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Sociologie du langage Plan Introduction : -L’enjeux des pratiques langagières est divisé en 3 points : 1er) L’importance du langage dans la perception du fait social. 2nd) Place de la linguistique dans les sciences sociales. Un modèle théorique des sciences sociales jusque dans les années 1980. Un modèle du 19ème siècle. Ferdinand de Saussure. 3ème) Langue et langage deux concepts à distinguer. Ier Axe. Le langage humain : Approche anthropologique I) Question de l’origine des langues avec son aspect mythologique, philosophique et préhistorique. II) Les fonctions de la langue. (Typologie de Jakobson) III) L’oralité et l’écriture. IIème Axe. L’aspect linguistique I) Réflexion linguistique du moyen-âge au tournant du 20ème siècle. II) La théorie du signe. (La théorie saussurienne de la valeur et de la linguistique comme science autonome (???)). III) La théorie Sausurienne de la valeur et de linguistique comme science autonome (??? III) Le langage humain, approche sociologique. -langue et stratification sociale -langue standard (affrontement de positions différentes). -langage comme pratique sexuée -le parler ordinaire et langue commune (Labov) IIIème Axe. Désymbolisation de langage et mondialisation I) Transformation de l’ancilangue en une novlangue. II) Indice de réalisation de la fiction Bibliographie - Erving Goffman ‘’Façon de parler’’. - William Labov ‘’sociolinguistique’’. - Marina Yaguello ‘’ Les mots et les femmes ’’. - de Certeau ‘’ L’invention du quotidien ‘’ 1er tome. - Ferdinand de Saussure « Cours de linguistique général ». - Verena Aebischer « Parlers masculins, parlers féminins ? ». - Georges Mounin ‘’ Introduction à la sémiologie ‘’ ou ‘’clé pour la linguistique ’’. - Edward Sapir ‘’ Anthropologie ‘’ 1er) L’importance du langage dans la perception du fait social. Le langage articulé est un anthropos, c'est-à-dire est une caractéristique de l’être humain, à la différence de l’animal. Lévi-Strauss va s’intéresser à l’ensemble des mythologies. Toute l’anthropologie va s’intéresser aux mythes, récits fondateurs. Le mythe est un récit qui fonde et il n y a pas de pratiques qui n’ait son propre mythe. Il y a toujours mythe fondateur à partir du moment qu’il y a formation de groupe etc. Pour se reconnaître dans sa continuité nous sommes obligé de nous raconter notre histoire, nous

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Sociologie du langagePlan Introduction : -L’enjeux des pratiques langagières est divisé en 3 points : 1er) L’importance du langage dans la perception du fait social. 2nd) Place de la linguistique dans les sciences sociales. Un modèle théorique des sciences sociales jusque dans les années 1980. Un modèle du 19ème siècle. Ferdinand de Saussure. 3ème) Langue et langage deux concepts à distinguer. Ier Axe. Le langage humain : Approche anthropologique I) Question de l’origine des langues avec son aspect mythologique, philosophique et préhistorique. II) Les fonctions de la langue. (Typologie de Jakobson) III) L’oralité et l’écriture. IIème Axe. L’aspect linguistique I) Réflexion linguistique du moyen-âge au tournant du 20ème siècle. II) La théorie du signe. (La théorie saussurienne de la valeur et de la linguistique comme science autonome (???)).III) La théorie Sausurienne de la valeur et de linguistique comme science autonome (???III) Le langage humain, approche sociologique.-langue et stratification sociale-langue standard (affrontement de positions différentes).-langage comme pratique sexuée -le parler ordinaire et langue commune (Labov)

IIIème Axe. Désymbolisation de langage et mondialisation

I) Transformation de l’ancilangue en une novlangue.II) Indice de réalisation de la fiction

Bibliographie - Erving Goffman ‘’Façon de parler’’.- William Labov ‘’sociolinguistique’’.- Marina Yaguello ‘’ Les mots et les femmes ’’.- de Certeau ‘’ L’invention du quotidien ‘’ 1er tome.- Ferdinand de Saussure « Cours de linguistique général ».- Verena Aebischer « Parlers masculins, parlers féminins ? ».- Georges Mounin ‘’ Introduction à la sémiologie ‘’ ou ‘’clé pour la linguistique ’’.- Edward Sapir ‘’ Anthropologie ‘’ 1er) L’importance du langage dans la perception du fait social.Le langage articulé est un anthropos, c'est-à-dire est une caractéristique de l’être humain, à la différence de l’animal.

Lévi-Strauss va s’intéresser à l’ensemble des mythologies. Toute l’anthropologie va s’intéresser aux mythes, récits fondateurs. Le mythe est un récit qui fonde et il n y a pas de pratiques qui n’ait son propre mythe. Il y a toujours mythe fondateur à partir du moment qu’il y a formation de groupe etc. Pour se reconnaître dans sa continuité nous sommes obligé de nous raconter notre histoire, nous

avons chacun un roman de soi. Important d’avoir un mythe fondateur pour notre propre narcissisme. Idée que nous nous construisons notre continuité pas une illusion biographique, une manière de maintenir notre continuité et cela est nécessaire. On accompagne sa vie par un roman.

Les parents nous prédissent en nous nommant. Le prénom donne un horizon d’attente. Cela commence notre roman avant nous. Nommer les choses est l’acte de désignation, un acte fondateur. Une des grandes constances des sociétés humaines, des êtres humains est qu’ils sont fabricateurs d’idoles, dieux. Les groupes humains en fabriquent dans tous les sens du terme, ils les remplaceront. Cela constitue la valeur de référence commune et il faut cette référence pour lier les individus. On évacue jamais les dieux ont les remplace, la science par exemple peut remplacer dieu. Le récit fondateur est premier, il accompagne tout le quotidien. Héritier Françoise anthropologue et ethnologue française : nous parle d’une bisexuation du monde qui permet la langue car il faut deux éléments antagonistes. Elle fait partir le début du langage par le dualisme entre l'homme et la femme, c'est le symbolisme sexué. Il faut une relation à la différence pour qu’il y ait un symbolisme. Elle nous parlera du symbolisme sexué qui est à l’origine de la possibilité même de la langue. Pour symboliser, il faut deux choses différentes.Ce qui va circuler dans les échanges rituels seront des échanges d’objet et de paroles aussi. Les objets, la parole fait partie de ces biens symboliques qui circulent entre les sujets.Un anthropos dont se sont emparés les anthropologues, ils vont insister sur le symbolisme des échanges. Les ethnologues, confrontation à la force de la parole : Ils découvriront qu'ils ne connaissent et ne comprennent pas la langue. Ce qui n’est pas désigné dans une langue existe ? Ce qui n’a pas de nom existe ? Voit-on ce qui n’a pas de nom ? Elles sont présentes mais ne sont pas nommé, elles n’ont pas d’existence pour nous. La langue est un prisme sur le réel. Notre langue prédétermine notre capacité à capter la réalité. Car on donne un nom à tous ce que l'on connait. Mais que fait-on de ce que l'on connait/ reconnait pas? On ne considère que ce que l'on connait, Le surgissement de cet anthropos du mythe de la parole, de la langue est substitanciel du fait social.Durkheim : ‘’ il faut considérer les faits sociaux comme des choses’’. Il faut considérer les faits sociaux détachés de leur représentation. Mais problème, car on ne peut pas vraiment faire cela, pas les considérer en dehors de la manière de les nommer. Il faut considérer les faits sociaux comme des choses langagières, il faut réintroduire la représentation qui est un terme mental. On ne peut pas penser ce qui n’est pas nommé, désigné. 2nd) Place de la linguistique dans les sciences sociales. Un modèle théorique des sciences sociales jusque dans les années 1980. Un modèle du 19ème siècle. Ferdinand de Saussure. La linguistique, Saussure apporte une rupture. Il va poser l’idée d’une approche structurale de la langue on va rompre avec les approches diachronique ou en étudiant la langue dans le temps pour une approche synchronique. On étudie une langue sur un instant T de manière structurelle. Un initiateur du structuralisme. Au 20ème siècle la sociologie et l’anthropologie vont tendre à devenir aussi structuraliste que l’est la linguistique. Il y a donc une prégnance de la linguistique sur les autres sciences sociales. 1975 Bourdieu fera un texte sur la langue, l’illusion linguistique ou il remet en cause Saussure, les sociolinguistes etc. Pas seulement le modèle structural qui s’infiltrera à l’intérieur de la sociologie et anthropologie. Goffman, L’interactionnisme symbolique : ce qui fait signe ; un échange de signe à l’intérieur d’un rituel faisant que la société se reproduit à chaque instant avec nos micro échange. La parole dans le sens du langage. On ne peut ne pas signifier un des ressorts de l’interactionnisme symbolique. Importance des signes se retrouvera dans le mouvement américain(interactionnisme) et importance du signe de la parole se retrouvera dans la sociolinguistique même si Saussure n’est pas forcément pour, Saussure n’étudie que la langue pas les sujets qui parlent. Il évacue les corps qui parlent hors, les sociologues, ethnologue, anthropologues prennent consciences après Saussure de l’importance du langage, pas que de la

langue structural des échanges entre les individus, des corps parlant. L’ethno et sociolinguistique vont réintroduire les sujets sociaux comme les interlocuteurs dans leur parole, corps face à une science du langage trop formelle. Ce mouvement de la sociologie et ethnologie linguistique sera plus développé au USA qu'en France. Cette manière d’être envahi par la question du langage, qu’est ce qui fait que c’est si important à ce moment ? Début du siècle rupture épistémologique disant que notre langage nous détermine, façon que les Sciences Sociales va vouloir devenir structural changera les choses. Pourquoi le langage devient important à ce moment de l’histoire ? Par la psychanalyse avec Freud. La parole au centre d’une thérapie et qui ira plus loin. Tout un univers de l’imaginaire. La linguistique s’installe tout comme la psychanalyse. L’anthropologie et ethnologie sont aussi pris par le mouvement par le fait que la langue est le centre de débat ; Force de la linguistique jusqu’aux années 1980. Retrait de la linguistique car elle se mathématise provisoirement, échec, essoufflement. Dans la sociologie, comment la question du langage qui avait disparu dans les années 1985 à 2000 est revenue ? Déperdition de la langue française (grammaire, lexique) désintellectualisassion ? Colonisation par l’anglais problème d’un mono linguiste, à l’inverse la revendication des langues locales (corse, breton).Dès le 12ème siècle il y a un vrai travail sur la langue

