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Dimanche 9 Novembre i 88S, Paraissant 'U Dimanche et le Jeudi Prix <le l'Abonnement1} DE L’OISE COURRIER Uéclame« et Insertion concernant Paris et les Béf^rtements sont reçues au Bureau du Journal, t, rue Saint-Pierre, à Sentis. ON S’ABONNE A SENLIS. au Bureau du Journal, 1, rue Saint-Pierre, 1, et chez tous les Libraires.du département. tions de la part de ceux-ci, qui estimaient trop élevé le taux de 5 0/q du revenu fixépourlp prin cipal de l'impôt sur la propriété foncière bâtie, f Tout l'intérêt parlementaire se trouve danjf commissions et au Sénat. Nous nous en occupdj» ailleurs. A RÉFORME ÉLECTORALE DU SÉNAT lundi, &la Chambre dos lords, la situation des fi nances égyptiennes. — Des renseignements de source officieuse re çus au Caire signalent un échango actif de com munications entre le Mahdi et les chefs de la secte des Sonoussi, dont le contre principal se trouve, on le sait, dans l’Est de la Tnpolitaine. Ce n’est pas la première fois <juo l’on répand des bruits de cette nature. 11 a été dit, aux débuts de la crise actuelle, au moment do la défaite de Hicks-Pacha, que l’iman dos Senoussi avait re poussé les avances des partisans du Mahdi ot stigmatisé celui-ci comme un imposteur. Un rap prochement entre le prophète soudanien ot la grande confrérie arabe - barbareaquo aurait une très sériouso importance : la secte dos Senoussi, presque aussi hostile au fond à la domination des Turcs qu’à colle des Chrétiens, est en effet au jourd’hui la plus répandue et la plus vivace des grandes associations religieuses qui'tondent de plus en plus à enrégimenter parmi loure affiliés ou « Khouan » les éléments les plus fanatiques et les plus ignorants, mais aussi les plus vigoureux, des populations do langue arabe depuis les con fins du Sénégal et le Soudan jusqu’au cœur do l'Arabie asiatique. ^ E tats-U nis . — Les dépêches sur l’élection présidentielle aux Etats-Unis sont absolument Contradictoires, et l’on ne sait pas encore lequel sera élu de M. Blaino, républicain, ou do M. Cle- veland, démocrate. Copondant le dernier rapport officiel constate que les démocrates ont obtenu, dans l’Etat de New-York, un plus grand nombre de voix qu’on ne l’avait cru tout d’abord. Cos résultats, s’ils ôtaient confirmés, tendraient à faire considérer comme certaine l’élection de M . Clovoland. . -Grèce. — M. Tricoupi a ouvert avant-hier la Chambre au nom du roi. Les travaux parlementaires reprendront la semaine prochaine. Hollande. — Avant-hier ont on lieu aux Pays- Bas les élections pour la première Chambre des Etats-Généraux, dissoute comme la seconde . Chambre après l’adoption do la loi de révision constitutionnelle. La composition do la haute as semblée n’est guère modifiée, les libéraux y con servent la majorité. Signalons l’élection de M. Tak van Portvliet, le chef des progressitos, qui avait échoué à Amsterdam pour la seconde Chambre. La séance du Sénat a été marquée mer credi dernier par un véritable éoup de théâtre. , . On sait que le rapport de la commission tendait à la suppression de toute catégorie d<? sénateurs nommés directement par le Sfnat. M. Lenoël avait, au contraire, pré senté un amendement par lequel 75 séna- naleurs devaient être élus directement par leurs collègues pour une période de nçuf années.. Le président a d’abord mis aux voix la première partie de cet amendement : le Sé nat se compose de 300 membres, 225 élus par les départements et les colonies, et 75 . élus par le Sénat. On vote, on pointe, et le président an nonce le scrutin : le paragraphe est adopté par 126 voix contre 112. Ce vote qui détruit une grande partie de la loi, cause une grande agitation dans la salle des séances. Le second paragraphe : « Ils sont élus pour neuf ans.», est mis aux voix et adopté par 155 voix contre 99. Nouvel étonnement. L’émotion redouble encore quand on voit l’efisemble de ' l’amendement adopté par 145 voix contre 117. lAvec l’adoption de cet amendement s’é croule le projet de la commission et celui du gouvernement qui ne font qu’un. Le rappor teur, dans cette situation, demande le renvoi du projet à la commission, ce qui est ac cordé. Le Sénat se sépare au milieu d’une grande agitation et s’ajourne à jeudi. Jeudi, la séance a été ouverte, puis pres que immédiatement levée. ' En effet,1 le rapporteur, M. Demôle, en présence du vote détruisant tout le système de la commission, avait donné sa démission et avait été remplacé par M. Lenoël. Celui-ci demandait vingt-quatre heures pour se pré parer, ce qui lui a été octroyé par le Sénat. Hier, vendredi, on a discuté la proposi tion de M. Roger-Marvaise, qui demande que les inamovibles actuels cessent de l'être, qu’ils soient répartis entre les départements et divisés en trois séries, et soumis à la réé lection, comme et avec les sénateurs dépar tementaux de ces trois séries. M. Waldeck-Rousseau, tout en regrettant l’adoption de l’amendement Lenoël, combat celui de M. Roger-Marvaise, comme trop violent. Il est repoussé à une très forte ma jorité. Le Sénat alors adopte l’ensemble de 1 ar ticle 1", qui est désormais ainsi conçu : « Le Sénat se compose de 300 membres, 225 élus par les départements et les colonies et 75 élus par le Sénat; ils sont élus pour neuf ans. « Les membres actuels, sans distinction ontre les sénateurs élus par l’Assemblée na tionale ou le Sénat et ceux qui sont élus/ par les départements et les colonies, conservent lear mandat pendantie temps pour lequel ils ont été nommés. » Viennent ensuite les articles sur la répar tition des sénateurs entre les départements, l’inéligibililé des membres des familles qui 1 ont régné sur la France, l’inéligibilité des militaires, à l’exception de quelques officiers supérieurs, et des militaires de la réserve ou t de l’armée territoriale, i Ils sont adoptés. Le Sénat abordera, aujourd’hui samedi, la 3 discussion du mode d’élection des sénateurs t départementaux. INTÉRIEUR ÉTRANGER CHAMBRE DES DÉPUTES La Chambre a continué jeudi la discussion sur la réforme du Code d’instruction criminelle. 11 reste encore cinquante trois articles à voter. La Chambre s’en occupera aujourd’hui. Au début do la même séance de jeudi, la Cham bre a adopté, après une courte discussion, le pro jet de loi concernant l’impôt foncier on Algérie. Ce projet do loi, depuis longtemps réclamé, et préparé sur les données fournies par lés députés algériens, a seulement soulevé quelques objéc- COEONIE9 Je conseille peu aux Européens d’aller A Ces bains; d’abord ils sont sales, et puis... ce n’est pas prudent... ils pourraient y faire une triste expérience des goûts orientaux h .\ Choubrah est une allée plantée de sycomores qui longe le Nil; c’est la promenade des gens ayant équipages. Rien de curieux comme de vôir dans celte allée de sycomores biblique! des élé gantes voitures européennes. On se sent lâ dans la terre primitive, la civilisation européenne y jure. Voyex-vous A côté d’uiie file de chameaux conduits par un Bédouin ou par un fellah avec sa grande chemise bleue, passer une élégance calèche!. 1 A côté d’un bourricot sur lequel est juché an fellah filant tout en cheminant, passe un Cavalier avec le paletot classique et le tuyau de poêleI... J’ài séjourné un hiver et un été en Egypte, voulant savoir ce hue c’est qu’on été et ce que r ’est qu’un hiver dans celte céntrée. Eh bien, l’été est insupportable au Caire, surtout quand le khamsin souffle: on se croirait dan» le fin fond des régions infernale!.1 :. Et puh. let bêtes y pullulent. Dire, que dû temps dé Joseph les Egyptiens n’avaient que sept piales et qu’ils se désolaient I Hélas t A présent dis M ônt-plu» de éwiL.. i Ils ont les Levantins, les Arméniens, ayant pour général en chefiNob#^Pachaj UrEn#* péens, tes pachas, les soorpkms.lel'tarentules, cinq eatégorierde serpenta fe mdrsttreemdttillés) les nKMBtiqaes, les mouches, les puces et Antres insectes ; Us ont... Dieu Sait les pilles qn’ibont J’ai trouvé dans ma chambre, l’été pMeé.'ilet scorpions en masse, et jusque dans «on lit l à jour, on serpent s’était gracieusement pelotonné juste* au milieu ; des tarentules, i’sh trouvais A chaque Instant ; les chanves-sovà centaines | tan rata mangeaient m m iM ltan peo- Du reste, il y a peu d’Européens au Caire, et dans certain quartier un étranger ne court aucun 1 risque sérieux, il est vrai, mais il peut être insulté. | Lé cbAteau qui domine là Caire, que l’on nomme i la citadelle, qui a été-bâti sur remplacement de c« fameux château dés montagnes dont • parlent > les Ifgdndes arabes, n’est pas précisément beau î comme architecture,* taais la' vue dont on y jonit < est merveilleusement belle... I Méhémet-Ali y a fait construire une mosquée I en albâtre qui est ravissante d’élégance1et de i coquetterie. C’est dans cette mosquée que se ' trouvé le tombeau du grand pacha. Il repose sur un grand lit Abaldaquin qui a de riches tentures. Il est couché et recouvert de sable du désert. Le! bazars occupent un grand espace de la ville ; on lé sait, ce sont de petite! rues couvertei, bardées d’étroites boutiques ; le marchand se tient là accroupi, fumant gravement sou oar- guillé; il reçoit, du reste, l’acheteur aVec une parfaite courtoisie. Son premier soin est de lui offrir du café, une cigarette ; il faat se garder bien de refuser : je i’aidit, te café est le pain el le sel de certains peuples. u bazar est un lieu de promenade, de réunion ; aüssi là foulé y est compacte : les uns y viennent maganlser, montés sur un âne ou sur un cheval, ce qui rend la promenade encore moins facile. Rpty a pas moins de onze cent quarante ujfés au Caire. Lés musulman» viennent y causer et aussi dormir I* ; ceux-qol ne sont pas occupés y passent leur vie. Il y a déa contéutt d’histoires h dormir debout, des fables que les enfants trouve raient par trop naïves; malgré cela, cé»1boni musulmans les écoutent avec attention .et’ça i l’alf de lesatnuser beaucoup.. 1 ' Il y a bon ’Oombte de bains. Une, justice A rendre A l’Arabe1 , c'*ttfo’ttlielaveamiUMm«t, ce qaif M ttéiil' néhtifat*'V* d’éWfart 1 U lïS T ÎB E DE l'ÉGÏPTE DÉVOILÉS M®* Olympe AUDOUARD '■ (Fragments.)

DE L’OISE - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/js/1884-1886/bms_js_1884_11_09_MRC.pdfpéens, tes pachas, les soorpkms.lel'tarentules, cinq eatégorierde serpenta fe mdrsttreemdttillés)

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Dimanche 9 Novembre i 88S,Paraissant 'U Dimanche et le Jeudi

P r i x < le l 'A b o n n e m e n t 1}

DE L’OISECOURRIERUéclame« et In sertion concernant Paris et les Béf^rtem ents sont reçues au Bureau du Journal, t , rue Saint-Pierre, à Sentis.

O N S ’A B O N N EA SEN LIS. au B u reau du Jo u rn a l, 1, ru e S a in t-P ie rre , 1,

e t chez to u s les L ib ra ire s .d u d épartem en t.

tions de la p a rt de ceux-ci, qui estimaient trop élevé le taux de 5 0/q du revenu f ix é p o u r lp prin­cipal de l'im pôt su r la p ropriété foncière bâtie, f

T o u t l'in térêt parlem entaire se trouve danjf commissions e t a u Sénat. Nous nous en occupdj» ailleurs.

A RÉFORME ÉLECTORALED U S É N A T

lundi, & la Chambre dos lo rds, la situation des fi­nances égyptiennes.

— Des renseignem ents de source officieuse re ­çus au Caire signalent un échango actif de com­munications en tre le M ahdi e t les chefs de la secte des Sonoussi, dont le contre principal se trouve, on le sait, dans l’Est de la T npolita ine.

Ce n’est pas la prem ière fois <juo l ’on répand des bruits de cette nature . 11 a é té d it, aux débuts de la crise actuelle, au m om ent do la défaite de H icks-Pacha, que l’iman dos Senoussi avait r e ­poussé les avances des partisans du Mahdi ot stigmatisé celu i-ci comme un im posteur. U n ra p ­prochem ent en tre le prophète soudanien o t la grande confrérie arabe - barbareaquo au ra it une trè s sériouso importance : la secte dos Senoussi, presque aussi hostile au fond à la domination des Turcs qu’à colle des Chrétiens, es t en effet au ­jou rd ’hui la plus répandue e t la plus vivace des grandes associations religieuses q u i'to n d e n t de plus en plus à enrégim enter parm i loure affiliés ou « Khouan » les é lém ents les plus fanatiques e t les plus ignorants, mais aussi les plus v igoureux, des populations do langue arabe depuis les con­fins du Sénégal e t le Soudan jusqu’au cœ ur do l'A rabie asiatique. ^

E t a t s - U n is . — Les dépêches sur l’élection présidentielle aux E ta ts-U n is sont absolument Contradictoires, e t l’on n e sait pas encore lequel sera élu de M. Blaino, républicain, ou do M. Cle- veland, dém ocrate.

