BÂLE BERNE COIRE GENÈVE LAUSANNE LUCERNE LUGANO ST-GALL ZURICH AKAD École Supérieure spécialisée en Banque et Finance SA

Nº01*12SCORECARDF E E D - BAC K I N I T I A L

Une évaluation globalement positive, avec le désir d’une meilleure communicationLe début d’un cursus est une étape importante dans la vie d’un étudiant, qui décide de sacrifier son temps libre à la poursuite d’une formation. Il est donc essentiel de partir sur de bonnes bases en choisissant l’institut de formation à même de favoriser son épanouissement person-nel. Pour connaître l’état d’esprit et les attentes de ses étudiants, l’ESBF réalise un sondage sur tous ses sites en début de cursus.

Sur le site de Berne, les étudiants de l’ESBF se disent globalement satisfaits du choix de leur formation et du déroulement de leur cursus. Ils regrettent seulement que les changements de programme soient communiqués trop tardive-ment. L’état d’esprit est identique à Bâle où, là aussi, les étudiants réclament une meilleure communication concernant les modifications à brève échéance de leur programme de travail.

A Coire, les étudiants sont très satisfaits de l’organisation et du contenu de leur formation, tandis qu’à Lucerne ils jugent bon à très bon le démarrage de leur formation continue. Le sémi-naire d’intégration en particulier reçoit chez eux un écho favorable, tout comme celui organisé à Saint-Gall. Le jugement global porté sur l’orga-nisation et le contenu de la formation est lui

aussi plutôt bon. A Zurich en revanche, certains étudiants se montrent plus critiques quant à la situation des débutants. Ils aimeraient être mieux informés sur le cœur de leur formation et sur ce que recouvre précisément le concept «Nice to know». Globalement, leur jugement est toutefois positif. Il est à noter que le site de Zurich totalise cinq classes.

Sur les sites de Genève et de Lausanne, les feed-back initiaux font état de valeurs statistiques si-milaires à celles récoltées sur les sites de l’ESBF en Suisse alémanique. Les étudiants romands souhaitent également une amélioration de la communication. Autre constat: les étudiants jugent parfois trop courts les délais impartis pour la réalisation de certains exercices. Les étudiants du site de Lugano sont quant à eux extrêmement satisfaits de l’organisation et du déroulement du cursus de formation.

I N T E R V I E W

3 questions à Diego Ramos, étudiant de deuxième année, ESBF Genève

Quelle a été pour vous le domaine de formation le plus enrichissant à ce stade de votre cursus à l’AKAD ESBF?L’Economie Politique est le domaine le plus enrichissant. Les cours m’ont permis d’avoir une meilleure compréhension de l’impact des données macroéconomiques sur les marchés boursiers.

Pour quelles raisons?Il est pour moi clé de pouvoir appréhender les mouvements du marché. Les explications sont multiples mais une base solide en économie rationalise l’information et nous permet de mieux l’expliquer aux clients.

Quel conseil en vue d’un apprentissage efficace vous a été le plus utile jusqu’ici? On m’a dit d’être curieux et de ne rien consi-dérer comme acquis. Derrière chaque cours, chaque thème, se cache une multitude de processus qu’il faut connaître. Le processus d’apprentissage est infini et ma seule limite et celle que je m’impose.

Interviewé: Diego Ramos travaille auprès de la banque privée Mirabaud à Genève.

L E S AV I E Z -VO U S ?

Une question issue des tests de connaissances du cycle de formation d’AKAD ESBFUn versement unique de CHF 1000 est alternativement rémunéré sur une période de 20 ans, à 2% et à 5% en fin d’année, le changement s’effec-tuant tous les deux ans. Quelle sera la valeur à terme (= future value) de ce capital dans 20 ans?

a) 1’941 d) 1’974b) 1’952 e) 1’986c) 1’963

Réponse correcte: e)

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Diego Ramos

Actualité de l’École Supérieure spécialisée en Banque et Finance

AKAD École Supérieure spécialisée en Banque et Finance SAest une entreprise deKalaidos Bildungsgruppe SchweizCentro di Studi BancariFondation Vaudoise pour la Formation BancaireISFB Institut Supérieur de Formation Bancaire

BÂLE BERNE COIRE GENÈVE LAUSANNE LUCERNE LUGANO ST-GALL ZURICH AKAD École Supérieure spécialisée en Banque et Finance SA

