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Fractures du rachis

4 fract cervicales

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Fractures du rachis

Fractures du rachis cervical

• Fracture de l’atlas• Fractures de l’axis• Dislocation C1-C2• Fractures des pédicules de C2• Fractures de C3 à C7

Face “bouche ouverte” Profil

Radiographies normales C1-C2

Tomographie C1-C2-C3

Radiographies normales

Radiographies C1-C7

Fractures de l’atlas

Fracture de Jefferson

- Traumatisme en compression verticale

- Fracture “stable”

- En l’absence de déplacement : minerve

- Si déplacement : traction par étrier puis minerve

Quelle est la radio à demander lors de suspicion de fracture de l'atlas et que

montre-t-elle en cas de fracture ?

• Radio de face "bouche ouverte" montrant l'écartement des masses latérales de l'atlas.

Etriers de traction

Etrier de Crutchfield

Traction “Halo”

Minerve

Les fractures séparations de l'atlas :

A Résultent d'un traumatisme en flexion

B Sont visibles sur le cliché standard de profil

C Nécessitent une incidence radiologique spéciale

D Les signes neurologiques sont rares

E La consolidation est difficile à obtenir

Les fractures séparations de l'atlas :

A Résultent d'un traumatisme en flexion

B Sont visibles sur le cliché standard de profil

C Nécessitent une incidence radiologique spéciale

D Les signes neurologiques sont rares

E La consolidation est difficile à obtenir

Fractures de l’apophyse odontoïde

• Fractures apicales

• Fractures horizontales (60%)

• Fractures OBAV (oliques en bas et en avant)

• Fractures OBAR (oliques en bas et en arrière)

Sur quels critères d'interrogatoire et cliniques peut-on suspecter une fracture de l'apophyse

odontoïde de l'axis ?

Fractures de l’apophyse odontoïde

• Homme jeune (ou femme âgée)

• Douleurs sous occipitales (dysphagie)

• Traumatisme en flexion ou extension

• Tr. neurologiques :– Décharges électriques à la flexion de la tête– Sd de Brown Sequard (hémiplégie+

hémianesthésie opposée)– Névalgies d’Arnold– Tétraplégie + tr. respiratoires

Minerve plâtrée

Fracture non déplacée : traitement orthopédique

Fractures déplacées en flexion

• Risque médullaire ++• Traction ou halo• Déplacement possible• Radios répétées• Minerve après 8 semaines• Tomo ou scanner

• Le déplacement en arrière est moins instable

• Traction en légère flexion 8 semaines

• Minerve

Fractures déplacées en extension

Fractures déplacées en extension

• Le déplacement en arrière est moins instable

• Traction en légère flexion durant 8 semaines

• Minerve

Fract en extension + lésion du disque sous-jacent

Traitement des fractures de l’odontoïde

Vissage direct

Traitement des fractures de l’odontoïde

C2

C1

Laçage métallique postérieur

Traitement des fractures de l’odontoïde

A propos de la fracture de l'odontoïde, quels sont le ou les éléments faisant redouter une

pseudarthrose ?

A Le trait oblique en bas et en avant

B L'existence d'un déplacement

C Le trait au niveau de la base

D Le trait au niveau du col

E Le trait oblique en bas et en arrière

A propos de la fracture de l'odontoïde, quels sont le ou les éléments faisant redouter une

pseudarthrose ?

A Le trait oblique en bas et en avant

B L'existence d'un déplacement

C Le trait au niveau de la base

D Le trait au niveau du col

E Le trait oblique en bas et en arrière

Quels sont les risques évolutifs principaux des fractures de l'odontoïde ?

Évolution des fractures de l’odontoïde

• Fréquence des pseudarthroses

• Complications neurologiques tardives– Paresthésies, maladresse des mains– Fatigabilité des membres inférieurs– Quadriparésies asymétriques

Pseudarthrose

Dislocation Atlas - Axis

Membrane atlanto-occipitale ant.

Ligament transverse

Ligament occipito-axoïdien

Dislocation par rupture des ligaments

Fixation C1-C2

Cerclage métallique + greffe postérieure

Fixation C1-C2

Arthrodèse C1-C2 par avivement des articulations et vissage

Quels sont précisément le mécanisme physiopathologique habituel et les lésions des

dislocations traumatiques atlas-axis ?

• Traumatisme en hyperflexion brutale • Rupture des ligaments solidarisant les masses latérales de l'atlas

avec l'axis• Surtout rupture du ligament transverse reliant l'atlas et l'apophyse

odontoïde

Fractures des pédicules de C2

Traitement chirurgical

Arthrodèse antérieure C2-C3

+ ostéosynthèse par plaque

Mécanisme possible en hyperflexion

Fractures des pédicules de C2

Mécanisme possible en hyperextension avec ici fracture de l’arc postérieur de C2

Traitement chirurgical

Vissage possible des pédicules par l’arrière

Fractures du rachis cervical de C3 à C7

Quelles sont les radiographies systématiques à effectuer en un premier temps et/ou en un 2ème temps, lors d'un

trauma cervical important ?