Copondant le dernier rapport officiel constate que les dém ocrates o n t obtenu, dans l ’E ta t de N ew -Y ork, un plus grand nombre de voix qu’on ne l’avait c ru to u t d ’abord.

Cos résultats, s’ils ô taien t confirmés, tendraien t à faire considérer comme certaine l’élection de M . Clovoland.

. -Grèce . — M . Tricoupi a ouvert avant-h ier la Chambre au nom du roi.

Les travaux parlem entaires reprendront la semaine prochaine.

H o l l a n d e . — A vant-hier o n t on lieu aux Pays- Bas les élections pour la prem ière Chambre des E tats-G énéraux , dissoute comme la seconde

. Chambre après l ’adoption do la loi de révision constitutionnelle. L a composition do la haute as­semblée n’est guère modifiée, les libéraux y con servent la m ajorité. Signalons l’élection de M. Tak van P ortvliet, le chef des progressitos, qui avait échoué à Amsterdam pour la seconde Chambre.

La séance du S énat a été m arquée m er­credi d e rn ie r p a r u n véritable éoup de théâ tre . , .

On sa it que le ra p p o rt de la commission tenda it à la suppression de toute catégorie d<? sénateurs nommés directem ent p a r le S fn at. M. Lenoël avait, au contra ire, p ré­senté un am endem ent p ar lequel 75 séna- n a leu rs devaient ê tre élus d irectem ent par leu rs collègues pour une période de nçuf a n n é e s ..

Le président a d ’abord m is aux voix la prem ière partie de cet am endem ent : le Sé­na t se compose de 300 m em bres, 225 élus p a r les départem ents e t les colonies, e t 75 . é lus p a r le Sénat.

On vote, on pointe, e t le p résiden t a n ­nonce le scrutin : le paragraphe est adopté par 126 voix contre 112. Ce vote qui détru it une grande partie de la loi, cause une grande agitation dans la salle des séances.

Le second paragraphe : « Ils so n t élus p our neuf ans.» , es t m is aux voix e t adopté par 155 voix contre 99. Nouvel étonnem ent.

L’émotion redouble encore quand on voit l’efisemble de ' l ’am endem ent adopté par 145 voix contre 117.

lAvec l’adoption d e cet am endem ent s’é­croule le projet de la commission e t celui du gouvernem ent qui ne font qu’u n . Le rappor­teu r, dans cette s itua tion , dem ande le renvoi du pro jet à la commission, ce qu i es t ac­cordé.

Le S énat se sépare au m ilieu d ’une grande agitation e t s’ajourne à jeud i.

Jeu d i, la séance a été ouverte, puis pres­que im m édiatem ent levée. '

E n effet,1 le rapporteur, M. Demôle, en présence du vote détru isan t tout le système de la commission, av a it donné sa démission e t avait été rem placé p a r M. Lenoël. Celui-ci dem andait v ingt-quatre heures pour se pré­p a re r, ce qui lu i a été octroyé p a r le Sénat.

H ier, vendredi, on a discuté la proposi­tion de M. Roger-M arvaise, qui dem ande que les inamovibles actuels cessent de l'ê tre , qu’ils soient répartis e n tre les départem ents e t divisés en trois séries, et soum is à la réé­lection, comme e t avec les sénateurs dépar­tem entaux de ces tro is séries.

M . W aldeck-Rousseau, tout en reg rettan t l ’adoption de l ’am endem ent Lenoël, combat celui de M. Roger-M arvaise, comme trop violent. Il est repoussé à une très forte m a­jo rité .

Le S énat alors adopte l ’ensem ble de 1 ar­ticle 1 " , qui est désorm ais ainsi conçu :

« Le S énat se compose de 300 m em bres, 225 élus p ar les départem ents e t les colonies e t 75 élus par le S én a t; ils son t élus pour n eu f ans.

« Les m em bres actuels, sans distinction o n tre les sénateurs élus p a r l’Assemblée na­tionale ou le S én at e t ceux qui sont élus/ par les départem ents e t les colonies, conservent le a r m andat p e n d a n tie temps pour lequel ils o n t été nommés. »

’ V iennent ensuite les articles su r la ré p ar­tition des sénateurs en tre les départem ents, l’inéligibililé des m em bres des familles qui

1 on t régné su r la F rance, l ’inéligibilité des m ilitaires, à l ’exception de quelques officiers supérieurs, e t des m ilitaires de la réserve ou

t de l’arm ée territo ria le , i Ils sont adoptés.

Le Sénat abordera , au jourd’hu i sam edi, la 3 discussion du m ode d ’élection des sénateurs t départem entaux.

IN T É R IE U R

É T R A N G E R

CHAMBRE D E S D É P U T E SL a Chambre a continué jeudi la discussion sur

la réform e du Code d’instruction criminelle. 11 reste encore cinquante trois artic les à vo ter. L a Chambre s’en occupera aujourd’hui.

A u d ébut do la même séance de jeudi, la Cham­bre a adopté, après une courte discussion, le p ro ­j e t de loi concernant l’im pôt foncier on Algérie.

Ce pro jet do loi, depuis longtem ps réclamé, e t p réparé su r les données fournies par lés députés algériens, a seulem ent soulevé quelques objéc-

C O E O N I E 9

Je conseille peu aux Européens d’a lle r A Ces bains; d’abord ils sont sales, et puis... ce n’est pas prudent... ils pourraient y faire une triste expérience des goûts orientaux h .\

Choubrah est une allée plantée de sycomores qui longe le Nil; c’est la promenade des gens ayant équipages. Rien de curieux comme de vôir dans celte allée de sycomores biblique! des élé­gantes voitures européennes. On se sent lâ dans la terre primitive, la civilisation européenne y jure. Voyex-vous A côté d’uiie file de chameaux conduits par un Bédouin ou par un fellah avec sa grande chemise bleue, passer une élégance calèche!. 1

A côté d’un bourricot sur lequel est juché an fellah filant tout en cheminant, passe un Cavalier avec le paletot classique et le tuyau de poêleI...

J ’ài séjourné un hiver et un été en Egypte, voulant savoir ce hue c’est qu’on été et ce que r ’est qu’un hiver dans celte céntrée. Eh bien, l’été est insupportable au Caire, surtout quand le khamsin souffle: on se croirait dan» le fin fond des régions infernale!.1: . E t puh . let bêtes y pullulent. Dire, que dû temps dé Joseph les Egyptiens n’avaient que sept piales et qu ’ils se désolaient I Hélas t A présent dis M ônt-plu» de é w iL . . ’ i

Ils ont les Levantins, les Arméniens, ayant pour général en chefiNob#^Pachaj U r E n # * péens, tes pachas, les soorpkm s.lel'tarentules, cinq eatégorierde serpenta fe mdrsttreemdttillés) les nKMBtiqaes, les mouches, les puces e t Antres insectes ; Us ont... Dieu Sait les pilles qn’ib o n t

J ’ai trouvé dans ma chambre, l’été pMeé.'ilet scorpions en masse, et jusque dans «on l i t l à jour, on serpent s’était gracieusement pelotonné juste* au milieu ; des tarentules, i’sh trouvais A chaque Instant ; les chanves-sovà centaines | tan rata mangeaient m m iM ltan peo-

Du reste, il y a peu d ’Européens au Caire, et dans certain quartier un étranger ne court aucun 1risque sérieux, il est vrai, mais il peut être insulté. |

Lé cbAteau qui domine là Caire, que l’on nomme ila citadelle, qui a été-bâti sur remplacement de c« fameux château dés montagnes dont • parlent >les Ifgdndes arabes, n’est pas précisément beau îcomme architecture,* taais la' vue dont on y jonit <est merveilleusement belle... I

Méhémet-Ali y a fait construire une mosquée Ien albâtre qui est ravissante d’élégance1 et de icoquetterie. C’est dans cette mosquée que se 'trouvé le tombeau du grand pacha. Il repose sur un grand lit A baldaquin qui a de riches tentures.Il est couché et recouvert de sable du désert.

Le! bazars occupent un grand espace de la ville ; on lé sait, ce sont de petite! rues couvertei, bardées d ’étroites boutiques ; le marchand se tient là accroupi, fumant gravement sou oar- guillé; il reçoit, du reste, l’acheteur aVec une parfaite courtoisie. Son premier soin est de lui offrir du café, une cigarette ; il faat se garder bien de refuser : j e i ’a id it, te café est le pain el le sel de certains peuples.

u bazar est un lieu de promenade, de réunion ; aüssi là foulé y est compacte : les uns y viennent maganlser, montés sur un âne ou sur un cheval, ce qui rend la promenade encore moins facile.

R p ty a pas moins de onze cent quarante ujfésau Caire. Lés musulman» viennent y causer et aussi dormir I* ; ceux-qol ne sont pas occupés y passent leur vie. Il y a déa contéutt d’histoires h dormir debout, des fables que les enfants trouve­raient par trop naïves; malgré cela, cé»1 boni musulmans les écoutent avec attention .e t ’ça i l’alf de lesatnuser beaucoup.. 1

' I l y a bon ’Oombte d e bains. Une, justice A rendre A l’Arabe1, c '* ttfo ’ttlielaveam iU M m «t, ce qaif M tté iil' néh t i f a t * 'V * d’éW fart

1 U l ïS T Î B E DE l'ÉGÏPTE DÉVOILÉS

M®* Olympe AUDOUARD '■ (F ragm ents.)

Page 2: DE L’OISE - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/js/1884-1886/bms_js_1884_11_09_MRC.pdfpéens, tes pachas, les soorpkms.lel'tarentules, cinq eatégorierde serpenta fe mdrsttreemdttillés)

s ce tte t i l l e .

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négo-dans

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J W l W d C ., On annonce - non* donpone cette nouvelle ao«a le* plua expresse* réserve* — qu’à la suite de* dernier* incident* d u . Maroc, le général Dé trie, commandant la division d’Oran, a reçu l ’ordre ae former'deux colonnes expéditionnaires .ehugée* de faire une démonstration sur la fron­t iè r e marocaine.

Bu même temps, le cuirassé le SuffVen fera sur la côte uüe démonstration semblable. Le SuffVen, commandant Raoommauro, est arrivé à Tanger l e 50 octobre. Ce navire porte 706 hommes [d'équipage et 14 canons. .- : LcM iveil du Maroc, un vaillant journal fran­çais qui se publie A Tanger, nous apporte les faits

•iiûivànts qui se passent de commentaires :' V* «f lieux sqjets français exerçant la profession de to t$ fc rs A Fdx, avant refusé de paver une taxe inusitée .que le Mohatseb a voulu leur imposer,

' ont été epchaînéa par ordre du grand-vizir et envoyés prisonniers à la ville de Maroc. Ordre a été donne de.les exhiber en route dans toutes^ les villes importantes, afin d’intimider les protégés

jdi, agent consulaire der cet exemple.$}o^:el,O qi< „ . . .

France A Fes, est'arrivé A Tanger. Son interven­tion en fayeur.des Français maltraités par les autorités indigènes de Fes n’aurait pas été admise c a r ces dernières.

Deux Israélites- algériens ont été maltraités ùèrement & Fez paf ordre des autorités locales,

parce qu’ils ont refusé de marcher pieds-nuB. ? L 'un i été Üaaaili par les employés du cadi sous ' le*yeux mêmes de leur maître; l’autre a été ' frappé'par plusieurs Arabes près du siège du - gouvéraèur Oueld Ba Mohamed Eshergui.

■ '*• Il paraît que les gouverneurs de Fez ont {iordonné A tous les protégés étrangers de natio­

nalité Israélite d’enlever leurs souliers partout .oà doivent passer les fonctionnaires du sultan.

' « Commences derniers parcourent toute la1 Ville, cela veut dire qu’ils marchent piedB-nus

tout de bon. •1 ’ Chaque jour, des faits semblables se produisent. "U est temps que le gouvernement français mette

bon ordre & cet état de choses.

Le Choléra à Paris.

D’au tre ta su ivants qui se

Anna Ecooffes, 8, m ouran t {tons la dem eu ran t ru e jd m ent. d ’A boukii. O berkam pl

sons la p résidence de

nous devonsraJo u tir le s cas

[omettront ru e 'des Boulets, i îen t. — Dufren'ois, m archant i’A bonkir, 4 3 £ décédé. - , Iberkam pf, 403. — Fem m e G

de 7 4 n s , ru e . des - F e ttu tte R ig a l.d e -

Ison. — fe m m e G àige, B oulets, a tte in te légère-

h an d boucher, .rue - G ruau lt, rue Gomez, ru e Ga-

. is victim es à Nantese t dans la S e in e -In fén e u re , le choléra v ien t décidém ent d e faire son apparition à P aris .

•Afin de fa ire ta ire les exagérations, l ’agerice H avas publie là n o te su ivante :

« Les chiffrés donnés p a r les jo u rn au x du m atin su r les cas e t les décès cholériques qu i se son t produits à P a ris sont, p o u r la

. p lu p art au-dessus de la vérité . Le cacher s e ra it dangereux ; l ’exagérer ne le se ra it pas

moins.« Des renseignem ents que nous avons

lie n -d e . c ro ire certains nous perm etten t de . su iv re la m arche du fléau depuis son appa­

r itio n .■ ; .* Lei4 novem bre, il y a eu trois cas e t deux d é g ê s ;J e 5 , n eu f cas e t six décés; le 6, d ix cas e t c inq décès.

