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Territoires n°3 (Septembre 2009)

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La lettre d'information du groupe Saur

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Page 1: Territoires n°3 (Septembre 2009)

TERRITOIRESLa lettre d’information entre

N°3 SEPTEMBRE 2009

MISSION LITTORAL200933 plages littorales et lacustres et des milliers de petits vacanciers sensibilisés à laprotection de l’environnement

Du 12 juillet au 28 août 2009, de Honfleur à LaBaule, de Saint-Gilles-Croix-de-Vie au Lavandou,jusqu’à Aix-les-Bains, des milliers d’enfants envacances sur les plages ont participé au specta-cle pédagogique et interactif sur la préservationde l’environnement proposé par le groupe Saur.

SALON EUROPÉENDU LITTORAL,Retrouvez la région Saur Ouestdu 6 au 8 octobre 2009, à Lorient.www.sel-expo.com

4eSALONPROFESSIONNELDEL’ENVIRONNEMENTETDUDÉVELOPPEMENTDURABLEORIZON

Retrouvez la région Saur Sud-estles 7, 8 et 9 octobre 2009 au Parc Expo de Nîmes.www.orizon2009.fr

SALONDESMAIRESETDESCOLLECTIVITÉSLOCALES2009Saur vous ouvre les portes du Marchéd’intérêt national de Rungis

Les mercredi 18 et jeudi 19novembre 2009, le groupe Saurorganise une visite guidée duMIN de Rungis.

Les départs de bus auront lieudevant l’Hôtel Mercure ParisPorte de Versailles Vaugirard(69, boulevard Victor 75015Paris), à 5h30 . A l'issue de la visite et du petit-déjeuner rungissois, une navette ramènera lesparticipants sur le Salon.

Le nombre de places étant limité, nous vous invitonsà vous inscrire dès à présent. Renseignements etinscriptions auprès de :Alexandra Bardet : [email protected] Gambiny : [email protected]

Filiale propreté du groupe Saur, Coved collecte, trieet valorise chaque jour les milliers de tonnes dedéchets duMIN de Rungis : palettes, cartons, filmsplastiques, légumes et produits frais impropres à lavente…

Agenda

DOSSIER SPÉCIAL : Coopération internationale

INTERVIEW : Jean Gaubert, député des Côtes-d'ArmorD

Au cœur de l’actualité cet été, la problématique desalgues et des algues vertes constitue un dossiermajeur de la gestion environnementale des collec-tivités littorales ou lacustres. A la pointe de lagestion des eaux récréatives, le groupe Saur adéveloppé, en partenariat avec les communesconcernées, une démarche de gestion des alguesspécifique et respectueuse de l’environnement, etinvestit dans des programmes de recherche pourune action le plus en amont possible.

Tout l’été, Saur a collaboré avec la Communautéde communes de la Presqu’île de Rhuys (Morbihan)pour assurer la propreté des plages dans lerespect des écosystèmes. Les plages sont soumisesà des arrivées massives d’algues de plus en plusconséquentes et précoces dans la saison. LaCommunauté de communes, chargée de nettoyerlesplages lorsdecesgrosapports,asouhaitémettreen place une démarche plus raisonnée et respec-tueuse de l’environnement lors de la collecte. Lesinterventions sont programmées en tenant comptedes coefficients desmarées et de lamétéo. Toutes

les plages ne sont pas nettoyées, et le nettoyagemécanique est réalisé en priorité sur les secteursde baignade surveillée. Une campagne d’informa-tion a également été menée auprès du public surla nécessité de préserver la laisse de mer pourmaintenir la biodiversité des plages.

Par ailleurs, le groupe Saur et le Laboratoire de chi-mie physiqueetmicrobiologie pour l’environnementde Nancy vont démarrer une étude de recherche,dotée d’une enveloppe de 800 000 euros parl’Agence nationale de recherche, portant sur uneméthode d’élimination des nitrates et des phos-phates, incriminés dans la prolifération des alguesvertes.

Plage de la Tranche-sur-Mer (Vendée)

Algues et algues vertes,Saur s’engage

Gestion des eaux récréatives

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Saur, 1er opérateur à mettre finaux numéros d’appel en 0800

Relations consommateurs

Fin juillet, les industriels de lamer, les pêcheurs,lesassociationsenvironnementales, lesentreprisesde l’environnement et les pouvoirs publics, parti-cipant auGrenelle de lamer et réunis en groupesde travail, se sont accordés sur cinqgrandsobjec-tifspourunemeilleuregestiondeseaux territorialesfrançaises*.