• cliché standard F+P (de toute la colonne cervicale • cliché de face "bouche ouverte"• cliché dynamique (surtout en flexion). Pas dans tous les

traumatismes• éventuellement 3/4• radio du crâne F+P si trauma crânien associé

Traumatismes en compression

Tassement antérieur Fracture comminutive Fract en “tear drop”

• Lésion stable (le mur postérieur est intact)

• Minerve en lordose

C5

Fractures comminutives• Pas toujours instables

• Possibles fragments avec lésions nerveuses (50 %)

• IRM - scanner

• Traitement ortho possible

• En cas de tr neuro : décompression neuro + stabilisation chirurgicale : ostéosynthèse post ou ant.

Fractures comminutives

Fixation par plaques de Roy Camille

Lésions neurologiques

Par compression

Par distension

Chez un patient atteint d'une tétraplégie traumatique niveau C7, une des propositions suivantes est inexacte :

A Paralysie des intercostaux

B Paralysie des abdominaux

C Paralysie diaphragmatique

D Il existe une hypotension par vasoplégie généralisée à la phase initiale

E Dilatation gastrique aiguë et iléus paralytique sont pratiquement constants à la phase initiale

Chez un patient atteint d'une tétraplégie traumatique niveau C7, une des propositions suivantes est inexacte :

A Paralysie des intercostaux

B Paralysie des abdominaux

C Paralysie diaphragmatiqueD Il existe une hypotension par vasoplégie généralisée à la

phase initiale

E Dilatation gastrique aiguë et iléus paralytique sont pratiquement constants à la phase initiale

Fractures en ‘tear drop”

Fracture du coin inférieur par compression sur un rachis en flexion

• Recul du mur postérieur• Lésion du disque• Lésion du ligament IVCP • Lésions postérieures : ligaments des

articulaires et inter-épineux

• Stabilisation chirurgicale : arthrodèse

Dans une lésion en "tear drop" de la vertèbre C5 :

A Le disque C4-C5 est lésé

B l'évolution spontanée se fait vers la cyphose localisée au niveau de la lésion

C Il existe un écart inter épineux augmenté entre C5 et C6

D L'examen neurologique peut être strictement normal au moment du traumatisme

E La lésion osseuse intéresse le coin antéro supérieur de C5

Dans une lésion en "tear drop" de la vertèbre C5 :

A Le disque C4-C5 est lésé

B l'évolution spontanée se fait vers la cyphose localisée au niveau de la lésion

C Il existe un écart inter épineux augmenté entre C5 et C6

D L'examen neurologique peut être strictement normal au moment du traumatisme

E La lésion osseuse intéresse le coin antéro supérieur de C5

Lésions en flexion-extension-distraction

Entorses moyennes Entorses graves Luxations-fractures bi-articulaires

Quelle est la C.A.T habituelle face à un traumatisme type "coup du lapin" lorsque l'on a éliminé toute

fracture à la radiographie

• Faire des radios dynamiques pour éliminer une entorse grave (rupture ligaments)

• Immobilisation par collier cervical durant 3 semaines au moins • myorelaxants + antalgiques

Entorses moyennes

• Faire radios dynamiques pour affirmer la stabilité

• Traitement par collier simple

Entorses graves

• Danger neurologique• Les lésions discales et ligamentaires sont irréversibles• Stabilisation par arthrodèse inter vertébrale

Flexion

Entorses graves

• Danger neurologique• Les lésions discales et ligamentaires sont irréversibles• Stabilisation par arthrodèse inter vertébrale

Extension

Instabilité

Fracture associée de l’arc post. Subluxation

Entorse “bégnigne” Après collier 1 mois Radio en flexion

L’instabilité justifie une arthrodèse

Arthrodèse intersomatique antérieure

Ostéosynthèse par plaque antérieure

En réalisant une radio du rachis cervical de profil après un traumatisme, peut-on exiger de

voir sur le cliché :

A C7

B Le disque C7-D1

C D1 en entier

D Pour obtenir ce résultat, faut-il tirer sur la tête ?

E Pour obtenir ce résultat, faut-il tirer sur les bras ?

En réalisant une radio du rachis cervical de profil après un traumatisme, peut-on exiger de

voir sur le cliché :

A C7

B Le disque C7-D1

C D1 en entier

D Pour obtenir ce résultat, faut-il tirer sur la tête ?

E Pour obtenir ce résultat, faut-il tirer sur les bras ?

