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61* Année. Paraiêtaài' WÛiw^hàhe et le Jeudi. Prix de VAbonnement % . M ini sBinList Vnu... p . ^ ; Uf r . s'il nris . . . . . . . . . . . 7 »t Trois Biols................. 4 » Jeudi Décembre 189Q. Prix de FAbonnei&eiit j POVB LE DÉPABTEHBimr • Un an ............................................. 16 fr. Six mois..................................... 8 >» Trois mois................................. 4 60 Ëém 9 Ani^ncem, Réciame» ef liieeWsoM# eofseertiÿàii ^airîe el te»Oléjfu^teinÀnt» «ohI re^e» an Duveau du *Mou»*natt I . i*i«e Sk9iut-M*ie»*ve, à Senti»» ABOonces : La ligne, 0,20 c. —* L'annonce aa^dessous de S lignes. 1 fr. Réclanes : La ligne, 0,40 c. » Bn faits divers, 0.50 c. ' ' ' ' A’vin' 'Â.VX AB0HEÉ9 L’abonnèment est payable <favance. 11 n’est jamais interrompu et est considéré comme renouvelé si à l’expiratioB on sa donne pas d’avis contraire ON S'ABONNE A SENLIS, au Durcau du Journal, 1, rue Saint-Pieire, i, et clicz tous les Libraires du département. Senlis, le 24 Décetnbre 1890. U DISÇDSSIOR DU BDD6ET ' AU SÉ2VAT Le Sénat a terminé mardi soir, dans une séance de nuit, l’examen du budget de 1891. La Chambre statuera à son tour aujourd’hui sûr les deux modifications peu importantes que la haute Assemblée a apportées au projet de loi financier. Il est yraisëmblable qu’elle ratifiera sans long débat les décisions de la haute Assemblée, et que la session extraordi naire pourra être close ce soir. La discussion financière a été forcément écourtée au Sénat ; à l’époque trop tardive où le projet du budget venait à son ordre du jour, la haute Assemblée ne pouvait guère, sans provoquer des douzièmes provisoires, étudier à fond lès diverses combinaisons mises en avant pour équi- liWer le budget. On a vu cependant, par les comptes-rendus que ' nous avons donnés de ces délibérations, que ^es obser vations présentées par les orateurs du Luxembourg n’avaient pas manqué d’in térêt. M. Franck Chauveau a soutenu avec éclat la cause des écoles françaises d’Orient. Divers autres sénateurs ont protesté,non sans talent, contre la surtaxa sur les valeurs mobilières. Tout le monde était d’ailleurs à peu près d’accord au Luxembourg sur le peu d’opportunité de . ce nouvel impôt, Ses partisans eux-mêmes ne montraient aucun enthousiasme à le proposer; ils l’avaient ardemment com battu en 1882, on le leur a judicieusement rappelé, quand il en fut question pour la première fois. Ce qui a triomphé des répugnances du Sénat, c’est évidemment son désir de clore au plus tôt la discussion de la loi de finances. Le rejet de la surtaxe dont il s’agissait aurait, en efiet, obligé la Chambre à chercher une autre ressource pour équilibrer le budget. Il u’en est pas moins fort regrettable que des considé rations de ce genre empêchent la haute Assemblée d’exercer librement son droit de contrôle. On n’en finira avec de pareils expédients, que le jour où la Chambre se décidera à envoyer le budget au Sénat plusieurs mois avant la clôture de la session. La discussion sur les biens de main morte et sur les conséquence.H du droit d’accroissement, que l’on prévoyait être fort intéressante au Luxembourg, a tourné court. Le Gouvernement l’a arrêtée en faisant la promesse formelle de remédier, soit par une mesure administrative, soit par une mesure législative, à certains résultats excessifs du mode de perception employé pour déterminer la taxe d’ac croissement sur les biens des congréga tions religieuses. Les auteurs de l’amen dement que l’on connaît, n’avaient pas d’autre but que de faire triompher le prin cipe de l’égalité de tous les citoyens devant l’impôt. La déclaration du Gou vernement leur ayant donné satisfaction, ils n’avaient plus qu’à en prendre acte et à retirer leur amendement, ce qu’ils ont fait. Au Luxembourg comme au Palais- Bourbon, l’ensemble de la loi de finances a été voté à une majorité considérable. Si quelques détails ont pu en être criti qués, il n’en reste pas moins acquis en effet que le budget de 1891 réalise sur ses devanciers des progrès sensibles. Notre situation -financière s’améliore, cela n’est pas douteux ; ello pourra devenir éLoel- lente quand on aura augmenté les droits de douanes, et converti la rente 4 1/2 */.. En attendant que ces deux réformés soient accomplies, les Chambres n’ont plus qu’à persévérer dans la voie des éco nomies et surtout à s’opposer vigoureuse ment à des augmentations de dépenses. Georqes L achapellb. INFORMATIONS Le procès Eyrand Oabrielld Bompard a’eit ter miné par nne sévère condamoatioa dos deux coniplico4. tiOs délais de cassation ont expiré mardi soir. Ejraud a signé son pourvoi lo jour même de sa condamnation à mort ; Gabrielle Bompard. satis faite do s’en tirer avec vingt ans de travaux forcés, n’a rien signé du tout. En cooséqueneo, dès que l’ordre do transfert sera envoyé du ministère de l'intérieur, elle sera immédiatement envoyée soit à Rennes, aoit à Clermont oâ déjà une antre Qabrieile, Gabrielle Pensyrou, accomplit sa peine, ou encore à Mont pellier ou à'Cadillac, les quatre villes qui possèdent des maisons centrales pour femmes. Le jugement ssra rendu aujourd'hui par le.tri- bnnal correctionnet de la Seine .dans l’affaire Labroyère. H n’a pas été démontré, selon nous, que Padlewsky ait été réellement conduit à. la frontière grâce au subterfuge que l’on connaît. Il s'agirait plutôt d’Un faux Padlewsky. Les mystificateurs auraient été ainsi les pre miers mystifiés. L’empereur d’Allemagne paraît décidé à von-i loir venir en France. Il circule & ce propos une note comminatoire I où tâte l’opinion. Ello n’y semble point rebelle. Le jenne souverain voyagerait dans le plus strict m co^ntto... dont puisse s’accommoder sa nature exubérante. Pour bien marquer que son voyage est dépouillé de tout caractère officiel, il ne s’arrêterait pas à Paris; il lo traverserait seule ment, se rendant directement à Cannes, près du due de Mecklembourg, son oncle, qui est à toute extrémité. La Société nationale d’horticulture de France, réunie en assemblée générale, vient de procéder au renouvellement de ses fonctionnaires. Par suite des élections qui ont eu lieu, le bu reau se trouve ainsi composé pour l’année 1891 : Président, M. Léon Say ; premier vice-prési dent, M. Hardy; vice-présidents, MM. Roch Jolibois, Henry de Vilmorin, Charles Joly, Fer dinand Jamin; secrétaire général, M. Alfred Bleu ; secrétaire général-adjoint, M. B. Verlot ; secrétaires, MM. Eugène Delamarro, Paul Le- bœuf, Cbarguerand, Ernest Bergman ; trésorier, M. Huard;trésorier-adjoint, M. Henri Duchsrtre; bibliothécaire, M. Glatigoy; bibliothécaire adjoint, M. Hariot. La GommissioD des Douanes. La commission générale des douanes s’ost occupée samedi des filés et tissus de laine. L’exemption a été votée pour les fils et poils de chèvre. Pour le tarif de la draperie, la commission a adopté un amendement de M. Dautresme sur le n* 441, qui porte les droits sur les draperies de 264 à 400grammes à 270 francs au tarif général et 220 fr. au tarif minimum. Les autres catégories paie ront les droits de 230 fr. ettSO fr., de 190 fr. et 140 fr., de 140 fr. et 110 fr. Les droits proposés par la sous-commission pour les autre.s tissus de laine pure ou de laine mélangée, ont été adoptés, sauf l'ar- licle sur les tissas de laine mélangée de soie ou de bourre de soie, qui a été réservé. Pour lès filés et tissas do laine, M. Bour geois (Jura) a été nommé rapporteur. La question des sucres. M. Develle, ministrede l’agriculture, s'est rendu mardi à lacommissiondu budget pour fournir des explications sur le projet de loi déposé par le gouvernement relativement à la question des sucres. Le ministre a expliqué que rabaissement de la prise en charge et la réduction de la taxe sur les excédents auraient eu pour objet d’imposer aux industriels l’obligation d’élever dans une proportion équivalente le prix des betteraves acquises par eux pour la fabricaiion du sucre. Alais ces mesures, par ce fait qu’elles resteraient dépourvues de sanction, auraient l’inconvénient de favo riser les industriels comme les agriculteurs, et d'augmenter les bénéfices des premiers, dont la situation n’est passérieusement com promise. Lo gouvernement a donc dd renoncer à ce.système pour adoplér une combinaison favorable aux seuls intérêts en souffrancp et capable d’assurer aux cultivateurs le ptac&- mcnt de leurs betteraves, quelle qu’en soit la qualité. Celle combinaison consiste à assurer aux fabricanis la faculté desé placer sous le régime do la prise en charge pouf la totalité de leur production, avec attribution, li litre de déchet de fabrication, d’une déduction de 20 0/0 sur cette production lolale. Le gouvernement estime que, mémo avec cette rcduciion, les prévisions de recettes seront dépassées de 1.600.000 fr. Après le départdumintsire, ta commission’ du budget s’est livrée à un court échangi^ d’observalions. ; ' . i ! Elle a décidé de ne statuer sur le projet! du gouvernement qu’après s’il^tfe. cppvain-; eue, par un examen approfondi, que l’ap-i plication de la nouvelle loi fuVoriser;iil réel lement le cultivatéur et n’avautageràit pas exclusivement le fubricanl. Elle a, en conséquence, ajourné sa déci sion à une prochaine séance. A l’issue dç celte réunion de la commis sion du budget, M. Deprcz a eu un entretien avi'c M. Cusimir-Ferier, président de cette commission. M. Deprez a insisté sur la nécessité de statuer sur le projet du gouvernement avant la séparation des Chambres, la campagne sucrière prenant fin au commencement de janvier. Il a demandé à être entendu aujourd'hui par la commission du budget. Le président a promis au député du Pas- de-Calais de convoquer aujourd’hui la corn- mission du budget avant la séance publique. LES MATIERES PREMIÈRES et 11Déaonciatioi des Traités de (feiniiieite. Une intéressante conférence a eu Heu mardi après-midi, au Palais-Bourbon, entre la commission générale des douanes et divers membres du gouvernement. Il s’agissait du régime douanier à appliquer aux matières premières et des questions que soulève ia dénonciation des traités de commerce. Les ministres du commerce, do l’agriculture, des affaires étrangères, ainsi que le directeur général des douanes, remplaçant le minisire des finances, retenu au Sénat par la discus sion du budget, s’étaient rendus à la convo cation de la commission. M. Jules Roche a presque seul pris la parole sur la question des matièrespremières. Voici un résumé de sa déclaration : M. Roche rappelle que le gouvernement a fait très nettement connaître sa pensée. Il veut exempter tout ce qui est l’aliment premier de l’industrie, ce qu’on appelle improprement peut-être les matières pre- II y avait là, ajouta le mîniatro, ane nécessité de premier ordre, et le gouTernoment est resté dans la tradition de ce paya. Aux époques tes plus graves de notre histoire contemporaine, au len demain des désaalres de 1871, quand la question s'est présentée devant l’Atseroblée nationale, la majorité a refusé defrapper les matières premières. A ce moment, on voulait taxer ces produits d’un droit de 20 0/Q ad valorem. C’était logique; quand on frappe un produit, il faut les frapper tons. Ces propositions furoot repoussées, ot leur rejet amena la démission do M. 'Thicrs; elle no fut reprise qu'après l’adoption d’une cote mat taillée qui u’aboutit à rien. Ainsi,legouvornementacté fidèle â la tradition, et, on peut le dite, à la nécessité des choses. Ce qui s’imposait en 1872 s'impose à plus forte raison aujourd’hui. Les facilités de mouvement et d’ap provisionnement s'accentuent do plus on plus dans nos grandes industriés. C’est pourquoi ieministre de l’agriculture, dont tout le monde coonaît lo souci pour losintôrêts agricoles, a été aussi ferme que ses autres collègues. An surplus, en agissant ainsi, le gouvernement fait do la protection ra tionnelle. La protection consiste, ponr les grandes industries des peaux, de la laine, do la soie, à s’approvisionner au meilleur marché possible. II n’y a pas là de question d’école, de question . de doctrine, il y a une question d'intérêt général, d’intérêt national. On a dit : Nous ne gênerons pas l'industrie, nous restituerons les droits à la sortie par le drawback. Eh bien, en 1872, la discussion à ce sujet fut également dôcbive; â cette époque, le système fut condamné à peu près par tout lo monde. On montra combien il était dangereux pour le Trésor, combien il constituait un obstacle ruineux pour l'industrie. Lorsqu'il avait fonctionné avant 1860, alors qu’il était encore praticable, le Trésor avait dû rendre des droits 'snpérieura à ceux qn’it avait perçus. L’industrie avait été obli gée d’abandonner ses traditions de loyauté, qui sqnt dans notre caractère, dans nos mœurs. Les choses n’ont pas changé, on plntôt les objections ont gagné en force. De plus on plus, la concur rence oblige l'induslrie à s'approvisionner aisé ment. Ces questions préoccupent tous les pays ; les questions sociales qui peuvent restreindre la liberté de l'industrie dans une certaine mesure nous iropoBonl la dnvoir de ne pas accumuler les difficultés pour celle-ci et de ne pas la gêner da vantage. Jf. Méline : Au point de vno pratique, quelles sont donc les difficultés de l’admission tempo raire? M. Jules Roche : Le Trésor sans doute ne court aucun risque avec l’admission temporaire. Mais pour l’industrie la gêne est extrême. ^ Prenons par exemple la soie : l’Italie se garde bien de chercher A écarter l’entrée des cocons et des soies; elle facilite, au contraire, l’entrée de ces matières premières, qui peuvent être consi dérées comme taisant concurrence i sa production. Donc les paya rivaux cherchent à favoriser leur industrie. Serait-ce comprendre les intérêts géné raux de notre patrie que do créer une entrave au libre travail ? Les trois grandes industries de la peau, de la laine et de la soie donnent en moyenne un en semble de production de 2 milliards 1/2. L’expor tation totale est de 1 milliard environ et l’ensem ble de leurs salaires s'élève à la même somme. Elles emploient près de 2 millions d’ouvriers. Cola est bien fait pour donner à réfléchir aux re présentants qui ne sont pas chargés seulement d’intérêts particuliers, mais des intérêts généraux do la nation. Quel trouble te vote de droite sur les matières premières jetterait dans ces indus tries qui intéressent tant de travailleurs et met en mouvement tant de capitaux. Le gouvernement demande la protccüon pour ces industries comme il la demande ponr l’agricul- tnre. C’est la même pensée, une pensée de pro tection pour le travail national, sous quélque forme qu’il se présente, qui a guidé le gouverne ment dans l’élaboration de ses tarifs. H. Lockroy demande pourquoi ou n’a pas compris les graines oléagineuses dans les matières exemptées. M. Deyello dit que lo gouTernement n’in sistera pas pour tes droits qu’il a proposés sur les graines oléagineuses. M. Jules Roclie continue ses observations et s’explique sur le drawback. Il montre quels inconvénients il offre : ^ Lea peaux notamment, dit-il, on les soie en travers. Là où il est une peau, II en sort trois. Quant aux étoffes mélangées, avant 1860, elles n’existaient guère. Le problème est insoluble. Voilà une étoffe qui arrive à la sortie : elle com prend de la soie, de la laine, du coton, de l'or, do l’argent, de la poussière de laine et de la laine de luxe, c’est devenu un produit chimique. Quelle est la part des différents éléments? Quel drawback appliquerez-vous? Quels droits restituerez-vous? Et le temps, qu’en faites-vous? On compte lea minuies pour prendre les bateaux en partaoco. Quelle gêne, quelles entraves pour l'industriel Toute celte industrie parisienne qui envoie des millions d'objets par petits colis, des dentelles, etc., eh bieni la main d’un douanier va défaire tous ces colis, ouvrir tous ces paquets, dont la composition est un élément do succès. C'est la ruine de l'expor tation. A ce moment, un membre tie !a commis sion ayant interrompu le ministre, celui-ci riposte avec vivacité : Vous vous plaignez du bill Mac Kiuloy ot vous voudriez en faire un contre lea Français à la sortie de leurs produits I Puis M. Roche poursuit en ces termes : li me semble que l'agriculture n’est pas la' rançon do l’industrie. Lo gouvernement a mis les matières agricoles en dehors du tarif minimum. Et quand il s'est agi do la viando, on a décuplé les droits sur les viandes abattues, car la viande est un produit agricole. Mais la laine I On ne se vêtit pas do laiue brute, il faut que l'industrie y passe, que l’œuvre industriello transforme la laine en tissus. Donc, la laine, comme la peau .et la soie, est avant tout un produit industriel. M. Dalsan .* Il y a des cas dans lesquels l’ad mission temporairefunctiounoactuellomeut. Ainsi, pour les tissus, il y on a qui viennent se faire teindre oq France et qui jouissent de l’admission temporaire. Jlf. Jules Roche : Cette admission temporaire est peu appliquée ; elle n'est pas réclamée. M. Aynard : Pour les (issus qui viennent se faire teindre, c’est la>choso la plus élémentaire : on plombe le tissus à l'entrée, on le teint et on le représente i la sortie. C’est une opération aisée. Kl. Ribot prend ensuite la parole. 11 a dû se préoccuper de l’échéanco prochaine des traités de commerce. C'est an mois de février 1891, dit-il, que les traités doivent être dénoncés. 11 y a des conven tions de toute nature. Il y a d’abord celles qui contiennent des tarifs conventionnels et des clauses relatives à la navigation, â la propriété littéraire, à la situation dos étrangers, etc. Le gouvernement dénoncera les dispositions ayant trait aux tarifs, mais, pour les autres clauses, il négociera pour qu’elles soient maintenues. Ce sont les tarifs qn’on veut faire disparaître, non les danses étrangères à cette question, jusqu’à ce qu’une législation puisse en prendre ia place. Il y a ensuite des conventions qui se bornent à accorder à notre pays le traitement de la nation la plus favorisée. Faut-il les dénoncer? En les laissant subsister, nous resterons engagés à appliquer anx nations correspondantes lo tarif minimum. Le gouverne ment pense qu'il faut maintenir ces traités. L'entretien des ministres et de la commis sion a pris fin sir ces mots. La commission du budget se réunira en core aujourd’hui pour discuter certains tarifs. Puis elle s’ajournera au 8 janvier, précédant de quelques jours la rentrée des Chambres. Elle discutera la question do régime des matières premières le 9 janvier. LE PARLEMENT SENAT Séance du samedi 20 décembre. Lo Sénat n adopté samedi le budget de la justice, après le rejet d’un amendement de .1/. Cuiàoitrd qui, prenant texte de la sup pression de la fonction de premier avocat général à la cour de cassation, demandait une réduction de 7.000 fr. A propos du budget des cultes, M. de l’Anfile-Beaiimanoir a essayé d'instruire, sur le mode léger, le procès du cardinal Lavigerie. Il espérait que le budget aurait été allégé de son traitement; mais il n’en a rien été, et cette abstention du ministre le met fort en gàiclé. M. Faîtières n'a éprouvé aucune liés! talion â dire que les < paroles de l’archevéque d'Alger étaient les paroles d’un bon citoyen cl d’un bon prêtre. > < Je ne sache pas. a ajouté le ministre, que ces paroles aient été blâmées par celui qui fait autorité dans la religion catholique. Nous ne pouvons que le félicilér de son adhé sion aux institutions que le pays s’est don nées. » Là-dessus JI. de l’Angle-Beauraanoir s’écrie : < Vous n’avez pas l’adhésion de la cour de Rome. » « Qu’en savez-vous? » interrompt H. bline, et le budget est adopté au milieu d’une certaine animation provoquée par cet inci dent. Les budgets de l'Imprimerie nationale et de la Légion d'honneur sont ensuiteadoptéssans débat, ainsi que ceux de l'Intérieur, après une observation de M. Ülauguin sur les arti culations du rapporteur touchant.l'Algérie. M. de Carné trouve le moment bien choisi pour demander, par voie d’amendement, un relèvement de 4U.OOO francs destiné à main tenir les cadres de l’élat-major du génie au chiffre fixé par la loi des cadres, en môme temps qu'une n'iduction de 141.000 franbs sur la solde des troupes d’administration. SI. Roger combat ces deux amendements; SI. de Carné riposte, U. de Freycinet inter vient et les deux amendements sont rejetés. La cavalerie donne ensuite avec M. de Lareinly, qui propose d’augmenter sa solde de 100.000 fr., de façon à conserver l’orga- nisalioii légale des compagnies de remonte et le mainlicn de l'effeclif des officiers tel qu'il est fixé par la loi des cadres. M. de Freycinet répond que des officiers devant faire face à l'ennemi, 15 seulement sur 3.500 ont élé supprimés, ce qui doit rassurer le Sénat. On va passer au vole, quand le ma- réchal Canrobert, qui n’a pu suivre la dis cussion, à cause d’une surdité qui ne lui permet plus d’entendre... que le canon, tient â rendre hommage à la.cavalerie française. Dans sa longue carrière, il a toujours vu ses camarades lui prodiguer les éloges, et il demande que, pour une petite économie de cent mille francs, on ne louche pas à cette arme glorieuse. Le Sénat applaudit... et re jette l’amendement. Les troupes ne couchent pas sur des lits de roses. Tant s’en faut. Il a fallu même que le gouvernement avisât pour améliorer les conditions du couchage. If. Béral vou drait qu’on augmentât le nombre des cou- chetles dont le type a élé adopté. D’accord, répond M. de Frei/cinef, mais quand on aura pu, sur les expériences faites, prendre une décision définitive. Après un court débat entre MM. Bocher, Lenocl et de Freyciiipt à l’occasion des haras, le budget de la guerre est adopté dans son ensemble et on passe au budget de la ma rine, qui amène à la tribune if. de Kerdrel et le ministre, if. Barbey. Il est sept heures. La suite de la discus sion est renvoyée à lundi. Séance du lundi 22 décembre. Le Sénat a continué lundi la discussion du budget de la Marine. Il a, conformément aux conclusions du rapporteur, rejeté la prise en considération de plusieurs amende ments de if. Blavier, tendantà relever divers crédits relatifs aux constructions navales et aux achats de bâtiments à l’industrie. 9 FEUILLETON UNE TACHE D’ERCRC PAR René BAZIN — J’ai vu le charbonnier qui montait deux sacs de charbon, et je lui ai demandé pour qui c’élàitÿ votli l Et tout à i'beure encore, nous avons an un entretien qui prouve quel diemin j’al fait dans le cfitiwr du vieux praticien. Il, venait de me soumettre un acte de conclusions La lecture achevée et le grognement apprebatif accordé, H. Jupille ne se retirait pas. — Est ce que vous avex à me parler, monsieur Jupille? — Quelque chose à vous demandery un service, un honneur plutôt. — Voyons. — Ces lémps-cl, monsieur HouUlard, sont de Jolis temps pour la pêche, un peu chauds... — Un peu, monsieur Jupille f — Pas trop. Il faisait bien plni chaud que cela en 1844, et ça mordait ! Enfin, voulex- Teui hien venir dimanche prochain laire une partie de pèche avec nous? Je dis nous, parce que j aurai avec moi un de vos amis qui est un fin amateur, et qui m’bonoreanssi de son amitié. — Qui donc? — Un secret, monsieur Houillard, un petit secret. Vous serez bien étonné. Est-ce convenu, dimaacbe prochain t — Où ça? — Cbutl le petit clerc a l’air d’éconter. C’est on malin ; je vous dirai cela une autre fois. — Comme vous voudrez, monsieur Jupille ; j’accepte d’avance. — Ah, je suis bien content, monsieur Houillard. Si nous pouvions seulement avoir un petit éfagé ! Il disait vrai, sa satisfaction éclatait an dehors, car jamais autant que cet après-midi je ne l’ai vu gratter le bout de son nez avec les barbes de sa plume d’oie : signe d’une joie exubérante chez cet homme dont tous les gestes se sont lentement rétrécis aux propor tions de son appuie-main. 20 jaiilet. J’ai revu Lampren, hien triste g4 „bieQ brave. Nous avons d’abord un moment causé de sa mère. Je louais l'humble femme du bien qu’elle m’avait lait. Et lui, renchérissant sur la louange : — Ahl disait-il, que serait-ce si tu ravais connue davantage? SI je* suis un honnête homme, mon cher, si j'ai traversé sans faiblir. ne m'a Jamais quitté t voilà la première sépa^ ration, et c’est la grande. Je n'y étais pas préparé. Puis, changeant brusquement de sujet : — Eh bien, m’a-t-ü dit, l’éncien amour? — Plus nouveau que jamais. — Il a résisté à une demi-heure de con versation? — Il a doublé. — Te baii-elle encore? Je lui racontai le voyage à Desio et notre dialogue dans la voiture, sans risn omettre. Il Mouta en silence, et, quand j’eus fini : — Mon ami Fabien, il n’y a pas à hésiter. Dans huit jours, il faut que ta demande soit faite. — Dans huit jours? Et par qui? — Par qui tu'voudras, c’est ton affaire. J'ai pris des renseignements pendant ton absence, elle nie sensble te convenir. Et puis, ta, situation est absurde : clerc sans vocation, brouillé sans raison avec ton seul parent, Il faut en sortir carrément, et le mariage l’y forcera bien. 21 jnillet. Les voyageurs pour Sceaux, en voiture 1 J’ai souvent voyagé sur la ligne. Eh bien ! pas une fois, pas une, je n'ai manqué d’en tendre ce calembour horrible. Le Parisien, si vite blasé sur tout, ne l’est pas sur certaines plaisanteries iradiiionnelles, sur celle-là en particulier, léguée il y a cinquante ans par les Messageries expirantes à la nouvelle ligne de chemin de fer. On trouve toqjours à la g are un hel esprit pour la rééditer et vingt raves gens pour en rire. Ils en riaient, ce matin, ces (jeux ménages d'ouvriers qui pre- nàient lenre billetk à côté de moi, embarras sant les abords du guichet de leurs provisions et d’une cage à serint tl^atl, Ingres mon sieur, à lunettes, un chef d’institution, un ha bitué de la ligne, pourtant; ils riaient, les trois étudiants ^ u r Fontenay-aux-Roses; elle riait aussi derrière sa mère et derrière sa voilette, double abri, cette petite pension naire, tandis que la maman, justement indi gnée, foudroyait le mauvais plaisant d’un regard qui voulait dire : ■ Prenez donc garde, monsieur, Haihilde est là ! • Jupille m’avait donné par écrit, — c’est sa meilleure manière de s’expliquer, — les reu- seigaements les plus précis. Je pouvais, sans laisser Cbatenay à gauche, couper les bois de Verrières en suivant la ligne des forts, descendre entre Igoy et Aroblainvilliers, trouver enfin cet endroit où la Bièvre, élar gissant ses eaux entre deux bords plantés d'aulnes, forme un golfe minuscule, clair comme une fontaine et poissonneux comme un vivier. — Snrtout n'en parlez pas 1m’avait recom mandé Jupille : il est à nous, c’est moi qui l’ai trouve. Quand je quittai Sceaux, ponr rejoindre Jupille parti avant le jonr. le soleil était déjà haut. Pas un nuagi*. pas un suiidie, partout i’implacabte été. Hais si la chaleur était grande, la route était superbe Autour de mul une sève ardente éveillait toute vie, toute veix et tout parfhm : sous les branches où volaient des ireqpei de linois, dans l’herbe que traversaient de gros scarabées d’or, daas rair fouetté par des milliers de petites ailes retentissantes, menohes, mancherons, taons,' abeilles, dont l'étrange mélopée, montant et descendant, chantait l'ardenr vivifiante du jour et l’immense lumière qui fouillait la campagne. Parfois, dans les clairières rous sies, je m'arrêtais pour chercher mon chemin. Et pois, en avant encore par les sentiers du bois, sous le couvert des feuilles saturé d’odeurs lourdes, en avant sur la mousse glissante, vers ia hauteur là-bas d'où j'aper cevrai la Bièvre. La voilà. Elle glisse parmi celte verdure qui parait d'une saison moins vieille que celle-i'i. Descendons. M. Jupille est quelque part dans cette vallée, il m’attend. Et je cours. L’herbe devient fraîche sous le pied. Il y a des clapotements de source dans les creux des fessés et des touffes de myosotis dans les coins bas des prés. Alerte 1 Une gante se lève sur le ciel entre deux arbres. C’est lui, c’est le vieux clerc. Il me salue, il a posé sa ligne. — J’ai cru que vous ne viendriez pas ! — Que vous me connaissez mal l Est-ce que ça mord? — Pas si haut! Oui, ça mord très bien. Je vais vous préparer une ligne. — Et votre ami, monsieur Jupille, où est-il? — Là. — Où donc? — 11 vous crève les yeux, et vous ne le voyez pas ? Ha foi non, je ne le voyais pas. En plein soleil, quand il me l’eut montré du bout de sa canne à pêche, j’aperçus alors, à trente pas, nn large fond de ^nlalon blanc, nn lar^ dos de gilet brun dessanglé, un panama (mi devait cacher une tête et deux bras de chemise tendus vers l^iu. Rien ne bougeait. — Il a dù sentir une morsure, dit Jupille, Sans cela, il serait déjà ici Allez le voir, allez! ' Ne sachant pas qui j’allais aborder, je toussai en approchant, en manière d’avertis sement. L’inconnu aspira l’air bruyamment, comme un homme qui s’éveille en sursaut. — C’est vous, Jupille? dit-il en se tonmftnl un peu, vous n’avez pins d’appàt? — Mais non, mon cher maître, c’est mol. — Monsieur Houillard, enfin! — Monsieur Flamaran! Jupille m’avait bien dit que j’aurais une surprise. Vous aimtz la ptehe 7 — Une passion. Il faut bien en garder une ou deux pour l’àge mûr, mon jeune ami. — Eh bien, ça mord, à ce qu’il parait? — C’esl4-dire que ce matin, entre huit et neuf, il y a en des agaceries, des frôlerief. des soceries, vous savez ; mais depuis lors, c'est bien maigre. — Gs l’est toujours, le poisson. — Evidemment. Eh! mon cher monsieur Houillard, que je suis content do vous retron- ver. Savez-vous que vous avex passé nite bien jolie thèse l L’émiuentprofessenr s’était levé, et,la IkcB encore rouge d’avoir dormi plié, la bon^n épanouie, me serrait la main de font son cœur et <fe tout son poignet. ~ Voici votre ligne, monsieur Houillard, d!tijt)ll le en intervenant; elle est font amorcée. Si vons voulez ma snivre, je vais vous mener dans un bon endroit. — Non, non, Jupille, je le garde, rtoonÿt M. Flamaran. Depnis frms henree q nejt n'at pas arilcnlé nne syllabe, j’ai besoin do mo détendra nn pan. Nons plierons côté à cô^, en bavardant. (A iBtoreJ,