Représentées par Joël Séché, président du groupeSaur, les entreprisesde services à l'environnementont été forces de proposition, aux côtés descollectivités territoriales du littoral, dont ellessoutiennent les initiatives afin d’améliorer laqualitédeseauxetde l'estran, véritableenjeupourledéveloppementdurable,à lafoiséconomique,sa-nitaireetenvironnemental,desterritoiresdulittoral.

Toutau longde laconsultation, legroupeSaurs’estplus particulièrement investi sur les deux priori-tésmajeuresquesont lagestiondespollutionsma-ritimes et la réduction drastique des pollutionsd’origine terrestre. LeGroupecontinuerad’appuyerlesdémarchesdes collectivitésetdesassociationsdesauvegardedelanature,dès l’automne,àtraversles Comop (comités opérationnels) chargés de

traduire les objectifs du Grenelle en mesuresconcrètes.

Concrètement, l’action de Saur portera sur lamise en place d'une filière de traitement desboues de dragage polluées, dès l’interdiction deleur rejet enmer, afin d’accompagner l’évolutiondes pratiques d’entretien des estuaires, desespacesportuairesetdeschenauxd’accès. Il s’agitégalement de réduire fortement tous les effluentspolluants enmer, en complément d’unepolitiquevolontariste et performante enmatière de traite-ment des eaux usées et des eaux pluviales.

Dès à présent, Saur se mobilise aux côtés duMuséum national d’histoire naturelle pour déve-lopper la connaissance, avec la signature d’uneconvention, le4 septembre2009,portant surdeuxprojets : le soutiendu colloque«BiotechnologiesMarines » organisé à l’occasion des 150 ans de laStation de biologie marine de Concarneau ; et laparticipationàuneétudescientifiquesur l’environ-nement côtier et marin, plus précisément sur lesmassescôtièresau largedesestuairesde laVilaineet de la Loire.

Depuis mai 2009, le groupe Saur a remplacé lesnuméros de services aux consommateurs en 0800par des numéros de proximité, avec les préfixes en01, 02, 03, 04 et 05, selon la zone géographique.

Cette initiative répond aux exigences de la loi pourla modernisation de l’économie du 4 août 2008.Si les anciens numéros d’appel Saur étaient facturésau prix d’un appel local sur les lignes fixes de l’opé-rateur téléphonique historique, ils présentaientl’inconvénient de ne pas être intégrés dans lesforfaits de téléphonie mobile ou Internet. Il s’agitainsi de garantir aux consommateurs un service deproximité et de qualité.

À chaque territoire géographique correspond unnuméro d’appel pour le Centre Service Client et un

numéro d’appel pour le service dépannage 24 h sur24. Les anciens numéros restent accessibles pen-dant les six prochains mois, et une campagne d’in-formation est menée auprès des consommateurs.

SAURMET LE CAPSURDEUX ACTIONS PHARES

Grenelle de la mer

ÉDITOAlorsque leGrenellede lameradébouchésur un ensemble de propositions et ladéfinition de cinq grands objectifs mobi-lisant les acteurs de la terre et de la merpour préserver les ressourcesmaritimes,cet été encore, l’actualité a confirmé àquel point les défis environnementauxsont multiples et majeurs pour l’avenirdes territoires.

Gestion des algues vertes, de la qualitédes eaux de baignade et des flux touris-tiques pour les services publics de l’eauetde lapropreté…Lespartenariatspublicsprivés de proximité apparaissent essen-tiels pour apporter des réponses adap-tées, durables et, le plus possible, pré-ventives.

Dansce contexte, legroupeSaur s’engageà vos côtés, au quotidien et toute l’année,pour répondre à ces enjeux environne-mentaux dans un contexte économiqueet financier difficile, et notamment vousaider dans l’application des texteslégislatifs toujours plus contraignants.

Encette rentrée2009, je souhaitepartageravec vous notre détermination à vousaccompagner pour un développementdes territoires respectueux de l’environ-nement.

Bonne lecture et à très bientôt !

>> Olivier BrousseDirecteur général

TOUR DE FRANCE 2009,SAUR PARTENAIRE DE LA GRANDE-MOTTE

En bref

Le 6 juillet dernier, Saur était aux côtés de LaGrande-Motte pour accueillir l’arrivée d’étape du Tour.

Pour le maire de la ville, Stephan Rossignol, égale-ment conseiller régional du Languedoc-Roussillon,« l’arrivée du Tour de France à la Grande-Motte, 40ans après le premier passage duTour de France dansla ville était un véritable événement auquel il étaitnaturel d’associer un partenaire historique tel queSaur ».