Luxations-fractures bi-articulaires

• Déplacement > 30%• Lésions médullaires (50%)• Réduction urgente• Stabilisation chirurgicale

Quelles précautions faut-il prendre pour effectuer un bon cliché de profil cervical ?

• Effacer les épaules en maintenant la tête et en tirant sur les bras

• Ne pas tirer sur la tête !

Quels sont les critères anatomiques qui permettent d'affirmer la stabilité d'une lésion du rachis ?

• l'arc postérieur• les facettes articulaires et• le ligament postérieur

sont intacts

Luxations-fractures bi-articulaires

• Réduction urgente par étrier de Crutchfield

• Traction maintenue quelques jours

• Stabilisation chirurgicale

Lésions en rotation

Fracture uni articulaire Fract séparation massif art. Luxation uni-articulaire

Fracture uni articulaire

• Facette supérieure ou inférieure• Scanner• Instabilité• Stabilisation chirurgicale

Fracture séparation du massif articulaire

• Double trait isolant 1 massif articulaire

• Scanner• Rotation ++• Tr. radiculaires (40%)• Arthrodèse

Luxation uni-articulaire

- Inclinaison et rotation de la tête du coté opposé à la facette luxée

- Accrochage des facettes

(radio scanner, tomographies)

Facettes articulairescomparaison entre côté

sain et luxé

Quelle est la conduite à tenir habituelle face à une luxation unilatérale avec accrochage d'une facette

articulaire d'une vertèbre cervicale ?

- Réduction sous anesthésie générale

(traction dans le sens de l'inclinaison de la tête)

- Radio affirmant la réduction

- Collier cervical durant 6 semaines

- Radio de contrôle 8 jours plus tard

- Après 6 semaines d'immobilisation, clichés standards + clichés dynamiques en flexion

- Si subluxation secondaire ou tardive, envisager alors une arthrodèse

Luxation uni-articulaire

• Réduction urgente

• Sous AG

• Tirer sous les maxillaires et l’occiput, dans le sens de l’inclinaison

• Déclic parfois

• Radio de contrôle

• Collier 6 semaines

• Radio dynamique

Arthrose cervicale diffuse

Quelles sont les radiographies systématiques à effectuer en un premier temps et/ou en un 2ème temps, lors d'un

trauma cervical important ?

• cliché standard F+P (de toute la colonne cervicale

• cliché de face "bouche ouverte"

• cliché dynamique (surtout en flexion). Pas dans tous les traumatismes

• éventuellement 3/4

• radio du crâne F+P si trauma crânien associé

Un sujet jeune présente, au cours d'un violent traumatisme cervical, des douleurs cervicales et des troubles sensitifs dans un membre supérieur. La radiographie montre une luxation unilatérale et accrochage des apophyses

C5-C6 du côté gauche.Question N° 1 : Le mécanisme du traumatisme était

A Une flexion isoléeB Une flexion rotationC Une rotationD Une hyperextensionE Une compression

Un sujet jeune présente, au cours d'un violent traumatisme cervical, des douleurs cervicales et des troubles sensitifs dans un membre supérieur. La radiographie montre une luxation unilatérale et accrochage des apophyses

C5-C6 du côté gauche.Question N° 1 : Le mécanisme du traumatisme était

A Une flexion isolée

B Une flexion rotationC Une rotationD Une hyperextensionE Une compression

Un sujet jeune présente, au cours d'un violent traumatisme cervical, des douleurs cervicales et des troubles sensitifs dans un membre supérieur. La radiographie montre une luxation unilatérale et accrochage des apophyses

C5-C6 du côté gauche.Question N° 2 : La lésion est mise en évidence par une incidence.

Laquelle ?

A Le cliché simple de profilB Le cliché dynamique en hyperextensionC Le cliché dynamique en hyperflexionD Le cliché simple de faceE Le cliché bouche ouverte

Un sujet jeune présente, au cours d'un violent traumatisme cervical, des douleurs cervicales et des troubles sensitifs dans un membre supérieur. La radiographie montre une luxation unilatérale et accrochage des apophyses

C5-C6 du côté gauche.Question N° 2 : La lésion est mise en évidence par une incidence.

Laquelle ?

A Le cliché simple de profilB Le cliché dynamique en hyperextensionC Le cliché dynamique en hyperflexionD Le cliché simple de faceE Le cliché bouche ouverte

Un sujet jeune présente, au cours d'un violent traumatisme cervical, des douleurs cervicales et des troubles sensitifs dans un membre supérieur. La radiographie montre une luxation unilatérale et accrochage des apophyses

C5-C6 du côté gauche. Question N° 3

Le sujet présente la déformation suivante :

A Une inclinaison de la tête du côté droit et une rotation du côté gaucheB Une inclinaison de la tête du côté droit et une rotation du côté droitC Une inclinaison de la tête du côté gauche et une rotation du côté droitD Une inclinaison de la tête du côté gauche et une rotation du côté gaucheE Aucune de ces propositions n'est exacte