U DISÇDSSIOR DU BDD6ET - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/js/1889-1891/bms_js_1890_12_25_MRC.pdf · 61* Année. — Paraiêtaài' W Û iw ^hàhe et le Jeudi. P rix d e VA bonnem

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6 1 * A n n é e . — P a r a i ê t a à i ' W Û i w ^ h à h e e t l e J e u d i .

P r i x d e V A b o n n e m e n t %

. M i n i s B in L is t

Vn u . . . p . ^ ; Uf r .

s 'il nris. . . . . . . . . . . 7 »t

Trois Biols................. 4 »

Jeudi Décembre 189Q.

P r i x d e F A b o n n e i & e i i t j

POVB LE DÉPABTEHBimr •

Un an ............................................. 16 fr.

Six m ois..................................... 8 >»

Trois m ois................................. 4 60

Ëém9 A n i^ ncem , R é c ia m e » e f liieeW soM # e o fseer tiÿ à ii ^ a ir îe e l te»O léjfu^teinÀ nt» «oh I r e ^ e » a n D u vea u d u *Mou»*natt I . i*i«e Sk9iut-M*ie»*ve, à Senti»»

ABOonces : L a lig n e , 0,20 c. —* L 'annonce a a^dessous de S lignes. 1 fr. R é c la n e s : La ligne, 0,40 c. » Bn f a its d iv e rs , 0.50 c.

' ' ' ' A’vin' 'Â.VX AB0 HEÉ9L ’ab o nnèm en t e s t p ayab le <f avance . 11 n ’e s t ja m a is in te rro m p u e t e s t considéré com m e renouvelé

s i à l’expiratioB o n s a donne p as d ’av is con tra ire

ON S'ABONNEA SEN LIS, au D urcau du Jo u rn a l, 1, rue S a in t-P ie ire , i ,

e t clicz tous les L ibraires du départem ent.

Senlis, le 24 Décetnbre 1890.

U DISÇDSSIOR DU BDD6ET' A U S É 2 V A T

Le Sénat a terminé mardi soir, dans une séance de nuit, l’examen du budget de 1891. La Chambre statuera à son tour aujourd’hui sûr les deux modifications peu importantes que la haute Assemblée a apportées au projet de loi financier. Il est yraisëmblable qu’elle ratifiera sans long débat les décisions de la haute Assemblée, et que la session extraordi­naire pourra être close ce soir.

La discussion financière a été forcément écourtée au Sénat ; à l’époque trop tardive où le projet du budget venait à son ordre du jour, la haute Assemblée ne pouvait guère, sans provoquer des douzièmes provisoires, étudier à fond lès diverses combinaisons mises en avant pour équi- liWer le budget. On a vu cependant, par les comptes-rendus que ' nous avons donnés de ces délibérations, que es obser­vations présentées par les orateurs du Luxembourg n’avaient pas manqué d’in­térêt. M. Franck Chauveau a soutenu avec éclat la cause des écoles françaises d’Orient. Divers autres sénateurs ont protesté,non sans talent, contre la surtaxa sur les valeurs mobilières. Tout le monde était d’ailleurs à peu près d’accord au Luxembourg sur le peu d’opportunité de

. ce nouvel impôt, Ses partisans eux-mêmes ne montraient aucun enthousiasme à le proposer; ils l’avaient ardemment com­battu en 1882, on le leur a judicieusement rappelé, quand il en fut question pour la première fois. Ce qui a triomphé des répugnances du Sénat, c’est évidemment son désir de clore au plus tôt la discussion de la loi de finances. Le rejet de la surtaxe dont il s’agissait aurait, en efiet, obligé la Chambre à chercher une autre ressource pour équilibrer le budget. Il u’en est pas moins fort regrettable que des considé­rations de ce genre empêchent la haute Assemblée d’exercer librement son droit de contrôle. On n’en finira avec de pareils expédients, que le jour où la Chambre se décidera à envoyer le budget au Sénat plusieurs mois avant la clôture de la session.

La discussion sur les biens de main­morte et sur les conséquence.H du droit d’accroissement, que l’on prévoyait être fort intéressante au Luxembourg, a tourné court. Le Gouvernement l’a arrêtée en faisant la promesse formelle de remédier, soit par une mesure administrative, soit par une mesure législative, à certains résultats excessifs du mode de perception employé pour déterminer la taxe d’ac­croissement sur les biens des congréga­tions religieuses. Les auteurs de l’amen­dement que l’on connaît, n’avaient pas d’autre but que de faire triompher le prin­cipe de l’égalité de tous les citoyens devant l’impôt. La déclaration du Gou­vernement leur ayant donné satisfaction, ils n’avaient plus qu’à en prendre acte et à retirer leur amendement, ce qu’ils ont fait.

Au Luxembourg comme au Palais- Bourbon, l’ensemble de la loi de finances a été voté à une majorité considérable.

Si quelques détails ont pu en être criti­qués, il n’en reste pas moins acquis en effet que le budget de 1891 réalise sur ses devanciers des progrès sensibles. Notre situation -financière s’améliore, cela n’est pas douteux ; ello pourra devenir éLoel- lente quand on aura augmenté les droits de douanes, et converti la rente 4 1/2 */.. En attendant que ces deux réformés soient accomplies, les Chambres n’ont plus qu’à persévérer dans la voie des éco­nomies et surtout à s’opposer vigoureuse­ment à des augmentations de dépenses.

G e o r q e s L a c h a pe l l b .

I N F O R M A T I O N SL e procès Eyrand Oabrielld Bompard a’e i t te r­

miné par nne sévère condam oatioa dos deux coniplico4.

tiOs délais de cassation o n t expiré m ardi soir. E jra u d a signé son pourvoi lo jo u r même de sa condam nation à m ort ; Gabrielle Bom pard. satis­faite do s’en tire r avec v ing t ans de travaux forcés, n’a rien signé du tou t.

E n cooséqueneo, dès que l’ordre do transfert sera envoyé du m inistère de l'in térieu r, e lle sera im m édiatem ent envoyée so it à R ennes, aoit à Clerm ont oâ déjà une an tre Qabrieile, Gabrielle P ensyrou , accomplit sa peine, ou encore à M ont­pellier o u à'C adillac, les q u a tre villes qui possèdent des m aisons centrales p ou r femmes.

L e jugem ent ss ra rendu aujourd 'hui par le .tri- bnnal correctionnet de la Seine .dans l’affaire Labroyère. H n ’a pas é té dém ontré, selon nous, que Padlew sky a it é té réellem ent conduit à. la frontière grâce a u subterfuge que l’on connaît. Il s 'ag ira it p lu tô t d’Un faux Padlewsky.

L es mystificateurs au ra ien t é té ainsi les p re­m iers mystifiés.

L ’em pereur d’A llem agne para ît décidé à von-i loir ven ir en France. I l circule & ce propos une note com m inatoire I où tâ te l ’opinion. Ello n’y semble point rebelle.

Le jen n e souverain voyagerait dans le plus s tric t m c o ^ n tto ... do n t puisse s’accommoder sa natu re exubérante. P o u r bien m arquer q u e son voyage est dépouillé de to u t caractère officiel, il ne s’a rrê te ra it pas à P a r is ; il lo traverserait seule­m ent, se rendant directem ent à Cannes, près du due de M ecklembourg, son oncle, qui e s t à toute extrém ité.

L a Société nationale d’horticulture de France, réunie en assemblée générale , v ien t de procéder au renouvellem ent de ses fonctionnaires.

P a r su ite des élections qui o n t eu lieu, le bu­reau se trouve ainsi composé pour l’année 1891 :

P résident, M. Léon Say ; prem ier vice-prési­den t, M . H a rd y ; vice-présidents, M M . Roch Jolibo is, H enry de Vilmorin, Charles Jo ly , F er­dinand J a m in ; secrétaire général, M . Alfred Bleu ; secrétaire général-ad jo in t, M . B . V erlot ; secrétaires, M M . E ugène Delamarro, P aul Le- bœuf, C barguerand, E rnest Bergm an ; trésorier, M. H u a rd ;tréso rie r-ad jo in t, M. H enri D uchsrtre; bibliothécaire, M. G latigoy; bibliothécaire adjoint, M . H ario t.

La GommissioD des Douanes.La commission générale des douanes s’ost

occupée sam edi des filés e t tissus de laine.L’exem ption a é té votée pour les fils et

poils d e chèvre. P o u r le ta rif de la d raperie , la com m ission a adopté un am endem ent de M. D autresm e s u r le n* 441, qui porte les dro its su r les d ra p erie s de 264 à 400gram m es à 270 francs au ta r if général e t 220 fr. au ta rif m inim um . Les au tres catégories paie­

ro n t les dro its d e 230 fr. e t tS O fr . , de 190 fr. e t 140 fr ., de 140 fr . e t 110 fr.

Les d ro its proposés p a r la sous-commission pour les autre.s tissus d e la in e p u re ou de la in e m élangée, o n t été adoptés, sauf l 'a r - licle su r les tissas de laine m élangée de soie ou de bourre d e soie, qu i a été réservé .

P o u r lès filés e t tissas do la ine , M. Bour­geois (Ju ra ) a été nom m é rapporteur.

La question des sucres.M. Develle, m in is tre d e l ’ag ricu ltu re , s 'est

re n d u m ardi à lacom m issiondu budget pour fourn ir des explications su r le pro jet de loi déposé par le gouvernem ent re la tivem en t à la question des sucres.

Le m inistre a expliqué que rabaissem ent de la prise en charge e t la réduction de la taxe su r les excédents a u ra ie n t eu pour objet d ’im poser aux industriels l’obligation d ’élever dans une proportion équivalen te le prix des betteraves acquises p a r eux pour la fabricaiion du sucre. Alais ces m esures, par ce fait qu’elles reste ra ien t dépourvues de sanction, a u ra ien t l ’inconvénient de favo­rise r les industrie ls comme les agricu lteurs, e t d 'augm enter les bénéfices des prem iers, dont la situation n ’est passé rieusem en t com­prom ise.

Lo gouvernem ent a donc d d renoncer à ce .systèm e pour adoplér u n e com binaison favorable aux seu ls in térê ts en souffrancp et capable d ’assu rer aux cu ltivateurs le ptac&- m cnt de leurs betteraves, quelle qu’en soit la qualité. Celle com binaison consiste à assu rer aux fabricanis la faculté d e sé placer sous le régim e do la prise en charge pouf la totalité de leur production, avec attribu tion , li litre de déchet de fabrication, d ’une déduction de 20 0/0 su r cette production lolale.

Le gouvernem ent estim e que, mémo avec cette rcduciion, les prévisions d e recettes seron t dépassées d e 1.600.000 fr.

Après le d ép a rtd u m in ts ire , ta commission’ du budget s’est liv rée à un court échangi^ d ’observalions. ; ' . i !

E lle a décidé d e ne s ta tu e r s u r le projet! du gouvernem ent qu ’après s ’il^tfe. cppvain-; eue, par un exam en approfondi, que l’ap-i plication de la nouvelle loi fuVoriser;iil réel­lem ent le cu ltiva téu r e t n ’avau tageràit pas exclusivement le fubricanl.

E lle a, en conséquence, a jo u rn é sa déci­sion à une prochaine séance.

A l’issue dç ce lte réunion de la commis­sion du budget, M. Deprcz a eu un en tre tien avi'c M. C usim ir-Ferier, p résiden t de cette commission.

M. Deprez a insisté su r la nécessité de s ta tu e r su r le pro jet du gouvernem ent avan t la séparation des C ham bres, la cam pagne sucrière p re n an t fin au com m encem ent de jan v ie r . I l a dem andé à ê tre en tendu au jourd 'hu i p a r la commission du budget.

Le président a promis au député du P as- de-Calais de convoquer au jo u rd ’hui la corn- m ission du budget avan t la séance publique.

LES MA TI E RE S P R E M I È R E Set 11 Déaonciatioi des Traités de (feiniiieite.

Une in téressan te conférence a eu Heu m ard i après-m idi, au Palais-B ourbon, e n tre la commission générale des douanes e t divers m em bres du gouvernem ent. I l s’agissait du régim e d o uan ie r à appliquer aux m atières prem ières e t des questions que soulève ia dénonciation des traités de com m erce. Les m inistres du com m erce, do l ’agricu lture, des affaires é trangères, ainsi que le d irec teur g énéral des douanes, rem plaçant le m in isire des finances, re te n u au S én a t p a r la discus­sion du budget, s’é ta ie n t re n d u s à la convo­cation de la com m ission.

M. Ju les R oche a presque seu l pris la paro le su r la question des m atièresprem ières. Voici un résum é d e sa déclara tion :

M. Roche rappelle que le gouvernem ent a

fait très nettem ent conna ître sa pensée. Il veut exem pter tout ce qui es t l ’a lim en t prem ier d e l ’industrie , ce qu’on appelle im proprem ent peu t-ê tre les m atières p re -

II y avait là, ajouta le m îniatro, an e nécessité de prem ier o rdre , e t le gouTernoment es t resté dans la tradition de ce paya. A ux époques tes plus graves de no tre histoire contem poraine, au len­demain des désaalres de 1871, quand la question s 'est présentée devant l’Atseroblée nationale, la m ajorité a refusé defrapper les m atières prem ières.A ce m om ent, on voulait tax er ces p roduits d’un droit de 20 0/Q a d va lorem . C’éta it logique; quand on frappe un produit, il faut les frapper tons. Ces propositions furoot repoussées, o t leur re je t am ena la démission do M . 'Thicrs; elle no fu t reprise qu 'après l’adoption d’une co te mat taillée qui u’aboutit à rien.

A insi,legouvornem en tacté fidèle â la tradition, e t , on peu t le d ite , à la nécessité des choses. Ce qui s ’imposait en 1872 s'im pose à plus forte raison au jourd’hui. Les facilités de m ouvement e t d’ap ­provisionnem ent s'accentuent do plus on plus dans nos grandes industriés. C’est pourquoi iem in istre de l’agriculture, dont to u t le m onde coonaît lo souci pour losintôrêts agricoles, a été aussi ferme que ses a u tres collègues. An surplus, en agissant ainsi, le gouvernem ent fa it do la protection ra­tionnelle. L a protection consiste, ponr les grandes industries des peaux, de la laine, do la soie, à s’approvisionner au m eilleur m arché possible. II n’y a pas là de question d ’école, de question . de doctrine, il y a une question d 'in térêt général, d’in térêt national.

On a d it : N ous ne gênerons pas l'industrie, nous restituerons les dro its à la sortie par le drawback. Eh bien, en 1872, la discussion à ce su jet fut égalem ent dôcbive; â cette époque, le systèm e fu t condamné à peu près par to u t lo m onde. On m ontra combien il é ta it dangereux pour le T résor, combien il constituait un obstacle ruineux pour l'industrie. Lorsqu 'il avait fonctionné avant 1860, a lors qu’il é ta it encore praticable, le T résor avait dû rendre d es droits 'snpérieura à ceux qn’it avait perçus. L ’industrie avait é té obli­gée d’abandonner ses traditions de loyauté, qui sqn t dans n o tre caractère, dans nos mœurs. Les choses n’o n t pas changé, on p ln tô t les objections o n t gagné en force. De plus on plus, la concur­rence oblige l'induslrie à s 'approvisionner aisé­m ent. Ces questions préoccupent tous les pays ; les questions sociales qui peuvent restreindre la liberté de l'industrie dans une certaine mesure nous iropoBonl la dnvoir de ne pas accum uler les difficultés pour celle-ci e t de ne pas la gêner da­vantage.

