elles serontsciées en petites bûches faciles à manu-tentionner. A partir de là, le processus

TECHNIQUE POUR LA PRÉPARATION DU BOIS DE CHAUFFAGE Les bûches

de bois continuent à jouer un rôle important au niveau des énergies renouvelables. Les

fabricants qui proposent des machines pour la préparation du bois de chauffage sont

donc très actifs dans la recherche et le développement, le but étant de développer des

méthodes encore plus efficaces. Tour d’horizon chez Posch, spécialiste en la matière.

Une marque qui a du potentiel

24 2 2010 · REVUE UFA

Pour l’auto-approvision-nement: Scie à chevalet «Compact-Plus» et fendeuse«Homesplit 6.0».

Le professionnel en forêt avec la«Hydrocombi 26».

REVUE UFA · 2 2010 25

LANDTECHNIK

se poursuit jusqu’au fendage propre-ment dit (avec la confection, selon lesmodèles, de jusqu’à 18 bûches). Finale-ment, le bois est transporté à travers untapis d’évacuation.

Défis pour le futur Le chef del’entreprise, Johann Tinnacher, estimeque le défi consiste à acquérir de nou-veaux marchés. A cet égard, c’est sur-tout l’Europe de l’Est qui offre encoreun certain potentiel. «Même si le boisfendu en mètres va continuer à jouer un

rôle important à l’avenir, nous consta-tons que la tendance est aux machinesqui scient et fendent en une seule opé-ration, permettant ainsi de transformerdes troncs de n’importe quelle longueuren un seul passage» explique Tinnacher.Pour ce dernier, la question de savoir sic’est le bois qui doit aller à la machineou la machine qui doit aller au bois, estégalement décisive. Les grandes entre-prises privilégient plutôt la première va-riante alors que les entreprises clas-siques optent généralement pour laseconde solution et pour des machinesmobiles. Le département développe-ment accorde également une grande

Auteur Dr. Roman Engeler, Revue UFA, 8401 Winterthour

Posch est une entreprise familiale detaille moyenne occupant 160 collabora-teurs. L’entreprise est aujourd’hui géréepar Johann et Petra Tinnacher. Cetteentreprise dont le siège est à Leibnitz (A)est leader dans son domaine en Europeet fabrique chaque année plus de 10000machines, dont 80% sont destinées àl’exportation. L’entreprise Althaus àErsigen (BE) importe ces machines enSuisse, qui sont distribuées par 250 agents dans l’ensemble de la Suisse.

www.posch.comwww.althaus.ch

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La nouvelle «Spaltfix K-540»scie, fend et transporte enune seule fois.

importance aux aspects sécuritaires.Dans ce domaine de nombreux objec-tifs ont déjà été atteints (p. ex. avec lacommande à deux mains). Selon le fa-bricant autrichien, dans ce domaine, ilfaut toutefois veiller à ne pas négligerl’efficacité. �

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26 2 2010 · REVUE UFA

KNOW-HOWNOUVEAUTÉS

«Cargos»: utilisation double

L’autochargeur «Cargos» est une nou-veauté dans le programme Claas et iloffre une double fonction. L’agrégatde coupe avec un rotor de 40 cou-teaux peut facilement être démontéen à peine 15 min. «Cargos» peut ain-si être utilisé au printemps commeautochargeur et en automne commechar de dosage. Le processus de char-gement à été complètement renou-velé, allant de l’agencement spécialdes organes de chargement, à com-

Rampe à pendillards «Agrar» – action

En travaillant avec de larges rampesà pendillards, il n’est pas toujours fa-cile d’être précis dans les passages.Dès maintenant, GVS-Agrar offre lenouveau système de conduite paral-lèle «mojoMINI» de Leica à desconditions particulièrement avanta-geuses à l’achat d’un distributeur àpendillards «Agrar». Le «mojoMINI»est un appareil simple à installer ettrès précis. La ligne de conduite ap-paraît sur l’écran et des bandes lumi-neuses montre au conducteur les cor-rections nécessaires. Avec ce système,il est très facile d’être précis dans lespassages, même avec de mauvaisesconditions de visibilité. Le «mojoMI-NI» peut également être utilisé com-me système de navigation dans la voi-ture. L’antenne GPS intégrée se placepartout. A l’achat d’un distributeur àpendillards «Agrar» d’une largeur de7.5 ou 9 mètres, le système deconduite parallèle est proposé à moi-

tié prix et il est même gratuit pour deslargeurs de 12 et 15 m.

Les distributeurs à pendillardsd’«Agrar» convainquent par leurgrande sécurité de fonctionnementainsi que leur technique simple etrobuste. Les rampes à pendillards àbalancement libre permettent uneadaptation optimale au terrain alorsque les tuyaux d’épandage rigidesdéposent le lisier entre les plantes etle sol avec une grande fiabilité.

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mencer par la pente raide dufond mouvant jusqu’autransport dans la chambrede chargement. La réduc-tion de la chambre de char-gement à un absolu mini-

mum et l’élévation de500 mm de fond mou-vant vers la chambre de

chargement permettent unchargement optimal du «Cargos».

La nouvelle série «Cargos» comprend3 modèles, avec des volumes de char-gement de 38, 44 et 50m3. On peutégalement choisir entre 2 essieux:tandem et tridem.

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Suite à la page 28

KNOW-HOWNOUVEAUTÉ

Nouveau modèle Nouveau tracteur John Deere «6534»

A partir de février 2010, les nouveauxtracteurs John Deere «6534» et«6534 Premium» d’une puissance de145 CV (97/68 EC avec «IntelligentPoweer Management – IPM») vontremplacer l’ancien modèle «6530».Ce nouveau tracteur conjugue lesavantages du moteur nerveux et éco-nomique 4 cylindres «PowerTechPlus» avec ceux du châssis d’une lon-gueur de 2.65 m fait pour les six cy-lindres: il en résulte une plus grandestabilité de conduite sur route et enpente, une transmission supérieurede la force, un réservoir plus grand

(jusqu’à 250 l), une force de levageaccrue (jusqu’à 64.6 kN) ainsi qu’unregain de flexibilité pour l’équipe-ment du tracteur en chargeurs fron-taux et en pneumatiques. Qu’il soitutilisé par les agro-entrepreneurs, lesexploitations de grandes cultures etd’élevage ou pour les installations debiogaz, le tracteur «6534» est idéal,consomme jusqu’à 6 % de carburanten moins, fournit 5 CV supplémen-taire grâce à l’IPM et est particulière-ment adapté pour les transports ainsique les travaux avec le chargeur fron-tal ou à la prise de force.

New Holland élargit la série de classemoyenne «T5000» avec le type«T5070», qui dispose d’un rapportpoids-puissance de seulement 37.2kg/CV et qui constitue une nouvelleréférence en la matière. Cela permetà ce tracteur de contribuer à minimi-ser le compactage du sol dans les ex-ploitations mixtes. Le nouveau modè-le est doté d’un nouveau moteur NEFde Fiat Powertrain qui allie des carac-téristiques de construction éprouvéesavec une technique de motorisationdernier cri. Le spectre d’utilisation dela série «T5000» s’étend des travauxdes champs légers (y compris lafauche) aux lourds travaux tels que lelabour en passant par les travaux depulvérisation et de traction. Le nou-veau «T5070» est conçu pour unpoids total de 7400kg, ce qui est net-tement plus que le poids autorisé(6800kg) de l’ancien top-modèle«T5060». Le moteur de 4.5 l avec tur-

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28 2 2010 · REVUE UFA

Suite à la page 57

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Suite de la page 27

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PRODUCTION VEGETALEBRÈVES

Les oléagineux tels que tournesol,colza et soja permettent d’atteindredes marges brutes plus élevées ou aumoins équivalentes à celles du bléTop. Pour la campagne 2010, laconvention cadre avec les huileriesprévoit un contingent de tournesolde 18000t, dont au maximum12000t de variétés high-oleic, pourlesquelles un contrat de culture avecl’acheteur (CC centres collecteurs)est nécessaire. Bien que la LANDIpropose «Heros», une nouvelle va-riété de colza de printemps, sa cul-ture n’est recommandée que dansdes cas exceptionnels. Sa récolte in-tervient environ deux semainesaprès celle du colza d’automne alorsque son potentiel de rendement estnettement inférieur. Sa floraison net-tement plus tardive constitue égale-ment un problème (pression énormedes méligèthes) et cette variété esttrès sensible à la sécheresse. En cequi concerne le soja, le mandat deprestations permet de maintenir laproduction. Une nouvelle variété,«Aveline», est très précoce et affiche

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Les céréales de printemps contre les adventices

Les semis de céréales d’automne sesont déroulés sans problème. En rai-son du rendement élevé des cé-réales d’automne, depuis 1990, leblé de printemps ne représente enSuisse qu’environ 5 % des surfacesde blé. Pourtant, le blé de printempsoffre certains avantages. Durant leshivers rudes comme en 1956, 1975ou 2003, le blé de printemps repré-sentait 72 %, 45 % et respective-ment 20% des emblavures. Dans lesrotations riches en céréales, l’alter-nance de cultures d’automne et deprintemps peut mettre sous pres-sion le développement d’une floreadventice spécialisée. Une forte pro-portion de céréales de printemps ré-duit naturellement l’agrostide jouet-du-vent et le vulpin des champs,alors que les céréales d’automne fa-vorisent ces adventices. Les qualités

des sélections suisses «Fiorina» et«CH Rubli» sont très appréciées parceux qui les cultivent. Alors que lemarché est généralement saturé enblé de classe Top et 1, il faudrait augmenter les surfaces de céréalesfourragères. Les variétés d’orge deprintemps «Eunova» (précoce, ren-dement élevé, bonne résistance auxmaladies) et «Ascona» (très précoce,bon rendement) sont désormais dis-ponibles. Pour l’avoine de prin-

temps, il y a aussi à disposition «Tri-ton» (très précoce, très productive),«President» (avoine blanche mi-tar-dive et productive), «Expander»(avoine jaune très précoce) ainsiqu’«Ebène» (avoine noire mi-préco-ce, bonne qualité de grain et bonpoids à l’hectolitre). D’autres avan-tages et inconvénients des variétésde printemps sont exposés à l’adres-se www.semencesufa.ch ou dans lecatalogue de Semences UFA 2010.

Oléagineux rentables

REVUE UFA · 2 2010 29

une teneur élevée en protéine. Com-me pour les oléagineux, la contribu-tion à la surface pour les pois pro-téagineux est de Fr. 1000.–/ha. Lespois protéagineux de printemps sontmoins sensibles que les variétés d’hi-ver à l’anthracnose et prospèrentbien dans les régions fraîches. Lanouvelle variété «Gregor» dispose dela teneur en protéine la plus élevées.Vous trouverez de plus amples infor-mations à l’adresse www.semence-sufa.ch ou dans le catalogue de Se-mences UFA 2010.

25 a par personne Syngenta a distribué à la mi-janvierune nouvelle édition de ses «AgroIn-fos» à l’attention des agriculteurs.Heidi Bravo, de l’Union suisse despaysans, y faisait une déclaration in-téressante: en 2050, il ne resteraitplus qu’une surface de 25 a par per-sonne pour la production de den-rées alimentaires. Dans ce contexte,la sécurité d’approvisionnementgagne encore plus en importance,surtout en sachant que la Suisse im-porte annuellement des produitsagricoles à hauteur de Fr. 600.- parhabitant (UE: Fr. 65.-). Urs Zimmer-mann, agriculteur et vulgarisateur, amontré comment il était possiblede diminuer l’érosion. Joel Meier,responsable développement de pro-duits, a présenté les solutions phy-tosanitaires de Syngenta, notam-ment le nouveau produit detraitement pour les plants depommes de terre «Maxim 100 FS»agissant contre la gale argentée,«Amistar Xtra» qui peut désormaisêtre utilisé dans les betteraves ainsique «Slick» qui a obtenu une homo-logation dans les pommes de terreet les courgettes.

Streptomycine: encore deuxfois au maximumPour 2010, seules deux utilisationsde streptomycine sont encore auto-risées contre le feu bactérien dansles cultures fruitières en cas derisque d’infection des fleurs. C’est cequ’a décidé l’Office fédéral de l’agri-culture (OFAG).

La streptomycine ne doit être uti-lisée que dans les régions qui ont ététouchées par le feu bactérien en2009. Les cantons sont responsablesde l’octroi des autorisations pourl’achat et l’utilisation de ces pro-duits. L’OFAG a justifié ces prescrip-tions plus restrictives que l’annéedernière par la poursuite du déve-loppement de mesures de lutte al-ternatives.

Groupe technique Vin deSuisse orientale Un groupe ré-cemment formé et composé de gé-rants de LANDI s’est fixé pour ob-jectif de favoriser les ventes de vinsuisse en Suisse orientale et de sou-tenir ainsi la viticulture locale, grâceà un plan annuel global communpour la vente des vins produits enSuisse orientale.

Meilleure résistance grâceau CO2? Une concentration accrue de CO

2

dans l’atmosphère peut compenserpartiellement un manque d’eauchez les plantes cultivées. C’est cequ’ont découvert des scientifiquesde l’Institut vTI. Dans des essais deplusieurs années avec une rotationorge, blé et betteraves sucrières, ils’est avéré que les plantes situéessur des surfaces enrichies en CO

2

formaient une biomasse de 10 à15 % plus importante et qu’ellesévaporaient entre 5 et 20 % d’eauen moins dans l’air ambiant par leursstomates. Dans un autre essai, lesplantes de maïs en situation destress hydrique simulé avec lesconditions CO

2actuelles ont affiché

une perte de croissance d’environ28 %. Dans une atmosphère enri-chie en CO

2, la diminution de crois-

sance atteignait «seulement» env.11%.

PRODUCTION VEGETALE

La rouille brune, présente chaqueannée en Suisse, provoque des dé-gâts significatifs en cas d'attaqueprécoce sur des variétés sensibles.

Dans les cas les plus graves, elle peutoccasionner des pertes de rendementimportantes allant jusqu'à 30 à 40 %.La résistance génétique est le moyende lutte le plus efficace contre ce pa-thogène. Elle peut être basée sur desgènes de résistance dits «spécifiques»mais ce type de résistance peut êtrecontourné plus ou moins rapidement;on assiste en effet à une coévolutionentre le pathogène et le blé. La sélec-tion et le large déploiement de varié-tés possédant une résistance spécifiqueexercent une forte pression de sélec-

tion sur le pathogène qui, à son tour,«sélectionne» les pathogènes virulents.Ces vagues de déploiement de résis-tances, suivies d'un retournement desituation avec l'apparition de viru-lences, sont également fréquentes avecles autres rouilles ou avec l'oïdium. Nous assistons d'ailleurs également àl'arrivée de nouvelles virulences à larouille jaune en Suisse. Avec la rouillenoire, mais à l'échelle mondiale cettefois, on assiste actuellement avec in-quiétude à la progression d'une nou-velle race qui a contourné plusieurs desrésistances parmi les plus fréquemmentutilisées. Cette race (Ug99) est parti-culièrement dévastatrice. Découverteen Ouganda en 1999, elle se trouve dé-

jà en Iran et pourrait continuer son pé-riple, menaçant le Pakistan et l'Inde,pays parmi les plus grands producteursde blé au monde.

Nouvelles virulences Depuis troisans on peut observer un de ces épi-sodes de compétition entre blé etrouille brune. Le gène de résistanceLr37 a été contourné, ce qui a provo-qué des symptômes sur des variétésautrefois résistantes. Ce gène, qui pro-vient d'Aegilops ventricosa et en parti-culier de la lignée de blé «VPM-1» –une lignée également porteuse d'unerésistance au piétin-verse – a été fré-quemment utilisée dans les blés suisseet du reste de l'Europe.

La rouille brune est une des maladiessur lesquelles le programme de sélec-tion d'Agroscope ACW porte le plusd'efforts car, au-delà de la création devariétés de blé productifs et d'excel-lente qualité boulangère, l'objectif estd'en permettre la culture sans protec-tion fongique dans la plupart des si-tuations. Afin d'atteindre ce but, lespépinières de sélection sont infectéesartificiellement avec un mélange d'iso-lats de rouille brune, qui porte les vi-rulences présentes sur le territoire suis-se. Ceci permet de sélectionner lesmeilleures lignées et de décrire le ni-veau de résistance des variétés ins-crites.

La quête pour des variétés résis-tantes se base sur leurs mécanismes derésistance avec, d'un côté, les résis-tances spécifiques conférées par desgènes majeurs et, d'un autre côté, desrésistances non-spécifiques qui confè-rent des résistances moins fortes, maisplus durables.

LA ROUILLE BRUNE RESTE une des maladies les plus importantes du blé. De

nouvelles races du pathogène sont récemment arrivées sur le territoire suisse. Elles sont

capables de surpasser les résistances de plusieurs variétés de blé qui, auparavant, ne

présentaient pas de symptômes de rouille brune. L'adaptation de nouvelles races

et les moyens de lutte à disposition de l'agriculture sont décrits dans cet article.

La rouille brune, un retour en force?

Dario Fossati

30 2 2010 · REVUE UFA

FabioMascher

La rouille brune faitson apparition à partir

de fin mai sur le blé. Photo: Bayer CropScience

REVUE UFA · 2 2010 31

PRODUCTION VEGETALE

Marqueurs moléculaires Notresélection de variétés résistantes estsoutenue depuis quelques années parl'utilisation de marqueurs molécu-laires, qui permettent plus aisément decumuler plusieurs gènes de résistancesà la rouille brune dans les mêmes li-gnées. Le but, in fine, est de réunir desgènes de résistances spécifiques, desgènes de résistance qui freinent la spo-rulation et des gènes qui s'exprimentau stade adulte au sein d'une mêmevariété. Toutes ces mesures visent à in-troduire les résistances les plus du-rables qui, même en cas de contourne-ment des résistances spécifiques,garderaient un niveau de résistancesuffisant pour ne pas subir une pertebrutale de rendement.

La recherche de nouveaux gènes derésistance reste un travail laborieux etde spécialistes. Les sources possiblesont été et demeurent principalementles espèces apparentées au blé ainsique des blés nouvellement créés, encombinant les ancêtres du blé tendre.Toutefois, de l'identification d'un nou-veau gène de résistance à son utilisa-tion dans une variété commerciale, ils'écoule plusieurs dizaines d'années,même si l'utilisation des marqueursmoléculaires permet aujourd'hui degagner beaucoup de temps.

Auteurs Dr. DarioFossati et Dr. FabioMascher, Station derecherche AgroscopeChangins-WädenswilACW, CP 1012, 1260 Nyon. E-mail:[email protected]; � direct +41 22 363 47 29

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 2 · 10

Stratégies d'utilisation des ré-sistances Pour éviter de perdre lesrésistances les unes après les autres,des stratégies de déploiement de cesgènes de résistance dans l'espace etdans le temps on été imaginées, maiselles sont parfois difficile à appliquerconcrètement.

Ainsi, qu'il s'agisse de l'organisationdu déploiement puis du retrait degènes de résistances pour une réutili-sation ultérieure ou de l'idée de répar-tir géographiquement les gènes de ré-sistance, ces concepts sont trèsdifficiles à imposer. Par contre, mélan-ger au sein d'une même parcelle desvariétés de qualité et de précocité si-milaires mais qui possèdent des gènesde résistance différents, est une mesu-re réaliste et efficace.

Cultiver des variétés composéesd'un mélange de lignées quasimentidentiques, à l'exception des gènes derésistances, a également été proposé.Dans les années 80, un tel projet de va-riété «multi lignées», basé sur Arina,n'a malheureusement pas abouti.

Autres moyens de lutte Parmi lestechniques culturales, la lutte chimiquecontre la rouille brune est la plus effi-cace. Si l'on prend garde à ne l'utiliserqu'à bon escient, lorsque le seuil éco-

La rouille jaune peutréduire le rendementdes céréales jusqu’à50 %. Photo: Carole Parodi, ACW

nomique est dépassé et en alternant lesmatières actives, on peut prévenir aumaximum l'apparition de pathogènesrésistants. Actuellement, à notre connaissance, iln'y a pas de résistance de la rouille jau-ne ou brune vis-à-vis des triazoles oudes strobilurines.

D'autres techniques culturales com-me des dates de semis tardives, une fu-mure azotée réduite ou la destructiondes repousses n'ont qu'un faible im-pact sur le développement de la rouillebrune. Leur utilisation n'est guère jus-tifiable s'il s'agit uniquement de luttercontre les rouilles.

La météo de l'année et la présencede races de rouilles plus ou moins vi-rulentes d'une part, la résistance desvariétés et des fongicides d'autre part,restent les principaux facteurs d'in-fluence des attaques de rouille brune.

Conclusion Dans une agricultureécologique, ou du moins cherchant àlimiter au maximum l'utilisation des in-trants, cultiver des variétés résistantesreste le moyen le plus efficace. Pour ce-la, le sélectionneur doit poursuivre sontravail de Sisyphe, avec obstination,malgré les mauvaises surprises tellesque l'apparition de nouvelles viru-lences. �

32 2 2010 · REVUE UFA

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Veuillez consulter dans la présente édition les dépliants:

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REVUE UFA · 2 2010 33

Pour réaliser un lit de semis optimalpour les betteraves sucrières, il y atrois principes: pas trop tôt, pas tropprofond et pas trop intensif. Les sols

légers, limoneux-sablonneux doiventêtre labourés, ameublis et rappuyés jus-te avant le semis, qui doit intervenir sansdélai après ces opérations afin que le solne se dessèche pas. Il n’en va pas de mê-me dans les sols lourds, pour lesquels ilfaut procéder à un ameublissement enprofondeur l’année précédente. Par lasuite, on stabilise le sol égalisé aumoyen d’un engrais vert. Un passage deherse en profondeur sans rappuyage ul-térieur avec un rouleau provoque undessèchement rapide de la zone de ger-mination. C’est pourquoi il faut régler laherse très superficiellement (max. 5 cm)et utiliser un rouleau. Une surface com-prenant des agrégats grossiers prévientle croûtage et la battance. En revanche,un lit de semis fin permet une levée auchamp régulière et assure une meilleu-re efficacité des herbicides résiduaires.La préparation du lit de semis constitueégalement toujours un compromis ets’oriente en fonction du type de sol etdu risque de précipitations après le se-mis. Le risque de croûtage peut être mi-nimisé par les résidus végétaux si cesderniers se trouvent en surface et s’ils nesont pas incorporés. Dans les semis souslitière, il ne faut utiliser la herse quelorsque les résidus végétaux sont secs etcassants (travailler l’après-midi).

Les semis précoces ont fait leurspreuves (pas avant la mi-mars). Dansl’horizon du semis, les sols doivent êtreabsolument secs afin que les socs ne pro-voquent pas de couche de lissage. Si l’onattend de fortes pluies dans les 24 heures

suivantes, il ne faut pas semer en raisondu risque de battance et de croûtage.Une profondeur de semis de 1.5 à 3cmest idéale. Les graines en pilules doiventtoujours être déposées dans la zone rap-puyée et légèrement humide du sol.

Eau, oxygène et chaleur en bonnesproportions incitent la semence à germer.Les semenciers ont tenu compte de cesparamètres et ont un peu anticipé sur lanature. Les processus de préparation dessemences, avec une prégermination plusou moins poussée, visent tous à raccour-cir la phase de germination dans le sol.Cet avantage est surtout primordial enprésence de mauvaises conditions de dé-part (encadré). L’activation de la semen-ce ne peut toutefois pas rattraper des er-reurs dans la préparation du sol ou ladépose de la semence.

Voie libre pour les racines Unefois que le processus de germinationdans le sol est engagé, il ne peut plusêtre arrêté. Le germon de la racine doitpouvoir enfoncer rapidement ses ra-cines aspirantes dans la zone du solpourvue en humidité et en fertilisants.Il est important que dans la zone à uneprofondeur de 1 à 5 cm, il n’y ait pasd’accumulation de facteurs inhibant lagermination et la croissance tels qu’unfaible pH, de fortes doses d’herbicidesrésiduaires ou de grandes quantités desels d’engrais. Les sols alcalins, argileux

BETTERAVES SUCRIÈRES Un dicton l’affirme: tel semis, telle récolte. Pour

les betteraves, qui ont un pouvoir germinatif relativement faible, de surcroît pour

les semis en place, il faut impérativement réunir les meilleures conditions de

départ. L’eau, l’air et la chaleur nécessaires à la germination doivent être à disposition

dans les bonnes proportions afin que la germination se déroule dans les temps.

Meilleures conditions à la levée

Samuel Jenni

PRODUCTION VEGETALE

Contrôle de la levée au champ et de laprécision de la déposede la graine. Dans cecas, l’agriculteur etl’agro-entrepreneursont satisfaits.