Quelle est l’importance d’une formation ban-caire dans ce contexte financier difficile?Pour les banques, l’environnement est aujourd’hui bien plus exigeant qu’avant. Plus le temps passe et plus les collaborateurs sont sollicités. C’est pourquoi une formation initiale solide ou une formation continue en interne ou en externe est un atout majeur. Les collaborateurs doivent souvent organiser eux-mêmes leur processus d’apprentissage sur un mode actif, conjointement avec leur supérieur hiérarchique. Le temps où un salarié travaillait toute sa vie pour le même employeur sans suivre de formation complémentaire est révolu. La formation continue est devenue un passage obligé pour rester en phase avec le marché du travail – une façon d’investir intelli-gemment dans sa carrière.

Quelles compétences clés doivent détenir les collaborateurs du secteur bancaire?Les compétences individuelles et sociales jouent un rôle essentiel, en plus d’une excel-lente qualification professionnelle dans le secteur du crédit et du placement, dans la planification financière, etc. Le courage, par exemple, est une valeur déterminante. Par courage, je désigne le fait de suivre le bon che-min avec une certaine cohérence. Ou d’avoir le courage de tenter quelque chose de nou-veau dans le cadre des règles imposées. Ce qui nous amène à une deuxième compétence clé: la curiosité, souvent à l’origine d’idées

D É L É G U É S D E C L A S S E

Premières rencontres 2012: de bonnes évaluations pour les chargés de cours – malgré le désir d’un lien plus étroit avec la pratique

T R O I S R É P O N S E S

Kenneth Brönnimann: «Rester curieux.»

SCORECARD

novatrices. Voilà deux exemples de compé-tences requises à l’ESBF.

Des collaborateurs talentueux de la Nouvelle Banque d’Argovie sont chargés de cours à l’ESBF. Pour cette banque, quelle est l’importance de ce lien entre la théorie et la pratique? Il est crucial et je suis persuadé que l’étroite collaboration entre les instituts de formation et les entreprises profite à tous. D’un côté, les étudiants sont formés par des chargés de cours actifs dans le secteur bancaire. Ils bénéficient ainsi d’exemples tirés de la pratique. De l’autre, les chargés de cours approfon-dissent leurs connaissances théoriques et sont sollicités professionnellement par des étudiants intéressés.

Interviewé: Kenneth Brönnimann est Senior HR Manager à la Nouvelle Banque d’Argovie.

Organisées cette année sur un mode nouveau, les premières rencontres 2012 des délégués de classe viennent de se terminer. Elles ont ras-semblé pour la première fois toutes les volées au lieu de réunir uniquement, comme à leur habitude, les différentes classes d’une même promotion.

La direction de l’école espère que cette nou-velle organisation permettra de mieux sonder l’état d’esprit des étudiants. Les rencontres se sont déroulées sur les 6 sites de Suisse aléma-nique et ont reçu un écho favorable de la part des étudiants comme des directeurs de site. Les échanges ont été particulièrement intenses entre les différentes volées d’un même cursus. A Bâle, Coire et Lucerne, les rencontres ont été organisées selon le nouveau modèle, tandis que le fonctionnement habituel a été conservé à Berne, Saint-Gall et Zurich. Cette variante a elle aussi remporté un vif succès et les échanges ont été fructueux. Pour autant, les informations collectées ont été meilleures dans les groupes composés d’étudiants de volées différentes. C’est pourquoi les prochaines rencontres orga-nisées à Berne et Saint-Gall appliqueront elles aussi le nouveau modèle. A Zurich en revanche, elles continueront à réunir les délégués de classe de même volée.

Globalement, l’écho est positif pour toutes les rencontres et la majorité des chargés de cours sont bien notés. Une suggestion ressort toute-fois: l’enseignement devrait être plus orienté vers la pratique. Les étudiants apprécieraient par ailleurs un recours plus conséquent à des outils méthodologiques et didactiques. Selon les délégués, l’actualisation des matériels di-dactiques pourrait également être plus rapide. Le feed-back des délégués et de leurs sup-pléants a été précieux. La direction de l’école analysera leurs suggestions afin de garantir la qualité de son enseignement et introduira des mesures ciblées ou apportera d’éventuelles cor-rections en collaboration avec les délégués. La direction de l’école remercie les délégués pour leur engagement et la qualité des discussions et se réjouit déjà des prochaines rencontres qui auront lieu en août 2012.

Kenneth Brönnimann

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