« Depuis h ie r m inu it ju sq u ’à ce m atin , on sAjgnalait q u atre cas e t pas de décès.• '.’•« Le foyer de l ’épidém ie p a ra it ê tre dans ,1e-'.44* arrondissem ent. La ru e S ain te-M ar­guerite e s t la plus ép rouvée; elle es t d ’a il­le u rs ré p u té e comme é ta n t l ’une des plus sales de P aris .

« Le gouvernem ent a fa it p re n d re toutes- les m esures qui on t été ordonnées p a r ' au torités m édicales.

. « M. .Ch, Q uentin , d irec teu r de l ’Assis­tance publique, dém issionnaire, a fait ins—

- ta l le r d an s les hôpitaux des salles d ’obser- iv a tio n , m unies de tou t ce qu i est nécessairep o u r d o n n er aux m alades les soins les plus énerg iques é t les plus prom pts. Il a , en outre» organisé , d an s des baraquem ents

; q u ’il a fa it constru ire à ce t effet, tou t un ser- ▼ice spécial e t assez com plet pour pourvoir à tous les besoins, m êm e dans le cas où l ’épidém ie v ien d ra it à se développer contre to u t atten te .

« D’a u tre p a r t, dès que l ’existence du fléau a été constatée à T ou lon , M. Cam es- casse, p ré fe t de police a institué u n e b ri­gade-com posée d’agents spéciaux e t il le u r a fa it su iv re des cours professés p a r le docteur B rouardel.

« Ces agents on t été a insi in itiés aux soins . qu i deva ien t ê tre donnés aux m alades e t mis a u cou ran t du service auquel ils devaien t

r jétre affec tés..« L’organisa tion de cette brigade est telle

. que to u t m alade p eu t ê tre in s ta lle d an s un l i t d ’hôpital chauffé à l ’avance, u n e heu re

.. ap rès que son cas a été signalé à la Préfec­tu re de police.

% Le co n se il, d ’hyg iène a été convoqué* ex trao rd inairem en t e t s’es t ré u n i au m in is-

lan d e , envoyée à Tenon . — Fem m e E quibre, boulevard de l’H ôpital, décédée. — E tiennel, ru e de M ontreuil. — Fem m e B abon, ru e B asfroi, 4*.

D ern ière heure .De onze h eures à tro is heu res, vendredi,

on ne signale aucune nouvelle en tré e dans les hôpitaux.

O n au ra it to rt de s’effrayer ou tre m esure , ca r nous pouvons d o n n er ce rtains rensei­gnem ents a e .nature à ra ssu re r le lec teur.

On v e rra ainsi que le chiffre des décès dans les précédentes épidém ies du départe­m en t d e la S eine a tou jours été e n décrois­san t.

On a en reg istré s u r la population en tière, civile e t m ilita ire :

E n 4832, 2,350 décès su r 400,000 habi­tan ts.

E n 4849, 4,766 décès su r 400,000 habi­tan ts.

E n 4853-54, 826 décès su r 400,000 h ab i­tants.

E n 4865-66, 270 décès su r 400,000 habi­tan ts.

E n 4877, 37 décès su r 400,000 habitan ts. En sép aran t la population m ilita ire de la

population civile, o n constate p o u r cette der­n ière u n e m ortalité proportionnelle m oindre dans les trois p rem ières épidém ies. |

E n 4832, dans la population civile, 2,488 décès su r 400,000 hab itan ts.

E n 4849, 4,692 décès su r 400,000 h ab i­tan ts.

E n 4853-54, 790 h ab itan ts su r 400,000 ha­b itan ts . ,

A insi, la m ortalité p roportionnelle décroît d ’une épidém ie à l ’a u tre pour 400,000 habi­tan ts, comme les nom bres 235, 476, 82, 27, 7, en chiffres ronds. *

Si ce tte décroissance n ’est pas u n e ga­ra n tie absolue p o u r l’av en ir, e lle n ’en est' pas m oins un fa it d 'au ta n t plus rassu ran t qu ’on p eu t l ’a ttrib u er à un p lus g rand nom ­b re d e causes, dont les p rincipales sont : 4* l ’a tténuation du cho lé ra d ’une invasion à l ’a u tre ; 2° l ’am éliora tion des conditions hygiéniques ; 3° enfin les progrès réalisés dans la thérapeutique, la m alad ie é ta n t m ieux connue e t les ind ications scientifiques, du tra item en t plus généralem en t acceptées.

Comme on le voit, l’apparition du choléra, su rtout à l’époque où nous som mes, e t au m om ent où l ’h iver va com m encer, n ’a rien de b ien effrayant, e t il faut av a n t tou t éviter la panique . i

L’expérience dém ontre que le choléra n ’est .pas p lus m eu rtr ie r que la fièvre ty­phoïde, la petite vérole, la d yph térie e t tan t J’au tre s fléaux qui n ’on t p lus le privilège d ’ém ouvoir ou tre m esure 1 opinion. Du cal­m e, u n e bonne hygiène , c’est le m eilleu r des préservatifs.

- - 4 1 ^, '. > ■ • • - •

v r „ - - . r t-.— T S ttaa

nouvelles' ’ ' / i

Àqx term es des in structions re la ti l 'expéd ition ,et à la c ircu lation des s ' tinôs aux usages agricoles, les sels < n a tu re régu liè rem en t d én a tu rés avt expédition e t ad ressés d irec tem ent au; tivà teu roou aux p roprié ta ires d ’exploit4 agricoles q u i do iven t les u tilise r eux-i son t d ispensés de la form alité du plom l

Lorsque la qu an tité expédiée es t in féri à 4,000 k ilog r., les sels n e sontaccom pr

Î ue d ’un sim ple p assav an t; m ais u n aç -caution est exigé am-dessus d e ce tte ̂

t itê . ' . ; -M. T ira rd , m in is tre des finances, v ien t de

déc ider qu ’à l ’av e n ir , lo rsqu 'il s 'ag ira jd ’ex- péditions faites à des cu ltivateu rs ou 4 des

8 '. i . . "ï ,

, Q u in ze franc* les 400

Lé J o u rn a l officiel a prom ulgué cette se­m aine la loi su ivan te, concernan t les droits fiscaux à percevoir su r les échanges d ’im ­m eubles ru rau x :

A rt. 4er. — A p a r tir de la prom ulgation de la p résen te loi, il ne sera perçu, su r les échanges d ’im m eubles ru rau x , que vingt cen­times (20 c ) p a r cent francs (400 fr .) pour tout d ro it p roportionnel d ’en registrem ent et de transcrip tion , lorsque les im meubles échangés seront situés dans la m êm e com­m une ou dans des com m unes lim itrophes.

En dehors de ces lim ites, le ta rif ainsi fixé ne sera applicable que si l’un des immeubles échangés est contigu aux proprié tés de celui des échangistes qui le recevra, e t dan s les cas seulem ent où ces im m eubles au ron t été acquis p a r les con tractan ts p a r acte en reg istré depuis p lus de deux ans, ou recueillis à ti tr e héré- d itaire .

A rt. 2 . — D ans tous les cas, le contra t d é- change renferm era l’ind ication de la conte­nance, du num éro, d e la section, du lieu dit, de la classe, de la n a tu re e t du revenu du cadastre de chacun des im meubles échangés, et un ex tra it de la m atrice cadastrale desdits biens, qui sera d éliv ré gra tu item ent, soit par le m aire , soit p a r le d irec teu r des contribu­tions d irec tes, sera déposé au bu reau lors de l’enregistrem ent.

A rt. 3 — Le d ro it réglé p a r l ’ar tic le 52 de la loi du 28 avril 4846 sera payé su r le mon­ta n t de la soulte ou de la p lus-value.

A rt. 4. — Les dispositions des lois des 27 ju ille t 4870 e t 24 ju in 4875 sont abrogées en ce qu ’elles o n t de con tra ire à la présente loi,

1GUI 1D3IU01IIA), UU IOUIde le u r exploitation, les sels préalablem ent dén a tu rés n e so n t pliis, quelle qu ’en soit la quan tité , accom pagnés que d ’un passavant destiné à lég itim er le u r circulation.

H ie r m atin , MM. Job ard , Nobjot, sénateurs, B aïh au t, Noirot, M arquiset e t Versigny, .députés de la H au te-S aône, o n t été reçus, p a r M. M éline, m in is tre de l’agricu lture, auquel ils on t te n u à rem ettre le vœ u formé à sa de rn iè re session p a r le conseil généra l de la H aute-Saône en faveur d ’u n d ro it sur

I ls lu i o n t exposé l ’é ta t de l ’agriculture dans le u r départem ent, la lég itim ité des1 p lain tes des cu ltivateurs, e t o n t vivem ent insisté pour que le gouvernem ent veuille b ien p rendre le p lus tô t possible les m esures les p lus propres à d o n n er satisfaction A l ’ag ricu ltu re . .

M. le m in is tre a fait à la députation le m eilleu r accueil. A ses yeux, un d ro it sur céréa les est nécessaire e t justifié , de môme que celui su r le bé ta il. .

I l se propose de les sou ten ir tous deux devan t le P a rlem e n t e t il n e doute pas que ' les Cham bres n ’a ie n t à cœ ur de m ettre , dans un court dé la i, ces im portan tes questions à leu r o rd re d u jo u r . 11 compte aussi beaucoup, po u r re le v er l ’ag ricu ltu re, su r la fondation d ’un créd it agricole, e t il ne perd pas de vue le pro jet don t es t saisi le S énat. y ï

MM. les séna teu rs e t députés on t remercié le m in is tre , au nom de leu rs com m ettants, des assurances si encourageantes qu ’il vou­lait b ien le u r don n er, e t ils lui on t exprimé le v if désir des populations de la région de le v o ir ven ir p ré sid e r le concours agricole qui se tiend ra à Vesoul au mois de mai prochain .

C a m i c e s a g r i c o l e s d e l a S o m m e »Le Comice agricole de l ’arrondissem ent

d 'A m iens a adressé aux séna teu rs e t aux dé­putés u n e le ttre dans laquelle sont énum é­rées les réclam ations formulées p a r les agri­cu lteurs du départem ent de la Somm e, à la su ite de la réun ion des Comices d ’Amiens, d ’Abbeville, de M ontdidier e t de P éronne. De ce tte le ttre , n ous ex trayons le passage su ivan t :

« Le lib re-échange nous a ru in és ; l ’en trée lib re des céréales, la lib re pénétration des bestiaux, g ra ines oléagineuses e t au tres den­rées nous venan t de tous les pays du monde, sans la perception d ’aucun dro it, ou de dro its infimes, a je té , dans nos cu ltures une pertu rbation telle que nous n e savons plus su r quelle branche exercer nos efforts; la lu tte es t im possible e t cependant nous repré­sentons les deux tie rs de la population fran ­çaise. Nous sommes les producteurs ; m ais nous sommes en m êm e tem ps les consom­m ateurs, pourquoi abandonner les deux tiers po u r favoriser un au tre tiers qu i consomme comme nous, c’est v ra i, m ais qui ne produit que des objets industrie ls e t des objets de luxe. Notre détresse ne les re n d ra pas plus prospères : nous, é ta n t ru inés , nous sommes obligés de nous re s tre in d re su r toute chose, e t n ’en voyez-vous pas déjà les effets ? Com­bien de grandes usines ferm ées depuis un an ! E t la crise ouvrière n ’est-elle pas ouverte avec u n e in tensité qu i doit d onner à réflé­c h ir m ême aux plus insouciants de l ’aven ir? Le m eilleur rem ède à cette crise, c 'est de pro téger l’agricu lture, c’es t de nous la isser rep ren d re no tre rang .

« Jusqu’à p résen t ceux qui avaien t pu faire quelques réserves, on t vécu su r le fru it d e s ; labeurs passés ; nous sommes au bout, e t le délaissem ent d e la te rre , que vous devez connaître tout aussi b ien que nous, es t u n e preuve infaillib le de la vérité de co que nous avançons ici.'

« Perm ettez-nous donc, M essieurs les Séna­teu rs e t Messieurs les Députés, d e com pter su r votre appui, e t laissez-nous espérer que vous soutiendrez, dans les discussions qui vont s’o u vrir, les m esures les plus larges. »

tarif», les chiffres su ivants qu i on t été v< à l ’u n a n im ité ;

« B lés, 5 franes p a r q u in ta l, avec le vœ u que ce d ro it dev ienne, p a r la auite, un d ro it proportionnel au p rix a e rev ien t.

« A utres céréales^ 3 francs p a r qu in tal.« Farinés,- 9 francs le qu in ta l. "« Bœufs e t vaches ,* 40 francs p a r 400 k il.,

poids vif. ■ ,* P orcs v ivan ts e t porcs d e la it, 45 fr . pàrl,

400 kilog ., poids vif. y « P o u r les m outons, Q u in ze franc* p a r

400 kilog. .. « La v iande aba ttue , fraîche , V ing t franc* p a r 400 kilog.

« L a v iande salée, kilog.

- « Q uant à l a question des laines, l ’assem ­b lée re g re tte que su r ce poin t nous soyons liés p a r u n tra ité d ’une aussi longue du rée , exprim ant le d ésir que cé tra ité soit rev isé aussitôt que possible. ...

« P o u r les tarifs de p én é tra tio n , l ’assem ­blée en a dem andé avec in stance la rév ision , se ra llia n t au res te su r ce p o in t si im portan t à la . proposition d u Conseil généra l d e la Somme.

« De p lus l ’Assemblée adopte ce vœ u « P o u r év iter l ’encom brem ent d u m arché

de sucre français p a r les sucres ex tra its des m élasses, expédiées en d is tille r ie , don n en t lieu à la décharge en sucrerie de la m oitié d u poids de sucre qu ’elles contiennen t su iv an t leu r tirage saccharim étrique.