Nouvelles technologiesLes semences de betteraves sontmultipliées en Italie et en France. Aprèsle «battage», les graines sont triées parle sélectionneur. Vu que le péricarpe etses composantes peuvent inhiber lagermination, ce dernier est «poncé». Unlavage permet en partie de détacher lessubstances inhibant la germination dupéricarpe. Par la suite, il faut à nouveausécher les semences de betteraves.Finalement, les pilules sont vaporiséesavec des fongicides ainsi qu’avecl’insecticide «Gaucho». Depuis peu, denouvelles dénominations vantent lesavantages spécifiques de ces nouveauxprocessus de préparation de la semence:Energ’Hill (Hilleshög), EPD (KWS) ettechnologie 3D, respectivement 3Dplus(Strube). Les inconvénients de cesnouvelles technologies semencières sontparfois des stocks de semences qui seprolongent jusqu’à la prochainecampagne (3Dplus, Strube). Les résultatsdes essais montrent que ces nouvellesméthodes permetent d’obtenir unelevée plus rapide et plus homogène.Rübenpflanzer I/10

Auteur Samuel Jenni, Centrebetteravier suisse, 3270 Aarberg.www.zuckerruebe.ch

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 2 · 10

ou humifères supportent généralementun peu mieux des doses d’herbicide etd’engrais plus élevées dans la zone raci-naire du germon sensible. �

PRODUCTION VEGETALE

La biodiversité, que l’on appelleaussi la diversité biologique, englo-be toutes les formes de vie. La Suis-se abrite une grande diversité na-

turelle en raison de sa position centraleen Europe, ses différentes altitudes, satopographie variée et une exploitationtraditionnelle de longue date. L’agricul-ture, qui occupe un tiers de la surfacetotale, joue un rôle très important dansle maintien et le développement de labiodiversité. Les surfaces naturelles etcultivées mises en réseau comme lesprairies et pâturages riches en espèces,les jachères florales, les ourlets ou leshaies favorisent la biodiversité.

Garant de l’alimentation mon-diale A l’inverse, les écosystèmes agri-coles et leurs communautés d’êtres vi-vants fournissent une multitude deprestations pour l’agriculture. La diver-sité végétale et animale permet la sé-lection et l’élevage de variétés et deraces adaptées possédant les caractéris-tiques désirées, comme par exemple lasélection de variétés de pommes tolé-rantes au feu bactérien. Sa contributionà assurer l’alimentation de la planète estégalement une des utilités majeures dela biodiversité pour l’hom-me. La communauté d’orga-nismes diversifiée dans le solavec des petits animaux, deschampignons et des microor-ganismes est responsable dela dégradation, de la trans-formation et de l’élaborationdes matières organiques et,partant, de la fertilité dessols. Les plantes sauvages indigènestelles qu’on les trouve dans les jachèresflorales, les ourlets ou les bandes cultu-

rales extensives favorisent la diversité dela faune auxiliaire. Plus la diversité et lenombre des auxiliaires sont importants,mieux les ravageurs peuvent être régu-lés naturellement. Les petits animauxtels que coccinelles, chrysopes, syrpheset acariens prédateurs luttent efficace-ment contre les ravageurs. Par ailleurs,de nouvelles recherches ont mis en évi-dence que les plus de 500 espècesd’abeilles sauvages que l’on trouve enSuisse peuvent partiellement reprendredes tâches de pollinisation des abeillesmellifères décimées par les attaques deravageurs. A condition toutefois qu’il yait suffisamment d’éléments paysagers

naturels et diversifiés servant de based’existence à ces abeilles. Ce ne sont icique quelques exemples d’interactionspositives entre la nature et l’agriculture.

Les moutons Nez-noirsont les mieux

adaptés à la mon-tagne. Ils sont moins

sensibles que lesautres races aux versgastro-intestinaux et

constituent ainsi unbon exemple pour la

valeur de la biodiver-sité parmi les

animaux de rente.

2010 EST L’ANNÉE INTERNATIONALE de la biodiversité. A cette occasion,

de nombreuses manifestations sont prévues en Suisse. L’agriculture doit également

participer aux efforts visant l’encouragement et le maintien de la biodiversité

naturelle. C’est dans ce contexte qu’un concours national est mis sur pied.

Agriculture et biodiversité

IreneVonlanthen-Rentsch

34 2 2010 · REVUE UFA

HansRamseier Sans abeilles, la production végétale

ne fonctionne pas. Les abeilles ontbesoin de suffisamment de fleurspour survivre.

REVUE UFA · 2 2010 35

PRODUCTION VEGETALE

Qu’entend-on par-là? Les spécia-listes distinguent différents niveaux debiodiversité: la diversité des espècescomprend la richesse en animaux, végé-taux, champignons et microorganismes.La diversité génétique comprend la di-versité d’informations génétiques, aussibien au sein de tous les êtres qu’à l’in-térieur des espèces, des races et des éco-types. Par diversité des écosystèmes, onentend les différents milieux naturelscomme par exemple l’eau, la forêt ou leschamps cultivés et les communautés devie qui leur sont propres. A partir de cet-te richesse découlent de nombreusesfonctions écologiques qui sont parexemple indispensable pour la fertilitédu sol ou pour les cycles des élémentsnutritifs (biodiversité fonctionnelle).

La Suisse perd une grande di-versité Depuis des années, la biodi-versité ne cesse de diminuer dans lemonde. Aucun pays européen ne comp-te autant d’espèces animales ou végé-tales menacées ou disparues que la Suis-se. Les principales causes de cette perterésident majoritairement dans la modi-fication de l’utilisation agricole, lesconstructions ou la déstructuration dupaysage ainsi que les nombreuses in-

fluences du changement climatique.Mais il n’y a pas que l’intensification quiconduit à une perte de précieux espacesvitaux, l’abandon de n’importe quelleutilisation y concourt également. Dansles régions de montagne difficilementaccessibles, les praires et les pâturagesauparavant utilisés extensivement s’em-broussaillent. En Suisse, depuis le débutdes années 90, on essaie par le biais dedifférents programmes de favoriser labiodiversité dans l’agriculture. Des pre-miers succès sont déjà perceptibles dansles listes bleues. Il s’agit là de répertoiresdes espèces menacées ayant connu unestabilisation voire une augmentation du-rable dans la région concernée. En2008, l’Office fédéral de l’agriculture etl’Office fédéral de l’environnement ontconjointement formulé ce que l’on nom-me les objectifs environnementaux del’agriculture. Ce faisant, dans le domai-ne de la biodiversité, l’agriculture devraitfournir une grande contribution aumaintien et au développement de la bio-diversité à tous les niveaux. On a recen-sé au total 828 espèces végétales cibleset emblématiques, 340 espèces ani-males ainsi que 52 types de milieux na-turels pour lesquels l’agriculture assumeune responsabilité particulière. �

Concours «La biodiversité dans l’agriculture»En plus de toutes les prescriptions légales, les agriculteurs et lesagricultrices ont certainement en tête de nombreuses idées précieuses,créatives et peut-être non conventionnelles en vue de favoriser ladiversité biologique dans le secteur agricole. Un concours nationaldevrait ainsi contribuer, en cette année de la biodiversité, à faire écloreces idées et à les mettre bien en vue. Agridea, la Haute école suissed’agronomie et l’Union suisse des paysans organisent donc dans ce butun concours sous la devise «La biodiversité dans l’agriculture». Ceprojet est cofinancé par les offices fédéraux de l’agriculture et del’environnement (OFAG, OFEV) ainsi que la Fondation Sur-la-croix. Onattend donc des agriculteurs et agricultrices actifs ou en formation (bio,PER), des écoliers et écolières de tous les niveaux ainsi que desétudiants (HES, EPF) qu’ils prennent à cœur ce sujet de la biodiversitédans l’agriculture et qu’ils présentent des projets innovants favorisant labiodiversité sur une exploitation agricole suisse. Les idées déjà mises enpratique peuvent également être présentées pour autant que lesdernières activités ne remontent pas à plus de deux ans. Ce concoursvise aussi d’autres objectifs tels qu’un effet durable, un rayonnementpositif pour la collectivité ainsi qu’une valeur économique ajoutée. Lespremières étapes dans la mise en œuvre des projets doivent êtreréalisées jusqu’à la fin août 2010 ou être lancées de manière convain-cante.

Les projets seront appréciés par un jury indépendant et récompenséspar l’or, l’argent et le bronze. Les meilleurs parmi les projets ayantobtenu l’or recevront en plus un prix en espèces d’une valeur totale deFr. 25 000.–. La remise des prix sera effectuée en automne 2010 àl’Olma à St. Gall et au Comptoir à Lausanne dans le cadre d’unemanifestation d’accompagnement ayant pour sujet la biodiversité. Lesprojets présentés seront mis en pratique jusqu’à fin 2012 et accompa-gnés dans ce but par leurs auteurs.

Vous pouvez télécharger de plus amples informations ainsi qu’unformulaire de participation au concours sur Internet à l’adressewww.agrigate.ch (biodiversité) ou directement auprès des personnesmentionnées ci-dessous. Les descriptions des projets peuvent êtreenvoyées jusqu’au 15 juin 2012 en français, en allemand ou en italien,soit par poste, soit par courriel.

Suisse romande et Tessin: David Caillet-Bois, Agridea Lausanne,Avenue de Jordils, 1006 Lausanne, � 021 619 44 96, [email protected]

Auteurs IreneVonlanthen-Rentsch atravaillé jusqu’à fin2009 comme collabora-trice scientifique à laHaute école suissed’agronomie (HESA),3052 Zollikofen, et estactuellement active àl’Union Suisse desPaysans dans le secteurproduction végétale.

Hans Ramseier estspécialiste en protectiondes plantes et enseigneà la HESA.

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 2 · 10

Le maintien des anciennesvariétés élargit les possibilitésdans la sélection de nouvellesplantes cultivées.

Les jachèresflorales ne sontpas seulementbénéfiques pourla biodiversité,elles sontégalement unvecteur d’uneimage positivede l’agriculture.

PRODUCTION VEGETALE

La pomme de terre est une des cul-tures des plus sensibles aux at-taques du taupin en raison de la dé-térioration de la qualité des

tubercules fils en fin de végétation.Chaque année, des tubercules se fontperforer par des vers fil de fer, ce qui fa-cilite l’entrée aux champignons indési-rables telles que «Rhizoctonia solani»(dry core) comme la démontré la Hauteécole suisse d’Agronomie (HESA). Cesdéfauts qualitatifs engendrent des refusde la part des acheteurs.

Espèces de taupins en Suisse Lastation de recherche d’Agroscope Rec-kenholz-Tänikon a effectué un monito-ring des taupins en posant des pièges àphéromones en Suisse alémanique entre2005 et 2007. Ce monitoring a permisde déduire que les trois espèces de tau-pins, «Agriotes obscurus», «A. lineatus»et «A. sputator», sont majoritairementresponsables des dégâts provoqués auxplantes cultivées au nord des Alpes. Lecycle de développement des trois es-pèces établies au nord des Alpes est trèssemblable. Les vols principaux s’étalentde la mi-avril à juin. Les trois espècespeuvent vivre simultanément dans lamême parcelle. Le développement deslarves entre l’œuf et le stade adulte du-

re entre trois et cinq ans. La rapidité dudéveloppement est fortement influen-cée par les conditions climatiques etl’offre en nourriture. Des essais en cageen plein champ à la station de re-cherches Agroscope ART entre 2001 et2005 ont montré qu’au moins 50% deslarves avaient terminé leur cycle au boutde trois ans.

Une année sans nourriture Leslarves du taupin passent par plusieursstades. Les premiers stades larvaires senourrissent de racines ou de graines.Des vers fil de fer plus âgés peuvent sur-vivre au moins une année dans une ter-re humide sans subsistance. Ils se nour-rissent probablement de particulesd’humus. Le fait que les larves du tau-pin ne se développent pas de manièrehomogène a pour conséquence quel’on peut rencontrer plusieurs stades si-multanément.

En juin de leur dernière année, leslarves se transforment en nymphes et neprovoquent plus de dégâts (tableau).Quelques semaines plus tard, des co-léoptères sortent et se cachent déjà peude temps après pour hiberner dans lesol. En mars, les coléoptères ressortentdu sol et, dès les mois de mai, les fe-melles commencent à pondre des œufs.

Pronostic difficile Les coléoptèresdu taupin volent par temps chaud sur-tout le soir ou la nuit. Les mâles des dif-férentes espèces peuvent être capturéspar des pièges à phéromones. Pour fai-re un pronostic des dégâts, les capturessont toutefois trop imprécises. Le piègeà appât qui attire les larves avec des cé-réales germées est plus adapté (voir en-cadré). Cependant, cette méthode estcompliquée à mettre en œuvre. Elles’utilise sur une parcelle nue ou en ja-chère et dépend de la météo.

Perforation des tubercules Lagrande majorité des dégâts aux culturesse produit un à trois ans après le labourd’une prairie permanente. Les gros dé-gâts aux cultures se concentrent plutôtau printemps et en automne. Pour seprotéger du froid ou de la sécheresse, leslarves migrent en été et en hiver dansdes couches du sol plus profondes. Lapomme de terre est considérée commeune plante piège. Les tubercules fils enformation sont très appréciés par leslarves qui les perforent en fin de végéta-tion. Les attaques, sous forme de cavitésdans les tubercules, sont particulière-ment fortes lorsqu’un grand nombre devers présents sur une parcelle cherchel’humidité et se réfugie dans les tuber-cules frais en août ou septembre.

Lutte l’année précédente La lut-te efficace contre les vers fil de fer dansles cultures de pomme de terre est qua-si impossible. L’utilisation de granulésinsecticides à la plantation des pommesde terre ne semble pas avoir une effica-cité suffisante. De ce fait, aucun insec-ticide n’est autorisé pour lutter contrele vers fil de fer dans les pommes de ter-

VERS FIL DE FER Les vers fil de fer sont les stades larvaires du taupin, sont

polyphages, et peuvent provoquer d’importants dégâts aux cultures. Des perforations

sur des tubercules de pommes de terre induisent une perte importante pour le

producteur lorsque le lot est refusé par le commerce. Le suivi rigoureux de l’assolement

et une lutte efficace dans les cultures précédentes permettent de réduire les risques.

Menace pour les pommes de terre

Werner Jossi

36 2 2010 · REVUE UFA

UrsulaKölliker

RuediSchwärzel

Tableau: Cycle évolutif après labour d’une prairie

1ère annéeJeunes larves: en automne, seuls delégers dégâts aux pommes de terre.

2e à 4e annéeApparition de dégâts sur les

pommes de terre.

3e à 5e annéeDévore les racinces au printemps,

transformation en nymphe en juillet,pas de dégâts aux pommes de terre.

Cycle évolutif de trois à cinq ans. Trois ans après le labour de la prairie (ponte des oeufs) une grande partie des larves sesont transformées en nymphes. Le risque de dégâts diminue.

J F M A M J J A S O N D J F M A M J J A S O N D J F M A M J J A S O N D

Graphique: Taux de mortalité des vers fil de fer après traitement avec la muscardine verte

REVUE UFA · 2 2010 37

PRODUCTION VEGETALE

re en Suisse. Il est d’autant plus impor-tant d’adapter l’assolement après le la-bour d’une prairie permanente. Uneculture de pomme de terre ne doitsuivre une prairie au plus tôt aprèsdeux, mais encore mieux après trois ouquatre ans. Après ce laps de temps, lamajorité des larves se sont transforméesen nymphes. Si la pression d’une infes-tation persiste, il est recommandé d’in-sérer une culture dérobée à la fin del’été qui précède la pomme de terre. Lecommerce propose des mélanges avoi-ne-pois-poisette ou de l’avoine pourfourrage vert, traités contre le vers fil defer. Le traitement des semences se limi-te à l’avoine qui sert d’appât pour leslarves si l’on sème au moins 100 kgd’avoine par ha. Les vers fil de fer sontattirés par les graines en germination etentrent en contact avec l’insecticide. LeRegent®, dont la matière active est le Fipronil (Phenylpyrazol), est peu sys-témique et la culture dérobée peut êtreaffouragée. En Suisse, pour luttercontre le vers fil de fer dans les céréales,les matières actives suivantes sont éga-lement homologuées: Neonicotinoides«Cruiser» (Thiamethoxam) et «Sma-ragd» (Clothianidin).

Lutte biologique La station de re-cherche Agroscope (ART) teste des stra-

Lutte préventive • Cultiver des pommes de terre au plus

tôt trois ans après une prairiepermanente. Précédant une culture depomme de terre, nous recommandonsune culture oléagineuse, une,légumineuse ou une céréale.

• Travailler le sol en août pour favoriserle dessèchement des jeunes larves devers fil de fer

• Semer une culture de dérobée avecdes semences traitées avec uninsecticide spécifique en été (août-septembre) avant la culture depomme de terre; par exemple unmélange avoine-pois-poisette traitéscontre le vers fil de fer

• Récolter dès que la cicatrisation destubercules est terminée

• Eviter les parcelles favorables aux versfil de fer (sols humides et riches enhumus)

• Exploitations BIO: évaluer le risque enautomne avec un piège à appât. Nepas cultiver de pommes de terre deconsommation si l’on capture plus de5 à 10 vers fil de fer dans 20 pièges àappât.Méthode: 20 petites sous-tasses(10–15 cm), avec 50 ml de grains decéréales germés 24 h dans de l’eau,enfouies à 10 cm de profondeur.Contrôle des pièges 8 à 10 jours plustard. Cette méthode ne donnesatisfaction que sur une jachère.

Auteurs Werner Jossiet Ursula Kölliker,Station de rechercheAgroscope Reckenholz-Tänikon (ART). RuediSchwärzel, Station derecherche AgroscopeChangins-Wädenswil(ACW).www.agroscope.ch

Dans cet article sontégalement résumés desrésultats de rechercheobtenus par Yves Blotde l’INRA (F) et dePierre Taupin del’Institut Arvalis (F).

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0 1 2 3 4 5 6 7 8 9Semaines après traitement avec des champignons

tégies de lutte biologique contre leslarves du taupin. La recherche s’orientevers des maladies fongiques qui s’atta-quent aux vers fil de fer dans une cultu-re de pommes de terre. Des champi-gnons, naturellement présents,pénètrent dans la larve à travers la peau,se développent et peuvent attaquer desorganes vitaux, provoquant la mort. En-suite, le champignon se développe surle cadavre et peut infecter de nouvelleslarves. Des tests en laboratoire ont mon-tré que la muscardine verte, «Metarhi-zium anisopliae», peut être très infec-tieuse envers les larves du taupin. Onpourrait développer ces muscardines enproduit de traitement biologique (gra-phique). Des essais d’infection en plein-champ sont prévus pour tester l’effica-cité en conditions naturelles. Pour lemoment, une stratégie de lutte préven-tive reste d’actualité.

Surveillance nécessaire Au suddes Alpes, d’autres espèces de taupindominent. On assiste à une recrudes-cence de certaines espèces, vraisembla-blement en raison du réchauffement cli-matique, et à une remontée vers le nordde Agriotes sordidus en France. Cette es-pèce a traversé la France et elle se re-trouve aujourd’hui dans des régionsbasses du Bas-Rhin en Allemagne.

Agriotes sordidus est particulièrementnéfaste car son cycle de développementd’un à deux ans est particulièrementcourt. En France, on retrouve plutôt lesespèces à cycle long dans des culturespérennes, tandis que l’espèce à cyclecourt supporte mieux le chaud et le secet s’adapte aux cultures annuelles ouaux cultures à cycle court. A l’avenir,l’expansion d’Agriotes sordidus devraêtre surveillée de près en Suisse. �

Les perforations des tuberculesprovoqués par leslarves permettent au rhizoctone àpénétrer (dry-core).

Avec champignon Sans champignon

L'objectif de l’agriculture de préci-sion consiste à mieux gérer les in-trants tout en visant de bons résul-tats économiques. De nombreux

développements, en particulier pour laprotection des plantes, sont déjà utilisésdans la pratique. On citera commeexemple les systèmes de modulation dela pulvérisation, les systèmes multicuves,le GPS pour l'assistance à la pulvérisation(gestion des doubles passages dans lesextrémités et gestion des zones de pul-vérisation en fonction d’une carte des re-commandations).

Les techniques de reconnaissanceLe présent article traite principalementde la reconnaissance des mauvaisesherbes à l’aide de l’imagerie. Dans ce do-maine, le principal défi consiste à cou-pler l’acquisition et le traitement de l’in-formation avec la conduite du systèmede lutte. Les nouvelles technologies,comme l’électronique embarquée etl’informatique autorisent de nouvellesapplications. Le fonctionnement des sys-tèmes en temps réel et l’adaptation deces systèmes sur les équipements de lut-te sont des défis importants pour lestechniques de reconnaissance. La renta-bilité doit également être au rendez-

PRODUCTION VEGETALE

vous, les coûts supplémentaires devantêtre couverts par les économies d’in-trants ou des augmentations de rende-ment.

L’imagerie numérique Dans tousles systèmes, l’information est captée parune camera, les données étant ensuitetraitées de manière à pouvoir diriger cor-rectement les outils de désherbage. Lesdifférences les plus importantes résidentdans la façon de traiter cette information.Dans le but de différencier la culture etles mauvaises herbes ou encore mieux letype de mauvaises herbes, plusieurs tech-niques sont utilisées.

La première technique utilise les pro-priétés spatiales des plantes sur le terrain.La culture étant plantée ou semée, elleest répartie régulièrement, contrairementaux mauvaises herbes qui sont dissémi-nées par hasard. Des algorithmes de dif-férenciation complexes permettent la sé-paration de la culture et des mauvaisesherbes en filtrant les signaux périodiqueset non périodiques. Si la précision de telssystèmes est bonne dans l’entre-ligne,l’impossibilité de séparer les adventicesde la culture sur le rang est un inconvé-nient majeur de ces systèmes.

La seconde technique se base sur lespropriétés morphologiques des végé-taux. Pour les différencier, des para-mètres tels que la circonférence et la sur-face des feuilles sont prises en compte.En fonction de différents critères, une si-gnature numérique du végétal est éta-blie et utilisée pour l’identification. Laprécision de ces systèmes est faible carle calcul fonctionne uniquement si lesfeuilles des adventices ont une formedifférente de la culture et que les feuillesdes plantes ne se superposent pas trop.

La dernière technique utilise les pro-priétés spectrales des végétaux. La signa-ture spectrale de la végétation et du solétant différente dans les longueursd’ondes proches de l'infrarouge, il est ai-sé de séparer les plantes du sol. Les sys-tèmes les plus simples permettent uni-quement de détecter la végétation. Iln’est pas possible de différencier les ad-ventices et la culture avec un nombre li-mité de bandes spectrales. Pour une plusgrande précision, il est nécessaire decomparer une image multispectrale. Cet-te image se compose de différentes prisesde vues réalisées avec plusieurs filtres. Lenombre de filtres utilisés varie en fonc-tion de la difficulté et de la précision de-mandée. Les raisons de ces différences deréflexions se trouvent au niveau de la cel-lule, plus précisément de la structure in-terne des feuilles. La part de lumière ré-fléchie à une longueur d’onde précisevarie en fonction des espèces. Comme ladifférence de structure interne entre lesmonocotylédones et les dicotylédonesest importante, il est facile de les diffé-rencier. La différenciation entre les es-pèces d’un même groupe est plus exi-geante et nécessite un nombre de bandesspectrales plus important. Actuellementles mesures en laboratoire couvrent gé-néralement un spectre plus large et sontréalisées en conditions contrôlées. Pourcette raison la précision d’identificationest très bonne. Les mesures en champ,qui sont plus complexes en raison des dif-ficultés de prises de vues et des variationsdes conditions d’acquisition, sont moinsfiables.

État actuel des recherches Lesexpériences actuelles indiquent un tauxde reconnaissance moyen à satisfaisant

IDENTIFICATION DES MAUVAISES HERBES PAR DES CAPTEURS Le contexte

actuel est marqué par des exigences toujours plus élevées dans le domaine de

l’environnement. La démarche de l'agriculture de précision («Precision Farming» en

anglais) définie par «la bonne dose, au bon endroit et au bon moment» s’inscrit dans

cette optique.

Où en est la technique?

DavidVulliemin

38 2 2010 · REVUE UFA

L’entreprise «AgroCon» a testé pour lapremière fois uncapteur-herbicide pourles traitementsd’automne 2009 dansles céréales en tantque système en tempsréel, muni de quatrecaméras et monté surun pulvérisateur ducommerce.Photo: Agri Con

REVUE UFA · 2 2010 39

PRODUCTION VEGETALE

suivant la technique utilisée. Afin d’aug-menter la précision, une combinaisondes techniques spatiales et spectralespeut augmenter la qualité de la recon-naissance. Afin de trouver les algo-rithmes qui fournissent les meilleurs ré-sultats, ceux-ci doivent encore passerdes tests de robustesses et de fiabilité,souvent à l’aide d’une modélisation(images) ou directement sur le terrain.L’adaptation des systèmes de recon-naissances aux conditions du terrain re-présente également un défi important.Les capteurs sont très sensibles aux va-riations de l’environnement comme laluminosité, la position du soleil et le flé-trissement des végétaux.Outre la reconnaissance des mauvaisesherbes, la technique actuelle se focalisesur des systèmes en temps réel. La dif-ficulté réside dans la conception de sys-tèmes qui gèrent les trois phases encontinu. L’acquisition et le traitementdes informations ainsi que le contrôledes outils de désherbage doit être unflux continu. Les techniques de recon-naissance par les propriétés spatiales etmorphologiques, qui sont moins exi-geantes en performances, permettentactuellement une utilisation en temps

réel. Pour la reconnaissance par les pro-priétés spectrales, plus la précision de-mandée est élevée plus le nombre debandes spectrales nécessaire est impor-tant et plus le système est gourmand enressources. Actuellement ces systèmestraitent l’information en deux temps,c'est-à-dire l’acquisition sur le champpuis le traitement au cours d’une se-conde étape distincte. Le temps réel estun compromis entre la fiabilité et lesressources nécessaires. Entre l'acquisi-tion et l'action de désherbage, tout letraitement de l'information doit s’effec-tuer rapidement car il s’agit du facteurlimitant pour la vitesse de travail.