Séance 23ème) Langue et langage deux concepts à distinguerLa langue : Un système de signes audio phonatoires qui constitue le système d’échange inter-humain. Un système articulé. Il y a du silence tout le temps à la différence d’un cri. Le langage articulé est construit autour de séparation entre les syllabes. Il y a d’autres systèmes de signes comme ce langage articulé de l’échange inter-humain : le langage des signes. Des systèmes substitutifs qui sont des matériaux linguistiques, un équivalent des syllabes. La référence est le système de signes audio phonatoires. Langue que lorsque nous parlons de matériaux linguistique Langage : Désigne tous les signes. Tout l’ensemble des signes de l’échange inter-humain. Dans ce qui est parole qu’est ce qui fera signe ? Les gestes. Le geste est langage et c’est un facteur péri-linguistique ; à côté de la langue nous aurons ce langage du geste. On ne peut pas ne pas signifier. C’est-à-dire que ne rien dire c’est signifier. On ne peut pas s’effacer de la signification tout sera interpréter par les autres. Par quel élément signifie-t-on ? Qu’est ce qui fait langage et n’est pas du tout de la langue et qui s’éloigne du geste ? Le vêtement est notre premier révélateur. C’est un signe. On donne un signe. Même si on ne veut pas signifier par le vêtement nous signifions l’effacement.D’autres systèmes de signes sont des langages et non des langues : Tout objet d’accompagnement, Mauss appelle cela la ‘’cosmétique’’, les objets qui nous accompagne (une voiture une forme de vêtement en quelque sorte) La peau est le premier enveloppe, le vêtement la seconde, les parures qui l’accompagne en sont d’autres. Les systèmes de l’objet sont des langages. D’autres modes d’expression qui sont des langages sans être des langues : La musique, danse (frapper le sol est déjà une danse par exemple), la peinture, cinéma, l’image. L’image est un langage qui va susciter des commentaires réappropriations linguistiques mais qui est un tout autre langage. Herbert Marshall McLuhan : ‘’ Tout médium crée le message’’ c’est-à-dire que tout support sur laquelle ont inscrit quelque chose modifie la signification, la crée.Par exemple : Quand il y a un roman, nous sommes dans la langue, lorsqu’il passe dans un scénario puis devient un film. Nous sommes déçus de sa mise en image la plupart du temps car nous y avons accroché ses propres images à soi. On a autre chose. Ce passage sur un autre support crée un autre message et il n y a pas d’équivalent. C’est le support qui crée le sens et parfois le médium tue le message car il a créé une nouvelle forme de message. Le médium et signification sont en dynamique contraire ou destructrice. Peut-on avoir l’art et tout son déploiement ; tous ces langages là si nous n’avons pas la langue, se

système de signes audio phonatoire. Compliqué car par exemple la musique n’est peut être traduite. L’art nous pose la question, est-ce que la langue est première ? Premier réservoir symbolique qui va permettre le reste ou pas…Sémiologie : Étude de la circulation des significations. Ier Axe. Le langage humain : Approche anthropologique I) Question de l’origine des langues avec son aspect mythologique, philosophique et préhistorique. On peut considérer que la question de l’origine est une question d’ordre mystique. Quand nous sommes dans une connaissance rationnelle nous ne nous posons pas la question de l’origine.L’origine des langues provient de toutes les civilisations. Tout groupe humains, personnes a besoin de son propre mythe et toute les civilisation vont se poser la question de l’origine du langage humain. Sorte de mystère de cette capacité linguistique de l’espèce humaine qui sera posé comme distinctive de l’espace animal. Passage du nature/culture, distinction espace animal. Humaine et de lui donner sa supériorité. Système de signe articulé caractéristique humaine de l’anthropos. Surprise devant cette capacité de la langue, de la linguistique de l’être humain. Toutes les mythologies sont des explications. Formes de logos, des tentatives de raisonnement sur comment cela s’est passé. Trois exemples pour montrer comment de continent à continent et civilisation à civilisation se problème de l’origine de la langue pourquoi les êtres humains possèdent cette capacité unique de la langue ? Toutes notre langue est latine, donc civilisation grec. Comment la philosophie va se développer ? Platon va plancher sur cette question de la langue et on n’attend pas le 19ème pour se poser cette question des langues, dès l’antiquité ils s’y intéressent. Développement d’un méta langage, c’est-à-dire qu’une langue, rationalité sur la langue. On se questionne sur la langue, la capacité langagière humaine. Se méta langage commence dès la pensée antique. Avant la philo les mythologies vont nous expliquer trouver, tenté de trouver des raisons au pourquoi la langue est arrivée aux hommes. Hésiode 8ème siècle avant J.C le premier a avoir fait un cosmogonie, a avoir écrit, expliquer comment l’âge d’or c’est constitué etc. Cela existait avant mais il commence à l’écrire. Se demande d’où vient la langue. Il y eu d’abord l’âge d’or : L’âge d’or des grecs on échappe à la génération, il n y a que des hommes et on est avec dieu, les hommes et les dieux parlent la même langue, nous sommes dans un éternel qui échappe à la génération. Cet âge d’or voilà qu’il se brise. Il est brisé par un homme et une femme : Prométhée veut s’affronter à Zeus et en s’affrontant à lui il s’associe à pandore première femme qui ouvre la boite de pandore, boite des maux. La punition de Zeus est qu’il y aura des hommes et des femmes avec l’altérité, apparition des générations donc il faudra procréer, il y aura la boite des maux avec l’orgueil, cupidité etc. L’ensemble des maux se déversera. Un demi dieu et déesse produit le passage à la fin de l'âge d’or. Le langage va être transmis ? On n’est pas sûr que le langage des dieux sera transmis aux hommes. Mais Hésiode dit que le langage est inspiré des muses. Les muses de la Grèce (des femmes déesse) Mnémosyne : La mémoire. Hésiode dit ‘’ je ne parle que par vos bouche’’ les divinités transmettent le langage. Il ne tient sa langue que par le mémoire des muses qui sont des espèces divines. Aristote dira que le logos (la raison humaine) est validé par le logos divin. Il faut une transcendance, une mémoire de ce langage des dieux qui fait que notre parole est validée, valeur othonlogique. On valide la valeur de cette convention. Validité entre le réel et la langue vient de la transcendance divine On parlera toujours de transcendance. Parole validée car dictée par les muses qui sont mémoires de cet âge d’or.L’âge d’or est un fantasme : Il correspond à un fantasme contemporain. On est en train de fabriquer des enfants uniquement en laboratoire. Possibilité de fabriquer de l’humain indépendamment des ventres. Tout un mouvement américain dit que les êtres humains doivent être fabriqués artificiellement pour débarrasser toute les névroses. Il ne serait pas impensable de greffer un utérus sur un homme : Age d’or avec Hésiode. Platon dit que l’utérus de la femme n’est rien, qu’un réceptacle. Fantasme où les hommes entre eux se reproduisent. Les divinités dans la mythologie grecque donnent sens aux mots.

A côté du Mali en Afrique. La parole chez les dogons. Marcel Griaule. Comment le dieu nomo va créer le monde ? Il sera créé dans sa bouche qui est constitué comme un métier à tisser. Pendant qu’il tisse le monde, pendant qu’il nomme le monde il le produit. Sa parole est immédiatement créatrice. Le langage devient immédiatement le réel. Nous avons l’origine de la langue et du monde qui sont en même temps que le réel se crée.7 Dans la pensée chrétienne d’où vient le langage ? Dans l’évangile, au début étant le verbe, un peu comme le nomo et l’âge d’or ou les hommes et dieux parlent la même langue. Le verbe est un parole pas un écrit. Au début est le verbe, deux versions : Idée que le dieu chrétien est celui qui en pensant crée le monde et n’a pas de voix et c’est Adam qui va nommer. On parlera de parole adamique. Le nom prononcé sera fait pas Adam car il faut un corps. La parole est humaine. Adam a une parole immédiatement transmise par le dieu créateur qui crée les choses dans leur nom, mais ne prononce pas vocalement. Pas de langue audio phonatoire. Le vecteur de la parole est Adam. Ø Explique pourquoi l’homme possède la langue. Tout enfant acquiert ce langage articulé.La pensée évolutionniste : Ne parlera pas de l’origine des langues mais d’une genèse. Le naturalisme commence au 18ème siècle avec Buffon et 19ème siècle avec Darwin.Une pensée qui aura pour idée de loger le langage dans une partie du cerveau. Un modèle naturaliste qui trouvera son expression par rapport à la langue avec l’air de Broca. On découvre qu’il y a dans le cerveau un lieu de la langue. S’il est déficitaire on aura des aphasies etc. Donc recherche évolutionniste, naturaliste qui se pose la question du biologique. Une zone de Broca qui n’a pas été sans lien avec les recherches des naturalistes.Dans le mythe le langage articulé était inspiré par les dieux et ici nous sommes dans le scientifique. Ils cherchent la langue dans leur cerveau Cette idée d’une physiologie, aussi d’un évolutionnisme et naturalisme de la recherche est présent dès la Grèce antique avec Aristote. Ne surgit pas comme cela, court au cours des siècles. Pause le problème : A partir de quand le langage est devenu articulé ? Quand est ce qu’on passe de ce protolangage au une langue articulée ? On ne sait pas. Pas plus les naturalistes que les évolutionnistes laissant toute la place à la mythologie qui parlait un langage articulée. -L’anthropologie fera la genèse aussi de la langue. Elle arrive après ces recherches naturalistes. Anthropologie préhistorique : Dira qu’il faut qu’il y ait cette libération de la main, création, fabrication de l’homo-sapiens. Cette condition physiologique ne suffit pas à créer de la langue. La langue vient du travail pour Leroi-Gourhan, d’une division des tâches, d’un système de coopération. Hypothèse d’une naissance de la langue à travers la transformation de la nature par l’outil qui fait que l’on se transforme soi-même en transformant la nature. Pour qu’il y ait langage il faut être déjà dans un ordre économique de circulation des biens. Si nous travaillons, nous produisons des choses. Si nous sommes dans la circulation des biens, il y a société, système hiérarchique. Il y aura des inégalités, on en ne peut pas penser société sans hiérarchie. Nous avons un ordre politique qui permet cette division des tâches et circulation des biens selon un distribution inégalitaire ou non. Si nous repérons une distribution des biens on y a attachera des symboles aux choses en y attachant des symboles on fera ces échanges selon des rites, ritualisations. Les anthropologues disent qu’il ne suffit pas une physiologie de l’être humain, pour qu’il y ait langage il faut un ordre social. La mise en place de ces systèmes d’échange politique, économique et rituel créent la langueLes gestes et la parole, grande fresque entre l’humain et la technique. Mise en place de cette organisation collective qui va produire la langue.Réinterrogation sur comment naît le langage.