.«. De p lus, p o u r fa ire d isp ara ître au ta n t

3ue possible la fraude su r la consom m ation, es eaux-de-v ie, faites p a r le b o u illeu r de

c r u s :« Nous dem andons de n e payer que 25

francs p a r hec to litre d ’alcool versé su r les v ins e t cidres de F ran ce p o u r le s re m on te r à

3uinze degrés alcooliques, comme les vinS" 'Espagne, ceux-ci ne payant que deux francs

pour tou t d ro it d ’en trée.

é n tre lM. le vomtïde Beauvais :

ju e v jen t

S u it un ex tra it du procès-verbal de la séance 'des comices d 34 octobre.

i p ri la Som m e, tenue le

Voici les résolutions adoptées dans ç$jte

Le P r ix du Pain à P aris.Le B u lle tin m u n ic ip a l d ’h ie r publie le ta ­

b leau dressé p a r l'adm in istration , e t p o rtan t évaluation officieuse du p rix du p ain d ’ap rès le cours des farines à P aris , d u 46 au 34 oc­to b re inclusivem ent.

Voici, d ’après le B u lle tin , le résum é des opérations ay a n t serv i.de base à la fixation du p rix du pain :

P rix m oyen du qu in tal de farine. 28 70Frais de panification~(décision du

44 novem bre 4 8 7 4 ) ............................... 40 49

P rix m oyen du qu in ta l de farine p a n if ié e ..................................................... 38 89

Le rendem en t en pain d ’un qu in tal m étri­que de fa rine é ta n t de 430 k ilog ., le kilog. de pain de 4 " qualité re v ie n t à . . 0 fr . 29.94

Le p rix d u pain doit ê tre évalué :4ra qualité, le k ilo g ram m e.. 30 centim es.

Nous devons ajou ter cependant que les boulangers contestent les calculs, de l ’adm i­n istra tion e t qu’ils dem anden t la révision des élém ents constitutifs de ces calculs.

H. Hasley,le nouvel Archevêque Ae Cambrai.

Le S o ir publie quelques déta ils biogra­phiques su r les archevêques e t évêques ré ­cem m ent nom m és. Voici ceux qu’il donne su r M. Hasley, qui a été évêque a e Beauvais d e 4878 à 4880; à ce titre , nous pensons qu ’ils pourron t in téresse r nos lec teurs :

« Mgr François-Edouard Hasley e s t n é le 44 mai 4825 à Sainte-M ère-Église (M anche). I l fil ses études au petit sém inaire de Mont- aux-M alades, diocèse de Rouen.

« A sa so rtie du g rand sém inaire en 4846, l’abbé Hasley d u t a tten d re l’âge canonique pour recevoir la p rê trise . I l fu t nom m é p ré ­cepteur des fils du m arquis de M ersille.

« Le 2 ju in 4849. il fu t o rdonné p rê tre .« Mgr B lanquard de B ailheul, archevêque

de Rouen, l ’appela auprès d e lui en 4854, en qualité de secréta ire p ar tic u lie r; en 4854 il le nomma chanoine h o nora ire . Q uànd, la san té e t les forces déc linan t, le v ieil a rche­vêque fut obligé de p re n d re sa re tra ite , son secrétaire le su iv it à Versailles.

.• « Le card inal de Bonnechose nom m a l ’abbé Hasley, en 4867, chanoine titu la ire de sa m étropole, avec dispense de résidence accordée p a r le S ain t-S iège. A la m o rt de Mgr B lanquard , l ’abbé Hasley re v in t à R ouen, occuper sa stalle de chanoine. -41 fut successivem ent chapelain des Saints-Anges, chapelain des Carm élites, supérieu r des re­ligieuses de la P rovidence e t du g rand mo­nastère de la V isitation. E n 4876, le cardinal,

vicaires

«t Messieurs,« J ’a i l 'h o n n e u r d e v<

M- le, p ré sid e n t de la Répu m a proposition, de nom m er .« « v y * » » . ley , cu ré d e Sam t-O uen de Rouen; à J’évêché de Beauvais.

« Cet ecclésiastique é ta it désigné a u choix d u gouvernem ent p â r los tém oignages les. plus d ignes de sa confiance. S . Em . Mgr le card inal archevêque de ROuen, notam m ent,

porté sur-son m érite , ses v e rtu s fcacerdpr les, son expérience, son carac tère , les ap ­

préciations les plus flatteuses.« J ’ai donc tou t lieu de. croire, q u e cette

nom ination re n co n tre ra une . approbation unanim e, e t que M. le p résiden t d e la RéPU: blique n e pouvait nom m er un pçélat plus d igne de con tinuer la m ission e t les œ uvres ' d e Mgr Gignoux.

« Recevez, m essieurs, l ’assu rance de m a considération trè s distinguée.

« Le m in is tre de l ’in s tru c tio n p u b lique e t des cultes,

« t . BARDOUX. »

« Le 42 fév rier 4880, Mgr H asley é ta it nom m é archevêque d ’Avigtton,

« Le gouvernem ent, d ’accord avec le Ç ain t-S iège, l ’envoie à C am brai p o u r faire re n tre r dans l’o rd re les m em bres de l’In s - tilù t catholique de L ille , qu’un souffle d ’é-: m ancipation ag ite depuis .p lusieurs m ois. »!

lin nouveau bille t de banque.La B anque d e F ran ce v ien t d e te rm in er la

confection d ’un nouveau b ille t d e 50 fr.E lle en com m encera l ’ém ission le 40

novem bre p rochain .La v ignette d u recto e t celle d u verso sont

ovales e t im prim ées en b leu , com m e le texte et les signatu res; les ind ices seuls sont im prim és en noir.

Le filigrane (tê te d e femme de profil) est descendu su r la lig n e in férieu re de la v ignette ; i l est très ap paren t, e t n ’est cou­v e r t p a r aucune im pression.

Au recto , dans la p a r tie supérieu re, deux, enfants ailés sou tiennen t un écusson p o rtan t

m ots : « L’artic le 4 39 a u Code

it question d e d istribuer c e t excédent les com m unes situées en âval de Paris,

lui, au lieu de recevoir les eaux de la ieiné infectées p a r les égouts e t les détritus

de la capitale, se ra ien t alim entées désormais p a r des eaux dé sbirfée d ’une irréprochable pu re té . ̂ : De L'avis d e tous Jets hom m es compétents, c’es t l a seule m an ière d ’assa in ir certaines localités [!de la ban lieue o ù lq s épidémies ré ­gn en t pour a insi d ire à l ’étà t perm anent.

L a M éridien u n iq u e .-— L’u n ed è s décisions prises à W ashington p a r les savants qui se sont réu n isp o u r adop ter un m érid ien unique ten d , on le spit,\& faire com m encer le jo u r à m in u it e t com pter les heu res de 0 à 24.

Se fait-on une Idée de la révolution qu’un .pareil usage do it apporte r dans nos m œurs e t su rto u t dans n o tre langage?

A insi, pour se conform er, à la décision de : nos savante, les rom anciers ne devront plus éc rire : « Minuit, heù re du crim e 1 », mais b ien ; *« V ingt-quatre heu res, — où zéro h e u r e r— heu re d u crim e ! » Les affiches du th éâ tre n e dev ro n t p lus p o rte r : « R ideau à sept heures tro is quarte », m ais bien «, R ideau à dix -neuf hèui ~ ‘ ' •

Les gazettes parlem entaires term ineront

Êa r ce cliché : « Séance dem ain, à qûatori oures. » E t ainsi d e suite .

pénal p u n it le contrefacteur.A gauche e t à d ro ite , deux m édaillons

e ncadren t des têtes d e femmes, avec les attribu ts de l’In d u s trie d ’un côté e t ceux de l’A griculture de l ’au tre .

E n bas, u n cercle p erlé en tou re le filigrane.

Au verso, deux figures assises e t se don­n a n t la m ain sym bolisent l ’In d u strie et l ’Agriculture..

Au-dessous est u n cartouche rond , au m ilieu duquel se détache le filigrane.

A gauche e t à d ro ite , u n m édaillon repro­d u it, en le ttres b lanches su r fond bleu, le texte de l ’artic le 439 d u Code p én a l. '

Conps de Ciseaux.Les loups. — Le m in is tre de l ’agricu lture

vient de pu b lier l ’é ta t des loups tués en 4883 et des prim es qui o n t été payées, 4,308 an i­m aux o n t été détru its e t la dépense totale s’est élevée à 403,720 fr.

On n ’a constaté que 9 cas de loups ou lou­ves s’é ta n t jetés su r des p ersonnes; le nom ­bre des louves p leines a été de 32, des loups e t louves non pleines de 774, enfin dès lou­veteaux de 493.

Les départem ents dans lesquels les loups font le p lus de ravages e t p a r conséquent où le total des destructions est le p lus élevé se rencon tren t p rincipalem ent dans la région de l’Est e t dans le P érigord .

Voici leînom bre des destructions : dans les départem ent de l ’E st : Meuse 422 ; H aute- M arne, 89 ; M eurthe-et-M oselle, 84 ; Vosges, 74 ; H aute-S aône, 5 5 ; Côte-d’O r, 5 4 ; Aube, 40, etc.

Notons enfin dans la partie ouest de la Bretagne la destruction a ’une centaine de fauves.

Les ea u x de source à P a n s . — Aussitôt après la rep rise des travaux du conseil m u nicipal dq P aris , le pré fet de la Seine lui soum ettra les résu lta ts des études en tre­prises dans les vallées de l’Y onne, de la Cure e t d è l ’E ure p o u r am ener à P aris de nouvelles eaux de source.

T out d ’abord , il s’agissait de condüire dans u n réservo ir situé à une a ltitude suffi­san te, un volume supplém enUdre de 450,000 m ètres cubes p a r jo u r ; il a é te re c o n n u , p ar les ingénieurs d e la Ville, que, sans grande

iures trois quarte. » ita ires term ineront dem ain, à quatorze

>l*i uo. m in iu u m uo auite.' • ' : ’ ,Ce qui est p lus g rave, c’es t le changem ent

Saè.cet é ta t a e choses apportera à là cônfec- on des m ontres e t des pqndùles. Les heurés

devan t ê tre m arquées d e 0 à 2», tous les ca­d ra n s e t tous les m ouvem ents d ’horlogerie actuels dev ra ien t ê tre réform és. r . ,

Mais ce qu i e s t effroyable e t ce qui ferait d resser des cheveux jusque su r la coupole, d e l ’Institu t, c’e s t la conséquence suivante, à laquelle les m em bres du Congrès ne nous p araissen t n a s avo ir suffisamm ent réfléchi ;

Les nouvelles horlôges dev ron t Sottnei' üh coup p ar heu re , c’est, é lém entaire.

E ntendez-vous d ’ici, à m inu it, au moment o ù v o u s , alliez vous endorm ir, les vingt- q u atre horloges de votre q u ar tie r sonner l ’une ap~A" ------------------------- -------

de Bonnechose lui confia l’im portante cure . dépense, ce volum e pourra it facilem ent être de Saint-O uen, à R ouen. porté à 200 e t m êm e 230,000 m ètres cubes.1

après l ’au tre v ingt-quatre .coups clià- . e t la pendu le de vo tre salle à m anger

vous chan ter v ittg t-quatre fois : « Coucoùl '»

De Y Echo de P aris :U ne dam e d ’u n certain*m onde, qtti a deux

filles à m arie r, tâ te ses rela tions.B ile avise u n jou rnaliste de ta len t qui

sem ble appelé à jo u e r quelque jd u r un cer­tain rôle. . : v -

— J e suis sû re , lu i d i fê l le , que vous fe­riez un excellent m ari:

— Oh !. m adam e, répond l’au tre avec m o­destie, tout au p lus un excellen t veuf!

P ensée d ’un so ldat :« Ce sont les affaires Jes plus chaudes qui

dem andent à ê tre dirigées le p lus froide­m e n t »

La S ain t-llubert à Chantilly.Ainsi que nous l ’avons annoncé dans notre

d ern ie r num éro , la S ain t-H ubert a été bril­lam m ent cé lébrée sam edi à C hantilly.

La jou rnée é ta it exceptionnellem ent belle, e t la présence d u grand-duc W ladim ir de R ussie é t ' de la grande-duchesse Marie r e ­haussa it encore l ’éclat de la fête.

Le rendez-vôus était, comme à l’ord inaire, , à la Table e t av a it un aspect des plus pilto- { resques. P resque tous les princes e t princes­ses d ’O rléans éta ien t présents.

O n attaque u n ce rf 2“ tête auxVieilles-Ga- rennes, qu i.p rend son p a rti su r le poteau des B ruyères, les taillis N. D ., la Justiçé, p rè s ,la ville de Senlis, où il se fait bàttre très longtem ps ; il fait un re to u r à la enaus- sée B runehaut, passe dans le bois Mousse­ro n , v a au poteau de l ’E ntonnoir, au poteau du Gâteau, passe p lusieurs fois le pavé, de Chantilly ; ap rès avoir cherché à faire change au Petit-C ouvert e t de là avoir cotoyô les Etangs, il e s t enfin, p ris au carrefour du P arc aux Pourceaux, ap rès 2 h . 3/4 de chasse. ' . ,v;

Laisser courre p a r Lnfeuille (C héri). NLe ce rf n ’a pas été servi ; il a été porté

bas pdr les ch iens. La curée chaude a eu lieu su r place, e t à sep t heures, la curée aux flambeaux, dans, la grande cour du château.