* : Création d’aires marines protégées ; arrêt ou la réduction de certaines pêches ; lutte contre les pollutions ; développe-ment de l’énergie bleue ; et amélioration des bateaux

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N°3 SEPTEMBRE 2009TERRITOIRES

L’accès à l’eau potable et à l’assainissement resteun enjeu international majeur et la condition dudéveloppement sanitaire, économique et socialdes territoires.

« Il existe aujourd’hui une grande disparité entreles grandes agglomérations, où d’importantsprogrammes ont été mis en place, et le monderural. Dans certainspays, onassiste àune régression,liée à l’utilisation de produits polluants par lesentreprises, les riverains ou les agriculteurs, ou à desproblèmes de gouvernance », décrit JacquesOudin,vice-président du Conseil général de Vendée etprésident de la commission Coopération internatio-nale de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne.

« L’importance de cet enjeu au niveau mondialdémontre l’intérêt de mettre en relation les collec-tivités françaises et les autorités locales d’autres paysautour depetits projets. Le partaged’expérienced’unélu à un autre élu constitue le meilleur vecteur dela coopération et de la décentralisation. Avec la loiOudin Santini, nous avons proposé un texte à la foissimple et ambitieux de développement et de promo-tion des actions de coopération décentralisée, votéà l’unanimité par les deux Chambres », rappelleJacquesOudin, co-auteur de la loi du 9 février 2005.

En France, les budgets d’eau et d’assainissementreprésentent 12 milliards d’euros, ce qui constitueun potentiel de 120 millions d’euros pour desprojets de coopération décentralisée. Les Agencesde l’eau consacrent aujourd’hui 0,3 à 0,5 %de leursressources à la coopération décentralisée. Au total,entre 15 et 20 millions d’euros ont été récoltés auprofit de ces projets.

« Il faut saluer ledynamismedecettemobilisationquiconcerne en priorité les grandes structures : lessyndicats importants, comme leSedif et le SIAAP, lesrégions et les Agences de l’eau, et bénéficie denombreux appuis: ONG, grandes écoles, personnel

des grands groupes, pompiers… ». « Pour les collec-tivités de taille plus petite ou moyenne, qui ne sontpas forcément en relation avec d’autres collectivitéslocales à l’étranger et pour lesquelles il s’agit depluspetites sommes, l’enjeuest demutualiser cesacteursetde tisserdespartenariatsautourd’actionsefficaces.À l’imaged’initiatives, tellesqueSol-AuvergneouLoireEau-dyssée, sur le Bassin Loire Bretagne, qui mobi-lisent les petits syndicats autour de projetscommuns », explique Jacques Oudin.

Démarche ciblée, au niveaudes collectivités locales,volontaire et décentralisée, la loi Oudin Santiniconstitue unmodede financement innovant àmêmedemobiliser les acteurs locaux, tant pour l’aide finan-cièreque lepartaged’expérienceentreélus. « Auseindu Forum mondial de l’eau, le débat porteaujourd’hui sur sa généralisation aux pays dévelop-pés. Pour aller plus loin, on pourrait réfléchir à lacréation d’un fonds d’appui public qui aurait uneffet levieretaccompagnerait cesactions. L’Unionpourla Méditerranée constitue un cadre adapté pouramorcer la réflexionsurun fondsd’appui, auquelpour-raient participer les Fondations d’entreprises »,conclut Jacques Oudin.

Dossier

« La loi Oudin Santini constitue un mode de

financement innovant àmême demobiliser

les acteurs locaux, tant pour le financement

que le partage d’expérience entre élus. »

L’engagementde la Fondation SaurCréée en 2007, la FondationSaur s’inscrit dans une

démarche de citoyenneté et de responsabilitésociétale. « Un Groupe, tel que Saur, ne peutvivre dans une bulle et ignorer les aspirationsdu monde qui l’entoure, même lorsqu’il n’y apas de lien direct avec son activité ou lesterritoires qu’elle dessert », explique LaurentMaillard, délégué général de la Fondation.

La FondationSaur accompagnedesprojets liésau développement durable, notamment dansles domaines du lien social, desœuvres huma-nitaires, de l'insertion professionnelle et de lapréservation de l'environnement, par un sou-tien financier ou la mise en place d’un mécé-nat de compétences.

Elle dispose d’un budget de 136000 euros parexercice, affecté prioritairement à des projetsportés par des collaborateurs du Groupe,véritablesrelaisentrel’entrepriseet l’association,et impliqués dans la réussite du projet.