J f . M éline : Au point de vno pratique, quelles sont donc les difficultés de l ’admission tem po­raire?

M . Ju les Roche : L e T ré so r sans doute ne court aucun risque avec l’admission tem poraire. Mais pour l’industrie la gêne est extrêm e.^ P renons par exemple la soie : l’Italie se garde bien de chercher A écarter l’en trée des cocons et des so ies; elle facilite, au contraire , l’en trée de ces m atières prem ières, qui peuvent ê tre consi­dérées comme taisant concurrence i sa production. Donc les paya rivaux cherchent à favoriser leur industrie. Serait-ce com prendre les in térêts géné­raux de n o tre patrie que do créer une en trave au libre travail ?

Les tro is grandes industries de la peau, de la laine e t de la soie donnent en moyenne un en ­semble de production de 2 milliards 1/2. L ’expor­tation totale es t de 1 m illiard environ e t l ’ensem ­ble de leu rs salaires s'élève à la même somme. Elles em ploient près de 2 millions d’ouvriers. Cola e s t bien fait pour donner à réfléchir aux re ­présentants qui ne sont pas chargés seulem ent d’in térêts particuliers, mais des in térêts généraux do la nation. Quel trouble te vo te de dro ite sur les m atières prem ières je tte ra it dans ces indus­tries qui intéressent ta n t de travailleurs e t m et en m ouvem ent tan t de capitaux.

Le gouvernem ent dem ande la protccüon pour ces industries comme il la dem ande ponr l’agricul- tnre. C’est la même pensée, une pensée de p ro ­tection p our le travail national, sous quélque forme qu’il se présen te , qui a guidé le gouverne­m ent dans l’élaboration de ses tarifs.

H . Lockroy dem ande pourquoi ou n ’a pas

com pris les graines oléagineuses dans les m atières exemptées.

M. Deyello d it que lo gouTernement n ’in­sistera pas pour tes dro its qu’il a proposés su r les graines oléagineuses.

M. Ju les Roclie continue ses observations e t s’explique su r le drawback. Il m ontre quels inconvénients il offre : ^

Lea peaux notamment, d it-il, on les soie en travers. Là où il est une peau, II en so rt trois. Q uant aux étoffes mélangées, avant 1860, elles n’existaient guère. Le problème est insoluble. Voilà une étoffe qui arrive à la sortie : elle com­prend de la soie, de la laine, du coton, de l'o r, do l’argent, de la poussière de laine e t de la laine de luxe, c’est devenu un produit chimique. Quelle est la pa rt des différents élém ents? Quel drawback appliquerez-vous? Quels droits restituerez-vous? E t le tem ps, qu’en faites-vous? On compte lea m inuies pour prendre les bateaux en partaoco. Quelle gêne, quelles entraves pour l'industriel T oute celte industrie parisienne qui envoie des millions d 'objets par petits colis, des dentelles, etc ., eh bieni la main d’un douanier va défaire tous ces colis, ouvrir tous ces paquets, dont la composition est un élém ent do succès. C 'est la ruine de l'expor­tation.

A ce moment, un m em bre tie !a commis­sion ayan t interrom pu le m inistre , celui-ci riposte avec vivacité :

Vous vous plaignez du bill Mac Kiuloy o t vous voudriez en faire un contre lea Français à la sortie de leurs produits I

Puis M. Roche poursuit en ces term es :

li me semble que l'agriculture n’est pas la' rançon do l’industrie. Lo gouvernem ent a mis les matières agricoles en dehors du tarif minimum. E t quand il s 'e st agi do la viando, on a décuplé les droits sur les viandes abattues, car la viande est un produit agricole. Mais la laine I On ne se vêtit pas do laiue brute, il faut que l'industrie y passe, que l’œuvre industriello transform e la laine en tissus. Donc, la laine, comme la peau .et la soie, est avant tou t un produit industriel.

M. Dalsan .* Il y a des cas dans lesquels l’ad­mission temporairefunctiounoactuellom eut. Ainsi, pour les tissus, il y on a qui viennent se faire teindre oq France e t qui jouissent de l’admission temporaire.

Jlf. Ju les Roche : Cette admission tem poraire es t peu appliquée ; elle n 'est pas réclamée.

M . A y n a r d : P ou r les (issus qui viennent se faire teindre, c’est la>choso la plus élém entaire : on plombe le tissus à l 'en trée , on le teint e t on le représente i la sortie. C’est une opération aisée.

Kl. Ribot prend ensuite la parole. 11 a dû se préoccuper de l’échéanco prochaine des traités de commerce.

C 'est an mois de février 1891, d it-il, que les tra ités doivent ê tre dénoncés. 11 y a des conven­tions de tou te nature . Il y a d’abord celles qui contiennent des tarifs conventionnels e t des clauses relatives à la navigation, â la propriété littéraire, à la situation dos étrangers, e tc. Le gouvernem ent dénoncera les dispositions a yant tra it aux tarifs, m ais, pour les au tres clauses, il négociera pour qu’elles soient m aintenues. Ce sont les tarifs qn’on veut faire disparaître, non les danses étrangères à cette question, jusqu’à ce qu’une législation puisse en prendre ia place. Il y a ensuite des conventions qui se bornent à accorder à notre pays le traitem ent de la nation la p lus favorisée. Faut-il les dénoncer? E n les laissant subsister, nous resterons engagés à appliquer anx nations correspondantes lo ta rif minimum. Le gouverne­m ent pense qu'il faut m aintenir ces traités.

L 'entretien des m inistres e t de la commis­sion a pris fin s i r ces mots.

La commission du budget se ré u n ira en ­core au jourd’hui pour d iscu ter certains tarifs. P u is elle s’a jou rnera au 8 jan v ier , p récédant de quelques jours la re n trée des Cham bres. Elle d iscu tera la question do régim e des m atières prem ières le 9 jan v ie r .

L E P A R L E M E N TS E N A T

Séance du sam edi 20 décembre.

Lo S énat n adopté sam edi le budget de la justice, après le re je t d ’un am endem ent de .1/. C u iào itrd qui, p re n an t texte de la sup­pression de la fonction de p rem ie r avocat général à la cour de cassation, dem andait une réduction de 7.000 fr.

A propos du budget des cultes, M. de l’Anfile-Beaiim anoir a essayé d 'in s tru ire , su r le mode léger, le procès du card inal Lavigerie. Il espérait que le budget au ra it été allégé de son tra item en t; m ais il n ’en a rien été , e t cette abstention du m in istre le m et fort en gàiclé. M. F aîtières n 'a éprouvé aucune liés! talion â d ire que les < paroles de l’archevéque d'Alger éta ien t les paroles d ’un bon citoyen c l d ’un bon p rê tre . >

< Je ne sache pas. a ajouté le m inistre , que ces paroles a ien t été blâm ées p a r celui qui fait au torité dans la religion catholique. Nous ne pouvons que le félicilér de son ad h é­sion aux institutions que le pays s’est don­nées. » •

L à-dessus J I . de l’A ng le-B eauraanoir s’écrie : < Vous n ’avez pas l ’adhésion de la cour de Rome. »

« Qu’en savez-vous? » in terrom pt H. bline, et le budget est adopté au m ilieu d ’une certaine anim ation provoquée p a r cet inci­dent.

Les budgets de l'Im prim erie nationale e t de la Légion d 'honneur sont ensu iteadoptéssans débat, ainsi que ceux de l'In té r ie u r, ap rès une observation de M. Ülauguin su r les a r ti­culations du rapporteur touchant.l'A lgérie.

M. de Carné trouve le m om ent bien choisi pour dem ander, par voie d ’am endem ent, u n relèvem ent de 4U.OOO francs destiné à m ain­ten ir les cadres de l’é la t-m ajor du génie au chiffre fixé par la loi des cadres, en môme tem ps qu 'une n'iduction de 141.000 franbs su r la solde des troupes d ’adm inistration . SI. Roger combat ces deux am endem ents; SI. de Carné riposte, U. de F reycinet in te r­vient e t les deux am endem ents sont rejetés.

La cavalerie donne ensuite avec M. de L arein ly , qui propose d ’augm enter sa solde de 100.000 fr., de façon à conserver l’orga- nisalioii légale des compagnies de rem onte e t le m ainlicn de l'effeclif des officiers tel qu 'il est fixé p ar la loi des cadres. M. de F reycinet répond que des officiers devant faire face à l 'ennem i, 15 seulem ent su r 3.500 on t élé supprim és, ce qui doit ra ssu rer le Sénat. On va passer au vole, quand le m a- réchal Canrobert, qui n ’a pu su ivre la dis­cussion, à cause d ’une su rd ité qui ne lu i perm et plus d ’en te n d re ... que le canon, tien t â rendre hommage à la.cavalerie française. Dans sa longue ca rriè re , il a toujours vu ses cam arades lui prodiguer les éloges, e t il dem ande que, pour une petite économie de cent m ille francs, on ne louche pas à cette arm e glorieuse. Le Sénat applaudit... e t re ­je tte l’am endem ent.

Les troupes ne couchent pas su r des lits de roses. T ant s’en faut. Il a fallu m êm e que le gouvernem ent avisât pour am éliorer les conditions du couchage. If. Béral vou­d ra it qu’on augm entât le nom bre des cou- chetles dont le type a élé adopté. D’accord, répond M. de F rei/cinef, m ais quand on au ra pu , su r les expériences faites, p rendre une décision définitive.

Après un court déba t e n tre MM. Bocher, Lenocl e t de Freyciiipt à l ’occasion des h aras , le budget de la guerre est adopté dans son ensemble e t on passe au budget de la m a­rin e , qui am ène à la tribune i f . de K erdrel e t le m inistre , if . Barbey.

Il est sept heures. La su ite de la discus­sion est renvoyée à lundi.

Séance du lundi 22 décembre.

Le S énat a continué lundi la discussion du budget de la M arine. I l a , conformément aux conclusions du rapporteur, re je té la prise en considération de plusieurs am ende­m ents de if . B lavier, te n d a n tà re lever d ivers crédits relatifs aux constructions navales e t aux achats de bâtim ents à l ’industrie .

9

FEU ILLETO N

UNE TACHE D’ERCRC

P A R ■

R ené BAZIN

— J’ai vu le charbonnier qui montait deux sacs de charbon, et je lui ai demandé pour qui c’élàitÿ votli l

Et tout à i'beure encore, nous avons an un entretien qui prouve quel diem in j’al fait dans le cfitiwr du vieux praticien. Il, venait de me soumettre un acte de conclusions La lecture achevée et le grognement apprebatif accordé, H . Jupille ne se retirait pas.

— Est ce que vous avex à me parler, monsieur Jupille?

— Quelque chose à vous demandery un service, un honneur plutôt.

— Voyons.— Ces lémps-cl, monsieur HouUlard, sont

de Jolis temps pour la pêche, un peu chauds...— Un peu, monsieur Jupille f

’ — Pas trop. Il faisait bien p ln i chaud quecela en 1844, et ça mordait ! Enfin, voulex- Teui hien venir dimanche prochain laire une

partie de pèche avec nous? Je dis nous, parce que j aurai avec moi un de vos amis qui est un fin amateur, et qui m’bonoreanssi de son amitié.

— Qui donc?— Un secret, monsieur Houillard, un

petit secret. Vous serez bien étonné. Est-ce convenu, dimaacbe prochain t

— Où ça?— Cbutl le petit clerc a l’air d’éconter.

C’est on malin ; je vous dirai cela une autre fois.

— Comme vous voudrez, monsieur Jupille ; j’accepte d’avance.

— Ah, je suis bien content, monsieur Houillard. S i nous pouvions seulement avoir un petit éfagé !

Il disait vrai, sa satisfaction éclatait an dehors, car jamais autant que cet après-midi je ne l’ai vu gratter le bout de son nez avec les barbes de sa plume d’oie : signe d’une joie exubérante chez cet homme dont tous les gestes se sont lentem ent rétrécis aux propor­tions de son appuie-main.

20 ja iile t.J’ai revu Lampren, hien triste g4„bieQ

brave. Nous avons d’abord un moment causé de sa mère. Je louais l'humble femme du bien qu’elle m’avait lait. Et lui, renchérissant sur la louange :

— A hl disait-il, que serait-ce si tu ravais connue davantage? SI je* su is un honnête homme, mon cher, si j'ai traversé sans faiblir.

ne m'a Jamais quitté t voilà la première sépa^

ration, et c’est la grande. Je n'y étais pas préparé.

Puis, changeant brusquement de sujet :— Eh bien, m’a-t-ü dit, l’éncien amour?— Plus nouveau que jamais.— Il a résisté à une demi-heure de con­

versation?— Il a doublé.— Te baii-elle encore?Je lui racontai le voyage à Desio et notre

dialogue dans la voiture, sans risn omettre.Il Mouta en silence, e t , quand j’eus fini :— Mon ami Fabien, il n’y a pas à hésiter.

Dans huit jours, il faut que ta demande soit faite.

— Dans huit jours? Et par qui?— Par qui tu'voudras, c ’est ton affaire.

J'ai pris des renseignem ents pendant ton absence, elle nie sensble te convenir. Et puis, ta, situation est absurde : clerc sans vocation, brouillé sans raison avec ton seul parent, Il faut en sortir carrément, e t le mariage l’y forcera bien.

21 jnillet.Les voyageurs pour Sceaux, en voiture 1J’ai souvent voyagé sur la ligne. Eh bien !

pas une fois, pas une, je n'ai manqué d’en­tendre ce calembour horrible. Le Parisien, si vite blasé sur tout, ne l’est pas sur certaines plaisanteries iradiiionnelles, sur celle-là en particulier, léguée il y a cinquante ans par les Messageries expirantes à la nouvelle ligne de chemin de fer. On trouve toqjours à la

gare un hel esprit pour la rééditer et vingt raves gens pour en rire. Ils en riaient, ce matin, ces (jeux ménages d'ouvriers qui pre-

nàient lenre billetk à côté de m oi, embarras­sant les abords du guichet de leurs provisions et d’une cage à serint t l^ a tl , Ingres mon­

sieur, à lunettes, un chef d’institution, un ha­bitué de la ligne, pourtant; ils riaient, les trois étudiants ^ u r Fontenay-aux-Roses; elle riait aussi derrière sa mère et derrière sa voilette, double abri, cette petite pension­naire, tandis que la maman, justement indi­gnée, foudroyait le mauvais plaisant d’un regard qui voulait dire : ■ Prenez donc garde, monsieur, Haihilde est là ! •

Jupille m’avait donné par écrit, — c’est sa meilleure manière de s’expliquer, — les reu- seigaem ents les plus précis. Je pouvais, sans

laisser Cbatenay à gauche, couper les bois de Verrières en suivant la ligne des forts, descendre entre Igoy et Aroblainvilliers, trouver enfin cet endroit où la Bièvre, élar­gissant ses eaux entre deux bords plantés d'aulnes, forme un golfe minuscule, clair comme une fontaine et poissonneux comme un vivier.

— Snrtout n'en parlez pas 1 m’avait recom­mandé Jupille : il est à nous, c’est moi qui l’ai trouve.

Quand je quittai Sceaux, ponr rejoindre Jupille parti avant le jonr. le soleil était déjà haut. Pas un nuagi*. pas un suiidie, partout i’implacabte été. Hais si la chaleur était grande, la route était superbe Autour de mul une sève ardente éveillait toute vie, toute veix et tout parfhm : sous les branches où volaient des ireqpei de linois, dans l’herbe que traversaient de gros scarabées d’or, daas rair fouetté par des milliers de petites ailes retentissantes, menohes, mancherons, taons,' abeilles, dont l'étrange mélopée, montant et descendant, chantait l'ardenr vivifiante du

jour et l’immense lumière qui fouillait la campagne. Parfois, dans les clairières rous­sies, je m'arrêtais pour chercher mon chemin. Et pois, en avant encore par les sentiers du bois, sous le couvert des feuilles saturé d’odeurs lourdes, en avant sur la mousse glissante, vers ia hauteur là-bas d'où j'aper­cevrai la Bièvre.

La voilà. Elle glisse parmi celte verdure qui parait d'une saison moins vieille que celle-i'i. Descendons. M. Jupille est quelque part dans cette vallée, il m’attend. Et je cours. L’herbe devient fraîche sous le pied. Il y a des clapotements de source dans les creux des fessés et des touffes de myosotis dans les coins bas des prés. Alerte 1 Une gante s e lève sur le ciel entre deux arbres. C’est lui, c’est le vieux clerc. Il me salue, il a posé sa ligne.

— J’ai cru que vous ne viendriez pas !— Que vous me connaissez mal l Est-ce

que ça mord?— Pas si haut! Oui, ça mord très bien. Je

vais vous préparer une ligne.— Et votre ami, monsieur Jupille, où

est-il?— Là.— Où donc?— 11 vous crève les yeux, et vous ne le

voyez pas ?Ha foi non, je ne le voyais pas. En plein

soleil, quand il me l’eut montré du bout de sa canne à pêche, j’aperçus alors, à trente pas, nn large fond de ^ n la lo n blanc, nn la r ^ dos de gilet brun dessanglé, un panama (mi devait cacher une tête et deux bras de chemise tendus vers l^ iu .

Rien ne bougeait.— Il a dù sentir une morsure, dit Jupille,

Sans cela, il serait déjà ic i Allez le voir, allez! '

Ne sachant pas qui j’allais aborder, je toussai en approchant, en manière d’avertis­sement.

L’inconnu aspira l’air bruyamment, comme un homme qui s’éveille en sursaut.

— C’est vous, Jupille? dit-il en se tonmftnl un peu, vous n’avez pins d’appàt?

— Mais non, mon cher maître, c’est mol.— Monsieur Houillard, enfin!— Monsieur Flamaran! Jupille m’avait

bien dit que j ’aurais une surprise. Vous aim tz la ptehe 7

— Une passion. Il faut bien en garder une ou deux pour l’àge mûr, mon jeune ami.

— Eh bien, ça mord, à ce qu’il parait?— C’esl4 -d ire que ce matin, entre huit et

neuf, il y a en des agaceries, des frôlerief. des soceries, vous savez ; mais depuis lors, c'est bien maigre.

— Gs l’est toujours, le poisson.— Evidemment. Eh! mon cher monsieur

Houillard, que je suis content do vous retron- ver. Savez-vous que vous avex passé nite bien jolie thèse l

L’émiuentprofessenr s’était levé, e t ,la IkcB encore rouge d’avoir dormi plié, la b on^ n épanouie, me serrait la main de font son cœur et <fe tout son poignet.

~ Voici votre ligne, monsieur Houillard, d !tijt )ll le en intervenant; e lle est font amorcée. Si vons voulez ma snivre, je vais vous mener dans un bon endroit.

— Non, non, Jupille, je le garde, r to o n ÿ t M. Flamaran. Depnis frms henree q n e jt n'at pas arilcnlé nne syllabe, j’ai besoin do mo détendra nn pan. Nons p l ie r o n s côté à c ô ^ , en bavardant.

(A iBtoreJ,

f !.î ’J ’j ■-< ► j ^ ."TVJ iii v!f- • Ü L Iw ^ S Bi S ^ ^ S ^ g ^ d I I g

i

j o i m m v m 8 i p L f i

Après a n e dëcU ralion du m in is tre de la n s r iD e po rtan t que les travaux de Clierbourg e t de B rest éta ien t activés au tan t que pos­sib le e t n e seraien t point ralentis» te Sénat s 'e s t occupé d u budget d e r in s tru c lio n pu­blique.

M. Lebreton a profilé de la discussion pour s 'a ttaq u er aux doctrines de l'irresponsabilité des crim inels, développées il y a quelques

’■ ■ d e la Seinejo u rs devant la cour d '. p a r des professeurs des Facultés d e I Etat.

Le m in is tre n 'a pas eu de peine & répopdre q ue ces doctrines avalen t été exposées devant la ju s tic e e t qu 'il n 'ava it point & les exam iner. D 'a illeu rs. M. Liégeois est un spiritualiste convaincu. Il n 'a pas parlé do l ’irresponsabi­lité générale , m ais bien do cas particu liers. Ce fa isan t, ilaexei*cé un d ro it qui appar­t ie n t & tout hom m e qui professe I enseigne­m en t supérieu r, celui d avoir la p leine li­b e rté de ses opinions.

O ù com m ence, où s 'a rrê te la responsabi­l i té ? . .

Cette question es t agitée depuis longtemps. U n professeur cro it que, dans ce rtains cas, l ’irresponsabilité existe. Un au tre p ro fes^ u n e opinion contra ire . L 'Etat ne peut avoir s u r ces m atières une doctrine d E tat, une philosophie d ’E tat, une religion d 'E ta l.

P eu après, tes articles su ivants ayan t passé sans débat, on est a rriv é à l’ar tic le 10. ù propos duquel devait s 'engager le débat prévu su r la surim position des congrégations au torisées, e t qu i avait m otivé on am ende­m en t d e H . Bardoux el de p lusieurs d e ses collègues, conçu en ces term es t P our l'ap­plication en cas d e décès d e l'airilcle 9 de l a loi du 29 décem bre 1884,11 sera fa it décla­ra tio n un ique au siège principal des étab lis­sem ents y énoncés. > Mais à peine U . le p résiden t av a it- il donné lecture ù celle p ro­position que M. le m io islre des finances s'é lançait ù la tribune : ainsi qu 'on l'ava it annoncé, il venait p rendre le tau reau , sinon

Précisém ent p a r les cornes, du m oins p ar ... 38 sentim ents. Nous croyons devoir rep ro ­

d u ire cotte partie in téressante de la séance :

Le Ministre des finances : Avant que le débat ne a’ouvre, j'apporte & la tribune une déclaration.

Le gouvernement ne pense paa qu il soit oppor­tun de modifier la loi au coure de la discussion du budget. J 'ai fait vérifier la situation des congré­gations dont on avait apporté rexeœpte 4 ta Chambro. D’après mes renseignements, iéy a, en effet, deux congrégations dont on avait apporté l'example à la Chambre. D’après mes renseigne­ments, il y a, en effet, denx congrégations dent

Séance d u lu n d i 3 2 décembre.L'ordre du jo u r appelle la discussion sur

l'élection de M. Lavy dans la 2* circonscrip^ lion du 18* arrond issem en t de Paris.

U. Le Senne d it qu’il va faire u n e décla­ra tion au nom d u groupe bouiangiste.

if. le P résident déc lare qu 'il ne coonalt ■ »as d e déc lara -

T rès a p p la u d i , lé m in is tr e , e n ré p o n s e à I puQo payerait u ne taxe double e t l’an tre une taxei f . TKalfon, prom ét ensuite d ’exam iner pour l'a n n é e 4892 le projet de p o rter de C à 8 le n om bre des élèves de l’Ecole de Rome. Il a jou te, en réponse à M. Hervé de Saisy , que les travaux de la Bibliothèque nationale sero n t activés dés que le P arlem en t aura voté les créd its dem andés.