Perspectives La reconnaissancedes mauvaises herbes offre des pers-pectives intéressantes dans l’optiqued’une agriculture de précision qui sim-plifiera les tâches des agriculteurs touten permettant une utilisation judicieu-se des intrants et de meilleurs résultatséconomiques. Actuellement les sys-tèmes en temps réel commercialiséspermettent uniquement d'identifier lesplantes et de déclencher l'application.Des systèmes plus complexes existentmais sont encore en développement et

restent au stade de prototypes, souventà petite échelle. La voie du robot auto-nome et celle de l’équipement embar-qué sont elles aussi explorées. Le robotautonome pourra exécuter une tâcheprécise sur la parcelle ou une partie dela parcelle de manière indépendante.L’équipement embarqué présentel’avantage de pouvoir être adapté sur lematériel existant et d’assister l’agricul-teur dans ses tâches, tout en lui per-mettant de rester en contact direct avecla parcelle. �

Auteur David Vulliemin, agronomeHES, 3303 Jegenstorf

La technologie évolue très vite et prendune place toujours plus importante poursimplifier des tâches de tous les jours.Dans l'agriculture, l'évolution descapteurs permet de nouvelles applica -tions intéressantes. L’Institut NationalSupérieur des Sciences Agronomiquesde l'Alimentation et de l'Environnementde Dijon, plus précisément le laboratoirede Génie des Agroéquipements et desProcédés, développe des solutionsd’imagerie pour l’agriculture.

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Le robot deschamps «Agronaut»de l’équiped’étudiants del’école techniqued’Osnabrück: pourl’instant, il s’agitencore d’un simpleprototype, mais quipourrait bientôtêtre équipé decapteurs. Photo: Amazonen-Werke

PRODUCTION VEGETALE

Les engrais foliaires sont souventl'objet de controverses entre pro-ducteurs et dans les milieux de la vul-garisation car les effets de cette fu-

mure ne sont pas souvent démontrables,d'autant plus que les modalités d'utilisa-tion des produits n'ont pas toujours étérespectées. Dans la mesure où la fumurefoliaire ne sert qu'à compenser une ca-rence manifeste et qu'elle est appliquéedans les règles de l'art, le mécanisme

d'action peut se dérouler intégralementet aboutir à l'effet désiré. Dans ce contex-te, l'utilisation d'engrais foliaires conte-nant du magnésium, de l'azote ou du fern'est pas contestée. Toutefois, si l'on enattend d'autres effets, il faut considérerles choses différemment.

La fumure foliaire au magnésiumest à appliquer de manière dif-férenciée On constate fréquemmentdes carences en magnésium dans lesnouvelles plantations. Ces carences semanifestent par une coloration jaune ourouge du feuillage (selon le cépage) ain-si que par une chlorose des nervures desfeuilles; elles commencent par lesfeuilles du bas et peuvent causer unechute prématurée des feuilles. Le risquede carence en magnésium dépend, entreautres facteurs, du cépage choisi. Ainsi,la variété «Regent» est particulièrementsensible. Dans ce cas, tout comme lors-qu'il y a de forts symptômes de dessè-chement de la rafle, l'application d'unengrais foliaire comme «Landor Hydro-mag», qui contient 300 g de magnésiumpar litre, est recommandée à une dosede 4 à 6 l/ha. Une première applicationde 1.5 à 2 l/ha peut être faite avant la flo-raison et deux applications peuvent êtreplacées après la floraison à raison de 1.5à 2 l/ha. On peut aussi recourir au «Lan-dor Vitistar», un engrais composé spéci-fique à la viticulture et qui s'utilise à2.5kg/ha. Il faut cependant tenir comp-te, tout particulièrement dans les jeunesplantations, de la période d'interventionainsi que de la zone à traiter. Une pre-

mière application devrait être placée leplus tôt possible après le débourrement,au plus tard dès que les symptômes decarence sont visibles.

Prévenir le dessèchement de larafle Le dessèchement de la rafle estcausé par un dérangement physiolo-gique dans les vignes en production. Ilse manifeste par le flétrissement et lachute des baies ou des grappes. Dupoint de vue nutritionnel, il s'agit d'unecarence en magnésium qui est souventinduite par un excès de potassium. Il estpossible de diminuer le risque de des-sèchement de la rafle par un ajustementde la fumure potassique ainsi que parune réduction de la vigueur de la vigneen diminuant la fumure azotée et par lamise en place d'un enherbement per-manent. Les meilleurs résultats sont ob-tenus par une application placée au dé-but de la maturation du raisin et bienciblée sur la zone des grappes. Les ap-plications touchant tout le volume fo-liaire n'ont qu'une action partielle. «Hy-domag», par exemple, est un produitadéquat qui s'utilise à 4–6 l/ha, soit 1.5à 2 l avant la floraison et le solde aprèsfloraison en une ou deux applications.

Aide à court terme en cas dechlorose La chlorose se signale par ladécoloration des feuilles qui pâlissentvoire deviennent totalement blanches.Pour remédier rapidement à une chlo-rose dans la vigne, on peut recourir àdes engrais foliaires contenant du fer.Cet oligo-élément étant difficile à assi-miler comme tel, il faut l'appliquersous forme de chélate ou de citrate.Pour en assurer l'efficacité, il faut in-tervenir dès l'apparition des symp-

FUMURE FOLIAIRE EN VITICULTURE Pour améliorer la qualité des grappes, et

par conséquent celle du vin, les problèmes de fumure reviennent régulièrement dans

les discussions. Alors que, en matière de fumure par le sol, il est généralement reconnu

que moins on en met mieux ça vaut, on tente souvent d'améliorer les potentialités

de la vigne par la fumure foliaire.

Prévenir les carences

Heinz Mathys

40 2 2010 ·REVUE UFA

Marc Besse

La fumure foliaire permet de remédier à des carences aiguës enazote, fer et magnésium.

REVUE UFA · 2 2010 41

PRODUCTION VEGETALE

Prévenir la chute des baiesavec du bore La coulure et le mil-lerandage sont la conséquence d'unecarence en bore. Le bore agit positi-vement sur la formation du pollen, fa-vorisant ainsi la fécondation des fleurset le transport du sucre vers les baies.La coulure et le millerandage peuventêtre combattus préventivement aumoyen d'un produit comme «Vitis-tar» qui s'applique à raison de deux àtrois fois 2.5kg/ha échelonnés avantet après la floraison.

Cibler les jeunes feuillesC'est sur des tissus jeunes que l'ab-sorption et l'efficacité des élémentsnutritifs appliqués par voie foliaire

dans la plante se situent par cielcouvert, le matin dans la rosée ouen fin de journée. Le rayonnementsolaire et les températures élevéesdiminuent l'effet du traitement.

Adjuvants Les engrais liquidesformulés et prêts à l'emploi contien-nent différents adjuvants qui empê-chent que le produit soit lessivé dela surface foliaire, évitent les brû-lures et facilitent l'absorption:• Les absorbants assurent l'absorp-

tion du produit et la répartitiondes fertilisants dans la plante.

• Les mouillants contribuent à unecouverture optimale de la surfacefoliaire et ils réduisent les risques

conservent longtemps, même ceuxqui sont très concentrés, et celaévite de bouchers les buses. �

Tableau: Programme de fumure foliaire pour optimiser la floraison et la mise à fruitAvant floraison Hydromag (300 g/l Mg, 1 x 3 l/ha), Bortrac 150 (150 g/l B, 1 l/ha).Après floraison Bortrac 150 (150 g/l B, 1 l/ha).Après floraison et jusqu'à la Hydromag (300 g/l Mg, 3 l/ha).fermeture des grappes Mantrac (500 g/l Mn, 1 l/ha), lorsque les grappes sont visibles,

les boutons floraux séparés et la rafle formée.En cas de risque de chlorose ferrique Avant floraison, deux fois Ferleaf 100 (100 g/l Fe sous forme de chélate

d'EDTA, 1 l/ha) ou Ferrichel 54 (54 g/l Fe sous forme de chélate d'EDDHA)Produit combiné:Avant floraison et pour la mise à fruit 3 applications avec 3 kg/ha de Vitistar (9 % Mg, 3,3 % B, 3 % Fe, 3 kg/ha).

Dès que les boutons floraux sont dégagés et que la rafle est formée. Quantité d'eau: au moins 200 l/ha. Dernière application avec Hydromag (300 g/l Mg, 4 l/ha)

Le dessèchement de la rafle estaussi une conséquence de lacarence en magnésium; la tige dela grappe brunit. Photo: Agrimedia GmbH

La carence en magnésium se caractérise par des plages clairesentre les nervures vertes desfeuilles. Photo: Agrimedia GmbH

Des grappes irrégulièrementfournies en baies sont laconséquence d'une carence enbore. Photo: Agrimedia GmbH

tômes de jaunissement puis répé-ter plusieurs fois le traitement, à in-tervalles d'une semaine si possible.Parmi les produits disponibles, ontrouve par exemple «Vitistar» et,pour les cas graves, «Ferrichel» ou«Fer EDTA».

sont les meilleures. A l'exception del'intervention contre le dessèche-ment de la rafle, il faut veiller à ceque le traitement foliaire atteigneles jeunes feuilles et également lesgourmands. Les meilleures condi-tions pour la pénétration du produit

de brûlures sur les feuilles.• Les adhésifs font que le produit

n'est pas lessivé par la pluie.• Les agents dispersants empêchent

que des particules d'éléments nu-tritifs s'agglomèrent dans la sus-pension. Ainsi, les produits se

Auteurs Heinz Mathys est con seil -ler technique chez LANDOR dans les cantons de St-Gall, de Thurgo -vie et en partie de Zürich. MarcBesse suit une formation d'agro-technicien et accomplit son stagepratique chez Landor. D'autresinformations peuvent être obtenuesau bureau de Suisse romande au058 433 66 13, sur www.landor.chou par [email protected]. Lesproduits peuvent être acquis auprèsde votre LANDI ou par LANDOR.

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RICARDINIOTop rendements.

Semer l’avenirdepuis 1856

phyto-newsphyto-newsphyto-newsphyto-newsL’année dernière, la lutte contre les

méligèthes a constitué un grand défi.Les vols ont été si importants que l’ontrouvait à nouveau beaucoup d’in-sectes juste après les traitements. Cefaisant, certains producteurs de colzaont exagéré avec le nombre de traite-ments et des produits qui n’ont rien àfaire dans le colza avant la floraison ontété appliqués. Le but d’un traitementcontre les méligèthes est de protégerles fleurs ou les siliques. Le fait qu’il yait des méligèthes ou non est secon-daire. L’année dernière, on a puconstater la présence de nombreuxméligèthes dans les champs correcte-ment traités, mais on ne trouvait parcontre pratiquement aucun dégât. Lesbons rendements de la fin juillet ontconfirmé que deux traitements effec-tués au bon moment avec les bons pro-duits étaient amplement suffisants.

Les producteurs de colza qui avaientdéjà lutté conséquemment contre lecharançon de la tige ont toujours euune moindre pression de la part desméligèthes. Au niveau de la techniqued’application, il faut assurer unmouillage optimal des plantes de col-za. Dans de nombreux cas, une aug-mentation de la quantité de bouillie à300 l / ha et l’adjonction de Sticker(0.1 l / 100 l d’eau) apporte des résul-tats nettement meilleurs.

Un premier traitement avec TalstarSC à 0.2 l / ha aussitôt après le vol descharançons de la tige contribue à éli-miner immédiatement la populationde méligèthes. Si la période de vol de-vait durer, il faut changer de groupe dematière active. Gazelle à 150 g / ha estdisponible comme insecticide systé-mique à action rapide.

Suite à un automne très doux, l’hiver aheureusement fini par freiner les cul-tures. Pour les parcelles qui n’ont pasété traitées en automne, il faudra déci-der, en fonction des expériences desautres années et des conditions natu-relles, quelle stratégie appliquer afin destopper aussi vite que possible laconcurrence des mauvaises herbes.

En plus d’une bonne efficacité sur lesadventices présentes, pour les céréali-culteurs, les aspects tels que la toléran-ce des cultures, la maniabilité et le do-sage sont également très importants.Pour des raisons aussi bien écono-miques qu’écologiques, l’agriculteurdynamique veut effectuer un minimumde passages et si possible traiter toutesles céréales avec les mêmes produits etau même moment. Les stratégies her-bicides modernes accordent une gran-de importance à l’efficacité du travail.

Le produit Concert SX, éprouvé de-puis des années, a rempli idéalement àces exigences. La nouvelle formulationSX augmente encore la solubilité et lamiscibilité du produit, ce qui constitueun avantage en présence de grandesquantités de bouillie.

L’efficacité connue sur certaines gra-minées et dicotylédones ainsi que l’ac-tion sûre contre les rumex s’en trouventencore renforcées. Concert SX convainc

Désherbage efficace descéréales

Lutte contre lesméligèthes en2010

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surtout par sa flexibilité et sa très largefenêtre d’utilisation du stade 3 feuillesde la céréale (utilisation contre les gra-minées et les dicotylédones annuelles)jusqu’au plus tard à la montaison(contre les chardons récalcitrants et lesrumex). Il est en outre utilisable sansrestriction dans tous les types de cé-réales d’automne et d’hiver.

Il est possible d’adapter de manièreflexible le dosage à la flore adventice.En cas d’éventuelles lacunes dans l’ef-ficacité, on peut combiner Concert SXavec presque tous les partenaires demélange possibles.

La plupart du temps, contre le gaillet,il est judicieux de le mélanger avec Sta-rane 180 car cela donne de meilleursrésultats. Le mélange Concert SX + Sta-rane 180 reste efficace et économique,même en 2010.

Recommandations désherbage 2010

42 2 2010 · REVUE UFA

Un Zinal sansmauvaises herbes àla montaison.

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Utilis. en solo danstoutes les céréales

contre graminées, rumexà feuilles obtuses, etc.

Blé d’automne, épe-autre, triticale, seigle

contre graminées, rumex àfeuilles obtuses, gaillets ...

Orge/avoine d’autom-ne, orge de printemps

contre graminées, rumexà feuilles obtuses, etc.

Le mélange classiquepour les traitementsprécoces

pas dans l’avoine

3 feuilles tallage montaisonStade de la céréale 13 25 29 31 32

S O N D E R T H E M AS O N D E R T H E M A FOCUSFOCUSS O N D E R T H E M A FOCUS

Variétés et conseils de culture 44Qu’apporte la fumure localisée? 46Travail réduit du sol 48L’absence d’OGM a son prix 51Pyrales bivoltines 54

Février 2010

Pour réussir la culturedu maïs

Photo: agrarfoto.com

FOCUS

Les rendements du maïs ont atteintdes niveaux exceptionnels tantpour l’ensilage que pour le grain,mis à part les parcelles grêlées. Un

semis précoce avec des conditions demise en place idéales a favorisé un bondépart de la culture. Les températuressont restées clémentes et l’hydromé-trie suffisante jusqu’à la floraison. Mal-gré une période de sécheresse plus oumoins prononcée selon les régions, laplante a terminé son développementdans des conditions favorables. Finale-ment les récoltes se sont bien dérou-lées avec des taux d’humidité très basnotamment pour le grain.

Les surfaces ont légèrement progres-sés en 2009 et devraient encore aug-menter en 2010 au vu des excellentsrésultats enregistrés. Par ailleurs, l’offre

en maïs grain est encore inférieure auxpossibilités d’écoulement.

Maïs grain Le résultat économiqued’un maïs grain est fortement lié auxfrais de séchage. D’une manière géné-rale, les variétés tardives ont un po-tentiel de rendement plus élevé. Tou-tefois, il est recommandé d’opter pourune variété avec un indice de précoci-té adapté aux conditions locales.

Précoce: «LG 32.12» se maintientcomme meilleur maïs précoce avec unetrès grande stabilité; il rivalise en ren-dement avec les bons mi-précoces. Ce-ci se confirme dans les essais Agrosco-pe 2008/09. «Birko» et «Pralinia»confirment leur place comme variétésrustiques.

Mi-précoce: «DKc 2960» et «Coxxi-mo» sont des variétés adaptées à nosconditions. «LG 32.20» démontre d’ex-cellentes qualités mixtes (grain/ensila-ge). La nouvelle variété Ricardinio lais-se entrevoir d’excellentes perspectives– son seul point faible est sa sensibili-té à l’helminthosporiose.

Mi-tardif: «DKc 3420» est la variétéà grain denté la plus précoce de la lis-te recommandée. La dessiccation plusrapide des grains en fin de cycle, sabonne résistance à l’helminthosporio-se et son potentiel élevé en font unevariété recommandée en conditionsidéales. «Marcello» est un excellentmaïs mixte ensilage-grain. Plus tardif, ilne convient pour le grain que dans lesmeilleures zones. La nouvelle variété«Cassilas» réalise le meilleur indice glo-bal dans les essais Agroscope 2008/09.

Maïs ensilage L’évolution des tech-niques d’alimentation du bétail im-plique que le choix d’une variété demaïs s’appuie sur l’utilisation finale del’ensilage. D’autre part, des bonnesconditions de récolte, une parfaitequalité de récolte et de stockage per-mettent d’assurer la mise en valeur dupotentiel nutritif d’une variété.

Précoce: «Coxximo» reste la variétéprécoce avec d’excellents rendementsen matière sèche (MS). Sa productivitéen grain est également très bonne.

CULTURE DE MAÏS EN 2010 Avec «Ricardinio» et «Cassilas» pour le maïs grain

ainsi que «Ampezzo» et «LG 30.218» pour le maïs ensilage, plusieurs nouveautés

intéressantes sont disponibles pour la saison à venir. Si les conditions climatiques sont

aussi bonnes que ces années passées, les conditions pour de nouveaux records sont

réunies.

Nouvelle année record?

POUR RÉUSSIR LA CULTURE DU MAÏS

44 2 2010 · REVUE UFA

Jean-PaulKrattiger

Tableau 1: Rendements moyens des essais maïs ensilage UFA 2008/09

Variétés 2008 2008 2009 2009% MS q/ha MS % MS q/ha MS

Précoce 6 lieux 6 lieux 4 lieux 4 lieuxCoxximo 33.6 181.6 34.7 212.4Pralinia 35.9 170.4 35.8 218.8Fabregas 34.8 180.0 36.5 226.9Ampezzo 36.1 220.5Mi-précoce 12 lieux 12 lieux 8 lieux 8 lieuxLG 32.20 37.4 184.4 37.4 192.3Amadeo 36.6 193.6 38.6 194.4Ciclixx 33.5 205.9 36.0 212.6LG 32.52 HDi® 34.8 195.3 36.5 209.0Ricardinio 37.9 213.4LG 30.218 38.5 203.4Mi-tardif 7 lieux 7 lieux 8 lieux 8 lieuxRonaldinio 36.6 205.0 35.6 205.5Marcello 34.4 210.7 34.3 205.7PR39T45 35.4 213.0 34.9 191.9Une comparaison n’est possible qu’entre variétés du même groupe deprécocité, car les lieux d’essais ne sont pas tous identiques.

Tableau 2: Rendements moyens des essais maïs grain UFA 2008/09

Variété 2008 2008 2009 2009% H2O q/ha à (14 % H

2O) % H2O q/ha à (14 % H

2O)

Précoce 3 lieux 3 lieux 4 lieux 4 lieuxLG 32.12 31.4 112.8 28.7 129.3Mi-précoce 7 lieux 7 lieux 7 lieux 7 lieuxDKc 2960 33.8 117.8 31.3 120.2LG 32.20 33.1 118.5 28.3 126.5Ricardinio 26.6 133.7Mi-tardif 7 lieux 7 lieux 7 lieux 7 lieuxDKc 3420 32.5 117 28.8 127.0Cassilas 28.8 132.6Une comparaison n’est possible qu’entre variétés du même groupe de précocité, car les lieuxd’essais ne sont pas tous identiques.

REVUE UFA · 2 2010 45

FOCUS

«Pralinia» de DSP a été inscrite en2008; elle confirme sa bonne mixité enensilage ainsi qu’en grain dans le grou-pe mi-précoce. «Fabregas» confirmeses bons résultats obtenus en 2008. Lanouvelle variété «Ampezzo» obtient lemeilleur indice global dans les essaisAgroscope 2008/09.

Mi-précoce: «Ciclixx», et «LG 32.52HDi» fournissent régulièrement les plushauts résultats en MS. «LG 32.20» et«Amadeo» sont très proches en rende-ment MS et teneurs en amidon. Un lé-ger avantage est à noter pour LG 32.20pour la matière organique digestible(MOD) produite à l’hectare. Son ren-

POUR RÉUSSIR LA CULTURE DU MAÏS

Tableau 3: Assortiment principal UFA 2010 (maïs )Maïs ensilage Maïs grain

Précoce Ampezzo (nouveau) LG 32.12Pralinia PraliniaFabregas *Coxximo *

Mi-précoce LG 32.218 (nouveau) RicardinioRicardinio LG 32.20LG 32.20 HSV DKc 2960Amadeo *Ciclixx * LG 32.52 HDi DKc 2960

Mi-tardif DK 287 DKc 3420PR 39T45 Cassilas (nouveau)Marcello

* Variétés aussi disponibles en Bio

Quelle variété de maïs pour les vaches laitières?Dans le choix de la variété de maïs ensilage, en plus des caractéris-tiques de technique culturale, il faut également tenir compte del’utilisation. Il convient surtout de coordonner la digestibilité àl’utilisation pour tirer parti de cette plante fourragère riche en énergie.

• Avec des proportions de maïs de moins de 35 % de la MS de laration, la teneur en amidon et une digestibilité élevée de ce derniersont primordiales.

• Avec des proportions de maïs entre 35 et 50 %, il faut privilégier desvariétés avec une bonne teneur en amidon et une bonne digestibilitéde toute la plante.

• Dans les rations vaches laitières avec une proportion de maïsdépassant 50 %, c’est la digestibilité de toute la plante qui estdéterminante.

• Si le maïs est séché, la proportiond’amidon disponible dans la pansedescend en dessous de la barre des 50 %(grains et épis de maïs).

• Un semis un peu plus clair (surtout dansles régions marginales) diminue quelquepeu le rendement en MS mais augmentela teneur en amidon.

• Assurer un degré de maturité suffisant àla récolte en choisissant une variétéadaptée.

Source: Service technique UFA

Auteur Jean-PaulKrattiger, SemencesUFA, 1400 Yverdon

Des informationssupplémentairesconcernant les variétéssont disponibles dans lecatalogue 2010 deSemences UFA, dans lerapport d’essai UFA ouà l’adresse ufasamen.ch

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 2 · 10

dement en grain est aussi très élevé.LG 32.20 porte le label HSV® pouramidon de haute valeur. «Ricardinio»confirme ses bonnes dispositions. Lanouvelle variété «LG 30.218» obtientle même indice global que «Ricardio-nio» avec une meilleure note sur la te-neur en MOD.

Mi-tardif: Le rendement moyen enMS de ce groupe de précocité est très haut. Les différences entre les va-riétés «Macello», «Ronaldinio» ou«PR39T45» restent faibles. «DK 287»confirme ses qualités au niveau de larégularité de rendement dans les lieuxoù il a été testé. �

Ces dernières années, lesrendements de maïs ontrégulièrement augmenté. Photo: agrarfoto.com

FOCUS

aussi en termes d'absorption des élé-ments fertilisants, entre 10–15 joursavant la floraison et 25–30 jours aprèsla floraison. Durant ce laps de temps, cesont en gros 70 à 80% des besoins to-taux qui sont emmagasinés. Le maïs abesoin d'azote principalement pour sondéveloppement végétatif, c'est-à-direpour la formation d'une tige solide etd'une surface foliaire importante (pourune assimilation efficace), deux préa-lables essentiels à la formation d'un ren-dement élevé avec une bonne qualitédu produit.

Le maïs a besoin d'environ 110 kgN/ha. Il est judicieux d'épandre cet azo-te en deux fois: un tiers au semis (depréférence sous forme ammoniacale) etdeux tiers au stade quatre à six feuilles.Pour ce deuxième apport, l'urée granu-lée est particulièrement indiquée carl'action lente de la forme amidique del'azote correspond bien aux besoins età la courbe d'absorption du maïs. Deplus, comme la nitrification dans le soln'est active que par temps chaud, lesrisques de lessivage sont très faibles.L'urée évite les brûlures si elle est épan-due en surface avant une pluie, sur unfeuillage sec, ou alors entre les lignes.Dans les régions séchardes, la fumureazotée peut être apportée en une seulefois, incorporée au sol avant le semis.Les quantités d'azote à épandre peu-vent être modulées d'après les critèressuivants:• Réserve en azote disponible dans le

sol.• Capacité de libération de l'azote du

sol par la minéralisation.• Objectif de rendement.• Particularités liées au site et à la va-

riété cultivée.