Au coursde l’exercice2008-2009, 15projetsontété dotés, en France comme à l’international(Cambodge,Brésil,Madagascar, Inde, Burkina-Faso et Niger).

Pour en savoir plus: www.saur.comCourriel : [email protected]

Après lemarchéde constructionde la stationd’épu-ration, d’une capacité de 515000 p.e., gagné en2004 par Stereau, le groupement Stereau/Saur aremporté lemarché d’exploitation de la station du

PorchonàSaint-Étienne, grâce àuneoffre originaleavec un fort engagement environnemental. Lecontrat a débuté le 15 juin 2009 pour unedurée de 7 ans.

SAUR ETLA STATIOND’ÉPURATIONDE LAVILLE DE SAINT-ÉTIENNE, L’HISTOIRE CONTINUE

En bref

La coopérationdécentraliséetouslesacteursdel’eauconcernés

La loi Oudin Santini, un mode definancement innovant et simpleLa loi du 9 février 2005, sur le développementde la coopération décentralisée entre lescollectivités locales françaises et les autoritéslocales étrangères, autorise les Agences del’eau à affecter 1 % de leurs ressources liéesà la consommation d’eau potable, et lescommunes et leur groupement 1 % de leurbudget eau, à des projets de coopérationdécentralisée, dans la limite de 100000 euros.

Trois modalités de réalisation possibles :� En direct avec un partenaire local,� En partenariat avec une mobilisation localeou régionale existante (canton, départe-ment, région),

� Via un acteur de coopération internationale(ONG, fondation d’entreprise, association…).

Trois principes à adopter :� La priorité aumilieu rural et aux pays qui enont le plus besoin,

� Des projets technologiquement bons et dé-veloppement durable,

� La concertation avec les élus locaux et la po-pulation locale.

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N°3 SEPTEMBRE 2009TERRITOIRES

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Edité par la directiondéveloppement du groupe Saur

Pour nous écrire :[email protected]

L’interview

Jean Gaubert, député des Côtes-d’Armor et ancien vice-présidentdu Syndicat mixte Arguenon-Penthièvre

Jean Gaubert, député des Côtes-d’Armor et ancienvice-président du Syndicatmixte Arguenon-Penthiè-vre, revient sur les actions entreprises dès la fin desannées90sur ledépartement, etplusparticulièrementle bassin versant de l’Arguenon, l’un des « 507captages Grenelle ».

� Quelles ont été les premières actions entreprisesauniveaudubassin de l’Arguenonpour améliorerla gestion de la ressource en eau?

L’Arguenona ladoubleparticularitéde traverser leplusgrandbassindeproductionporcinedeBretagneet des’assécher l’été, et doit donc répondre à une doubleproblématique de pollution et d’eutrophisation.

Sur leplanquantitatif, laproductiond’eauaété renduepossible grâce à la construction en 1973, à l’initiativedes élus locaux, dubarrage alimentant aujourd’hui leNord-ouestdudépartement.Depuis lors, les troisplusgrosses unités de production d’eau potable dudépartementontété interconnectéespourassurerunemeilleuremaîtrisede la ressourceeneau.Début2008,la société Stereau a été choisie pour agrandir etmoderniser l’usinedeproductiond’eaupotable de laVille-Hatte à Pleven, exploitée par Saur, et créer,d’autrepart, des réservesd’eauplus importantespouruneplus grande souplesse de gestion. Elle constitueaujourd’hui la plus grosse unité de production d’eaupotable du département et dessert l’Est des Côtes-d’Armor et le Nord de l’Ille-et-Vilaine.

� Quellesont été les initiativespourdiminuer le tauxde nitrates dans l’eau?

Le Syndicat mixte Arguenon-Penthièvre a beaucoupinvestientraitementcuratif,enespérantneplusenavoirbesoin un jour. Les installations de production d’eaupotable, équipées de procédés de dénitratation,permettentde fournir auxabonnésuneeaupotabledequalité. Une quarantaine de stations de traitement dulisier ont également été mises en place le long del’Arguenon.

Depuis 1997, de grandsprogrès ont été accomplis enmatière de gestion des nitrates sur le bassin versant.Jusqu’en 1992, on pouvait recenser jusqu’à 92 mg/ldenitrates. Aujourd’hui, ondépassedepeu50 mg/l.On doit ces progrès auxmesures nationales et euro-péennes, aux actionsmenées sur le bassin versant etsurtout aux importants efforts consentis par lemondeagricole.