M. H algan m et ensuite sur la sellette le T h éilre -L ib re . Pourquoi u n e subvention a - t-e l le été allouée à ce IhéAtre sous Une form e in d irec te ? P our sa renseigner su r ce qu i s’y passe, explique If. L a rroum et. D ans P in lé rè t des jeunes au teurs, ajoute le m i- D istre. M. Bourgeois ne n ie pas que certaines p ièces on t dos tendances fùcheuses ; m ais l ’ensem ble a révélé de jeunes talents qu 'il conv ien t d ’encourager. Le S énat, convaincu, repousse l ’am endem ent de M. H algan, qui ten d a it à la suppression des 500 francs des­tin és au T héâtre-L ibre.

triple.J ’espère remédier 4 cet état de ctioies p»r simple

voie administrative. Si radaiin«str»tion n 'a pas un pouvoir suffisant, nous vous apporterons slors un texte législatif. J ’espère que les aqteurs de l’amen­dement, devant ces décisrsiions, voudront bien le retirer. (Très bien I très bien I)

iV. Dardoux : 11 importe de préciser davantage cette déclaration. Notre amendement avait un double but : il visait la loi de frimaire an VII et celle de ventôse an IX. L'examen do cette ques­tion avait motivé 4 la Chambre, de la part de M. Clausel de Conssergues, di« observations graves, e t nous avions l'intention de les représen­ter au Sénat, en vue de protester contre une véri­table confiscation.

M. le miuistre a pria l’engagement de nous donner satisfaction par voie administrative, on en cas d'impuissance administrative, par voie

Le m in istre prom et de faire achever le I législative, et de faire disparaitre l'énormité que i,raîl Hoc /-nrlalc Clir Ia^ t.-llklAmiX Ot lOS SlU- I ..aliA /1ni.Tara«î.,ntrav a il des cartels su r les tableaux et les sta­

tu e s exposés dans nos musées nationaux, de com m ander un ce rtain nom bre de gravures au bu rin e t d ’achever, comme le dem ande J f. B ardoux, l'inven ta ire des richesses d ’a rt d e la F rance. Après quoi son budget est voté e t le S énat passe à celui du Commerce, de l ’Industrie e t des Colonies.

S u r le chapitre du persoifoel de l'adm i­n is tra tion centrale, I/ . Isaac développe un am endem ent tendan t à réd u ire l'ensem ble d u c réd it des 30.830 fr . destinés à la créa­tion , au sous-secrétariat d ’E lat des colonies, d ’un bureau technique m ilitaire . Après quel­ques observations du m inistre , l'am ende m en t es t repoussé.

S u r le chapitre II , SI. de K erdrel fait re­m arq u e r que l'hôpital de H aïphong, au Ton- k in , é ta n t insutlisant, on en a créé un nou­v eau à Quang-Yen. L’aum ônier du prem ier n e peut desserv ir en même tem ps le second.

I l dem ande ta nom ination d ’un second au ­m ôn ier. Satisfaction sera donnée à M. de K erd re l, d it if. E tienne, e t le budget des colonies es t adopté.

Le budget de l'A griculture est ensuite volé sans encom bre e t on a rriv e à celui des T ra­vaux publics, qui ne provoque (|u 'un éhange d ’observations en tre M. B ardoux et M. Fces G uyo t. T rès éloquemm ent, Si. Bardoux p la ide la cause de noire Louvre où les m er­veilles entassées par les chercheurs m o­d ernes ne peuvent être exposées, laule de p laces suiïisiimment am énagées par la d irec­tion des bâtim ents. Il y a beaucoup à faire

. . . . . II nMiwiBA I voir» itA ehraninuBur en taisant le nom de I par l'Association philotechniqne de Seniis.

î e l Æ l U î l r t l îïbudgT de I8M L’Ad- d . « l * r wçoiv, Id, au X ic e d’o u Æ r “minidralion li i i Æ ‘‘ h . “ « . éuireg^ exposecssagodespiem» «l k la rérecUoB de lu | I ,i.S rUonion, ,ui-

pas de groupes e t n 'adm et pas d e déclara­tion, e t rappelle l 'o ra teu r â i a question.

H. Le Senne m ain tien t qn 'il a le dro it d 'affirm er ses doctrines e t celles d e ses am is. La m ajorité a cru ponvoir proclam er député du 48* arrondissem ent un candidat qui n 'avait pas été è lo . tandis qu’e lle aurait pu tout au plus invalider l’élection du can­d idat élu . .

M. le P résiden t rappelle une seconde fois 'o ra teu r â la question. (T rès bien 1 — In te r­

ruptions).. Jf. Le Senne propose n n am endem ent ten­d a n t à déc lare r que le siège n ’é ta it pas vacant, puisque M. JolTrin n ’avait pas été élu e t que M. le généra l B oulanger é ta it député de C lignancourt.

Jf. le P résiden t d it que l ’o ra teu r n 'a pas le d ro it de m ettre en cause la valid ité d un acte de la C ham bre. Cette proposition est form ellem ent con tra ire ù la Constitution. H . le P résid en t refuse d e la soum ettre à la Cham bre. (A pplaudissem ents).

M. P aul Deroulède m onte A la tn b u o e . U ne discussion s'é lève presque aussitôt en tre lui e t le p résident, e t la Cham bre, consultée, lui re tire la parole.

Les conclusions du 4 1* bureau , tendantes à valider l'élection de H . ^ v y , sont mises aux voix, e t, à la m ajorité d e 335 voix contre 30, elles sont adoptées.

M. P oincaré dépose le rapport s u r le projet de loi re la tif aux rapports des agents des chem ins de fe r avec les Compagnies.

L 'o ra teu r donne lec ture du rapport, et dem ande la déclaration d 'u i^en ee e t la dis­cussion im médiate.

L’urgence es t votée e t le pro jet de loi adopté après une courte discussion. Après quoi la Cham bre lève sa séance e t s’ajourne à m ercredi.

cassage d es p ierreschaussée de la ru e d e B où-Secours. . . . .

Le Conseil, A ru n a n lm ité , vote ces propo- 1 vo ic i enfin le to u r d e nos bons am is de la sillons. . I Société m u sica le! Celte fols coinme tan t

H . F au tra t, au nom de la com m ission I d 'au tre s lis e n t b ien m érité d e la cité , e l au nom m ée en la précédente séance, rond I r ia q u e d e nous rép éter , nous sommes encore compte des délibérations auxquelles a donné I au jourd’h u i éb ligé d e le u rb lr e d e s c o m p lt- lieu l'in ten tion m anifestée p a r H . Fréiny, I m ents. C 'est d u res té u n e obligation bien

brièvem ent te program m e des réunions sui­van tes, pu is il parle du U ouvem entde Rolo- fto n de ta Terre a u to u r d u Soleil. I l r a p r ' '" "d 'abord que c 'e st ù G alilée, vers 1030, que l 'on doit la p rem ière dém onstra tion de cr fa it, qui p a ra it en contradiction avec ce q u

a oDiisaiion m on i géosôlénégrap le.p roprié taire à S en iis, de contester le carac- I douce, p u isq u e ïo u tc e q iie nous pouvonsdire I 1è re public du chem in ru rp in * 42, d it ch e - d e g r a c l e u r ù leu r égard est m érité , e t se £m in d e R eim s, e t d 'e n revendiquer la p fo - I trouve bien certainem en t au-dessous de la pa«»em rte iie m e o i • , , tpriô té d u sol dans la partie com prise e n lre - | y ^ ritè . I l '^ S lo u v e m e n td e R o la lio n d e la Terreles deux pièces q u 'il possède au Heu d it la g . é tions critique d ’a r t ossex raffiné

■ “ ------- -------- e t é ru d it, nous pourrions nous é te n d re I La T erre , rep résen tée p a r iin e b o u le p o rtéelonsuem ent s u r toutes les beauWs musicales su r u n e tige, to u rn an t, su r elle-inôm e, n u e nous avons savourées* m ais nous n 'avons I d 'o rien t en occident, expose suM essiveinonl pas u n e telle pré ten tion ; nous n o u sco n ten - | loua les points à l'action du Soleil, rep rôw ^. _ ^ 1______ . A .. MArva.nrkA l^ A n m lfin n l l

c h a p e lle Parm enton . . , ,Les dro its de la Ville su r ce chem in , çu l I

rem onte à une époque très ancienne e t qu on | re trouve d an s les p lus anciens titres , ne sorpas dou teux ; m ais l 'assiette de ce chem in e t 1 P «Aiilement d e résum er l’opinion du 1 p ar une bougie allum ée. Un cadran placé sa la rg e u r paraissent av o irp a rfo iav ariéd an s I . ce \u i.c i e s t on no p e u t.l «ous la T e rre perm et d e v o ir ù quelle heu rela p a rtie qui passe en tre les deux pièces de | J i^ f ^ y ^ r a b le à la Société qui nous in téresse , I un poin t re p rése n ta n t F a n s cesse d ô tre M. Frôm y. . , .a„ i.* h aussi les applaudissem enU qu i on t couvert éc lairé , e n tre dans l ’ÿ s c u r i té e t re p ara ît

P o u r m ettre fin h tou tes difficultés, I A o- | m orceaux ne nous o n t point | ensu ite de l a u tre côté à la lum ière,m inistra tion propose au Conseil d accepter u n e dem ande transactionnelle présentée par U . F rém y e t consistan t ù déplacer ce che­m in , d o n t la ia iv en r sera it fixée ù 4 m ètres, e t â en p o rter l ’assiette dans u n e direction. ^ . .. kPklAI.0

chacun des m orceauit ne nous o n t po in t | su rp ris .

O n a su rton t fort apprécié u n e innovation ' passera à l’é ta t d 'hab itude :

nous voulons p a r ie r du duo d e Kiosé ponre t à en p o rter l assiette dans u n e direction saxophone, e t du quatuor, dep arta n t e n d ro d e c * } ® * " ' " S i n g e l é e . Ces deux m orceaux, sem ésàchaquepour longer le bo is.de l Hôpital e t w n to u r- | j. » difficultés que ne su rm ontent guèren er ensu ite la pièce appartenan t ù M. H®r- t e l , d e façon A re jo ind re le chem in de la Vieille-M uette. Les d ro its de chacun seraien t ainsi sauvegardés.

Le Conseil, ap rès discussion, adopte a la m ajorité les propositions qui lui son t p résen ­tées, é ta n t en ten d u que le chem in dans sa nouvelle direction sera p ris su r le te rra in de H . F rém y, tracé e t délim ité â dro ite e t à i(aucbe p a r des bornes, e t aux frais de d . F rém y. . ,

Le Conseil donne ensuite un avis favora­b le à la dem ande.fo rm ée par le réserviste Ernest-V Iclor F e rre t, de la classe 4883, pour

ensu ite de 1 2* A ofafion de la Terre a u to u r d u S o le il.

Les Saisons.Le support de la T e rre es t un i ù celui du

Soleil p a r un fil e t n n e poulie, ce qui perm et d e faire to u rn e r la T e rre au tou r d u Soleil eu v a ria n t la distance qu i sÿpfù'e les deux

qu aü 21 mi, . ( u w u » ' “ . l i a aâ, A|A I astres. O n voit alors q u a ü z l m ars é t a u“• " f « î S ' sep lem bre. époques des éqolnoses, la • x é c u té s d u n e I n u i te s té g a le a u i^ r ;q u e P a r i s r e s te e x p o s é

i t l e dIus \ I pendant douze heures â la lum ière du Soleil,eu s qu i les o n t in terp ré tés n e s t plus a r

. 4«» o n i depuis longtem ps conquis I

noua avions signalée. Devant celle déclaration; mes amis et moi noua retirons notre amendement (TrèsbienI très bien! sur divers bancs.)

M. Boulanger : Je ne laisserai jamais dire que la loi de 18S1 est une loi de coofiscation ; c’est une loi de justice.

S'il y a eu dans l’application des faits particn- liers, il ne faut pas laisser dire que cette loi peut arriver à )a confiscation des biens de msin-morte. Il serait puéril de ma part, et cela ne voua serait pas agréable, de me voir établir ce qui nécessite le vote de celte loi ; je tiens 4 déclarer que ia commission des finances a repoussé l’amendement do M. Bardoux. (Applaudissements).

M. Léon Renault: 3o suis un des signataires de l’amendement. Personne de nous n’a eu l'idée d'entamer une discussion sur la loi del884; notre amendement n’avait qu’un objet : obtenir du gou- ’ornement la promesse que rien ne serait ajouté

à l'esprit et 4 la lettre de la loi de 1884.Nous avons voulu obtenir cette déclaration

qu'on écarterait tout ce qui donnait 4 la loi de 1884 le caractère d'une loi d'exaction. Le gouvernement a pris un engagement dont M. Bardoux a déclaré être satisfait en notre nom : peu nous importe par quel procédé le résultat que nous cherchons sera obtenu. Rieu ne sera plus doux pour noua que do remercier le gouvernement de faire un acte de justice et de liberté. (TrèsbienI très bienl)

M. Lucien B run : Il y a, en dohers de la ques­tion do procédure qui vient d’être réservée, une question do fond : celle do savoir si le droit d’ac­croissement doit frapper le patrimoine social.

p o u r la salle des Etals, pour m ettre sous les 1 Qu^nd le moment sera venu, nous examinerons yeux du public des m onum ents de l’a n ti- cette question. (Très bien ! 4 droite.)ai.SiA AnTAi-mAc il-inc .lac pqÎCCOC PcI l i n I ^ _ . . . . .qu ilé enferm és dans des caisses. — C’est un é ta t de cho.ses qu’une grande nation comme la France ne sau ra it laisser prolonger sans com prom ettre son bon renom artistique.

C’est très ju s te , d it le m inistre . Mais nous avons si peu d ’a rgen t ! Enfin, e n v e r ra . On tro u v era sans doute les fonds nécessaires p o u r des am éliorations dans le produit de la ven te des terrains de l’ancienne Cour des Comptes.

Là-dessus, de nom breuses protestations s ’élèvent. Le Sénat n 'est pas pour l'a lién a­tion . Il est pour la restauration du Palais, du m oins la manifestation provoquée par la déclara tion m inistérielle le donne â prévoir. Jfcf. Y vesG ntjo l se replie en bon ordre. Le budget e.st voté et, à m ains levées, l'ensem ­b le des dépenses est adopte.

V* Séance du m a rd i 23 décembre.Le Sénat en a fini ruardi avecla discussion

d u b u d g o t .a u prix, il est v ra i, d ’un effort vra im en t ex trao rd inaire : il a siégé, en effet, presque sans désem parer (c ar, à peine s’esl- il accordé le tem ps do d in e r) , de m idi à onze heures e t dem ie du soir.

Il faut toutefois que la loi de finances fasse encore le voyage du Palais-B ourbon, c a r elle a subi au Luxembourg les deux changem ents prévus.

Le S énat a , en effet, modifié la taxe déci­d ée par la Cham bre sur les affiches m urales pe in tes : il a fixé celte taxe de 0,60 â 4,50, — ce d ern ie r chiffre est pour P aris, — tan­d is que la taxe de la Cham bre varia it en tre 4,50 el 4 fr. En second lieu, le Sénat a sup ­prim é la disposition re la tive à l’application des circonstances atténuantes en m atière de délits d 'octroi.

La Cham bre au ra , celle après-m idi, à s ta tu e r su r ces deux points.

Le plus long débat de la journée a porté su r la taxe do 4 O'o dont vont ê tre frappées le s valeurs m obilières. MM. de Sal, Lacombe e t Léon B en a n it ont com battu longuem ent ce tte surtaxe, qu’ont défendue, au contra ire, le rapporfeiir général, M. Boulanger, e t le m in istre , M. Bouvier.

M. Léon B enm iil a déclaré pour sa part q u e l’impôt su r les valeurs moliilièros, ré ­p artie s comme elles le sont en F rance, peut- ê t r e réputé le pire de tous. La seule raison qu 'on Invoque est tirée de la nécessité do nc p as m ettre le budget en défic it; mais c’est u n e nécessité au trem ent im périeuse de ne p o rte r aucune a ttein te à l'épargne populaire, fie ne pas toucher aux économies pénilde- m e n l am assées des hum bles e t des petits. L ’o ra teu r en sait quelque chose, lui qui, m em bre honora ire de nornbreuscs Sociétés d e secours m utuels, reçoit fous les jou rs, depuis le vote de la Cham bre, des paquets de le ttres , ind iquant le trouhio profond (|ui en résu lte ra pour ces Associations. Le déficit peut se com bler d ’une au tre m anière, tan ­d is que la p laie qu 'on ne cra in t pas d 'o u v rir p o u rra it bien devenir inguérissable.

J,e discours de M. Léon R enault avait p ro ­d u it une si vive impro.»sion que le m in istre des finances a cru devoir adresser un én e r­g ique appel â la m ajorité. Ce qu 'on vou.s |iro- pose, s e s l- i l écrié, c’e^t, en rénlitè « do clo re In di.scussion du budget en décrétan t n n e s o r le d e faillite. Voulez-vous donc que n ous fassions naufrage en a r r iv a n t au port? > Lo m ajorité ne voulait pas quo le « budget » échouât ap rès avoir fait tan t de sacrifices p o u r lo m ain ten ir à flot. E lle l 'o bien prouvé «Il adoptant p a r 489 voix contre 76 la sn r- tçxo 9]|T IQ4 valeurs mobilières.

Af. le Rapporteur général : Nous ae.’eptoDi volontiers votre rendez-vous.

M. de Freycinet, président du Conseil gouvernement confirme la déctarstion du ministre des finances ; te gouvernement maintient la loi do 1884. Si on avait proposé un amendement modi­fiant cette toi, le gouvernement l'aurait combattu. Ce qu’il promet de faire, c'est d'examiner si la loi do 1884 conduirait 4 des résultats hors de la pensée des législateurs de gouvernement proposerait des modifications soit par voie administrative, soit par voie légialative. (Très bien I très bien ! )

Après avoir volé divers chapilre.s du projet de recelles, le Sénat a levé sa séance à sept heures et dem ie, pour s’ajourner à neuf heures.

2- Stfancc de m ardi.

D ans celte seconde séance, M. Buffet protesté coitlre le budget des chem ins de fer, e l réclam é à nouveau la réduction des dépenses scolaires pour faire re n tre r le budget ex trao rd inaire des travaux publics dans le budget ord inaire. Le S énat a repoussé l'am endem ent de M. Buffet.

L 'article 62, re la tif au lem boursem enl des obligations du T résor, ram ène M. Buffet à la tribune.

P ar 213 voix contre 32, l’artic le est voté,Les articles 63 e l 64, les neuf articles de

la loi do conversion sont votés sans discus- I sion.

L 'ensem ble de la loi de conversion est voté p ar 201 voix contre 63.

L’ensem ble du budget de 4891 est volé par 220 voix contre 40.

CHtOin()ELOCM.EV o tes d e t l lM . le s S é n a te u r s

d e r O is e .SÉANCE DU SAH8D120 DÉCEMBRE 4890

S C flt/r/iV sur l'am endem ent de M. de Carné, dem andant u n e a u gm en ta tion de crédit de 40 .000 francs su r le chapitre 43 du budget d u m in is tère de la guerre (4 » seclioD, service ord inaire, solde des troupes d ’adm in istration ).Lp S énat n ’a pas adopté. ■O nt voté contre : MM. F ranck Chauveau,

Ghovet, Cuvinot.

SCRU TIN su r l’am endem ent d u m êm e séna­teu r , dem andant u n e a u gm en ta tion de crédit de 100.000 francs s u r te chapitre 48 d u budget d u m in istère de ta guerre , p o u r conserver Torganisa iion légale des Compagnies de rem on te e t m a in ten ir l’e ffec tif des officiers de cavalerie tel q u ’i l est fixé par la fut des cadres.Le S énat n 'a pas adopté,O nt voté contre : MM. Ghovet, Cuvinot. N 'a pas pris part au vote : M. F ranck

Ghauveau.

Aucun vole im portan t n 'a eu lieu dans séance de lundi.

VOfficiel ne nous é tan t pas parvenu m atin , nous ne donnerons que dans notre prochain num éro les votes ém is p a r MM. les Sénateu rs de l’Oise dans la séance de m ardi.

V oles d e M i l . le s D é p u té sd e l’OSse*

SÉANCE DU S a m edi 2 0 D écem bre 1890. SCRUTIN su r le p ro jet de lo i r e la t i f d l'o tt-

vertu re d ’u n créd it de 4 .300 .000 francs au m in istère de l ’in s tru c tio n p u b liq u e , su r le chapitre 43 (lycées n a tio n a u x de garçons), p our la tra n s fo rm a tio n eu lycées des tro is collèges d’E p in a l, Beau- vais el Valence.La Ghambre des députés a adopté.O nt volé pour.'M M . D elaunay, H ainsselin . N 'ont pas pris part au vote : MM. de l'A igle,

G aillard.Absent par congé : .M. Boudeville.

O H A M B K E D E S D E P U T E S

Séance du 20 décembre 4S90.Il y a des coquilles singulières. Celle dont

l’honorable M. Armand Üesprés a été vic­time a u / o u r n a l officiel a fait peu t-ê tre la jo ie de quelques lec teu rs; elle fait lodé- se.spoir du député t coipiillé ».

On accusait M. Després d ’avoir d it parfois, dans son service d ’hôpiüil :

« Venez, la laïque I >Kl M. Desprès, de sa place, répliquajl

« Parb leu ! comme je d irais : « Venez, l'in ­firm ière ! >

Le grave Officiel ra co n te : < \e n e z , la fille-m ère I » M. Desprès sem ble s 'im aginer que la coquille in ten tionnelle a été dictée par quelqu 'adversa ire politique, e t réclam e en term es émus.

M. Desprès rassuré p ar le p résident, la C ham bre vaque à quelques opérations urgentes.

M. Franconie développe longuem ent ses observations su r l’altitude que compte p ren ­d re le gouvernem ent à l’égard du suffrage universel à la Guyane française. .Sur une brève réponse de M. E tienne, sous-secrô- liiire «l'Etat aux colonies, le seul m em bre du cabinet qui soit nu banc m inistériel, l 'in c i­den t est clos par l’o rd re du jo u r p u r et sim ­ple, adopté à la m ajorité de 345 voix contre

Une dem ande en autorisation de pour­suites contre un dépulé n été dènosée su r le bureau de la Ghambre. Elle vise M. Mermelx, député de P aris, c l est m otivée par nne question électorale.

fait eiensf a i r e ; — .......... . .l’adm ira tion d e no tre population.

Q uant à la Société m usicale, jugée dans son ensem ble , nous i'avons trouvée d im an­ch e ce q u 'e lle e s t toujours : excellenle.

La fan ta isie su r f r m in i nous a m ontré,

décem bre , époque du solstice d 'h iv e r, le jo u r ne com m ence qu 'ù 8 h . d u m atin e l finit qu ’à 4 h . du so ir, tandis q u 'au 24 ju in , époque du solstice d’é té , le jo u r coinm ence à 4 h . du m atin e t finit ù 8 h . du soir.

Les varia tions de tem pératu re su ivan t lesa , M l ‘e r ," « '« m é r d u " c i ;S « r r e r d e . .« le la I d i ™ r , e , ™ . o a ^ U e „ n o D t à » MI.I :__ l’AnInnrO* nniia Y I UBIlilaborieuse phalange qui l 'en to u re ; nous y avons particu liè rem en t rem arqué une en tré e d e basses trè s b rillan te , e t u n solo de bassee.rnesi-vicM ir re iiB i, uo .« f — i j e basses trè s brilU

ê tre d ispensé, comme soutien d e fam ille, de avec j u s te _______l a période d instruction à laquelle H est c o n - j le succèsYoqué pour le mois de février prochain . ob tenu n 'a pas été m o in d re ; des bravos

l’été le Soleil chauffe plus longtem ps lem êm e po in t que pendan t l 'h iv er, puisque tes jo u rs son t p lus longs.