LA CROISSANCE DU MAÏS EST RAPIDE, la fumure doit être adaptée en

conséquence. Une alimentation soutenue tant en azote qu'en phosphore est décisive

pour l'obtention d'un rendement élevé et d'une bonne qualité. Par printemps frais,

la fumure localisée au semis apporte quelques avantages.

Qu'apporte la fumure localisée?

POUR RÉUSSIR LA CULTURE DU MAÏS

46 2 2010 · REVUE UFA

RolandWalder

Walter von Flüe

La fumure localisée favorise un bondémarrage de la croissance.

Photo: agrarfoto.com

Le maïs est une des principales es-pèces cultivées. Elle se distinguedes autres espèces de céréales pardes différences importantes tant

dans la cinétique de l'absorption deséléments fertilisants que dans la forma-tion du rendement. Après un dévelop-pement juvénile lent, c'est une phase decroissance intensive qui commence.Pour cette raison, la fumure joue un rô-le important au point de vue quantita-tif ainsi que par la disponibilité et la po-sition des éléments fertilisants. Lalongue période de végétation du maïs,jusque tard en automne, permet aussi

une bonne valorisation des engrais or-ganiques sous toutes leurs formes etl'azote minéralisé naturellement dans lesol est bien exploité.

Fumure azotée en deux apportsJusqu'au stade six feuilles, les besoinsdu maïs en éléments fertilisants sontplutôt modestes. Cependant, les élé-ments nécessaires doivent être apportéssous une forme rapidement assimilableafin de favoriser le développement desracines. Après le stade six feuilles, lacroissance des plantes explose littérale-ment. Elle atteint son point culminant,

REVUE UFA · 2 2010 47

FOCUS

Du phosphore pour le dévelop-pement juvénile Le phosphate(P

2O

5) participe au métabolisme des

plantes de maïs de nombreuses façons.Une fonction importante du phosphateest celle de vecteur d'énergie au sein dela plante durant la première phase de sacroissance. Ceci est particulièrement im-portant dans les zones marginales pourla culture du maïs, dans les sols qui seréchauffent lentement ainsi qu'en casde stress dû au froid. En plus de son rô-le dans le développement juvénile, lephosphore stimule la floraison, la fé-condité et l'accumulation d'amidondans le grain. Les besoins du maïs enphosphate sont de 80 kg/ha selon lesnouvelles normes de fumure (DBF2009). De la quatrième à la dixième se-maine de croissance, une part impor-tante du phosphore doit être sous uneforme facilement assimilable (soluble àl'eau). Cet objectif peut être atteint soitpar une fumure localisée sous la ligne desemis (appelée plus loin simplement«fumure localisée»), une technique déjà bien répandue, soit par l'incorpo-ration de l'engrais dans le sol avant lesemis.

Directement au semis Le but de lafumure localisée consiste à apporterl'engrais lors du semis, au moyen d'unéquipement spécifique qui le place en-viron 5 cm à côté la ligne de semis et 5cm plus profond. Cette technique de fu-mure convient bien au maïs, une plantequi aime bien la chaleur, et surtout sicelle-ci souffre de conditions printa-nières fraîches. Des températures bassesentravent le développement des ra-cines, avec pour conséquence une ab-sorption insuffisante des éléments ferti-lisants, du phosphate en particulier. Lafumure localisée apporte le phosphoreet l'azote à proximité des racines, ce quifacilite leur absorption. De plus, la for-te concentration en éléments fertilisantsdans la zone du semis stimule la crois-sance des racines. Ce faisant, la restitu-tion et la libération du phosphore à par-tir des réservoirs du sol, qui est trèsrestreinte par temps froid, peut ainsiêtre assurée. Pour l'agriculteur, le choixdu bon engrais azoté et phosphaté esttrès important étant donné que denombreuses exploitations sont en situa-tion limite avec leur bilan du phospho-

re compte tenu de l'importance de leurbétail. Mais de petits apports de phos-phore soluble à l'eau peuvent se tradui-re par des résultats très positifs, mêmedans les sols bien pourvus.

La potasse ne doit pas manquerUn approvisionnement suffisant en po-tasse est indispensable pour la synthèseet l'accumulation d'amidon et de sucresdans le grain. De plus, il améliore la ré-sistance de la plante à la verse ainsi quela résistance à la pourriture des tiges etil favorise la formation des épis. Les be-soins du maïs en potasse sont élevés:170 à 250 kg/ha. Ces besoins peuventaussi être couverts, en partie ou en to-talité, par les engrais de ferme (purin oufumier).

Utiliser des engrais azotéscontenant du magnésium Le maïsa besoin de 15 à 20 kg/ha de magné-sium, un constituant de la chlorophylle(important pour l'assimilation) et unsoutien pour la résistance de la planteau stress dû aux déficits hydriques. Ontrouve du magnésium dans les engraisproposés par le commerce mais aussidans les engrais de ferme. S'il faut com-pléter, on peut le faire avec un engraisazoté magnésien apporté au semis ouavec de la kiesérite (15% de magnésiumet 20% de soufre).

Les oligo-éléments en applica-tion foliaire En ce qui a trait aux oli-go-éléments, il y a lieu de veiller à ce quel'approvisionnement en bore, manganè-se et zinc soit assuré. Une attention par-ticulière est de mise en printemps froidet humide, dans les terres humifères ain-si que dans les sols au pH élevé. Selon lesbesoins, il y a lieu d'appliquer un produitcontenant un seul élément nutritif (p. ex.Zintrac, Mantrac, Bortrac) ou un cocktailprêt à l'emploi (p. ex. Patastar). L'avan-tage de ces produits réside dans leur for-mulation qui garantit une bonne et rapi-de absorption par les feuilles et un faiblerisque de lessivage par la pluie ou la ro-sée. Le bore favorise la formation desépis; il se trouve inclus dans des produitscomme «Polyvalent» et «No-Till». �

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Graphique: Disponibilité de l’azote pour le maïs

Besoins (absorption) en azote par les plantes de maïs.Disponibilité et efficacité de l’azote nitrique (NS): nitrate de chaux.Disponibilité et efficacité de l’azote sous forme nitrique et ammoniacale (NS(NA): nitrate d’ammoniaqueDisponibilité et efficacité de l’azote amidique (NU): urée granulée.Disponibilité et efficacité de l’azote amidique et ammoniacal (NU/NA): Sulfamid.

18

16

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8

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4

2

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Développement foliaire

kg N / ha

Montaison Sortiepanicules

Stade

Florai son Fructi -fication

Matu rité Dépé risse -ment

15 17 34 53 63 71 83 89

FOCUS

Le potentiel d’un travail du sol ré-duit, par exemple avec le «Stoppel-hobel» (sorte de cultivateur qui re-tourne très superficiellement la

terre) ou le chisel, est important. Il per-met d’enrichir en humus la couche su-perficielle du sol, d’augmenter l’activitébiologique et la présence des vers deterre, de stabiliser la structure, d’aug-menter la perméabilité du sol à l’eauainsi que de réduire l’érosion, les coûtset les besoins énergétiques. Les défis àmaîtriser sont la repousse des mélangesherbagers, les adventices plurian-nuelles, la minéralisation tardive del’azote en raison d’un réchauffementplus lent au printemps ainsi que les ra-vageurs transmissibles par le sol et ceuxqui survivent sur les résidus de chaumes.

A Frick, le FiBl analyse depuis sept ansles avantages et inconvénients du travailréduit du sol en comparant les mé-thodes suivantes au labour: labour su-perficiel avec le «Stoppelhobel» (pro-

fondeur 5 cm) et ameublissement occa-sionnel avec le chisel (2 x en six ans, 15cm). Dans cet essai à long terme, la ro-tation est maïs, blé d’automne, tourne-sol, épeautre, prairie temporaire, prairietemporaire.

Davantage d’humus et de mi-croorganismes Il s’avère qu’avec letravail réduit du sol à une profondeur de0 à 10 cm, entre 2002 et 2008, la te-neur en humus a été de 17% supérieu-re par rapport au labour. A une profon-deur de 10 à 20 cm, on n’a constatéaucune différence significative entre lesdeux procédés.

En moyenne, les parcelles sans labouront présenté une biomasse microbien-ne de 37 % supérieure. L’utilisation depréparations biodynamiques a entraînédes modifications dans les caractéris-tiques du sol que l’on a mesurées. En re-vanche, on n’a constaté aucune diffé-rence entre l’utilisation de lisier complet

et la combinaison avec du fumier com-posté et du lisier.

Rendement supérieur malgrél’enherbement Bien que la crois-sance des adventices ait été supérieureen 2008 sur les surfaces de maïs culti-vées avec un travail réduit du sol, le ren-dement était de 35% supérieur par rap-port à la variante labour. En ce quiconcerne le blé d’automne, le rende-ment a été une fois de 14 % inférieur(2003), une fois de 22 % supérieur(2009) alors que pour le tournesol, letravail réduit du sol a permis d’atteindreun rendement supplémentaire de 5 %(2004). En non-labour, l’épeautre d’au-tomne a atteint un rendement plusfaible en 2005 (–8%). Quant aux prai-ries temporaires, la différence en faveurdu travail réduit du sol a atteint entre23% (2007) et 29% (2006). En moyen-ne, les rendements étaient de 13% su-périeurs avec le travail réduit du sol, cequi s’explique ces dernières années pardes cultures plus denses en raison d’unemeilleure structure et d’une teneur enhumus plus importante.

La fumure joue un grand rôle AMuri (AG) et Aesch (BL), des essais par-cellaires sont à présent en cours, ac-compagnés par des essais en bandes surneuf exploitations dans le Nord-Ouestde la Suisse, dans le canton de Berne eten Suisse romande, afin d’enrichir lesexpériences réalisées avec le travail ré-duit du sol. La rotation comprend dumaïs, de la féverole d’automne et desprairies temporaires. Les résultats de laculture de maïs ensilage à Muri en 2009confirment que le non-labour a entraî-né une recrudescence massive des ad-

TRAVAIL DU SOL RÉDUIT En raison de l’interdiction des herbicides, le recours

au semis direct en culture biologique n’est guère intéressant. Le travail réduit du sol

est plus prometteur. Depuis 2003, l’institut de recherche pour l’agriculture biologique

(FiBL) examine comment cette méthode se comporte par rapport au labour et quelles

sont les influences de la stratégie de fumure.

Des résultats prometteurs

POUR RÉUSSIR LA CULTURE DU MAÏS

Travail réduit du sol:ameublissement en profondeur avec le chisel...

48 2 2010 · REVUE UFA

ventices durant toute la période de vé-gétation, alors qu’une fumure supplé-mentaire a accentué encore la pressiondes mauvaises herbes. Après la florai-son, la fumure n’a plus eu d’influence si-gnificative sur la couverture par les ad-ventices, alors que l’on a assisté durantcette phase à d’importantes différencesentre les espèces.

En fin de compte, le travail réduit dusol a eu une influence légèrement néga-tive sur le rendement en matière sèche(MS) du maïs ensilage, alors que la fu-mure a permis de l’augmenter considé-rablement. Il a varié de 14 t sur les par-celles sans fumure à 18.3 t MS/ha avecun apport NPK de 85 kg N, 40 kg P

2O

5

et 110 kg K2O à l’hectare. Des apports de

lisier de 85, respectivement 170 kg N,ont fourni des rendements de 16.2, res-pectivement 16.7 t MS à l’hectare.Avecle travail réduit du sol, surtout à une pro-fondeur de 1 à 10 cm, les racines du maïsensilage comportaient nettement plus demycorhizes qu’avec le labour, alors quecet effet était un peu moindre à une pro-fondeur de 10 à 20 cm. Conformémentaux attentes, les mycorhizes ont diminuéavec la fumure. Les différentes variétés demaïs ensilage ont également influencé laprésence des mycorhizes.

Les variétés réagissent diffé-remment Selon les résultats intermé-diaires, les variétés de maïs ensilage à

Muri ont réagi d’une façon très diffé-rente à la fumure et au type de travaildu sol. L’influence de la fumure dans lavariante labour a été moins marquée, enraison de la meilleure aération du sol etd’une minéralisation plus intensive del’azote du sol.

Recommandations Il faut pour-suivre ces essais sur d’autres sites pourêtre en mesure d’apprécier avec certitu-de l’effet du travail réduit du sol. Lesagriculteurs bio désireux d’essayer lenon-labour auraient avantage à com-mencer sur de petites surfaces afin dediminuer les risques. Le risque est éga-lement moindre si l’on commence pardes cultures très concurrentielles com-me les céréales. Dans tous les cas, lespraires permanentes devraient être rom-pues au début de l’automne et lacouche herbeuse devrait bien pouvoirsécher entre le travail du sol et le nou-veau semis. �

… ou superficielavec le «Stoppelhobel».

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BRÈVESFOCUSPOUR RÉUSSIR LA CULTURE DU MAÏS

Auteur Matthias Roggli, Revue UFA, 8401 Winterthour

Cet article est basé sur un exposé deMonika Messer, Institut de recherche del’agriculture biologique (FiBL) lors de lajournée d’information qui s’est déroulée le7 décembre 2009 à la LBBZ Arenenberg.

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Journée maïs au StrickhofC’est à la mi-février 2010 que SemencesUFA organise à nouveau la très appréciéeJournée maïs au Strickhof Lindau (ZH).

Dégâts dus aux corneilles2009 a été un «annus horribilis» pourquelques producteurs de maïs bio. Alorsqu’en culture conventionnelle, letraitement des semences affiche unebonne efficacité contre les corneilles, lespossibilités de luttes efficaces contre cesvolatiles rusés ne sont pas légions enculture bio. A ce sujet, la méthode duplumage des corneilles semble toutefoisavoir bien fonctionné, comme le confirmeHans Ramseier de la Haute école suissed’agronomie. Ce processus consiste àrépartir des plumes en forme de cercle surle champ de maïs afin que cela ressembleà l’œuvre d’une buse ou d’un autour.Cependant, avec le temps, les corneillesont déjoué cette ruse. Vu qu’ellesn’aiment pas les grains de maïs traitésdans les champs conventionnels, elles senourrissent de plus en plus dans leschamps de maïs bio ou de graines detournesol ou de courge.

Produits phytosanitaires bioLa demande croissante pour les produitsbio a aussi des répercussions sur lesbesoins en produits phytosanitairesbiologiques. Selon une étude desconseillers en entreprises Frost & Sullivan,le chiffre d’affaires des produits phytosani-taires biologiques en Europe occidentaleet en Amérique du Nord d’ici 2015 devraitpasser de 590 actuellement à 1020 mio.de dollars. Cette étude a pris en compteaussi bien les biopesticides microbiens, lespesticides biochimiques que les insectesauxiliaires.

Journée maïs à l’InforamaRüttiEn collaboration avec fenaco, l’InforamaRütti organisera en 2010 deux manifesta-tions ayant trait au maïs. Le 2 juin, 2010,une visite de culture d’une demi-journéeportera ainsi sur les actualités au champ.La manifestation principale se déroulera le15 septembre 2010. Lors de cette journée,les thèmes suivants seront évoqués:procédés culturaux (charrue, semismulching, semis direct, semis en bandesfraisées), protection des végétaux, variétésde maïs, époque et densité de semis,fumure, problématique des fusarioses,affouragement (porcs, bétail bovin),conservation du maïs, calcul de rentabilitéet technique de récolte. Toutes lesmanifestations se dérouleront à l’Informa Rütti à Zollikofen (BE). Plus amples informations à l’adressewww.inforama2010.ch

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REVUE UFA · 2 2010 51

En ce qui concerne la surface culti-vée avec des plantes génétiquementmodifiées (OGM), au niveau mon-dial, le maïs occupe la deuxième po-

sition, derrière le soja, avec env. 35 mio.d’hectares, soit 23% de la productionmondiale. Depuis ses débuts il y a 14 ansaux Etats-Unis, la culture OGM n’a ces-sé de s’étendre. Alors que la proportionde maïs OGM dépasse les 80% auxEtats-Unis, on produit en Europe un peuplus de 110000 ha de maïs avec des va-riétés transgéniques. Sous la pressionpolitique, la France a temporairementinterdit la culture OGM. Pour cette cul-ture, les arguments des variétés OGMsont une tolérance aux herbicides ainsiqu’une résistance contre la pyrale et lachrysomèle des racines du maïs.

Une affaire complexe Cependant,les critiques fusent de toutes partsconcernant les avantages de la biotech-nologie. Par exemple, une étude desuniversités françaises de Caen et deRouen a montré que l’affouragement detrois variétés de maïs génétiquementmodifiées de Monsanto (MON810,MON863 et NK603) à des rats a entraî-né une modification significative des va-leurs sanguines dans le foie et les reins.C’est pourquoi Greenpeace exige de lapart de l’UE une interdiction d’importa-tion ainsi qu’un arrêt de la culture desvariétés de maïs concernées. En Suisse,le génie génétique fait également l’ob-jet de nombreuses critiques. Le rapportintermédiaire du programme de re-cherche suisse NFP59, qui a été lancéaprès le moratoire sur la culture desplantes OGM en 2007 et qui comprend29 projets, révèle que seul un quart desconsommateurs aimeraient consommer

des aliments OGM alors qu’environ untiers des agriculteurs considèrent lescultures OGM comme positives.

Mais avec l’augmentation des cul-tures OGM, l’approvisionnement enmarchandises qui n’en contiennent pasdevient de plus en plus difficile. Ce fai-sant, la commission de l’UE a récem-ment autorisé l’importation de variétésde maïs OGM afin d’assurer les impor-tations de soja. Vu que dans l’UE c’estune tolérance zéro qui est en vigueurpar rapport aux OGM non autorisés etque l’on a retrouvé des traces d’OGMprovenant de chargements maritimesprécédents, les commerçants avaientprovisoirement renoncé aux importa-tions en provenance des Etats-Unis parcrainte d’impuretés minimes.

Liberté de choix? Dans le secteurdu maïs, l’amidon et le glucose de maïsfont partie des produits importés néces-saires en Suisse pour la fabrication desdenrées alimentaires. Dans notre pays,l’ordonnance sur les denrées alimen-taires prescrit qu’un aliment doit être dé-claré «transgénique ou génétiquementmodifié» s’il contient une proportiond’OGM supérieure à 0.9%. Cela devraitgarantir la liberté de choix des consom-mateurs. Cette limite de déclaration aété introduite car il est pratiquement im-possible d’éviter toute contaminationinvolontaire des produits convention-nels avec des OGM lors de la récolte, dutransport ou de la transformation. Lemaïs grain et l’amidon de maïs en pro-venance des pays limitrophes répondentsans problème à la limite maximale de0.9% d’OGM, selon Paul Klemenz de fe-naco, même si les frais de contrôle sontconsidérables (cf. encadré).

Par ailleurs, il n’est pas toujours aiséde différencier les marchandises conte-nant des OGM et «normales ». Parexemple, les bactéries, les champignonset les levures sont modifiés aujourd’huiavec des processus biotechnologiquesafin de produire avantageusement cer-taines substances qui sont utilisées

IMPORTATION DE PRODUITS À BASE DE MAÏS Alors que les consommateurs

et les agriculteurs suisses font preuve de scepticisme par rapport au génie génétique,

la culture de plantes génétiquement modifiées augmente de par le monde, en particulier

en ce qui concerne le maïs. Lentement mais sûrement, la question de la sécurité de

l’approvisionnement en produits sans OGM se pose.

L’absence d’OGM a son prixFOCUS

POUR RÉUSSIR LA CULTURE DU MAÏS

Augmentation des exigences pour les contrôlesAux Etats-Unis, près de 30 variétés de maïs génétiquement modifiésont autorisées. Il y en a peut-être une demi-douzaine dans l’UE, donten principe trois en Suisse, même si en Europe, cela ne concerne laplupart du temps que l’affouragement et non pas la culture. Cettesituation particulière requiert des mesures spéciales dans l’importationdu maïs et des produits à base de maïs. C’est pourquoi, chez fenaco,des directives minutieuses s’appliquent:

• Les produits en provenance des Etats-Unis ne sont autorisés qu’encas de pénurie d’approvisionnement très sérieuse et uniquementaprès l’établissement d’une analyse OMG de circonstance couvrantau moins les douze principales variétés OGM. Dans ce cas,l’interprétation des résultats d’analyse représente un autre défi. Onne procède à l’importation que lorsque l’on peut établir sans l’ombred’un doute que la marchandise correspond à la législation suisse.

• Les produits de l’UE sont un peu plus faciles à acquérir. Il suffit d’unscreening OGM des principaux marqueurs géniques connus (35S etNOS) afin de pouvoir exclure toute présence d’OGM. Dans ce caségalement, on n’importe que la marchandise qui répond sansl’ombre d’un doute à la législation suisse.

• Les produits chinois (gluten de maïs) sont toujours sans OGM etpeuvent par conséquent être affouragés sans problème. Mais cesproduits sont également soumis à deux niveaux de sécurité, soit uneanalyse sur le cargo maritime et un autre sur la péniche rhénane.

• Les produits suisses, grâce au moratoire sur les cultures OGM, sontsoumis aux échelons de contrôles les plus bas et nesont analysés qu’une à deux fois par année.

Les exigences pour les contrôles vontaugmenter. Les produits à gènes «empilés»(plusieurs modifications génétiques parplante) seront bientôt la règle aux Etats-Unis. Cette situation nécessite de bienobserver la législation de l’UE et unecollaboration constructive avec nos propresautorités.

Paul Klemenz, Responsable protéinefourragère chez fenaco GOF

comme additifs ou auxiliaires dans l’in-dustrie agroalimentaire. L’utilisation demicroorganismes génétiquement modi-

fiés est également largement répanduedans la production d’enzymes, notam-ment pour la décomposition de l’ami-don du maïs en monosaccharides. Desingrédients alimentaires tels que lesucre de raisin, le sirop de glucose oudifférents produits artificiels à base desucre sont produits selon ce procédé.

En faveur de la production souslabel Alors que les cultures OGM sontinterdites en Suisse, seules une à deuxvariétés de maïs OGM ont obtenu leurhomologation pour être semées dansl’UE. Des pays comme l’Autriche ou laHongrie utilisent cependant la possibi-lité laissée par la loi européenne sur legénie génétique d’interdire la culture.En revanche, dans l’UE, rien ne s’oppo-se à l’affouragement de maïs OGM – àcondition de recourir à des variétés au-torisées et disposant d’une désignationadéquate. En Suisse, nous sommes enfait soumis à la même réglementationque dans l’UE, mais on renonce ici vo-lontairement à affourager des OGM en

raison de la forte proportion des pro-duits labellisés.

En ce qui concerne les aliments four-ragers, la limite pour la contaminationOGM dans les importations est la mêmeque pour les denrées alimentaires, soit0.9%. Les autorités suisses responsablesdes aliments pour le bétail procèdent ré-gulièrement à des contrôles à la frontiè-re et exercent une surveillance sur les fa-bricants et les commerçants indigènesd’aliments fourragers. Les cubes de maïsplante entière (env. 13000 t par année,en diminution) et le maïs grain (fortes va-riations de 40000 à 160000 t) utilisésdans l’affouragement proviennent majo-ritairement d’Autriche, d’Allemagne, deFrance, d’Italie et de Hongrie – c’est-à-dire des pays où la culture OGM n’a pasencore beaucoup pris pied.

Encore combien longtemps de-puis la Chine? Les importations an-nuelles d’env. 50 000 t de gluten demaïs constituent une part importantedans le secteur fourrager. Le gluten de

FOCUSPOUR RÉUSSIR LA CULTURE DU MAÏS

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Nouveau!

La Suisse a de l’avance sur l’UEfenaco est membre de l’organisation de branche Swiss-Seed. Il y a dixans, cette dernière a pu faire valoir auprès des autorités compétentesque la Suisse soit l’un des premiers pays à introduire une tolérance de0.5 % pour les impuretés involontaires d’OGM dans les semences. L’UEne dispose toujours pas d’une telle limite. Si une impureté estconstatée avant le semis, la vente de semence est interdite. C’est doncune tolérance zéro qui s’applique. Ces 0.5 % ne portent à conséquenceque lorsque les lots sont déjà semés: si les impuretés représententmoins de 0.5 %, la culture ne doit pas être détruite. Les entreprises semencières doivent s’en tenir à un concept rigoureux

d’assurance qualité. Jusqu’à présent, ce dernier afonctionné à merveille. Ainsi, chaque lot importé des

principales espèces concernées (maïs, soja,betteraves fourragères, colza, tomates et chicorées)doit être annoncé auprès de l’Office fédéral del’agriculture (OFAG), qui décide dans un délai de24 h si ce lot fera l’objet d’une prise d’échantillon

officielle ou non. Au printemps 2009, on a constatéla présence de lots souillés, surtout issus de la

multiplication au Chili, mais les concepts dequalité ont bien fonctionné.

Albert Gysin, responsable de SemencesUFA et gérant de Swiss-Seed.