Un sujet jeune présente, au cours d'un violent traumatisme cervical, des douleurs cervicales et des troubles sensitifs dans un membre supérieur. La radiographie montre une luxation unilatérale et accrochage des apophyses

C5-C6 du côté gauche. Question N° 3

Le sujet présente la déformation suivante :

A Une inclinaison de la tête du côté droit et une rotation du côté gaucheB Une inclinaison de la tête du côté droit et une rotation du côté droitC Une inclinaison de la tête du côté gauche et une rotation du côté droitD Une inclinaison de la tête du côté gauche et une rotation du côté gaucheE Aucune de ces propositions n'est exacte

Un sujet jeune présente, au cours d'un violent traumatisme cervical, des douleurs cervicales et des troubles sensitifs dans un membre supérieur. La radiographie montre une luxation unilatérale et accrochage des apophyses

C5-C6 du côté gauche. Question N° 4 : Les troubles sensitifs dans son membre supérieur

s'expliquent par une compression :

A De la racine C5 gaucheB De la racine C6 gaucheC De la racine C5 droiteD De la racine C6 droiteE De la moelle épinière

Un sujet jeune présente, au cours d'un violent traumatisme cervical, des douleurs cervicales et des troubles sensitifs dans un membre supérieur. La radiographie montre une luxation unilatérale et accrochage des apophyses

C5-C6 du côté gauche. Question N° 4 : Les troubles sensitifs dans son membre supérieur

s'expliquent par une compression :

A De la racine C5 gaucheB De la racine C6 gaucheC De la racine C5 droiteD De la racine C6 droiteE De la moelle épinière

Un sujet jeune présente, au cours d'un violent traumatisme cervical, des douleurs cervicales et des troubles sensitifs dans un membre supérieur. La radiographie montre une luxation unilatérale et accrochage des apophyses

C5-C6 du côté gauche. Question N° 5

Après réduction orthopédique, le sujet doit être :

A Immobilisé en minerve plâtrée 10 semainesB Immobilisé en collier cervical 6 semainesC Immobilisé en collier cervical 3 semainesD Mis en traction avec un étrier de CrutchfieldE Opéré par arthrodèse systématique

Un sujet jeune présente, au cours d'un violent traumatisme cervical, des douleurs cervicales et des troubles sensitifs dans un membre supérieur. La radiographie montre une luxation unilatérale et accrochage des apophyses

C5-C6 du côté gauche. Question N° 5

Après réduction orthopédique, le sujet doit être :

A Immobilisé en minerve plâtrée 10 semaines

B Immobilisé en collier cervical 6 semainesC Immobilisé en collier cervical 3 semainesD Mis en traction avec un étrier de CrutchfieldE Opéré par arthrodèse systématique

Un homme de 70 ans est tombé d'une hauteur de 2,5 m, Il a présenté une perte de connaissance brève. L'examen clinique ne retrouve

aucune anomalie neurologique. Il existe par contre, outre une plaie du menton, une douleur à la mobilisation du cou.

Question N° 1 :Quelles seront les radiographies à réaliser ?

• Radio du crâne de face et profil• Radio de la colonne cervicale de face et profil• Radio de face bouche ouverte

Un homme de 70 ans est tombé d'une hauteur de 2,5 m, Il a présenté une perte de connaissance brève. L'examen clinique ne retrouve aucune anomalie neurologique. Il existe par contre, outre une plaie du menton, une douleur à la

mobilisation du cou.

Question N° 2 : Quels sont les signes radiologiques en faveur d'une fracture de

l'odontoïde ?

• La plaie du menton suggère un trauma en hyperextension• Il faut rechercher un trait de fracture sur la base ou le col de l'apophyse• Le déplacement peut exister avec un recul de l'apophyse dont l'axe n'est

plus dans le prolongement de l'axis

Un homme de 70 ans est tombé d'une hauteur de 2,5 m, Il a présenté une perte de connaissance brève. L'examen clinique ne retrouve aucune anomalie neurologique. Il existe par contre, outre une plaie du menton, une douleur à la

mobilisation du cou.

Question N° 3 : Quel traitement proposez-vous ?

• Vu l'âge du blessé, on traitera orthopédiquement • Une traction avec un étrier de Crutchfield pendant 8 semaines et

confection d'une minerve se justifie pour les fractures en flexion les plus instables.

• S'il se confirme qu'il s'agit bien d'une fracture en extension, et qu'il n'y a pas de déplacement, un simple collier ou une minerve pendant 6 semaines conviendront.

• En cas déplacement : traction et minerve.• Contrôler la consolidation par tomos ou par scanner.

Un homme de 70 ans est tombé d'une hauteur de 2,5 m, Il a présenté une perte de connaissance brève. L'examen clinique ne retrouve aucune anomalie

neurologique. Il existe par contre, outre une plaie du menton, une douleur à la mobilisation du cou.