Déplacement de la Terre a u to u r de son axe. — Préeession des E quinoxes.

Mais la T erre ne rep rend pas tous les ansM. le Maire annonce au Conseil qu H ® dû j j o n t souligné le g rand solo fort 1 m êm e place ; e lle épVouve en môme tem ps

in te rd ire au public I usage ° ® J ® | gailla rdem en t joué p a r le corn iste d e ta len t | m ouvem ent d e Iw lancem ent su r so n a x e ; . f T r " ' - 'T ’ aYI ksy. Aaa 1 Kaiiiaruoluuuk juuo jiai «o w , — ■ uD m ouvem eD l .....C ordeliers. C elle-ci a été envah ie par a i avons déjà signalé en d a u tre s I o’e s tc e q u ’o n a p p e lîe ln F ré c c ss io n d e sE q u i

* circonstances. I noxes. La T erre ne rep rend exactem ent saE n somme, excellenle so irée pour tout | position in itia le q u 'au bout de 20.000 ans

le m onde; félicltons-en les organisa teurs, " ‘ ...... ...........................M. le d irec teu r S ignard , e t le sym pathique p résident M. Payen

eaux d 'égout e t a u tre s ; elle es t p ar devenue in sa lub re e t tout à fait im propre a la boisson e t aux usages domestiques. Cette décision, d u reste , n ’a été prise que su r un ra p p o rt fa it p a r M. l'Agent-voyer. M. le ' M aire dem ande la nom ination d ’une com­m ission pour é tu d ie r ce qu 'il convient fa ire en cette circonstance.

La question es t renvoyée à l'exam en de la com m ission des travaux d ’égout.

Enfin, le Conseil est consulté su r une question d ’in terp rétation du tarif de l'oclro i; ce lte question es t soulevée à propos de l'usine à gaz d e Seniis, pour le m ode de perception su r le charbon qui y est employé.

A la m ajorité , le Conseil décide que l'U sine doit ê tre soum ise au m ode de p e r - I ception com m un à tous.

La séance es t levée à neuf heures qua­ran te -c in q . , . . .

Le Secrétaire d u Conseil m u n ic ip a l, P a u l DELAPORTE.

N um éros g ag n a n ts de la Tombola.

4«r Lot. Un B illet de 4 00 f r a n c s . . .

7*8*9*

40*

83121242706

SCRU TIN su r l'ordre du jo u r p u r et sim ple ( in terp e lla tio n Franconie su r l 'a ttitu d e q ue te G ouvernem ent com pte p ren d re à l 'égard du suffrage universe l à la G uyane française).La Cham bre des députés a adopté.O nt voté p o u r : MM. D elaunay, G aillard,

H ainsselin .. \ 'a pus pris part au vote : M. d e l'Aigle. Absent p a r congé : M. Boudeville.

SÉANCE DU Lundi 22 Septem bre 4890. SCRUTIN su r les conclusions du rapport

d u H " bureau , tendant â la va lid a tio n des opérations électorales de la 3* c ir­conscrip tion du 48* arrondissem ent de P aris (M. Lavy).La Cham bre des députés a adopté.O nt voté p o u r : MM. D elaunay, G aillard,

Hainsselin .N'a pas pris p a r t au vole : M. d e l'Aigle. A bsent par congé : H . Boudeville.

M. Lacoste de l'is le , com m andant la 4* brigade de cu irassiers, v ien t d 'ê tre nom m é au grade de général do brigade.

Nous sommes heureux d 'annoncer cette excellente nouvelle, qui sera accueillie a rec non m oins de plaisir p ar tous nos conci- toyvns de Seniis.

C o n s e i l m u n i c i p a l l i e ^ e n i i a *Le Conseil m unicipal de la v ille de Seniis

s 'est ré u n i le vendredi 49 décem bre courant, A h u it heures du so ir, en la salle o rd inaire de scs séances, â l’Hôlel-de-Villo.

P résents : MM. Payen, Cagny, Bourbon- neux, H erbet, Boucher, C ultru , Cossin, Som m aire, D ém elin, Levasseur, Delaporta, Boige, H ervaux, F au tra t, G ensse, Lepelit, P au th ier, Daussy e l Vanlroys.

Absenfs : MM. D rin , T urquot e l Lefèvre.Le procès-verbal de la dç rn iè re séance est

lu e t adepfé sans observation.M. le Maire expose au Conseil la silualion

faite à l'A dm inistration p ar suile de la ri« guour de la saison, qui laisse sans travail un certain nom bre d ’o u v rie rs ; il dem ande en conséquence l'ouverlu re d 'u n créd it de 1500 fr . pour occaper ceux-ci Jusqu'au

iSoeiélé m u sica le d e Seniis*

LA SOIRÉE DE DIMANCHEQ uand tous les m ois no tre th éâ tre ouvre

ses portes à une troupe d ram atique , on est vra im en t su rp ris d 'y com pter tou t au p lus cinquante specta teurs. D im anche, la situation é ta it bien différente, la salle é ta it absolum ent com ble, e t cependant il ne s'ag issait que d 'u n Concert. H ais ce Concert é ta it celui donné p a r la Société m usicale de S eniis, l'e n fa n t g â té de nos concitoyens, personne n e s 'é tonnera donc plus.

Au m om ent du lever du rid ea u , des der­n ières galeries.au parte rre , il n ’y a pas une p lace vacante, e t les s trapontins ne suffisent m êm e plus à asseoir les re ta rda ta ires . Les loges louées longtem ps à l’avance, offrent le p lus gentil spectacle : partout de gracieux m inois, çà e t là quelques toilettes é l^ a n te s ; enfin nous a llons assister à une v ra ie soirée de gala. Nous avions pourtan t une ce rta ine appréhension en lisan t le program m e ; le P ré au C lerc, S i j ’étais R o i, nous sem blaient vieux jeu , e t nous redoutions le m onologue, ce tte c scie > des salons, comme on pourrait l ’appeler ; nous nous étions trom pé, la suite e s t venue surabondam m ent nous le prouver.

Avant de d is tr ib u er à nos instrum entistes, qui selon nous on t eu les h onneurs d e la fête, tous les com plim ents qu ’ils m ériten t, payons notre trib u t d 'éloges aux artistes é trangers que nous avons eu le p laisir d 'e n ­tendre .

Charm ante, M»*des Longchamps, dans ses monologues ! E n re o te n d a n t plus souvent, nous arriverions peu t-ê tre â nous laisser a lle r à la m onom anie à la m ode. D ans Un Cheveu b lanc, e lle a su faire v ib rer la note patriotique e t soulever des salves d 'app lau ­dissem ents b ien m érités ; dans Lilas et Cerises, sa d iction é ta it si en tra în an te , son jeu de physionomie sigracieux , que volontiers on eû t voulu cue illir avec elle les blancs lilas e t croquer tes ru tilan tes cerises, comme le g rand je u n e hom m e de l’anecdole. Mais, pscliu tll e t DOS sincères félicitations!

A rrêtons-nous ici! comme l'on d it dans l’opéra co n n u ; nous en trons dans lec lassique avec M. Pecquery e t Mme M arioton-Bribes.Malgré le peu d'enthousiasm e que le public des concerts a pour la rom ance, les deux artistes on t recueilli des applaudissem ents dont ils sont d ignes. Les diïos du Pré a u x Clercs e t de S i j 'é ta is R oi on t été chantés avec beaucoup de m éthode, e t avec des voix encore fraîches, ce que noos n'avons pas toujours eu d a n s nos soirées au théâtre.

Enfin, un bon e t sincère bravo â M. Pec­query pour sa scène lyrique : Verse, Margoton la jo l ie f chanson bachique fortem ent bissée p ar toute la salle.

Nous arrivons m ain tenant â la partie comique du program m e, celle que le public accueille tou jours avec u n e h ilarité d é li­ra n te ; c 'est M. G. Lnunay qui eu fait leshonneurs, e t il s 'en tire , m a foi, â la satisfac- __ ......................... ,lion générale . Cet ac teur n 'a pas précisém ent 54* — Un Service à thé. . les allures d 'u n comique, m ais il a un te l ' n - n : n « i .talen t d ’im itation qu 'il fa itr ire quand même.Pour nous se rv ir d une expression em ployée

. . . dirion;

44*42*43*44*45*

47*48*49*20*

23*24*25*26*27*28*29*

30*34*32*33*34*

37*38*

39*40*

44*42*43*44*

45*46*47*48*49*50*

51*52*

394

U ne B ourriche d 'IIu ilre s .. .Un E n c r ie r .............................U ne Bouteille d e Crème d

Cacao C h o u v a ....................... 1545U ne Suspension de S alle â

m anger..................................U ne P artition pour piano e t

ch a n t (M arina).................. 2905U n Service â b iè re .................. 2788Deux Bouteilles d e M adère. 2814 U ne Lampe m o d é ra te u r . . . . 623 U n Service d e T able complet

(74 pièces). (O ffert p ar M. Gaillard, d é p u té ) .. . . 903

U ne Bouteille de Bénédictine 2745U n T ableau e n c a d ré 645U n Lot de P arfum erie 842D euxBouteillesJeChampagne 2934 U ne Ja rd in ië ree td e u x Cache-

Pot8(O fferlparM .D uPU is,conseiller g é n é ra l) 774

■ U n Fourneau â gaz (Offert p a r M.B resson, d irec teurd e l'Usine â g a z )................ 2872

. U n Foulard en so ie ................ 630• Deux Bouteilles de Liqueurs. 4408• Une P a ire de P an to u fies ... . 375 . Un Service de 42 Couverts :

42 Cuillères, 12 Four­chettes, 4 2 C uillères à café,1 Louche e t 4 Cuillère à ragoû t....................................

- T rois Bouteilles de Vin blanc 1074- U ne S e rru re ............................. 2269- U n Tapis de T able.................. 4287- Deux Bouteilles de M alaga .. 4 46- Un Sucrier en cr is ta l 707- Deux C ache-Pots.................... 2093- Deux G ravures e n c a d ré e s ... 982- Deux B outeillesdeG uignolet 2743- Deux cents k ilo g .d e Charbon

ou un Chapeau. (Offert par M . F o u rn ie r , m archand d e ch a rb o n s)....................... 4937

- U n B illet de 50 francs 2125- TroisBouleillesdeChampngno 284- Un P an ie r fan ta isie................ 4838- U ne Descente d e lit................ 2346- U ne Bouteille de Rhum et

une Bouteille de Cognac.. 2779- U ne M ontre à rem onto ir ei

argent pour Dame (g a r.) . 33 |- U ne P aire de Chaussures, â

choisir d an s les Magasins d e M. Grison-P oncelet, fabricant d e Chaussures âC re i l ...................................... 4385

> U ne P ipe écum e...................... 259- U neB ou teilledeB itter-M alle

e l une Bouteille de Malaga 2964- U ne Aquarelle ................ 4014- Un E ncrier(O ff.p 'M . Franck

Cuau veau , s é n a te u r) . . . . 4805- T ro is Bouteilles d e Vin blanc 4334- U n D ictionnaire L aro u sse ... 4041- U n Réveil en bronze 932- Deux Bouteilles de F ine

C h am p ag n e......................... 2229- U ne G lace.................................. 4064- Deux Porte-B ouquets 517- U ne Blague en crochet soie. 4537- D euxnoüteillesétCham pagne 648

Un Cache-Pots tour E iffe l. . 4849- U ne M ontre en a rgen t pour

env iron , i l en résu lte que les saisons se d é ­placent e t quo, au bout do 40.000 an s par exem ple, l’été a rriv e en décem bre e t l 'h iver en ju in .

J* Les Phases de la Lune.Le support de la T erre porte une lige

coudée surm ontée par une petite boule trente- n eu f fois plus petite que ia T erre. Cette petite boule rep résen te la Lune. E n p laçant le po in t P a ris dans l'obscurité , on voit qu’une des faces d e la Lune éc lairée p a r le Soleil devien t v isib le , e l que si la Lune tourne au tou r d e la T erre , elle lu i p résente toujours la m êm e face.

Mais en faisant m o n ter ou descendre la Lune su r sa tige, la p a rtie éclairée e l vue change d e form e : e lle e s t tan tô t celle d ’un sim ple cro issant tourné dans un sens ou dans l'au tre , tan tô t celle d 'u n q u artie r de cet a s tre égalem ent variab le. Il y a u n e posi­tion p o u r laquelle la m oitié de la Lune appa- ra it éc lairée , c 'e st ce qui correspond à la p leine Lune. On peut a insi se faire u n e idée * is phases de la Lune.

5* Eclipses.E nfin, si l'on place su r la m ême ligne le

Soleil, le cen tre de la T erre e t celui d e la Lune, on voit que l 'u n des astres n ’est plus éclairé p a r le Soleil. S i la T erre se trouve e n tre le Soleil e t la Lune, il y a éclipse de Lune ; si la Lune se trouve en tre le Soleil et la T erre , il y a éclipse de Soleil. E u faisant m onter ou descendre la Lune su r sa tige, on voit que l'éclipse peut ê tre com plète ou p a r­tielle.

Le C onférencier en tre ensuite dans quel­ques déta ils su r les quantités d e lum ière et de ch a leu r envoyées su r te rre p a r le Soleil. S i l’on pouvait, au m oyen de m iro irs e t de réflecteurs, recueillir ton te la ch a leu r reçue en u n e jo u rn ée ù P aris , su r un m ètre carré de te rre , il se ra it possible de faire bouillir un litre d 'ea u en d ix m inutes.

Il te rm ine en rap p elan t que sam edi pro­chain M. T hirion pa rle ra su r la Poésie, e t ’ fera apprécier quelques m orceaux choisis de DOS m eilleu rs poètes.

La Société chorale la Senlisienne donnera jeudi p rochain , jo u r de Npël, â la G rand' Messe, sa seconde audition de la Messe de Gounod. Nous espérons pour nos choristes un aussi g rand succès q u à la Sainle-Cécile.

Homme (g a r.) . (Offert par M. G a i l l a r d , d é p u té ) .. . .

U ne Bouteille E au dentifrice.

d ans u n e a u tre branche des a r ts , nous d irions volonllers que c'est u n an im o fic r , tan t il sa it nous donner, a rec toutes tes nuances harm oniques, les cris des d ivers animaux.* c On d ira ilq u e ce M onsieu raétéen pension dans l'a rche de Noé », d isa it l 'a n lre so ir un collégien en l 'en tendan t faire le chien ou le chat. Eh bien I le gamin avait le m ot juste. Toutefois, nous nous em pressonsde d ire que siM . I.aiinaynous n fait to rdre dans ses créa* lions plus on m oins abracadabrantes, il est reslè un com ique de bon goût c l de bon ton, et que ses p laisan teries sont â l'usage de toutes les ore illes, m ême les plus canoides. Les chansonnelies : Chex mes V o isins,leva is dém énager, les B onim ents de Paris, l’A uver­g n a t c h e f B unel, on t été au tan t d e désopi­lan ts succès pour cet ac teur. Qu'il reçoive ici tous nos com plim ents.

Noos croirioni manquor ù tons nos de-

57*88*

59* — 60* Lot,64*62*63*64*65*

U ne Bouteille ISucco. Une Bouteille Vermouth T urin.U ne Bouteille G euiëvre Schiedam . (Off. p ' M. Al p .S agot, négociant) 2518

U n Suc do voyage................... 2773Un Service à th é ...................... 2935Un Billet de 50 francs 875Un Abonnement au Journa l

de Sen iis ................................ 2630Un Réveil.................................. 705U ne Toque fou rru re , offeMe

parM . Br is s b t , m archandc h a p e lie r ............................... 4303

Un P orte-S erv ie ttes................. 29934 « S u rp r is e ............ 1882* — 42313« — 2022*• — 2485* — 28186« — 44237« 2585

A sH oeialion p b iloÉ echn tque d « fllenlis*

Sam edi 30 décembre 4890. ,Samedi dernier ont commencé les Confé­

rences du soir, organisées dans notre viUe

F * o l l c © c o r r e o t i o n i i e l l ©D E S E N L I S

Audience d u 32 décembre 4890.Présidence d e H . F aisant, président.

H . CoHONf, substitut, occupe le siège du m inistère public.

fiieendic p a r im prudence. — Lem preur (H eiiri-E douard), 20 ans, ch a rre tie r âS a in l- Maximin, est en tré le .soir dans l’écurie du s ieu r R énaux, son patron , fum ant cavalière­m ent un cigare quo, pur uiégarde, il laissa tom ber duus la paille ; les précautions prises p a r L em preur pour év iter l'incendie qu’il cra ignait, en ra ison d e son im prudence, n 'év itè ren t pas m alheureusem ent ce terrible accident, don t les suites occasionnent â R énaux u n e perle d 'env iron 4.0C0 francs.

Comme toujours, la viclime n 'é ta it pas assurée d 'u n e façon suffisante pour le cou­v rir des perles qu ’il a éprouvé.

Lem preur es t condam né, çn raison de ses bons unlécédents, en 50 francs d 'um ende seulem ent.

Coups vo lon ta ires. Ivresse. — W ebster (C harles), 23 ans , palefren ier à C hantilly, a, après bo ire, porté des coups au s ieu r Rous­seau, q u i, ju g ean t qu 'il avait assez bu , re­fusait de lui d onner un supplém ent de gin don t il n 'ava it nu llem ent besoin.

W ebster es t condam né en 24 francs d 'am ende pour le dé lit d e coups e t pour la conliavenlioo d 'iv resse .

D énonciation ca lom nieuse . — Guyot (P ie rre ) , 38 ans, cordonn ier â G ouvieux,est am ulour de pêche, e t on au ra it vj'aiment to rt d e l'en b lâm er. Peut-être, â la vérité, ferait-il mieux d e fa ire des souliers, mata il p référé la pêche, qui lui a a ttiré , le 23 août de rn ie r, une condam nation â u n e légère am ende par lu trib u n al.

Cette condam nation pesant su r son esprit, Guyot e u t la m alencontreuse idée de porter p lain te con tre les gendarm es Collinel et Lesage, pour déclarations m ensongères e t inexécution des règlem ents.

Ces fa its , constituant le dé lit de dénon­ciation calom nieuse, o n t am ené co n tre lè disciple de sa in t Créptn une poursu ite cor­rectionnelle que le tribunal sancilonne en infligeant A Guyot h u it jours d ’emprisonne* m ent.

Bris oe clôture. — André (René), 47 ad*»

JO U R N A L D E 8 IN L 1 8

terrass ier 4 Ponl-Sainte-M axenco Sanskde (M arie-Loulse-A lphonsine). âgée

de 46 ans, ren tière à V erberfe, x S ont condam nés, pour b ris de ciolore,

saToir : , .A ndré, en un mois d ’em p rlsq n n em en i,La dam e Sansade, en 26 fr . d am ende. B lm n re $ à u n a n im a l dom ettiQ ue. —

P aris (Cam ille), 21 an s , cuU ivatear A Nenf- chelles, n e fait certainem ent pas partie de la Société protectrice des an im aux, ca r, te 20 novem bre d ern ie r, fa isan t la rencon tre d u ch ien du berger V incent, avec leque l li n ’es t pas en do très bons term es, il adm inis­tra à ce chien un coup de ba rre de fer qui fa illit l’envoyer dans V au tre m onde.

P aris e s t condamné on 100 fr . d am ende. C haue. — Brlac (Joseph), 46 ans , e t ü e-

keyser (Auguste), 20 ans, m anoiivrlors a V aumqise. chacun h u it jou rs d ’em prisonne­m en t ê l 50 fr. d ’am ende.

Noury (Lonls>Napoléon), 27 ans , m anou- v rie r â Creil, cinq m ois d 'em prisonnem ent e t 10 fr . d ’amende.

D enant (C onstanlien), 38 ans , m anou- v rie r à Creil, e t Pinçon (Zéobir). 33 ans, m anouvrler à A prem onl, cnacun quatre mois d 'em prisonnem ent e t 100 fr. d am ende.

Rodwick (E rnest). 24 an s , m anouvrier à Creil, quinze jours d ’em prisonnem ent e t 50 fr . d am ende.

fagabonds e t m e n d ia n ts .^ G iv ry ,quinze jo u rs ; — P auline, h u it jo u rs ; —; C lopier, quinze jours ; —• Pavillon , quinze jou rs.

H a r e b é d« S e n l i i d u 2 3 D écem . 1 5 9 0 .

BÉtieKATIOR BBS eRAiirs

Prisd«t

100 kU.Pold.

d«rkeot.

Prixd.

t’k«ei.OkierTZliM

BI4 blanc, 1** qnal.j l»* quai.

Froment ! ^ —\9> -

Saigle....................Avoine.

26 50 26 »• 25 5> 24 50 lô 50 18 «» 17 » .

787873 6874 48 46

20 70 20 30 18 60 16 65 I l 45 8 65 7 80

H. 0,50 0. Id.Id.Id.

8aoB var. Id.Id.

Prt4 du Pain Aa 16 au 31 Décem.

\ bUDO . . . 0 ,38 le kilog. ) Bi«*bUDc. . 0 ,îl3 —

Farine : iea 157 kilog., 50 fr. ilausse, 1 fr.

Arrondissement deI t a l a g n y - s u p - T h é r n i n *

La sem aine d e rn iè re , le nom m é T assard , m archand d e chevaux e t cu ltivateu r dans cette com m une, avait coniié trois chevaux à son ch a rre tie r nommé Dufeu (A chille), pour conduire du fum ier en plaine.

Ce d e rn ie r a commis un acte de bru ta lité inqualifiab le: il a porté un v iolent coup de croc en fe r à deux uents à un de ses chevaux sous poil bai, .âgé de c inq ans , e t d ’une valeur de 800 francs.

M. T assart fit ven ir M. Guillot, vété rinaire à Mouy, qu i exam ina lus b lessures faites sur les re in s du pauvre an im al, il constata que

l ’u n e avait de lO â 11 cenllm ètres e t l’au tre d e 14 4 16 centim ètres de profondeur, que ces blessures é ta ie n t graves, e t qu il ne répondait pas de la gnénson .

H . T assa rt a porté plainte à la gendar­m erie d e N euilly-en-Thelle, son charre tie r ay a n t ag i p a r vengeance, ca r l an im al est trè s doux e t facile 4 conduire.

P rocès-verbal a été dressé contre ce for-

L e croc es t déposé 4 la m airie de Balagny- su r-T h éra in , pour serv ir au besoin de pièce 4 conviction.

Béthisy-Saint-Picpro.rO n nous éc rit :U n vol d e 400 kilog. de pommes de terre ,

estim és 48 francs, a été commis le 18 courant, d a n s la nu it, au dom icile e t au préjudice de H . P ic ard (M axim e), cu ltivateur 4 Bélhisy- S ain t-P ie rre .

Ces pom m es de te rre éta ien t placées dans un e cour a tten a n t 4 la m aison e t don t la porte d ’en tré e dônne accès su r la rn e , laquelle é ta it cependant ferm ée 4 clef.

Ce vol audacieux a été commis par un au té u r inconnu.

I t e t z .O n nous éc rit :Le nom m é T ourm ente (A lbert), âgé de

19 an s , attaché en qualité d e cocher, an service de M. V arin , p roprié taire 4 Betz, s 'es t suicidé lundi soir.