REVUE UFA · 2 2010 53

FOCUS

maïs est un sous-produit de l’in-dustrie de la transformation du maïsqui contient près de 60 % de ma-tière azotée et qui est très appréciédans l’affouragement des vaches lai-tières (bonne stabilité de la protéi-ne dans la panse) et de la volaille(teneurs élevées en énergie, mé-thionine et pigments xantho-phylles). Dans notre pays, on netrouve pas d’industries qui en pro-duisent, comme des distilleries oudes unités de production d’amidon.La marchandise de l’UE ne dépas-serait pas la limite de 0.9 % decontamination OGM, mais elle esttrès onéreuse. C’est pourquoi laChine, avec 80% des importationsde gluten, est le principal fournis-seur. Actuellement, la culture demaïs OGM est interdite en Chine.Toutefois, une variété OGM vientrécemment d’y être homologuée etelle pourrait être cultivée dès 2011ou 2012. En Europe, il est extrême-ment peu probable que cette varié-té soit homologuée, selon Paul Kle-menz, si bien que même une infimecontamination empêcherait touteimportation. Ainsi, le gluten demaïs devrait à nouveau être impor-té massivement d’autres pays. Parcontre, les conditions de prix pour-raient alors bien changer.

En ce qui concerne les semences, lecercle des pays fournisseurs qui nedépassent pas le seuil de 0.5 %d’OGM dans les plantes déjà se-mées se restreint également. Toutcomme pour les denrées alimen-taires et les fourrages, on prend tou-te une série de mesures pour res-pecter ce seuil (cf. encadré).

Résumé Bien que globalementles cultures OGM augmentent, l’im-portation de produits sans OGM estpour l’instant assurée. Mais lecontrôle des importations a égale-ment son prix. Le cercle de plus enplus restreint des pays exportateursreconnus peut également fairemonter le prix du renoncement auxOGM. Le scepticisme des consom-mateurs ne permet actuellementpas d’opter pour une autre voie,même si l’absence d’OGM, en rai-son des difficultés de délimitation,n’est plus vraiment garantie. �

POUR RÉUSSIR LA CULTURE DU MAÏS

Le cercle des pays produisantuniquement des marchandises nonOGM se restreint de plus en plus. Photo: transgen.de

Auteur Matthias Roggli, Revue UFA, 8401 Winterthour

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FOCUS

En Allemagne, l’utilisation de tri-chogrammes contre la pyrale dansune région comprenant environ3000 ha de cultures de maïs de sé-

lection a rencontré un succès considé-rable en 2009. Une forte population depyrales, devenues inhabituellement bi-voltines (deux générations par année),y occasionnaient de grands problèmes,encore inconnus des agriculteurs avant2006. Par rapport aux trois années pré-cédentes, une nouvelle stratégie d’uti-lisation des trichogrammes, élaboréepar le centre de compétence auxliairesde fenaco, a permis de réduire forte-ment les dégâts de pyrales. Après la ré-colte du maïs l’automne dernier, lesproducteurs de semence ainsi que lesservices officiels (président du gouver-nement de Freiburg et représentant ducentre de technologie agricole deStuttgart/Karlsruhe) se sont montréstrès satisfaits de la nouvelle stratégiede lutte.

Déjà en mai Selon les connaissancesdont on disposait jusqu’à présent, lapyrale du maïs ne vivait que durant uneseule génération (univoltine). Cela si-gnifie qu’à partir des larves hivernantes,les chrysalides se développent en maiet les papillons en sortent aux alentours

du 15 juin. Le vol des papillons et laponte des œufs durent environ jusqu’àdébut août. Il en va autrement pour lespyrales bivoltines qui ont désormais faitleur apparition: Les premiers papillonssortent des chrysalides déjà environtrois semaines plus tôt, c’est-à-dire auxenvirons du 20 mai. Ces papillons pon-dent des œufs, qui forment des larvespuis des chrysalides desquelles sortentencore une génération de papillons quipondent à nouveau des œufs (gra-phique). Dans les régions de maïs de sé-lection – avec des températures favo-rables et différents stades de

développement du maïs simultanémentet à proximité – les pyrales semblentainsi se multiplier plus fortement et enplus grand nombre.

Peu de régions concernées Pourl’instant, les spécialistes suisses sontunanimes: les pyrales bivoltines, dansune ampleur nécessitant une lutte,n’apparaissent que dans une région demaïs de sélection d’une dizaine d’hec-tare à proximité de Gland (VD).Quelques spécimens bivoltins près duLéman ont également été découvertsdans le canton de Vaud; ils ont entraîné

LES PYRALES BIVOLTINES du maïs font leur apparition çà et là dans notre pays.

D’aucuns parlent d’une remise en question de la stratégie de lutte à l’aide d’auxiliaires.

Méconnaissance ou compétence biologique?

Deux vols de pyrales en raison duchangement climatique?

POUR RÉUSSIR LA CULTURE DU MAÏS

54 2 2010 · REVUE UFA

ReginaBurger

On surveille la propagation des pyrales bivoltines au moyen depièges à phéromones.

Graphique: Pyrales univoltines et bivoltines

25.5 15.6. 28.6. 23.7. 3.8. 15.9.

BivoltinesVol + ponte

1ère génération

BivoltinesVol + ponte

2ème génération

Univoltines Vol + ponte

REVUE UFA · 2 2010 55

de vives discussions mais n’ont pasprovoqué de dégâts significatifs.

Surveillance plus étroite Onpeut alors se demander pourquoion assiste à cette hystérie alors queles représentants des stations phy-tosanitaires cantonales déclarentconnaître la situation sur le frontdes attaques de pyrales. Les ser-vices officiels, la station de re-cherche Agroscope Changins-Wä-denswil ainsi que le centre decompétences auxiliaires sont àl’œuvre pour établir une image réa-liste de la présence des pyrales bi-voltines. En 2009 déjà, les prota-gonistes ont massivement accru lenombre des points d’observation etont installé des pièges à phéro-mones – sélectifs pour les pyrales –à d’autres endroits. Ce faisant, lemonitoring des pyrales du maïss’intensifie à l’échelon national etla précision des résultats pour lapratique ne cesse d’augmenter!

L’efficacité des tricho-grammes Il n’y a que sur une di-zaine d’hectares situés à Gland qu’ilfaudra changer la stratégie d’utili-sation des trichogrammes pour lacampagne 2010. Pour toutes lesautres régions, dans les sites avecdes densités de pyrales que l’on saitélevées (plus de 40 plantes at-

Auteur Regina Burger, LANDI Reba, 4053 Bâle.

Mode d’action des tricho-grammes Les trichogrammessont des insectes parasites dont les descendants se nourrissent du contenu des œufs de pyrale.Cela entraîne la mort de ceravageur du maïs et d’autrestrichogrammes se développent à partir des œufs détruits,parasitant à leur tour lesredoutables pyrales.

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FOCUSPOUR RÉUSSIR LA CULTURE DU MAÏS

Dans l’écrasante majorité des cas,les producteurs auront toujoursaffaire à des pyrales univoltines

pour la campagne 2010.

teintes sur 100 l’année précéden-te), les trichogrammes doivent êtrerépartis comme d’habitude en deuxlâchers (Trichobox ou capsules Tri-chocap). Dans les régions avec desattaques faibles à moyennes, il estpossible d’utiliser le produit inno-vant «Trichocap plus», qui ne né-cessite qu’un seul lâcher grâce àune vague de trichogrammes retar-dée et qui permet d’économiser dutemps. �

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présentation spéciale «Alternative: agri-culture biologique» évoque ce qu’im-plique une reconversion à ce mode deproduction. Avec ses partenaires issusde la recherche, de la vulgarisation, dela transformation et du commerce, BioSuisse présente dans la halle 1.1 de la

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On recherche des producteursde porcs bioLe marché du porc bio permet d’escomp-ter des prix constamment élevés et unécoulement garanti. Le marché recherchedes producteurs intéressés. En productionavicole, on recherche également denouveaux débouchés. Les personnesintéressées peuvent s’annoncer auprès duservice technique UFA ou d’Anicom.

Plus de composantes bioA partir de cette année, les mélangesfourragers annuels et trisannuelscontiennent 60 % de composants bio aulieu de 50 % précédemment. Les anciensmélanges en stocks peuvent encore êtreutilisés cette année et sont commerciali-sables jusqu’à fin 2010. Comme jusqu’àprésent, les mélanges 400 doiventcomporter une proportion de 40 % debio. Aucune augmentation de la part debio n’est en revanche prévue pour 2011dans les mélanges fourragers.

Simplification des contrôlesA l’avenir les contrôles auxquels sontsoumis les agriculteurs biologiques serontsimplifiés. Les entreprises bio.inspecta,OIC et SQS vont coordonner entre ellesles mandats liés au contrôle des 90 labelset normes existants. bio.inspecta seraseule responsable des directives bio dansle domaine de la production alors quel’OIC se chargera du contrôle desdirectives bio au niveau de la transforma-tion et du commerce. Comme jusqu’àprésent, SQS s’occupera du respect de lasécurité alimentaire et des standards dequalité. Les agriculteurs peuventcontinuer de s’adresser à leur organismede contrôle. Bio-Suisse a en outreconfirmé l’accréditation de Bio Test AgroSA pour le contrôle et la certification desentreprises de transformation et decommercialisation, pour autant quel’effectif de ces dernières ne dépasse pas100 pour cent d’unité à temps complet etque le chiffre d’affaires global ne dépassepas 4 millions de francs, selon lesdirectives de Bio-Suisse.

Pas de stabultations libresobligatoiresDans l’ordonnance bio,on a renoncé àfixer une limite de cheptel pour les bovinsen ce qui concerne l’obligation dedétention en stabulation libre, contraire-ment à ce qui avait été annoncéprécédemment. Ce faisant, cettedisposition s’applique également auxnouvelles exploitations qui sont dispen-sées de détenir leurs bovins en stabultati-on libre.

BRÈVESPAGE BIO

Tier und Technik (du 25 au 28 février2010) quelles sont les branches de pro-duction où une reconversion serait par-ticulièrement intéressante et quels sontles avantages et les défis qui y sont liés.

Information technique A traverscette présentation spéciale, les agricul-teurs intéressés auront l’occasion d’en sa-voir plus sur les différences économiqueset techniques qu’implique l’agriculturebiologique. Quels sont les produits lesplus demandés? Qui sont les partenairesde marché de l’agriculture biologique?Quels sont les canaux de commercialisa-tion les plus importants? A quoi faut-ilveiller lors d’une reconversion?

Conseillers en production ani-male UFA sera également de la partieen tant que spécialiste dans le domainede la production animale. UFA dispose eneffet d’une large gamme de produits cer-tifiés pour l’agriculture biologiques, qu’ils’agisse des vaches laitières, des porcs, dela volaille, des chevaux, des lapins, desmoutons, des chèvres et des poissons.Les conseillers UFA sont des spécialistesreconnus de la production animale. Ils setiennent à la disposition des détenteursde bétail bio pour toutes les questionsd’affouragement, de gestion et de com-mercialisation. UFA s’implique en faveurde la production animale bio. �Qu’il s’agisse

d’optimiser un plan d’affourage-ment ou d’apprécierla ration selon UFA W-FOS ouUFA2000planer – les conseillers UFAproposent denombreusesprestations.

Spéciale «Agriculture bio»TIER & TECHNIK Bio-Suisse organise une présentation

spéciale à l’occasion de la Tier und Technik, le salon agricole qui

se déroulera entre 25 et le 28 février à St. Gall. UFA sera égale-

ment de la partie et présentera une large palette de produits

et de prestations à l’intention des exploitations biologiques.

56 2 2010 · REVUE UFA

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Nouvelle pondération des valeurs d’élevage

Chez les porcs, la pondération desvaleurs partielles et globales d’éle-vage a subi des modifications. Ain-si, chez les candidats d’élevage deslignées maternelles et chez les pro-duits terminaux des lignées pater-nelles, la pondération des accroisse-ments journaliers à l’abattage estdiminuée au profit de l’accroisse-ment par jour de vie. La pondéra tionde la part de morceaux nobles est unpeu plus importante pour les deuxlignées maternelles. Il en va de mê-me pour la perte à la cuisson chez leGPB de lignée paternelle ainsi quechez la race Duroc. En ce qui con-cerne les lignées maternelles, l’im-

portance du nombre de porceletsnés vivant diminue au profit du tauxde remonte de porcelets. Diverschangements s’appliquent désor-mais aux critères extérieurs. Ainsichez les lignées paternelles, les téti-nes gagnent en importance. Chez leslignées maternelles, ce sont les X-O,chez les Duroc les onglons inté-rieurs, chez les GPB et chez les Du-roc les articulations, chez les GPB delignée paternelle et les LandraceSuisse, la démarche.

De plus amples informations sontdisponibles à l’adresse Internetwww.suisag.ch

Daniel Kaufmann, Suisag

Une fusion donne naissanceau Groupe MeyerLes entreprises Meyer SA etSchweizer SA ont fusionné sous lenom de «Groupe Meyer», une nou-

velle entreprise familiale riched’une très longue expérience duterrain. On ne fait pas d’or à partirdu fumier, même quand on s’appel-le «Groupe Meyer». Mais lorsqu’ils’agit de donner un précieux coupde main pour les problèmes de con-struction d’étables, d’évacuation dufumier ou de technologie environ-nement, alors là, c’est tout à faitpossible.

S’agissant de la gestion du fu-mier, le Groupe Meyer réfléchit auxsolutions les plus propres et les pluspratiques pour l’homme et l’animaldès la construction de l’étable. Et ilne s’arrête qu’après l’utilisation dubiogaz, afin que l’atmosphère del’étable reste la plus pure possible.Le Groupe Meyer offre égalementsa longue expérience après la findes travaux, lorsqu’il s’agit d’entre-tenir et d’optimiser les installations.Salle d’expositions sur place: nou-vel agrandissement du site de Suis-se orientale.Groupe Meyer, 6023 Rothenburg, � 0848 100 800, www.meyergruppe.ch

58 2 2010 · REVUE UFA

Durant ses dix années d’existence,la Tier & Technik s’est imposéecomme le salon phare de l’agricul-ture suisse. Cette année la Tier &Technik se déroulera du 25 au 28février 2010. Sur le site de l’Olmaà St. Gall, la Tier & Technik propo-sera un vaste programme, des pré-sentations animales de haut ni-veau, des présentations spécialesinformatives et un programme axésur la pratique. Plus de 330 expo-sants présenteront leurs produitssur une surface de près de30000m2. UFA et Anicom présen-

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Tier & Technik,25– 28 février 2010

teront quant à eux leurs produitset leurs prestations aux détenteursde bétail, notamment des calculsde ration pour le bétail bovin se-lon UFA W-FOS et UFA2000planerpour les producteurs de porcelets.Comme chaque année, il sera pos-sible d’y admirer tous les animauxd’élevage possibles. L’élevage lai-tier et la production laitière serontégalement très présents avec desprésentations de bétail de haut ni-veau et le concours de la commu-nauté d’intérêt des éleveurs de larace Brown Swiss. L’avenir appar-tient aux énergies renouvelables.Les entreprises actives dans le do-maine de l’énergie solaire, biologi-que et du bois y présentent doncleurs nouveautés et leurs presta ti-ons. L’obtention, le transport et latransformation du bois de chauffa-ge y seront également abordées.

Meilleure santé sans ensilage?Un travail de doctorat présenté àl’Université pour la culture du sol àVienne (A) et portant sur 41000 va-ches des races brune, tachetéerouge et Holstein Friesan est arrivéeà la conclusion que chez la tachetéerouge, l’affouragement d’ensilageavait une influence significative surla teneur en cellules du lait ainsi quesur l’inter-vêlage L’affouragementd’ensilage a également eu un impactchez les autres races, même si cedernier est moindre.

Une performance élevée réduit les émissionsPlus le régime d’affouragement estextensif, plus la performance laitiè-re est faible et plus les émissions desvaches sont élevées. C’est la conclu-sion tirée par l’Université pour laculture du sol à Vienne (A). L’augmentation de la performancede vie représente donc une straté-gie adéquate pour diminuer lesémissions de gaz à effet de serredans l’environnement.

Prix pour un concept d’établepour chèvresFin 2009, la Société internationalepour l’élevage du bétail de rente aremis le prix qu’elle octroie en fa-veur d’une détention respectueusedu bétail de rente. Ce prix de10 000 Euro a récompensé la zoo-logue suisse Janine AschwandenLeibundgut. Dans le cadre de sontravail de doctorat, elle a démontréqu’une protection visuelle à la crè-che permettait de réduire l’agressi-vité au sein des petits groupes dechèvres en stabulation. Les paroisde protection visuelle, les promon-toires et les niches de repos contri-buent également à améliorer le cli-mat d’étable. Trop de luttes entreles chèvres a une incidence négati-ve sur le niveau de performance etaccroît le risque de blessures.

Valeurs d’élevage pour les moutonsDès l’automne 2010, les éleveursde moutons disposeront pour lapremière fois de valeurs d’élevagepour décider de leur sélection. Cesvaleurs ont été élaborées par laHaute école en agronomie de Zol-likofen. Un règlement ad hoc exis-te également déjà. Au cours de plu-sieurs séances d’information,Caprovis Data SA, herdbook pourles moutons, informera commentinterpréter les valeurs d’élevage etquelle est leur utilité.

Une viande de veau de qualité avec un bon complément au lait entier

veaux engraissés n’atteignent pas lacharnure et la couverture graisseusedésirées (taxation).

Taux de protéines lactiquesdéterminant Seul le taux deprotéines lactiques de haute quali-

té dans les protéines totales – etnon pas le taux de poudre de laitécrémé (taux de PLE) – est déter-minant pour apprécier la qualitéd’un lait pour veaux et comparerles prix.

Le système des étoiles de qua-lité, désormais utilisé par UFA,permet de mieux apprécier la qua-lité d’un lait pour veaux. Plus lelait a d’étoiles, plus son taux deprotéines lactiques dans les pro-téines totales est élevé.

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UFA-AKTUELL

REVUE UFA · 2 2010 59

CONSEIL DU MOISTIPP DES MONATS

et des veaux d’élevage, en phasede démarrage. Très concentré, ilaide les veaux à bien surmonter laphase critique du démarrage touten sécurisant très simplement l’ap-port ferrique. Ses substances ac-tives végétales naturelles soutien-

Le problème Le stress induit une importante pression pathogène chez les veaux. Le lait de vache ne contient pas assez de vitamines et d’oligoéléments pour couvrir tous les besoins.

Les symptômes Affaiblissement du système immunitaire, poil hérissé, baisses des performances, toux, diarrhées.

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Les établissements de transforma-tion demandent des carcasses dehaute qualité. Le lait complémen-taire doit être sélectionné en fonc-tion de la quantité de lait entierdisponible. Cette concordance estimportante: si elle fait défaut, les

nent le système immunitaire et fa-vorisent le réflexe de succion. UFAtop-start est disponible en sacs de10 kg, dans votre LANDI. Il peutêtre ajouté à l’automate (doseur)ou facilement distribué dans la bu-vée présentée au seau.

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UFA 202 ((( avec au moins 75% de lait entier (automate)

UFA 203 ((( Effet instantané, lait pour l’engraisse-ment au bidon

UFA 204 ( Avec 100 % de lait entier (automate)

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Les changements d’étable et derégime alimentaire signifient tou-jours un stress pour les veaux. Or,qui dit stress dit hausse des be-soins en vitamines et en oligoélé-ments. Le lait de vache seul ne per-met pas de couvrir ces besoins.Une carence en vitamines et en oli-goéléments affaiblit le système im-munitaire, avec pour consé-quences des problèmes de santé etune baisse des performances.

UFA top-start est un concentréde vitamines et d’oligoélémentstrès soluble. Ses substances activesrapidement disponibles complè-tent la buvée des veaux à l’engrais

EN ROUTE AVEC…UNTERWEGS MIT...

En route avec Kurt Gmünder, conseiller UFA

dans un dispositif en épi 2 x 6. Willi Bü-chel est enchanté de ce système qui per-met une initiation aussi rapide que sûrede la main-d’œuvre extérieure. Le rurala été conçu pour garantir un confort éle-vé, à la fois pour les animaux et les gens.Willi Büchel est très fier des grandes fe-nêtres en plexiglas que l’on peut re-monter à la manivelle. Avec les portescoulissantes et une ventilation dans lacoupole d’aération, elles permettent debien maîtriser les courants d’air. La hau-teur de l’étable, de 8.4 mètres sous lepignon, favorise également un bon cli-mat intérieur.

Affouragement aux ensilagesLorsqu’il a construit son étable, WilliBüchel a d’emblée opté pour un affou-ragement composé uniquement d’ensi-lages. Ce choix lui a évité tout investis-sement dans le stockage du foin/regainet la mécanisation. La plupart des four-rages produits sont conditionnés danstrois silos couloirs de 400m3 chacun. ANeugrütthof, on détermine déjà au mo-ment d’ensiler la composition des ra-tions de base de l’année à venir, car onensile du maïs et de l’ensilage d’herbedans chaque silo. En été, la plus grandepartie des vaches et le jeune bétail sont

60 2 2010 · REVUE UFA

Valeurs repères d’une bonneration mélangée partielle se-lon UFA W-FOS Le char mélan-geur grève le kilo de lait de 2 à 5 cts.Cet investissement se justifie à condi-tion d’exploiter correctement ses

avantages. Il faut naturellement que lesfourrages de base soient d’une qualitéirréprochable car le mélange n’amélio-rera jamais les composants! Les valeursrepères suivantes ont largement faitleurs preuves: • densité énergétique: 6.1 à 6.4 MJ

NEL/kg MS• teneur en protéines brutes: 140 à 155 g• fibres brutes: 190 à 210 g• NDF 210 à 230 g• teneur MS: 38 à 45%

«J’apprécie beaucoup le suivi très

complet d’UFA, j’aiprogressé grâce aux nombreux

conseils reçus!»

Le nouveau rural déplacé de la famille Büchel, à Ruggell à Liechtenstein

BLICKPUNKTPOINT DE VUE

Kurt Gmünder est conseiller UFA depuis15 ans. Il aide des producteurs de lait etdes engraisseurs de porcs établis en Ap-penzell (Mittelland et Vorderland) ainsique dans le Rheintal et la Principauté duLiechtenstein, à professionnaliser et àrentabiliser l’affouragement/l’alimenta-tion de leurs animaux. Avant d’entrer auService technique UFA, Kurt Gmünder alongtemps travaillé comme ouvrier agri-cole indépendant sur des fermes lai-tières à l’étranger et en Suisse, où il a ac-cumulé énormément d’expériences.

Kurt Gmünder s’intéresse beaucoupaux technologies de l’alimentation:

il épaule ses clients pour tout cequi concerne l’informatique.

Depuis quelques années, il seconcentre sur l’affourage-ment des bovins. Willi Bü-chel, domicilié en Princi-pauté du Liechtenstein, faitpartie de ceux qui profitentde son vaste bagage tech-nique.

Production laitière parpassion Les Büchel ont dé-

placé leur ferme en 2005, l’inté-rieur du village étant devenu vrai-

ment trop étroit. En construisant sanouvelle étable à climat extérieur,Willi Büchel a suivi son inclination: laproduction laitière. Aujourd’hui,l’étable de stabulation à logettesabrite 60 vaches de race Brune, 50têtes de jeune bétail et quelquesveaux à l’engrais. La traite a lieu

Willi Büchel

Kurt Gmünder, Roggenhalm 362, 9055 Bühler (AR)

Né, le 12.5.1963

Formation maître-agriculteur, au Service technique UFA Wil depuis 1994

Hobbies danse, excursions

Devise «La clé de la réussite, c’est une alimentationou un affouragement rentable et bien adaptéaux animaux»

REVUE UFA · 2 2010 61

à l’alpage. Seul un silo étant alors ou-vert, les prélèvements sont suffisantspour éviter toute post-fermentation.Grâce à ses trois silos couloirs Willi Bü-chel peut composer trois rations de ba-se différentes.

Ainsi, le silo prévu pour la pâtureété/automne, par exemple, est remplid’ensilage d’herbe de première coupe(haute teneur en sucres, en énergie eten fibres) et d’une proportion plus éle-vée d’ensilage de maïs.

Ration simple, selon UFA W-FOSPendant l’hiver, la ration mélangée par-

Les Büchel à table:Willi et Lukas,Rojane et Rafael.

Une bonne ration mélangée• n’est jamais chaude• est homogène et ne permet pas

d’ingestion sélective• est complétée en fonction de la dé-

gradabilité de ses composants (ra-tion synchrone).

Si la ration s’échauffe, on peut la sta-biliser avec du sorbate de potassium.Des couteaux bien aiguisés empê-chent le mélange de se transformer enbouille déstructurée.