31/01/143. Langue et langage. Concepts. DURKHEIM : il faut considérer les faits sociaux comme des faits langagiers. Quelle est la distinction entre langue et langage ? La langue est un système de signe audio-phonatoire qui constitue le moyen de communicationentre individu, le moyen d'échange inter-humain. Ce système est articulé, il y a des séparations entreles mots, les syllabes. Querelle : les sourds devraient apprendre la langue en observant les lèvres. La langue des signes estun système de signe qui constitue un moyen d'échange inter-humain. Le langage des signes estquelque chose de fabriqué, c'est un langage subsitutif. Le langage désigne l'ensemble de tous les signes inter-humain. Qu'est ce qui fait sens dans lelangage ? Les gestes. Il s'agit de périlinguistique. Les geste est le langage. On ne peut pas ne passignifier. Ne rien dire, c'est signifier. Tout est interprété. Q'est ce qui est langage sans être linguistique ? Le vêtement est un langage. Il signifie toujours quelque chose tout comme la comestique au sens deM. MAUSS (les bijoux, le maquillage, les tatouages...) ou encore sa voiture. Exemples d'autresmodes d'expression qui sont des langages mais pas des langues : la musique, la danse, l'image(peinture, art, cinéma, théâtre...). Tout support sur lequel on écrit signifie quelque chose. Le médiumest l'autre nom donné au support.Le passage d'un roman à un film : on est souvent déçu notamment parce que le support crée le sens. Les sms ont créé leur propre langage. Les peintures noirs de GOYA dépassent le langage. http://fr.wikipedia.org/wiki/Peintures_noiresEst ce que la langue est première et permet le reste ou pas ?La sémiologie est la science des signes. Premier axe : Le langage humain : approche antrholopologiqueanthropologie : science de l'unité de l'être. 1. La question de l'origine des languesQuestion d'ordre mystique.Toutes les civilisations se sont posées la question de l'origine de la langue humaine. La languehumaine est distincte de celle des animaux. La supériorité de l'homme, de l'anthropos réside dans lefait qu'il soit le seul à maîtriser le langage, c'est sa caractéristique. Le passage de la nature à laculture est marqué par la capacité de l'homme à s'exprimer en parlant. Toutes les mythologies sont des tentatives de raisonnement sur comment les choses se sont passées.Le problème de la langue est de comprendre pourquoi seulement les humains peuvent parler. On n'apas attendu le 19ème siècle pour se poser des questions à ce propos. PLATON – développementd'un métalangage (questionnement sur la capacité langagière). L'une des premières interrogationsdes mythologies est de savoir comment la langue est venue aux hommes. ESIODE (8ème siècle avant JC) est le premier à avoir fait une cosmogonie → « l'âge d'or ». Epoqueoù il n'y a que des hommes et des dieux sur terre. Ils parlent la même langue. Il n'y a pas derenouvellement de génération parce que la vie est éternelle, il n'y a pas de saisons, rien ne serenouvelle. Un jour tout se brise parce qu'un homme, Prométhée veut affronter Zeus. Il s'allie àPandore, la première femme qui ouvre la boîte des maux. La punition infligée par Zeus est que leshommes doivent procréer, les maux sont apparus sur terre ainsi que la femme. ESIODE dit que lelangage est inspiré par les neuf muses (mnémosyne → la mémoire). ESIODE dit « je ne parle quepar votre bouche » en parlant des muses. ARISTOTE : le langage est inspiré par le logos divin. La transcendance divine donne du sens au langage. Besoin de se référer à la transcendance pourjustifier une parole.L'âge d'or correspond à un fantasme contemporain. Aux EU on veut actuellement fabriquer desenfants sans avoir recours à des mères = suppression de la génération. L'idée émerge qu'il n'est pas

impensable de greffer un utérus sur un homme. PLATON dit que l'utérus de la femme n'est pas uneforme mais une matière. Ce n'est qu'un réceptacle. Les divinités dans la mythologie grecque donne sens aux mots. Au MaliMarcel GRIAULE (anthropologue) a travaillé sur la parole chez les Dogons. Comment le dieu vat'il créer le monde ? Il va le créer dans sa bouche qu est un métier à tisser. Les mots « voix » et« tissus » sont le même mot en dogon. Le monde se crée nommé, réel et avec la parole. Christianisme« Au début était le verbe » : ce sont les premiers mots de l'Evangile. Le verbe est une parole. Jésusne savait pas écrire. Le dieu chrétien en pensant le monde l'a créé. Adam nomme les choses pendantque dieu les crée. Dieu a transmis le mot a Adam mais ne l'a pas prononcé. Adam a une paroleimmédiatement transmise par le dieu créateur. Dans toutes les mythologies on s'interroge sur le langage. Enfant signifie celui qui ne parle pas. L'évolutionisme / le naturalismeCes deux courants ne parlent pas de l'origine mais de la genèse de la langue. Le langage se logedans une partie du cerveau : l'aire de Brocar (porte le nom de celui qui l'a trouvé). Dans le cerveau ily a un lieu de la langue. Ces courants ne se pose pas la question du pourquoi mais du comment.Pour que ce cerveau se mette en place il doit y avoir redressement, acquisition de la posture debout,libération des mains. Tous ces changements ont permis une augmentation de l'aire de Brocar. Unproto-langage s'est d'abord mis en place. Le langage articulé est venu ensuite grâce à l'évolution. L'idée d'un évolutionnisme et d'un naturalisme est ancienne ; dès la Grèce antique. On ne sait pas depuis quand le langage est devenu articulé. C'est une grande question. On ne saitpas donc cela laisse la place à la mythologie. Le geste et la parole – LEROI-GOURHAN L'anthropologie va chercher la genèse de la langue. Anthropologie préhistorique. Apparition de l'homo sapiens, augmentation de l'aire de Brocar... → ces conditions physiologiquesse suffisent pas à la création de la langue. D'après LEROI-GOURHAN, la langue vient du travailparce qu'il y a nécessité de coopération. Il fallait trouver un système pour signifier un rythme, lesétapes du travail. On est dans une sorte de système économique. Il faut de la circulation des bienspour qu'il y ait langue. Il n'y a pas de circulation de biens sans système hiérarchique. Répartitioninégale des biens. La société est hiérarchique, il y a un ordre politique. La distribution des biens estplus ou moins inégalitaire. Il y a un ordre symbolique, rituel. Des sybomles s'attachent aux choses.Les antrholopologues disent qu'il faut un ordre social pour qu'il y ait langage. Système d'échangepolitique, économique et rituel. Cette mise en ordre de la vie collective produit de la langue. 2. Les fonctions de la langueRoman JACKOBSON est originaire de Russie. Il a voyagé dans les grands lieux de la réflexionlinguistique. Il a travaillé sur l'acquisition du langage chez l'enfant. Les fonctions de la langue sont complètes. Il y a codage et décodage. On pose au départ un locuteuret un illocutaire, un interlocuteur. Il y a synergie entre celui qui parle et celui qui reçoit. Le locuteur, l'interlocuteur, le contexte, le code, le message et le contact. Il y a six fonctions du langage. Quand se jouent-elles ?• fonction expressive de la langue (quand c'est centré sur le locuteur)Elle a lieu dans une relation de confidence entre pairs, amis. Ce n'est pas dans toute la vie, plutôt aucours de l'adolescence. Ce qui permet le « je » c'est pas au même degré aux différents âges de la vie.Il y a nécessité d'acquérir un statut de sujet pour pouvoir parler, être cru et entendu. Ce statut estbref. « Le 'je' est haïssable. » PASCAL.Il y a des rapports dyssimétriques au sein des groupes. Celui qui utilise la fonction expressive est leleader du groupe. Même si cette fonction est limitée, elle s'exprime quand même dans le paralinguistique. Cettefonction expressive est toujours là à notre insu. On ne dit jamais ce que l'on croit dire. Il y a un

décalage entre la parole et son interprétation.• fonction conative (centré sur l'interlocuteur)On investit le personnage que l'on joue (exemple : à un entretien d'embauche). On doit avoir l'airconvaincu de ce que l'on dit. GOFFMAN : la société comme théâtre social. Exemple : le mendiantest dans une posture de mendiance. On la rencontre en permanence dans la succession de rôle parlequel on passe. Les politiques : ce jeu a pour but de convaincre. Il est tourné vers le vote. Le jeu dela conviction intime. • fonction phatique (contact)• fonction poétique (message)• fonction métalinguistique (code)• fonction référentielle (contexte)• fonction performative (ajoutée par la prof)II) Les fonctions de la langue. (Typologie de Jacobson) Jacobson, d’origine russe, fera partie de cercles linguistiques importants à Prague. Il voyagera beaucoup dans le début de 20ème siècle à la seconde guerre mondiale il partira aux USA et travaillera sue la psychologie. Il travaillera sur l’acquisition du langage de l’enfant.Les fonctions de la langue chez Jacobson ont cette particularité d’être plus complète car on ne parle pas que du locuteur. Il y aura le locuteur et interlocuteur. C’est un système de codage et de décodage. Langue entre qui parle et qui reçoit ce qui n’avait jamais été fait.Il y a le contexte, message, code et le contact. Suivant que le parole va être dirigée plutôt sur le locuteur, plutôt sur l’interlocuteur, le contexte, message, code ou contacte nous aurons une fonction différentielle et une fois que nous aurons repéré ces fonctions nous aurons pour Jacobson la totalité de la fonction de la langue que nous appellerons le code.-La Fonction expressive: Le langage a pour centre le locuteur. Quelles sont dans les situations sociales ou le langage est centré sur le locuteur-Fonction conative : Dirigée vers l’interlocuteur-Fonction phatique : Dirigée vers le contact.-Fonction ‘’poétique’’ : Dirigée vers le message-Fonction métalinguistique : Dirigée vers le code-Fonction référentielle : Dirigée vers le contexte Quand est ce que se jouent ces fonctions ? -La fonction expressive de la langue : Quand le langage, ce qui se dit est tourné sur le locuteur lui-même. Exemple : Les amis. Lors de l’adolescence, la jeunesse. Pas à la disposition de tout le monde et n’est pas à même degré dans les différents âges de notre vie. Cela ne va pas du tout de soi. Il faut assumer un JE. On a acquis aussi un statut de sujet pour parler de soi. L’interlocuteur doit recevoir. Mais il est difficile d’être entendu, cru. C’est un statut qui est relativement bref dans l’espace d’une vie. Qui aura le droit d’utiliser cette fonction expressive dans un groupe ? Le leader en général. Les autres écoutent. Cette fonction expressive, à notre insu, s’exprime quand même ; Le para linguistique avec la voix, le geste. Ils disent quelque chose du sujet lui-même sans qu’il le maîtrise. Cette fonction expressive est toujours là. Elle est implicitement toujours en jeux, on ne dit jamais ce que l’on croit dire. -La fonction conative : Tournée vers l’interlocuteur. Quels sont les langages tournés vers l’interlocuteur ? Ex : Lors d’un devoir. Le théâtre, le comédien doit pour convaincre être dans son personnage, soit, sortir de lui-même et avoir suffisamment de conviction personnel pour que son discours passe. Nous sommes dans un paradoxe. Goffman nous parle de la société comme un théâtre sociale, nous sommes dans cette fonction conative. Nous montrons aux individus ce que nous voulons montrer, faire percevoir. Ce jeu est de convaincre au niveau du discours politique car il est tourné vers le vote. Un grand jeu médiatisé, ‘’un grand théâtre’’.

-La fonction phatique : Le langage ne sert qu’à rassurer sur le contact ou maintenir un lieu. Le contenu de ce qui est dit est important car il faut capter l’auditoire. Le contenu n’est pas très important mais c’est la réaffirmation d’un contact. Dire juste ce qu’il faut ‘’bonjour comment ça va ‘’ et il faut toujours dire oui pour se débarrasser. Aussi pour raviver les liens, les réactiver avec l’envoie, par exemple d’une carte. Elle est quotidienne et circule dans toute forme de discours pour maintenir le lien avec l’interlocuteur. III) L’oralité et l’écriture

07/02Jackobson:codage/décodage centré sur l'émetteur et le récepteur.6 fonctions du langage:(emmeteur, recepteur contact, code, message, contenu)-fonction phatique: le discours est centré sur le contact entre l'émetteur et le récepteur. Le discours est moins important, c'est surtout pour montrer que l'on est en bon terme (les rituels de salutations "ça va? Oui et toi?" ) -fonction métalinguistique (code): quand le propos est centré sur la langue elle-même. On a une tradition de la méta-langue, de la réflexion sur le langage depuis l'antiquité. Cela correspond

-fonction poétiquerecherche de slogan (publicitaire et politique)Quand on parle de quelque chose, on est obligé de raconter, se mettre dans une forme littéraire avec un début, une fin, un récit.