Question N° 4 : Quelles sont les complications immédiates et tardives

après fracture de l'odontoïde

• Complications immédiates : – troubles neurologiques avec tétraplégie– ou syndrome de Brown Sequard

• Complication tardive : – pseudarthrose

Un patient de 40 ans travailleur de force présente une fracture déplacée à la base de l'apophyse odontoïde.

Laquelle, parmi les thérapeutiques proposées, vous parait la plus adéquate ?

A - Traction par étrier crânien de Crutchfield pendant 2 mois

B - Minerve plâtrée (immobilisant la tête et le cou)

C - Collier cervical simple

D - Cerclage entre les arcs C1-C2 + greffe osseuse intercalaire

E - Cerclage entre les arcs C2-C3 + greffe osseuse intercalaire

Un patient de 40 ans travailleur de force présente une fracture déplacée à la base de l'apophyse odontoïde.

Laquelle, parmi les thérapeutiques proposées, vous parait la plus adéquate ?

A - Traction par étrier crânien de Crutchfield pendant 2 mois

B - Minerve plâtrée (immobilisant la tête et le cou)

C - Collier cervical simple

D - Cerclage entre les arcs C1-C2 + greffe osseuse intercalaire

E - Cerclage entre les arcs C2-C3 + greffe osseuse intercalaire

Quelle est la caractéristique essentielle des fractures des apophyses articulaires et quel type de traitement

justifient-elles ?

• L’instabilité

• d'où la nécessité d'une fixation chirurgicale

Quelles sont les 2 grandes étiologies de dislocations progressives de l'atlas axis ?

• Polyarthrite rhumatoïde • Infection

Quel est le signe révélé par la radiographie de profil lors de dislocations traumatiques de l'atlas axis ?

Une augmentation de l'espace entre l'arc antérieur de

l'atlas et l'apophyse odontoïde

Quelles sont les lésions qui entraînent l'instabilité d'une fracture cervicale ?

• Rupture du ligament inter épineux • Fracture de l'apophyse épineuse • Fracture de la facette articulaire • Fracture d'un pédicule • Fracture comminutive du corps vertébral

Quelles sont les 2 attitudes thérapeutiques non chirurgicales possibles face à une fracture stable par tassement antérieur

simple de L2 de moins de 20% ? avantages ?

• 1/ Repos au lit avec coussin lordosant– Antalgiques, décontracturants

– Lever progressif après 3 ou 4 semaines

– Rééducation en lordose - musculation

• 2/ corset en plâtre ou en résine ou corset léger amovible en lordose pendant 2 à 3 mois.– Antalgiques , décontracturants

– Lever précoce

– Rééducation

Quelles sont les radiographies systématiques à effectuer en un premier temps et/ou en un 2ème

temps, lors d'un trauma cervical important ?

Quelles sont les radiographies systématiques à effectuer en un premier temps et/ou en un 2ème

temps, lors d'un trauma cervical important ?

• Cliché standard F+P (de toute la colonne cervicale) • Cliché de face "bouche ouverte"• éventuellement 3/4• Radio du crâne F+P si trauma crânien associé• +/- Clichés dynamiques (surtout en flexion). Pas dans tous les traumatismes

En réalisant une radio du rachis cervical de profil après un traumatisme, peut-on exiger de

voir sur le cliché :

A C7

B Le disque C7-D1

C D1 en entier

D Pour obtenir ce résultat, faut-il tirer sur la tête ?

E Pour obtenir ce résultat, faut-il tirer sur les bras ?

En réalisant une radio du rachis cervical de profil après un traumatisme, peut-on exiger de

voir sur le cliché :

A C7

B Le disque C7-D1

C D1 en entier

D Pour obtenir ce résultat, faut-il tirer sur la tête ?

E Pour obtenir ce résultat, faut-il tirer sur les bras ?

Les fractures séparations de l'atlas :

A Résultent d'un traumatisme en flexion

B Sont visibles sur le cliché standard de profil

C Nécessitent une incidence radiologique spéciale

D Les signes neurologiques sont rares

E La consolidation est difficile à obtenir

Les fractures séparations de l'atlas :

A Résultent d'un traumatisme en flexion

B Sont visibles sur le cliché standard de profil

C Nécessitent une incidence radiologique spéciale

D Les signes neurologiques sont rares

E La consolidation est difficile à obtenir

Quelle est la radio à demander lors de suspicion de fracture de l'atlas et que peut-elle montrer ?

Quelle est la radio à demander lors de suspicion de fracture de l'atlas et que peut-elle montrer ?

• Radio de face "bouche ouverte" montrant l'écartement des masses latérales de l'atlas.