Des Brown Swiss trèscurieuses, dans leurparcours partiellementcouvert.

tielle comprend 50% de matière fraîche(MF) d’ensilage d’herbe et 50% de MFd’ensilage de maïs. On ajoute 100g dedextrose, 150g de composé minéral et60g de sel bétail ainsi que 1kg d’UFA159 (concentré protéique 42% PB) parvache, dans le char mélangeur. La den-sité énergétique du mélange est de6.2 MJ NEL/kg MS. L’exploitant désireun léger excédent de PAIN resp. de PAIEdans le mélange. Les vaches disposentaussi d’une balle ronde de haylage (55%MS) en libre service, à la fourragère.Pour les contenter toutes, on leur don-ne encore de l’aliment de productionUFA 163 et, selon les besoins, duconcentré protéique UFA 148, au DAC.«Je suis très satisfait de cet affourage-ment simple, selon le système UFA W-FOS, qui me permet d’obtenir une bon-

Exploitation

Familie Willi et Rojane Büchel Neugrütthof 8FL –9491 Ruggell

SAU: 50 ha surface fourragère

Cultures: 8 ha maïs ensilage, 2 ha épi -nards de printemps, 2 ha haricots récoltemécanique, 70 a orge de brasserie

Cheptel: 60 vaches Brown Swiss, leurremonte, 30 veaux à l’engrais par an

Affouragement : 45 % ensilage d’herbe,45 % ensilage de maïs, 10 % aylage, UFA 159 au char mélangeur ainsi qu’UFA 163 et UFA 148 au DAC.

Main-d’œuvre: l’exploitant, son père et un stagiaire

ne fécondité et de bons taux du lait(plus de 4% de MG et de 3.55% de P)»,conclut l’exploitant.

Plus de 100 propriétaires fon-ciers La ferme de Willi et Rojane Bü-chel se trouve dans le Rheintal de laprincipauté du Liechtenstein dont lasurface totale n’est que de 160 km2. AuLiechtenstein il n’y a pas de droit du bailni de droit successoral paysan. De cefait, les terres sont très parcellisées et setrouvent aussi souvent en propriété nonpaysanne. Au Liechtenstein, aucun agri-culteur ne pourrait plus vivre de sa pro-duction avec sa seule terre. Ils sont donctrès nombreux ceux qui afferment plu-sieurs petites parcelles contiguës pourobtenir une surface raisonnablementexploitable. En règle générale, on neconclut pas de contrats d’affermage. Lesterres sont régulièrement louées par unecentaine de propriétaires fonciers.

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Vaches laitières: plus de folliculesgrâce à l’amidonAu cours de cinq essais, desscientifiques de l’université deNottingham ont étudié l’acti -vité ovarienne des vaches enfonction des teneurs d’amidonet de matières grasses de leurration. Plus les vaches ingèrentd’amidon, plus le nombre defollicules développés sur lesovaires a augmenté. Les meil -leurs résultats ont été atteintslorsque la concentrationd’ami don était de 160 g/kgMS, au début de la périoded’insémination. Des teneurs enmatières grasses (aussi ru mino-stables) de plus de 44 g/ kg MSdans la ration totale n’ont pasamélioré les résultats.

UFA 2000Les animaux d’élevagePREMO® et PRIMERA®, leplanificateur UFA 2000 ou larépartition du travail enproduction de porcelets vousintéressent? N’hésitez pas ànous appeler!

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62 2 2010 · REVUE UFA

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Les cheptels non renouvelés de ma-nière régulière vieillissent et leur pro-ductivité diminue. Tout éleveur dignede ce nom doit donc continûmentplanifier à long terme ses besoins encochettes. Les dates d’intégration descochettes dans le cheptel dépendentdu rythme de production. La remon-te doit avoir lieu de manière consé-quente, même lorsque les prix desporcelets sont inférieurs à la moyen-ne. Le calculateur des besoins en co-chettes UFA 2000 permet de déter-miner le nombre annuel de cochettesnécessaires. Les données requisespeuvent être tirées de l’analyse deproduction du planificateur UFA2000.

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qualités des races d’origine s’expri-ment de manière optimale:• moins de retours d’œstrus• davantage de porcelets

sevrés

0% 5% 10% 15% 20%

Graph: la meilleure structure: taux de truies selon n° de portée% de portées par numéro de portée

≥ 7e portée

6e portée

5e portée

4e portée

3e portée

2e portée

1ère portée

Cochettes non saillies et saillies

Besoin annuel de cochettes = (Portées par truie/an x truies du cheptel)Nombre de portées à vie

• plus longue durée d’utilisation• plus haute production à vie

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PRODUCTION ANIMALE

Un taux de mortalité faible, un ac-croissement journalier élevé ainsiqu’une évolution rapide du veaud’engrais en ruminant sont des

conditions primordiales pour un engrais-sement économique. Un contrôle indivi-duel et approfondi de chaque animal àl’arrivée sur l’exploitation d’engraisse-ment est primordial. La position desoreilles, d’éventuels écoulements ocu-laires ou naseaux ainsi que le nombril etle pelage fournissent à l’engraisseur unepremière impression sur l’état de santédu veau. Les animaux respirant vite oufiévreux devraient être immédiatementséparés et traités, voire même refusés. Une bonne surveillance de l’état de san-té ainsi qu’une réaction immédiate en casde problème s’avèrent primordiales aucours des premiers jours qui suivent l’ar-rivée dans l’exploitation d’engraisse-ment. Une prophylaxie adaptée doit éga-lement être développée en collaborationavec le vétérinaire.

Habituer les veaux à boire Lesveaux qui viennent d’arriver sur l’exploi-tation d’engraissement doivent êtreabreuvés au lait plusieurs fois par jour aucours des premiers jours. Le jour de leurarrivée, les veaux ne devraient toutefoispas recevoir de lait dans les deux heuresqui suivent leur arrivée. Les animauxstressés réagissent souvent par des pro-blèmes gastriques ou par des diarrhéeslorsqu’ils reçoivent du lait trop tôt. Lapremière buvée devrait intervenir demanière fractionnée, être augmentée defaçon progressive dans un premier tempset diminuer automatiquement par la sui-te. Le réglage précis de la quantité et dela concentration est tout aussi importantque le contrôle de la quantité de lait ef-

fectivement consommée par chaqueveau. Un corps de chauffe garantit unetempérature idéale de la buvée à 42°C.Le DAL (distributeur automatique delait) permet de répartir la buvée en plu-sieurs petits repas, ce qui s’avère avan-tageux pour une bonne digestion.L’ajout de vitamines et d’oligo-élémentsdans la buvée favorise la vitalité et la ré-sistance des veaux.

Mettre de l’eau tempérée à dis-position Un approvisionnement suf-fisant en eau est décisif pour une absorp-tion élevée de MS. L’eau est nécessairepour que le fourrage ingéré puisse être sa-livé et liquéfié dans l’appareil digestif.L’eau favorise ainsi une absorption préco-ce et une bonne digestion du fourrage debase, conditions importantes pour que leveau se transforme rapidement en un ru-minant. L’eau est également importantepour le développement de la panse. Les

microbes de la panse se multiplient dansl’eau et sont décisifs pour la transforma-tion du veau en ruminant. L’eau permetde réduire le stress et de prévenir les ma-ladies. En cas de diarrhée, les pertes d’eausont par ailleurs très conséquentes, raisonpour laquelle ces dernières doivent im-pérativement être compensées pour évi-ter un arrêt cardiaque dû à une déshy-dratation. Dans le cas d’une acidificationde la panse, les veaux consomment éga-lement de grandes quantités d’eau. En casde manque d’eau, il existe également unrisque que des toxines s’accumulent dansle corps et qu’elles ne puissent pas êtreévacuées. Les veaux qui disposent d’unlibre accès à de l’eau fraîche après la nais-sance affichent des accroissements jour-naliers plus élevés, consomment plus defourrages solides et sont moins concernéspar des problèmes de coliques que lesveaux qui n’ont pas accès à de l’eaufraîche.

AndreasElmer

64 2 2010 · REVUE UFA

Urs Spescha

Vidéo sur cet article

w w w. u f a r e v u e . c h

L’eau tempérée (20 °C)favorise une absorptionsuffisante d’eau durantl’hiver.

L’élevage intensif est payantENGRAISSEMENT DE TAUREAUX Les premiers mois sont décisifs

pour le développement du veau et du taureau d’engraissement.

L’intensité d’affouragement contribue de façon déterminante au succès.

En plus d’un apport de lait suffisant les premières semaines, l’affouragement de concentrés

joue un rôle décisif pour un développement précoce de la panse du jeune ruminant.

REVUE UFA · 2 2010 65

PRODUCTION ANIMALE

Du veau au ruminant L’objectifprincipal est de faire rapidement du veauun ruminant. Le passage à la digestionpar la panse doit toutefois être soigneu-sement préparé. Dans la nature, les veauxfont partie des animaux qui vivent entroupeau et qui passent la plupart de leurtemps à ingérer de petites quantités defourrage. Sur cette base, durant la phaseoù les veaux boivent du lait, il estconseillé de distribuer tous les fourragesà volonté – à l’exception du lait – et dene pas les mélanger. L’aliment est uni-quement rationné à partir du moment oùla consommation dépasse 2.5 à 3kg/j.

Le développement des villosités de lapanse est directement lié à la teneur enamidon de la ration. Dans le système despré-estomacs des jeunes ruminants,l’amidon est fractionné en sucres simpleset dégradé par les microbes de la panse,principalement en acides propionique etbutyrique, qui ont précisément une inci-dence positive sur le développement desmuqueuses de la panse. Une part élevéede fourrage de base dans la ration aug-mente généralement la teneur en cellu-lose de cette dernière, qui sera ensuitedégradée en acide acétique à l’aide desmicrobes. Une part élevée de fourrage debase dans la ration diffère donc le déve-loppement des acides gras optimaux etralentit ainsi le développement de la pan-se. Le veau étant un ruminant encore in-suffisamment développé au début del’élevage, il convient de l’affourager avecun aliment d’élevage riche en amidon,très digestible et appétible. Afin d’éviter

de surcharger la panse, en plein déve-loppement, l’aliment d’élevage doitcontenir des composantes particulière-ment digestibles. L’amidon protégécontenu dans les fourrages floconnés ouexpansés contribuent également à un dé-veloppement optimal du veau. Pro Ru-

Auteurs Andreas Elmer est spécialisteen engraissement bovin auprès duservice technique UFA à Will (TG). UrsSpescha travaille pour le marketing UFAà Herzogenbuchsee (BE).

UFA-Toro ne fournit pas seulement lebon fourrage pour chaque exploitationsur la base d’un plan de ration individuelmais offre également un conseil globalpour tout ce qui touche à l’engraisse-ment bovin, au conseil pour le fourragede base, au service d’analyse enlaboratoire en passant par les automatesd’affouragement et leur entretien.www.ufa.ch

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 2 · 10

Distribution quotidienne de fourrage de base frais et d’aliment

d’élevage hautement digestible

min (levures vivantes, vitamines, sub-stances tampons et mélange d’herbesaromatiques) favorise tout spécialementun développement rapide de la panse. Dans la pratique, un élevage basé sur uneutilisation élevée des concentrés (aliment

ad libitum jusqu’à environ 130 kg PV)a un impact positif sur le déve-

loppement des jeunes ani-maux. Avec une telle métho-de d’engraissement, untaureau consomme enmoyenne 30 kg d’alimentd’élevage de plus. Bien que

cela augmente les coûts d’éle-vage, les accroissements journa-

liers plus élevés et la meilleure taxa-tion des carcasses permettent de réaliserdes résultats nettement supérieurs.

Conclusion Bons résultats d’en-graissement et santé optimale sont in-dissociables. En résumé, il faut observerles points suivants:• contrôle sérieux à l’arrivée• prophylaxie professionnelle lors de

l’arrivée des veaux sur l’exploitation• distribution de lait sur plusieurs repas

durant la journée• bonne observation des animaux et ré-

action immédiate en cas de premiersymtômes de maladie

• distribuer quotidiennement de l’ali-ment d’élevage frais et en libre servi-ce pour augmenter les accroisse-ments

• excellente qualité du fourrage de ba-se pour bien développer la panse

• utiliser à plein le potentiel d’accrois-sement en complémentant le fourra-ge de base à bon escient. �

Charnure des 195 taureaux des Tenger commercialiséspar Anicom en 2009.

Ne pas lésiner sur l’élevageFelix Tenger de Schleitheim (SH) est unengraisseur passionné. Pour les engraisseurs, desaccroissements journaliers élevés sont unecondition sine qua non pour une bonnerentabilité. Par expérience, F. Tenger n’engraisseque des veaux AA, qui pèsent au minimum 70kg. F.Tenger accorde beaucoup d’importance à uneprophylaxie exacte au moment d’installer les veaux.Selon lui il est primordial d’amener les veaux deux fois parjour au DAL les premiers temps. Au cours des premiers jours, les veauxne devraient en effet pas avoir faim, il faut leur accorder beaucoupd’attention, les résultats d’engraissement dépendant étroitement d’unbon état de santé. Les veaux sont observés trois ou quatre fois par jour.Les informations fournies par l’automate, à savoir la consommation, lavitesse d’ingestion ou la température corporelle de chaque animalpermettent à Felix Tenger de déceler rapidement les problèmes chez unveau. La balance qui se trouve sous les pieds avant permet de mesurer lepoids des veaux lors de chaque visite et de le mémoriser dans leprogramme informatique. Sur l’exploitation Tenger, les veaux sont sevrésavec le lait d’élevage UFA 207 Plus sur la base de leur poids corporel. Lesquantités de lait s’élèvent au maximum à 7kg et diminuent à partir de90kg de PV, de manière à ce que les veaux soient sevrés lorsqu’ilsatteignent 110kg de PV. Les veaux reçoivent du foin, du maïs ainsi quel’aliment d’élevage UFA 116 ad libitum. L’eau tempérée permet d’assurerun approvisionnement suffisant. Les relevés de la consommation deconcentrés permettent affichent env. 2.5 kg par jour. Les accroissementsjournaliers élevés réalisés sur l’exploitation de F. Tenger prouvent qu’unaffouragement intensif en vaut la peine. Jusqu’à un poids corporel deprès de 180 kg PV, les animaux disposent d’une ration composée de90% d’ensilage de maïs, de 10% de foin et d’une complémentation enconcentrés de 2.5 kg d’UFA 116. A partir d’un poids de 180 kg, lestaurillons reçoivent, outre de l’ensilage de maïs, 2.5 kg d’UFA 231. Desaccroissements journaliers élevés dépassant les 1400 g sur l’ensemble del’engraissement associés à une bonne charnure ainsi qu’à une couverturerégulière permettent à F. Tenger de réaliser de bons résultats écono-miques.

Felix Tenger et son pèreHansheini misent sur un

air frais, une litièresèche et une observation

ciblée des animaux.

–T

C = 41%

H = 40.5 %

+T = 15.4 %

T

PRODUCTION ANIMALE

Les journées UFA 2000 se sont dé-roulées à Kirchberg (BE), Schenkon(LU) et Kirchberg (SG). «UFA 2000»est le nom du programme de pro-

duction porcine d’UFA SA et d’Anicom.Bien que les éleveurs UFA 2000 effec-tuent déjà un excellent travail, il existetoujours des possibilités d’amélioration –surtout au vu de ce que font nos col-lègues étrangers.

L’affouragement par phases Ils’agit de continuer à augmenter lenombre de porcelets vendus par truie. Ence qui concerne le nombre de porceletssevrés, des progrès notables ont été réa-lisés ces dernières années. Au niveau dela performance de reproduction des truiesGPB et Landrace nées entre 2001 et 2007,le progrès d’élevage s’élève à 1.5 porce-let. L’affouragement doit également aller

de pair avec cette augmentation des per-formances. Les conseillers UFA sont doncen faveur d’un affouragement en fonctiondes phases, où les truies reçoivent un ali-ment pour truies taries tel que «UFA 362-6 Extra» et par la suite un fourrage pourtruies allaitantes tel que «UFA 361-6 Ex-tra». Un calcul présenté à l’occasion desjournées UFA 2000 démontre que le sur-coût de Fr. 38.10 par truie et par an pourl’aliment Extra, qui contient entre autrede la L-Carnitine, de la biotine, des vita-mines et des oligo-éléments, est large-ment compensé par les rentrées supplé-mentaires (Fr. 150.– grâce à un porceletsupplémentaire). Sur la base de ceschiffres, avec des coûts d’élevage d’envi-ron Fr. 50.– par porcelet et par an, l’ali-ment Extra permet de réaliser une margebrute comparable supplémentaire de Fr.61.90. Sur une exploitation de 50 truies,

cela représente plus de Fr. 3000.– par an. Chez les porcelets, l’affouragement

doit également être bien adapté, surtoutdurant la période aux alentours du se-vrage. Les essais réalisés à UFA-Bühl plai-dent en faveur d’un aliment de démarra-ge et d’élevage. En affourageant «UFA304 piccolo» avant et «UFA 310 turbo»après le sevrage, il a été possible de réa-liser une marge brute supérieure de 8.7%à celle de la stratégie conventionnelle.

LORS DES JOURNÉES UFA 2000 les divers intervenants ont cherché à démontrer

quel était le potentiel d’optimisation dans l’élevage porcin. Au niveau prix, la viande de

porc suisse est difficilement concurrentielle avec la viande étrangère, en raison de

structures de production plus petites. Les porcs issus des porcheries suisses présentent

par contre une qualité de viande exceptionnelle.

Miser sur la qualité

66 2 2010 · REVUE UFA

1 · La ruée sur lesdernières chaises libres lors du séminaire UFA 2000.

2 · Matthias Schickd’Agroscope ARTTänikon, parle dutemps de travail enproduction porcine.

3 · Paul Stucki,directeur des venteschez UFA, s’informesur le succès rencontrédans les porcheries.

4 · Les séminaires ontété bien fréquentés ...

5 · … et ont donné denouvelles impulsionspour optimiser laproduction.

6 · Echanges entreprofessionnels.

7 · Daniel Schmied,conseiller UFA,présente les avantagedu tandem «UFA 304 piccolo» et«UFA 310 turbo».

32 4

1

5 6 7

REVUE UFA · 2 2010 67

PRODUCTION ANIMALE

Optimiser l’achat de jeunestruies Le marché indigène reste leplus important pour les producteurs deporcs. Il s’agit donc de maintenir lesparts de marché au niveau suisse, ce quipasse par une stratégie qualitative. Laqualité commence avec la jeune truie.Pour cette raison, Anicom conseilled’acheter continuellement les jeunestruies dans les mêmes exploitations (sys-tème d’abonnement), même lorsque lesprix des porcelets sont bas. A traversl’action pour les jeunes truies lancéeentre avril et juin 2009, Anicom a puaméliorer notablement la régularité del’approvisionnement en porcelets d’en-

graissement. Cette action sera renouvel-lée en 2010. Le marché exige désormaisune vaccination contre les circoviruschez les porcelets d’engraissement. Ain-si les pertes en animaux diminuent et lesaccroissements augmentent.

Rythme de trois semainesHans ueli Christen, responsable de «UFA2000», s’implique activement pour queles organisations de l’élevage porcin suis-se collaborent et ne soient pas écraséespar la concurrence étrangère, comme cefut le cas en Allemagne. Les nouvellesmarques «Premo» (verrat ligne paternelleGPB) et «Primera» (jeunes truies F1 GPBet landrace). En achetant les jeunes truis«Primera», les producteurs de porceletsd’engraissement peuvent se concentrercomplètement sur la gestion de l’insémi-nation et de la mise bas. Avec l’utilisationde sperme «Premo», ils produisent unporc de boucherie économique. Le travail en rythme de 3 semaines avec7 groupes de truies, un cycle de pro-duction de 21 semaines et 28 jours d’al-

laitement présente des avantages. Lagestion des animaux est ainsi plus aisée,les chaînes d’infection sont rompues, lesprogrammes de vaccination peuventêtre réalisés de manière systématique,les truies montrent mieux les chaleurs etl’équilibrage des portées peut être pra-tiqué de manière ciblée.

Economiser du travail grâce à latechnique Matthias Schick d’Agro-scope estime également que le rythmede trois semaines permet d’économiserdu temps et des coûts. Il conseille, par-tout où c’est possible, d’utiliser des tech-niques performantes. Le potentiel d’éco-nomie est particulièrement important auniveau des travaux de nettoyage et de larépartition de la litière. Des solutions en-visageables seraient par exemple des au-tomates permettant d’humidifier les sur-faces à nettoyer ou – comme c’est enpartie le cas à l’étranger – la remise decertains travaux à un entrepreneur. Laproductivité du travail peut être très for-tement améliorée par un agrandisse-ment. La focalisation sur certaines tâchescomme la répartition du travail en pro-duction porcine (RTPP) avec exploita-tions de monte/d’attente et de mise basavec remonte a le même effet qu’unagrandissement d’exploitation. MatthiasSchick a également cité le «Gestionnairepour truies» en tant que moyen adaptépour l’analyse des points faibles et pouraméliorer les résultats d’exploitation. �

Auteurs MatthiasRoggli et Dr RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthour.

Pour de plus amplesinformations concernantles verrats «Premo» etles truies «Primera»:www.anicom.ch. Pourtoutes vos questions surles aliments, le sitewww.ufa.ch vousfournira de précieuxrenseignements.

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 2 · 10

8 · Stefan Schwab, chefde la succursaleAnicom Plateau central(à g.) félicite ChristianSteffen de Wyssachenqui a gagné une truie«Primera» au concoursde la Suisse Tier.

9 · Hansueli Christen,directeur d’«UFA 2000»(à d.): «Ce sont lesjeunes truies quidonnent le ton dans laremonte.»

10 · Paul Steiner,directeur des ventesUFA Sursee: «Pour des performancesExtra, il faut del’aliment Extra».

11 · Alois Gämperli de UFA 2000 (à g.)contribue au progrèszootechnique.

12 · Urs Berweger,chef du ressort UFAWil.

13 · La productionporcine suisse a unechance: tout le mondeest unanime.

14 · Le conseiller UFAHansruedi Tschumper(milieu) et …

15 · … Jürg Ammann (à d.) en pleinediscussion.

16 · Yvan Meuwly, chefde la succursaleAnicom Suisseorientale, discute avecWalter Mock.

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PRODUCTION ANIMALE

En porcherie les mouches sont unesource d’agitation et, ce faisant,elles diminuent l’ingestion du four-rage, augmentent les risques d’écra-

sement entre porcelets et le cannibalis-me tout en générant de mauvaisesconditions de travail pour l’homme. Parailleurs, les mouches peuvent trans-mettre une multitude d’agents patho-gènes tels que circovirus, colibacilles,salmonelles, lawsonias, coccidies etautres parasites.

Différentes espèces Quelquesespèces de mouches trouvent dans lesporcheries des milieux de reproductionidéaux et peuvent s’y multiplier de ma-nière exponentielle. La principale espè-ce de mouches, et la plus connue, est lamouche domestique. Mais la mouchecharbonneuse, appelée aussi mouchepiquante, qui lui ressemble beaucoup,peut exciter les animaux en raison de sespiqûres douloureuses. La présence demouches du vinaigre ou de mouches àfruits (drosophiles) est également dé-rangeante.

La grande mouche domestique La mouche domestique est noire et me-sure de 7 à 8 mm. Les asticots sontronds, blanchâtres, d’une longueur al-lant jusqu’à 12 mm et «muent» troisfois. La diapause (hivernage) s’effectuesous forme de pupes de couleur bru-nâtre. La femelle pond jusqu’à 2000œufs dans les matières en décomposi-tion. La ponte est favorisée par une hu-midité importante, comme c’est parexemple le cas dans le fumier ou sur lacouche flottante du lisier. Pour le stadede pupe, il faut un endroit sec. Par la sui-te, la mouche sexuellement mature

quitte le cocon en l’espace de quelquesheures et vit de deux à quatre semaines.La mouche domestique peut passer l’hi-ver dans les trois stades de développe-ment. La grande mouche domestiquepréfère se tenir sur les animaux.

Mouches du vinaigre Suivant lesespèces, les drosophiles sont égalementappelées mouches du vinaigre oumouches à fruits. Elles mesurent de 2 à4.5 mm, présentent une couleur jau-nâtre à brune et sont aussi une sourcede désagrément. Les asticots sont blan-châtres, compacts et mesurent de 6 à8mm. La pupe d’une teinte brun foncéatteint une longueur de 4mm. En l’es-pace de 10 à 15 jours, la femelle pondjusqu’à 350 œufs ovales et blancs dansdes matières en décomposition ou enfermentation. Après un à trois jours, leslarves éclosent et entrent en pupaison.Les mouches sont sexuellement maturespeu après leur sortie de la pupe, si bienqu’en conditions favorables, l’ensembledu cycle de reproduction ne dure quesept jours. Les pupes et les mouches deces espèces peuvent passer l’hiver. Ellesconstituent un fléau surtout à la fin del’été. Ces mouches affectionnent les pa-rois et les installations des porcheries.

Mesures d’hygiène Il faudraitéviter les endroits humides pour que lesmouches ne trouvent pas de conditionsde base idéales. Les abreuvoirs et lesconduites d’eau qui fuient ainsi que lespoints d’eau accessibles à l’air libre peu-vent entraîner une contamination del’eau potable avec des germes. Il fau-drait nettoyer régulièrement les augesalors que les fourrages devraient êtreentreposés au sec et à l’abri des

mouches. Il faut nettoyer les porcherieset les alentours de la ferme régulière-ment. Les coins humides, les places à fu-mier désordonnées et les tas de fumierliquides sont des lieux de reproductionidéaux pour les mouches. Le problèmede la couche flottante – qui constitueégalement un endroit de reproductionidéal – peut être réduit en sortant le li-sier tous les 15 jours et si possible aus-si en rinçant les canaux, sans oublier laface inférieure des grilles.