-Fonction référentielle: lorsqu'un propos est préférentiellement centré sur le contenu (un cours), les didactiques, même si cela n'est pas dissociables des autres fonctions, -fonction performative : Par Austin qui a écrit "quand dire c'est faire", une sorte d'osmose entre la parole et le langage. Il prend des exemples où quand il y a une sentence est énoncé, tout de suite l'action est faite ("vous êtes mari et femme").Quintillien: le discours c'est l'élocution, la cohérence de son discours.Cicéron: seul compte le rang, le statut de la personne. C'est la légitimité qui fait que son discours est écouté.D'ouù vient la légitimité d'une parole: est ce que qu'elle vient du statut de la personne ou de la cohérence du statut, ou alors un mélange des deux.

critique:Question de quand est ce qu'un discours est plus dans une fonction ou l'une autre. On peut rapidement passer de l'un à l'autre, ou être plus sur une fonction précise. Seulement, même si la fonction référentielle semble contraire à la fonction phatique, il faut qu'il y ait contact avec quelqu'un pour donner un contenu.

Qu'est ce qu'un code? Ensemble de signe conventionnelle mais mono-sémique (avec un seul sens).La langue n'est pas un code mono-sémique. Contrairement au langage binaire ou le code de la route. Le langage est polysémique, et cette polysémie entraine tout les malentendus possibles et a capacité sémantique dépends de la polysémie. Weber s'est trompé là-dessus, il voulait établir un langage mono-sémique, un mot pour un concept, et ne pas faire d'image pour faire compredre. Mais il ne va pas réussir. Passeron, les mots de la sociologie, cela ne peut pas être une science, car on est obligé d'être dans la polysémie car on utilise des termes génériques.

La caractéristique inférentielle du langage (ce qui fait que cela n'est pas un code): la déduction est une inférence. Le langage est inférencielle, car c'est un flux. Ce qui suit est la

conséquence ce qui précède (même s'il y a des associations d'idée). Inférence car lié au temps. Le code ce sont des signes isolés les uns des autres.

La langue est polysémique car elle fonctionne sur deux axes: syntagmatique et paradigmatique. L'axe syntagmatique: pour chaque personne, un même mot ne va pas avoir le même sens. Chaque personne va associer à des mots des images.La paradigmatique permet la poésie mais accentue les problèmes d'incompréhension, l'approximtion, ce qui fait que le langage est ouvert.

Langage connotatif et langage dénotatif. Une connotation est un sous-entendu, une dénotation est sans sous-entendu.

Chomsky: compétence et performance: une compétence linguistique et une performance linguistique ne sont pas pareil. La compétence, c'est l'ensemble des lexiques et des formes syntaxiques, tout ce que l'on a mentalement assimilés. La performance c'est l'actualisation linguistique dans une situation.

2 les grands systèmes de transposition 3 écriture et pouvoir4 écriture et révolution cognitive

1 langage et système symbolique de communication.

On va distinguer système primaire et système complexes. Quand on a une convention de signe qui va nous renvoyé à quelque chose d'autre, un

référentiel. Dès que l'on interprète un signe, un signal. Quel sont nos systèmes primaires? Le contact, le corps-à-corps, visage-à-visage, voix-à-voix, lorsque l'on sourit (contrairement au langage articulé). Dans les moments de deuil, ou d'amour, la douleur et le plaisir, on ne parle pas, on s'étreigne. Ce qui est inéfable, on n'utilise plus le langage articulé, Les rites piaculaires, que les sociétés, pour retrouver leurs liens, on parle un peu, mais on pleure, rit, chante ensemble. Même s'il y a des différences culturelles, il y a des permanences entre les cultures sur les systèmes primaires.

Ce système n'est peut-être même pas que humain, cet pulsion de contact et cette pulsion d'alarme existe un peu chez d'autres mammifères au moins.

Quel sont les caractéristiques du langage articulé?C'est un système ouvert, les langues intègrent sans cesse des nouveaux mots, allemands, grecs, anglais. Tout nouvelles éléments change l'ensemble du langage.Il est extérieur à nous,La notion du déplacement, on peut faire des déplacements, un même terme peut dire définir plusieurs choses selon la phrase.

La question du silence: Les gestes font silence, on se tait et on remplace la parole par les gestes. "Dire, ce n'est pas dire". On ne peut pas tout dire, on choisit de ne pas dire d'autre chose. Le langage est négativité, un nomadisme du langage. Le sens est nomade.

Celui qui va poser la ligne étanche entre le langage humain et animal, c'est Descartes et l'animal-machine. Tendance sociétale à l'anthropomorphisme. Débat sur le langage ou non des animaux. Zoo-sémiotique (sens sur le langage des animaux) Possibilité de système de communication complexe, dans les années 60-70. Avant on ne pensait

Le langage des abeilles: Comment elles communiquent?

Benveniste: Mais ce n'est pas un système langagier compliqué.

Distinction entre langage humain et langage aniaml: cela commence dès le début de la philosophie (Aristote etc). Malgré cela, du pojint e vue de biologiste, il va y avoir tout un travaiol sur le langage animal, ce qui aboutit sur le travail entre autre de Fronfricht, sur le langage des insectes, abeilles qui indique grâce à leur langage, où sont langage iconique continu: iconique: donne une image un signal. Parce exemple lors de la parade amoureuse avec les couleurs sur continu: car donne une seule image.

Contraire au langage digitale: langage articulé, par unité séparé (discret). Donc séparation sur l'information et la distance.Il y a un composit entre langage digitale et langage iconique.

Benveniste: "Problème de linguistique générale". Double articulation du langage humain.

Il y a différence au langage humain, le angage animalier n'a pas de réponse, il y a bien un acte, mais pas de réponse. Si cela ne rend pas de réponse, langage inférentielle. Ce sont toujours les mêmes langages, l'ouverture, n'est pas là donc, très peu de "mots". IL n'y a pas de double articulation:articulation en unité minimale phonétique, de son, et une autre de sensphonème: notion complexe, théorisé très tardivement. 1915' , c'est du son articulé, ce n'est pas voyelle ou consonne, c'est "les s'étudiants". C'est le son au sein d'une langue, et qui combine une consonne qui mord sur une voyelle (non muette).Monème: unité minimale de sens. Ce n'est pas le mot. Il y a des unités minimale de sens qui sont plus dans le mots : partira: deux monèmes "partir" et "a" qui indique le futur.

Caractéristiques propres aux langues naturelles humaines.Zoosémiotique dans les années 70 qui va prendre de l'ampleur avec un enjeu culturel et po, surtout aux Etats-Unis, sur le langage des grands-singes (Gorille et chimpanzés) pour montrer que les systèmes symboliques sont beaucoup plus complexes que l'ont imaginaient. On découvre que l'on va pouvoir développer la question de lzssociativité: image de l'aliment, et l'animal peut aller chercher le bon aliment. Pareil avec l'aliment qui a d'un coté la bonne couleur et de l'autre la bonne forme. On découvre aussi que les singes peuvent faire des additions pour faire trouver les bons objets dans leurs ensemble pour trouver la bonne résolution de l'addition. Donc tentative de démontrer qu'il y a une palette symbolique, il y a des éléments de syntaxes et de Les singes ont les mêmes possibilités phonatoires que nous. Apprentissage de signe visuel. Jamais le langage se fixe et s'apprend. Le singe qui a appris un système symbolique compliqué, il n'arrive pas à le donner aux autres, il n'arrive pas la transmission, contrairement aux humains.

Pourquoi acharnement à trouver que les grands anthropoïde pourraient se rapprocher des humains? Car vision anti-spéciste.

Pour ce qui est de l'écriture de langage, c'est la première révolution techno-linguistique, la transposition graphique du langage. Celle-ci, on peut à peu près la dater du néo-lithique (9000 ans avant notre ère). C'est le moment avec sédentarisation (chasseur/cueilleur/pasteur) technique de poterie et du tissage, donc déjà sur chaine et traine, comptage aux doigts. Les tissages racontaient des histoires avec les motifs. Moment de condition sociale d'émergence de l'écriture sont réunis. La première écriture que l'on connaisse: 5000 ans avant notre ère: Mésopotamie. pictographique4000 ans avant notre ère : hiéroglyphe. Mélange le pictographique le symbolique et le phonétique, ce qui complique car il faut savoir quand un des signes correspond à quoi:

idéogramme: chine.

Écriture phonétique et alphabet, consonantique.1er alphabet est grec. Ce n'est plus un signe, perd un sens car la lettre est plus abstraite.Cette transcription serais plus proche de l'image des choses, image hiéroglyphe qui mélange l'imagepuis alphabet phonétique qui perd de son graphisme, mais qui y gagne en manipulation.Toute écriture à son support: idéogramme sur écorce, écaille de coquillage,

l'alphabet est l'écriture la plus abstraite du sens.La peinture de fresque a une importance de mémorisation. Cette polygraphie l'image a précédé la prescription graphique du langage. C'est popur cela que l'on va retrouver des mythes sur des tissus.La notion de pictogramme est piège. L'é&criture pictographique on croit que c'est une écriture qui va faire des choses elle-mêmes. Ecriture pictographique: l'image des choses: on a pas d'écriture. Pour l'écriture pictographique, il faut l'image des motsDérida: il pose comme principe que avant l'oral, les échanges primaires ont commencé avec le graphique, les traces.

21/02

Ecriture et pouvoir.Texte de L-S . Tradition qui remonter et que l'on retrouve dans le texte de L A en France, qui va être très critique de l'écriture, avec par exemple Rousseau, mis en rapport avec la dyssimétrie, la démocratie ne peut être qu'oral, et l'écriture est une captation oligarchique au détriment de la démocratie. Ecriture est pensé dès le 18ème va être penser comme un moment de rupture.

Texte de L-S "entretien de LS par Charbonnier" où il va dire que l'écriture suppose des sociétés hiérarchisés et de maitre à esclave, et donc exploitation. Dénonciation à la suite de Rousseau de la critique de l'écriture, à mettre en lien presque avec le Marxisme (esclavage rapport hiérarchique) même si L-S n'a pas de lien avec le Marxisme.

Autre exemple de LS dans Tristes tropiques, il y a un récit où il part au Brésil, il va dans 4 peuples. Une des alambiguara, ont peu de tatouage, avec peu de caligraphie. Il arrive avec des cadeaux (feuilles, crayons). Et dans la distribution qu'il fait, (il est considéré comme le blanc, qui n'arrêter pas de noter, prestigieux) . Il donne les cadeaux à tout le monde, mais seuls le chef qui va utiliser le crayon pour faire des traits. C'est aussi le chef qui va redistribuer les lots. Il va faire semblant de suivre une lister de noms, alors qu'il ne sait pas lire ni écrire. Mais on peut remarquer Image permet de voir les corps, la tenue du corps, mais cela est très peu utilisé dans les sciences sociales

Toutes les sociétés sont toutes hiérarchisées. Mais l'écriture se fabriquen t dans des sociétés très hiérarchisés. Mais il y a des sociétés très hiérarchies qui n'ont pas d'écriture. En tout ca,s l'écriture est un monopole d'initié. Mais la hiérarchie ne se fabriquent pas par l'écriture, elle l'a précède, mais peut-être que l'écriture accentue la hiérarchie. Il est trop simple de dissoudre l'écrit dans le pouvoir. Les sociétés sse posent de nombreuses questions, que l'écrit permet de répondre. Besoin économique de compter et de redistribuer (inégalement, mais redistributions quand même). Des sociétés vont développer des systèmes de compter, avec des systèmes de noeuds très compliqué, mais sans passer par l'écriture. Ce besoin économique reste difficile à assouvir sans écriture.