M. V arin , accom pagnôdeson gard e ,ay an t en tendu t ire r un coup de fusil dans le bois ■attenant 4 son habitation , se m il 4 sa re­cherche , ca r il av a it appris son intention de se suicider. Vers les dix heures, ils l ’ont trouvé étendu 4 te rre , laj t^te ensanglantée e t ay a n t cessé d e vivre.

O n a ttrib u e ce suicide 4 u n désespoir d ’am our.

Le 19 décem bre, Madame veuve T h irria , boulangère 4 Betz, avait laissé 4 la maison ses deux enfants, âgés, l’un de 4 ans et l’a u tre de 2 ans , sous la surveillance d e sa sœ u r M arthe, âgée de 16 ans.

P en d an t que ce tte d ern iè re servait des clien ts, les deux enfants se trouvaien t dans le fourn il où il y avait du feu sous une ch a u d iè re ; un m om ent après, e lle a e n te n d u c r ie r de cété e t a aperçu le petit A ndré, âgé de deux ans , qui avait s e s , vêtem ents enflam m és. M algré les soins em pressés donnés 4 ce pauvre enfant, il e s t m ort le lendem ain dans d ’atroces souflrances, des su ites de ses brû lures,

C r e i l . •Le nouveau pon t en fer est en place.

L’opération d u ripage, commencée jeud i, a été term inée dim anche, 4 dix heures du m atin . , .

Ce ripage é ta it fa it au m oyen de deux petits appareils hydrauliques m anœ uvrës chacun p ar u n seul homme 4 chaque extré­m ité du pont e t su r le côté. Le pont, posé s u r des rails g raissés, glissait de un 4 deux centim ètres en deux ou tro is m inutes.

La circulallon n ’a pas été in terrom pue un seul in stan t.

L a dém olition des deux p iles du pont en

p ierres n 'a u ra probablem ent lieu q u 'au mo­m ent d u chôm age.

U ne adjudication a eu lieu , le sim ed i 20 décem bre, 4 l’Hôtel do la P réfecture , 4 B eauvais.

E lle consistait dans l’en trep rise de tra ­vaux de la dérivation éclusée u e Creil.

Ces travaux o n t été adjugés 4 MM. Oailly e t G ouchon, en trep reneurs au H avre, avec u n rabais d e 1 5 o A

Sam edi so ir, la Société de gym nastique V A venir de C reil a offert 4 ses m em bres, honora ires e t 4 plusieurs inv ités une superbe so irée dans la salle d e T h é â tre d e H . M artin.

P o u r re n d re cette so irée plus in téressanle encore, V A venir de C reil s’é ta it assuré le concours d e la funfaredeC reil e td e plusieurs artisles p a ris ie n s; aussi n*t-elte été on ne peut plus réussie e t M. liip p . Gazier. p ré si- uen t'io n d ale u r d e l’A oenir, m érile-t-ii tous les éloges pour l'organisation de cette ch a r­m an te so irée , 4 laqnelloassislaien t pius de 600 personnes.

Un Comité es t en formation pour étab lir 4 Creil un fourneau économique, dont lo besoin so fa it sen tir depuis longtemps dans ce tte v ille ouvrière.

E tat-eivU de C reil, du a u 49 décembre.NAISSANCESGarçons.

15. Angot (Léon-GnaUve-JulSB).Filles.

13. Ddiier (Kroeittiae).14. Libbè (tSugéaie).

DÉCÈS11. Caruelle (Blanche), 6ana 1 ^ .12. Detiier (Victor), 02aiu, cclibatairo.13. Horem (OctHve), l an 1/2.13. Dumoigo, mort-DÔ.14. Petit (Ooorgoa Alphonse), G mois.15. Roustan (Auguste). 73 ans, marié.15. Petit (Eroest-Louis), 4 ans.15. Lobgeois (Auguste), 20 ans, côlibatairo.16. Philippe (Marcel Louis-GliarleB), 1 an.16. Petit (Sugénie), 7 ans.

PD8UCATI0N8 DE HARIAOESEntre M. Lamouche (Sylvain-Elinard), cocher,

e t Mil* Mallot (Jolie), sans profession, domiciliés tous deux 4 Greil.

Entre M. Edouard (François), lÿnateur, de­meurant 4 Greil, e t Mile Lemaire (Olotiide-Na* thfttie). sans profession, demeurant à Montatairo.

Entre M. Désabliaux (Clotaire-Arthur), m ûtre marinier, demeurant à Msrgoy-lès Coropiègna, et Mlle Bra (Clara), couturière, demeurant à Creil.

Entre M. boulot (Jnles-Cbarles), rivenr, et Mlle Oourland (Mario Virginie), couturière, de­meurant Ions deux à Greil.

Entre M. Doverweraere (Henri), menuisier 4 Tourcoing (Nord), et Mlle Desmet (Matbilde), veuve Van Uoilebeke, ayant demeuré à Creii.

HABIAOB313. M. de Tnmraermann (Jean-Baptiste-Wili-

brord), faïencier, e t Mlle Beandry (Zulima-José­phine), domestique, demeurant tous deux à Creil.

C p c p y - e n - V a l o i s .Les adjudications du lund i 15 décem bre

pour les fou rn itu res 4 fa ire â l’hospice de C répy-en-V alois, en (891 , o n t donné les résu lta ts su ivan ts :

Celle d u pain , au profit do M. Brocholon, avec un rabais de 0 fr. 03 p ar kilog;

Colle de la viande, au profit de M. Lafon- iaine, au prix de 1 fr.;

E t celte d e l’épicerie, au profit de M. Droux^ au p rix de sa soum ission.

F l e u r i n e s *Des élections o n t en lieu le 21 décem bre

(890, dans la com m une de F leu rines, pourlanom inaliondeiro isconseillersm unicipaüx.

H . F oncelet (Félix) a seul été é lu par 71 voix s u r 140 volants.

Il sera procédé 4 un scruUn do balloltuge le 28 décem bre.

IV O F S .On nous éc rit :Le 22 courant, la nom m ée M arin, femme

Lem aire, âgée de 26 ans , m anouvriëre 4 Ivoi’s, a été prise p a r la gendarm erie do Betz, en flagrant dé lit de vol. Elle a été , pour ce fait, écrouée 4 la m aison d ’a r ré t de Seolis,

L e M e s i n i l - S a i u t - D e n i s .On nous éc rit :Une rixe a eu lieu dim anche dern ie r, vers

six heures du soir, en tre les nommés Turbot, cultivateur au M esiiil-Sainl-Dcnis, e t Poul- tier, ch a rre tie r au môme lieu. Les deux antagonistes se sont porté des coups réci­proques e t assez graves pour que procès- verbal fut dressé contre eux par la gendar­m erie de Neuilly-en-Thelle.

I V c u i l l y - c n - T l i c l l e «On nous éc rit :M“ ® Savoureau, veuve d ’un ancien per­

cepteur, p rom enait son chien dans l’avenue de la gare, lo rsqu 'arrivée en face le café du Commerce, elle se sen tit subitem ent prise d 'u n m alaise; elle en tra dans ce café avec l'in tention d e s’y reposer, m ais elle ne fut pas plus tôt assise, qu’e lle perd it connaissance.

On couru t chercher le médecin, qui arriva im m édiatem ent. Il pria deux consommateurs de la p o rter 4 son dom icile qui se trouve 4 u ne centaine de m ètres du café. Aussitôt en trée chez elle , M"* Savoureau re n d it le d ern ie r soupir.

Sa m ort e s t a ttribuée 4 une congestion causée par le froid.

Son en te rrem en t a eu lieu au m ilieu d 'une grande ailluence d 'assistan ts.

O r p y - I a - V î l l c .Le scru tin de ballottage pour l ’élection de

deux conseillers m unicipaux, a donné les résu lta ts suivants :MM. P a in c h a u x (H e n r i) .. . . 79 voix. Elu.

M erlant (L o u is ) 64 — —V iennent ensuite :

MM. Méjasson (R o sa)....................... 34 voix.R ibon (A m édée)....................... 19 —

R u s s y - B c m o n t *On nous écrit :Dans la n u it du 18 au 19 courant, des

voleurs se sont introduits par escalade dans une ferm e appartenan t 4 l'honorable M P ugnan t, cu ltivateur 4 H ussy-Bémont. Ils y o n t soustrait 160 pigeons du colom bier.

Malgré toutes les recherches faites jusqu '4 ce jo u r , les voleurs on t échappé 4 touies les investigations do la justice.

V e r n e u i l .On nous éc rit :Le nom m é B reton (Théophile), âgé do

6 4 ans, ouvrier d ’usine, dem eurant 4 Ver- n eu il, a reçu , le samedi 20 courant, des blessures assez graves. Renversé p ar une voiture qui vena it d errière lu i, la roue gauche lu i passa su r le bras e t su r le pouce de la m êm e m ain.

Cet accident a été occasionné p a r un bou­cher, dem eurant égalem ent 4 V erneuil.

Arrondissement de Gompiègne.C o m p i è g n c .

V incendie de la ru e de l ’Etoile .Dans la nu it do sam edi, vers m inu it et

dem ie, l 'agent do police Paillard passait rué M agenta, faisant une ronde, lorsqu 'il en ­tend it d îs cris : t Au secours ! au secours ! s poussés dans la ru e do l'Etoile. 11 courut aussitôt dans celle direction. Arrivé devant le m agasin d 'artic les religieux des époux Coustaury, Au ion;»(i.ç(e itr,ilaperçut â tra­vers l'imio.sto une vive lueur rouge. 1,0 feu é ta it dan? ce m agasin ! M. Mme Coustaury, 4 la fenêtre du 1®' étage, continuaien t leurs appels, dem andant (lu'on les sauvât ; ils ajoutaient que le feu a lla it gagner l’escalier e t que bientôt ils se trouveraient enveloppés p ar les flammes.

G nlce aux secours des pom piers, le fléau fut c irconicrit au b o u td ’une heure e t demie d ’efforts. Les époux Coustaury furen t sauvés e t l'hospitalité leu r fut donnée chez des voi­sins. Les dégâts éta ien t d 'ailleurs considéra­bles ; la maison en tière a brillé.

Tout a l la l té lre term iné quand un énou- vanlab le m alheur se produisit. Le brigadier- chef des H aras, C harlesA pparu. é ta it resté sous les décom bres, e t fut découvert à demi consum é : il avait été asphyxié e t la mort avait dû ê tre instan tanée .

Dim anche, 4 q u atre lioures du soir, le Conseil m unicipal, convoqué d'urgence, â décidé 4 ru n a n im ilé que les funérailles do M. Apparu seraien t célébrées aux frais de la Ville e t que tous les fonctionnaires seraient conviés à y assister. En outre, la Ville donne un terra in au cim etière pour y ensevelir la dépouille du brigad ie r Apparu-

Lcsobsôijues de la m alheureuse victime d u devoir ont eu lieu m ardi m alin â Com- piègne. M. le séna teu r Chovel, m aire de Cominègne, e t la plu jiartdes autorités civiles e t m ilitaires y assistaien t. M. <lo Vai ennes, sous-préfet, a prononcé au cim etière un discours ém u.

I . a c F o i x - S a î n t - O M c n .' Un regrettab le accident, dont on ne con- n a il pas encore les causes, est a rriv é m er­credi m atin , chez M. D émarqué, fabricant do boites à Lacroix-Sainl-Ouen.

Le sieu r Clairoye, scieur à la m écani(|ue, éta n t à l'a te lie r, rem arqua que la m achine

ra le n tissa it; il a lla exam iner ce que cela signifiait e t v il que la courro ie de la pompe alim entaire n e fonctionnait plus.

Ne voyant pas le chauffeur, le nommé Couvreur, dem eurant 4 Complégne, rue des Gourneaux, occupé 4 la fabrique depuis le 13 courant, il fu t p ris d 'inqu iétude; quand il l 'ape rçu t, celui-ci é ta it é tendu sans con­naissance dans la fosse do transm ission ; il avait la tète ensanglantée. Clairoye, aidé du sieu r Magcot, de Boran, re levèren t lo blessé e t le transportè ren t su r un lit.

M. le docteur Coly, de Vei'berio, en visite 4 Lacroix, fut appelé aussitô t; il constata que le m alheureux ouvrier avait de graves blessures â la figure e t 4 la té te ; il lui fit p re n d re un coruial e t déclara qu’on pourrait lo reconduire 4 son domicile.

Mais C ouvreur no re p rit pas connaissance e t son transfert n 'e u t pas lieu. 11 m ourut dans la n u it, des suites do ses blessures. Son corps sera transporté 4 Gompiègne où au ra lieu l'inhum ation .

LEONCE GUISI N V E N T E U R - C R K A T E U R

de la l'a ln 'ica lioa industr ie lle Des T o u rte au x de S ésam e Sulfurés.

W M | . .

OÜTÈCUlTUrï

E l l S i nO l f f l

tlEPlUSPUISSHll

JLti.s p li iN I i n u l i is K t 'u u i i i p u u s c s A TOUTES J.ES EXPOSITIONS

Se m é f i e r d e s I m i t a t i o n s ,

Seul Agent pour l'a rrond issem en tde Senlis : .M. J ules BUAULT, àN anleuil-le-H audouin.

Le G érant : Da illei.

Senlis. — Im prim erie E aN ssi Faybn.

Tableau synoptique des Marchés du Déparlement.

LOCALITÉS les lOOkil.

1** q. îM -Lundi.

Ansanvitlers.. . .Grandvüliers. . . 23 UNoailles.............. 25 15 24 03

Mardi.G earnay. . . — BkJusi-eD-Gb... 21 iô iô !!

Mtrcrsdi.Breteuil.............. f3 72Fornerie............ 24 6’7 23 61

“ " ‘ “Æ v -Chanmont.......... 24 77Crèvecœur........ 25 . . 24 75Songeons............

V«itdr«di.23 /I z2 30

Hatsmlle............M éfu................... a .■>«Nanteuil............ 26 . . 25 . .PontrSt-U ax. . . 16 . . 15 fAi

MoMddl.Beauvais............ iS .. 19 2((^e rm on i........ .. 15 . . 23 . .Gompiègne........ 25 31 24 34Mouy................Grépï.................. 26 . . 24 . .Novon.............. 25 5tl 25 . .

l” q.

19 73 18 15

14 88 14 68

H Ib

i& 50

6 43 14 79

9 50 16 . .

18 77 18 . .

20 16 18 2â

18 35 18

12 75 1K 50 18 73 18 9 . 18 74

15 50 15 60

17 40 13 50 15 . .

15 5018

18 . 17 50

20 . .17 60 I

i7 . .

16 ii

i i 25

19 0418 .18 50

19 15 18 . . 18 . . •7 . . 17 . 19 5U

17 . .17 50

1816 5017 ..18 . . 16 . . 37 50

36 . .

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104 20 499 .. 512 ..502 . .530 . . 535 50 4'*5 . . 413 . . 106 ..531 . . 530 . . 399 .. 102 25503 25 404 . . llH . .9K 30

4450 . . 575 . . 842 50 385 . . 385. . . 636 95

1301 25 635 . . 807 50 432 '50 595 . 497 50 406 25 227 50 491 25

Bonne de Paiie dn 23 Décembre 1890.— ACTIONS.

Banq. d’Algér.Bèueè Guelm.Est algérien..Est..................Lyon. . •Midi................N ord .Orléans..........Orl.-Cbalons.O u e s t ..............Ouest algér.. .DocksdcMars.Magasins gén.Ailum. chim..GazComç.par.

— act. jouis.Me.<<s. m arit.. üm n.deParis. 'Volt. 4 Paris.Can. Gorinthe Can. Panama.Suez Actions.

— D é lé ^ t.— Partsdef— Bons tr.— Soc. dv.

Tél.Par.4N-Y C. géu.d Eaux 1 Gaz central... f Elablis.Duval. i Lits militaires LePrintemps.

) (^omp. Kicher ' l 'Tour Eiffel. . .

F o a n s d’é t a t é t r a n g e r s . - OBLIGAT.DlTKRSBa168.1 . . 1 Autrich.40/0. 95 10 500 r. 4 0 0. 527 50710 .. Egypl. D aîra.. 483 .. — 10“ *‘ If 7 .10695 . . — Detteun. 485 .'SO 5nOf.30'0. 600 ..877 50 — Dette pr. 462 .50 _ lo — 12! 73

U75 .. — Ob.dom. 511 .. 500f.4-/,63 516 251301 .. Italien 5 0/0.. 93 8 ) '5 conim.30/0 495 .'501H57 50 — V. Em. a — 5“ « 100 751485 . . Russe 40/0 67. '97 !! c. 4 0/0 75 526 ..563 .. - 41/2 0'0. te l 61 f. 3 0/0 77. 387 . .

1U15 .. — 4 0/0 80. 96 40 c. 3 0/0 79. 463605 . . - 6 0 '0 83. 107 .. 'J 1. 3 0/0 79. 465 . .4M . . — 4 0/0.89. 97 2.’) c. 3 0/0 80. 459 50551 50 — 4 0/0 90. 98 2'i f. 3 0/0 83. 421 50400 . . Dette iu r.40 /0 18 50 f. 3 0/0 85. 459 50

1425 . , R. Ottomane. 605 •.. Bous 100 f. 721150 . . G. fonc. d'Aüt. lUSS 7i Banq. hypoih.

Est 5 0/0.........•«40 . .

680 .. — r-gyp. 495 640 . .12.30 . . — Houg. 6l3 . . - 3 0 /0 . . . . . 431 . .725 -. ('..mob.Espag. 180 . . - 3 0/0 n . . . 435 5078 50 Andalous . . . . 447 fO Lvon 5 0 /0 ... 1260 . ,36 25 Auir.-Hongr.. 548 75 - 30/0 55. 440 . .

S410 . . S.-Aut.-Lomb. 308 75 Méditer. 5 0/0. 635 . .827 50 Ménd.d'lialie. 690 .. — 30/ü. 443 25967 50 Nord Espagne. 340 .. Fusiou an c ... 443 50141 .. Portugais. . . . 563 . . — DOUV.. 438 . .

1640 . . Saragosse.... 310 . . Midi 3 0 /0 .... 444 . .171 25 Tél. du N . . . . 422 LO — nouv. 443 . .

1435 . . <’.aa. Panama. 31 . . Nord 3 0 /0 ... Orléans oO/O.

450 . .1225 . . — 30/084 tp 22 59 445 . .2260 . . — 40/084 tp 23 50 — 3 0/0 n. 439

620 . . — nouv.lOOOi 95 . . Grand-Central 446 . ..■>07 .10 Suez 5 0 /0 ... . 600 . . Ouest 3 0 /0 ... 444 50

17H2 50 - 3 0 /0 ... 442 .. OuestSO/Onou 440 . .270 . . —-B de coup. 89 50 Omnibus........ 534 . .

A n n o n c e s J a d l c i a l r e s .ARTICLE 1**,

Elude de M* Georges LEVŒüX,licencié en droit, avoué à Senhs,

ruo Salnl-Hilalre, n* 10,Suoc' de M** Alujaro et CaxLHm.

DBUX1ÈMB INSERTION

S u r sOUie im m obilise ,Aü PLUS OFFRANT MT DlRNlIR

■ BNCUâRISSBUR B ik S i L o to ,

Avec facnlté de rènnioii partieUe on to tale pour le* 18 premiers lots,

UN MARCHÉDl

Terres LabourablesE d * 8 P l è o M ,

Sises sur les communes do RULLi etdoRARAY,

canton do Ponl-Sainte-Maxcnco, et sur le terroir de DUCY,

commune de Fresnoy-lc-Lual, canton de Nantcull-lo-IIaudouin;

2*U i e F i i e t d i T O T d U b o s r â l l t

do la contenance de A h e o t . 3 4 a r e s 9 3 c e n t .

Sise au terroir do BARBERY, canton do Seolis;

3* tm t

T V t A l S O l S rSIM i POOT-SAINTE-MAXENCE,

rue d'ingrue, dite rue des Vendredis] numéro 41 ;

4* ONB

Grande PropriétéSiluée à PONT-SAINTE-MAXENCE,

mémo ruo, n* 40.

On fait savoir à tous ceux à qui appartiendra :Qu'en vertu des grosses en bonne

forme exécutoire : r D'unacte reçu par M'Desmarest,

notaire h Gompiègne, le douze Juillet mil huit cent quatre-vingt-quatre, enregistré, contenant contrat condi­tionnel, de prêt par le Crédit Fon­cier de France, au profit do M. et Ha-

Paycn, ci-après nommés,Ù’une le de quatro-vingt-dlx' mille

francs, avec hypothèque sur les im­meubles ci-après désignés;

2* D'un acte reçu par lo môme no­taire, le onze Août. suivant, enregis­tré, contenant réalisation dudit prôt

dix-sept Novembre mil huit cent qua- tre-viugt-4ix, volume 81, numéro 18;

Il sera procédé, par te ministère de M* Beauchamps, notaire 4 Pont- Sainte-Haxpnce, premièrement, en la Mairie de Ruily, le ûimanc/ie vingt- cinq Janvier m il h u it cent quatre- vingt-onze, d une heure de relecée, pour les d ix -neuf premiers lois; deuxièmement, en l’Etude dudit M* Beauchamps, le Bitnanche premier Février m il hu it cent quatre-cingt- onze, à une heure de relevée, pour lés vingtième et vingt-unième lots (maisons à Pout-Sarnie-Moxence), conformément au paragraphe 3 du

2, titre IV, du décret du à la vente sur saisie

l’égard de celle-ci;r 1Et Madame Marie-Elisabelh-

L’adjudication aura lieu Par le mlnlslèro de M* Bbauciiaiips,

noialro à Pont-Sainte-Maxence,PRBMIÉRBMRMT

En U Mairie de Rnlly, le Dimanche 85 Janvier 189t,

d une h«uf^ de relevée, po u r les 49 premiers lots;

DRUXIÉHBMRNTEn l'BUde de M* BEAUCHAMPS, le Dimanche 1*' Février 1891,

à une heure de relevée,Pour le$ tV et t r lots

(Maisons à Pont-Sainte-Haxenoe).

M. rayeu, suo-iii»iimtu. «TI.V IVHMVIelle demeure à Pont-Sainte-Maxence,

« Ladite dame tant en son « nom personnel, comme obli- . g é o solidaire avec son mari,« que comme admiuistrairice « des biens propres de M.« Payen et des biens de la « communauté existant entre ■ elle et ce dernier, fonctions « auxquelles elle a été nom- « méo par jugement sur ro- « quôto rendu par lo Tribunal « civil do Senlis, lo trenle « Août mil huit cent quatro- « vingi-dix, enregistré, »

Parties saisies. En conséquence d'un commande­

ment signifié 4 M. et Madame Paven, sus-nommés, suivant exploit de (>)• niu. huissier à Pont-Salnto-Maxence, du dix-sept Octobre mil nuit cent quatre-vingt-dix, enregistré, visé cou-

chapitre 2, titnde 90 000 francs ; 28 Février 1852, ...........

