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Pathologie Chirurgicale Docteur Dupuis

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Pathologie Chirurgicale

Docteur Dupuis

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Anatomie 1 ère BSI (Révision)

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Le système osseux

I. Crâne   :

II. La colonne   :

Une vertèbre possède un trou de conjugaison qui laisse sortir les nerfs rachidiens

Les vertèbres ont toutes la même forme sauf atlas (C1) et axis (C2). Ces vertèbres sont importante car C1 est fixée à l’os occipitale et C2 présente une particularité unique, elle a une apophyse verticale (très fragile). C’est cette dent qui assure la rotation de la tête.

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Le système nerveux

I. Les ventricules cérébraux

A l’origine le tube nerveux du SN st creux. Lors du développement embryonnaire la cavité de la partie antérieur s’élargi et forme 4 ventricules cérébraux.

Les ventricules 1 & 2 communique par de petits conduits. L’aqueduc de Sylvius (qui traverse le mésencéphale) fait communiquer les ventricules 3 et 4. Du ventricule 4, il y a le canal de l’épendyme qui continue le long de la moelle épinière. Ce sont ces cavités qui contiennent le LCR. Ce liquide se forme à partir des plexus choroïdes (structure tapissant le plafond des ventricules).Elles sont riches en vaisseaux sanguins qui filtrent une partie du liquide formant le sang. Des cellules recouvrant ces vaisseaux filtrent le liquide et ne laissent passer dans les ventricules que l’eau et quelques substances chimiques.

II. La circulation du LCR

Né de la filtration du sang au niveau des plexus choroïdes, le LCR circule en suivant un trajet à sens unique.Des ventricules latéraux le LCR va dans le 3ème ventricule via le trou de Moro et ensuite dans ventricule 4 via l’aqueduc de Sylvius. Le LCR se répand dans l’espace sous arachnoïdien qui va entourer l’encéphale et la moelle épinière ensuite il descend le long de la face antérieur de la moelle et remonte par la face antérieur.Le LCR est absorbé par les villosités arachnoïdiennes. Ces villosités sont des diverticules de l’arachnoïde qui plonge dans les sinus veineux. Retourné dans les veines, le LCR se mêle au sang.

Le LCR :1. Remplit les ventricules et l’espace sous arachnoïdien. 2. Constitue un coussin liquide. 3. Permet l’élimination des déchets rejetés par les cellules.

1 2

3

4

Ventricule 1 & 2 : Hémisphère cérébrauxVentricule 3 : Dans le diencéphaleVentricule 4 : Sous le cervelet

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III. Les protections du système nerveux central

L’encéphale est protégé par la boite crânienne, par des membranes, les méninges et par un coussin liquide le LCR. Ainsi que par des substances chimique nocives et des variations de la composition du sang, la barrière hémato-encéphalique.

1. Les méninges   : Elles sont constituées de 3 membranes fibreuses recouvrant l’encéphale et la moelle épinière : la dure mère, l’arachnoïde et la pie mère.

a. La dure mère   : Elle est accolée à la boîte crânienne, elle est plus épaisse et fibreuse. Sa consistance est égale à celle du cuire.

b. L’arachnoïde   : Situé entre la dure mère et la pie mère, elle est la plus fine, élastique et est séparée des méninges par l’espace sous arachnoïdien.

c. La pie mère   : Elle est accolée à l’encéphale. Elle en suit tous les contours, pénétrant dans les replis de la surface.

2. LCR 3. La barrière hémato-encéphalique   :

Les capillaires de l’encéphale sont beaucoup plus étanches que ceux du reste du corps. Beaucoup de substances qui peuvent les traverser ailleurs ne le peuvent pas dans le SNC Barrière hémato-encéphalique. Elle permet de maintenir le LEC du SN très stable et peu sensible à des modifications dans le sang. Cette barrière entre le sang et le LI permet de maintenir la composition chimique de ce liquide du SNC malgré certaine médicaments de parvenir aux cellules de l’encéphale.

IV. La moelle épinière   :

La vertèbre superposée forme un canal osseux protecteur, le canal rachidien dans lequel passe la moelle épinière. Celle-ci est également protégée parles trois méninge et le cousin de LCR situé dans l’espace sous-arachnoïdien ainsi que par une couche de matière graisseuse emplissant l’espace épidural (ou cavité épidurale), c'est-à-dire l’espace entre la dure mère et les vertèbres.

La moelle épinière mesure environs 42 cm de longueur par 1,8 cm e largeur. Elle est formée de matière blanche entourant une zone centrale de matière grise. Au milieu de cette moelle, il y a un orifice, c’est le canal épendymaire.

La matière blanche est formée de fibres myélinisées1. Fibres ascendante   : Fibres qui acheminent l’influx sensitif vers l’encéphale (les influx montent)2. Fibres descendante   : Fibres provenant de l’encéphale et acheminant des influx moteurs vers les

fibres motrices des nerfs rachidiens

La matière grise est formée de corps cellulaire de neurones et de leurs prolongements non myélinisés ainsi que des cellules gliales.

Sur une coupe la moelle épinière, la matière grise ressemble à un H, L’extrémité du H s’appelle corne. Corne postérieures pour les extrémités du coté dorsal de la moelle et corne antérieur pour les extrémités de la portion ventrale.

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1. Les territoires de la substance grise   :

a. Territoire somato-sensible   (corne postérieure) : Il reçoit des influx venant des organes de la vie de la relation (SNR).

b. Territoire viscéro-sensible (corne latérale, coté postérieur)   : Il reçoit des influx sensitifs venant des organes internes (SNA).

c. Territoire somato-moteur   (Corne antérieure) : Il envoi des influx qui commandent les muscles striés squelettique (SNR). Ils quittent la moelle par la racine antérieure des nerfs rachidiens.

d. Territoire viscéro-moteur (Corne latérale coté antérieur)   : Il envoie des influx moteur vers les muscles des organes internes (SNA)

2. Les nerfs rachidiens

Au Nombre de 31 paires, ils émergents de la moelle épinière et sortent du canal vertébrale par le trou de conjugaison.

a. Généralité   : Ils sont formés de deux racines : une racine antérieur (motrice-efférente) et une racine postérieur (sensorielle –afférente) qui s’unissent pour former le nerf rachidien au trou de conjugaison (mixte). La racine postérieur est pourvue d’un ganglion spinal, ou se trouve les corps cellulaire des neurones.

b. L’enveloppe   :

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Chaque fibre est enveloppée par un tissu conjonctif. On retrouve dès lors l’endonèvre, la périnèvre et l’épinèvre. Cette dernière est soudée avec la dure mère des méninges.

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c. Les branches   : En dehors de la colonne le nerf se divise en plusieurs branches appelées rameaux. Les rameaux appartiennent au SNA.

d. Les plexus   : Réseaux de fibres formés par la réunion de plusieurs rameaux.

Le plexus cervical   : Innerve la peau, les muscles de la tête, le cou, la partie supérieur de l’épaule, la diaphragme (nerf périphérique).

Le plexus brachial   : Innerve presque toute l’épaule, la région supérieure de la paroi thoracique, les membres supérieurs.

Le plexus lombaire   : Innerve la paroi abdominal, les organes génitaux externe, une partie des membres inférieur.

Le plexus sacré   : Innerve les fesses, le périnée, la plus grande partie des membres inférieurs.

Ces nerfs sont formés de fibres motrices et de fibres sensitives. Les nerfs rachidiens se divisent lorsqu’ils parviennent à la moelle. La racine postérieure se dirige vers la partie dorsale, la racine antérieure vers la partie ventrale. La branche dorsale est formée des fibres sensitives du nerf alors que la branche ventrale est formée des fibres motrices.

3. L’arc réflexe   :

Un réflexe est un comportement simple et involontaire en réponse à un stimulus particulier. Seule la moelle épinière intervient dans l’élaboration de ces réflexes spinaux. Ex : retrait de la main quand stimulation douloureuse.L’influx passe du neurone sensitif au neurone d’association qui le transmet au neurone moteur qui l’achemine au muscle qui se contracte. L’arc réflexe est le nom du circuit.Tout se passe au niveau de la moelle épinière, en effet au niveau de la matière grise, des branches de l’axone du neurone sensitif font synapse avec des neurones dont l’axone remonte sur toute la longueur de la moelle jusque dans l’encéphale. Certain réflexe n’implique que 2 neurones alors que d’autres Beaucoup de neurones d’association.

V. Le tronc cérébral   :

Il est formé du bulbe rachidien (prolongement direct de la M.E., il commence au niveau de C1 et C2), du pont et du mésencéphale. C’est au niveau du tronc cérébral que prennent naissance la plupart des nerfs crâniens.

A l’intérieur du tronc cérébral se trouve le canal épendymaire. Au niveau du 4ème ventricule il y a le trou de Lushka et Magendie. C’est grâce à eux que le LCR va baigner d’autres parties.

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Douze paires de nerf crânien émergent de l’encéphale à travers foramens (orifices) du crâne. Les deux premières paires (I et II) émergent du diencéphale, le dix suivante émergent du bulbe rachidien. Il gagne ensuite le cou et des régions de la tête. Seul le nerf vague (X) gagne des organes situés dans le thorax et la cavité abdominale.

VI. Diencéphale   : cerveau intermédiaire

Le diencéphale est situé au-dessous du tronc cérébral, sous le cerveau qui le recouvre complètement. Les 3 principales structures qui le constituent sont :

1. Le thalamus   : Le thalamus est la porte d’entrée du cerveau. C’est donc un important centre de relais. Il permet également d’apprécier la valeur de l’agréable ou du désagréable.

2. L’hypothalamus   : Taille d’une olive, cette structure est située immédiatement sous le thalamus. Une petite tige (la tige de l’hypophyse) la relie à une glande les plus importantes de l’organisme l’hypophyse.