Besoin religieux aussi: les mythes qui raconte l'existence. Le mythe cherche un principe de causalité, ce sont des connaissances. Les mythes ont des fois été tissés, peint, parlé, mais aussi écrit, nécéssité de la trace pour les mythes cosmiques.Besoin symbolique: les mythes identitaires, fixer des légendes, proverbes, qui sont plus liés à la

population, ils doivent la traverser (l'odysée grec). Comment transmettre au plus près?Ces trois besoins sont en germe. L'écriture va embrasser la totalité des 3 besoins et la

hiérarchie. On a pu penser que c'était le besoin économiue le plus important, ce n'est pas sur, les trois sont reliés.

Les métiers de l'écriture: le scribe a un statut de prestige même s'il est esclave. Il sait lire et écrire. C'est ambivalent, l'écriture développe la hiérarchie, mais en même temps créer du prestige. L'écriture permet l'appropriation des biens symboliques. La bible se diffuse un peu au peuple entier. L'écriture et ses modalités d'imprimerie, ont permis aussi du coup une émancipation à la hiérarchie par la lecture. Ce qui peut d'abord être un monopole, peut devenir une égérie à l'émancipation.

L'écriture de la musique c'est pareil, d'une musique d'oreille à une musique écrite.

Ecriture et révolution cognitive: Jack Goody : la "raison graphique". On peut dire de manière directe, l'écriture va répondre aux besoins prosaïque de la fixation transmission. Mais Goody ne met pas l'accent là-dessus, mais sur le fait que la rationalité arithmétique et géométrique et logique.Arithmétique: avec l'écrit, nait la notion de l'infini. La raationalité de l'infini n'est possible qu'avec l'écriture. La parole se déroule dans le temps, alors que l'écrit se trouve dans l'espace. Cette projection dans l'espace permet d'écrire des équations mais aussi de voir à deux dimensions, horizontale et verticale, réfléchir sur deux plans (tableaux à double entrée). Possibilité logique, c'est-à-dire le sillogisme (socrate est humain, les humains sont mortels, socrate est mortels) cela permet après de faire des généralités et de faire des abstractions. On retrouve cela chez Marcel Jousse.

L'esthétique de la page, du plan, dispositions des mots sur les pages. Avec la caligraphie, les poèmes dans les pages, avec seulement des mots.

Texte de Louis Auroux

intro en antithèse avec Rousseau et Platon .Il prend le contre-pied de Rousseau en faisant un plaidoyer pour l'écriture.12 l'effacement de lasingularité du locuteur et de l'effet de face à face.3 installation d'un référentiel4 Un autre rapport à l mémoire5II l'écrit comme langage du locuteur absent. Cette absence du locuteur, va entrainer deux choses, donc 1 modification technique de l'énonciation et 2 modification intellectuel de la réception de l'énoncé. III artiiculation des deux thèses (dépendantiste : l'oral est similaire à l'écrit, ....indépendantiste: l'écriture crée quelques chose de totalement différent de l'oral)graphématisation: concept que chez Auroux. 5 La spécificité de la raison graphique

Les thèses simples du textes: 1l'écrit change le statut de la parole humaine. 2L'écrit n'est pas le redoublement du langage parlé. 3 l'écrit est le cadre d'opération logique inédite.Les concepts: graphématisation, les déictiques, dialectes, littéralisation, raison graphique.Thèmes: standardisation, la mémoire, énonciation.

L'intro: il commence par ce que lui il refuse, la tradition française de dévalorisation de l'écrit. Platon: L'écrit fige l'expression, et après cela va pouvoir être interprété, décodé de multiple façon, l'auteur est en dépociation de son livre. Rousseau: essai sur l'origine des langues. Le langage vient

des émotions primaires. Pourquoi les gens parlent? Parce qu'ils réagissent par des émotions fondamentales (douleur, peur, plaisir ). Besoin de communiquer des émotions primaires. L'écrit va se détacher de cela, l'oral on va élaborer de l'affectivité sous un mode singulier, alors que l'écrit on va élaborer de la rationnalité, de l'abstraction et on va perdre de la co-présence et de l'affectivité. Perte politique, car les textes sont une sorte de monopole du pouvoir, il n'y a pas de réponse possible directement.perte du silence: sans voix on parle lorsque l'on peut nous voir. Mais dans l'écrit, on ne voit pas donc on perd des signes.

De Certeau: L'invention du quotidien. Il travaille sur le rapport entre oralité et écriture.

Auroux montre dans 3 paragrpahes la superiorité de l'écrit selon lui. Standardisation: l'écriture, à la différence de Rousseau qui dit que l'on perd la singularité, pour Auroux, la standardisation est la mise en formes fixes. L'écrit va mettre en valeur, objectiver l'articulation , permet une stabilisation de la grammaire. Cela prend du temps.

Est ce que la spécificité individuelle. C'est un avantage, et cela disparait dans l'écriture selon Auroux. Mais pour les sociologues, on perds des interactions dans l'écrit. Les micro-variations, lié à l'émotion, les gestes, ont les perds dans l'écrit. Mais la singularité, l'origine sociale, géographique est perdu dans l'écrit?

Il y a des formes personnels dans l'écrit, dans les formes (les parenthèses, les phrases, etc).L'oral n'a pas de référentiel, le texte crée un référentiel, on se reporte au textes. Universalisation: c'est écrit, donc c'est vrai. Alors que dans la parole, on n'a jamais d'universalisme selon lui.

La mémoire: ethnocentrisme

silence est beau, alors ien Si Lens est beau, à Lorient

28/02

Bémol: attention, la fixation par l'écrit elle s'étale du 9 jusqu'au 17ème siècle. C'est une chose très relative, très long. De plus, il y a des variations: des mots, expressions. Intervention d'état sur des mots à interdire: "race", féminisation du langage par exemple aujourd'hui.

Dans l'écrit, on perd aussi des informations sur la personne: son âge, origine social etc, que l'on peut retrouver à l'oral.

Les mots sont polyphonique: ils ont un sens selon la phrase dans laquelle ils sont inséré.

Le texte est une chose fragile: les écrits qui nous sont venus, ce sont lesquelles? Fragilité selon les manuscrits lui même. L'histoire dépend de ces sources écrites connus. Aussi selon les fixations technologiques. Le papier est fragile. Mais les livres imprimés avec la PAO (programmation assisté par ordi) dans une centaine d'année, l'encre va partir, alors que les écrits de moines, ils vieillisent mais reste visible. C'est encore pire pour les écrits sur les ordinateurs, qui peuvent être supprimé d'un coup sur internet.

Les ecarts à l'écrit sont présents: faute d'orthographe, reste très importante. Mais on remarque aussi

La variation dialectale: le dialecte est un concept : c'est une langue possêdant un lexique, mais parler par un sous-ensemble restreint, qui n'a pas eu la légitimité pour s'imposer, et qui reste

donc restreint, qui n'a pas réussi à s'imposer comme une langue nationale. Dans d'autres pays (grec ancien) il n'y a pas eu de

Le dialecte a de l'écrit (romans etc), et donc une orthographie . Dialecte régionale, et dialecte social: dialecte de la classe ouvrière parisienne ( = argot ou patois) qui est ésotérique. La langue va avoir son style d'écrit.

Phèdre: "il faut retourner l'huitre", c'est-à-dire

L'écriture va transformer tout le rapport à la mémoire. Sauf qu'iol va établir une hiérarchie entre

quand on est dans l'oral, on transmet le contenu plus qu'une forme. La forme est variable, dans l'a peu près. L'oral est dans l'a peu près. Critique de la prof: jamais ne dissocier la forme et le contenu. Ce sont toujours des choses liés (fonction du langage). Toutes les informations sont sont à travers un genre de communication, un genre humoristique etc. Un rite au contraire, est très précis, il faut les mêmes phrases précisement. Il y a une hypertrophie, une manie de la mémoire pour bien mémoriser les bonnes phrases, chansons etc. ethnocentrisme de sa part de pensée cela.

Question de la mémoire, on ne sait que par coeur. Dans notre société, on extériorise de plus en plus, ce qui laisse de la place dans notre

cerveau, seulement, on a plus à l'intérieur, on devient dépendant de l'extérieur, papier etc, donc si l'on perd, c'est perdu à vie. Quand c'est à l'intérieur on le garde (faut-il réactualiser quand même).

L'écriture, le langage du récepteur absent/ locuteur absent

On a donc des modifications technique, l'écrit introduit des modifications tehcniques, modifications déictique. Déictique: concept de la linguistique: la situation dans laquelle un énoncé est produit, définit par s relation au locuteur (je) au lieu (ici) et au temps (maintenant). Deixis (en latin) : sorte de geste verbal (geste qui montre), mime d'une indication. C'est l'ensemble des formules linguistique qui se comporte comme geste verbale. Exemple de zsi je suis à l'oral, le locuteur doit pêtre identifier pour que le message soit compris. Si je suis en train d'écrire, je n'ai pas besoin de choisir mon locuteur. C'est l'idée de transformation technique.

Modification intellectuelle:

Dans les modifications intellectuelles, des choses plus à débattre sur la première idée: l'écrit enprisonne le locuteur. Alors que toute oral est toujours une dialogie mpele si c'est dans une situation donnée, le locuteur présent ne réponds pas immédiatement. Tout parole est une provocation.

L'écrit suit son cours, alors que toute parole peuvent être interrompu. Ecrit, privilège de plier le locuteur par rapport à l'oral. Argument inverse qu'il va donner, on est beaucoup plus libre devant un écrit, on a beaucoup plus le temps pour critiquer. Cette parole dans l'espace, nous permet de prendre le temps, alors que l'oral qui s'inscrit dans le temps, nous laisse moins le temps, on est dans la réaction.

L'écrit s'inscrit toujours à un recepteur. Recepteur fantasmé, imaginé. Lorsque l'on écris, on écris toujours en pensant l'écrire pour quelqu'un. Autre avantage: possibilité de la complexité. Proust on ne peut pas le parler à l'oral. Le support de la phrase complexe ne peut être que écrit. Il oublie selon la prof, Socrate, Platon. L'articulation de l'oral à l'écrit. Paragraphe " les philosophes et les linguistiques ont...." Il oppose les theses dépendandistes et indépendantistes. Ceux qui vont dire que l'écrit est imméiatement de l'oral. En un sens oui, il y a un écrit que parce qu'il y a de l'oral. On pourrait dire quand on se situe dans un alphabet tek que le notre car a différentes consonnes et voyelles. L'écriture peut devenir l'image de l'oral. Il y a des prolongements de recherches sur cette idée.

Mais les transcriptions de hiéroglyphes ou autre, c'est tout autre chose. On a cette vision que

l'édcrit est quelque chose d'autre. Il y a une autonomie de l'écrit par rapport à l'apport à l'oral. C'est plus visible quand on a une écriture non alphabétique qu'alphabétique.