Q 1: Quel est le mécanisme des Fractures de l’atlas?Q 2: Est-ce une fracture stable ou instable?Q 3: Quel est le traitement?

Q 1: Quel est le mécanisme des Fractures de l’atlas?Q 2: Est-ce une fracture stable ou instable?Q 3: Quel est le traitement?

Fracture de Jefferson

-Traumatisme en compression verticale

-Fracture “stable”

- En l’absence de déplacement : minerve

- Si déplacement : traction par étrier puis minerve ou halo

Etriers de traction

Etrier de Crutchfield

“Halo” Minerve plâtrée

Quelles sont les différentes fractures de l’apophyse odontoïde ?

Quelles sont les différentes fractures de l’apophyse odontoïde ?

• Fractures apicales

• Fractures horizontales (60%)

• Fractures OBAV (oliques en bas et en avant)

• Fractures OBAR (oliques en bas et en arrière)

Sur quels critères d'interrogatoire et cliniques peut-on suspecter une fracture de l'apophyse odontoïde de l'axis ?

• Homme jeune (ou femme âgée)

• Douleurs sous occipitales (dysphagie)

• Traumatisme en flexion ou extension

• Tr. neurologiques :– Décharges électriques à la flexion de

la tête– Sd de Brown Sequard (hémiplégie+

hémianesthésie opposée)– Névalgies d’Arnold– Tétraplégie + tr. respiratoires

Quel est le traitement des fractures déplacées en flexion ?

• Risque médullaire ++

• Traction ou halo

• Déplacement possible

• Radios répétées

• Minerve après 8 semaines

• Tomo ou scanner

• Traitement chirurgical possible

• Le déplacement en arrière est moins instable

• Traction en légère flexion 8 semaines

• Minerve

Quel est le traitement des fractures déplacées en extension

Traitement chirurgical des fractures de l’odontoïde

Vissage direct

Laçage métallique postérieur

Cas clinique

Un homme de 70 ans est tombé d'une hauteur de 2,5 m, Il a présenté une perte de connaissance brêve. L'examen clinique ne retrouve

aucune anomalie neurologique. Il existe par contre, outre une plaie du menton, une douleur à la mobilisation du cou.

Q 1 : Quelles seront les radiographies à réaliser ?

Q 2 : Quels sont les signes radiologiques en faveur d'une fracture de l'odontoïde ?

Q 3 : Quel traitement proposez-vous ?

Q 4 : Quelles sont les complications immédiates et tardives après fracture de l'odontoïde ?

Un homme de 70 ans est tombé d'une hauteur de 2,5 m, Il a présenté une perte de connaissance brêve. L'examen clinique ne retrouve

aucune anomalie neurologique. Il existe par contre, outre une plaie du menton, une douleur à la mobilisation du cou.

Q 1 : Quelles seront les radiographies à réaliser ?

Réponse:Radio du crâne de face et profilRadio de la colonne cervicale de face et profilRadio de face bouche ouverte

Un homme de 70 ans est tombé d'une hauteur de 2,5 m, Il a présenté une perte de connaissance brêve. L'examen clinique ne retrouve

aucune anomalie neurologique. Il existe par contre, outre une plaie du menton, une douleur à la mobilisation du cou.

Q 2 : Quels sont les signes radiologiques en faveur d'une fracture de l'odontoïde ?

La plaie du menton suggère un trauma en hyperextensionIl faut rechercher un trait de fracture sur la base ou le col de l'apophyseLe déplacement peut exister avec un recul de l'apophyse dont l'axe n'est plus dans le prolongement de l'axis

Un homme de 70 ans est tombé d'une hauteur de 2,5 m, Il a présenté une perte de connaissance brêve. L'examen clinique ne retrouve

aucune anomalie neurologique. Il existe par contre, outre une plaie du menton, une douleur à la mobilisation du cou.

Q 3 : Quel traitement proposez-vous ?

Vu l'âge du blessé, on traitera orthopédiquement Une traction avec un étrier de Crutchfield pendant 8 semaines et confection d'une minerve se justifie pour les fractures en flexion les plus instables.S'il se confirme qu'il s'agit bien d'une fracture en extension, et qu'il n'y a pas de déplacement, un simple collier ou une minerve pendant 6 semaines conviendront.En cas déplacement : traction et minerve.

Contrôler la consolidation par tomos ou par scanner (3 mois).

Un homme de 70 ans est tombé d'une hauteur de 2,5 m, Il a présenté une perte de connaissance brêve. L'examen clinique ne retrouve

aucune anomalie neurologique. Il existe par contre, outre une plaie du menton, une douleur à la mobilisation du cou.

Q 4 : Quelles sont les complications immédiates et tardives après fracture de l'odontoïde ?

Complications immédiates : Troubles neurologiques avec tétraplégieou syndrome de Brown Sequard

Complication tardive : Pseudarthrose

Quels sont les risques évolutifs principaux des fractures de l'odontoïde ?

• Fréquence des pseudarthroses

• Complications neurologiques tardives– Paresthésies, maladresse des mains– Fatigabilité des membres inférieurs– Quadriparésies asymétriques

Pseudarthrose

A propos de la fracture de l'odontoïde, quels sont le ou les éléments faisant redouter une

pseudarthrose ?

A Le trait oblique en bas et en avant

B L'existence d'un déplacement

C Le trait au niveau de la base

D Le trait au niveau du col

E Le trait oblique en bas et en arrière

A propos de la fracture de l'odontoïde, quels sont le ou les éléments faisant redouter une

pseudarthrose ?

A Le trait oblique en bas et en avant

B L'existence d'un déplacement

C Le trait au niveau de la base

D Le trait au niveau du col

E Le trait oblique en bas et en arrière

Quels sont précisément le mécanisme physiopathologique habituel et les lésions des

dislocations traumatiques atlas-axis ?

• Traumatisme en hyperflexion brutale • Rupture des ligaments solidarisant les masses latérales de

l'atlas avec l'axis• Surtout rupture du ligament transverse reliant l'atlas et

l'apophyse odontoïdeUne augmentation de l'espace entre l'arc antérieur de l'atlas et l'apophyse odontoïde

Dislocation Atlas - Axis

Membrane atlanto-occipitale ant.

Ligament transverse

Ligament occipito-axoïdien

Dislocation par rupture des ligaments

Fixation C1-C2

Cerclage métallique +/- greffe postérieure Avivement des articulations et vissage

Quelles sont les 2 grandes étiologies de dislocations progressives de l'atlas axis ?

• Polyarthrite rhumatoïde • Infection

Cas clinique

Un garçon de 20 ans vient de plonger d’un rocher en eau peu profonde et ressort en se plaignant d’un violente douleur

cervicale et arrive aux urgences. L’examen ne montre pas de déficit neurologique. La radiographie de profil est anormale

Q 1: Quel est votre diagnostic? Détaillez les lésions

Q 2: Quel est le mécanisme de cette fracture et quelles auraient pu être les autres types de fractures provoquées habituellement par ce mécanisme?

Q 3: Quelles sont les complications classiques?

Q 4: CAT immédiate

Q 5: Pronostic et traitement définitif?

Un garçon de 20 ans vient de plonger d’un rocher en eau peu profonde et ressort en se plaignant d’un violente douleur

cervicale et arrive aux urgences. L’examen ne montre pas de déficit neurologique. La radiographie de profil est anormale

Q 1: Quel est votre diagnostic? Détaillez les lésions

Réponse:

Fracture en larme ou « tear drop » de C4

Fract classique des plongeons

Trait de fracture sagittal du corps vertébral en coinRecul du mur postérieurLésion du disqueLésion du ligament IVCP Lésions postérieures : ligaments des articulaires et inter-épineux

Un garçon de 20 ans vient de plonger d’un rocher en eau peu profonde et ressort en se plaignant d’un violente douleur

cervicale et arrive aux urgences. L’examen ne montre pas de déficit neurologique. La radiographie de profil est anormale

Q 2: Quel est le mécanisme de cette fracture et quelles auraient pu être les autres types de fractures provoquées habituellement par ce mécanisme?

Réponse:Fracture du coin inférieur par compression sur un rachis en flexionAutres fractures en compression:

Tassement antérieur simpleFracture comminutive

Traumatismes en compression

Tassement antérieur Fracture comminutive Fract en “tear drop”

Un garçon de 20 ans vient de plonger d’un rocher en eau peu profonde et ressort en se plaignant d’un violente douleur

cervicale et arrive aux urgences. L’examen ne montre pas de déficit neurologique. La radiographie de profil est anormale

Q 3: Quelles sont les complications classiques?

Réponse:Lésions neurologiques fréquentes: tétraplégiesParalysie diaphragmatiqueGrande instabilité

Lésions neurologiques

Par compression

• Le recul du mur postérieur induit les mêmes lésions que les fragments des fractures comminutives fragments avec lésions nerveuses (50 %)

• En cas de tr neuro : décompression neuro en urgence + stabilisation chirurgicale : ostéosynthèse post ou ant.

Un garçon de 20 ans vient de plonger d’un rocher en eau peu profonde et ressort en se plaignant d’un violente douleur

cervicale et arive aux urgences. L’examen ne montre pas de déficit neurologique. La radiographie de profil est anormale

Q 4: CAT immédiate:

Réponse:Hospitalisation urgenteDécubitus dorsal strictImmobilisation du cou par une minerve rigideVoie veineuse – bilan préop, groupage - antalgiques - AINSDéchoquageSurveillance neurologique

Un garçon de 20 ans vient de plonger d’un rocher en eau peu profonde et ressort en se plaignant d’un violente douleur

cervicale et arrive aux urgences. L’examen ne montre pas de déficit neurologique. La radiographie de profil est anormale

Q 5: Pronostic et traitement définitif?