L’hypothalamus est formé d’une douzaine de noyaux de matière grise remplissant de nombreuses fonctions :

a. Régulation du fonctionnement de la plupart des organes du corps   : L’hypophyse commande le SNA. Ce système est formé d’un ensemble de fibres nerveuses innervant la plupart des organes végétatifs.

b. Rôle des émotions   : L’hypophyse joue un rôle dans l’élaboration des émotions (peur, chagrin, joie, agressivité,…) Système limbique (ensemble de structures nerveuses responsable de la genèse des émotions).C’est l’hypophyse qui via le SNA qui déclenche la réponse physique aux émotions (palpitation).

c. Contrôle de la température corporelle   : Certains neurones de l’hypophyse détectent les moindres variations de température du sang et organise une réponse appropriée. Dans certaines circonstances telles que l’infection l’hypophyse fait monter la température du corps. Ce mécanisme permet d’augmenter l’activité du système immunitaire.

d. Régulation de l’appétit   : A la suite d’une variation de la glycémie, des certaines hormones, la vue d’un aliment l’hypophyse déclenche une sensation de faim ou inversement de satiété.

e. Régulation de la soif   : L’hypophyse possèdent des neurones, appelés osmorécepteurs, très sensibles à toute augmentation de la concentration en soluté du sang.

f. Horloge interne   : Située dans l’hypo.g. Contrôle des sécrétions hormonales   :

L’hypophyse contrôle l’hypophyse qui elle-même contrôle l’activité de la plupart des petits glande endoctrine de l’organisme.

3. L’épithalamus   : Formé d’une petite glande appelée épiphyse. L’épiphyse sécrète une hormone, la mélatonine qui jouerait un rôle important dans le cycle.

VII. Télencéphale   : cerveau hémisphérique

Plus grosse structure de l’encéphale qu’il recouvre presque totalement. Il est formé de 2 masses les hémisphères cérébraux qui sont reliées l’un à l’autre par un pont de matière blanche, le corps calleux. Le télencéphale est formé de : Une fine couche de matière grise, le cortex, recouvrant la matière blanche. On peut observer des noyaux gris centraux dispersés dans la matière blanche des hémisphères.

1. Le cortex   : Mince couche de matière grise dont la surface équivaut à celle d’une taie d’oreiller. Cette surface se replie à l’intérieur de la boîte crânienne formant des sillions et des circonvolutions. Certain plis plus profond sont appelé fissure, celle-ci sont des bon repère anatomique.

C’est au niveau du cortex que toute l’activité consciente de l’encéphale se déroule. Ce sont les neurones du cortex qui nous permettent de percevoir, analysé et de mémoriser les sensations perçues par nos organes de sens.

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Au niveau du cortex que se déroulent toutes l’activité consciente de l’encéphale. Les neurones du cortex permettent de percevoir, d’analyser, de mémoriser les sensations perçues par les organes des sens. De plus c’est au niveau du cortex que sont décidé et programmés les mouvements volontaires. C’est au niveau du cortex que toutes les activités supérieures comme la pensée, le raisonnement, le jugement et l’imagination.

Au point de vue fonctionnement on peut diviser le cortex en différentes zones assurant chacune des fonctions spécifiques.

a. Aires motrices   : Situées au niveau des lobes frontaux, elles élaborent et contrôlent, les mouvements musculaires.

b. Aires sensitives   : Elles reçoivent et analysent les informations sensorielles. Il y en a plusieurs réparties dans les différents lobes.

c. Aires d’association   : Très étendues, elles ne sont pas directement reliées à des fonctions motrices ou sensorielles. Elles communiquent avec toutes les autres zones du cortex. Située dans les lobes frontaux et pariétaux, elles n’ont pas de délimitation précise.

2. La matière blanche   : On peut diviser ce réseau de communication en trois catégories :

a. Fibres d’association   : Fibres nerveuses reliant les différentes zones du cortex. b. Fibres commissurales   : Fibres reliant l’hémisphère gauche à l’hémisphère droit.c. Fibres de projection

3. La sensibilité consciente et inconsciente   : La perception consciente des sensations tactiles, de la position des membres et de leur déplacement, comprend trois niveaux :

a. Niveau des récepteurs   : Les intérocepteurs   : situé dans les viscères et la paroi des V.S. On y retrouve des barorécepteur,

osmorécepteurs, mécanorécepteurs, des chémorécepteurs. Les extérocepteurs   : situé à la surface du corps, ils réagissent à des variations des paramètres du

milieu extérieur comme la température, la luminosité, la pression, les signaux auditifs, olfactifs,… Les proprios récepteurs : situés dans les muscles squelettiques et dans les articulations, ils sont

sensible au degré de contraction des muscles, à des changements de position, à la vitesse de contraction.

b. Les voies sensitives (ascendantes) On distingue : Les voies conscientes   (somesthésique principales):

Elles sont toutes croisées et font synapse au niveau du thalamus.

Lemniscates Extra LemniscatesVoie rapide Myélinisée et de gros calibre. Voie à 3 neurones Synapse puis croissement dans le bulbe Synapse dans le thalamus Projection corticale sur l’air somesthésique.

Voie lente Amyélinisée et de petit calibre. Voie à 3 neuronesSynapse puis croissement dans la corne latéraleSynapse dans thalamus Projection sur le cortex sur aire somesthésique.

Les voies inconscientes   (sensitive secondaire): Les influx sensitifs entrent dans la moelle par la racine postérieure et entrent en synapse au niveau de la zone somato-sensible. Ensuite 2 voies sont possibles : Voie cérébelleuse directe qui monte vers le cortex cérébelleux du coté homolatéral via le

faisceau latéral directe. Voie cérébelleuse indirecte qui dépasse la ligne médiane avant d’emprunter le faisceau

cérébelleux croisé du côté controlatéral.

Les deux voies envoient leurs influx aux 2 hémisphères cérébelleux qui reçoivent dès lors des informations des deux côtés du corps. La voie cérébelleuse informe constamment le cervelet de l’état de contraction, vitesse de contraction, tension exercée sur les tendons, position relative des articulations.

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c. Niveau de la perception consciente Les aires primaires

Aires sensitives primaires   : Située au niveau de la circonvolution pariétale ascendante. Quand les influx arrivent à ce niveau, les sensations deviennent conscientes. Comme les voies sont croisées, elle provient de l’hémicorps opposé. La provenance d’un stimulus est localisée (discrimination spatiale). La surface de l’air somesthésique réservée à la perception sensorielle d’une région spécifique du corps dépend du degré de sensibilité de cette région. (Représentation de l'Homuncules de Penfield).

Aires pariétales postérieures   : Situées à l’arrière de l’air somesthésique. Elles intègrent et analysent les différentes informations des aires somesthésique primaires et s’occupent de les traduire en perceptions de taille, texture ou organisation spatiale.

Aire visuelles primaires Située dans le lobe occipital. Elle reçoit des influx en provenance des yeux et interprète les couleurs, les formes, les mouvements. Elle est entourée de l’air visuel associatif qui permet l’interprétation des stimuli visuels d’après les expériences antérieures.

Aires auditives   : Située dans le lobe temporal. Interprètent les caractéristiques du son (rythmes, hauteur). Elle permet aussi l’interprétation des aires visuelle

Aires olfactives   : Se situe dans le lobe temporal.

Aires gustatives   : Se situe dans le lobe pariétal.

Les aires d’association   : Les aires d’association comparent les nouvelles informations avec celle des expériences passées.Les aires d’association envoient des influx à l’aire de gnosie*, aire commune d’intégration, ce qui permettra une pensée unifiée, une compréhension globale. * faculté d’identifier un objet par l’un des sens, de se le représenter et d’en saisir la signification et « agnosie » le trouble de cette connaissance.

L’aire d’association frontale   : Situé dans le cortex préfrontal.Il est responsable des activités intellectuelles supérieur. De lui dépend capacité de développer des idées abstraites. Ce cortex est étroitement relié au système limbique (siège des émotions, grand rôle dans la mémoire, stockage de données).

Les aires du langage   : Située dans les 2 hémisphères.

4. La motricité   : Les aires motrices du cortex sont situées dans la partie postérieure des lobes frontaux. Il s’agit des :

a. Aires motrice primaire   : motricité volontaire b. Aires pré motrices   : coordination des mouvements de plusieurs groupe de muscles. c. Aire de Broca   : langage d. Aires occulo-motrice frontales   : muscle responsable des mouvements volontaire de l’œil.

Les voies motrices sont de 2 types : Voies de la motricité volontaire   : Prennent leur origine des aires motrice du cortex cérébral et vont

emprunter les voies pyramidales. Voies de la motricité involontaire   : Prennent leur origine au niveau des aires pré motrices et vont

emprunter les voies extrapyramidales.

e. Les noyaux gris centraux   : Amas de matière grise enfouis dans la matière blanche du cerveau. Les 2 plus importants, appelé corps striés, noyau caudé, noyau lenticulaire.

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Les noyaux gris centraux jouent un rôle important dans le contrôle des mouvements élaborés par le cortex.

f. La latéralisation du cerveau   : Chacun des 2 hémisphères cérébraux est relié au côté du corps qui lui est opposé. Nous ne somme pas conscient de cette latéralisation. Différence entre le cerveau gauche et droit : Motricité   : Etant donné que 90% de la population est droitière on observe un développement de

l’hémisphère gauche. Domination Langage   : L’air de Broca n’existe que dans l’hémisphère gauche. Dominance

VIII. La vascularisation de l’encéphale

1. Les artères   : L’irrigation de l’encéphale dépend de 2 paires d’artères, les 2 carotides internes en avants et les 2 artères vertébrales en arrière

2. Les carotides internes   : Chaque carotide interne nait de la bifurcation de la carotide primitive dans la région du cou, un peu en-dessous de l’angle de la mâchoire. Elle pénètre dans la boîte crânienne par le canal carotidien de l’os temporale. Une fois à l’intérieur du crâne elle émet une branche principale, l’artère ophtalmique et se divise ensuite en une artère cérébrale antérieure et une artère cérébrale moyenne. Chaque artère cérébrale antérieure s’anastomose avec l’artère cérébrale antérieure opposée par l’artère communicante antérieure.

3. Les artères vertébrales   : Chaque artère vertébrale nait à la base du cou, de l’artère sous-clavière. Elle monte à travers les trous transversaires des vertèbres cervicale et entre dans le crane par le trou occipitale. A l’intérieur de la boite crânienne les 2 artères vertébrales se réunissent pour former le tronc basilaire. Celle-ci monte le long de la face antérieure du tronc cérébral et donne naissance aux 2 artères cérébrales postérieures.

Les 2 réseaux communiquent entre eux via le polygone de Willis. IL se situe à la base du cerveau, il entoure l’hypophyse et le chiasma optique. Il se compose des artères cérébrales antérieures (réunie par l’artère communicante antérieure) et des artères communicantes postérieures qui lient les carotides aux artères cérébrales postérieures.

Le polygone de Willis établit donc une communication :a. Entre les systèmes artériels gauche et droit b. Entre le système carotidien et le système vertébro-basilaire c. Ces anastomoses permettent dans une certaines mesure, de compenser une diminution du débit

d’une artère par l’apport sanguin des autres

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4. Les veines   : Le sang veineux est récolté par de petites veines dont la plupart se déversent dans les sinus de la dure mère. Le sang des sinus est repris par les veines jugulaire interne qui sortent du crâne et descendent ans le cou le long des carotides internes. A la base du cou chaque veine jugulaire interne s’unit à la veine sous-clavière du même coté pour former la veine brachio-céphalique. Les 2 veines brachio-céphalique gauche et droite se rejoignent pour former la veine cave supérieur.

IX. Vascularisation de la moelle

La vascularisation artérielle de la moelle est assurée par une artère spinale antérieure et une artère spinale postérieure. Dans la région cervicale, la vascularisation est assurée par une artère spinale antérieure, des branches des artères cervicales ascendantes, et enfin de quelques banches directement issues des artères vertébrales. Pour la région dorsale, les artères grêles sont formées par des branches artérielles issues des artères radiculaires, branches des artères intercostales qui naissent directement de l’aorte. Au niveau de la région du cône médullaire terminal, l’artère spinale antérieure d’Adamkievicz est une artère plus importante en diamètre qui naît d’un ou plusieurs rameaux radiculaires situés entre T8 et T12 ; elle a une forme particulière en épingle à cheveu très reconnaissable sur une angiographie médullaire. Ces artères spinales entrent par de nombreuses artérioles au sein de la moelle par les sillons antérieurs, postérieurs et latéraux. Cette vascularisation est segmentaire, et n’assure qu’un faible territoire de recouvrement entre les segments ; ceci rend la vascularisation de la moelle très fragile ou précaire par endroits. Le drainage veineux de la moelle se fait par des veines radiculaires et par une veine dorsale principale de la moelle.

X. Pression Intracrânienne (PIC)La boîte crânienne est une cavité inextensible qui contient le cerveau, des vaisseaux et du liquide céphalo-rachidien (LCR). La pression à l’intérieur de cette cavité est donc relative à ces différents composants, et si l’un d’eux devait augmenter de volume, il y aurait comme conséquence une augmentation de la pression intracrânienne. Il existe plusieurs mécanismes pouvant entraîner une augmentation de la pression intracrânienne tels que le développement d’un hématome dans ou en dehors du cerveau, une accumulation de liquide céphalo-rachidien (hydrocéphalie), un œdème cérébral réactionnel à une tumeur, par exemple.

Une augmentation de la pression intracrânienne est délétère pour le cerveau car elle entraîne une diminution de l’apport de sang (perfusion cérébrale) pour les cellules cérébrales. Il est important de monitorer la pression intracrânienne lors des traumatismes crânio-cérébraux sévères afin de pouvoir la traiter dans la mesure du possible. Plusieurs moyens doivent être mis en œuvre afin de diminuer la pression. La mesure de la PIC permet d’apprécier la situation intracrânienne chez un patient sous sédation, donc difficile à évaluer cliniquement.

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Le monitoring de la pression intracrânienne est nécessaire chez les patients qui présentent ou sont à risque d’une augmentation de la PIC. Il s’agit de patients ayant souffert de :a. Traumatisme sévèreb. Hémorragie

qui ont bénéficié d’une intervention chirurgicale au cerveau et qui doivent être sous sédation.

Ce monitorage nécessite l’implantation d’un capteur (petit tuyau de quelques millimètres de diamètre). Celui-ci est introduit par une petite trépanation (petit trou pratiqué dans l’os du crâne). Le capteur pourra être insérer dans le cerveau ou dans les cavités du cerveau (ventricule) et également permettre de drainer du liquide (liquide céphalo-rachidien). Le capteur en place, l’information est transmise vers un moniteur spécifique. Le choix du positionnement du capteur se fait selon la pathologie à traiter.

Comme pour toute intervention chirurgicale, il y a des risques d’ordre :a. Infectieux: Le capteur étant en contact avec l’extérieur, des germes de la peau peuvent parfois

entrer par le trou du drain et créer une infection des enveloppes du cerveau (méningite) voire même des cavités du cerveau. Il arrive qu’il faille réintervenir et/ou traiter par des antibiotiques.

b. Hémorragique (caillot de sang): Un hématome peut se créer n’importe où sur la trajectoire d’insertion du capteur. En fonction de sa gravité, cet hématome sera soit surveillé soit nécessitera une reprise chirurgicale. Ceci peut se manifester par une aggravation neurologique due à la compression provenant du caillot.

XI. SNA

Ensemble de fibre nerveuse contrôlant les fonctions végétatives. Le SNA se divise en 2 composantes ; le système sympathique et parasympathique.

L’action du système sympathique sur un organe donné est toujours contraire à celle du système parasympathique sur ce même organe.

La plus part des organes reçoivent des terminaisons nerveuse provenant des 2 systèmes.

Les fibres du SNA sont toujours formées de 2 neurones. Un premier neurone dont le corps cellulaire est situé dans le système nerveux central fait synapse sur un second neurone dont l’axone se rend jusqu'à l’organe innervé.

Sympathique ParasympathiquePremier neurone : court Fait synapse au niveau d’un petit ganglion (située dans la moelle épinière chaîne ganglionnaire sympathique) Second neurone : très longNeurotransmetteur : Noradrénaline

Fibres proviennent de la région centrale de la moelle épinière voyage jusqu’aux organes par les nerfs rachidien.

Domine le parasympathique en cas d’urgence. (but préparer le plus possible à affronter le danger)

Premier neurone : très longFait synapse au niveau d’un petit ganglion (situé dans l’organe innervé)

Second neurone : court Neurotransmetteur : Ach

Fibres proviennent de l’encéphale. Elles font partie des fibres formant les nerfs crâniens (principalement le nerf vague).

Domine le sympathique au repos

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L’anesthésie générale (AG)

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I. Visite préopératoire

Durant cette visite l’anesthésiste va réaliser :

1. Anamnèse médicale qui va reprendre   :

a. Identité du patient (nom, prénom, âge,…)b. Pathologie(s) actuel(s)c. Les antécédents médicaux et chirurgicauxd. Le traitemente. Les assuétudes, allergiesf. Paramètres généraux (Taille, Poids, TA, P,…)

2. Demander un bilan de coagulation – Ionique – Rénal – Foie 3. Evaluation du score ASA   : Il permet d'évaluer le risque anesthésique et d'obtenir un paramètre

prédictif de mortalité et morbidité péri-opératoire. Le score ASA est compris entre 1 à 5 (en sachant de 1= OK et 5 = Non).

Toutes ces données vont permettre à l’anesthésiste de :

1. Prescrire la PN la plus adaptée ainsi que Anesthésie pour le jour de l’intervention 2. Faire une mise au point du traitement en vue d’un changement de traitement   :

Risques en vue d’une chirurgie //

Antiagrégant

Β-bloquants

Biguanide

Diurétique

IEC

Pilule contraceptive

Empêcher la réaction cardio-vasculaire compensatoire à une hypotension provoquée par une AG/L

Empêcher la réaction cardio-vasculaire compensatoire à une hypotension provoquée par une AG/L

Risque d'acidose lactique

Engendrer une hypotension durant la phase d’induction

risque d’hypotension réfractaire préopératoire.

Thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire(Attention au risque de grossesse)

J-7

J0

J-2

J-2

J-7

S-4

3. Demander des examens complémentaires dans le cas d’antécédent pulmonaire (Rx thorax) ou cardiaque (ECG)

II. Jour de l’intervention

1. Jeûne   : Afin d’éviter les inhalations au moment de l’induction (excepté les femmes enceintes)

2. Douche – TBW

3. Pré narcose   : a. Anxiolytique   : Permet au patient de se détendre avant l’intervention (Dormicum®, Xanax®,…)b. Atropine   : Empêche une hypersécrétion salivaire, bronchique et digestive et facilite l’intubation ainsi

que prévient des nausées et vomissement en postopératoirec. Divers   : On peut aussi rencontrer d’autres médicaments (antihypertenseurs, des antihistaminiques,

des antiacides, des AB,…)d. Actes   : Prise de paramètre, glycémie capillaire, … Ces actes sont accompagnés d’un schéma de

correction Dans le cas contraire et qu’il y a un souci sonné à l’anesthésiste.

4. Anesthésie   :

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a. Phase d’induction   : Généralité   :

Monitoriser le patient pour surveiller ses fonction vitales (t°, ECG, SaO2, NIBP (non invasive p. artérielle), IBP (P. artérielle)

Selon le type d’intervention SG, SV, Spiromètrie) Mise en place de 2 KTR IV (le 1er pour l’induction et le 2ème en cas d’accident imprévisible). Oxygène

Produits   :

Substance hypnotique   : substances capables d’induire et/ou maintenir le sommeil.

Thiopental (Penthotal®) BarbituriqueInducteur d’anesthésie très puissant, mais qui est redistribué dans les ti. Graisseux et musculaire Non recommandée en One Day.Peu être administré en cas d’allergie au Propofol.E2 : Hypotension, Dépression respiratoire, Effet antiépileptique EEG

Propofol (Diprivan®) Substance d’action rapide, de courte durée (vite métabolisée par le foie et d’autres organes). Utilisée en One DayE2 : Peu E2 identique au Thiopental

Hypnomidate (Étomidate®)

Induction de l'anesthésie générale en situation précaire, durée d’action très courte si difficulté d’intubationE2 : N’induit pas d’hypotension utile chez les hypotendus

Benzodiazépine Classe de médicaments aux propriétés hypnotiques, anxiolytiques, antiépileptiques, amnésiantes et myorelaxantes.E2 : L'usage à long terme peut induire une tolérance addiction.

Substance analgésique   :

Les antalgiques périphériques (Palier I)

Paracétamol : Dafalgan® Perfusalgan®Action analgésique et antipyrétique.E2 : moindre et CI : insuffisants hépatiques.

AINS: Nurofen® Voltaren®, Taradyl®Action anti-inflammatoire et antalgique.E2 : gastro intestinaux (risque d'ulcères).

Les antalgiques centraux faibles de type opiacés (Palier II)

Tramadol : Contramal®, Dolzam®E2 : nausée et vomissement, somnolence, vertiges,...CI : insuffisances hépatiques et rénales.

Association avec codéine : Dafalgan Codéïne®.E2 : vertige, fausse ivresse, palpitation;...

Les antalgiques centraux forts opiacés (Palier III)

La morphine : Dipidolor® Sufenta® Alfent® Ultiva®Substance passe au niveau des cellules grises (aqueduc de Sylvius) vers les récepteurs à morphineE2 : Dépression du centre respiratoire, Myosis (fermé), Nausée, réaction allergique,…Complication : Rigidité thoracique incapacité à respirer et ventiler Curariser

Curare   :

Dépolarisant (Myoplegine®, Celocurine®)

La substance se place sur les récepteurs de la plaque motrice et les bloque et les stimule Fasciculation, elles apparaissent quelques seconde après l’injection (suite au fasciculation augmentation du taux de P problème cardiaque) Dans les minutes qui suivent le patient est dans un état de curarisation par le bloque de la transmission neuromusculaire par la

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dépolarisation prolongée.

Action brève : +/- 2 à 3 minutes Utile pour intuber un patient difficileSubstance est éliminée par les cholinestérases (foie). Si le taux de cholinestérase est < à la norme, l’effet de la curarisation peu durer plus longtemps (30 minutes). Il faudra toujours doser les cholinestérases (dibucaïne) en pré op, si utilisation de ce curare.

E2 : Allergie, sécrétion au niveau bronchique, BradycardieCI : Neurologie car il y a augmentation de la pression intracrânienne, IR et grand brûler (du taux de P)

Non-dépolarisant (Tacrium®, Nimbex®)

La substance empêche l’Ach d’agir. La substance est composée de 2 molécules chacune inactive et reliée par un pont H Réaction d’Hoffman.

Il peu être utilisé chez tous les patients c’est le pH qui jugera s’il brise le pont ou pas et donc sa durée de vie.

E2 : Identique au dépolarisant

Divers

Kétamine (Kétalar®) Dérivé du LSD, c’est un agent anesthésique à forte dose et un antalgique à faible dose qui s’administre en IV, IM et IR.Divers mode d’injection (IM, IV, IR chez les enfants).

Il n’induit pas d’hypotension et maintient respiration spontanée et le réflexe de déglutition.

E2 : Cauchemar voir même hallucination +++ au réveilCI : HTIC, glaucome, HTA, éthylisme,…

b. Phase de maintenance   :

Mélange équimolaire d’oxygène et de protoxyde d’azote   (MEOPA)   : Il induit une bonne anesthésie mais endort mal (euphorie).

Halogène   (Sevoflurane®, Desflurane®): Vapeurs (liquides) qu’on verse dans des appareils ou on fait passer du courant gazeux qui se charge en halogène.Ce n’est pas un antalgique : On rajoute des morphinique pour consommer moins d’hypnotique. On n’utilise pas le Diprivan® en continu mais la TIVA (total intraveineuse anesthésie) :

Perfusion en continu de DIPRIVAN+ ULTIVA (Morphinique puissant de courte durée). Quant on coupe les pompe douleur +++ (se réveil rapidement) Utilise un peu de tout

pour éviter les effets toxiques.

c. Phase de réveil   : Liée à l’arrêt programmé des substances anesthésiante

Perfusions   : Cristalloïdes   : Liquides clairs (G5%, NaCl 0,9%, Isotonax, Pasmalyte) qui se dirigent dans

l’extracellulaire. Colloïdes   : Liquide de remplissage (Voluven® SSPP® Albumine 20%, Sang, globule, plasma)

qui visent à compenser les pertes réalisée durant l’intervention (ouverture de l’organisme dans une SO avec air conditionné + perte de sang)

Antidote   :

Benzodiazépine

Curare

Morphinique

Anexate® : Dans le cas d’une overdose dans la seconde mais si BZD à longue vie Après 1h

Prostigmine® : inhibe les pseudos cholinestérases ↑ [ ] Ach déplacement du curare

Arcan® 

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SintromPPSB® (facteurs de coagulation synthétique) : A donner au patient sous traitement lors d’une geste chirurgical en urgence

5. Remarque:

Crush induction   : Empêche l’estomac de se vider dans le pharynx ( l’arbre respiratoire) La Crush induction se réalise dans les cas ou les patients ne sont pas à jeune (femme enceinte ou urgence). Elle se réalise via la manœuvre de Sellick (écrasement du larynx)

Trismus   : contraction et involontaire des muscles de la mâchoire (masséter), réaction sur un abcès dent de sagesse intubation nasale à vif (respire spontanément)

tube sélectif   : Intubation uni-pulmonaire (1seul branche souche) lors de chirurgie thoracique. Tube armés   : Tube contenant un ressort qui ne sait pas se couder, il est utilisé lors de la chirurgie

maxillo-faciale. Utilisation d’un garrot Cfr ALR Laparoscopie   : Administration de Co2 directement dans l’abdomen qui sera par la suite résorbé

par le péritoine. JET   : Ventilation à raison de 500 insufflations à la minute. Elle est utilisée lors d’intervention

chirurgical au niveau endobronchique, trachéale ou par un pneumologue afin de diminuer la mase de la tumeur.

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L’anesthésie locale (AL)

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I. Anesthésique locaux

1. Esther (Procaïne®) a. Très allergisantb. Peu utilisé

2. Amides (Xylocaïne®, Marcaïne®) a. Bloque la conduction sur le nerfb. Eliminé par le foie

R// Comment savoir si on a à faire à un Esther ou un amide ? Si dans la 1ère partie du mot il y a un i amide (exemple : Lidocaïne®)

3. Ces 2 groupes de produit seront associés à de l’adrénaline qui permettra a. D’augmenter le temps d’anesthésieb. De diminuer le saignement local par vasoconstrictionc. Tachycardie

4. Effets secondaires a. Les AL sont des proconvulsivant qui peuvent induire des crises d'épilepsie (voir ARIV).b. Les AL sont des dépresseur myocardique, cela empêche au cœur de développer sa puissance

maximum et provoquer un arrêt cardiaque ou une forte hypotension.

5. CI à l’adrénaline   sous peine de nécrose a. Doigtsb. Orteilsc. Oreilles

II. Rachianesthésie

Ponction lombaire avec injection dans le LCR (dans l’espace sous arachnoïdien) d’un produit anesthésique locale. Elle est indiquée dans la chirurgie des MI, chirurgie abdominale sous ombilicale.

La rachianesthésie réalise une section chimique ou bloc des racines rachidiennes motrices, sensitives et sympathiques de la moelle.

L’infirmière réalise un champ aseptique qui comprend les crêtes iliaques (au niveau de L4 et L5).

On utilise une solution hyperbare (Marcaïne®), car sa densité étant plus important que celle du LCR le produit va se diriger vers le bas de la cavité, dans le cas des solutions hypobare, le produit irait se diluer dans le haut se qui entrainerai un risque d’arrêt respiratoire. L'âge, la taille et le sexe sont des facteurs qui influenceront la quantité d'anesthésie.

Pour réaliser la rachianesthésie le patient est placé soit en position assis, les avant-bras fléchis en appui sur les cuisses. Soit en décubitus latéral couché sur le côté à opérer, la tête et les genoux ramenés sur la poitrine. La position proclive favorise l’atteinte des racines sacrée à l’opposé de la position de Trendelenburg qui favorise l’extension du produit vers le haut du corps.

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Dans les quelque seconde (30) après l’injection de l’anesthésiant le patient va sentir ses jambes s’endormir Le faire coucher

1. Sens de l’endormissement   (réveil dans le sens inverse): a. Fibre orthosympathiqueb. Fibre thermoalgésiquec. Fibre épicritiqued. Fibre motrice2. Les contres indications: a. Trouble de la coagulation. b. Troubles cardiovasculaire: principalement l'angor car les coronaires sont réduites et on ne peut pas

se permettre de diminuer la pression artérielle.c. Patient atteint d'une septicémie

3. Les complications: a. Infectieux b. Hypotension   : (Mise en Trendelenburg, si la patiente est enceinte il faut la tourné sur le coté gauche

afin de ne pas écraser la veine cave, et ne pas diminuer le retour veineux)c. Hématome : Formation d'une poche de sang dans le canal rachidien (hématome extraduraux), il faut

alors réaliser une chirurgie de décompressiond. Effets rachianesthésie totale   : Ce phénomène peut aussi se rencontrer dans les péridurales si par

erreur on a disséqués et injecté le produit dans le LCR.e. Le KTR peu être latéralisé (un côté endormit et l'autre pas). f. Syndrome post-PL : Survient peu après la ponction le patient présente des nausées et vomissement

incoercible, des céphalées (le moindre bruit, la moindre stimulation sont insupportable). Il faudra attendre plusieurs jours pour que les symptômes passent. On peut réaliser un BLOOD PATCH c'est à dire qu'on prélève au patient un peu de sang afin de réaliser une rustine à l'échappement du LCR. On peut aussi donner du coca au patient, la caféine va stimuler la production de LCR et avec le glucose, on empêche de faire rentrer le patient en acétone. Il existe aussi la sangle abdominale qui réalise une compression abdominale une augmentation de la pression.

Remarque1. Pour éviter une hypotension du à l'anesthésie de l'orthosympathique il faut le remplir (Voluven®, Hartmann®), cela va compenser la perte de liquide piégée par la rachianesthésie.2. Le sens du réveil est inversé, ce qui explique que le patient saura bouger ses MI avant de les sentir. Il est important de pas verticaliser un patient trop tôt étant donné que son tonus orthosympathique sera dans les dernier à se réveillé Risque hypotension Risque Syncope.3. Si la vessie n’a pas été sondée Risque de rétention.

III. Péri(épi)durale

Administration d’un anesthésique locale dans l’espace péridurale (entre le ligament et la dure mère).Elle est indiquée dans la chirurgie mais aussi pour l'antalgie (clinique de la douleur)

1. Technique

a. L’anesthésiste réalise une anesthésie locale (bouton intradermique de Xylocaïne® pour la peau et la graisse. Il introduire ensuite de façon perpendiculairement l’aiguille Tuohy (18G) et le mandrin.

b. Il place ensuite le cathéter péridural en le montant de 3 à 4 cm dans l’espace péridural. Au moment ou le cathéter péridural entre dans l’espace péridurale il y aura une perte brutale de résistance au niveau du piston.

c. Il réalise une dose test (Xylocaïne® + adrénaline) et vérifie l’absence de vaisseaux. Si la tachycardie ou l’hypertension on arrête puis on recommence depuis le début

d. Il injecte anesthésiant locale (20 à 25CC) de type normobarre + Morphinique (SUFINTA®) Lipophile donc aura une meilleur diffusion. La quantité est plus importante afin de faire baigner les différent racines dans l’anesthésiant. L’effet apparaît dans les 20 minutes.

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R// Il y a possibilité de conserver durant plusieurs heure voir plusieurs jour la péridurale grâce à la mise en place d'un KTR

2. Les contre indications : Identique à ceux de la rachianesthésie

IV. Différence de matériel entre péridurale et rachi anesthésie

Péridurale Rachianesthésie

Aiguille de Tuohy avec mandrin (KR)16-18 GNe pique pas, son aiguille est en forme de cuillère20-25 cc de liquide normobarre

Aiguille de Quincke à bout conique de Sprotte ou aiguille à faible calibre avec introducteur. (Pas de KR)Aiguille pique3 à 5 cc de liquide hyperbare

V. ARIV (Anesthésie régionale intraveineuse)

On endort seulement un membre inférieur ou supérieur

Technique

a. On place un KTR le plus petit possible et sur une veine la plus distale.b. On place un garrot à double manchette mais avant de le gonfler on lève le membre et on l’enroule

dans une bande de caoutchouc (ESMACH) qui à pour fonctionnalité de chasser le sang du membre.c. On gonfle la première manchette du garrot à 300mmHg (note l’heure)d. Prépare la Xylocaïne® qui sera ensuite administrée en IV (MS : 3mg/kg ou MI : 6mg/kg).e. L'anesthésie va alors monter jusqu'au niveau du garrot gonflé.f. On gonfle la deuxième manchette du garrot et ensuite seulement on dégonfle la première

manchette du garrot.g. L'intervention peu alors se dérouler mais la durée de maintien du garrot pour les MS est de 1H

maximum et pour MI 1H30 maximum (délais dépassé il existera un risque de nécrose).

Si durant l'intervention le garrot venait à lâcher (catastrophe), le patient va ressentir assez rapidement des picotements de langue suivi d'un goût métallique, le patient va alors convulser avant d'entrer dans le coma.

VI. Plexus

Le plexus est un rassemblement avec anastomose de différents nerfs ou vaisseaux (PVN).

1. Plexus axillaire (Membres supérieurs) 2. Plexus cervical superficielle (carotide): Utiliser dans le cas ou le patient présent de

l'artérite.

a. Le pôle de Needle est une aiguille qui possède des électrodes qui permet d'administrer le produit mais aussi du courant.

b. On va piquer à l'intérieur du creux axillairec. On envoie le courant sur l'électrode vie les nerfs qui sera capté par le pôle Needle. On provoque

donc des décharges chez le patient (on cherche à voir les contractions musculaire).d. Cette technique est beaucoup moins traumatisante

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Les pathologies infectieuses

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I. Signes cardinaux de l’infection

Les infections sont causées par des bactéries (Gram+/- et aérobie/anaérobie). Qui dit infections, dit réponse de l'hôte. Les GB sont attirés par l'infection, cette réponse demande énormément oxygène. Toutes les pathologies (Artéritique, hypoxie, État de choc, HIV, Lymphome, Corticodépendant, cancéreux, Brûler) qui diminuerait la consommation en oxygène, diminuerait par la même occasion la réponse. Pour que ces bactéries pénètrent dans l'organisme il leur faut une porte d'entrée. Comme porte d'entrée on à des plaies, des cavités closes (péritoine, sinus), corps étrangers (drain, KTR, prothèse,...). Dés que l'infection est installée elle peu se collecter et former un abcès; passer dans la circulation on parlera alors d'infection systémique ou alors se diriger sous la peau et former un phlegmon.

1. Signes cardinaux de l'infection locale: a. Rougeur b. Tumeur c. Chaleur d. Douleur

2. Signes cardinaux de l'infection générale:

a. Tachycardie b. Température c. Hypotension d. Frisson

3. Traitement: a. Si collection drainage et excision (tissus nécrosé)b. Antibiotiques (afin que celui-ci soit bien prescrit il faut déterminer le type de germe).c. Retrait des corps étrangers éventuels

II. Infections cutanée (germe responsable est le staphylocoque)

1. Furoncle (image1): a. Infection d'un follicule pileux pouvant aller jusqu'à la suppuration, la nécrose du follicule et du derme

avoisinant, éliminé sous forme d'une masse jaunâtre appelé Bourbillon. b. Furoncle peu se compliqué en abcès voit en anthrax (image2) (accumulation de plusieurs furoncle). c. Traitement: AB dans les formes graves (Duracef®), parfois une excision chirurgicale sera nécessaire

2. Cellulite: a. Infection diffuse sans collection accompagné une inflammation des tissu sous cutané. La porte

d'entrée de cette pathologie est souvent causée par une déchirure de la peau (lésion de grattage, ulcère variqueux, plaie chirurgicale, un site d'insertion du KTR).

b. Cellulite de la face : Atteinte de la veine angulaire de l'œil puis du cerveau avec une phlébite septique pouvant aboutir à un abcès cérébral.

c. Cellulite peu se compliquer en en lymphangite voir en adénite (atteinte ganglionnaire). d. Traitement : AB (PO/IV), drainage

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3. Panaris (Doigt blanc): Infection au niveau de l'ongle du à une plaie ou un corps étranger? Une des complications est l'extension de cette infection au niveau des gaines tendineuses (Phlegmon).

III. Infection à Clostridium : Point de départ cutané, ces germes ne peuvent se développer qu'en présence O2. Il se caractérise par la production de toxines.

1. Gangrène gazeuse: Infection par le Clostridium perfringens, occasionné par une plaie (de guerre: écrasement, lacération importante,...) La toxine va bloquer tous les petits capillaires, empêchant l'acheminement de l'oxygène, ce qui engendre une extension de l'infection (de proche en proche) accompagnée d'une hémolyse et d'une thrombopénie. Il existe 2 stades dans cette pathologie

a. contaminationb. Gangrène: Apparition de lividité sur la partie infectée et apparition de bulle de gaz. Si la lésion

atteint le pli inguinal 100% de décès.c. Traitement : Caisson hyperbare et AB (Pénicilline)

2. Tétanos: Infection par le Clostridium tétani (Gram + et anaérobie, sur le sol sous forme de spore, se développant à partir de pas grand chose)

a. Incubation: De quelques jours à 3 semaines.b. Après cette période débute les premiers symptômes qui dépendent de la toxine.c. Cette toxine remonte le long des axones pour finalement se retrouver dans le système nerveux

centrale, ce qui engendrera comme symptômes un trismus, sourire sardonique, atteinte des muscles respiratoire (Spasme laryngé puis paralysie des muscles accessoires et du diaphragme Intubation), rachidien (Opisthotonos), grosse décharge adrénergique (Hypertension, tachycardie, sudation+++)

d. Seul l'électromyogramme peu permettre de poser le diagnostique de tétanos.e. Traitement:

Anesthésie par curare (Éviter les douleurs et les crises adrénergique). Bêtabloquant (protéger contre l'instabilité cardiaque) Antibiotiques (pénicilline) Immunoglobuline (Protection contre le tétanos, le temps que le corps en produise, il y a très peu

de toxine qui circulent dans le sang mais il faudra néanmoins 8 semaines pour que l'organisme éliminent l'a totalité de ces toxines.

Après cette intoxication il existe un gros risque de séquelles notamment les rétractions tendineuses ainsi que les fractures.R// Le faite d'avoir contracté la maladie, ne fourni pas les défenses immunitaire pour se protéger contre une récidive.

IV. Calcule biliaire

1. Anatomie des voies biliaires

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2. Définition Les calculs biliaires (ou lithiases biliaires) sont des corps cristallins formés par accrétion ou concrétion de composants normaux ou anormaux de la bile dans la vésicule ou les voies biliaires, où ils peuvent se compliquer.

3. Complications

a. L'une des complications est la cholécystite aiguë. Elle se manifeste par l'apparition d'une fièvre aux alentours de 38,5°, accompagnant la douleur de colique hépatique qui ne s'arrête pas. Elle correspond à l'infection de la bile vésiculaire, quand l'obstacle au niveau du canal cystique ne se lève pas. Son évolution peut se faire vers la gangrène vésiculaire, puis l'ouverture de la vésicule dans le ventre. La cholécystite chronique peut se constituer au bout de quelques épisodes de cholécystite et de colique hépatique non convenablement traités : la vésicule se rétracte, la paroi s'épaissit, la vésicule est entourée d'inflammation.

b. Le calcul peut passer le canal cystique et atteindre le cholédoque : c'est la lithiase de la voie biliaire principale. Elle peut être asymptomatique (le calcul "nage" dans la voie biliaire principale) ou être responsable d'une jaunisse (ictère), souvent fluctuante. Si la bile au-dessus du calcul de la voie biliaire principale s'infecte, on arrive à l'angiocholite : la douleur biliaire s'installe, puis une fièvre à 40°, puis un ictère massif. C'est un état très grave, avec risque vital engagé : le patient peut développer un choc septique, une insuffisance rénale aiguë, des troubles de la coagulation, une défaillance multi-viscérale.

c. Le calcul peut aussi migrer vers les voies biliaires intra-hépatiques et s'y fixer : c'est la lithiase intra hépatique, souvent peu symptomatique.

d. Avant de gagner le duodénum, le calcul peut s'engager dans le canal de Wirsung et provoquer une pancréatite aiguë biliaire : l'inflammation du pancréas peut créer des lésions plus ou moins graves, les plus sévères engageant le pronostic vital.

e. Enfin, en cas de cholécystite chronique, le calcul peut éroder le fond de la vésicule et la paroi du duodénum. Le calcul migre alors dans le tube digestif et se coince au niveau de la valvule iléo-caecale: c'est l'iléus biliaire. Il s'agit d'un tableau d'occlusion du grêle, survenant au décours d'épisodes biliaires.

V. Péritonite

1. Rappel Péritoine est une membrane tapissant la cavité abdominale, il possédé une grande capacité d'échange (liquide, d'ions,...) utilisé pour les dialyse péritonéale.

2. Définition   : C’est l'inflammation du péritoine, le plus souvent liée à un viscère à l'intérieur de celui-ci.

3. Cause a. Intestinaleb. Estomacc. Appendice

d. Salpingitee. GEUf. Iatrogène

4. Symptômes a. Ventre de boisb. Rebondc. Arrêt du transit

d. Défense reflexe des muscles abdominauxe. Tachycardie et hypotensionf. Lividité

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5. Examens a. Abdomen à blanc pour rechercher un pneumopéritoineb. Scanner pour orienter l'origine de la perforation c. Échographie est un examen inutile dans ce type de pathologie étant donné qu'il ne passe pas dans

l'air.

6. Traitement a. ABb. Drainagec. Chirurgie

VI. Marsupialisation

Technique chirurgicale de freinage d’un abcès. Anastomose d’un kyste avec viscère creux afin de vidanger le kyste dans le tube digestif (fistule de drainage permanent).Exemple : On réalise une évacuation du pancréas dans l’estomac et on place une sonde de drainage dans le pancréas

VII. Stomie de décharge

1. Stomie   : Abouchement d’un organe creux à la peau

2. Différentes types de stomie de décharge

a. Une colostomie peut être terminale (un seul orifice) ou latérale (deux orifices). La consistance des selles varie selon la topographie de l’extrémité extériorisée et selon le régime alimentaire : s’il s’agit du côlon transverse droit les selles sont liquides et un régime sans résidu associé à un traitement ralentisseur du transit peut s’avérer nécessaire. S’il s’agit du côlon transverse gauche les selles sont plus pâteuses. S’il s’agit du côlon gauche, les selles sont en général solides et l’alimentation normale est possible. Les colostomies du côlon transverse droit et du côlon transverse gauche sont plus souvent latérales et temporaires, à l’opposé celles du côlon gauche sont dans 65% des cas terminales et définitives.

b. Une iléostomie qu’elle soit latérale ou terminale est toujours distale. Les selles, en général liquides et alcalines, ont une forte tendance à altérer la peau : d’où l’intérêt d’un appareillage parfaitement ajusté (mesure précise de la découpe des poches) et de l’éversion de la muqueuse en forme de trompe. Lorsque la quantité de selles dépasse 1,5 litre par 24 h, il peut y avoir des répercussions graves de déshydratation et de déséquilibre ionique : un régime sans résidu peut être nécessaire et il faut compenser les pertes par des boissons ; au besoin il faut recourir à des 2 ralentisseurs de transit par voie orale (Imodium® ou Arestal® : 1 à 6 cps /jour).

3. Stomie de décharge en chirurgie

Les stomies de décharge peuvent être placé en chirurgie suite à des pathologies aigue (infectieuse,…) voir chronique (Maladie de crohn, recto colite ulcéro hémorragique) mais aussi dans le cas de cancer voir en post chirurgie afin de mettre l’appareil digestif au repos et par la même occasion protéger les sutures internes (empêcher leur colonisation, veiller au meilleur environnement pour la cicatrisation) des matières fécale. Les matières fécale sont déviée via la peau jusque dans une poche voir cours de Soins Infirmiers chirurgie.

VIII. Abcès pulmonaire

1. Définition Collection purulente dans une cavité néoformée du parenchyme pulmonaire liée à une infection non tuberculeuse. R// Vomique Rejet du pus qui remonte des bronches vers la trachée.

2. Cause a. Complication d’une bronchopneumonieb. Complication d’une chirurgiec. D’un traumatisme thoracique

d. De l’inhalation d’un corps étrangere. Suite d’un cancer

3. Symptômes a. Hyperthermieb. Métastase infectieuse

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c. Septicémie

4. Traitement   : Intervention chirurgicale

IX. Empyème

1. Définition Infection de la plèvre avec présence de pus dans la cavité pleurale. En guérissant la cicatrice entraine une diminution de la capacité d’expansion.

2. Cause   : a. Surinfection d’un épanchement pleurale suite à une pneumonieb. Décompensation cardiaquec. Insuffisance rénale ou hépatique d. Polyarthrite rhumatoïde

3. Symptômes a. Toux sècheb. Dyspnée (effort et repos)

4. Traitement   : Evacuation par drainage du pus mais aussi retrait du tissu cicatriciel afin de permettre au poumon de récupérer sa capacité expansionnelle.

X. Septicémie 1. Définition

Le terme septicémie désigne une infection grave de l'organisme se caractérisant par la présence dans le sang de germes pathogènes (susceptibles de provoquer une maladie).

Une septicémie se caractérise par des décharges importantes et répétées dans le sang, de germes pathogènes provenant d’un foyer (zone où se trouve une concentration importante de bactéries pathogènes). La septicémie est donc susceptible de créer des foyers secondaires qui vont se multiplier de façon plus ou moins apparente.

La septicémie (à ne pas confondre avec la bactériémie qui correspond à un passage éphémère de bactéries dans le sang), se caractérise par des décharges importantes et répétées dans le sang de germes pathogènes provenant d'un foyer infectieux (zone où se trouve une concentration importante de bactéries pathogènes). Les foyers infectieux sont constitués le plus souvent par :

a. Les germes pyogènes b. Une infection dentaire non traitée c. Le foyer urinaire

d. Le foyer utérine. Le foyer pulmonaire f. Le foyer cardiaque

2. Symptômes a. Hyperthermieb. Hypotensionc. Teint grisâtre.d. Extrémités froides.e. Tachycardie f. Trouble de la coagulation

g. Asthénieh. Frisson i. Syncopej. Splénomégalie (augmentation de volume de

la rate).k. Dyspnée

3. Traitement a. Antibiotique (15 jours)

b. Hospitalisation en milieu de réanimation c. Oxygène

XI. Antibiotique

1. Définition   : Un antibiotique est une substance provenant de microorganismes qui est susceptible d’entraver la multiplication de bactérie. Il existe également des AB synthétique.

2. Notion d’activité et de spectre   : a. Spectre antibiotique : Ensemble des agents infectieux sensibles à l’action d’un AB donné. Il est

déterminé « in vitro » et « in vivo ».

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b. Sensibilité des antibiotiques : plusieurs techniques de culture sont utilisables pour déterminer la sensibilité aux antibiotiques à partir de divers prélèvements (selles, expectorations,…)

3. Antibiogramme   : C’est un examen qui permet de quantifier qualitativement ou quantitativement la résistance d’une bactérie à un antibiotique. On va la quantifier en :- S : Sensible- I : Insuffisant- R : Résistant

Il y a également un chiffre, plus celui-ci est petit, plus la bactérie est sensible. Cela aide donc à choisir le bon antibiotique pour la bonne situation

4. Effet bactéricide et bactériostatique   : Un bactéricide tue les bactéries. S’il est bactériostatique, il empêche juste le développement de celle-ci. A forte dose un antibiotique bactériostatique peut devenir bactéricide (dose CMI). Il faut cependant faire attention a ce qu’une fois la dose augmentée, l’antibiotique ne devienne toxique pour le corps.

5. Résistance a un antibiotique   : - Résistance normale : un antibiotique donné n’est pas sensible à tous les germes !- Résistance acquise :

o Rejet de la molécule par la bactérieo Détoxification enzymatiqueo Altération de la cible de l’antibiotiqueo Présence de gênes mutantes de résistances multiple aux antibiotiques

Il faut savoir que ces résistances peuvent disparaitre avec le temps pour ensuite revenir si on réutilise trop l’antibiotique. On veille donc a donner le bon antibiotique, a dose correcte, et pendant la durée normale.

6. Utilisation   : - Monothérapie : Très souvent utilisées et souvent suffisante et efficace (infections ORL,

vésicale, rénale, cutanée,…)- Association : Si infection sévère ou s’il existe plusieurs germes au niveau des prélèvements.

Attention aux éventuels effets secondaires parfois difficile à contrôler. - Voie d’administration : Per OS, IV, IM,… Dépend de plusieurs facteurs (cancer œsophagien,

rapidité d’action,…) - Dose : Souvent la même pour des infections courantes, doit être adaptée si IR, selon la

localisation. - Durée : Souvent 7 jours. 12 jours si plus sévères. - Efficacité : Traitement jugé à partir de 48h. Le patient sera guéri s’il n’existe pas de rechute

plusieurs jours après la fin du traitement. - Surveillance : Effets secondaires, surveillances surtout des selles par destruction de la flore

par l’antibiotique.

7. Famille d’antibiotique voir annexe

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Neurochirurgie (+ Diapositives)

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I. Pression Intracrânienne

La boîte crânienne est une cavité inextensible qui contient le cerveau, des vaisseaux et du liquide céphalo-rachidien (LCR). La pression à l’intérieur de cette cavité est donc relative à ces différents composants, et si l’un d’eux devait augmenter de volume, il y aurait comme conséquence une augmentation de la pression intracrânienne. Il existe plusieurs mécanismes pouvant entraîner une augmentation de la pression intracrânienne tels que le développement d’un hématome dans ou en dehors du cerveau, une accumulation de liquide céphalo-rachidien (hydrocéphalie), un œdème cérébral réactionnel à une tumeur, par exemple.

Une augmentation de la pression intracrânienne est délétère pour le cerveau car elle entraîne une diminution de l’apport de sang (perfusion cérébrale) pour les cellules cérébrales. Il est important de monitorer la pression intracrânienne lors des traumatismes crânio-cérébraux sévères afin de pouvoir la traiter dans la mesure du possible. Plusieurs moyens doivent être mis en œuvre afin de diminuer la pression. La mesure de la PIC permet d’apprécier la situation intracrânienne chez un patient sous sédation, donc difficile à évaluer cliniquement.

Le monitoring de la pression intracrânienne est nécessaire chez les patients qui présentent ou sont à risque d’une augmentation de la PIC. Il s’agit de patients ayant souffert de : a. Traumatisme sévère b. Hémorragie qui ont bénéficié d’une intervention chirurgicale au cerveau et qui doivent être sous sédation.

Ce monitorage nécessite l’implantation d’un capteur (petit tuyau de quelques millimètres de diamètre). Celui-ci est introduit par une petite trépanation (petit trou pratiqué dans l’os du crâne). Le capteur pourra être insérer dans le cerveau ou dans les cavités du cerveau (ventricule) et également permettre de drainer du liquide (liquide céphalo-rachidien). Le capteur en place, l’information est transmise vers un moniteur spécifique. Le choix du positionnement du capteur se fait selon la pathologie à traiter.

Comme pour toute intervention chirurgicale, il y a des risques d’ordre : a. Infectieux: Le capteur étant en contact avec l’extérieur, des germes de la peau peuvent parfois

entrer par le trou du drain et créer une infection des enveloppes du cerveau (méningite) voire même des cavités du cerveau. Il arrive qu’il faille réintervenir et/ou traiter par des antibiotiques.

b. Hémorragique (caillot de sang): Un hématome peut se créer n’importe où sur la trajectoire d’insertion du capteur. En fonction de sa gravité, cet hématome sera soit surveillé soit nécessitera une reprise chirurgicale. Ceci peut se manifester par une aggravation neurologique due à la compression provenant du caillot.

II. T raumatologie   :

1. Atteintes primitives

a. Extra axiales :

Hématome extra-durale   : C’est un épanchement de sang situé entre le crâne et la dure-mère. Cette variété d'hématome apparaît rapidement à cause de la déchirure d'un vaisseau. Généralement il s'agit de l'artère méningée moyenne. Il est lié à une cause traumatique s'accompagnant d'une fracture de la paroi crânienne à proximité de l'hématome. Il faudra attendre minimum 2 jours pour réaliser un scanner qui nous permettra d’observer une hyperdensité (tache blanche sang) au niveau du

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cerveau. A l’IRM on peu observer une dure mère déplacée et l’effacement des sinus duraux, l’IRM reste néanmoins un examen difficile à pratiquer en urgence. La complication principale du HED est que l’hématome saigne à nouveau.

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Lésion hyperdense temporale gauche (flèche) en rapport avec un hématome extra-cérébral. La forme convexe en dedans de l’hématome est en faveur d’un hématome extradural

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En ce qui concerne l'hématome extradural l'intervalle libre (changement d’état du patient) est court et les signes de localisation d'atteinte du système nerveux central, comme l'hémiplégie, la moitié de la paralysie du visage, une atteinte du système pyramidal, des modifications du diamètre de la pupille à type de mydriase (agrandissement de la pupille), sont le plus souvent net. Une des particularités de l'hématome extradural est l'apparition d'un coma qui évolue rapidement. Le diagnostic d'hématome extradural postérieur après traumatisme de l'occiput n'est pas facile. Heureusement la tomodensitométrie permet en théorie un diagnostic précoce

Le traitement des hématomes extraduraux nécessite une évacuation chirurgicale en urgence. Parfois il est nécessaire de ne pas perdre de temps à faire les examens complémentaires, le pronostic est bon si l'intervention neurochirurgicale a été précoce.

Hématome sous-dural (HSD)   : Il correspond à un épanchement entre la dure-mère et l'arachnoïde, généralement des deux côtés et dont la constitution est lente. Il est soit constitué par du sang qui provient des veines du cortex soit par du liquide céphalo-rachidien. Dans ce cas le liquide céphalo-rachidien est de couleur rose et ne coagule pas. La cause de cette variété d'hématome est le plus souvent un traumatisme crânien qui peut être léger surtout si le patient présente des problèmes de coagulation sanguine. Dans certains cas cette variété d'hématome apparaît également chez un patient qui suit un traitement anticoagulant ou chez un individu hémophilique entre autres.

Diagnostique d'hématome sous dural est posé grâce aux antécédents de traumatisme crânien. L’intervalle libre est très rapide, la perte de connaissance est progressive et même parfois le patient, juste après le traumatisme, reprend une activité normale et finit quelquefois par oublier totalement le traumatisme. Mais progressivement apparaissent des malaises associés à des maux de tête, des troubles du sommeil à type d'insomnies, des nausées, des vertiges et quelquefois même des perturbations psychologiques associées ou pas à des convulsions. Progressivement le patient devient de plus en plus obnubilé et les symptômes neurologiques sont susceptibles d'évoluer vers un coma plus ou moins intense. La problématique, chez le sujet âgé est l'intervalle libre qui peut atteindre plusieurs mois après la survenue de traumatisme.

Lésion hyperdense pariétale gauche (flèche) en rapport avec un hématome extra-cérébral. Le caractère concave en dedans est en faveur d’un hématome sous-dural. Notez l’effet de masse exercé sur le ventricule latéral du même coté de l’hématome sous-dural.

Le traitement des hématomes sous duraux nécessite une évacuation chirurgicale en urgence. Parfois il est nécessaire de ne pas perdre de temps à faire les examens complémentaires. Il existe un risque de récidive.

Hémorragie sous arachnoïdienne traumatique (HSA) L’hémorragie méningée correspond à l’irruption de sang dans les espaces sous-arachnoïdiens,Le plus souvent par rupture d’un anévrysme situé dans cet espace, parfois par contamination d’une hémorragie parenchymateuse (hémorragie cérébro-méningée).Il s’agit d’une urgence vitale, nécessitant une prise en charge neurochirurgicale immédiate.La cause principale d’une HM est la rupture d’un anévrysme. La rupture d’une artère dans le cerveau se caractérise par des douleurs extrêmement violentes associées à des nausées et vomissement. Le patient peu souffrir d’une perte de connaissance mais peu aussi tombé dans le coma. Dans le cas ou la patient est conscient il va au départ se plaindre de douleur au niveau de la nuque, mais celle-ci va migrer pour arriver à provoquer de la douleur au niveau des yeux. Le scanner est un examen de choix pour détecter la présence sang mais il y a 99% cas d’HM on n’observe rien au scanner, on réalise alors une PL. Les résultats de celle-ci se feront directement au prélèvement du LCR qui sera rouge voir rosé (présence de sang dans le LCR).

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Hyperdensité (flèche) visible aux niveaux des citernes et de la base: hémorragie-sous arachnoïdienne.

Hémorragie intraventriculaire (HIV) Déchirure des veines sous-épendymaire ou une rupture d‘une hémorragie intracérébrale dans le ventricule, localisation intra-ventriculaire. Très souvent associée à d‘autres lésions intracrâniennes

b. Intra axiales

Lésions axonales diffuse (LAD) Dilacération résultant d’une rotation anormale ou d’une décélération des tissus adjacents qui diffèrent en densité ou en rigidité entrainant un étirement axonal, et la séparation des fibres nerveuses. Souvent 3 à 7 jours après trauma. Le scanner n’est pas sensible à la phase initiale, alors que l‘IRM est très sensible (Plusieurs petites lésions focales ovalaires, ellipsoïdes). On pourra observer un œdème important et une nécrose cellulaire.

Diffuse Axonal Injury. An axial, non-enhanced CT image of the brain demonstrates multiple small petechial hemorrhages at the gary-white matter junction, the caudate nucleus and the corpus callosum, characteristic of diffuse axonal injury in this male who was in a motor vehicle accident.

Hématome intraparemchymateux Perturbation plus ou moins diffuse du cerveau due à un traumatisme; caractérisée par un œdème et des hémorragies capillaires; siégeant le plus souvent au niveau des pôles des hémisphères. Elle peut constituer un foyer unique ou des lésions plus diffuses.

Lésion hyperdense temporale droite (flèche noire) en rapport avec un hématome intracérébral.Notez une hyperdensité avec un niveau liquide au niveau du ventricule latéral gauche (flèche blanche) en rapport avec une inondation ventriculaire

2. Atteintes secondaire   : Diapositive

3. Fracture de C2 C2 possède sur sa face supérieure une particularité, le processus odontoïde (ou dent de l'axis), de forme pyramidale. Cette particularité permet à notre de tête de pouvoir tourner d’un coté à l’autres via atlas (C1).

Fracture de C2 : Provoquée par un choc spinal, les premiers symptômes de cette pathologie seront d’ordre neurologique. En se fracturant la dent de l’axis va se ficher en avant du rachis entrainant dés lors un risque de déplacement de pseudarthrose, lésion polyarthrite rhumatoïde ou métastatique

Choc spinal : Choc occasionné par un traumatisme médullaire (perte des commandes par le SNS) entrainant une accumulation de sang au niveau de la blessure et suivit d’une hypotension, d’une bradycardie et d’une perte progressive de son orientation (moins alerte).

R// Fracture C2 Coup du lapin Patient tétraplégique + asphyxie

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4. Fracture de la colonne A partir du moment où le patient vient de se fracturer la colonne il faut celui-ci reste le plus immobile possible (Stabiliser la colonne et refermer les différentes blessures), les moindres mouvements (cisaillement colonne, rotation sur lui-même) pourrait entrainer des dommages supplémentaires à la moelle. Une intervention chirurgicale aura lieu en urgence avec pour but de décomprimer la moelle épinière coincée et ainsi espérer une meilleur récupération.

5. Hernie discale Une hernie discale est une saillie que fait un disque intervertébral dans le canal rachidien et qui correspond à l'expulsion en arrière de son noyau gélatineux, le nucleus pulposus.Cette hernie se produit surtout au niveau des dernières vertèbres lombaires, en raison des fortes pressions qu'elles doivent subir, à l'occasion d'un mouvement de force ou d'un traumatisme, pouvant entraîner une compression des racines du nerf sciatique.

a. La symptomatologie : Inexpressives parfois. Lombalgies, dorsalgies, cervicalgies Sciatiques, cruralgies, névralgies cervico-brachiales, Paresthésies, parésies, amyotrophies, anesthésies Syndrome de la queue de cheval (compression des racines nerveuses sacrées destinées à

l'appareil génito-urinaire et au rectum)

b. Les traitements :

Médical : Il associe les anti-inflammatoires et antidouleurs pendant 20 jours avec du repos au lit en phase de douleur aiguë (1 jour ou 2 maximum).Parfois des infiltrations sont proposées par les rhumatologues en cas de résistance au traitement médical.

Chirurgical : En cas d'échec du traitement médical suivit pendant 3 semaines. Il est pratiqué par microchirurgie et consiste en l'ablation de la hernie discale et la mise en place d'un coussinet entre les deux vertèbres afin de soulager le disque tassé. L'intervention est réalisée sous anesthésie locorégionale et dure environ 25 minutes. Il n'y a pas de rééducation après l'intervention et le patient retourne à son domicile après 48 heures d'hospitalisation.

6. Echelle de Glasgow   : Uniquement pour les traumatismes crâniens

L’échelle de Glasgow s’établit sut 3 types de réponses (cotation attribuée à la meilleure des ré-ponses). Somme E +V+M défini un score de 3 à 15.

La cotation suivante peut être utilisée :13 Confusions mentales

9-10 Obnubilations stupeur8 Hypovigilances, obscurcissement

7 Comas< 5 Coma grave, souffrance axiale.

Ouverture des yeux (E)

SpontanéeStimulation verbaleStimulation douloureuseAbsente

4321

Réponse motrice (M)

Sur commandeRéactivité aux stimuli douloureux : - appropriée (localisatrice) - retrait, évitement - flexion anormale (stéréoty-pée) - extension

6

54321

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Absente

Réponse verbale (V) OrientéeConfuseIncohérenteIncompréhensibleAbsent

54321

L’étude des réflexes du tronc cérébral est utilisée comme instrument d’évaluation de la gravité. L’échelle de Glasgow Liège intègre l’étude de ces réflexes.

Scores additionnés possibles vont de 3 à 20.

Au cours du coma : disparition progressive des réflexes du tronc cérébral dans l’ordre d’énuméra-tion.

Réflexes du tronc Fronto-orbiculaireOculo-céphalique verticalPhoto-moteurOculo-céphalique horizontalOculo-cardiaqueAucun

543210

III.Tumeurs

1. Tumeur intracérébrale   : Qui se trouve à l’intérieur de la structure cérébrale

a. Métastase : Tumeur se trouvant n’ importe où dans le corps et se greffant au cerveau.

b. Gliome (la glie est une cellule de soutient au niveau du tissu cérébrale, ce sont des tumeurs assez courantes).

Glioblastome   : Tumeur maligne provoquant un énorme œdème. Souvent hémisphérique, très infiltrant et très rapide pour grossir. Les symptômes sont les céphalées, les épilepsies et les signes déficitaire. Il n’existe pas de traitement, l’espérance de vie est de 7 à 8 mois (pronostic -) R// Une crise chez un patient qui n’es pas d’épileptique Tumeur cérébrale.

Astrocytome   : Tumeur bénigne assez fréquente de composante kystique. Souvent hémisphérique, très infiltrant et qui grossit très lentement. L’espérance de vie est plus longue.

Oligodendocytome   : Les oligodentrocytes font partie de la glies Identique que les Glioblastome.

2. Tumeur intraventriculaire   : Au niveau de toutes les cavités du SNC.

a. Ependynome : Tumeur du 4ème ventricule (hauteur du cervelet). Il y a accumulation de liquide ce qui engendre une HTIC. Pour diminuer la pression on va placer chirurgicalement une sonde de vidange (Rickman) intraventriculaire pour éliminer le LCR en trop grande quantité.

b. Papillome : Tumeur bénigne qui se développe au niveau des plexus choroïdes, leur disposition (3ème et 4ème ventricule) engendre une HTIC.

c. Pinealome : Tumeurs de la région pinéale. Leur potentiel évolutif est mal connu. Les signes révélateurs peuvent être des signes oculaires isolés, soit une HTIC, soit des signes d'une tumeur de la fosse postérieure. Chez l'enfant, des troubles endocriniens peuvent être révélateurs (diabète insipide, puberté précoce, retard de croissance).

d. Medulloblastome : Tumeur sous-tensorielle maligne de la région postérieure de l'encéphale fréquente chez l'enfant (1/3 des tumeurs). La chirurgie et la radiothérapie permettent des rémissions prolongées (50% de survie à 5 ans).

3. Tumeurs extracérébralles

a. Méningiome : Tumeur bénigne développée à partir de cellules du revêtement méningé de l’encéphale et de la moelle épinière au voisinage des voies de drainage veineux, en formant une

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lésion ferme et plus ou moins globuleuse qui progressivement repousse, comprime et irrite le tissu noble voisin, sans jamais l’envahir.

b. Neurinomes de l’acoustique : Tumeur bénigne qui se développe à partir des cellules de Schwann. La manifestation le plus fréquente est la surdité. On se retrouve avec une compression du tronc cérébral suite à une hydrocéphalie. Ces patients ont des difficultés pour parler étant donné que la morphologie de la bouche est touchée (bouche en coin) suite à l’atteinte des nerfs facials VII et VIII.

c. Adénome de l’hypophyse : Tumeur de la selle turcique (sphénoïde). La symptomatologie est

principalement endocrinienne mais elle peut se compléter d’une hémianopie (amputation d’un ½ champ visuel sur chaque œil) qui est induit par la compression les nerfs optiques (chiasme optique) par l’adénome.

d. Chordome : Tumeur embryonnaire bénigne spécifique de l’enfant. Elle se développe à partir de la dure mère chez l’adulte jeune, c’est une tumeur très envahissante.

e. Craniopharyngiome : Tumeur embryonnaire spécifique de l’enfant. Elle se développe au dessus de l’hypophyse. La symptomatologie est principalement endocrinienne mais elle peut se compléter d’une hémianopie (amputation d’un ½ champ visuel sur chaque œil) qui est induit par la compression les nerfs optiques (chiasme optique) par l’adénome (idem adénome de l’hypophyse).

IV. Pathologie du rachis Diapositives

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Question examens   Révision   :

Etages du système nerveux central Particularités anatomiques de la moelle et des racines Méninges: caractéristiques anatomiques et fonctionnelles Vascularisation du cerveau Vascularisation de la moelle Voies de la douleur et de la motricité Régulation de la PIC Cavités du système nerveux central, circulation du L.C.R. Systèmes autonomes: anatomie, médiateurs, fonctions

Anesthésie   : Principes généraux de l'anesthésie générale: management, techniques d'induction Rachi anesthésie: technique, effets secondaires, complications Péridurale: technique, effets secondaires, complications Curares: modes d'action Hypnotiques, analgésiques Anesthésiques locaux: famille, effets secondaires, intérêt de l'adrénaline ajoutée Antidotes en anesthésie Différence de matériel entre péridurale et rachi anesthésie Anesthésie loco régionale en intra veineux Plexus

Infection   : Signes cardinaux de l'infection Principes généraux de traitement d'une infection Furoncles et cellulite: particularité, différences Gangrène gazeuse Tétanos Péritonites: signes cliniques, examens nécessaires, étiologie Abcès pulmonaire: étiologie, symptomatologie, traitement Empyème: étiologie, symptomatologie, traitement Familles antibiotiques Complications éventuelles d'une migration de lithiase biliaire la marsupialisation : citer un exemple et expliquer Stomie de décharge? Intérêt? Septicémies: définition, complications Techniques d'anesthésie en cas d'infection: justifier Risque d'une cellulite de la face

Neurologie   : Tumeurs extra-cérébrales Tumeurs intra-cérébrales Tumeurs intra-ventriculaires Hématome extra-dural (HED) Hématome sous-dural (HSD) Hématome intra-cérébrale Anévrisme et hémorragie méningée : signes cliniques, diagnostic, complication et traitement Choc spinal : définition et traitement Principe d’une fracture de la colonne avec paralysie Hernie discale : localisation, symptomes et traitement. Fracture de C2

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Abscès épidurale rachidien et spondylodiscite Hématome extra-dural rachidien : localisation, symptome et traitement Echelle de Glasgow Liège: définition, corrélations cliniques

Annexes

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Bibliographie

I. Site internet   :

Centre Hospitalier Universitaire de Brest, Document d’information au patient,http://www.oncobretagne.fr/telechargt/digestif/2009/bail.pdf, page consultée le 30 aout 2009.

Centre Hospitalier Universitaire de Rouen, Catalogue et indexe des sites médicaux francophone, http://www.cismef.org/, page consultée le 30 aout 2009.

Centre Hospitalier Universitaire de Vaudois, Document d’information au patient, http://files.chuv.ch/internet-docs/nch/formulaires/nch_pic.pdf, page consultée le 30 aout 2009.

Iconotheque numérique, Med Atlas de Dermatologie, http://bib18.ulb.ac.be/cdm4/browse.php?CISOROOT=%2Fmed004, pages consultée du 10 aout au 15 aout 2009.

II. Livre   :

Henry, Michael et Thompson, Jeremy. Chirurgie Clinique, technique et pratique, De boeck, 2004, 735 pages

Marieb, Elaine. Anatomie et physiologie humaines, Pearson Education, 2005, 1300 pages

III. Syllabus   :

Docteur Dupuis, Cours de pathologies chirurgicales, Prise de note rédigée en 2008 Par Renardy Micheline

Docteur Dupuis, Cours de pathologies chirurgicales, Prise de note rédigée en 2009 par Klein Jodie

Docteur Dupuis, Cours de pathologies chirurgicales, Prise de note rédigée en 2009 par Gabriel Maud