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84' Année.CINQ CENTIMES — Le Numéro — CINQ CENTIMES LE CODRRIEK DE L'OISE Paraissait le Jeudi et le Dimanche. JOURNAL4. DE SÇNLIS Rédacteur en chef-** Loup BERTROZ Paraissant le Jeudi et le Dimanelïo} 1.BO M V 1M X IN T8 I Or s’abshhr aaz Bussaz dm Joiraû st daac tou MBS «I OM MM Mfi I )(| d« poste. — l ’aboamstesat sst psjabls Il • bi I d’svaooa st continu» ds plsla dsolt jtuqn’à rscsptloa Us Mots... ............... * h. * b- I ootttrair». x,a partes* »> *« du 18 d* •*»«*« “**“ • __________ BUREAUX, RÉDACTION k ADMINISTRATION 91M & IS — il» Plaes de l’Hôtel-de-Ville, fia j- 89NKEK yéL iFHQW m* * Le» manutcrit», inséré» ou non, ne sont pa» rendu». iiaC X33B21 m a x B T io M i i Àiaoisss Itoalss .................... 0,10 i« 1* UiBli 8 Btclsniss. ...... .t.» ... . e'sM OjROIl! 1 8 îi| A u o a s s i voïomtûM................. 0,XB I Fûts diras ; ........ ..<!»■ il -*J es R’aaasrva ras s’mssanoR ao-bbssods si 1 rasas fies aaaoasss, vlaluaas, ate., soacarasai Paris atlas Dipsirteaaats soal ispaas Uisstmsal sus bureau du journal. Senlis, le 14 Juin 1913. Gomment ne pas opposer à toutes les fautes qui ont été commises depuis une quinzaine d’années, la politique d ordre, de prudence et de sagesse du ministère Méline, qui avait conduit la France à un si haut degré de prospérité à laquelle tous les hommes de bon sens comprennent en fin la nécessité de revenir aujourd’hui. La cause première de la désorganisation sociale qui s’est accomplie, des embarras financiers qui se sont créés, du manque de confiance en soi qui arrête la marche des nations comme celle des individus, a été l’extrême faiblesse des gouvernements nui se sont succédé. Lambeau par lambeau ces gouvernements ont abandonné la plus grande partie de leur indépendance et de leur autorité au prolit des parlementâmes sans responsabilité qui se sont imaginés que les électeurs les avaient choisis non pas pour donner des avis sur les grands intérêts du pays, mais seulement pour devenir les maîtres de la vie administra tive de leur arrondissement. Bientôt les préiets et sous-préfets comprirent qu’ils n’étaient plus que nominalement les agents du gouvernement et, qu’en fait, ils ne pou vaient faire autrement que d’entrer au service de ces parlementaires, devenus le véritable pouvoir exécutif. La plupart des autres fonctionnaires de tous ordres durent comprendre à leur tour que leur avenir dépendait uniquement de leur sou mission aux caprices et aux rancunes des mêmes parlementaires. . Ceux-ci ayant perdu toute notion du rôle que la Constitution républicaine leur avait réservé et n’ayant plus qu’un unique souci, celui de conserver, par tous les moyens, les pouvoirs tyranniques qu on leur avait laissé prendre, ne cherchèrent plus à éclairer leurs électeurs sur les questions qu’ils avaient plus particulière- «tudiées. Ils abandonnèrent généralement leurs convictions antérieures ou se con tentèrent de les oublier momentanément, à tous ceux qui émettraient les idées les plus fausses et les plus dangereuses, ils n’eurent plus qu’une seule réponse ; celle du chansonnier Nadaud t « Electeur, vous avez raison avait Ayant promis tout ce qu on leur demandé, si impossible que cela lût, ils trouvèrent que ce n’était pas assez et se creusèrent la cervelle pour inventer ce qu’ils appelèrent de nouvelles revendica tions, susciter partout des appétits et fane de nouvelle» promesses là où on ne leur en demandait aucune, Rentrés à la Chambre, il leur fallait bien tenir une partie de ces promesses, quand bien même il fut évident qu’il en résulterait plus tard un grand dommage mmr le pays. Les gouvernements trop faibles préfèrent s’incliner plutôt que de lutter et de se faire renverser Ils n’eurent même pas le courage de montrer à la Na tion les dangers qu’on leur faisait courir. Et, alors, ce fut la danse (tes rm bons ! — Lois sociales mal étudiés et très con teuses, allant le plus souvent diamétrale- ment à rencontre du but qu on s était proposé. — Monopoles et industries d Etat. — Aucune grande vie d’ensemble, par tout multiplication et dispersion des dé penses. . , — Accroissement formidable du nom- cains que. l’avenir préoccupe, viennent maintenant s’y rallier les uns après les autres. Notre tâche sera de montrer aux élec teurs encore naïfs que le plus coûteux des députés est celui qui se fait son courtisan le plus docile, et qu’ils sont maintenant payés pour le savoir. Nous nous attacherons enfin, avec plus d’énergie que jamais à démontrer que la réforme électorale peut seule permettre de réparer en partie le mal considérable qui a été fait. Ceux des députés des mares stagnantes, qui parviendront à se faire réélire, verront leurs actes de despotisme et de favoritisme sévèrement contrôlés par les élus des autres listes. Les fonc-: tionnaires reprendront leur indépendance et le gouvernement toute son autorité. Enfin, les élus pourront être choisis parmi ceux qui étudient, réfléchissent et donnent des avis éclairés sur les questions soumises aux Chambres, parmi ceux enfin qui songent toujours à l’avenir politique et économique de la France et ne se con tentent pas de déclarer : Après nous la fin du rtfifede ! Charles PREVET, . Président de la Fédération Républicaine. (Bulletin de l'Association de la Fédération Nationale Républicaine). +- Echos et Nouvelles. Le mariage de Mlle Poinearé. — Hier après-midi, a été célébré, à la mairie du V* arrondissement, le mariage de Mlle Jeanne Poinearé, fille de feu M. Henri Poinearé, mem bre de l'Institut, et petite- cousine de M. Raymond Poinearé, président delaRépubtique, avec M. Léon Baum, ingénieurs des mines à Nancy. . Le Président de la République, qui était le témoin de Mile Poinearé, et Mme Raymond Poinearé assistaient à cette cérémonie. Le maire du V' arrondissement, après avoir uni les époux, a rappelé dans une courte allo cution, la mémoire du grand savant que fut M. Henri Poinearé, le père de la jeune mariée, ____________ Tout renchérit. — Les sénatenrs eux- mêaies se jettent dans la prodigalité. Leurs fournitures de bureau et leurs frais d’impression coûtent cher aux contribua bles. . En 1870, nous apprend nn rapport officiel, ils n'avaient besoin que pour 6.000 fr. de pa pier, de piumes, d’encre et de crayons. L’an dernier, cette rubrique de leur budget s’est élevée à 55.000 francs, soit une augmentation de 49.000 francs. Quant aux imprimés, les frais ne s’élevaient il y aprepte-sjx ans, qu’à 108.000 francs. lisse montent aujourd’hui à 255.000 francs. Le seul papier à lettre, accompagné de ses enveloppes, atteint 38,000 francs, soit 126 francs par père conscrit. Tout renchérit. des victimes sur l’aulel de la laïcité. Ce fut d’abord M. de Gailhard-Bancel qui voulait ré tablir l’enseignement congréganiste, remettre en honneur l’idée de Dieu et rétablir l’autorité des pères de famille. Vous pensez si les grands prêtres eurent vite fait d’immoler ce « des tructeur de l’œuvre scolaire de la Républi- que ». , , M. Paul Beauregard vint ensuite. Ce n est pas un aussi grand criminel. Il réclame simple ment la neutralité, et une sélection plus sévé- re des « manuels » ; il propose de les soumet tre à l’autorisation de la section permanente du Conseil supérieur de l’instruction publi que. Et voici ce qu’il dit : M. Paul Beauregard. — Renoncez à la multiplicité des livres, faites appel au Con seil supérieur de l’instruction publique, de mandez à sa section permanente d’autoriser certains livres avec droit d’appel devant 1As semblée générale du Conseil supérieur. Il est difficile de présenter un système plus largement libéral et universitaire. Si vous 1 ac-, ceptez, très rapidement, le mal diminuera, puis disparaitra. Adoptez mon contre-projet et vous n’aurez pas besoin de recourir à votre loi, qu1 offre les plus graves inconvéniens et peut mê me recéler les plus grands périls. L’idée est juste. Mais si on l’adoptait, que deviendraient nos mercredis laïques 2 Tout serait fini. M. Bartbou ne l’écarte cependant pas pour ce moiif : mais il répond : M. Barthou. — Je déclare tout d’abord que tout n’est pas parfait dans le système actuel, qui comporte trois degrés de juridiction : la commission pédagogique, la commission de révision présidée par l’inspecteur d’académie, le recteur. ..... nspecteur ____ n’interviennent pas d’une façon suffisante. Mais autant je serais partisan d’une réforme dans le cadre départemental, autant j’estime qu’il se rait dangereux de soumettre la question des manuels au Conseil supérieur. Et puis M. Beauregard, qui est un libéral, ne voit-il pas, qu’à la variété des manuels il va substituer une sorte de monopole, qu’à la liberté de l’enseignement primaire il va subs tituer une sorte de doctrine d’Etat, en matière de morale et d’histoire ? (Applaudissements à gauche.) Faible raison, car, ainsi que l’a remarqué M. Paul Beauregard, nous ne sommes pas ici sur un terrain de liberté ; il s’agit d’instruction par l’Etat. Et l’Etat qui rond l’instruGtion ob’iga- toire doit des garanties aux citoyens. D’ailleurs M. Rariliou avait eu le soin de dire que, quand môme cette proposition serait adoptée, il iï’en faudrait pas moins continuer de venir aux mercredis de M. Dessoye. Cette objection, dit plaisamment M. Paul Beauregard, a fait une impression profonde sur mon esprit, Il retira donc son contre- projet, mais promit de le représenter sous for me d’amendement. Et les grands prêtres s’en sont allés en mar mottant encore des prières pour l’école laïque. Assassinat du grand vizir de Turquie Mercredi matin, le grand vizir, sortant lu ministère de la Guerre, se rendait à la sublime Porte, en automobile, accompa gnés de deux aides de camp, le capitaine Echref et le lieutenant Marini Ibrahim bey. Le grand vizir passant place Bayazid au Rivan Yulou, a été obligé de s’arrêter un moment, en raison des réparations de la voie, et de la foule. A ce moment, des personnes dont l’identité n’a pu être en core établie, qui se trouvaient dans une automobile, ont tiré dix coups de revolver sur l’automobile. Le grand vizir qui était bbssé a été transporté au ministère de la Gierre où il a expiré une demi-heure après. Le lieutenant Ibrahim bey, atteint par des balles, a expiré. Un domestique du grand vizir, nommé Kiazi, a été blessé. On a arrêté un individu pommé Topai Tevfiïc, qu’on suppose être un des assas sins. Il était dans une vespasienne à côté de Gi e lit pacha et il avait en mains deux revolvers et plusieurs cartouches. Un autre des assassins du grand vizir a été arrêté : c’est un individu nommé Kadri. bre des fonctionnaires. — Guerre à toutes les initiatives privées. Capitaux français chassés à l’étranger. Enfin, la défense nationale compro mise ! Toute cette oeuvre charlatanesque appa raît maintenant en pleine faillite. Il ne reste pour le contribuable qu’à supporter de nouveaux impôts pour commencer à payer les dommages causés par quelques- unes des fantaisies de ses élus, Quel spectacle lamentable donnent au pays et aux nations étrangères ces dépu tés qui, obligés de constater que la loi de 1905 a anéanti la force de notre armée active et ouvert la porte à l’invasion, hési tent pendant des mois au lieu de courir au secours de la France menacée par de formidables armements exécutés de l’autre côté de la frontière. Inquiets de ne pas connaître le profit personnel qu’ils en pourront tirer auprès de leurs électeurs, ils déclarent enfin qu’aucune mesure n’est urgente. Nous pouvons leur dire que la grande masse des électeurs se rend très bien compte qu’il y va de l’existence môme du pays et qu’elle chassera avec colère ceux qui l’ont si souvent trompée et qui ont sacrifié à ce qu’ils croyaient être leurs intérêts électoraux la défense nationale elle-même. La Fédération Républicaine peut mon trer au pays, non sans tristesse malheu reusement, que la clairvoyance de ses adhérents n’a été mise en défaut sur au cun point et que sur toutes les prétendues réformes accomplies depuis une dizaine d’années, toutes les observations qu ils ont présentées se sont réalisées. Nous ne nous sommes jamais écartés des principes républicains. Nous avons, en toutes circonstances, soutenu énergi quement notre programme et nous avons eu la consolation de constater que tous les autres groupes, composés de républi- La loi dp 3 ans pî les congés agri coles. — La commission de l'agriculture dé posera un amendement à la loi de trois ans en ce oui concerne les congés. Elle demandera que tes permissions agrieoips soient de quatre mois à répartir pendant les trois années de services, Ces permissions seraient ainsi réparties : 30 jours la première année à prendre en une ou deux périodes ; et 45 jours la deuxième et troisième années, à prendre également en une ou deux périodes. Nos pacifistes. — M. Du Mesnil, dont on connaît la remarquable campagne en faveur des trois ans dans le Rappel , dit leur fait aux pacifistes: « La fraternité des peuples les ravit d’en thousiasme ; ils omettent simplement d’obser ver que les hommes peuvent être frères... comme Caïn et Abel. Ils prennent leur chimère pour une réalité ; de ce qui veulent la paix, ils concluent que personne ne prépare la guerre. Ces doux illuminés sont quittes à se frapper la poitrine au premier désastre. Alors, ils perdent une illusion et la nation deux pro vinces. » La mort de M. et Mme Maggi. — M et Mme Maggi, les grands industriels suisses, se sont suicidés à Zurich, en laissant ouvert le robinet à gaz de la salle de bains, qui est en communication avec la chambre à coucher. On ignore», les causes de ce double suicide. Certains l’attribuent à des pertes d’argent. La fortuné des deux époux était cependant consi dérable. ____________ —« Petites Nouvelles »— Arrstàtion d’un voleur, — Hier matin, à Abbeville,les inspecteurs de la brigade mobile de Lille, ont arrêté dans un hôtel un individu nommé Marius Baraton, qui était arrivé en au tomobile. Raraton s’était enfui de Paris, après avoir dérobé une somme de dix mille francs dans une banque. Un comptable disparaît avec 700.000 fr. Albert Dagbert, âgé de trente-huit ans, comptable d’une grand maison de Laon, vient de prendre la fuite, après avoir détourné 700.OoO rrancs. Le comptable voleur qui élait au service d’une maison qui pratique le com merce des bestiaux en gros, jouait beaucoup à la bourse. Ln mandat d’amener vient d’être lancé contre lui. Séance du 13 juin. La propagande antimilitariste. On se rabat sur les interpellations inscrites à l’ordre du jour. Il y en a six, toutes relatives, plus ou moins directement, aux incidents anti militaristes dans l’armée et aux perquisitions ordonnées par le gouvernement chez les sans- patrie de la C. G. T. et chez les anarchistes. M. le commandant Priant rappelle très brièvement les incidents de ïoul, Nancy, Ro dez, M^con, etc. R rend un hommage mérité à la bravoure et au sangrfroid du commandant Angelby « qui, dit-il, à Rodez, a évité à son régiment upe tare plus grave encore que celle qui a atteint le 17e ». Les sans-patrie de l’extrême-gauche mènent un tapage effroyable malgré les objurgation^ de M. Deschanel et les protestations du centre- Leur intention pst évidemment de couvrir- la voix de l’orateur. Ils harcèlent M, Driant de leurs interruptions"saugrenues ou de leurs in jures, Joli spectacle, en vérité. M. Deschanel fait appel à leur courtoisie et à leur loyauté !.. Ces dames sont absentes, M. Driant recherche les responsabilités des manifestations lamentables qui ont failli désho norer notre armée. Elles sont chez les révolu tionnaires de la C, G. T. et d’ailleurs... Campa gne de presse VHumanité tt dans la Bataille Syndicaliste, manifestes et affiches contre la loi de trois ans, distribution de brochures et de tracts anarchistes dans les cabarets 8t les casernes, etc. Les meneurs n’ont pas craint <L menacer les hésitants.., M. Driant montre la G, G. T. uniquement ap pliquée à la propagande de l’antimilitarisme. Il lit des extraits du fameux Manuel du soldai, des comptes rendus des congrès syndicalistes, etc. Les unifiés se sentent tellement solidaires de cette propagande scélérate que chaque citation leur arrache des exclamations de fu reur. Leurs ténors font rage : Lavaud, Lauchc, Rozier, Dumas, Goûtant d’Ivry lui-même... Le commandant Driant, imperturbable, quoique souffrant, continue sa salutaire démonstration. II rappelle les paroles de M. Messimy, ancien ministre de la guerre, attestant que, d’après les instructions données par la C. G. T,, nos. voies de chemins de fer seraient sabotées en cas de mobilisation... R lit un passage d’une brochure toute récente qui invite formellement les soldats à la révolte et à la désertion. U montre le Sou du Soldat semant méthodiqur - ment l’anarchie dans les régiments sous cou vert de solidarité. La crise de l’E n s e i g n e m e n t Une statistique, publiée par le minis tère de l’Instruction publique, met en évi dence la diminution continue, depuis quel ques années, du nombre des candidats aux écoles normales primaires. Le nombre des candidats aux écoles normales primaires a progressivement flé chi de 4,909 à 3,692 et celui des institutri ces de 7,614 à 6,826, de 1906 à 1912. Dans certains départements, on a même rencontré moins de candidats que de pla ces offertes au concours. 4. ------------- Questions Militaires Les changements de garnison. De nombreux changements de garnison, ré sultant surtout de la prochaine augmentation des effectifs so produiront, comme on sait, à l’i3sue des manœuvres d’automne et en, 1914. Voici Ii liste des corps ou détachements de notre contrée et des régiments ayant reçu des recrues de la région auxque s une nouvelle garnison a été jusqu’à ce jour notifiée : Changements prévus pour le 1" octobre 1913 Infanterie. 55“ régiment (Compiègne, 1 Ua|a Tc,n à Ham-Vendeui!) : sera çonceptré à Gompiè- ^ 67* rég, (Soissons, Condé-sur-Aisne) : en verra un bataillon à Epernay. 728 rég. (Amiens) : enverra 1 bataillon à Péronne. 120e reg. (Péronne, Saint-Dénis, et forts) : sera concentré à Stenay, 128* rég. (?. C. et 2* bataillon à Abbevilie, P. P. à Saint-Dénis) : les 2 bataillons de Saint- Denis iront à Amiens. 152® rég. (état-major et 2 bataillons à Gé- rardmer, 1 bataillon à Bruyères) : sera con centré à Gérardmen 153e rég (Toul) : ta compagnie détachée à Pont-à-Mousson rejoindra Toul. 154* rég. (Lérouville) : t bataillon ira à Com- mercy. Bataillons de chasseurs, 8e bataillon (Amiens), état-anajor et 4 com pagnies à Etain, 9* bataillon (Longwy) : ira à Conflans. 18* bataillon (Stenay) : ira à Longuyon, sauf 1 compagnie détachée à Compiègne Les engagements volontaires. Le nombre des engagements volontaires contractés au cours des récentes opérations des conseils de révision s’élevait au 30 avril, à 32.640. Le nombre total ne sera connu que dans quelques jours, quand les résultats des opérations du mois de mai seront parvenus au ministères de la guerre. Les engagés ont été incorporés immédiate ment après la signature de leur acte d’enga gement et les chefs de corps ont été invités à activer leur instruction militaire afin de les rendre mobilisables le plus rapidement possi ble et d’après leurs aptitudes individuelles. Les malins de Toul. A la suite des incidents qui se produisirent le 18 mai à Toul, l’autorité militaire avait fait arrêter et mettre en prévention de conseil ‘de guerre seize soldats de la garnison qui furent transférés à Nancy. L’enquête poursuivie par les. soins de l’autorité militaire vient d’aboutir à des ordonnances de non-lieu en faveur de onze des soldats arrêtés qui sont renvoyés à leur corps où des mesures disciolinaires pour ront Être prises à leur Égard. Quant aux olnq autres accusés, ils comparaîtront très vraisem blablement la semaine prochaine devant le conseil de guerre du 20e corps, Les grandes manœuvres de 191-3. La région des grandes manœuvres est défi nitivement arrêtée, sur la rive gauche de la Garonne, dans les départements de Tarn-et- Garonne, de la Haute-Garonne et du Gers. Les opérations des deux armées (12*, 16e, 1*7* et 18' corps d’armée), commandées par le géné ral Pau et le général Chômer, se feront parti culièrement dans le triangle Beaumont-de-Lo- magne, Lavit-de-Lomagne et Lectoure. C’est à la Belgique que la Régie française achète des allumettes des vendeurs eux-mêmes, par réunion ou coali tion entre les principaux détenteurs d’une même marchandise ou denrée, tendant à ne pas la vendre ou à ne la vendre qu’un certain prix, ou qui par des moyens frauduleux quelconques auront opéré la hausse ou la baisse du prix des denrées ou marchandises, ou des papiers et effets publics au-dessus ou au-dessous des prix qu’aurait déterminés la concurrence na turelle et libre du commerce, seront punis d’un emprisonnement d’un mois au moins à un an au plus, et d’une amende de cinq cents francs à dix mille francs... » M. Normand, interpellé par M. Bourgarel sur le point de savoir s’il avait quelque décla ration à faire, a répondu qu’il se réservait de répondre en présence de l’avocat qu’il va dé* signer. En Alsace-Lorraine» . >> Journalistes condamnés pour avoir garde le secret proiessionncî. A la suite de l’aflaire de la divulgation des projets de loi relatifs aux associations et à la presse, affaire qui avait déjà donné lieu à la condamnation du correspondant d’un journal français, à 30 marks d’amende pour refus de témoigner, le parquet a in terrogé le correspondant de la Gazette de Francfort. Celui-ci a refusé également de violer le secret professionnel et a été con damné à 30 marks d’amende. ; COMMENT ON PUNIT en Allemagne LES ANTIMILITARISTES 1 Les fumeurs avaient naguère apprécié la commodité des paquets d’allumettes dits « Ju piter » ; à l’instar de l’Allemagne et de la.Bel gique, la régie française avait fini par adopter ces petits paquets plats en forme de carnet faciles à insinuer dans une poche de veston ou de. gilet sans la déformer d’une iriesthétique hernie... * Mais voici plusieurs semaines que .l’on peut eu vain demander des « Jupiter » dans les bu reaux de tabac, - Nous n’eu avons plus, vous répond-on invariablement. Les entrepôts ne nous et) li vrent plus. Iis sont actuellement dépourvus à cause de la grève, paraît-il. — Quelle grève ? — La grève belge, quia arrêté la produc tion .., Admirable régie française qui, pour faire tremper des petits bouts de bois dans du phos phore, a besoin de recourir à la main-d'œuvre étrangère ! * --------------------- Accident d’ Automobile AU PARLEMENT A LA CHAMBRA Séance du i i Juin i 913. * Présidence de M. Lebrun, vice-présidenl. Le mercredi de l’école laïque. — Une fois par semaine, M. Barthou consent à prêter son concours à des auditions que donnent MM. Dessoye et Buisson sur l’école laïque. Ce sont petits couplets en l’honneur des instituteurs, dans lesquels on célèbre leur dévouement, leur tact, leur amour de la République. Quand M, Dessoye et M. Buisson ont ainsi consacré deux ou trois heures au culte de l’é cole laïque, ils s’en vont le cœur léger et la conscience tranquille. Ils n’ont qu’un regret : celui de voir si peu de fidèles assister à cette pieuse cérémonie, Celle-ci consiste à sacrifier 25e bataillon (Saint-Mihiel) : enverra demi- compagnie à Angers et dembeanapagnie à Li moges, 26* bataillon (Vincennes) : état-major et 5 compagnies à Pont à-Mousson. 29* bataillon (Saint-Mihiel) : enverra t com pagnie à Châlons-sur-Marne. Cavalerie , 12* Chasseurs (portion principale à Saint- Mihiel, portion centrale à Sézanne) : enverra 1 escadron de Saint-Mihiel à Pont-à-Mous- son. 12° dragons (Pont-à-Mousson, Toul) : les es cadrons seront réunis à Pont-à-Mousson. Artillerie. 29* rég. (LaorvSissonne) : sera réuni à Laon. 40° rég. (Saint-Mihiel) rie groupe à cheval de Stenay ira à Mézières. 42* rég. (La Fère) : enverra un groupe à Stenay. Changements prévus pour le 1,r avril 1914, Cavalerie. 4* cuirassiers : 1 escadron de Condé à Cam brai. 9* cuirassiers : E,-M. et 5 eseadr. de Noyo i à Douai. 21* dragons : E.-M. et 5 escad ons de Saint- QmeràNoyon. 19* chasseurs à cheval : E.-M. et 4 escadrons d’Abbeville à La Fère : 1 escadron d’Amiei 3 à La Fère. Artillerie, E.-M. 4 groupes de Versailles à Un mort et un blessé. Un terrible accident est arrivé mercredi matin, sur la route de Choisy-le-Roi. Des dragons du 27e, en service en cam pagne, passaient sur cette route. Une au tomobile de la maison Delabaye, conduite par le chauffeur Gillet, arriva en face des cavaliers. Le cheval d’un dragon, pris de peur, fit un brusque écart qui le porta, De vant le véhicule. Pour l’éviter, Gillet donna un coup de volant si fort que l’automobile lit une ter rible embardée et versa. A cg'è (Ht chauffeur se trouvait un jeune apprenti. Tous deux restèrent inanimés s.ür la route. Gillet, qui avait le crâne fracturé, est mort quelques minutes après la chute ; l’apprenti chauffeur, grièvement blessé, a été transporté à l’hôpital Saint-Antoine. A ^Étranger. Enfin, très courageusement et sans être dé menti, le commandant Driant révèle à la Chambre que les antimilitaristes ont donné pour mot d’ordre à leurs complices de l’armée, de se taire pour le moment et de se préparer à déserter en masse le 25 septembre prochui i. AU MAROC 3 Sanglante bataille. Nos pertes sont de 5 1 tués et 109 blessés. Rabat, 13 Juin- Une sanglante bataille a été livrée dans le Tadla. Quant ànos pertes, elles sont malheureusement plus élevées qu on ne l’avait cru d'abord. Le colonel Mangin annonce que le combat de Ksiba nous a coûté cinquan te-quatre tués et cent neuf blessés. Il est un'des plus acharnés qui aient en core eu lieu au Maroc . 11* rég. Rouen. 12» rég. res. I«r rég. E.-M. et Amiens-Abbeville. 27* rég. : E.-M. Saint-Oraer. 59* rég. : E.-M. et 4 groupes à Chaumont. 2 gio.ipes de Vincennes à Bruyi » groupes de La Fère à à et 3 groupes de Douai de Vincennes Le Tunnel sous la Manche. Le Daily Graphie signale qu’une réunion des députés favorables à la construction du tunnel sous la Manche a eu lieu hier soir, à la Chambre des Communes. Parmi les assistants se trouvaient MM. Fell, Lionel Rotcschild, s Charles Schwann, qui ont pris successive ment la parole. Les orateurs ont constaté que le projet de percement du tunnel est appuyé par des honi- mçs de tous les partis, qu’il ne s’agit pas d’un projet antiallemand, puisque le tunnel unirait l’ Angleterre non pas seulement à la France, mais a ions les pays du continent. Rs ont par lé avec enthousiasme des avantages du tunnel pour la Grande-Bretagne et son commerce. M. Lionel Rothschild a assuré que la partie finan cière de l’entreprise ne comportait aucune dif ficulté , L - accaparement de® sucres. Le maintien de la Classe. Un certain nombre de jeunes gens appar tenant au contingent de 1912, soit comme conscrits de la classe 1913, soit comme ajo r- nés’de la classe 1913, et ayant des lïèri s sous les drapeaux en qualité d’appelés de la classe 1910 ont demandé aux conseils de révision de leur accorder le sursis prévu sur l'article 20 de la loi sur le recrutement. Le ministre de la Guerre, saisi de la ques- lion, a décidé que les jeun- s gens du contin gent de 1913 ayant des l'rè es sous les dra peaux sont admis à bénéficier des dispositions à l’article 20 de la loi de mars 1903. En consé quence, les commandants dè recfulement'ac- corderont à tous lea jeunes gens de cette ca tégorie qui en feront la demande des sursis les maintenant dans leur foyer jusqu’au retour de leurs frères retenus sous les drapeaux, con formément à l’article 33 de la loi sur le recru tement. TJrxe inculpation, On se souvient qu’au mois d’octobre 1911, une plainte en accaparement de sucre fut dé posée au parquet de la Seine, au nom de plu* sieurs syndicats intéressés, par MM, Gaston Mem -r, sénateur de Seine-et-Marne, et Sçtn- mier, ralïln. ur. è Un juge d’instruction* M. Bourgarel,3 fut chargé de suivre l’a* aire. Le magistrat commit M, f’ons, expert, aux fins de rédiger un rap port sur les faits allégués par les plaignants. M. I \ as a terminé son travail. II en résuite que M, Normand, directeur de sucrerie à Dresliucourt (Somme), opérant sous la raison sociale Dhiliy et C1’, avait acheté et emmaga siné, en fin septemhco UM3, 380.000 sacs de sucre disponible. M, Bougarel a convoqué jeudi M Normand qu’il l’inculpait du code pénal, gon cabinet et lui a nolifié conformément à l’article 419 qui édicté : « Tous ceux qui, par des faits faux ou lomnieux semés à dessein dans le public, des suroffres faites aux prix que demandai! nt M. Max Winkler, rédacteur au journal syndicaliste Union, a été condamné parla Cour d’assises à trois ans de prison pour avoir, dans un article intitulé « Le Moioch a faim », incité les soldats à l’insubordi nation. Afin que la sécurité de l’Etat ne fût pas compromise, les débats avaient lieu à huis clos. UNE IDÉE JUSTE M. Paul. Beauregard a proposé, en, fait de défense de l’école laïque, la seule combinaison capable de donner un résultat pratique. Il a proposé de confier h la section permanente du Conseil supérieur de l’instruction pu blique, avec appel au Conseil, le droit d’autoriser les manuels scolaires;1Si Ton veut en effet ramener la paix dans l’école, mettre un terme aux difficul tés provoquées par l’usage de tel-ou tel manuel condamné à tort ou à rai son, il faut donner aux familles une garantie supérieure h celle que la loi, leur laisse aujourd’hui. Que se passe-t-il présentement? Les instituteurs de chaque canton dressent annuellement une liste des ouvrages qui leur paraissent acceptables, puis i1 inspecteur d’Académie centralise, les listes cantonales et dresse la liste dé partementale avec le concours, d’une commission comprenant les inspec teurs primaires, le directeur et la di rectrice des Ecoles normales, enfin le, recteur homologue sans y regarder \?x liste ainsi établie. En réalité, le rec teur n’est là que pour la forme, et il est manifeste que c’est le personnel primaire qui décide. Or, sans revenir sur la question des manuels,il est admis partout le monde que certains manuels adoptés ne sont pas ce qu’ils devraient être pour res pecter dans sa lettre et dans Son es prit la neutralité scolaire. L’intervention de la section perma nente n’affaiblirait pas le contrôle de l’Etat laïque, puisque les membres de la section permanente sont désignes par le ministre. Les adversaires de l’école publique auraient même le droit de trouver le système préconisé par M, Beauregard insuffisant, mais étant donné l’esprit de justice et de libéralisme dont le Conseil a toujours fait preuve, il est permis de croire que les choix seraient dictés par un senti ment d’équité capable d’inspirer con fiance à tous. Ce serait donc un grand, allègement au malaise de l'enseigne ment primaire. Serait-ce un remède absolu et com plet ? M. Barthou estime que non et sur ce point, il n’a peut-être pas tort* mais ce serait déjà quelque chose. M. Beauregard a retiré son contre- projet, parce qu’on lui a reproché de ne pas répondre à tous les points vi sés par le projet du gouvernement, mais en se réservant de le reprendre à. titre d’amendement. Si jamais ce débat fantôme doit aboutir à autre chose qu’à des dis cours, il faut espérer que cet amen dement sera pris en considération, car il n’y a plus à se dissimuler que la contrainte, les pénalités, les foudres judiciaires risquent de se révéler sin gulièrement inefficaces en des ques tions qui touchent la conscience. Le plus obstiné des anticléricaux ne croit .pas sincèrement que la ir/ise en prison de tous les évêques et, curés de France assurerait mieux qu’une ga rantie morale la fréquentation de l’é cole et la tranquillisé de la, Républi que. ca* ar