Enfin, à sep t heu res e t dem ie, un dîner de quaran te couverts.

A dix heures, réception d an s les galeries du château.

Au bras du duc d ’Aûmale, la grande-dii- lesse a parcouru les rangs des invités, s’ex­

prim an t en français avec beaucoup de grâce, paraissant toute heureuse de l ’em pressem ent sym pathique e t respectueux qu ’e lle rencon­tra i t auprès d ’e lle . '

Un seul incident à signaler pendan t cette belle jo u rn ée :

Le duc de M ontpènsier, qui suivait en voi­tu re , a été victim e d ’un accident heureuse­m ent sans su ites fûchéuses. Là voilure a versé à un to u rn an t : le p rin ce en a été . quitte pour des contusions sans gravité. : v

des coups à droite et i gauche pour faire faire place jile harem s’avance, la principale femme « u favorite est soutenue par-dsssoas les coudes par deux eunuques ; elles s’installent dans les voitures, fermes les stores, et U elles boivent, mangent du riz, de la viande, jettent les os, jes pelures, les restes par terre, s’esinient les mains aux coussins... L’ail, l’oignon fignrent toujours

• datte leur repas; aussi les voitures ne sont ni . propres ni parfumées quand elles sortent de là,

e t Comme i nettoyer, essuyer, balayer est une cbçae complètement inconnue en Egypte, elles

. res ten tden*ce té tit. -i;»...,, Os se trouve avec des Grecs, des Italiens, qui

ne sont pas précisément la fleur des pois de 11- ( u ü e et de là Grèce ; des Égyptiens qui quittent . leurs souliers et idiarment leurs loisire en se

m u a n t les pieds, ce qui est très bien porté i c i . . ,11* n’aiment pas descendre au buffet de Kafrer-

la-yat, qui est pourtant très bon * ils redoutent . qu’on leu t fa** manger, dissimulé sous une

nauce quelconque, du porc... cet animal honni » d ilfilad e Mapomet...} il* ont tous des vivêes

1 pliés dans leur mouchoir de poche ou placés dans un petit panier..., ils mangent avec leurs doigts,

-, Jettent les os par la portière, de façon * w fl11’' 1*, vous effleurent la figure, c’est encore reçu chex

eux t ensuite'ils s’essuient comme ces dames les , coiin* aux coussins. ]l y • „ p tm .li on K pl heure, poor »ll«r

d'AlexiadH. n Caire, le train spécial dn eice- • roi s . m * que trois ta u re * .. , «h bien, il arrira

fr^)aMQtne.l qn> l'on part d 'ils ia n d rie» quatre j b r a n . « que l'on n'arrive qn’h «rota on qoatra , heures du matin au Caire... ; , ^ q n l « r d r « l e . à ! t e t q o ’k i . où les musulmans i « f c d p J K ® >>t mille soins, mille attentioni

femmes soient seules et tranquilles M de far. Il est impossible d obte- ponr Isa Européennes voyageant cela existe en Europe, et les

il un malin plaisir de faire mouler — s, s'ils vident une dame

_ eux tp i ont uo harem [

M P B Ç Vïtib a1» inob pô’W UirHt si .1 • * •!i

l’été passé, je revenais de l'isthme de Suez, un de ces messieurs m’avait accompagnée josqu’à Kafrer-za-yat. Arrivés là, loi prenait le train du Caire, moi celui d’Alexandrie ; je remontai dans ma voiture, et je priai le conducteur de ne pas laisser entrer des messieurs; comme j ’accompa­gnai ma demande de dix francs, il me le promit et ferma la porte à c le f .. A ce moment arrive un monsieur, l’air fier et hautain; sans doute à cause des.broderies qu’il avait aux manches de sa redingote turque et à son collet.

c Ouvrez! > dit-il au conducteur d ’un air superbe!.., — Son Excellence a un comparti­ment libre là à côté; madame désire rester senle, loi d it celui ci.

— Ouvrez, vous dis-je...— Mais, Son Excellence... voulut continuer

le conducteur.— Ouvrez, ou je vous fais donner cinquante

coups de courbache. •Le conducteur s’empressa d’onvrir.Je pris alors la parait, e t, m’adressant au

conducteur, je lui dis :« Veuillez dire à monsieur de ma part, que

je désire rester seule ; que, s’il ne descend pas, moi-même je quitterai le wagon, et que je compte anr sa politesse pour ne pas me forcer à descen­dre d'un* voiture où j'étais installée avant lui. >

Le conducteur s’acquitta de ma commis­sion. filait ce monsieur ne répondit rien, s’assit en face de moi, quitta ses souliers, croisa tes jambes, alluma sa cigarette.

J e pris mon sac, msn ombrelle, je descendis de cette voffure, et je montai dans l'autre. A la station d’après, cette aimable et joli personnage qoitta ta place et vint pour monter dans mon wagon. Pour le coup, mon exaspération fa t aucomble. Je me m it à ma portière, à la main, je je menaçai de Iqi casser la tête avecs’il persistait à entrer. J ’anrais eu quelque peine, car pi tete persistait pat mal d » * . *

Il comprit mon désir de rester teule exprimé de cette façon, et il an relira.

Le conducteur m’apprit que c’était le wéqil d’ope pTOvince, *°-Bey, le ménae qui a apporté M dépêche à lpmsH qui le U n it vienaui, et qui m é tM * Imv nee trahison.

Vrai, je me dis que Son Altesse ferait bien mieux d’envoyer ce mo>sieur-là à l’école que de le nommer wéqil n’importe où...

Donc, en Egypte pas la moindre voiture réser-: vée aux dam es... C’est d ’auiant plus ennuyeux qu'une foule de gens montent sans billet, donnant un batchik au conducteur; ces gens-là montent un peu partout... Du reste, la moitié des gens des troisièmes, des secondrs, vont aux premiè­res... On n'y fait pas attention. \

Dès que l’on sort d'Alexandrie, on m trouve entre le canal Mahmondièh et le lac Marœotis... puis bientôt l’on entre en plein lac Marœotis; I droite, on voit, au loin, la m er, à gauche, à perte de vue, on n'aperçoit que les eaux sta­gnantes, dégageant des miasmes infects, du lac Marœotis.

La première station est à Damanhour, petite ville qui n’a rien de joli; ses maisons sont pres­que toutes en terre; les quelques-unes qui sont en pierres appartiennent à des négociants euro­péens. Une foule d ’Arabes viennent se presser aux portières des wagons, passant cnrieosemeot leurs têtes; l’été, c'est insupportable, car Us obstruent l’air e t apportent une odeur nauséa­bonde.

Lea femmes fellahs viennent nous offrir de l’eau dans des gargoulettes, des oranges... Un homme,1 fellah est venu m'offrir du café; or, comme* j ’aime beaucoup If café arabe, je m’en fais versef un jour une lasse, après avoir eu la nrécautio» de laver moi-méme la tasse; mon fellah, qui avait pour tout costume une sale chemise bleo*,t qui était en transpiration, met la main dans une poche de sa dite chemise, y prend un morceau ■ de sucre et le jette dans mon calé... Vous penses que je n’ai pas eu envie de le boire... Eh bien, des Egyptiens, des «(fendis s’en sont servis, et le laissent parfaitement sacrer avec ces morceau* de sucre qui ne sont pas même pliés dans un papier. La malpropreté est poussée ici I on peint incroyable.

On pgrcoert le Delta dans toutes* largeur pour aller d'Alexaodrie au Caire t on p a ra à quelque distance de la ville de TeOtah, on aperçoit le dôme de sa belle moequé*.,, Là *e détaché l’ù*>

- | * | u l ta f i

Bena est un assez joli village que l’on traverse, qui se trouve sur la branche du Nil, dite de Damiette, au bord du Nil, tout près de la station. On aperçoit le palais de Bena, b lti par Abbas- Pacha, là où il a été tué par le* deux mame­louks.

A Bena se trouve l’embranchement du chemin de fer de Zagazic; enfin, on aperçoit au loin la chaîne libyque, la chaîne arabique, et l’on voit se dessiner dans le fond bleu du ciel la masse énorme des trois pyramides de Gizèh. En appro­chant du Caire le terrain devient aride, sablon­neux; on entre dans le désert.

Le Delta offre un aspect assez uniforme, et par cela même monotone : une immense plaine, sèche et aride l’été, verte l'hiver ; de loin en loin un bouquet de palmiers élevant fièrement leur tête daas les airs e t se découpant sur l'azur d ’un ciel sans nuage ; un soleil brillant ; de distancé en distance, de petite villages arabes, battes de terre dootles unes n’ont pas pins dvun mètre cinquante centimètres de hau t; presque toujoers ils sont placés au milieu d’on bouquet de palmiers; des huttes mime sont construites autour du troue d'un de ces arbres, qui se trouve au milieu de leur logis, et ressort par le milieu de la cabane; son feuillage fait comme un éventail au-dqwi)* d’elle. ■*' Y

Sur le monticule de sable le plus rapproché de ces villages se trouve le cimetière ; rien n’indique que c'est un cimetière, sic* n’est quelques tasde boue formant on rend : ce sont les lombes!...

On aperçoit à-travers les champs une longoe file de chameaux transportent toutes sortes de choses... une caravane d'Arabes, les hommes tnoniés sur uo Ine, la femme suivait à pied, portent un ou deoxjenfants, e t avec ça souvent un énorme paquet. Chaque (bis que je vois cela, l’envie me prend de donner des coops d é canne à ces hommes, de l u faire dégringoler de leur monture e t d’y faire monter leurs pauvres femmçs.

Un canal longe tout te parcours du chemin de fer. Sou eau est bonelose, dégoûtante, et pourtant elle sert de boisson à,tons Ira gens des villages «I à ceux des villes que traverse le chemin de fer. Des Arabes tout nus s’y baigoepti Iss femmes viçgOMt 7 faire, elles aussi, et eoram populo,

leur toilette: peu importe qu’on les voie, elles ont la figure cachée.

Je l’ai dit, une justicè à rendre à l’Arabe, c’est qu’il se lave fort souvent, ce qui ne l’empêche pas d’être toujours plus que sale... Ça se com­prend, du reste : généralement il se lave dans une eau qui ne peut que le salir davantage. Près d’Alexandrie, près du Caire, près de toutes les villes, dès qu’il y a on petit ruisseau, un trou d’eau, toute boueuse et dégoûtante qu’eüe soit, vous voyez des Arabes en train d ’y faire leur toilette complète, e t cela en plein m idi„à la face de tous les passants.

ArrfVé au village de Dahapi, le chemin de fer passe sur un pont qui traverse la branche de- Rosette, qui est très large. Ce pont, tout en fer, ’ est très beau. A Kafrer-za-yat, il y a an buffçt excellent, le seul qui soit sur la rou te; on y dîne parfaitement. C'est peut-être l’endroit de l’Egypte où l’on mange le m ieux... Il y a un grand nombre de voyageurs, car les deux irainsse reacoatreotlà: < celui qui va à Alexandrie et celui qui'va au Caire Quand c’est le passage de la malle des Iodes, c’ést une cohue impossible à décrire, et une variété de costumes < ui récrée.l’œil; lés coiffures sortent y brillent par leur variété et leur origioalité. Il y.a le fez, ou bonnet rouge des Turcs, que même beaucoup d’Européens adoptent, soutenant que c’est très bon pour là soleil ; le casque, le melon, la pastèque; enfin, il y a des chapeaux ronds, carrés, pointus; les qns avec des voiles vèris, d’autres avec des voiles blancs ou bleus: d’autres enfin entourés d’une • ou fie (grand carré de soie qne les Arabes mettent sur leur tête).

Se trouve réunis là :Le fellah avec sa simple chemise bleue, le

Bédouin avec ses deux ou trois burnous» ^Egyp­tien, avec son large pantalon e t sa petite veste

Ceux qui reviennent des Indes ont un costume qui ne ressemble plus à rien, vfal costume que dame Fantaisie a taillé, mais noo la MpdA ‘. l . On entend parler anglais, allemand, italien,

arabe, grec, tu rc, arménien, français. 'Rien ne donne une idée de la tour dé Babirf comme le buffet de (Lifter sa-yat.

Pré* de là n trouve le petit vittige dé Sa,

construit sur les raines de l'ancienne Sala, dont il ne reste pins même aucun vestige, si ce n’est quelques briques rouges. 1

L’arrivée au Caire est assez curieuse: la garé est encombrée; des Bédouins, des Arabes sont couchés là par terre, il faut pas.<er par-dessus leur corps. Une fois sorti de la gare, on Mt assié­gé par les voituriers, les âniers, qui vous crient aux oreilles, vons tiraillent chacun de leur côté, car tous veolent s’approprier votre personne., Pour arriver sur la place de l'Esbékyèh.ep

pdftse par un pont e t une avenue bordée de boô* tiques arabes. On vend là des mouchoirs de couleur, des confitures, de l’épicerie, du pain ; ' on se sent eu pif in O rient Du reste, .le Caire est nue des ville* de l’Orient qni ont ra mieux conservé le cachat arabe. Dans le vieux Caire, à Boulak, on se sent dans le vrai pays des Mille et une Nuits.

A l m a n a é b î l e s C o n s e i l l e r s m u * n i e i p a u x , M a i r e s , A d j o i n t s

' e t . S e c r é t a i r e s d e M à i i r i ë .3» A N NÉ E (1885).

Cet A lm anach, pub lié p a r la rédaction du J o u rn a l des Conseillers m u n ic ip a u x , con­tien t : .