Comment voit-on qu'il y a une indépendance de l'écriture? Parce qu'il y a une ponctuation. Il y a des modulations du silence avec cette ponctuation. On a bien des morphèmes (des formes visuelles). Il y a toute une codification variable des virgules surtout. Concept de graphématisation: c'est une substitution des éléments sensorielles aux choses des signes, et on a transformer par là même notre biotope. Nos capacités sensorielles ont baissé. On est dans des sociétés où l'on a remplacé kes repères sensorielles par des supports. On est dans des sociétés fortement graphématisé. Civilisation de l'oeil, ont fini par produire de l'illétrisme, phénomène très étrange. On a l'oeil totalement mobilisé, on doit être des spécialistes de l'oeil, mais en même temps, augmentation de l'illétrisme. L'illétrisme est un marché, parce que l'on a besoin de trouver des systèmes pour lutter contre cela. Ce sont plutôt des entreprises privées que l'éducation national.

Comment l'écriture est une révolution de la rationalité? Besoin de numération, qui ne peut être satisfait qu'avec l'algorythme qui démontre l'infini. Il reprend la bidimen

littéralisation: c'est à dire être capable de faire des propositions en généralisation, possibilité de remplacer des hommes concerts par des choses abstraits.

3 Le signe linguistique

A Reflexion linguistique du moyen-âge européen jusqu'au 20ème.

Le haut moyen-age : il voit naitre l'organisation de l'enseignement. Ces universités sont autour de la logique, de la grammaire et de la dialectique. La musique est mathématique, tout tourne autour de la logique . Le logos est au centre (logos, c'est d'abord le langage que cela veut dire, après c'est la logique.) Le latin c'est qui va être la langue de la science, de la religion, de l'administration. Ce n'est pas le latin que l'on parle. C'est le latin de Cicéron, des grands orateurs. La grammaire qui se met en place, ils considèrent que les dialectes n'ont pas de grammaire, seul la langue latine ont une grammaire. On étudie Wigttsengestein écrit un "tractatus" (traité) qui est en référence de ce qui est fait dans le 14 et 15ème siècle. Ce n'est pas dans

Ce que l4on peut retenir au 18ème siècle, c'est une découverte de la langue vernaculaire. On a un statut de la langue orale qui est néo-latine. Cette langue là acquiert la raison. C'est une sorte de saut dans la connaissance mais aussi dans la reconnaissance du vernaculaire

1637: "les discours de la méthode..." de Descartes est écrit en français

dates importantes de l'histoire de la langue française:

842: Le serment de Strasbourg. C'est le moment où les petits-fils de Charlemagne se battent mais n'arrivent pas à se départager. Donc ils vont se diviser une partie de la Francia occidentiale, selon la langue. Une unité politique est crée selon une unité linguistique. Assez original dans l'histoire des pays que c'est l'unité langagière qui est mise en avant. Ce sera le 1539: Les édits de Villercotrait. François 1er décide qu'il y aura une langue du pouvoir, profane, le françois, et une autre du sacré, le latin. Ils n'écriront plus les registres en latin, mais en françois par exemple. La "nation" s'identifie selon une langue. 16ème périiode importante de la langue française. 15Ème siècle, siècle de l'imprimerie, donc essor de la langue aussi, ce qui explique l'expansion de la langue françois au 16ème siècle.17ème siècle: grand siècle pour les grands auteurs et Louis ?. Le statut de l'écrivain s'acquièrent dans cette période, avec l'académie française, en 1632/1635. Mais la science reste toujours en latin. 1637: discours de la méthode de Descartes : premier ouvrage scientifique en françois.

1680: naissance de la comédie française qui va être le lieu de création de la fonction de comédien. Comédien chargé de garder le patrimoine du texte. Institution qui va faire perdurer les grands écrits de la comédie française. Conservatoire de la langue et de la grande écriture.Après, grande date pour la diffusion du livre avec les lois de Jules Ferry, au 19ème.

Il est de coutume de Distinguer signe, signal, symbole, symptome et indice. Pour arriver à cette distinction, il y a plusieurs théories.Interpréter des signes, c'est-à-dire prendre un éléments pour le r&éféré à un sens, un visible. Idée d'interpréter une apparition, une audition quelconque. Celoa commence dès les religions primitives, lorsque l'oracle essaye de lire dans les entrailles des animaux le futur, le destin. Lecture des signes prévisionnels. Que se soit une recherche magique, peut importe.

Signe naturelsigne analogiquesigne codé

signe naturel lorsqu'il y a un rapport de nécessité entre l'élément (apparition, audition la trace) et le sens que l'on donne à cette élément. Notion de l'indice est pas loin, rapport de nécessité entre la trace et rapport de ....

signe analogique: rapport de ressemblance entre l'élément et ce qui signifie. On mets dans le signe analogique, tout ce qui est les images figuratives (peinture de dieu etc) où il y a un rapport analogique entre la scène représenté et la scène réelle. Mais aussi le symbole. Le symbole c'est un ensemble une combinaison d'élément qui a un rapport de ressemblance avec ce qu'il désigne. Les symboles peuvent paraitre conventionel, mais ils ont une histoire et donc ne sont pas anodins.Mais des symboles déviennent des signes codés car plus dans un rapport de ressemblance, ni de causalité mais dans un rapport arbitraire entre la trace, et ce qu'il signifie, les signes linguistiques sont des signes codés. Il n'y a pas de rapport de nécessité entre l'image sonore ou graphique et sa signification, ni de causalité, il n'y a qu'à un rapport, convention arbitraire, entre le signifiant et le signifié.

Notion de symptome: différence de signe conscient et inconscient. Les symptomes d'une maladie ne ressemblent pas , mais dans un rapport de causalité et de nécessité, mais pas de ressemblance. Les symptomes ne ressemblent pas, ce sont des indices, mais ils ne disent pas la cause. Le symptome nous renvoie à l'inconscient, dans nos rêves on voit des symptomes, mais par des moyens inconscient et par petit bout. De même manière langage conscient, mais des fois l'inconscient parle: lapsus, dont celui qui parle n'est pas le maitre. Langage est plus souvent conscient qu'inconscient.L'arbitraire du signe: qu'est ce qui, n'en déplaise De Saussure, peut nous faire dire qu'il n'y a pas des indices qui permettrait de remettre un peu en cause l'idée que ce n'est que des signes codés, arbitraires: les onomatopés! MU: premier phonêmes qui auraient été prononcé.Sussure regarde que la langue mais pas les locuteurs. La langue s'incarnent toujours dans des vois, des élocutions, et quand on est dans la logiques de la parole, on est pas dans la logiques de la ....ce signe codé, àç partir qu'il s'incarnent dans la parole, il n'est plus dans l'arbitraire. Mais Saussure ne parle pas de la parole, mais de la langue, donc il ne traite pas de la même chose.

Les théories du signe: on est passé un système de triade, à un système de la diade. triade: signifié, signifié et significationdiade: signifié et signifiant

il y a un flux mentale qui trouve de amnière adéquat sa possibilité d'être dite, bonne harmonie entre le flux mentale et la parole, la pensée trouve son concept, son image. En plus de ca, le référent aussi son harmonie par rapport au réel, cad, tout ce que je pense j'arrive à la dire et est conforme avec la

réaltié: harmonie entre parole, pensée et réalité! Le traide du signe renvoie à un système signifiant, signifié et signification. Le langage issu de ma pensée ne me trompe pas. Cette conscience dans cette affaire va commencer s'éffriter avec Descartes qui émmets l'idée que le langage, la parole, il peut tromper eventuellement par rapport à la réalité. La perception que l'on a! Descartes dit qu'il faut se méfier de nos perception.

Langage est peu fiable pour désigner à la réalité. Mais important

avec saussure, on ne pense qu'en diade: la seule chose qui compte, en tant que scientifique, c'est penser le rapport arbitraire entre le signifiant et le signifié, il n'y a plus à s'occuper de la réalité désigné. Plus besoin de se demander du rapport avec la réalité, ce n'est pas l'objet de la linguistique. Elle fonctionne de manière autonome, donc il ne veut pas s'en occuper.

Concept de substance, concept de forme, concept de valeur, identité et de signification.

Saussure: 1857-1913. Il passe sa thèse en 1880. Famille protestante Genêve.1910-1911: il élabore sa CLG: cours de la linguistique générale. Il ne veut pas étudier la parole, mais la structure de la langue, la structure. Il n'écrit pas.CLG publié après sa mort. Extrait sur le CLG, avec des commentaires simplifiés. Son influence se fera après sa mort.

Plan du texte:La langue est une forme, et non une substance. C'est dans la conclusion de l'extrait du texte.L'identité du signe n'existe pas en soi.Puis 3 temps: 1identité matérielle2 identité relationnelle3 notion d'identité négative. De l'Identité différentielle du signe nait la valeur.De la valeur nait la signification.

Un des essentiel de l'apport de saussure c'est de montrer que la langue n'est pas

Le monde l'idée, l'idéel est amorphe, seul la parole donne une forme à ce monde. Donc pas une substance, mais une forme. La langue pense avant moi! Et donc il n'y a pas un réel, référent universel dont les différentes langues rendraient compte. Pour Saussure, la langue découpe le réel selon leur propre cadre, d'espace et de temps. Cela ne dépend pas de ma pensée le temps et l'espace, mais comment ma langue crée, catégorie le temps et l'espace. La pensé, amorphe, n'existe qu'à travers un cadre: la langue.

Univers de phonème qui me prééxiste. Toute une palette de voyelle et de consonne.

Une des première proposition c'est que l'identité du signe n'existe pas en soi. Différence entre identité matérielle et identité relationnelle.Le train de 20h30 de Nantes à Paris, n'est pas le même matériellement le Mardi et le Mercredi. Mais à la même place, identique relationnelle. Mais pas identique matérielle. Par contre, identité matérielle pour l'habit qui a changé de place.

De quel type d'identité correspond la

fin de la page 5: dernière phrase: "leur plus exacte cataractéristique est d'être ce que les autres ne sont pas".

On ne commence pas par une définition positive, mais par phrase négative. Tout échelle n'est que système de différence qui se limite entre elle. Un A, c'est ce qui n'est e, i, u,o, on ne le définit pas par du positive, mais par non-e etc.Parallèle avec la poésie: Raimbaud: "Je est un autre". On pose qu'il n'y a pas d'ipséité.Parallèle avec la sociologie: Du coté de l'interactionnisme: je est toujours un autre selon les rôles qu'il a à jouer, suivant rôle, suivant les personnes avec qui on est. Mais en même temps, inter-subjectivité, car on cherche tout le temps à sauver sa face.

Les marxiste ont une définition de l'identité des ouvriers positive selon rapport de

Bourdieu: hiérarchie sociale tendue vers le plus haut. Imitation de l'échelle supérieur. On ne trouve jamais une identité positive: être, c'est n'être pas. La problématique Bourdieusienne est donc une problématique....

Identité négative: A se définit comme étant un non-b, non-c etc...

3ème thème: de l'identité différentielle du signe nait la valeur: page 64.Chacune des unités signifiants/signifiés est connecté avec d'autres unités signifiant/signifié.

Si on enlève un signifiant, il est directement rattaché à un auteur. La valeur de ship et meaton : on dit mouton en français. Meilleur exemples: le pluriel en Grec: singulier, duo et pluriel. Ou bien chez les esquimaux, il y a plusieurs mots pour désigner la neige, en français on en a qu'un seul.

Il n'y a pas de synonyme absolu, ni sur les plans syntagmatique, ni.....Exemple: avoir peur, craindre et redouter. Pour Bourdieu ce la renvoie au trois langage:

avoir peur langage familier, craindre langage standard et redouter langage soutenu.Différence entre valeur et signification. La signification est sous l'influence de la valeur.