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84' Année. — CINQ CENTIMES — Le Numéro — CINQ CENTIMES

LE CODRRIEK DE L'OISEParaissait le Jeudi et le Dimanche. JOURNAL4. DE SÇNLIS

Rédacteur en chef-** Loup BERTROZParaissant le Jeudi et le Dimanelïo}

1 . B O M V 1 M X I N T 8I Or s’abshhr aaz B u ssaz dm Jo ira û st daac to u

MBS «I OM M M Mfi I )( | d« poste. — l ’aboamstesat sst psjablsI l • b i I d’svaooa st continu» ds plsla dsolt jtuqn’à rscsptloaU s M ots.................. * h . * b - I ootttrair».

x , a partes* »> *« du 18 d* •*»«*« “**“ •__________

BUREAUX, RÉDACTION k ADMINISTRATION9 1 M & I S — i l » P l a e s de l’H ô te l-d e -V ille , fia j - 8 9 N K E K

y é L i F H Q W m* *Le» manutcrit», inséré» ou non, ne sont pa» rendu».

i i a C X33B21 m a x B T i o M i iÀ iaoisss Itoalss.................... 0 ,10 i« 1* UiBli 8 Btclsniss. . . . . . . . t . » ... .e'sM OjROIl! 1 8 îi|A u o ass i voïomtûM................. 0,XB — I F ûts diras ; ........ ..<!»■ il -*J

es R’aaasrva ras s’mssanoR ao-bbssods s i 1 rasasfies aaaoasss, vlaluaas, ate., soacarasai Paris atlas Dipsirteaaats soal ispaas U isstm sal

sus b u reau du journal.

Senlis, le 14 Ju in 1913.

Gomment ne pas opposer à toutes les fautes qui ont été commises depuis une quinzaine d’années, la politique d ordre, de prudence et de sagesse du ministère Méline, qui avait conduit la France à un si haut degré de prospérité à laquelle tous les hommes de bon sens comprennent en­fin la nécessité de revenir aujourd’hui.

La cause première de la désorganisation sociale qui s’est accomplie, des embarras financiers qui se sont créés, du manque de confiance en soi qui arrête la marche des nations comme celle des individus, a été l’extrême faiblesse des gouvernements nui se sont succédé. Lambeau par lambeau ces gouvernements ont abandonné la plus grande partie de leur indépendance et de leur autorité au prolit des parlementâmes sans responsabilité qui se sont imaginés que les électeurs les avaient choisis non pas pour donner des avis sur les grands intérêts du pays, mais seulement pour devenir les maîtres de la vie administra­tive de leur arrondissement. Bientôt les préiets et sous-préfets comprirent qu’ils n ’étaient plus que nominalement les agents du gouvernement et, qu’en fait, ils ne pou­vaient faire autrement que d’entrer au service de ces parlementaires, devenus le véritable pouvoir exécutif. La plupart des autres fonctionnaires de tous ordres durent comprendre à leur tour que leur avenir dépendait uniquement de leur sou­mission aux caprices et aux rancunes des mêmes parlementaires. .

Ceux-ci ayant perdu toute notion du rôle que la Constitution républicaine leur avait réservé et n’ayant plus qu’un unique souci, celui de conserver, par tous les moyens, les pouvoirs tyranniques qu on leur avait laissé prendre, ne cherchèrent plus à éclairer leurs électeurs sur les questions qu’ils avaient plus particulière- «tudiées. Ils abandonnèrent généralement leurs convictions antérieures ou se con­tentèrent de les oublier momentanément, à tous ceux qui émettraient les idées les plus fausses et les plus dangereuses, ils n’eurent plus qu’une seule réponse ; celle du chansonnier Nadaud t « Electeur, vousavez raison

avaitAyant promis tout ce qu on leur demandé, si impossible que cela lût, ils trouvèrent que ce n’était pas assez et se creusèrent la cervelle pour inventer ce qu’ils appelèrent de nouvelles revendica­tions, susciter partout des appétits et fane de nouvelle» promesses là où on ne leuren demandait aucune,

Rentrés à la Chambre, il leur fallait bien tenir une partie de ces promesses, quand bien même il fut évident qu’il en résulterait plus tard un grand dommage mmr le pays. Les gouvernements trop faibles préfèrent s’incliner plutôt que de lutter et de se faire renverser Ils n’eurent même pas le courage de montrer à la Na tion les dangers qu’on leur faisait courir.