Malgré de bonnes mesures d’hygiè-ne, il est souvent nécessaire d’entamerune lutte contre les mouches. Pour cefaire, on peut recourir à des méthodes

LUTTE CONTRE LES MOUCHES DANS LES PORCHERIES Le bien-être

et la santé de l’homme et de l’animal sont des conditions préalables essentielles pour

une production animale moderne, performante et conforme aux besoins de l’espèce.

Ces conditions ne sont plus respectées lorsque les mouches constituent un véritable

fléau.

Agir à temps

RiccardaUrsprung

68 2 2010 · REVUE UFA

Une présence massive de mouches estun réservoir à maladies. Les germespathogènes peuvent être transmisdes animaux malades à ceux qui sontsains.

Pièges à mouches avecappâts. Certainsexploitants affirmentque les assiettesclaires attirentdavantage de mouchesque les foncées.

REVUE UFA · 2 2010 69

PRODUCTION ANIMALE

physiques et chimiques, de même qu’àdes auxiliaires.

Méthodes physiques Les mé-thodes de lutte physiques comprennentles éléments suivants:• Moustiquaires• Bandes et ficelles collantes à base de

colle• Lampes UV installées dans les «cou-

loirs de vol» des mouches• Pièges à mouches, contenant princi-

palement de la colle et des levures• Pièges pour mouches à fruits: vinaigre

pour les attirer (éventuellement di-lué) additionné de savon (diminutionde la tension superficielle afin que lesmouches se noient).

Méthodes chimiques La plusgrande partie de la population desmouches domestiques se trouve sousforme d’œufs ou de larves (= asticots)dans le lisier. C’est pourquoi, dans leprogramme de lutte, il faut inclure aus-si bien les larves que les adultes. Lesproduits chimiques tuant les larves sontappelés des larvicides. Ces produits doi-vent être appliqués dans tous les en-droits propices à la reproduction. Leurutilisation devrait débuter au printempsavant la multiplication massive desmouches et être répétée à intervalles ré-guliers. Les larvicides peuvent êtreépandus au moyen d’un arrosoir oud’une pompe à dos, ou alors sous forme

de granulés dans le lisier. Les œufs et leslarves des mouches à fruits se trouventsurtout dans les restes de fourrage enfermentation et un nettoyage appro-fondi jusque dans les moindres recoinsconstitue un moyen de lutte efficace.

Les insecticides permettent de tuerles mouches adultes. Ils sont disponiblesen plusieurs formulations:• Les produits à vaporiser (insecticides

de contact) peuvent être appliquésavec une pompe à dos sur les paroiset les plafonds nettoyés. L’applicationsur des surfaces souillées diminuel’efficacité.

• Les aérosols et autres anti-mous-tiques n’ont souvent qu’un effet àcourt terme.

• Les appâts contenant des phéro-mones produisent moins de résis-tances que les insecticides de contact.On peut les déposer sur les rebordsde fenêtres ou dans des récipientsspéciaux.

Utilisation d’auxiliaires S’il y adéjà beaucoup de mouches dansl’étable, il faudrait déjà commencer paren réduire le nombre au moyen de pro-duits chimiques. Après un délai d’at-tente d’une dizaine de jours, on peutcommencer à utiliser des auxiliaires. Cesderniers offrent également une alterna-tive en présence de souches demouches résistantes aux insecticides. Lerecours aux mouches du lisier (Ophyra

aenescens) est approprié pour les bâti-ments où est produit du fumier liquideet permet de lutter contre les mouchesdomestiques. Les larves des mouches dulisier tuent celles des mouches domes-tiques en les blessant avec leur appareilbuccal et en suçant leur contenu. Lesmouches du lisier ne volent pas volon-tiers, sont disséminées et vivent retiréesdans les canaux à lisier, si bien qu’ellesne dérangent nullement l’homme et lesanimaux. Lorsque la colonisation estréussie, ces insectes préviennent une in-festation massive de mouches domes-tiques durant toute l’année dans lesétables chaudes.

Pour la lutte contre les mouches do-mestiques et charbonneuses dans les li-tières profondes, on utilise des hymé-noptères. Leur taille n’est que dequelques millimètres et ils sont absolu-ment inoffensifs pour l’homme et l’ani-mal. Les femelles pondent jusqu’à huitœufs dans les pupes des mouches do-mestiques. Les larves qui s’y dévelop-pent tuent leurs hôtes et s’attaquent àd’autres pupes pour se nourrir. Les hy-ménoptères sont très sensibles à la tem-pérature (au froid) et disparaissent aus-sitôt qu’il n’y a plus de mouches. Il n’estpas recommandé de mettre en place si-multanément des mouches du lisier etdes hyménoptères car ces derniers s’at-taquent également aux pupes desmouches du lisier et les détruisent.

Voici les périodes propices pour l’uti-lisation des auxiliaires : environ une se-maine après la sortie du lisier (mouchesdu lisier) ou le renouvellement de la li-tière profonde (hyménoptères). Débu-ter la colonisation par les auxiliaires enprésence de faibles populations demouches. �

Les germes sonttransmis par lesmouches et l’hygiène d’affouragement n’est plus assurée.

Les principes de baseDans la lutte contre les mouches, il s’agit de respecter quelques règlesfondamentales:

• Si possible, prendre déjà des mesures avant la prolifération desmouches et y penser suffisamment tôt au printemps

• Surveiller les larves de mouches dans le lisier et le fumier

• Se concentrer sur la lutte contre les larves

• S’il y a déjà beaucoup de mouches dans l’étable, utiliser desinsecticides (à épandre, à badigeonner, à vaporiser, aérosols etappâts, év. moustiquaires) pour lutter contre les adultes

• En cas de recours aux mouches du lisier ou aux hyménoptères, veillerà préserver ces auxiliaires (précautions avec les produits désinfectantset insecticides)

• Utiliser le produit choisi conformément aux indications du fabricant(lire la notice d’emballage).

Auteur Dr. med. vet. Riccarda Ursprung,Service sanitaire porcin(SSP), Zurich. www.suisag.ch

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PRODUCTION ANIMALE

Le principe du matelas chaux-pailleest relativement simple. La paille etla chaux carbonique sont mélan-gées ensemble avec de l’eau dans

une mélangeuse pour former une mas-se homogène qui sera ensuite répartiedans les logettes. La masse doit êtrebien humide pour pouvoir rester dansla logette et être suffisamment com-pactée. C’est seulement ainsi que l’on

obtient une litière compacte et confor-table qui incite les vaches à se coucher.

Uniquement de la chaux carbo-nique Il convient de rappeler qu’ilest impératif d’utiliser un type de chauxadéquat. Il ne faut en effet utiliser quede la chaux carbonique portant la dé-nomination « chaux humide ». Cettechaux affiche une granulométrie de

moins de 0.09mm, colle à la paille grâ-ce à l’humidité et reste à la surface dansle purin. On évite ainsi que la chaux des-cende au fond de la fosse et crée un dé-pôt.

Paille hachée courte Il convientpar ailleurs d’utiliser de la paille hachéeà 3 – 4 cm de long. Des essais ont per-mis de démontrer que plus la pailleétait hachée court, plus son pouvoird’absorption était bon. La paille hachéecourte est par ailleurs plus facile à ré-partir et bouche moins les caillebotis.

Coûts plus faibles avec le mate-las de paille La création d’un ma-telas de paille est intéressante d’unpoint de vue financier. Le coût annuelmoyen d’un matelas chaux-paille est in-férieur à celui d’un matelas de paille. Lachaux humide est meilleur marché quela paille et un matelas chaux-paille esttrès stable, ce qui fait qu’il y a moins depaille qui est sortie des logettes par lesvaches.

Cette économie de paille a un im-pact favorable sur les coûts. Si la char-ge financière est un peu plus impor-tante au cours de la première année,elle est en revanche d’autant plus faibleles années suivantes. Un matelaschaux-paille ne doit en effet pas êtrecomplètement renouvelé, il suffit justede rajouter de la litière. Afin de main-tenir l’effet asséchant et hygiénique dumatelas chaux-paille et de lui conser-ver son confort, il convient de renou-veler régulièrement le matelas.

Le matelas chaux-paille permet de di-minuer significativement le travail qu’im-plique l’entretien des logettes. L’agricul-teur dispose ainsi de plus de temps.

LE MATELAS CHAUX-PAILLE a été introduit en Suisse par Landor,

il y a deux ans. Jusqu’à aujourd’hui, plus de 100 chefs d’exploitation

ont opté pour un matelas chaux-paille pour leurs logettes.

Quotidiennement, de nouveaux éleveurs optent pour ce type de litière et sont

parfaitement satisfaits de leur choix.

Le matelas chaux-paille

70 2 2010 · REVUE UFA

RolandWalder

RenéSimon

De nombreux avantagesOthmar Isenschmid est membre de la communauté d’exploitations APMB à Ablerswil (LU), dans laquelle travaillentdeux hommes à plein temps, deux hommes à 70 % et un homme sur appel. Elle compte une surface agricole utile de80 ha et un droit de livraison de 900 000 kg de lait, produit dans une stabulation libre abritant 120 vaches laitières.

Comment avez-vous entendu parler du matelas chaux-paille?Othmar Isenschmid: Nous avons réceptionné l’étable en automne 2008. Nous avons rempli les logettes avec ducompost, mais nous avons vite remarqué que ce n’était pas la solution idéale et nous avons recherché des alternatives.C’est alors que nous sommes tombés sur un article traitant des matelas chaux-paille de Landor dans la Revue UFA etnous avons pris contact avec un conseiller. Nous avons visité plusieurs exploitations et nous avons été tout de suiteséduits par le principe du matelas chaux-paille.

Comment avez-vous procédé pour mettre en place ce matelas chaux-paille?Nous avons tout d’abord évacué le compost des logettes. Nous avons mélangé de la paille, de la chaux et de l’eau dansle char mélangeur jusqu’à ce que le mélange atteigne la consistance désirée. Puis nous avons déchargé le charmélangeur dans le chargeur de ferme et avons mis en place le mélange directement dans les logettes avant de lestabiliser au moyen d’une plaque vibrante.

A votre avis, quels sont les avantages d’un matelas chaux-paille?Nous avons surtout été convaincus par la stabilité et la propreté du matelas. C’est vraiment super du point de vue del’hygiène. Grâce à la chaux et à la paille hachée, la surface des logettes reste sèche et compacte. Les mamelles sont pluspropres et les onglons plus secs. Nous avons rapidement constaté une diminution de la consommation de paille. Il nefaut pas non plus négliger l’effet de la chaux dans leschamps. En effet, la chaux va dans le lisier et estépandue avec ce dernier. L’avantage de la chauxhumide est qu’elle flotte sur le lisier et qu’elle neforme pas de dépôt.

Avez-vous constaté une différence en ce qui concerne lacharge en travail?Cela donne moins de tavail. Auparavant, nousdevions étendre beaucoup de compost à la fourche.Grâce à la compacité du matelas chaux-paille, cetravail s’est nettement réduit. La seule chose quireste à faire est d’égaliser rapidement les logettes.

Othmar Isenschmid.

Vidéo sur cet article

w w w. u f a r e v u e . c h

REVUE UFA · 2 2010 71

PRODUCTION ANIMALE

Des vaches en meilleure santéLe matelas chaux-paille offre égalementde nombreux avantages pour les vaches.Dans les logettes, la chaux empêche ledéveloppement des bactéries nocives.Des études effectuées à l’Université dePennsylvanie ont démontré que la quan-tité de bactéries telles que Cepsiella spp,Escherichia coli et streptococcus spp pré-sentes dans les matelas chaux-paille étaitplus faible que dans les litières avec desproduits acides ou des copeaux de bois.

Les vaches se couchent plus longtempset restent plus propres dans les litièresconfortables souples et conformes auxnormes SRPA que sont les matelas chaux-paille. Il s’ensuit une diminution des pro-blèmes d’articulation et de mamelle. Laproduction laitière a par ailleurs tendan-ce à augmenter: lorsqu’un vache reste de-bout, 240 l de sang circulent à travers àla mamelle toutes les heures, contre 340l pour une vache couchée. Un autre avan-tage de la litière chaux-paille réside dansle fait que la chaux sortie des logettes parles vaches ou lors du nettoyage est en-

suite épandue dans les champs et feraainsi office de chaulage d’entretien.

Conclusion Avec le matelas chaux-paille, on fait d’une pierre deux coups.La chaux intégrée au mélange stabiliseet hygiénise la litière et les animaux sesentent mieux. La chaux qui est ensuite

Auteurs RolandWalder et René Simontravaillent au servicetechnique Landor.

Des informationscomplémentairespeuvent être obtenuesau bureau de Suisseromande au 058 433 66 13, souswww.landor.ch [email protected]. Lesproduits Landor sontdisponibles dans votreLANDI ou par le canalLandor.

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Les vaches apprécient les matelas chaux-paille, à la fois mous et compacts.

épandue dans les champs via les engraisde ferme sert de chaulage d’entretien.D’un point de vue financier, un matelaschaux-paille est rentable dès la deuxiè-me année. La charge quotidienne liée àl’entretien de la litière diminue égale-ment, ce qui permet à l’agriculteur dese consacrer à d’autres tâches. �

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BVD, grippe aviaire, maladie de lalangue bleue – toutes ces épizoo-ties ont été une source importantede préoccupation en Suisse ces der-

nières années. Les experts estiment quela mobilité accrue et le changement cli-matique augmenteront encore la pro-pagaton de ces maladies à l’avenir. En-tretien avec Hans Wyss, directeur del’Office vétérinaire fédéral (OVF).

Revue UFA: La vaccination contre lamaladie de la langue bleue a déclenchédes débats importants. Est-on devenuplus critique en ce qui concerne les vac-cinations?Hans Wyss: Aujourd’hui, on a un peuperdu de vue les acquis apportés par lesvaccinations. Nos grands-parentsavaient dû faire face à des maladies quine jouent plus aucun rôle en Suisse au-jourd’hui. Il faut toujours penser aux

dommages qui pourraient survenir enl’absence de vaccination. Dans le cas dela maladie de la langue bleue, cela se tra-duit par des diminutions au niveau de laproduction laitière, des accroissementsplus faibles, des conséquences sur l’étatde santé des animaux, une propagationde la maladie et, dans les cas les plusgraves, par la mort des animaux, sansparler du bien-être fortement diminuédes animaux. Ainsi, la majorité des or-ganisations de producteurs sont en fa-veur d’une vaccination contre la maladiede la langue bleue. D’autant plus que lesvaccinations d’animaux n’ont rien d’ex-ceptionnel. Chaque année, tous les che-vaux doivent obligatoirement être vacci-nés contre l’influenza équine. Chez lavolaille, les vaccinations régulières sontégalement entrées dans les mœurs. Il n’ya jamais eu de résistance à ce niveau.

Aujourd’hui, la maladie de la languebleue n’a pas une plus grand importanceque les autres épizooties. L’obligation devacciner a-t-elle encore un sens dans untel contexte?

On ne sait bien entendu jamais quelleserait la situation sans la vaccination. Auvu des quelque 70 cas de maladie de lalangue bleue prouvés ces deux dernièresannées, la campagne de vaccination peutêtre considérée comme un succès qu’ils’agit désormais de consolider.

Quelle est le danger d’infection à par-tir d’un pays voisin ?

En Italie, seuls les animaux qui setrouvent dans les régions menacées se-ront vaccinés alors qu’en Allemagne, lesspécialistes plaident certes pour unevaccination obligatoire mais qui ne serapas effectuée pour des motifs politiques

et de coûts. Pour le bétail suisse, le dan-ger vient plutôt de l’ouest, où l’on en-registre le plus de cas. Après les mau-vaises expériences réalisées, la France vamaintenant procéder à une campagnede vaccination sur l’ensemble de sonterritoire en 2010, ce qui réduit lesrisques pour la Suisse.

Le vaccin a été parfois critiqué en rai-son d’effets secondaires sur les animauxet les consommateurs de viande.

Aucun des vaccins utilisés ne disposed’aspects qui soient critiques dequelque manière que ce soit. Tous lesvaccins ont passé la procédure d’autori-sation usuelle. Cela signifie que les fa-bricants ont dû prouver, sur la base d’es-sais poussés, que le vaccinn’occasionnait pas de dangers. Parailleurs en ce qui concerne les vaccinscontre la maladie de la langue bleue, lesautorités suisses ont exceptionnelle-ment demandé des tests supplémen-taires qui se sont tous avérés sansrisques. Le vaccin a également été testéet utilisé à grande échelle dans d’autrespays sans aucun effet secondaire.

Dans les 77% des exploitations quiont annoncé des avortements répétés, ona trouvé des germes, dont on sait qu’ilscausent des avortements. Qu’en est-il des23% restants?

77% représente une proportion im-portante qui a permis de déterminer lescauses des avortements. On ne trouvesinon peut-être que dans la moitié descas quelle est la cause d’un avortement.

Alors que l’acquisition des vaccins doitse faire dans un délai relativement court,êtes-vous en mesure de vous décider in-

LUTTE CONTRE LES ÉPIZOOTIES La vaccination contre la maladie de la langue

bleue s’est déroulée en 2008 et 2009, parallèlement à la vaccination BVD, et

a contribué à éviter la propagation de l’épizootie. Il n’est pas impossible que l’on

assiste à une augmentation des épizooties à l’avenir. La Suisse est-elle en mesure

d’y faire face?

La prévention doit être renforcée

72 2 2010 · REVUE UFA

Campagne de vaccination 2010 contre la maladiede la langue bleueCatégories animales: pour le bétail bovin et les moutons, la vaccinationest obligatoire. Vaccination volontaire pour les détenteurs de caprins, delamas, d’alpagas et de ruminants sauvages. Pour ce faire, ils doivents’inscrire pour la vaccination auprès de l’Office vétérinaire cantonal.

Délai: les vaccinations se feront entre la mi-février et la fin mai 2010.

Exceptions: jusqu’à leur 3e mois de vie, les bovins et les moutons nedoivent pas être vaccinés. Sont également exemptés de vaccination lesanimaux qui seront abattus avant l’âge de six mois ainsi que pour lesbovins, resp. les moutons qui seront abattus dans les deux mois,respectivement le premier mois, qui suivent la première vaccination.

Vaccin: Bovillis® BTV8 de Intervet (comme en 2008).

Demande d’exemption de vaccination: l’agriculteur qui ne veut pasfaire vacciner ses bovins ou ses moutons peut déposer une demande ence sens auprès de l’Office vétérinaire cantonal jusqu’au 12 février 2010.

Coûts: la Confédération prend en charge les coûts du vaccin. Les fraisvétérinaires sont répartis entre les détenteurs de bétail et le canton.Celui qui demande à être exempté de la vaccination paie cependantdes frais de dossier et supportera la totalité des coûts que pourraitengendrer l’apparition de la maladie sur son exploitation.

PRODUCTION ANIMALE

dépendamment des résultats des fabri-cants?

Nous sommes totalement indépen-dants des entreprises qui développentdes vaccins. Les règles du jeu sont lesmêmes que pour un appel d’offre dansle domaine de la construction. C’estl’entreprise qui fait la meilleure propo-sition qui remporte le mandat.

Les experts partent du principe que lesépizooties vont se propager dans de nom-breuses régions du globe.

L’accroissement de la mobilité entraî-nera une plus grande propagation desmaladies. Les changements climatiquespourraient favoriser cette évolution.Mais les différents cas doivent êtreconsidérés de manière différenciée. Ence qui concerne le virus de la languebleue de type 8, on peut se demanderce qui a été plus important de l’in-fluence du climat ou de l’ignorancedu fait que les moustiques sont euxaussi des vecteurs de la maladie.

Comment l’OVF a-t-il réagi à ces pré-visions ?

Il ne s’agit pas de faire pani-quer les gens mais bien

de détecter le plus tôt possible les dan-gers à venir. Concrètement, il s’agit d’in-tensifier la reconnaissance précoce desdangers, soit ce que l’on appelle le mo-nitoring. Il est également nécessaire deprendre des mesures préventives dans ledomaine de l’hygiène dans les exploita-tions. L’OVF est en contact étroit avecde nombreux offices vétérinaires euro-péens. Nous restons ainsi toujours aucourant des dernières connaissancesconcernant les nouvelles maladies, leursspécificités et les moyens de lutte per-mettant de les prévenir le plus efficace-ment.

Quelles conclusions tirez-vous de lacampagne de vaccination contre la ma-ladie de la langue bleue pour luttercontre les épizooties à venir ?

La maladie de la langue bleue est unbon exemple de succès de la prévention.Depuis quelques années, nous avions enroute un système de détection précocecar nous supposions que la maladie fini-rait tôt ou tard par arriver en Suisse. Nousavons procédé à une campagne d’infor-mation portant sur la maladie et sessymptômes, déjà avant que le premier casne se déclare. Grâce à une vaccinationpréventive, nous avons pu empêcher unepropagation massive de la maladie. Tou-tefois, l’ensemble de l’exécution de lacampagne de vaccination a été un véri-table tour de force. A l’avenir, en matièrede prévention, nous voulons agir avec en-core plus de rapidité et de flexibilité.

En ce qui concerne les autres épizoo-ties, il est nécessaire de tenir compte dechaque maladie individuellement, demanière à pouvoir prendre des mesuresciblées. La fièvre Q par exemple, quis’est récemment propagée de façonmassive au sein des élevages caprinshollandais, ne constitue pas un problè-me pour la Suisse, les troupeaux étantnettement plus petits dans notre paysqu’en Hollande.

Que va-t-il se passer après 2010?L’obligation de vaccination contre la ma-ladie de la langue bleue va-t-elle resteren vigueur?Je ne peux pas encore le dire au-jourd’hui. Si la Suisse et les pays limit-rophes parviennent à enrayer la mala-die de la langue bleue, je pars duprincipe qu’il n’y aura plus de vaccina-tion obligatoire en 2011. C’est pour-quoi il est important d’avoir une bonnecouverture de vaccination en 2010 éga-lement. �

Hans Wyss,directeur de l’Officevétérinaire fédéral,conseille aux éle -veurs de respecterles mesuresd’hygiène recom-mandées dans leursétables afin deralentir la propa -gaton des maladies,même si en ce quiconcerne lesépizooties, il fautsouvent prendredes mesures plusimportantes.

Auteur Matthias Roggli, Revue UFA,8401 Winterthour

Pour en savoir plus sur les mesures delutte contre les épizooties mises sur piedpar l’Office vétérinaire ainsi que sur lamaladie de la langue bleue:www.bvet.admin.ch, ww.bluetongue.ch

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VIE QUOTIDIENNEBRÈVES

Familles paysannes d’Europe: difficultés et propositions d’aide

Conflits de générations, problèmesde couples, surcharge de travail,manque de liquidités, pensées sui-cidaires ou absences de solutionspour développer l’entreprise: danstoute l’Europe, la liste des sourcesde problèmes des paysannes est la

même. Des représentants de lignesd’assistance par téléphone et de ser-vices de conseils aux familles deFrance, de Belgique, d’Allemagne etde Suisse ont constaté, lors d’un sé-minaire organisé à la mi-janvier àWernau (D), que leur travail d’assis-

tance est animé par la même moti-vation: améliorer la qualité de viedes familles paysannes. Des diffé-rences existent en revanche quant àl’étendue des aides proposées: lespectre va du conseil téléphoniqueanonyme (CH) à l’action politiquecommune (F), en passant par leconseil à domicile (D, B). La conclu-sion d’un paysan retraité français,accompagnateur de familles, a euune résonance encourageante: «Jus-qu’ici, j’étais un eurosceptique. Au-jourd’hui, je me suis rendu comptepour la première fois que la colla-boration au sein de l’Europe peutaussi aider les familles paysannes!»Ueli Straub, Agridea Lindau, comitéde la ligne d’assistance téléphoniqueaux paysans ( Suisse alémanique).

Comment s’appelle le service apéri-tif proposé par les paysannes du can-ton de Lucerne. Envoyer la solutionpar SMS à la Revue UFA. Dix ga-gnants seront tirés au sort et rece-vront comme prix un abonnementd’un an au magazine «Le Menu». Cemagazine propose des recettes in-novantes ainsi que des classiques,élaborés à partir de produits suisses.Les lecteurs ont accès à la plus gran-de banque de données de recettesde cuisine de Suisse et disposentd’un rabais de jusqu’à 60% sur lesproduits du magasin en ligne,www.lemenu.chEnvoyez un SMS avec le nom du ser-vice apéritif des paysannes lucer-noises: KFL Nom du service NomAdresse au 9292 (90 ct.). Délai d’en-voi 15.2.2010.

Ce magazine gourmand entièrementdédié aux plaisirs de la table a su sefaire apprécier. De l’apéritif au des-sert en passant par l’entrée et le platprincipal, sans oublier les sugges-tions de vin, LE MENU passe tout lerepas en revue. Il nous emmènedans les caves et les cuisines suissespour y découvrir des mets simples etraffinés. Il nous invite par ailleurs àun voyage culinaire aux quatre coinsdu pays et présente une palette despécialités traditionnelles et decréations culinaires à nulle autre pa-reille. Car on ne le dira jamais assez:la cuisine suisse a bien plus à offrirque la fondue et les röstis!