Aux requête, poursuite et diligence immobilière,_ au plus offrant et der- du Crédit Foncier de France, société nier enchérisseur, dos immeubles anonyme ayant son siège 4 Paris, rue dont la désignation suit, avec faculté des Capucines, numéro 19, agissant de réunion partielle ou otale pour poursuite et diligence do son gouver- ces dix-buiU premiers lois neur, demeurant au siège social;

Ayant pour avoué H* Georges Levieux, demeurant à Senlis, i Saint-Hilaire, numéro 10, lequel

et occupera pour lut sur la poursuite de saisie immobi-1ère et ses suites;

En présence, ou eux dûment appe­lés de :

1* M. Edmond-PauI-ArmandPayen, ancien notaire, demeurant à Pont- Sainte-Maxence, tant en son nom personnel (jue pour assister et auto­riser la dame son épouse, ci-après nommée, et valider la procédure 4

D E S 1C 3IV A T IO XIX

M I S E S A P R I XCanton de Pont-Sainte-Maxence, arrvmdissement deSenlis (Ouq).

S 1". SDR RULLT.P rem ier Lot.

LosEssarls, vers Huleux, sectioi j , numéro 58, un hectare vingt-deux ares cinquante ctuncenliares.d'apràs les litres, et un hectare dix-huit ares quatre-ving-quinze cenliaros, d’après le cadastre, tenant d ’un côté à M“' la ,comtesse de Juigné, d'atitre côté d’oc-

' ' aux veuveel enfants Dclaunay,Joanne-Eugénie Moriliion, épouse de 4’un bout du midi aux représentant: M. Payen, sus-nommé, avec lequel Lccointe et au tres,^! d’autre bout du

à M. Antoine Frémonl.Mise à p r ix : 1,009 fr.

Deuxième Lot.Les Gluants, section D, lAiméro

186, vingt-trois ares vingt-tnfis cen­tiares do terre, d’après les titrés, et vingt-quatre aressolxanto centiares, d’après le cadastre, traversés par lo chemin de Flabcrt, tonant d’un côté 4 M. le baron Holtingucr, au lieu de Saiut-Victor, d’un bout du midi im môme, d’autre hout aux héritiers Boucher.

Miso à prix : 8,000 fr.Troisièm e Lot.

Le Haut de la Sente do la Poule, ou au Poirier de la Logetle, vingt-trois ares vingl-deux centiares, d’après les ttires, et vingt ares, d’aprèï le cadas-

auatre-vingi-oix.enrogiBi™, Tloowu- tre, secüon D, numéro lAn*Dlformément b U loi et transcrit au bu- d’un oôté aux veuva et enftmu Victor t m des hypothèques de SoBlis.lelDeUiuuy, d’autre côté aux Tournées,

d'un bout auxdites veuve et enfants Dclaunay, et d'autre bout aux repré­sentants Degrangers.

Mise â prix , 200 fr.Q uatrièm e Loi.

Le Petit Flobert ou lo Chemin de I.0Dgfeu, seclion C, numéros 65 et 437, deux hectares trente-un ares quatro- vlngt-neuf centiares, d'après le cadas­tre, et deux hectares trente ares qua­tre-vingt-seize centiares, d’après les titres, tenant d’un côté. 4 Madame veuve Champion et héritiers Frémont, do Trumilly, d'autre côté à M. Heur- teu, de Paris, d’un bout au Chemin de Longfeu, d'autre bout 4M. Alexan­dre Calais, et par hache au môme et aux veuve et enfants Delaunay.

Mise â p rix : 1,200 fr.

C inquième Lot.Le Haut de la Houatte, section E,

numéros 118 et 119, deux hectares quatre-vingt-neuf ares quaranle-sepl centiares, d'après les litres, et deux hectares quatre-vingt-deux ares soi­xante-quinze centiares, d'après le cadastre, de terre, traversée par le chemin do Fresnoy, tenant d'un côté et d'un bout à H. Marie Frémont, d'autre côté 4 Madame Demonville, de Senlis, et d’autre bout à M. Char- lemagne Dupuis.

Miso â prix : 2,000 fr.Sixièm e Lot.

Les Coutures du Ilnilly, section F, numéros 575 et 578, trente^huit arcs trente-six centiares, d’après les litres, et trente-six are? quatre-vingt-quinze centiares,d’après le cadastre, detcrre, tenant d'un côté à M. Marie Frémont, d’autre côté aux sieurs Sandrin ,el Simton Vidé.

Mise à p r ix : 400 fr.Septièm e Lot.

Derrière le Clos du Viguet ou . Barril, section D,nuuméro619pariie, vingt-quatre ares trente-doux centia­res, d'aprcs les titres, et vingt-quatre ares cinquante-cinq centiares, d après le cadastre, tenant du côté orient aux représenunts de M. Mangln, d'autre Côté à M. Siméon Vidé, d’un bout du

tenant d'im côté à M. Tardu, d au­tre côté et d'un bout aux repré­sentants Cinat ou M. Marie Frémonl, comme fermier, d'autre bout au che­min de Boasne.

Mise à prix : 400 fr.Neuvième Lot.

Las Coutures du Hailly ou le Che­min des Rouillcrs, dix-sept ares cin­quante-six centiares, d’après les titres,

I seize ares vingt-cinq centiares, l’après lo cadastre, de terre, tenant

J'un côté à M. Mane Frémonl,d’autre côté aux héritiers Sauvage, d'un bout du nord au chemin des Rouiilers, et d'autre bout aux héritiers Gucné, section F, numéro 515.

Mise â p r ix : 200 fr.Dixième Lot.

Les Coutures du Hailly, section F.numéro 581, vingt-qualre arcs,d’aprèsles titres, et dix-imit ares cinquante- cinq centiares, d’après le cadastre, te­nant d’un côtéa Labbé.comme fermier, d’autre côté à M.ViclorEsinery.d'un bout aux héritiers Jean Lcsueur, et

'autre bout 4 plusieurs.Mise à prix : 200 fr.

Onzième Lot.„ Solello de Raray, numéros 70

partie, 70 partie, section A, uarante-trois ares cinquante-sixcen-

, ares, d'après les titres et le cadas­tre, de terre, près la Croix Robert, tenant d’un côté et d’un bout à M Eugène Frémont, d’autre côté 4 M*' vouve Delaunay, et d’autre bout au chemin de Chaalis.

Miso â prix : 300 fr.Douzième lot.

La Croix Dame Jeanne, section E,

Doiù à M. Marquis père, et d'autre bout à H. Delbols.

’ è j i u à p r i x : 300 fr .Huitièm e lot.

Les Boutures du Chemin de Roasne ou Boulon, trente-quatre ares oin- quante-sept oenUaros, d’après les titres, et trente-deux ares quarante- d nq centiares, d’après lo caaastre.de terre, section B, numéro 528 partie,

numéro ^ partie, dix ares dix-sept I, d’aprèscentiares, d’après les titres et neuf

ares trente-doux centiares, d'après lo cadastre, do terre, traversée par le chemin de grande communfcation numéro 100, tenant d ’un côté aux héritiers Sauvage, d'autre côté au sieur Legrand, d'un bout 4 M. Marie Frémont, et d’autre bout & M. Séguin, de Senlis. ‘

Mise à p r ix : 100 fr.Treizièm e Lot.

Lo Mont Joie, section E, numéro 55, cinquaute^uatro ares cinquante-deux centiares, u’après les titres, et dn-3uante aressolxante-quinzoeentiares,

'après le cadastre, de terre, tenant d'un oôté k M. Diauville, d'un bout du midi h M. le baron Holtinguer au lieu de Salnt-Vlctor, et d ’autre bout 4 veuve Guérln.

Mise â p rix : 300 fr.

Quatorzièm e Lot.Le Champ Saint-Gfermain, quinze

ares soixante-six centiares, d après les titres, ut quatorze ares vingt cen­tiares, d’après le cadastre, section C, numéro 2ei, leiiant d'un côte à Jean Lequoy, d'autre côté à M. Mar|c Vrc- mont, d'un hout h M. le baron Hot- tinguer, et d'autre bout à M. Lécuyer.

Mise â p rix : 100 fr.§ 2 . SUR nARAT.

Quinzième lot.Terre dosoixante-trcizoares trente-

quatre centiares, d’après les titres, cl soixante-trois arcs cinquante centia­res, d’après le cadastre, section C, numéro 315 , sur Raray seclion A. numéros 99 et 101 surRully. traversée »ar le chemin do Raray, près le Uoulin dudit lieu, tenant d'un côté aux représentants Guéné, d’autre côté à M. Charles Poidevin, d’un bout aux représentants de M. Charbonnier, et d'autre bout aux terres du Moulin de H. de laBédoyère

M ise â .p r ix : 200 fr.Seizièm e Lot.

Terre de vingt-trois ares trente- neuf centiares, d’après les titres, et

uinze ares quaire-ringt centiares,, ‘après le cadastre, lieu dit lo Cheval Vieux, traversée par lo chemin de Raray, tenant d’un c»7té aux héritiers du sieur Guéné, d’autre côté, aux veuve et enfants do Victor Delaunay, d’un bout aux mêmes, e td ’autre bout aux terres du parc aux Dames, section C, numéro 279.

Mise à prix : 50 fr.Canton' de Nanteuil-le-llaudouin,

a r r o n d is se m e n t de Senlis /'OiseJ,S 3. SUR FRESNOT-LE-LUAT, DUCT.

Dix-septième Lot.Saint-Rleul, terre de dix-huit ares

dix centiares, d’après les litres, et do dix-huit arcs quinze ceqtinrcs, d'après le cadastre, au-dessus du fond do Boasne, proche le poteau, tenant de deux côtés, 4 Madame Seguin, d'un boni d ’orient, au propriétaire foncier do Ducy, et d attiro bout 4 l’acquéreur des terres do Saint-Rioul, section A, numéro 11. ,

Mise â p r ix : 100 fr.D ix-huitièm e Lot.

Croix Saint-Maurice ou Salnto- Harlo, section A, numéro 168, terre do soixanle-ituinso ères quatre-vingt- dix centiares, d’après les titres, et de soii'ante-quinte ares quarante cèntia- res, d’apiôs lo cadastre, lieudit aussi le cliemin do la ferme, tenant d'un

côté d'occident, à M. Goujon, d’antre côté d’orient au chemiu de Baron 4 Verbcrie, d’un bout du midi au che­min de Ducy a Boasne, et d’autre bout du nord aux héritiers Pignon.

Mise â prix : oOO fr.Dix-neuvièm e Lot.

Ces dix-huit nièces de terre ont une contenance totale.d’nprès ce cad.istro, de dix hectares quatre-vingt-dix-sepl ares soixante-deux centiares, et d’après arpentage, do onze hectares trente-six arcs quatre-vingt-quatre centiares.

Ces Immeuhlcs avaient été loués par iiail devant M' Payen, notaire à Pont-Sainte-Maxcuce, du huit mai mil huit cent soixante-huit.

Par M. Jean-François Dufonr, mé­decin, demeurant à Poni-Saiule-Ma- xenco, 4 Madame veuve Rosalie Meunier, cuUivairice. demeurant à Ruilv, veuve de Zacharie Sauvage, pour neuf années, ayant commencé par la récolte de mil huit cent soi­xante-douze, et so terminant par celle de mil huit cent quatre-vingt.

Renouvelé pour dix-huit années au fils Sauvage, demeurant h Rully, moyennant un fermage, de 1300 fr. impôts en sus.

Canton et arrondissement de Sentis {OiseJ.

§ -1. SUR DARRRRY.Terre, dite le Hamel, d ’une conte­

nance, d'après les litres de quatre hectares trente-quatre arcs quatre- vingt-dix-huit centiares, et d'après le cadastre de trois hectares quatre- vingt - dix - huit arcs quatre-vingt centiares, figurant à la matrice cadas­trale de Barucry, section B, numéro 151, bordant le chemin de Moiitépilloy et la roule do Senlis 4 Rnilÿ.

Miso â prix : 5,000 fr.Louée par bail devant M’ Beau-

champs, notaire 4 Pont-Salnte-Ma- xenco, du dix-8cp( février mil huit cent quairc-viiigt-ueuf, pour douze années du ouzo novembre mil huit ceul quatre-vingt-onze, au sieur Denis Thomas, et dame Marie Adeline Phi- lomèue Rendu, sa femme, demeurant au hameau de Bray, commune de Rully, moyennant un formage de 6W fr. par an, impôts en sus.« V. — VILLE DE PONT-SAINTE-

MAXENCE, arrondissement de Senlis,

département de l’Oise. VlQglième Lot.

Une Maison, située 4 Pont-SaIntO' Maxonce, rue d’ingrue. dite dos Ven­dredis, numéro 41, consistanl en on

corps de bâtiment en façade.sur la rue, élevé partie sur caves voûtées en pierres, partie sur terre-plein, d’un rez-de-chaussée et d'un étage, grenier au-dessus, cour et jardin.

Autre corus de bnliment au fond du jardin, élevé sur caves d'un rez- de-chaussée, et grenier au-de.ssus.

Le tout occupant une superficie de deux cent vingt-six mètres carrés et porté au cadastre numéros 121, 122, 123 et 121, section B.

Mise à prix : 2,000 fr.Vingl-unièm c Lot.

Une grande Propriété, située à Ponl-Saïule-Müxoucc, ayant sa façade principale sur la ruo d’ingrue, dite des Vendredis, numéros 40 et 38, avec sortie sur la place du Marché.

Cette pro[iriélé comprend ;Un corps do bâtiment prlucipal, on

façade sur la ruo, élevé sur sous-sol, formant ivz-de-chaussée sur la rue,

’un premier étage, rcz-de-chausséo sur la cour, d’un deuxième étage, premier éiagc sur ,1a cour, et d’uu troisième étage en mansardes.

Un bâtiment en retour d’équerre, élevé sur terre-plein d’un rez-de- chaussée, grenier au-dessus, un au­tre corps de bâtiment, 4 gauche du bâtiment principal, élevé sur terre- plein d’un rez-de-chaussée et d'un étage.

Cour, autre cour avec grille sur la pince du Marché.

Petit bâtiment élevé sur terre-plein d’uu roz-dc-ehnussée.

Autre bâtimentélové sur terre-plein d’uu rez-de-chaussée et d’un étage.

Jardins.Petit bâtiment élevé surlerré-pleiit

d 'un rez-de-chaussée, grenier au- dessus, basse-cour.

Corps dû bâtiment ayant sa façade sur la ruo dos Vendredis, numéro 38, élevé sur terre-plein d'un rez-de- chaussée et d'un étage. Grenier au- dessus, cour 4 la suite, cave, puits.

Lo tout porté au cadastre sous les numéros 281, 280,280, 283, 278, 279, 270, 271, 269, 269, 268, 275, section B, pour une superficie do vingt-sept ares trente centiares.

Mise à p rix : 10,009 fr.

D A o la p a tlo n re la tiv e au x hypothèque* légale*

Il est déclaré conformément 4 l’ar­ticle 696 du Code do procédure civile, que tous ceux du chef desqudis il ^ u r r a être pris des inscriptiODS pour raison d’hypoUièqucs légales, sur les immeubles sns-désignés, devrçnt re­quérir ces Inscriptions avant la trans-

looitiua I» SEiajs

M !

oriptloQ da lagoïneDt d’adjadic«t]on, 1 déAtut de quoi les Immeubles dont t ’ag it passeront ès-mains des adjudi­cataires francs et quilles de toutes bypMhèques de cette nature.

Fait et rédigé par l’aorué poursui­vant soussigné.

Seniis, ie 13 Décembre 1890.Signé : G. LETIEUX.

Bl enregistré.

f fa d r tm r po u r lt$ ren u ig n m en ts : V K H* LEVIEUX, avoué é Seniis.

10, rue Saint-Hliaire ;A M* BEAUCIIAHPS, notaire à

Pont-Sninte-Maxence, déposilairo du cahier des charges;

3* Au Crédit Foncier de France, 19, rue des Capucines, à Paris.

Four insertion : Signé : 0 . LEVIEUX.

Ar t . 3 .Etude de ■* Emile DEMEUN.

licencié en dro it, avoué à Scnhs, rue de Vilieverl, n* 7

Successeur do y DRLCOVKetTHBMBV.

C B S 3 T 'C P ï aAtJX B?iCniRKS PUBLIQUES

Paranite de conversion de saisie ‘ réelle,S ur baisse de mise à prix.

DE LA

O A B B I È R Ed e S a in t-M a x im in (O ise ) ,

appeléelesCharriots et les Asperges

En communication directe avec le «*»i«înin de fer do Nord, (l’une contenance totale d’environ

m h e c t . O O a . c>dont

7 b. 11 a. environ de masse vierge, 2 h. 28a. 92 c. environ de carrière,

où partie do la pierre a été extraite,ET

3 h e c t . 3 3 a . . .de Carrière exploitée, de sois bâti­

ments, Cours, etc., etc.EN UN SEUL LOT

L'adjudication aura lieu ie M a r d i v iD g ;t J a n v i e r I S S I f ,

heure de tnidi,En l’audience des criées du Tribunal

civil de première instance de Seniis, au Palais-de-Justice, rue do Républii]uc.

Eu exécution : 1‘ d’im jugement rendu sur retjuètepar le iribun.il civil depremiôreinsL'incede Seniis, le treize septembre mil huit cent ciuatre-vingl- dix, enregistré et mentionné sommai­rement au bureau des hypothèques de Sentis, le dix-huit septembre mil huit cent quatre-vingt-dix;

2* El d’un antre jugement rendu sur requête par ledit tribunal, le dix- sept décembre mil liuit cent quatre- vingt-dix, enregistre, ordonnant la vente sur baisse de mise à prix, des immeubles dont il va être parlé ;

Et aux requête, poursuite et dili­gence de :

Madame Joséphine-llenrictie Dele- taille, sans profession, demeurant à Chantilly, veuve de M. Joan-René Fouchai^, en son vivant propriétaire et maître carrier, décédé a Chantilly:

« Agissautaunometconunc « tutrice naturelle et legale de « Mademoiselle Madeleine - a Joscphine-Ronéc Fouchard o et de Mademoiselle Suzaune- « Henriette - Angustine Fon- ■ chard, ses deux enfants « mineures, issues de son « mariage avec son défunt « mari ; »

« Lesdites mineures Fou- « chard, héritières chacune « pour moitié de M. Jeau- « René Fouchard, sus-nommé. « leur père, et ce, sous héné- « liced’iuventaire seulement; »

Créancière saisissante ès-nom;Ayant M’Emile Démelin pour avoué;En présence ou lui dûment appelé

de:M. Cliarles-Renédit Paul Fouchard,

entrepreneur de travaux public: demeurant à Eu (Seiné-Inférieure);

Partie saisie;Ayant pour avoué M’ Paul Dela-

portê, ilemeuranl à .Seniis, rue de in République, numéro i i ;

Il sera procédé, le JInrili tinf/t- Jnnrier m il hu il cent quatre- ritifil-onse, heure de midi, en l'au- diei’icc des criées dif tribunal civil de première instance de Seniis (Oise), séant au palais du justice de ladite ville, à la vente aux enchères publi­ques, par suite de conversion de sai­sie réelle, .--ür baisse de mise à prix au plus oirrant et dernier enchéris­seur et à l’exiinclinn des feux des inuneiibles ci-après indiqués, sa­voir ;

D K 8If>X A T 10XL o t u n u i u c .

Une carrière en expltiiiaiion, sise au terroir de Saint-Maxiinin, canton de Creil-siir-Oise, ariondissement de Seniis (Oise), appelée lesCharriots et les Asperties, et dont la désigtialion suit ;

Une Propriété, sise à Saint-Maxi­min, appelée les Charrints et les As- penies, d’une contenance totale de douze hectares rpinrante ares soixanle-

3uinzn centiares d’apri's les litres ouzo hectares soixante-neuf are

trente et un centiares d’après le ca dastri', et douze hectares soixante- dix-neuf ares onze centiares d’après mesurage, tenant l'enseiulde li'uu côté cl par harlie du midi à MM. L( Idancet l.elellier (Aiidiroise), d ’autre' côté du nord au Cbeinin des Cliar riots à la Porte des Marcliaiids, |>ar iiaclie aussi du nord, vers le village de Saint-Maximin, à MM. Paillol, Ca- sirola et aiilivs, d’un bout ii(‘ l’est au duc d'Aumale, et d’autre bout de l'ouest.à la Crunpagnie du chemin de fer du Nord ;

Celte Propriété comprend :Preniièrernenl. — l.es carrières,

en cftmmunicaiion directe avec le che min de fer du non!, contenant sept Jioclnres onze ares environ de iiia.sse vierge, deux hectares vingt-lmit ares (lualre-vingi-douze centinre.s environ (le carrière où partie de la pierre n été extraite, et trois ln*ctnres vingt-six ares vingt-qimire centiares environ de carrière exploitée, de sols do bâti­ments, cours, etc-,, etc.; ensemble les droits de fouilles,de [lassage et autres, |K)uvaiit dépimdre desdites (-arrière.s, i‘t résultant de titres réguliers et non prescrits.

Deiixii-memenl. — Les hàlimeiils (r(‘X|)lflilati(ui comprenant ;

l ' Une inaisoii d’habitation, donnant mir la rue do Trossy à Saint-Maximin, élevée .sur cave d'tm rez-de-chaiissi‘e et d’un premier élagtî, surmonté d’un faux grenier couvert en nnloi.ses; la maison est percéi' de trois croisées sur la nio, elle est bêlie en moéllous ;

Cour derrière fermée sur la m e par unopalissadeeDcharpentoidaDs cette cour, un grand bâtiment construit en moellons, servant d’écurie, snnnonlé

Jae, et couvert en tiülos; un petitbâtiment servanl.de bourrellerie, cons­truit en pierres et mœllons, couvert en tuiles arec comble, annexé au grand bàlimonl servant d'écurie dont 'agit ci-dessus.

1n Jardin potager et fruitier, en­touré de murs;

3* Un Bâtiment en planciie servant de charronnage;

3' Un Bâtiment servant do forge, construit en moellons, couvert en tuiles;

(Ces deux derniers bâtiments sont situés dans la cour do la maison d'ha­bitation);

4* Dans les carrières et sur les chantiers, une construction on moel­lons couverte eu pannes, servant à recevoir le petit matériel; une cabane ou giiérilo, construite en planches, servant d'abri au surveillant de la voie forn^.

M lî^E A P R I XOutre les charges clauses et condi­

tions insérées au cahier des charges, les enchères pour la vente do ladite carrière et ses déitendances, seront ouvertes sur la mise à prix fixée par le jugement sus-éuonce, du dix-sept décembre mil huit cent quatre-vingt-

30,000 fDe plus, conformément aux juge­

ments desdits jours treize septembre et dix décembre mil huit cent quatre- vingt-dix, l'acquéreur sera tenu no­tamment :

1* De reprendre, d’apris un état détaillé, annexé aucahier dos charges, le matériel industriel, immeuble par destination, dépendant de ladite car­rière et servant à son exploitation, movennant la somme de vingt-deux mille sept cent trente-cinq francs

22,7351.252’ De reprendre les pierres extrai­

tes se trouvant sur ladite carrière, sui­vant les prix indiqués au jugement du dix-sept décembre mii huit cent quatre-vingt-dix, sus-éuoncé ;

3’ El de rembourser une somme d’environ vingt-deux mille sept cent sept francs, pour environ quinze mille cent trente-huit mètres cubes de dé­couverte sur rociie de la carrière, à raison de un franc cinquante cen­times le mètre cube de terrassement, laquelle somme sera défiuitivemont fixée après l'adjudication, à dire d'ex­perts, sur la hase de un franc cin- (luante centimes t)C) 7 0 7 fi» le mètre cube...