Saussure: analyse synchronique des langues: C'est une rupture avec les pensées d'avant: ces analyses structurales va s'étendre au delà de la linguistique. Attention à la tentation de la mathématisation.Très peu d'individu ont une parole singulière, mais la singularité....phénomène peri-linguistique: la vocalité et les gestes.Anthropologue et linguiste: Sapir. 1Er a étudier la vocalité (parler fort, faiblement, l'intonation etc)

La variable sexué: Louis Queret va modifier un peu, au lieu d'une seule langue standard comme Bourdieu, il va parler de normativité et de normation.Josiane Bouquet, proche de Labov.

Fétichiste du langage: Bourdieu avec son texte est polémique: contre les linguistes, les socio-linguistiques. On peut expliquer cela en partie parce que la linguistique devient le modèle.

7 points 1 Définition préalable de l'objet2 Critique de la notion de communauté linguiste3 Critique des socio-linguistes4 Notion de marché linguiste5 Théorie matérialiste des biens symboliques6 Rupture avec la révolution française7 Légitimité de la langue

1 Définition préalable de l'objet

A la 6ème ligne du texte. Bourdieu présuppose que lorsqu'on étudie la langue, les linguistes pensent à la langue standard écrite. La prof n'est pas d'accord car les linguistes s'intéressent à ce qui se dit, le parler et non l'écrit.

2 Critique de la notion de communauté linguistique

Les linguistes vont parler de langue naturelle, de communauté linguistique. Pour Bourdieu il n'y a pas de communauté linguistique, car il n'y a pas de locution homogène: les gens n'utilisent et ne connaissent pas la même langue. Mais cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de ....

Il va critiquer que dans la communauté, les linguistes ont oublier de faire la génèse.

3 Critique des socio-linguistes

Bourdieu critique les socio-linguistes comme Labov car il ne faut pas que décrire mais aussi comprendre...

Mais il y a l'habitus: c'est comme le "il faut sauver la phase".

critique de Bourdieu sur la notion de communauté langagière.

Marché linguistique: correspond plus ou moins à la notion de champs linguistique. Un marché linguistique s'impose quand homogénéisation relative de la langue. Comme pour marchandise, pour un étalon marchand, il faut un étalon-or. Il y a un standard homogène de la langue. On suppose une normalisation achevé, et donc en découle une notion de hiérarchie. MAIS QUAND EST CE QUE s'opère ce champ?

Boutet: quand est ce que cette homogénéisation a lieu? A t'elle vraiment lieu?Un marché, notion économique, et un champ, notion de physique. Cela n'est donc peut être

pas tout à fait la même chose.

Bourdieu dit que imposition d'une légitimité, pour l'instant non situé historiquement. Avant pour lui, il y avait un habitus linguistique. L'habitus linguistique c'est la pratique de la langue. On aurait des aires d'intercompréhension seelon Bourdieu, cela veut dire que l'on retrouve la notion de communauté linguistique. Mais communauté linguistique, donc contradiction de ce que dit Bourdieu car il a contredit les linguistiques et critique leurs prénotions, alors qu'il réutilise une de leurs notions. Aires de ... = communauté linguistique.Idée que relativiste et marxiste ont tort, lui a raison. Ceux qui vont réduire la culture par la culture, explique les guerres de la religion par les guerres de religion (ne regarde pas derrière les guerres idéologiques, économiques etc), mais aussi les marxistes qui ne donnent pas une grande place à la symbolique, les objets symboliques, comme les langues. Bourdieu veut montrer importance de la symbolique et donc reprends les ethnologues, mais reprend le matérialisme de Marx.

Redouter craindre et avoir peur: Saussure, pas de synonyme absolue. Bourdieu: la valeur ne se définit par linguistiquement, mais par des valeurs extra-linguistiquement. "avoir peur" : niveau commun, "craindre" langage standard, "redouter" langage

Ce n'est pas parce que Saussure dit que il n'y a pas de synonyme parfaitement, que Bourdieu ne peut pas dire que sociologiquement il y a des valeurs différentielles linguistiques. Même objet, mais Saussure a une problématique linguistique, et Bourdieu une problématique sociologique.Bourdieu se fait combattre valeur longuistique et valeur sociologique alors qu'il n'y a pas besoin

6ème tempsconstitution d'un marché linguistique.

Prof surprise de la mise en place de la langue française selon Bourdieu. Pour lui, la normalisation

du français suit la constitution monarchique. Oui jusqu'à la révolution. Langue d'oï et langue d'oc. C'est beaucoup plus compliqué. Il y a aussi la langue romane qui existe et est répandu. Est ce que la langue d'oc est aussi uniforme, pas sur. Pas de travaux sur 11-12ème siècle sur cela.

Dictionnaire de Furetière va enteriner le champ linguistique: on voit qu'il y a des termes qui sont considérés comme familier, etc. Etablissement d'une hiérarchie pour Bourdieu. Seulement il oublie que Furetière a beaucoup eu de mal à établir son dictionnaire et qu'il va faire de la prison pour ça.

On a, peut être que Bourdieu sous-entends que c'est à ce moment là que le champ linguistique ce mets en place.Problème du migrant, qui va apprendre une nouvelle langue, mais qui ne retrouve pas des synonymes entre les deux langues.

Espace géographique: Bourdieu explique que dans le sud, activisme culturelle.... C'est le reflet de la non-industrialisation.

Selection à l'embauche par la compétence linguistique.

Texte de Boutet

Elle est sociologue et linguistique.Louis Querret garde la langue standard, mais Boutet pas d'accord et surement n'accepte pas

la notion de langue standard.Elle est plutôt en accord avec Bourdieu pour sa notion de champ lunguistique. Elle se

demande qui sont les locuteurs de la "langue standard"? Toute langue a des règles. Il n'y a pas de langue qui n'a de règle d'usage. La langue est une régulation.Où est le purisme? Pas dans l'écrit. Car dans l'écrit on a aussi de l'écart. Avec des néologismes nouvelles expressions etc. Ex Ronsard.

On peut supposer que le langage standard est dans la fiction. Elle répond à Bourdieu que les linguistiques ne sont pas évaluateurs. A la place de ce monolithisme, Boutet parle de diversité: diversité historique: quand Bourdieu dit qu'il y a un étalon absolue, non car certains mots deviennent obsolètes. Diversité sociale, variation stylistique: il n'existe pas que quelqu'un soit dans un unistyle. On postule que toute personne possède une variation de style: style populaire, style ...

Ces diversités remplacent la notion de langage standard de Bourdieu. Boutet parle de zone stable et zone instable. Il y a une relative souplesse. On peut faire des incorrections: verbes transitifs et verbe intransitif. Il y a une relative intransitif qui devrait être conjugué avec le verbe être. Mais c'est une zone instable: divorcer: Elle est divorcé mais zone instable: Elle a divorcé. Souplesse plus grande que ce qu'elle est pensé.

Frei: la grammaire des fautes 1929. Linguistique.Linguistique fonctionnelle: la langue répond à des fonctions d'économie, réflexive. Ce que l'on va considérer comme des fautes correpondent à des systèmes qui correspondent les fautes sont une anticipation d'un manque d'économie, de simplicité etc. La faute anticipe sur ce qui manque à la langue. Principe de simplification.Quel est son corpus? Dans tout les classes sociales et dans la littérature.Aune de boudin – eau de boudin – jus de boudin.

Il se demande pourquoi des fautes apparaissent.

Linguistique montre comment les fautes d'usage obéisent à une économie linguistique qui est une façon de projeter une langue qui adviendrait. Utopie du futur de la langue dans ses pratiques les plus usuels et populaires. Mais corpus mixte: populaire, savant, écrit.

Quels usages vont s'intégrer?Erreur phonétique qui est passer dans le langage commun. A partir de quand pouvons nous parler de langage commun? Qu'est ce qui est partager? Porlbème de sédiment, tout les lots de métaphore, qui ne sont pas forcément comprise par différentes classes, générations. Pas de transmission des métaphores entres les générations entre lieu commun.

Passeron qui dit que la sociologie ne peut pas être une science car elle doit utiliser le langage commun. Mais en même il faut bien utiliser le langage car on étudie la société. La sociologie a une langue de tous mais aussi des notions propres à la sociologie.

Ecriture sociologique est un objet de réflexion des sociologues.

Labov étudie la linguistique varia- . Pour lui il existe une langue standard quand il y a une pression extérieur au groupe. Parler ou écrire, c'est forcément entrer dans des règles (grammaire orthographe etc). Mais c'est règles fortes, s'adaptent au cours de l'histoire et des groupes quotidiens, donc un groupe ne parle pas la même langue dans le temps. Mais langue standard quand langue bouge, dit comment la personne doit parler. Par exemple, le commerce triangulaire avec les peuples africains déportés aux amériques du nord, ou bien les pays colonisés.

Parallèlement de ces ablation culturelle, l'autre hypothèse de Labov, c'est de dire qu'il y a un style, une stylisation par groupe. Norma car il y a une régulation du langage dans les relations. Style selon le milieu géographique aussi. Lexique qui bouge, différent géographiquement. Style regulé selon les lieux, milieux sociaux. Autre hypothèse, que personne n'est unistyle. Un groupe possède son langage. Mais aucune personne a un unistyle. Il a remarqué que plus la situation se formalise, plus le langage devient plus formel. Donc chaque personne à plusieurs style, plus formel ou moins formel.

Louis Querret: en opposition avec josiane boutet. Pour lui, il existe une langue standard et aussi une langue usuel, qui n'est pas du même ordre. Langue standard: langue de la normalisationnormativité=/= normalisation.Normativité : dans la pratique du langage se pratique selon une petite police interne, ceux qui donne le bon langage. Normalisation: normalisation d'état, qui intervient avec l'école mais pas que, qui intervient car la langue n'est pas un dialecte comme une autre, car langue qui se donne des langues de prescription, édite les dictionnaires. Langue qui a un métalangage. Seul langue qui produit en même temps qu'elle se régule, se fait sa propre prescription. Ecrit sur le devoir être, dit, et langage qui a son propre langage prescriptif. C'est la seule langue qui a cela.

Cela ne recoupe pas tout à fait ce que dit Labov, car le langage de Labov n'a pas d'intervention de l'état. Querrezt voit un pouvoir très (trop) grand à l'état. Vision Bourdieusenne.

Mais où trouver ceux qui parle la langue de la przescription? Il dit qu'il faut faire deux types d'études, ethnologie sur le discours, et type de travaux institutionnel, pour aller voir les langues de normalisation. Etude des traces écrites du langage.

Bakhtine: C'est quelqu'un qui a travaillé sur Rabelais, la dialogie, très connu des linguistiques, socio-linguistique, des théories de l'énonciation.

Il va dire que l'on est dans la logique des théories de l'énonciation, cad qu'ils va commencer à considérer que tout langage est pour quelqu'un. Il étends cette affaire en parlant de dialogie généralisé: toute parole contient déjà l'anticipation d'une réponse. Un texte, discours, pensée pour être dit, a déjà anticiper l'auditoire. Tout écrivant anticipe les réponses possibles, le type d'auditoir.