Et, alors, ce fut la danse (tes rm bons !— Lois sociales mal étudiés et très con­

t e u s e s , allant le plus souvent diamétrale- ment à rencontre du but qu on s était proposé.

— Monopoles et industries d Etat.— Aucune grande vie d’ensemble, par­

tout multiplication et dispersion des dé­penses. . ,

— A ccro issem ent form idable du nom-

cains que. l’avenir préoccupe, viennent maintenant s’y rallier les uns après les autres.

Notre tâche sera de montrer aux élec­teurs encore naïfs que le plus coûteux des députés est celui qui se fait son courtisan le plus docile, et qu’ils sont maintenant payés pour le savoir.

Nous nous attacherons enfin, avec plus d’énergie que jamais à démontrer que la réforme électorale peut seule permettre de réparer en partie le mal considérable qui a été fait. Ceux des députés des mares stagnantes, qui parviendront à se faire réélire, verront leurs actes de despotisme et de favoritisme sévèrement contrôlés par les élus des autres listes. Les fonc-: tionnaires reprendront leur indépendance et le gouvernement toute son autorité.

Enfin, les élus pourront être choisis parm i ceux qui é tu d ien t, réfléch issen t et donnent des avis éclairés sur les questions soumises aux Chambres, parmi ceux enfin qui songent toujours à l’avenir politique et économique de la France et ne se con­tentent pas de déclarer : Après nous la fin du rtfifede !

Charles PREVET,. Président de la Fédération

Républicaine.(B ulletin de l'Association de la

Fédération N ationale Républicaine). + - —

Echos et Nouvelles.L e m a r ia g e d e M lle P o in e a r é . —

Hier après-midi, a été célébré, à la mairie du V* arrondissement, le mariage de Mlle Jeanne Poinearé, fille de feu M. Henri Poinearé, mem­bre de l'Institut, et petite- cousine de M. Raymond Poinearé, président delaRépubtique, avec M. Léon Baum, ingénieurs des mines à Nancy. .

Le Président de la République, qui était le témoin de Mile Poinearé, et Mme Raymond Poinearé assistaient à cette cérémonie.

Le maire du V' arrondissement, après avoir uni les époux, a rappelé dans une courte allo­cution, la mémoire du grand savant que fut M. Henri Poinearé, le père de la jeune mariée, ____________

Tout re n c h é r it . — Les sénatenrs eux- mêaies se jettent dans la prodigalité.

Leurs fournitures de bureau et leurs frais d’impression coûtent cher aux contribua­bles. .

En 1870, nous apprend nn rapport officiel, ils n'avaient besoin que pour 6.000 fr. de pa­pier, de piumes, d’encre et de crayons. L’an dernier, cette rubrique de leur budget s’est élevée à 55.000 francs, soit une augmentation de 49.000 francs.

Quant aux imprimés, les frais ne s’élevaient il y aprepte-sjx ans, qu’à 108.000 francs. lisse montent aujourd’hui à 255.000 francs.

Le seul papier à lettre, accompagné de ses enveloppes, atteint 38,000 francs, soit 126 francs par père conscrit.

Tout renchérit.

des victimes sur l’aulel de la laïcité. Ce fut d’abord M. de Gailhard-Bancel qui voulait ré­tablir l’enseignement congréganiste, remettre en honneur l’idée de Dieu et rétablir l’autorité des pères de famille. Vous pensez si les grands prêtres eurent vite fait d’immoler ce « des­tructeur de l’œuvre scolaire de la Républi- que ». , ,

M. Paul Beauregard vint ensuite. Ce n est pas un aussi grand criminel. Il réclame simple­ment la neutralité, et une sélection plus sévé- re des « manuels » ; il propose de les soumet­tre à l’autorisation de la section permanente du Conseil supérieur de l’instruction publi­que.

Et voici ce qu’il dit :M. P aul Beauregard. — Renoncez à la

multiplicité des livres, faites appel au Con­seil supérieur de l’instruction publique, de­mandez à sa section permanente d’autoriser certains livres avec droit d’appel devant 1 As­semblée générale du Conseil supérieur.

Il est difficile de présenter un système plus largement libéral et universitaire. Si vous 1 ac-, ceptez, très rapidement, le mal diminuera, puis d i s p a r a i t r a . A d o p t e z m o n c o n t r e - p r o j e t e t vous n’aurez pas besoin de recourir à votre l o i , q u 1 offre les plus graves inconvéniens et peut mê­me recéler les plus grands périls.

L’idée est juste. Mais si on l’adoptait, que deviendraient nos mercredis laïques 2 Tout serait fini.

M. Bartbou ne l’écarte cependant pas pour ce moiif : mais il répond :

M. Barthou. — Je déclare tout d’abord que tout n’est pas parfait dans le système actuel, qui comporte trois degrés de juridiction : la commission pédagogique, la commission de révision présidée par l’inspecteur d’académie, le recteur.

..... nspecteur____n’interviennent pas d’une façon suffisante. Mais autant je serais partisan d’une réforme dans le cadre départemental, autant j’estime qu’il se­rait dangereux de soumettre la question des manuels au Conseil supérieur.

Et puis M. Beauregard, qui est un libéral, ne voit-il pas, qu’à la variété des manuels il va substituer une sorte de monopole, qu’à la liberté de l’enseignement primaire il va subs­tituer une sorte de doctrine d’Etat, en matière de morale et d’histoire ? (Applaudissements à gauche.)

Faible raison, car, ainsi que l’a remarqué M. Paul Beauregard, nous ne sommes pas ici sur un terrain de liberté ; il s’agit d’instruction par l’Etat. Et l’Etat qui rond l’in s tru G tio n ob’iga- toire doit des garanties aux citoyens.

D’ailleurs M. Rariliou avait e u le soin de dire que, quand môme cette proposition serait adoptée, il iï’en faudrait pas moins continuer de venir aux mercredis de M. Dessoye.

Cette objection, dit plaisamment M. Paul Beauregard, a fait une impression profonde sur mon esprit, Il retira donc son contre- projet, mais promit de le représenter sous for­me d’amendement.

Et les grands prêtres s’en sont allés en mar­mottant encore des prières pour l’école laïque.

A ssa ss in a t du grand vizir de TurquieMercredi matin, le grand vizir, sortant

lu ministère de la Guerre, se rendait à la sublime Porte, en automobile, accompa­gnés de deux aides de camp, le capitaine Echref et le lieutenant Marini Ibrahim bey. Le grand vizir passant place Bayazid au Rivan Yulou, a été obligé de s’arrêter un moment, en raison des réparations de la voie, et de la foule. A ce moment, des personnes dont l’identité n’a pu être en­core établie, qui se trouvaient dans une automobile, ont tiré dix coups de revolver sur l’automobile. Le grand vizir qui était bbssé a été transporté au ministère de la Gierre où il a expiré une demi-heure après.

Le lieutenant Ibrahim bey, atteint par des balles, a expiré.

Un domestique du grand vizir, nommé Kiazi, a été blessé.

On a a r r ê té u n in d iv id u p o m m é T o p ai Tevfiïc, qu’on suppose être un des assas­sins. Il était dans une vespasienne à côté de Gi e lit pacha et il avait en mains deux revolvers et plusieurs cartouches.

Un autre des assassins du grand vizir a été arrêté : c’est un individu nommé Kadri.

bre des fonctionnaires.— Guerre à toutes les initiatives privées.

Capitaux français chassés à l’étranger.Enfin, la défense nationale compro­

mise !Toute cette oeuvre charlatanesque appa­

raît maintenant en pleine faillite. Il ne reste pour le contribuable qu’à supporter de nouveaux impôts pour commencer à payer les dommages causés par quelques- unes des fantaisies de ses élus,

Quel spectacle lamentable donnent au pays et aux nations étrangères ces dépu­tés qui, obligés de constater que la loi de 1905 a anéanti la force de notre armée active et ouvert la porte à l’invasion, hési­tent pendant des mois a u lieu de courir au secours de la France menacée par de formidables armements exécutés de l’autre côté de la frontière. Inquiets de ne pas connaître le profit personnel qu’ils en p o u rro n t tirer au p rès de leurs électeurs, ils déclarent enfin qu’aucune mesure n’est urgente.

Nous pouvons leur dire que la grande masse des électeurs se rend très bien compte qu’il y va de l’existence môme du pays et qu’elle chassera avec colère ceux qui l’ont si souvent trompée et qui ont sacrifié à ce qu’ils croyaient être leurs intérêts électoraux la défense nationaleelle-même.

La Fédération Républicaine peut mon­trer au pays, non sans tristesse malheu­reusement, que la clairvoyance de ses adhérents n’a été mise en défaut sur au­cun point et que sur toutes les prétendues réformes accomplies depuis une dizaine d’années, toutes les observations qu ils ont présentées se sont réalisées.

Nous ne nous sommes jamais écartés des principes républicains. Nous avons, en toutes circonstances, soutenu énergi­quement notre programme et nous avons eu la consolation de constater que tous les autres groupes, composés de républi-

L a lo i dp 3 a n s p î l e s c o n g é s a g r i ­c o l e s . — La commission de l'agriculture dé­posera un amendement à la loi de trois ans en ce oui concerne les congés. Elle demandera que tes permissions agrieoips soient de quatre mois à répartir pendant les trois années de services,

Ces permissions seraient ainsi réparties : 30 jours la première année à prendre en une ou deux périodes ; et 45 jours la deuxième et troisième années, à prendre également en une ou deux périodes.

N o s p a c if is t e s . — M. Du Mesnil, dont on connaît la remarquable campagne en faveur des trois ans dans le Rappel, dit leur fait aux pacifistes:

« La fraternité des peuples les ravit d’en­thousiasme ; ils omettent simplement d’obser­ver que les hommes peuvent être frères... comme Caïn et Abel. Ils prennent leur chimère pour une réalité ; de ce qui veulent la paix, ils concluent que personne ne prépare la guerre. Ces doux illuminés sont quittes à se frapper la poitrine au premier désastre. Alors, ils perdent une illusion et la nation deux pro­vinces. »

L a m o r t d e M. e t M m e M agg i. — Met Mme Maggi, les grands industriels suisses, se sont suicidés à Zurich, en laissant ouvert le robinet à gaz de la salle de bains, qui est en communication avec la chambre à coucher. On ignore», les causes de ce double suicide. Certains l’attribuent à des pertes d’argent. La fortuné des deux époux était cependant consi­dérable. ____________

—« P e t i t e s N o u v e l le s »—Arrstàtion d ’un voleur, — Hier matin, à

Abbeville,les inspecteurs de la brigade mobile de Lille, ont arrêté dans un hôtel un individu nommé Marius Baraton, qui était arrivé en au­tomobile.

Raraton s’était enfui de Paris, après avoir dérobé une somme de dix mille francs dans une banque.

Un comptable disparaît avec 700.000 fr . Albert Dagbert, âgé de trente-huit ans,

comptable d’une grand maison de Laon, vient d e p r e n d r e l a f u i t e , après avoir détourné 700.OoO rrancs. Le comptable voleur qui élait au service d’une maison qui pratique le com­merce des bestiaux en gros, jouait beaucoup à la bourse. Ln mandat d’amener vient d’être lancé contre lui.

Séance du 13 ju in .L a p r o p a g a n d e a n t im il i ta r is t e .

On se rabat sur les interpellations inscrites à l’ordre du jour. Il y en a six, toutes relatives, plus ou moins directement, aux incidents anti­militaristes dans l’armée et aux perquisitions ordonnées par le gouvernement chez les sans- patrie de la C. G. T. et chez les anarchistes.

M. le commandant P riant rappelle très brièvement les incidents de ïou l, Nancy, Ro­dez, M^con, etc. R rend un hommage mérité à la bravoure et au sangrfroid du commandant Angelby « qui, dit-il, à Rodez, a évité à son régiment upe tare plus grave encore que celle qui a atteint le 17e ».

Les sans-patrie de l’extrême-gauche mènent un tapage effroyable malgré les objurgation^ de M. Deschanel et les protestations du centre- Leur intention pst évidemment de couvrir- la voix de l’orateur. Ils harcèlent M, Driant de leurs interruptions"saugrenues ou de leurs in­jures, Joli spectacle, en vérité. M. Deschanel fait appel à leur courtoisie et à leur loyauté !.. Ces dames sont absentes,

M. Driant recherche les responsabilités des manifestations lamentables qui ont failli désho norer notre armée. Elles sont chez les révolu­tionnaires de la C, G. T. et d’ailleurs... Campa gne de presse VHumanité t t dans la Bataille Syndicaliste, manifestes et affiches contre la loi de trois ans, distribution de brochures et de tracts anarchistes dans le s cabarets 8t les casernes, etc. Les meneurs n’ont pas craint <L menacer les hésitants..,

M. Driant montre la G, G. T. uniquement ap ­pliquée à la propagande de l’antimilitarisme.Il lit des extraits du fameux Manuel du soldai, des comptes rendus des congrès syndicalistes, etc. Les unifiés se sentent tellement solidaires de cette propagande scélérate que chaque citation leur arrache des exclamations de fu reur. Leurs ténors font rage : Lavaud, Lauchc, Rozier, Dumas, Goûtant d’Ivry lui-même... Le commandant Driant, imperturbable, quoique souffrant, continue sa salutaire démonstration. II rappelle les paroles de M. Messimy, ancien ministre de la guerre, attestant que, d’après les instructions données par la C. G. T,, nos. voies de chemins de fer seraient sabotées en cas de mobilisation... R lit un passage d’une brochure toute récente qui invite formellement les soldats à la révolte et à la désertion. U montre le Sou du Soldat semant méthodiqur - ment l’anarchie dans les régiments sous cou­vert de solidarité.

La cr ise de l’E n s e ig n e m e n tUne statistique, publiée par le minis­

tère de l’Instruction publique, met en évi­dence la diminution continue, depuis quel­ques années, du nombre des candidats aux écoles normales primaires.

Le nombre des candidats aux écoles normales primaires a progressivement flé­chi de 4,909 à 3,692 et celui des institutri­ces de 7,614 à 6,826, de 1906 à 1912.

Dans certains départements, on a même rencontré moins de candidats que de pla­ces offertes au concours. 4 . -------------

Questions MilitairesL e s c h a n g e m e n t s d e g a r n i s o n .

De nombreux changements de garnison, ré­sultant surtout de la prochaine augmentation des effectifs so produiront, comme on sait, à l’i3sue des manœuvres d’automne et en, 1914.

Voici I i liste des corps ou détachements de notre contrée et des régiments ayant reçu des recrues de la région auxque s une nouvelle garnison a été jusqu’à ce jour notifiée :Changements prévus pour le 1" octobre 1913

Infanterie.55“ régiment (Compiègne, 1 Ua|a Tc,n à

Ham-Vendeui!) : sera çonceptré à Gompiè-

^ 67* rég, (Soissons, Condé-sur-Aisne) : en­verra un bataillon à Epernay.

728 rég. (Amiens) : enverra 1 bataillon à Péronne.

120e reg. (Péronne, Saint-Dénis, et forts) : sera concentré à Stenay,

128* rég. (?. C. et 2* bataillon à Abbevilie, P. P. à Saint-Dénis) : les 2 bataillons de Saint- Denis iront à Amiens.

152® rég. (état-major et 2 bataillons à Gé- rardmer, 1 bataillon à Bruyères) : sera con­centré à Gérardmen

153e rég (Toul) : ta compagnie détachée à Pont-à-Mousson rejoindra Toul.

154* rég. (Lérouville) : t bataillon ira à Com- mercy.

Bataillons de chasseurs,8e bataillon (Amiens), état-anajor et 4 com­

pagnies à Etain,9* bataillon (Longwy) : ira à Conflans.18* bataillon (Stenay) : ira à Longuyon, sauf

1 compagnie détachée à Compiègne

L e s e n g a g e m e n t s v o lo n ta ir e s .Le nombre des engagements volontaires

contractés au cours des récentes opérations des conseils de révision s’élevait au 30 avril, à 32.640. Le nombre total ne sera connu que dans quelques jours, quand les résultats des opérations du mois de mai seront parvenus au ministères de la guerre.

Les engagés ont été incorporés immédiate­ment après la signature de leur acte d’enga­gement et les chefs de corps ont été invités à activer leur instruction militaire afin de les rendre mobilisables le plus rapidement possi­ble et d’après leurs aptitudes individuelles.

L e s m a l in s d e T o u l.A la suite des incidents qui se produisirent

le 18 mai à Toul, l’autorité militaire avait fait arrêter et mettre en prévention de conseil ‘de guerre seize soldats de la garnison qui furent transférés à Nancy. L’enquête poursuivie par les. soins de l’autorité militaire vient d’aboutir à des ordonnances de non-lieu en faveur de onze des soldats arrêtés qui sont renvoyés à leur corps où des mesures disciolinaires pour­r o n t Ê t r e p r i s e s à l e u r É g a r d . Q u a n t a u x o ln qautres accusés, ils comparaîtront très vraisem­blablement la semaine prochaine devant le conseil de guerre du 20e corps,

L e s g r a n d e s m a n œ u v r e s d e 191-3 .La région des grandes manœuvres est défi

nitivement arrêtée, sur la rive gauche de la Garonne, dans les départements de Tarn-et- Garonne, de la Haute-Garonne et du Gers. Les opérations des deux armées (12*, 16e, 1*7* et 18' corps d’armée), commandées par le géné­ral Pau et le général Chômer, se feront parti­culièrement dans le triangle Beaumont-de-Lo- magne, Lavit-de-Lomagne et Lectoure.

C’est à la Belgiqueq u e la R é g ie f r a n ç a i s e

a c h è t e d e s a l lu m e t t e s

des vendeurs eux-mêmes, par réunion ou coali­tion entre les principaux détenteurs d’une même marchandise ou denrée, tendant à ne pas la vendre ou à ne la vendre qu’un certain prix, ou qui par des moyens frauduleux quelconques auront opéré la hausse ou la baisse du prix des denrées ou marchandises, ou des papiers et effets publics au-dessus ou au-dessous des prix qu’aurait déterminés la concurrence na­turelle et libre du commerce, seront punis d’un emprisonnement d’un mois au moins à un an au plus, et d’une amende de cinq cents francs à dix mille francs... »

M. Normand, interpellé par M. Bourgarel sur le point de savoir s’il avait quelque décla­ration à faire, a répondu qu’il se réservait de répondre en présence de l’avocat qu’il va dé* signer.

En Alsace-Lorraine». >>

Journalistes condamnés pour avoir g a r d e l e s e c r e t p r o i e s s i o n n c î .

A la suite de l’aflaire de la divulgation des projets de loi relatifs aux associations et à la presse, affaire qui avait déjà donné lieu à la condamnation du correspondant d’un journal français, à 30 marks d’amende pour refus de témoigner, le parquet a in­terrogé le correspondant de la Gazette de Francfort. Celui-ci a refusé également de violer le secret professionnel et a été con­damné à 30 marks d’amende.

; COMMENT ON PUNIT en Allemagne

LES A N T IM IL IT A R IST E S

1Les fumeurs avaient naguère apprécié la

commodité des paquets d’allumettes dits « Ju­piter » ; à l’instar de l’Allemagne et de la.Bel­gique, la régie française avait fini par adopter ces petits paquets plats en forme de carnet faciles à insinuer dans une poche de veston ou de. gilet sans la déformer d’une iriesthétique hernie.. . *

Mais voici plusieurs semaines que .l’on peut eu vain demander des « Jupiter » dans les bu­reaux de tabac,

— - Nous n’eu avons plus, vous répond-on invariablement. Les entrepôts ne nous et) li­vrent plus. Iis sont actuellement dépourvus à cause de la grève, paraît-il.

— Quelle grève ?— La grève belge, q u ia arrêté la produc­

tion . . ,Admirable régie française qui, pour faire

tremper des petits bouts de bois dans du phos­phore, a besoin de recourir à la main-d'œuvre étrangère ! * ---------------------

Accident d’Automobile

AU P A R L E M E N TA LA CHAMBRA

Séance du i i Ju in i 913. *Présidence de M. Lebrun, vice-présidenl.Le mercredi de l’école laïque. — Une fois

par semaine, M. Barthou consent à prêter son concours à des auditions que donnent MM. Dessoye et Buisson sur l’école laïque. Ce sont petits couplets en l’honneur des instituteurs, dans lesquels on célèbre leur dévouement, leur tact, leur amour de la République.

Quand M, Dessoye et M. Buisson ont ainsi consacré deux ou trois heures au culte de l’é­cole laïque, ils s’en vont le cœur léger et la conscience tranquille. Ils n’ont qu’un regret : celui de voir si peu de fidèles assister à cette pieuse cérémonie, Celle-ci consiste à sacrifier

25e bataillon (Saint-Mihiel) : enverra demi- compagnie à Angers et dembeanapagnie à Li­moges,

26* bataillon (Vincennes) : état-major et 5 compagnies à Pont à-Mousson.

29* bataillon (Saint-Mihiel) : enverra t com­pagnie à Châlons-sur-Marne.

Cavalerie,12* Chasseurs (portion principale à Saint-

Mihiel, portion centrale à Sézanne) : enverra 1 escadron de Saint-Mihiel à Pont-à-Mous- son.

12° dragons (Pont-à-Mousson, Toul) : les es­cadrons seront réunis à Pont-à-Mousson.

Artillerie.29* rég. (LaorvSissonne) : sera réuni à Laon. 40° rég. (Saint-Mihiel) rie groupe à cheval de

Stenay ira à Mézières.42* rég. (La Fère) : enverra un groupe à

Stenay.Changements prévus pour le 1,r avril 1914,

Cavalerie.4* cuirassiers : 1 escadron de Condé à Cam­

brai.9* cuirassiers : E,-M. et 5 eseadr. de Noyo i

à Douai.21* dragons : E.-M. et 5 escad ons de Saint-

QmeràNoyon.19* chasseurs à cheval : E.-M. et 4 escadrons

d’Abbeville à La Fère : 1 escadron d’Amiei 3 à La Fère.

Artillerie,E.-M. 4 groupes de Versailles à

U n m o r t e t u n b le s s é .Un terrible accident est arrivé mercredi

matin, sur la route de Choisy-le-Roi.Des dragons du 27e, en service en cam­

pagne, passaient sur cette route. Une au­tomobile de la maison Delabaye, conduite par le chauffeur Gillet, arriva en face des cavaliers. Le cheval d’un dragon, pris de peur, fit un brusque écart qui le porta, De­vant le véhicule.

Pour l’éviter, Gillet donna un coup de volant si fort que l’automobile lit une ter­rible embardée et versa.

A cg'è (H t chauffeur se trouvait un jeune apprenti. Tous deux restèrent inanimés s.ür la route.

Gillet, qui avait le crâne fracturé, est mort quelques minutes après la chute ; l’apprenti chauffeur, grièvement blessé, a été transporté à l’hôpital Saint-Antoine.

A ^Étranger.

Enfin, très courageusement et sans être dé­menti, le commandant Driant révèle à la Chambre que les antimilitaristes ont donné pour mot d’ordre à leurs complices de l’armée, de se taire pour le moment et de se préparer à déserter en masse le 25 septembre p r o c h u i i.

AU M A R O C

3

S a n g la n te b a ta i l le .N os p e r t e s s o n t d e 5 1 tu é s

e t 1 0 9 b le s s é s .Rabat, 13 Juin-

Une sanglante bataille a été livrée dans le Tadla. Quant ànos pertes, elles sont m alheureusement plus élevées qu on ne l’avait cru d'abord.

Le colonel Mangin annonce que le combat de Ksiba nous a coûté cinquan­te-quatre tués et cent neuf blessés. Il est un'des p lus acharnés qui aient en­core eu lieu au M aroc .

11* rég.Rouen.

12» rég. res.

I«r rég. E.-M. et Amiens-Abbeville.

27* rég. : E.-M. Saint-Oraer.

59* rég. : E.-M. et 4 groupes à Chaumont.

2 gio.ipes de Vincennes à Bruyi »

groupes de La Fère à

àet 3 groupes de Douai

de Vincennes

L e T u n n e l s o u s la M a n ch e .Le Daily Graphie signale qu’une réunion

des députés favorables à la construction du tunnel sous la Manche a eu lieu hier soir, à la Chambre des Communes. Parmi les assistants se trouvaient MM. Fell, Lionel Rotcschild, s Charles Schwann, qui ont pris successive­ment la parole.

Les orateurs ont constaté que le projet de percement du tunnel est appuyé par des honi- mçs de tous les partis, qu’il ne s’agit pas d’un projet antiallemand, puisque le tunnel unirait l’Angleterre non pas seulement à la France, mais a ions les pays du continent. Rs ont par­lé avec enthousiasme des avantages du tunnel pour la Grande-Bretagne et son commerce. M. Lionel Rothschild a assuré que la partie finan­cière de l’entreprise ne comportait aucune dif­ficulté ,

L - accaparementde® sucres.

L e m a in t ie n d e la C la sse .Un certain nombre de jeunes gens appar­

tenant au contingent de 1912, soit comme conscrits de la classe 1913, soit comme ajo r- nés’de la classe 1913, et ayant des lïèri s sous les drapeaux en qualité d’appelés de la classe 1910 ont demandé aux conseils de révision de leur accorder le sursis prévu sur l'article 20 de la loi sur le recrutement.

Le ministre de la Guerre, saisi de la ques- lion, a décidé que les jeun- s gens du contin­gent de 1913 ayant des l'rè es sous les dra­peaux sont admis à bénéficier des dispositions à l’article 20 de la loi de mars 1903. En consé­quence, les commandants dè recfulement'ac- corderont à tous lea jeunes gens de cette ca­tégorie qui en feront la demande des sursis les maintenant dans leur foyer jusqu’au retour de leurs frères retenus sous les drapeaux, con­formément à l’article 33 de la loi sur le recru­tement.

TJrxe inculpation,On se souvient qu’au mois d’octobre 1911,

une plainte en accaparement de sucre fut dé­posée au parquet de la Seine, au nom de plu* sieurs syndicats intéressés, par MM, Gaston Mem -r, sénateur de Seine-et-Marne, et Sçtn- mier, ralïln. ur. è

Un juge d’instruction* M. Bourgarel,3 fut chargé de suivre l’a* aire. Le magistrat commit M, f’ons, expert, aux fins de rédiger un rap­port sur les faits allégués par les plaignants.

M. I \ as a terminé son travail. II en résuite que M, Normand, directeur de sucrerie à Dresliucourt (Somme), opérant sous la raison sociale Dhiliy et C1’, avait acheté et emmaga­siné, en fin septemhco UM3, 380.000 sacs de sucre disponible.

M, Bougarel a convoqué jeudi M Normand qu’il l’inculpait du code pénal,

gon cabinet et lui a nolifié conformément à l’article 419 qui édicté :

« Tous ceux qui, par des faits faux ou lomnieux semés à dessein dans le public, des suroffres faites aux prix que demandai! nt

M. Max W inkler, rédacteur au journal syndicaliste Union, a été condamné p arla Cour d’assises à trois ans de prison pour avoir, dans un article intitulé « Le Moioch a faim », incité les soldats à l’insubordi­nation.

Afin que la sécurité de l’Etat ne fût pas compromise, les débats avaient lieu à huis clos.

U N E ID É E JU S T EM. Paul. B eauregard a p roposé , en,

fait de défense de l’école laïque, la seule com binaison capable de d onner un résu lta t p ra tique . Il a p roposé de confier h la section p erm anen te du Conseil supérieu r de l’instruction pu­blique, avec appel au Conseil, le d ro it d ’au to rise r les m anuels sco la ire s ;1 Si Ton veut en effet ram en er la paix dans l’école, m ettre un term e aux difficul­tés provoquées p a r l’u sag e de tel-ou tel m anuel condam né à to rt ou à ra i­son, il fau t donner aux fam illes une garan tie supérieu re h celle que la loi, leur la isse au jo u rd ’hui.

Que se p asse -t-il p ré sen tem en t? L e s institu teurs de ch aq u e can ton d re s se n t annuellem ent u n e liste des o u v rag es qui leu r p a ra issen t accep tab les , p u is i1 in sp ec teu r d ’A cadém ie centralise, les listes can tonales et d resse la liste dé­partem entale avec le concours, d ’une com m ission com prenan t les inspec­teurs p rim aires, le d irec teu r et la di­rectrice des Ecoles n o rm ales, enfin le, rec teu r hom ologue san s y reg a rd e r \?x liste ainsi é tab lie . En réalité , le r e c ­teu r n ’es t là que p o u r la form e, e t il est m anifeste que c’est le p e rso n n e l p rim aire qui décide.

Or, sans reven ir su r la question des m anuels ,il es t adm is p a r to u t le m o n d e que certa ins m anuels adop tés ne so n t pas ce qu ’ils devraien t ê tre p o u r re s ­pecter dans sa le ttre et dans Son e s ­p rit la neu tra lité scolaire .

L ’in tervention de la sec tio n p erm a­nente n ’affaiblirait p as le con trô le d e l’E tat laïque, pu isque les m em bres d e la section p erm an en te son t d és ig n es p a r le m in istre . L es ad v e rsa ire s de l’école publique au ra ien t m êm e le droit de tro u v er le systèm e p réco n isé p a r M, B eau reg ard insuffisan t, m ais é tan t donné l’esp rit de ju s tic e e t de libéralism e dont le Conseil a to u jou rs fait p reuve, il est perm is de cro ire que les choix sera ien t dictés p a r un sen ti­m ent d ’équité capable d ’in sp ire r con­fiance à tous. Ce sera it donc un grand, allègem ent au m alaise de l 'enseigne­m ent prim aire .

Serait-ce un rem ède abso lu e t com ­plet ? M. B arthou estim e que non e t su r ce point, il n ’a p eu t-ê tre p as tort* m ais ce se ra it d é jà quelque chose.

M. B eauregard a re tiré son con tre- pro jet, p a rce qu ’on lui a rep roché de ne p as répondre à tous les poin ts vi­sés p a r le p ro je t du gouvernem en t, m ais en se ré serv an t de le rep ren d re à. titre d’am endem ent.

Si jam ais ce débat fan tôm e d o it aboutir à au tre chose q u ’à des dis­cours, il fau t esp é re r que ce t am en­dem ent sera p ris en considéra tion , c a r il n ’y a p lus à se d issim uler que la con tra in te , les péna lités , les fo u d res ju d ic ia ires risq u en t de se révéler s in ­gu lièrem ent inefficaces en des ques­tions qui touchen t la conscience.

Le p lus obstiné des an tic lé ricau x n e cro it .pas sincèrem ent que la ir/ise en prison de tous les évêques et, cu rés d e F rance assu re ra it m ieux q u ’une g a ­ran tie m orale la fréquen ta tion de l’é­cole et la tranquillisé de la, R épubli­que.

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Page 2: CINQ CENTIMES — Le Numéro - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/js/1913/bms_js_1913_06_15_MRC.pdf · fies aaaoasss, vlaluaas, ate., soacarasai Paris atlas Dipsirteaaats soal ispaas

AlSL ££ j JEdfô .0 $* I:*

Prenons gardeL’accroissement de forces sur notre fron­

tière de l’Est ne peut bien être atteint qu’en adoptant le projet actuel du gouvernement.

Que ceux qui doutent de ces faits songent à leurs ancêtres qui, en 1867, acclamaient E. Ollivier, déclarant que personne en Europe ne menaçait la France, J. Simon niant la possibi­lité d’uno guerre, J. Favre soutenant qu’une nation augmenta sa puissance en désarmant ! Quatre ans plus tard à peine, c’était Sedan, Châlons, Metz, Paris, Versailles.

Oui ! aujourd'hui la guerre est possible, et elle aura lieu sûrement si la France faiblit : alors, malheur aux vaincus ! La Picardie, la Flandre française, ce qui nous reste de l’Al- sace-Lorraine, une partie de la Bourgogne et de la Franche-Conté, 20 ou 25 milliards, l’es­clavage économique, la ruine et la honte se­ront le prix de notre impéritie !

Mais dans notre plaidoyer en faveur de la loi de 3 ans, nous voulons encore aller plus loin.

Pour nous préserver des pertes que nous pouvons éprouver du fait de la grêle, de la mor­talité du bétail, de l’incendie ou' du vol, nous contractons une assurance. Nous sacrifions quelque chose, nous nous privons d’un peu de bien-être supplémentaire pour nous préserver d’un mal considérable qui, pour certains, se­rait la ruine.

Or, il est évident, si nous renforçons notre armée active, que les chances de victoire pour l’Allemagne deviendront plus hasardeuses, fort probablement jdonc u’osera-t-elle pas nous attaquer, son succès n’étant plus certain, par conséquent cette anné supplémentaire que l’on demande aux Français de 20 ans, sera une vé­ritable prime en faveur de la paix : Qh ! pri­me lourde pour le pays, mais qui, en réalité, est peu de chose en comparaison des malheurs effroyables que la guerre nous amènerait.

Nous souffrirons un peu pour être forts, mais parce que nous serons forts nous serons res­pectés, et cultivateurs et ouvriers, commer­çants et industriels pourront en toute sécurité continuer l’œuvre sociale que la nature leur a confiée.

" Il s’agit simplement de nous mettre en me­sure de faire respecter notre chaumière, notre lopin de terre, notre honneur et notre liberté.

ii. imiiiiuT—JBozrçniAN, Député d’Eure-et-Loir.

— — «--------

Les Fonctionnaires en révolte.Des fonctionnaires ayant été rappelés à la

Stricte observation â^Jeu r devoir, le conseil de la r édération nationale des Associations professionnelles des employés de l’Etat, des départements et des communes, s’est réuni nier soir, rue Serpente.

Après une longue discussion, les syndica­listes et politiciens radicaux ont voté un ordre du jour, dans lequel ils protestent du droit pour tous les fonctionnaires « en dehors de leur service », d’émettre un avis sur n ’importe quel projet de loi. ^

afin, le

Vote de nos députés.Séance du I I ju in 1913.

Scrutin sur le renvoi à la Commission du contre-projet de M. de Gailhard-Ban- cel au projet de loi relatif à la fréquenta­tion des écoles publiques ou privées et à la défense de l’école laïque.

Pour l’adoption, 114; contre, 416.La Chambre des députés n’a pas adopté.A voté pour: M. Fournier-Sarlovèze.Ont voté contre: MM. Bouffandeau,

Lhopinel, Delpierre et Heuzé.S’est abstenu : M. Hucher.

Les fê te s de Jeanne d’Ârc à Compiègne.

La seconde journée des fêtes de Jeanne d Arc à Compiègne qui sera donnée Di­manche prochain 15 Juin promet d’être exceptionnellement brillante. Elle comp­tera à coup sûr comme la plus originale des manifestations organisées en France en l’honneur de l’héroïne. Ce sera la fête de 1 art et du patriotisme.

Le théâtre de verdure qui peut recevoir plus de 4000 personnes abritées du soleil ou de la pluie offre une scène idéale pour le mystère qui s’y déroule au milieu d’une figuration unique d’exactitude, de coloris et de richesse. La Cour d’amour déjà si applaudie Dimanche dernier par les ama­teurs de bopne musique et de belle choré­graphie sera un nouveau succès. On peut due que la représentation du 8 fut une brillante répétition de ce qui sera offert le

.*aUjP u î° ,n°mbreux que Compiègne attend-car la location des places est déjà llorissante, en particulier pour la repré- senlation du soir qui promet d’être fééri- que dans le décor de la forêt et sous la ca­lmé^6 Une um^ re a rhstiquement distri-

Le Cortège se ra le m êm e que D im anche de rn ie r : Jean n e (Mlle D um ars) rep ren d ra sa b rillan te chevauchée avec son m êm e cortège de chevaliers, de fem m es aux cha­toyants a tou rs, d’a rtisan s groupés en co r­porations aux p itto resques a ttr ib u ts , de pages, de se ig n eu rs et d’hom m es d’arm es, ™l™im me T% l’artille rie su ran n é e des bom bardes. L étendard de la P ucelle p o r­té p a r une aussi ch arm an te figu ran te re ­cue illera su r son passage les app laud isse­m en t d u n en thousiasm e bien frança is . M. M aurice B arrés p résid e ra ce tte seco n ­de jo u rn ée de fêtes.

La Com pagnie du N ord assu re ra le re ­to u r dans les d irec tions de P a ris et de S ain t-Q uentin et su r toutes les lignes qui abou tissen t à Com piègne, p ar de n o m ­b reu x tra in s supp lém entaires.

La location est ouverte, aux Grands Voyages, 1 rue du Helder, à l’Agence

Canton de Songeons. — Buicourt Han- naches, Senantes, Hanvoile, Wambez Vff-

Cant n Ïm’ Escau,es etLan on de Lieraient. - Fitz-JamesLanLon de C- evecœur. - Maulers, Vief-

villers, Francastel, Le Crocq.Canton de Liaucourt. — Catenoy.

Tuüerie.n ^ ~ Maisôncelle-Cautoa de Breteuil. — Breteuil.

C hem in de fer du [Mord.M ouvement du personnel.

Sont nommés :Chef de station à Roye-sur-Matz, M.

Marly-Delâche Emile, chef de station à sur-Oise.

Chef de station à W ibert Edgar, chef sur-Matz.

Facteur-mixte de 1 sière-le-Déiuge, M.

îMarly-sur Oise, | de station à Royv> .

j ? traversl u s d ü i ü o ! ) S a iu t - V in c e u t .

Les solennités de la Première Commu- 1 nion et de la Confirmation, se sont dérou­

lées à Saint-Vincent, dans le cadre gran­diose et le charme prenant des années précédentes. Sa Grandeur Monseigneur Douai les a présidées, malgré ses fatigues récentes. La procession de la Vierge,'aux llunbeaux multicolores, au milieu des chants qui se faisaient écho sous les cloî­tres, et parmi la foule de parents et d’amis, qui avait envahi le vieux collège, a cou­ronné divinement la journée. .

° classe à La liois- Caudron Auguste,

pointeur du mouvement stagiaire à Beauvais.

Premier comptable à l’atelier du dépôt du Bourget, M. Flament Albert, premier comptable à l’atelier du dépôt de Grépy- en-Valois. • ‘

Premier comptable à l’atelier du dépôt de Crépy en-Valois, M. Denis Ernest, comptable à l’atelier du dépôt de Boulogne

Chefde station à Ronquerolles, M. zier Félix, chef de station à Fonta: Bonneleau.

Chef de station à Fontaine-Bonne!M. Guilluy Eugène, chef de statior Ronquerolles.

Employé à Chantilly, M. Goulet Louis, facteur-mixte intérimaire de l r0 classé, en résidence à Prouvy-Thaint.

Contrôleur de gare à Compiègne, M Le- chantoux Joseph, vérificateur, même rare.

Vérificateur à Compiègne, M. Fornont Joseph, homme d’équipe de l rS casse, même gare.

Nombre de membres participants

Garçons__Filles...

Total.. 4.RECETTES

membres partici-

Enfin.Te manifeste signé en fin de séance I de Gompiègne . se termine aussi :

i £ ° n.s'dérant d’autre part que des menaces ont été formulées contre des professeurs de 1 enseignement supérieur et secondaire qui b ont commis d autre crime que de signer un manifeste demandant aux députés d’examiner attentivement un projet de loi avant de le voter;

« Emu des poursuites disciplinaires que le gouvernement de la République a déjà inten­tées contre plusieurs fonctionnaires ayant ma­nifesté leur opinion à l’égard du projet de loi dont il s a g i t ;

« Proteste contre ces menaces et ces pour­suites et revendique énergiquement pour tous les ionctionnaires, en dehors de leur service, la liberté complète d’opinion. »

, C’est là le point de départ "

Un charretier massacrépar son beau-frère.

M. Paul Flinoy, charretier de vingl-cinq ans, habitant Beauvoir, ouvrier rangé, honnête et laborieux , a p e u r beau-frère un jo u rn a lie r , d ’un an plus vieux que lût. Arthur Petit, qui, au contraire, a la répu­tation d’un ivrogne, d’un joueur et d’un paresseux ; non content de cela, Petit lorsqu’il est ivre, maltraite sa femme. ’

Flinoy lui ayant fait à ce sujet de sé­vères remontrances, Petit les prit fort mal et jura de se venger.

Vendredi soir, sachant que son beau- frère devait, en revenant des champs, pas­ser par la côte dite « du Mont-Blanc », le journalier alla s’y embusquer en compa­gnie d’un de ses camarades, Magloire Til- lard. Les deux hommes étaient armés

UOiUCI, a i Ag-ence i dinstrum ents dont se servent les fau-Cook place de l’Opéra et à l’Hôtel de Ville I -eur,s P°,ur Mfûter leurs faulx. Petit avaitde Comnièuno F “ nüiei ae vme I pris l’enclume et Tillard le marteau.

Vers sept heures et demie, Flinoy appa­rut. Les deux hommes se ruèrent sur lui et Petit lui planta par deux fois son en-

Cotisations depants . . .

Cotisations des membres hono­raires...........................................

Subventions dos départements etdes communes..........................

Intérêts de fonds placés au comptecourant.......................................

Remboursements d’imprimés parles communes...........................

Recettes diverses...........................Total................_

DÉPENSESFrais de maladie...................... ..Frais de gestion (aide, avances,

envois de fonds).......................Imprimés.........................................Remboursements par suite de mu­

tations........................................Dépenses diverses : abonnements,

cotisations.................................Versements sur livrets individuels Versements au fonds com m un...

17914-

au

„ . . . - , . d’une campagned agitation en faveur du droit des fonctionnai­res, menée en sous-main par la C. G. T., con­tre la loi de trois ans.

L’attentat de Louvres.E n p r é s e n c e d e s s ie n s ,

D u v ig n o n p leu re à, c h a u d e s la r m e s.f Hier après-midi, le père, la mère et la sœ ur de Duvignon, l’auteur de l’attenlat de Louvres, se sont présentés au parquet de Pontoise et ont demandé à être autori­sés à converser avec leur parent.

M. Doreau, juge d’instruction, ayant accordé le permis de communiquer, une scène des plus émouvantes s’est déroulée dans la salle de la prison de Pontoise, où Duvignon a pleuré à chaudes larmes, rn manifestant le plus amer repentir de 1 acte qu’il a commis.

Lundi prochain, M. Doreau entendra de nombreux témoignages, et il est possib e que ce jour-là un coup de théâtre se 'pro­duise.

Condamnation d’un banquier.S1, ¥ s avoir exploité à Beauvais, sans succès d ailleurs, la « Banque de 1 Epargne », Xavier Pansot, âgé de 63 ans,Motte-pfqueR1, P ans’ 13> a™ d e là

Grâce à ses connaissances en matière financière, disait-il, il possédait un moyen de spéculer sur la Rente française avec certitude de bénéfices. Il offrit 1 »/ nar mois M ses clients et reçut ainsi d’assez grosses sommes d’argent... qu’il dépensa.

be trouvant sans argent, il fit là con­naissance d’une veuve assez riche, Mme?912 6t parvint à ép o u se r en août

Sa dot servit à désintéresser quelques plaignants de Beauvais et à faire de nou velles dupes.

Finalement, le 16 janvier dernier, sur plainteside clients et de sa femme elle- même, Pansot fut arrêté.

Actuellement, il doit encorè une soixan­taine de mille francs. Après plaidoirie de Me Doumerc, la neuvième chambre de po­lice correctionnelle, présidée par M Mé nard, a condamné le banquier à 3 ans de prison et 100 francs d’amende.

clurne dans le dos, entre les deux omo­plates, tandis que Tillard lui portait ça et là, au petit bonheur, des coups de mar-t6cl U •

Flinoy, qui avait les poumons traversés, essaya de fuir, mais comme il perdait énormément de sang, ses forces le trahi­rent et il tomba inanimé sur le bas-côté de la route.

Relevé une demi-heure plus tard par des passants, le malheureux charretier fut transporté au dom icile de ses paren ts. Un médecin, appelé à lui donner des soins, déclara que son cas lui paraissait déses­péré.

Les deux meurtriers ont été dirigés sur la prison de Clermont.

L’aventure de M, Gondelle,

La société a versé en 1912.........Subvention de l’Etat en 1912__Intérêts capitalisés du fond placé

Total '

156.4S2 93 5.000 8.453 7.101

177.007 59

A u

ou pot licierm ais la p êch e se r a in terd ite

d u 1 G a u 2 2

La France ne compte pas moins d’un million de pêcheurs à la ligne, affirme M. Lintilhac, rapporteur de la proposition de loi que le Sénat a votée jeudi et qui devient ainsi définitive, un million de citoyens qui pourront, huit jours avant la date régle­mentaire, c’est-à-dire, Iedimanche 15 juin

' au lieu du dimanche 22, se livrer à leur sport de prédilection.

Rappelons le texte du projet, car il com­porte quelques restrictions, que tous les intéressés doivent connaître :

Article unique. — Lorsque le 15 juin tom­bera un dimanche, le ministre de l’Agriculture et le ministre des Travaux publics, pourront exceptionnellement autoriser la pêche à la li gne pour ce seul jour, dans les départements oü aucun inconvénient n’en résultera pour la reproduction du poisson.

Toutefois le colportage et la vente du pois­son resteront rigoureusement interdits jusqu’au dimanche suivant, date définitive de la pêche

MM. Flaissières et Denoix ont vaine-* ment tenté de faire élargir l’autorisation en l’étendant à la semaine entière ou à tous les genres dn pêche.

Le ministre de l’Agriculture leur a op­posé des raisons décisives.

Il y a intérêt dit M. Clémentel, à réser­ver aux petites gens, qui se livrent à ce sport inoffensif et qui ne sont libres que le dim anche, la p rim e u r de l’o u v ertu re .

D’autre part, en autorisant l’ouverture le 15juin pour tous les modes de pêche, on prendrait une décision favorable en définitive aux seuls braconniers, les amo­diataires ne pouvant avoir le temps de se mettre en mesure d’en profiter d’ici di­manche.

La proposition de la loi a été adoptée à mains levées. Pêcheurs préparez vos gau­les et vos asticots, mais pour demain seu­lement.

Expropriation de terrains pour la ligne d’Aulnay à Rs'vecourt.

Depuis samedi dernier, .ont lieu au Pa- lais de justice, les débats concernant les expropriations de différentes pièces de terre, pré et bois, territoires de Mortefon-p/1/1 m- a ^ et ? ^ ers’ nécessaires pour 1 établissement de la ligne d’Aulnav à Ri- vecourt, par Senlis.

Une trentaine d’affaires sont soumises au jury.

La Compagnie du Nord plaide par l’in­termédiaire _ de Me Bonnet, avocat à la Cour d appei de Paris, assisté de Me Chas- ta ing , avoué.

Me Philipe, avocat à la même Cour présente lesexphcations au nom des exDro- p n és. y

La première affaire concernait M Le- cœur, de Pontarmë ; la compagnie lui avait offert 5.000 fr., puis 8.500. L’inté­ressé réclamait 18.000 fr. Le jury a alloué à l’exproprié une indemnité de 8.000 fr

Receveurs buralistes de l’Oise.Rappelons que la réunion générale de

la «section de l’Oise aura lieu le 22 juin 1913, à Creil, hôtel du Chemin de Fer (maison Beuvelet), à deux heures du soir

Ordre du jour :Communication des décisions du con­

grès et de la décision de l’administration supérieure admettant les veuves des rece- veurs-buralistes aux emplois de receveurs- buralistes de 2e classe ;

Statut des fonctionnaires ;Questions diverses.Un déjeuner amical aura lieu le même

jour, à onze heures et demie du matin. Co­tisation, 3 francs.

Les collègues désireux de prendre part à ce déjeuner intime, sont priés d’envoyer leur adhésion avant le 18 juin, à M. Lérin receveur-buraliste à Creil-Gare, vice-pré­sident de la section de l’Oise.

Le Bureau de la Section de l'Oise.

Mémoire :— Papa, quelle différence y a-t-il entre le

le m ém oire et la mémoire ?— L’un et l’autre entrent en jeu pour un

service rendu.Maià tandis que le mémoire à l’occasion

dînn service est toujours long, la mémoire à l’occasion d’un service est toujours courte.

La fièvre aphteuse.Canton d’Auneuil. — Viliers-Saint-

Barthélemy, Valdampierre.Canton de Beauvais N .-E.— Fouquenies.Canton de Chaumont. — Enencourt-le-

Sec.Canton du Coudray. —

Saint-Germer.Canton de Formerie.

gies.Canton de Grandvilliers. — Grandvil-

liers, Dargies, Feuquières, Sommereux.Canton de Marseille. — Ilautépine,

Milly, Oudeuil.Canton de Méru. — Amblainville.Canton de Nivillers. — Troissereux,

Rochy-Condé.

Le Coudray-

■ Formerie, Blar-

Je n’ai pas besoin de vous présenter M. Gondelle, maire de Vineuil-Saint-Firmin ; il a une franchise, une allure d’indépendance, une liberté d ’action qui le caractérisent, mais qui lui ont coûté cher.

M. Gondelle, jusqu’à dimanche dernier, ap­partenait à la Fédération Radicale-Socialiste de l’Oise, dont M. Jean-Bernard Passérieux, est le président. Il a été exclu du Bloc solen­nellement. Sans doute le maire de Vineuil- Saint - Firmin devait être bien coupable ? Jugez-en.

U y a quelque temps, il a ssistait aune réunion du Cercle Catholique Saint-Michel de Vineuil-St- Firmin et, enthousiasmé par un programme bien composé et bien exécuté, il témoigna, comme beaucoup de spectateurs, comme vous l’eussiez fait, vous et moi, aux organisateurs de la réunion et aux artistes amateurs, toute la satisfaction qu’il éprouvait. Voilà qui était naturel et qui prouve la franchise d’un homme ne sachant pas dissimuler sa pensée. Oui ' M. Gondelle a cédé à l’impulsion qui nous est commune : d’applaudir ce qui est bien, ce qui est beau, ce qui subjugue. Dans le clan de la rue de Valois, on ne doit applaudir l’artiste que s’il est F .-, ou Libre-Penseur.

Le cas de ce maire serait grave, pa­raît-il. Les conclusions d’une enquête minu­tieuse et sévère établissent qu’en assistant à cette réunion, il avait eu une attitude anti­rép u b lica in e et an tila ïque. Bigre ! Mais ce n’est pas tout.

A l’issue de cette séance, il aurait osé pro­férer des paroles plus que désagréables à l’é­gard du dévoué député de la circonscription, du Q. M. Chopinet !

Il est inadmissible, ont déclaré les enquê­teurs, qu’un membre de la Fédération se per­mette de critiquer les actes d’un des soutiens de M. Jaurès et Bouffandeau ! (songez donc.)

Dans un parti qui proclame constamment la liberté, M. Gondelle pensait qu’il avait celle de parler et d’écrire. Quelle erreur profonde ! On lui fait bien voir. A partir de ce jour, M. Gon­delle est devenu un vulgaire réactionnaire.

Le Comité de nos Q. M. blocards, qu is’ajûg.' le monopole du républicanisme, qui délivre des certificats ad hoc, et prononce les excom­munications majeures ou autres en a décidé ainsi.

Inutile d’ajouter que la juridiction qui frappe le maire de Vineuil-Saint-Firmin, est sans valeur. Vous n’en doutez pas.

La sentence qui frappe l’inculpé démontre que les embrigadés du bloc, à l’exemple des moutons de Panurge, doivent suivre leurs chefs de files, sans savoir où ils vont et ce qu’on leur demande, sans se permettre de for­muler la plus petite des objections. Us sont esclaves soumis en toutes circonstances.

M. Gondelle a compris qu’il était indépen­dant et il a secoué le joug qui le courbait sous l'étreinte de ses chefs. Le voici édifié par les procédés blocards et heureux d’être libre..

C’est ainsi que de temps à autre des radi­caux reprennent leur esprit d’indépendance, pour dire hautement ce qu’ils pensent et pro­tester contre cette politique néfaste des profi­teurs, des Q. M. qui sacrifient les intérêts de la France et de la République à leurs ambitions personnelles et à celle des petites coteries.

Pour être drôlatique et amusante, cette sima- grée d’excommunication n’est pas moins édi­fiante.

Lour BERTROZ.

V é lo d r o m e d e S e n lis .La grande réunion organisée le 22 juin

au Vélodrome par le Sport Vélocipédique Senhsien s’annonce sous les plus heureux auspices.

Les dirigeants de notre active société ont réuni, en effet, les engagements des cham pions amateurs et indépendants les meilleurs du moment. Nous notons parmi les engagés les noms de Doutremepuich, cinq fois champion du Nord, Delansorne, qui, depuis quatre ans, lui dispute toutes lés c.oursesdela région...D ans le clan des Parisiens, Poulain, Maurice, Laridan, du G. A. S. G., le club qui triomphe à Paris, sauront disputer la victoire. ^

Dans la course à l’américaine, nous verrons une quinzaine d’équipes en pré­sence. r

Quant au match derrière moteur — le clou de cette réunion — nous aurons l’oc­casion d’en parler dans notre prochain numéro.

P ê c h e u r s ? A t t e n t io n !Les habitants sont informés que la

peche a la ligne pourra être pratiquée exceptionnellement durant la journée du dimanche 15 juin.

Le colportage et la vente du poisson sont interdits jusqu'au dimanche 22 juin.

B r e v e t é l é m e n t a ir e .Nous enregistrons avec plaisir le succès

L. Matifas, qui vient de passerde Mlle brillamment l’examen du brevet élémen­taire.. Nos félicitations les plus sincères à l élève et à son dévoué professeur, Mlle Dubois.

N écrologie.Nous apprenons la mort deM. Lenobh,

père du conseiller municipal de Senlis.Nous présentons à M. Lenoble, ainsi

qu à sa famille, l’expression de notre sin­cère condoléance.

F a u x e t F o r ê ts .Par arrêté ministériel, M. Poussard,

inspecteur-adjoint des eaux et forêts à Senlis, est nommé à la direction générale.

E ta t c iv il d e S en lis .du 8 aii 14 juin 1913. •

* Naissances.7. Georgette-Eugénie Bcaudequin, quinconce

place de Creil.7. Pierre-Adri :u J.uu Parmeutier, rue Bel’on.9. Jeanne C inier, rue de l’Apport au-l'air.

Décès.?.f,siriLweaiJC1!f’ 28 ans’ rue du Quémizet. Mlle Clénientinc-Ernastine Zéphvrine Du-

pré, 68 ans, rue de la C one-de-O rf, 5. Mme veuve Avril, née Françoise Fiageol-

let, 65 ans, roule de Chantilly.Publications de mariages.

M. Fasquelle Alfred-Jules Alexandre, pein­tre en bâtiments, à Sqjffis, fit Mile Cro ■ chin Madeleine-Louise, blanchisseuse à Senlis.

l.i M. Laurent-Louis Gabriel, entrepreneur detransports à Senlis, et Mlle Flamme Rosa M arie , s a n s p r o fe s s io n , à S en t is

13. M. Vonvoyl Marcel, garçon d’hôtel, à Sen­lis, et Mlle Lelong Zfilina, sans profes­sion, à Bouillancy (Oise).

U.

14.

13

L a M u tu a lité S c o la ir e .( Assemblée générale du 22 mai.M utualité sco laire de la circonscrip tion

de Senlis. A ssem blée générale du 22 m ars 1913. C om pte-rendu de l’année 1912 : Nombre de membres honoraires : 486.

2.383 1.839

222

23.1-18 70

701

580 »

1.092 04

25 685 89

6.569 »

936 55 266 44

13 01m

70 45 12.083 5.000

24.938 45T ota l...Avoir au 31 décembre 1911 Recettes de 1912............................. 25.685 89

T o ta l.. . . .Dépenses de 1912.....................Avoir au 31 décembre 1912..Le fonds commun s’élevant

31 décembre 1912 à .................L’avoir total de la société au 31

décembre 1912 est d e 205.259 90

DÉTAIL DU FONDS COMMUN DE RETRAITES

Au 31 décembre 1911, il s’élevait

27.504 87

53.190 76 24.938 45 28.252 31

177.007 59

Canton de Creil,C R E I L ,

Les Greffiers de p a ix . — La réunion de Creil. — Sur l’initiative de M. Eugène Gégonsse. greffier de la justice de paix de Creil et de quelques-uns de ses collègues de l’arrondissement de Beauvais, les gref­fiers de paix et de simple police du dépar­tement de l’Oise, se sont réunis en’Assem­blée générale, lundi dernier 9 juin, à dix heures et demie du matin, dans la salle de la Justice de paix de Creil, 9, cour du Châ­teau.

Cette assemblée était présidée parM e Joly, de Versailles, président de la com­mission centrale des greffiers de justice de paix, assisté de M. Bonnefoy, greffier en chef du tribunal de simple police de Paris, secrétaire-adjoint, et de M. Gégonsse, de Creil.

Etaient présents à cette réunion : MM. Lecointe, de Beauvais (canton nord-est) ; Hermand, d’Auneuil ; Morel, de Chau- mont-en-Vexin ; Petit, du Coudray-Saint- Germer; Pionnier, de Méru; Cocquerel,de Songeons ; Dubail, de Breteuil-sur-Noye ; Pierre, de Crèvecœur ; Hua, de Froissy ; Carpentier, de Liancourt ; Dobelle, de Mouy ; Bouffé, de Saint-Just-en-Chaussée; Fossier, d’Estrées-Saint-Denis ; Dégardin, de Ressons-sur-Matz ; Brûlé, de Crépy- en-Valois ; Saget, de Nanteuil-le-Hau- douin ; Fontaine, de; Neuilly-en-Thelte et Sutils, de l’Isle-Adam.

Le président expose le but de la réunion en vue de procéder à la constitution d’une compagnie départementale. y

Les greffiers présents répondent leurapprobation.au but et à la de cette association, alors M. Joh à l’élaboration des Statuts et “ successivement chacun de ses articles. Ces derniers sont votés et applaudis à l’unani­mité.

La cotisation annuelle est fixée â cinq francs, avec un droit d’entrée de dix francs.

Tous pouvoirs sont donnés à M. Gé­gonsse pour la déclaration et le dépôt des Statuts à la préfecture de l’Oise, confor­mément à la loi du 1er juillet 4901.

Il a été décidé que le siège social serait établi à Creil, au greffe de la justice de paix, et que les assemblées annuelles au­raient lieu le premier lundi de juin et à tour de rôle dans chaque chef-lieu d’a r­rondissement ; qu’enfin, une amende de cinq francs serait infligée à tout membre qui n’assisterait pas aux réunions, sauf cas de force majeure, maladie ou opération judiciaire.

Il est ensuite procédé à la constitution du bureau pour l’année 1913 et 1914.

Ont été élus successivement :Président : M. Lecointe, greffier de paix

à Beauvais (nord-est).

v a k S dic : M' Brûlé> greffier à Grépy-en-Rapporteur : M. Pierre, greffier à Crè­

vecœur.Secrétaire

Creil.Trésorier : M.

sons-sur-Matz.Membres : MM. Heulin, greffier à Com­

piègne ; Cocquerel, greffier à Songeons ; Dubaille, greffierà Breteuil ; Amelot, gref- üer de simple police à Beanvais.

M- Gégonsse, de Creil, est désigné à i u nanimité, pour aller représenter la eom pagmeau congrès de Nancy, qui doit avoir lieu les 21 et 22 juin 1913.

par .nécessité

Kveloppe

Paul du Tj:e?lblay> Compiègnei ’ ’ ma8asinier, domicilié «1

f e ™ ™rVDï glV « blessé au pied ut oit en roulant un fût.A droit filou. — M. Delahaye, mireon

laitier au service de M. Laiouettè àRieux rangeait sa voilure près de la garef pour aller prendre livraison de trois' bidons de lait. Par crainte des voleurs, il cacha la boite qui contenait sa recette, soit une quinzaine de francs, dans le fond de sa voiture, sous divers objets.

Mais un individu avait dû s’apercevoir de ses faits et gestes, car lorsque M. Dela­croix revint à sa voiture, la boîte et son,con tenu avaien t d isparu .

Le garçon laitier interrogea hâtivement un employé de chemin de fer, qui lui fît part qa il avait vu un homme vêtu d'unter‘ d an fi» d’espadrilles" mon­tai dans la voiture et en descendre nen après Malgré toutes les recherches, on ne put découvrir 1 audacieux voleur. M Dela- haye a porté plainte.

Portebois René, et Tison Lucien, qui furent le 31 mai dernier l’objet d'un pro-a f‘Vi ri )ai pour. braconnage, ont déclaré à la gendarmerie qu’ils étaient aussi par­faitement innocents que l’enfant qui vient de naître. Ils passaient par hasard dans le bois et par hasard aussi ils furent surpris i w t f i j GaP,ain au beau milieu l’affaire Lajustice éclaircira

Le Concert de mardi. — Mardi dernier avait lieu le concert organisé par la com­mission de la fête, avec le concours d’ar- tistes de Paris, de l’Harmonie de Creil et1 xîU1lîan -na 0 Greil) sous la direction deM. Maurice Lehoux, imprésario.

La soirée fut très réussie. A signaler les noms d excellents artistes, tels que M. Mulleroy (oomique de l’Eldorado); Mme de Vabroze, du Tnanon Lyrique ; M. Romôs, chanteur de genre, des Ambassa- deurs ; Mme Juliette Dorsan, du théâtre de la Gai té ; Poncet, comique typique du concert Mayol, qui tour à tour charmèrent es spectateurs nombreux ou déchaînèrent

les rires et les applaudissements.Nous n’aurons garde d’oublier M. Geor­

ges Ryss, prestidigitateur, ni The Corné­lius, qui nous donnèrent une fantaisie acrobatique d’une audace inouïe.HoLM1'ari? 0nie -de Greil> sous la direction de m. Dupaquier, exécuta des morceaux

M1Sn kstudiantina, sous la direction de M. Depessemier, donna également des preuves de son talent.

Une auto mise à m al. — Mercredi ma-hlu ’ I er£ drIX heures et demie> l’automo- a i m w GePaS0> scierie mécanique, rue de Montataire, était garée à l’entrée dui 01! a PieV 6’ rue de la République, à droite de la chaussée.

Une deuxième auto venait en sens in­verse et de 1 autre côté arrivait un camion appartenant à Mme veuve Poulain, con­duit par le charretier Cauvé.

Le camion essaya de passer entre les deux autos, mais le cheval de tête prit peur et se cabra dans l’auto de M. Lepage détériorant sérieusement la carrosserie du côté gauche, châssis, glace, garde- boue, etc. Les dégâts so t purement maté- rieis.

Blessé par un m ât. — Mardi dernier, dans la matinée, M. Rousé, manouvrier domicilié cité Saint-Médard, traversait là place Carnot, le vent soufflait violemment un mat supputan t les lampes destinées aux illuminations se rompit et dans sa chute atteignit M. Rousé au genou et au coude droit, le blessant assez grièvement.

M. Rousé fut transporté dans la phar­macie Berger où l’on pansa ses blessures. M. le docteur Baudon un repos d’une ron.

prescrivit ensuite quinzaine de jours envi-

M. Gégonsse, greffier

Dégardin, greffier à R-s-

M. Gudin, commissaire de police à Sen­tis, a fait mardi dernier une tournée de prélèvements de denrées alimentaires à Chamant, Villers-Saint-Frambourget Bar-

«-------I » a c t e d e p r o b it é .

Un de nos concitoyens, venu ce matin a la poste pour affranchir des lettres ou­blia près du guichet son porte monnaie contenant une somme assez importante. L employé de bureau, absorbé par ses oc­cupations, ne s’en aperçut pas.

Quelques instants après, un brave homme, M. Robert Louis, garde forestier a la Muette, trouva ce portemonnaie et s empressa, de le remettre entre les mains de_l employé qui le fit parvenir à son pro­priétaire.

Nous félicitons sincèrement le garde forestier de la Muette pour son acte de arobilé.

« ----------

C h ien h a r g n e u x .Mme Néel Jeanne, 24 ans, blanchis­

seuse, rue des Cordeliers, possède un chien qui prouve trop qu’il a* des dents pour mordre. Ce chien a eu l’imprudence d’aller aboyer aux chausses d’un gendarme qui a dressé contravention à la proprié» taire. -------4-------

P h a r m a c ie o u v e r t e .Detfiain dimanche, M. Le Conte, place

Henri-IV. \

Sapeurs-pompiers de l'Oise. — Non « rappelons que l’assemblée générale de 1 union départementale des sapeurs-pom- piers de l’Oise aura lien à Creil, sous la présidence d’honneur de M. Raux, préfet de l’Oise, et sous la présidence effective deM . Douarche, sous-préfet de Senlis demain dimanche, à deux heures et demie’ salle des fêtes de M. Beuvelet, à Creil.

Programme :A 40 heures du matin, réunion à la mai­

rie : 1° Des membres appartenant à la caisse de retraite ; 2° Des membres appar­tenant à la caisse de prévoyance ; 3° Des membres appartenant aux caisses de rem­boursement.

A 10 h. 1/2 du matin, salle d’honneur de la compagnie des sapeurs-pompiers, réu­nion des membres du comité, des délégués de canton et des commissions, pour ^ le c ­ture des rapports et des vœux.

A 11 heures, réception deM. Douarche sous-préfet de Senlis, président de la réu­nion.

A midi, hôtel du Lion-d’Argent ru e de la République, 106, banquet en l’honneur de M Douarche, sous-préfet de Senlis président de la réunion. *

A 2 heures, formation du cortège, place Albert Dugué ; réunion de MM. les invi­tés et des membres de l’Union ; présenta­tion du drapeau.

A 2 h. 1/ 2, salle des fêtes de M. Beuve- iet, avenue de la Gare, assemblée géné- rai, sous la présidence effective de M D ouarche, sous-préfet de Senlis, délégué par M. le préfet de l ’Oise.

Union am icale des facteurs receveurs. - R éunion du Comité de l’Oise à l’hôtel

du Com m erce, 9, avenue de la G are, à Creil, le d im anche 1 5 ju in à 45 h eu res .

A m;di 30, déjeuner à l’hôtel du Com- mercef

D eux fillettes abandonnées. — Dans la journée de mardi dernier, Mme Deau- ville Léontine, domiciliée à Cramoisy, in­formait la police que les époux Rottée au i£n s Pension pendant quelque temps chez Mme veuve Claux, à Creil, étaient venus la trouver pour lui donner leurs fillettes en garde pendant huit jours à raison d un prix très modéré,n i 1tzavati i éi é convenu entre les époux Rottée et la dame Deauville qu’elle ne ear- derait les enfants (jue quelques jours

Mme Deauville écrivait dernièrement aux parents domiciliés à Saint-Mandé pour leur demander de l’argent et de repren-ponseS en ’ ede ne r e Çut pas de ré -

M ardi d e rn ie r, elle ram e n a les en fan ts

sofjdetesrtS,Ir>iSSant a"ï <>are"tsle

î e T i r G“ r^ ‘‘"’S o m ’ étérecueillies p a r une p ersonne com patissan te

m inde F e ïî’ domiciliée. imPasse da Che-

A m ateur de volailles. — Ces îoum deriHerS,’ M. Meunessier, domicilié'1417 rue de la République, a été victime d’un vol important de volailles et de lapins enfermés dans un bâtiment situé rue.\îeilIe-Saint-Sauveur. Auteur inconnu.

La dive bouteille. — Lundi dflrmw Durnont Hyppolite, 34 ans,menuisier, titm

1 pmee Carnot dans un complet état

Carnet de mariage. — Nous avons an- pris avec p la is ir le m ariage de M lle M ar g u e n te Léof „ a ny , a ile ï 0 2

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Nos meilleurs nouveaux époux.

Menus faits. — L’anglais Georges Glav *9 a-ns, garçon d’écurie à Chantilly est venu s éniyrer à Creil. Les gendarmes on dû lui donner asile au violon.

Contravention a été relevée contre Ber nard M e s , pour pêche a,ec engiô pr„hj'.

Accidents de travail. — A l’usine d’ê- lectncité, Heurteur Ernest 36 ans \ / 9 domicilié 16, rue de Gournay a reçu mm pièce de fonte sur le pied gauche déter-KUnant des contusions et une e n t e .

baild’ivresse.

Un petit air de violon à la clé

r i T üne chiffonnière, Fierdeb,djche M arief ans< complètement ivre causaîtdu scandale avenue çje la Gare Honf i soirée de lundi dernier ’ dans Ja

Elle poussai* une voiturette dans la quelle se trouvaient ses deux jeunes Jnl fants et titubait à chaque pas. Pour mettre^ ï r » [? ^ üts emmenèremtous trois passer la nuit au poste.

— Delchambre Oscar et Cerciat V irtnr déambulaient dans les rues en éta dfi vrasse, Us ont bénéficié S la même^

Deux désespérés. — Un manouvrier de oo ans, Lefèvre Alphonse, dit Victor do­micilié quai d’Aval, se trouvait lundi'der­nier sur les bords de l'Oise, en compagnie de quelques personnes

L e f è w f s T r ta " T’nq hGures’ t0ut à coup éona ' J en ai âssez de l’exis-ait n i î veux me noy0r, et avant que l’on ait pu en empêcher, il se jetait dansait pu l’Oise. »

Lefèvre nagea quelque temps. On croyaità une plaisanterie, mais tout à coup K - qua au fond et ne reparut plus

Ge-J.-0 .pR ffue vers six heures et demie ^ M‘,R°yeau Auguste, garçon de re

Snéebàrmm1CAi dua' d’Avah monté dan& une barque et secondé par un m arinierretirait le cadavre de Lefèvre de la rivière*au heudit « La Vieille Ecluse ». *

Le docteur Gotdenstein, mandétôt, ne pqt que constater le décès. aussi-

Page 3: CINQ CENTIMES — Le Numéro - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/js/1913/bms_js_1913_06_15_MRC.pdf · fies aaaoasss, vlaluaas, ate., soacarasai Paris atlas Dipsirteaaats soal ispaas

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Lefèvre était séparé de sa femme, il laisse deux enfants, un garçon et une fillette, encore trop jeunes pour subvenir à leurs besoins. Lefèvre a dù agir dans un moment de neurasthénie, il était sujet à des crises épileptiques qui lui rendaient la vie insupportable.

— Le lendemain, vers neuf heures, MM. Guys Octave, ajusteur, et Penot, colfretier, qui faisaient une partie de barque sur le bras d’Oise longeant le parc, apercevaient près de la berge le cadavre d’un homme enlisé dans la vase.

Les rameurs s’approchèrent et ramenè­rent le cadavre sur la terre ferme. Le noyé paraissait âgé d’une quarantaine d’an­nées; la mort semblait récente et devait rem o n te r à quelques jo u rs seu lem ent.

On trouva dans les vêtements de Fin connu un livret militaire au nom de Le- sueur Jean-Baptiste, né le 23 août 1869, à Laigneville, et cordonnier au même lieu.

Sur la rive opposée, Lesueur avait dé­posé sa casquette, son portemonnaie con­tenant des ordonnances de médecine, un couteau, un mouchoir de poche marque J. B. et une tabatière.

Le docteur Goldenstein constata le dé cès dû à la mort par submersion.

L esueu r souffrait d'une maladie de cœur, las d’être malade, il avait résolu d’en finir avec la vie.

Tragique poursuite. — Deux gendar­mes en tournée sur les bords de l’Oise, non loin de Greil, apercevaient, près de l’ancienne écluse, deux pêcheurs jetant l’épervier.

En barque, les représentants de l’auto­rité se dirigèrent vers les délinquants. Les braconniers, qui pour fuir n’avaient pas le choix des moyens, piquèrent une tête dans l’onde trouble. Un d’eux gagnant la berge rapidement s’enfuit à travers champs.

L’autre, gêné par des roseaux, se hissa sur une péniche amarré près du bord et s ’apprêtait à gagner la terre mais déjà les gendarmes lui barraientlaroute. L’homme lit demi-tour et de nouveau plongea réso­lument dans la rivière. On ne le revit plus. T o u t fa it supposer que le b raco n n ier s’est noyé. L’enquête a permis d’établir qu’il s’agissait d’un nommé Jules Thouvignon, demeurant quai d’Aval, à Greil.

O bjets perdus ou trouvés. — P erdu .— Une boîte en carton durci, de couleur verte passée, est tombée d’une automobile pendant le trajet d’Enghien à la gare de Creil. Cette boîte mesurant un mètre su­perficiel est haute de 35 centimètres, elle est munie de deux serrures ne fonction­nant pas et est encerclée de courroies en cuir ; elle contient des chapeaux de dames et des bonnets, prière de la rapporter au commissariat, bonne récompense. L’auto­mobile a pris la route de Gompiègne, pas­sant par les localités portées sur les pla­ques indicatrices du Touring-Club, laissant Chantilly sur la droite. De la gare à la rue Charles-Brobeil, un porte-monnaie conte­nant une certaine somme. Le rapporter chez M. Gouillet, 19, rue Charles Bro- beil. *

Trouvé. — Avenue de la Gare, un por­temonnaie en cuir contenant une certaine somme, un paquet d’aiguilles, une quit­tance d’abonnement de journal. Le récla­mer au commissariat.