Réponse:L’instabilité actuelle est majeureLa stabilisation chirurgicale est formelle car les lésions discales et ligamentaires ne peuvent cicatriser correctement et laisseront toujours un risque d’instabilité

- Arthrodèse intersomatique par voie antérieure avec ostéosynthèse antérieure

- Certains font une ostéosynthèse et une arthrodèse postérieure

Fractures en ‘tear drop”

Fracture du coin inférieur par compression sur un rachis en flexion

Stabilisation chirurgicale : arthrodèse

Ostéosynthèse par plaque antérieure

Fixation par plaques de Roy Camille

Cas clinique

Un sujet jeune présente, au cours d'un violent traumatisme cervical, des douleurs cervicales et des troubles sensitifs dans un membre supérieur. La radiographie montre une luxation unilatérale et accrochage des apophyses

C5-C6 du côté gauche.

Q 1 : Quel a été le mécanisme du traumatisme ?Q 2: La lésion est mise en évidence par une incidence. Laquelle ? Q 3: Le sujet présente une déformation, la décrire:Q 4: Les troubles sensitifs dans son membre supérieur s'expliquent par la compression d’une racine: laquelle? pourquoi?Q 5: Quelle est la CAT?

Un sujet jeune présente, au cours d'un violent traumatisme cervical, des douleurs cervicales et des troubles sensitifs dans un membre supérieur. La radiographie montre une luxation unilatérale et accrochage des apophyses

C5-C6 du côté gauche.

Q 1 : Quel a été le mécanisme du traumatisme ?

Réponse : traumatisme en flexion + rotation

Un sujet jeune présente, au cours d'un violent traumatisme cervical, des douleurs cervicales et des troubles sensitifs dans un membre supérieur. La radiographie montre une luxation unilatérale et accrochage des apophyses

C5-C6 du côté gauche.

Q 2: La lésion est mise en évidence par une incidence. Laquelle ?

Réponse :

Radio simple de profil

Un sujet jeune présente, au cours d'un violent traumatisme cervical, des douleurs cervicales et des troubles sensitifs dans un membre supérieur. La radiographie montre une luxation unilatérale et accrochage des apophyses

C5-C6 du côté gauche.

Q 3: Le sujet présente une déformation du cou, la décrire:

Réponse :

Cou incliné en flexion du côté droit (opposé aux apophyses articulaires luxées)

Rotation du coté droit

Luxation uni-articulaire

- Inclinaison et rotation de la tête du coté opposé à la facette luxée

- Accrochage des facettes

(radio, scanner)

Facettes articulairescomparaison entre côté

sain et luxé

Un sujet jeune présente, au cours d'un violent traumatisme cervical, des douleurs cervicales et des troubles sensitifs dans un membre supérieur. La radiographie montre une luxation unilatérale et accrochage des apophyses

C5-C6 du côté gauche.

Q 4: Les troubles sensitifs dans son membre supérieur s'expliquent par

la compression d’une racine: laquelle? pourquoi?

Réponse :

La racine passant dans le trou de conjugaison correspondant aux 2 apophyses luxées et dont le diamètre est rétréci : C6 Gauche

Un sujet jeune présente, au cours d'un violent traumatisme cervical, des douleurs cervicales et des troubles sensitifs dans un membre supérieur. La radiographie montre une luxation unilatérale et accrochage des apophyses

C5-C6 du côté gauche.

Q 5: Quelle est la CAT?

Réponse:

- Réduction d’urgence sous anesthésie générale

(traction dans le sens de l'inclinaison de la tête)

- Radio affirmant la réduction

- Collier cervical durant 6 semaines

- Radio de contrôle 8 jours plus tard

- Après 6 semaines d'immobilisation, clichés standards + clichés dynamiques en flexion

- Si subluxation secondaire ou tardive, envisager alors une arthrodèse

Luxation uni-articulaire

• Réduction urgente

• Sous AG

• Tirer sous les maxillaires et l’occiput, dans le sens de l’inclinaison

• Déclic parfois

• Radio de contrôle

• Collier 6 semaines

Quelles sont les 2 attitudes thérapeutiques non chirurgicales possibles face à une fracture stable par tassement antérieur

simple de L2 de moins de 20% ? avantages ?

• 1/ Repos au lit avec coussin lordosant– Antalgiques, décontracturants

– Lever progressif après 3 ou 4 semaines

– Rééducation en lordose - musculation

• 2/ corset en plâtre ou en résine ou corset léger amovible en lordose pendant 2 à 3 mois.– Antalgiques , décontracturants

– Lever précoce

– Rééducation