Les devoirs jou rnaliers des M aires ;Le texte com plet e t annoté de la nouvelle

loi m unicipale du 5 avril 4884 ;E t un très g ra n d nom bre de renseigner

m ente e t d e conseils pra tiques pour l ’adm i­n istration m unicipale. i | m;

com m une, est adressé franco, contre lTénvdi de 60 centim es en tim bres-poste au d irec- ten r du J o u rn a l des Conseillers m un ic ip a u x ,

‘1 , ru e Viollot-lo-Duc, il P aris, / . > P r is exceptionnel! p o u r les m airies e t lës

tare» ! 12 o iem plalres, 5 fr.; — jft.nén»*

é t

À

Page 3: DE L’OISE - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/js/1884-1886/bms_js_1884_11_09_MRC.pdfpéens, tes pachas, les soorpkms.lel'tarentules, cinq eatégorierde serpenta fe mdrsttreemdttillés)

Ï O » r tW A t- 'B E 8 E N U S

■ r 4 <k

UNIQUE DÉPARTEMENTALEC o n ç o u t - 8 r é g i o n a l d o - 1 8 8 5 .

M .le P ré fe t de l ’O ise v ien t d ’inv ite r les i p résiden ts des Sociétés d ’ag ricu ltu re du dé-

pàrtem ent & vouloir b ien désigner les délé- gués pour u n e réunion qui doit avoir lieu & la P réfecture , le vendredi 21 novem bre, &

'-« h eu res 1/2 , à l ’efle t d e s tatuer su r la p ro -

Ejsition fa ite p a r M. L èlièvre, proprié taire à onneuil, d ’ad jo indre au Concours régional

de 1885, un Concours spécial d ’onim àux re- « producteurs de l’espèce bovine.

t e s m é n d a t s t é l é g r a p h i q u e s .Une nouvelle m odification va être appor-

. té» d an s la confection des m andats télégra-

P* AUn d ’év ite r toute ten tative d e falsification e t d é re n d re im possible les surcharges p a r le gra ttage b u p a r tout a u tre moyen, la couleur

■ de ces m andats v a ê tre changée. C’est la s-nuance ja u n e serin qui a été Choisie.- Ces nouveaux m anda ts télégraphiques sô- • ro n t employés à p a r tir duel “ jan v ie r 1885.

DÉSIGNATION, BBS'GRAINS. A

Pold»a»

1>»0I. l’heol.•kerubtu.

/ la q u a i. Froment) 2* — nouveau) 3* v -

(Pr.moy. Seigle nouveau.. .

A .e in . J | T r 1'

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Farine : les 157 Uleg., 46 fr.

• Les anciens M ilitaires réform és n° 1 jo u is ­san t de la gratification renouvelable sont inform és que la Pétition a été déposée, le 44 octobre de rn ie r, p a r M. Courm eapx, dé­pu té d e la M arne, p résiden t e t rapporteur de la Commission des Pétitions. Le? in té­ressés qu i n ’o n t pas encore envoyé leu r P étitio n son t p riés de s’adresser au Siège Central, 32, ru e dq la C harbonnière, P aris .

CHRONIQUE LOCALEU ne personne bienfàisa'nle e t qui p a ra ît

voulb ir conserver l’anonym e, a déposé sous enveloppe dans la boite de M. le M aire, un b ille t de cen t francs, pour ê tre d istribués aux pauvres de S en lis en bons de païh-e t de v iande. Cette somme recevra la destination ind iqdée p a r la. personne donatrice, a qu i M. le M aire adresse ses b ien vifs rem ercie­m en ts. _______

A u m om ent de m ettre sous presse, on nous annonce que la Commission de la Caisse des écoles d e la v ille de Senlis, don­n era , le sam edi 45 de ce m ois, au théâ tre , un concert avec le concourt d ’artistes de P aris , de Senlis e t des Sociétés m usicales de ce tte yille . '

L e p roduit du concert es t destiné a donner aux enfants pauvres, qui fréquentent les

, écoles, des vêlem ents, deâ alim ents chauds ' e t des fourn itures classiques

Nous en publierons le program m e dans no tre prochain num éro.

E p ic e r ia d e l a P la c e S a in t - V ia e e n t ,23, ru e d e M eaux, à Sbnlis.’

E a u x d e V i c h y e t ^ a ï f j au détail»la b o u te i l le . . . ................. 0 fr .7 Q

S a i n t - G a l m i e r , la caisse de50 bou teilles 47 00

L a R ecette des F inances de Senlis tien t à la disposition des intéressés, les obligations com m unales 500 fr. 3 0/0 du C rédit foncier

> souscrites à ses guichets le 4 4 novem bre d e rn ie r. ______ ' _______

A s s o c i a t i o n p h i l o t e c h n i q u e d e S e n l i s .

L’ouverture des cours annoncée pour le 40 novem bre se trouve encore re tardée, p ar suites d e circonstances com plètem ent indé­pendan tes du conseil d ’adm inistration : des affiches fe ron t connaître le jo u r du commen­cem ent des cours e t le lieu où ils seron t faits dans • l’o rd re qui a été ind iqué précédem ­m en t. , .

Le Secrétaire,A. Bbrthelot.

E àta t-e iv il d e S e n lis .Naissance.

D u 31 octobre* F rig àu lt (H enri-A uguste).' , Décès.

Dit ;3 novem bre. Descauchereux (Em m a), 20 jours.

7 — Mme Banse(E liza-Julie),épouse de M. W allet, 42 ans.

v M ariages.■ (N éant)., P ublica tions de m ariages.

M. P révost (H enri-O ctave) pein tre à Senlis, e t Mlle L inder (B erthe-B lanche), m anou- v riô re a Sen lis. , . ,

M. C rusellar (A rthur-N oël), employé de com m erce à La Calle (Algérie), e t Mlle Ca- zajou (M arier-Célina), sans profession à L a Calle. _______

T h é â t r e d e S e n lis .! L undi p rochain , 40 novem bre, la troupe

d ’artistes sous la direction d e M. Celle, d o n n era , une rep résenta tion exceptionnelle composée de :

j Q u i s e d i s p u t e s ’a d o r e , vaude­v ille en un acte d u P alais-R oyal, p a r M. H. d e K o c k ;

L æ C a m p d e s B o u r g e o i s e s , co-I m édie en u n ac te du Gymnase, p a r M. Du-

L e s V i y a c i t é s d u c a p i t a i n e T i c ,. com édie en tro is actes, p a r M . Labiche, de ' l ’Académ ie française.- . P r ix des places ord inaire.

L a troupe donnera u n e représentation . to u s les q u in z e jo u rs .

B e a u v a i s . — L’adjudica tion de la lo ­cation du d ro it de chasse dans les forêts de l’E tà t au ra lieu , à Beauvais, le 29 de ce m ois, pour les arrondissem ents de Beauvais, C lerm onl e t Sen lis. (

— Les officiers du 54* désignés poué p ro - céder à l ’instruction des conditionnels d ’un an so n t: MM. C ureau,\éapitàine, G randjean , lieu tenan t, G aillard , sous-lieutenants.,

— Les hom m es des classes 4872 e t 4873 appartenan t ù la cavalerie de l’arm ée te rr i­to riale sont appelés à faire dès le 25 de ce m ois une période de 43 jou rs.

Les hom m es d e la subdivision de Beauvais son t envoyés les uns au rég im ent de dragons à Compiègne, les au tres au rég im ent de chasseurs à Abbeville.

B u r y — Le 26 octobre d ern ie r s’es t ten u à Bury u n e im portante réunion à laquelle avaien t été convoqués e t ont pris p a r t ie s cultivateurs du canton de Mouy. Cette réunion é ta it due à l’in itia tive de qua­tre notable agriculteurs du canton : MM. Caifin, d ’Ansacq, Cousin, de Cam bronne, Dupuis, d ’Angy, e t Lefôvre, d e Bury. Elle a eu lieu sous la présidence de M. le-com te de Luçay, secréta ire général de la Société des-agriculteurs de France.

L’assem blée, après discussion, a adopté une.pélition qu ’elle a chargé son bureau de fa ire parven ir aux pouvoirs publics.

Cette pétition es t revêtue de 250 signa­tures.

C h a n t i l l y . — On nous éc rit : ' ̂ Mardi d e rn ie r, 5 du courant, vers 40 heures

p t dem ie du m alin , un é tra n g er à la loca­lité a été trouvé pendu à un arb re dans la forêt de C hantilly. ' Il avait cessé de vivre. D ans u n e de ses poches on a trouvé un por­tefeuille p o rtan t le nom d e F rauz Pétry , un porte-m onnaie contenant 0,30 cent., une m on tre en a rgen t et un pe tit b ille t su r lequel ce t ind iv idu faisait connaître I’ih ten - tion qu ’il avait de se su icider parce qu ’il é ta it m alheureux . ' i

Ce corps n e portait aucune trace de violence pouvant faire supposer un crim e. (

L’enquôte a établi que ce t é tranger av a it * couché la veille à Chantilly e t qu ’il é ta it d e i na tionalité allem ande.

Voici le signalem ent qui pourra it serv ir à ’ é ta b lir son iden tité : Il est Agé d ’environ 3 5 a n s ; taille m oyenne, visage plein, che­veux châtains légèrem ent grisonnants, peli tes m oustaches d ’un roux cla ir. I l é ta it vôtu d ’un habillem ent com plet en drap m arron , d ’un pardessus gris, d ’une chem ise en calicot, devan t en toile e t boutons no irs, chaussé de bottines en cu ir e t de bas d e laine gris, coiffé d ’un chapeau de feu tre noir.

C o m p i è g n e . — On annonce pour le 46 novem bre, l’apparition d ’un petit jou rnal sous le titre d e G azette de Compiègne. Ce ou rna l sera purem ent litté ra ire e t satirique.[I b an n ira avec soin la politique e t les sujets ennuyeux ; en revanche, les articles hum o­ristiques qu ’il contiendra seront encore égayés par d es vignettes dues à un crayon spirituel e t local. {

Bonne chance à ce nouveau confrère.

C o m p i è g n e . — Le 4 novem bre, vers six heu res e t dem ie du soir, le sieu r D rouard (F erd in an d ), garde particu lier à Compiègne, a été m altra ité par les nom m és Chebaux (C harles), charpen tier, e t Chebaux (A uguste), soldat au 74° de ligrte, lo rsqu’il se. ren d ait, chez son beau-frère , à l’abatto ir. Il leu r ten d a it la m ain au m om ent où il les rencon­tra i t quand en réponse à ce bon procédé il reçu t des deux frères Chebaux des coups do poing su r la tôte. Ensuite ils se sont jetés su r lu i, l’on fa it tom ber et l’o n t accablé de coups de pied e t de poing.• D rouard se voyant tra ite r de la sorte se m it à cr ie r à l ’assassin, ses agresseurs se sauvè­re n t alors en em portant sa casquette. La ju stice saisie de l ’affaire a dressé procès- verbal.

— Le 4 8 octobre d ern ie r, un porte-m onnaie contenant 72 francs e t 42 tim bres, a été trou­vé su r la voie publique e t déposé au bu reau de police p a r Mine H alegrain, dem eurant rue de P ierrefonds, n° 15.

Cet objet p e rd u 'p a r M. Fevez, voyageur de commerce à Amiens, a été rem is à ce dern ie r qui a laissé 5 fr. pour Mme Halegain e t 40 fr. pour les pauvres d e la ville.

O e i l . — Q uestion des E a u x, — Nous

apprenons que la v ille d e Creil, qui jûW ù’â ce jo u r es t re s té e privéq d ’un ser vice d e d is­tribu tion d ’eau , service depuis longtem ps vivem ent reclam é p a r lés habitants, e s t à l a , té if le dé v o ir cette quçètion arriv e r à une:

8°U n!fcoïripagn(e trè s connue e t trè s sé-*' rieu se v ien t de soum ettre & la m unicipalité u n pro jèt d é tra ité , tén d a n t ù ê tre autorisée à fa ire d an s l ’espaoe de n eu f mois l ’in sta lla­tio n com plète d e ce serv ice e t à obtenir, la concession d e l ’exploitation pendant u n e du­ré e de c inquante ans , à ses risques e t périls .

Ce pro jet exam iné et; modifié p a r 1 adm i­n istra tion m unicipale d'acCord avec le rep ré­sen tan t de la Compagnie, est-ac tuellem en t soumis à l ’appréciation d ’une commission désignée p a r le Conseil. ' V 7

P a r u n e com binaison des p lus simples, lés frais de p rem ie r établissem ent sera ien t en en tie r supportés p a r la Compagnie; la y ille fou rn ira it u p e sunventipn qu i lu i .pehiil in ­tégralem ent rem boursée en principal è l in ­térê ts p a r an n u ités égales, e t qu élle pré­lèverait de p lein d ro it su r l e m on tan t de son abonnem ent fixé à 6.850 fr. pour .une livrai­son d ’eau jo u rn a liè re dé 205 m ètres cubes, pour l’a lim entation de(sés bouches' d ’a r ro -c sage e t bornes-fontaines. E lle serait immé­diatem ent p roprié ta ire de toute l'installation e t la Compagnie lui fo u rn ira it en outre uü cautionnem ent. ■' 1

Les eaux-p rov iendra ien t comme à Com- piégne, Soissons e t au tres ville», .-de la ri-, v iôre de l’Oise, e t ap rès avoir été filtrées elles sera ien t refoulées pai* dés m achines dans un ré se rv o ird e distribution.. La. m unicipalité a réservé le d ro it pour lq

v ille , e t c’es t là une grande innovation su r les projets an té rieu rem en t présentés, défaire, in s ta lle r un ce rtain nom bre déterm iné de bornes-fontaines, pour desserv ir les quar­tie rs habités principalem ent par la classe la­borieuse e t ouvrière, afin de m ettre l ’ea i g ra tu ite m e n t à la portée de celle-ci.