Accidents de travail. — Baudoux Charles, 17 ans, maçon, domicilié 20, rue Carnot, à Nogent, au service de M. Tu- merelle, entrepreneur, a été blessé à la main droite en travaillant-à la démolition d’un mur, plaies contuses. Douze jours de repos.

A l’usine d’électricité, Vautrain J e a n / 4 ans 1/ 2, apprenti ajusteur, domicilié cité Saint-Médârd, a été blessé à la paume de la main droiteen utilisant|un tournevis.Dix jours derfepos.__________

COURSES DE CHANTILLYRÉUNION DE PRINTEMPS

Troisième jour.—Dhnanchel5 juin 1913.à 2 heures.

Restent engagés :P rix de la Reine-Blanche.

A réclamer. — 3.000 fr. — 2.100 m. en­viron.

Gavotte V, Matchless II, Beda, Fribourg, Allia II, Conscrit, Sinaloa, Normand, La Mérelli III, Chambly, Gendarme, La Pin­tade, Illuminée.

P rix de Dangu.15.000 francs. — 4.000 m. environ. Bénédictin de Soulac,Va Tout, Rêveuse,

Adieu, Trio, Houli, Sarrasin, BruxellesII.P rix de G ouvieux.

Handicap. — 5.000 fr. — 2.100 mètres environ.

Fedeja, Fiamenta, Minautaure, Charing Cross III, Sole Sées, Gavroche III, Mon Rêve II, Lord Mayor, Antonine, Wyo- ming II, Genillé, Reine Anne, Slumber- land.

P r ix du Jockey Club. lbO.008 fr. (En outre, 10.000 fr. à l’éle-

veur). — 2.400 mètres environ.Saint-Pé, Nimbus, Vulcain YI, Dagor,

Garde à Vous, Albanais, Blarney.Astolphe, Fidelio, Ecouen, Iluningue, Pendragon, Baldaquin, Brûleur, Père Marquette, Pir- piriol, Isard II, Roi de l’Or.

. P rix des E tangs.A réclamer.— 5.000 fr. — 2.000 mètres

environ.Ultra III, Le Monétier, Ramage, Simple

Aveu, Navailles, Kirsch, Fribourg, Gober- nador, Clarière, Yonne, Norba, Gysy.

P rix du Chemin de Fer du Nord8.008 fr. (Dont 5.000 fr. offerts p a ria

Compagnie du Chemin de fer du Nord).— 2.400 mètres environ.

Champoreau, Grétry, Raindeer, Roco- rico, L’Impétueux, Le Bavard, Yetiver, Le Chatouilleur, Bavard III, Orphée, L’Intransigeant, Rotbold.

LES FAVORIS DU COURRIER P r ix d e la R e in e B la n c h e — Beda,

Chambly, Matchless II.P rix de Dangu. — Rêveuse, Houli.P rix de Gouvieux. — Charing Cross

III, Lord Mayor, Mon Rêve II.P rix du Jockey Club. — Nimbus, Fi­

delio, Brûleur.P rix des E tangs. — Gobernador, Sim­

ple Aveu.Chemin de Fer du Nord. — ChampoS

reau, Grétry, Le Bavard.C h a n tilly .

Brevet élém entaire. — Nous félicitons sincèrement Mlle Marguerite Bouchet, du succès qu’elle vient de remporter à l’exa­men du brevet élémentaire, Académie de Paris.

Son examen,' très brillant, ne nous a pas surpris de la part d’une élève de l’Institut Notre-Dame ae Chantilly.

Dans les P. T. T. — M. Istey est nom­mé surnuméraire des postes et télégraphes au bureau de Chantilly.

Accident du travail. — Dimanche, à cinq heures du matin, Monteil François, âgé de 43 ans, demeurant à Paris, rue Ste Opportune, n° 1, cuisinier au service de MM. Chauveau et Cormuché, glaciers au Pesage du champ de courses à Chantilly, s’est fracturé le tibia droit en descendant un escalier. Il en résulte une incapacité de travail d’une durée probable de deux mois.

Disciples de Bacchus. — Avenue de la Gare, Jules César Hagemon, 45 ans, était couché à terre. Son état d’ivresse était si manifeste que les gendarmes qui passaient s’arrêtèrent. Près de lui. deux copains ivres, mais ayant conservé le sentiment de l’équilibre, doi * 're n t aux agents de l’au­torité l’occasion de faire coup triple. Ces deux ivrognes Saüly Arcree, 33 ans, et le creillois Tison Lucien, 20 ans, ont été priés d’accompagner Hagemon au violon et tous trois ont été i’objet de contraven­tions.

Déraillem ent d’un train de m archan­dises. — Un accident qui aurait pu avoir de fâcheuses conséquences, s’est produit jeudi à 2 h. 40 de i’après-midi, tout près de la gare de Chantilly.

Le train de marchandises 6.323 roulait à une allure modérée quand, soudain, un choc violent se produisit en tête de la rame. Le mécanicien qui pilotait la loco­motive sentit aussitôt une résistance énor­me dans l’elïort de la traction de sa ma­chine et bloqua les freins.

Le chef et les conducteurs du train sau­tèrent sur la voie et aperçurent les sept wagons de queue projetés en dehors des rails.

Par un hasard extraordinaire, personne n’était blessé. Tout se bornait à des-dé­gâts matériels.

Cependant, la plus grande confusion ré­gnait parmi les voitures. C’était un enche­vêtrement presque inextricable de pièces de bois, de charpentes, de ferraille, de boulons et d’accessoires de toutes sortes.

Il fallut des machines de renfort pour remorquer le train en panne et une nom­breuse équipe d’ouvriers s’aidant d’un ou­tillage spécial pour dégager la voie.

Enfin un peu plus tard, la circulation normale était rétablie.

Les causes de l’accident ne sont pas encore déterminées.

Accident de voiture. — Dans la mati­née du jeudi, vers dix heures, Mme Poi­rier, de Yez, accompagnée de deux autres personnes, descendait la rue Bergeron avec sa voiture. Tout à coup la roue ar­rière du côté gauche se détacha de l’essieu faisant verser la voiture eu les passagers. Fort heureusement ils en furent quittes pour ime belle peur. La voiture fut légère­ment endommagée.

Cinem a-Palhé , salle du théâtre de Chantilly. — Programme des soirées des 14 et 15 juin 1913 :

Première Partie.L’escadre de la mer Noire, documentaire. —

Rigadin au Matimonial-Club, scène comique jouée par Prince. — Le Devoir ou l’Amour, comédie dramatique en couleurs. — Boireau et la Gigolette, scène comique.

Entr’acte.Deuxième Partie.

Le Petit Jacques, scènes dramatiques (plus d’une heure de projection), d’après le célèbre roman de M. Jules Claretie.

Interprètes : MM. gaillard, Etievant, Mme Dermoz, la petite Promet, Noël Rambèrt, Mor- tal, Marthe Rambert, le petit Jacques.

La Fuite de gaz, scène comique interprétée par Max Linder.

Prix des places : 0 fr. 60, t fr., 2 fr.

C r a m o isy .Un acte de sabotage a été commis à

Cramoisy au préjudice de M. Chovier.Des vandales ont démoli le mur qui en­

clôt sa propriété, sur une longueur de dix mètres environ.

En outre, ils ont jeté des pierres dans le jardin.

C o y e .Contrainte par corps. — Les gendar­

mes ont procédé à l’arrestation par con­trainte par corps, de Fontaine Charles, manouvrier, écroué à Senlis.

Un beau succès. — C’est avec grand plaisir et une certaine fierté que les habi­t a i s de cette commune ont appris le suc­cès remporté par leur sympathique et dé­voué instituteur au premier concours or­ganisé par la Société nationale de l'His­toire locale.

Pat mi des centaines de concurrents de toutes les régions de la France, Mi Bréha- met a obtenu le deuxièm e p r ix consistant en un volume offert par M. le ministre de ''Instruction publique et la médaille d’ar­gent offerte par le président de la Société.

C’est un succès de plus ajouté à ceux déjà remportés p a r ce maître zélé, avec ses élèves et ses vaillants orphéonistes.

Ses nombreux amis sont heureux en cette occasion de lui adresser leurs biens vives félicitations.

Un groupe de pères de fam ille .

G o u v ie u x .Grossier personnage. — Dimanche der­

nier, au hameau de la Chaussée, un îé- mouleur ambulant, Cuffez Bruno, d’ori­gine belge, maltraitait son chien et de plus insultait les gens qui passaient.

Une dame L... lui fit des observations. Le rémouleur, mécontent, s’avança réso­nnent vers elle et lui donna une maîtresse gifle.

Mme L... a porté plainte contre l’éner- gumène.

M o n ta ta ir e .Acte de générosité. — A l’occasion du

mariage dé sa fille, M. Voirin, industriel à Montataire, a adressé à M. Daussin, maire, une somme 500 francs pour être versée dans la caisse du bureau de bien- ’aisance.

Nous adressons au philanthrope dont la générosité en cette circonstance s’est ma­nifestée en faveur de diverses autres œu­vres locales, nos plus sincères remercie­ments et félicitations.

A c c i d e n t d e t r a v a i l . — C hardron E u-gène, 42 ans, aide au service de la tôle moyenne s’est brûlé à la main droite en chargeant une tôle sur un chariot ; 15 jours d’incapacité de travail.

Est-ce une fu g u e ? — Une dame B . . / aurait abandonné le domicile conjugal depuis dimanche dernier, laissant ses deux enfants aux soins de son mari.

Un jeune homme de la localité, L..., aurait également pris la clef des champs!

Mais ne tirons pas trop vite de conclu­sion téméraire. Ce n’est peut-être qu’ur.e simple coïncidence.

Accident a u x Forges. — Employé au service de la tôle fine, Béranger Charles, 34 ans, recuiseur, domicilié 17 rue Mer- tian, à Montataire^ est tombé en tirant un diable chargé de tbles minces, se blessant au genou droit. Quinze jours d’incapacité de travail.

N om ination d’un facteur. — M. Mou- ret Charles-Emile, facteur rural à Yerbe- rie, est nommé facteur local à Montataire.

E ta t civil de M ontataire du 6 au 12 Juin.Naissances. — 10, Delettre Juliette-Adèle ;

10, Wargnier André-Armel-Georges ; 12, Bou- bert Georges-Ernest.

Décès. — 9, Mme Desrues Elisa, épouse Boufflet, 26 ans ; 10, Martens Auguste-Rémi, 7 mois ; 10, Mlle Marie Eugénie-Marcelle 17 ans.

Publication de mariage. — 6, Entre M. Gryson Victor-Paul, mécanicien domicilié à Montataire, etMlleMontagne Marie-Marguerite, sans profession, domiciliée à Lille.

M ariage. — 7, Entre M. Lavielle Alfred- Barthétemy, ajusteur, domicilié à Montataire, et Mlle Dely Clotilde-Augustine, sans profes­sion, domiciliée à Montataire.

N o g e n t-s u r -O ise .Conseil municipal. — Le Conseil mu­

nicipal de Nogent-sur-Oise esUconvoqué le dimanche 15 juin courant, à huit heures du matin, pour la session de mai.

ORDRE DU JOUR :Comptes et budgets du budget du bureau de

bienfaisance ; Comptes et budgets de la ville; Soutiens de famille. Demande d’allocation, avis; Société des carrières de l’Oise. Passage souterrain. Communication; Affaires diverses; Listes d’assistance, révision trimestrielle.

S a in t-M a x im in .Voleur et déserteur. — Le 17 mai der­

nier, Rigaux Charles, né à Sain/Maximin en 1891, soldat au 45e d’infanterie, à Laon, avait obtenu une permission de vingt- quatre heures pour aller à Pefsan-Beau- mont, mais le délai de cette permission passée, il oublia volontairement de ren trer à son corps et fut recherché pour absence illégale.

Rigaux a été retrouvé à Noyon, ayant été arrêté pour un vol d’outils qu’il avait commis au préjudice de M. Carton, entre­preneur de travaux au canal du Nord, dans une cabane lui appartenant et située à Morlincourt, sur la route nationale.

Des italiens m enacent des sapeurs du génie. — Un sous-officier a ttaqué. — Un détachement du 5e génie sous les ordres d’un lieutenant est occupé en ce moment à des réparations au pont de Saint-Leu- d’Esserent.

Leur journée terminée plusieurs de ces militaires, désireux de connaître les envi­rons, s’étaient rendus mercredi soir, tout près de là, à Saint-Maximin, où les Ita­liens travailleht à la ligne du chemin de fer en construction de Senlis à Creil.

Sans qu’on en sache la raison, les ou­vriers italiens entourèrent les soldats, cherchant à .leur faire un mauvais parti. Heureusement les sapeurs du génie con­servèrent leur sang-froid et, tenant tête à leurs agresseurs, purent se dégager et re­gagner Saint-Leu.

Le soir, un sous-officier revenant de Creil, fit rencontre de plusieurs individus qui proférèrent des menaces contre lui et l’insultèrent.

L’autorité militaire a été informée de ces incidents et une enquête a été ouverte. — « «Ss- —

F A IT S _ L O C A U XA c y -e n -M u lt ie n .

Démissions. — M. le préfet vient d’ac­cepter la,démission de M. Guéret, adjoint, et M. Delafontaine, conseiller municipal de cette commune.

B a la g n y - s u r - T h é r a in .Pour m ettre fin à ses souffrances. —

M. Robert Théophile avait pris, depuis ùn mois, avec lui, sa belle-mère, Mme Marceline Fortin, née Prache, vieille per sonne de 86 ans. Mme Fortin souffrait d’une douloureuse affection' de l’estomac et à plusieurs reprises elle avait émis l’in­tention d’abréger sa vie de souffrances.

Sa petite-fille, Mme Cotel, en venant pour lui rendre visite, fut tout étonnée de ne pas la voir. Elle la chercha partout dans lamaison, et bientôt, sous un appentis dans la cour, elle aperçut le corp; de sa grand’mère qui se balançait au bout d’une corde. Elle courut prévenir son père. La désespérée fut dépendue, mais il était Irop tard ; la pauvre vieille avait cessé de sou ffrir.

Le docteur Couderc a délivré le pernrs d’inhumer.

B e a u r e p a ir e .Fête Patronale des dimanche 15 et

lundi 16 j.u iu . . Le dimanche, à3 heures grande séance de gymnastique par la Société La Jeunesse de Verneuil.

A 5 heures, jeux de fléchettes et jeux de boules pour les hommes et les garçons ; jeux d’adresse pour les dames et les demoiselles. î

Le lundi, à 4 heures, jeu de l’oie. Plu­sieurs prix seront affectés à chaque jeu.

A cinq heures, tirage de la tombola.A la chute du jour, brillant feu d’artifice

de la composition de M. Ruggieri, artificier de la ville de Paris, offert par M. le mar­quis de Luppé, maire de la commune.

Pendant les deux jours de la fête, bal champêtre, public et gratuit.

B é th is y -S a in t - P ie r r e .A l’Ecole de Saint-M aixent. — M.

Münérot Joseph, sous-officier au 54e d’in­fanterie, à Compiègne, a été déclaré ad­missible à l’école militaire d’infanterie de Saint-Maixent, à la suite du concours de 1913.

M. Joseph Munérot est le fils de M. Mu- nérot Raphaël, ex-maréchal des logis de gendarmerie, en retraite à Béthisy-Saint- Pierre et médaillé militaire.

Toutes nos félicitations à ce jeune homme qui n’est âgé que de 21 ans et à sa famille.

Réunion. — Aujourd’hui dimanche, à 2 heures à la mairie, réunion des membres de l’Union Mutuelle.

A u Concours. — La fanfare de Béfhûy Saint-Pienre prendra part, domain cù- manche, au Concours de Vincennes.

Mariage. — Mardi dernier a été célé­bré à Paris, en l’église Saint Charles de Monceau, le mariage de AI. Ferdinand Caplain, lieutenant au 13e régiment d’artillerie, fils de M. Michel Caplain» ancien conseiller municipal de Paris et conseiller général de la Seine, propriétaire des carrières de Béthisy-Saint-Pierre, avec Mlle Marguerite Yerdié.

Fêtes de Compiègne. — A l’occasion des fêtes de Compiègne, il y aura, demain dimanche, les trains supplémentaires suivants: A l’aller, 11 h. 48; au retour, Oh. 17.

Hyménée. — On nous annonce le pro­chain mariage de :

M. Alfred Sauvage avec Mlle Fernande Thomas.

Et M. Arthur Regnault, avec Mlle Marie- Louise Munérot.

Nous adressons aux fiancés nos meil­leurs vœux et à leurs parents nos com­pliments.

B e tz .N om ination .— M. Toullet, receveur de

I enregistrement à S ain t-G eorges-du- Yièvre (Eure), est nommé à Betz, en remplacement de M. Lefebvre, appelé au bureau de Donville (Seine-Inférieure).

Cl‘é p y -e n -V a I o ls .h i w ® contribuables. — Les co itri- bua esqum auraientpasverséd’acomptes sui leurs impôts sont avertis que la lot alité de ces derniers est exigible en juin. *

Le percepteur de Crépy les prie donc de passer le plus tôt possible, et avant le

JUU)i à son bureau, place Gambetta, ouvert les mercredis et samedis, afin de solder les impôts et taxes.

Accidents de travail. — Rollet Félix, ruta este, demeurant rue Jeanne d’Arc, en maniant une planche, a heurté sa main à la scie mécanique, occasionnant un dé chirement cutané. Repos accordé : Sjours.

Rousselle Eugène, chaisier, demeurant •y — ' Magneval, a été atteint à la main p ïrle fer de son outil. Plaie sur le do ; de la main gauche, repos : 10 jours.

Pharmacie ouverte. — Aujourd’hui di­manche 15 courant, le service phar­maceutique de Crépy sera assuré par M. Carrière, pharmacie», rue Nationale

D ie u d o n n e .Un pigeon voyageur portant les indica­

tions et chiffres suivants : n° 1212, 447 stel, 15 b.; 317 m A. Bague en caoutchouc et métal 3461, — l)e Dolf. Anvers 12, s’est réfugié chez M. Ponchel, cultivateur à Dieudonne, où il doit être réclamé.

F r e s n o y - e n -T h e lle .« Une démission. — M. Berthelin vient d’adresser à M. le Préfet, qui l’a acceptée, sa démission de ses fonctions de maire et de conseiller municipal.

G la ig n e s .M. le vicomte de Chézelles a fait agréer

comme garde M. Legrand.L a C h a p e l le -e n -S e r v a l .

M. Halfhen a fait agréer comme gardes MM. Rœüiger et Meunier.

Iv o r s .M. Nampon Louis est nommé garde

champêtre cantonnier de la commune d’Ivors, en remplacement de M. Lebon démissionnaire.

iV a n te u il-Ie -I fa u d o u in . Nomination d’un facteur. — M. Lan-

vin Albert-Henri, demeurant à Tracy-le- Mont, est nommé facteur rural au bureau de Nanteuil.

IV e u illy -e n -T h e lle .Les m éfaits de la soif. — Azémar Le

roux, 28 ans, avait eu très soif lundi der­nier. Il avait même bu de façon si exagérée que les gendarmes accompagnent sa titu­bante personne au violon.

P o n ta r m é .Accident terrible. — Mardi dernier,

vers une heure du soir, M. Bréal Gustave- Emile, âgé de 54 ans, maçon, au service de M. Delaforge, entrepreneur de maçon­nerie à Coye, terminant la réparation d’une cheminée au château de Pontarmé.

Perdant l’équilibre en voulant prendre un seau, il tomba à la renverse sur le toit de l’immeuble puis alla se briser sur laba- lustrade du balcon de la terrasse qui fut démolie.

Le corps rebondit ensuite à plus de trois mètres et s'arrêta sur le bord de l’étang après une chute de près de douze mètres.

Auguste Rigault, son compagnon, uni­que témoin, appela au secours, ne pou­vant descendre tant il était émotionné.

A leur arrivée, les autres maçons ne relevèrent qu’un cadavre portant de multi­ples fractures.

Le décès a été constaté par M. Laver- not.

M. Bréal était un excellent ouvriers, qui ne laisse que des regrets.

P o n tp o in t .Mme Rogeret a constaté, samedi der­

nier, qu’on lui avait volé trente artichauts dans son jardin. Elle a porté plainte.

P o n tt-S a in te -M a x cn ce .Pose de la première pierre de Vhôpi­

tal-hospice régional. — Dimanche 22 juin 1913, aura lieu la cérémonie de la pose de la première pierre de i’hôpital- hospice régional, sous la présidence de M. Ogier, conseiller d’Etat, directeur de contrôle, délégué de M. le ministre de 'Intérieur, assisté de M. Imbert, inspec­

teur général des services administratifs; de M. Roux, préfet" de l’Oise ; de MM. les sénateurs, députés, sous-préfets, conseil­lers géiéraux et d’arrondissement.

A 11 h. 1/2, à la gare, réception des autorités...

A midi, grand banquet public (le prix est fixé à 15 fr. et les adhésions sont re­çues à la mairie jusqu’au 18 juin.

A 3 heures, pose de la première pi jrre au nouvel hôpital-hospice régional.

A 4 héures f/2, place d’Armes, concert par la fanfare.

A 9 heures, sous la tente, grand bal pu­blic et gratuit.

La municipalité et les commissions prient les habitants de bien vouloir pavoi­ser. *

La commission adm inistrative :Soualle, Th:erry, Pollet, Delaunay,

Bazin, Chéry.La com m io i m des fêtes :

Pou part, Cfflitnan, Lalouette, Berthiliier. L ’adjoint : Huisé.

Le maire : G. De .roze. P r é c y -s u r - O is e .

On signale dans la localité un cas de fièvre aphteuse ; des mesures prophylac­tiques vont être prises contre l’épidémie.

R o so y -en -M u lt le a .M. Boulangera fait agréer comme gar­

de particulier, M. Gatiilitr.V e r b e r ie .

L ’Hirondelle. — Résultat du concours de Chateilerault, le 8 juin 1913. Lâcher :8 h. 50 matin, vent sud-ouest. Distance au clocher : 321 kdom. 310. Vitesse du pre­mier pigeon :.1223 mètres 75 à la minute:

Tliiénard Paul. 13 h. 12’18” ; Thiénard Paul, 13 ,h. 12’23” ; Thiénard t’aul, 13 h . 12 47” ; Thiénard Paul, 13 h. 13'15’ ; Bombars Alexan­dre, 13 h"'. C4t” ; Mouvoisin Charles, 13 h. 18’ 23” ; Grenet, 1 1 h. 20’29A

Fête patronale. — Dimanche 29, lundi 30 jura et mardi 1er juillet.

PROGRAMME

Samedi 28 juin, à 9 heures du soir, retraite aux flambeaux par l’Union musicale et la Com­pagnie des sapeurs-pompiers.

Dimanche 29juin, concert à trois heures, par l’Union musicale.

A 3 heures, bat réservé aux enfanls, les en­fants pourront être travestis.

A 9 heures du soir, sur les bords de l’Oise, grand leu d artifice avec le gracieux concours de l’Union musi ale, en cas de mauvais temps ce feu serait tiré le lundi, ensuite, grand bal sous la tente.

Lundi 30 juin, à 4 heures, grand lâcher de pigeons voyageurs par diverses Sociétés.

A 5 heures, chevaux de bois, balançoires, jeux de ciseaux.

A 6 heures, jeux de grimaces et courses àpied.

A 9 heures, grand bal sous la tente.Mardi 1” juillet, à 9 heures, grand bal sous

la

Revue des L iv re s .L a N a tu r e .

Revue des sciences et de leurs applications aux A rts et à l’Industrie.

Sommaire du n° 2090 du 14 juin 1913. Pour sauver la Loue. — Nouvelles applications de la lumière froide. — Emploi de l’air com­primé pour empêcher les navires de coutër. — Mille ans d ’histoire de l’Asie. — Comment le caoutchouc fut introduit en Europe. — Alma­nach astronomique du X V 0 siècle. — Les ger­mes du champignons de l’atmosphère. — Aca­démie des sciences. — Traînées météoriques photographiées en plein jour. — Ce numéro ri­chement illustré contient en outre un supplé­ment de 8 pages, donnant de nombreuses in­formations, la description d’appareils utiles (mécanique, électricité, etc ), une chronique d’hygiène, des recettes et procédés utiles, une boîte aux lettres pour les abonnés, une biblio­graphie, le bulletin météorologique de la se­maine.

Un abonnement d ’essai d ’un mois est servi à toute personne en fa isant la demande à Masson et Cie, éditeurs, 120, boul. Sa in t- Germain, Paris.

J u le s C la r e t ie e t l a C h a n so n .C’est M. Jules Claretie qui, en 1900, à l’oc­

casion du Congrès des Chansonniers, écrivait les lignes suivantes : « Les chansonniers vont se réunir et chanter la vieille chanson, l’éter­nelle, la toujours jeune chanson de France. Ils rêvent de la' revivifier, de l’assainir, de l’arracher aux faiseurs qui l’encanaillent, de la débarasser de ses microbes, et, comme p a­reille à la vigne, elle a aussi son phylloxéra, de la passer un peu au soufre ». Le temps a marché depuis ltjOO et le soufre dont parlait Jules Claretie li’tt'pu vaincre encore le phyllo­xéra de la chan'sori. ■

Pourtant l’idée fait son chemin et elle est bien prê; d’avoir .cause gagnée aujourd’hui auprès des honnêtes-gens. Il suffit, pour s’en convaincre, de voir quel accueil sympathique le public a fait à La Chanson Frauçaise, qui mène le bon coùijoat en faveur de là chanson saine et moralisatrice. Soutenue par des per­sonnalités considérables comme Jules Claretie, Mistral, Rostand, Jules Lemaître,Richepin,Ai- card, etc., La Chanson Française est certai­nement la plus agréable et la plus vivante de t o u t e s l e s p u b l i c a t i o n s s i m i l a i r e s . P o u r v o u s en convaincre, demandez le numéro de juin qui vient de paraître et que vous trouverez chez les bons libraires et dans les gares, ou en vous adressant à la Direction, 18, rue Saint- Sulpiee, qui vous l’enverra contre un franc en timbres-poste.

L e V e r t ig e .pa r J eanne de L acrousilue.

Roman d’actualité s’il en fut, roman de mœurs, roman de psychologie qui vient à son heure et qui met à nu les dessous de certains groupes cosmopolites qui, par leurs agissements, com­promettent, chaque jour, la sécurité de la patrie. Hélène Le Bray, la triste héroïne de cette his­toire, blessée au cœur par les dédains du co­lonel, comte de Rocheray, acculée à la ruine par la retentissante faillite de son père, dévorée d’ambition, aimant le luxe et ne pouvant se ré­signer à la médiocrité, épouse, sans amour, l’Allemand llerschmann qui lui offre, à la fois, la fortune et le moyen de se venger de M. de Rocheray.

Quel est cet Herschmann ?... Tout simple­ment un espion, un traître qui hait la France et qui, grâce à son or et à ses relations, réussit à mettre la main sur des secrets importants de notre défense nationale. Il a, en outre, lui aussi, une vieille rancune à satisfaire contre le colonel de Rocheray et l’on voit d’ici dans quelles ténébreuses machinations il entraîne la malheu­reuse Hélène que le vertige a saisie et qui roule, roule, toujours plus bas, sur la pente fatal®,

Un drame intense, vigoureux, rempli de scènes palpitantes,- se greffe sur cette donnée et retient, au plus haut degré, l'attention du lecteur. On plaint sincèrement ceux que les intrigues d'Hélène vouent aux pires catastrophes et l'on ne peut s’empêcher de frémir quand un coup de foudre vient châtier les traîtres et venger leurs victimes.

Dans oette œuvre passionnante, lés types les plus divers concourront à l’action. A côté des sinistres silhouettes d’Herselimann et de sa complice,, voici les nobles figures du comte de Rocheray et de Rose, sa jeune femme, dont la grâce, la résignation, la haute vertu semblent parfumer le livre' de leurs, délicates effluves. Les personnages de second plan abondent ; ils paraissent tous avec leurs caractères propres, leurs qualités et leurs défauts, pour concourir à l’action de la façon la plus heureuse,

Le Vertige est un beau et bon livre qu’on ne saurait assez recommander à ceux qui aiment leur pays.

Envoi franoo contre mandat-poste ou timbres français, non coloniaux, à l’adresse de M. Henri Gautier, éditeur, 55, quai des Grands- Augustins, à Paris,

Cet ouvrage se trouve aussi chez les princi­paux libraires et notamment chez M. Clin, libraire à Senlis.

L e s H e u r e s l i t t é r a ir e s illu strées .Revue de lectures bi-mensuelle.

Dans ce magnifique numéro se trouvent réunis les auteurs préférés de tous et en par­ticulier trois académiciens, MM. René Bazin, Henri Lav8dan, Jean Aicard.

Les Oberlé, par René Bazin, en sont au point culminant d’intérêt, celui où quelque événe­ment imprévu doit se produire.

La Lumière de la Maison, par Jean Nesmy, roman social extrêmement poignant et Le Re­bouton, par Gustave Toudouze, œuvre où l’on sent le conflit éternel entre le catholicisme et les anciennes qrbyances de cette Bretagne forte et si attachée à ses traditions, continuent leur cours.

En outre de charmantes nouvelles de Henri L a 't’dan, de l’Académie française et de Jean Jull en, des poèmes de Jean Aicard de l’Aca­démie française, de Jacques Normand, font de ce numéro un magnifique ensemble que chacun voudra posséder.

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ffl sans nourrir, et occasionnent des maux de lête, des échauffements, des constipations, etc. Ces défauts des chocolats ordinaires ont forcé beaucoup de personnes qui en aiment le goût, de s’en priver ; et leur expérience de ces inconvénients a éié confirmée par celle d u grand explorateur des régions Arctiques, Sir John Franklin, qui, avec cinquante-huit de ses compagnons, est m o r t d e f a im (en juin 1847), à côté de s»cs de chocolat pur et de cacao ! Preuve terrible que les principes ali­mentaires contenus dans le chocolat pur ne sont pas de nature à s’assimiler et à nourrir

Le docteur Wurzer constate : « La Revales- « cière est de grande utilité surtout dans l’ané- « mie, les diabètes, les constipations liabi- « tuelles, ainsi que dans les diarrhées et les « affections des reins et de la vessie » ; et le Dr Stein de l’Université de Moscou, certifie l avoir employée avec un invariable succès dans les constipations, de même que dans les diarrhées persistantes, où, dit-il, « elle pro- « duit l’effet de régulariser les fonctions in­testinales. »

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C e ss io n d e F o n d s d e C o m m e r c e .

PREMIÈRE INSERTION

Suivant acte sous signatures pri­vées en date à Chinti’ly du neuf juin mil neuf cent treize, Monsieur et MadameTRIBOUILLOIS-BLONDELont vendu leur f o n d s d e c o m ­m e r c e d e m a r c h a n d d e v inqu’ils exploitaient à Chantilly, rue de Gouvieux, numéro H , à Monsieur et Madame DECOMBAT-MICHAUT. demeurant à Paris, rue Poulet, 5 3 , et ce aux clauses et conditions insé­rées audit acte.

Les oppositions, s’il y a lieu, de­vront être faites dans les dix jours de la seconde insertion et seront reçues chez M. Beaucourt, gérant do propriétés à Chantilly, rue de Gau- vieux, numéro 9, négociateur d.e la vente, où domicile a été élu.

Pour première 'insertion : BEAUCOURT.567

A a t , 2.

Suivant acte sous signaiures p ri­vées en date du cinq juin mil neuf cent treize., enregistré. Monsieur Au­guste-Pâul FIUKCOUN, demeurant à Mnnt-l’Evêque, 15, rue de Meaux (Oise),

A vpnflu à Madame l.ouisc-Valen- tine GHERON, épouse de Pierre 1A - BARD, demeurant en^emhle à Sainn- Dems (Seine), chemin de Stains,

L e f o n d s d e c o m m e r c e d 'é- p ie c r ie , d é V t a n t d e viufc e t l iq u e u r s e t r e s t a u r a n t que Monsieur FRANCO LIN exploitait à Mont-1 Evêque, 1 5 , rue de Meaux, comprenant : 1° l'enseigne, le. nom commercial, la c’ienlèle et l ’acliu- dage y.attachés ; 2° le matériel et les marchandises ; 3° le droit au bail.

Les oppositions, s’il y a lieu, de­vront être faites dans les dix jours qui suivront la deuxième insertion (article trois de la loi du dix-sept mars mil neuf cent neuf), et seront rrçues au domicile de Madame TA- BARD, 15. rue de Meaux, il Mont- l’Evèque (Oise),

Pour extrait :«70 L. RllDELLF.

Art. 3 .

TRIBUNAL DE COMMERCE DE SENLIS

Par jugement en date du treize juin mil neuf cent treize, le Tribunal de Commerce de Senlis a reporté et fixé au premier octobre mil neuf c nt douze la date de la cessation des paiements du sieur Léon CAYLA, ancien hôtelier-caletier à Chantillv.

Pour insertion :Le Greffier du Tribunal,

MIGNOT.

Page 4: CINQ CENTIMES — Le Numéro - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/js/1913/bms_js_1913_06_15_MRC.pdf · fies aaaoasss, vlaluaas, ate., soacarasai Paris atlas Dipsirteaaats soal ispaas

en

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Étude de 51' L . CH A STAING ,avoué à Sentis,

iuccesseur oe M* A Sainte-Beuve.

VENTE SUR LICITATION LE M A R D I 1 7 JU IN 1 9 1 3 ,

à 1 h. t / 2 de l’après-midi,l’audience des criées du Tribunal

civil de Sentis,Palais de Justice de ladite ville.

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Étude de M* DELIM OGES,licencié en droit, commissaire-priseur

de l’arrondissement de Senlis.

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Étude/de M« LENOIR, huissier à Senlis.

V e n te M o b iliè r e , par autorité de justice, à Barbery, au domicile de Mme veuve Casse, le Dimanche 15 Juin 1913, à une heure et demie de relevée, par le ministère de Me Lenoir, huissier.

I A vendre à l’amiable, dans joli bourg de l’Oise, gentille M a iso n B o u r g e o is e , avec écurie, remise

1 et serre, jardin potager et d’agré­ment, petit bois, joli cours deau poissonneux, le tout clos de murs.-^ S’adresser à M* Dherbe, huissier.

A vendre à l’amiable, u n e M ai­s o n , sise à Courteuil, dans la rue d’Apremont. — S’adr. à M« Louât, notaire.

V e n te d e F o in , à Plailly, sur la place de la Mairie, par le minis­tère de Me Maurice Lenoir, huissier, le Dimanche 15 Juin 1913, à dix heures du matin.

Commune de Fleurines. — A ven­dre à l’amiable, b e l l e M a iso n d’h a b ita t io n avec jardin et dépen­dances. — S’adresser h M* Dherbe, huissier.

Etude de M* G A ZE A U , notaire | à Senlis, rue aux Flageards

(successeur de M* Fert*).

A vendre par adjudication volon­taire, le Dimanche 6 Juillet 1913, deux heures, en la salle de la Mairie d’Aumont, 4 M a iso n s et 5 P iè c e s d e T e r r e e t B o is , à Aumont. — S’adr. à M° Gazeau, notaire.

Étude de M* A . POTENCIER,Greffier de Paix

à Pont-Sainte-Maxence.

V e n te M o b iliè r e , aux enchères publiques, par suite de décès, à Montlaville, commune de Verneuil, en la maison des feus M. et Mme Mennessier, le Dimanche 15 Juin 1913, à deux heures précises de re

Important T a b a c-B u v ette -E p i- c e r i e , bien situé sur place publique,

jville de l’Oise, à céder de suite, pour cause de maladie, maison connue et

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Étude de M« RAIMONDI, notaire] à La Ferté-Milon. " i

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Barbery et de Montlévêque.— S’adr. | | à M' Gazeau, notaire.

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Ville de Pont-Sainte-Maxence. — I A vendre à l’amiable, M a is o n d’h a b ita t io n , sise rue de la Ré-1 publique. — S’adr. audit M- Dherbe.

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Ces travaux sont évalués comme Il suit :Travaux à l’entre

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S adresser à M' SOURDEL.VII

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VIIIA céder de suite,“ b o n F o n d s

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