Lapolitiquemenéeauniveaudubassin versant, sousla conduite du Syndicat mixte et des organisationsprofessionnellesagricoles, aeudebons résultats,maispas aussi forts que ce qui avait été imaginé. De nom-breuxagriculteurs se sont engagés,mais en l’absencede réelles sanctions, quelques-uns ne l’ont pas fait.Ce qui a eu pour effet de ruiner partiellement leseffortsde tous lesautresetde freiner labaissedu tauxde nitrates. Si l’on poursuit ce travail collectif, ondevrait y arriver. LaBretagneaété confrontéeplus tôtà cetteproblématique. Je suis convaincuque la régions’en sortira également plus tôt.

� Comment peut-on concilier la production agricoleet la préservation de la ressource en eau?

L’industrie agroalimentaire est très productriced’emplois dans le département. Il est donc néces-saire de trouver un équilibre entre préservation del’environnement et développement de l’activitéagricole. Le problème est l’inertie inhérente aumodèle économique agricole. Les tentatives dereconversion dans une agriculture bio, par exemple,

sont longues et la baisse de production despremières années pas assez compensée. J’aiconfiance dans le fait que nous allons arriver à uneagriculture raisonnée. Sans verser dans le tout bio,dans les dix années à venir, nous devons gagner lapartie. On pourrait imaginer un cahier des chargesplus contraignant à respecter ou encore, un droit depréemption sur les terres pour l’agriculture bio.

� Quels sont les autres axesd’actionpossibles pouraméliorer la qualité des eaux?

LeSyndicatmixte amenéune action endirection descollectivités sur l’entretien des espaces verts et de lavoirie. Même s’il est parfois difficile d’expliquer à lapopulationpourquoi il restede l’herbesur les trottoirs,la sensibilisation fonctionne.

L’améliorationde la réglementationconcernant laventedes produits phytosanitaires au grand public consti-tue également un axe incontournable. Il existe unegrandedifférenceentre leur utilisationpar les agricul-teurs, qui disposent d’un matériel adéquat pour unmoindre impact sur le sol, et celle des jardiniers dudimanche. Je suis favorable à une interdiction de lavente en libre-service de ces produits à partir d’unecertaine dangerosité pour l’environnement et lasanté de l’utilisateur, et à l’introduction de la notiondeconseil deventesur cesproduits, telqueprévudansleprojet de loiGrenelle II, à lamanièredu rôleduphar-macien-conseil en pharmacie.

Saur-S.A.S.aucapitalde101529000

2-339379984R.C.S.Versailles-Siègesocial:Atlantis-1,avenueEugène

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TERRITOIRESDirecteur de la publication :Brice Soccol

Directrice de la rédaction :Alexandra Bardet

Rédaction juridique :Véronique Landwerlin

Réalisation :idées fraîches®

Photos : Saur, Image&co,Ville de Saint-Etienne,Bernard Le Bars, Fotolia

La Caisse des dépôts, qui détenait 38 % dugroupe HIME – holding de Saur – a apporté, le15 juillet dernier, sa participation au Fonds Stra-tégique d’Investissement (FSI), créé récemmentpar les pouvoirs publics. L’arrivée de l’État aux cô-

tés de la Caisse des Dépôts renforce ainsi la sta-bilité de l'actionnariat du Groupe.

Société anonymedétenueà51 %par la CaissedesDépôts et à 49 % par l’État français, le FSI a vo-

cation à prendre des participations dans des en-treprises françaisesporteusesdeprojets industrielscréateurs de valeur et à gérer celles-ci dans la du-rée et la continuité.

LE GROUPE SAUR ENTRE DANS LE FONDS STRATÉGIQUED’INVESTISSEMENT (FSI) LANCÉ PAR LE GOUVERNEMENT

Actionnariat

Mardi 30 juin, les ministères de l’environnement, de la santé et de l’agriculture ont publié la liste des 507 captages les plus mena-cés par les pollutions diffuses : nitrates et phytosanitaires, comme prévu dans l’article 24 de la loi Grenelle I. Une première étapeavant la définition de programmes d’actions concertés avant l’automne 2011 et lamise en place demesures agro-environnementalesvolontaires d’ici mai 2012. L’objectif est de protéger l’aire d’alimentation de ces captages, afin de préserver les ressources en eauutilisées pour la production d’eau potable.

« Il est nécessaire

de trouver un

équilibre entre

préservation de

l’environnement

et développement

de l’activité

agricole. »