Des bouches de trottoirs, m unie? de rac­cords à incendie , si n i e n t réparties su r le parcours des conduiies, pour le lavage des ruisseaux e t l ’arrosage des rues.

Une au tre considération im portante des propositions : au-dessus d ’un m inim um fie recettes fixé, la v ille au ra it d ro it à une par­ticipation d an s le produ it b ru t des abonne­m ents de particu liers, d e sorte q u e ,lorsque l ’exploitation au ra p ris son développem ent no rm al, elle pourra it non-seulem ent n ’avoir p lus rien à p ay e r pour p rix des eaux débi­tées p a r ses bornes et bouches d ’arrosage, m ais môme percevoir de la Compagnie une redevance.

-Le ta rif des abonnem ents est un p eu . au- dessous des tarifs des villes voisines, e t sen­sib lem ent in férieu r aux prix proposés e t ac­ceptés en 4883.

L a Compagnie s’oblige pendant les six pre­m iers m ois d e son exploitation à faire à ses frais les branchem ents des abonnés, sous la voie publique, e t à d éliv re r des concessions à robinets lib res pour les consommations fa­cilem ent déterm inées à l ’avance. Il en ré su l­te ra une économ ie considérable de frais d ’insta lla tion pour les abonnés.

En term inan t, nous souhaitons que ce pro-;je t qui in téresse à la fois le biem ôtré des ha­b itan ts e t la sa lubrité de la v ille de Creil, aboutisse à une prom pte solution.

R É P U B L IQ U E F R A N Ç A IS E

MAIRIE DE CREIL

R é d u c t i o n e t S u p p r e s s i o n d o c e r t a i n e s T a x e s ,

à p a r t ir d u J a n v ie r 4885.

Le M aire de la v ille de Creil a. l ’honneur d 'in fo rm er ses adm inistrés qu’à p a r tir dix 4« 'ja n v ie r 4885, les objets suivants portés au tarif de 4884 ne seron t p lus imposés :

Chôvre3, Agneaux! e t C hevreaux; Abats et Issues ; . Poissons de m er, Poissons dkiau douce e t Ecrevisses; Alouettes e t O rto lans; B eurre ; Fropiages; Fagots e t Cotrets; Escar­b ille s ; C handelles, Suifs de toute espèce; Recoupes, O rge; Savons e t Savons de parfu­m erie ;

Et que les Taxes su r les objets ci-après indiqués seron t réduites :

H./ Boissons et L iquides.Vins en cercles et en bouteilles, 4 fr . 20

au lieu de 4 fr . 36 l ’hectolitre ,. • j .Cidres, poirés e t hydrom els, 0,40 cent, au

lieu de 0,80 l’hectolitre .Alcool p u r contenu d an à ies aldools déna­

turés, 6 fr. au lieu de 7 fr. 50 l’hectolitre . B ières, 4 fr. au lieu de 2 fr. l’hectolitre . V inaigres, 4 fr .'5 0 au lieu de 2 fr . l ’hec­

to litre .V inaigrés concentrés (acides), 40 fr . au

lieu de 44 fr . l ’hectolitre .Comestibles.

Bœufs, vaches, taureaux , etc., 2 fr. 20 au lieu d e 2 fr. 50 les 400 kil.

Moutons, 2 .fri aq lieu ' de 2 fr . 50 les 400 k il. ,

Porcs, 2 fr . au lieu de 2 fr. 50 les 400 kil. P o rcs dépecés, 2 fr. 40;au lieu de 3 fr . les

400 kil. . .. i. „Volailles e l.lap lns domestiques, 0,05 cent,

au lieu de 0,40 p ar tôte. /Bécasses, perd rix , pigeons ram iers, poules

d ’eau, 0 ,04 cent, au lieu de O.OjPpar tôte.C ombustibles

! Bois à b rû le r , d u r, 0,65 cent, au lieu de 0,80 le stère.■ Bois à b rû le r , b lanc , 0,30 cent, au lieu de 0,50 le stère .

Charbon d e bois e t ses dérivés 0,50 cent, au lieu de 0,75 les 400 k il.

Charbons i e te rre , 0 fr . 425 au lipu de^ 0,20 cqnt: les 4 00 k il. ■, ■ . :v Cokp, 0,20 cent, au lieu d e 0,30 les 400 k .1 H uiles m inéra les, 4 fr . au lieu d e 2 fr . les

400 k il. ■. Cierges, b o u d es , c ir e -d e toute espèce,'

40 fr. a u lieu d e 42 fr . les 400 k il. ;F àurrages. 1

Avoine, 0,30 i cen t: a u lieu de 0,40 l e s 400 kil. - '

t P aille , 0,46 ‘cent, au lieu d e 0,20 les 400 kil..:

Foins, luzernes, regains, 0,45 cent, au lieu 0,20 les 400.

Sons, 0,4$ cent, a u lieu de 0,20 les 400 k .’j M atériaux.

P lâ tre , 0,45 cénf. a u lieu de 0,20 les 4 00 k .1 i Chaux hydraulique, 0,25 au lieu de 0,50 les 400 k il.; Chaux vive e t éte in te , d ite d u pays, 0,45 feent. au lieu de 0,20 les 400 kil.

P ie r re ‘de taille, 0 ,75 cent, au lieu d e 4 fr. le m ètre cube. 1

Dalle3 e t carreaux de p ierre , 0,20 cent, au lieu de 0,25 le m ètre carré .

Moëilons, plâtras, pavés, m eulières, 0,45 cent, a u lieu de 0 ,25 le m ètre cube.

B riques de toute natu re , 4 fr . 25 au lieu2 fr. le m ille.

M enuiserie propre à la construction, en bois d u r, 3 fr. au lieu de 4 fr . 05 le stère.

Id .; 'e n bois b lanc, 2 fri >25 au lieu de ,4 fr. 05 le stère.

Verres à vitres, 4 fr . 25 au lieu de 4 fr. 60 les 400 kil.

■ Objets divers.V ernis, b lanc de céruse, couleurs e t es­

sences, 2 fr . au lieu de 3 fr. les 400 kil.C reil, le i*r novem bre 4 884.

Le Maire : A. Brunot.

C r é p y . — On nous écrit :Un com m encem ent d ’incendie — que

l ’o n 'a tout lieu de croire accidentel — a eu lieu h ie r soir, ver? 7 heures, ru e Saint-

; Lazaret dans un dépôt de m archandises oc­cupé p a r M. Joron , m archand de toile, de­m euran t à OreSmaux (Som me), qui était ■venu fa ire là foire à Crépy ; cçt homme avait été occupé une partie de Iaj'ournée dans son m agasin, le soir à 6 heures il y é ta it encore avec dé là lum ière ; quelques instants après Son départ pour Villers-Cotlerets,c'est-à-dire v e rs ‘6 heures 3/4, des voisins sen tiren t l ’odeur de papiers ou chiffons brû lés et v iren t de la fumée so rtir du m agasin alors fermé à clef, donnèrent l’alarm e. Les secours arriv ère n t spontaném ent, la porte fut en­foncée, de 1 eau apportée par les voisins, perm is de com m encer l’extinction du foyer qui avait p ris naissance à m ême de# papiers e t do la paille éparpillés plus ou m oins sur le sol du petit local dont il s’agit. Les pompiers a rriv ère n t avéc la prom ptitude qui les carac­térise, et en m oins de 20 m inutes, toute cra jn te avait cessé.

L’im meuble, appartenant à M. Dodo, n ’a môme pas souffert, e t les dégâts, peu impor­tan ts d ailleurs, consistent en quelques rou­leaux de toile légèrem ent attein ts e t sur­to u t noircis par la fumée, ainsi que mouillés p a r l’eau jetée assez abondam ment.

M. ïoron , qui au ra it pu éprouver une perlo p lus considérable, n ’est pas a s s u r é . .

Il est heureux que cet accident ne s’est pas p rodu it dans le m ilieu de la nu it, car alors il au ra it pu occasionner un véritable sinistre.

C u v H l y — Un nouveau m éfait à l ’actif de Soudem ont, l ’assassin de Cuvilly ; on a découvert qu’il vendait des peaux de mouton appartenan t à son m aître , M. Duvivier, à un recéleur su r lequel la justice, p rend des renseignem ents.

P o n t - S a i n t e - M a x e n c e . — On nous é c r i t : . ,

« J ’ai l ’honneur de vous re n d re compte que dans la so irée du 2 courant, le nommé Dollé (Joseph), âgé de 48 ans, domestique chez le siéu r M arlinus, m archand de chif­fons à Pont-Sainte-M axence, qui revenait de la foire de. Creil, conduisant une voiture chargée de m arrons, a passé sous la roue gauche de sa voiture en voulant m onter é ta n t en m arche; Ce jeune hom m e est décédé le 4 d u courant* vers six heure?,du soir, à l 'hôp ita l de Pont-Sainte-M axence où il avait été transporté

Je vous au torise à pub lier ce tte m issive c a r on n e sa u ra it trop a id e r lés g e n f qui. comme vous, apporten t un soulagem ent réel de départ la ' faiblesse du sang qu i sem blé;1 hélas! carac tériser no tre époque.

Votre tou t dévoué; « ^ 'B erthaud , 8 , ru e P erro n e t P aris

L e boite de 3 francs des pilules Baric se trouve dans toutes les pharm acies.

Envoi franco con tre m andat-poste de S francs, adressé à M* B aric , pharm acien à Gouvièux (O ise.)

Cure N* 98,74 4 : soüffrais d e m anque gestion ; affections du c la vessie, irrita tio n t ' tous ces m » u * 4 n W influence d e votre'di P b y c lb t, In stitu te u r Y iénne'

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à,G puvieux (O ise).Je" vous serai..très-reconnaissant de m ’en­

voyer au plus tôt, do u ïe boites de vos excel­len tes pilules toniques, reconstituantes.

Mà femme et - m es deux filles, l’ainée sur­tout, é ta ien t depuis longtemps d’uue faiblesse extrem e, n e m angean t'pas; e t tous les symp- tôm èsde la v italité , chez elles, s’en allaient d r o i t e en jour! G râce à vos bonnes pilules, elles Vont de m ieux en m ieux 1 .

Q u e l l e e s t c e t t e m a l a d i e q u i n o u s , a s s a i l l e ■? Comme u n voleur noc­tu rn e , é lle s’em pare de nous à l ’improviste. Beaucoup de personnes souffrent de la poi- trikie e t des côtés, e t parfois des reins.. Elles se sen ten t m al à l’aise e t fatiguées, elles on t une saveur désag réab le /particu lièrem en t le m âtin , une so rte de glaires s 'am asse aü tour de leu rs dents. Elles m anquent d 'appétit e t on t comme u n poids su r l ’estomac, elles éprouvent souvent une sensation de défail­lance que ila n o u rritu re n e peut apaiser. L eurs y e u t son t ternes, leu rs m ains e t leurs, pieds deviennent froids e t visqueux au toucher.

Au bout de quelque temps u n e toux sa dé­cla re , d ’abord sèche, m ais quelques mois plus ta rd accompagnée de crachats de cou­leu r verdâtre .

Celui qui est a tte in t de cette affection se sen t constam m ent accablé de fatigue, e t son som meil ne lui p rodu it aucun repos. Ensuite il devien t nerveux, irritab le e t tac iturne , il es t assailli d ’idées noires. Il éprouve du ver­tige] une sorte d 'étourdissem ent quand il se lèvesub item en i.

Les in testins deviennent constipés; la peau est sèche e t parfois b rû ia n le ; le sang s ’épaissit e t n e p eu t plus c irc u le r; le blanc .des yeux p re n d une teinte ja u n e ; l’urine, qui devient ra re e t très colorée, forme un dépôt lorsqu’elle a reposé quelque temps. De fréquents renvois de nou rritu re on t lieu, tan tô t d ’un goût aigre, tantôt d ’une saveur douceâtre, e t trè s souvent accompagnés de palpipations de cœ ur ; la vie s’altère avec des taches de sang devant les yeux,le m a|ade ressen t une grande prostra tion e t une ex­trêm e faiblesse.

Tous ces symptômes se p résenten t tour à to u r.'

On pense que près d ’un tie rs de notre po­pulation est atte in te de cette m aladie dans quelqu’une de ses différentes formes. Il est en outre prouvé que la p lupart des médecins sesont trom pés su r la n a tu re de celte affec­tion . Les uns l’on t traitée comme une m ala­d ie de fôié, d ’au tres comme une affection des reins, etc, etc ., m ais aucun dos divers m odes de traitem en t n ’a été employé avec succès, parce q u e - le rem ède doit être tel qu ’il puisse ag ir avec la m êm e harm onie su r tous ces organes ainsi que su r l’estomac ; car dans la d y p e p s i e , affection fiont il est ici question, tous ces organes p rennen t égale­m en t p a rt à la m aladie en causant l'impu­re té du sang, e t ils exigent un remède qui agisse activem ent e t en m êm e temps sur tous. La Tisane am éricaine des Shakers est souveraine dans cette sorte d ’affections en p rocurant au m alade un soulagement presque im m édiat.

Ce m erveilleux dépuratif du sang s’attaque à la vraie cause du m al e t l ’extirpe radica­lem ent de l ’économie, son usage fait dispa­ra ître tous ces symptômes alarm ants e t en quelques jou rs le m alade recouvre la santé.