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

DémissionLe pasteur Ueli Tobler, de Münt-schemier, préside depuis 16 ans laligne d’assistance téléphonique aux

paysans (pour les Alé-maniques) et la Com-munauté protestantesuisse de travail Egliseet Agriculture (SRAK-LA). Il a annoncé sadémission pour la fin2010. Le lien entre

son travail pastoral et l’agriculturelui a demandé un travail aussi variéque passionnant, a-t-il expliqué. U.Tobler a décidé de remettre sesmandats à des forces vives avant quen’apparaissent les premiers signesde fatigue. L’année de ses 60 ans luisemblait tout indiquée pour le faire.http://blogs.ref.ch/tobler.php

Logiciel Paracalc Calcul de projets para-agricoles pourle tourisme rural, la vente directe, latransformation de produits et lesprestations de services. Le CD-Romcontient le programme, le guide et4 études de cas. Prix agriculteurs-trices: 100 Fr. Agridea, Av. des Jordils 1, CP 128,1000 Lausanne 6, Tél. 021/619 4400, www.agridea-lausanne.ch

REVUE UFA · 2 2010 77

CONCOURS

Réseau alpestre francophoneLe Réseau alpestre francophone estle résultat d'une démarche entrepri-se par les sociétésd'économie al-pestre des Alpesfrancophones quisouhaitent unirleurs efforts pour une meilleure co-ordination et promotion des activi-tés alpestres. Ce réseau est coordon-né au niveau suisse par AGRIDEA. Ceréseau a déposé une demande deprojet Interreg. www.echoalp.com/raf.

Action 72 heuresL'Action 72 heures est un projet duConseil Suisse des Activités de Jeu-nesse (CSAJ) et de ses associationsmembres. Il s'adresse à tous lesjeunes, qu'ils fassent ou non partied'une organisation de jeunesse oud'un groupe de jeunes, capables demettre le pays sens dessus dessouspendant 72 heures. Tout est permispourvu que ce soit un projet d'utili-té publique qui respecte les prin-cipes du développement durable.Le coup d'envoi sera donné le 9 sep-tembre 2010 à 18 heures 11. Lecoup de sifflet final retentira le 12septembre à 18 heures 11.

De paysans à paysansDes agriculteurs et viticulteurs detoute la Suisse, nous racontent leursexpériences faites avec des tech-niques culturales qui ménagent lesol. Ils nous expliquent les raisonsde leur choix, les avantages obser-vés et les ajustements nécessairespour trouver la solution la plusadaptée à leur exploitation. Cescourts métrages se prêtent très biencomme base de discussion entrepraticiens. Idéal pour des réunionsde groupes. Prix: 30 Fr. Agridea, Av. des Jordils 1, CP 128,1000 Lausanne 6, Tél. 021/619 44 00,www.agridea-lausanne.ch

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Des Paysannes VaudoisesSur www.landwirtschaft.ch «Ali-mentation» on trouve chaque moisun nouveau plan de menus hebdo-madaire. Les paysannes vaudoisesprésentent leurs recettes à partir du1er février 2010..

VIE QUOTIDIENNE

UFA Revue: En mai 2009 vous avez lan-cé Agricatering. Quelle était la demande?

Helen Heller: Très bonne. Nos at-tentes ont été largement dépassées etnous avons été surprises par les nom-breuses commandes et les retours posi-tifs qui en émanaient.

Daniela Bucher-Rölli: Les gens sontenthousiastes et disent régulièrementque chez nous, on sait d'où viennent lesproduits. C'est notre atout.

Vous ne proposez donc pas de sandwichsau saumon et de jus d'orange?

Helen Heller: Non, sûrement pas. Nide croissants au jambon ou de chips.

Daniela Bucher-Rölli: Au lieu du jusd'orange, il y a du jus de pomme. Nostartes aux fruits rencontrent égalementun grand succès. Nous misons sur lesproduits agricoles de notre région ...

Helen Heller: … et attachons uneénorme importance à la régionalité et

la saisonnalité. L'offre en légumes crusà tremper dans la sauce est réduite enhiver et se limite aux carottes ainsiqu’aux canapés de betterave rouge.

Qui sont vos clients?Daniela Bucher-Rölli: Les organisa-

tions agricoles comme l'Union des Pay-sans lucernois, le groupe fenaco-LANDIou le département cantonal de l'agri-culture sont des clients importants.

DE LA RÉGION ET DE SAISON Il semble que de nombreux clients attendaient

depuis longtemps les services apéro des paysannes. Il en existe déjà quelques-uns

en Suisse. La Revue UFA s'est entretenue avec deux paysannes du service apéro des

paysannes lucernoises, appelé Agricatering, qui compte déjà de nombreux clients

depuis son lancement en 2009.

Les paysannes font l’apéro

RECETTES DE PAYSANNES

Helen Heller exploite undomaine de 15 ha avecson mari Peter àWillisau . Elle est mèrede 3 enfants (Patric 18,Domenic 15 et Dario 4).Elle est trésorière ducomité d'Agricatering.

Daniela Bucher-Rölli reprendra le domaine paternel (cultures etengraissement de volaille) avec son mari ces prochaines années à Zell (LU). Elle est mère de 4 enfants (Roderic 6, Timon 4½ ,Fabio 3 ½, Elio 1 ½); le 5ème est en route. Elle est responsable de la communication au comité d'Agricatering.

Streusel de mûres Recette de Helen Heller

beurre pour la plaqueStreusel:250 g farine, 2 pincées de sel¼ cc poudre à lever, 125 g sucre1150 g beurre froid, coupé en morceaux1oeuf battuMasse:

400 g petites mûres ou grosses partagéesLiaison:

400 g séré (évtl. 200 g crème fraîche & 200 g séré)125 g sucre

1 gousse de vanille coupée dans la longueur et pulpe grattée3 oeufs, sucre glace pour saupoudre

Streusel: mélangez la farine, le sel, la poudre à lever et le sucre. Ajoutez lebeurre et formez une masse friable. Faites-y un creux et versez-y l'oeuf.Malaxez brièvement sans incorporer. Répartissez 2/3 du streusel dans laplaque enduite de beurre. Aplatissez de façon à ce que le fond soitrecouvert et former une bordure. Gardez le streusel restant de côté.Répartissez les mûres sur le streusel. Liaison: mélangez bien tous lesingrédients et versez sur les mûres. Saupoudrez avec le streusel restant.Cuisson pendant 45 à 50 min. au milieu du four préchauffé à 200 °C.

Laissez refroidir. Saupoudrez de sucre glace avant de servir.

78 2 2010 · REVUE UFA

VIE QUOTIDIENNE

D'autre part beaucoup d'entreprises quin’ont aucun lien avec l'agriculture fontégalement appel à nos services. Les par-ticuliers nous demandent aussi de plusen plus.

Pourquoi vous engagez-vous personnelle-ment dans Agricatering?

Helen Heller: J'aime cuisiner et j'aiété intéressée par une annonce paruedans la BauernZeitung.

RECETTES DE PAYSANNES

Daniela Bucher-Rölli: C’est égale-ment le cas pour moi. Et cela me per-met aussi de sortir et de faire la connais-sance d'autres paysannes.

Helen Heller: En février 2009, il y aeu une séance d'information à laquelleont participé 31 paysannes. Début mainous avons fondé Agricatering et le 12mai nous avons déjà organisé une pre-mière grande réception avec 550 per-sonnes. C'était notre baptême du feu.Tout s'est bien déroulé, même si c'étaitun peu stressant.

Au préalable, il a dû y avoir toute une or-ganisation?

Daniela Bucher-Rölli: Oui, tout à fait.Nous avons suivi des stages de formationsur le thème de la réglementation juri-dique ainsi que sur la préparation et laprésentation de plats d'apéritifs. Nousavons également commencé à faire de lapublicité.

Helen Heller: Deux coordinatrices ré-partissent les tâches à l’aide du pro-gramme Internet Doodle, qui est gratuitet permet de fixer des rendez-vous. Lescoordinatrices écrivent par exemple«apéro du 1er mars, 70 omelettes aujambon, 3 kg de pain, etc.». Chacuneécrit ensuite ce qu'elle peut produire eten quelle quantité.

Daniela Bucher-Rölli: Le ramassageest organisé sur la base de ces données.

D'où proviennent la vaisselle et les ser-vices?

Helen Heller: Le dépôt se trouve chezla coordinatrice. Mais il y a peu d'as-siettes et de services, car il s'agit d'apé-ros.

Daniela Bucher-Rölli: Nous avonsbesoin de plats à apéritifs. Lors du lan-

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Canapés de betteraves rougescure-dents5 petites betteraves, coupées en 4un peu de beurre1 fromage tendre (270 g, coupé en20 tranches)1–2 oignons rouges,en rondellespoivre rouge, écrasé grossièrement

Recouverts dans le panier vapeur, cuisezles quarts de betteraves tendres. Sortez-les. Egouttez le jus de cuisson. Faitesfondre du beurre dans la casserole.Retournez-y brièvement les quarts debetterave et déposez-les sur un plateau.Piquez une tranche de fromage et unerondelle d'oignons sur chaque quart debetterave avec un cure-dent. Saupou-drez de poivre, décorez et servez tiède.Recette de Helen Heller

Dés de fromage d'Italie120 g chair de veaucure-dents20 g maïs1 TL balsamico vinaigretteailpetits oignonspersil hâché finbasilic hâché finsel, poivre50 g champignons en boîte20 g carottes coupées fin20 g cornichons coupés fin

Mélangez la chair, l'ail, les oignons, le persil, le basilic, les carottes, lescornichons et les champignons émincés fin. Versez le mélange dans unmoule à cake chemisé de 30 cm. et tassez bien. Laissez reposer au fraispendant 1 h. Cuisez 1 h. à 180 °C. Sortez du four et égouttez. Laissezrefroidir dans le moule. Retournez le fromage d'Italie et coupez lesbords de cuisson. Découpez le fromage d'Italie en tranches de 2 cm.d'épaisseur, puis découpez en dés de 2 x 2 cm. Attention: n'utilisez pasde chair congelée, elle s'effrite à la cuisson. Servez avec des cure-dents.

Recette de Helen Heller

cement d'Agricatering, nous avons pro-cédé à un appel. Chaque participante aapporté les plateaux, paniers à pain ouflûtes en verre dont elle n'avait plus be-soin.

Helen Heller: Le frère de Daniela amis à notre disposition des dalles depierre naturelle. L'effet est vraiment ga-ranti avec les plateaux argentés qui s’yreflètent.

Même si les rentrées sont non négligeab-les, les coûts sont importants, comme parexemple pour la publicité, les dépliants oule site internet. Comment les avez-voussurmontés?

Helen Heller: Chacune d'entre nousa payé une cotisation d'entrée de100 Fr. et une participation annuelle de20 Fr. Nous avons aussi reçu un soutienfinancier de l'Union des paysans et duDépartement cantonal d'Agriculture. Cesoutien représente notre capital initial.

Daniela Bucher-Rölli: Nous avons re-çu de nombreux soutiens. Ainsi, toutesles LANDI du canton de Lucerne ontsponsorisé nos T-Shirts noirs.

VIE QUOTIDIENNERECETTES DE PAYSANNES

Auteur Daniela Clemenz, Revue UFA,8401 Winterthour

Photos www.agricatering.ch

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 2 · 10

80 2 2010 · REVUE UFA

Omellette d'apéro au jambon 60 g farine2 pincées de sel1 oeuf1.4 dl lait10 g beurreciboulette70 g fromage fraismoutarde, estragon frais, poivre100 g jambon rond

Mélangez farine, sel, oeuf, lait, beurre et ciboulette. Fondez un peu debeurre à chaleur moyenne dans une poêle et versez le surplus de beurredans une terrine. Confectionnez de fines omelettes dorées avec peu depâte. Mélangez le fromage frais, la moutarde et l'estragon et assaisonnezde sel et de poivre. Déposez 3 omelettes bord à bord et recouvrez avecla masse de fromage frais. Roulez le jambon et déposez un rouleau aubord de chaque omelette. Roulez les omelettes autour du jambon etemballez-les dans du film transparent. Posez les rouleaux au frigopendant 1h. Coupez les extrémités avec un couteau et le reste en 6morceaux, alternativement droit et oblique. Recette de Priska Niffeler

Adresses de groupe d'apéro de paysannes:Agricatering/LU: Pour la région Sursee: Priska Niffeler, Mauensee, � 077 451 30 36, [email protected]

Pour la région Emmen: Hanne Heini, Emmenbrücke, � 077 402 30 48, [email protected]

Apéro Chuchi Freiamt/AG: Lisbeth Wilmes, Oberrüti, � 041 787 00 76, [email protected]

Apéro/FR:Sensler Apéro Margrit Roggo, Düdingen, � 026 493 42 80

Délices de la ferme, Elisabeth Roulin, � 026 413 12 61

Créapéro, Christine Glauser, � 026 658 17 80

Bäuerinnen-Party-Service Seeland GmbH/BE: Margrit Meuter, Gostel 5, 3234 Vinelz, [email protected],

Buirä-Apéro Team/NW: Theres Odermatt-Barmettler, Ennetmoos, � 041 610 42 46, [email protected],

Landfrauen Apéro/OW: Theres Halter, Giswil, � 041 675 24 16, [email protected]

Werdenberger Bäuerinnen-Apéro/SG: Barbara Dürr-Bruhin, Gams, � 081 771 46 20, [email protected]

Helen Heller: Nous voulons être auto-nomes. Nos tarifs standards sont de10 Fr. par personne pour le petit buffetet de 20 Fr. pour la variante maximum.Ces tarifs s'appliquent à partir de 25 per-sonnes et sont mentionnés dans nosconditions générales. Lorsque le clientdésire que nous effectuons également leservice, nous facturons un supplément de35 Fr. / heure.

Qu'est-ce que cela vous rapporte?Helen Heller: Nous avons un tarif ho-

raire pour la préparation, pour la coor-dination et le service. Le tarif horaire estcomparable à celui que je pratiquais àl'époque en soignant des personnesâgées. A priori, je ne fais pas ça pour ga-gner de l'argent, mais parce que j'aimecuisiner. Et cela me permet de donnerune bonne image de la paysannerie.Bien sûr, je ne veux pas travailler à per-te; les frais doivent être couverts.

Daniela Bucher-Rölli: Chaquemembre fait surtout ce qu'elle a à lamaison. Une valeur ajoutée est ainsi réa-lisée sur des produits de la ferme.Quand je fais du pain, c'est noté sur lebulletin de livraison et les produits sontfacturés à un tarif uniforme. A cet effet,nous avons préparé chaque plat 3 fois,avec indication exacte des quantités etdes temps. Cela nous a permis d’établirdes moyennes qui s’appliquent à tout lemonde.

Donc pas d’approximation?Helen Heller: Non, ce n'est pas

concevable pour un service de restaura-tion. Tout doit être clairement déclaré.Nous nous basons sur un programme in-formatique de recettes, dans lequelnous indiquons le nombre de per-sonnes. Les quantités sont automati-quement calculées sur cette base.

Vous avez chacune des enfants, avec denombreuses tâches ménagères, mais aus-

si à l'écurie et au champ à la clé. Com-ment votre famille a-t-elle réagi face à cetengagement?

Helen Heller: Mon engagement pourAgricatering est environ de 10% par se-maine, ce qui me permet de bien inté-grer cette activité à mon travail de mè-re de famille et de paysanne. Ma famillese plaint tout au plus lorsqu’il faut tes-ter les nouveaux plats …

Daniela Bucher-Rölli: C’est un peupareil chez moi. J'ai la conscience tran-quille s'il m'arrive d’avoir un empêche-ment; quelqu'un d'autre s'en charge. Cen'est pas un problème dans un groupeaussi grand. Ce n'est pas un devoir ouune tâche qui nous étouffe. Nous avonstoutes des familles, la flexibilité jouedonc un rôle important.

Mme Bucher-Rolli, je me permets cettequestion: vous avez 4 enfants âgés de 1 à6 ans et le 5ème est en route. Comment fai-tes-vous?

Daniela Bucher-Rölli: D'habitude jefais le pain. Je commence la veille en uti-lisant moins de levure et laisse monterla pâte le soir. Pour la cuisson, je me lè-ve tôt, quand les enfants dorment en-core. Mon mari et mes parents me sou-tiennent par ailleurs beaucoup. C'estjustement parce que je suis très impli-quée à la maison que je me réjouis desréunions mensuelles du comité et quej'aime faire partie d'une équipe. C'esttrès agréable, car la motivation est là eton réfléchit ensemble. �

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Le terme «bégonia» correspond àune variété de plantes. Certainessont des plantes d'appartementpeu exigeantes aux feuilles de dif-

férentes formes et de différentes cou-leurs. Elles sont rejointes par le bégo-nia Lorraine, qui fleurit en blanc et roseen hiver. Le bégonia Eliator est en ven-te toute l'année comme plante d'ap-partement à fleurs.

Les hybrides des bégonias annuelssemperflorens poussent à partir degraines en mars et en avril. Ils atteig-nent 20 cm. de haut et sont des fleursvivaces sur le balcon, en bordures ousur les tombes. Le groupe le plus im-pressionnant est celui des nombreusesvariétés de bégonias à bulbes. La plan-te meurt en surface quand la tempéra-ture est négative. Déterrez le bulbepour qu'il hiverne à l'abri du gel.

Forcer les bulbes Pour une flo-raison précoce, il faut sortir les bulbesde leur sommeil hivernal à la fin février.Pour cela, posez-les pendant une bon-ne heure dans de l'eau tiède.

Utilisez des bols plats, des bacs à fruitsou des pots de Ø 12 cm comme récipientpour planter. Remplissez-les de terreau àsemis, tourbe ou terreau pour fleurs. Dé-posez-y les bulbes avec l'entaille vers lehaut, recouvrez-les au maximum avec 1 cm. de substrat et arrosez.

Placez les pots au frais. La lumièren'est pas nécessaire, car les bulbes doi-vent d'abord bien s'enraciner. Arrosezchaque bulbe soigneusement avec del'eau tempérée: le substrat doit être uni-formément humide; les eaux stagnantesfavorisent en revanche la pourriture.

Multiplication gratuiteAprès 4 à 6 semaines, les premièrespousses apparaissent. A ce stade, parta-gez les bulbes avec un couteau pour lamultiplication. Chaque partie doit aumoins avoir un bourgeon bien déve-loppé.

Pour la suite de la culture, il faut unetempérature ambiante et beaucoup delumière, mais pas d'ensoleillement di-rect. Dès que les jeunes plantes sont àl'étroit, plantez-les dans des pots oucaisses pour balcon avec de la terre ri-che en humus. Ajoutez une petite poi-gnée de rognures de corne pour 10 li-tres de substrat. Là, les bégonias sontbien installés jusqu'en automne.

Sortez les plantes quand il fait douxpour les habituer au climat extérieur.Mais attention, les bégonias sont trèssensibles au gel ! En revanche, la plupartdes variétés apprécient une place semi-ombragée et même ombragée. Il y aaussi des cultures pour les places enso-leillées et en forme de cascade pour leslampes suspendues. �

LES BÉGONIAS forment un feu d'artifice multicolore

aux couleurs éclatantes. Forcez les bulbes fin février

pour profiter toute la saison des fleurs, de mai jusqu'au premier

gel. Les soins à apporter à ces fleurs vivaces sont

modestes et en plus elles sont épargnées par les escargots.

Superbes fleurs vivaces

Irrésistibles: bégoniasaux fleurs ressemblantà de petites roses. Photo: Rolf Handke/pixelio

Petites astuces pour le jardin potager et d'ornement• En février, c'est le dernier moment pour tailler les derniers arbres

fruitiers, kiwis, vignes et arbustes !

• Env. tous les 4 ans, il vaut la peine d'analyser le sol avant le débutde la saison pour déterminer la fumure adéquate.

• Semez les petits pois précoces, fèves, carottes, épinards et oignons àl'extérieur sous film.

• Laissez germer les pommes de terre précoces à la lumière entre 10 et 12 °C.

• Raccourcissez les fuchsias et déplacez-les à la lumière et au chaud.Ecourtez les branches coupées à 10 cm et laissez-les prendre racinedans un verre d'eau pour les multiplier.

• Cultivez le cresson, les pousses germées et les herbes aromatiquessur le rebord de fenêtre.

Les bégonias tombants sont unplaisir pour les yeux avec

leur cascade de fleurs luxuriantes.Photo: IZB

Auteur EdithBeckmann, journalisteindépendante RP deFrauenfeld (TG),jardinière passionnéeayant des racines dansl'agriculture.

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«Parfois on sesent quand

même un peu à l’étroit!»

Christoph Brütsch (28) de Barzheim (SH):

Christoph Brütsch est un paysan plutôtatypique. Au départ, il ne voulait en ef-fet pas nécessairement devenir paysan.Les choses sérieuses ont commencéaprès les examens de fin d’apprentissa-ge. C’est à ce moment là que ce maîtreagriculteur fraîchement diplômé s’estvraiment décidé pour ce métier, lorsqueson père lui a proposé de lui remettrel’exploitation en fermage.

Deux ans plus tard, ChristopheBürtsch en devenait propriétaire.«J’avais l’intention d’agrandir la stabu-lation des taureaux d’engraissementalors que mes parents ne voulaient plusinvestir pour construire» explique le jeu-ne agriculteur. Avec une surface utile de60 ha et un effectif de 240 veaux et tau-reaux d’engraissement, ce jeune agri-culteur dynamique dispose certes déjàd’une exploitation de taille respectable.Etant proche de la frontière, il est tou-tefois porté à regarder ce qui se fait àl’étranger et à constater que tout y estbeaucoup plus grand. «Parfois on se sentquand même un peu à l’étroit». Chris-tophe Bürtsch n’a toutefois pas l’inten-tion de chercher son bonheur à l’étran-ger car «la Suisse offre malgré tout unecertaine sécurité». Il ne cache en re-vanche pas son septicisme par rapport àune éventuelle ouverture des frontièresqui aurait des conséquences majeuressur la rentabilité de branches d’exploi-tation importantes telles que l’engrais-sement ou les pommes de terre. Selonlui, un accord de libre-échange n’auraitdes conséquences positives que pourune seule branche de son exploitation,à savoir la production de graines decourge.

En tant que président de la coopéra-tive agricole de Thayngen, C. Brütschs’implique activement en faveur destructures modernes. «Seuls ceux quis’engagent peuvent faire passer leursidées et les réaliser», telle est sa devise.C. Brütsch a par contre diminué le tempsqu’il consacrait à la politique et auxhobbys, en faveur de sa famille: depuistrois ans, il est marié à Rahel et dansquelques semaines, ils attendent leursecond enfant.

Un changementfascinant

VIE QUOTIDIENNEJ’AIME MON MÉTIER D’AGRICULTEUR

86 2 2010 · REVUE UFA

REVUE UFA · 2 2010 87

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Quelle stratégiede racourcisseur?Des essais ont étéeffectués en 2009 aprèsque le raccourciseur «CCC»a été à nouveau autorisé.Le «CCC» serait certes lemeilleur marché, mais...

Gagner des forcesen se reposantIl existe une corrélation

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Editeurfenaco société coopérative,Erlachstrasse 5, 3001 Berne

CoéditeursLV-St. Gallen et GVS Schaffhouse.La participation des éditeurs àd’autres entreprises est indiquéedans les rapports d’activitérespectifs, disponibles auprès dela maison d’édition.

RédactionTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Schaffhauserstrasse 6,8401 WinterthourDr. Roman Engeler, réd. en chef; Christian Hirschi, Cyril de Poret, Daniela Clemenz,

Matthias Roggli réd; Anne-MarieTrümpi, assist..

Rédaction romandefenaco, c.p., 1070 PuidouxTél. 079 408 73 61Fax 021 946 02 22le lundi et le mercredi Annonces/AbonnementsTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Revue UFA, Conseils pour lesannonces, Schaffhauserstrasse 6,8401 Winterthour, MartinaBernet, Alex Reimann

Délai20 jours avant la parution

Maison d’éditionTél. 058 433 65 20Fax 058 433 65 35Editions LANDI-Médias, unsecteur de fenaco, case postale,8401 Winterthour, Hans PeterKurzen, responsable des éditions.

TirageAbonnements membres 75’989en allemand 62’524en français 13’465(contrôlé REMP/FRP en 09)Nombre d’exemplaires 78’845

Prix de venteGratuit pour les membres descoopératives agricoles. Lespersonnes abonnées à la RevueUFA acceptent que leur adressepostale soit utilisée etcommuniquée pour des envoisciblés. Si les abonnés désirentque ce ne soit pas le cas, leuradresse peut être bloquée chezl’éditeur.

PrepressStephan Rüegg, Iris Turke, AMW,Winterthour;Mattenbach SA, Winterthour

ImpressionPrint Media Corporation, CH-8618 Oetwil am SeeLa reproduction de tout ou partied’article ou de photo est soumiseà un accord exprès de larédaction. Les articles de larubrique «Know-how» sont desPR ou des publireportages.

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