Cautionnement iKiur enchérir, vingt mille frai,es, 2 0 , 0 0 0 f P .

D & S I G N A T I O N

M I S E » ’a p r i xP r e m i e r L o t .

Une liaison et Dépendances, on la commune do Boran, rué du Carougo, compos(io de :

1* Un principal corps d’habitation sur la rue. divisé en plnsieurs pièces, au rez-de-chaussée e i au premier, grenier an-dessus, cave, buanderie a la suite donnant sur la cour.

2* Un bâtiment an fond, divisé en deux pièces au rez-de-diaussée. deux autres au premier;

3* Cour avec jardin entre ces deux bâtimcuLs ;

4' Jardin derrière.Le tout d’une contenance, y com­

pris remplacement des bâtiments, de onze ares soixante céntiares, tient d’un côté Dupressoir, d'autre côté Fénélon, d’un bout Sangclho, d’autre bout la nie.

Lesditos maison d'habitation et bâ­timents sont construits en pierres et mœllons, et couverts en ardoises.

Mise à p r ix : 1,500 fr.D eu x ièm e Lot.

Une pièce de tcrro, terroir do Boran, do la contenance de viiigt-sepl ares dix-sept centiares environ, lieu dit les Froids Vents, tcuantd’un côté Aucliois, d’autre côté de Sancy, d'un bout au bois Depulle, et d’autre côté ù la sente des Pistolets.

Mise à prix , 30 fr.T roisièm e Lot.

Uno pièce do terre, mêmes terroir et lieu, conlcnaul environ deux ares trente-cinq centiares, tenant d’un côté Anchois, d'autre côté Depuille.

Mise ù prix : i fr.Q uatrièm e Lot.

nal de première instance, ise), ayant al

10 de

siauw. ovoii» â jttribuliona com-

loux Décembre 1890,

S'adresser pour les renseignements y A M* DEMELIN, avoué à Seniis,

poursuivant la vente :2’ A M' DELAPORTE. avoué

Seiilis, présent h la vente ;3' A M* BALEZEAUX, notaire

Chantilly ;* Au Greffe du Tribunal civil de

première instance de Seniis, où le cahier des charges est déposé;

5* Et sur les lieux, pour visiter, M. PAILLOT, gérant a Saint-Maxi min.

Fait et rédigé par l'avoué poursui- v.ant soussigné,

Seniis, le 23 Décembre 1890.Signé ; E. DEMELIN.

Et enregistré.Pour insertion :

Signé ; E. DEMELIN.

irogistrd;

i o triEunal déclaro on état do fail­lite te sieur Alphonse Kohlbr. mar­chand de vins et boucher, demeurant

Coyo;Fixe provisoirement à ce jour la date

de la cessation de ses paiements;Ordonne l’apposition des scellés

„ Lamorlaye et a Coye, communes ou le sieur Koulbb réside et où il exer­çait son commerce de marchand bou­cher;

Nomme H. Herbel, Juge Commis­saire, et M' Cadot, avoué à Seniis, syndic provisoire.

Pour insertion :Le Greffier du Tribunal.

LéO!4 BOUCHER.

Art . 5.GREFFE DU TRIBUNAL DE SENLIS

(oisb)

S Y S m U T

Les créanciers présumés du sieur Alphonse K o h lrr sus-nommé, sont invités à se présenter, le Jfa rd t treize Janvier 4891. à neu f heures et demie du malin, au Greffe du Tribunal, sis au Palais (le Justice, àSenlis, rue de la République, pour y donner leur avis tant sur la composition do l’état des créanciers que sur la nomination d’un ou plusieurs syndics de ta faillite, en exÆution de 1 article 4fô du Code de Commerce.

Pour insertion :Le Greffier du r-ribunaL

LÉON BOUCHER.

Sli terroir do BéTRÀMCOURT. lieu d it au IFar»,

d’nne contenance de 4 4 ares 3 8 centiares»

S N 4 LOTS L’adjudication aura lieu le M ardi

viD§;t J a n v ier t 8 9 1 » heure d e m id » .

En l’audience des criées du Tribnnal civil de première instance de Seniis fOise), au Palais de Justice, m e de la République. „

S'adresser pour les renseignements : l ’ A H' DÉHELIN, avoué à Sentis,

poursuivant la vente ;y A M’ GALLET, huissier à Crépy-

en-Valois;3* A M* GAUJOIN, huissier à Com-

piègne;4* Et au Greffe du Tribunal civil

de première instance de Seniis où le • ■ déposé.

Etnde de W BÉRA, hnisster-prlsear. Etude de àiNenilly-en-Telle.

VENT)E MOBILIEREA CRAHBLt, m e de Glsors,

an domicile du sieur BomnAiNOAur, m ar^ a n d de dtarbons,

Le D im e ^h e i8 Décembre 4890,, uns heure.

l ÿ é s i g n a U o u i3 Chevaux, Harnais, Voiture, Bas­

cule, 'Environ 160,000 hilogrammes de

Charbon de terre, 4,000kilogramiDes de Coke, 110 sacs de Charbon de bois, etc., etc.

A b G om ptaot*

Un bei|u lotd’Acacias A i y m s r n H W !

A r t . 3 .

Etude de M'Emile DEMELIN,liceucié eu droit, avoué à Seuils,

rue de Villevert, n* 7,Suc' de M'’ Delc o v e et T iie m r t .

c aSU H S A IS IE I .M M O D I L I B R E

DE r

U N IE M A I S O N !a v e c

Co u p , J a r d in , C ir c o n s ta n c e s e t D é p e n d a n c e s ,

.Sise à BORAN, riKi ,du Carouge;2’

Pièces de Terreau teiToirdi! BORAN;

U N E M A I .S O N lET SES DÉPENDANCES

.Sise ;iu LYS. commum' de l-.iniorlaye;

-f

Une Pièce de TerreSise au terroir de LAMORLAYE.

10

L’adjudlcatiiin aura lieu h? .A ln rd i IS ? « l a i i v i e r 1 8 Ü I ,

heure de midt,A l’audience des criées du tribunal

civil de premièreiustancede Seidis, an Pillais de Justice, rue de la Républiiiue.

Une pièce de terre, mêmes terroir et lieu dit, de la contenance d’environ trois artîs quinze centiare.s, tenant d’un côté Anchois, d’autre côté à la Sente des Pistolets.

Mise à p rix : 1 fr.C inquième Lot.

Une piècede terre, de la contenance decimi aresquarantecentinrcs, même terroir, lieu dit les Balingands, tenant d'un côté Cochu, d ’autre côté plu­sieurs.

Mise à prix : 5 frSi.xième Lot.

Une pièc( de terre, de la contenance de (leux ares trente centiares, mêtne terroir, lieu dit le.-( Rommes, tenant (l’un côté Baptiste Méi y, d’auti-t! côté au Chemin du Couvent.

Mise ù prix : 3 fr.Septièm e lot.

Une pièce d(“ terre, de la contenance de un arc quatre-vingt quinze cenlia- re.s, même terroir, lieu dit Morancy- la-Ville, tenant d’un côté CalDn, d’au­tre côté héritiers Cnquemcllc, d'un bout au chemin.

Mise à prix : 1 fr.Huitièm e Lot.

Une pièce do terre, de la contenance de quatrc-vingtiocentiares, même ter­roir, lieu dit la Garenne, tenant d'un côté et d'un bout Alfred Manger, (l'autre côté Louis Mery.

Mise à prix : ' 1 fr.Neuvième lot.

Une pièce de terre, contenant un are quatre-vingts centiares, lieu dit les Ebras, même terroir, tenant des deux côtés et des deux bouts Jean Devaux.

Mise à p rix ; 4 fr.Dixième lot.

Une pièce de bois, contenant deux ares, même terroir, lieu dit les Cour- tilles, tenant des deux côtés Auchois, d'un bout de Sancy, et d'autre bout Manger.

.Mise â prix : 1 fr.Onzième Lot.

Une |)ièce de terre, contenant qua­tre ares, mêmes terroir et lieu dit, tenant d'uu côté Catliu, et d’un bout de Saucy.

Mise à p r ix : S fr .ComniMne et terroir de Lamorlaye.

Douzième Lot.Une Maison et dépendances, au

Lys, commune de Lamorlaye, ruedu Lvs, composé de :

r Maison d'habitation consistant en deux pièces au rez-de-chaussée, grenier au-ilessus;

2' l.'ii pelit bâtiment dans la . cour, à usage de cellier (puits commun).

D'uiie contenance de quarante-deux ares, tient d'un côté Lejtuiue, d'autre côté Lioiiet. d’un bout la roule, et (l’autre bout la pi('.‘ce de tern?ci-après.

I.esdits bàliimuits sont construits en mœllons et couverts en dur.

Mise à prix : 800 fr.Treizièm e Lot.

Une pièce de terre, même terroir, lieu dit le Village, de la contenance d(‘ huit ares vingt-neuf centiare: tenant d’un cVité Auchois, d'autre côté Lionct, d'un bout la maison ci-dessus, et d'autre bout au chemin.

Mise à p r ix : 45 fr.

A r t . 6 .

Etude de M* Georges LEVIEUX, licencié eu droit, avoué â Seniis,

rue Saint-ililairc, o* 10,Suce’ do M" Allpard et Cualhin.

Assistance judiciairefOicision du SS Ju illet 1889J.

DIVORCED’un jugement rendu par le Trlhii-

nal civil de Seniis, le six août mil huit cent quatre-vingt-dix, enregistré, par défaut, faute do conclure;

Au proflt de M. Hyacinthe Co r d ie r , employé, demeurant à Vcrbcrie ci- devant, et actuellement à Paris, 35, rue de Saintonge;

Contre Madame Mathiido H oiu g a n d , sans profession, demeurant ladite dame de droit avec son mari, et de droit il Canly (Oise) ;

Ii appert :Que les(iits époux ConnrER ont été

déclarés divorces.Pour insertion

Signé : G. LEVIEUX,

Etude dp M* Emile DEHELDi,licencié en dro it, avoué à Seniis,

rue de Villevert, n* 7, Successeur de M" Dblqovb et Thbmrt.

H t SUlU D’HCCIPTâTIOR BlIÉFICUINln’OMB

i V E A . r s o 3 s rSise à HONTATAIRE (Oise),

Rue de la République.

L’adjudication aura lieu le D im anche q uatre J a n v ier

I H O t »d deux hetires de relevée.

En la Mairie de Montataire,Par le ministère do M’ L o u b o is ,

notaire à Précy-sur-Oiso, commis & cet effet.

S'adresser pour les renseignements : y A H' DËMELIN, avoué à Seniis,

poursuivant la vente ;_ Et à M* LOMBOIS, notaire à

Prccy-sur-Oise, dépositaire du cahier des charges.

A TiU eN -Saint-Fnunboorg.S'adresser au Garde Champêtre,

pour le Tlsuer.

Fil exécution d'un nnicès yrrbai de saisii*-iminohil(èro, (lu minisièro de Levaiiv, huissier à l’n;cy-sur-Oise. en dati-dii dix-iicnr.'Kiftl ndl huit cent qiiairc-viiigl-dix. ciircgisiié. déiiotiré aviy. l'«!\ploil de déuniicialion du même luiissier, du viiigl-iieiif août, aussi enrcgi'livs 'd iratiscrils au bu­reau des livpolh(H|ues de Seiilis, le cin(| septonibre mil huit cent «lualro- viiigl-dix, voliinu; 81, numéro 3:

El il la reipiêie de M. Jean-llapliste Mign.'in, pro|iriélîdre. deiueurniit â Blaiuc(«urt-les-l’r(Ty (ilise) ;

Créaiici(‘r saisissant, i Avaiil M* Emile Déiiieliii pour avoué

(ju'il a constitué' et (pii occup(‘ pour lui sur la pnursiiile de saisie-imiuo- liilière dont s’agit ;

Contre M. Alexandre Didbarre, me­nuisier, demeurant h Boran,

« Tant en son nom persnn- « iiel que comme donataire de « tous les liiens, meubles et n immeubles, composant la n .succession do la dame Mar- >' guerilc-Augusiiiio Quint, sa « défunle épouse, (|ui était c obligée, solidairement av(;c o lui, au nunboursement de B l’obligation, on vertu de la- « quelle les présenles |H>ur- « suites ont lieu ; »

Partie saisie; Ayant M’ Lcvieux pour avoué.

Il sera procédé, le lUardi tingl- sept Janrier mil hu it cent giintre- tingl-onze, heure tie midi, en l'ati- dieiicc (les cri(h>s du Tribunal civil de i)retni(')ro instance de Seniis, nu Pa­lais de Jusiice, â la vente aux en­chères piiblirpies et à l'exlinrtion de.s feux, des immeubles ci-après dé.si- gnés, sur les mises â prix suivantes ;

P u r g e

Ihhdaration est ici faite en cmifor- nùlé de l'article ti96 du codi* d»! pro- ei'-dnre civile, (jue tous ceux du rliel des(|uels il iiourrait être pris inscrip­tion pour cansed'Iiv pollièqiies b'gnjes sur les immeubles mis en v(‘iile, devront reqiuTir celtia iu.scription avant la transcription du jugement d'adjiidical|on sous peine de dé­chéance.

Snitresser pour les renseignementsr A M* DEMF-LIN, avoué à Seniis,

poursuivant la vente;2* A M- LEVIEUX, avoué à Seniis;3’ A M* LEVAIRE, huissier ù Précy-

.sur-Oise;4‘ A M' LOMBOIS, notaire â Pr(ksy-

sur-Oise;5‘ A M' TOURTILLE , notaire à

Neniily-eu-ThelIe;R’ A M’ VERNAT, notaire à Bcau-

nioiit-sur-Oise;7' El nu GrefT(! du Tribnnal civil

de première instance de .Seniis, où le cahier des charges est déposé.

Fait et rédigé par l’avoué poursui­vant soussigné.

Seniis, le 21 Décembre 1890.Signé : E. DEMELIN.

Enregistré.Pour insertion :

Signé : E. DEMELIN.

AnT. 4.GREFFE DU TRIBUNAL DE SENLIS

(olSKj

Déclaration de Faillite.D'uu jugement rendu par le Tribu-

é t i;d e s d e ‘ SAINTE-BEUVE ft DEMELIN,

avoués à Seniis.

VENTE SUR LlClTiVTlONDE

DEUX MAISONSSises à CRËPY-EN-VALOIS,

e t d ’u n e

M A I S O NSise à MERMONT,

canton de Crépy, arrondissement de Seniis (Oise).

L'adjudication aura lieu le D im anche 11 Jan vier

181*1,à d e u x heures de relevée.

En l’Etude et par le ministère de M' D ik t , notaire à Crépy-on-

Valois, commis à cet effet.

S'adresser pour les renseignements V A M" SAINTE-BEUVE et DÉ­

MELIN, avoués à Seniis ;2’ Et à M' DIET, notaire .i Crépy-

cn-Valois, chargé de la vente.

Etude de M* Emile DEMELIN,licencié en droit, avoué à Seniis,

n ie de Villevert, n* 7,Suc’ de B1‘* De lg o v b et T iie m r t .

V E N T E s u a L IC IT A T IO NE n t r e M a j e u r s e t M i n e u r s

DE

DEUX MAISONSSises à NEUILLY-EN-THELLE,

e t d e

3 Pièces de Terre & Boissises terroirs de

NEUILLY-EN-THELLE et ULLY- SAINT-GEORGES (Oise),

K n C» I x s t s .

L’adjudication aura lieu le D im anche 3 8 iâcceiubre

1 8 0 0 ,à deux heures de releree.

En la Mairie de Neoilly-en-Thelle,Par le ministfire de M* Ca r il l o n ,

notaire à Chmubly, commis à cet cITcl.

S'adresser pour les renseignements r A M' DEMELIN, avoué à Seniis,

poursuivant la veute ;2" A M" i.EVlEliX, avoué ù Seniis

co-licitaiil;3’ El à M‘ CARILLON, notaire

Ciiambly, dépositaire du cahier des charges.

Etude de M’ Emile DÉMELIN,licencié ce droit,

avoué â Seniis, rue do Villevert, n* 7, Suce’ do M" Del q o v e et TuBynr.

SUB t â lS I t IMMOBIUÈIII1' DR LA

Fécolerie de Gilooonrt(Oise),

canton do Cré|iy-cn-Vntois, ■vaoCoup, P ralH a ,

Ja rd in F ru ltla r e t P o ta g er, d'une contenance totale de

1 hecUire I t t ares I S cent*3 ' D’UNE

PR OPRIÉTÉSise même commune,

co m p re n an t Maieon d e Mettre, avec Ja rd in P o ta g er e t Fruttieri

d'une contenance totale de IG ares lO centiares,

3' DE

2 Parcelles de Pré plantéSises terroir de GILOCUURT,

d'iiiiR contenance totale do 1 ares RO «;entiares,

4‘ ET d ' un

F * r t É

Dans rarrlpodissemeat deBONNE

Haison tie RecouvrementsB ^ é f ic e s assu ré s .

S’adresser au Bureau du Journal.I

de de M ’ B A lil^É D E N Tcommissairc-pris'eur à Seniis.

VENTE MOBILIÈREAt:x BNCiiÈnES

Expressément an Comptant,Par suite du départ de H “ Cu b s t e r ,

A. S en iis, sa lle d es ventes,Le Dimanche 98 Décembre 4890,

d un e heure de relevée.Par le ministère de H* Ba l l é d b n t ,

commissaire-priseur.

Comprenant notamment :Ustensiles de cuisine et do ménage

en cuivre, fonte, fer blanc et fer battu, Table et petit Buffet de cuisine, très- belle Cuisinière, Poêle flamboyant presque neuf, nombreux appareils de chauffage. Service de tabio et Vais­selle en poradaine auglaiso, Cristaux. Accessoires de table en métal anglais. Glaces, Gravures, Tableaux, Candé­labres, Flambeaux. Lampes et Sus­pension de salle a manger, Objets d’Etagèrc.

Meubles en tous genres : Couchettes, Lits en fer. Armoires à glace. Secré­taires, Commodes. Bahuts, Tables rondes, avec et sans allonges. Tables de nuit, de jeu, de toilette et a ouvra­ge, .Guéridons, Casiers à musique, Chaises garnies, cannées et paillées, Fauteuils Voltaire, Confortables, Cra­pauds et autres.

Une Salle à manger eu vieux chêne sculpté, comprenant : Buffet vitré, Tablo-Guéridon à allonges, 6 Chaises cannées, un dressoir.

Une chambre â coucher en tuya palissandre, composée d ’un Lit avec Sommier, Armoire à glace, Commode- Toilette et un Chiffonnier.

Un Meuble de salon on .ac.'ijou velours, Divan, Chauffeuses, Chaises fantaisie, Piano ot son Tabouret.

Literie, Rideaux, Tapis, Linge de ménage, Garde-Robe d ’homme et de femme, Bijoux, Fusils, Revolver.

Objets do sellerie, Brides, Harnais en bon état.

Caisses, Malles, Paniers, Bain de siège, et quantité d’autres Objets dont le détail serait trop long.

On ponrra visiter le Dimanche Hana la matinée.

I l SRLLE SERA CHAUFFÉE

Etude de M' LOMBOIS, notaire à Précy-sur-Oise.

A V K l V M t n KPAR ADJUDICATION VOLONTAIRBLe Dimanche 18 Janvier 1890,

d deux heures de relevée.A Cramoisy, en la saUe de la Mairie,

Par le minisièro de M’ Lojibois, notaire,

L T M M E U R L ECi-après désigné.

D É SIG N A T IO NUne Propriété, sise à Cramoisy, en

la rue Saini-Marlin, construite en pierres de taille, couverte en anloises, comprenant: au rez-de-chaussée, salle de débit, boutique d’épicerie cl bou­cherie, cuisine ; au promierétage, deux chambres h coucher et une chambre à lihS grenier parqueté au-dessus.

Remise â côté, bergerie pour 30 montons, grange avec seDailliero.

Un bâtiment couvert en ardoises, attenant à la grange, avec logement d’nne pifice.

Cave dessous ; puits avec pompe.Une écuriepour4chevnux, cabinets

d'aisances, écurie pour 4 porcs, caba­nes â lapins, deux niches à chiens.

Graniie cour.Autre écurie pour 7 chevaux, gre

nier au-dessus.Denx caves à côté creusées dans

tuf, d’une longueur de 20 inèlri'S, . iaqucllo on acc(''de de plein piC(I aveu voiture.

Jardio ou terrasse de 15 ares envi­ron.

Udile propriété, ayant son entrée principale sur la rue Saint-Mariin, est d’une contenance totale d’environ 3,500 mètres.

1.0 tout, entièrement clos do murs, tient par devant la rue .Saint-Martin, par derrière â la route de Chantilly a Beauvnis, d’un côté M. Dupressoir, d'autrobnutàM.Carbaliet-Dcheanvais.

Cette propriété se trouve â 160 mè­tres do la gare.

Cet Immeuble appartient à U. et JT’ BaUXELf.KH-BAllVHEAU.

M ise A prix t G »000 fr.

ENTRÉE EN JOUjSSRNCE DE SUITEPonr tous ronsolgnethonUi l'adres­

ser à M* LOMBOIS, nolairo.

PSITT, nolaire â Seniis.

A Vendre par AdjudicationA VILLENEUVE-SUR-VERBERIE

en la Mairie,Le Dimanche 4 Janvier 1891,

à detae heureg,

TR O IS MAliSONSA VILLENEUVE-SUR-VERBERIE,

en la Grande Rjiè,

23 A. 90 0. dè Boii TailliiAu terroir de Villenenvets.-Veiterie,

lieu dit le Haut Mergamin,

Etuded^^JIMÛnŒ^^oîaîr^ à Crépy-en-Vaipis.

Gontimiation de la V«nteDE

ET DE

Matériel de CultureA VAUHOISE

En la ferme de fou M . P u q n a n t ,

Par le ministère do H* Mo r t r e u x , notaire,

Le Dimanche 28 Décembre 4890. et le lendemain s’i l y a lieu.

GRANDE

Uanchisserie à Vapeurd e G ros e t d e Fin»

M aiso n D A LY ,16, m e des Cascades, à CHANTILLY

(Oise),BIancheiir,exacUtadeetcoQ8ervation

du linge.Envoi/’rancodn tarifà tonte personne

qui en fera la demande.

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A 3 2 kilomètres de Paris,AVEC

M aison» F cn r ie et B ergerie

Et 25 hectares de prairie,De première qualité.

S'adresser à -Madame Co r b in , château de Morlefontaine, parPlailly (Oise

Et à M* DntARD, notaire a Scnl (Oise).

A L aO U E RG RANDE MAISON

A l i lA N C O U R Tplace du Marché,

à u sage d’Epicerie»M ’ d e V in s R estaurateur.

S’adresser à M* GUICHARD, notaire à Liancourt (Oise).

A . V K I V D R . EA LA SUCRERIE DE NÉRY

par Béthisy-Saint-Piorre (Oise).

jCb. r ih iC N j'Q y ïa a a ,E n totalité ou par lots,

LA

Grande Ferme de Rara;canton de Pont-S“-Maxenco (Oise),

AVEC ’

225 hect. de Terreenviron

A proximité de 2 fabri(|ucs de sucre. Jachères d prendre de suite.

S 'adresser à M* LEFRÀNC, notaire à Verbcrie (Oise).

Sur 1 h eo t. 0 4 ares»terroirs de

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