Même dans la solitude de l'écriture. Quand on parle seul, on est aussi dans l'interlocution.Intertextualisé: les textes répondent aux textes. Un texte est un intertexte, il répond à un autre texte de manière implicite ou explicite.Bakhtine parle de polyphonie généralisé: il va distinguer le thème et la signification: il entend par signification l'axe sintagmatique de la langue tel que l'on peut définir dans le dictionnaire. C'est ce qu'il appelle la zone stable.

Le thème, c'est l'axe paradigmatique. Pour lui, c'est la façon d'ont résonne pour un groupe social dans une relation donnée, chacun n'accorde pas la même importance, sens au mots. Les images associés à des thèmes est traversé par le parcours particulier de l'individu. Bakhtine redonne toute la chair du mots par rapport à l'individu. Tout les mots résonne selon l'heure le lieu, le locuteur.

Paradoxe à la fois monoaccentué (la signification) mais en même pluriaccentué (thème). Logique complexe entre le deux et la façon dont bouge une langue, dont elle change qui joue sur ces deux thèmes. Analogie de l'albatros, oiseau poète. Le signe de l'albatros est pluriaccentué, qui ne comprennent pas. Rupture entre génération.

Après, Boutet mets en pratique cela; deux établissements de travail comparables, sur collectif ouvriers, la manière dont ils parlent de leur lieu de travail et leur travail."dans la langue il ne reste aucune forme neutre, toute la langue s'avère être Pour la conscience qui vit dans la langue, mais une opinion hétérologique concrète sur le mopnde. Chaque mot sent la profession, le genre, le courant, le parti, l'oeuvre particulière, l'âge le jour et l'heure cahque sent le contexte et la contexte dans laquelle il a une vécut sa vie social interne.

....Sont inévitables".

Il n'y a pas de locuteur de la langue standard: il n'y a pas de neutre. La standardisation cela veut dire neutralisation. La langue d'un individu est traversé par les conditions d'existence et temporel, social etc.

""Gandash""

Le rapport entre genre et langue, système linguistique. La littérature sur cet affaire a surtout été importante lors du premier féminisme, année 70 80. Madame Houdbin sur l'imaginaire linguistique travaillé sur linguistique sexué, mais pas dans une idéologisme bouclé à l'avance.Pas mal de travaux dans ces annés là de sociolinguistique.Parler féminin, parler masculin.

Yaguelaut "Les mots et les femmes." Anthropologue.F. Héritier si le symbolisme existe, (deux chose à comparé) c'est la distinction entre masculin

et féminin le symbolisme primaire. Et de cela découle la différentiation du monde.Pratique langagière des femmes, pratique de l'exclusion: les femmes auraient été de grand symbolisme, dès les sociétés préhistoriques, de la langue du pouvoir, du sacré, et relative à la sexualité. Elle démontre que lorsqu'on est exclue d'un truc, il y a des fois des respirations, jour où les femmes vont avoir droit de dire tout les mots interdits (carnaval), ce qui insinue qu'elle connait les mots. Droit d'inversion, mais qui sont en fait des rituels d'ordre, car cela veut dire que le jour d'après, elle n'ont pas le droit de les dire.

Peut être vu d'un angle monolithique. Mais il faut voir que la langue du pouvoir, les langages du sacrés sont relativement connu, voir pratiqués d'une autre façon.

Le récit parlé, le chant permet aux femmes, par détour de dire ce qui ne peut pas être dit.Dans histoire du langage, il y a des grnds moments de retour de force. Quand est ce que les femmes

comme des réappropriatrice de la langue: les précieuses. Rééducations des moeurs, accompagné de revendication contre mariage etc. Obligation de la langue, idée de normalisation, qui va avoir tout un effet dans la langue, la poésie. Certes initié par femme de la cour, mais bien par des femmes.Sapho : vers de la passion amoureuse.

Marqueur paralinguistique: différence et modélisation de la voix, du phrasé. Rôle particulier des femmes dans la transmission linguistique. Les téssitures: grave ou aigu. Aigu: enfance, infantile. Grave associé au poids des mots. Avoir une voix grave, c'est aussi assuré un certain poids à cer mots. Symbolisme immédiat sur l'aigu et le grave.Beaucoup de symbolisme inconscient marqué au timbre.Les hommes sont marqué aussi: féminisation de la voix si elle est trop aigu, donc pensée sur le comportement féminisé.

Question de l'amplitude de la voix: On constate que les degrés d'acceptation de l'amplitude de la voix est beaucoup plus contrôlé chez les femmes que les hommes. Très très vite dans les relations de travail, quand les femmes éleve un peu la voix, elle se fait rappeler à l'ordre.La nasalisation de la voix: le nez c'est l'odorat, c'est la part la plus animal de l'humain. Voix plus nasal, c'est beaucoup plus contrôlé pour les femmes que chez les hommes. Il y a dans la sonorité des voix féminine et masculines, des injonctions, des éccarts qui sont pris, qui sont plus ou moins stigmatisants. Ligne mélodique: cela doit être ligne atténué relativement, car cela renvoie au rôle que les femmes doivent avoir le rôle de conciliatrice, le compromis. Et qui est l'acteur de faire des compromis. Donc il faut que la voix de la femme ne soient pas trop âpre, plutôt mélodique. Les femmes sont les agents de transmission, et de conservations de la langue, de ses bons usages, des formes anciennes de la langue.

Les féministes de la première génération ont mis au débat publique le rapport des femmes de la parole publique, et de l'écriture

La stratégie de la conversation de Candace West

"La socio-linguistique de la conversation" : détermine la conversation en expliquant que cela est peu codifié: dans le courant de la vie, mais en même temps art de la conversation, donc pas sans code et mode. Libre circulation avec norme implicite et poiurtant est beaucoup moins

toute proposition victimaire déclenche de la violence. Donc assez mal pensée de parler en tant que victime. Autre problèmatique dans le texte: Goffman: la conversation est dans les interactions.La problèmatique du territoire: S. Hall. La dimension cachée. Livre fondamental à la frontière de l'éthologie.

1ère thèse: la conversation est la ritualisation des rapports dissymétriques entre hommes et femmes. Voire mise en scène de cette dyssimétrie. 2ème thèse: La parole de la conversation serait la plus révélatrice des paroles pour repérer les rattages dans la communication.3ème La parole est un territoiret, comment va t-on transposer cet espace de territoire pour parler de la parole.4ème thèse: les rapports de sociaux de sexe. On prend une petit espace politique, social pour en faire une théorie plus vaste.

Elle part du travail de Sachs et Jefferson, deux sociolinguistique qui a élaboré, dit que la conversation est un modèle égalitaire, que c'est là où chacun est supposé être égalitaire et libre, mais en même il y a une sorte de discipline, tout le monde ne prends pas la parole ensemble, on parle chacun notre tour. Il y a une sorte d'idéal où il y a un tour, où il n'y a pas de blanc et personne ne parle en même temops. Les blancs peuvent être pensé comme un ratage et donc il faut les éviter, dès que quelqu'un a fini de parler, il faut rapidement prendre son tour pour réagir et ne pas laisser des blancs. Art régulé de la parolerepère de quand quelqu'un a fini de parler, il faut répondre.comme au théatre, chacun son rôle et chacun son tour.

Mais, elle constate que cela ne marche pas tout le temps bien: chevauchement de parole, interruption de parole, blancs. Toutes une typologie des interruptions.

Cela nous permet de voir le territoire de la parole: territoire notion d'espace. Territoire de parole: notion de durée. Territoire de durée. Ce n'est pas seulement une durée, mais aussi la possibilité de controler un peu ce que l'on dit dans cette durée: les sujets proposés, maitrise du contenu dansd la durée.

Quand est ce que je sais que j'ai la parole? Pas que par moi, mais l'écoute de l'autre, l'interlocuteur contrôle aussi par l'écoute active. Vérification de l'écoute si l'interlocuteur répond. Si lm'interlocuteur change totalement de direction, Si c'est un territoire, cela signifie que c'est menacé, ce n'est jamais acquis: il va y avoir des intrusions. Menaces, donc conquêtes, au sein du territoire.Notion de proxémie de Hall: c'est l'espaceLa notion de territoire la dimension cachée est indispensable a partir de quand vous allez trouver qu'il y a intrusion sonore de l'autre. L'espace est kinesthésique, il concerne tout les sens. Pluralité sensorielle de l'espace. Donc il remplace la notion d'espace par celui de proxémie. Chaque culture à sa proxémie: étudiant américain et étudiant anglais.Comment est ce que l'on va définir qu'il y a des unités intelligibles qui ne devrait pas être

Il y a un chevauchement de parole plus subtil que conversation simultanée.... C'est quand on prend la parole sur la dernière syllabe de l'autre. Ce n'est une intrusion. Intrusion: dès que la personne parle au moins l'avant-dernière syllabe.Intrusion précoceIntrusion superficielle

On est donc dans y reperage très précis, un relevé très précis sur des relevés de conversation.

Comment enregistrer la parole des autres? Sans faire un entretien car c'est un rapport à la parole différent. Comment s'introduire mais ne pas perturber. Problème de tout les ethnologues mais plus difficile car il faut saisir les paroles: il faut enregistrer à l'insu de l'interlocuteur.

Les interruptions quand il s'agit non mixtes sont aléatoires. Par contre dans des groupes mixtes, 80 à 90% des interruptions sont faites par des hommes.

La familiarité c'est la même chose: propension à déposséder le territoire qui est plus forte que dans un autre.Notion du statut locuteur/conversant subordonné: référence à Goffman, qui lui a un parallèle intéressant entre l'enfant et... L'enfant n'a pas un vrai temps de parole, il n'a pas de vrai territoire de parole, il doit pas mal manifester qu'il est là pour se faire écouter. On l'écoute un peu mais pas trop. C'est un locuteur inessentiel, on prends ou pas ce qu'il dit, sinon on l'écoute pas. Mais en même temps cela lui permet de ne pas être agressé de locuteur car son interlocuteur Pas que l'enfant: l'ouvrier dans un position de

L'auteure a tendance à victimisée toutes les femmes qui seraintt pour elle toutes des locuteur subordonnée. Prof pas d'accord, il faut beaucoup nuancé sur cela. Femme dans les maisons.

Ex de la parole des étudiants: peu écoutée.

Ritualisation du role féminin...Esquive en ne disant pas trop rien pour les femmes, rentrer dans le silence, mode de récupération plus tard dans la conversation.jeu de role Chacun sauve la face de la conversation, rôle offensive et défensive. La conversation est une ritualisation du féminin et masculin.

L'auteure relance l'affaire par une autre enquête faite sur les reprises de parole. Jeu avec des premiers années de sociologie qui doivent se présenter: taux un petit peu moindre: on revérifie que les modes de l'intrusions sont majoritairement masculins: 75%. Territoires moins assurés pour les étudiantes que les étudiants. Une fois que la parole a été coupé, est ce que l'on récupère la parole ou on sauve la situation avec la silence. Comment Très peu récupère comme "en fait je voulais dire ça"

Une autre façon pour sauver la situation, et en même temps avec une résistance, en rrentrant totalement dans le silence, façon de faire perdre la face à l'autre. Le mutisme: que signifie alors la parole de l'autre? Le mutisme n'écoute pas, il n'est plus un inter-locuteur. Le retrait dans le silence peut-être très agressif. C'est le "cause toujours".

Dans la conclusion, l'auteure va généralisé ses propos. Plus goffmanienne dans la conclusion: