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n°19 janvier février 2013 presse gratuite VU BIENVU ® ECOQUARTIERS Le concept Les projets Les réalisations

VUBIENVU N°19

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Le magazine du développement durable en Aquitaine

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2013

presse gratuite

VUBIENVU ®

ECOQUARTIERS

Le conceptLes projets Les réalisations

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Qu'est ce qu'un écoquartier ? Nous espérons qu'à travers ce dossier très complet, vous puissiez avoir une idée plus précise de tous ces projets qui commencent à sortir de terre et qui sont le symbole de la "ville durable". Nous avons donné la parole à un certain nombre d'experts qui vous préciseront leur approche aussi bien théorique que pratique. En lisant ce dossier, vous vous rendrez compte que l'écoquartier prend en compte aussi bien le volet environnemental que social, grâce aux soutiens d'institutionnels ou de structures privées...

Bonne lecture à tous.Jean Paul Benedetti

Vu Bien Vu®, Le Magazine du Développement durable en Aquitaine Édité par : ÉDIR Produits de communicationImmeuble le France9, rue Montgolfier - 33700 MérignacTél : 05 57 81 70 77 / [email protected] www.edir.frDirecteur de publication : Jean-Paul BenedettiPublicité :Alexandre Viel ([email protected])Conception, impression, publicité et distribution : ÉDIR.Dépôt légal : à parutionNe pas jeter sur la voie publique.Ont collaboré à ce numéro :Le Puzzle, CREAHd, Nobatek, Ordre des Architectes d'Aquitaine, URCAUE, Aqui.fr, Coop&Bat, MJC Berlioz, H'Nord, MNE de Pau, Saga, Village Emmaus-Pau, IFFWater, Un enfant peut sauver un arbre, Val de Garonne Agglo, Atelier Déco Solidaire, Terre et Océan.Crédit photos : Maison éco-citoyenne Le Puzzle, CREAHd, Nobatek, Ordre des Architectes d'Aquitaine, URCAUE, Aqui.fr, Coop&Bat, MJC Berlioz, H'Nord, MNE de Pau, Village Emmaus-Pau, IFFWater, Busterlilo, CAUE 47, CG 47, Un enfant peut sauver un arbre, Val de Garonne Agglo, Atelier D'éco Solidaire, Terre et Océan, Didier Sorbé (libre de droit pour Le Jardin dans la Friche de Bruni/Babarit, 2004), Saga, Fotolia, X,

Sommaire Dossier Ecoquartier/Ecohabitat p 4 Le Puzzle-Capeyron et l'écoquartier des Pins à Mérignac (par Gironde Habitat) p 6 L'urbanisme durable p 7 H'nord pour une coopérative d'habitat p 8 Comment éviter que l’on parle demain d’ "horreur urbaine" p 10 Un incubateur pour l'écoconstruction (par Coop&Bât) p 12 Réaliser un écoquartier p 13 L'Aquaforum de Bègles p 14 Les Akènes (par Clairsienne) p 16 Une démarche globale et collective (par le Conseil Régional) p 18 Le Quartier Berlioz de Pau p 19 Le Village Emmaüs de Pau p 20 L'écoquartier Montplaisir (par le Conseil Général du Lot-et-Garonne)

Environnement p 22 Il faut sauver la forêt d'Izalti p 24 Distiller l’eau de mer grâce au soleil (par l'Agence de l'Eau Adour Garonne) p 26 Les petits apiculteurs d'Aquitaine p 28 La seconde vie des objets et mobilier (par le Conseil Général de Gironde) p 30 Replanter des pins en forêt landaise

Édito

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Un projet qui se décline dans l’action Le Puzzle se veut un lieu de vie éducatif pour les enfants, les jeunes, les adultes, les personnes âgées et les familles du Grand Capeyron. L’ensemble de l’équipe professionnelle et bénévole pro-pose de nombreuses actions de proximité qui créent de véritables liens sociaux et une réelle amélioration de la vie quotidienne.Une halte garderie-crèche « Les Ecureuils », un accueil périscolaire pour les primaires et les collégiens ; des loisirs éducatifs sur les temps extrascolaires, pendant les vacances scolaires, activités créatives, de détentes, de loisirs pour adultes, services aux familles, prêt de véhicules deux roues… actions d’aide à l’insertion, cours de français pour populations étrangères, accompagnement de projets individuels et collectifs.En participant à des activités culturelles, de loisirs, éduca-tives, ces publics construisent leur identité, développent leur autonomie, leurs compétences et par la même trouvent leur place dans la société.C’est pourquoi le centre social dont nous réaffirmons la mission éducative, doit permettre à chaque individu de pratiquer les activités de son choix, dans un cadre collectif et dans un temps autre que celui de la famille, de l’école ou du travail.

Notre intention est d’accompagner la construction d’individus, sensibles, éclairés, critiques, capables de communiquer et de coopérer.Deuxième ville de la Gironde, Mérignac poursuit son développement avec des constructions d’habitats collec-tifs de petites tailles au sein d’un « corridor urbain » longeant la future voie du Tram . Dans ce cadre, les enjeux se situent autour de la qualité de vie d’un terri-toire en évolution. Sur la Résidence des Pins, la dernière tranche de construction se distingue aussi par la volonté de Gironde Habitat de construire des bâtiments basse consom-mation, avec le label BBC Effinergie et la certification H&E (Habitat et Environnement)Ici, le centre social et culturel « Le Puzzle-Capeyron » tra-vaille depuis des années avec Gironde Habitat. D’abord sur des actions de proximité et de médiation, aujourd’hui notre partenariat s’inscrit dans la continuité, développe des projets sur la Résidence avec d’autres partenaires tels que l’Amicale des Locataires de la Résidence…Nous attendons pour le début de l’année 2013, la construction d’un équipement de proximité de 80 m2

sur le quartier des Pins. Cet espace nous permettra de développer un accueil de proximité au bénéfice des familles alentours.¶

Le Puzzle-Capeyron

Puzzle-CaPeyron Marie-Jo MANZANO

05 56 12 17 80 - [email protected]

Le centre social et culturel Puzzle-Capeyron a pour uni-que dessein de participer, avec tous les acteurs sociaux,

éducatifs, économiques et culturels de Mérignac, au bien-vivre ensemble.

Ecoquartier

Le centre social et culturel « Le Puzzle- Capeyron » a pour unique dessein de participer, avec tous les acteurs sociaux, éducatifs, économiques et culturels de Mérignac, au bien-vivre ensemble. Emploi, éducation, culture, loisirs sont interdépendants, nous ne pouvons faire l’économie d’une forme de solidarité entre acteurs.

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Demain, un Ecoquartierà Mérignac Les Pins

Un cadre de vie privilégié et durablePremier bailleur aquitain à être certifié SMEO (Système

de Management Environnemental des Opérations), GirondeHabitat crée et renouvelle les territoires girondins, urbains etruraux, dans une volonté de mixité sociale, avec des loyersmodérés et intermédiaires. Ses logements sont labellisésHabitat et Environnement. Chaque projet de construction de Gironde Habitat est le fruitd’une réflexion globale. Il tient compte de la demande delogements dans le secteur et de l’environnement de lafuture résidence, mais aussi de critères de développementdurable ou de renouveau urbain. Cette approche caractérise l’ensemble des projets conduitspar l’aménageur public.

Un Ecoquartier à Mérignac Les Pins, enUn Ecoquartier à Mérignac Les Pins, enentrée de villeentrée de ville

Idéalement situé en entrée de ville, l’Ecoquartier deMérignac Les Pins offrira un cadre de vie privilégié à sesrésidents, dans la continuité des 186 logements collectifs,déjà construits entre 2007 et 2010, labellisés THPE (TrèsHaute Performance Energétique) et certifiés H & E (Habitatet Environnement).

La maîtrise des impacts environnementaux ... La maîtrise des impacts environnementaux ... Construits dans les normes BBC (Bâtiment Basse

Consommation) Effinergie, les 227 logements collectifs etindividuels de l’Ecoquartier des Pins garantissent aux rési-dents d’importantes économies de charges, au quotidien.Ici, l’isolation de l’habitat est performante, grâce auxmatériaux des façades, mixant le pin maritime et le béton.L’orientation est-ouest et la forme très compacte des bâti-ments permet aux habitants de bénéficier au maximum del’énergie solaire et de limiter la déperdition. Les logements sont équipés en capteurs solaires ther-miques pour pouvoir couvrir 60% des besoins des habi-tants en eau chaude sanitaire.

... ... au service des habitantsau service des habitantsLe choix de toitures terrasses végétalisées des bâtiments

s’inscrit dans une démarche de haute qualité environne-mentale et de développement durable. Les avantages sontmultiples, tant sur le plan de l’esthétique et de la durabilité,que dans une perspective de protection de la biodiversité etde l'environnement en milieu urbain. Le confort thermique etacoustique est également amélioré par humidification de l'airet augmentation de l’inertie thermique du bâtiment

Un cadre de vie privilégiéUn cadre de vie privilégiéL’Ecoquartier des Pins, c’est aussi une architecture

contemporaine et très esthétique, où les aménagementsextérieurs et paysagers offrent un cadre de vie privilégié à seshabitants : des espaces verts, une aire de jeux pour enfants,des voies de circulation douce, avec cheminements piétonset pistes cyclables.L’ouverture prochaine de 500 m2 de commerces de proxi-

mité et la refonte des lignes de bus vont encore simplifier lequotidien des résidents, sachant que le passage du tramwayest également programmé, avec une extension de la ligne A,d’ici 2013, par le quartier de Capeyron et jusqu’àl’Ecoquartier des Pins. En quelques minutes, il sera faciled’accéder aux centre-ville et services de Mérignac et degagner plus directement le coeur de Bordeaux, ... en moinsde 30 minutes.

Gironde HABITAT40 rue d’Armagnac

33 074 Bordeaux cedexTel : 05 57 59 27 27

15 000 logements sur toute la GirondeDes opérations certifiées Habitat & Environnement et Très HautePerformance Energétique : logements BBC, résidences BEPOS

(bâtiment à énergie positive) et Ecoquartiers

Ecoquartier des Pins206 logements collectifs, 21 logements individuels206 logements collectifs, 21 logements individuels - dont10 en accession à la propriété, - 500 m2 de commerces de proximitéRocade sortie N°9 - Direction Mérignac - avenue de Magudas

projet pub ecoquartier les pins_Mise en page 1 11/12/2012 12:53 Page 1

Demain, un Ecoquartier à Mérignac Les Pins

Un cadre de vie privilégié et durable

Gironde HABITAT40 rue d’Armagnac

33 074 Bordeaux cedexTel : 05 57 59 27 27

15 000 logements sur toute la GirondeDes opérations certifiées Habitat & Environnement et Très Haute

Performance Energétique : logements BBC, résidences BEPOS(bâtiment à énergie positive) et Ecoquartiers

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Depuis trois ans, sous l’égide du Plan climat régional et de ses partenaires, les Conseils d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement (CAUE) de chaque département d’Aquitaine ont pu renforcer grâce à des financements leurs compétences sur les aspects « climat et urbanisme » par des formations en interne et une mutualisation des savoirs et des savoir-faire. Cet enrichissement mutuel a facilité l’émergence en Aquitaine d’initiatives en urbanisme plus adaptées aux réflexions locales, au contexte global et plus appropriables culturellement.En effet, en ville, en périphérie des villes comme dans les espaces ruraux, les réponses à inventer pour la sortie de crise sont autant culturelles que techniques. Dans des territoires de tradition, le défi du renouvel-lement urbain se nourrit des valeurs pédagogiques du vernaculaire et de la proximité du milieu naturel. Il renvoie aux ressources locales, à l’optimisation climatique et à l’adaptation au contexte.Elaborer un projet d’urbanisme durable, c’est reconnaître une diversité culturelle, une pluralité de points de vue, de nouvelles sociabilités et une capacité locale d’innova-tion pour s’adapter à différents types de situation.

Les écoquartiers et autres démarches d’urbanisme durable imposent à tous les intervenants d’être des défricheurs, des inventeurs de nouveaux styles de vie, raisonnables et techniquement organisés. Ces nouveaux quartiers d’habitat dans ou en prolonge-ment du tissu urbain constitué, innovent par rapport au modèle récurrent du quartier pavillonnaire. Ils composent notamment tous avec le contexte environnant. L’écoquartier du Séqué à Bayonne ou l’écolotissement de la Fourtie à Atur ont été composés en s’appuyant sur les caractères paysagers du site : la forêt, les vergers, la prairie et le belvédère. L’écolotis-sement de Gontaud de Nogaret propose des formes urbaines et une densité graduelle et dégressive en s’éloignant du bourg.Ils créent des espaces publics pour relier et lier. Une place publique et un bois créeront deux accroches dans l’écoquartier du Lariou à Aire-sur-Adour avec les quar-tiers attenants. Ils font place à l’utilisation de ressources et ou d’énergies renouvelables.¶

Pour prendre la mesure des avancées en cours dans le domaine de l’urbanisme durable sur nos territoires, l’Union Régionale des Conseils d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement (URCAUE) d’Aquitaine a conçu un livret et une exposition qui sera itinérante et témoignant d’un nombre grandissant d’élus et d’acteurs de l’aménagement qui s’engagent pour un urbanisme plus durable.

Ecoquartier

urCaue Céline MASSA

05 56 12 27 68 - [email protected]

L’URCAUE (Union Régionale des CAUE d'Aquitaine) est une association constituée depuis 1993 par les 5 CAUE de la Région. Elles ont pour objet la promotion de la qualité

de l’architecture, l’urbanisme et de l’environnement.

L’urbanisme durable, villes et territoires ruraux en Aquitaine : de nouveaux enjeux pour des territoires en réinvention

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Face aux enjeux sociaux et environnementaux qui se posent localement et sur l’ensemble de notre planète, l’association H'Nord promeut la création d’une coopé-rative d'habitants sur l’îlot Dupaty afin de préserver et valoriser les ressources, d’améliorer la qualité de l’envi-ronnement local, la diversité et l’intégration, et enfin de renforcer le lien social. Pourquoi une coopérative d’habitants ?Selon la définition de Philippe Chibani-Jacquot, une coopérative d’habitants correspond à un projet porté par des citoyens qui "se regroupent pour concevoir, construire et faire vivre collectivement une forme d’ha-bitat qui réponde à leurs aspirations : écologique, soli-daire et libérée de toute forme de spéculation foncière".La forme coopérative implique : - l’adoption du principe "une personne = une voix" (indépendamment du nombre de parts sociales détenues) ; - la propriété collective du bien, clairement distincte de la co-propriété (les coopérateurs ne sont pas propriétai-res de leur logement mais de parts sociales ; c’est la coo-pérative qui possède les logements, dont les sociétaires sont locataires) ; - l’inscription dans une logique non spéculative (le prix des parts est encadré par la coopérative et indexé sur l’inflation ; les parts sont donc valorisées mais pas rémunérées).La coopérative d'habitants n’existe plus en France depuis la suppression de la location coopérative en 1971, par

la loi Chalandon. Cependant, il existe de nombreux exemples à à l'étranger (Suisse, Québec, Allemagne, Norvège...).Pour la faire reconnaître, H'Nord a adhéré à Habicoop (association créée en décembre 2005, qui promeut l’habitat coopératif) et à la charte des coopératives d'habitants, est devenu membre de son Conseil d'Admi-nistration en avril 2009 et vice-présidente en avril 2010.Habicoop travaille avec le Ministère du Logement à modifier la loi (notamment la loi de 1947 sur la coopé-ration) et la réglementation fiscale.Ce projet s’inscrit donc dans une éthique de dévelop-pement durable qui englobe : - une démarche de développement économique sur fond de projet immobilier inédit. - la dynamique de cohésion sociale par la maîtrise coo-pérative du foncier, par la préservation du patrimoine architectural, par la mise en valeur de la mémoire des lieux. - la protection de l’environnement intégrant les dépla-cements urbains, les économies d’énergie, la gestion de l’eau, l'utilisation de matériaux sains.Le projet prévoit la construction d'une quarantaine de logements dont un tiers en logements sociaux type PLAI/PLUS. Les habitants disposeront de locaux com-muns destinés à favoriser les relations de voisinage et l'exercice de la solidarité. ¶

H'Nord : pour la coopérative d'habitants

Ecoquartier

En 2004, la découverte d'un site en friche par un petit groupe d’explorateurs urbains amène progressivement la création de l'association H'Nord (Hangar Nord de Bordeaux), concrétisée en 2006.

H'norD Collectif

[email protected] http://hnord.org

H'NORD est une association qui réunit des personnes sensibles aux problèmes environnementaux, architecturaux et

sociaux en milieu urbain.

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L’échelle du quartier permet des terrains d’expérimen-tation maîtrisables, véritables laboratoires urbains, où peuvent s’exprimer les compétences croisées de l’ingé-nierie, de l’urbanisme, de l’architecture et des sciences humaines.NOBATEK, Centre de Ressources Technologiques Aquitain poursuit ses recherches, des matériaux aux territoires, en Aquitaine mais également dans des pro-jets nationaux et internationaux, et apporte, par son expertise (paramètres physiques de la forme urbaine, de l’ingénierie des transports, mais aussi maîtrise de l’énergie, de l’eau, des matériaux et procédés innovants, de la gestion du chantier, des déchets..) et son appro-che pluridisciplinaire des réponses précises et efficaces et une vraie valeur ajoutée à ses partenaires architectes, urbanistes, sociologues, maîtres d’ouvrage publics et privés dans leurs projets d’écoquartiers.Nobatek compte plusieurs références en Aquitaine parmi lesquels l’écoquartier du Séqué, lauréat de l’ap-pel à projets ÉcoQuartier 2009 lancé par le ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable

et de l'aménagement du territoire, et celui du Maharin à Anglet retenu par l’ADEME comme cas pilote de Quartiers durables en Aquitaine 2011-2012.Nous pouvons citer également le projet DARWIN, écoquartier déjà vivant dans le futur écoquartier de la rive droite de la Garonne, ou la requalification d’une partie du campus Sciences et Technologies (Université Bordeaux 1 – UB1).Nous utilisons notamment l’outil NEST, logiciel que nous avons développé suite à des travaux de thèse et de recherche et développement. Nous travaillons sur des solutions efficaces adaptées à notre région et sommes convaincus qu’une meilleure conception des quartiers et un engagement fort des col-lectivités publiques et des autres acteurs professionnels de l’aménagement, permettront à l’avenir de limiter considérablement l’impact sur la planète, de maîtriser les prix d’éviter la prolifération des offres déconnectées des besoins citoyens. ¶

De la ville durable au quartier durable : comment éviter que l’on parle demain d’« horreur urbaine » ?

Ces propos volontairement provocateurs du politologue Jean François Doullet sur France Culture récemment peuvent faire frémir. S’ils interrogent pour lui certaines stratégies d’urbanisation à l’œuvre dans le monde (mais pas encore en Europe ?), ils sonnent comme une alerte (de plus). Comment faire en sorte que les citadins d’aujourd’hui restent demain citoyens acteurs et maîtres de leur environnement immédiat, quotidien, de leur vie, parfois de leur survie dans les villes digérant peu à peu campagnes et villages, individus et cultures ?

noBaTeK Collectif

05 59 03 61 29 - [email protected]

NOBATEK est un centre de ressources technologiques qui développe ses activités de recherche appliquée et ses

prestations de service dans les domaines de l’aménagement et de la construction durables.

Ecoquartier

traitement exemplaire des déchets de chantier,

opération DARWIN

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Je m'abonne au magazine Vu bien Vu pendant : 1 an (6 numéros) : 9 euros 2 ans ( 12 numéros) : 16 euros

Bon à découper et à renvoyer : Édir : Immeuble Le France - 9 rue Montgolfier - 33700 Mérignac

Nom : ......................................................................................................................................................................................................................................................................Prénom : ..............................................................................................................................................................................................................................................................

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Ville : ..........................................................................................................................................................................................................................................................................

Rejoignez-nous sur Facebook et faites-nous part de vos remarques.Suivez notre actualité sur www.vubienvu.fr

Pour toute autre question, contactez : [email protected] / T +33 (0)5 57 81 70 77

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Implantée à Lormont, Coop&Bât est la première coopérative d’activité et d’emploi® (CAE) d’Aquitaine spécialisée dans le bâtiment.Essaimée par Coop'Alpha, CAE généraliste, Coop&Bât a été créée en 2011. Ces deux CAE appartiennent au réseau national «Coopérer pour entreprendre» qui regroupe 70 établissements. Ce réseau a accompagné 5 000 entrepreneurs dont 52% de femmes, et généré 37 millions de chiffre d’affaires.Coop&Bât a accompagné 25 professionnels du bâti-ment en 2012, dont 17 entrepreneurs-salariés, et en accompagnera une cinquantaine en 2013.Financée par des fonds publics et par une partie des revenus des entreprises accompagnées, Coop&Bât donne la possibilité aux porteurs de projet de tester leur idée et d’apprendre leur métier de futur chef d'en-treprise, sans s’immatriculer au registre du commerce et des sociétés.Juridiquement hébergé, l'entrepreneur n’a pas besoin de créer sa propre structure. Il est soulagé de la comp-tabilité et des formalités administratives sociales et fiscales. Il peut se concentrer sur le développement de son activité. De plus, il émet ses premières factures sous le statut de la SARL coopérative. Coop&Bât apporte un groupement d'entrepreneurs du bâtiment et un accompagnement individualisé aux

porteurs de projets. Elle les aide dans leur plan de déve-loppement et leur stratégie commerciale. En outre, elle les forme à l’utilisation des outils de gestion.Coop&Bât est fortement positionnée sur le segment de marché de l'éco-construction et propose du conseil et des travaux pour économiser l'énergie, ainsi que de la mise en œuvre d'équipements et de matériaux respec-tueux de l'environnement. Coop&Bât a signé la charte "Bâtir avec l'environne-ment" de la Fédération Française du Bâtiment et dès leur entrée dans la coopérative, les futurs entrepreneurs-salariés doivent y adhérer et prendre des engagements environnementaux forts, volontaires et contractuels, dont voici quelques exemples :- Un chauffagiste : "Réaliser un bilan annuel des réduc-tions d'émission de CO² obtenues par ses maintenances de chaudières." - Un charpentier : "Utiliser exclusivement du bois d'Aquitaine et de l'isolation végétale".- Une peintre décoratrice : "Établir une procédure de recyclage de ses déchets-chantier."- Un maitre d'œuvre : "Prescrire et proposer systémati-quement des techniques et matériaux naturels respec-tueux de l'environnement : ossature bois, laine de bois, chanvre..." ¶

Coop&Bât est un incubateur coopératif d'entreprise qui accompagne des professionnels du bâti-ment. Il leur permet de se concentrer sur leur métier et de réussir leur création d'entreprise dans un environnement sécurisé. Coop&Bât accueille un large public (âge, statut, métier...) et le public socialement défavorisé. C'est un incubateur innovant sur les plans économique, social et solidaire.

Un incubateur pour l'écoconstruction

Ecoquartier

CooP&BaT Grégoric FAUCON

05 56 74 26 16 - [email protected]

COOP&BAT est une coopérative d'activités et d'emploi® bâtiment du réseau "Coopérer pour entreprendre". Elle

accompagne des professionnels du bâtiment qui souhaitent créer leur entreprise.

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nos entrepreneurs spécialistes de

l’écoconstruction

Christophe riBeiro

> Maçonnerie> isolation thermique par

l’extérieur [email protected] 06 64 13 00 68

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et images)

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CoULeUrs et eXpressioNsStéphanie [email protected] 71 77 72 59

+ d’infos : 05 56 74 26 16 / www coopetbat .fr

Bruno NIVELEAU [email protected] 06 17 43 08 96

Éric PEREZ [email protected] 06 75 19 44 58

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Ecoquartier

Le terme Écoquartier a été mis en avant pour designer la volonté d’introduire une petite révolution dans la façon de concevoir les villes au regard des enjeux du développement durable.La création d’un Écoquartier coordonne dans une même dynamique de projet les éléments suivants :- la réponse à l’évolution démographique par une gamme de logements adaptés aux différentes situations et aspirations, dans un esprit d’équilibre social et trans-générationnel.- la création d’une ville vivante et diversifiée, par la créa-tion d’emplois, et l’impulsion de nouvelles initiatives économiques et commerciales. - la promotion des « courtes distances », le dévelop-pement de modes de transports alternatifs à la voiture individuelle, la promotion des modes doux. - des choix énergétiques raisonnés et le recours aux énergies renouvelables. - l’utilisation des techniques, matériaux et dispositifs propres à l’éco-aménagement et l’éco-construction. - la création de systèmes alternatifs d’assainissement et de gestion des eaux pluviales. - une intégration de la prévention des risques et de la lutte contre les nuisances comme éléments constitutifs de l’optimisation du cadre de vie.- la protection des paysages et une approche des espaces naturels comme valeur ajoutée à l’urbanité du quartier.Un panel d'éléments qui met en synergie l'ensemble des acteurs du cadre bâti, et un terrain de prédilection

pour les architectes qui peuvent y mettre en pratique leurs réflexions et leurs solutions sur la question du logement et la qualité d'habiter. Car ce qui est à travailler au cœur de la démarche c'est une conception urbaine respectueuse de la nature et une architecture respectueuse de l’environnement, mais c’est aussi l’appropriation positive par les habi-tants de l’espace public et des bâtiments. Au-delà de l‘environnement, d’autres valeurs font la qualité d’un Écoquartier : la tolérance et l’entre aide notamment, des ingrédients qui en appellent à l’humain.Placés en première ligne des problématiques liées à l'aménagement du cadre bâti, impliqués au quotidien dans la recherche de solutions pour mieux vivre, les enjeux humains de l'Écoquartier n'échappent donc pas aux architectes. Convaincus par la démarche, ils sont attentifs aux évolutions.Dans un contexte d'hyper-règlementation, la profession tient à ce que ce soit l'homme qui reste au cœur des préoccupations et non pas la règle elle même. Cette vigilance se manifeste notamment par un regard attentif au projet de labellisation, de la démarche "Écoquartier", aujourd'hui en cours d'évaluation, car la volonté de normaliser les Ecoquartiers ne doit pas conduire à un nivellement vers le bas de ce qui fait la force et la qualité, de la volonté de rendre la ville « désirable ». ¶

Réaliser un Ecoquartier Réaliser un Écoquartier, c’est fédérer un grand nombre de problématiques sociales, fonctionnelles, écono-miques, environnementales autour d’un retour aux fondamentaux de l’urbanisme et de l’architecture : mieux vivre et mieux vivre ensemble.

orDre DeS arCHITeCTeS D'aQuITaIneRichard VIANNE-LAzARE

05 56 48 05 30 – [email protected] www.architectes.org - www.le308.com

Le Conseil régional de l'Ordre des architectes d'Aquitaine est un organisme de droit privé chargé de missions de service public ; principalement la tenue du tableau qui recense tous les architectes, agréés en architecture

et sociétés d'architecture exerçant en Aquitaine.

Cité Arago à Pessac

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Depuis 12 ans, des milliers d’enfants, d’écoliers, de collégiens, de lycéens et d’adultes ont fréquenté ce lieu devenu emblématique pour l’éducation à l’environnement et notamment pour la découverte de la Garonne et de ses richesses hydrologiques et biologiques. Les ateliers du mercredi et samedi, les conférences du jeudi et les séances fleuves pour les scolaires ou centres de loisirs ont attiré plus de 4 000 personnes par an. Ainsi, l’idée de transformer l’Aquaforum en un lieu pérenne est venue très vite, comme une évidence. Et un jour de septembre 2004, Philippe Fessard nous a parlé de bâtiment passif, concept venu de Darms-tadt (passivhaus institut http://passiv.de/) et repris par la commission européen en standard européen Maison Passive (exposition mobile T&O crée en 2006 pour la foire internationale de Bordeaux et actuellement à la Maison du Patrimoine naturel du Créonnais www.nature-creonnais.fr). Après un pas-sage « obligé » à Fribourg pour voir de près et faire une pré-étude qui a adapté le concept aux condi-tions climatiques aquitaines, nous avons convaincu

nos partenaires de l’Aquaforum, à savoir la Mairie de Bègles et l’association des commerçants de Rives d’Arcins, que nous pourrions appliquer ce concept et faire de l’Aquaforum le premier bâtiment passif d’accueil public en France. La Mairie nous a donné le terrain et l’a viabilisé et Ségécé fait partie du mon-tage financier.Sur le chemin (un peu plus long que prévu), le Feder, la CUB, la Région Aquitaine, l’Ademe, nous ont aussi accompagné dans ce projet. Et en février 2013, le nouvel Aquaforum sera livré et nous l’ouvrirons au public début mars.Ce bâtiment a été conçu par Polyrythmic Architectes (http://pra-architectes.com/) avec une ossature bois et une isolation renforcée, à base de la ouate de cellu-lose soufflée et de laine de bois. Un test d’étanchéité en cours de chantier a permis de confirmer son exemplarité au niveau de l’efficacité énergétique. Un descriptif plus complet du projet est disponible sur notre site internet www.ocean.asso.fr. Vous y trouverez même un bulletin de soutien … ¶

L'Aquaforum de Bègles

Ecoquartier

En avril 2001, s’ouvrait l’Aquaforum, lieu d’accueil public conçu par Terre & Océan (Océan à l’époque) en partenariat avec l’association des commerçants de Rives d’Arcins. Initialement prévu sur un bateau à quai, l’Aquaforum s’est finalement posé de façon provisoire sur un terrain municipal sur les berges de la Garonne béglaise.

Terre eT oCean Eric VEySSy

05 56 49 34 77 - [email protected] www.ocean.asso.fr

Terre et Océan est une association de médiationculturelle des sciences et de l'histoire des environnements,

qui sert d'interface entre le monde scientifiqueet le grand public.

Cet article est dédié à la mémoire de Denis Michel (président historique d’Océan) et de Philippe Fessard (consultant en management environnemental des bâtiments et ex-salarié d’Océan) qui ont très largement contribué à la construction de ce projet.

Cité Arago à Pessac

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Situé en bout de plateau entre le quartier de Génicart en réhabilitation et le quartier pavillonnaire du Grand Tressa, l’axe paysager « la promenade de la Ramade » va permettre de relier le tramway A (à 800 mètres) à la future passerelle du Grand Tressan qui franchira la rocade.Ecoles, infrastructures sportives et culturelles, les Akè-nes permettront de promouvoir la mixité sociale et fonctionnelle. L’éco-quartier regroupera 7500 m2 de commerces et services ainsi que 11000 m2 de bureau en bordure de rocade et une chaufferie biomasse. Les 816 logements iront du T1 au T5 en accession privée et sociale. Coût total de l'opération: plus de 200 mil-lions d'euros d'investissements.Inviter la nature en ville et composer des paysages verts au quotidien a été une des ambitions des programma-teurs de l’aménagement. Marion Vaconsin, architecte paysagiste explique : « Le projet a été conçu comme un socle permettant de stimuler les sens des habitants. La végétation est accessible, immédiate et vécue. »Les Akènes sont composés de trois espaces de vie com-plémentaire : « Habiter dans les arbres », « La Lisière » et le cœur de l’éco-quartier. 35% des Akènes sera consti-tué d'espaces libres plantés. Entre le Parc des Coteaux, la vallée du Gua et le bois de châtaigniers du Grand Tressan, l'éco-quartier viendra relier ces paysages et renfermera des espaces variés de boisements, clairières, venelles, jusqu'aux pieds des immeubles.

Monique Segura habite Lormont depuis 1968. Les cheveux aussi rouges que ses lunettes, c'est un peu "l'âme de Lormont", comme l'appellent ses amis. Elle travaille au centre social de la ville et a observé les diffé-rentes évolutions du quartier et de ses habitants. "C'est sûr, c'est du renouveau par rapport à Lormont. Avant c'était un vieux bourg, maintenant c'est plus jeune." Quand on évoque le futur quartier des Akènes, et l'arrivée de plus de 2000 nouveaux habitants, elle se réjouit. "Lormont est une ville comme les autres. Malgré ce qu'on peut dire, ça ne brûle pas. Je n’ai jamais voulu partir. La délinquance existe ici comme ailleurs. Le renouveau, c'est toujours positif."Mixité sociale comme impératif d'un projet au coeur du développement durable, Monique y croit. "Les gens ont toujours peur de nouveaux voisins, mais une ville s'évalue aussi à son mélange de population. Au centre social je vois de tout. S'il y a des jeunes qui font des bê-tises ce n'est pas à cause de Lormont, c'est qu'ils n'ont pas vraiment d'envie," confie-t-elle.Les promoteurs des Akènes promettent que les familles voudront rester dans ce nouveau quartier. Grâce à sa synergie et par son nom, car l'Akène est un fruit portant en lui tous les constituants nécessaires pour "germer, se développer et s'intégrer dans son environ-nement". Ce que l'éco-quartier espère bien garantir à ses futurs habitants. ¶

L’éco-quartier Les Akènes, conçu en partenariat avec Clairsienne, opérateur social et aménageur, devrait être terminé entre 2014 et 2015. Il participe à un projet d’action publique à volonté sociale, écologique et économique.

Premières graines seméespour l’éco-quartier Les Akènes à Lormont

Ecoquartier

aQuI.FrElise LAMBERT

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AQUI, l'autre façon de partagerl'information régionale en Aquitaine et au-delà

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HABITER UN PAYSAGE

Les AkènesProjet novateur portant en lui tous les potentiels nécessaires pour devenir l’éco-quartier référence de l’agglomération bordelaise, à Lormont/la Ramade.

AkèneDéf. : (Nom masculin)Fruit unique portant en lui tous les constituants nécessaires pour germer, se développer, et s’intégrer dans son environnement.

www.ecoquartier-les-akenes.com

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Une offre résidentielle variée : du T1 au T5, de la location à l’accession, du conventionné au privé.

11 000 m² de bureaux en lisière de rocade.

7500 m² de commerces et services de proximité.

Une desserte de transport en site propre

Un réseau de cheminements doux piétons et vélos

Une chaufferie bio-masse Une crèche d’entreprise Un parc d’1 hectare

Trophée d’Or de l’aménagement pour ses qualités urbaines,

environnementales, sociales et économiques.

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A l’échelle de la ville ou de l’espace urbain, un éco quartier n’est pas un élément isolé, il doit être inséré et relié à l’existant pour assurer une cohérence d’ensemble. L’accessibilité et les transports représentent des enjeux primordiaux. La réflexion se fera également à l’échelle du quartier avec une démarche urbanis-tique pour assurer une continuité et une identité, elle devra prendre en compte les aspects sociétaux et économiques pour intégrer la mixité des usages (lo-gement (collectif, individuel, social), équipements publics, espaces publics, commerces, activité économique (artisanat, bureaux…) et des usagers. Les questions d’aménagement et de gestion des flux comme les réseaux d’eau, d’énergie, de communica-tion, de voirie, de déchets, de personnes se traiteront également à cette échelle. Enfin, la réflexion portera à l’échelle du bâtiment : performance et sobriété énergétiques, énergies renouvelables, intégration ar-chitecturale, évaluation de la performance environne-mentale avec une Analyse du Cycle de Vie, choix des matériaux ... Les thèmes environnementaux, comme la biodiversité, l’énergie ou l’eau, devront être appré-hendés à ces différentes échelles.

On comprend aisément que l’aménagement d’un écoquartier nécessite de nombreuses compétences et par conséquent implique beaucoup d’acteurs. Les collectivités, urbanistes, architectes, bureaux d’études et d’ingénieries, aménageurs, promoteurs, entreprises de BTP, fabricants de matériaux, porteurs de techno-logies, acteurs de la recherche, sociologues, pôle et cluster de l’innovation, associations… se doivent de travailler en équipe et en concertation pour répondre aux besoins des futurs utilisateurs et occupants qui sont au cœur de la démarche.Un des défis que la filière construction doit relever est d’intégrer cette nouvelle façon de travailler collective et non individuelle, pour cela elle doit être accom-pagnée. Les nombreux projets d’aménagement sur le territoire aquitain sont une chance à saisir pour servir de lieux de démonstration et d’application des innovations portés par la filière construction et aménagement, tant sur des aspects technologiques que méthodolo-giques. ¶

Pôle CreaHd Vincent SEPPELIADES

05 57 57 04 95 - [email protected]

Le pôle CREAHd (Construction-Ressources-Environnement-Aménagement et Habitat durables) réunit en Aquitaine, des

acteurs de la filière construction et aménagement : entreprises, enseignement supérieur, acteurs de la recherche et collectivités

territoriales, engagés dans le développement durable.

Ecoquartier

Les démarches d’écoquartiers sont relativement récentes. Aménager et construire un éco quartier nécessitent des réflexions amont importantes et un travail collaboratif d’acteurs afin de pouvoir prendre en compte les différentes thématiques et échelles.

Un écoquartier,une démarche globale

et collective

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La Région Aquitaine vous accompagne pour la performance énergétique de votre maison.Tous les Aquitains sont concernés par la question de l’énergie, notam-ment à travers l’isolation et la ventilation des logements. Ils pourront ainsi réduire leur facture énergétique et améliorer leur confort. Le nouvel Eco-chèque Logement en Aquitaine est là pour les accompagner avec une aide de la Région pouvant aller jusqu’à 3 300 €.

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Il y a donc plus de vingt ans, pour répondre à des difficultés liées à des problèmes conséquents de toxi-comanie (héroïne), se crée le Collectif de Quartier (habitants, écoles, bailleur, commerçants, associa-tions…). Un seul mot d’ordre « passer d’un quartier vivable à un quartier vivant ». Des axes d’interventions se dessinent alors, dont :- une reconquête des espaces publics, des délaissés urbains, et la volonté de bénéficier d’espaces verts sur le concept des « jardins de l’utile et de l’agréable ». - l’utilisation des sports de montagne comme support éducatif. Les premières compétitions d’escalade se trans-formeront en d’ambitieuses manifestations culturelles pouvant regrouper des centaines de bénévoles dans l’espace public.Hier les projets de l’ANRU ont été bâtis sur ces reven-dications. Leur accompagnement bénéficie d’une dynamique rare entre élus, techniciens des collectivités, habitants et Collectif de Quartier. Ici, pas de consensus mou, mais un débat public, toujours constructif, dont les résultantes s’inscrivent dans le temps. Ici l’utopie est réaliste, les transformations sont en marche. Elles nous laissent objectivement présumer de ce que sera demain.Tout d’abord, un espace de plusieurs hectares articulé autour de la mémoire des lieux : le ruisseau du Laü. Il permettra de relier par des cheminements piétons, les

écoles, la Maison de l’Enfance, les MJC Berlioz et Laü, les commerces, d’ouvrir ce quartier vers le centre ville, Ousse des bois, l’Université. Dans ce parc urbain, la nature en ville, les herbes folles, des abeilles, de la vigne, des jeux, des haies, des ronciers pour les oiseaux et les rongeurs, des jardins à vocation sociale. Ici l’appropria-tion des lieux prédomine : chaque arbre, chaque arbuste est revendiqué, planté par des enfants, des jeunes…Les usages tels le jardinage, les rencontres, les promenades, les flâneries, les jeux, les constructions de décors ou des repas partagés donne du sens au vivre ensemble.Cette Coulée Verte est actuellement coupée par l’avenue de Buros. Son traitement doit à la fois permettre de repenser les plans de circulation en favorisant les dépla-cements doux intra muros, en lien avec le centre ville et les quartiers périphériques et rendre cohérente la Coulée Verte en atténuant la coupure actuelle.Ce bout de territoire situé en zone sensible, devient à l’échelle de Pau une référence, une ressource, en matière de pratique de la montagne, de relation entre la ville et la nature, de développement durable et de créa-tion artistique dans l’espace public. Son histoire, son aménagement et la manière volontariste de l’appréhen-der de manière collective et concertée, créent la quasi garantie de prolonger la dynamique « de passer d’un quartier vivable à un quartier vivant vers un quartier ressource ». ¶

MJC BerlIoz Jean-Michel FRAGEy

0559140114 - [email protected]

La MJC Berlioz de Pau est une association qui développe depuis 1995 des projets culturels ambitieux, où professionnels

des arts de la rue et bénévoles œuvrent pour une action collective.

Ecoquartier

La MJC Berlioz tient une place prépondérante dans le quartier Berlioz au sein du Hameau.Elle en est l’acteur social pivot, fédérateur. Elle s’est toujours située comme un « contre pouvoir positif ». Sa réflexion et ses interventions se situent dans une approche globale, systémique de ce territoire. J’en suis le directeur et parle ici avec plus de vingt ans d’intervention sociale et artistique sur ce quartier.

Quartier Berlioz :Regards sur ce bout de ville en pleine transformation

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Très attentif à l’évolution de la société qui crée des mé-canismes d’exclusion et des outils de maintien dans l’exclusion, très vigilant vis-à-vis des trop nombreux échecs de la réinsertion, le Village Emmaüs Lescar-Pau est subversif. Il s’appuie sur le constat d’échec d’un modèle centré autour de l’économie pour en proposer un tout autre, axé autour de l’homme. Il se déroule en Economie Sociale Solidaire Collective sans subven-tions. Ses ressources proviennent quasi exclusivement de ses activités de ramassage et de recyclerie-déchetterie donnant les moyens pour l’accueil inconditionnel et pour développer de nombreux projets. A partir de la surproduction et de la surconsommation, le recondi-tionnement des excès de déchets inscrit l’humain dans le développement durable. Le bien-être a acquis ses lettres de noblesse tant dans la participation à l’activité, que dans la valorisation d’ une Ferme alternative, l’accès à la culture. La dynamique participative incite les habitants à être acteurs et auteurs du projet collectif. Ils redeviennent des citoyens à part entière.Depuis 4 ans, suite à une réflexion collective, un atelier éco-construction est né à Emmaüs Lescar-Pau. Les ha-bitants se sont approprié le programme. Ainsi, progres-sivement, les 80 mobile homes des débuts sont rempla-cés par de petits éco-habitats de 35 à 40 m² pour une

personne ou un couple. Certaines maisons destinées à des familles ont une superficie d’environ 70 m². Si une quinzaine d’habitats ont été réhabilités, 9 éco-habitats ont été construits, 3 autres, sous forme d’une maison jumelée, sont en voie d’achèvement, 2 collectifs sont opérationnels. De nombreux autres devraient s’élever. L’expérimentation est de mise. Tous les éco-matériaux sont sollicités. Par exemple, les isolants sont multiples : vêtements usés associés à la chaux, textiles défibrés, papiers recyclés en ouate de cellulose, paille, fibre de bois… Chaque nouvel éco-habitat pousse les bâtis-seurs plus en avant dans l’aventure du développement durable.Le Village Emmaüs Lescar-Pau s’affirme. Il veut vivre et s’ouvrir afin de permettre la rencontre et les échanges qui enrichiront son projet utopique. Actuellement, la réflexion porte sur la création d’une place de village autour de laquelle s’articuleront plusieurs ateliers pour redonner vie aux métiers de base : salle de concert / conférences/expositions, point d’accueil, restaurant, cordonnerie, boulangerie, maréchal-ferrant… autant de petits étals qui pourraient vivre dans le cadre d’une économie collective, ils y retrouveraient pleinement leur sens. ¶

Emmaüs,un Village au profit de l’homme

Ecoquartier

Si dans les premières années, le combat contre la misère fut le quotidien d’Emmaüs Lescar-Pau, il est rapi-dement apparu que, pour ne pas se laisser étouffer par l’urgence, une large place devait être accordée à la lutte contre les causes de la misère.

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Une communauté Emmaüs n’est pas uniquement l'endroit où l'on dépose les objets dont on ne se sert plus, où l'on déniche

les bonnes affaires. Au-delà de cette vitrine, le Village Emmaüs Lescar-Pau est un lieu d'accueil inconditionnel, de travail et de

lutte contre toutes formes d'exclusion.

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L’Eco-quartier Montplaisir est une première opération d’habitat innovante sur le plan environnemental, urbain et paysager menée en Lot-et-Garonne par une intercommunalité : Val de Garonne Agglomération. Le projet est né d’une réflexion amorcée en 2009. Le choix du site s’est porté sur Sainte Bazeille, proche de Marmande, à moins d’une heure de Bordeaux et Agen. La commune est particulièrement bien dotée en équi-pements publics, services de santé, maison de retraite, commerces et services. Une étude de conception de l’éco-quartier a été menée en 2011-2012 combinant approche environnementale de l’urbanisme et objectif de mixité sociale de l’habitat (minimum de 20% de logements sociaux).

Le Programme- Une centaine de logements- 4 tranches de travaux- Maisons pavillonnaires, petits collectifs, habitats individuels - Terrains : 200 à 650m²- Prix des lots : 19 000 à 39 000€ net- Coût total : 3,5 millions d’euros

L’organisation respecte l’intimité des résidents et béné-ficie d’un ensoleillement optimal (maîtrise des charges énergétiques). 40% du terrain est dédié aux espaces collectifs (cours urbaines, allées piétonnes et cyclables), jardins partagés et aires de jeux plantés d’essences locales.

Le stationnement des voitures est géré sur les parcelles ou dans des poches collectives. L’éco-quartier sera relié au bourg par un point d’arrêt de bus à son entrée et une liaison routière et cyclable. Les parcelles sont implantées selon les principes du bio climatisme (orientation Nord/sud, logements traver-sants…), facilitant l’atteinte des critères de la règlemen-tation thermique 2012. La forme des habitations, la nature des matériaux, le type de clôtures, la gestion des eaux de pluie à la parcelle sont pris en compte dans le Plan Local d’Urbanisme de la commune.

Les Partenaires : Ademe, Conseil régional, Conseil gé-néral, opérateurs de logements sociaux, concessionnaires de réseaux. Le CAUE 47 (Conseil d’architecture, d’en-vironnement et d’urbanisme) a participé aux différentes étapes d’élaboration du projet, et apporté ses conseils. Il peut faciliter l’interface entre maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’oeuvre.

Une concertation avec la population locale est prévue pour début 2013 avant le dépôt du permis d’aménager. Premier coup de pelle au 2nd semestre 2013. ¶

L’Eco-quartier MontplaisirLe Conseil général de Lot-et-Garonne a adopté son Agenda 21-Plan Climat Energie Territorial en mars dernier. La prochaine étape : accompagner et valoriser des démarches locales de développement durable. L'Eco-quartier Montplaisir est une illustration concrète de l'aménagement durable.

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Val de Garonne une communauté d'agglomération qui regroupe 43 communes et plus de 60 000 habitants.

Ecoquartier

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Concilier le développement économique, l’humain et la protection de l’environnement, voilà l’objectif du développement durable décliné dans l’Agenda 21 - Plan climat énergie territorial (A21 - PCET) du Conseil général.

En précisant les engagements concrets du Département pour la période 2012-2017, le programme A21 - PCET irrigue l’ensemble des politiques publiques et des compétences du Conseil général, en partenariat avec les acteurs économiques, sociaux et institutionnels du territoire.

RÉNOVEZ DURABLE :trois programmes pour accompagnerles travaux de rénovationRénover durable pour rendre les logements moins énergivores, telle est l’ambition des appels à projets lancés par le Conseil général à destination des collectivités et des particuliers.

Qu’il s’agisse de bâtiments publics, de logements communaux ou de logements particuliers, le Conseil général soutient financièrement les porteurs de projets s’engageant dans cette voie.

Le Conseil général de Lot-et-Garonnes’engage pour le

DÉVELOPPEMENT DURABLE

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Mais, au delà de ces êtres légendaires, fils de la brume et des songes, une épouvantable réalité vient briser le rêve et la plus authentique Nature. Nul besoin de se projeter dans les lointaines forêts de l’Asie massacrées pour l’huile de palme ou celles de l’Afrique et des Amériques, scalpées pour le bois ou la production de soja transgénique. C’est ici, sur le pas de notre porte, que l’abomination se tisse à l’ombre de notre coupable indifférence, de nos indicibles incohérences.Alors que nous fêtions Noël fin décembre 2011, les bulldozers sont une première fois venus pour essayer de profaner cette féerique citée de la Nature (le site Natura 2000 de la forêt de Zilbeti, Zone Spéciale de Conservation de Monte Alduide, premier site protégée en Espagne bénéficiant théoriquement du plus haut niveau de protection) et ce n’est que grâce à une mobi-lisation transfrontalière sans précédent que la massacre a pu être arrêtéNous nous sommes réunis le 3 octobre dernier à la Maison de la Nature et de l’Environnement de Pau avec nos amis espagnols, afin de définir une stratégie pour contrer le retour possible de l’entreprise responsa-ble qui veut extraire les roches et la magnésite qu’elle convoite sur le site de la forêt de Zilbeti.

Mais, alors que nous préparions des actions préventives, nous apprenons que les bulldozers sont prêts à revenir "peler" la montagne dans les tout prochains jours ! Nous devons donc nous mobiliser dans l’urgence pour faire face à cette nouvelle agression !Il faut nous préparer à résister encore, et plus fort que jamais, défendre le merveilleux et irremplaçable trésor naturel.Un nouveau communiqué de presse est en cours de rédaction à Madrid (par SEO-Birdlife et d’autres organisa-tions espagnoles). Les ONG françaises ont été appelées à le co-signer.Quant à vous toutes et tous, vous êtes appelé(e)s à faire connaître cette affaire autour de vous et à nous aider en participant et diffusant notre campagne "Parrainez un hêtre " http://www.mne-pau.org/spip.php?article181 ".Je crois que nous pourrons faire face ensemble à cette nouvelle urgence et je me réjouis à l’avance du combat que nous allons mener avec vous pour préserver la forêt enchantée des Pyrénées.Nous nous battrons ensemble pour Zilbeti.Zilbeti vivra ! ¶

Environnement

Il faut sauver Zilbeti, forêt enchantée des Pyrénées !

Mne De PauXavier BOUCHET

Villa du Domaine de Sers - 64000 Pauwww.mne-pau.org

La Maison de la Nature et de l’Environnement de Pau regroupe des associations qui agissent dans les divers domaines qui touchent à la protection de la Nature et à

l’Environnement naturel ou urbain.

Peut-être avez-vous entendu parler des forêts magiques d’Iraty et de Zilbéti, aux confins de la Navarre et du Pays Basque, de l’Espagne et de la France, peuplées de hêtres centenaires, d’espèces rares et merveilleuses et... de Laminaks, génies mythiques et millénaires de la non moins millénaire culture des Basques, présents en ces lieux bien avant l’arrivée des Romains ou des Celtes.

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Thibaut Maire le gérant de The source Site qui a créé les WaterPOD, est un marin qui s’est aperçu que dans certaines îles du pacifique, bien qu'entourées d’eau, elles manquent cruellement d’eau douce. L’idée de dis-tiller l’eau de mer grâce au soleil est née à ce moment là. L’entreprise The Source SIT dont la technologie du Pure Ocean Distillation (POD) est aujourd’hui maî-trisée, souhaite en faire bénéficier aux populations qui n'ont pas accès à l'eau. Pour ce faire, The Source SIT a rencontré Thierry Simon qui est né à La Rochelle et s’est toujours intéressé au monde maritime. Journaliste, producteur, il créé en 2008 IFFWater International Foundation For Water, qui a pour but d’informer le plus grand nombre sur les problématiques liées à l’eau et d’apporter l’eau là où elle n’est pas. L’union de ces deux volontés a donné naissance au premier projet WaterPOD. Il y a donc, par-delà l’action humanitaire, une vraie dimension tournée vers les hommes qui souf-frent du manque de ce qui est essentiel pour chacun d‘entre nous : l’EAU. Le WaterPOD (Pure Océan Distillation) reprend ce cycle pour s’adapter uniquement et modérément aux besoins des populations isolées, notamment, pour ce projet au sud du Maroc. Les installations se font à proximité immédiate des populations et avec leur par-

ticipation pour la construction. Thibaut dit souvent qu'il vaut mieux leur apprendre à pêcher que leur of-frir du poisson. La technologie P.O.D est écologique de par sa fabrication locale et de par l’utilisation de matériaux recyclables. L’environnement est au cœur de ce projet, d’où l’obtention de nombreux prix et trophées tournés sur l’innovation et l’environnement, dont le Janus de l’industrie 2012 avec la mention éco-design. Grâce au soutien majeur de l’Agence de l’Eau Adour Garonne et de la ville de Bègles, l’organisation d’IFFWater, porte le projet pour la mise en place des premiers équipements. Le but est de former les stagiaires de l’Office de Formation Professionnelle de Mirleft au sud d’Agadir, avec le concours de l’entreprise the Source SIT développeur du concept. Le suivi et ac-compagnement permettront l’utilisation durable des WaterPOD avec une pérennité comme objectif. Des activités pédagogiques seront dispensées par IFFWater, pour sensibiliser les jeunes marocains sur l’histoire de l’eau, son cycle et sa place dans l’environnement. Des reportages et documentaires seront réalisés par les équipes de IFFWater dans le but de partager et de valoriser cette initiative. Le projet WaterPOD est également soutenu par la fondation Gloria Mundi. ¶

Le cycle de l 'eau sous le soleil

La nature a toujours su faire, à partir d’une source d’eau non potable, saumâtre ou salée, et ce de manière ancestrale, de l’eau buvable grâce à la chaleur du soleil. On appelle cela le cycle de l’eau, l’évaporation, la condensation et la minéralisation.

IFFWaTer Thierry SIMON - Thibaut MAIRE

0 981 969 976 - [email protected] - www.thesourcesit.com

IFFWater est une association qui a pour but de favoriser la connaissance du grand public en matière de protection de l’environnement aquatique, d’aider et de mettre en valeur le

travail des scientifiques dans ce domaine.

Environnement

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Garonne 2050ÉTUDE PROSPECTIVE SUR LES BESOINSET LES RESSOURCES EN EAU,À L’ÉCHELLE DU BASSIN DE LA GARONNE

Quelle Garonne en 2050 ? Les changements globaux, réchauff ement climatique, évolution démographique, urbanisation croissante, nou-velles donnes énergétiques, contexte agricole mouvant, impactent les ressources en eau, et donc les usages, no-tamment dans le Sud-Ouest.

Selon les simulations hydrologiques, la Garonne devrait voir son débit diminuer de 20 à 40 % notamment en période d’étiage.

L’agence de l’eau Adour-Garonne vous invite à prendre connaissance des futurs possibles du grand bassin de la Garonne, modélisés en 3D, et à participer au débat.

Rendez-vous sur www.garonne2050.fr pour découvrir les futurs du bassin de la Garonne et donner votre avis.

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Environnement

Activité ancestrale conduite par les « tout petits »L’Aquitaine compte plusieurs syndicats départementaux représentant environ un millier d’apiculteurs pour un peu plus 25 000 ruches (chiffres FARA 2012). La moyenne serait donc une vingtaine de ruches par apiculteur mais avec une répartition très inégale. Pour le SAGA, environ 150 adhérents sur le Médoc et Bordeaux, les membres les plus importants ayant un peu plus de 150 ruches, les plus petits une seule. Plus de 70% des membres ont-moins de 15 ruches qui sont bien souvent au fond du jardin ou dans le champs à côté et font partie intégrante de la famille. La situation change mais ces petites fées ailées restent encore l’objet d’attention de tous les ins-tants pour des apiculteurs aux cheveux d’argent.Activité « positive et plébiscitée » mais en déclinTout le monde connaît l’abeille et plus ou moins son rôle. Les demandes de miel local explosent et « apiculture » reste associée à « bonheur et plénitude ». L’abeille synonyme de fertilité et douceur sucrée est pourtant de plus en plus synonyme de difficultés et anxiété pour ses bergers. Im-portés de pays étrangers, frelons et varroas opèrent une très forte pression sur les abeilles, au grand désespoir des propriétaires. Tracasseries administratives, identifications

obligatoires et obligations fiscales complètent un tableau de moins en moins bucolique pour des apiculteurs dont les quelques kilos de miel annuels sont juste une mer-veilleuse récompense consommée dans le cercle familial ou des amis proches. L’âge moyen de ces acteurs aidant, de plus en plus jettent l’éponge, quand ce n’est pas plus grave.Activité pourtant essentielle aujourd’hui tout autant qu’hierL’Aquitaine reste une région de production fruitière commerciale ou privée. Les fleurs sont principalement pollinisées par les insectes et parmi eux surtout les abeilles. Ces dernières pollinisent prés de 80% des fruits et légumes que nous consommons. Par son action et sa production de miel, l’abeille est le troisième animal le plus important après le bœuf et le porc (devant l’avicul-ture). Syndicats, groupement de défense sanitaire et col-lectivités locales font leur maximum pour répondre aux demandes de renseignement, d’enseignement et d’ani-mation pour que ces « filles de lumière », partenaires reconnues de notre biodiversité, restent l’enchantement de nos jardins. ¶

« Petits » apiculteurs en AquitaineSujet important pour le maintien de la biodiversité, l’apiculture est principalement le fait des petits, très petits apiculteurs. Leurs conditions de travail sont de plus en plus difficiles, pas uniquement du fait des pesticides ou des frelons asiatiques. Leur nombre diminue et rien n’est fait pour enrayer le phénomène … au contraire.

SagaFrédéric WIELEzYNSKI

[email protected] www.sagapiculture.fr

SAGA est le syndicat des Apiculteurs de Gironde et d’Aquitaine, affilié au Syndicat National d’Apiculture (SNA).

L'un de ses rôles principaux est de favoriser le développement de l’apiculture et la production de miel indigène

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Vo t r e r é g i o n d a n s u n m a g a z i n eLe Décor

N. 2automne hiver 2012

ZOOMLes fêtes en Aquitaine_____________

Rendez-vous sur le Bassin_____________

Brèves de Comptoirs

pr

es

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L’une des fonctions environnementales de la recyclerie créative de l'Atelier d'éco solidaire est de réserver un temps d’accueil au public, afin qu’il dépose des pièces réutilisables, plutôt que de les porter à la déchèterie. Tous les éléments abandonnés dans cette structure spé-cialisée, trouveront en priorité un nouveau propriétaire qui les aura achetés à très bas coût à la boutique du Grand Parc (meubles, bibelots, vaisselle, livres). Une autre partie des dépôts, profitera d’une valorisation ar-tistique afin d’augmenter les volumes retournant dans la consommation, grâce à l’exposition vente perma-nente situé à Bordeaux Nord.Cette démarche éco citoyenne de déposer ses objets à la recyclerie pour une réutilisation, génère une économie sociale et solidaire riche de sens, valorisant la répara-

tion, la valorisation et en bout de chaîne le recyclage par le démantèlement. Elle génère un potentiel d’em-plois verts, pour certains en insertion, qui prennent racine dans l’économie locale.Par son engagement, la recyclerie créative Atelier d’éco Solidaire initie de nouveaux modes de traitement des déchets qui profitent à ceux sur un quartier sensible qui ont de faibles revenus. Elle motive l’achat de ceux qui s’intéressent à la transformation exécutée par des créateurs et éco designers qui exercent leur talent pour produire des objets et mobilier, au fait des tendances et styles du moment. Elles participent à l’aménagement de lieu public, suivant une exigence de développement durable dans la créativité. ¶

La seconde vie des objets et mobilier

Environnement

aTelIer D'eCo SolIDaIre Fabrice KAID

09 72 36 34 53 - [email protected]

L’Atelier d’éco Solidaire est une association qui exerce son activité sur Bordeaux, afin de s’engager dans 4 fonctions :

collecter, valoriser, vendre, sensibiliser.

Un tout nouvel espace dédié à la seconde vie des objets et mobilier vient d’ouvrir sur Bordeaux, per-mettant de développer, en partenariat avec les pouvoirs publics, une logique de réduction des déchets enfouis ou brûlés, par la réutilisation, le réparation et la valorisation artistique.

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avant d’acheter neuf avez-vous pensé àredécorer ?

Vous ne savez plus quoi faire de ce vieux meuble ?

Il n’est plus à votre goût ? Ne jetez plus !

Chaque année, plus de 3500 tonnes* de déchets sont jetés alors qu’ils peuvent avoir une seconde vie.

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*chiffre du gisement d’objets réemployables en déchèterie dans les bennes de tout venant.Cons

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Meuble & Objet

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La Petite Dame

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Pour les fonds, il fallait trouver une tirelire. Un souve-nir dans la tête de Mamie Chaussettes, les économies que sa grand-mère conservait dans un bas de laine. Montrer aux enfants qu’un sou est un sou et qu’il peut devenir un arbre. Faire des actions avec les enfants ; peindre des cartons, les déposer chez des commerçants, récupérer des chaussettes qui deviendront des tirelires. Ce qui fut dit fut fait !Un souci, trouver des terrains pour replanter des pins en forêt landaise. Un travail de fourmi, déranger les maires débordés par le sinistre. Mais que vient faire cette grand-mère du pays de la moutarde ? Elle n’y connaît surement rien et, c’était vrai !Etant une maman, une grand-mère, Mamie Chaussettes a été élevée dans le principe de la transmission des valeurs et, a à cœur de dire aux enfants que rien ne se fait seul. C’est pourquoi en replantant, en préservant les métiers de la filière bois ; cela représente un inves-tissement humain, économique et écologique pour l’avenir des Landes. Pour ce faire, réaliser des actions en impliquant les enfants, leur expliquer ce qu’est le pin des Landes, leur arbre d’Or qui était là depuis toujours ce qui, leur paraissait normal.Il a suffit de deux tempêtes consécutives pour anéantir le travail de toute une vie. Nous le savons, la Nature n’est pas tendre puisque les insectes (scolytes, chenilles processionnaires, hylobes) ont eux aussi profité de ce

désastre. La solution : retrousser ses manches, travailler à nouveau dans la forêt, réparer, replanter. Une preuve que jamais rien n’est acquis. Surtout que nous savons que le travail est un mal nécessaire pour vivre ou sur-vivre. Et que celui que nous avons la chance d’avoir, il nous faut le conserver.Nous savons tous que la Terre est en colère et qu’il va falloir penser autrement pour la préserver. Elle ne nous appartient pas, elle nous est prêtée et nous devons la transmettre à nos descendants. C’est grâce à ses valeurs que l’association a sa raison d’être. Sans oublier que sans les partenaires, les responsables locaux et régionaux, les écoles qui nous accordent confiance et soutien rien ne serait possible pour sa pérennité.Au travers des actions, que vous trouverez en visitant le site de l’association, nous tenons à faire passer le message qu’un arbre coupé, arraché doit être replanté. Les pro-fessionnels de la filière bois ont ce credo et nous nous devons de le suivre. C’est pourquoi, nous savons nous entourer de ces professionnels. Ils sont les plus à même pour nous faire comprendre l’importance de la forêt.

Voila comment le désespoir d’un maire face au désastre causé par une tempête, a su se faire entendre. Même si nous ne sommes qu’une petite goutte d’eau pour cette grande forêt si utile à cette belle région, nous sommes persuadés qu’ensemble nous sommes plus forts. ¶

Replanter des pins en forêt landaise

Environnement

Après l’annonce de la tempête Klaus en janvier 2009, un coup de cœur, un élan de solidarité pour cette région dévastée ont été les déclencheurs pour la création de l’association Un enfant peut sauver un arbre. Annick Mathieu, très émue par le désastre, s’est investie pleinement pour aider au reboisement du massif forestier landais. Elle est devenue au fil des années Mamie Chaussettes. De sa Côte d’Or, elle s’est engagée dans ce beau challenge.

un enFanT PeuT SauVer un arBre Annick MATHIEU

06 62 09 54 84 - [email protected]:www.uneenfantpeutsauverunarbre.fr

Un enfant pour sauver un arbre est une assocation créée en 2009 suite au passage de la tempête Klaus dans les Landes. Son but premier, aider au reboisement de forêts

françaises suite à une catastrophe naturelle. ( incendie, tempête).

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Le magazine du développement durable en AquitaineVU BIEN VU®

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D é c o u v r e z u n l i e u u n i q u e

La Maison de l’Eau35-37 cours Georges Clemenceau33000 Bordeaux

OUVERTURE : du lundi au vendredi de 9h30 à 17h30 Entrée gratuite - Accueil adapté aux personnes à mobilité réduite

SUR RÉSERVATION POUR LES GROUPES :05 56 48 38 [email protected]

2 heures de visite

Dégustations d’eau

Activités expérimentales

Expositions...

sur les enjeux de l ’eau et de l ’envi ronnement

Un espacepédagogique

tout public

AP_V2_MAISON DE L'EAU_A4.indd 1 13/04/12 9:40:17