P rix : 4 fr 50 la.- bouteille. Sa trouve d ans toutes les bonnes pharm acies où la brochure est délivrée gratuitem ent.

D ans le cas où les in testins ne seraien t pas actifs, il faudrait p rendre u n e ou deux P ilu les des Shakers au moment de se m ettre au lit, tandis que la Tisane am éricaine des Shakers dev ra it ê tre p rise tro is fois p a r jo u r, im m édiatem ent après le repas.

«. On n ’abuse guère de la publicité quand i l s’agit de ré p an d re des bienfaits. » — La R ochefoucault.

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1,476 : M. le cu re Comparet, de dix* - h u it ans d e dyspepsie, dp gastralgie, de souf- ■. fran ces deTpstom&c, des nerfs, faiblesses e t su e u ra nocturnes.

C ure N° 99,625. — L a RewJÔsclèré d a B arry m ’a gu érie à l ’âg e d e 64 ans fi'épou­vantab les souffrances de v ing t uns, d ’oppres­sions les p lu s te rr ib le s , à n e p lus pouvoir faire aucun m ouvem ent, n i , m h a b ille r ,, n i m e déshab iller, avec de» m aux d ’estom ac jo u r e t n ü it, des constipations e t fiée insom ­nies horrib les. — Borrel, n é e Carbonnéty» ru e du Balai, 44, Avignon. .

M. G au th ie r, fi Luzarches, d ’une consti­pation op in iâ tre , p e rte d ’a p p é tit, c^ taré |ie , bronchite .

L à femme de M. le m a ire d e Volvic; d ’ù n e irrita tion pu lm onaire avec crachem ent do sang e t toux opin iâtre.

Epuisem ent — M .jBaldw in, du d élab re­m ent le p lus com plet, d e constipation opi­n iâ tre , de paralysie des m em bres e t d é la vessie p a r su ite d ’excès d e jeunesse:

Mon en fan t se tro u v e trè s bien de v o tre R evalescière. — D octeur G . P ro li, m éd e c in 8, rue P ara d is , Nice.

N* 98,746. — M. le Professeur D édé, P aris , a observé p en d a n t des années que la , R eyalesciére d onne.une san té florissante aux bébés, e t aux m ères u n la it rich e e t abon­dant.

M. le D r. P rofesseur B enecke a sauvé son enfant p a r la Revalescièrë après que toutes ressources m édicales ava ien t échoué à te gu érir de vom issem ents continuels E gale - leraent l 'en fa n t de M. J , G. d e M ontanay, 44, rue Condorcet, à P a ris , e t le bébé d e Mme Eliza M artinet Alby, ru e du T unnel, à Valence, e t de m illiers d ’au tres nourrissons.

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Uière p a tr ie avec, au tan t .d'end t lio u s ta sm e q u e -, le signataire' Ide c e tte le ttre p o u r n n prcwulV

ingeràson pays, la concur-- - ‘trangère np serait plu*

______ er. nCôlchester. (Angl |Je viens de recevoir une lettre

d'un M. M. de Saint:Aubln(G^ronde)j9U(me_ftm Ig o a -

oir

ceiitîfier^què tout ce que ma lettré pubHÉdteta[t !§

n e u r de m e d e m an d e r s i je rec o n n ais a v o ir é lagé, p a r v o s P ilu le s S u isses , des m a u x d estom ao. d o n t je soutft-ais. Je v ie n s d e lui rep o n d re p o q f lu i

v rai, q u e je v o u s p rie d e m 'en fenvoyer enco re trois b o ite s A 1 fr. 50 la bo ite . J e le srec o m m an d e à toute* m es co n n a issan c es , e t to u s c e u x qu i en prennent en so n t s a t is fa i ts ; su r to u t u n m onsieu r qu iv 'to u te s le* fois qu 'il m e ren c o n tre , n e cesse d 'en faire d e s eioge* . . ------------------------- » p u t t e r m a le ttre e t je répondrai

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Page 4: DE L’OISE - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/js/1884-1886/bms_js_1884_11_09_MRC.pdfpéens, tes pachas, les soorpkms.lel'tarentules, cinq eatégorierde serpenta fe mdrsttreemdttillés)

■/H

ngm opf,m en t pu en jo t t t f t ié

on au ra lieu le Dim anche TROTTE

P a r le4 u n e heure ira relevée,Bu 1* M airie d e Ciraa-lea-M ello, p a r

m a t t 'à H ello

h m \n i ^ u d

m bre, 4 J heure ‘t m in is tère nota ire .

ranc, no ta ire

E tude de

S ^ a d m w à J P

Corps dëBO ISSK FermeSis à Sain t-V aast-de-

la ru e de Blpis,ET

e « e n û nal ,e n -

. . S ituée & SAINT-LÉONARD, ea n teu d e Senlis, en la G rande^Rüe

PIÈCES DE MIRAIS

a m &m

' é i l l ï m m a t i n , au Greffe il; s is a u P a la f t1 d e Ju s- % ru e d e )a République,

ter Votre av is ta n t su r )ti ■' dë l’é ta t des créan - la nom ination ' d ’ù n ou Idic» définitifs de la écution de l’ar tic le 462

[e d e Commerce.P o u r in sertion :

Le Greffier d u T ribuna l, l i o n BOUCHER.

.. S ituées aussi au te rro ir d e S a in t- L éonard,

L ie u d i t le Clos-Jacquet.

L’adjudication au ra lieu le ijim anche v in g t- tro is Novem bre 4884,

h deux h eures d e re levée ,E n là m airie d e Saint-L éonard, p a r

le m in istère d e M® M o r b l , n o taire & S enlis, commis' à ce t effet.

S ’adresser p o u r p lu s am ples ren-fs :

S ’adresser p o u r les renseignem ents :i 4* À M® D ÉM K L IN .avouéà S enlis,

peurauivant la ven te ;f A M " VANTROYS p t ALLÜARD,

avoué» à S en lis;9* A B f -TOURTILLE, n o ta ire à

N euilly e n - t’h e lle ,'d é p o sita ire d ti;ça* h ie r des charge».

4* E t à M® Collas, n o ta ire à Mello. " :;l 1 » - r‘ ^

Étude de M * Senl

Art . 2.

G re ffe d u T r i b u n a l d e S e n l i s (o u i) .

I T I N C t t .

E n v o tre qualité de créancier p ré ­su m é d u s ie u r Ju lk s -S ta n is ia s - H o n o ré D E S S E , ancien c a r r ie r , d em e u ran t à O rrouy, déclaré en état d e fa illite p a r jugem ent du T ribunal d e .p rem ière in stance de Senlis (O ise ), faisant fonctions de T ribunalde com m erce, d u vingt-cinq ju in 4884, en reg is tré .

V oua êtes in v ité à vous présen ter la M ardi v in g t-c in q Novem bre 4884, à n e u f heures et dem ie d u m a tin , a u Greffe d u T rib u n a l, sis au P a la is d e Justice , & S en lis, ru e de la Répu­b liq u e , p o u r y d o n n er votre avis tan t s u r la com position de l’é ta t desc réan -

! t i e r s que su r la nom ination d ’un ou

Elusieurs syndics définitifs de la fa il­lie, en exécution de l ’artic le 462 du

Code de Commerce.P o u r insertion :

Le Greffier d u T ribunal, Léon B o u c h e r .

4* A M» VANTROYS, avoué pour­su ivan t la ven te ;

2* A M* ALLUARD, avoué co- lic itan t ;

3® E t à M® MOREL, n o ta ire à Sen lis, dépositaire d u cah ier des charges. :

Art . 3 ,

G r è f f o d u T r i b u n a l d e S e n l i s r ■ (»««)•

. BÉÇUBITIO» DE F U IU K

D 'u n jagem en t rendu pur le trib u - nul d e p rem iè re instance séan t a S en lis, ay a n t attribu tions commer­c ia les, le v in g t-s ix août 4884, enre­g is tr é :

A été ex tra it ce qui su it :L e trib u n a l déclare en é ta t de

fa illite le s ieu r Jea n S c h u s t e r , m eu­n ie r à G rivette , com m une de T hury - en-V alois.

F ixe provisoirem ent à çe jo u r d a te de fa cessation des paiements.

O rdonne l ’apposition des scellés p a rto u t ou besoin sera.

Nomme M. P a r m e n t i e r , j u g e com­m issa ire de la fa illite , e t M* S a- vary , avoué à Senlis, syndic provi­soire.

P o u r insertion :Le Greffier d u Tribuna l

Léon BOUCHER.

Etude d e M® A . V a n t r o v » ,licencié en d ro it, avoué & Sentis

(O ise), ru e de la République, n® 47. Successeu r de M* Frémy.

S U R L I C I T A T I O N ENTRE MAJEURS ET MINEURS,

UNE MAISONS ituée à SAINT-VAAST-LES-MELLO,

canton de Creil (O ise), en la ru e d ’E n H aut,

KTDEUX PIÈCES

DE

"TERRE ET ALLAMESMôme te rro ir.

E n t r o i s L o t s .

L’adjudication a u ra lieu le Dim anche v in g t-tro is Novembre 4884,

une h eu re de relevée,En la M airie de Saint-Vaast-les-M ello

P a r le m in is tère de M* D u g u e t , n o ta ire d C reil,

commis à cet effet.

S ’adresser p o u r les renseignem ents 4* A M® VANTROYS, avoué à Senlis

poursu ivant la v en te ;2° E t à M® DUGUET, notaire

Creil, dépositaire du cahier d charges.

Art. 4.

G r e f f e d u T r i b u n a l d e S e n l i s (<■«»)•

STRDICàT' ■ » E t Votre qualité de c o n d o r p ré -

lu m è d u s ieu r Jea n SCHUSTER anc ien m eun ier, dem eurant a Gri- Y ette:’eôm m une de Thury-en-V alois, d é e la te en éta t de faillite p a r juge-

i : m e n t d u T rib u n a l d e p rem ière ins­tan ce do Senlis (O ise), faisant fonc tions d é T rib u n a l de Commerce, du

’ Vfligt-six aOût 4884, enregistré.* ' T o u s ôtés inv ité à vous présenter

1a M ardi v ing t-c inq Novembre i a s s, •s 4/2 d u m a tin , au Greffe i • sis au Palais de Justice,

.Ud de la R épublique, pour v d o n n er votre av is tan t su r la compo-

silitifi de* l’é ta t des créanciers que - btir la nom ination d’un ou plusieurs

, r !8vh'dic» déflnitifs de la faillite, en " exécu tion de l’artic le 462 du Code de

Commerce.P o u r insertion :

»•- Lô Greffier d ü T ribunal,n.»vTAjnMjiuoi dion,BOUCHER.

4 ù heures 4/i '•T ribunal,-sis

v 'S en liç* m d

É tu d e d é É f* F r a n c i s A l l u a r d ,avoué, licencié en dro it,

à S en lis, ru e Sain t-H ila ire , n* 40 ‘ peur de M® CHALvnt.

FAI IHITE I I SURENCHERE 10 SIXIEME

d ’uk

CORPS DÈ FERMES ic an M esnil-S ain t-D enis, su r

re n te de C lerm ont & Beaumont, ennton d e N euilly-en-Thelle, arron d i d é m e n t d e S en lis (O ise).

s S t e B T i i w r *heu re de m idi,

| B l ’audience des criées du tribunal t iv ll dë prem ière instance d e Senv l is , a u pala is d e ju stice ru e d e ln

v R épublique.

( &èêHseer pour Ici renseignements ü t . V N l M **U U *H D , «redd à S .n li i , ’ j im ip i iA i i t 1» vente; f M* DELAPORTE, evoaé

S e n l l i, p ré w n t A le Vente ; t * A a è r e ET. d n tribnnel civil de

t Senti» , Qd i* ee h ier d u charges u tC M R ftiéÉ 1 ». .-v - t?. y

»• A H ’ C ttK IM IS , «otoire '

O U A S .n o h lre à H e llo

O s c a p H a v a r y ,. — « - - • — tau le ,avoué à Senlis, ru e Rougemail

num éro 44,Successeu r de M® P klbois.

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Neuve, num éro 25;3*

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la ru e Neuve, su r le d e rriè re des deux m aisons précédentes;

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L’adjudication au ra lieu le M ardi o n ze Novem bre 4884,

heu re d e m idi,E n l ’audience des criées du trib u n al

civil d e prem ière instance de Sen­lis , sis au palais d e ju stice d e ladite v ille , rue de la R épublique.

S ’adresser p o u r les renseignem ents : 4* A M" RICHARD, no taire à P ont-

Sainte-M axence;2* A M® PO ISSO N N IER , no taire à

Compiègne;3® A M® VANTROYS, avoué à Sen­

lis, p ré sen t à la ven te ;4° A M® O s c a r SAVARY, avoué à

Senlis, poursuivant la ven te ;5® E t au Greffe d u T rib u n a l civil

de p rem iè re instance de S en lis, oà le ca h ier des charges es t déposé.

C H ^ T IL L X r présentem ent

DE COMMERCEe a g e n c é e .

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à deux h eu res de relevée,E n la M airie de Thury-en-V alois, P a r le m inistère de M- Ch e v a l ie r ,

n o ta ire à Acy, commis à ce t effet.

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poursu ivan t la vente ;2® A M - ALLUARD e t SAVARY,

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Acy-en M altien, dépositaire du cahier des charges.

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(O ise), ru e de Villevert,\ num éro 7,

successeur de M*( D e l g o v e e t T h e x r t .

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